Ce qui se passe avec la sénatrice Caroline Cayeux (CC), ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, est assez effrayant sur les plans politique et intellectuel.
Je précise que je ne la connais pas mais je n'ignorais pas qu'avant la composition du nouveau gouvernement d'Elisabeth Borne, elle était présentée comme l'une des préférées d'Emmanuel Macron.
Depuis plusieurs jours, le magazine Têtu et la communauté LGBT mènent une offensive contre elle pour des propos qu'elle aurait tenus, des positions qu'elle aurait adoptées et, plus généralement, un manque de soutien à la cause des homosexuels quand elle était sénatrice.
La Première ministre Elisabeth Borne fait ce qu'elle peut pour la sauver mais au sein du gouvernement et autour, dans ces cercles progressistes qui n'admettent pas qu'on n'ait pas toujours pensé comme eux (comme s'il y avait, dans certains domaines sensibles, une vérité obligatoire), il y a de l'émoi, une indignation larvée ou explicite, même une volonté de la voir disparaître du gouvernement.
Et, en plus, l'obsession de sa stigmatisation comme si tout au long, notamment depuis 2013 où elle niait l'existence d'une communauté LGBT (elle avait bien tort, elle s'en rend compte aujourd'hui), elle avait perpétré un péché mortel sur le plan de la pensée et de la morale. Parce qu'elle avait emprunté un chemin différent, elle serait pestiférée ?
Cela continue. Une centaine de personnalités (dont des membres de la majorité présidentielle, en particulier Manuel Valls qui a des leçons à donner!) dénoncent "les propos homophobes" de la ministre et déjà un autre est dans le collimateur, Christophe Béchu (il a fait retirer, paraît-il, une campagne de prévention contre le VIH montrant des couples gays).
Je ne serais jamais de ceux, aussi modeste que soit mon rôle, qui participeront à un tel lynchage où ce qui est déclaré bienséant et correct a décidé d'éradiquer ce qui fut et n'était pas un crime contre la liberté de l'esprit. On a concédé l'honneur de notre liberté de conviction et d'expression à des groupes qui en usent comme ils l'entendent. Double défaite : on l'a perdue puis on est châtié !
CC s'est excusée, a fait amende honorable, a affirmé qu'elle regrettait et qu'aujourd'hui elle ne proférerait plus les mêmes propos ni n'aurait les mêmes convictions. Mais à l'évidence cela ne suffit pas et c'est bien là le retour du stalinisme en France que j'ai évoqué dans mon titre.
Pour la communauté LGBT, avoir imposé une repentance n'est pas assez : il faudrait encore que la pécheresse avoue son ignominie et soit honteuse d'avoir eu un jour ces positions insupportables pour elle, intenables aujourd'hui. Il est indécent de seulement regretter : il faut se mépriser, cracher avec volupté sur soi. Et pour rien car dans ce domaine, pour ses accusateurs, rien n'est pardonnable !
Quel étrange pays que celui où on dicte de force le bon grain et l'ivraie sans laisser à la personne concernée la responsabilité d'arbitrer, dès lors qu'elle respecte la loi et de surcroît a même la faiblesse de cracher sur sa liberté passée !
Je refuse de rentrer dans ce débat en couvrant de fleurs la communauté LGBT, ce qui m'aurait assuré une bienveillance de principe. Toutefois je précise qu'il est évident que j'aurais usé d'une autre forme que la sienne. "Ces gens-là", en effet, peut apparaît au moins condescendant à l'égard de personnes dont la sexualité et le choix de vie sont juste différents.
Mais Caroline Cayeux, en réalité, a été bien trop complaisante.
Imaginons une personnalité courageuse. Quand la ministre Olivia Grégoire, pour la défendre, souligne que tout le monde a droit "à une erreur", CC aurait pu dire qu'elle avait le droit de penser ce qu'elle a pensé, même dans une formulation extrême (le mariage pour tous est "contre-nature"), qu'elle aurait eu le droit de participer à la Manif pour tous, qu'elle n'était pas contrainte de se mêler à toutes les actions festives ou non organisées par les homosexuels et la communauté LGBT (contrairement à ce que lui suggérait sa collègue Marlène Schiappa guère solidaire), qu'il n'était écrit nulle part dans notre code républicain qu'il y avait des convictions qui auraient été honteuses en elles-mêmes, dès lors qu'elles ne se traduisaient jamais par des actes illégaux...
Que se serait-il passé si CC avait développé ce point de vue conforme au bel esprit d'une liberté d'expression que la France a connu mais que clairement elle a perdu puisqu'elle accepte, sans se rebeller, des procès staliniens au petit pied où la personne d'emblée déclarée coupable doit se couvrir de cendres et s'avouer indigne. Alors que jusqu'à nouvel ordre la communauté LGBT n'a pas vocation à nous imposer une autre loi que celle de la République, que CC respecte...
Le stalinisme intellectuel, c'est interdire d'assumer hier qui n'avait rien de déshonorant au nom d'aujourd'hui et d'un humanisme se vantant d'être totalitaire.
Je suis très pessimiste. Ce mouvement est tristement irréversible qui nous conduit vers une dictature des minorités. De communautés qui pour avoir longtemps souffert jouissent de délégitimer les convictions contraires et d'humilier les personnes qui les ont partagées. S'en prenant de plus à des personnalités qui offrent, comme CC, le grand avantage d'accepter l'inquisition qu'elles subissent et de tendre, consentantes, les deux joues...
La lâcheté de ce monde politique, de cet univers du pouvoir, m'écoeure.
@ Marcel P
"Cette création de cultes, ou l'acceptation dans le panthéon de dieux étrangers, est typique du polythéisme. Le fait que Rome fasse la promotion de certains cultes au sein de l'Empire, pour raisons politiques, n'a pas du tout le même sens de l'universalisme chrétien ou musulman pour qui tout ce qui sort du cadre est un blasphème.
Vous passez complètement à côté de la nature même de la religion romaine antique, qui est avant tout affaire de formalisme, sans notion de foi personnelle. « Religio n'équivaut pas à credo » (Robert Schilling, Rites, Cultes, Dieux de Rome, Paris, 1979). La faute religieuse dans la Rome antique, ce n'est pas de ne pas croire ou de mal croire, « la faute religieuse à Rome, c'est une infraction matérielle aux prescriptions cultuelles ou une négligence de la tradition, entraînant pour la communauté rupture de la pax deorum (bienveillance des dieux) » (John Scheid, Religion et piété à Rome, 2001)"
Et alors ?
C'est vous qui brouillez les choses, et pas qu'un peu.
Si la question est l'universalisme, la question n'est pas... le reste.
On peut avoir un culte universaliste non dogmatique et ne persécutant pas ceux qui font aussi autre chose que sacrifier aux divinités impériales !
Pauvres, pauvres monothéistes et apparentés confondant universalité et persécution et dogme !
L’universalisme, c'est l’universalisme, ce que tout le monde fait ou a vocation à faire, cela ne veut pas dire imposer de croire ou persécuter son prochain qui n'en peut mais !
Le monde monothéiste est irrécupérable, comme vous l'illustrez : on y confond universalité et dogme ou contrainte - ces deux choses allant très bien ensemble, je vous l'accorde : les dogmes religieux ? Inquisition. Les dogmes politiques ? Terreur et ce qui en a suivi....
Pitoyable.
Tandis que les empires doivent gérer l'unité et la diversité, ce qui veut dire trouver un consensus minimum formaliste, donc en principe rituel, et laisser vivre la diversité, donc la liberté.
L'universalisme, c'est l'universalisme. Donc oui, le culte impérial, entre autre.
Mais l'universalisme existe aussi heureusement ailleurs.
En science...
Les humains sont tout de même tordus ! Quand un serpent change de peau, il ne tente pas de remettre la première ! Mais les humains ont la science, et ils s'accrochent pourtant à la religion, voire à la pire, monothéiste, liberticide par nature.
Quelle perversité...
Rédigé par : Lodi | 27 juillet 2022 à 13:49
@ Lodi
« Comme je l'ai dit, il y a de l'universalisme dans le polythéisme, le plus connu étant le culte de l'empereur et de Rome.
Suivi dans tous l'Empire. Est-ce que vous ignorez la chose ? Il faut croire... Enfin, on ne dira jamais assez merci aux liens, sinon, on devrait se taper encore plus de boulot, ce serait dur :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_imp%C3%A9rial_dans_la_Rome_antique
Avec la fin de la République, l'Empire, on a divinisé l'empereur et Rome. Bien sûr que c'était universel »
Vous piochez au hasard dans l'histoire et tirez des conclusions sans rapport.
La divinisation à la volée de princeps, au fil du temps, pour des raisons politiques, dans l'esprit de ce qui se faisait déjà dans le monde hellénistique (la « graeca adulatio ») s'incarnait de manière très différente selon les lieux : à Rome, le princeps reste homme parmi les hommes, mais le favori des dieux.
Cette création de cultes, ou l'acceptation dans le panthéon de dieux étrangers, est typique du polythéisme. Le fait que Rome fasse la promotion de certains cultes au sein de l'Empire, pour raisons politiques, n'a pas du tout le même sens de l'universalisme chrétien ou musulman pour qui tout ce qui sort du cadre est un blasphème.
Vous passez complètement à côté de la nature même de la religion romaine antique, qui est avant tout affaire de formalisme, sans notion de foi personnelle. « Religio n'équivaut pas à credo » (Robert Schilling, Rites, Cultes, Dieux de Rome, Paris, 1979). La faute religieuse dans la Rome antique, ce n'est pas de ne pas croire ou de mal croire, « la faute religieuse à Rome, c'est une infraction matérielle aux prescriptions cultuelles ou une négligence de la tradition, entraînant pour la communauté rupture de la pax deorum (bienveillance des dieux) » (John Scheid, Religion et piété à Rome, 2001)
Vous faites la même erreur de raisonnement que lorsque vous croyez que la possibilité de se convertir au judaïsme serait la preuve de missions apostoliques juives. Ce n'est pas parce que les Romains pouvaient faire la promotion au sein de l'Empire d'un culte précis que ça signifie qu'ils estimaient que chaque homme sur terre doit croire en l'existence d'un dieu spécifique (ce qu'est l'universalisme chrétien et musulman) : c'est pour éviter la faute religieuse qui serait commise par un membre de la communauté, qui courroucerait un dieu et qui donc emporterait des conséquences négatives. Sorti de la communauté (la cité, la famille, selon le culte), pour les Romains, aucun intérêt : rien à cirer de savoir que tel dieu serait mécontent de tel peuple barbare ou telle autre famille ayant réalisé un sacrifice avec des erreurs formelles dont les conséquences ne concerneraient que cette autre communauté.
Vos exemples brouillent plus le sujet qu'ils ne l'éclairent.
Rédigé par : Marcel P | 27 juillet 2022 à 09:20
@ Marcel P | 26 juillet 2022 à 11:43
Je ne me vois pas réexpliquer ce que j'ai déjà dit, répéter, ce n'est pas trop mon genre. Encore moins de poursuivre sur des questions non traitées quand celles entamées sont dans cet état.
Rédigé par : Lodi | 26 juillet 2022 à 21:31
@ Lodi
« Donc ce que vous appelez "taper" n'a rien de facile, de plus critiquer certains comportements ne veut pas dire diaboliser »
Je ne vois pas ce que ça coûte à qui que ce soit, en 2022, de prétendre que les Européens de l'époque moderne étaient d'odieux colons.
Je ne vois toujours pas en quoi un « Noir » en 2022 peut revendiquer quoi que ce soit du fait de la colonisation.
Rédigé par : Marcel P | 26 juillet 2022 à 11:43
@ Marcel P
Un point de détail, car si on doit tout développer, cela prend de la place et du temps.
Vous dites :
"Peu importe si vous ne voyez même pas le contresens entre polythéisme et universalisme."
Comme je l'ai dit, il y a de l'universalisme dans le polythéisme, le plus connu étant le culte de l'empereur et de Rome.
Suivi dans tous l'Empire. Est-ce que vous ignorez la chose ? Il faut croire... Enfin, on ne dira jamais assez merci aux liens, sinon, on devrait se taper encore plus de boulot, ce serait dur :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_imp%C3%A9rial_dans_la_Rome_antique
Avec la fin de la République, l'Empire, on a divinisé l'empereur et Rome. Bien sûr que c'était universel. Ce qui d'ailleurs était bien pratique, l'universel d'un dieu unique a pris la place de l'universel d'un dirigeant unique, et la "cité de Dieu" a pris la place de la cité terrestre, et on a dit que la chute de Rome n'était pas grave.
Et les saints, le multiple dans le divin, les saints et les anges et les démons, enfin, tout un multiple a assumé en clandestinité le rôle du multiple dans le monothéisme.
Mais le monde monothéiste est pire... Bien sûr, il promet plus, un dieu unique, on fait croire que c'est plus évolué, et sinon, on se monopolise la règle d'or. D'une manière ou d'une autre, on infériorise les autres en... ben en trichant, quand on ne réalise rien de mieux que son voisin mais qu'on se prétend plus évolué, que faire ?
Tricher, c'est inévitable. Il n'y a rien de plus évolué dans un dieu unique : il y a de la contradiction, c'est tout car en général, on le dit tout-puissant, mais cependant, il n'est pas responsable et coupable des maux du monde, ce sont les lampistes humains qui s'y collent. Et quand je dis que l'universel, le culte de l'empereur et de Rome n'est pas bête du tout et combien efficace, de l'universel qui respecte les particularismes, ce qui n'est pas le cas du monothéisme, je ne dis pas que ce soit une bonne chose, au fond.
