On nous a changé Gérald Darmanin (GD), ou on l'a en partie retrouvé !
Non pas que sa révérence à l'égard du président se soit atténuée - les ambitieux n'en sont jamais économes - mais ses constats, sa brutalité même dans l'acceptation d'une déplorable réalité, me rappellent le Darmanin d'avant, celui qui n'était pas seulement soucieux de circonvenir LR mais s'y trouvait parfaitement à l'aise !
En effet, qu'on veuille bien, depuis le cumul du fiasco du stade de France et de la survenue de la majorité relative pour le camp du président à l'Assemblée nationale, retenir les propos du ministre de l'Intérieur. On ne pourra pas au moins nier l'existence d'une mue.
On apprend ce qu'on savait déjà mais qu'on occultait : la délinquance est commise par un étranger sur deux à Paris comme à Marseille, sans compter la malfaisance des Français "de papier".
On relève que cette évidence sur l'immigration irrégulière est enfin formulée : autant il faut lutter sans faiblesse contre elle, autant il convient de favoriser l'insertion des étrangers dont la présence ne dégrade pas mais honore notre pays.
La toute dernière poussée de rigueur : il propose pour les mineurs délinquants "l'ouverture de lieux de rééducation et de redressement avec encadrement militaire". On ne l'arrête plus !
Pourtant, malgré le retour de cette prise de conscience à la fois sincère et tactique de GD, 7 Français sur 10 demeurent mécontents du bilan du gouvernement en matière de sécurité. On ne peut que valider cette contestation majoritaire.
En effet, il ne suffit pas de cette grossièreté et en même temps de cette euphémisation pour convaincre un peuple qui doute et a de plus en plus peur : "Nous devons être fermes avec la minorité d'emmerdeurs" (JDD).
Pour que le pouvoir persuade de l'efficacité de ses actions, il ne suffit pas non plus d'énoncer un bilan dont on se flatte sur l'expulsion des étrangers radicaux et les interventions multiples, les interpellations et les saisies d'engins de rodéos urbains par exemple...
Il est encore insuffisant de laisser croire à une immense énergie positive, par une multitude de propositions, par exemple la création de 3 000 gendarmes verts contre les pyromanes, quand au contraire cette surabondance pour l'instant virtuelle fait craindre qu'aucun des objectifs ne soit atteint, faute de hiérarchisation et de sélection pour une politique de l'efficace et du possible.
Sur l'immigration et la sécurité, il faudrait "changer la loi pour protéger les Français" selon le ministre.
Est-il permis aux citoyens de s'émouvoir, voire de s'indigner de ces avancées volontaristes si tardives quand le ministre, lucide après-coup, souligne que "les extrêmes montent quand les républicains refusent de regarder le réel en face" ? Alors que les extrêmes sont montés au plus haut et que la cécité a été d'abord celle du pouvoir, ministres régaliens en priorité.
À mon sens - je mesure comme il est délicat d'aborder ce point - ce n'est pas la loi qu'il convient de changer en matière pénale mais plus globalement le dispositif révéré, intouchable et trop souvent impuissant d'un Etat de droit qui n'a plus le moindre impact sur le combat contre la délinquance et la criminalité d'aujourd'hui. Elles augmentent non pas à cause des lois censées les réprimer mais en raison d'un Etat de droit qui continue d'imposer ses lourdeurs et son byzantinisme aux forces de l'ordre et à la Justice. Tellement formaliste qu'il enserre les unes et l'autre dans un étau les détournant de leur mission principale : appréhender, instruire et juger.
Que seulement la loi change et, outre le fait qu'elle devra être appliquée dans toute sa rigueur ce qui est rien moins que certain, elle sera obligatoirement insérée, parce que le contexte juridique et judiciaire n'aura pas été bouleversé, dans un réseau de bureaucratie procédurale défiant le bon sens, de recours, de délais, de contestations, plus destinés à empêcher la manifestation de la vérité qu'à faciliter son émergence le plus vite possible.
J'entends bien qu'on n'osera jamais dépasser le réformisme classique et à la longue répétitif des modifications législatives pour s'orienter vers une réforme structurelle qui mettrait à bas un certain nombre de vaches sacrées sur le plan pénal.
Par exemple, s'il est inconcevable de multiplier les affaires jugées en premier et en dernier ressort, l'appel devant demeurer une faculté mais sans doute soumise à des conditions plus strictes de même que le pourvoi en cassation devra être encore plus limité, il me semble en revanche qu'il conviendrait de réfléchir pour la justice au quotidien à un partage qui n'aurait rien de scandaleux entre des affaires récentes ou anciennes où la culpabilité est incontestable, éclatante - les crimes étant compris - et d'autres où il y a doute, ambiguïté, pluralité d'auteurs, vérifications à opérer.
Cet arbitrage aurait le mérite de diminuer considérablement la charge quantitative et qualitative de la Justice. Les dossiers simples seraient jugés dans des délais très rapides avec, lors de l'audience, la prise en compte de tout ce que la défense apportera au débat sur la personnalité et le passé judiciaire du prévenu ou de l'accusé.
La "Loi sécurité et liberté" du garde des Sceaux Alain Peyrefitte avait instauré une procédure de saisine directe qui permettait de juger des faits même anciens mais sans mystère sur leur auteur.
Reconsidérer tout notre paysage pénal en ôtant la masse inutile des entraves procédurales - entre le réel délictuel ou criminel et la manifestation de la vérité -, en ne conservant que le socle précieux et nécessaire à une démocratie certes attachée aux droits des transgresseurs mais aussi à ceux de la société, serait fondamental. Notamment l'appel, la prescription, la règle "non bis in idem", l'irresponsabilité pénale.
L'Etat de droit ne serait plus un mantra univoque ressassé à l'envi mais un outil adapté aux inventions de la malfaisance d'aujourd'hui, il aurait pour ambition essentielle de favoriser la mise en oeuvre d'enquêtes rapides et d'une phase judiciaire s'appuyant sur elles au lieu de trop souvent les contredire par sadisme anti-policier...
Changer une loi après l'autre sera un coup d'épée dans l'eau de la sécurité. Mais consentir structurellement à révolutionner notre Etat de droit sera décisif. Certes nous n'aurons plus le confort irresponsable de nous dire, face aux scandales, aux retards et à l'irritation des justiciables : ce n'est pas notre faute puisque nous respectons l'Etat de droit ! Ce dernier ne sera plus une excuse mais une aide.
Je ne me fais aucune illusion mais le grand bonheur de ma position est la liberté qu'elle me laisse sur tous les plans et l'inventivité qu'elle m'octroie sans que j'aie à justifier mes utopies. Mais je les crois, si on voulait bien les prendre au sérieux, capables d'assurer une meilleure protection des Français.
Ce serait assurément sortir du catéchisme !
Gorbatchev, une occasion que l'Occident aurait dû saisir (avec l'excellent Eltsine !) pour débarrasser la Russie, l'Occident et le monde de la souillure communiste.
Une pensée pour ces deux…
Rédigé par : Bill Noir | 31 août 2022 à 16:41
Aux anciens d'Algérie
À plusieurs commentateurs qui ont vécu en Algérie ou dont les parents y avaient vécu, et qui viennent de nous le dire ici.
Dans une longue liste de néologismes, je viens de tomber sur celui-ci :
« nostalgérie » (Montherlant), dont ils devineront le sens.
Au passage, je note aussi :
Aimeuse (Colette) : Amoureuse
Allélouyer (Julien Green) : Entonner des alléluias
Cambronnade (Apollinaire) : Fait de dire « M... ! »
Chauvisant (Aragon) : Devenant un peu chauve
Culomane (Roger Peyrefitte) : Pygolâtre
Députodrome (Queneau) : Assemblée nationale
S'ensuisser (Yourcenar) : Se laisser gagner par la sérénité helvétique
Eviré (Dominique Fernandez) : Eunuque
Immondain (Joseph Delteil) : Mondain immonde
Joconder (Henri Troyat) : Sourire avec un air de Joconde
Touchatouisme (Cocteau) : Fait d'être un touche-à-tout
Rédigé par : Patrice Charoulet | 30 août 2022 à 15:38
@ F68.10 29 août à 15h29
Voir des arabes partout n'est pas une maladie mentale.
