Encore Emmanuel Macron (EM), me dira-t-on ! N'est-il pas assez présent pour qu'on éprouve le besoin d'en rajouter ?
J'ose pourtant répondre qu'on le peut. Je ne serai jamais de ceux qui, pour contester un projet flou et des actions dont on sent de moins en moins la ligne directrice, l'élan réfléchi et structuré que le futur devrait inspirer, s'installent confortablement dans une posture d'hostilité et même de mépris : j'en connais.
Je continue à penser que EM a et est une personnalité intelligente (plus que cultivée), riche, ambiguë, contradictoire, avec des embardées successives, subtiles ou ostentatoires, et qu'il mérite qu'on s'attache à lui pour tenter au moins de dissiper certains mystères.
Et d'abord celui-ci, fondamental : pourquoi ce président, même s'il a des soutiens - fidèles ou intéressés - suscite-t-il chez certains cette haine dont je persiste à récuser le caractère exclusivement politique ? Je ne méconnais pas ce que sa pratique peut avoir d'insupportable, tant dans sa manière d'être, dans le choix des personnes appelées à le servir, de ses ministres, des bénéficiaires parfois surprenants de son bon plaisir, que du fond de ses orientations marquées à la fois par un entêtement rigide et une souplesse tactique prête à tout.
Il serait évidemment absurde, pour à tout prix le distinguer de ses prédécesseurs, de nier la part partisane et idéologique qui explique beaucoup des réactions de ses adversaires mais, à faire le compte, elle est bien moindre, dans la colère et le ressentiment qu'il engendre, que le poids d'impressions intimes, personnelles, indissociables de sa nature et de son être, détachées de ses comportements présidentiels. Comme si, avec lui, il convenait d'aller plus loin, plus profond dans l'analyse, en franchissant le mur séparant le privé et le public.
On a eu certes des présidents, et pas seulement Nicolas Sarkozy, chez lesquels le caractère, ses excès, ses imprévisibilités et ses équilibres, offraient une grille de lecture de leur politique. Mais il me semble que l'irritation que leurs actes pouvaient faire naître conservait, de justesse en certains cas, une ligne politique, une approche civique d'adhésion ou de détestation. Je songe à telle ou telle couverture médiatique, par exemple sur François Hollande ou toujours sur Nicolas Sarkozy : ce dernier, se questionnait la publication, est-il "un voyou" ? Aussi désobligeante et provocatrice que soit cette interpellation, elle faisait référence, largement entendue, à sa posture présidentielle.
Pourquoi EM sort-il de ce cadre, au point que je ne cesse de sonder tous ceux qui m'entourent pour qu'ils m'offrent une explication ? La plupart du temps ils demeurent coincés dans une sorte d'évidence : "Parce que c'est lui, parce que c'est nous". Cette approche un peu courte démontre bien qu'avec lui, on est passé de la contradiction, de l'hostilité en quelque sorte ordinaire à une détestation extrême d'un tout autre registre et que ce sentiment d'exécration est posé tel un constat indiscutable mais jamais explicité.
Tentons une intrusion psychologique dans cet être dont je suis persuadé que rien ne lui déplaît davantage, au même titre que les considérations, critiques ou non, sur son couple. Il a pour vocation, lui seul, lui avec elle, de demeurer un bloc, une forteresse choisissant ce qui leur agrée, rejetant "la bave des crapauds". Efforçons-nous d'ouvrir les verrous et de s'aventurer en territoire inconnu.
S'il lisait ce billet - nulle présomption de ma part, je sais qu'il a tant à faire ! - il aurait en horreur ce que sa situation personnelle et politique m'inspire. De l'apitoiement non condescendant mais sincère. On lui demande de changer de politique : ce serait facile s'il y consentait. On exige de lui qu'il métamorphose sa nature : accepterait-il cette obligation qu'il ne pourrait pas la satisfaire. C'est le grand mystère à déchiffrer : il y a quelque chose en EM qui empêche de le créditer de ses attitudes positives, de sa proximité recherchée comme une preuve permanente de sa simplicité, et des manifestations agréables, bienveillantes, d'écoute, de son caractère. Et c'est EM lui-même !
Même s'il feint de s'en désintéresser, je suis sûr qu'il est blessé par ce paradoxe. Plus il souhaite se rapprocher, plus on l'éloigne. Plus il prétend se comporter comme nous - au point de tomber parfois dans une familiarité surjouée -, plus il agrandit le hiatus, le gouffre entre lui et nous. Plus le contact est proche, plus la distance s'allonge.
C'est profondément injuste et j'explique ainsi mon apologie. Il y a quelque chose de fatal et de pathétique dans cette impression que, cherchant à se défaire de lui, EM pourtant ne s'oublie jamais. Que, tentant de se mettre à notre niveau, il ne parvient cependant pas à nous faire ignorer l'opinion qu'il a de lui-même, le crédit qu'il s'accorde et la certitude de sa supériorité éclatante à proportion qu'il s'efforce de la masquer. Trop présent à lui-même, il échoue à faire illusion sur la sortie de soi qu'une forme de populisme soyeux lui intime d'adopter. Toutes les entreprises de communication, toutes les tactiques du monde sont impuissantes à briser ce noeud gordien : il s'emmène toujours avec lui. Et la rançon est la suspicion ou, pire parfois, des envies abjectes d'insultes et de violence.
Il y a dans ce processus vital qui l'accable quand au contraire il vise à nous détromper sur lui, une iniquité profonde qui ne pourrait pas être supprimée. Sauf à s'abolir soi-même.
C'est le drame de ces personnalités tellement fortes qu'elles sont victimes d'une répudiation contre lesquelles elles ne peuvent rien. La charge négative qu'on leur oppose et qui ne tient qu'à elles est consubstantielle à leurs tréfonds. Elle est la clé de leurs victoires comme de leurs défaites.
L'homme Macron n'a cessé d'insupporter une majorité de citoyens, en même temps que l'homme politique avait ses ombres et ses lumières, ses partisans, ses inconditionnels et ses adversaires résolus. Ce dédoublement a donné une place infinie au premier et sans doute minimisé les résultats du second.
Mais je pose cette question et c'est la raison pour laquelle je le défends : que pourrait-il donc faire contre lui-même ?
Il ne changera pas et on ne le changera pas. Il y a des causes impossibles à gagner. On n'est plus dans la politique.
L'Histoire ne retiendra rien de cet individu. Il restera, sans doute, n°1 au classement des jeunes présidents, c'est tout.
Rédigé par : philabeille | 04 septembre 2022 à 21:32
@ Serge HIREL | 03 septembre 2022 à 17:15
"Quant aux « 6 000 journalistes étrangers » présents sur le territoire ukrainien, permettez-moi de vous demander quelle est votre source d’information. RSF, en mars 2022, en dénombrait 2 000, tout en indiquant que ce nombre était très approximatif..."
Un plateau TV en présence de Gallagher Fenwick et quelques autres qui suivent de près l'actualité en Ukraine, ce chiffre a été lâché sans être repris, noyé dans une discussion il est vrai sur le fait qu'il était quasi-impossible d'accéder au front et, je pense me souvenir, en réponse aux allégations de notre foldingue nationale.
Rédigé par : Giuseppe | 04 septembre 2022 à 15:13
@ HOPE | 04 septembre 2022 à 10:31
Mon voisin n'oublie rien, il a parfois des accès d' humeur, il a lâché sa 4L sur un coup de colère, désormais il est solidaire du vélo.
Il n'effectue plus que des déplacements à bicyclette, il est venu me voir il y a peu, il envisage d'acheter une petite voiture...
Comme nous sommes parmi les rares à faire rouler nos véhicules à l'éthanol sans boîtier ni reprogrammation, nous nous penchons actuellement sur les injecteurs les plus appropriés pour un choix judicieux sur sa future petite cylindrée.
Nous avons donc ressorti la règle à calcul, avec le curseur transparent, et les Rotring de ma jeunesse pour tracer l'épure de Cremona... Je plaisante bien sûr... Mais on doit se revoir, avec un peu de savoir-faire et beaucoup de bon sens on devrait y arriver, nous avons tous les paramètres Bosch sous les yeux... Rester en éveil est une priorité pour nous, pour notre santé mentale.
Rédigé par : Giuseppe | 04 septembre 2022 à 15:02
@ Giuseppe
"« Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte ». Toujours de mon ami Winston"
Topissime !
P.-S.: comment va votre voisin ? Il m’a sans doute oublié depuis si longtemps. Passez-lui malgré tout mon cordial salut. J’imagine que la 4L n’a jamais repris sa route. Mais elle me reste en mémoire. Etonnant…!
Restez en bonne santé s’il vous plaît 😊
Rédigé par : HOPE | 04 septembre 2022 à 10:31
En remontant un peu le temps:
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-la-botulitude-a-segolene-royal-70762
La France des imposteurs et des nuls. On aime bien chez nous les nuls.
Bon, je n'ai pas de tarte sous la main mais l'esprit y est.
Il ne nous manque plus que Jacquattali... Au fond Macron élu et réélu rassure quelque part les électeurs, lui au moins il gagne.
J'ai vu les images des concurrents à la place de chef des LR... Déjà par l'apparence physique, il ne se dégage rien d'eux.
Et puis les citoyens ne veulent plus de ces rentiers de la politique qui nous expliquent qu'ils vont tout refaire, alors qu'ils se sont traînés lamentablement depuis des décennies juste pour toucher un maroquin.
Rédigé par : Giuseppe | 04 septembre 2022 à 10:13
@ Michelle D-LEROY | 03 septembre 2022 à 18:17
"Vous pouvez faire semblant de ne pas comprendre. Il est pourtant évident que M. Macron n'a aucune empathie pour son peuple dont il se moque comme d'une guigne puisque narcissique au plus haut degré, il n'a que mépris pour les autres."
