Qu'on se rassure : je n'ai pas l'intention de soutenir que tout va bien dans notre monde politique et médiatique. Quelques accrocs précisément, de diverse nature.
Le ministre de l'Education nationale se dit "satisfait" de la rentrée. Il y en a au moins un qui est content.
La Première ministre ne veut pas débattre avec LFI parce qu'elle serait le "chaos" et avec le RN parce qu'elle n'aurait pas "les mêmes valeurs". On attend toujours de savoir lesquelles au regard de la présence des 89 députés RN à l'Assemblée nationale, de leur comportement et de la teneur des débats. Jean-Luc Mélenchon réplique à Elisabeth Borne que le chaos c'est elle ! C'est sans doute excessif mais je comprends que ces opposants soient lassés d'être exclus parce qu'ils poussent à fond le processus démocratique.
Eric Ciotti qui va concourir le 3 décembre à la présidence des LR éprouve le besoin de nous informer que pour lui Laurent Wauquiez sera le candidat naturel de la droite en 2027. C'est aller bien vite en besogne et créditer par principe cette personnalité, malgré sa double abstention tactique ; je préfère celles qui ne calculent pas quand il s'agit d'aller au feu et qu'il y a urgence et péril.
Le journal Le Monde décide de dépublier une tribune sur l'Algérie à la demande de l'Elysée. Je n'aurais jamais cru cela possible de la part de ce quotidien, paraît-il de référence.
Yann Barthès est prêt à accueillir des politiques sur Quotidien sauf Marine Le Pen et Eric Zemmour qui ne sont pas "les bienvenus parce que nos équipes de télévision ne sont pas les bienvenues chez eux". C'est à la fois vaniteux et absurde : où et qui sont les millions de citoyens derrière Barthès ? Aucun rapport entre la légitimité démocratique de ceux qu'il récuse et le bon plaisir médiatique dont il s'affirme le seul maître. Cet ostracisme d'un côté et cette hypertrophie de l'autre est un signe supplémentaire, quoique anecdotique, du délitement français.
Je pourrais encore enrichir cette liste mais je tiens à faire part d'un optimisme civique que d'aucuns vont juger paradoxal.
Depuis que les élections législatives ont heureusement limité la domination du groupe macroniste à l'Assemblée nationale et que ce mandat en cours sera forcément le dernier du président de la République, un air de liberté, de pluralisme, me semble s'être introduit dans l'espace politique. J'ai l'impression que les nuances, les antagonismes, les contradictions, n'ont plus honte d'exister et que l'exigence de solidarité est devenue moins un étouffoir qu'auparavant.
LR, qu'on annonce sans cesse en survie, ce que le réel dément à chaque fois, va confronter le 3 décembre trois visions de la droite, avec Bruno Retailleau, Eric Ciotti et probablement Aurélien Pradié. En schématisant, une définition culturelle (voir l'argumentation dans "Bilger les soumet à la question"), une définition régalienne et une définition sociale. En tout cas, des joutes qui auront du sens.
Le RN, dans une sorte de combat entre les Anciens et les Modernes, va devoir arbitrer en novembre entre Louis Aliot et Jordan Bardella. Pour qui s'intéresse à la politique, moins que jamais on ne doit se désintéresser de qui sortira victorieux de cet affrontement, limité par le fait que les deux concurrents s'inscrivent dans la ligne de Marine Le Pen.
Stéphane Séjourné a pour mission de constituer Renaissance en un vrai parti. Il va tenter d'intégrer dans une structure unique des composantes tenant à leur identité et répugnant, comme pour Horizons, à suivre aveuglément les consignes parlementaires. J'apprécie que Laurent Marcangeli, qui dirige son groupe parlementaire, ne se sente pas prisonnier de l'absurde "arc républicain" prétendant exclure les opposants non "convenables". Je ne doute pas que la tendance à venir sera plus vers la libération, bon gré mal gré, que vers la caporalisation. Celle-ci n'a jamais vivifié quoi que ce soit.
Je ne veux pas faire l'impasse sur la future élection présidentielle. Il est clair que plusieurs, dans le camp, aujourd'hui, d'Emmanuel Macron, prétendront à sa succession. Bruno Le Maire, Peut-être Gérald Darmanin et sûrement Edouard Philippe. Ce dernier, dans une démarche à la fois loyale mais autonome, fidèle mais libre, manifestant en même temps ce qu'il a de commun avec le président et ce qu'il a de différent, par petites touches ou vraies divergences (par exemple sur le CNR), sera l'adversaire le plus redoutable pour les autres ambitieux du post-macronisme. Si le parti Horizons continue avec cette intelligence critique et ses décalages subtils, on peut présumer qu'en 2027, Edouard Philippe pourrait tenter certains Républicains en dépit de la trahison qui lui a été longtemps reprochée.
Dans ce tableau rapidement esquissé, on constate que LFI, malgré quelques personnalités de qualité - Clémentine Autain (la seule à contester), Manuel Bompard et Adrien Quatennens - demeure sous l'emprise de Jean-Luc Mélenchon qui n'aspire, selon l'analyse lucide de Bernard Cazeneuve (JDD), qu'à préparer sa nouvelle candidature en 2027. Le parti qui rue le plus dans les brancards parlementaires est aussi celui qui dans son fonctionnement interne est le plus classique.
J'espère qu'on partagera mon sentiment que, si la réélection d'Emmanuel Macron nous laisse désemparés face au flou de son projet et à un futur angoissant, la vie politique et l'intensité civique n'en ont pas été amoindries : cela bouge et fait advenir du pluriel dans un univers qui en manquait.
