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27 août 2022

Commentaires

Patrice Charoulet

Friand de politique intérieure, après la trêve estivale, mon habitude chaque dimanche midi est d'écouter un des trois invités politiques des trois chaînes télé LCI, BFM, France Info. J'écoute tour à tour les trois noms et je choisis celui qui m'intéresse le plus.
Or, ce dimanche les trois heureux élus sont Olivier Faure, Sandrine Rousseau et Jordan Bardella.
Et mon choix est... ? Personne. Je ferme ma télé et je continue à lire mon livre du moment.

Serge HIREL

@ revnonausujai | 31 août 2022 à 10:34

Il y a de cela bien longtemps, j’ai assisté par hasard à l’arrivée d’un Président américain au Centre des Conférences internationales de l’avenue Kléber, aujourd’hui disparu. Bush père probablement. Spectacle impressionnant ! Un début d’après-midi... Quartier quasi désert, hautement sécurisé par la police française, du bleu partout et, probablement, encore plus de flics en civil... Circulation interdite du Trocadéro à l’Arc de Triomphe, bien avant l’arrivée du convoi... Station Kléber évidemment fermée... Il aurait fallu être kamikaze pour oser bouger le petit doigt...

Dix minutes avant l’arrivée de la limousine blindée, une douzaine d’hommes du Secret service, ostensiblement surarmés, ont pris possession des lieux à la manière d’un commando agissant en zone de guerre. Aucune coopération avec les Français. Sortie de l’hôtel Raphaël bloquée. Le silence...

Trois voitures surgissent, vitres opaques, s’arrêtent brutalement au milieu de l’avenue... Encore deux ou trois interminables minutes avant que, sur ordre de l’un de ses gardes du corps, le Président, protégé par deux autres, descende du véhicule et franchisse, très entouré, la vingtaine de mètres le séparant de l’entrée du Centre des Congrès. Pas un salut à la vingtaine de personnes qui applaudissaient, étroitement surveillées, une marche rapide... sans l’être trop. Encore quelques instants... le Président disparaît dans l’immeuble... L’avenue Kléber redevient territoire français... On croit avoir rêvé.

Rien à voir avec le cafouillage franco-algérien d’Oran et la volonté de Macron de n’en faire qu’à sa tête. Il est vrai que les Américains, eux, aujourd’hui encore, sont traumatisés par les images de Dallas (John Kennedy), de Washington (Ronald Reagan) et de Los Angeles (Bob Kennedy).

F68.10

@ Robert Marchenoir
"Alors voilà : pour tout vous dire, j'avais bien remarqué que vous reprochiez à F68.10, en plus d'autres amabilités qui font votre ordinaire, d'être dans la force de l'âge."

Elle affirme que je suis un "glandeur".
Axelle D franchit des limites parfaitement inacceptables.

revnonausujai

@ Robert Marchenoir
"Quant aux assertions de revnonausujai, autre je-sais-tout en ce qui concerne la flicaillerie, elles ne sont pas dépourvues de pertinence, mais elles oublient de préciser un truc : le président des États-Unis obéit aux ordres du Secret Service (au nom pompeux, mais qui désigne simplement ses gardes du corps), sauf lorsqu'il s'agit de Donald Trump.
Celui-ci, en effet, a provoqué une altercation physique avec ses mentors, mettant même la main sur le volant de sa voiture, d'après certaines sources, lorsque ces derniers ont refusé de le conduire au Capitole, ce fameux jour où il a été envahi par ses partisans, chauffés à bloc par ses soins, au motif mensonger que son élection aurait été "volée"."

Oui, et ?

Qui a eu le dernier mot, Potus ou le Secret service ?

Démonstration supplémentaire 1) que même Trump finit par se plier aux injonctions de sa protection 2) que ceux-ci n'hésitent pas à affronter le président s'ils le jugent utile.

Imagine-t-on pareille rigueur de comportement en France ?

PS: je suis loin de tout savoir en matière de sécurité, mais contrairement à certaines outres grandiloquentes, je ne ramène pas ma fraise sur tout et n'importe quoi, voire sur des sujets auxquels je ne connais rien.

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 31 août 2022 à 20:43
"[...] Un anonyme frustré, envieux, planqué et mal embouché !"

Oui, cela vous décrit assez bien, en effet. J'ajouterais : à pseudos variables, ce qui, à l'aune des Tables de la Loi charoulétistes, se pose un peu là, comme péché mortel. Et à l'aune des miennes aussi.

"Pour votre gouverne, une personne dans la force de l'âge désigne un homme ou une femme dans la cinquantaine et certes pas un ou une septuagénaire."

Alors voilà : pour tout vous dire, j'avais bien remarqué que vous reprochiez à F68.10, en plus d'autres amabilités qui font votre ordinaire, d'être dans la force de l'âge. Je n'ai pas voulu relever ce point, dans ce qui, par ailleurs, est votre autoportrait craché. Par délicatesse, voyez-vous.

Mais puisque vous y tenez, je note bien, la prochaine fois, d'avoir à mentionner votre état de vieille femme aigrie.

"Quant à vos basses attaques sur les policiers devant lesquels vous feriez moins le malin dans la réalité et qui pourraient vous en remontrer sur toute la ligne question courage, sang-froid, droiture et bonne éducation [...]"

Oui, voilà : donc en fait, vous n'en avez rien à faire, des techniques de protection des chefs d'État. Comme d'habitude, le sujet en débat vous sert de prétexte pour vos slogans fascistes et communistes : la police est composée de demi-dieux d'une vertu à toute épreuve, et en même temps, elle est prête à casser la figure de quiconque vous contrarie. Logique.

Même en Russie, chez les partisans du pouvoir, on n'assiste pas à une telle idolâtrie des forces de sécurité.

Pour votre gouverne, comme vous dites, la police française est, au contraire, une police de coup d'État, une police politique, une police profondément compromise avec la pègre, sans interruption depuis l'Occupation.

Et votre grande asperge de De Gaulle n'y est pas pour rien -- quoique, en la matière, les torts soient également répartis entre la droite et la gauche.

Par exemple, la France doit être le seul pays dit démocratique, dans le monde, où un maire voit sa réélection compromise, parce dans la nuit précédant le second tour, il est arrêté à son domicile par un commissaire de police, accompagné de cinq agents de la Brigade anti-criminalité, qui l'obligent à monter de force dans une ambulance, direction l'hôpital Sainte-Anne. Motif : hospitalisation psychiatrique contrainte.

