Je ne me fais aucune illusion : certains vont chipoter mon terme "évidences" en considérant qu'elles n'en sont pas ou alors seulement partielles, à nuancer, à vérifier, voire à contredire...
Pourtant, si ce billet peut déjà réunir une majorité de bonne foi, il aura fait oeuvre salubre.
Je concède volontiers qu'il y a des évidences objectives et d'autres qui devraient résulter, par exemple, de la morale et de l'honnêteté de chacun.
De cette dernière catégorie relève ainsi ma certitude qu'un ministre ayant fauté ou échoué devrait démissionner sans attendre l'injonction du président ou du Premier ministre, qui d'ailleurs est trop rare. Je comprends que pour les intéressés qui tiennent à leur fonction, cette évidence n'en soit pas une. Pourtant, dans un monde qui ne cesse de brasser de l'humanisme et de la responsabilité, cette élémentaire rectitude devrait être la règle.
Sur le plan international, il ne devrait pas être nié que la Russie a envahi l'Ukraine, évidence dans laquelle, ensuite, on peut intégrer toutes les considérations géopolitiques qui viennent à l'esprit des analystes. Mais il est pervers de fragiliser le constat massif et convaincant du fait initial pour réduire ce dernier à un simple épiphénomène.
Il y a des évidences qui ne dépendent pas de la subjectivité de chacun ou de la conception des rapports de force dans le monde.
Ainsi, quand Manuel Bompard énonce que "gifler n'est jamais acceptable mais n'est pas égal à un homme qui bat sa femme tous les jours" (CNews), il affirme ce qui devrait faire consensus pour tous ceux qui ne sont épris que de vérité brute, nette, indiscutable au sens propre. Il n'y a pas l'ombre d'un doute dans cette assertion qui n'est devenue problématique qu'à cause de l'appartenance du locuteur à LFI et de la volonté de révéler les contradictions et les malaises de ce parti - au sujet de l'affaire Quatennens et d'autres antérieures. Il n'empêche que l'idéologie, la surenchère politique ne devraient pas faire perdre tout bon sens au point de conduire à nier l'irréfutable pertinence de ce propos.
Dans le même domaine, mais sur un plan général plus grave, il ne devrait pas être honteux de proférer que la libération de la parole des femmes est une avancée bienvenue, à condition de ne pas assimiler chaque révélation à une vérité définitive au point d'interdire toute récusation. Soutenir que chaque dénonciation impose une enquête pour vérifier ce qu'elle vaut n'est pas contester le caractère traumatisant des agressions sexuelles et, bien pire, des viols si la preuve de leur existence a été faite. Une femme ne dit pas systématiquement la vérité malgré l'épreuve qu'elle décrit à sa manière, un homme ne ment pas forcément quand il contredit la version qui l'accable. Pour éviter à ce combat légitime de dégénérer dans une chasse à l'homme, il faut imposer, avant toute condamnation précipitée jamais questionnée, une investigation, un sérieux, une équité qui ne pourront que rendre plus accablante la stigmatisation si les conclusions sont en effet totalement à charge. Aucune accusation n'est absolue, même dans le climat volontiers univoque de cette période, jusqu'à se scandaliser de la contradiction qu'on a le droit de lui opposer.
Pourquoi cette évidence est-elle refusée comme celle proférée par Manuel Bompard l'a été absurdement par Marlène Schiappa ?
Parce que se mêlent dans cet aveuglement délibéré à la fois la partialité politique - pas la moindre concession à l'adversaire - et la crainte d'une relativisation de ce à quoi on croit et qui vous indigne.
Mais cette relativisation, ces nuances, cette conscience d'une hiérarchisation à opérer, ces précautions de l'esprit, cette prudence et cette maîtrise du langage sont la preuve de l'intelligence qui se doit d'être aussi mesure. On ne saurait retenir contre les personnalités qui s'interrogent, parce qu'on ne les aime pas sur quelque registre que ce soit, les qualités dont elles font preuve et en particulier une rectitude qui ne les fait pas tout mélanger dans une sorte d'immense confusion prétendument progressiste mais vraiment nuisible et délétère.
L'actualité est friande de ces polémiques pour rien, de ces controverses pour "faire bien" mais qui n'auraient pas lieu d'être si froidement, lucidement, on appréhendait ce qui a été dit ou écrit pour prendre acte des évidences au lieu de les haïr.
Parce qu'on ne veut jamais être en retard d'une haine, d'une détestation dans notre monde de moins en moins apaisé.
Le bon sens, monsieur Bilger, serait d'attendre le résultat de l'enquête en cours car, pour l'heure, seule la version de Quattennens est publiée.
Une gifle, peut-être deux, ou peut-être pas: serrez les doigts, et votre gifle se transforme en coup de poing, mais j'extrapole.
Quatennens, au-delà de son problème de violence domestique, paie, assez logiquement, le prix de la stratégie LFI: Mélenchon drague les voix musulmanes, Ruffin celles des prolétaires, et Quatennens ratisse les femmes et les jeunes.
Ne l'eût-il fait qu'il ne serait pas dans la position qui est désormais la sienne. Il a manqué de l'honnêteté la plus élémentaire, en plus de perdre une belle occasion de se taire, en assénant péremptoirement "Parmi ces 118 femmes, une proportion significative avaient porté plainte, avaient déposé des mains courantes. Il y a donc, parmi ces 118 féminicides, un nombre significatif de cas qui était prévisibles et qui n'ont pas été prévenus."
Certains évoqueront une chasse à l'homme, je parlerais plutôt de cynisme et d'opportunisme, mettant en lumière une misandrie qui ne cherche plus à se cacher: l'homme est coupable, forcément coupable, et la femme victime, forcément victime !
Car au-delà de Quatennens et de ses turpitudes, on assiste à une justice médiatique à géométrie variable.
Emile Daraï a été professionnellement et socialement mis au pilori dans la foulée d'accusations de viols durant ses fonctions, tandis que sa collègue de travail, Chrysoula Zacharopoulou, visée par une enquête également pour viol dans les mêmes conditions, reste en poste sans que cela ne soulève de véritable question.
Rédigé par : Jean-Louis | 29 septembre 2022 à 11:04
@ Serge HIREL | 27 septembre 2022 à 19:11 (@ F68.10)
"Frère siamois ou avocat ? Peu importe... Le tarif est le même : le débat est clos. J’avais jusqu’à maintenant une plus haute estime de votre volonté d’indépendance et de réflexion personnelle."
Hahaha... votre arrogance ne connaît pas de bornes. Autrement dit, dès lors qu'on n'est pas d'accord avec vous, vous mettez fin au débat. Dès lors que quelqu'un manifeste son accord avec moi (qui ai le culot de vous contredire), il n'a plus d'indépendance d'esprit.
F68.10 doit être positivement catastrophé de se voir retirer votre "estime". Sa vie est terminée.
Et vous avez un "tarif" : c'est vous le chef. Il faudrait que vous dégonfliez votre melon, qui est quelque peu prodigieux.
"Si la justice raconte des âneries..."
"Les personnels en activité et en retraite de la justice apprécieront..."
Bah oui, ils apprécieront et ils se la mangeront. Les "personnels en activité et en retraite de la justice", comme vous dites avec l'enflure qui vous caractérise, ne sont pas à l'abri de la critique et de la liberté d'expression.
Jusqu'à nouvel ordre, ce sont les serviteurs du peuple, comme disait un comédien ukrainien de ma connaissance.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 septembre 2022 à 01:12
@ Serge HIREL
"Les personnels en activité et en retraite de la justice apprécieront..."
Je persiste et je signe: un pays où on doit prendre tout ce que dit la justice pour argent comptant et ne jamais avoir de jugement moral sur une affaire à moins que la justice ait déjà tranché, cela s'appelle une dictature.
La justice n'a de crédit, comme toute institution, que parce qu'elle est efficace, qu'elle sait se remettre en cause et qu'elle colle le plus possible au vrai.
Toute institution qui s'imagine échapper à la critique perd sa légitimité. La théorie "ce n'est vrai que si et seulement la justice le dit", c'est justement tuer dans l'œuf toute potentielle critique, et donc tuer la légitimité de la justice elle-même: elle n'est pas légitime si elle n'est pas critiquable. Comme n'importe quelle institution humaine.
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@ Carl Roque
"Merci de vos commentaires, j'ai largement dépassé le problème mais je reste très sensibilisé aux fausses accusations."
Je l'imagine. Gardez en tête toutefois que les victimes de maltraitance n'ont aucune raison d'être moins victimes de fausses accusations... Moi, je ne dépasserai jamais ce problème: c'est trop tard.
"...un spécialiste de la police que j'ai rencontré seraient très nombreuses (il avance le chiffre de 80 % dans le cas de séparations conflictuelles)."
Je ne peux pas me prononcer sur de tels chiffres, mais ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas 5 %...
Dans un autre registre, j'avais, il y a quelques années, trouvé des données sur la fiabilité des témoignages à l'âge adulte de victimes. À la louche, 40 % des témoignages recouvraient une réalité. Je ne retrouve plus le lien et le document en question, et je ne peux absolument pas vous détailler les conditions dans lesquelles cette stat a été extraite. Mais, grosso modo: les témoignages rétrospectifs sont beaucoup trop fiables pour prétendre qu'il ne se passe jamais rien et que tous les gosses sont des menteurs, et ne sont bien évidemment pas assez fiables pour envoyer quelqu'un en taule sur leur seule base.
Maintenant, je ne vous le cache pas, c'est une chose différente de se faire accuser - hors contexte judiciaire - de maltraitance par son propre gosse des décennies plus tard que de se faire accuser par sa femme de maltraiter son gosse au cours d'un divorce. J'espère que vous comprenez que le contexte de l'accusation change drastiquement la nature et la portée de la mise en cause.
Et que vous comprenez qu'il serait peut-être temps de faire adopter des mœurs un peu plus strictes en France en ce qui concerne le parjure. Pas des mœurs qui censurent les témoignages de victimes devant les tribunaux (surtout pas...), mais des mœurs qui punissent bien davantage les gens dont on peut prouver qu'ils ou elles mentent de manière intéressée. Ce serait dissuasif.