Parce que les empires ne sont pas de bonnes choses, à la base... Mieux vaudrait un monde où personne ne conquiert son voisin, un monde de démocratie, aussi. Les empereurs et autres dirigeants qu'il faut aduler pour maintenir les empires parce que leur chute laisserait place à pire, ce n'est pas un bien, seulement un moindre mal.
Rédigé par : Lodi | 26 juillet 2022 à 06:58
@ Marcel P
"Se culpabiliser pour des fautes dont on accuse nos parents ne demande aucun honneur. C'est facile, c'est quand même sur un autre, un absent, qu'on tape."
Facile ? Pour ceux qui renient leurs ancêtres ou eux-mêmes.
C'est d'ailleurs une tradition pour certains de le faire en Occident.
Par exemple, ceux qui ont fait passer le monde du polythéisme au monothéisme. Comme je l'ai dit, cela n'a pas inventé de règle d'or, rendu plus universel, rien apporté d'autre qu'un dieu unique.
Et les malheurs qui vont avec mais je ne vais pas les redire, je fatigue.
Mais quand on n'est pas du genre à s'imaginer avoir le paradis à gagner tandis que les autres auront l'enfer, il y a plus à perdre qu'à gagner à critiquer les ancêtres.
On gagne très peu : la possibilité de voir la vérité en face et de se comporter mieux. Ce n'est pas énorme... On n'a pas plus d'argent ou de gloire pour cela. Tu parles d'un gain matériel...
Disons qu'il s'agit de ne pas essuyer une perte morale en sacrifiant la vérité à son confort. Et voilà pourquoi ce n'est jamais très couru. En revanche, l'air est pur.
Et le coût ? Eh bien, critiquer son passé ou le passé de ses ancêtres, ça coûte. Cela vulnérabilise.
Au double titre que cela est pénible, et fragilise les fondations. Mais si vraiment on est les descendants de ceux qui parlaient de vrai, de beau et de bien, on essaie de suivre leurs leçons d'intégrité plutôt que de prétendre qu'ils ont toujours été irréprochables.
Donc ce que vous appelez "taper" n'a rien de facile, de plus critiquer certains comportements ne veut pas dire diaboliser : il faut toujours comprendre que les gens croyaient licites ce que nous avons découvert illicite.
Grâce à leurs efforts, comme en science, ce n'est pas "taper" sur un savant que de remarquer qu'il faut faire avancer la science par-delà ses erreurs inévitables.
Et j'espère bien qu'on nous "tapera" dessus : si les gens du futur perdaient tout esprit critique par idolâtrie de leurs ancêtres, ils en deviendraient ô combien indignes !
Je sais qu'il y a des gens qui croient tout parfait dans le passé, et d'autres adeptes de la table rase.
Je leur laisse ces hérésies jumelles.
Pour moi, ils sont pareils, ils ne font pas effort pour aller vers le vrai, le beau et le bien, la justice ou toute autre chose du même genre.
Ils veulent détruire soit l'ancien, soit le nouveau, ils idolâtrent l'inverse de ce qu'ils nient.
Ils sont comme des gens qui voudraient célébrer une saison, détruire l'autre et ignorer les deux restantes.
Suivre la voie étroite, le juste milieu, n'a rien de facile.
Je ne sais pas si je répondrai au reste si vous ne comprenez pas ce point fondamental, j'imagine que cela déprendra de la dose de à quoi bon qui sera en moi, alors. Que ce soit avec des adeptes du tout va bien ou du tout va mal, on est vite pris à partie. Renvoyé à l'autre camp. Or pour moi, il y a les croyants en la bonté ou la malfaisance du passé, et les critiques, et c'est évidemment la critique qui m'intéresse.
L'Histoire est une enquête, essayer de voir comment s’améliorer est aussi une enquête, sur soi et sur ce qui vous détermine, donc le passé, le sien et celui des ancêtres.
Se poser des questions est une enquête.
L'enquêteur n'est jamais bien vu, quelles que soient ses compétences ou sa personnalité. Donc, avec l'un, je ne parle de règle d'or que pour la violer et suis vraiment très méchant avec des gens qui... Enfin bref, ils ont une grande réputation faite par eux-mêmes, mais quand on les examine, on a les habits neufs de l'empereur ou pire.
Avec l'autre je cède à la facilité voire à la lâcheté dans ma manière de voir le passé.
C'est l'effet répulsif que j'ai sur les croyants, en la Révolution, les ancêtres, Dieu et le reste. On passe vite du débat sur les idées à la mise en cause de la personne, et toujours sur quelque point capital.
Un truc qui montre que la croyance sonne aussi creux que possible.
Eh oui, les monothéistes croient à un seul dieu, ils n'ont nulle autre "qualité" spéciale.
Eh oui, les ancêtres vivaient avant nous, ils n'étaient ni des héros quasiment parfait comme le croient certains conservateurs, ni des quasi-démons comme le croient certains adeptes de la table rase. Des humains, à qui nous devons le respect, pas l’idolâtrie.
Il faudrait savoir quand on rêve et quand on veille, il me semble... Que conclure ? C'est ce que je souhaite à chacun.
Rédigé par : Lodi | 25 juillet 2022 à 22:47
@ Lodi
« Je ne parle pas là d'économie, mais du regard que les gens portent sur les Noirs, qu'ils soient d'Afrique ou d’ailleurs. Est-ce que vous pouvez nier que partout, il y ait des gens pour dire les Noirs inférieurs ? »
Oui. « Les gens » ça ne veut rien dire, puisqu'on peut faire dire tout et n'importe quoi à « les gens », avec un filtre aussi léger que celui que vous proposez (le fait qu'on pourrait trouver quelqu'un pour dire que).
« Partout et toujours, les conquis et les esclaves sont rabaissés. Plus on est d'un peuple conquis et esclavagisé, plus on est rabaissé. »
Quel peuple ? Les Noirs sont un peuple selon vous ? Allez donc en parler à des Africains, pour voir s'ils considèrent les Noirs comme un même peuple.
(Ou si le délai de route vous gêne, allez donc demander à "des Blancs" s'ils sont un peuple)
« Et c'est bien naturel : on méprise d'autant plus les gens qu'ils sont faibles, c'est automatique. De plus, il faut justifier tout le mal qu'on leur fait en tirant partie de leur faiblesse. »
Vide : on peut dire exactement le contraire. « Et c'est bien naturel : on admire d'autant plus les gens qu'ils sont faibles, c'est automatique ».
Que faites-vous des esclavagistes noirs ? Comment les placez-vous dans votre schéma explicatif trop simple ?
« Et évidemment, plus le passé de colonisation et/ou d'esclavage est récent, plus il faut le justifier !
À mon avis, la palme ne va pas à l'Occident, s'il est tout à notre honneur de nous culpabiliser, ce qui a le double avantage de dédommager un peu les victimes et de nous inciter à faire mieux »
Se culpabiliser pour des fautes dont on accuse nos parents ne demande aucun honneur. C'est facile, c'est quand même sur un autre, un absent, qu'on tape.
L'odieuse colonisation a amené le chemin de fer, les routes, etc. en Afrique. Depuis leur départ, les industrieux chinois prennent le relais. Ils ne le font pas gratuitement non plus, mais comme c'est au nom du business, personne ne parle de colonisation.
Quel est le scandale de fond, précisément ?
« Bien sûr qu'il y a de l'universel chez les Grecs et chez les Romains ! C'est quoi le sens de notre discussion, dire le monothéisme nuit ? Eh bien, il nuit en prétendant forcer les consciences, et pas qu'un peu ! Il y avait chez les Romains la tentation de gens puissants, créer un universel politique, un empire. »
S'il vous suffit de le proclamer sans avoir à le démontrer, très bien, tout est dit. Peu importe si vous ne voyez même pas le contresens entre polythéisme et universalisme. Maintenant vous nous parlez de l'Empire romain - on peut dériver longtemps, expliquer que l'Empire romain n'est pas, comme dans Astérix et Obélix, un univers homogène...
Aucun rapport avec la conception théologique de l'universalisme chrétien et musulman. Aucun rapport avec le sujet de départ.
Aucun rapport avec votre argumentaire initial sur le fait que les juifs n'auraient pas imposé leur dieu aux autres que par manque de moyens de le faire.
« Mais allons à l'origine, aux Juifs.
Convertirent-ils ? Ce n'est pas une idée farfelue, inconnue, que je sors du chapeau avec mon précédent lien, tout de même :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conversion_au_juda%C3%AFsme »
Qui a prétendu qu'il était impossible de se convertir au judaïsme ?
Je me cite : il n'est pas impossible de se convertir au judaïsme mais que ce n'est pas une entreprise facile et légère.
Rien à voir avec la densité et la richesse du prosélytisme chrétien, qui est un aspect fondamental du christianisme, pas une hypothèse occasionnelle, ou encore l'aspect conquérant militaire du prosélytisme musulman.
« Même le converti par intérêt n'est pas toujours mal vu, même le converti de force n'est pas forcément méprisé. Cela ne s'accorde pas vraiment avec l'idée d'absence de prosélytisme. »
Aucun rapport. Aucun lien logique entre ces deux idées.
« C'est donc l'avenir et peut-être singulièrement Israël qui révélera si le monothéisme peut se rédimer de son péché originel d'oppression. Après tout, les autres monothéistes traînent le lourd fardeau de n'être jamais que des usurpateurs. Les héritiers légitimes ont les coudées plus libres pour réformer leur rapport au divin, c'est évident. »
Envolée lyrique qui ne m'apparaît tolérable que si elle est le produit d'une absorption de boisson en excès.
Rédigé par : Marcel P | 25 juillet 2022 à 11:19
@ Lodi
Vous m’accusez de pratiquer « l'inversion accusatoire ». Vous avez raison, il ne faudrait jamais accuser autrui, jamais. « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain ».
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 21 juillet 2022 à 10:01
@ Denis Monod-Broca
"Je doute en effet que vous voudriez être traité comme vous traitez les « monothéistes », selon l’appellation que vous affectionnez. Vous exprimez à l’égard de « ces gens-là » une détestation sans mesure ni limite."
Arrêtez de psychologiser ou de moraliser à la petite semaine... Je ne sais même pas comment on peut appeler votre réaction.
Cela ne fait que marquer que vous n'avez rien à opposer à mes arguments. Vous, c'est faites ce que je dis, pas ce que je fais, du parasitage de la vie des autres sous deux espèces : réduction de leur liberté et délégation pour appliquer leur morale à leur place, sinon on est quelqu'un de pas bien. Plutôt une personne qui ne se laisse pas soumettre à un chantage qu'on voit venir à des kilomètres !
Ce sont les monothéistes qui ne cessent de maltraiter les autres.
Qu'ils les aiment ou non, jusqu'à quel point ils se mentent à eux-mêmes en agissant, c'est franchement très secondaire, et évidemment variable d'un individu à l'autre.
Comme tant de monothéistes, vous pratiquez l'inversion accusatoire. Qui s'est attaqué aux droits des femmes, des homosexuels et de tant d'autres encore ? Qui persécute les monothéistes, les agnostiques ou des monothéistes concurrents ? Bon, je vous laisse à votre drôle de monde, où aller au fond des choses est une sorte de crime de la pensée.
Rédigé par : Lodi | 21 juillet 2022 à 05:43
@ Lodi
L’injonction « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse » n’est pas, selon vous et selon Wikipédia, spécifiquement judéo-chrétienne. Bon, j’en prends note, même s’il y aurait lieu de discuter de la place que les autres religions lui accordent. Laissons cela.
Permettez-moi cependant de vous faire remarquer que, si vous faites référence à ce beau principe, vous le mettez bien mal en application. Je doute en effet que vous voudriez être traité comme vous traitez les « monothéistes », selon l’appellation que vous affectionnez. Vous exprimez à l’égard de « ces gens-là » une détestation sans mesure ni limite.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 20 juillet 2022 à 22:31
@ Marcel P
"Mais si les Noirs sont vus comme inférieurs par certains, c'est parce qu'on les a extrêmement rabaissés par la colonisation et surtout l'esclavage, donc le commerce triangulaire. Donc, indirectement, les Noirs actuels sont des victimes du "doux commerce". Le commerce, le saint commerce..."
"Je ne vois pas où est la démonstration. « On », « certains » : merci de clarifier."
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Je ne parle pas là d'économie, mais du regard que les gens portent sur les Noirs, qu'ils soient d'Afrique ou d’ailleurs.
Est-ce que vous pouvez nier que partout, il y ait des gens pour dire les Noirs inférieurs ?
Partout et toujours, les conquis et les esclaves sont rabaissés. Plus on est d'un peuple conquis et esclavagisé, plus on est rabaissé.
Et c'est bien naturel : on méprise d'autant plus les gens qu'ils sont faibles, c'est automatique. De plus, il faut justifier tout le mal qu'on leur fait en tirant partie de leur faiblesse.
Et évidemment, plus le passé de colonisation et/ou d'esclavage est récent, plus il faut le justifier !