Le médecin de garde, après l'avoir examiné, lui déclare qu'il est parfaitement sain d'esprit et qu'aucune hospitalisation n'est requise. Vous allez donc me libérer, demande le maire ? Attendez, je dois demander au directeur, lui dit l'autre. Suite à quoi, il est séquestré 12 jours à Sainte-Anne.

Dès 8 heures du matin, les militants de l'un de ses adversaires RPR répandaient, devant les bureaux de vote, la nouvelle de son internement psychiatrique forcé.

Motif de cette opération, totalement illégale, faut-il le préciser ? Laurent Wetzel, non seulement avait refusé d'assister, en tant que conseiller municipal UDF-CDS, à l'inauguration d'une rue Marcel Paul à Sartrouville, révélant que ce communiste avait été kapo à Buchenwald, non seulement avait remporté la mairie de cette ville aux mains des communistes depuis 30 ans, mais il avait entrepris une vaste opération de débolchevisation de sa commune, débaptisant une tripotée de rues Lénine, Maurice Thorez et tutti quanti, pour les remplacer par des personnages plus respectables.

Une coalition de communistes, de RPR et de socialistes a eu sa peau. C'est, je suppose, ce que l'on appelle les "valeurs républicaines". Il est mort en octobre de l'année dernière.

Continuez à nous faire rire avec la "droiture" et la "bonne éducation" de la police française.

Axelle D

@ Robert Marchenoir 31 août 16:43

Pour votre gouverne, une personne dans la force de l'âge désigne un homme ou une femme dans la cinquantaine et certes pas un ou une septuagénaire. Lequel quinqua est censé être au boulot au lieu de glander et se répandre à longueur de journée sur les réseaux sociaux.

Quant à vos basses attaques sur les policiers devant lesquels vous feriez moins le malin dans la réalité et qui pourraient vous en remontrer sur toute la ligne question courage, sang-froid, droiture et bonne éducation, elles ne salissent que vous qui n'êtes qu'un anonyme frustré, envieux, planqué et mal embouché !

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 31 août 2022 à 14:38 (@ F68.10)
"Votre problème est d'intervenir de façon maniaque et névrotique sur tous les sujets et d'en faire des tonnes alors que vous n'y connaissez que pouic !"

"Voilà ce qui arrive à toute personne dans la force de l'âge et à l'ego démesuré, mais manquant manifestement d'occupations ou d'activités dignes de ce nom et voulant néanmoins exister à tout prix et paraître le meilleur."

Très bel autoportrait. Un peu cruel, peut-être. Je ne serais pas allé jusque-là. Mais votre lucidité force le respect.

Quant à la mayonnaise déplorable que vous tentez de monter, elle n'a pas de sens : tous les chefs d'État du monde cherchent le bain de foule (OK, sauf votre ami Vladimir Poutine), et tous leurs gardes du corps cherchent à les en empêcher.

C'est le boulot du Président que de serrer des pognes et d'embrasser les bébés, et c'est le boulot de ses flics de faire dans leur froc en silence quand leur patron les envoie promener.

C'est pour ça qu'on les paye. Ce n'est pas pour enquiller leurs RTT en tançant les citoyens au nom des "valeurs républicaines".

Quant aux assertions de revnonausujai, autre je-sais-tout en ce qui concerne la flicaillerie, elles ne sont pas dépourvues de pertinence, mais elles oublient de préciser un truc : le président des États-Unis obéit aux ordres du Secret Service (au nom pompeux, mais qui désigne simplement ses gardes du corps), sauf lorsqu'il s'agit de Donald Trump.

Celui-ci, en effet, a provoqué une altercation physique avec ses mentors, mettant même la main sur le volant de sa voiture, d'après certaines sources, lorsque ces derniers ont refusé de le conduire au Capitole, ce fameux jour où il a été envahi par ses partisans, chauffés à bloc par ses soins, au motif mensonger que son élection aurait été "volée".

Chose que le "matamore" Macron n'a jamais faite, à ma connaissance.

revnonausujai

@ F68.10

Vous ne pouvez pas vous empêcher d'ergoter de manière oiseuse !
Personne, y compris Axelle D, ne nie que le job du GSPR est de protéger le président ; ça suppose quand même que, comme aux USA, l'intéressé y mette un peu du sien et ne contrecarre pas comme à plaisir le travail des opérateurs. Je ne sais pas si vous vous souvenez de la séquence de la gifle: débarquant de son véhicule, Macron a sprinté délibérément pour sortir de la bulle de protection rapprochée afin d'aller au contact du public, résultat, il s'est pris une mornifle, le pimpin aurait eu une dague dans sa manche, ça aurait été pareil !

Par ailleurs, vous prédisez une privatisation intégrale de l'enseignement à court terme, je ne vous conseille pas de vous lancer dans une carrière de voyante extralucide !

Axelle D

@ F68.10 | 31 août 2022 à 13:21

Votre problème est d'intervenir de façon maniaque et névrotique sur tous les sujets et d'en faire des tonnes alors que vous n'y connaissez que pouic !
Voilà ce qui arrive à toute personne dans la force de l'âge et à l'ego démesuré, mais manquant manifestement d'occupations ou d'activités dignes de ce nom et voulant néanmoins exister à tout prix et paraître le meilleur.

F68.10

@ revnonausujai
"Plus généralement, il obéit sans discuter aux injonctions relatives à la sécurité émises par l'agent en charge, mais bon, chez eux, si les agents traitent le président avec respect, le bon plaisir monarchique n'est pas à l'inventaire, on applique à la lettre la SOP (standard opérative procédure), mister president ou pas."

Je n'ai rien contre cela. Au contraire. Cela nécessiterait que toute mentalité garde prétorienne, au mauvais sens du terme, disparaisse de nos administrations en charge de notre sécurité. Mais, oui, sinon, je valide l'approche du Secret service.

Mais la position d'Axelle D n'était pas une discussion technique et comparative de la culture de la responsabilité en France et aux States ainsi que des démarcations de ce type de responsabilité.

Je vous cite ses derniers propos:

"J'ai seulement pointé l'inconscience, ou si vous préférez la légèreté coupable d'un président qui met "inutilement" la vie en danger de son entourage pour se faire plaisir et passer pour un vaillant. Alors qu'il n'est qu'un matamore." -- Axelle D.