Oui, chauffe Marcel, cela pinaille dur ici à lever la peau des menteurs et d'une simple pression du doigt des minuscules qui servent la vérité, écrouler la tour des sophismes qui toujours de la ruine voudraient à nouveau ériger les constructions de leur imposture. Ils n'écoutent pas, n'entendent pas, et voudraient faire croire qu'ils défendent la démocratie alors qu'ils l'enferment entre les doubles murs de leur hypocrisie.
Faut-il donc être sourd pour ne pas avoir entendu pour qui j'aurais voté !
Faut-il donc être aveugle pour ne pas l'avoir lu.
Il n'y a là qu'infirmité, et toujours il est nécessaire aux diseurs de vérité d'enfourcher les montures les plus rapides pour échapper à la violence de ceux qui voient leur piquette raciste engloutie aux sols asséchés de leur cœurs meurtris.
Il n'y a là que souffrance et incapacité à accéder aux lâcher-prise du pardon, pour finir par voter pour, exactement, ce que l'on dénonce, démontrant par soi-même l'impasse dans laquelle on a choisi de s'engager.
Zemmour aura au moins servi à démontrer cette réalité, Onfray continue sur le même chemin et n'obtiendra que le même résultat, à voir tous les Marchenoir voter pour lui et accéder aux 7 % de Chevènement, qui, lui, a comme moi soutenu Macron et dès le premier tour, ne s'interdisant pas d'être intelligent.
Alors, Édouard, Bruno, et tous les démocrates, notre hôte notamment, on continue du dehors comme du dedans à ne pas vouloir imposer sa geste et à ne se réformer que selon les termes de son propre camp ?
Qu'on ne s'étonne plus alors d'être entre les mains des mafieux qui confondent l’État de droit avec la brutalité de leur clan.
Rédigé par : Aliocha | 11 septembre 2022 à 08:10
@ Aliocha | 09 septembre 2022 à 22:18
"Macron a-t-il-prétendu qu'il faudrait des violeurs immigrés et des islamistes égorgeurs français ? Non. Zemmour en appelait lui à un Poutine français. Je promets de violer tous les préceptes des racistes qui se prétendent chrétiens, il n'est pire insulte à la foi comme à la raison que l'hypocrisie."
L'important n'est pas ce que disent les gens. L'important, c'est ce qu'ils font. C'est valable en politique, et c'est aussi le cas dans le dogme chrétien, que vous salissez commentaire après commentaire tout en vous cachant dans sa défroque.
Emmanuel Macron non seulement tolère l'immigration de masse, mais il la défend. Il est donc responsable des malheurs infinis qu'elle entraîne.
Et vous de même. Vous ne cessez de chercher noise à autrui au prétexte d'un racisme imaginaire, ce qui signifie favoriser l'immigration de masse et l'islamisation.
Vous êtes donc responsable de la criminalité et du terrorisme musulman. Directement. Personnellement. Dans la mesure de vos moyens, qui sont minuscules, mais existants néanmoins.
Vous ne nous avez toujours pas dit pour qui vous avez voté. Vous êtes très fort pour jouer au faux curé juché sur sa caisse en bois, mais invisible dès lors qu'il s'agit d'assumer vos responsabilités.
L'hypocrisie est de votre côté. Vous êtes un faux-cul de première, et j'ajouterai, un faux-cul inintéressant. Il y en a d'amusants, de pittoresques, de joyeux, d'énormes, d'infiniment savants. Vous êtes un faux-cul pénible et mesquin qui plombe l'ambiance et sème la zizanie.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 septembre 2022 à 23:47
Cela « pinaille » dur ici !
Rédigé par : Marcel P | 10 septembre 2022 à 10:21
Macron a-t-il-prétendu qu'il faudrait des violeurs immigrés et des islamistes égorgeurs français ? Non.
Zemmour en appelait lui à un Poutine français.
Je promets de violer tous les préceptes des racistes qui se prétendent chrétiens, il n'est pire insulte à la foi comme à la raison que l'hypocrisie.
Rédigé par : Aliocha | 09 septembre 2022 à 22:18
@ Aliocha | 09 septembre 2022 à 10:17
Cessez de mêler l'absurdité à la calomnie systématique.
Je n'ai pas "voté Poutine" sous prétexte que j'ai voté pour Éric Zemmour.
Sinon, il faudrait que vous ajoutiez que j'ai voté pour les violeurs immigrés et les islamistes égorgeurs, sous prétexte que j'ai voté pour Emmanuel Macron au second tour.
Et vous, vous avez voté pour qui ? De quels crimes êtes-vous responsable ?
Vous insultez la foi en vous réclamant du christianisme, à l'instant même où vous en violez tous les préceptes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 septembre 2022 à 20:51
@ Robert Marchenoir
Il ne s'agit pas de morale, mais une simple constatation factuelle quand, après avoir des ampoules aux doigts à manipuler la souris pour descendre vos interminables accusations contre Poutine et Xi, vous nous avouez benoîtement avoir voté pour eux.
Il est effectivement troublant de relever cette contradiction qui a alors d'incontestables conséquences morales et explique vos errances, au point de douter que nous pourrions compter sur vous pour défendre la démocratie, si vous êtes prêt au premier vote à vous rallier à ceux qui en menacent le fondement.
Je ne vous juge pas, j'apprécie vos saillies, je regrette seulement que le ferment raciste pique votre vin qui alors mal vieillit, ne sait plus que témoigner de l'aigreur et rompre ses promesses, laissant penser qu'il y a là vieilles blessures mal soignées, à l'habitude, et qui corrompent leurs lèvres d'or.