À mon avis, la palme ne va pas à l'Occident, s'il est tout à notre honneur de nous culpabiliser, ce qui a le double avantage de dédommager un peu les victimes et de nous inciter à faire mieux :
https://www.bbc.com/afrique/region-53557348
Comme les Chinois et les Japonais n'ont pas subi grand-chose d'autre que l'obligation de commercer, ce que je trouve bien assez dégradant comme ça, comme ils ont été moins victimes, on les a moins méprisés.
Et puis, on avait moins à se reprocher de choses, donc intérêt à les mépriser, et trouver toutes sortes de justifications en tout genre pour les inférioriser et se dédouaner d'autant.
N'empêche qu'obliger les gens à vivre selon notre logique et non la leur les rabaisse, qu'on le veuille ou non... Et de plus, si on dépend du commerce pour ne pas mourir de faim, on est mal, très mal parti.
Ce n'est pas la bombe sur le Japon que je critique, c'est ce qui y a conduit, ainsi peut-être qu'à une future famine.
Bref.
"Non, il n'y a pas d'universel chez les Grecs antiques, pas dans le sens de notre discussion. Les Grecs comme les Romains antiques, comme la plupart des polythéistes, acceptaient assez facilement l'existence de divinités étrangères et consentaient à s'en attirer les bonnes grâces. C'était particulièrement faisable dans le sens où leurs religions étaient très formalistes avant tout."
Bien sûr qu'il y a de l'universel chez les Grecs et chez les Romains ! C'est quoi le sens de notre discussion, dire le monothéisme nuit ?
Eh bien, il nuit en prétendant forcer les consciences, et pas qu'un peu ! Il y avait chez les Romains la tentation de gens puissants, créer un universel politique, un empire.
Banal, tout le monde d'assez puissant le faisait, mais avec le monothéisme, un universel encore pire s'est ajouté au premier. La symbiose ?
L'Eglise romaine universelle, mixte d'empire et de religion, ivresse du pouvoir garantie, rivalité avec tous les pouvoirs et toutes les religions perpétuelle.
Les Romains étaient des dominants inégalables, ils ont prodigieusement développé le droit pour administrer leur empire, et le droit a survécu en partie audit empire, comme l'Eglise.
Pauvres Romains dont les restes nous hantent comme des fantômes et sont facteur d'universel, mais qui ne sont pas dit universels.
Evidemment, si on restreint l'universel à la religion ! Et encore, vous avez tort : le culte de la déesse Rome et de l'empereur, c'était quoi, un culte local ?
En fait, l'invention était génialissime : chaque cité concurrençait les autres dans le culte, s'affirmant en affirmant sa loyauté. Empire romain à qui on ne rend pas justice !
Romains qu'on déchoit de l’universel, je vous salue !
Grecs, je ne vous salue pas moins. Vous avez perdu votre liberté dans l'Empire romain, mais vous nous l'avez transmise, sans parler du plus grand, le plus vrai des universels, la science !
Les lois de la nature, les méthodes de recherche scientifiques, sont universelles, et on les doit à qui, à votre avis, aux monothéistes ? Bien sûr que non.
Mais aux polythéistes.
Fin de la liste, le seul universel des monothéistes est religieux, et encore, ne signifie pas qu'ils ont inventé l'universel dans la religion.
Pas du tout !
Ils ont inventé un dieu unique tout-puissant qui passe pour aimer les humains même si ni les textes des monothéistes ni le monde que nous voyons autour de nous ne le donne à penser.
C'est tout.
Et les conséquences sont un désastre.
C'est dans sa nature.
Vous avez critiqué des points de détail dans ce que j'ai dit, pas ce point essentiel.
Comme je viens de le dire, il n'a même pas quelque chose de spécial, d'universel, rien, la règle d'or est partout, et l'originalité d'universalité nulle part ailleurs qu'à imaginer un dieu tout-puissant.
Invention engloutit tout ce que le monde peut avoir de bien comme un trou noir... Désastre.
Pour autant que je puisse voir, qui ne va pas s'améliorer.
Mais allons à l'origine, aux Juifs.
Convertirent-ils ? Ce n'est pas une idée farfelue, inconnue, que je sors du chapeau avec mon précédent lien, tout de même :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conversion_au_juda%C3%AFsme
Et des débats sur le fait de convertir ou non les autres, il y en a eu dans le judaïsme.
Rien qui fasse penser que le judaïsme serait une religion fermée sur elle-même, c'est le moins que l'on puisse dire :
https://www.persee.fr/doc/rjuiv_0484-8616_1906_num_51_101_4735
Même le converti par intérêt n'est pas toujours mal vu, même le converti de force n'est pas forcément méprisé. Cela ne s'accorde pas vraiment avec l'idée d'absence de prosélytisme.
Eh oui, de force, le monothéisme est le monothéisme, et dès lors qu'on a pour une fois, de bonnes cartes, on rafle les âmes comme d'autres les cartes de l'adversaire... C'est le monothéisme qui veut ça, le dieu absolu, on n'y peut rien, c'est dans l'ADN de la chose. Les Juifs n'ont pas de chance : ils ont eu peu l'occasion de gagner au jeu qu'ils avaient inventé, chrétiens, musulmans, et totalitaires, tous les universalistes monothéistes et dérivés s'en sont pris à eux comme les faux héritiers au vrai.
Je les plains, mais je ne vais pas dire que leur dieu unique ait été une bonne chose pour le monde ou qu'ils sont moins convertisseurs potentiels par la contrainte que d'autres, faute d'avoir eu le pouvoir de nuire avec autant d'envergure.
La faiblesse n'est pas la justice, la victime n'est pas un héros. Ceci dit, à présent que les Juifs ont retrouvé un territoire où exercer leur souveraineté, on verra bien, sur la durée, s'ils seront ou pas un exemple pour le monde. Il faut espérer que oui pour de nombreuses raisons, et notamment parce qu'il est plus facile de progresser avec de bons exemples.
C'est donc l'avenir et peut-être singulièrement Israël qui révélera si le monothéisme peut se rédimer de son péché originel d'oppression. Après tout, les autres monothéistes traînent le lourd fardeau de n'être jamais que des usurpateurs. Les héritiers légitimes ont les coudées plus libres pour réformer leur rapport au divin, c'est évident.
Rédigé par : Lodi | 20 juillet 2022 à 22:20
@ Denis Monod-Broca
"Or vous recommandez, je vous cite, de « ne pas faire aux autres ce qu'on n'aimerait pas qu'ils vous fassent », phrase qui résume toute la pensée « monothéiste ». Il y a donc une contradiction dans votre propos."
Je ne me contredis jamais. Je pourrais finir là-dessus, car c'est vrai, et comme de plus, les monothéistes sont peu accessibles à la raison, leur parler est bien pénible, on le comprendra sans peine.
Et que de choses à expliquer ! Sans peur de punition, sans désir de récompense... Pour que si le pire arrive, je puisse m'en laver les mains en disant que j'aurais fait plus que ma part pour l'éviter ? En partie, chacun ses rites.
Bref, d'abord, les monothéistes sont, premier point, des voleurs d'idées des autres.
Par exemple, en disant que ne pas faire à autrui ce qu'on n'aimerait pas qu'il vous fasse résume toute la pensée monothéiste...
Sans dire que c'est loin d'être leur monopole !
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_d%27or
Parfois, les monothéistes mentent en action en faisant des faux type donation de Constantin, parfois ils diabolisent les autres, parfois ils mentent pas omission.
Enfin bref, pour résumer, ils mentent autant qu'ils prétendent défendre la vérité.
Des imposteurs.
Le monothéisme, c'est, désolé de vous l'apprendre, une foi en un Dieu unique. Point.
Le reste a été récupéré ailleurs... Il y a eu inflation, voilà la vérité monothéiste : on a enflé tout le pouvoir des dieux dans un seul dieu tout-puissant auquel ses fidèles se sont identifiés, d'où la permission de tout faire, dans les faits. Il y a eu inflation moralisante aussi, dire qu'il faut absolument aimer, dire la vérité, pardonner, et tout ce qu'on voudra, mais l'inflation a laissé les gens sans moyen de payer.
Donc, les gens n'ont pas suivi le coût de la morale.
Adaptation ? Diaboliser les autres : comme ça, on est toujours bons en comparaison. D'ailleurs, les autres, ceux qui ne croient pas en dieu ou sont dissidents d'une autre façon, par exemple, sexuelle, on les rabaisse, et on se sent plus haut.
Et c'est ainsi que le monothéiste vit : dans le mensonge et en faisant de la vie des diabolisés un enfer.
Voilà, et jamais, dans ce processus, ils ne pensent à ne pas faire à autrui ce qu'ils n'aimeraient pas qu'on leur fassent.
Ou ils en jouissent ? Enfin, aucune femme, homosexuel, enfant abusé ou autre rabaissé par les monothéistes ne devraient trop s'en soucier.
Est et doit rester esclave celui qui laisse la proie de la liberté pour l'ombre de la compréhension de son bourreau.
Or voilà, en somme, ce que vous me demandez pour Elisabeth Borne. Elle rabaisse les homosexuels et refuse d'en payer le prix.
Folie ! Si un maître se retrouvait face à ses esclaves déchaînés, devrait-il se plaindre de passer par toutes les tortures puis par la mort par lesquelles il soumettait son cheptel ?
De nos jours, il n'y a plus d'esclave, pas de gant lancé sur la face non plus... Mais les gens ne cessent pas pour autant de rabaisser des groupes comme les femmes, les homos et les autres.
Eh bien, ce cheptel, ces cibles à crachats en rendent : est-ce étonnant, injuste ? Absolument pas.
Tout au plus peut-on considérer qu'il faut essayer de défendre le cheptel à insultes, je veux dire les victimes de tout temps que vous ne défendez jamais, les femmes, les homos et les enfants abusés par exemple.
Après, accessoirement, on peut défendre leurs bourreaux. C'est pourtant facile à comprendre : on défend en priorité qui est agressé, après, s'il y a lieu et pas d'autre victimes plus pressante à aider, son bourreau.
Que ce soit avec les criminels face à leurs agresseurs, les conquérants face aux conquis, les offenseurs face aux offensés.
Il faudrait comprendre deux choses peu accessibles aux monothéistes, si écrasés par l'idée de puissance de leur dieu qu'ils en écrasent tout.
D'abord, il est juste d'aider prioritairement les victimes innocentes : celles qui sont agressées pour que le bourreau manifeste sa puissance en en écrasant des innocents, comme disons les Ukrainiens, pour faire exemple ? Enfin, ici bien des gens veulent les abandonner, et plaignent les Russes. Quel sens de la justice !
Passons...
Ensuite, si les monothéistes ne passaient pas leur temps à écraser les autres, ils ne seraient pas discrédités à mes yeux, et pas seulement aux miens. Qu'est-ce que c'est que ces gens qui prétendent ne pas faire aux autres ce qu'ils n'aimeraient pas qu'on leur fasse, et qui ne cessent de rabaisser des gens qui n'ont en aucun cas attenté à la liberté de leurs contemporains ?
Et après, incapables d'assumer, ils viennent demander aux spectateurs de leur incurie et à leurs victimes de les épargner ?
Encore, quand un croyant montre qu'il n'attaque pas d'innocent, il est juste de ne pas le confondre avec les rabaisseurs de femmes, d'homosexuels, de concurrents monothéistes ou de n'importe quoi d'autres.
Mais Elisabeth Borne ne fait que récolter ce qu'elle a semé, la chère dame... Pour l'innocence, on repassera.
On peut me dire qu'elle se "repent", sauf comédie. Là encore, les croyants font une erreur... On n'a aucune obligation de leur pardonner ou de les éduquer : ils nuisent, et leur nuisance leur ouvrirait des droits ? Pardon, mais on n'est pas leur père dans la fable de l'enfant prodigue ou autre récit mythique du même genre.
On n'est pas responsable des irresponsables croyants. Les gens sont, voyez-vous responsables d'être libres, dignes et loyaux... Le reste, c'est miettes du repas.
Alors moi, je veux bien dire de ne pas passer les bornes Caroline Cayeux mais on comprendra que défendre les victimes innocentes soit ma priorité.
Je n'ai pas hurlé avec les loups avec les elle et autres persécuteurs d'innocents, je ne hurle pas non plus avec les loups se servant de Caroline Cayeux pour s'en prendre à des malheureux luttant pour leurs droits.
J'ai fait la généalogie de la situation et indiqué comment ne pas la reproduire.
Que celui qui a des oreilles entende.
Rédigé par : Lodi | 20 juillet 2022 à 12:10
Douchka Markovic, conseillère de Paris, parti animaliste, ne veut plus que l’on parle de « rats », trop connotés (?…) mais de « surmulots »…
Je lui envoie un exemplaire de « La Peste »…
« La peste avait réveillé ses rats et les envoyait mourir dans la cité heureuse… »
Albert, cher Albert, tu permets :
« La peste avait réveillé ses surmulots et les envoyait mourir dans la cité heureuse »
Douchka, ou le retour des ténèbres.
Rédigé par : sbriglia | 20 juillet 2022 à 11:16
@ Lodi
« Mais si les Noirs sont vus comme inférieurs par certains, c'est parce qu'on les a extrêmement rabaissés par la colonisation et surtout l'esclavage, donc le commerce triangulaire. Donc, indirectement, les Noirs actuels sont des victimes du "doux commerce". Le commerce, le saint commerce... »
Je ne vois pas où est la démonstration. « On », « certains » : merci de clarifier.