Un peu comme le général de Gaulle. Qui est pourtant adulé par la quasi-totalité des Français (moins, sans doute, une partie des rapatriés d'Algérie). Un peu de recul et un peu moins de narcissisme, de la part des Français, seraient souhaitables...
Encore une fois, si vous recherchez de "l'empathie", adressez-vous à votre famille, ou, à défaut, abonnez-vous à des stages de yoga... adhérez à une association de sauvetage des chats errants... les solutions ne manquent pas.
"La preuve qu'il n'a que faire de son pays et de ses vieux habitants trop franchouillards à son goût."
Mais à mon goût aussi, les Français sont trop franchouillards. Et je ne suis pas le seul. Il se trouve qu'Emmanuel Macron a été élu... peut-être est-ce un signe qui devrait vous alerter ? Ou prétendez-vous représenter la totalité des Français à vous toute seule ? Autre vice franchouillard détestable ?
Mort au franchouillardisme, vive la liberté ! Ça serait pas mal, comme slogan : qu'en pensez-vous ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 septembre 2022 à 20:37
@ Robert Marchenoir
"On retrouve ici, dans les commentaires, une expression qui me fait sursauter à chaque fois : "Il n'aime ni la France ni les Français" (Michelle D-LEROY | 01 septembre 2022 à 19:45). Ne demandez pas à un chef d'État de vous aimer ! Il n'est ni votre père, ni votre mère, ni votre conjoint !"
Vous pouvez faire semblant de ne pas comprendre. Il est pourtant évident que M. Macron n'a aucune empathie pour son peuple dont il se moque comme d'une guigne puisque narcissique au plus haut degré, il n'a que mépris pour les autres.
On a entendu ses petites phrases blessantes. On le voit provocateur sur des photos douteuses, on l'entend invectiver les Français non pas pour les secouer mais pour leur faire honte, et, lorsqu'il est à l'étranger il assène ses phrases assassines comme s'il se sentait mieux protégé. Ses techniques on commence à les connaître.
Disons au moins qu'il n'a ni l'art ni la manière d'aborder ses concitoyens.
On se souvient de ses prédécesseurs, chacun avec sa personnalité, lorsqu'ils s'adressaient aux gens, mine joviale, compréhensifs, écoutant ce que leurs interlocuteurs avaient à dire, s'intéressant à leur région, à leurs métiers, à leur production, rien à voir avec ce qu'on voit depuis 2017. Peut-être ces anciens présidents se moquaient-ils dans leur for intérieur, mais ils avaient la courtoisie et la politesse d'écouter.
Quant à la France et son passé millénaire, que vous le vouliez ou non, M. Macron ne cherche qu'une chose, c'est de faire en sorte que l'Histoire de France ne débute qu'en 2017... Le nom de son parti "Renaissance" n'est pas innocent. Chacun se souvient aussi du "il n'y a pas de culture française".
Et pire, après les crimes contre l'humanité dont il accuse son pays pendant la guerre d'Algérie, il enfonce le clou en créant une commission sur le sujet.
Ses discours lors d'hommages, la repentance permanente dont il se sert pour nous faire accepter une immigration pléthorique, sont la preuve qu'il n'a que faire de son pays et de ses vieux habitants trop franchouillards à son goût.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 03 septembre 2022 à 18:17
On nous dit que Iquioussen « serait » en danger au Maroc. Ça tombe bien, il ne veut pas y aller !
Rédigé par : Bill Noir | 03 septembre 2022 à 17:39
@ Giuseppe | 03 septembre 2022 à 10:40
Tout d’abord, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit. Je ne partage pas l’explication que donne Ségolène à la diffusion internationale des images et vidéos dont elle conteste l’authenticité. Pour ma part, je reste circonspect en raison de précédentes manipulations sur d’autres théâtres de guerre et des sources univoques de ces images. À Perpignan, deux des photographes concernés, ukrainiens, ont admis qu’il n’était pas simple d’être correspondant de guerre dans son propre pays...
L’objectif de saborder le processus de paix ne tient pas. Avant la prise de Marioupol, rien n’était possible en ce domaine, Poutine étant encore sûr de vaincre, Zelensky résistant avec la force du désespoir... tout en sachant que, sans aide massive des Occidentaux, l’Ukraine serait mise à terre. Si manipulation il y a eu - je répète, si manipulation il y a eu -, c’était plutôt à mon avis pour entretenir l’émotion mondiale provoquée par les premiers morts civils et l’exode massif des Ukrainiens, afin de placer Kiev en position de victime innocente et sans défense et d’obtenir l’envoi de matériels militaires, voire de troupes de l’OTAN.
Plus clairement, il fallait faire prendre aux dirigeants étrangers le risque d’une extension de la guerre à d’autres pays européens et, pour ce faire, jouer sur le sentiment antirusse de leurs peuples provoqué par des images insoutenables. Un autre volet de cette manœuvre étant la multiplication des interventions du président ukrainien dans des enceintes politiques, mais aussi en des lieux insolites, populaires ou influents, tel le Festival de Cannes ou l’Université d’été du Medef. Il va de soi que, du point de vue ukrainien, Zelensky devait tenter une telle démarche, l’appel à la raison et au droit n’étant pas suffisant au milieu d’un tel affrontement.
On se souvient que les photos d’une fillette apeurée et nue sur un chemin boueux du Vietnam, d’un jeune étudiant chinois, seul face aux chars sur la place Tian'anmen, d’une même scène à Prague en 1968, ont changé le cours de l’Histoire. Des photos dont nul n’a jamais mis en doute l’authenticité.
Les travaux de la CPI et des différentes instances internationales qui examinent les divers « crimes de guerre » recensés, permettront probablement d’approcher de la vérité plus que ces documents. Mais, pour l’heure, ne vous en déplaise, leurs investigations relèvent du secret de l’instruction et aucun de leurs experts n’a fait de déclaration fracassante en confirmant la version de l’un ou de l’autre des belligérants. À remarquer d’ailleurs que la CPI a ouvert deux enquêtes, l’une portant sur des faits postérieurs au 20 février 2022, l’autre sur les possibles exactions commises à partir du 21 novembre 2013, date des premières escarmouches dans le Donbass, qui ont abouti à la proclamation des « Républiques » autonomes, combattues depuis lors, et sans ménagement, par le pouvoir de Kiev.
Quant aux « 6 000 journalistes étrangers » présents sur le territoire ukrainien, permettez-moi de vous demander quelle est votre source d’information. RSF, en mars 2022, en dénombrait 2 000, tout en indiquant que ce nombre était très approximatif...
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@ Marcel P | 03 septembre 2022 à 10:16
Je partage votre point de vue sur Ségolène, d’autant que je suis charentais-maritime (d’adoption). Mais ce n’est pas une raison pour ne pas émettre un même doute qu’elle quant à l’authenticité de certaines images (atroces) de la guerre en Ukraine, déclenchée unilatéralement par Poutine. Je ne vais pas plus loin que ce doute et je ne fais pas mienne sa théorie d’une manipulation organisée par Zelensky pour empêcher toute négociation d’un accord de paix. Théorie qui d’ailleurs conduit à considérer celui-ci comme un criminel de guerre... Si manipulation il y a eu - si... -, j’en propose une autre explication (voir ma réponse à Giuseppe).
P.-S.: le lien que vous proposez avec le site de Public Sénat ne fonctionne pas.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 septembre 2022 à 17:15
La lutte farouche de « l'intellectuel » Iquioussen dans l'espace médiatique accompagne/soutient le fourmillement physique de l'immigration illimitée.
Une double stratégie de l'islam vers l'Europe à laquelle les chrétiens ne comprennent rien.
En Marche vers la dhimmitude !
Rédigé par : Bill Noir | 03 septembre 2022 à 16:39
Comment se fait-il que M. Macron, pourtant réputé intelligent (sic) et compétent (sic aussi), puisse commettre autant de... disons, bévues ?
Est-ce pour masquer ses propres responsabilités ou celles de ses collaborateurs qu'il a inventé ce système bizarre du « conseil de défense » appliqué à tout et à n'importe quoi sous des prétextes ridiculement guerriers ?
Après le « conseil de défense » appliqué à la question du Covid pour masquer les causes du déficit de lits hospitaliers en soins intensifs, voici celui consacré à l'énergie.
Pourquoi toute cette comédie et ces mystères, si ce n'est pour ne pas reconnaître que la crise qui s'annonce en matière d’énergie électrique est en grande partie une conséquence du démantèlement de 50 % de la filière nucléaire française sur décision de M. Macron et de madame Borne, qui n'ont pas veillé à ce que des solutions de remplacement réellement fiables aient été mises en place ?
Bien entendu, pour ne rien arranger, la question des sanctions contre la Russie qui nous reviennent dans la figure comme un boomerang n'est pas non plus une preuve de grande intelligence politique de la part de ceux qui ont pris ces décisions à la légère. Solution : secret défense et poussière sous le tapis.
Ah, que c'est commode ce système des « conseils de défense » pour débattre en catimini, par une nuit sans lune et sans traces, de sujets qui mettent surtout en exergue l'impéritie des responsables !
En revanche, quand verrons-nous un vrai conseil de défense avec la participation des plus hautes autorités en matière de sécurité du territoire français et de ses habitants légitimes sur la question de la montée inquiétante de la criminalité d'origine étrangère ?
Rédigé par : Exilé | 03 septembre 2022 à 15:43
@ Marcel P | 03 septembre 2022 à 10:16
Excellent et factuel sur la dinde du Poitou.
"Vous pensez qu'elle est mieux renseignée sur l'Ukraine ? Lorsqu'elle affirme que les accusations de crimes de guerres ont été « diffusées uniquement pour interrompre le processus de paix », peut-on faire autre chose que l'insulter en lui expliquant que lorsque des troupes ennemies marchent sur la capitale d'un pays, il n'y a pas de processus de paix ? La soumission d'un pays par un autre n'est pas un processus de paix, c'est une invasion-capitulation."