Hélas !
Rédigé par : Bill Noir | 30 août 2022 à 07:45
"Sachant que l'on dit rebattre et non pas rabattre... Vu ?"
Je cours me suicider en guise de pénitence.
Rédigé par : F68.10 | 29 août 2022 à 19:17
@ Axelle D
"Et si vous arrêtiez de nous rebattre* les oreilles avec votre môman !"
Libre à vous d'arrêter de me rebattre les oreilles avec la guerre d'Algérie. La première chose que ma grand-môman demandait aux copains de mes cousines, c'est s'ils étaient fils de harkis.
Ambiance garantie.
Vous avez aussi un problème avec ma grand-môman ?
Rédigé par : F68.10 | 29 août 2022 à 19:12
MACRON LÀ-BAS DIS !
« La France n'a pas de leçons à donner ! »
C'est excessif : on sait comment gérer une invasion tranquille en un demi-siècle.
Rédigé par : Bill Noir | 29 août 2022 à 18:13
@ F68.10 | 29 août 2022 à 15:29
Et si vous arrêtiez de nous rebattre* les oreilles avec votre môman !
* Sachant que l'on dit rebattre et non pas rabattre... Vu ?
Rédigé par : Axelle D | 29 août 2022 à 17:13
@ Bill Noir 19 août 11:17
C'est Jean Herly qui était consul général d'Oran à l'époque. Juste avant la nomination de Jean-Marcel Jeanneney en qualité d'ambassadeur plénipotentiaire à Alger.
Concernant mon commentaire précédent, je précise que contrairement à ce qu'aurait pu laisser entendre ma tournure de phrase (cf post du 28 août 15:00 premier paragraphe), ce furent bien les nouvelles autorités issues du GPRA (dont un préfet algérien) qui ordonnèrent le massacre de juillet 1962, tandis que les militaires français sous les ordres du général Katz étaient tenus de rester dans leur cantonnement, conformément aux accords d'Evian et aux ordres venus directement de l'Elysée.
Rédigé par : Axelle D | 29 août 2022 à 16:19
@ Axelle D.
"À force de vous faire "rabattre" les oreilles à longueur de temps, vous devez les avoir pendantes comme celles d'un coker !!!"
Vous n'avez pas idée: si j'ai la mention "terroriste" dans mes dossiers, c'est bien parce que ma mère voit des fellaghas partout. Je troque une mention de "terroriste" dans mes dossiers psychiatriques pour des oreilles de coker pour quand vous voulez. C'est en effet un peu moins handicapant, dans la vie, d'être un monstre physique que d'être à ce point l'incarnation des pathétiques fixettes d'une société qui ne pense qu'à remuer ses haines.
Rédigé par : F68.10 | 29 août 2022 à 15:29
@ Axelle 28 août 15h
Pour autant que je me souvienne, il n'y avait plus de préfet ces jours-là. C'était un Général qui commandait la place… j'ai oublié son nom, je l'ai publié jadis… il faudra consulter le puant historien officiel de la présidence de la République !
Ce furent ces jours-là, pour la première fois – et forcément la dernière – que les officiers du contingent « n'assurèrent pas » en n'ouvrant pas les portes des casernes à des foules d'Européens terrorisés dont beaucoup étaient en train de vivre leurs dernières heures.
Un souvenir lancinant à jamais...
Rédigé par : Bill Noir | 29 août 2022 à 11:17
@ Bill Noir | 28 août 2022 à 11:16
Et pour ceux qui ont vécu ou eu connaissance des massacres d'Oran en juillet 1962, comment faire l'impasse sur ces événements tragiques où les nouvelles autorités algériennes bafouant les accords d'Evian ont commencé à montrer leur vrai visage ?
Au fait comment se nommait le préfet de l'époque qui avec l'aval du tout nouveau gouvernement algérien héritier du GPA a ordonné la tuerie, tandis que les soldats français encore présents étaient tenus de ne pas quitter leur cantonnement afin de "respecter" lesdits accords ?
Ce qui aurait dû ouvrir les yeux du gouvernement de l'époque et conduire à une remise en question immédiate de ces accords non tenus par la partie adverse. En premier lieu en supprimant le droit à la libre circulation dont on a pu mesurer dès le début qu'il était à sens unique et nous a conduits à ce que les Algériens nomment eux-mêmes une recolonisation de l'intérieur.
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@ F68.10 | 28 août 2022 à 14:11
À force de vous faire "rabattre" les oreilles à longueur de temps, vous devez les avoir pendantes comme celles d'un coker !!!
Rédigé par : Axelle D | 28 août 2022 à 15:00
@ Bill Noir
"L'Algérie : « cette histoire est la nôtre ! ». En 1962 il n'était même pas conçu !"
En 1962, je n'étais pas non plus conçu. Et l'Algérie, cela reste l'histoire de ma famille. Qui m'en rabat les oreilles à longueur de temps dès qu'elle le peut.
Rédigé par : F68.10 | 28 août 2022 à 14:11
MACRON LÀ-BAS DIS !
Alger normal ! Puis il poussa jusqu'à Oran… dangereux Oran, on lui avait rien dit, il y a le Petit lac… il est parti en courant... il n'ira pas à Constantine… de toute façon le meilleur lui aurait échappé : le désert, les oasis… c'est un homme de bureau, de donneur d'ordres, de poste de pilotage, de blockhaus 20 m sous terre… un chef quoi, pas un rêveur !
Rédigé par : Bill Noir | 28 août 2022 à 11:16
MACRON LÀ-BAS DIS !
- Des visas ! Des visas …
- Ah Monsieur Tebboune c'est que vous n'êtes pas le seul, nous devons penser aussi à vos frères du Maghreb, Tunisiens et Marocains… et s'il n'y avait qu'eux… mais nous avons aussi l'A.O.F et l'A.E.F. qui donnent, vous n'avez pas connu vous êtes trop jeune… et Madagascar que j'oubliais, un ami d'un de mes amis y a enseigné... et je ne vous parle même pas des îliens de tous les océans… et si je n'évoque pas nos comptoirs des Indes c'est parce que nos compatriotes les ont oubliés au point qu'ils ne savent plus combien il y en avait au juste… et maintenant que l'on fait la guerre à des peuples chrétiens ceux-là sont devenus prioritaires… je ne vous choque pas en disant cela… je crois bien Monsieur Tebboune qu'il va falloir que vous vous restreignez ...
Rédigé par : Bill Noir | 27 août 2022 à 16:15
MACRON LÀ-BAS DIS !
« Je veux la vérité et la reconnaissance. »
« Je ne suis pas venu à Canossa. »
C'est beaucoup demander… non ?
Rédigé par : Bill Noir | 27 août 2022 à 08:56
MACRON LÀ-BAS DIS !
L'Algérie : « cette histoire est la nôtre ! ». En 1962 il n'était même pas conçu !
Rédigé par : Bill Noir | 26 août 2022 à 19:48
@ sbriglia
"... c’est une amie du genre humain qui vous le dit, certains, et non des moindres, sont tombés dans ses rets, l’ami Giuseppe qui confond Mademoiselle de Scudéry et Miss scud et rit, sans doute épuisé par une énième partie de manivelles..."
Ne sachant par quel bout le prendre, alors je consulterai ma leste coiffeuse et d'esprit (tant pis), elle m'en dira sans doute un peu plus.
La partie de manivelle est un élément essentiel de la vie, sur un home-trainer quand vous pédalez environ 40 minutes, vous ne pouvez imaginer les pensées qui peuvent traverser l'esprit... 40 minutes c'est très long... Epuisé ?... Je ne pense pas, en nage certainement, trempe (on dit trempe chez nous) jusqu'à l'os...