La colonisation aurait « extrêmement rabaissé » les Noirs ? Comment ça ? Vous parlez du continent africain en terme de développement ? Vous voulez dire que leur continent était parfaitement développé, à hauteur comparable de développement de l'Europe, avant la colonisation ?
Les Africains accuseraient donc un retard de développement historique du fait des Européens ?
Sinon, merci de donner des exemples clairs et concrets, identifiables, de ce qui permettrait à un Noir en France en 2022 de se prétendre victime du commerce triangulaire.
« Malgré le polythéisme, il y a de l'universel chez les Grecs, donc à un moment, ils ont persécuté les Juifs pour les convertir. Vous ne l'avez pas contesté, ça, mais que le judaïsme, qui a les deux dangers, universalisme plus dieu unique, soit convertisseur, vous l'avez contesté.. »
Non, il n'y a pas d'universel chez les Grecs antiques, pas dans le sens de notre discussion. Les Grecs comme les Romains antiques, comme la plupart des polythéistes, acceptaient assez facilement l'existence de divinités étrangères et consentaient à s'en attirer les bonnes grâces. C'était particulièrement faisable dans le sens où leurs religions étaient très formalistes avant tout.
Evidemment, confrontés au judaïsme, Grecs et Romains ont fait face au problème suivant : si leur peuple se met à adopter ce nouveau dieu, cela devient exclusif des autres, autres dieux qui pourtant régissent des parts essentielles de la vie de la cité.
Je ne vois rien dans l'article que vous citez sinon l'expression de cette problématique. Je pense que l'auteur se moque du monde s'il croit trouver dans ses sources la preuve de « l'existence d'un prosélytisme juif dans l'Antiquité qui n'avait rien à envier à celui du christianisme et de l'islam depuis leur apparition ».
Son utilisation de ses sources est plus que fragile. Lorsqu'on parle ainsi d'un roi qui se convertit à une religion en présentant cela comme un fait théologique, c'est se moquer du monde : religion et politique sont quasiment systématiquement liées (sans même parler des sources très contradictoires au sujet du personnage). Vouloir démontrer le prosélytisme juif en parlant d'un converti Dhu Nuwas qui opportunément se sert de sa conversion pour justifier l'attaque des chrétiens liés au royaume à Aksoum et à l'Empire romain d'Orient.
Il raisonne ensuite sur la démographie pour affirmer l'existence du prosélytisme. Le raisonnement a silentio est pourtant bien connu comme raisonnement fallacieux en terme de recherche historique, tout particulièrement lorsqu'on parle de l'époque antique où les sources sont rares : observer deux faits et combler le vide par des déductions, c'est du travail de margoulin (sans même revenir sur la précision des données démographiques pour cette période).
Ou alors l'auteur méconnaît fondamentalement ce en quoi a consisté le prosélytisme chrétien puis le prosélytisme musulman toujours à l'oeuvre (qu'il oublie au passage de définir - encore une erreur d'amateur).
Je vois que l'auteur est populaire. C'est un avocat, docteur en droit se disant « historien du droit ». Parfois les historiens se moquent de la prétention des juristes à se prendre pour des historiens sous prétexte que leurs études supposent d'être brillants en langues anciennes et supposent l'étude du droit antique, alors que, de fait, ils n'ont aucune perspective épistémologique. Là, vu cet exemple, ça se comprend. L'auteur s'engouffre dans des erreurs tout juste tolérables de la part d'un étudiant de première année de premier cycle universitaire.
« Eh bien, parfois, pas la peine d'essayer de convertir pour que les gens le fassent, un peu comme parfois, des gens attirent d'autant plus qu'ils ne cherchent pas à attirer. »
Vous écrivez ainsi que le judaïsme ne fait pas de prosélytisme mais qu'il séduit. Très bien. Je ne dis pas le contraire.
« Et comme le judaïsme a fait des conversions forcées au début, comme tout le monde, je pense qu'en tant que monothéisme, et monothéisme qui a déjà fauté, il récidiverait si seulement il le pouvait. »
Ce que vous avez démontré, c'est qu'il n'est pas impossible de se convertir au judaïsme mais que ce n'est pas une entreprise facile et légère.
Rien à voir avec la densité et la richesse du prosélytisme chrétien, qui est un aspect fondamental du christianisme, pas une hypothèse occasionnelle, ou encore l'aspect conquérant militaire du prosélytisme musulman.
Rédigé par : Marcel P | 20 juillet 2022 à 09:54
@ Marcel P 19/07/22 10:11
"Lorsqu'un Noir en France en 2022 se prétend victime du commerce triangulaire, c'est une farce grotesque."
Mais si les Noirs sont vus comme inférieurs par certains, c'est parce qu'on les a extrêmement rabaissés par la colonisation et surtout l'esclavage, donc le commerce triangulaire.
Donc, indirectement, les Noirs actuels sont des victimes du "doux commerce". Le commerce, le saint commerce...
Je rigole, pourquoi on trouve le commerce doux ? Entre le commerce des esclaves, et le fait qu'on ait obligé la Chine et le Japon à s'ouvrir au commerce, tu parles d'une douceur !
Et si demain les Japonais mouraient de faim parce que ne parvenant pas à produire assez de biens à échanger contre de la nourriture, ce serait à cause de quoi, à votre avis ? Eh bien, je pense, en grande partie grâce au fait qu'on ait obligé leurs ancêtres à s'ouvrir.
À ce propos, je soutiens que notre pays doit viser l'indépendance agricole. Il est fou de laisser le monde vous tenir par le ventre ! Si le Covid et l'Ukraine n'en convainquent pas les gens, après, tant pis, je me lave les mains des suites prévisibles.
Et je ne suis pas Pilate que pour ça !
Mais revenons au monothéisme, universaliste même si national chez les Juifs. Vous voulez autre chose qu'un raisonnement pourtant impeccable ? Alors bonne lecture, mais je crains que comme d'autres, vous ne vous raccrochiez à l'idée que les Juifs ne se convertissent pas.
http://historionomie.canalblog.com/archives/2016/08/15/34190635.html
Malgré le polythéisme, il y a de l'universel chez les Grecs, donc à un moment, ils ont persécuté les Juifs pour les convertir. Vous ne l'avez pas contesté, ça, mais que le judaïsme, qui a les deux dangers, universalisme plus dieu unique, soit convertisseur, vous l'avez contesté... Deux poids, deux mesures : c'est parce que les Juifs ont été si rabaissés que longtemps qu'ils n'ont pas tellement osé faire ce qu'adorent les monothéistes : essayer de convertir.
Pauvres gens... Et aujourd'hui ?
Commençons par Israël, voulez-vous ? Enfin une réforme pour réparer ce qui a été brisé :
https://www.terresainte.net/2022/01/le-cadre-des-conversions-au-judaisme-en-voie-detre-reforme-2/
Et en dehors des retrouvailles familiales et historiques, me direz-vous ? Eh bien, parfois, pas la peine d'essayer de convertir pour que les gens le fassent, un peu comme parfois, des gens attirent d'autant plus qu'ils ne cherchent pas à attirer.
Et donc, Internet ambassadeur du judaïsme ?
https://www.tribunejuive.info/2021/06/18/francis-moritz-aux-etats-unis-boom-des-conversions-au-judaisme/
Et sinon, les Juifs ont-ils aussi peur de convertir que quand on les persécutait ? Bien sûr que non :
http://xn--communaut-juive-montpellier-joc.fr/conversion-au-judaisme-quelques-petites-choses-a-savoir/
La vraie difficulté de conversion au judaïsme, est, disons, double : d'une part, c'est une orthopraxie, il y a un tas de trucs à faire sans parler de s'inscrire dans une communauté. Mais pour une orthopraxie, il y a aussi une partie dogme, ou alors, pratique de l'étude, ce qui le rapprocherait de l'étude, et tout le monde n'a pas envie d'être un éternel étudiant.
http://xn--communaut-juive-montpellier-joc.fr/conversion-au-judaisme-quelques-petites-choses-a-savoir/
Mais en fait, la maison-mère du judaïsme est ouverte, malgré une certaine légende de fermeture.
Et comme le judaïsme a fait des conversions forcées au début, comme tout le monde, je pense qu'en tant que monothéisme, et monothéisme qui a déjà fauté, il récidiverait si seulement il le pouvait.
C'est le monothéisme, et personne n'y peut rien. Comme les chrétiens ont persécuté malgré le fait qu'on parle et reparle d'amour dans leurs textes... Le fait monothéiste emporte le reste comme la crue arrache ce qui traîne sur la berge.
De façon générale, la tolérance des gens, on en voit vite le bout, ainsi vous :
"Tout au plus sont-ils outrés lorsque l'un des leurs renie leur dieu et pose d'autres problèmes sociaux évidents (comme Jésus-Christ, rappelons-le, qui est dénoncé et abandonné au moment où il refuse de s'opposer aux Romains, prétendant qu'il faut rendre à César ce qui lui appartient, en gros, se soumettre à la situation politique au nom d'un avenir eschatologique meilleur, refusant d'être le véritable Messie comme celui légendaire ayant libéré les juifs des Egyptiens)."
Voyez-vous, je suppose que si j'avais été un Juif de l'époque, je ne me serais pas intéressé à Jésus, soit résistant, soit m'intégrant à l'Empire romain, peut-être en partie par intérêt, en tout cas parce que l'Empire a apporté pas mal de choses à la région, moi, la troisième voie eschatologique ?
Franchement...
Mais je trouve que Jésus avait bien le droit de faire de l’eschatologie, d'abord parce que je suis pour la liberté individuelle, ensuite parce que si dans le judaïsme, on a le droit d'avoir des opinions très diverses, pourquoi pas la sienne ? Que des Juifs aient "malmené" des chrétiens, et qu'on puisse encore le "justifier", voilà des fautes, qui ont mal engagé leurs rapports dès le départ et qu'il ne faudrait pas maintenir, à mon avis.
Enfin, je suis Pilate : les férocités croisées des monothéistes, je m'en lave les mains. Je suis pour la liberté, et l'ordre qui le protège, or empêcher les monothéistes de trop nuire au monde, c'est du travail de... Romain !
Tant qu'à inciter les gens à être libres, ça ne marche pas. Mieux vaut en rire, n'est-ce pas ?
https://www.youtube.com/watch?v=aRrtDn0_Nj4
Rédigé par : Lodi | 20 juillet 2022 à 07:16
@ Exilé
C'est sympa de communiquer un lien mais encore faudrait-il que vous fassiez l'effort de dire ce qu'il apporte selon vous à la discussion. Sinon on peut aussi vous mettre un lien vers un pavé de 400 feuillets à lire en guise de réponse.
Rédigé par : Marcel P | 19 juillet 2022 à 22:30
@ Lodi
"Le dieu unique est certes dieu national des Juifs, pour commencer, mais à mon avis, si les Juifs ne l'ont pas imposé aux autres, c'est tant pour cette raison que parce que surtout, ils manquaient de force pour le faire."
Vous vous trompez. La religion juive ne pousse pas à la conversion des autres. Le dieu des juifs est le dieu des juifs, ils se moquent éperdument des croyances des autres - tout au plus sont-ils outrés lorsque l'un des leurs renie leur dieu et pose d'autres problèmes sociaux évidents (comme Jésus-Christ, rappelons-le, qui est dénoncé et abandonné au moment où il refuse de s'opposer aux Romains, prétendant qu'il faut rendre à César ce qui lui appartient, en gros, se soumettre à la situation politique au nom d'un avenir eschatologique meilleur, refusant d'être le véritable Messie comme celui légendaire ayant libéré les juifs des Egyptiens).
Donc, non, ce n'est pas une affaire de manque de force. C'est un mode de pensée. Le monothéisme n'est devenu dangereux que par sa vocation universaliste inventée par la christianisme. Doublement dangereux lorsque repris par un chef de guerre comme Mahomet.
"Si même les Grecs ont tenté d’helléniser les Juifs par la force à un moment, il est pour moi sûr que si les Juifs avaient eu le pouvoir d'imposer leur dieu unique, ils l'auraient fait, comment dire ?"
L'histoire, ce n'est pas une affaire de sentiments personnels. Cela repose sur des sources. Et rien dans les sources ne suggère ce que vous dites mais le contraire. Les juifs n'ont jamais tenté de convertir les non-juifs.
"Non, toutes les communautés n'ont pas été humiliées"
De nos jours, tout le monde peut se revendiquer d'une communauté quelconque. Et on trouvera toujours un grief communautaire, puisqu'on n'a pas d'effort à faire pour évoquer un véritable grief identifié, c'est à dire personnel.
Lorsqu'un Noir en France en 2022 se prétend victime du commerce triangulaire, c'est une farce grotesque. Il n'a jamais été concerné personnellement, ses ancêtres probablement pas non plus ou alors comme auteurs. Et pourtant, ce propos semble iconoclaste.
Ras le bol des escroqueries communautaires.
Rédigé par : Marcel P | 19 juillet 2022 à 10:11
@ Pierre Durand | 17 juillet 2022 à 21:22
« Vous avez affirmé que la civilisation s'est arrêtée en 1789. Quelques semaines avant vous avez eu des propos désobligeants sur la République. Le vase débordait déjà et vous avez justifié l'agression de Poutine par de prétendues provocations de l'OTAN et des Ukrainiens. »
Où est le problème ?
