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04 août 2022

Commentaires

Bill Noir

S'en prendre à Patrice Charoulet c'est comme voler un jouet à un enfant.

F68.10

@ Exilé
"Ah ! Enfin quelqu’un qui est capable de comprendre le second degré."

Vous ne faites pas du second degré. C'est du premier degré qui se pare d'un second degré en forme de cache-sexe.

"...jouer aux kapos de service comme le font ces grands démocrates ennemis de la liberté d'expression si elle contrevient à leurs idées reçues."

Le kapo ennemi de la liberté d'expression vous garantit noir sur blanc le droit de sortir vos insanités. Il se permet, juste, en retour (en se prévalant, très justement, de... la liberté d'expression... ben oui !! cela sert à cela !!) de vous affirmer les yeux dans les yeux que vous racontez de sombres insanités.

Vous avez la liberté de raconter des insanités.
J'ai la liberté de vous affirmer que vous racontez des insanités.
Tout baigne donc: je pratique ma liberté d'expression et défends la vôtre. De quoi vous plaignez-vous ?

Vous vous plaignez, en fait, du fait qu'on vous dise vos quatre vérités. Ce que permet justement la liberté d'expression. Voulez-vous m'en priver, de cette liberté ? Oui ? Ou non ?

Une des insanités typiques que vous sortez ici régulièrement et que je récuse avec force (l'occasion de vous expliquer comment fonctionne la liberté d'expression, hein...) c'est lorsque vous affirmez que vous êtes persécuté en France du fait de votre croyance en Dieu. Je vous affirme avec force que vous racontez n'importe quoi, et qu'absolument PERSONNE ne vous empêche en France de croire en Dieu.

Vous jouez donc la victime. C'est là votre liberté d'expression et votre médiocre talent d'acteur. Je vous affirme, quant à moi, que vous n'êtes absolument pas une pauvre petite victime persécutée par de méchants athées. C'est ma liberté d'expression, voyez-vous. Voilà. Cela fonctionne comme cela: Donnant ? Donnant.

Par contre, si vous refusez que ce soit donnant donnant, eh bien je le refuse aussi. À vous de voir.

"Ceci dit, entre nous et comme vous, je crains que ma petite fiction ne se transforme en une réalité inquiétante d'ici quelques années."

Les athées qui suivent, depuis loooooooongtemps, des affaires comme celle de Salman Rushdie, ou qui sont conscients de la chape de plomb que tentent d'imposer toutes les religions exclusivistes (que ce soit l'islam ou le christianisme) sont parfaitement au courant des dangers que pose l'islam.
Ils ne vous ont pas attendu.
Ils ne vous attendront jamais.
Ils savent que vous êtes du côté des musulmans intégristes contre les athées.

Et, en France, l'athéisme conscient et militant est devenu moribond, phagocyté d'un côté par l'extrême gauche et étouffé de l'autre par une laïcité sans colonne vertébrale prônant historiquement le relativisme face au catholicisme pour acheter la paix sociale et religieuse dans ce pays bouffé par ses querelles religieuses historiques. L'athéisme clair et carré est donc devenu inaudible. Moribond.

Nous sommes donc devenus une minorité, car la majorité des non-croyants se sont entre-temps assoupis devant le danger que représente la croyance en Dieu, particulièrement lorsqu'elle a des prétentions temporelles. Ils ont succombé au chant des sirènes du quelque-chose-isme, l'agnosticisme du renoncement à la réflexion, l'euthanasie de l'esprit critique.

Écoute, mon fils... même vos rois de France, tel Philippe le Bel, savaient que la religion constituait un danger profond pour la souveraineté de leur pays. La leçon n'a manifestement toujours pas été apprise. Et surtout pas par vous. Vous finissez donc par être un traître même à la notion de royauté...

Le vice théocrate en la matière est même plus profond: si le druidisme a disparu de France, voyez-vous, c'est que les druides gaulois avaient pris le pouvoir face au pouvoir temporel de l'époque. César, quand il voulut dresser la Gaule, ne pouvait donc pas se contenter d'écraser des chefs de guerre locaux: il fut contraint d'aller jusqu'à l'éradication de la religion en France pour asseoir sa victoire.

Le roseau se brisa car il ne pouvait pas plier.

Moralité: quand vous ne faites pas de votre religion ou de votre culture le fondement de votre pouvoir temporel, vous arrivez à la préserver des cuisantes défaites militaires. Pas dans le cas contraire, car vous en faites une cible. Vous devriez méditer ces quelques leçons de l'histoire, plutôt que de passer votre temps à geindre qu'on essaye de vous faire taire alors que nous passons notre temps, au contraire, à vous tendre des perches pour engager un dialogue, démocrate, avec vous, sur une large gamme de points.

Dialogue que vous refusez systématiquement. En vous plaignant, en plus, comble de l'insolence, qu'on chercherait à vous faire taire.