Winston vous aurait décoré:
« Agissez toujours comme s’il était impossible d’échouer. »
Pour les Ukrainiens c'est le combat de leur vie et de leur survie, alors si l'on doit mettre une polaire de plus, au moins elle sera sans tache de sang pour quelques degrés Celsius de plus.
C'est de nos vies qu'il est question, pas de thermostat ni de lampes LED.
« Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte ». Toujours de mon ami Winston.
Rédigé par : Giuseppe | 03 septembre 2022 à 14:58
@ Achille 7h53
"Le gouvernement a affirmé que les centrales nucléaires seront opérationnelles pour l’hiver prochain donc on se calme !"
En 2018, Macron et Mme Borne, à l'époque ministre de la transition écologique, avaient indiqué que 14 réacteurs allaient être arrêtés d'ici 2025 et 12 supplémentaires entre 2025 et 2035... pour atteindre 50 % de production d'électricité.
Quand on veut s'attaquer à un pays, on commence par frapper ses installations de production d'énergie, ce qu'ont fait les Américains au début de la guerre contre l'Irak avec leurs "frappes chirurgicales".
Il y a un autre moyen de mettre à mal tout un pays en sabordant son économie, c'est celui des frappes "idéologiques". Si Hollande pour commencer et son successeur et ancien ministre de l'Economie, un certain Emmanuel Macron, ont décidé d'entrer dans ce tunnel c'est parce que les Verts puis Hulot leur avaient fait le chantage d'une alliance en échange du renoncement au nucléaire, pour des raisons purement idéologiques..
Et que dit le patron d'EdF devant le Medef, il y a quelques jours ?: on nous a dit qu'il fallait se préparer à la fermeture de dizaines de tranches ; par conséquent on s'est séparé de nos experts nucléaires !!
Aujourd'hui avec les problèmes d'approvisionnement en ressources fossiles russes et pour sauver le climat (sic), changement de pied total. Finalement était-ce bien sérieux de fermer les deux Fessenheim pour les remplacer par des centrales émettrices de CO2 ?
Il fallait sans doute que nos dirigeants y pensent, avant que de plonger dans l'imbécillité d'EELV !!
Sur l'immigration de masse, Macron ne s'inquiète pas de l'importation massive de bac - 7 originaires du Sahel: le maraboutage va devenir une spécialité française enseignée probablement dans des masters...
Rédigé par : caroff | 03 septembre 2022 à 13:27
Iquioussen, être inexpugnable, annonce symboliquement l'islamisation de l'Europe.
Rédigé par : Bill Noir | 03 septembre 2022 à 12:20
@ Tipaza | 02 septembre 2022 à 16:59 et Tipaza | 03 septembre 2022 à 07:36.
Excellent plaidoyer et, comme nous sommes sur un site titré Justice au singulier, j'ajouterai parfaite plaidoirie.
Il est évident que ce type d'argumentaire ne saurait convaincre les contempteurs de la France historique, quels qu'aient pu être ses régimes politiques, et donc des principes fondamentaux de la République française, toujours plus contournés et dénaturés par les modifications successives de la Constitution de 1958 et par l'introduction d'idées importées de la puissance tutélaire : wokisme, études de genres et autres fariboles.
Mais, comme l'a affirmé notre président Macron, il n'existe pas de culture française...
Effectivement, la construction de l'UE, singulièrement depuis le traité de Maastricht et surtout le traité de Lisbonne, vise à la destruction des nations, de tout sentiment patriotique au seul bénéfice d'une pseudo "concurrence libre et non faussée" qui a supprimé la notion même de citoyenneté, remplacée par la seule fonction de "consommateur", non seulement de biens matériels, mais aussi de services publics dénaturés devenus, par la seule volonté politique de nos dirigeants de tous bords, largement inefficaces. L'intérêt général est réduit à la somme des intérêts particuliers, au profit des seuls vrais bénéficiaires du Marché, conçu comme religion ultime.
Et maintenant, à la faveur de la guerre en Ukraine, les mêmes dirigeants se mettent à vanter le patriotisme, pour ne pas dire le nationalisme ukrainien, qui conduit ce peuple à résister, par son engagement et sa volonté, à la puissance de l'armée russe.
Rédigé par : Robert | 03 septembre 2022 à 11:39
@ Serge HIREL | 02 septembre 2022 à 19:06
Commençons par le début:
https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/01/segolene-royal-met-en-doute-les-crimes-de-guerre-commis-en-ukraine-malgre-les-preuves_6139873_823448.html
L'Ukraine est ouverte à plus de 6 000 journalistes étrangers. Pour tout documenter sur place, des équipes internationales, même nos vaillants spécialistes français de la gendarmerie... Vous êtes un peu complotiste, non ?
Seriez-vous comme ces journalistes de LCI qui voudraient à tout prix que l'on se révolte et réclame un accord de paix avec la Russie quand on se caillera cet hiver ?
Un colonel a dit avec humour que notre Ségo était "fatiguée de la tête".
Au fond, à force de trop vouloir trop exister elle finit par dire des ignominies. Comme diraient Dupont Dupont, "je dirais même plus", elle paraît plutôt bousillée des neurones et fait le bonheur sournois de ceux qui l'invitent, juste pour vendre.
Les Ukrainiens, qui ont beaucoup d'humour malgré le sang qu'ils versent tous les jours, devraient lui benner devant la porte de son appartement de grande bourgeoise, à notre perruche nationale soyeuse, l'ensemble des dossiers validés pour la CPI.
Une goutte d'eau parmi tout ce qui est recensé:
Guerre en Ukraine : de Marioupol à Boutcha, l’horreur dans le viseur
par Caroline Douteau
"Sergeï Supinski, Mstylav Chernov, Evgeny Maloletka et Daniel Berehulak sont à l'honneur du 34e festival du photojournalisme de Perpignan, Visa pour l'Image* (jusqu'au 11 septembre). À Kiev, Marioupol, Irpin et Boutcha, ces trois générations de photographes ont couvert les premiers jours du conflit russo-ukrainien."
Apparemment ce collectif est en train de préparer les dossiers pour les déposer sur le seuil de notre pintade nationale qui me fait honte quand même aussi:
https://www.liberation.fr/checknews/le-collectif-stand-with-ukraine-annonce-quil-va-porter-plainte-contre-segolene-royal-20220902_AMKTIOJSHVD2NO2JKHH3WCTIRA/
Couvrez-vous bien cet hiver il va être rude et si vous trouvez que le gouvernement en fait trop, vous pourrez aussi contacter Ségolène, psittaciste magnifique qui fait du Grand Guignol depuis qu'elle est dans la politique. N'a servi à rien qu'à dépenser notre précieux argent public, le Poitou et les autres en ont des hémorroïdes au portefeuille.
Rédigé par : Giuseppe | 03 septembre 2022 à 10:40
@ Serge HIREL
« « Frappée », Ségolène ? En êtes-vous sûr ? Je ne l’apprécie guère, mais il faut l’écouter... Son discours sur l’Ukraine et Zelensky n’est pas si déraisonnable... »
Ségolène Royal, celle qui déclare « j’ai signé, et je n’ai pas eu la curiosité de regarder le contenu, je l’ai découvert par la presse » au sujet du carnage de l'accord sur les concessions autoroutières (https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/segolene-royal-les-concessions-autoroutieres-ont-eu-le-beurre-et-l-argent-du) ?
Vous pensez qu'elle est mieux renseignée sur l'Ukraine ? Lorsqu'elle affirme que les accusations de crimes de guerres ont été « diffusées uniquement pour interrompre le processus de paix », peut-on faire autre chose que l'insulter en lui expliquant que lorsque des troupes ennemies marchent sur la capitale d'un pays, il n'y a pas de processus de paix ? La soumission d'un pays par un autre n'est pas un processus de paix, c'est une invasion-capitulation.
Quand on commémore le D-Day ou la libération de Paris, on ne commémore pas un processus de paix.
La fête légale du 11-Novembre commémore la capitulation allemande de 1918, la fête légale du 8-Mai commémore la victoire des Alliés en 1945 sur l'Allemagne nazie : ce n'était pas des processus de paix.
Qu'est-ce d'ailleurs qu'un processus de paix, sinon une expression ultra-connotée conflit israélo-palestinien ?
Ségolène Royal est la pure incarnation du système politique décadent qui a permis à des Emmanuel Macron de se présenter comme un renouveau. C'est une rentière, que la France paye grassement, parfois pour des concepts farces comme « Ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique ».
On peut faire un catalogue de ses mauvaises décisions qui coûtent à la France (« en février 2010, L'Expansion publie le classement des présidents de conseils régionaux selon la qualité de leur gestion : elle figure en 17e position sur 21 alors que Poitou-Charentes était classé 4e en 2004 » - « situation financière de la région Poitou-Charentes sous la présidence de Ségolène Royal. L'étude relève des retards de paiements s'élevant à 132 millions d'euros et évoque une situation de quasi-banqueroute si la région n'avait pas été fusionnée avec l'Aquitaine et le Limousin en 2015 »).
On peut aussi faire un catalogue de ses prises de position ou de ses compromissions, elle qui voulait être « la Présidente de la France métissée » et qui récemment encore faisait l'apologie du régime cubain.
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@ Achille
« Dans mon esprit les éléments perturbateurs qui viennent pourrir une manifestation doivent être vigoureusement exclus de ladite manif. Il fut une époque pas si lointaine où, lors de la manif du 1er mai, c’étaient les "gros bras" de la CGT qui s’occupaient de leurs cas et leurs méthodes ne se différenciaient pas vraiment de celles utilisées par Benalla. »
Alexandre Benalla n'est pas un gros bras aux méthodes expéditives. C'est un bouffon maladroit connu notamment pour avoir fait une arrestation brouillonne, ridicule, inefficace en se déguisant en policier. C'est du même registre que lorsqu'il exhibait un pistolet dans un fast-food.