Comme vous le constatez, en France, dire une vérité qui défroisse l'honneur publiquement, c'est de la diffamation, mais accuser X ou Y des pires horreurs dans un contexte judiciaire "privé", on passe l'éponge. Moi, je ne vous le cache pas, j'ai quand même du mal: libérer la parole, c'est nécessaire, mais ce n'est pas autoriser le mensonge prouvablement mensonger et interessé. La notion de parjure, cela devrait avoir un réel sens.
Je ne porte là aucun jugement sur votre histoire, qu'il m'est impossible d'appréhender en détail, mais j’ai bien pris note de votre étonnement à ce que "l'accusatrice n'ait droit qu'à deux lignes dans le jugement pour lui dire qu'elle n'était pas crédible". On ne peut prétendre gérer la question des maltraitances en cautionnant une culture du mensonge. Sur ce point, j'imagine que nous sommes en parfait accord.
Mais ce n'est pas une opinion si partagée que cela.
Malheureusement, trop souvent l'accusation d'être un menteur sert à pousser les victimes à la tétanie. C'est aussi pour cela qu'il faut être clair: on ne doit pas censurer les victimes en agitant l'accusation de mensonge, mais on doit punir le mensonge prouvé et intentionné. Il y a des mensonges plus graves que d'autres et des gens qu'on doit punir plus que d'autres à mensonge équivalent.
Rédigé par : F68.10 | 28 septembre 2022 à 00:08
@ Serge HIREL
« Le langage diplomatique est un idiome assez particulier dans lequel chaque mot compte et prend un sens parfois très différent de celui qu’il a pour le grand public. »
Ce qui se passe en Ukraine selon la langue française, selon les termes du dictionnaire de l'Académie française, c'est une guerre. Il n'est pas question de vocabulaire diplomatique.
« Exact, mais il permet de le comprendre, d’expliquer comment on en est arrivé là et, parfois, de désigner des responsables... »
Certains trouvent toujours des raisons aux assassins, aux violeurs, aux déporteurs. Peut-être ont-ils raison : on peut sans doute trouver des raisons. Mais ça ne change pas le fait qu'il faille les faire cesser de nuire au plus vite, les neutraliser sans délai, peu importe leurs raisons.
Les terroristes du Bataclan avaient leurs motivations, et vous trouverez bien des Marc-Edouard Nabe pour leur trouver des raisons. Quoi qu'il en soit, tant qu'ils ont les armes à la main, l'urgent est de les neutraliser.
Débattre philosophie pendant que le sang coule à côté de soi, par contre, c'est au mieux de la non assistance à personne en danger. Vous avez raison, la CPI, ce n'est pas la CEDH - bien sûr. Mais avant le temps du jugement se déroule le temps de l'action puis celui de l'enquête. Et tant dans le temps de l'action que dans celui de l'enquête, tout pointe dans une seule et même direction et ne rien en dire, fermer les yeux, c'est, au mieux, de la non assistance, au pire une forme de complicité.
On ne peut pas, d'une part, ignorer toutes les informations concordantes, d'autre part ignorer le fait que l'agresseur lui-même tient un discours concordant, tant dans son déni du droit ukrainien de se déterminer que dans son négationnisme réinventé sur les crimes de l'URSS et le discours d'apologie du passé glorieux de l'alliance entre l'URSS et l'Allemagne nazie. On ne peut pas ignorer des accusations de nouveaux Katyn, de nouveaux Sybiracy, alors même que la Russie nie soudainement ces crimes passés ou célèbre les événements qui les ont permis.
Il y a de quoi frémir alors que sont à nouveau tournées des images comme celles des convois de déportation d'une population composée « d'éléments socialement dangereux » ou autres « éléments indésirables », en mémoire de ces 800 000 à 1 300 000 de déportés dans les goulags des provinces glacées de la Sibérie ou dans les steppes du Kazakhstan, ou encore l'histoire de dizaines de milliers d'orphelins (http://ancienssaintcasimir.e-monsite.com/pages/histoire-de-la-pologne/75-anniversaire-de-la-deportation-de-masse-de-polonais-vers-la-siberie-par-les-sovietiques.html), avec exactement les mêmes motivations et discours qu'aujourd'hui. Poutine et ses bonnes ou mauvaises raisons, sa relecture de l'histoire de la grande Russie, peu importe, la Russie est un danger à neutraliser.
Rédigé par : Marcel P | 27 septembre 2022 à 22:09
@ F68.10 | 27 septembre 2022 à 13:27
Frère siamois ou avocat ? Peu importe... Le tarif est le même : le débat est clos.
J’avais jusqu’à maintenant une plus haute estime de votre volonté d’indépendance et de réflexion personnelle.
« Si la justice raconte des âneries... »
Les personnels en activité et en retraite de la justice apprécieront...
Rédigé par : Serge HIREL | 27 septembre 2022 à 19:11
@ F68.10
Merci de vos commentaires, j'ai largement dépassé le problème mais je reste très sensibilisé aux fausses accusations qui d'après un spécialiste de la police que j'ai rencontré seraient très nombreuses (il avance le chiffre de 80 % dans le cas de séparations conflictuelles). Il est très important de tenir compte de ce fait, même si certains discuteront les chiffres. Condamner des innocents ou briser le lien avec leurs enfants ne sauvera personne. Bien entendu il faut être très vigilant et prendre les accusations au sérieux mais enquêter sérieusement et vite et également sanctionner durement les fausses accusations opportunistes.
Rédigé par : Carl Roque | 27 septembre 2022 à 19:10
@ Serge HIREL
"Si vous n'assaisonniez pas systématiquement vos messages d’injures..."
Quelle insulte ? "über-pinailleur fonctionnaro-judiciaire" ? Mais, Monsieur, il faut bien qu'à un moment, on vous explique la nature de votre position ! Nous ne pouvons pas en débattre si on ne vous met pas le nez dans l'absurdité principale qui signe vos propos. Et qui se résume ainsi:
1. Un tribunal ne dit pas la vérité.
2. Un tribunal tente de reconnaître une vérité.
3. La vérité préexiste à la justice.
4. Les documents documentent la réalité indépendamment de ce qu'en dit la justice.
5. Nous avons non seulement le droit mais surtout le devoir moral de prendre position sur la base de ces documents.
6. Nous n'avons pas à attendre ce qu'en dit la justice pour affirmer et défendre le vrai.
7. Si la justice raconte des âneries, nous continuons à avoir le devoir moral d'affirmer que ladite justice raconte des âneries.
8. Ces droits nous sont conférés par les principes fondateurs de la liberté de conscience, d'opinion et d'expression.
9. Ces droits sont aussi des devoirs moraux.
Et il n'est pas légitime que vous nous les niez d'une quelconque manière. Votre tentative de le faire légitime à 100 % le qualificatif de "über-pinailleur fonctionnaro-judiciaire". C'est même de notre devoir moral que de vous faire remarquer que vous vous cachez derrière les tribunaux pour nier les évidences.
"...à la condition supplémentaire que vous n'imposiez pas des a priori et des certitudes..."
Monsieur Marchenoir vous affirme ses positions. Il est nécessaire d'être aussi direct et brut de décoffrage que le déni en face l'impose. Mais, a contrario, rien ne vous empêche d'affirmer vous-même vos positions et de les argumenter. Là, vous ne faites qu'exprimer votre outrage à l'idée que quelqu'un ose exprimer ses positions de manière claire et carrée. Ce n'est pas acceptable.
"Deux remarques toutefois. Ne confondez pas Strasbourg et La Haye, la CDEH, dont la France devrait s’éloigner, et la CPI, dont l'action est tout à fait respectable et salutaire. Ne confondez pas non plus le crime contre l'humanité, défini à Nuremberg, et l'agression contre un Etat souverain, qui entraîne l'intervention des alliés de celui-ci. Enfin, ne confondez pas un article de presse qui résume et un rapport officiel qui détaille..."
"Über-pinailleur", toutafé: vous choisissez vos sources. Celles que vous plaisent, et celles qui vous déplaisent. C'est une des principales stratégies d'immunisation à la critique. Votre comportement détruit donc votre argumentaire.
Certes, il continuera à faire illusion auprès de ceux qui cherchent à se duper et à se faire duper. C'est la principale fonction "performative" de vos propos.
Rédigé par : F68.10 | 27 septembre 2022 à 13:27
@ Robert Marchenoir | 26 septembre 2022 à 13:30
Si vous n’assaisonniez pas systématiquement vos messages d’injures à l’encontre de vos interlocuteurs, il serait possible de débattre avec vous, à la condition supplémentaire que vous n’imposiez pas des a priori et des certitudes qui, finalement, rendent vaine toute discussion. Depuis plusieurs mois, échaudé par votre comportement agressif, je m’abstenais de tout échange avec vous. Je l’ai à nouveau tenté. Mal m’en a pris. Le débat est clos...
Deux remarques toutefois. Ne confondez pas Strasbourg et La Haye, la CDEH, dont la France devrait s’éloigner, et la CPI, dont l’action est tout à fait respectable et salutaire.
Ne confondez pas non plus le crime contre l’humanité, défini à Nuremberg, et l’agression contre un Etat souverain, qui entraîne l’intervention des alliés de celui-ci.
Enfin, ne confondez pas un article de presse qui résume et un rapport officiel qui détaille...
Si vous étiez au Café du Commerce, vous seriez le pilier de bar qui remet une tournée pour continuer à pérorer, à « tout savoir », à tenir le crachoir... sans vous apercevoir que vos compagnons de zinc peuvent aussi émettre quelques propos pertinents.
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@ Marcel P | 26 septembre 2022 à 18:16
« C'est le dictionnaire qui dicte le sens des mots, pas la communication d'un des belligérants. »
Le langage diplomatique est un idiome assez particulier dans lequel chaque mot compte et prend un sens parfois très différent de celui qu’il a pour le grand public. Ainsi « un échange franc » entre chefs d’Etat signifie que la conversation a été aigre... Aucun diplomate ne vous dira que « le débat a été vif », encore moins qu’« ils se sont engueulés ».
Le terme « guerre » est manié avec encore plus de précaution. Voyez d’ailleurs combien les Occidentaux eux-mêmes, et même Biden, sont prudents dans son emploi lorsqu’il s’agit de définir leur riposte à l’agression - pardon, à « l’opération spéciale » - de Poutine.