Vous la voyez où, la discussion sur la démarcation des responsabilités comme aux States, dans ces propos ? Nulle part. Il s'agit uniquement de dire "c'est pas gentil de mettre la vie en danger de fonctionnaires dévoués."

Ce à quoi il convient de répondre sans la moindre équivoque:

"C'est leur boulot."

Le Secret service protège la vie du président au bénéfice du peuple américain. Axelle D souhaite que nous morigénions Macron en chœur et que le peuple français protège la vie de fonctionnaires dévoués.

Navré. Pas comparable.

Ensuite, si vous voulez cracher sur le monarchisme républicain français, vous avez tout mon assentiment. Mais mon petit doigt me dit que défendre la structure monarchique de l'État français constitue bien le programme politique d'Axelle D.

La défense de la structure monarchique de notre État, c'est un programme qui passe par une idéologie visant à trouver toutes les excuses à nos fonctionnaires, et à les jouer comme des pions face aux politiques pour renforcer toujours et encore l'autorité des services de l'État au mépris de toute critique qui vienne du reste de la société.

Le slogan du monarchiste français moderne, c'est "L'État, c'est moi, le fonctionnaire." Et c'est pour cela que Mme. Axelle D passe son temps à les plaindre, à jouer la carte de la maltraitance permanente du premier fonctionnaire venu pour, en en faisant des victimes, le retourner contre l'autorité politique dérivant des élections.

Ce comportement systématique sape les fondements de la démocratie.

Implémentez-moi un spoil system. Parce qu'entre la droite dure non-libérale et les communistes, je peine de plus en plus à faire la différence en terme d'étatisme forcené. Je n'ai pas les même réflexes langagiers que Marchenoir, mais il faut bien se résoudre à l'évidence: l'esprit communisto-étatiste est bien commun à notre gauche dure et à notre droite dure. Et même à notre droite molle.

Heureusement que cela commence à craquer. Avec un peu de chance, l'immobilisme forcené de nos étatistes de gauche et de droite aboutira à la destruction de l'école, et on pourra enfin privatiser intégralement compte tenu de l'échec que nous aurons amené sur nous-mêmes en la matière. Ce sera un premier pas.

Ce verrou s'apprête à sauter. Je m'en réjouis.

Car on ne résoudra pas le problème du recrutement des enseignants avec plus de papouilles et de propos lénifiants sur le dévouement de nos fonctionnaires. La ficelle est trop grosse. Et elle ne sera pas suffisante.

Le boulot des gardes du corps, c'est de protéger Macron. Ce n'est pas à Macron de protéger ses gardes du corps.

Aliocha

Un matamore, d'accord, aucune détestation.
Avoir un bouc émissaire, c'est ne pas savoir qu'on l'a.

Axelle D

@ Aliocha | 31 août 2022 à 10:24

Nulle détestation ici.
J'ai seulement pointé l'inconscience, ou si vous préférez la légéreté coupable d'un président qui met "inutilement" la vie en danger de son entourage pour se faire plaisir et passer pour un vaillant. Alors qu'il n'est qu'un matamore.
Comme d'ailleurs tous ceux, vrais pantouflards et faux braves, qui le soutiennent et se pâment d'admiration devant leur clavier !
Et je ne crois pas qu'un commissaire divisionnaire ex-patron de la BRI et ses hommes, tous policiers d'élite, aient quelque chose à envier à M. Macron en matière de courage, d'audace et de sang-froid.

revnonausujai

@ F68.10 | 31 août 2022 à 01:34

Euh, non, le boulot du GSPR est de maintenir le président en vie et en bon état, ça peut impliquer des dégâts aux opérateurs mais ça implique surtout de minimiser les risques et ça nécessite bien évidemment la coopération du PR et surtout pas qu'il fasse le guignol inconsidérément.

Aux USA, le président, réputé être l'homme le plus puissant du monde, ne descend pas de voiture sans le feu vert du Secret service (ils ont d'ailleurs réglé la question pragmatiquement, les poignées intérieures des portes arrière ne fonctionnent pas) ; plus généralement, il obéit sans discuter aux injonctions relatives à la sécurité émises par l'agent en charge, mais bon, chez eux, si les agents traitent le président avec respect, le bon plaisir monarchique n'est pas à l'inventaire, on applique à la lettre la SOP (standard opérative procédure), mister president ou pas.

Achille

@ Axelle D | 31 août 2022 à 00:52
« Ils ne sont pas des kamikazes. Ils savent mesurer les risques et sont là avant tout pour conseiller et faire des recommandations aux personnes qu'ils sont censés protéger. »

À ma connaissance, il n’y a eu aucun membre de la DSRP qui a été blessé lors du bain de foule du Président. Tout s’est très bien passé et sans doute aussi grâce à leur professionnalisme !

Aliocha

Jusqu'où ira donc la détestation de Macron ?
Voilà notre gaulliste sociale qui dénie le courage physique nécessaire à l'action présidentielle.
Axelle, ou le gaullisme en pantoufles, reprenez-vous et rendez-nous la vaillante Mary !

F68.10

@ Axelle D
"Quant à ce président il est complètement inconscient et ne se rend même pas compte qu'il met la vie de ses gardes rapprochés en danger pour faire le mariole !"

C'est leur boulot de garde du corps.

Axelle D

@ Achille 30 août 23:57

Mais ils ne sont pas des kamikazes. Ils savent mesurer les risques et sont là avant tout pour conseiller et faire des recommandations aux personnes qu'ils sont censés protéger et le cas échéant les dissuader de trop se montrer, voire s'exhiber et jouer les fiers à bras comme c'était le cas pour Macron.

Le DSRP est une unité spécialisée de la PN constituée de policiers triés sur le volet qui ont suivi une formation particulière et ont été recrutés en fonction de critères très exigeants sur tous les plans et président ou pas, celui qui est placé sous leur protection doit accepter les règles de prudence élémentaire qui lui sont imposées pour la sécurité de tous (entourage compris).
Simple question de responsabilité, de conscience et de respect.

Petite précision, l'unité chargée plus particulièrement de la Sécurité du Président de la République a changé d'appellation et se nomme la DSRP. Avec à sa tête le commissaire divisionnaire Salinas qui dirige aussi le GSPR.

Achille

@ Axelle D | 30 août 2022 à 23:30
« Quant à ce président il est complètement inconscient et ne se rend même pas compte qu'il met la vie de ses gardes rapprochés en danger pour faire le mariole ! »

Les gardes du Président sont payés pour assurer sa protection. Ils ont accepté ce travail en toute connaissance des risques.