Vous voyez, il n'y a là que regret des chances délaissées, et témoignage reconnaissant de pouvoir à vos côtés, profitant de vos involontaires enseignements, mieux formuler ma pensée.
Aussi, soyez-en remercié.
Rédigé par : Aliocha | 09 septembre 2022 à 10:17
@ Aliocha | 08 septembre 2022 à 19:42
"Avoir voté pour un poutinophile, Marchenoir, met un point final et définitif à la démonstration de vos contradictions."
C'est idiot, ce que vous dites. Aucun des hommes politiques ou partis existants n'est conforme à mes convictions. Donc forcément, celui pour lequel je vais voter va être contraire à certaines d'entre elles.
C'est un truc, ça s'appelle faire des compromis, composer avec la réalité, bref c'est la démocratie. Ce n'est pas moi qui suis contradictoire, ce sont les hommes politiques français.
La cohérence, comme je viens de l'expliquer ici, c'est, par exemple, la philosophie clairement libérale-conservatrice du nouveau gouvernement britannique. Merci de bien vouloir m'indiquer où l'on peut trouver l'équivalent en France.
Je passe sur le fait que la totalité du personnel politique, chez nous, est communiste. Je suis anti-communiste. Voyez mon problème...
Vous avez semblé tout tourneboulé, il y a quelques jours, lorsque j'ai dit, en passant, avoir voté pour Éric Zemmour. Cela en dit long sur votre incapacité à écouter et comprendre autrui. Il suffit de me lire pour comprendre qu'il n'est pas du tout étonnant que je lui ai accordé mon suffrage.
Mais vous ne lisez pas : vous monologuez et vous morigénez, vous êtes sans cesse en train de tenter de grimper à quatre pattes sur le podium de la suprématie morale. Pas étonnant que vous vous cassiez sans cesse la figure.
Je ne passe pas mon temps à dire pour qui je vote, voyez-vous. Je ne pense pas que cela passionne les foules, et moi-même cela ne me passionne pas, c'est vous dire...
J'ai aussi voté pour des candidats ou des partis très différents de Zemmour. Votre incapacité à l'imaginer montre assez votre divorce d'avec la réalité.
Votre imbécile militantisme "anti-raciste" dégainé à propos de tout et de rien, votre opposition comique au Brexit qui ne vous regarde pas, votre sectarisme européiste et, comble de la bizarrerie, votre adulation d'Emmanuel Macron, un homme aussi éloigné que possible des convictions pseudo-chrétiennes que vous tentez sans cesse de nous imposer tel un fondamentaliste américain, tout cela fait de vous la dernière personne légitime pour donner des leçons de non-contradiction à autrui.
Vous êtes un fanatique. Vous n'êtes même pas capable d'imaginer qu'on puisse voter pour quelqu'un tout en désapprouvant certains points de son programme ou de son caractère.
Et quand je dis un fanatique... vous n'êtes même pas capable de défendre un ensemble d'idées claires et cohérentes. Même le sectarisme du vulgaire échappe à votre entendement.
Qu'êtes-vous capable de "démontrer", puisque vous n'êtes même pas capable de voir ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 septembre 2022 à 03:16
@ Robert Marchenoir | 08 septembre 2022 à 12:29
Exceptionnel Marchenoir !
On le connaissait : lutteur, batailleur (toujours), ergoteur (souvent), pinailleur (parfois), frimeur (ben si un peu quand même), et voilà qu’on le découvre rimailleur, et en prose qui plus est !
Trop fort Marchenoir !
Rédigé par : Tipaza | 08 septembre 2022 à 19:48
Avoir voté pour un poutinophile, Marchenoir, met un point final et définitif à la démonstration de vos contradictions, voilà pour la rime en -ion.
Quant à la rime en -eur, je suis au regret de devoir à votre liste ajouter imposteur.
Rédigé par : Aliocha | 08 septembre 2022 à 19:42
@ Aliocha | 08 septembre 2022 à 08:23
"Démontrer."
N'utilisez pas des mots que vous ne comprenez pas. Contentez-vous de faire du bruit avec la bouche :
"Les brexiteurs... l'agresseur... les diviseurs."
Les saboteurs, les raboteurs, les débardeurs.
"Une obsession... ses passions... les manipulations... ces contradictions."
Une extrusion, des traductions, son assertion, les soustractions.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 septembre 2022 à 12:29
« Yann Barthès est prêt à accueillir des politiques sur Quotidien sauf Marine Le Pen et Eric Zemmour qui ne sont pas "les bienvenus parce que nos équipes de télévision ne sont pas les bienvenues chez eux". » (PB)
Ce n’est pas bien grave. L'émission de Yann Barthès ne fait pas des taux d'audience canons. il est largement battu par Hanouna qui lui, est prêt à inviter quiconque lui permet de faire de l'audience.
D’autres animateurs de talk-show les accueillent sans problème, que ce soit sur C8, CNews, LCI, BFM et même France Inter, oui oui !
Leurs adeptes auront toujours la possibilité d’écouter ce qu’ils ont à dire.
Rédigé par : Achille | 08 septembre 2022 à 11:30
@ Robert Marchenoir
Démontrer le sophisme du racisme n'est forcené que dans la mesure de la détermination du raciste à soutenir son sophisme. En ce sens, je suis aussi anti-raciste que vous êtes ouvert à l'autre à soutenir ainsi le panache des brexiteurs, ces menteurs qui jouent le jeu soi-disant anti-communiste de ceux qui servent l'agresseur et n'ont obtenu que l'échec qui guette tous les diviseurs.