« Le mobile du crime n'excuse pas le crime, ce qui compte est son intention coupable. »
Exact, mais il permet de le comprendre, d’expliquer comment on en est arrivé là et, parfois, de désigner des responsables... qui ne sont pas coupables, comme dirait Georgina D.
Rédigé par : Serge HIREL | 27 septembre 2022 à 11:47
@ Carl Roque
"Merci de votre commentaire. Le fait d'être accusé d'inceste et de violences conjugales ne devrait jamais suffire à briser une vie."
L'impératif est de protéger des victimes. De fournir une reconnaissance sous une forme ou une autre afin qu'elle puissent avoir une vérité reconnue à opposer à ceux qui... bref. Vous voyez le problème: comment reconnaître ces vérités sans détruire plus de vies que nécessaire ?
Car le but n'est en effet pas de détruire plus de personnes qu'il n'est nécessaire pour protéger les victimes. Même s'il convient de savoir casser des œufs pour faire une omelette, il est inutile d'en faire plus et de génocider les poussins à cette fin.
Il faut aussi bien sûr savoir sévir et certaines condamnations sont absolument nécessaires. Je ne pense pas que votre histoire personnelle vous fasse perdre de vue qu'il y a des cas où, quand même...
Moi je soutiens des changements structurels dans la manière dont la société et la justice abordent de tels thèmes. Je doute que nous soyons au diapason sur chacun des points en la matière.
Mais il est crucial de préciser qu'il est inutile d'ajouter du malheur au malheur. On ne pourra jamais faire taire l'esprit de vengeance de réelles victimes, de pseudo-victimes ou d'associations de victimes. Mais la justice et les services sociaux peuvent, au moins, faire œuvre utile en coupant l'herbe sous le pied aux motifs de vengeance. Ce qui, bien sûr, ne signifie pas pratiquer la politique de l'autruche judiciaire ou a contrario à forcer les victimes à se reconnaître victimes ; ce qui, au contraire, à mon humble avis, renforce au final cet esprit de vengeance.
Le but est de minimiser la souffrance. Des victimes. Des gens injustement accusés. Et même des gens accusés à raison. Bien qu'il convienne de savoir clairement hiérarchiser les priorités en la matière.
Il est donc important qu'il existe une boussole en la matière.
Trop de gens, en matière de maltraitance, refusent de reconnaître la nécessité d'une telle boussole. Et on aboutit à des absurdités.
Juste un exemple: l'interdiction et la pénalisation de la fessée dans les pays scandinaves avaient pour but initial explicite de faire quelque chose au sujet du syndrome de l'enfant battu. Bien que je m'oppose à la fessée en soi, question simple: avons-nous perdu de vue ce but initial de l'interdiction de la fessée ? Avons-nous perdu le nord ? Oui, ou non ? Je vous laisse répondre. Quant à moi, c'est à cela que je reconnais que la question des réelles maltraitances et de la façon de les traiter s'efface devant les délires idéologiques en la matière de part et d'autre. Et c'est exactement cela que j'appelle "refuser de reconnaître la nécessité d'avoir une telle boussole."
Et là, je ne parlais que de la fessée. Qu'imaginez-vous qu'il se passe pour des maltraitances plus taboues ou plus sévères ? Réponse: un shitshow. Un shitshow que les victimes se doivent d'observer calmement pendant que tout un chacun pontifie sur leur sort, sans jamais leur poser la question, toujours en parlant en leur nom, et en leur niant le droit de ne pas vouloir la mort de leurs parents.
Il faut trouver des moyens intelligents de traiter ces histoires. Pour l'instant, je ne vois que des apôtres du carnage de part et d'autre (même si j'ai quand même tendance à soutenir à la très grosse louche les positions de certaines associations de victimes). À vous de voir où vous voulez vous situer. (Ne répondez pas à cela: la question et la réponse, c'est entre vous et vous, pas entre vous et moi.)
Moi, je veux lever ces tabous. Pas tuer les gens, même coupables.
Je vous prie de m'excuser pour le ton relativement distancié de ma réponse à votre endroit: tout manifestation d'émotion ou de compassion ou d'hostilité serait forcément mal interprétée. J'espère que mon ton le plus neutre possible ne vous indisposera pas.
Rédigé par : F68.10 | 26 septembre 2022 à 22:44
Bien sûr, caroff, mais qui finance la dette et garantit les emprunts ?
Mario Draghi, grâce lui soit rendue, n'était pas le gouverneur de la banque centrale italienne, il me semble.
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2022 à 22:24
Bonne nouvelle, les acteurs numériques d'Ukraine sont de premier plan, on va pouvoir faire appel à leur savoir-faire exceptionnel:
https://thehackernews.com/2022/09/ukraine-arrests-cybercrime-group-for.html
Je persiste et signe, Guillaume Roquette ferait mieux de s'occuper de ce qu'il sait le mieux faire. Généraliste local, il s'est fait remettre en place par un ruck très offensif et très appuyé à la Chabal des grands jours.
N'ayant comme réponse à opposer au jeune journaliste russe, pro-ukrainien, qu'un "restez courtois !"... On attend toujours la réponse de Roquette, sur l'Ukraine depuis 1918.
Là c'était du "caramel" bien envoyé ! Du petit lait contre ces ronronneurs de plateaux TV pas habitués à aller gratter les ballons au milieu du ruck.
Quant à l'autre poussive, L. Haïm, on peut dire qu'elle ne sait plus où elle habite, complètement larguée avec son sempiternel "il me semble intéressant..." Taclée elle aussi par le chroniqueur habituel du soir avec Darius Rochebin (j'ai le nom au bout de la langue), qui lui a répondu avec l'assentiment du jeune Franco-Russe, qu'avec le prix du sang que payent les Ukrainiens, les balivernes diplomatiques qu'elle distille ne sont pas près de se produire.
Quand on est nul et que l'on veut se persuader d'exister, consultant international cela fait bien. Parler sur un plateau TV sans parler ni le russe, ni l'ukrainien semble plutôt relever du hasard pour comprendre le sens de cette guerre.
Rédigé par : Giuseppe | 26 septembre 2022 à 18:49
@ F68.10
Merci de votre commentaire. Le fait d'être accusé d'inceste et de violences conjugales ne devrait jamais suffire à briser une vie.
J'ai vécu cette situation et je suis fort heureux que les autorités aient jugé les accusations à leur vraie valeur. Heureux aussi d'avoir pu maintenir le lien avec mes filles et les aider à devenir des adultes autonomes et heureuses, je l'espère.
Par contre j'ai été étonné que l'accusatrice n'ait droit qu'à deux lignes dans le jugement pour lui dire qu'elle n'était pas crédible.
Rédigé par : Carl Roque | 26 septembre 2022 à 18:33
@ Serge HIREL
« Pour démontrer que Poutine est un salaud qui ne respecte même pas le droit de la guerre, vous partez du principe que la crise russo-ukrainienne est une « guerre ». En cela, vous faites vôtre le point de vue des Occidentaux (que je partage) sans prendre en compte celui du Président russe, qui a dit et répété qu’il s’agit d’une « opération spéciale ». »
D'une part, la guerre est définie comme étant un recours aux armes, dans un conflit entre des pays, des nations, des groupes de populations. C'est le dictionnaire qui dicte le sens des mots, pas la communication d'un des belligérants.
D'autre part, le droit de la guerre ne se limite aux guerres déclarées, conventionnelles, etc.
Hors-sujet. On ne reproche pas à Poutine le fait de ne pas respecter le sens des mots, ce n'est pas le sujet.
« Poutine n’a jamais admis cette scission et le drame actuel s’est noué en 2014 »
Le mobile du crime n'excuse pas le crime, ce qui compte est son intention coupable.
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@ Bernard
« Mon commentaire ne porte pas sur le billet, mais sur les débats qu'ont entraînés celui-ci. Débats comme on peut en rencontrer sur tous les sites sur lesquels il est permis de s'exprimer, c'est à dire des débats où insultes, assertions et accusations basiques sont reines. Des débats ? Non Sire, une discussion de comptoir, c'est une évidence. »
Heureusement, il y a toujours un Bernard pour s'élever au-dessus du lot et tenir à tout prix à se signaler. Plutôt qu'échanger avec les gueux qui ne savent pas débattre, autant juste leur dire qu'on ne mange pas de ce pain-là, c'est si intéressant.
Rédigé par : Marcel P | 26 septembre 2022 à 18:16
@ Serge HIREL | 26 septembre 2022 à 10:45
Bien que n'aimant pas pratiquer les hors-sujet par rapport aux billets de notre hôte et compte tenu des "arrangements" avec la réalité, qui ne sont jamais que des "évidences" reposant sur des appréciations principalement idéologiques et de parti pris, sur lesquels reposent un certain nombre de commentaires sur la crise ukrainienne, je me permets de vous féliciter pour la clarté du texte de votre réponse.
Rédigé par : Robert | 26 septembre 2022 à 16:28
La haine des évidences est la conséquence de la mauvaise foi caractéristique des gens qui refusent la réalité telle qu’elle est. Ils préfèrent leur point de vue, si bien qu’ils s’arrangent pour présenter les choses telles qu’elles devraient être pour que leur ego soit conforté.
Le député Louis Boyard a avoué dans une émission populaire qu’il a vendu de la drogue. C’est un fait, l’incohérence entre la fonction de député et l’aveu de criminalité est une évidence. L’exception confirme la règle, les autres députés n’ont pas cette expérience de vendeur de produits hautement toxiques.
La mauvaise foi est évidemment utilisée pour discréditer le messager de l’information. Le haineux glisse subrepticement de la dénonciation du vendeur de drogue à celle de stigmatisation du messager qui détesterait les toxicomanes. Ce n’est pas du tout la même chose et cela permet d’essayer de discréditer sans preuve.
Pendant que l’auteur de la mauvaise foi répand confusion, approximations et mensonges, la drogue continue de gagner du terrain en France, la preuve, un jeune ancien vendeur de produits illicites siège au Palais Bourbon.
Rédigé par : Vamonos | 26 septembre 2022 à 14:37
@ Bernard | 26 septembre 2022 à 08:18
« Bonjour à Monsieur Bilger et aux avocats généraux de clavier. »
Avocats généraux ?