En fait, vous n'avez toujours pas compris à quoi cela sert de s'exprimer. Vous comprenez encore moins, en fait, pourquoi la liberté d'expression est un des plus primordiaux des droits de l'homme. Et, quand vous attaquez les droits de l'homme de manière monomaniaque, soyons honnêtes, vous visez la liberté d'expression. Vous vous en prévalez, mais pour la récuser.

Nous ne sommes pas dupe, Monsieur. C'est là la principale caractéristique de l'extrémisme de droite: utiliser les droits de l'homme contre les droits de l'homme. Tout comme les islamistes, qui sont à 100 %, eux aussi, d'extrême droite. Et avec qui vous caressez le pas si secret espoir de réimposer Dieu dans le droit du pays. Vous et eux ? Bonnet blanc et blanc bonnet.

Exilé

@ caroff | 05 août 2022 à 18:36
« Amusant »

Ah ! Enfin quelqu’un qui est capable de comprendre le second degré et sans se croire obligé de jouer aux kapos de service comme le font ces grands démocrates ennemis de la liberté d'expression si elle contrevient à leurs idées reçues.

Ceci dit, entre nous et comme vous, je crains que ma petite fiction ne se transforme en une réalité inquiétante d'ici quelques années.

caroff

@ Exilé 14h45
"Puisque les élus doivent paraît-il ressembler à leurs électeurs, niqab pour les femmes, qamis et barbe pour les hommes.
Qamis et barbe aussi pour les huissiers avec turban, avec keffieh pour les gardes républicains."

Amusant, c'est vrai que l'obsession de certains musulmans de recréer l'écosystème dont ils proviennent pourrait conduire certains olibrius (Eric Piolle en est un bel exemple) à favoriser des représentations folkloriques de leurs pays d'origine.

Quand le bouquin de Houellebecq "Soumission" est sorti en 2015, beaucoup ont ricané... Ricanent-ils encore 7 ans après ??

F68.10

@ Exilé
"Puisque les élus doivent paraît-il ressembler à leurs électeurs..."

Ah bon ?
Non. Les élus n'ont aucune obligation d'aucune sorte de ressembler à leurs électeurs.
Ils sont élus. Ni plus, ni moins. Personne ne les oblige à ressembler à leurs électeurs.

"...niqab pour les femmes..."

Vous avez un sacré pet au casque.

Exilé

@ Claude Luçon | 04 août 2022 à 16:42
« Pourquoi ne porteraient-ils pas un uniforme ? »

Puisque les élus doivent paraît-il ressembler à leurs électeurs, niqab pour les femmes, qamis et barbe pour les hommes.
Qamis et barbe aussi pour les huissiers avec turban, avec keffieh pour les gardes républicains.

La mode doit toujours se jouer avec un coup d'avance.

Giuseppe

"Justice : le tribunal administratif suspend l'expulsion de l'imam Hassan Iquioussen, Gérald Darmanin fait appel devant le Conseil d'Etat
Franceinfo - Il y a 46 min"

Quand on voit tout ce grand Zampano pour virer ce nuisible, les démocraties sont folles, elles mélangent Etat de droit et coup de pied aux fesses.
Il faut qu'il dégage, sinon demain sera un enfer pour le législateur, ce dernier est en train de tuer la démocratie.

Giuseppe

Ce matin j'ai entendu un député qui voulait déposer un projet de loi pour revenir sur le cumul maire/député.
Je suis farouchement contre, l'Assemblée est suffisamment peu fréquentée, et puis ils ont tant à faire que c'est une façon de plus de s'approrier des indemnités et monopoliser une diversité politique sous des dehors d'ancrage local qui n'est qu'un prétexte.
J'espère qu'il se fera renvoyer dans ses buts, laminer, à part jouer à la tablette certains, et roupiller d'autres aussi, qu'ils s'occupent déjà de ce pourquoi ils ont été élus, en baskets, tongs ou chemise hawaïenne.
Quand on voit tout le temps qu'ils passent sur les plateaux TV, ils feraient mieux de bosser.

Achille

@Tipaza | 05 août 2022 à 10:33
« Il faut bien comprendre que la jalousie, moteur essentiel de tous les mouvements révolutionnaires, jalousie d’argent ou de pouvoir, est transcendée, maquillée, sous la forme du principe institutionnalisé d’égalité. »

Il n’y a pas que l’argent et le pouvoir qui provoquent des aigreurs dans l’opposition.
Quand on a un physique de jeune premier comme celui-là et le cerveau du même calibre, comment voulez-vous que vos adversaires ne soient pas jaloux ?