L'échec prévisible de Zemmour révèle avec éclat qu'être au service d'une obsession revient à être la proie de ses passions, faiblesse propice à toutes les manipulations qui usent de ces contradictions.
Les souverainistes de tout poil qui rêvent de 2027 devraient se réveiller, avant que la situation d'aujourd'hui n'expose que leur désir de pouvoir n'était qu'un songe somnambule, et qu'exciter les passions délétères des obsessions n'est qu'une reddition.
Rédigé par : Aliocha | 08 septembre 2022 à 08:23
@ Aliocha | 07 septembre 2022 à 10:01
"Eh oui, c'est sans doute ça être français. Comme Savonarole et Marchenoir, c'est rêver d'être anglais, et sans cesse s'étrangler à sans cesse se dénigrer, vouloir être là-bas sans jamais être ici tout en restant bien là."
Comme vous êtes confus et compliqué... c'est tout simplement être "ouvert à l'Autre"... un "anti-raciste" forcené comme vous devrait apprécier.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 septembre 2022 à 15:15
Eh oui, c'est sans doute ça être français.
Comme Savonarole et Marchenoir, c'est rêver d'être anglais, et sans cesse s'étrangler à sans cesse se dénigrer, vouloir être là-bas sans jamais être ici tout en restant bien là.
Misère de misère, on dirait du duvent qui, à l'introduction promet de partir, mais est toujours là au dénouement pour hurler, cette fois je m'en vais, avant de s'asseoir et de rester en jurant tous ses grands dieux qu'elle n'en a rien à faire, avant de mollement se crever le coquillard pour ne pas voir et s'entrevoir, laissant aux menteurs romantiques l'interprétation des voyants, et Rimbaud à leur viatique d'aveugles sans cesse renaissants :
"On ne part pas. - Reprenons les chemins d'ici, chargé de mon vice, le vice qui a poussé ses racines de souffrance à mon côté, dès l'âge de raison - qui monte au ciel, me bat, me renverse, me traîne.
La dernière innocence et la dernière timidité. C'est dit. Ne pas porter au monde mes dégoûts et mes trahisons.
Allons ! La marche, le fardeau, le désert, l'ennui et la colère.
À qui me louer ? Quelle bête faut-il adorer ? Quelle sainte image attaque-t-on ? Quels coeurs briserai-je ? Quel mensonge dois-je tenir ? - Dans quel sang marcher ?
Plutôt, se garder de la justice. - La vie dure, l'abrutissement simple, - soulever, le poing desséché, le couvercle du cercueil, s'asseoir, s'étouffer. Ainsi point de vieillesse, ni de dangers : la terreur n'est pas française.
- Ah ! je suis tellement délaissé que j'offre à n'importe quelle divine image des élans vers la perfection.
O mon abnégation, ô ma charité merveilleuse ! ici-bas, pourtant !
De profundis Domine, suis-je bête !"
Rédigé par : Aliocha | 07 septembre 2022 à 10:01
On pourrait peut-être ajouter un article à cette fameuse charte.
On pourrait y évoquer l’international, à trop tourner autour des immenses qualités de Bruno Retailleau, ou d'Édouard Philippe, ou de Mélenchon et de son « immense talent oratoire », on pourrait se pencher sur autre chose de ce qui se passe autour de votre assiette.
Ici, en Espagne, le départ de Boris Johnson et la nomination de son successeur ont fait la une des news, probablement à cause d’une vieille querelle, Gibraltar...
Pendant ce temps-là, CNews file un mauvais coton, et que je t’égorge et que je te viole, et que je refuse d’obtempérer, et le tout avec la smala des syndicats policiers invités tous les jours. Sans compter le nombre d’experts autoproclamés qui enfilent des perles.
Il n’y a qu’un policer qui a dit la vérité : « Notre problème, c’est la Justice ! ». Ce doit être le seul qui ne soit pas franc-maçon… je le plains…
Pour en revenir à Boris Johnson, il est parti avec classe, typiquement britannique. On ne les changera jamais, ils ont ça dans le sang.
Voir son discours intégral du GBNews.
Rédigé par : Savonarole | 07 septembre 2022 à 00:04
J'engage Édouard, Bruno, Jordan et toute la clique à écouter le discours de départ du Premier ministre britannique Boris Johnson. C'est un type qui a été humilié et poussé vers la sortie par son propre parti, accablé de critiques probablement justifiées.
On dirait que c'est lui, et non Liz Truss, qui vient de remporter une victoire électorale éclatante. Si seulement nos policitiens pouvaient faire preuve de la même énergie, de la même conviction et, j'ajouterai, du même sens de l'unité de leur propre camp...
Qui, en France, chez les soi-disant conservateurs, est capable de faire un éloge aussi vibrant du capitalisme ? Rien que le mot leur fait peur...
Boris Johnson a même réussi à glisser le chien et le chat officiels du 10 Downing Street dans son discours. A faire allusion à la Rome antique. Et à botter les fesses de Vladimir Poutine.
Si c'est ça leurs politiciens défaits, qu'en est-il de ceux qui remportent la victoire ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 septembre 2022 à 21:10
"Edouard, Bruno, Jordan et quelques autres...."
Ce qui est difficile à comprendre est comment un Jordan Bardella se retrouve au même niveau que des Edouard Philippe et Bruno Retailleau sur la liste des candidats potentiels à la présidence !?
Quelle expérience de gouvernance ce produit collatéral de notre famille impériale a-t-il à nous offrir ?