Sommes-nous obligés de suivre le troupeau et ses idées reçues et pouvons-nous encore critiquer ce qui peut l'être?
Permettez-moi de vous suggérer d’essayer de faire preuve d'un peu d'esprit critique :
https://www.marianne.net/politique/il-ne-faut-pas-avoir-peur-de-faire-une-critique-de-la-republique-lorsqu-est-republicain
Rédigé par : Exilé | 19 juillet 2022 à 09:46
@ Lodi
À vous lire, si je vous comprends bien, le « monothéisme » est l’ennemi, car il est coupable de tout ou presque.
Or vous recommandez, je vous cite, de « ne pas faire aux autres ce qu'on n'aimerait pas qu'ils vous fassent », phrase qui résume toute la pensée « monothéiste ». Il y a donc une contradiction dans votre propos.
La situation de Caroline Cayeux est celle d’une personne seule face à une foule qui la montre du doigt, l'insulte, la méprise, l’accuse d’une faute impardonnable… Personne n’aimerait avoir à subir cela, ils sont pourtant nombreux à le lui faire subir, comme si, ayant renoncé au monothéisme, nous nous abandonnions aux réflexes les plus archaïques ; au nom du progrès bien sûr…
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 19 juillet 2022 à 07:22
@ lucas
"Cela ne vient pas du monothéisme mais des formes universalistes de monothéisme, qui font du totalitarisme avant l'heure. C'est un peu comme l'écologie de Greta, etc."
L'écologie est totalitaire, elle aussi, après le dieu unique, la déesse unique. Que voulez-vous dire par "formes universalistes de montothéisme, qui font du totalitarisme avant l'heure ?"
Le dieu unique est certes dieu national des Juifs, pour commencer, mais à mon avis, si les Juifs ne l'ont pas imposé aux autres, c'est tant pour cette raison que parce que surtout, ils manquaient de force pour le faire.
Si même les Grecs ont tenté d’helléniser les Juifs par la force à un moment, il est pour moi sûr que si les Juifs avaient eu le pouvoir d'imposer leur dieu unique, ils l'auraient fait, comment dire ?
À plus forte raison, les idées ont leur dynamique "l'unique" "la vérité" ont tendance à vouloir s'imposer. Les dieux nous préservent du fanatisme ! En vérité, ils avaient tendance à faire le job quand les gens croyaient en eux. On est puni par où on pèche ? Exact, mais pas comme et pour ce que les monothéistes s'imaginent.
Enfin, les pauvres Juifs n'ont pas eu le pouvoir d'opprimer les Grecs et les autres, ils n'ont pas non plus eu le bonheur d'être ignoré.
Leur idée, on peut dire leur démon monothéiste sorti de la boîte, les chrétiens et les musulmans leur ont toujours fait payer de leur avoir volé leur dieu, plagiaires persécutant le peuple et auteur de la dangereuse invention monothéiste.
Certains ont le culte des ancêtres, les monothéistes ont la détestation de leurs ancêtres dans la foi. Pas les Juifs, d'accord : ils honorent les leurs... Mais les monothéistes coupables d'OPA hostiles leur en ont toujours fait baver de résister à ce qu'on les dépossède de leur religion, les disant dans l'erreur, et pour faire bonne mesure, diabolique.
"Qui a été humilié ? La communauté mais pas l'individu ? Quelle « communauté » n'est pas humiliée d'une manière où d'une autre ?"
Les homosexuels ont été humiliés depuis bien longtemps, et comme individus, et comme communauté maintenant qu'ils en forment une pour se défendre.
Non, toutes les communautés n'ont pas été humiliées ! Par rapport aux homosexuels, et aux femmes, et à d'autres, les monothéistes sont des communautés, comment dire ?
Humiliantes. Qui n'ont jamais fait que rabaisser ces catégories... Les communautés humiliantes ont tellement l'habitude de rabaisser les autres qu'elles se jugent humiliées juste quand on remarque à quel point elles leur sont nocives.
Les croyants croient, premier article de foi des fidèles si pas exprimé, avoir le droit de nuire aux autres impunément, sans qu'ils regimbent jamais. Mais voyons, si certains prétendent tendre l'autre joue, il n'y a pas de religion de la femme, de l'homo ou autre victime lui prescrivant de tendre l'autre joue au croyant !
Un comble, vraiment, les croyants, jamais capables d'appliquer leur morale de soi-disant paix, la refilent, la délocalisent à d'autres pour s'assurer l'impunité.
"On peut tout obtenir par le rapport de force. Sauf le fameux « vivre-ensemble ». Par le rapport de force permanent, on peut nourrir toutes les haines."
Jusqu'à présent, les femmes, les homos ou des enfants abusés et d'autres encore peuvent en attester, tout n'a jamais été que rapport de force, voyez-vous. Il s'agit de s'en rendre compte.
- Voulez-vous prendre un peu de lucidité ?
- Non, ma consommation habituelle.
- Comme je vous comprends ! L'humain est un être d'habitude.
Bref, je ne dis ni de continuer les nuisances anciennes au nom de la soi-disant paix ni de faire la "guerre" au nom d'une improbable Révolution purgeant le monde de toute injustice par la Terreur.
Entre les deux, il existe ce qu'on pourrait appeler la réforme. Il faut essayer de penser voire d'agir selon le "voile d'ignorance", idée connue, ne pas faire aux autres ce qu'on n'aimerait pas qu'ils vous fasse en oubliant ses caractéristiques biographiques.
Si on ne considère que la liberté en soi, on ne va pas sournoisement jeter à la poubelle celle qui déplaît à cause de vulgaires intérêts stratégiques... J'incite donc chacun à respecter les libertés de tous, comme vous avez dû le lire.
Il faut sortir des déterminations aliénantes, monothéisme qui rend liberticide, attachement à sa biographie, qui rend partial.
L'effort d'aller vers la justice me semble un voyage où on doit commencer par rompre les amarres. Ensuite, il faut se guider aux étoiles des principes, et résister aux tempêtes polémiques en faisant le bien pour le bien comme un créateur oublie tout dans la création.
Rédigé par : Lodi | 18 juillet 2022 à 23:06
@ Lodi
« C'est que chaque humain, chaque communauté, a tendance à se venger. Difficile, quand on a été humilié, de tenir la juste mesure. »
Qui a été humilié ? La communauté mais pas l'individu ? Quelle « communauté » n'est pas humiliée d'une manière où d'une autre ?
« Comparons la conquête de droit à une guerre. Si on abandonne ses positions, si on ne va pas conquérir les terres où on n'a pas le droit de se marier et autres options avec les gens du même sexe, que se passe-t-il ? Les gens ne vont pas vous les accorder par bonté d'âme. »
On peut tout obtenir par le rapport de force. Sauf le fameux « vivre-ensemble ». Par le rapport de force permanent, on peut nourrir toutes les haines.
« Pourquoi ? Je dirais que les gens ne veulent pas vivre à égalité avec les autres mais les soumettre : un dogme, des hérétiques. Cela vient du monothéisme... Tout doit toujours être dictature d'un unique ou guerre de religion. La bouffe, le sexe et le reste, il y a du "pur" et de "l'impur" partout, mais chez les monothéistes et assimilés, cela prend des dimensions cosmiques. »
C'est faux. Cela ne vient pas du monothéisme mais des formes universalistes de monothéisme, qui font du totalitarisme avant l'heure. C'est un peu comme l'écologie de Greta, etc.
N'avoir qu'un seul dieu pour soi, ça ne pose pas de problème mortel tant qu'on n'estime pas que tous doivent avoir le même.
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@ Exilé
« En fait la France est - au moins dans les mentalités - sans que les Français ne s'en rendent vraiment compte, un des derniers pays staliniens, alors que même la plupart des pays de l'Est y ont renoncé. »
Vous réalisez que la plupart de ces pays n'ont jamais choisi et voulu ces régimes mais qu'ils leur ont été imposés par la Russie ?
Ils n'ont renoncé à rien mais s'en sont débarrassés dès que possible, c'est-à-dire pendant la période où il étaient moins à craindre de voir les chars sur les boulevards: https://www.youtube.com/watch?v=7QLmDkPXwkI
« plus récemment comme la distanciation prudente par rapport à la guerre en Ukraine. »
Vous ne vous êtes pas distancié prudemment, vous avez clairement pris le parti du poutino-relativisme (le paragraphe ci-dessus en dit long sur votre compréhension des rapports entre la Russie et l'Europe). N'allez pas nous faire croire que vous êtes condamné pour des propos maladroits tenus il y a fort longtemps, et qu'on aurait écrit à votre employeur pour vous exiler...
« Et généralement, le plus piquant est que ces manipulateurs qui n'ont que le mot "haine" à la bouche pour l'imputer à tort aux autres sont les premiers à l'invoquer à l'encontre des dissidents que sont devenus les contestataires »
Comme ceux que vous critiquez, plutôt que dire quel est votre propos exact, ce que vous défendez et ce que vous critiquez, vous placez dans des cases, vous usez de petits titres interchangeables (« contestataires ») voire détournés (parler de « dissidents » en défense de la Russie qui en produit par tonnes depuis des lustres...) pour désigner les bons et les mauvais.
Creux.
« Rappelons que Staline est mort et que si l'idéologie à la base du stalinisme et de ses avatars réunissant le point commun d'avoir produit des montagnes d'atrocités sans nom n'a pas fait l'objet d'un procès similaire à celui de Nuremberg, ce n'est pas une raison pour s'autoriser à en rependre les méthodes et à les mettre en pratique. »
On peut accepter de parler de stalinisme pour parler d'une attitude française - où le stalinisme a existé comme le maoïsme, etc. On peut parler de procès staliniens, avec des gommages d'anciens bras droits du pouvoir, etc.
Mais comparer cela aux crimes du stalinisme, exécution en masses de dissidents et d'ethnies, déportation en masse de dissidents et d'ethnies, par contre, c'est proche du négationnisme.
S'il n'y a pas eu de Nuremberg - pour la même raison que les pays d'Europe de l'Est et d'Europe centrale ont goûté au soviétisme (pour en revenir à votre idée qu'ils auraient pu « y renoncer ») - cela n'autorise pas tous les mélanges de genres.
Rédigé par : Marcel P | 18 juillet 2022 à 16:54
Mme Cayeux a présenté ses excuses. Ses propos étaient très maladroits.
On peut tourner la page. Il n'y aura sûrement pas récidive.
En tout cas, il n'y a pas à obéir à Jack Lang, il n'a aucune compétence pour virer un ministre.
D'ailleurs on peut s'interroger sur la longévité de son emploi à l'Institut du monde arabe emportant une rémunération très très confortable.
À 82 ans, Monsieur Lang pourrait passer la main au terme de son mandat actuel. On se demande pourquoi il est encore en poste.
Il y a tant d'autres talents qui s'impatientent à la porte de la direction.
Rédigé par : lucas | 18 juillet 2022 à 16:48
"De communautés qui pour avoir longtemps souffert jouissent de délégitimer les convictions contraires et d'humilier les personnes qui les ont partagées." (PB)
C'est que chaque humain, chaque communauté, a tendance à se venger. Difficile, quand on a été humilié, de tenir la juste mesure.
Comparons la conquête de droit à une guerre. Si on abandonne ses positions, si on ne va pas conquérir les terres où on n'a pas le droit de se marier et autres options avec les gens du même sexe, que se passe-t-il ? Les gens ne vont pas vous les accorder par bonté d'âme.
Ils peuvent même prendre des droits qu'on croyait acquis, comme les femmes qui sont en train de perdre le droit d'avorter dans bien des Etats des Etats-Unis. Alors, prudence.
D'un autre côté, il est vrai qu'à vouloir trop conquérir sans avoir la force de tenir les positions avancées, on étire le front et on peut davantage perdre que gagner.
Bref, à part ce côté stratégique, le camp liberté des mœurs comme le camp opposé se servent de la liberté d'expression pour se faire entendre mais ont tendance à user de censure quand ils le peuvent.
Pourquoi ? Je dirais que les gens ne veulent pas vivre à égalité avec les autres mais les soumettre : un dogme, des hérétiques.
Cela vient du monothéisme... Tout doit toujours être dictature d'un unique ou guerre de religion. La bouffe, le sexe et le reste, il y a du "pur" et de "l'impur" partout, mais chez les monothéistes et assimilés, cela prend des dimensions cosmiques.
Et comique, le jour où on a mauvais esprit.
Que les homosexuels se marient, que des gens disent que ça les dégoûte, et basta, en somme, que chacun soit libre.
L'être humain a un corps : avec quel être adulte et consentant il s'appareille et fait sa vie, c'est son sexe et espérons-le aussi, son cœur. L'être humain a un cerveau et une langue, il a le droit de dire ses opinions, et bien plus qu'ici, voir le Premier amendement.
Pauvres humains aux capacités déjà si limitées : il faut qu'en plus, ils passent leur temps à s'entre-rabaisser les uns les autres ! Le jeu : quel humain ou quel groupe piétinera le plus ses semblables ?
Pitoyable.
Je pense que les jeux cruels des enfants, type foulard je t'étrangle, type j'essaie de faire tomber dans l'escalier, sont la vérité sans fard de cette soif de domination.
Après, on l'habille et on la justifie de mille idées, si on veut employer de grands mots, d'habitudes mentales.
Ce n'est certes pas contre-nature, c'est la nature humaine dans toute sa splendeur.