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@ Tipaza | 05 août 2022 à 10:36

Comme disait ma belle-mère : "ce n’est pas histoire de critiquer mais", si l’on excepte Clémentine Autain qui est plutôt agréable à regarder, malgré ses manières de jeune vierge qui vient tout juste de sortir du couvent, les députées de NUPES ne font vraiment pas fantasmer (même un gars du Nord), sur le plan physique. Pas davantage d’ailleurs sur le plan intellectuel.
La ""promotion canapé" ne semble pas être l’ascenseur social qui prédomine dans le monde du prolétariat qui semble exclusivement réservé aux vilains capitalistes de droite… :)

F68.10

@ Achille
"Nous nous souvenons tous des quolibets pour le moins machistes provoqués par la tenue vestimentaire de Cécile Duflot , alors ministre, dans les rangées de la droite lors d’une de ses interventions."

Si vous me permettez un propos machiste et sexiste, je vous avoue que je trouvais la robe de Mme Duflot assez agréable aux yeux.

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@ Exilé
"Exactement, mais cette évolution qui s'est faite de façon naturelle est désormais imposée de façon agressive par certains individus confondant liberté et licence qui affichent leur mépris des autres en affirmant « je fais ce que je veux » de façon péremptoire."

Ce n'est là que votre appréciation hors sol. Vous ne faites que regretter une société autoritaire. Il y eut de tout temps nombre de gens qui, selon vos termes passablement orientés, confondent liberté et licence. Comme les Goliards du 13e siècle. Rien que pour vous, une petite réinterprétation contemporaine d'une chanson goliarde pro sexe libre du 13e siècle issue du codex Carmina Burana. Pour vous prouver que les dévergondés et vos dégénérés ont de tout temps existé. Votre mythique et si pur passé n'existe que dans votre tête, mais n'a jamais existé dans la réalité.

Le travail des députés, cela se juge sur leurs actes législatifs. Il y a déjà bien suffisamment à critiquer dans l'attitude parlementaire de LFI pour ne pas diluer la vigueur de l'acte d'accusation dans des considérations oiseuses sur la tenue vestimentaire.

Je me moque de leurs vêtements. Ils pourraient venir à l'Assemblée nationale à poil et avec un os dans le nez, je ne jugerais que de leur travail parlementaire.

"Le rôle des macronistes c’est de couvrir les privilèges des nouveaux seigneurs." -- François Ruffin

Ce type de propos, visant à pousser une culture de la taxe au lieu de mesures plus concrètes pour limiter les effets d'aubaine sur les cours du pétrole, c'est bien plus critiquable que leur accoutrement.

C'est instrumentaliser la guerre en Ukraine pour tenter de relancer une guerre civile en France en excitant toujours et encore la haine du pognon. Ces gens haïssent le pognon, et n'aiment que la pauvreté. Non pas les pauvres, mais bien la pauvreté. François Ruffin et Mère Teresa ? Même combat...

Il n'y a pas besoin de taxe. Des mesures ciblées sur le prix à la pompe et des amendes salées en cas de non-respect des mesures, cela devrait faire le boulot.

François Ruffin adopte donc les mêmes tactiques de guerre culturelle que vous, Exilé: faire monter la mayonnaise à l'aide de grands principes hors sol, chacun dans votre style, pour ne jamais avoir à discuter de choses concrètes et un peu techniques permettant de résoudre les problèmes.

Vous, tout comme Monsieur Ruffin, êtes plus attaché aux symboles qu'à la réalité, que vous utilisez pour prendre le reste du pays en otage de vos délires idéologiques.

Tipaza

@ Achille | 05 août 2022 à 09:00
« Nous nous souvenons tous des quolibets pour le moins machistes provoqués par la tenue vestimentaire de Cécile Duflot »

En bon nordiste que vous êtes, vous n’avez pas compris ce qui se passait.
Le mot quolibet est désobligeant, ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Un sudiste aurait plutôt employé l’expression espagnole de « piropo », qui est une petite remarque plaisante parfois accompagnée d’un sifflet admiratif, lorsque passe dans la rue une jeune femme charmante.
Une façon sympathique dans le sud, pour manifester son admiration. C’est vrai aussi en Italie.

Une femme bien élevée, à la façon sudiste, apprécie comme il se doit ces piropos qui signifient que sa féminité est appréciée à sa juste valeur… en tout bien tout honneur.
Évidemment si ça dérape, alors la règle du jeu n’est plus respectée, et le siffleur devient importun parce que vulgaire.

« Il est vrai que le message d’Éric Ciotti s’adressait surtout aux hommes de l’hémicycle, les femmes n'étant là que pour agrémenter la représentation nationale... »

Non, ce n’était pas pour cette raison, c’est parce que le nu féminin est la plus sublime des créations divines, du moins pour certaines d’entre elles.
Et donc… ;-)

Pfff, ces nordistes, macronistes qui plus est, faut tout leur expliquer.

Tipaza

La vulgarité comme manifestation de l’opposition au système établi est un grand classique des révolutions et des révolutionnaires.