Non, il s'agit plutôt de commissaires politiques refoulés qui, se posant en parangons de vertu démocratique, sont les premiers à pratiquer les travers qu'ils reprochent aux autres, en rêvant d'envoyer au Goulag ou pire, après des litanies de sophismes sans queue ni tête et des procès d'intention basées sur des affirmations gratuites, le tout agrémenté de noms d'oiseau, tous ceux qui marquent le moindre désaccord même argumenté avec les diverses doxas à la mode.
Rédigé par : Exilé | 26 septembre 2022 à 14:28
@ Aliocha 11h28
"Tout en Italie désormais est italien, même les subsides européens sous lesquels leur économie est sous perfusion, ils n'en veulent plus"
Si vous citiez des chiffres avant de vous répandre en père la Morale, vous auriez pu nous dire que l'Italie contribuait à l'UE à hauteur de 17 milliards€ et ne percevait que 10 milliards de l'Europe...
https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/budget-europeen-pays-contributeurs-et-pays-beneficiaires/
Accrochez-vous au réel !!
Rédigé par : caroff | 26 septembre 2022 à 13:56
@ Serge HIREL | 26 septembre 2022 à 10:45
Moi : "Ils [les 'crimes de guerre' imputés à l’armée russe] sont parfaitement évidents."
Vous : "Non, ils le seront le jour où la Cour pénale internationale - institution judiciaire - aura condamné des soldats russes pour crimes de guerre. Quant au rapport d’une commission ad hoc de l’ONU que vous citez, il émane d’un organe politique, qui, en tant que tel, est partisan. À noter que vous n’utilisez pas le rapport lui-même, mais un article de NBC sur ce rapport, ce qui n’améliore pas la crédibilité de vos sources."
C'est bien ce que je dis : vous êtes un über-pinailleur fonctionnaro-judiciaire. La réalité n'existe pas, à moins qu'un tribunal n'en ait convenu.
En somme, avec vous, on aurait attendu Nuremberg avant de faire la guerre à Hitler.
Et si je vous suis, vous soutenez des deux mains et les yeux fermés la totalité des sentences de la Cour européenne des droits de l'homme ? Gros malin...
Quant à contester la "crédibilité de mes sources" sous prétexte que je donne un lien vers l'article de NBC News qui rapporte les conclusions des Nations Unies selon lesquelles la Russie a bien commis des crimes de guerre en Ukraine, au lieu de donner un lien vers le rapport lui-même, vous achevez de montrer votre mauvaise foi.
NBC News ne peut être soupçonné de dire que l'ONU a reconnu l'existence de crimes de guerre si ce n'est pas le cas. Et si vous étiez honnête et réellement soucieux de vous informer, il vous était aisé de rechercher ce rapport vous-même à partir des indications que j'ai données. En fait, le lien figure dans l'article de NBC...
Pour le reste, vous montrez votre ignorance de la situation en reprochant à l'Ukraine de n'avoir pas appliqué les accords de Minsk, sans faire le reproche symétrique à la Russie. Celle-ci s'était engagée à restituer à l'Ukraine le contrôle de sa frontière du Donbass. Inutile de dire que cela n'a jamais été fait.
L'armée russe étant libre d'aller et venir dans la région, il était clair qu'aucune loi d'autonomie ni aucune élection libre n'était possible. Les accords de Minsk étaient inapplicables, tous les diplomates le savent. Ils ne furent qu'un moyen bancal d'arriver à un cessez-le-feu très provisoire. Les leaders séparatistes les ont dénoncés cinq mois à peine après les avoir signés...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 septembre 2022 à 13:30
@ revnonausujai
"Qu'un site soit "antiglobohomo" ou pas n'a aucune importance..."
Oui, ben quand même, faut quand même voir le torchon que vous avez réussi à me mettre sous le nez. Premiers morceaux choisis de ses articles:
E. Macron, France, les satanistes: France: False Flag ? Depuis janvier 2022, pratiquement 100 usines agroalimentaires sont parties en fumée en France, Rungis ne fait pas exception, voici pourquoi.
Alexandre Juving-Brunet: France: The Big Reset. Comment tombera le pouvoir ? Quand la Force publique fraternisera avec le Peuple français: le Pouvoir français, instrument de l'État profond occidental (américain) tombera.
Iran: des membres de Daech et du parti Komala arrêtés lors des émeutes à Mazandaran. Si vous connaissez, qui a mis en place et qui pilote Daech, alors pour ceux qui savent, vous comprenez l'article de ce matin sur le sujet. Iran: média israélien, les USA sont derrière les émeutes en Iran, "malheureusement" avortées... et pourquoi pas "Israël".
Bill Gates, E. Macron, France, USA: la fin de l'abondance ? pas pour tout le monde, E. Macron promet de verser 1,6 milliard d'euros au fond mondial de Bill Gates. Ces détournements de fonds officiel en bande organisée sont maintenant avérés. Voici les vrais mafieux sous vos yeux. Tout est devant vous, le déshumanisme en marche, pas besoin d'être complotiste pour le comprendre.
Mali: "Junte au service de l'obscurantisme", le premier ministre malien dézingue le gouvernement français. Sputnik rapporte que [...] Ecoutez ! c'est une bombe qui vient d'être lâchée à l'ONU par le Mali contre le gouvernement français.
ONU, Russie: Moscou rappelle que l'ONU ne fait pas de miracles et ne peut répondre au "caprices" de l'Occident. Sputnik rapporte que les pays occidentaux ne peuvent pas imposer leur modèle d'évolution structurale dans l'Organisation des Nations Unies.
Covid-19, E. Macron, France, USA: un ex-animateur de grande renommée émet des doutes sur le vaccin anti-covid. "Je ne suis pas complotiste, mais..."
La Cabale, le Deep State, les Satanistes, Rothschild, USA. Khazarie, Dynastie Rothschild, Nouvel Ordre Mondial, Ukraine et mise en œuvre de l'agenda Nephilim. Le DailyExpose.uk rapporte, lors d'un podcast, Clif High a fait un commentaire alléchant: "En 1666, Shabattai Zevi, il était un Khazarian et il était leur messie... [Zevi] a dit qu'il était acceptable pour n'importe lequel des Khazars de se faire passer pour un Juif, mais de pratiquer sa vraie religion, qui est cette variante du cultue de Satan qui a été inculquée dans la Talmud en langage caché."
Moi, je veux bien tenter d'être bon public, et de prendre les sources d'information les plus diverses, mais j'ai quand même des limites dans le délire. Je croyais que Parano Mag n'était qu'un canular, mais là j'en vois un grandeur nature. Moi, j'aime pourtant bien la une du numéro 83 de Parano Mag. Je cite:
Faites-vous votre propre opinion avec tout ce qui traîne sur le net. Grattez-vous l'oreille gauche en demandant le journal de Mickey, votre buraliste comprendra.
Les soucoupes-volantes BMW d'Hitler !
Bientôt vous direz: "Oh non, il y a des Aliens qui veulent nous manger !" Mais, attention ! C'est un piège des Illuminati pour imposer le Nouvel Ordre Mondial. La preuve: les crop-circles sont faits par des démons mais pas tout le temps. C'est pour 2012 ! Mais on n'en est pas sûr en plein.
Si nous n'avons pas de preuve, c'est qu'ils sont très forts !!
Rédigé par : F68.10 | 26 septembre 2022 à 13:26
« Sylvano da Poutino del Berluscono da Salvini a chopé lé méloni, il va prendre le train… »
Rédigé par : Aliochetto | 26 septembre 2022 à 11:28
Vous avez oublié Pinochetto, Franco, Hitlero, Aliochetto, F68to, Le Penito, le Zemmourito, Mélonita… Rooooo, faut toujours que je repasse derrière pour compléter les messages à ma gloire !
Mais je vous plusse, et vous remercie quand même, vous pouvez m'appeler Benito si vous voulez bien entendu, ça me ferait un grand plaisir. Mais demandez quand même l'autorisation à M. Bilger, la charte, faut pas oublier : la charte !
Rédigé par : sylvain | 26 septembre 2022 à 12:44
@ Exilé | 26 septembre 2022 à 09:51
Sujet bien trop complexe pour que je puisse y répondre et sur lequel je n'ai aucune certitude. Mais des experts sur ce blog sauront vous répondre mieux que moi
Tout ce que je puis dire c’est que le conflit israélo-palestinien dure depuis 1967 et que dans un siècle il sera toujours là, hélas. Ceci malgré tous les prix Nobel de la paix que l’on pourra distribuer de part et d’autre.
Rédigé par : Achille | 26 septembre 2022 à 11:33
Sylvano da Poutino del Berluscono da Salvini a chopé lé méloni, il va prendre le train de nuit pour fuir la France et se construire un destin d'Africain, mais pas chez lui.
Tout en Italie désormais est italien, même les subsides européens sous lesquels leur économie est sous perfusion, ils n'en veulent plus, ils préfèrent la banqueroute et avec Steve Bannon une prompte retraite à la chartreuse de Trisulti.
Arrivederci, Sylvano, buon viaggio e saluti all'imperatore di tutte le Russie.
Rédigé par : Aliocha | 26 septembre 2022 à 11:28
Nous avons pu écouter un super Onfray ce matin sur CNews. M. Bilger, témoin invité tout aussi brillant, ne démentira pas : islamofascisme, très bien dit, un retour du nazisme généré par la gauche, PS PCF EELV LFI NUPES, des partis très dangereux pour notre avenir.
Qui sont les fascistes ?
Bardella calme cool zen lors de son meeting ?
Ou bien les hordes et meutes de fachos antifanazis de gauche rongées par la haine de la démocratie, qui hurlent vocifèrent cassent caillassent crament brûlent lancent des cocktails Molotov détruisent véhicules et mobiliers urbains ? Tout cela nous rappelle les méthodes des débuts du nazisme, c‘est clair pour tout le monde.
Sachant que ces ordures fachos gauchistes criminelles sont soutenues en loucedé par le gouvernement allié des NUPES et des islamistes pour ses desseins diaboliques contre le peuple, faire peur, diviser pour régner, etc. il est grand temps que les extrêmes droites prennent le pouvoir dans toute l’Europe et nous débarrassent de cette gangrène pestilentielle nauséabonde macronupes et de leur Hyène tout aussi malodorante de Bruxelles.