La nature, ce n'est pas forcément folichon ou noble : virus, guerre, esclavage, tout cela n'est en rien un propre de l'homme d'ailleurs animal de nature autant que de culture.
Dire quelque chose contre-nature pour le dénigrer est hautement comique, et l'homosexualité est loin de n'exister que chez les humains. Chez les animaux, cela peut être par erreur, pour la domination, pour l'alliance ou pour le plaisir, enfin, rien de bien surprenant, en fait. Ni bien ni mal, une adaptation moins importante que le fait que les grand-mères aient le temps d'apprendre quelque chose à leurs petits-enfants, mais toute adaptation peut toujours être utile.
L'homosexualité chez les humains est une simple variation de peu d'importance, je veux dire que le vrai problème n'est pas que les enfants soient élevés seulement par des couples hétérosexuels. Ou à l'inverse de tout faire pour que les homosexuels puissent se lancer eux aussi dans cette aventure des plus difficiles... Il est d'aimer ses enfants et de tout faire pour leur assurer un avenir !
L'amour et l'avenir : ce qu'on ne peut se forcer à éprouver et ce qu'on ne peut contrôler. Il est plus à sa portée de dicter qui a le droit ou non de faire couple et d'élever des enfants que de s'en occuper au mieux, évidemment. Le moindre effort, et le plus de morale possible à imposer aux autres, tel est l'humain.
Rédigé par : Lodi | 18 juillet 2022 à 07:21
@ Exilé | 17 juillet 2022 à 11:02
"Ah ! Me voilà diabolisé et rejeté dans la Géhenne en attendant le Goulag sans trop savoir pourquoi au juste..."
Au juste ? Vous avez affirmé que la civilisation s'est arrêtée en 1789. Quelques semaines avant vous avez eu des propos désobligeants sur la République. Le vase débordait déjà et vous avez justifié l'agression de Poutine par de prétendues provocations de l'OTAN et des Ukrainiens.
Vous êtes too much.
À la future manif pour abolir le mariage pour tous il y aurait un groupe pour les monarchistes, avec un sous-groupe pour les Camelots du Roi, un groupe pour les cathos intégristes, un groupe pour le RN, et un groupe pour Les Républicains qui respectent 1789 et soutiennent sans réserve l'Ukraine et je serai dans ce dernier groupe. Vous voyez qu'il n'est pas possible que nous nous côtoyions.
Nous serions à la même manif, ce n'est déjà pas mal. Si je vous manque c'est qu'en plus vous êtes maso, et ce serait le bouquet.
Rédigé par : Pierre Durand | 17 juillet 2022 à 21:22
Un événement similaire vient de se produire en Angleterre, et montre que le procès intenté à Caroline Cayeux, vicieux et totalitaire, s'inscrit dans un mouvement mondial.
Une femme nommée Maureen Martin est candidate à une élection municipale dans un quartier de Londres, au nom d'un petit parti démocrate-chrétien. Sur un tract électoral, elle a déclaré que "le mariage naturel entre un homme et une femme est le socle de base d'une société harmonieuse, et le cadre le plus sûr pour élever des enfants".
Aussitôt, la police politique s'est manifestée sur Twitter, en l'accusant de "promouvoir les préjugés et la discrimination contre les personnes LGBTQ+" et de chercher à "rendre illégal le mariage homosexuel" -- ce qui n'est évidemment pas dans les attributions d'un maire de quartier.
Elle a été dénoncée à son employeur, un bailleur social, par des anonymes qui l'ont traitée "d'abrutie intolérante". Celui-ci l'a convoquée à un tribunal interne où elle a été sommée d'expliquer sa position sur le mariage homosexuel.
Quelques jours plus tard, elle était licenciée. Elle n'a plus de revenus, et vit avec son père de 87 ans dont elle a la charge.
Tout cela, pour avoir énoncé une banalité sans nom, une évidence, un fragment de sagesse populaire de tous les temps.
Le parti communiste n'est pas au pouvoir en Grande-Bretagne, les chars ne défilent pas dans les rues (contrairement à ce qui se passe en Russie et... en France), nulle police politique n'enlève les opposants au petit matin. Pourtant, la terreur règne très efficacement.
Le message est très clair : n'imaginez même pas en rêve de dire quoi que ce soit qui pourrait déplaire au lobby homosexuel. Vous risqueriez de perdre vos moyens d'existence du jour au lendemain -- sans la moindre condamnation judiciaire, et sans bénéficier des protections légales qui accompagnent un procès.
C'est exactement de cette manière que l'Union soviétique muselait ses citoyens, en particulier ceux qui avaient la chance d'exercer leurs talents dans des professions prestigieuses : écrivains, scientifiques, professeurs... Tout déviationnisme politique était susceptible de vous valoir une interdiction d'emploi à vie et un rejet au bas de l'échelle sociale.
Petit détail : Maureen Martin est noire. En temps normal, elle bénéficierait d'un double joker (femme, de couleur) qui permettrait aux gangs woke d'accuser de "racisme" quiconque lui porterait la moindre critique.
Mais là, non. Le politiquement correct a sa hiérarchie, mouvante selon les cas. Ici, la carte homosexuelle bat la carte noire et la carte féminine. En plus, il s'agit d'affaiblir le christianisme, donc c'est open bar.
Pourtant, il me semble qu'il s'agit là d'un odieux acte de discrimination raciale, puisque certaines communautés noires sont culturellement très attachées à la religion chrétienne et à ses prescriptions. Mais cette fois-ci, les "anti-racistes" qui débusquent le "privilège blanc" sous le moindre brin d'herbe sont étrangement muets.
Cet incident, parmi d'innombrables autres, montre aussi pourquoi Caroline Cayeux a eu tort de s'excuser face à ses accusateurs. Si elle est contrainte à abandonner son poste ministériel, je ne me fais pas de souci pour sa sécurité financière. Mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
En faisant allégeance à la police politique auto-instituée, Caroline Cayeux renforce le pouvoir d'oppression du communisme contemporain. Face à une idéologie totalitaire, il n'y a pas de demi-mesure : soit on se soumet, soit on s'oppose.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 juillet 2022 à 19:09
Calculer la raison de cette ministre-là (on notera le condescendance) c'est, en raison de l'inanité du fait générateur, se donner beaucoup de mal pour rien. La personne est née dans la soie, y a toujours vécu, avec une expérience ministérielle, de multiples fauteuils dorés dans le secteur des affaires. On est ravi pour elle, mais elle ne fait pas partie des lutteurs, plutôt des crèmes renversées. Elle n'allait tout de même pas compromettre un parcours brillant: la France l'appelle et elle n'est contestée que pour une chansonnette où on affuble les paroles d'une musique que l'on ne connaît pas.
Les gens de politique et les gens d'affaires ne peuvent pas se renier, ils ne s'affirment jamais que dans l'instant.
Rédigé par : genau | 17 juillet 2022 à 18:52
Il s'en disait hier
Il s'en dit aujourd'hui
Il s'en dira demain
Staliniens, wokistes ou pas !
Ite missa est
Amen
Je peux le dire !
Il peut le dire !
Elle ne peut pas le dire !
Si, elle peut le dire !
https://www.dicocitations.com/citation.php?mot=ces_gens-la
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On n'pense pas, Monsieur
On n'pense pas
Si c'est ça la Nouvelle Culture avec Manuel Valls en tête, les revolvers ne tarderont pas à parler.
Vous entendez, Les Gens, c'est ça que vous voulez ?
Chacun son flingue ?
Les Gens, comme parle ce Grand Moineau de Mélenchon.
Rédigé par : bernard | 17 juillet 2022 à 15:18
L'heure de la retraite, à 74 ans, n'a-t-elle pas sonné ? Je ne pleurerais pas la démission de cette transfuge du LR, si elle s'éclipsait.
Rédigé par : Myrto | 17 juillet 2022 à 13:52
Vous avez, je dirais hélas, tellement raison.
Triste époque où les snipers de la pensée tirent sur tout ce qui bouge.
Rédigé par : Malghorn | 17 juillet 2022 à 13:25
Le vrai courage, ce serait de dire ouvertement que l'homosexualité relève d'erreurs de la nature ou de déviances psychologiques qui doivent être soignées ou pénalement sanctionnées si affichées, comme cela se pratique dans les pays encore civilisés.
De dire que ceux qui courent après leurs voix pour être élus sont les pires ordures de la dite démocratie, ainsi qu'il seront justement jugés par l'histoire lorsque cette déchéance sera passée de mode.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 juillet 2022 à 12:08
En passant, on apprend que la dame Cayeux, maire de Beauvais, avait aidé à la construction d'une mosquée dans sa bonne ville, mosquée qui fut fermée six mois pour des prêches peu républicains.
https://www.courrier-picard.fr/art/region/beauvais-la-premiere-pierrepour-la-grande-mosquee-ia186b0n435410
Une "islamo-droitiste" ? L'immense majorité des musulmans pensent la même chose qu'elle sur les pratiques déviantes d'une minorité.
Je suis assez vieux pour me souvenir qu'on appelait "ces gens-là" des "invertis", mot communément utilisé dans les films ou les romans policiers des années 1950.
La roue a tourné et bientôt il faudra inventer une "hétéro-Pride" en lieu et place des pédalodromes et des gouinoramas habituels.
Rédigé par : caroff | 17 juillet 2022 à 12:04
En clair, désormais les excuses ne suffisent plus.
Il faut apporter des preuves de sa repentance, voire carrément apostasier ses convictions sur la place publique pour espérer l’absolution.
Caroline Cayeux va-t-elle devoir faire l’objet d’une commission d’enquête du Sénat ? C’est devenu très tendance depuis quelque temps.
Aux dernières nouvelles, Emmanuel Macron n’envisage pas sa démission.
Il est clair qu'en ce moment il a d'autres sujets bien plus préoccupants à traiter.
Rédigé par : Achille | 17 juillet 2022 à 11:10
« Le premier qui dit la vé-ri-té, il doit être exé-cuté ».
L’idéologie, c’est-à-dire le mensonge, a besoin d’être défendue et suscite pour cela des polices politiques et des polices de la pensée.
La vérité n’a pas autant besoin d’être défendue. Rien ne l’atteint.
On peut le dire de toutes sortes de façons, plus ou moins adroites ou maladroites, mais le fait est là : l’espèce humaine est sexuée, nous sommes sexuels (et non pas hétérosexuels). L’équivalence entre homosexualité et « hétérosexualité », terme créé pour les besoins de la cause, est une illusion. C’est pour cela qu’elle doit être défendue avec tant de force. Les militants de cette équivalence, en en voulant trop, en en réclamant toujours plus, jouent contre leur camp.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 17 juillet 2022 à 11:04
@ anne-marie marson | 16 juillet 2022 à 16:14
« Donc arrêtons de parler de stalinisme c'est facile et rétrograde. »
Vous avez raison, remontons à la cause elle-même, à savoir le marxisme-léninisme, dont Staline a été un héritier, comme Pol Pot, Béla Kun, Mao Zedong et bien d'autres, cette doctrine définissant les principaux ressorts de l'action révolutionnaire qui repose avant tout sur une totale amoralité en justifiant le recours aux pires moyens si besoin est pour parvenir à ses fins.
Et de nos jours, qu'il s'agisse de politique ou d'action syndicale, il existe encore des organisations ayant pignon sur rue ou des individus qui n'ont en rien renié les principes de cette idéologie sans nécessairement les mettre en avant pour ne pas effrayer le bourgeois et dont nous pouvons repérer l'affiliation à travers certains éléments de langage ou méthodes comme le mensonge, les faux procès, l'inversion accusatoire, les appels à la haine, etc.
Et puisque, selon Lénine, « est moral ce qui sert la révolution, est immoral ce qui dessert la révolution », en foulant aux pieds la morale « bourgeoise », point n'est besoin d'être grand clerc pour comprendre à quelles extrémités seraient prêts les adeptes du marxisme-léninisme ou de ses avatars, y compris ceux qui se présentent parfois à diverses élections sous un aspect respectable, si des circonstances troubles dont l'Histoire a le secret venaient à se reproduire.
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@ Pierre Durand | 17 juillet 2022 à 09:50
« Je me tiendrais seulement à l'écart du groupe d'Exilé et de ses amis. »
Ah ! Me voilà diabolisé et rejeté dans la Géhenne en attendant le Goulag sans trop savoir pourquoi au juste.
Et la mirobolante fraternité qui nous est assenée sur tous les tons et les frontons, que devient-elle dans tout cela ?
Ou à défaut la sympathie qui devrait relier les contributeurs du blog même s'ils ne font pas tous entendre un même son de cloche ?
Rédigé par : Exilé | 17 juillet 2022 à 11:02
Pendant longtemps, la question de la tolérance ou de son contraire, l'intolérance, ne se posait que par rapport au religieux. Les choses ont bien changé et ce thème de la tolérance ou de l'intolérance, voire plutôt du sectarisme, a désormais envahi notre espace au point d'en être omniprésent notamment en politique.
Et ce n'est pas le moindre des paradoxes que de constater que certaines minorités qui exigent de la part de la société une attitude de tolérance à leur égard témoignent à l'opposé d'une redoutable intolérance à l'encontre de celles ou ceux de cette même société ayant l'audace d'exprimer une opinion qu'ils jugeraient pour elles offensantes car contraire à leur vérité.