Adieu bon sens et sagesse populaire !!
Rédigé par : Claude Luçon | 06 septembre 2022 à 19:59
L’Histoire ne se répète jamais. Néanmoins, d’une époque à une autre, certaines situations peuvent se ressembler. Depuis les législatives, ne vivons-nous pas dans une ambiance fin IVe République ? Un pouvoir fragilisé, dérouté, cherchant à nouer d’improbables coalitions, des partis politiques éparpillés, querelleurs ou annonçant des alliances de pacotille, des problèmes qui sapent le moral du citoyen - hier la rébellion algérienne, la guerre froide... aujourd’hui, l’inflation, la pénurie énergétique, le retour de la guerre froide...
Situation comparable à ceci près que la Constitution de la Ve République offre au pouvoir en place des voies autoritaires qui lui permettent de donner l’illusion de tenir la barre... et que la France de 2022 n’a pas en réserve de la République un homme providentiel qui a déjà fait ses preuves.
À l’allure où se succèdent les tracas, Macron, qui s’est vu en Bonaparte au pont d’Arcole, ne serait bientôt plus qu’un Guy Mollet tentant de rester digne dans la déroute... s’il n’y avait l’Europe.
L’Europe, voilà la solution ! voilà la nouvelle Providence ! Le transfert de la souveraineté de notre République à l’Union européenne ! « L’Europe de Bruxelles », qui protégera, nourrira, jugera, légiférera, pour le bien commun des peuples européens, auxquels elle a déjà pris l’habitude de ne pas demander leur avis... ou de ne pas s’en soucier.
Macron est l’un de ses grands prêtres « européistes », le plus convaincu d’entre eux probablement. Avant même son arrivée à l’Elysée, il l’a servie et, depuis 2017, ne rate pas une occasion de le faire. Désormais, il a cinq ans pour convertir le peuple, de gré ou de force. Plus la situation des Français sera tendue, plus il affirmera que l’Europe souveraine est la planche de salut, masquant, s’il le faut, sa totale dévotion derrière quelques déclarations vantant le renouveau, supposé, de notre industrie ou notre savoir-faire en matière de produits du terroir. Sans jamais néanmoins défendre nos compétences régaliennes face aux directives plus ou moins tatillonnes et envahissantes de la sacro-sainte Commission.
Certains Français - des millions - sont partisans de ce saut sans corde de rappel. Mais beaucoup d’autres s’y refusent, partagés entre les souverainistes purs et durs, qui se contenteraient de l’ancien Marché commun, et les « europhiles », partisans d’une Europe « harmonieuse », respectueuse des peuples, des droits nationaux et des frontières.
C’est ce combat entre nos forces politiques, le plus déterminant pour l’avenir de la France, qui est aujourd’hui entamé et qui s’achèvera en 2027. Les noms donnés aux partis politiques - Renaissance, Reconquête, Horizons... - montrent que l’on se prépare à l’assaut final. Et les premières escarmouches qui émaillent notre calendrier politique sont autant de préparatifs à une empoignade qui s’intensifiera au fur et à mesure que Macron poussera les feux vers « l’intégration européenne ». Une formule presque anodine, qui, sous son aspect débonnaire, cache en réalité une arme létale.
Dernière manœuvre du dévot : le Prince a appelé hier à une européanisation des achats de gaz, alors que l’intérêt de la France - entreprises et particuliers - est de reprendre au plus vite sa totale indépendance en matière énergétique en relançant sans barguigner le programme nucléaire, mis à mal par le trio Hollande-Borne-Macron pour plaire aux écolos et ne pas déplaire à Merkel.
En 2027, parce que le dossier européen s’immisce subrepticement dans tous les autres, y compris l’immigration et donc notre sécurité intérieure, la bataille pour l’Elysée se jouera à coup sûr sur le choix définitif entre une Europe puissance souveraine et une France favorable au dialogue européen, mais restant maître de son destin. Si les Français le veulent, Maastricht et Lisbonne ne resteront pas gravés dans le marbre.
Qui l’emportera ? La crise ukrainienne a perturbé déjà la belle unanimité de façade de l’Union européenne que Bruxelles et ses porte-voix nous vendaient depuis des années. Même l’entente franco-allemande présente des fêlures qui seront difficiles à soigner, d’autant qu’outre-Rhin, la coalition « arc-en-ciel » paraît chaque jour un peu plus fragile. Sans aller jusqu’à rompre à la manière britannique, plusieurs Etats en sont au bras de fer avec la technocratie bruxelloise. Et Macron, pendant ses six mois de présidence du Conseil européen, n'est pas parvenu à calmer les esprits. Ni entre les « partenaires » européens, ni en France, où, au fil des difficultés annoncées, les « eurosceptiques » reprennent du terrain.
Qui l’emportera ? Pour l’heure, seule la Macronie européiste est aux postes de combat, ses généraux, ses transfuges et ses caporaux obéissant aux ordres du Château, les devançant même parfois tant 2027 est déjà dans leurs esprits.
Les oppositions... oublions la gauche, qui fut le cheval de Troie de Bruxelles : Macron l’a dynamitée, Mélenchon et Rousseau achèvent l’ouvrage... L’Europe, la souveraineté nationale, sont les cadets de ses soucis et les quelques têtes d’affiche qui lui restent évitent le sujet, tant leur désaccord est patent.