Rédigé par : sylvain | 26 septembre 2022 à 10:54
@ Marcel P | 25 septembre 2022 à 21:03
À lui seul, votre commentaire, assez confus et tarabiscoté, que vous placez sous le sceau de « l’évidence », est une démonstration qu’exprimer une opinion, fût-elle très partagée, n’en fait pas une « évidence ». Il est aussi un bon exemple qu’avec un peu de mauvaise foi, l’on parvient à faire dire à une phrase sortie de son contexte le contraire de l’opinion qu’elle exprime...
Pour démontrer que Poutine est un salaud qui ne respecte même pas le droit de la guerre, vous partez du principe que la crise russo-ukrainienne est une « guerre ». En cela, vous faites vôtre le point de vue des Occidentaux (que je partage) sans prendre en compte celui du Président russe, qui a dit et répété qu’il s’agit d’une « opération spéciale ». Ce qui est cohérent avec sa conception géopolitique du territoire russe, qui, pour lui, inclut, sinon la totalité de l’Ukraine, du moins, outre la Crimée déjà récupérée, la partie ukrainienne du Donbass, à ses yeux occupée indûment depuis 1991. Poutine aurait pu choisir de parler d’une « guerre de libération », mais c’eût été ou reconnaître de fait la légitimité du pouvoir ukrainien, ou envoyer des chars contre son propre territoire et ses concitoyens...
Il est bien sûr « évident » que son point de vue est inacceptable en droit international, puisque, cette année-là, après la dislocation de l’URSS, la population de l’Ukraine a opté par référendum pour l’indépendance du territoire ukrainien tel que défini par Khrouchtchev en 1954, indépendance confortée en 1994 par un traité avec la Fédération de Russie, qui assure la sécurité du pays contre l’abandon à celle-ci des armes nucléaires soviétiques encore installées à l’époque sur le territoire ukrainien.
Poutine n’a jamais admis cette scission et le drame actuel s’est noué en 2014, lors de l’annexion, illégale, de la Crimée et la création, tout aussi illégale, de Républiques autoproclamées dans le Donbass. Elles ont entraîné la signature des Accords de Minsk I et II, qui comportent des clauses précises destinées à apaiser le conflit. Des accords qui ont été préparés par des rencontres informelles entre Russie, Ukraine, Allemagne et France, connues sous le nom de « format Normandie ».
La réalité est qu’au fil des ans, la situation s’est envenimée, les Russes soutenant ouvertement les « Républiques » dissidentes et russophiles, le pouvoir de Kiev « oubliant » d’organiser les référendums d’autodétermination prévus et tentant d’anéantir celles-ci par la force militaire.
Quant aux deux parrains des Accords de Minsk et à l’Occident en général, qui, déjà, avaient réagi a minima contre l’annexion de la Crimée, ils se sont désintéressés de la question et se sont contentés d’émettre quelques menues remontrances auprès des dirigeants ukrainiens.
Il va de soi que les pseudo-référendums organisés par la Russie ces jours-ci sont une tartufferie, mais ils modifient néanmoins la donne, Poutine considérant désormais le Donbass comme un territoire russe, au même titre que la Crimée... Dès lors, dans son esprit, l’Ukraine et ses alliés doivent être chassés de celui-ci par tous les moyens... Ce qui éloigne toute perspective de négociations.
Compte tenu de ce passé, il paraît bien difficile d’affirmer qu’il est « évident » que le seul fautif est Poutine. Ce qui ne veut pas dire qu’il lui était permis d’entreprendre une guerre qui ne dit pas son nom et de conduire des opérations contre les populations civiles, qui, non confirmées pour l’instant par une autorité indépendante, sont en cours d’instruction, tout en étant, pour beaucoup, quasi certaines.
Comme l’écrit Denis Monod-Broca, « est-il pervers de voir notre part de responsabilité, à nous Occidentaux, dans cette guerre affreuse ? Sommes-nous tellement innocents ? » (25 septembre 2022 à 13:23). Reconnaître cela semble pour l’heure la seule voie étroite qui pourrait conduire à l’ouverture de négociations entre les belligérants. Mais Biden n’acceptera pas le moindre mea culpa, du moins avant les « midterms »...
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@ Robert Marchenoir | 26 septembre 2022 à 07:02
« Ils [les 'crimes de guerre' imputés à l’armée russe] sont parfaitement évidents. »
Non, ils le seront le jour où la Cour pénale internationale - institution judiciaire - aura condamné des soldats russes pour crimes de guerre. Quant au rapport d’une commission ad hoc de l’ONU que vous citez, il émane d’un organe politique, qui, en tant que tel, est partisan. À noter que vous n’utilisez pas le rapport lui-même, mais un article de NBC sur ce rapport, ce qui n’améliore pas la crédibilité de vos sources.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 septembre 2022 à 10:45
@ Achille | 26 septembre 2022 à 08:08
« Dans une guerre, que se soit celle de l’Ukraine ou une autre, le coupable est celui qui a tiré le premier et qui a pénétré les frontières du pays adverse. »
Pour prendre un exemple parmi d'autres, à votre avis sous quel angle faut-il voir la décision de Golda Meir d'envahir plusieurs pays arabes en 1967 ?
A-t-elle, hormis de la part de ces derniers, fait l'objet d'une condamnation généralisée, y compris de la part de l'ONU, qui dans sa résolution 242 n'a évoqué que le retrait des troupes israéliennes des (ou de selon la version) territoires occupés ?
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@ Marcel P | 25 septembre 2022 à 21:03
« Si on veut parler d'évidence, la seule évidence, c'est que vous pratiquez une relativisme foireux où, désormais, pour justifier l'invasion de l'Ukraine par la Russie, vous en arrivez à suggérer que la Seconde Guerre mondiale ne serait pas de la responsabilité de l'Allemagne (et de l'URSS). »
Ah, un commentaire de plus qui cherche à me faire dire ce que je n'ai jamais voulu dire.
Relisez bien ce que j'ai écrit dans mon commentaire initial, dans lequel j'ai mentionné d'une part l'invasion d'un territoire ennemi et d'autre part sa justification en tant que réponse légitime au casus belli constitué par l'invasion d'un pays allié.
Pour résumer à l'extrême, de façon générale dans tous les domaines il faut - sans les nier - se méfier des évidences quelles qu'elles soient et ne pas en tirer de conclusions hâtives avant d'en avoir étudié la genèse et le contexte.
Rédigé par : Exilé | 26 septembre 2022 à 09:51
« De cette dernière catégorie relève ainsi ma certitude qu'un ministre ayant fauté ou échoué devrait démissionner sans attendre l'injonction du président ou du Premier ministre, qui d'ailleurs est trop rare. » (PB)
« Le président équatorien Guillermo Lasso a annoncé vendredi l'éviction de son ministre de l'Intérieur Patricio Carrillo et de hauts gradés de la police à la suite du meurtre d'une avocate dans une école de formation de la police. » (Le Figaro)
D'aucuns prétendront que ces pratiques sud-américaines ne sauraient se concevoir sous la merveilleuse et exemplaire démocratie française.
Rédigé par : Exilé | 26 septembre 2022 à 09:04
VIVA MELONI VIVA ITALIA !
Tout d'abord, une minute de compassion pour tous ces malheureux macronupes et surtout pour Cruella la Hyène qui doivent tous rugir de rage ce matin.
Les chaînes et merdias socialoviétiques de l'odieux visuel gauchiste vont pouvoir vomir à foison sur les Italiens qui bien entendu « ont mal voté », que du bonheur d'entendre les Leclerc, les Joffrin, les Guibert… pester rager en bons fayots macronupes.
Mais il me semble entendre au loin comme qui dirait des bruits de bottes en provenance de la ligne bleue des Alpes. Ciel ! Des uhlans italiens ??? Ce doit être mes acouphènes qui me jouent des tours, tous aux abris !
Après notre superbe journée barbecue charbon de bois côte de boeuf frites pinard en l'honneur de toutes ces extrêmes drouââââtes qui pointent leur nez à tous les coins de l'Europe, en voilà une semaine qui commence bien !
Allez-y les fachos lèche-babouches gauchistes islamistes Nupes, balancez, balancez, je vais me régaler à vous lire sur ce blog et ailleurs.
D'ailleurs, pas plus tôt que ce matin, la gaugoche italienne laminée se prépare à faire des moratoires de haine pour lutter contre l'esseutrêêêême drouâââte.
Vont-ils les lapider ??
Rédigé par : sylvain | 26 septembre 2022 à 08:54
Bonjour à Monsieur Bilger et aux avocats généraux de clavier.
Mon commentaire ne porte pas sur le billet, mais sur les débats qu'ont entraînés celui-ci. Débats comme on peut en rencontrer sur tous les sites sur lesquels il est permis de s'exprimer, c'est à dire des débats où insultes, assertions et accusations basiques sont reines. Des débats ? Non Sire, une discussion de comptoir, c'est une évidence.
Rédigé par : Bernard | 26 septembre 2022 à 08:18
« Sur le plan international, il ne devrait pas être nié que la Russie a envahi l'Ukraine, évidence dans laquelle, ensuite, on peut intégrer toutes les considérations géopolitiques qui viennent à l'esprit des analystes. » (PB)
Dans une guerre, que se soit celle de l’Ukraine ou une autre, le coupable est celui qui a tiré le premier et qui a pénétré les frontières du pays adverse.
Et là, indubitablement il s’agit de la Russie.
Mais les victimes ce ne sont pas seulement le peuple ukrainien, mais également le peuple russe. Beaucoup de citoyens refusent d’aller au combat ou de voir leur père, leur mari, leur fils aller se faire tuer uniquement pour satisfaire les délires impérialistes de leur président.
En clair, dans une guerre, il n'y a pas les bons et les méchants. Le peuple russe est autant victime que le peuple ukrainien.
Rédigé par : Achille | 26 septembre 2022 à 08:08
@ F68.10
Qu'un site soit "antiglobohomo" ou pas n'a aucune importance, ça ne l'empêche aucunement de soulever à l'occasion les bonnes questions. Après tout, comme certains se font une religion de croire aveuglément les obscénités des sites eurofédérastes, il est salutaire de trouver des voix qui brisent la loi du silence que ceux-ci veulent imposer. Après, une enquête criminelle sans concession devrait ou non confirmer et envoyer ou non la délinquante en taule.