« Si l'on est d'une tolérance absolue, même envers les intolérants, et qu'on ne défende pas la société tolérante contre leurs assauts, les tolérants seront anéantis, et avec eux la tolérance. » (Karl Popper)
Voilà une pensée à méditer si nous voulons ne pas être confrontés à une dictature des minorités.
Rédigé par : Michel Deluré | 17 juillet 2022 à 10:46
Pour Augustin Cochin, le stalinisme a commencé bien plus tôt, au XVIIIe siècle, lorsqu’il était interdit de critiquer les idées des Lumières… La norme sociale est très intolérante. Et pour que cette intolérance perdure, il ne faut pas que cela se sache ; on baptise donc cela tolérance… Petite licence intellectuelle vieille comme l’univers…
Rédigé par : Dodo | 17 juillet 2022 à 09:56
@ Denis Monod-Broca | 17 juillet 2022 à 08:07
Nous avons nos différences car je suis un esprit profondément laïc mais je me retrouverais volontiers avec vous et Julien Weinzaepflen dans la Manif pour tous si les leaders voulaient bien se réveiller.
Je me tiendrais seulement à l'écart du groupe d'Exilé et de ses amis.
Rédigé par : Pierre Durand | 17 juillet 2022 à 09:50
On peut voir dans Caroline Cayeux une victime, mais pour moi elle est d'abord une personne qui s'est reniée.
Il est possible d'évoluer dans ses certitudes et si j'étais sûr qu'elle était pleinement sincère je ne lui en voudrais pas. Mais l'expression "ces gens-là" qu'elle a spontanément utilisée pour désigner les homosexuels, et que je fais mienne désormais, peut laisser penser qu'elle ne s'est pas éloignée tant que cela de ses convictions de naguère que je partage entièrement.
Comme je ne crois pas à la réalité de ce changement d'opinion je lui en veux de ne pas avoir réaffirmé ses convictions et démissionné avec fracas.
Parlons des lois qui depuis la présidence de Mitterrand brident la liberté d'expression de la pensée. J'en connais mal le détail et je ne demande pas mieux que l'on m'éclaire.
On peut penser ce que l'on veut - encore heureux - mais on ne pourrait pas l'exprimer publiquement, croit-on. Il me semble qu'il y a là de l'auto-censure car je ne pense pas que la loi interdise de dire publiquement que l'homosexualité est contre-nature (?).
S'il y a une loi qui dit que l'homosexualité est naturelle, je ne la connais pas et je mériterais un rappel à la loi. En passant on voit que le rappel à la loi qui a été critiqué et qui a disparu de la liste des sanctions possibles d'infractions avait un sens.
Quid si je dis que ce qui est contre-nature est anormal ? Je n'ai pas la réponse juridique et la conséquence pourrait être la même.
Quid si je dis que l'homosexualité met la société en danger comme l'usage du métro sans titre de transport, le dépôt d'ordures en dehors des endroits prévus, le vol à la tire, l'usage des drogues ou le crime et qu'à ce titre elle doit être réprimée ?
Ai-je le droit ? je n'en sais rien. Je ne serais pas étonné que l'Etat et les lobbies jouassent sur cette ambiguïté dans l'impossibilité qu'ils seraient de clarifier les points que j'évoque.
Ce que je pense savoir en revanche c'est que je n'ai plus le droit de dire à un homosexuel que son désir à lui personnellement d'avoir des rapports sexuels avec un homme est anormal. Sa plainte doit reposer sur un intérêt personnel, individuel (?).
Je serais libre de dire ce que je veux de l'homosexualité, peut-être même de la communauté homosexuelle. Si ce n'est plus le cas la situation est désespérée, et il faudra lutter pour revenir en arrière.
Ces points méritent d'être éclaircis.
Je ne pourrai pas compter sur Eric Ciotti, qui est globalement un espoir pour moi, car il lui est tombé aussi sur le râble !
"Le député Les Républicains Éric Ciotti a été l’un des premiers élus à monter au créneau après cette sortie jugée homophobe, bien avant que le gouvernement ne se divise...
Intolérable ! La ministre Caroline Cayeux maintient ses propos, elle qui qualifiait l’homosexualité comme étant contre-nature...
Elle définit désormais ces milliers de Français comme ‘ces gens-là’. La Première ministre Elisabeth Borne doit intervenir et ne peut cautionner !"
Ben mon colon ! Je suis très étonné. Est-il pleinement convaincu ? Se soumet-il au politiquement correct avec un zèle de néophyte ? En toute hypothèse l'efficacité des lobbies gays est terrifiante. J'assimile en effet leur action à du terrorisme. Je ne m'explique pas qu'on n'entende plus les leaders de la Manif pour tous. Leur renoncement est une trahison.
Je ne demande pas la mort du pécheur, mais simplement que l'on me fiche la paix et me laisse le droit de dire publiquement ce que je veux de l'homosexualité ou de n'importe quoi d'autre y compris le racisme, la colonisation, le nazisme et les juifs.
Je suis partisan de fermer les yeux sur l'homosexualité mais pas d'accorder aux homosexuels une protection juridique particulière, ni de les faire bénéficier de discrimination positive. On assiste au contraire à une promotion criarde de l'homosexualité qui entraîne sa prolifération.
Une attitude plus courageuse, plus noble de Caroline Cayeux aurait pu commencer à ressusciter un mouvement contre ces dérives mortifères. Je n'ai donc aucune raison de la plaindre et beaucoup de me plaindre d'elle.
Rédigé par : Pierre Durand | 17 juillet 2022 à 09:40
Caroline Cayeux pense ce que pensent la majorité de Français et elle dit, avec quelque maladresse c’est vrai, des choses fondamentalement justes : c’est doublement impardonnable ! Une foule, aveugle, sûre de son bon droit, fait d’elle son bouc émissaire. C’est vieux comme le monde (et pas spécifiquement stalinien). Et c’est infiniment triste…
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 17 juillet 2022 à 08:07
M. Macron est un repris de justesse par la République. Mais il est notre président. La communauté homosexuelle est une minorité non significative de la France, mais elle est notre référence, tout ce qui ne gicle pas d'elle étant stérile, comme elle.
Ceci n'a rien de moqueur ; il est un fait que la communauté nationale n'est plus très prolifique et que nous avons économiquement besoin de sang neuf, au détriment de la raison qui voudrait qu'on n'augmente pas la population. Et c'est à ce titre que des slogans homosexuels vantent leur stérilité, très up to date.
Les experts ????????? pensent que tout ça s'équilibrera, un jour, autour de 10 milliards. Avec quelles ressources ? Quelle eau ? Peut-être les sénateurs vont-ils se pencher sur ce problème, même si certaine d'entre eux a exprimé une opinion qui, en son temps, balisait le chemin de la raison.
C'est que, gouvernant en minorité et flinguant à tout-va tout ce qui n'est pas minorité, on pourra finir par comprendre que 1+1 ne fait pas forcément 2.
Rédigé par : genau | 17 juillet 2022 à 01:08
Aucun pays sur cette Terre n'offre autant de liberté ni de publicité concernant le sexe et ses pratiques que la France, ce qui ne date pas seulement des dernières décades !
Des Gay Pride au Crazy Horse Saloon, en passant par le Lido, les Gay Clubs et Folies Bergère !
De Thierry Le Luron à Laurent Ruquier en passant par Stéphane Bern et l'inévitable Renaud Camus !
Aujourd'hui il suffit de lire l'auteur à la mode, même pour l'Académie française, à en faire virevolter Richelieu dans sa tombe, Michel Houellebecq, pour s'en rendre compte !
La communauté LGBT, contre qui je n'ai aucun grief pas plus que pour les Africains et les Maghrébins, fait une erreur à vouloir trop se faire connaître, à vouloir trop enfoncer leur clou, ils et elles vont finir par se faire haïr et faire naître un sentiment généralisé contre eux.
Nier le droit à des "manifs pour tous" est inacceptable !
Ils sont en train de devenir les nouveaux nazis sans même s'en rendre compte dans la conception de certains de leurs uniformes et couvre-chefs lors des Gay Pride !
Une minorité ne peut pas prétendre à ce point au contrôle de la pensée et aux croyances du pays comme ils et elles le font, Philippe a parfaitement raison !
Ils et elles ignorent surtout le danger qui les guette, et nous avec eux, le vrai danger, la bombe pire que nucléaire du moment dont le détonateur est déjà allumé en Ukraine.
Par leurs actions ils justifient et ajoutent à la folie de Poutine et à l'alliance de dictatures en cours qui rallie tous les pays qui, plus par envie que par logique et intérêt, expriment leur rejet de notre système démocratique, la vulgarisation des pratiques sexuelles étant un de leurs arguments !
Pour les uns, croyants, comme les autres, évolutionnistes, Dieu ou la Nature ont créé le mâle et la femelle pour la reproduction des espèces, pas pour le plaisir physique d'Homo sapiens, même s'ils ne l'ont pas exclu. Ce n'est qu'une conséquence, pas un objectif initial !
Comme nombre de nos citoyens, gays ou pas, ils et elles ne perçoivent pas ce qui se passe aujourd'hui en Europe, un scénario qui est l'image miroir de WW2, avec cette différence fondamentale que ce que projette le miroir est un final inverse du final de WW2.
Hitler, contre l'avis de ses généraux prévoyant un désastre, lance son attaque contre la France.
Il y est accueilli, comme l'espérait Poutine qui a clairement analysé le déroulement de WW2, par un leader populaire plus que coopératif qui lui serre la main à Montoire comme Poutine l'espérait à Kiev !
Un peuple qui change de République en Etat français, où la majorité des citoyens saluent leurs nouveau leader le bras et la main tendue !
Le rêve de Poutine de changer l'Uktraine en néo-Russie et s'attendant aux bras tendus des citoyens chargés de fleurs !
Un peuple qui chante "Maréchal nous voilà !" au nouveau copain d'Hitler au lieu de "Allons enfants de la Patrie !".
Un peuple qui ne défend pas sa terre mais au contraire la met à la disposition de frères aryens... comme Poutine l'espérait de ses frères slaves...
Tout y est... du moins jusqu'ici !
Si Poutine et ses canons, comme le préfigure sa télévision d'Etat, parvient jusqu'au Rhin, la question est de savoir si les LGBT se transformeront en vaillants combattants avec le même courage qu'ils démontrent en attaquant une femme seule qui a pourtant, tout autant qu'eux, le droit de s'exprimer !
Si Poutine réussit à former un Pacte de Blé au lieu d'un Pacte de Fer, puisque, contrairement à Hitler il ne manque pas d'hydrocarbures dont il a d'ailleurs un excès, nos LGBT auront-ils le courage des Ukrainiens, seront-ils les nouveaux FFI ?
Il est permis d'en douter quand on voit leurs régiments de m'as-tu-vu-en-clown les jours de Gay Pride et que par contraste on voit les Tchétchènes hurler Allahu akbar sur la télévision de Poutine !
Si, comme diraient Renaud Camus et Eric Zemmour, il y aura grand remplacement il est probable que les premiers remplacés seront les LGBT !
Il ferait bien d'y penser car leur Gay'té est bien en danger !
Et notre pouvoir d'achat, notre liberté d'acheter avec eux puisqu'il y a là le principal souci de la patrie !
WW2 a été le contraire, point par point, de ce qui se passe en Ukraine, l'image miroir !
Le drame est qu'à la fin le contraire, la dernière image miroir, sera la victoire de Poutine, pas la défaite d'Hitler !
Le scenario était nouveau en 1939, on avait le droit de se tromper, mais nous n'avons pas le droit d'ignorer le remake où les obus et le blé de Poutine ont pris la place des hordes et panzers d'Hitler !
Et ne comptons pas trop sur l'Allemagne pour s'interposer, elle qui a amplement prouvé en 1939, comme au cours des dernières décades, qu'elle sait très bien conclure des accords avec les gens d'outre-Pologne !
Comme elle était très présente en Algérie dans les années 70, à la fois sous RFA (DIAG) comme RDA (STASI) pour récupérer ce que les Pieds-Noirs avaient perdu déjà sous le regard bienveillant de Russes alors nommés Soviétiques !
Bravo Mme Caroline Cayeux !
Elle est du genre Churchill, il faut se prévenir de ces gens-là qui ne savent pas ce qu'ils disent et font, ils hurlent en somnolant comme l'a écrit Henri Guaino de l'Occident dernièrement, ils nous préparent un autre holocauste, qui risque d'ailleurs d'être le leur !
Mon sentiment de déjà vu se précise de jour en jour !
"le retour du stalinisme..." (PB)
Oui, bien sûr !
Rédigé par : Claude Luçon | 16 juillet 2022 à 22:36
Ne comptez pas sur moi pour ajouter une pierre à l’édifice du lynchage médiatique de Caroline Cayeux. La terreur consécutive au régime stalinien est un sujet passionnant, Joukov et Beria furent bien les seuls qui ne craignaient pas le fameux Géorgien. Mais je ne voudrais pas partir sur un hors sujet. Je vais donc briser là pour cette fois.
Rédigé par : Vamonos | 16 juillet 2022 à 22:28
On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre : en acceptant de se mettre au service du président Macron, elle ne pouvait ignorer qu'elle devrait renier ses convictions.
Rédigé par : philabeille | 16 juillet 2022 à 21:57
"Je suis très pessimiste. Ce mouvement est tristement irréversible qui nous conduit vers une dictature des minorités" (PB)
Et moi donc. Ce stalinisme intellectuel semble se généraliser et montrer qu'il ne fait pas bon penser autrement ou relativiser les différences.