Par ailleurs, essayer de réconcilier deux peuples qui sont en froid depuis soixante ans, ce n’est certainement pas faire le mariole.
Votre vision des responsabilités d'un chef d'État me paraît singulièrement simpliste.

Axelle D

@ Achille | 30 août 2022 à 21:57

Ce sont surtout les policiers du GSPR qui ont du cran.
On a d'ailleurs bien vu l'un d'entre eux, excédé, s'adresser au président debout sur le marchepied de son véhicule et saluant la foule, lui dire de redescendre immédiatement, puis la voiture filer plein gaz.
Quant à ce président il est complétement inconscient et ne se rend même pas compte qu'il met la vie de ses gardes rapprochés en danger pour faire le mariole !

Achille

@ Tipaza | 30 août 2022 à 22:45

J’ai également quelques stères de bois d’avance en plus des cinq que j’ai rentrés.
Je n’ai pas eu à le couper, ni à le bûcher, mais seulement à le déplacer jusqu’à mon abri bois situé à une trentaine de mètres.
Bon exercice de musculation. La nuit j’ai dormi comme un bébé.

Concernant les centrales nucléaires, j’ai celle de Cattenom qui se situe à moins de 10 km à vol d’oiseau de chez moi. Un seul réacteur fonctionne actuellement. Les deux autres sont en maintenance depuis déjà plusieurs semaines, mais ils devraient être opérationnels pour l’hiver prochain… enfin en principe.

Tipaza

@ Achille | 30 août 2022 à 21:57
"J’ai approvisionné cinq stères de bois pour ma cheminée au cas où ma pompe à chaleur viendrait à manquer d’électricité."

Peut-être connaissez-vous l'adage employé dans mon village.
Le bois chauffe trois fois :
La première fois quand on le coupe.
La deuxième quand on fait le bûcher,
Et la troisième quand on le brûle.

Par contre il faut le laisser sécher un an ou deux avant de le brûler.
J'ai fait rentrer six stères et j'ai toujours six stères d'avance, ce qui me permet d'attendre deux ans, sans souci, la réparation des centrales nucléaires en panne. ;-)

Achille

@ Serge HIREL | 29 août 2022 à 17:51
« Pourquoi notre Prince s’est-il infligé un long déplacement outre-Méditerranée alors que, pour être ainsi acclamé, il lui suffit de franchir le périphérique ? »

Ainsi que je l’ai écrit dans mon post, vous n’empêcherez jamais quelques énergumènes de se mêler à la foule pour lancer des insultes.

Avoir osé prendre un bain de foule à Oran alors qu’on est le président de la France, cela dénote un certain cran car cela aurait pu très mal se terminer.
Mais je pense que ce contact avec le peuple algérien a été positif. Le président algérien a su l’apprécier à sa juste valeur. Pour preuve les avions de chasse algériens ont escorté l’avion présidentiel lors de son retour en France.
Et surtout cela permet d’envisager du gaz algérien pour nous chauffer cet hiver vu que Poutine a coupé le robinet du gaz russe.

P.-S.: je ne me chauffe pas au gaz, mais j’ai approvisionné cinq stères de bois pour ma cheminée au cas où ma pompe à chaleur viendrait à manquer d’électricité. De quoi tenir tout l'hiver et même le printemps sans être obligé de baisser le chauffage !

Giuseppe

https://fr.linkedin.com/in/virginiecalmels

Elle annonce la couleur, "je suis une femme du Sud-Ouest, fière de mes racines".
Elle nous ferait presque pleurer, du Germinal dans le texte, c'est harassant de les écouter et surtout de les lire, bientôt elle va se fabriquer du cal sur les mains.
Elle a des oursins dans les poches, et voudrait nous faire croire que "l’énergie collective aide beaucoup et elle est nécessaire pour aller de l’avant !", alors qu'elle ne crachait pas un rouble au bassinet de la reconstruction LR.

Ce sont les pires de tous, à fuir, le type de personnage qui s'incruste au moment de l'apéro, qui partent au moment de payer leur tournée, prétextant le rendez-vous oublié... On les reniflait ces opportunistes, mais avec le temps ils prennent des rides, même les plus naïfs les reconnaissent.

Serge HIREL

@ Achille | 28 août 2022 à 17:05

Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre... En écoutant de près le son de la vidéo qui tourne en boucle sur Internet, sur fond assez confus d’un slogan scandé, on entend distinctement plusieurs personnes le reprendre isolément : « One, two, three, Viva l’Algérie ! ». Rien de bien méchant apparemment... si ce n’est que, footballistique bien souvent, il est aussi celui, déformé à l’époque par sa prononciation collective, des étudiants de l’Université de Tiaret et de la population de cette ville, située à une centaine de kilomètres d’Oran, qui, dès 1950, réclamaient l’indépendance (« We want to be free »). Pendant la guerre civile des années 90, cette wilaya était très salafiste...

Un autre cri est aussi assez audible : « Mawazar ! ». Je vous laisse le soin de trouver sa traduction en français... Dans nos « territoires perdus de la République » - pardon, « de reconquête républicaine » -, il est souvent employé par nos « chances pour la France » à l’approche des forces de l’ordre...

Pourquoi notre Prince s’est-il infligé un long déplacement outre-Méditerranée alors que, pour être ainsi acclamé, il lui suffit de franchir le périphérique ?

sbriglia

« Virginie Calmels, même si elle n'est pas novice en politique, a pris les devants et annoncé sa candidature. ». (PB)

Recalée, car non à jour de ses cotisations, donc inéligible selon les statuts…

Réaction : « Je savais que mon profil de chef d’entreprise gêne (?….) Je ne les croyais pas capables d’une telle bassesse » (sic)

Variante, « Martine pilote de course »

- « Je veux participer au Rallye de Monte-Carlo ! »

- « Avez-vous votre permis ? »

« Non… »

« Vous ne pouvez donc prendre le départ ! »

- « Je savais que vous feriez tout pour m’éliminer… ce sont des procédés misérables ! »

Je laisse à l’ami Giuseppe le venin final !

Vamonos

@ Cactus | 28 août 2022 à 11:35

Content de revoir les épines de Cactus, il a survécu et s’est sorti d’une mauvaise situation, malgré les séquelles.