Ursula von der Leyen est mauvaise dans tous les sens du terme, bonne à rien, magouilleuse, haineuse et prétentieuse ; même les Teutons n'en n'ont plus voulu !
Unis dans votre détestation des Etats que vous défendiez mordicus avec U. von der la Haine est logique, qui se ressemble s'assemble.
Et au fait, vous confondez flemme et fainéantise. La fainéantise, c'est ne rien vouloir faire de ses dix doigts. La lemme, c'est une certaine lassitude à répéter toujours les mêmes évidences (Ursula est nulle !) à quelqu’un qui vit dans sa caverne et qui prend les ombres pour la réalité.
Rédigé par : revnonausujai | 26 septembre 2022 à 08:02
@ Exilé | 25 septembre 2022 à 19:59
Comme vous l'a expliqué F68.10, dénoncer vos méthodes, votre malhonnêteté et votre hypocrisie n'est pas une attaque ad hominem. Pour la millième fois, une attaque ad hominem, ce serait de dire que vous avez tort sur l'Ukraine au motif que vous seriez un homosexuel. Bizarrement, c'est plutôt votre bord, le bord poutiniste, qui a recours à ce genre de procédés.
Par votre réponse, vous persistez dans votre pratique du tripotage intellectuel. Vous grimpez aux rideaux en hurlant que vous êtes une pauvre victime, sous prétexte que je vous ai accusé d'être un tripoteur, mais vous vous gardez bien d'aborder le fond de mon commentaire : "L'important, c'est de savoir qui finira en dernier : la liberté et l'ordre démocratique de la civilisation occidentale, ou le primat de la force fasciste et communiste, qui a vos faveurs ?"
Vous ne répondez jamais à ce genre de questions directes, mais vous passez votre temps à intervenir contre tous ceux qui s'opposent à la Russie.
Vous passez votre temps à poser de fausses questions, au lieu de fournir de vraies réponses.
Vous énoncez de pieuses généralités, au lieu d'argumenter à l'aide de faits précis relatifs au sujet en débat.
Vous détournez la conversation, vous employez de fausses équivalences, vous nous parlez de la Seconde Guerre mondiale alors qu'il est question de la troisième.
Vous suggérez, vous insinuez, vous asticotez, et puis lorsque, une fois sur cent, on vous met en demeure de prendre position, vous hurlez : "ad hominem" !
Vous êtes bien un tripoteur de première.
"...au lieu de traiter le fond de la question, qui est de savoir s'il suffit de condamner celui qui envahit le premier un territoire adverse pour voir en lui un agresseur inqualifiable."
Dans le cas qui nous occupe, oui, en effet, nous sommes face à une agression inadmissible. Il s'agit même d'un crime de guerre au terme du droit international. Cela s'appelle le crime d'agression.
C'est en vertu de cette imputation qu'un certain nombre de nazis ont été pendus après Nuremberg. Puisque vous aimez tellement rappeler la Seconde Guerre mondiale.
Mais je sens comme une puanteur de "whataboutisme" remonter de votre phrase répugnante.
Donc, une fois de plus : j'espère bien que vous n'êtes pas en train d'insinuer que, sous prétexte que le pays X, que vous n'aimez pas, a conduit la guerre Y, que vous estimez immorale, alors le pays Z, qui a votre soutien, aurait le droit de mener la guerre W, qui est immorale ?
Car sinon, vous ne seriez pas seulement enclin à vous livrer au tripotage intellectuel, vous seriez aussi en train de faire la promotion de l'immoralité et des conduites criminelles. Puisque Untel aurait procédé à des crimes (selon vous), alors Machin Chose aurait bien le droit, lui aussi, de commettre les siens.
C'est le raisonnement de Poutine.
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@ Serge HIREL | 25 septembre 2022 à 13:29
"De même, les 'crimes de guerre' imputés à l’armée russe, qui sont actuellement examinés par cette même institution dans le cadre d’une deuxième enquête, ne sont pas, pour l’heure, 'évidents'."
Ils sont parfaitement évidents. À l'œil nu. Dès que le premier soldat russe a posé le pied sur le territoire ukrainien, le crime de guerre était constitué. Cela s'appelle le crime d'agression.
Sinon, amputer les organes génitaux de prisonniers, civils ou militaires, ça vous ira, comme crimes de guerre ? Voulez-vous que je vous montre la vidéo ? Il y a plusieurs cas de ce genre.
Plus les bombardements systématiques d'objectifs civils, dont des hôpitaux, les assassinats de civils prisonniers, les tortures, les viols, le pillage, la déportation de centaines de milliers d'Ukrainiens en Russie, y compris des enfants isolés, l'éradication de la langue et de la culture ukrainiennes dans les territoires occupés... bref, le génocide revendiqué puis organisé, avec atrocités à la clé.
Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ?
Vous êtes un pinailleur fonctionnaro-juridique ? Il vous faut du papier bleu, faute de quoi ça n'existe pas ? Un rapport de l'ONU, ça vous ira ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 septembre 2022 à 07:02
@ Carl Roque
"À la liste des évidences plus que douteuses, il faudrait ajouter la proposition de la CIIVISE (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants) de suspension immédiate des droits parentaux du parent contre lequel une plainte pour inceste a été déposée. C'est la prime à celui, celle qui tire le premier."
Dans ce genre de situations, il convient de lancer des enquêtes sérieuses en cas de soupçons. Car, au début, on ne peut avoir que des soupçons ou des dénonciations. Ensuite, si pénaliser signifie la mort sociale systématique, il y a un problème. Les stats donne 1 famille sur 20 où ce type de choses ont lieu (je les prends avec des pincettes, mais je croirais encore moins des stats de 1 sur 1000...). Et les réactions des victimes sont contradictoires:
"Bien qu'Ann ait exprimé sa répulsion et sa colère envers son père, elle a également exprimé son amour pour lui. Parfois, elle tombait dans des moments de regret pour avoir révélé l'abus, disant que "ce n'était pas si grave" et que la pire chose qui soit arrivée était qu'elle avait perdu son "papa". Pendant ces moments, Ann a minimisé la gravité de l'abus, souhaitant avoir gardé le secret de l'inceste afin qu'elle puisse toujours avoir une relation avec son père." -- sur un site...
Idéalement, c'est l'intérêt de l'enfant qui doit primer. Son intérêt est de faire cesser cela, si c'est crédiblement vrai. C'est aussi de lui laisser la liberté ou pas de reconstruire des liens. Si on viole une gamine, qu'on lui enlève son père pour qui elle a des sentiments initialement compliqués, et qu'en plus elle est utilisée comme un pion dans une sordide histoire de divorce ou d'héritage, il ne faut pas que la société prétende avoir son intérêt à cœur sous le seul prétexte qu'elle a coffré son père. C'est toute l'ambiguïté (sur le versant non-pénal) de ce type d'histoires: si on lui nie tout contrôle sur sa situation, la victime reste victime, même si elle est reconnue en tant que telle (ce qui est très rarement le cas.)
La suspension des droits parentaux, je n'ai rien contre si c'est une mesure de protection avec un enquête un peu sérieuse et pas seulement un "suivi psy" où on est présumé coupable (comme c'est à peu près toujours le cas en psy). Et si c'est un jugement avant le jugement, je suis contre.
N.B.: En aucun cas la CIIVISE ne devrait être une organisation gouvernementaloïde. Si l'État veut régler ces problèmes, qu'il finance les associations de victimes pour qu'elles engagent directement des discussions avec le corps médical et les divers universitaires et représentants étatiques afin de traiter ce problème. Là, l'État se pose en unique médiateur et représentant des victimes, même si c'est de manière presque soft. C'est inacceptable. Rapport ici.
J'en ai lu des tonnes, de documents et de rapports au sujet des divers types de maltraitances. Celui-ci ne fait pas exception: bons sentiments et déni de réalité sous prétexte de parler à la place des victimes: ces gens ont certes décidé d'écouter les victimes mais ne s'empêchent pas pour autant de penser à leur place tout en suivant un discours imposé.
Opinion de Face à l'Inceste ici. Nombre d'idées pertinentes mais blackout complet sur tout ce qui pourrait avoir un effet boomerang. En même temps, on part de si loin... qu'il va bien falloir mettre un très sévère tour de vis (je pense notamment à l'obligation de signalement). On verra pour l'ajustage dans quarante ans...
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@ Exilé
"Quel dommage qu'un homme comme vous qui écrit parfois des choses sensées qu'il m'arrive de partager se croie obligé de tomber dans des attaques ad hominem..." -- vous à Robert Marchenoir
Ce n'est pas une attaque ad hominem que d'affirmer que les propos d'autrui sont du tripotage systématique. C'est viser les idées. Pas la personne. Si la personne le prend personnellement, c'est son problème. L'accusation de tripotage et le substantif de tripoteur sont ici parfaitement justifiés à votre encontre: se cacher derrière le "je sais pas qui a commencé" pour refuser de regarder la réalité, c'est du tripotage.
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@ revnonausujai
"J'ai la flemme de rédiger, alors dé... brouillez-vous."
J'ai lu vos liens. Comme d'hab: premier lien ? Tirade sur les homos et McKinsey dès les premières lignes. Sur un site, qactus.fr, à la ligne éditoriale anti-globo-homo des plus risibles.
Avoir recours à des cabinets de conseil, comme McKinsey, cela ne relève nullement du "conflit d'intérêt", Monsieur.
Si Madame von der Leyen a contourné les règles d'attribution des marchés publics, envoyez cela devant les juges.
Maintenant, vous avez beau vous cacher derrière votre fainéantise revendiquée, soit vous me dénichez les rapports des commissions d'enquête censés être accablants pour Madame von der Leyen, et je les épluche, soit vous n'avez que votre site complotiste anti-globo-homo à me mettre sous la dent, et franchement, j'ai autre chose à faire qu'enquêter à charge et à décharge à votre place. Cela fait suffisamment longtemps que vous jouez à ce petit jeu de l'insinuation sans prendre à votre charge la preuve de vos allégations. Vous avez usé ma patience.
Put up or shut up.
Votre site complo ne référence en effet aucun document. Aucun lien. Aucune preuve. Que des allégations. Comme d'hab sur les sites de fainéants intellectuels qui prétendent jouer au chevalier blanc en dénonçant des complots a priori imaginaires.