Il s’agit de démolir l’ordre établi, dans ses fondements culturels, pour le remplacer par un nouvel ordre qui à l’usage se révèle aussi contraignant et même plus, parce que ne bénéficiant pas de la patine que le temps donne aux moeurs de la société.

Cette vulgarité se manifeste aussi dans la langue qui perd sa structure, et dont les mots perdent leurs sens profond pour devenir de simples éléments de langage, dont le sens est parfois un contresens parfait.

Vulgarité qui se manifeste également dans les relations humaines, où l’antique politesse est rejetée pour être remplacée par une politesse factice qui se veut plus égalitaire.

Les mots de citoyen, de camarade remplaçant celui de monsieur, et le tutoiement remplace le vouvoiement.
À chaque révolution, les révolutionnaires expliquent que la vulgarité est la marque de l’égalité.
Il faut bien comprendre que la jalousie, moteur essentiel de tous les mouvements révolutionnaires, jalousie d’argent ou de pouvoir, est transcendée, maquillée, sous la forme du principe institutionnalisé d’égalité.

Égalité qui doit se manifester par la vulgarité, pour que l’élégance naturelle, celle que la Providence ou la génétique octroient à certains, ne soit plus visible.

La forme la plus méprisable de ce principe de jalousie dissimulé sous forme d’égalité est la discrimination positive, si en vigueur actuellement.

On peut trouver un exemple emblématique de cette volonté égalitaire de vulgarité en Chine par exemple.
À l’arrivée au pouvoir, les communistes ont interdit la natte dans les cheveux, signe de respectabilité dans la Chine d’avant et ont interdit également le port de la tunique, tout en imposant la tenue dite mao à col fermé, bien connue depuis.

Évidemment, la nature humaine étant toujours la même, le pouvoir des puissants doit être visible et se manifestait par la qualité du tissu et de la coupe de la tenue, mais aussi par la marque et le nombre de stylos qui étaient agrafés sur la poche avant de la veste. Il fallait avoir l’œil du photographe, mais c’était visible, et donc risible.

On peut faire la même observation pour certains costumes de Mélenchon qui imite les élites chinoises jusque dans ce costume mao, avec la qualité de la coupe et du tissu. Et c’est pourquoi je fais référence à la Chine, qui est un peu l’inspiratrice de notre révolutionnaire de pacotille.

Exilé

@ Michelle D-LEROY | 04 août 2022 à 19:48
« Les évolutions de société, des modes, des mœurs ont bien sûr toujours existé de façon constante et régulière... »

Exactement, mais cette évolution qui s'est faite de façon naturelle est désormais imposée de façon agressive par certains individus confondant liberté et licence qui affichent leur mépris des autres en affirmant « je fais ce que je veux » de façon péremptoire, avec la volonté de casser les codes et de briser tout ces symboles en apparence superficiels mais universels qui contribuent à tisser un minimum de liens sociaux.

Bref, une forme d'action révolutionnaire, sauf que ces gens qui veulent jouer aux petits malins scient la branche sur laquelle ils sont assis, ce qui tôt ou tard rendra la vie impossible à tous, y compris à eux-mêmes.

Achille

Nous nous souvenons tous des quolibets pour le moins machistes provoqués par la tenue vestimentaire de Cécile Duflot , alors ministre, dans les rangées de la droite lors d’une de ses interventions.
À noter qu’aujourd’hui ce sont les mêmes qui s’insurgent de la tenue débraillée du camp d’en face.
Il est vrai que le message d’Éric Ciotti s’adressait surtout aux hommes de l’hémicycle, les femmes n'étant là que pour agrémenter la représentation nationale...

Lodi

@ xc | 04 août 2022 à 10:01

Vous avez raison, ils peuvent bien sûr bien s'habiller grâce à leur bon argent de député.
Mais les habitudes d'une vie sont difficiles à perdre, et d'ailleurs, comme j'espère l'avoir dit, ce n'est pas forcément une bonne chose. Se créer des goûts de luxe, c'est rendre impossible son retour à la vie non politique.

Parce que le raffinement est fort beau, et d'un côté, il faut certes le chercher pour se polir, passer de pierre taillée à pierre polie, que ce soit en culture livresque ou disons, appliquée, par la gastronomie, les vêtements, la fréquentation de spectacles vivants, peut-être l'équitation ou le golf ou que sais-je encore ?

S'il devient impossible de "régresser" vers des habits ordinaires et tout le reste, que faire ?
Soit se tuer, soit s'accrocher à la politique à tout prix, donc reniement des convictions, interdiction d'arriver à de nouveaux entrants, corruption pour alimenter les goûts de luxe qu'on a pris sans parler de ceux de sa petite famille.
Et voilà, le piège est refermé.