Achille

@ myrto | 28 août 2022 à 11:58
« Avez-vous visionné la vidéo où Macron, à Oran, se fait insulter ? Je pense que non... »

Je vous joins le commentaire de Claude Weill qui, comme bien d’autres observateurs professionnels, n’a remarqué aucune insulte envers Emmanuel Macron.
Comme dans tout mouvement de foule, on ne peut toutefois pas exclure quelques marioles qui veulent faire les malins devant les caméras.

Les délires paranoïaques de Mariani sont plutôt pitoyables et le discréditent encore un peu plus.
D’ailleurs, personnellement, je trouve que le président algérien a plutôt une bonne tête. Il me fait un peu penser à maître Panisse dans la trilogie de Marcel Pagnol.

En attendant, la visite d’EM à Oran a été très constructive, notamment pour les échanges commerciaux et tout laisse à penser que les relations franco-algériennes vont se réchauffer. C’est tout ce qui compte !

Exilé

@ Achille | 27 août 2022 à 21:17
« La jeunesse algérienne semble être ouverte à de nouvelles relations faisant table rase du passé.
Il faut aller dans ce sens, n’en déplaise aux nostalgiques de l’Algérie française arc-boutés sur leur rancœur. »

Au lieu de vous en prendre aux « nostalgiques de l’Algérie française », veuillez essayer de faire comprendre aux Algériens en général et à la jeunesse algérienne en particulier - qu'elle soit de là-bas ou d'ici - que la guerre est terminée.
Bon courage.

Giuseppe

Après la grande bourgeoise locale, il ne reste plus à LR que les yeux pour pleurer et tous les recuits qui constituent ses rangs depuis des décennies.
Vieux croûtons, de Gégé à ces immuables dont plus personne ne veut.
Ils sont usés jusqu'à la trame, se sont goinfrés de mandats et vivent de viagers qu'ils croyaient éternels.
Les citoyens ne veulent plus de ces rentiers, alors ils s'abstiennent ou ridiculisent une grande bourgeoise qui quand elle vous tend la main, on dirait qu'elle a peur d'attraper la gale. Bertrand est un repus, il est confit de mandats aussi, et vous voulez reconstruire un pays ? Avec tous ces obèses de la politique ?

Axelle D

Jusqu'à présent la seule personne à avoir réussi à rassembler et cartonner à droite est : Marine Le Pen.
À méditer.

myrto

@ Achille
"La jeunesse algérienne semble être ouverte à de nouvelles relations faisant table rase du passé."

Avez-vous visionné la vidéo où Macron, à Oran, se fait insulter ? Je pense que non...

Cactus

Quel plaisir que de vous retrouver, de vous lire, de vous élire à nouveau ! Vos écrits sont toujours aussi gouleyants, certitude, ça saute à l’œil (qu’il me reste après AVC mais chut c’est si banal !) ; toujours les piliers non pas de bistrot ici mais de Philippe Le Grand : sbriglia en tête de gondole épicépatout, toujours épicés ici les commentaires ! Les anciens bien sûr, je ne les citerai pas toutes et tous, ils se reconnaîtront et des nouveaux genre Beaujolais, des très longs et des moins longs ouf mais des toujours passionnants bien sûr !

Finalement ce blog est pour chacune et chacun de nous un peu voire beaucoup le bistrot du coin voire de nos coin-coin, non ? Sissi ! À souvent donc ! « Faisons nos jeux, tout va bien! » monsieur Vamonos, souffrez que je vous contredise ! Philippe Bilger président épicétout ! Sissi ! Notre dernière chance…

Michel Deluré

À trop vouloir chercher l'homme, n'oublions-nous point l'essentiel qui est avant tout de trouver le programme, qui se doit d'être clair, précis, sans ambiguïtés ?

Si l'élection pour la présidence de LR se réduit à une simple lutte d'hommes ou de femmes privilégiant leurs convictions, leurs ambitions personnelles, au détriment de l'intérêt du parti, ce dernier ne récoltera que la division et poursuivra inexorablement sa descente aux enfers.

Si à l'opposé, cette élection désigne celui ou celle présentant les qualités les mieux adaptées pour défendre un projet politique clair, qui fasse la synthèse de l'essentiel des convictions de chacun et dans lequel tous ainsi se reconnaissent, cela garantira l'unité du parti et par voie de conséquence son énergie et sa force.

Le pays ne peut continuer d'avoir pour seule option d'être tiraillé entre un noyau fourre-tout sans colonne vertébrale et deux protubérances extrêmes dans les mains desquelles il y a tout à craindre de voir tomber le destin du pays.

Catoneo

Le titre qu'a retenu Causeur pour ses abonnés "La longue chronique de l’agonie de LR ennuie tout le monde" est proche de mon ressenti à l'endroit d'un parti vide de sens où l'on ne parle que de succession.
C'est devenu un syndicat de sortants, pas plus.
Je pense que les ténors qui ont organisé et perdu la laborieuse campagne de Valérie Pécresse ont raccroché et font autre chose que de la politique. On me dit non dans l'oreillette.
Ce parti est déconsidéré dans l'électorat et le meilleur leader qu'il pourrait trouver n'en tirera rien. Trop de chefs en cuisine !

Aliocha

Dans quel pays, demande-t-on, cette loi a effet aujourd'hui.
On réclame du grand fauve, on espère en la chance, les conservateurs sont alors tentés, comme le magnat mafieux russe, de définir leur conservatisme comme le retour à la sagesse antique qui se prémunirait des scandales et de la folie, en occultant les désastres déjà prononcés d'une histoire qui balbutie son incapacité à entendre et à voir ce qui a pourtant été clairement prononcé.

On peut essayer, comme Vladimir et Kirill, Mélenchon, Zemmour ou Le Pen, de remettre la soutane aux athées communistes, on n'occultera jamais ce qui a été proféré, le réel s'est fait connaître des humains, leur proposant ce savoir raisonnable qui donne la possibilité de choisir en connaissance de cause, autant dire exercer leur liberté de ne plus croire en la violence :

« Alors que les juifs réclament les signes du Messie, et que le monde grec recherche une sagesse, nous, nous proclamons un Messie crucifié, scandale pour les juifs, folie pour les peuples païens » (1 Co 1, 22-23).

Le pays où s'exerce cette loi est le cœur intime des individus, seul accessible au sapĕre, c’est-à-dire un savoir qui donne une saveur à la vie, un goût nouveau d’exister, une manière joyeuse d’être au monde et d'avoir le courage de servir cette liberté jusqu'à la mort, affirmant l'universalité de cette réalité démocratique, soulignant qu’être républicain n'est plus l'apanage d'une faction ou d'un parti, mais appartient au simple fait d'être français.
Aux armes de la vérité, citoyens !