Cette histoire, relatée ici plus en détail, me semble des plus classiques et très loin du méga-scandale que vous montez en mayonnaise: des militaires en mal de modernisation court-circuités par le privé et qui ne le digèrent pas, ainsi que du laisser-aller dans l'attribution des contrats. Ses explications face au Bundestag sont à mon sens assez convaincantes.
Rédigé par : F68.10 | 25 septembre 2022 à 23:04
@ Marcel P
Vous êtes drôle, vous alors. Ça fait la deuxième fois que vous me faites le coup si je ne me trompe pas. Vous voyez dans mes commentaires des « on » indéfinis - dont il est fait partout un usage abusif - alors que je prends grand soin au contraire d’utiliser le pronom défini « nous ». Comment faites-vous pour voir écrit ce qui n’est pas écrit ?
Alors, quand vous voyez aussi dans mon commentaire que je confonds Moulin et Barbie, j’estime inutile de vous contredire.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 septembre 2022 à 22:40
@ Serge HIREL
« Mais il n’est pas « évident » que Poutine ait eu tort de mettre en œuvre « l’opération spéciale ». »
En réalité, il y a des concepts de droit de la guerre et droit dans la guerre qui ont été largement élaborés depuis plusieurs millénaires. Sans citer saint Augustin, c'est assez évident que Poutine a tort dans le droit de la guerre et le droit dans la guerre.
C'est assez idiot. Envoyer des troupes dans un pays étranger, cela suppose un casus belli. Lorsqu'on fait une telle invasion en parlant « d'opération spéciale », on reconnaît son absence.
Et lorsqu'on revendique l'honorabilité du rôle de l'URSS vis-à-vis de la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale alors qu'on est accusé d'assassinat en masse des élites d'un pays, de viols des populations et de déportations de ses enfants, on affirme à la face du monde qu'on est fier du passé criminel de l'URSS, puisqu'on se félicite du précédent historique de ce dont on est accusé.
Si on parle d'évidence, les propos de certains sur ce blog sont du pur Mélenchon : https://twitter.com/i/status/1573988152997462016
Si vous voulez distinguer cela d'une opinion, une opinion serait de dire que, si ce sont des citoyens français, ce sont des traîtres.
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@ Denis Monod-Broca
« Chaque camp, dans un conflit de cette nature, accuse toujours l’autre d’avoir commencé, l’accuse de ce « fait initial », et justifie par lui ses propres actions, mais les deux camps mentent et se mentent.
Est-il pervers de voir notre part de responsabilité, à nous Occidentaux, dans cette guerre affreuse ? »
On sait très bien que par "on", vous sous-entendez les USA. Ce n'est pas "on", avec votre fausse humilité de pacotille, votre relativisme où l'on confond Jean Moulin et Klaus Barbie.
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@ Exilé
« De même, il est évident que c'est bien la France qui a envahi l'Allemagne en septembre 1939, ou du moins la Sarre. »
C'est aussi évident que d'écrire que les forces alliées ont envahi la Normandie le 6 juin 1944.
La Seconde Guerre mondiale a débuté le 1er septembre 1939, pas le 7 septembre 1939. Les mouvements de troupes français après la déclaration de la guerre sont complètement hors-sujet, ce ne sont pas eux qui ont conditionné ou provoqué la guerre.
Si on veut parler d'évidence, la seule évidence, c'est que vous pratiquez une relativisme foireux où, désormais, pour justifier l'invasion de l'Ukraine par la Russie, vous en arrivez à suggérer que la Seconde Guerre mondiale ne serait pas de la responsabilité de l'Allemagne (et de l'URSS). Contrairement à votre discours négationniste, non, il n'est pas « difficile de savoir qui a commencé le premier ». Sans doute, au sujet des crimes de guerre russes, allez-vous nous raconter qu'on ne sait pas qui a donné le premier coup dans les Konzentrationslager.
Rédigé par : Marcel P | 25 septembre 2022 à 21:03
À la liste des évidences plus que douteuses, il faudrait ajouter la proposition de la CIIVISE (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants) de suspension immédiate des droits parentaux du parent contre lequel une plainte pour inceste a été déposée. C'est la prime à celui, celle qui tire le premier.
La légitime défense différée qu'il faudrait accorder aux femmes selon certaines féministes...
Rédigé par : Carl Roque | 25 septembre 2022 à 20:30
@ Robert Marchenoir
« Sauf pour les tripoteurs dans votre genre, les graines de dictateur et les pervers qui s'emploient sans cesse à enfumer le monde. »
Quel dommage qu'un homme comme vous qui écrit parfois des choses sensées qu'il m'arrive de partager se croie obligé de tomber dans des attaques ad hominem au lieu de traiter le fond de la question, qui est de savoir s'il suffit de condamner celui qui envahit le premier un territoire adverse pour voir en lui un agresseur inqualifiable.
L'histoire des cinquante dernières années nous démontre que ce n'est pas toujours le cas (nous pourrions même parfois ajouter hélas).
Rédigé par : Exilé | 25 septembre 2022 à 19:59
En voilà un qui ne se laisse pas embobiner par la propagande de Moscou (et de ses relais nationaux...):
https://www.youtube.com/watch?v=RYI263yv2cs
Rédigé par : Herman Kerhost | 25 septembre 2022 à 19:30
« Je ne me fais aucune illusion : certains vont chipoter mon terme "évidences" en considérant qu'elles n'en sont pas ou alors seulement partielles, à nuancer, à vérifier, voire à contredire... » (PB)
Évidence :
1. « Caractère de ce qui est immédiatement perçu par les sens et notamment par la vue. Évidence immédiate, sensible. »
2. « B.− [En parlant d'une idée claire et distincte] Caractère qui entraîne immédiatement l'assentiment de l'esprit, soit à partir d'un raisonnement, soit à partir de la constatation de faits. Force, principe d'évidence; évidence rationnelle; nier l'évidence. »
Et donc, votre emploi du terme d’ « évidence » se réfère manifestement, pour ne pas dire évidemment, au sens B des définitions du CNRTL. Aucune raison donc de discuter de façon mesquine, autrement dit d’ergoter.
« Sur le plan international, il ne devrait pas être nié que la Russie a envahi l'Ukraine, évidence dans laquelle, ensuite, on peut intégrer toutes les considérations géopolitiques qui viennent à l'esprit des analystes. Mais il est pervers de fragiliser le constat massif et convaincant du fait initial pour réduire ce dernier à un simple épiphénomène »
Oui bon, Ségolène R. ne fréquente pas ce blog donc…
« Ainsi, quand Manuel Bompard énonce que "gifler n'est jamais acceptable mais n'est pas égal à un homme qui bat sa femme tous les jours", il affirme ce qui devrait faire consensus pour tous ceux qui ne sont épris que de vérité brute, nette, indiscutable au sens propre. Il n'y a pas l'ombre d'un doute dans cette assertion qui n'est devenue problématique qu'à cause de l'appartenance du locuteur à LFI et de la volonté de révéler les contradictions et les malaises de ce parti - au sujet de l'affaire Quatennens et d'autres antérieures. »
C’est cela qui alerte en effet dans le tabac fait autour de cette gifle et des réactions qu’elle suscite dans le landerneau wokiste. Il n’est pas douteux en effet que la gifle que reconnaît le député FI de 32 ans, ne tombe pas de jure sous le coup de l’article Article 222-13-6 du Code pénal. À savoir : «Les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n'ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises :……………….. Par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire lié à la victime par un pacte civil de solidarité »
Question : Quand finit la réaction à une provocation et quand commence la violence ? Quelle différence entre le geste excédé et la violence stricte ? L’apparition de l’empreinte de la main qui frappe sur la joue de la victime ? Un dégât dans l’oreille interne dûment constaté ? Où la violence commence-t-elle dès le geste même de menace ? On dit que : « Si la gifle légère peut être poursuivie comme une voie de fait, la gifle appuyée relève des coups et blessures volontaires. ». Et donc, on ne sait pas avec quel degré de force a été appliquée « la gifle ». En tout état de cause, de la simple menace d’une gifle à sa mise en acte effective, l’humiliation de la victime est patente.
Ce qui est frappant – mais évidemment 😉 pas comme une claque – dans le cas de ce jeune député s’étant déclaré en 2017 « très amoureux » de son épouse Céline épousée en 2014, tous deux étant parents d’une petite fille née en 2019, c’est que cette enfant est née en pleine période de pandémie Covid-19, à savoir une période de confinement où les personnes qui avaient pris l’habitude d’une certaine indépendance ainsi que d’espace se sont retrouvées confinées et l’une sur l’autre 24h/24h. On sait en effet que « depuis l’apparition de la COVID-19, les données et les rapports montrent que tous les types de violence contre les femmes et les filles, et surtout la violence domestique, se sont accrus. À mesure que les cas de COVID-19 continuent de mettre les soins de santé à rude épreuve, les services essentiels tels que les abris contre la violence domestique et l’assistance téléphonique ont atteint leur capacité maximale. Davantage doit être fait pour donner la priorité à la lutte contre la violence perpétrée à l’encontre des femmes dans la riposte contre la COVID-19 et les efforts de relèvement.»
À cela on peut sans doute ajouter du « baby blues » ainsi que le stress que cause aux deux nouveaux parents les soins que réclament un premier-né.
On ajoutera que si les congés maternité comme le congé paternité recueillaient davantage l’attention des autorités et que si en cas de burn-out parental, les parents pouvaient se retourner vers des services publics à l’écoute et compétents, on s’économiserait sans doute pas mal de gifles intra-conjugales, d’où qu’elles partent, de l’époux ou de l’épouse. Enfin, on connaît bien « la crise des sept ans », mais moins sans doute le « comment entretenir la flamme, s’accorder du temps pour soi malgré la fatigue présente au quotidien ? » après les « noces de muguet » (treize ans de vie commune).
Un nouveau défi et une nouvelle croisade pour Adrien Quatennens, FI et autres NUPES susceptibles d’aider davantage à la diminution de la violence domestique qu’une stigmatisation à tout-va mise en œuvre par principe.
Si « La République c’est moi » était un peu moins tonitruant, ses fidèles lieutenants prendraient sans doute l’habitude de « se contenir » davantage quel que soit le stimuli agressif ! Par exemple, le reproche ou la critique juste ou injuste, de trop !