Notons bien aussi que ne pas saisir l'opportunité de bien s'habiller, d'aller à diverses manifestations culturelles et autres choses du même genre, est aussi un piège.
Il vaut mieux se polir pour faire avancer ses idées. D'autres part, lesdites idées ne peuvent que s'améliorer de bénéficier d'un plus grand raffinement...

En somme, je pense qu'il y a deux hérésies jumelles, ne pas se raffiner ou être pris au piège du raffinement.
Attention, je parle de celui que donne l'argent ! Mais l'argent n'est pas tout, on peut fort bien se raffiner autrement, par l'apprentissage d'un art, l'habitude d'actions désintéressées ou autres choses du même genre.

Mais là, nous ne parlions jamais que de rites : comment s'habiller... Et de rites qui requièrent de l'argent.
Parce que je doute que si un député trouvait du beau décrochez-moi ça, on lui épargnerait plus les critiques que s'il se vêtait au hasard avec un résultat sans goût.
D'ailleurs, on n'a pas non plus parlé de goût, ici, à moins que cela ne m'ait échappé ? Ce qui est bien possible, d'ailleurs... Mais seulement ou surtout de rites. De on doit faire ceci, que ce soit beau ou non, et, cela n'est pas dit mais implicite, d'argent.

Or l'argent est non seulement le privilège de certains...
Comme tout d'ailleurs, intelligence, beauté, culture, curiosité qui en amorce la pompe, caractère, toujours à espérer chez les gens comme dans le fromage... Comme tout.

Mais l'argent est une drogue qui rend certains dépendants, et les autres non. Et comme la curiosité est une amorce pour se cultiver, le désir d'être bien vu par les autres grâce aux manifestations de l'argent telles que les vêtements, est un risque.

N'oublions pas, accessoirement, le raffinement, que j'ai pourtant placé en premier. Certains, par parenthèse, disent les élus communistes peu raffinés, du moins par ce qui est achetable par l'argent, mais si tel est le cas, ce n'est pas leur faute ! Ils doivent reverser tout ce qui augmenterait leur revenu antérieur au parti. La dépendance à l'idéologie contrebalancée par les plaisirs de la vie ? Une idée qui vient naturellement.
Ce qui me fait penser que je connaissais quelqu'un qui disait qu'il fallait varier les drogues pour ne dépendre d'aucune. Cela ne suffit pas : il faut se connaître, se surveiller, et puis, ce n'est pas permis à tous. Le terrain compte, certains sont dépendants de ceci ou pas de cela, d'autres addictifs à tout.

J'approuve la curiosité comme la prudence... Il faut trouver l'équilibre, voilà.
C'est intime, mais le puritanisme des apparences heurte les défenseurs des traditions, voire les esthètes, s'il s'en trouve.
D'un autre côté, les gens peuvent se heurter que des personnes nées dans le luxe ou le découvrant, en veuillent toujours plus ou s'y accrochent, et dès lors, transgressent la loi et la morale pour y parvenir.

Le pouvoir est addictif, l'argent aussi. Qui est puriste du pouvoir peut d'autant plus verser dans la Terreur qu'il se sent pur comme le prêtre est censé l'être avant d'opérer un sacrifice.
Un corrompu peut être violent quand même pour se purifier et/ou dérouter les soupçons... Ou il peut être tolérant et disqualifier au regard de ses mœurs la tempérance politique.

Bref, la question des habits politiques est révélatrice de plus profond que de polémique je te choque, je te renvoie à ton impolitesse.
Le paraître va-t-il permettre à l'être de s'exprimer, je veux dire, servir à mieux servir son projet politique ?
Ou le paraître va-t-il dévorer l'être ? De deux façons : soit mes vieux habits m'enferment dans le passé, et m'empêchent de communiquer mon projet politique. Soit le luxe me devient nécessaire, et je ne sers plus mes idées et mes compatriotes mais je me sers d'eux... Que je sois riche ou pauvre, je veux toujours plus d'argent et de pouvoir, car j'en suis devenu dépendant. C'est si vite fait.

Michelle D-LEROY

Venir débrailler à l'Assemblée, c'est certes un manque de respect pour l'institution et un mauvais exemple à donner, mais cela participe au changement profond des usages et des moeurs qui s'opère actuellement dans la société. Les vieilles coutumes trop rigides sont reléguées au musée des civilisations avec le vocabulaire qui va avec.

Cela s'ajoute à la lente mais réelle dégradation générale des modes de vie. Il suffit d'aller à une cérémonie pour y trouver des invités en jean parfois déchiré (le must) ou en tenues débraillées.

La dislocation du monde ancien. La bonne éducation, le respect pour l'autre, les institutions et les règles établies, c'est tout un ensemble qu'il faut remettre en question, voire abolir pour montrer son modernisme.

M. Macron appelle cela Renaissance, sauf que ce mot, pour moi du moins, est synonyme de beauté culturelle et là je n'y vois que du laid et donc un déclin de civilisation.