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

Le problème de la droite dite républicaine - ce qui sous-entend que MLP et EZ ne seraient pas républicains - n'est pas de mener et de gagner une campagne, mais de mener une vraie politique de droite une fois arrivée au pouvoir.

Chirac et Sarkozy ont jeté pour longtemps le discrédit sur cette droite-là. Et les mauvaises manières de Fillon ont enfoncé le clou.

À écouter tous ses dirigeants, on sent qu'ils sont prêts, une fois encore, à se soumettre à la dictature progressiste une fois au pouvoir.

Face au tsunami woke, au déferlement de l'immigration, à l'insécurité galopante, ils n'ont pas la moelle pour faire machine arrière. L'électeur l'a compris, qui lui préfère à présent MLP. Mais elle non plus, trop progressiste et trop à gauche sur le plan économique, n'est en mesure de sauver ce pays.

Il n'y en a qu'un, mais les Français ont préféré se focaliser sur ses défauts et l'éliminer.

Il leur en cuira.

Daumont

Les LR se disent gaullistes.
Qu’ils retrouvent un vrai gaulliste pour les conduire.
Sinon, qu’ils disparaissent.

Achille

@ Serge HIREL | 27 août 2022 à 17:10
« Ouais ! Le problème qui se pose à un leader, surtout quand, après cinq ans de pouvoir, il ne parvient toujours pas à organiser un parti puissant, c’est que tous ses obligés et les seconds couteaux qu’il a débauchés se positionnent pour le remplacer... »

Dans la mesure où Emmanuel Macron ne peut plus, d’après la Constitution, se représenter en 2027, il est normal que ses principaux ministres se placent pour 2027.
Parmi les principaux prétendants, à savoir Edouard Philippe, Gérald Darmanin et Bruno Le Maire, ma préférence va à ce dernier qui a su gérer la crise sanitaire et prend les mesures adéquates pour réduire les effets de l’inflation.

Les propos tenus par le Président concernant l’Algérie vont dans le bon sens, dans la mesure où il est vital pour la France d’entretenir des relations cordiales avec ce pays pour des raisons économiques, et puis il est urgent maintenant d’enterrer les haines et les aigreurs. Soixante ans, ça suffit !
La jeunesse algérienne semble être ouverte à de nouvelles relations faisant table rase du passé.
Il faut aller dans ce sens, n’en déplaise aux nostalgiques de l’Algérie française arc-boutés sur leur rancoeur.

xavier b. masset

LR est une réserve africaine d'animaux politiques rares - encore un peu ce qu'il faut de sauvages et de vigoureux - qu'un invisible comte de La Panouse maintient raisonnablement affamés de gloire, rue Vaugirard comme à Sigean.

Tous les cinq ans doit du lot sortir un royal carnivore, mais peine perdue, trop de confort végétal et trop d'abondance de poils entre les coussinets tuent la croissance des crocs, liment les espérances régaliennes.

Obligé, pour contrer la disette, de retourner dans la savane chasser le félin franc-tireur d'accord pour revenir au bercail, ou de faire un safari à la recherche d'un "maverick" - comme dirait Lisnard, directeur du festival de Shere Khan et lecteur de Kipling - présentable.

Quelquefois une belle et résolue antilope semble cocher la bonne case, c'est alors qu'on lui met des bâtons dans les pattes et lui scie les cordes vocales, incapable de rugir.

En attendant la providentielle capture, la peur de n'être que la ménagerie d'un gibier de futures coalitions fait que le Politburo s'empresse d'élire une sorte d'évêque coadjuteur (Jacob ne fut en aucun cas un accident de chasse) qui ne fait d'ombre à personne dans la ferme des animaux.

Et c'est ainsi que le Horla est toujours petit.

Claude Luçon

"Je ne me résigne pas à voir LR enchaîner les défaites et continuer à se rétrécir sans ligne claire" (Virginie Calmels)

Dans le triste chaos qu'est la France d'aujourd'hui : des médias qui sèment allègrement le désordre et les balivernes en ouvrant tout grand leurs pages et leurs caméras aux Mélenchon, Le Pen de toutes générations, Zemmour, Dupont-Aignan, et tous ces écolos, socialistes, et autres cancres de nos universités, aucun sans expérience humaine, encore moins managériale, nous sommes dans une nébuleuse politique et verbale où les lignes politiques n'existent plus où la ligne Démocratie ne peut être claire, au risque d'être avalée comme les autres par le trou noir de la Nupes qui a déjà avalé toutes les trop nombreuses et ridicules lignes politiques.
Nupes a même réussi à faire d'Emmanuel Macron le sauveur de la Patrie !
Mélenchon maître de l'opposition, c'est un cauchemar !
Ce descendant de Sarrasins veut venger à Paris ses ancêtres défaits à Poitiers !

"Si je n'avais pas le sens du ridicule, j'aurais tenté ma chance, en adhérant le temps d'une candidature à LR" (PB)

Peut-être ? Mais par contre vous pourriez peut-être prendre clairement partie pour un candidat, Lisnard par exemple, le lui faire savoir, puis le mentionner en toutes opportunités, écrites et vocales. Sans vouloir fayoter, vous avez une plume et une voix qui portent et ne sont pas ridicules ! Descendez dans le bain de la politique, nous saurons au moins qui suivre et pourquoi !
Le Figaro avait ouvert ses pages à Zemmour, demandez au Figaro de vous y faire une place !
Yves Thréard et Guillaume Roquette lui faisaient un propagande discrète sur les meetings de bavards de LCI ! Pourquoi pas vous ?
Notre problème principal est précisément celui de votre expertise !

Xavier NEBOUT

Un hors sujet qui vaut un détour

Macron a terminé son bain de foule à Oran sous le refrain "Enc..., Enc..., Enc....

https://www.bfmtv.com/politique/un-bain-de-foule-d-emmanuel-macron-ecourte-a-oran-en-algerie-apres-une-cohue-et-des-insultes_VN-202208270190.html

Il va échanger des visas de gentils Algériens contre du gaz...