L'homme de main expéditif qu'il aurait aimé être aurait agi avec plus de finesse et de discrétion.
Rédigé par : Marcel P | 03 septembre 2022 à 10:16
Darmanin-Iquioussen, un combat de dupes pour le titre européen, arbitré par Macron.
Rédigé par : Bill Noir | 03 septembre 2022 à 08:58
@ caroff | 03 septembre 2022 à 00:01
« Chaînes d'info que vous regardez probablement toute la journée pour en ressortir les thèmes qui font le buzz. »
Certainement pas toute la journée. La seule qui présente un peu d’intérêt à mes yeux est l’émission de Christine Kelly le soir à 19H et encore pas tous les soirs.
Ambiance sympathique. Ils rigolent tout le temps. Remarquez, on imagine mal qu’il en soit autrement vu qu'ils sont tous de droite, de la belle et bonne droite paternaliste des années soixante.
Dans cette émission, pas d’invités excités qui se coupent en permanence la parole sans même écouter les arguments de leurs adversaires comme c’est le cas dans « l’Heure des pros » et surtout celle de Morandini que je ne regarde plus tant elle m’exaspère.
« Tiens, des idées: expliquez-nous la politique environnementale de Macron et parlez-nous de l'immigration de masse, de la délinquance, de la fermeture du nucléaire et du renoncement à le relancer quand il était aux manettes... »
1- L’immigration de masse ne date pas d’Emmanuel Macron, je dirais qu’elle remonte à Giscard avec le regroupement familial. Même pas un président de gauche…
Gérald Darmanin montre à ce sujet une politique de fermeté que bien de ses prédécesseurs avaient négligée.
L’affaire de l’imam Hassan Iquioussen, actuellement en fuite, qui est déjà soutenu par des associations « humanitaires » et bien sûr par LFI, montre que les choses ne sont pas aussi simples quand il s’agit de mettre hors d’état de nuire ce genre d’individu qui présente une réelle menace pour les valeurs de notre République par ses propos rétrogrades.
2- Je ne sais pas où vous avez déniché qu’il y avait une fermeture du nucléaire en ce moment. C’est exactement le contraire qui se passe.
Certes de nombreux réacteurs sont en maintenance, et pour cause, une centrale nucléaire de plus de quarante ans, comme il en existe de nombreuses en France, présente avec le temps des problèmes de corrosion qu’il convient de traiter avec sérieux. Le gouvernement a affirmé que les centrales nucléaires seront opérationnelles pour l’hiver prochain donc on se calme !
De toute façon le nucléaire n’est qu’une énergie de transition qu’il convient de gérer avec circonspection car elle présente bien des dangers, en particulier en cas de guerre.
Nous pouvons le constater avec la guerre en Ukraine où la centrale de Zaporijia, la plus importante d’Europe, peut à tout moment être l’objet d’un accident nucléaire du type Tchernobyl.
N’oublions pas non plus le problème du traitement des déchets nucléaires. Pour l’instant on stocke ces derniers dans de profondes fosses en attendant de savoir les neutraliser. Ce n’est pas très rassurant.
Mieux vaut privilégier les énergies renouvelables du type hydroélectrique, marémotrice (très sous-exploité en France alors qu’elle est bordée par l’Atlantique sur toute sa côte ouest), solaire (en pleine expansion) et à un degré moindre, l’éolien qui montre, avec le recul, de réelles nuisances, outre le fait qu’il dépare le paysage de nos campagnes.
Tout n’est pas aussi simple que semble l’affirmer l’opposition dont l’unique préoccupation consiste à contester tout ce que fait le gouvernement, tout en se cherchant désespérement un leader pour l'élection de 2027.
Rédigé par : Achille | 03 septembre 2022 à 07:53
@ Robert Marchenoir | 02 septembre 2022 à 23:15
"Je t'en ficherai, moi, du continuum..."
Et pourtant vous en faites partie, vous êtes un élément constitutif de ce continuum.
Ô certes, un élément infinitésimal, quoique fort bruyant, mais un élément tout de même.
De quelle façon ?
Mais en vous exprimant en français tout simplement, cette langue qui s'est formée au cours des siècles par des relations amicales, des guerres civiles et qui a fini par être la langue du peuple français et donc celle de la France, dans sa géographie des frontières naturelles.
Vous participez à ce continuum de la plus belle des façons, la culturelle, puisque vous ne vous exprimez pas en volapuk, en espéranto ou pire en anglais de bazar.
C'est François Ier qui dans son ordonnance de Villers-Cotterêts a imposé l'usage de la langue française pour tous les documents officiels.
Ordonnance qui ne faisait que confirmer la suprématie de la langue d'oil sur la langue d'oc, résultat de la guerre perdue par les Albigeois.
Progressivement les langues régionales ont disparu de l'espace officiel, pour devenir des patois locaux.
La résurgence, quasi officielle, de ces langues régionales sous l'impulsion de l'UE, au titre de je ne sais quelle préservation de la culture minoritaire, participe de cette déconstruction de la nation que je dénonce.
Déconstruction historico-culturelle pour le coup.
En attendant vous participez du continuum historico-culturel français que je défends, votre déni ne peut rien contre cette réalité.
Rédigé par : Tipaza | 03 septembre 2022 à 07:36
J'aimerais que notre hôte écrive : "Les Français, apologie d'un peuple qu'on ne pourra pas changer."
À mon avis, ce qui a été dit sur le fait qu'on ne veut pas vraiment sortir du continuum de la gloriole de la conquête, de la polarisation idéologique du pays, de l'attente de l'homme providentiel et de la détestation consécutive éventuelle du chef qui ne le sera jamais...
...tout cela peut être une base.
Mais notre hôte a sûrement des idées singulières !
Ce serait vraiment une justice au singulier que notre hermine en appelant au peuple pour juger le peuple, pour l'inciter à reconnaître et à transcender ses faiblesses !
Rédigé par : Lodi | 03 septembre 2022 à 05:16
@ Achille | 02 septembre 2022 à 21:59
Mais tout le monde s'en tape de la vie privée de Macron. Ce n'est pas le problème. Et vous seul avez rapporté cette rumeur ridicule concernant la sexualité présumée du président.
————————————————————
@ Tipaza | 02 septembre 2022 à 16:59
Magnifique !
Marchenoir a été bluffé... À en juger par son commentaire en retour, il enrage et ne va pas s'en remettre de sitôt !
Rédigé par : Axelle D | 03 septembre 2022 à 00:37
@ Achille 1h43
"L’affaire Benalla, tout comme l’affaire du Stade de France et la séance de karting à Fresnes, voilà ce que l’opposition a à se mettre sous la dent pour critiquer le gouvernement, avec évidemment la collaboration active des chaînes d’info continue qui se repaissent de ces querelles de cour d’école primaire."
Chaînes d'info que vous regardez probablement toute la journée pour en ressortir les thèmes qui font le "buzz".
Plus sérieusement, à aucun moment vous n'êtes capable de défendre votre champion: des pirouettes, des blagounettes certes mais pas d'argumentation solide prouvant à ses détracteurs qu'ils auraient tort.
Et vos maigres remarques portent sur l'absence d'homme ou de femme qui pourraient lui contester ses décisions.
Tiens, des idées: expliquez-nous la politique environnementale de Macron et parlez-nous de l'immigration de masse, de la délinquance, de la fermeture du nucléaire et du renoncement à le relancer quand il était aux manettes...
Rédigé par : caroff | 03 septembre 2022 à 00:01
@ Tipaza | 02 septembre 2022 à 16:59
Très bien. Puisque vous décidez d'adopter, à mon égard, un ton méprisant et supérieur que rien dans vos écrits ne justifie, les armes sont de sortie.
Donc, non, vous ne faites pas le constat que Macron sort d'un continuum historique de la France. Il n'y a pas de continuum historique de la France. "Les rois de France, les régents et régentes", on s'en tape et on s'en contre-pignole.
On est en 2022, il serait temps de mettre à la poubelle toutes ces vieilleries à la noix. Le propre de l'histoire, figurez-vous, c'est qu'elle change. La France de votre continuum, c'est un fantasme de conservateur moisi, hirsute et sentant des pieds.
Le monde change, figurez-vous, et la politique ne se fait pas, aujourd'hui, de la même façon qu'elle se faisait sous "les régents et régentes".
Il y en a un qui ne s'en est pas aperçu, tout comme vous, c'est Vladimir Poutine. Il conduit son pays littéralement comme s'il était au XIXᵉ siècle (voire plus tôt), et le résultat direct de ce "continuum historique", comme vous dites, c'est qu'il est en train de se prendre une branlée de première en Ukraine, que son invasion a très probablement signé l'acte de désintégration de la Fédération de Russie, et que d'ici quelques décennies, ce qui restera de son pays "à continuum" sera encore plus insignifiant et encore plus misérable que ne l'était la Russie des années 1990 dont il dit pourtant pis que pendre.
Quant à lui personnellement, il aura de la chance s'il ne finit ses jours ni dans une prison internationale, ni assassiné.
Vous avez cette tirade hallucinante :
"Tous les rois de France, les régents et régentes, les deux empereurs, les présidents et chefs de gouvernement des Républiques successives, tous sans exception ont eu pour volonté et principe d'action l'indépendance de la France, son maintien en l'état, avec la récupération des territoires perdus éventuellement, et chaque fois que c'était possible son expansion, sur le continent, annexion ou rattachement de la Bretagne, de la Savoie, de l'Alsace-Lorraine ou expansion extra-européenne par la colonisation."
Autrement dit, pour vous (comme pour cet abruti de Zemmour pour lequel j'ai en effet voté), la Frônce, c'est une puissante impérialiste qui ne se justifie que par la conquête.