Lors d'un sommet récent, alors que tous les chefs d'Etats étaient en costumes cravate, notre jeune Président épris de modernité avait quitté sa veste.

Il faut montrer le changement dans le dynamisme, casser les codes, être le plus singulier possible, transgresser.
Et cela se ressent dans tous les rouages de la société. Mariages, baptêmes, obsèques avec des cérémonies laïques excentriques ou encore les prénoms improbables donnés aux nouveau-nés et tant d'autres choses encore.

Les évolutions de société, des modes, des moeurs ont bien sûr toujours existé de façon constante et régulière, cela participe à la modernité, sinon nous serions encore à l'époque des cavernes mais là, ces transformations se propagent à la vitesse grand V et je doute que ce soit dans le bon sens du fait même que les clivages entre groupes de Français augmentent.

caroff

Il y a quelques années, j’avais visité une expo de la Ville de Paris consacrée aux photos prises dans la capitale pendant la Première Guerre mondiale. J’avais été frappé par les vêtements portés par les ouvriers : gapette ou chapeau, costume, assez similaires à ceux des « bourgeois ». Tout le monde ou presque arborait une magnifique moustache, ce qui donnait une impression d’homogénéité singulière.

Les années 1960 sont passées par là et le débraillé chic, ou pas chic, est désormais en vigueur.
Il est amusant de noter que certains tee-shirts et jeans de marque valent désormais aussi cher que des costumes ou des vestons classiquement coupés. Les chaussures de sports (« sneakers ») signées de marques américaines atteignent des prix faramineux…

Autrement dit ce n’est pas le prix qui est dirimant pour les « sans-culottes »de la NUPES qui ont, grâce à leur indemnité mensuelle de 5 000 €, largement les moyens de ressembler à l’image que l’on se fait d’un représentant des Français au Parlement, mais comment imaginer que ce conformisme réactionnaire ne heurte pas les révolutionnaires en carton-pâte qui, en adoptant les codes vestimentaires des « djeuns » ont l’impression de ressembler au « populo » qui les a élus. Sauf que la plupart du temps ces habits ne sont pas à la portée de ceux qui achètent leurs fringues dans les supermarchés !

P.-S.: peut-être que ces nouveaux députés ne se sont jamais présentés à un entretien d'embauche ?

Pierre Durand

@ Patrice Charoulet | 04 août 2022 à 08:20
"Je saisis l'occasion pour dire qu'il y a cravate et cravate, à l'Assemblée nationale comme ailleurs. J'ai connu une femme qui jugeait un homme sur sa cravate..."

C'est frappé au coin du bon sens car la cravate en dit long (voir Freud, dans L'Interprétation des rêves).

"Moi j'ai un piège à fille, un piège tabou
Un joujou extra qui fait crac boum hu
Les filles en tombent à mes genoux"

J'ai deviné, c'est votre cravate.
Dans son état normal elle pendouille, mais si on lui jouait de la flûte peut-être qu'elle se redresserait et finirait par trouver toute seule le chemin du panier. On a vu de ces miracles.

Claude Luçon

Les députés sont les Hussards de la République !
Pourquoi ne porteraient-ils pas un uniforme ?
Un costume trois pièces sur différents tons de gris pour les hommes, un tailleur deux pièces prêt-à-porter, du vert écolo au bleu marine pour les femmes, style Coco Chanel ?
Cravate pour les uns, foulard pour les unes, à la couleur du parti, fixés par une épingle dorée représentant le sigle du parti lettres entrelacées !

Nous pourrions les reconnaître dans la rue ce qui les rapprocherait des citoyens !
Les députés RN y étaient presque, quelqu'un devrait leur suggérer de préparer un projet de loi !

Myrto

En Iran, il me semble avoir entendu dire que le port de la cravate est interdit !

Giuseppe

Bon, il faut savoir aussi que le député bénéficie de 7 200 € SANS JUSTIFICATIFS dans le cadre de ses indemnités... Pour le cas où il donnerait son obole à la fête de la crêpe et du jambon... Mais je ne me fais pas d'illusions, invités gratis pour la plupart ce sera vacances aux frais de la princesse:

https://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute

lucas

Rémunération du député: 5 679,71 nets mensuels
et indemnité parlementaire de base : 5 623,23 mensuels
Ciotti a raison.
Les députés ont largement de quoi s'acheter une cravate, voire d'en changer chaque jour.
LFI s'est spécialisé dans la provoc. Il est temps que ces grands enfants prennent la mesure de leur fonction.

Axelle D

Les nippes des Nupes, un concours de négligé et de mauvais goût !
Un manque de tenue et de savoir-vivre élémentaire qui attestent d'un profond mépris pour l'institution que ces personnes mal fagotées et débraillées sont censées représenter.