Serge HIREL

@ Achille | 27 août 2022 à 07:21
« Ouais ! Le problème qui se pose dans un parti, surtout quand il n’y a pas de leader qui se dégage, c’est que tous les seconds couteaux pensent qu’ils pourraient faire l’affaire. »

Ouais ! Le problème qui se pose à un leader, surtout quand, après cinq ans de pouvoir, il ne parvient toujours pas à organiser un parti puissant, c’est que tous ses obligés et les seconds couteaux qu’il a débauchés se positionnent pour le remplacer...

« Laurent Wauquiez (...) s’est avéré être un chef autoritaire, arrogant et fourbe de surcroît. »

Votre charge contre LW me conforte dans l’idée que, pour LR, il serait le meilleur rempart contre les manœuvres du Prince visant à séduire ses dirigeants et ses militants... et que celui-ci serait fort mécontent de le trouver sur son chemin.
« Autoritaire, arrogant et fourbe »... Voilà trois termes qui vont comme un gant au locataire du Château. N’est-ce pas une fourberie vis-à-vis des Français que de dire aux Algériens qu’entre 1956 et 1962, ils ont mené une « guerre de libération »... comme si la France s’était comportée sur cette partie de son territoire comme le fait Poutine dans le Donbass et, plus généralement, en Ukraine ?!

Robert

Billet qui fait une excellente recension des candidats possibles à la présidence de LR.

J'allais ajouter, quant à votre supposée tentative de faire acte de candidature à cette présidence : qu'auriez-vous pu faire en vous engageant dans cette galère ? Dans ce système de direction des partis en France, je crains fort en effet que le citoyen, même très éclairé, ne puisse faire œuvre utile.
Prenons le cas de François-Xavier Bellamy : il a été exilé au Parlement européen car ses idées gênaient sans doute les crocodiliens qui peuplent les arcanes de ce parti sur lequel monsieur Sarkozy n'a pas abandonné toute son emprise !

Bien entendu votre boutade peut être interprétée par tel ou tel au premier degré. Toutefois, vous avez l'exemple de l'échec électoral de monsieur Zemmour, pourtant très apprécié de beaucoup de Français de droite, pas nécessairement extrême.
Car il faut des politiciens au cuir tanné pour être capables de prétendre défendre certaines idées et faire ensuite le contraire avec la même assurance tranquille !

LR est tout de même le successeur lointain de feu le RPR, a priori de droite revendiquée, transformé en UMP sans colonne vertébrale politique et idéologique de droite, uniquement centriste et européiste, aux antipodes du gaullisme historique. Et en matière de girouette à sa tête, monsieur Chirac en a été une parfaite illustration entre son appel de Cochin en 1978, puis ses fonctions de Premier ministre de droite, pour aboutir à l'échec du référendum de 2005 pour lequel il a été incapable de comprendre le vote négatif des Français. À la suite de quoi, monsieur Sarkozy a œuvré pour la transformation du projet de traité constitutionnel en traité de Lisbonne...

Il faut donc avoir la pratique de monsieur Edgar Faure pour affirmer sans sourciller que ce n'est pas la girouette qui tourne, mais le vent...

Michelle D-LEROY

Démocratiquement, il est impératif que LR subsiste en tant que parti, tant on a besoin d'une opposition constructive et il est urgent qu'un chef se détache pour reprendre les rênes du parti. Encore faudra-t-il que chefs et militants conviennent d'une ligne politique. Par moments, la couardise de certains et le suivisme sarkoziste, donne l'impression d'une macronie bis.

Il y a dans ce pays un tel mouvement intellectuel et médiatique inféodé à Macron que l'idée d'un LR agonisant, passéiste, trop rigoureux, est bien installée et entretenue. L'idée que sans Emmanuel Macron si moderne, si humaniste, si économiquement à droite, si socialiste sociétalement parlant, rien n'est plus possible autrement qu'avec lui, ce beau parleur hypnotiseur. Toutes les oppositions apparaissent comme obsolètes ou inquiétantes. C'est leur gourou.

Pourtant à y regarder de plus près, à écouter les Français de la vraie vie, à lire leurs commentaires courtois mais réalistes, je reste persuadée que les électeurs ont besoin d'une force politique alternative, forte, sûre d'elle, sérieuse, qui prenne en compte les multiples problèmes actuels et propose des solutions pour arrêter la gabegie dans tous les domaines.

Chaque jour qui passe prouve que la macronie instille la peur pour exister et freiner toute opposition. Pendant deux ans ce fut la peur du virus. Aujourd'hui c'est la peur de Poutine, de la guerre, du manque des énergies, de l'inflation record, etc., etc. et les journalistes ne parlant plus d'autre chose, les Français sont complètement annihilés par cette ambiance inquiétante.
Alors qui pour donner des avis divergents sinon une opposition constructive ?

Chez LR tous les chefs que vous citez, M. Bilger, sont discrédités soit parce qu'ils ont déjà gouverné et que leurs défauts sont connus, soit parce qu'ils sont trop à droite, soit parce qu'ils ne sont pas connus du grand public comme le maire d'Orléans.
Alors, pour trouver un chef et un programme, il va falloir y travailler et laisser les ego de côté. Pas si facile.

Marc Ghinsberg

« On a le devoir de changer une équipe qui n'a pas gagné. » (PB)

Erreur de diagnostic, selon moi cela ne changera rien si LR ne clarifie pas sa ligne politique et reste coincé entre RN et Renaissance.

Patrice Charoulet

Genau, que j'estime infiniment, a écrit ici quelques mots latins, qu'auront compris au moins duvent et sbriglia, que j'estime infiniment également. Pour qui n'a pas fait de latin, et qui a bien le droit de comprendre, voici leur traduction :
"Je veux ce par quoi, aujourd'hui, cette loi a effet."

Serge HIREL

Les Républicains ne sont pas au bord du gouffre... Ils sont sur un pont suspendu - plus passerelle de lianes qu’ouvrage d’art futuriste - et, en déroute, doivent choisir entre sauter dans le vide ou poursuivre leur chemin, bien que très divisés sur la direction à prendre : ligne Wauquiez, ligne Ciotti ou lignes Pradié, Lisnard, voire Calmels ou Bertrand... Le choix, prévu en novembre, ne sera pas un quitte ou double, tout juste une bouée pour ne pas couler à pic. Ils paient plein pot, non pas la piteuse défaite de Pécresse, mais ce qui y a conduit : le parcours apocalyptique de Jacob et, surtout, la volonté tenace de Sarko de tenir le manche, bien que désavoué et depuis longtemps prêt à tout pour survivre, y compris les compromissions avec le Prince.