Au fait, il est encore temps de sauter dans un avion, sans doute un peu oublié, d'une grande humilité, il a enflammé tout notre terroir, ça vaut bien toutes les batouilles qu'on entend sur les plateaux TV et certains commentaires sans vie:
https://www.lasemainedespyrenees.fr/ibos-hommage-a-roland-bertranne-le-stade-va-porter-son-nom/
Rédigé par : Giuseppe | 26 août 2022 à 19:01
MACRON LÀ-BAS DIS !
Pour l'avenir de « l'amitié » franco-algérienne mieux eut-il valu que les Algériens ne viennent pas s'installer chez les anciens colonisateurs.
Rédigé par : Bill Noir | 26 août 2022 à 14:59
Je suis toujours sensible et me sens redevable lorsque l'on m'évoque...C'est pourquoi par gratitude, je me fends de ce qui suit...
PETIT COMPLIMENT A L'INTENTION DE : L'HOMME D'UN SEUL LIVRE (LES PRÉCIEUSES RIDICULES)
Extrait d'une tragédie antique de renom, qui se joue en 3,14 actes.
Le rideau s'ouvre sur la scène :
Un chien efflanqué se traîne, rongé par les puces et sa hargne, il regarde partout et cherche un maître.
Arrive une démiurge dénommée duvent, le meltem souffle délicatement et soulève les voiles qui l'enveloppent mais ne décoiffe pas ses nattes posées en bandeau sur son front souverain !
duvent : Hors de ma vue chien galeux ! Tu pues et déranges gravement l'ordre du monde !
Le chien galeux tourne sur lui-même la queue basse, il voudrait mordre les mollets de la divinité, il soulève ses babines flasques et laisse voir une gueule vide où seule subsiste branlante une dent ébréchée...
duvent: Hors de ma vue te dis-je !
Le Choeur : Ô merveilleuse déesse, tu ne le sais pas et nul ne pourrait t'en blâmer, ce chien galeux est aussi sourd ! Si tu veux le chasser il faudra le rouer (nous sommes en pleine Antiquité, on peut rouer les chiens et les hommes...)
duvent : Qu'à cela ne tienne ! J'ai mes serviteurs qui approchent et je vais les en charger...Si ce chien comme je viens de l'apprendre est sourd et édenté, il n'est pas impossible que dans leur immense clémence, les dieux et les déesses bienveillants lui aient donné, pour aujourd'hui le don de lire, celui de m'entendre et pourquoi pas, celui de la parole ! Voyons s'il peut reconnaître l'alpha de l’oméga.
Le Choeur : Ô sublime duvent, déesse à nulle autre pareille, tu étonneras toujours par tes mille tours... Crois-tu vraiment qu'il soit bon que tu approches un tel déchet ? Ne crains-tu pas d'être souillée ?
Duvent : Je ne crains rien ni personne ! Et certainement ce chien errant a du bon...
Approche ignoble mâtin, et répond à ma demande, depuis quand rôdes-tu ? Tu es comme le loqueteux à la fin du marché, tu fouilles partout à la recherche d'une ordure à dévorer, que ne vas-tu te trouver un maître ? Réponds je te l'ordonne !
Le chien galeux tremble rempli de haine, de ses yeux exorbités suinte l'envie, et les dieux et les déesses pour amuser duvent envoient un prodige, le dogue commence à baver abondamment, puis à grogner grandement, puis siffle un air connu de ses narines fulminantes, enfin, sort de sa gueule puante un son.
Sur la scène la surprise se lit sur tous les visages...Le rideau s'envole mais ne s'arrache point...
Le chien : Ô duvent, déesse sublime, je présente devant ta grandeur mon ignoble enveloppe, oui, je suis un chien, galeux et envieux, mais avant, dans les temps oubliés de ma vie d'homme, je fus un plaideur, un sombre et vain plaideur, personne n'a pu compter sur mon éloquence et encore moins sur ma loyauté. Et me voilà devant toi, par un hasard entièrement dû à ma malfaisance, qui je le reconnais est d'une constance qui rendrait folle de jalousie Médée elle-même !
duvent : À peine as-tu retrouvé la parole, que tu me saoules d'inepties ! Dis-moi plutôt la raison de ce châtiment mérité ! Dis-le et vite !
Le Chœur chante le chant des partisans ! Puis se déplace à l'arrière de la scène pour que le public puisse se délecter du spectacle qui va suivre.
duvent : Dis-moi infâme vermine ce que ta métamorphose explique !
Le chien : Ô merveilleuse vision, éblouissante apparition, j'ai par suffisance et sottise voulu m’immiscer lâchement. Et par un grand malheur j'ai cru que « connasse » ne rimait pas avec « piétas » ! Par jalousie, j'ai moqué d'autres plus fins et subtils que moi ! Par couardise j'ai attrapé la main de Tipaza pour m'en servir de paratonnerre ! Oui, j'ai cru que je pouvais mordre ! Et vous le voyez vous-même, je n'ai qu'un chicot puant dans la gueule !
duvent : Tu m'inspires un grand dégoût mais dans mon immense bonté, je vais t'enseigner une chose que tu ne dois oublier, loqueteux : « Qui veut, qui peut donner un avis sage à sa patrie ? », lors, à son gré, chacun peut briller ou se taire. »
Le Choeur revient à l'avant de la scène pour dissimuler le chien galeux, dont les yeux globuleux bullent de plus belle, et annonce : Si le chien avait lu, il aurait su... Comme Cincinnatus, mos majorum !
PS : La phrase enseignée est une citation de Savonarole ou d'Euripide, je ne me souviens plus...
Rédigé par : duvent | 26 août 2022 à 09:14
@ Julien WEINZAEPFLEN
Êtes-vous très sérieusement en train de nous demander de prendre vos informations de seconde main d'il y a 23 ans comme une information utile sur la situation des demandeurs d'asile en France en 2022 ?
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@ Michel Deluré
« Puisque, comme vous le soulignez et que nous le savons tous, il existera toujours une part de population étrangère qui pensera que notre pays peut lui offrir un avenir meilleur, n'est-ce pas justement une raison nécessaire et suffisante pour mettre en place une véritable politique qui régule les flux migratoires, conditionne l'accueil des populations immigrées et organise les conditions de vie de celles-ci sur notre territoire ? »
Je ne dis pas le contraire, je dis que ça fait des lustres que tout le monde prétend mettre en place une « véritable politique etc. ». En fait, tout ceci existe déjà, est déjà prévu, conditionné, déterminé. Et surtout complètement inappliqué.
Le contrôle, on ne sait pas faire. L'expulsion, on ne sait pas faire. On ne sait faire ni l'a priori, ni l'a posteriori. Notre seul levier réel, c'est de cesser l'attractivité française. Il ne s'agit pas de se débarrasser des gens utiles, qui viennent en France parce que c'est attractif et qui y font un travail utile justement mieux rémunéré que dans leur pays d'origine. Aucun problème avec cela. Le problème, ce sont les convois de traîne-savates, sans compétences réelles, socialement problématiques (violences conjugales, rapport à la femme primitif), qui arrivent sans être souhaités, qui échappent aux expulsions pour de mauvaises raisons (enfant né en France de parents étrangers, relations conjugales teintées de violences, etc), qui vivotent du système social.
L'explosion des allocations enfant/adulte handicapé est significative. Je l'ai déjà dit mais je radote parce que cela mérite d'être connu, il y a des cas d'allocations adulte handicapé délivrées à des adultes car ils se sont fait déclarer malades mentaux à force de rébellion face à la police, alors qu'ils sont par ailleurs trafiquants.
On nous parle maintenant d'indexer le prix de l'électricité sur les revenus : ne vous inquiétez pas, la ribambelle de traîne-lattes, qui produisent 5/6 gamins, parmi lesquels un ou deux mettent en échec le système scolaire puis judiciaire, qui payent 3 centimes par jour pour les nourrir à la cantine, ne manqueront pas d'en bénéficier.
Ce système est trop facilement détourné. Vous n'aurez jamais de « véritable politique » sans remise en cause fondamentale de tous les droits donnés à des non-citoyens.