Elle est loin hélas l'élégance à la française en général et à la parisienne en particulier que le monde entier nous enviait ! Avec des femmes sectaires en première ligne qui n'ont manifestement d'autres ambitions à peine élues députées que de choquer par leur accoutrement et singer les hommes avec dérision...
Triste !

F68.10

Qu'ils s'habillent comme ils veulent.
Nous les verrons ainsi pour qui ils sont.

xavier b. masset

Les débats décisifs sur le port de la cravate me rappellent le cri du cœur d'Alain Finkielkraut, "comment peut-on être Croate ?".
Le cadavre de la notion d'intellectuel bougeait encore en France vers 1992.

Pour LFI, c'est plutôt la nature de l'être suédois ou finlandais qui pose un problème de diplomatie vestimentaire, "quelle outrecuidance de victime de la mode, mais pour quels mannequins sans épaules se prennent-ils, comment peut-on réclamer comme ça un cintre dans l'armoire de l'OTAN ?

Opportuniste LFI qui retourne sa veste toujours du blond côté de Poutine.

N.B. : Soutien à Isabelle Lasserre qui est une bonne connaisseuse du monde russe (on parlait de Kremlinologue naguère, cela reviendra peut-être).
Sa maturité n'est pas à négliger lors des débats sur l'Ukraine, même si elle a fort à faire devant de jeunes activistes et courageuses traductrices ukrainiennes (très belles, a-t-on le droit de dire ?), très au fait de la situation, un combat des intelligences intéressant à regarder et écouter le soir sur France 5, par exemple.

Lasserre a des jeux de chevelure qui sont comme des impératifs, un langage corporel à elle, des principes actifs que je ne trouve pas désagréables.
Être une femme mûre, et libre, alors qu'il fait très chaud dans les salles de rédaction et sur les théâtres d'opération, ne semble pas si facile.

xc

@ Lodi | 04 août 2022 à 00:34

Il me semble que la rémunération des parlementaires leur permet de se vêtir correctement. Non ?

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 04 août 2022 à 03:05

Elle est souvent dramatiquement mauvaise, Bob.

Exilé

« Il y a eu des controverses surréalistes à l'Assemblée nationale sur l'exigence d'une "tenue correcte" dans ce lieu emblématique de la démocratie et de la représentation du peuple souverain. » (PB)

Je crois me souvenir qu'à une époque - qu'on me corrige si je me trompe - le président de l'Assemblée nationale devait porter l'habit, ce que par exemple Jacques Chaban-Delmas faisait.

Il faut dire que quand il lui faut selon le protocole ouvrir la session parlementaire en défilant entre deux rangées de gardes républicains au son des tambours sur un rythme pas très guilleret qui est aussi celui qui accompagne les condamnés à mort - tout un programme - c'est tout de même plus de circonstance qu'affublé d'un maillot de corps en T, d'un bleu de Gênes râpé et de savates effilochées tout en mâchouillant de la gomme à mâcher, ce qui s'accompagne d'une production de bulles roses spectaculaires…

Patrice Charoulet

Il y a des usages, il y a des règles, il y a des limites dans une société civilisée. Ou nous aurions des députés en tongs et bermuda.
Je saisis l'occasion pour dire qu'il y a cravate et cravate, à l'Assemblée nationale comme ailleurs. J'ai connu une femme qui jugeait un homme sur sa cravate. Elle n'avait pas tout à fait tort. La cravate est un indice de bon ou de mauvais goût. Il y a des cravates qui donnent la nausée ou qui disqualifient.
Si j'étais recruteur, je tiendrais compte de la cravate dans un entretien d'embauche. Il y a des cravates qui méritent une expulsion. Tel est mon avis.

Achille

L’élégance on l’a ou on ne l’a pas. Certains députés, de LFI en particulier, pourront porter le costard du couturier le plus à la mode du moment, taillé sur mesure, avec cravate assortie à la chemise, ils auront toujours l’air de ploucs qui descendent de leur montagne.

Alors les François Ruffin, les Louis Boyard, les Raquel Garrido (je n’ai retenu que les cas les plus désespérés) peuvent bien s’habiller comme il leur convient, leurs vociférations sont bien plus insupportables que leur tenues vestimentaires.
Quand on se prétend représentants du peuple, la première à chose à faire c’est de le respecter par son comportement à l’Assemblée nationale et si possible devant les médias...

Solon

Je crois avoir la solution: que les députés, hommes ou femmes, revêtent un uniforme en entrant en séance ! Souvenons-nous que cette présentation vestimentaire a pour but de placer tous les participants sur le même pied. Ni costumes de luxe, ni tenues débraillées. Plus sérieusement, on pourrait prendre exemple sur les avocats qui mettent une robe dans le prétoire. La motivation est identique: ne pas distinguer les participants par leur tenue mais par leur talent.