Je vous le dis tout net : nous sommes définitivement sortis de cette ère, et tout écervelé qui prétendra nous y reconduire sera tué par le ridicule et les lazzis.
Votre empereur à la noix, là -- quel était son nom, déjà ? -- Bonaparte, sa "volonté et son principe d'action", ça a en effet été "l'expansion à chaque fois que ça a été possible", et quel a été le résultat ? Cinq millions de morts, et, à la fin du règne du nabot malfaisant, une réduction massive du territoire national.
Alors, si ça ne vous ennuie pas, votre continuum historique, on va s'essuyer les semelles et le reste avec.
Donc il se peut que l'Union européenne soit une très bonne chose -- il vous appartiendrait de démontrer le contraire. Pour commencer, l'Union européenne est absolument vitale actuellement pour notre sécurité face à la Russie et à la Chine : approvisionnement énergétique, sanctions, réindustrialisation stratégique et même défense, je vois mal comment on ferait sans.
Indépendamment de la guerre, vous seriez gentil de nous expliquer comment ferait la Frônce, si l'on abandonnait l'euro du jour au lendemain. Avec un demi-siècle de déficit budgétaire ininterrompu, une dette publique hallucinante, une fonction publique obèse et un peuple qui refuse de travailler, bonne chance pour sortir de l'Union européenne et donc de l'euro !
L'immigration ? Je suis contre, mais parlons-en. Si, du jour au lendemain, l'on interdisait toute immigration en France, vous crèveriez de faim. Littéralement. C'est ce qui a failli se produire pendant le Covid.
Qui est-ce qui travaille dans les champs, à votre avis ? Sûrement pas les souverainistes qui votent Zemmour. Des Marocains qu'on fait venir exprès pour ça. En Angleterre, les "paysans" font venir des travailleurs saisonniers du Népal, par avion, pour faire les récoltes.
Ni les Français, ni les Anglais, n'ont envie de faire ce travail. Et ce ne sont pas leurs enfants non plus, car ils n'en font pas.
C'est bien joli de se gargariser de continuum historique et de conquêtes, mais à l'époque, les femmes faisaient des enfants. En Italie, on en est à 1,2 par femme (de mémoire). Je serais curieux de connaître le chiffre concernant les Françaises blanches.
Il n'y a pas que l'agriculture. L'anglo-américano-russe Alexander Boot décrit comment, en l'espace de 20 ans, les restaurants ont disparu de la ville d'Auxerre près de laquelle il habite. Raison donnée par les restaurateurs ? Plus personne n'accepte de travailler. Pourtant, fait remarquer Boot, un grand nombre de gens dans la région vivent des aides sociales. Alors ?
Ça existait, ça, dans votre "continuum", les chômeurs volontaires à RSA incorporé ? Ceux qui refusent, comme le conseillait très justement Macron, de traverser la rue pour trouver du boulot ?
Vous déplorez que le budget de la France soit "contrôlé" (c'est un bien grand mot) par l'Union européenne. Encore heureux ! A quel niveau seraient le déficit et la dette, s'ils ne l'étaient pas ?
Comme de nombreux Français, vous êtes un hypocrite de première. Pendant des décennies, vous avez honteusement profité de l'Union européenne (qui s'appelait alors Marché commun). La France était, à cette époque, bénéficiaire nette des fonds européens. Je n'entends pas beaucoup de "souverainistes" s'excuser du pognon qu'ils ont ainsi soutiré aux autres nations !
Maintenant, la situation a changé, mais la plupart des pays membres se plaignent que l'Union soit toujours pilotée par la France et l'Allemagne, malgré les grands principes.
Pour être indépendant, il faut commencer par être indépendant. C'est à dire travailler, produire, être libre, dissoudre les syndicats communistes, licencier la plupart des fonctionnaires, supprimer la plupart des allocations sociales pour les Français, privatiser l'Éducation nationale, abolir la Sécurité sociale, supprimer les congés-maladie de complaisance, retarder l'âge de la retraite, et ainsi de suite.
Une fois que vous aurez fait ça, et ma mémoire défaillante ne me permet pas de me souvenir à quel moment vous l'auriez réclamé, alors vous pourriez (peut-être, avec d'immenses efforts) sortir de l'Union européenne.
La Grande-Bretagne est sortie de l'Union parce qu'elle n'est pas entièrement une nation d'esclaves beuglant qu'ils veulent conquérir le monde (mais avec le petit-déjeuner servi au lit), à l'instar de la France. Elle a pu y parvenir parce que les gens y savent encore un peu ce que sont le travail et la liberté (bien que, comme partout ailleurs en Occident, la décadence y soit omniprésente).
D'un côté ça se gargarise avec des conquêtes et ça se rêve en empereur du monde, de l'autre côté ça redouble de servilité à l'égard de la tyrannie sanguinaire russe et ça crache à distance sur l'héroïque peuple ukrainien, qui, lui, défend véritablement son indépendance au prix du sang.
Je t'en ficherai, moi, du continuum...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 septembre 2022 à 23:15
@ sbriglia | 02 septembre 2022 à 07:38
Un ingénieur est formé pour raisonner sur des éléments factuels, par sur les rumeurs, contrairement à un avocat qui lui, a tendance à vouloir exploiter la moindre d'entre elles pour gagner une cause fût-elle parfaitement médiocre.
Au bout de cinq ans, aucun média, pas même Mediapart, n’est parvenu à démontrer que Benalla était l’amant d’Emmanuel Macron.
On attend toujours les révélations fracassantes d’Edwy Plenel ou de son fouilleur de poubelles attitré Fabrice Arfi.
Rédigé par : Achille | 02 septembre 2022 à 21:59
@ Giuseppe | 02 septembre 2022 à 13:04
« Frappée », Ségolène ? En êtes-vous sûr ? Je ne l’apprécie guère, mais il faut l’écouter... Son discours sur l’Ukraine et Zelensky n’est pas si déraisonnable que cela. D’autant que, ces jours-ci, si son intention avait été de se placer à nouveau sous les projecteurs, Elisabeth Borne lui en avait offert l’occasion en « oubliant » très grossièrement qu’elle lui doit son ascension. Sans elle, la Cheftaine n’aurait pas été préfète de région et PDG de la RATP...
Sego aurait pu surfer sur l’ingratitude de la dame, pleurnicher, la tacler... Elle est sur un autre terrain.
Il faut d’abord noter que son propos ne vise pas à dédouaner Poutine de son entière responsabilité dans l’agression fomentée contre le régime ukrainien. Elle énonce, certes sans prendre de gants, mais cela n’a jamais été son style, qu’elle doute des « vérités » de Kiev et produit des arguments qu’on ne peut pas rejeter d’un revers de main sous le prétexte que l’Occident a documenté les crimes de guerre de la Russie. De nos jours encore plus qu’autrefois, la propagande est consubstantielle au combat armé.
Chacun se souvient des faux charniers de Timisoara... et des fioles brandies à l’ONU par Colin Powell pour justifier l’intervention américaine en Irak. À Boutcha, on a oublié un peu vite qu’au lendemain du départ des Russes, le maire de la ville avait déclaré : « On s’en est bien sorti ! ». Le bombardement de la maternité de Marioupol... La reporter photographe de l’agence américaine Associated Press qui a réalisé le cliché - atroce - d’une jeune mère grièvement blessée évacuée sur un brancard, est ukrainienne. À l’automne 2021, son reportage sur un camp de formation de jeunes recrues se préparant à la guerre contre les Russes était sans ambiguïté... disons patriotique... Quant aux témoins oculaires du massacre, ils sont eux aussi tous ukrainiens.
Les ONG, « indépendantes », confirment ces exactions russes, direz-vous. Il faut là aussi ne pas prendre leurs communiqués pour argent comptant. Human Rights Watch, ONG de droit américain, est largement financée (100 millions de dollars sur dix ans) par George Soros, soutien indéfectible des démocrates US... Et on ne peut passer sous silence que, début août, Amnesty International - Soros est encore là... - a renvoyé dos à dos Poutine et Zelensky, reprochant vertement à ce dernier de mettre en danger la vie des civils en établissant des bases militaires dans des écoles et des hôpitaux. « Ce qui ne justifie en aucun cas les attaques russes aveugles » a ajouté l’ONG, qui a maintenu son rapport malgré le courroux du président ukrainien.
Reste les bombardements de la centrale nucléaire de Zaporijia, que les deux belligérants attribuent à l’adversaire. Un peu de bon sens... Les Russes occupent les lieux et y ont installé des pièces d’artillerie qui visent les Ukrainiens qui tiennent l’autre côté du Dniepr. Un peu difficile de croire que Poutine fait tirer sur ses propres canons... On sent d’ailleurs que, dans cette partie de poker menteur, les Occidentaux sont un peu mal à l’aise, leur protégé n’étant certainement pas tout à fait blanc-bleu.
Bref, si, du côté de Moscou, la propagande bat son plein, Kiev n’est pas en reste... et cela finit par être désagréable à quiconque cherche à démêler le vrai du faux. Pour ma part, j’avais déjà peu apprécié l’intervention de Zelensky au Festival de Cannes. Le voici cette fois à la Mostra de Venise... et devant les membres du Medef. Trop c’est trop... Et je trouve assez sain que Ségolène, certes peut-être un peu trop lourdement, ait mis les pieds dans le plat.
Rédigé par : Serge HIREL | 02 septembre 2022 à 19:06
@ Gavot | 02 septembre 2022 à 10:19
« Je suis extrêmement curieux de comprendre ce qui, dans votre esprit, vous permet de prétendre que cette personne, qu'il soit Grec et anarchiste ou Breton et crudivoriste, n'aurait "rien à faire là. »
Dans mon esprit les éléments perturbateurs qui viennent pourrir une manifestation doivent être vigoureusement exclus de ladite manif.