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@ Serge HIREL
« Mettre fin à cette montagne de textes pointilleux et parfois abscons qui entravent l’action de la police et de la Justice ne relèverait même pas d’un regain de fermeté. Ce serait du simple bon sens, voilà tout. Encore faut-il qu’en haut lieu, il en reste quelques traces... et que le courage politique l’emporte sur le « pas de vagues ». »
Les systèmes judiciaires européens font face à une lame de fond via les institutions internationales. Cela dépasse le courage politique française. Dernière en date, l'impossibilité d'obtenir, pour les enquêtes courantes, les données de localisations associées aux communications d'une ligne, sauf pour la criminalité « grave » (concept non déterminé par le droit).
En clair, impossibilité pour des violences conjugales ou un simple vol de localiser un suspect par son téléphone. C'est complètement ridicule, Facebook et Google ont ces données et s'en servent pour proposer des publicités, liens vers l'actualité, etc., mais on veut en priver les enquêtes judiciaires.
Courage ou pas de courage, la France se fait imposer tous les ans un nouveau paquet de principes ridicules, qui n'auraient jamais été votés et approuvés par les instances démocratiques nationales.
Rédigé par : Marcel | 25 août 2022 à 23:47
@ sbriglia
"Seul Tipaza, cet homme de bien, résiste encore…"
Malheureux, vous n'avez pas compris, ni de bien, ni de biens.
Je pratique le farniente en tous lieux et toutes circonstances…
Vieille habitude sudiste que j'ai transférée sur le blog. ;-)
Rédigé par : Tipaza | 25 août 2022 à 23:06
"Un peuple prostitué, rien que ça ? Ces mots sont répugnants !"
Rédigé par : duvent | 25 août 2022 à 09:43
Elle a raison, genau, on peut sur ce blog traiter sa sœur de « connasse » mais pas un peuple de prostitué.
Tout est dans la mesure, genau, et c’est une amie du genre humain qui vous le dit, certains, et non des moindres, sont tombés dans ses rets, l’ami Giuseppe qui confond Mademoiselle de Scudéry et Miss scud et rit, sans doute épuisé par une énième partie de manivelles, notre banquier des bouseux (rigolez pas Marc, c’est ma banque !) qui n’a sans doute jamais lu les Précieuses ridicules et d’autres oiseaux enseignants d’un français où le terme connasse est accepté car figurant dans ses trente-six dictionnaires.
En vérité, genau, je vous le dis, la tyrannie de l’ampoulée est comme le meltem : un vent mauvais qui vous saoule et vous fait perdre vos fondamentaux.
Seul Tipaza, cet homme de bien, résiste encore… ainsi que votre serviteur.
Rédigé par : sbriglia@genau | 25 août 2022 à 17:02
Bien que le billet soit périmé, je dirai, non pas ma justification ni mon excuse, mais ma référence.
L'espoir dans l'humanité est un leurre puisqu'en définitive sa durée de vie en tant qu'espèce est relativement brève et que, depuis l'amorce de sa civilisation, elle a toujours donné l'exemple d'une cruauté consciente qu'aucun animal n'a jamais atteinte, et en dehors de tout progrès intellectuel dans son évolution.
Les civilisations (Toynbee, Caldwell, Diamond, Mommsen même), sont toutes tombées dans la ruine de leurs institutions polluées par des dirigeants criminels, jamais remplacés par un peuple en marche, mais bien suivis par des sujets amorphes qui acceptaient le prix de leur soumission; c'est de la prostitution, non ? Bien sûr, cela ne s'évalue pas sur une ou deux générations.
Rédigé par : genau | 25 août 2022 à 16:58
Le grain, s'il meurt, porte le fruit de sa putrescence même, gardons bien propres les lèvres d'or de nos blessures.
Rédigé par : Aliocha | 25 août 2022 à 11:32
@ Marcel
Dont acte. Ma fréqueuntation des demandeurs d'asile date de 1999, donc de l'eau a coulé sous les ponts depuis, et la législation a pu changer. Mais dans le drame que ce serait pour vous si vous n'aviez pas raison, vous allez me dénicher la preuve qu'en 1999, c'était déjà comme ça et que mes interlocuteurs, des vendeurs de tour Eiffel sur le parvis de la cathédrale de Reims, m'ont menti, et que j'étais assez naïf pour ajouter foi à la parole de militants du "Secours catholique", cette association d'extrême gauche, ou des agents d'accueil du foyer qui m'hébergeait pendant ce stage.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 25 août 2022 à 10:31
@ genau | 24 août 2022 à 15:40
« Rien ne remettra à jour un peuple prostitué. »
Dis donc ! Vous n'y allez pas de main morte !
« Un peuple prostitué », rien que ça ? Ces mots sont répugnants !
Vous nous avez dit ici votre grand âge, et comme j'ai un respect immense pour le grand âge, je vous dirai, comme si vous aviez le mien, que votre grand âge devrait vous conduire à plus de vérité...
Oui, blanchir sous la férule laisse des traces, qui sont en réalité des cicatrices dans le corps et dans l'esprit, leur profondeur soulève le bourrelet de chair blessée, et dessine une ligne dorée dans l'esprit comme une légende... La légende...
Ne dites pas d'un peuple, quel qu'il soit, qu'il est un peuple prostitué !
L’iniquité que vous versez avec profusion enterre vivante la jeunesse et ses espoirs. Le blé en herbe que vous voulez, amer, faucher.
Il faut désirer que jamais le grain ne meure !
Rédigé par : duvent | 25 août 2022 à 09:43
Un délinquant qu'on chope c'est toujours un multirécidiviste ?
Je m'interroge… ça ressemble à une roue qui tourne sans fin.
Rédigé par : Bill Noir | 25 août 2022 à 09:09
@ Marcel 24/08/22 11:38
Avoir une politique de l'immigration, ce n'est pas seulement avoir de « bonnes intentions intelligentes », c'est d'abord déjà ne pas renoncer à une telle politique, considérant l'immigration comme inéluctable, et c'est ensuite avoir le courage, la volonté, d'appliquer sans failles cette politique et de s'en donner par conséquent les moyens.
Puisque, comme vous le soulignez et que nous le savons tous, il existera toujours une part de population étrangère qui pensera que notre pays peut lui offrir un avenir meilleur, n'est-ce pas justement une raison nécessaire et suffisante pour mettre en place une véritable politique qui régule les flux migratoires, conditionne l'accueil des populations immigrées et organise les conditions de vie de celles-ci sur notre territoire ?
Rédigé par : Michel Deluré | 25 août 2022 à 09:04
@ Denis Monod-Broca | 24 août 2022 à 17:01
C’est avec ce genre d’arguments larmoyants qu’on aboutit à conserver sur le territoire national l’imam de Lourches qui vomit depuis des années sur la France... Il faut distinguer l’immigré légal, muni d’une autorisation de séjour, dont l’objectif est de s’insérer dans notre société, et le clandestin sans papiers qui, par sa seule présence sur notre sol, est un délinquant, statut qui, dès qu’il est repéré, devrait le conduire systématiquement en rétention en vue de son expulsion à court terme vers le pays de son choix (hors Union européenne).
Si l’Etat se montrait moins laxiste, aucun d’eux n’aurait le temps de se construire une vie, encore moins une famille en France. Quant à ceux qui, aujourd’hui, sont passés entre les gouttes parce qu’un officier d’état civil s’est montré complaisant, ils n’en restent pas moins des clandestins et donc des délinquants étrangers qui, sauf cas exceptionnel - acte d’héroïsme par exemple -, ont vocation à quitter le territoire, quitte à formuler par la suite une demande de séjour en bonne et due forme.
Le cas des immigrés sous statut « droit d’asile » - ils sont peu nombreux - est bien sûr d’une tout autre nature et, comme l’a expliqué Marcel (24 août à 11.38), l’Etat les protège.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 août 2022 à 01:02
On ne peut qu’approuver la diatribe de notre hôte contre « [les] lourdeurs et [le] byzantinisme [imposés] aux forces de l'ordre et à la Justice » par « le dispositif révéré, intouchable et trop souvent impuissant d'un Etat de droit qui n'a plus le moindre impact sur le combat contre la délinquance et la criminalité d'aujourd'hui ».