Quant à la droite, nul ne peut mettre en doute l’attachement de toutes ses composantes à la nation française... et sa volonté d’obtenir de Bruxelles des réformes la respectant. Ce qui devrait lui permettre de présenter une alternative crédible aux européistes béats. Mais d’une chapelle à l’autre, les attentes divergent... Quand ce ne sont pas les militants d’un même parti qui se divisent. Peut-on espérer qu’après avoir fait le choix de son nouveau chef, LR saura se définir une ligne unique et ouvrir le dialogue, sur ce sujet et sur d’autres, avec le RN et Reconquête ? Rien n’est moins sûr... Pourtant, sans cette union des droites, après 2027, la Macronie l'aura belle de poursuivre son œuvre de destruction de la puissance française... et de parvenir à ses fins.
Rédigé par : Serge HIREL | 06 septembre 2022 à 18:06
@ Solon | 05 septembre 2022 à 18:04
« Je viens de laisser tomber le rideau de l'isoloir et même sur ce blog, il n'est question que de la présidentielle prochaine. »
Exactement.
La vie politique n'est pas une émission de jeux télévisés ou bien un système de paris sportifs destinés à choisir à chaque fois un vainqueur parmi d'autres pour des enjeux qui ne nous concernent en rien.
Car avec les faux bons choix qui ont été faits en France depuis plusieurs années, le perdant à coup sûr entre deux élections, c'est nous.
Rédigé par : Exilé | 06 septembre 2022 à 09:19
« …et sûrement Edouard Philippe. Ce dernier, dans une démarche à la fois loyale mais autonome, fidèle mais libre, manifestant en même temps ce qu'il a de commun avec le président et ce qu'il a de différent, par petites touches ou vraies divergences (par exemple sur le CNR), sera l'adversaire le plus redoutable pour les autres ambitieux du post-macronisme. » (PB)
Je ne pense pas qu'Edouard Philippe soit particulièrement dangereux. Il a quand même réussi à braquer les syndicats dans sa façon de mener les négociations sur la réforme des retraites, y compris le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, qui était pourtant le plus ouvert à cette réforme.
La pandémie a mis un terme opportunément aux négociations qui se trouvaient dans l’impasse, puis EP a été remplacé par Jean Castex.
Le sujet a donc été remis à plus tard. Quand ? Sans doute pour le présent mandat avec Elisabeth Borne.
Ajoutons également la décision d’EP de réduire la vitesse à 80 km/h sur toutes les routes départementales, alors que même Emmanuel Macron n’était pas très chaud pour cette réforme peu appréciée du public. Réforme qui a fait un gros flop car les conseils départementaux sont en train de rétablir progressivement la vitesse à 90 km/h sur les routes départementales, sauf bien sûr les plus accidentogènes.
Les fabricants de panneaux, eux, ont fait de bonnes affaires. :)
Rédigé par : Achille | 06 septembre 2022 à 08:17
Une des questions que doivent se poser les électeurs des LR et par conséquent leurs dirigeants concerne l'après-Macron.
Sitôt ses gaules repliées, se reconstruiront les chapelles ou les villages politiques consciencieusement détruits par Jupiter.
Certains ont déjà pris de l'avance, comme le RN, d'autres aimeraient que leurs tentes deviennent des constructions en dur (Horizons ou autres appendicules) et enfin quelques trublions (Reconquête) souhaiteraient viabiliser leur terrain !
Que reste-t-il aux LR pour convaincre de l'intelligence ou du bon sens de leurs propositions ?
Certes pas à succomber aux macronades dont on se rend compte enfin qu'elles plombent le pays, mais plutôt à construire un projet à droite (libéral et souverain) se démarquant enfin de la doxa imposée par la classe médiatique, quitte à établir des passerelles avec le RN et Zemmour.
Ce n'est pas en se retranchant que l'on montre sa force, mais bien en tissant des liens avec d'autres forces politiques...
Rédigé par : caroff | 06 septembre 2022 à 00:01
"Éric Zemmour a salué ce lundi le 'courage' de Ségolène Royal, qui a récemment dénoncé 'une propagande de guerre par la peur' de la part du président ukrainien Volodymyr Zelensky."
Euh... okay. Il va peut-être falloir que je m'intéresse à ce qui se passe chez les Républicains. Hélas, la bagarre pour la direction du parti m'ennuie profondément. Réveillez-moi quand ils se seront mis d'accord.
En tous cas, les Tories anglais ont élu Liz Truss au poste de Premier ministre. Là, je comprends. Elle appuie sur tous les bons boutons libéraux-conservateurs. Il n'avait pas été question qu'on fusionne la France et la Grande-Bretagne pendant la guerre ? Encore une occasion manquée...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 septembre 2022 à 19:35
"Le journal Le Monde décide de dépublier une tribune sur l'Algérie à la demande de l'Elysée." (PB)
Décidément la presse n'est pas aussi libre qu'elle y paraît et surtout qu'elle voudrait nous le faire croire.
Et, concernant cette période de l'Histoire, cela démontre aussi que la volonté de l'Elysée est de garder sa vision des faits pour mieux l'imposer, malgré la nomination d'une commission d'historiens.
"cela bouge et fait advenir du pluriel dans un univers qui en manquait."
Oui en effet, on sent une parole plus libre et moins servile. Mais ne nous réjouissons pas si vite, nous avons encore 4 ans et demi à subir la politique fantasque, floue et brouillonne du Président Macron.
Aujourd'hui par exemple, M. Braun, le ministre de la Santé, saisit la justice contre le Pr Raoult alors que les Urgences, l'hôpital en général et la médecine de ville ne savent plus où donner de la tête. La situation est grave partout et dans ma région, vraiment très grave.
La macronie c'est cela : s'occuper du marginal pour détourner l'attention des sujets importants et urgents à traiter.