Il fut une époque pas si lointaine où, lors de la manif du 1er mai, c’étaient les "gros bras" de la CGT qui s’occupaient de leurs cas et leurs méthodes ne se différenciaient pas vraiment de celles utilisées par Benalla.
Les temps ont bien changé !
Mais peut-être que dans votre esprit à vous, ouvert à toute contestation même les plus pernicieuses - enfin si toutefois il vous est arrivé d’organiser ou même seulement participer à une manifestation - le fait que des éléments incontrôlés viennent la gâcher ne vous poserait pas de problème, bien sûr !
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@ Serge HIREL | 02 septembre 2022 à 10:23
« Faux. De Gaulle, le 21 décembre 1958 (78,5 % des voix). Certes, ce n’était pas au suffrage universel, mais votre propos n’en est pas moins inexact. »
Dans la mesure où la première élection de De Gaulle n’était pas au suffrage universel, elle ne peut être comparée aux autres élections qui ont suivi. Donc ma réponse n’est pas inexacte.
L’affaire Benalla, tout comme l’affaire du Stade de France et la séance de karting à Fresnes, voilà ce que l’opposition a à se mettre sous la dent pour critiquer le gouvernement, avec évidemment la collaboration active des chaînes d’info continue qui se repaissent de ces querelles de cour d’école primaire.
Et ça prétend vouloir diriger le pays ?
C’est assez pathétique !
Rédigé par : Achille | 02 septembre 2022 à 18:43
Cher Philippe Bilger,
Pour ceux que passionne la psychologie, il est toujours intéressant d'avoir un regard aigu sur celui qui nous gouverne, mais si l'on considère un dirigeant uniquement à l'aune de son action, une telle analyse n'a de sens que si elle permet de mieux comprendre ses choix.
Or ceux-ci, et ceux de ses prédécesseurs, sont inscrits depuis Giscard : n'être qu'un fidèle et docile exécutant d'une politique décidée à Bruxelles, tant sur le plan économique, énergétique, que wokiste et immigrationniste.
Macron remplit parfaitement sa mission, qui est notamment de faire disparaître ce pays, cette nation, ses traditions, ses paysages, sa population d'origine.
Ce faisant, il favorise le Grand Remplacement et la guerre de civilisation qui en résulte inéluctablement.
C'est cela le vrai bilan de Macron. Avec les félicitations d'un peuple qui semble content de disparaître.
Rédigé par : Florestan68 | 02 septembre 2022 à 18:25
@ Gavot | 02 septembre 2022 à 15:55
Moi : "C'est quoi, la différence entre un politicien qui aime la France, et un autre ?"
Vous : "La tête de veau. Je ne vois que ça."
Rigolo.
Si vous le dites à la blague, je me permets de vous poser la question : si on aime le gigot d'agneau, ça compte aussi ?
Et si vous le dites sérieusement, c'est à dire, je présume, que vous montrez Jacques Chirac en exemple d'homme politique aimant la France, alors précisément, c'est là l'exemple le plus éclatant qui justifie mon argumentation.
Jacques Chirac, le président à la bonhomie forcée, aux interminables visites au Salon de l'agriculture, aux innombrables hommages physiques rendus à des journalistes de sexe féminin ; Chirac, l'homme qui portait, sur son front, la banderole "mec sympa" et "type aimant la France", l'incarnation même de la droite de gauche, l'homme qui laissé la dette se creuser, les prélèvements publics augmenter, les effectifs des fonctionnaires exploser, l'immigration de masse s'installer...
L'homme qui a flatté les Palestiniens, introduit la folie écologique dans la Constitution... mais il était sympa. Il avait la braguette ouverte en permanence. Il aimait la bonne bouffe.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 septembre 2022 à 17:25
@ Robert Marchenoir | 02 septembre 2022 à 00:50
Dans un commentaire brouillon que je ne reprends pas ligne à ligne, Marchenoir manifeste une ignorance de certains concepts et principes d'action politique nationale, et demande des explications.
Qu'importe que cette ignorance soit probablement volontaire et factice, ou involontaire, on lui pardonnera de choisir le niveau le plus bas pour en découdre. C'est son choix, nous savons ainsi d'où il parle.
Je précise que dire que Macron est "étranger au continuum historique dont il devrait être porteur" n'est pas une plainte comme il le dit, c'est un constat.
En assimilant le continuum historique à la situation de "stato-gauchiste" qui serait la nôtre, Marchenoir confond le caractère conjoncturel et le temps court des événements, avec le temps long de l'histoire qui est ce continuum historique qui l'intrigue.
Alors j'explique, soyez attentif je ne répèterai pas ;-)
Pour l'électeur de Zemmour que vous fûtes, selon vos propres déclarations, vous devriez savoir que le temps long de l'histoire de France, le fameux continuum historique, commence environ avec Clovis (l'histoire n'est pas arithmétique) et se poursuit depuis, ou devrait se poursuivre.
Comment ce continuum se manifeste-t-il ?
Tous les rois de France, les régents et régentes, les deux empereurs, les présidents et chefs de gouvernement des Républiques successives, tous sans exception ont eu pour volonté et principe d'action l'indépendance de la France, son maintien en l'état, avec la récupération des territoires perdus éventuellement, et chaque fois que c'était possible son expansion, sur le continent, annexion ou rattachement de la Bretagne, de la Savoie, de l'Alsace-Lorraine ou expansion extra-européenne par la colonisation.
La colonisation est sortie de l'histoire de France, du moins dans le sens où elle a existé autrefois, mais elle se manifeste dans le sens inverse puisque nous sommes colonisés par cette détestable immigration qui nous envahit.
Voici déjà une première rupture du continuum historique, puisque nous cessons d'être ce que nous étions, pour être ce que d'autres nous imposent de facto d'être.
Le pacte de Marrakech qu'a signé Macron admet cette nouvelle colonisation inversée.
L'autre discontinuité de ce continuum historique est la lente mais progressive disparition de la France comme nation, c'est à dire un peuple uniforme dans des frontières définies et défendues.
Toute l'action de Macron, je dirais même que c'est la seule action permanente qui le motive, consiste en la déconstruction de cette nation, et sa dissolution dans un ensemble techno-administratif, qu'est l'UE.
Ce faisant non seulement il ne poursuit pas le continuum historique de la nation, mais il déconstruit également une évolution de ce continuum, qui est la recherche continue de la démocratie, en transférant une partie importante du pouvoir décisionnaire du peuple, à un ensemble technique, la Commission de Bruxelles non élue, ou la CEDH et la CJUE.
Et puisque vous parlez sans cesse d'argent ou plutôt de pognon comme vous dites, je rappelle que le budget de la France ne dépend plus des seuls élus du peuple, mais qu'il est contrôlé et validé par ladite Commission.
Depuis l'invention de la démocratie par les Grecs, le contrôle du budget est le principe fondamental de la démocratie. Perdant ce contrôle nous avons perdu plus que de la souveraineté, nous avons perdu la démocratie.
En parlant de cette lente disparition de la France comme nation et de la perte de la démocratie, je fais un constat.
C'est cela que j'appelle "être étranger au continuum historique de la France" en parlant de Macron.
Le jugement consiste à être contre cette évolution.
Je veux bien admettre que cette évolution que je juge néfaste n'a pas commencé avec Macron, elle fut initiée perfidement par Giscard, Chirac et Mitterrand, mais je constate que Macron a accéléré ce processus de fédéralisme européen qui réduit la France à un land d'une structure non démocratique.
Rédigé par : Tipaza | 02 septembre 2022 à 16:59
@ Robert Marchenoir | 02 septembre 2022 à 00:50
"C'est quoi, la différence entre un politicien qui aime la France, et un autre ?"
La tête de veau. Je ne vois que ça.
Rédigé par : Gavot | 02 septembre 2022 à 15:55
DANS LES RUES
- Bayrou, secrétaire général du Conseil national de la refondation.
- Diantre ! C'est quoi ce machin ?
- Et ce type c'est qui ?
- Bof ! On va nous le dire ce soir à l'Athélée.
- Je rentre vite chez moi, je veux pas rater ça !
- Moi pareil...
Rédigé par : Bill Noir | 02 septembre 2022 à 15:28
"Il ne changera pas et on ne le changera pas. Il y a des causes impossibles à gagner. On n'est plus dans la politique." (PB)
Il n'est pas le seul, notre Ségo nationale, elle, est encore pire, je pense qu'elle a un côté "frappé"... À ce rythme elle va pouvoir aller consulter au Centre hospitalier Gérard Marchant... C'est ça... On l'a échappé belle !
Entre elle et Pépère on a payé le prix fort, Emmanuel à côté c'est du pain bénit... Je me demanderai toujours quels ressorts peut pousser cette... Bref ! Pour tenir des propos ignobles...
Rédigé par : Giuseppe | 02 septembre 2022 à 13:04
24 avril 2022: deuxième tour des élections présidentielles
Macron 58,55 %
Le Pen 41,45 %
C'est récent, c'est patent.
La haine implacable n'est pas allée jusqu'au fond des urnes.
Rédigé par : lucas | 02 septembre 2022 à 11:15
@ Achille | 01 septembre 2022 à 21:37 et 22.07
« ...aucun président de la Ve République n’a été élu au premier tour »
Faux. De Gaulle, le 21 décembre 1958 (78,5 % des voix). Certes, ce n’était pas au suffrage universel, mais votre propos n’en est pas moins inexact. Quant à la réélection « confortable » du Prince, à chacun sa conception du nouveau fauteuil présidentiel : trône royal ou siège éjectable...
« ...et depuis cinq ans on n’en a plus entendu parler [de Benalla] »
Faux. Il a fait appel de sa condamnation à trois ans de prison dont un ferme prononcé en novembre 2021. Par ailleurs, l’Etat a été condamné en juillet dernier pour une tentative de perquisition des locaux de Mediapart, directement liée à l’affaire Benalla. Vous avez décidément la mémoire courte...