J’en reviens au cas très particulier qui n’est pas tant celui de l’alerte donnée au parquet par les services ayant recueilli la main courante de l’épouse (combien de main courante en de telles circonstances aboutissent-elles dans les faits à une alerte-parquet ? à franchement parler, je me le demande), que celui du dévoilement de cette main courante ayant trait au drame domestique vécu par un député espionné avec le logiciel israélien Pegasus pour le compte du Maroc paravent d’on ne sait trop qui exactement, par la presse, cette même presse qui avait déjà appris au député qu’il était espionné. Car, fini de faire, ces dévoilements successifs apparemment non imputables aux intéressés, aboutissent à une quasi-fracture de ce parti et en tout état de cause à un sacré « bor..l » !!
Comme qui dirait, is fecit cui prodest .
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 septembre 2022 à 15:55
"Evidences"
Des milliards de croyants religieux, des millions de fanatiques politiques, des millions de sujets asservis et conditionnés dans les dictatures, des millions d'analphabètes ou d'illettrés se fondent sur des "évidences"". Partout et toujours n'ont pu résister aux "évidences qu'un petit nombre d'esprits informés, cultivés, indépendants, pourvus d'esprit critique et totalement allergiques à tous les grégarismes, qui constituent, à mes yeux, dans tous les pays, la véritable élite.
Ils ne vont ni dans les foules, ni dans les défilés, ni dans les tribunes de supporteurs...
J'en vois quelques-uns sur ce blog. Tous les blogs n'ont pas cette chance.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 septembre 2022 à 15:44
@ F68.10
Faites pas rigoler, c'est parce qu'elle était grillée en Allemagne qu'elle a été recasée au cimetière des éléphants !
"Allez-y, balancez !"
J'ai la flemme de rédiger, alors dé... brouillez-vous.
https://qactus.fr/2022/02/16/europe-conflit-dinterets-entre-ursula-von-der-leyen-et-mckinsey/
https://www.geopolintel.fr/article2972.html
Rédigé par : revnonausujai | 25 septembre 2022 à 15:39
Sylvain nous démontre que la haine des évidences n'a d'équivalent que les évidences de la haine, au point de faire de la France un Sylvanistan à dénazifier par qui vous savez.
Kss, kss, nonosse, dit poutinou à son petit minou sylvanou de la dame aux chats, viens donc me rejoindre avec Zemmour au fond du trou !
Rédigé par : Aliocha | 25 septembre 2022 à 14:46
@ Exilé | 25 septembre 2022 à 12:48
"Bien entendu, qu'il s'agisse de batailles de cours d'école ou d'opérations militaires, il est souvent difficile de savoir qui a commencé le premier."
C'est au contraire très facile. Sauf pour les tripoteurs dans votre genre, les graines de dictateur et les pervers qui s'emploient sans cesse à enfumer le monde.
Au demeurant, on s'en tape, de savoir "qui a commencé le premier". L'important, c'est de savoir qui finira en dernier : la liberté et l'ordre démocratique de la civilisation occidentale, ou le primat de la force fasciste et communiste, qui a vos faveurs ?
On notera votre procédé rhétorique répugnant qui consiste à prétendre qu'une guerre, c'est comme une bagarre de cour d'école. Histoire d'en minimiser l'importance -- mais seulement quand ça vous arrange.
Au passage, les "batailles de cour d'école", aujourd'hui, elles font des morts. Par décapitation, à l'occasion.
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@ Denis Monod-Broca | 25 septembre 2022 à 13:23
"L’armée russe est entrée en Ukraine le 24 février dernier. C’est un fait incontestable. Mais ce fait est-il 'initial' ?"
Non. Le fait initial, c'est la guerre menée par le parti de la dictature (Russie, Chine, Iran...) contre notre civilisation occidentale basée sur la liberté.
Et vous, vous soutenez la dictature, en renvoyant dos à dos l'un et l'autre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 septembre 2022 à 14:45
Comme de Gaulle (Discours) en faisait le constat, il arrive Philippe Bilger que « l'évidence ne suffit pas toujours à convaincre » et que nous fassions souvent nôtre ce conseil de Voltaire qui affirmait que « Des choses les plus sûres, le plus sûr est de douter ».
Rédigé par : Michel Deluré | 25 septembre 2022 à 14:42
Sylvain nous démontre que la haine des évidences n'a d'équivalent que les évidences de la haine, au point de faire de la France un Sylvanistan à dénazifier par qui vous savez.
Poutine vous dit merci, sylvain !
Rédigé par : Aliocha | 25 septembre 2022 à 14:16
« Je concède volontiers qu'il y a des évidences objectives et d'autres qui devraient résulter, par exemple, de la morale et de l'honnêteté de chacun. » (PB)
Repartons de l’origine du mot « évidence », du latin « videre », « voir ». Il est donc « évident » que la Russie a envahi l’Ukraine, chacun a vu des images qui attestent de cette réalité... Mais il n’est pas « évident » que Poutine ait eu tort de mettre en œuvre « l’opération spéciale ».
Exprimer cela n’est pas une évidence, c’est une opinion, qui mérite débat et doit être étayée par des arguments, parmi lesquels peuvent apparaître des « évidences ».
Par exemple le fait que les référendums d’autodétermination des populations du Donbass, en partie russophones et russophiles, suggérés en 2015 par les Accords de Minsk II, n’ont jamais été organisés par Kiev.
En revanche, il n’est pas « évident » que cette entorse à un engagement justifie l’intervention de Poutine, pas plus que les exactions que, selon celui-ci, auraient subi les russophiles des « Républiques autoproclamées ». Exactions qui, pour l’heure, ne sont pas des faits « évidents », puisqu’elles ne sont pas confirmées, et que l’enquête de la Cour pénale internationale, qui prend en compte le conflit russo-ukrainien depuis 2013, est en cours.
De même, les « crimes de guerre » imputés à l’armée russe, qui sont actuellement examinés par cette même institution dans le cadre d’une deuxième enquête, ne sont pas, pour l’heure, « évidents ».
Faire d’un point de vue moral ou d’une conception de l’honnêteté une « évidence » me paraît délicat, d’autant plus que la morale et l’honnêteté, qu’on le veuille ou non, sont des notions relatives. La gifle de Quatennens est une « évidence », nul ne l’a vue, mais il la « reconnaît ». S’il s’agit de juger le geste, pour ma part je préfère dire qu’il est immoral, voire amoral, et que, élu de la Nation, qui plus est fortement engagé dans le combat contre les violences faites aux femmes, il doit, en conscience, évaluer ses conséquences sur la poursuite de ses engagements politiques.
À noter qu’il s’agit d’une affaire strictement privée, devenue publique - c’est une « évidence » - par la volonté d’un hebdomadaire qui, jugeant que l’intérêt général l’emportait sur le respect de la vie privée, a choisi de la divulguer. On peut ne pas être d’accord avec le choix moral du Palmipède... Exercer sa liberté d’expression est, en démocratie, une « évidence »...
Rédigé par : Serge HIREL | 25 septembre 2022 à 13:29
L’armée russe est entrée en Ukraine le 24 février dernier. C’est un fait incontestable. Mais ce fait est-il « initial » ?
« Il est pervers de fragiliser le constat massif et convaincant du fait initial pour réduire ce dernier à un simple épiphénomène », dites-vous, monsieur Bilger.
Il ne s’agit certes pas d’un épiphénomène, mais bien d’une décision effrayante, condamnable, lourde de conséquences, et pourtant pas d’un « fait initial ». Chaque camp, dans un conflit de cette nature, accuse toujours l’autre d’avoir commencé, l’accuse de ce « fait initial », et justifie par lui ses propres actions, mais les deux camps mentent et se mentent.
Est-il pervers de voir notre part de responsabilité, à nous Occidentaux, dans cette guerre affreuse ?
Sommes-nous tellement innocents ?
Inutile de refaire toute la généalogie de l’affrontement Est-Ouest, elle est bien connue. Alors soyons lucides.
Et méfions-nous des évidences, en particulier de celle-ci : le coupable c’est l’autre.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 septembre 2022 à 13:23
@ sylvain
"Rassemblement très mâles blancs patriotes, les femmes sont conviées bien entendu, on ne les tabasse pas nous."
La femme des uns, sous l'corps des autres, a des soupirs de volupté.
On s'en fout quand c'est pas la nôtre mais celle des autres.
D'abord on s'dit vous et puis on s'dit tout.
On s'envoie un verre, on s'envoie en l'air.
Et tout là-haut, là-haut, tout là-haut, là-haut,
On regarde en bas, et qu'est-ce qu'on y voit:
La femme des uns, sous l'corps des autres.
"...sauver notre race et civilisation..."
Vous fossoyez vous-même, tout seul, votre civilisation. Quant à votre concept de race, on a bien compris, maintenant, que c'était pour vous une histoire de quéquettes.
Rédigé par : F68.10 | 25 septembre 2022 à 12:58
« Sur le plan international, il ne devrait pas être nié que la Russie a envahi l'Ukraine, évidence dans laquelle, ensuite, on peut intégrer toutes les considérations géopolitiques qui viennent à l'esprit des analystes. » (PB)
De même, il est évident que c'est bien la France qui a envahi l'Allemagne en septembre 1939, ou du moins la Sarre.
https://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Histoire/His0004-OperationSarre.html
Mais s'en tenir de façon simpliste aux évidences en ignorant le contexte ne permet pas toujours d'en tirer des conclusions définitives, sachant qu'une action militaire peut répondre à un casus belli (l'invasion de la Pologne notre alliée dans l'exemple cité).
Bien entendu, qu'il s'agisse de batailles de cours d'école ou d'opérations militaires, il est souvent difficile de savoir qui a commencé le premier.
Rédigé par : Exilé | 25 septembre 2022 à 12:48
@ Tipaza
"Vous avez l'air bien certain de votre déclaration. ;-)"
@ Claude Luçon
"Vous en êtes certain !"
Pour l’instant oui. Mais je vais changer d’avis ! 😜
Rédigé par : Achille | 25 septembre 2022 à 12:29
@ Achille | 25 septembre 2022 à 09:40
"En clair, les certitudes ne sont rien d’autre que la manifestation de la bêtise."
Vous en êtes certain !
Rédigé par : Claude Luçon | 25 septembre 2022 à 11:42