La rigueur de nos lois pénales est suffisante pour faire face au développement inquiétant de l’insécurité, tant vis-à-vis du citoyen lambda que des forces de l’ordre et institutionnelles. Encore faudrait-il pour qu’elles soient pleinement efficaces que trois conditions soient remplies, ce qui, aujourd’hui, est loin d’être le cas : que la Justice soit débarrassée de la frange de ses personnels résolument laxistes par idéologie, que les peines prononcées soient réellement exécutées, y compris dans leur durée - ce qui suppose la construction accélérée de lieux de détention - et, surtout, comme le souhaite Philippe, que le code de procédure pénale soit révisé de fond en comble afin de retrouver une Justice rapide, efficace et donc respectée et crainte.
Cette dernière condition est, semble-t-il, la plus difficile à mettre en œuvre. Les tenants de la protection renforcée des délinquants hurleront au viol de l’Etat de droit... et ne manqueront pas de saisir à tour de bras toutes instances, y compris les cours européennes, lesquelles, engoncées dans leurs certitudes humanitaristes, leur donneront raison...
Il me semble que, compte tenu de la situation actuelle de la criminalité en France, il ne serait pas déraisonnable d’étudier la possibilité de se dégager de l’emprise de ces institutions supranationales, qui, de plus, pour une large part, doivent leur pouvoir à l’infâme traité de Lisbonne de 2007. Et qu’on ne vienne pas nous seriner que, dans ce cas, notre démocratie deviendrait illibérale... Elle ne l’était pas avant Maastricht - premier coup de couteau porté à notre souveraineté dans le domaine du droit - et le Conseil constitutionnel conserverait l’ensemble de son pouvoir de censure. Ce qui a toujours été suffisant pour qu’un Français s’estime protégé d’une éventuelle dérive des pouvoirs exécutif et législatif.
On peut aussi se poser une autre question : jusqu’à quel point le code de procédure pénale - et ses outrances - est-il un marqueur de l’Etat de droit ? Certes, les grands principes qui sous-tendent l’adhésion à ce régime qui ne saurait être remise en cause - l’égalité devant la loi, la hiérarchie des normes, l’indépendance de la justice - doivent être respectés scrupuleusement. Mais accélérer les décisions de la Justice, contrecarrer les procédures inutiles, protéger la société de délinquants en attente pendant deux ou trois ans d’une condamnation minorée qui, finalement, restera lettre morte, est-ce réellement contraire à l’Etat de droit ? Un Etat de droit qui, d’abord, doit respect et réparation aux victimes.
Mettre fin à cette montagne de textes pointilleux et parfois abscons qui entravent l’action de la police et de la Justice ne relèverait même pas d’un regain de fermeté. Ce serait du simple bon sens, voilà tout. Encore faut-il qu’en haut lieu, il en reste quelques traces... et que le courage politique l’emporte sur le « pas de vagues ».
Rédigé par : Serge HIREL | 25 août 2022 à 00:20
@ Claude Luçon | 24 août 2022 à 19:53
"Et si nous faisions le contraire ?
Changer les Français pour protéger l'Etat de droit !!"
Pour ça il faut une loi stricte et éduquer une grande partie des Français, prêts à défendre leur pays comme font les Ukrainiens.
Le Français n'est pas très vaillant et pas très combatif, il est naïf, facilement influençable par les gauchistes et ne pense qu'à ses vacances à peine les premières terminées. Je ne dis pas qu'ils sont tous comme ça, mais la majorité se comporte en égoïstes et individualistes. Dix millions de vrais patriotes français et les autres c'est sauve qui peut...
En 2016, un journaliste a fait une interview micro-trottoir demandant à des Français : "Que feriez-vous si on nous déclarait la guerre ?" Réponse des 3/4 d'hommes jeunes interviewés: "Je quitte la France pour l'Australie ou les USA ou la Nouvelle-Zélande".
Faut-il encore qu'ils obtiennent le visa permanent o* la limite de 35 ans d'âge et requise avec diplômes, un métier sérieux et un bulletin de santé parfait. Dans ces trois pays, ne rentre pas qui veut. Ce n'est pas le foutoir à la française.
Rédigé par : Ellen | 24 août 2022 à 23:58
L'Etat français doit changer la loi et le droit pour la sécurité de notre pays et la protection des Français. Tout pays sensé le fait. Alors faisons-le aussi et vite !
@ Denis Monod-Boca
"Quand on est sans papiers, ou avec des papiers n’autorisant pas à travailler, que reste-t-il d’autre que la délinquance pour gagner sa vie ?"
Réponse de caroff du 24 août à 15:16 : "rentrer au pays..."
Dites ceux-ci aux politiques, principalement aux gauchistes et à E. Dupond-Moretti qui eux-mêmes transgressent la loi et se fichent de la majorité des Français qui veut que l'immigration clandestine cesse.
C'est affolant et très inquétant: 128 % d'augmentation de migrants. Résultats à la source en 2021 dans:
"l'Observatoire de l'immigration et de la démographie".
https://www.philippebilger.com/blog/2022/08/changer-l%C3%A9tat-de-droit-pour-prot%C3%A9ger-les-fran%C3%A7ais.html#comments
"En même temps" et pendant ce temps, Gérald Darmanin nous fait croire qu'il a trouvé une baguette magique pour résoudre ce problème qui ne cesse de gangrener la France et les pays frontaliers de l'UE. Tout s'aggrave !
D'un côté nous avons la guerre en Ukraine, bientôt l'inflation à 7 % et plus et le coût de la vie qui monte en flèche et de l'autre côté nous avons des migrants de masse qui débarquent sur les côtes méditerranéennes ou par le sol aidés par les passeurs sur les rafiots, se faisant payer plusieurs milliers d'euros par personne. L'ONG en est aussi complice et le principal responsable qui lui récupère les migrants près des côtes du nord de l'Afrique et les ramène en Espagne, en France et en Italie. Et comme il y a libre circulation dans l'UE, ces migrants déambulent d'un pays à l'autre pour se trouver la meilleure place d'accueil. La France en particulier pour les allocs et la médecine gratuite. Et puis il y a l'Allemagne qui pleure à cause de manque de natalité et de main-d'oeuvre à bas coût. Super ! On va chercher les pires pour la chance de la France ?
Sans industries en France et sans frontières dans l'UE, nous sommes des futurs pauvres de l'UE.
Il faut que G. Darmanin cesse de nous raconter des balivernes et "tout va bien se passer". Soit il agit en urgence, soit il retourne à Tourcoing pour y planter des choux.
Rédigé par : Ellen | 24 août 2022 à 23:39
"Changer l'État de droit pour protéger les Français..." (PB)
Et si nous faisions le contraire ?
Changer les Français pour protéger l'Etat de droit !!
Remettre le pays à l'endroit en particulier quand certains citoyens en arrivent à protester quand on demande à Mbappé, Neymar et autres de moins se déplacer dans leurs jets privés pour limiter leur utilisation de fuel et émettre moins de C02 pendant que la Planète se réchauffe et des Ukrainiens meurent grâce au gaz pas de schiste et au pétrole !
Mais aussi faire comprendre aux milliardaires du football qu'il leur appartient d'organiser leurs grandes messes au Stade de France en mettant en place, à leurs frais, organisation et surveillance dignes de milliardaires !
Nous payons des gouvernants et de policiers pour protéger l'Etat, pas un ballon rond !
Rédigé par : Claude Luçon | 24 août 2022 à 19:53
« On apprend ce qu'on savait déjà mais qu'on occultait : la délinquance est commise par un étranger sur deux à Paris comme à Marseille, sans compter la malfaisance des Français "de papier". » (PB)
Ah ! Que dire de ces Français "de papier" bourrés de papiers jusqu'aux oreilles par une administration française qui doit battre des records de déforestation dans le monde pour produire des tonnes de ce sous-produit du bois lui permettant de justifier son activité, comme si un bout de papier suffisait à faire par magie un Français là où il faut généralement un millénaire...