« ...pas de vous dont je devine la grande modestie. »
In cauda venenum... Mais, pour qu’il y ait venin, il faut nécessairement une vipère.
Rédigé par : Serge HIREL | 02 septembre 2022 à 10:23
@ Achille | 01 septembre 2022 à 22:07
"L'erreur de ce garde du corps du Président a été de filer une baffe à un étudiant grec, anarchiste de son état et qui n’avait rien à faire dans une manifestation du 1er mai en France. Sur ce point je ne lui donnerai pas tort."
Je suis extrêmement curieux de comprendre ce qui, dans votre esprit, vous permet de prétendre que cette personne, qu'il soit Grec et anarchiste ou Breton et crudivoriste, n'aurait "rien à faire là". La voie publique ne le serait plus ? Le droit de manifester (s'il manifestait bien) ne s'applique qu'à ceux qui vous plaisent ? Si je considère que vous n'avez "rien à faire là" je suis autorisé à vous coller une baffe, comme vous le dites plaisamment ?
Rédigé par : Gavot | 02 septembre 2022 à 10:19
Lisnard, homme de belle étoffe, un espoir de la Droite, sait parler à ses vieilles administrées : « Si des gamins vous tarabustent – leur dit-il – sachez que j'irai les corriger personnellement ». Ah mais !
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Poutine n'assistera pas aux obsèques de Gorbatchev. Il n'est pas certain que cela déplaise à ce dernier.
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Iquioussen : un billard oriental à 3 bandes : France, Belgique, Maroc.
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Hier soir, chez Mathieu Bock-Côté, de retour de vacances plus poupin que jamais, il est question de la fin programmée de ces vieux pays d'Europe sous l’œil amusé de la grande nation US – laquelle est grignotée chaque jour davantage – qui a réussi à exporter le wokisme effaceur :
Le patriotisme, c'est être maître chez soi et pas autre chose.
Le nationalisme, ce n'est pas être méchant avec les autres, c'est refuser de voir disparaître la beauté acquise au fil des siècles.
Je songe souvent à ces peintres de la Renaissance italienne qui nous léguèrent ces tableaux de villes idéales où l'on aurait eu envie de vivre.
Rédigé par : Bill Noir | 02 septembre 2022 à 08:57
Les sentiments sont exacerbés. La sympathie devient de l’amour, de l’adulation ou même de l’adoration. L’antipathie se transforme en ressentiment, en haine, en guerre perpétuelle. Quel théâtre !
Une autre voie, choisie et développée par M. Bilger, est celle de la modération, de la pondération et de la raison tout simplement.
Vis-à-vis de M. Macron, vous avez trois options :
Option 1 : elle correspond au pouce bleu levé popularisé sur les réseaux sociaux. Dans ce cas, on aime Macron, on le défend, on le porte et supporte. D’abord parce qu’il a de beaux yeux bleus, il se tient bien droit dans son costume bleu marine, ses cheveux fournis au-dessus du front accentuent son apparence jeune, volontaire, irrésistible. Et puis, les gens vous disent qu’ils n’ont pas le choix parce que Macron est le seul à pouvoir endiguer l’extrême droite et repousser l’extrême gauche. On tient à sa voiture et à son petit patrimoine…mais pour combien de temps ? La subtilité du programme est de faire peur afin de se poser en sauveur. Il y a un public pour lever le pouce pour un non-projet.
Option 2 : elle correspond au pouce bleu vers le bas. En opposition totale avec l’opinion précédente, c’est le camp des haineux qui détestent Macron parce qu’il cristallise tous les ressentiments, il personnifie toutes les injustices. Il a déçu et continue de faire des promesses. Mais c’est aussi, tout simplement l’option choisie quand les faits se sont déroulés et que les résultats ont été analysés. Macron, non merci, ce n’est pas le bon choix.
Option 3 : cette option est infiniment plus compliquée.
Tout d’abord, le monde ne se résume pas à un choix binaire. C’est l’option des abstentionnistes, du vote blanc, l’autre option.
Ensuite dans l’option 3, on trouve la terra incognita. Au lieu de s’embarrasser d’objets inutiles, il suffit d’un bagage à main, un passeport et trois cartes bancaires. La France est loin, son président indéterminé. Dans les pays étrangers, dans la profondeur de la masse populaire, Macron est complètement inconnu, pas de sondage, pas de pouce levé ou baissé.
Puis dans l’option 3, on rencontre, tant pis si je fais erreur, M. Bilger qui commence son billet par le mot apologie, qui ensuite argumente solidement son raisonnement et glisse des mots très forts tels que détestation et apitoiement. Et pour finir, M. Bilger défend le président de la République française. Ni pour, ni contre, il reste donc l’option 3. Et c’est tout à fait normal si on respecte la loi. En France, le scrutin est secret. M. Jean Lassalle a été jugé pour cela et tous les votes de son village ont été invalidés. La modération est un vaste sujet, M. Lassalle est allé trop loin dans l’expression de son choix abstentionniste. Il faut savoir rester neutre.
Enfin, l’option 3 est celle des indéterminés à l’opinion fluctuante, j’avoue être souvent un de ceux qui sont indécis, c’est plus facile à écrire qu’à prononcer.
La liberté d’expression mérite mieux qu’un pouce levé ou baissé, une critique ne devrait pas être considéré comme une attaque belliqueuse, le large éventail des sentiments humains ne peut pas se résumer à un choix binaire entre l’amour et la haine.
Rédigé par : Vamonos | 02 septembre 2022 à 08:50
"À noter que contrairement à certaines allégations de personnes malintentionnées, il n'était pas l'amant du Président (ce dernier l'a confirmé devant les médias)."
Rédigé par : Achille | 01 septembre 2022 à 22:07
« On me dit que tu es l’amant du proviseur ?…
Comment peux tu le croire, j’ai démenti en conseil de classe !
Ah, tu me rassures… les gens sont méchants. »
Où l’on s’aperçoit que l’ingénieur de base se ferait volontiers refiler du béton non conforme par crédulité…
Et que la retraite aidant, il confond le mortier et le ciment.
Rédigé par : sbriglia | 02 septembre 2022 à 07:38
@ Patrice Charoulet 01.09.22 à 22:34
"Et j'ai voté pour lui (Emmanuel Macron) au second tour, cette fois, comme la fois d'avant, sans hésiter un seul instant. Dans ma famille, un frère, deux fils et un neveu détestent au dernier point Macron, pour des raisons différentes que je ne parviens pas à comprendre."
Tiens, vous aussi vous avez déserté LR ? Ne vous sentez-vous pas un peu seul d'être laissé sur le bas-côté par les marcheurs de la nouvelle "Renaissance" ? Quel paradoxe, si quatre de vos proches ont des reproches à faire à EM largement aidé par ses amis de la finance à qui il a promis fidélité, complicité et un pactole en retour, c'est parce que vos proches savent que les Français seront plumés cet hiver.
Inscrivez sur une feuille les points négatifs et positifs. Si les points négatifs pèsent plus lourd que les points positifs alors vous parviendrez à mieux comprendre leurs raisons.
Rédigé par : Ellen | 02 septembre 2022 à 02:16
@ Denis Monod-Broca | 01 septembre 2022 à 23:00
"Il est, nous sommes, prisonniers d’un mécanisme anthropologique vieux comme le monde."
"Nous cédons à la tentation immémoriale, renforcée en période de crise, de nous placer sous la férule d’un despote auquel nous faisons porter la responsabilité de tout ce qui nous arrive, et lui, en réponse, se voit en despote, éclairé naturellement."
Pour une fois, je suis d'accord avec DMB. A deux expressions près : "vieux comme le monde", et "en période de crise". Il convient d'insister sur le fait qu'il s'agit là d'un tropisme spécifiquement français. Certes, il peut se retrouver ailleurs, la Russie étant l'exemple le plus frappant. Mais il ne s'agit pas d'une malédiction dont l'humanité ne pourrait pas sortir. Il s'agit du culte français de l'homme fort.
On retrouve ici, dans les commentaires, une expression qui me fait sursauter à chaque fois : "Il n'aime ni la France ni les Français" (Michelle D-LEROY | 01 septembre 2022 à 19:45). Ne demandez pas à un chef d'État de vous aimer ! Il n'est ni votre père, ni votre mère, ni votre conjoint !
Si c'est cela que vous exigez de lui, vous pensez bien qu'il vous le fournira... Qu'est-ce que ça coûte, de se répandre en protestations d'amour envers les Français ? Pendant ce temps, vous négligerez de vous intéresser aux vrais problèmes... ce qui l'arrangera prodigieusement.
Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce que ça veut dire, aimer la France ? Je veux dire, comment un président peut-il prouver qu'il aime la France ? C'est quoi, la différence entre un politicien qui aime la France, et un autre ?
On en vient à observer au microscope ses moindres gestes (Tipaza | 01 septembre 2022 à 20:05) : il a mis son bras là, donc ça veut dire que...
On comprend bien que la source du grief, c'est "il déplore la colonisation", "il veut davantage d'intégration européenne", ou, pire encore, "il ne nous donne pas assez d'argent gratuit des autres quand on le réclame en bloquant les ronds-points".
Mais figurez-vous que lui, il est d'avis que c'est, justement, aimer la France que de déplorer la colonisation, accroître l'intégration européenne et ainsi de suite. Prétendre que Macron n'aime pas la France, ou, plus infantile encore, qu'il ne vous aime pas, c'est une façon d'échapper à vos responsabilités politiques.
Lesquelles consistent à argumenter pour ou contre telle politique étrangère, pour ou contre tels principes économiques, et ainsi de suite.
Je lis aussi des plaintes selon lesquelles le Président "refuse de s'inscrire dans le moule historique [de la France] avec la prétention d'en faire une autre" (Robert | 01 septembre 2022 à 12:24), qu'il est "étranger au continuum historique dont il devrait être porteur" (Tipaza | 01 septembre 2022 à 10:03)...