Le problème, probablement insurmontable, que les gaullistes rencontrent depuis la chute de NS est facile à identifier : ils ont des chefs, mais plus de chef. Des petits chefs qui se définissent moins par leurs projets que par le choix de leur adversaire principal - Macron pour les uns, Le Pen et Zemmour pour les autres - mais pas de chef charismatique, qui, au-dessus du lot, rassemblerait pour reconquérir le pouvoir. LR en est réduit au statut historique du MoDem : une force d’appoint, tout juste capable de soutenir ou de nuire, d’obtenir un poste contre une génuflexion...

Qu’il est loin le temps du Général emportant tout sur son passage en 1958... Oubliées l’époque de Chirac et même celle de Sarko, prenant d’assaut le parti. Pour trouver un tel personnage, il faut aller à gauche, à l’extrême gauche... Mélenchon, qui, outre l’offensive-éclair contre les partis frères, a eu l’intelligence politique d’éviter de descendre dans l’arène, l’Assemblée nationale, où il aurait été plus facilement combattu et rendu inaudible.

Il faudrait au LR un Mitterrand de 1974, roué, rusé, retors, qui, à l’époque, a su construire autour de lui une équipe disparate, mais ayant soif de pouvoir - Mauroy, Defferre, Védrine, Badinter, Chevènement, Delors... -, circonvenir puis écarter le trublion Rocard, se munir de quelques jeunes pousses - Fabius, Cresson, Attali.. .- et, surtout construire un programme rassembleur, populaire sinon populiste, quitte, le pouvoir acquis, à le jeter en partie aux orties.

Le programme... C’est l’autre point extrêmement faible des Républicains... et leurs dirigeants, occupés qu’ils sont à se combattre au jour le jour pour monter sur le pavois, ne paraissent pas avoir fait le moindre effort pour le muscler depuis le pitoyable Congrès de novembre dernier, lui donner de la cohérence, trouver entre toutes celles qu’ils défendent les lignes de force qui démarqueront le parti de ses adversaires, ceux de droite comme ceux de gauche.

Sous la direction du solide Olivier Marleix, les députés LR font ce qu’ils peuvent... mais ils sont bien seuls. Même au Sénat, un quasi-silence s’est instauré, qui n’était pas de mise pendant le premier quinquennat du Prince.
Alors, que va-t-il advenir des Républicains ?... Le seul chemin qui leur permettrait de croire en l’avenir réside dans le choix d’un chef leur assurant une identité propre, une place bien à eux sur l’échiquier politique. Se déporter vers le centre serait prendre le risque d’être à portée des tentacules de la pieuvre Renaissance, affaiblie certes, mais encore puissante. Mieux vaudrait donc qu’ils tentent leur chance à droite, là où les plaques tectoniques sont encore en mouvement, où rien n’est soudé, ni définitif... Le Pen ne se dédiabolise plus, elle se banalise, Zemmour y croit encore, mais n’en aura peut-être pas les moyens, faute de députés, de cadres et de financement.

Qu’on le veuille ou non, la nébuleuse macroniste ne sera éloignée du pouvoir que par l’union des droites. Et celle-ci ne se fera que si le LR y met du sien, cesse de se croire la seule force « républicaine » à droite. Cesse aussi de donner parfois l’impression que, Macron, finalement, lui va bien. Dès lors, la panoplie de chefs potentiels se rétrécit... Ciotti, Wauquiez... Pour ma part, si je votais, je préférerais Wauquiez... Le CV est plus complet... régalien, libéral, mais aussi social... Mais je ne suis pas LR et ne le serai pas...

Tipaza

"LR : il faut que tout le monde ait sa chance..." (PB)

Ben non, parce qu'en politique le projet prime l'individu et qu'au stade actuel le vide infini du projet LR effraie.

La défaite de Valérie Pécresse est d'abord celle d'une absence de ligne politique claire aggravée par l'inconsistance de la personne chargée de la porter.

Alors chacun des candidats de Xavier Bertrand inénarrable dans sa pugnacité à être un quelque "chose" dont personne ne veut, à Éric Ciotti qui a au moins le mérite relatif de ne pas trop fluctuer dans ses fondamentaux, on en arrive à la ravissante Virginie Calmels. Ravissante au sens de ravissante idiote donné par le langage populaire.

Non pas qu'elle soit diminuée intellectuellement, mais politiquement je la crois vraiment hors sol. Qu'elle fasse référence dans cette candidature à son mentor Ali Juppé a été pour moi la source d'un immense éclat de rire.

Juppé l'homme le plus détesté de la vraie droite comme de la gauche authentique, l'homme au service de la macronie dans son rôle de membre du Conseil constitutionnel, il fallait bien caser le plus intelligent.
Du coup je me suis dit que l'intelligence de Virginie Calmels valait bien celle de Juppé, une intelligence à côté de la volonté populaire. Ça existe parfois chez les politiciens français.

Et les autres, tous les autres, même ceux qui comme François-Xavier Bellamy ont de bonnes idées, mais des idées bornées par la soumission à un État de droit défini par l'Union européenne, la CEDH, la Commission et autres institutions qui, lentement et sûrement, font de nous une colonie.

Avec un peu d'humour, Tebboune aurait pu rappeler à Macron que la situation de la France à ce jour est celle de l'Algérie d'avant. Mais les dirigeants algériens n'en sont pas encore à l'humour, et ils ont bien tort, mais c'est un autre sujet.

Bon, j'en resterai là, il y aurait trop à dire, et puis de toutes façons je suis contre le principe de l'égalité surtout en politique.

Un mot quand même sur la tentation de candidature que vous évoquez.
Un intellectuel, même brillant, surtout brillant, ne fera jamais un bon politique.
Platon a défini la cité idéale, mais ne l'a jamais dirigée, heureusement pour lui et pour elle.
Machiavel a écrit "Le Prince" mais ne l'a jamais été.
Et la gestion du projet Manhattan qui devait aboutir à la bombe atomique fut confiée à un général qui ne connaissait rien à la physique atomique, et donc était le plus apte à le gérer.

L'ignorance en politique est souvent un grand avantage, même s'il ne faut pas en abuser ;-)

genau

"quero in quo, hodie, habeat effectum ista lex".
Vale.

UHRWEILLER

Billet très pertinent. Encore faudrait-il qu’après la désignation démocratique du leader des LR tout le monde se rattache, comme un seul homme, au panache blanc. À suivre.

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