Les difficultés à satisfaire cet hiver les besoins en gaz et en électricité des entreprises et des particuliers risquent bien d'être un sujet tellement polémique que les candidats à 2027 pourraient faire face à une grogne de la population.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 05 septembre 2022 à 18:54
Bien entendu, le billet est excellent, comme d'habitude. Mais il me désespère. Je viens de laisser tomber le rideau de l'isoloir et même sur ce blog, il n'est question que de la présidentielle prochaine. Pourquoi n'évoque-t-on pas celle de 2032 ?! Tous ces aras, Edouard, Bruno, Jordan et les autres, n'ont-ils qu'un beau plumage ? Ce ne sont pas les questions de fond (et de fonds) qui manquent.
Rédigé par : Solon | 05 septembre 2022 à 18:04
"Edouard, Bruno, Jordan et quelques autres..." (PB)
Et quelques autres qui ne valent pas cher:
« Je me suis trompée ». Contactée par CheckNews, Ségolène Royal reconnaît finalement une « erreur ».
À vomir... Mais la bêtise crasse chez elle ne manque pas une occasion de refaire surface, et dire qu'elle a été une politique élue !...
Rédigé par : Giuseppe | 05 septembre 2022 à 17:24
Votre billet, Monsieur Bilger, montre l'inanité de l'actuelle course à l’Élysée. En effet, tout le système n'est qu'écuries qui définissent un poulain chargé de gagner la course du PMU présidentiel.
Quel candidat sera-t-il capable de définir sa conception de la France, celle qui effectivement ramènera le peuple français aux urnes pour élire des représentants qu'il sentira capables de s'attaquer au redressement de la France ?
Celle-ci est actuellement dans la même atonie que celle qui l'avait frappée par la stupeur de la débâcle de juin 1940. Tous ceux qui nous ont gouvernés, singulièrement depuis monsieur Giscard d'Estaing, n'ont été que des collaborationnistes d'une Europe asservie au Marché, aux Marchés, sans aucune volonté de puissance pouvant faire pièce aux autres grandes puissances.
Bien au contraire, depuis les prémices de sa création à l'orée des années 1950, elle a renoncé à sauver sa propre civilisation pour se couler dans le moule du softpower des Etats-Unis et, militairement, par une vassalisation via l'OTAN, le "doux commerce" étant son seul credo pour "sauver la paix".
Vous semblez, Monsieur Bilger, marquer une dilection particulière pour monsieur Edouard Philippe. Mais il ne court et ne courra que pour lui-même dans la suite des chefs de l’État qui ont amené la France au point bas où elle est, toujours plus en recul.
Ce qu'il faut c'est bien une révolution culturelle de la droite régalienne, populaire et sociale qui la distingue du centre mou européiste béat et plus encore de la gauche en perdition par son incapacité à avoir une vision politique et non une sentimentalité politique fondée sur une moraline de mauvais aloi !
Pour ne pas allonger mon commentaire inutilement, je ne puis que conseiller la lecture des deux derniers billets de Maxime Tandonnet qui complètent heureusement votre billet, Monsieur Bilger, et qu'on pourra lire ici :
https://maximetandonnet.wordpress.com/2022/09/02/la-seule-refondation-possible-en-finir-avec-le-mepris/
https://maximetandonnet.wordpress.com/2022/09/04/social-ne-veut-pas-dire-socialiste/
Rédigé par : Robert | 05 septembre 2022 à 16:52
Marx n'affirmait-il pas que « L'homme est, au sens le plus littéral, un animal politique » ? Pas étonnant alors que l'appétit de cet animal soit plus particulièrement aiguisé en cette période où l'un des siens, et non le moindre, a une espérance de vie politique par la force des choses limitée et où il semble d'autant plus vulnérable que la voie qu'il emprunte est incertaine, piégeuse et que la meute qui l'entoure et assure sa protection est fragile, suspecte.
Rédigé par : Michel Deluré | 05 septembre 2022 à 16:04
@ Tipaza
"Halte aux hors-sujet sur le blog !"
Patrice Charoulet n'a pas le pompon du hors-sujet sur ce blog.
Rédigé par : F68.10 | 05 septembre 2022 à 12:28
Billet admirable. Il y a peu de chances pour qu'un citoyen, majoritairement sous-informé des faits décisifs, gavé de flou spongieux, et très peu compétent en matière technique soit à même de se décider en présence de gens à vocation dirigeante et qui sont, en totalité, ou presque des non scientifiques.
Résultat: la promotion de soi-même, par l'acharnement culturel et l'abstention électorale à l'effet de promouvoir l'effet de conscience de la stérilité du débat.
Un exemple mondial, les rapports du GIEC, dont les choix arbitraires de publication sont non-audités, annulant une tâche pourtant chargée de sens.
Rédigé par : genau | 05 septembre 2022 à 12:26
@ Patrice Charoulet | 05 septembre 2022 à 09:12
Halte aux hors-sujet sur le blog !
Rédigé par : Tipaza | 05 septembre 2022 à 10:34
On ne peut qu'apprécier les chroniques de M. Philippe Bilger. Lucidité, intelligence et réalisme. Son frère François que j'ai eu la chance d'avoir trois années de suite comme professeur d'économie politique et plus tard comme président du port autonome de Strasbourg avait le même rayonnement.
Rédigé par : UHRWEILLER Jean-Marc | 05 septembre 2022 à 09:51
J'entends à la radio un journaliste dire « l'handicap », puis « les zandicapés » (!).