La "déviation de la pensée" devient un délit, heureusement le Goulag n'existe plus, mais un délit bientôt plus grave (dire "ces gens-là") que d'assassiner quelqu'un.
En ce moment une autre personne est victime de cette chasse aux sorcières, il s'agit de Franck Ferrand qui nous explique le patrimoine sur les routes du Tour de France. Pourquoi ? parce qu'il a une rubrique dans Valeurs actuelles ! Et aussi (lu sur Twitter) parce qu'il nous parle des familles d'aristocrates qui habitaient dans les châteaux qui bordent les routes.
C'est une révolution qui ne dit pas son nom.
Toutefois en ce qui concerne cette nouvelle ministre que je ne connaissais pas auparavant, même si cette affaire est inquiétante pour la liberté de penser, je dirais que c'est une bonne petite leçon pour elle et la macronie qui ferment les yeux sur la chasse à la "pensée déviante". Peut-être une manière de les éclairer.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 16 juillet 2022 à 19:55
Caroline Cayeux s'est excusée et elle n'aurait pas dû. "Chez ces gens-là" veut dire "dans ces milieux-là", qui ont le vent en poupe. Marlène Schiappa, qui la soutient comme la corde soutient le pendu (et dire que je me réjouissais de son retour parce qu'elle a des convictions et représente son époque !), dit qu'elle devrait montrer qu'elle s'est amendée en soutenant les Gay Pride. Mais notre ministre est prête à absorber tous les plats de lentilles pour rester à son poste. Elle est prête à tous les reniements. C'est son affaire.
Ce qui lui arrive donne la mesure du recul de la liberté d'expression dans notre pays. L'interdit a commencé par frapper le révisionnisme touchant la Seconde Guerre mondiale et on se disait: "Tant que l'esprit de dissidence ne va pas chercher plus loin dans les recoins de la conscience, ce n'est pas très grave". Ceux qui pensaient ainsi (et j'en étais) avaient tort.
Aujourd'hui on ne peut même plus dire que l'homosexualité est une déviance. C'était pourtant ce que Freud en pensait. Déviance psychologique, déviance par rapport à l'évolution de notre espèce qui doit se reproduire pour sa propre sauvegarde, mais l'écologisme est une pensée mortifère à l'égard de l'espèce humaine, pour laquelle l'homme est de trop, et qui s'inscrit en queue de peloton de toutes les pensées issues, non du progressisme, mais de l'humanisme, qui attendent impatiemment "la mort de l'homme" et soupirent après le suicide de l'humanité.
Le lobby LGBT a vocation a inspirer des contre-normes dans une démocratie qui a cessé d'être un régime de la majorité pour devenir l'auxiliaire de la lutte des minorités, pourvu qu'elles ne soient pas des minorités d'idées, mais de stigmate identitaire, attendu que seule est légitime l'identité stigmatisée.
Lors de sa première élection, Emmanuel Macron feignit de regretter que Hollande ait fâché "la Manif pour tous", mouvement qui m'amusait et permettait aux catholiques tendance "Brigitte et le devoir joyeux" de se compter. J'étais plutôt des leurs tout en trouvant leur combat pittoresque et d'arrière-garde. "La France bien élevée" croyait que les élites de demain se recruteraient parmi ceux qui avaient battu le pavé avec elle.
Zemmour essaya d'incarner ce changement d'élite et de substituer les militants de "la Manif pour tous" aux soixante-huitards ayant dégénéré de la libération sexuelle vers le refus du réel et l'interdit aux autres de penser hors du prisme de la déconstruction. Il échoua, mais son intuition, comme celle des jeunes réalistes qui remplaceront bientôt les élites hors sol, était peut-être la bonne.
"Le mariage homosexuel est un dessein contre-nature" si tant est que cet acte civil ait pour fonction d'aider la nature à se perpétuer. Cette opinion devrait être soutenable dans un Etat normal. Le nôtre est pour tout ce qui est contre lui et contre tout ce qui serait de nature à le favoriser. Il soutient l'individualisme inoffensif de tous les amputés et de tous les êtres minorés.
À ce train-là, je ne vois pas pourquoi les alcooliques n'organiseraient pas une marche des fiertés célébrant leur déviance contre la modération au nom de la convivialité et de la violence familiale. Ils n'auraient qu'à emboîter le pas des toxicomanes. L'alcool est une drogue qui a un peu vieilli, les nouveaux stupéfiants sont certes beaucoup plus fun.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 16 juillet 2022 à 17:31
Cela s'appelle tomber dans le panneau, comme à chaque fois que l'on parle de liberté d'expression.
Arrêtons de parler de stalinisme, sauf si on veut faire de l'histoire pour les nuls, comme le fait en permanence "Robert Marchenoir".
Aujourd'hui plus personne ne se réclame de Staline.
Par contre le maoïsme est bien vivant. Plus personne ne se réclame du stalinisme, mais dans certains milieux politiques, on entretient la mémoire de Mao et du maoïsme.
Le roman SF de Liu Cixin, "Le problème à trois corps", décrit très bien l'influence délétère de la révolution culturelle, dans les milieux scientifiques notamment.
Robert Marchenoir en profite à chaque fois pour nous ressortir sa sauce anti-soviétique, vexé qu'il est que ses photos truquées par le KGB et qu'il publie sur le blog de Philippe Bilger ne fassent pas le buzz, parce qu'elles sont des fake.
Donc arrêtons de parler de stalinisme c'est facile et rétrograde. Il y a des idéologies actuelles bien plus mortifères.
Rédigé par : anne-marie marson | 16 juillet 2022 à 16:14
Difficultés de la langue française
Le petit Larousse est le dictionnaire le plus utilisé en France.
Le petit Robert vient ensuite.
Ils rendent des services, mais ne répondent pas à toutes les questions que l'on peut se poser quand on est devant une difficulté : « Doit-on dire ceci ou cela ? »
Je signale à ceux qui l'ignoreraient qu'un immense dictionnaire qui coûte une fortune est en ligne : c'est le TLF (Trésor de la langue française). Pour la plupart des mots français, il offre un maximum d'informations. Il n'est plus édité et ne s'occupe évidemment pas des nouveaux mots.
Les écrivains français les plus célèbres du XXe siècle ne juraient que par le Littré, qui est maintenant en ligne également. S'il offre une masse considérable de citations des meilleurs auteurs français du XVIIe, du XVIIIe et du début du XIXe, il ne répond pas toujours à la question que l'on peut se poser en 2022 : « Doit-on dire ceci ou cela ? »
On trouvera la réponse à cette question dans Jean-Paul Colin, Dictionnaire des difficultés du français, Le Robert, 1995.
D'autres livres l'avaient précédé :
Henri Bénac, Guide alphabétique des difficultés du français, Marabout, 1989
Maurice Grévisse, Le bon usage, 1964
Adolphe V. Thomas, chef correcteur des éditions Larousse, Dictionnaire des difficultés de la langue française, Larousse, 1956
Joseph Hanse, Dictionnaire des difficultés grammaticales et lexicologiques, Baude, 1949
J'attire l'attention sur trois gros volumes, que vous aurez du mal à trouver, même d'occasion, sur Amazon, ou ailleurs : Paul Dupré, Encyclopédie du bon français dans l'usage contemporain, Difficultés, Subtilités, complexités, singularités. éd. de Trévise, 1972 . C'est un trésor, qui pour chaque difficulté, cite par ordre chronologique l'avis de toutes les autorités linguistiques, et qui conclut par l'opinion que l'on pourrait avoir sur cette difficulté.
Il va sans dire que le dictionnaire de l'Académie française, qu'il est permis d'acheter, demeure précieux. Petit problème : il n'est pas édité chaque année, mais de temps en temps. J'ai acheté le tome 1 en 1994, chez Julliard, le tome 2, Fayard éd. en 2001, le tome 3 en 2011. Et on attend le tome 4 pour les dernières lettres de l'alphabet. On ne sait quand il sera publié.
L'explication de cette lenteur est simple : des académiciens (pas tous !) se réunissent de temps en temps pour examiner quelques mots. Pendant ce temps-là, les équipes de chez Larousse ou de chez Robert travaillent toute l'année et Larousse comme Robert, sortent une nouvelle édition chaque année.
J'espère ne rien avoir oublié d'essentiel. Bonne lecture et bon voyage !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 juillet 2022 à 15:07
Il est assez étonnant de constater que ce sont les gens qui, devant micros et caméras, se prétendent de fervents défenseurs de la liberté d’opinion qui sont les plus intolérants dès qu’une personnalité ose émettre une idée contraire à leurs convictions.
Ainsi donc Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, a tenu des propos controversés en 2013, alors qu’elle était sénatrice, disant en substance que le mariage pour tous était "un dessein contre-nature".
Mais neuf ans après ses propos, elle s’est fait rattraper par la patrouille des ayatollahs de la bien-pensance qui lui a reproché sa position anti-progressiste.
Hélas ses excuses maladroites n’ont fait que rallumer la polémique à son égard. Elle a dit qu’elle avait des amis parmi "ces gens-là", ce qui est certainement vrai.
Oui, mais c’est la forme qui pose problème. Elle aurait simplement dit qu’elle avait des amis parmi les homosexuels, cela passait comme une lettre à la poste.
Mais évidemment, "ces gens-là", cela a une connotation plutôt méprisante et il faut bien reconnaître que les homos, gay, lesbiennes sont très susceptibles... Raison pour laquelle j’ai prudemment évité les termes pédés, tarlouzes et gouines qui sont pourtant ceux qui sont utilisés dans les soirées entre potes.
On peut même s’étonner qu’Emmanuel Macron et Élisabeth Borne aient accepté de prendre dans le gouvernement une personnalité qui a ouvertement affiché sa sympathie pour le mouvement "La manif pour tous" alors qu’il est de notoriété publique que plusieurs ministres sont homos (Tipaza les connaît !).
Ceci est la démonstration qu’Emmanuel Macron, tel un chef d'entreprise, choisit ceux avec qui il compte gouverner le pays en se référant à leurs compétences, leur motivation, leur expérience et non sur leur orientation sexuelle, même politique ou leurs positions sur l’homosexualité.
Et ça marche !
Rédigé par : Achille | 16 juillet 2022 à 14:34
"La lâcheté de ce monde politique, de cet univers du pouvoir, m'écoeure." (PB)
Heureux homme que vous êtes si ce pouvoir politique ne vous écoeure que depuis cette affaire. Personnellement, ces gens au pouvoir m'écoeurent depuis bientôt trois décennies et après chaque élection, il faut bien admettre que la résignation commence à s'installer. Je me fais violence pour quand même aller mettre un bulletin dans l'urne.
Il ne faut surtout pas penser que tout cela va avoir une limite. Il paraît que les courriers de l'administration fiscale ne seront plus genrés.
Adieu "Bonjour Madame" ou "Bonjour Monsieur", une tête pensante a pensé que ces formulations de politesse pouvaient blesser et donc, maintenant, ce sera simplement "Bonjour".
"Après nous,le déluge" semble être la ligne directrice de leur programme politique.
Un concours Lépine au quotidien...
Rédigé par : GLW | 16 juillet 2022 à 14:24
Retour ou bien simple éruption du volcan du stalinisme imposé à la France à partir de 1945 sous la forme de diverses mesures (nationalisations monopolistiques et mise en place d'un syndicalisme révolutionnaire de type bolchevique, formatage scolaire de la jeunesse, instauration d'une pensée unique, etc.) ?
En fait la France est - au moins dans les mentalités - sans que les Français ne s'en rendent vraiment compte, un des derniers pays staliniens, alors que même la plupart des pays de l'Est y ont renoncé.
Mais bien entendu, c'est dans le domaine de ce qui devrait être celui des idées que les méthodes staliniennes ont la peau la plus dure car si ce billet évoque le cas de madame Cayeux, combien d'autres personnalités ou mouvements ou comportements n'ont-ils pas dû passer depuis des années sous les fourches caudines du terrorisme dit intellectuel, parfois doublé d'un terrorisme physique, pour cause de contestation de l'opinion supposée majoritaire ?
Le point commun à tous ces accès d'intolérance correspond le plus souvent de nos jours à diverses campagnes de désignation à la vindicte publique par les médias d'objets de détestation comme l'extrême droite, l'opposition à l'avortement ou bien au mariage dit contre-nature, ou bien le scepticisme climatique, ou bien la façon de traiter les Français comme des cobayes vaccinaux ou bien plus récemment comme la distanciation prudente par rapport à la guerre en Ukraine.
Et généralement, le plus piquant est que ces manipulateurs qui n'ont que le mot "haine" à la bouche pour l'imputer à tort aux autres sont les premiers à l'invoquer à l'encontre des dissidents que sont devenus les contestataires, à l'instar du "quart d'heure de la haine" décrit par Orwell dans son ouvrage "1984" traitant du totalitarisme.
Rappelons que Staline est mort et que si l'idéologie à la base du stalinisme et de ses avatars réunissant le point commun d'avoir produit des montagnes d'atrocités sans nom n'a pas fait l'objet d'un procès similaire à celui de Nuremberg, ce n'est pas une raison pour s'autoriser à en rependre les méthodes et à les mettre en pratique.
Rédigé par : Exilé | 16 juillet 2022 à 14:05