Et puis, n'est-il pas désolant et inquiétant de constater qu'au bout de trois générations, beaucoup d'entre eux rejettent la France, son histoire, ses mœurs, sa culture, ses lois et surtout ses habitants historiques pour cultiver un attachement débridé à leur pays de cœur, celui d'origine, fantasmé au-delà de toute réalité et paré de toutes les vertus ?
Rédigé par : Exilé | 24 août 2022 à 18:09
@ Serge HIREL
"Réponse : rentrer au pays...", oui, mais si on a toute sa vie et toute sa famille en France, si on a des enfants français...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 24 août 2022 à 17:01
Ce billet, agaçant comme une dent qui réagit au froid, paraît difficile à commenter, si profond, si foisonnant.
On pourrait se contenter d'un survol, certes, mais tout de même, il y a de la colère aussi là-dedans. Ça ne se néglige pas, d'autant que l'appréhension de l'ordre de préférence des réformes excite la curiosité.
Réformer en profondeur ? Mais enfin, il faut cinquante ans, cent ans, et il y a des élections, des mangeoires à brouter: qui va s'y coller ?
Quand l'Europe, maître et mentor, abreuve généreusement ses diplomates et prétend en même temps nous tancer parce que nous sommes frileux face à l'inflation, où trouve-t-on la retenue réformatrice ?
Quand les non choix qui ont été faits depuis cinquante ans sur la maîtrise de l'immigration relèvent de la basse politique, de l'erreur statistique et culturelle et de l'incompétence cynique, où trouvera-t-on les réformateurs, puisqu'on ne les écoute jamais, mangeoire oblige ?
Sans doute la baisse de notre natalité était-elle devenue inquiétante, sous la pression méphitique des négationnistes de l'entreprise et la crainte révérencielle envers les zélateurs de la glorieuse UNION soviétique, mais était-il si congruent de se contenter de yaka et de fokon en négligeant le facteur religieux ?
Quand les braves gens de ce blog réfléchissent et proposent, entendez-vous, dans nos campagnes, rigoler les tristes énarques ? Quand on a idolâtré Sauvy et Keynes, Sartre, Althusser, Boudarel et Bourdieu, méprisé Aron, Dumont, Tazieff, Caldwell, Kepel, Sansal et même le marquis de Custine, etc. et que l'Etat de droit est devenu le Droit de l'Etat, qu'attendez-vous de ce Pandémonium où la règle est devenue la férule ?
Vous souvenez-vous qu'on ne doit légiférer qu'en tremblant ?
Sans doute fallait-il donner confiance et non pas anesthésier, cesser d'élire des contempteurs de notre nation, au premier rang desquels le président actuel et laisser croître cette classe de chefs internationaux qui ont vite saisi la faiblesse hargneuse de notre administration pléthorique pour aller chasser dans les eaux troubles du mondialisme.
La faconde d'un de Gaulle n'efface pas le sang de nos harkis, certains de ses choix pertinents sur le plan économique ne font pas oublier l'ignominie du peuple drogué, en 1962, les dockers marseillais, la fiente syndicale marseillaise, le sabotage des pauvres biens des rapatriés, la laideur d'un Defferre.
Le rodéo de Fresnes est une bonne chose, il aura affamé quelques puces pendant ces heures de récré.
Rien ne remettra à jour un peuple prostitué.
Rédigé par : genau | 24 août 2022 à 15:40
@ Serge HIREL 12h45
""...quand on est sans papiers, ou avec des papiers n’autorisant pas à travailler, que reste-t-il d’autre que la délinquance pour gagner sa vie ?" (Denis Monod-Broca)
Réponse : rentrer au pays..."
—-
Sans aucun doute.
Je me souviens des (déjà nombreux) Algériens munis d'un visa de tourisme dans les années 1980 tentant leur chance en France parce que l'avenir de leur jeune pays était archi-bouché par le socialisme, mâtiné d'un peu d'islam, à la Boumédiène.
Ils se retrouvaient pour la plupart sur le banc des prévenus du tribunal des flagrants délits (la 23e chambre dans mon souvenir) après avoir été pris la nuit précédente en train de voler un autoradio ou divers objets dans des voitures en stationnement...
La raison en était simple: l'Etat algérien n'autorisait qu'un montant limité de devises de l'ordre de 300 FF aux touristes, ce qui leur permettait de subsister un petite semaine à Paris. Au-delà, la petite délinquance constituait leur lot...
Ces gens condamnés à des peines mineures étaient expulsés après avoir passé quelques jours (sans karting) dans une maison d'arrêt.
Le changement majeur survenu dans les années 2000 c'est l'emprunt de filières clandestines opérant à une grande échelle qui autorise des dizaines de milliers de clandestins à séjourner chez nous sans avoir le moindre fifrelin pour survivre... Ceci concerne aussi bien les jeunes Maghrébins que les Subsahéliens en recherche d'une vie "économique" plus agréable. Hélas leur civilisation, à l'opposé de la nôtre, ne leur permet pas d'espérer autre chose de de reproduire en France ou en Europe le modèle qu'il ont fui.
Rédigé par : caroff | 24 août 2022 à 15:16
"Ce n'est pas la loi qu'il convient de changer en matière pénale mais plus globalement le dispositif révéré, intouchable et trop souvent impuissant d'un Etat de droit qui n'a plus le moindre impact sur le combat contre la délinquance et la criminalité d'aujourd'hui. Elles augmentent non pas à cause des lois censées les réprimer mais en raison d'un Etat de droit qui continue d'imposer ses lourdeurs et son byzantinisme aux forces de l'ordre et à la Justice. Tellement formaliste qu'il enserre les unes et l'autre dans un étau les détournant de leur mission principale : appréhender, instruire et juger ». (PB)
Je suis tout à fait d'accord d'accord sur le fond, mais je n'assimile pas l'État de droit à la bureaucratie, au contraire. J'en reste à une définition classique de l'État de droit. (« Le concept d’État de droit s’oppose à la notion de pouvoir arbitraire. Il désigne un État dans lequel la puissance publique est soumise aux règles de droit ».https://www.vie-publique.fr/fiches/274962-letat-de-droit-definition)
Oui l’État est bureaucratique, mais on ne peut pas imputer cela au fait qu’il obéisse à des règles.
Pour l’instant les peines ne sont pas exécutées faute de prisons. Cela ne résulte pas de l’État de droit. Le droit n’empêche pas un pays de construire suffisamment de prisons. D’autre part même si l’on change le dispositif, il faudra bien de toute façon que l’État soit en accord avec le droit.
En fait nos lois et nos procédures sont pleines de tabous, et c’est à ces tabous qu’il faut toucher, non pas en laissant l’État s’affranchir des règles mais en l’obligeant à en appliquer de plus efficaces (peines plancher par exemple, exécution des peines), et en l’obligeant à faire appliquer la loi partout dans toute la France. La même pour tous. On sentirait déjà la différence.
Je ne nie pas qu’il y ait d’autre part le problème du droit supra-national (européen), qui n’est peut-être pas entièrement adapté à nos problèmes nationaux. Mais cela me paraît moins le problème actuel en France que 1) la bureaucratie 2) le peu d’attention que les gouvernements successifs ont montré et continuent de montrer à la sécurité des citoyens face à la délinquance, au-delà des discours musclés.
Rédigé par : Lucile | 24 août 2022 à 14:26
@ Marcel | 24 août 2022 à 11:38
« Ce qui rapproche de la délinquance, c'est quand le premier acte réalisé à l'arrivée en France est de violer les règles françaises d'accès au territoire national. L'acte fondateur de l'arrivée d'un clandestin en France, c'est le fait qu'il ne reconnaisse pas la légitimité de la France à contrôler ses frontières. »
Exactement.
Passer outre des frontières sans autorisation, c'est commettre une forme de viol.
Eh oui, un pays est défini vis-à-vis du monde extérieur par ses frontières, de même que la « frontière » d'un être humain est sa peau.
Et nous avons plus ou moins tous sur ce blog des aïeux qui ont parfois passé plusieurs années dans des tranchées pour éviter que des étrangers en situation irrégulière, dénués de papiers valides et pas toujours animés des meilleures intentions envers la France ne progressent ne fût-ce que de quelques mètres sur ce qu'à une époque on désignait parfois de manière un peu pompeuse comme le sol sacré de la patrie.