Il ignore qu'en français « h » commençant un mot peut être muet ou aspiré.
H est aspiré devant « handicap » mais aussi devant hall, halle, hameau, handball, hangar, hareng, haricot, harpe, hasard, hâte, hausse, havane...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 05 septembre 2022 à 09:12
« La Première ministre ne veut pas débattre avec LFI parce qu'elle serait le "chaos" et avec le RN parce qu'elle n'aurait pas "les mêmes valeurs". » (PB)
Quand nous voyons comment se comportent ceux qui, croyant discréditer leurs adversaires, les accusent de façon stéréotypée de ne pas partager leurs mystérieuses « valeurs », nous avons en fait une illustration de l'hommage rendu par le vice à la vertu.
Rédigé par : Exilé | 05 septembre 2022 à 09:06
« Dans ce tableau rapidement esquissé, on constate que LFI, malgré quelques personnalités de qualité - Clémentine Autain (la seule à contester), Manuel Bompard et Adrien Quatennens - demeure sous l'emprise de Jean-Luc Mélenchon… » (PB)
J-L Mélenchon est pressé. Vu son âge, 2027, c’est trop loin. Aussi a-t-il donné ses consignes aux députés NUPES, consistant à systématiquement voter contre toutes les propositions de loi de la majorité et à vociférer dès qu’un ministre prend la parole devant la représentation nationale, poussant ainsi le Président, en désespoir de cause, à dissoudre l’Assemblée nationale. Seule possibilité pour J-L Mélenchon d'espérer accéder au post de Premier ministre. Enfin dans la mesure évidemment où la NUPES deviendrait le parti majoritaire.
Mais je pense qu’il y a loin de la coupe aux lèvres. Les positionnements de LFI pour le courant islamo-gauchiste (manifestation en faveur de l'imam Iquioussen) et l’incitation à toute manifestation de nature anarchiste, sans oublier les élucubrations des écolo-féministes, notamment ces dernières semaines, n’inciteront certainement pas les électeurs français à voter majoritairement pour les candidats de la NUPES.
D’ailleurs je me demande si ce parti existera encore dans un an.
Déjà des voix s’élèvent face au comportement autocratique de son gourou, y compris dans son propre camp (Clémentine Autain).
Mais qui pour remplacer celui qui se croit irremplaçable ? Comme à LR il va être difficile de choisir le nouveau "commandeur".
Rédigé par : Achille | 05 septembre 2022 à 07:52
« LR, qu'on annonce sans cesse en survie, ce que le réel dément à chaque fois, va confronter le 3 décembre trois visions de la droite, avec Bruno Retailleau, Eric Ciotti et probablement Aurélien Pradié. » (PB)
Mais non LR n’est pas en survie, Il change simplement de nom au cours des crises qu’il traverse et l’humeur des dirigeants du moment.
C’est ainsi que le parti gaulliste est devenu UDR du 18 octobre 1968 au 5 décembre 1976, puis RPR du 5 décembre 1976 au 17 novembre 2002, puis UMP du 17 novembre 2002 au 29 mai 2015 et LR depuis le 30 mai 2015.
Mais ce n’est pas fini. Si l’on en croit Bruno Retailleau, tout laisse à penser que ce parti va encore changer de nom .
En fait on change les tapisseries, on repeint les plafonds, mais la boutique reste sensiblement la même à quelques variantes près.
Déjà les prétendants à l’élection présidentielle de 2027 fourbissent leurs armes, que ce soit à LR ou dans le parti de la majorité.
Édouard Philippe commence déjà à montrer ses différences avec Emmanuel Macron, notamment en refusant de participer au Conseil National de la Refondation. Ceci afin de bien se démarquer des autres prétendants de la majorité, notamment Bruno Le Maire et Gerald Darmanin.
On est copain d’accord mais en compétition c’est chacun pour soi.
À LR c’est un peu la pagaille. Éric Ciotti vient de soutenir ouvertement Laurent Wauquiez alors que Bruno Retailleau est officiellement candidat, soutenu par François-Xavier Bellamy.
Va falloir attendre un peu que ça se décante. Espérons que cela ne finisse pas comme en 2012 avec la guéguerre entre François Fillon et Jean-François Copé qui revendiquaient tous les deux la victoire à la présidence de l’UMP.
Ce genre de chamailleries ferait désordre dans un parti aussi respectable, bien décidé à reprendre les commandes du pays.
Rédigé par : Achille | 05 septembre 2022 à 06:27
Avec la rentrée des classes, l’été se termine, les vacances également. Pendant toute la période estivale, M. Bilger a gardé le rythme et alimenté son blog en produisant un billet tous les deux jours. Je le remercie et salue aussi le travail de modération à l’égard des commentaires.
J’essaie toujours de rester dans les limites du sujet car M. Bilger l’a demandé plusieurs fois.
Le paysage politico-médiatique français de l’été 2022 a été brossé de magistrale manière. Je ne vois pas grand-chose à ajouter. Entre ouvrir et caporaliser, il reste de la place pour le mépris. Barthes, Mélenchon et même Borne n’en sont pas avares.
Comme disait Chateaubriand : « Il faut être économe de son mépris, étant donné le grand nombre de nécessiteux ».
Rédigé par : Vamonos | 05 septembre 2022 à 01:40
Dans votre liste à la Prévert, un oubli de taille : votre ami Michel Onfray qui vient de déclarer qu'il pourrait conduire une liste souverainiste aux prochaines Européennes. Imaginez en 2027 Michel Onfray Président et Barbara Lefebvre Première ministre...
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 05 septembre 2022 à 00:24