Vous sortez ça d'où, qu'il ne faut pas briser le "moule historique" où nous sommes englués, qu'il faudrait continuer de mariner dans le détestable "continuum historique" stato-gauchiste qui est le nôtre ?
C'est cela qu'il vous conviendrait de démontrer, Messieurs. On ne change rien mais je veux plus de pognon, ce n'est pas une politique. C'est ce qui nous a conduits dans la fâcheuse posture où nous nous trouvons.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 septembre 2022 à 00:50
@ Denis Monod-Broca
"Nous cédons à la tentation immémoriale, renforcée en période de crise, de nous placer sous la férule d’un despote auquel nous faisons porter la responsabilité de tout ce qui nous arrive, et lui, en réponse, se voit en despote, éclairé naturellement."
Je ne le vois pas despote.
Les mécanismes permettant de le révoquer une fois son temps écoulé sont bien en place. Notre parlement, quoi qu'on en pense, fonctionne à peu près malgré les stratégies du coup d'éclat. Les libertés fondamentales sont encore à peu près en place.
Franchement, je ne le vois pas despote.
Maintenant, moi, je ne demande pas à Macron d'être éclairé. Je demande à la société de faire l'effort de s'éclairer un peu, de temps en temps.
Il se trouve qu'il y a des responsables politiques qui encourageront la société à s'éclairer. D'autres qui préféreront mener leurs ouailles à coups de manipulation émotionnelle.
Tout ce que je demande à un dirigeant, c'est de tenter de rentrer dans la première catégorie.
Ça en élimine pas mal.
"Et tout le monde est « content » : nous de pouvoir l’aimer (pour un petit nombre) ou le détester (tous les autres), lui d’être le meilleur possible dans ce rôle impossible auquel il ne peut échapper."
Personnellement, je n'aime pas spécialement Macron. Je me réjouis seulement que ce soit lui plutôt que la concurrence.
Je déplore par contre que la Ve cherche à tout prix à faire en sorte que la concurrence soit écrasée. Mais personne ne souhaite changer cette logique mortifère. Logique mortifère qui pousse la société dans une culture du conflit et de l'idéologie permanente.
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@ Achille
Benalla ? Benny Hill.
Benny Hill, ce n'est pas une affaire d'État. C'est du spectacle. Benalla, c'est pareil.
Maintenant, heureusement que les institutions ont quand même su dire "Non".
Ce qui est bien avec la musique de Benny Hill, c'est qu'elle rend à peu près n'importe quel film magique.
Je veux un montage des rushs de Benalla cognant avec sa matraque, le tout avec la musique de Benny Hill.
"Il est jugé du 13 septembre au 1er octobre 2021 pour les violences commises lors de la manifestation du 1er mai 2018 et l'utilisation frauduleuse de passeports diplomatiques." -- Wiki
Trois ans, c'est trop long.
Rédigé par : F68.10 | 02 septembre 2022 à 00:19
@ Achille, 1er sept 22:07
"Benalla a été viré de l’entourage du Président et depuis cinq ans on n’en a plus entendu parler."
Cinq ans, en êtes-vous sûr ?
"Le 5 novembre 2021, Alexandre Benalla est condamné par le tribunal de Paris à trois ans de prison, dont un ferme sous bracelet électronique."
Sans oublier l'enquête en cours où il est soupçonné de corruption dans l'affaire d'un contrat de sécurité avec un oligarque russe, etc.
Rédigé par : Axelle D | 02 septembre 2022 à 00:10
Les qualités propres de EM comptent assez peu en l’affaire.
Il est, nous sommes, prisonniers d’un mécanisme anthropologique vieux comme le monde.
Nous cédons à la tentation immémoriale, renforcée en période de crise, de nous placer sous la férule d’un despote auquel nous faisons porter la responsabilité de tout ce qui nous arrive, et lui, en réponse, se voit en despote, éclairé naturellement.
Et tout le monde est « content » : nous de pouvoir l’aimer (pour un petit nombre) ou le détester (tous les autres), lui d’être le meilleur possible dans ce rôle impossible auquel il ne peut échapper.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 septembre 2022 à 23:00
J'abomine Hitler, Poutine et Trump.
Quand Macron a été élu président pour la première fois, j'ai considéré que c'était le hold-up politique français du siècle.
Au fil du temps, je vois ses qualités et ses défauts. Maintenant, ce n'est plus Macron qui m'étonne, c'est le niveau ahurissant de haine qu'il atteint chez beaucoup. Moi, je n'ai pas la moindre haine pour lui. Et j'ai voté pour lui au second tour, cette fois, comme la fois d'avant, sans hésiter un seul instant.
Dans ma famille, un frère, deux fils et un neveu détestent au dernier point Macron, pour des raisons différentes que je ne parviens pas à comprendre.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 septembre 2022 à 22:34
@ Serge HIREL | 01 septembre 2022 à 16:25
« Que ceux qui, parmi les commentateurs de ce blog éprouvant du ressentiment vis-à-vis du Prince, envisagent une candidature à un quelconque pouvoir ou en rêvent, lèvent le doigt... »
Il est vrai que l’on peut éprouver du ressentiment envers EM sans chercher à briguer le pouvoir. Ceci signifie que l’on est conscient de son potentiel. Ce genre d’humilité est parfaitement honorable.
Certains hommes et femmes politiques et pas des moindres ne possèdent pas cette vertu.
C’est, bien sûr, de ces gens-là dont je parlais, pas de vous dont je devine la grande modestie.
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@ Axelle D | 01 septembre 2022 à 16:17
Benalla, ce n'est certainement pas une affaire d'État, n'en déplaise à Philippe Bas qui aurait bien voulu en faire une.
L'erreur de ce garde du corps du Président a été de filer une baffe à un étudiant grec, anarchiste de son état et qui n’avait rien à faire dans une manifestation du 1er mai en France. Sur ce point je ne lui donnerai pas tort.
Pour le reste il s’est avéré que c’était un mythomane qui a abusé des fonctions qui lui avaient été confiées.
À noter que contrairement à certaines allégations de personnes malintentionnées, il n'était pas l'amant du Président (ce dernier l'a confirmé devant les médias).
Benalla a été viré de l’entourage du Président et depuis cinq ans on n’en a plus entendu parler.
Il est temps de passer à autre chose ! Les soupes réchauffées perdent toute leur saveur.
Rédigé par : Achille | 01 septembre 2022 à 22:07
@ Antoine Marquet | 01 septembre 2022 à 15:59
Oui, je me suis trompé. Il a été élu dès sa première candidature et non au premier tour.
D’ailleurs aucun président de la Ve République n’a été élu au premier tour et je doute fort que cela arrive un jour.
Il a été ensuite confortablement réélu.
On peut même se demander comment un président aussi détesté des Français, ainsi que le prétendent certains commentateurs, a pu être réélu.
La destinée sans doute ! :)
Rédigé par : Achille | 01 septembre 2022 à 21:37
Macron a été élu, puis réélu, chacun ici peint le portrait de cette réalité.
La seule question à se poser reste donc de savoir si nous, peuple français, restons démocrate, et quel prix nous sommes prêts à payer pour le rester.
Rédigé par : Aliocha | 01 septembre 2022 à 21:10
@ Robert | 01 septembre 2022 à 12:24
"Le pire a été selon moi le baiser qu'il a infligé au président Tebboune pour sceller une fausse amitié"
J'ai eu la même réaction que vous que vous devant ce qui est une vraie bouffonnerie. Mais une fois l'effet de surprise passé, j'ai éclaté de rire, et je me suis exclamé : "quel c*n" !
Pourquoi quel c*n ?
Parce qu'il a montré sa méconnaissance totale des relations humaines et de la gestuelle qui va avec dans le Sud.
En fait, ce que faisait Tebboune s'appelle un "abrazo" en espagnol puisque c'est surtout dans ce pays que cette gestuelle est née et continue à se pratiquer, même s'il est vrai qu'elle s'est depuis développée ailleurs, surtout dans le Sud.
On trouve un début d'abrazo dans le célèbre tableau de Velázquez, "la Reddition de Bréda". Le geste n'est pas complètement achevé, mais les commentateurs du tableau de l'époque et aussi ceux de maintenant, le présentent ainsi.
Il ne s'agit pas de faire la bise, mais d'un geste d'apaisement entre deux ennemis, et lorsque deux amis se rencontrent alors c'est un geste d'amitié, signifiant la familiarité au sens que l'on est de la même famille, donc signe d'unité et d'accord fusionnel, en tout cas dans la symbolique.
En français on pourrait dire une accolade sans que le mot ait vraiment la même signification.
Par ce qui sera perçu comme un impair en Algérie, même si cela ne paraîtra pas, Macron a montré que la relation humaine lui échappe.
C'est un vrai intello, ce que je ne lui reproche pas et pour cause, mais c'est un intello à qui l'humain échappe, et cela je le lui reproche.
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Reddition_de_Br%C3%A9da#/media/Fichier:Vel%C3%A1zquez_-_de_Breda_o_Las_Lanzas_(Museo_del_Prado,_1634-35).jpg
Rédigé par : Tipaza | 01 septembre 2022 à 20:05
Cher Philippe,
S'il ne vous arrive pas encore de fredonner "La fièvre" de Julien Doré qui démontre que le monde a changé, il n'existe aucun doute pour constater que la galène est aussi sulfureuse que le galet qui peut se vouloir galant et coquin. Il existe parfois même anguille sous roche. Alors attendons la fièvre des radios...
"Deux enfants au soleil" d'Isabelle Aubret
"La mer sans arrêt roulait ses galets
Les cheveux défaits, ils se regardaient
Dans l'odeur des pins, du sable et du thym
Qui baignait la plage
Ils se regardaient, tous deux sans parler
Comme s'ils buvaient l'eau de leurs visages"
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 01 septembre 2022 à 20:03