Rédigé par : Exilé | 24 août 2022 à 14:03
Nous sommes dans la vie d'un Etat "batouille", les années passent, les sujets sont immanquablement les mêmes, et des experts de pacotille qui viennent à la tétine consciencieusement nous raconter la messe... Et les années passent... et les années passent.
La dernière, le Président nous explique que les beaux jours sont finis, qu'il va falloir se serrer la ceinture et donc serrer les miches pour les années à venir... De qui se moque-t-il ?
https://www.insee.fr/fr/statistiques/5759045
Ils vivent dans quel monde ? Tant pour le régalien que pour tout le reste, la pauvreté est endémique, la misère avec le réchauffement climatique est désormais au soleil.
Pays de pauvres, endetté jusqu'au cou, et demain si l'autre fou nous balance un missile, en 72h l'affaire est pliée.
10 000 000 de pauvres qui travaillent, le pays n'a pas les moyens, et une Europe poussive, demain, si l'on prend une ogive sur le coin de la figure, ce n'est pas avec cette équipe de bras cassés que l'on va être sauvés.
6 mois... Sans les USA tellement vilipendés et la suffisance de nos dirigeants, demain les charrettes à bras, les poussettes et les matelas repartiront dans l'autre sens via les Pyrénées.
Où passent tous ces milliards consommés, et l'Etat de droit est une nébuleuse qui ne veut rien dire, quant à appliquer la justice, bientôt il faudra des algorithmes pour en arriver à bout.
On se complaît dans des textes, on se noie dans un verre d' eau, l'Ukraine servira-t-elle de catalyseur pour tout ce qui nous encombre ? Et pour commencer, puisque le Président l'a dit, mettons Gégé au régime... Vous vous voyez avec Gégé en treillis, parce qu'il sera hors de question qu'il se planque derrière sa fourchette, s'il veut que les autres prennent les armes.
Rédigé par : Giuseppe | 24 août 2022 à 13:55
@ Denis Monod-Broca | 23 août 2022 à 07:41
"...quand on est sans papiers, ou avec des papiers n’autorisant pas à travailler, que reste-t-il d’autre que la délinquance pour gagner sa vie ?"
Réponse : rentrer au pays...
Rédigé par : Serge HIREL | 24 août 2022 à 12:45
@ Michel Deluré
"...mettre en place dans ce pays, ce qui n'a jamais été le cas et ne l'est toujours pas, une véritable politique de l'immigration, digne de ce nom, comme cela est pratiqué dans nombre de pays aussi démocratiques que le nôtre et permettant de n'accueillir sur notre territoire qu'une population étrangère que nous sommes en capacité d'intégrer et elle-même disposée à faire les efforts nécessaires pour s'intégrer"
C'est ce qu'on prétend faire depuis qu'on en parle. Nous n'y arrivons pas ? Est-ce faisable ? Quels sont ces pays démocratiques qui y parviennent ? Parmi eux, en trouve-t-on où il existe un système social tel que le nôtre ?
Vu les conditions de vie de l'homme sur terre, la clandestinité en France fera toujours du pied à une foule issue de certains continents, une foule qui n'arrive pas à s'adapter à son propre environnement.
On peut prendre le problème dans tous les sens, les bonnes intentions intelligentes ne suffisent pas. Les seuls pays démocratiques qui ne sont pas envahis d'une foule dont elle ne sait que faire, qui lui pose des problèmes d'insécurité et qui sabote le principe même de sécurité sociale au sens large, sont ceux trop peu attractifs, où le clandestin n'obtient rien de particulier en arrivant.
Cela ne peut pas exister dans un pays comme la France où on ose proposer le droit de vote aux non-citoyens, parce que tout le problème est déjà dans le fait de donner des droits aux non-citoyens.
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@ Julien WEINZAEPFLEN
"J'ai logé au cours d'un stage dans un foyer pour demandeurs d'asile à Strasbourg. La seule aide économique dont ils bénéficiaient était celle du Secours catholique qui les prenait sous son aile. Je ne sais pas ce qui se passe dans les CADA"
Ce type de lieu entretient généralement une savante confusion entre ce qu'est un véritable demandeur d'asile et un clandestin. Les clandestins n'obtiennent effectivement plus rien de l'Etat.
Si ça vous intrigue, il vous suffit de vous renseigner. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33314
"En tant que demandeur d'asile, vous n'êtes pas autorisé à travailler avant un délai de 6 mois. Si vous êtes majeur, une allocation pour demandeur d'asile (Ada) peut vous être versée. L'allocation vous sera versée si vous remplissez les conditions. Son montant dépend notamment de votre situation familiale :
Avoir accepté les conditions matérielles d'accueil proposées par l'Ofii : Ofii : Office français de l'immigration et de l'intégration
Avoir au moins 18 ans
Être en possession de l'attestation de demandeur d'asile
Avoir déposé votre demande d'asile auprès de l'Ofpra : Ofpra : Office français de protection des réfugiés et apatrides dans un délai de 21 jours (sauf procédure Dublin)
Avoir des ressources mensuelles inférieures au montant du RSA"
"Donc avant de dire que les gens n'y connaissent rien et de rédiger des commentaires sur votre ton péremptoire accoutumé, il faut vous renseigner sur ce que savent les gens que vous incriminez"
La communication officielle de la France (lien ci-dessus) confirme que vous ne savez pas de quoi vous parlez - il ne suffit pas d'avoir causé avec un vendeur de tour Eiffel sur le parvis de la cathédrale de Reims pour avoir fait le tour du sujet.
Vous écrivez que les demandeurs d'asile et les bénéficiaires d'un droit d'asile n'obtiennent rien de l'Etat. C'est complètement faux. Je persiste donc : visiblement, vous n'êtes pas au courant, mais le demandeur d'asile bénéficie d'un soutien économique. Le fait que vous n'ayez pas même fait l'effort d'une recherche Internet après mon premier commentaire en dit long sur votre manière d'appréhender les choses.
Sans parler du fait que vous ignorez tout autant qu'ils peuvent travailler après un délai de 6 mois - tel qu'indiqué noir sur blanc. Ce qui rend encore plus foireuse votre théorie de départ.
"Il va sans dire que les demandeurs de titres de séjour, qui sont souvent clandestins, ne bénéficient pas non plus d'une aide économique, mais restent sur le territoire en pratiquant le système D. Lui aussi rapproche de la délinquance. Donc Denis Monod-Broca a raison et vous avez tort."
Ce qui rapproche de la délinquance, c'est quand le premier acte réalisé à l'arrivée en France est de violer les règles françaises d'accès au territoire national. L'acte fondateur de l'arrivée d'un clandestin en France, c'est le fait qu'il ne reconnaisse pas la légitimité de la France à contrôler ses frontières.
Rédigé par : Marcel | 24 août 2022 à 11:38
Mon epouse indonesienne est arrivee en France trois mois apres notre mariage dans son pays. Elle est arrivee avec un visa de trois mois (et quinze jours de cours de francais intensifs a l'ambassade de France). Tous les ans nous allions a la prefecture pour renouveler son visa (ou permis de sejour ?). Ceci une fois par an trois ou quatre fois, je ne sais meme plus. Elle a repris des cours de francais pour le Diplome Initial de Langue Francaise, qu'elle a reussi et obtient son titre de sejour de dix ans.
J'apprends qu'au bout de cinq ans elle peut faire une demande de RSA. Estimant que c'est moi qui l'ai fait venir, je me dis que c'est a moi de l'assumer.
Un collegue d'usine me dit "Tu y as droit, vas-y". Et nous allons a la Caisse d'Allocations Familiales qui s'occupe de ca. On remplit les papiers, on en fournit et... ma femme n'aura pas le RSA.
Par contre moi j'ai droit a l'Aide a l'Emploi. OK, merci.
Arrive ma retraite. Merci Internet de faciliter les choses, je ne remercie pas le Covid et ses ouvertures/fermetures de frontieres.