Denis Monod-Broca

Ils se croient libres, ils font tous pareil. Les uns tous sans cravate, les autres tous avec cravate. Ils font foule, en bons moutons de la mode qu’ils sont. Leur soi-disant liberté est un mensonge. Que tout cela est consternant ! Bien sûr qu’il devrait y avoir une tenue correcte obligatoire à l’Assemblée nationale. J’étais d’ailleurs persuadé que c’était le cas.

Robert Marchenoir

On ne peut pas, à la fois, obliger les huissiers et les gardes républicains à porter un uniforme de cérémonie suranné, et laisser les députés s'habiller n'importe comment. Il y a là un mépris des puissants envers ceux qui les servent qui passe les limites du tolérable.

Sans même aller jusqu'à l'Assemblée nationale, j'ai été choqué par la vidéo d'un récent débat organisé dans un théâtre parisien par l'excellent site Desk Russie. Il faisait apparemment très chaud. L'un des deux invités, une journaliste du Figaro, était, comment dire... pratiquement à poil.

Enfin, pas vraiment, mais c'est l'impression qu'elle donnait. Cette dame, qui est tout de même rédactrice en chef adjointe d'un Grand Quotidien Parisien, était vêtue d'une robe sans manches informe et laide, qu'elle passait son temps à rabaisser sur ses jambes. Elle portait des sandales à talons compensés qui laissaient voir ses pieds nus.

Peu gâtée par la nature, elle fait partie de ces femmes qui, loin d'avoir recours aux tours infinis de l'élégance qui valorisent les physiques les plus ingrats, se font un devoir d'emprunter la voie opposée. Vautrée sur sa chaise, elle ne cessait de projeter ses jambes vers l'assistance, comme si celle-ci devait être fascinée par la semelle de ses souliers.

Elle a passé tout le débat à se gratter les bras et à passer ostensiblement ses mains dans ses cheveux, qu'elle a si longs et si bouclés qu'ils suggèrent d'emblée l'absence de tenue. Plantée dans la tignasse, une paire de lunettes inutile achevait d'évoquer la cagole.

Dois-je préciser que le contenu de son intervention était dramatiquement mauvais -- et qu'elle est partie en avance ?

Face à elle, l'autre invité, l'ambassadeur de Lituanie, avait trouvé normal de revêtir un costume sombre, une chemise blanche et une cravate rouge -- chaleur ou pas. Poli et souriant, il a apporté un certain nombre d'informations pertinentes sur le sujet en débat.

Isabelle Lasserre, elle -- c'est son nom -- donnait l'impression d'être une bête, et ravie d'un tel état. Et encore, il y a des bêtes infiniment plus gracieuses.

Vamonos

Le respect des autres n’est possible que dans la mesure où l’on se respecte soi-même. Mais il n’y a rien à attendre de gens qui ne savent pas ce qu’est la conformité partagée, la civilité ni même la décence. Demandez-leur ce qu’est le respect, ils ne le savent pas, il ne répondent même pas, ou par l’insulte.
Le nombril n’est pas le centre du monde. Cela va sans dire mais il suffit de le rappeler pour que la provocation reprenne de la plus odieuse des manières.
La provocation vestimentaire dans l’hémicycle atteint des sommets de médiocrité. Le défi et l’antagonisme produisent une atmosphère délétère où se complaisent les communistes avides de désordre mortifère.

Lodi

Je suis contre la provocation, mais s'habiller peut gaspiller bien des ressources.
Voyons.

De l'argent : peut-être peut-on préférer ne pas engloutir son budget là-dedans, sacrifiant plus fondamental pour soi ?
Peut-être peut-on redouter de contracter des goûts de luxe vestimentaires et autres, et ainsi d'être plus corruptible qu'autrement ?
Peut-être peut-on craindre autant les envieux de fastes vestimentaires autant que craindre les censeurs du négligé ?
Trop se demander l'effet qu'on produit enserre l'apparence sous le regard de l'autre comme si son vêtement était une prison.

Quel ennui... Ce qui fait transition avec un second souci. L'habillement prend du temps : l'acheter, composer sa tenue et autres soucis.
Ce pourquoi certains riches délèguent cette corvée à des professionnels et/ou font le plein de multiples exemplaires d'une même tenue pour ne plus avoir à y penser.
Une corvée de moins...

Pour l'idée que les gens bien habillés seraient plus respectueux des autres ? Plus que les provocateurs.
Mais si on perd trop de ressources avec les apparences, on n'en a pas assez pour le reste.

Enfin, il peut être encore plus dispendieux de ne pas faire assez d'effort de fringues si cela peut dresser un obstacle entre son but et soi.
Par exemple, un politique ne doit pas se gaspiller en polémique parce qu'il s'habille sommairement.
Cela condamne les gens à regarder le doigt quand on montre la lune.

Si seulement ce "débat" pouvait être l'occasion d'inciter à consommer français, quel que soit le niveau d'élégance des élus, ce serait déjà cela de gagné pour la nation.
On peut rêver.

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