Mon visa d'un an en poche, nous partons pour l'Indonesie. Une semaine de quarantaine dans un hotel a Jakarta (Wifi et chaines de tele de nombreux pays, cool). Nous passons quelques jours chez mon beau-frere, et c'est le depart pour Sumatra.
Bureau de l'immigration a Bengkulu (capitale de la province du meme nom), officialisation du permis de sejour d'un an. J'y retourne avant la fin de l'annee pour les papiers a faire pour mon permis de sejour de cinq ans.
Je n'ai pas a apprendre la langue. Je le fais de moi-meme.
Rédigé par : Bruno Crayston | 24 août 2022 à 11:34
« La délinquance est commise par un étranger sur deux à Paris comme à Marseille, sans compter la malfaisance des Français « de papier ». » (PB)
Alors, partant de ce constat et sans négliger les pistes que vous ouvrez Philippe Bilger, ne serait-il pas prioritaire de commencer par s'attaquer aux causes évidentes de ce mal et de mettre en place dans ce pays, ce qui n'a jamais été le cas et ne l'est toujours pas, une véritable politique de l'immigration, digne de ce nom, comme cela est pratiqué dans nombre de pays aussi démocratiques que le nôtre et permettant de n'accueillir sur notre territoire qu'une population étrangère que nous sommes en capacité d'intégrer et elle-même disposée à faire les efforts nécessaires pour s'intégrer, c'est-à-dire à accepter les devoirs en découlant ?
Cessons enfin de faire systématiquement l'amalgame entre immigration et racisme et de fermer les yeux sur la réalité au point, faute d'oser parler ou traiter la première, de laisser proliférer le second.
Rédigé par : Michel Deluré | 24 août 2022 à 09:28
@ Julien WEINZAEPFLEN | 24 août 2022 à 06:29
@ Marcel | 24 août 2022 à 00:16
Un véritable micmac entretenu par des associations "le coeur sur la main" (en l'occurrence catholique):
https://www.larepubliquedespyrenees.fr/pyrenees-atlantiques/oloron-sainte-marie/oloron-un-logement-d-urgence-pour-les-migrants-deboutes-est-en-cours-de-creation-11833984.php
Et pendant ce temps notre maire bien sympathique dont les parents font partie plus ou moins de cette association court les rues du village pour trouver des logements à louer pour de jeunes couples français. J'ai eu droit à sa visite, ayant "une grande maison".
Je le dirai à mon cheval… de Troie.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 24 août 2022 à 09:23
Le droit du sol on en parlait déjà sous Chirac au RPR.
On était moqué, rabroué.
Aujourd'hui Darmanin va s'occuper de la question à Mayotte.
Ah mais !
Rédigé par : Bill Noir | 24 août 2022 à 09:00
@ Marcel
"Visiblement, vous n'êtes pas au courant, mais le demandeur d'asile bénéficie d'un soutien économique. Il n'est pas obligé de voler ou de participer à des commerces interlopes."
J'ai logé au cours d'un stage dans un foyer pour demandeurs d'asile à Strasbourg. La seule aide économique dont ils bénéficiaient était celle du Secours catholique qui les prenait sous son aile. Je ne sais pas ce qui se passe dans les CADA. Tout autre est le dispositif entourant les Ukrainiens dont on a souhaité l'exode dans un pays d'où il est peu probable qu'ils reviendront, une fois la guerre terminée.
Seul habitant de mon immeuble cinq années durant, et désormais seul au milieu des Ukrainiens, mon immeuble (racheté par Adoma et laissé des années vide par ce bailleur social) a été réquisitionné pour les loger, je suis le seul à payer mon loyer. Donc avant de dire que les gens n'y connaissent rien et de rédiger des commentaires sur votre ton péremptoire accoutumé, il faut vous renseigner sur ce que savent les gens que vous incriminez (je ne me sens aucunement proche du GISTI), et aussi sur les situations que vous prétendez nous expliquer en enfonçant des portes ouvertes ou en les ouvrant mal. Il va sans dire que les demandeurs de titres de séjour, qui sont souvent clandestins, ne bénéficient pas non plus d'une aide économique, mais restent sur le territoire en pratiquant le système D. Lui aussi rapproche de la délinquance. Donc Denis Monod-Broca a raison et vous avez tort.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 24 août 2022 à 06:29
@ Julien WEINZAEPFLEN
"Interdire, entre autres, aux demandeurs de droit d'asile de travailler le temps d'instruire leur dossier, c'est les plonger dans l'économie informelle et rendre encore moins étanche la cloison qui relie délinquance et immigration. Une autre loi à abroger dès que possible, "
Inutile de faire de grandes analyses sur le sujet, genre plus malin que tout le monde sur un problème que la France se traîne depuis 40 ans, lorsqu'on n'y connaît rien, en proclamant qu'il faut abolir ceci ou imposer cela.
Le demandeur de titre de séjour n'est pas un demandeur d'asile - en principe. L'asile ne se demande pas parce qu'on trouve qu'on vole plus facilement à Paris qu'au Maghreb.
Le droit d'asile est complètement dévoyé par des tonnes de migrants économiques, parce que ces migrants économiques n'ont aucune chance d'obtenir un titre de séjour leur permettant de travailler, parce qu'ils n'apportent rien au marché de l'emploi.
Tout ce que vous trouvez à dire, c'est ce que la France fait depuis 40 ans : trouver des excuses au fait qu'on soit incapable de déterminer qui déambule en France.
Visiblement, vous n'êtes pas au courant, mais le demandeur d'asile bénéficie d'un soutien économique. Il n'est pas obligé de voler ou de participer à des commerces interlopes. Parce que, par principe, le véritable demandeur d'asile n'est pas censé être employable. Un vrai demandeur d'asile, ça peut-être un enfant, un grabataire, etc. Un vrai demandeur d'asile, ça peut être une réfugiée ukrainienne avec des enfants en bas âge et un grand-père, ce n'est pas forcément le cliché du bus d'hommes syriens en bonne santé de 25 à 30 ans.
S'il ne s'agit plus de demande d'asile mais de demande de titre de séjour, par contre, la capacité à pouvoir trouver un emploi est une condition d'obtention du titre.
C'est bien beau de militer au GISTI mais c'est quand même trop d'excès.
Rédigé par : Marcel | 24 août 2022 à 00:16
Voilà donc l'équivoque levée sur l'inversion entre "un étranger sur deux" qui serait délinquant (beau lapsus ?) ou un délinquant sur deux qui serait étranger à Paris et à Marseille. Comme le reconnaît Robert Marchenoir, "c'est beaucoup moins grave". Mais Denis Monod-Broca a raison: "Quant à la délinquance des étrangers, quand on est sans papiers, ou avec des papiers n’autorisant pas à travailler, que reste-t-il d’autre que la délinquance pour gagner sa vie ?"
Interdire, entre autres, aux demandeurs de droit d'asile de travailler le temps d'instruire leur dossier, c'est les plonger dans l'économie informelle et rendre encore moins étanche la cloison qui relie délinquance et immigration. Une autre loi à abroger dès que possible, plutôt que de promettre, comme le firent Jacques Chirac et Emmanuel Macron me semble-t-il, qu'on ne mettra pas plus de trois mois à se prononcer sur une demande d'asile, délai qui n'a jamais été respecté, ou beaucoup trop provisoirement pour que cela soit significatif.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 23 août 2022 à 22:19
"Trop de rigueur conduit à une absence de liberté d’opinion, empêchant toute créativité et initiative. C’est la ligne de l’extrême droite."
Rédigé par : Achille | 23 août 2022 à 10:23
Où l’on apprend que le politiquement correct et le wokisme sont d’extrême droite…
Où l’on comprend que Coluche, qui serait aujourd’hui interdit d’antenne pour nombre de ses sketches, tout comme Desproges, Reiser, Bretécher et d’autres, seraient censurés par l’extrême droite et non par la bien-pensance de gauche.
Bref, confusion des genres… au propre comme au figuré.
Rédigé par : sbriglia | 23 août 2022 à 22:07