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03 septembre 2022

Commentaires

Patrice Charoulet

Le meilleur biographe du philosophe Alain, l'universitaire Thierry Dominique Leterre vient de mettre sur son mur Facebook un texte d'Alain. On y lit notamment ces mots : « Pour la langue, je place Rousseau au premier rang. »
Il a placé aussi Stendhal au premier rang. Témoin le conseil qu'il donna à son excellent élève Emile Herzog (qui deviendra l'écrivain André Maurois que tout le monde connaît) : « Recopiez à la main d'un bout à l'autre « La Chartreuse de Parme » de Stendhal ». Le philosophe lui donna un excellent conseil, qui doit être rarement donné, je crois, par ses collègues d'alors comme par les professeurs de philosophie ou de lettres actuels. Je conviens que cela prend plus de temps que d'envoyer des SMS en verlan et/ou truffés de fautes d'orthographe. J'approuve Alain et j'ai donné moi-même ce conseil à mes élèves. Certains l'ont suivi et cela ne leur a pas nui.

Patrice Charoulet

Le très cher Robert Redeker diffuse sur Facebook et Twitter ce texte de Philippe Nemo paru dans Le Figaro Magazine, auquel je souscris. Ayant enseigné le français jusqu'à soixante-cinq ans, j'ai pensé la même chose que lui chaque jour, du premier au dernier. Je n'enseigne plus, mais ma pensée sur ce sujet n'a pas changé.

"L’Éducation nationale se plaint que de moins en moins de jeunes souhaitent rejoindre ses rangs. On sait qu'elle est obligée d'aller chercher d'urgence au coin des rues des personnes peu qualifiées et de les « former » en quatre jours pour que chaque classe ait au moins un gardien le jour de la rentrée. Quelle est la raison profonde de cette situation plus que regrettable ? Les salaires comptent, bien entendu. Mais ceci n'a jamais été, à soi seul, un obstacle dirimant pour de vraies vocations. Il faut bien comprendre que l’obstacle principal, aujourd'hui, c'est ce à quoi l’Éducation nationale a réduit le métier de Professeur.
Bien que ce ne soit pas dit en ces termes, on s'en doute, les instructions pédagogiques du Ministère ont en effet pour logique profonde et pour effet réel d'interdire aux professeurs d’enseigner les savoirs comme on doit le faire et comme cela s’est toujours fait depuis l’origine de l'école. Elles les détournent de leur vocation en changeant la nature même du métier d'enseignant.
La raison de cette métamorphose imposée au métier est essentiellement politique. La voici.
Il se trouve qu’un enseignement correctement mené crée toujours des effets différenciants. Il révèle que certains élèves ont plus d'aptitudes, d'autres moins, que certains ont des aptitudes en certains domaines, d’autres en d’autres. Ce qui a pour conséquence que, pour que les processus d'enseignement se déroulent normalement et à leur rythme naturel, il faut impérativement que les élèves, le moment venu, puissent être répartis en filières différenciées par niveaux et par orientations. Ce qui implique aussi, sans doute, qu’on distingue un enseignement secondaire long et un enseignement secondaire court, comme le font la plupart des pays voisins. Cette diversification du système est en effet indispensable pour que les groupes d’apprenants soient intellectuellement à peu près homogènes, condition elle-même indispensable pour que le cours fait par un seul professeur devant 30 ou 40 élèves ait un sens et puisse être entendu.
Or la famille idéologique qui monopolise notre Éducation nationale depuis des lustres a toujours obsessionnellement voulu l'école unique, censée être la matrice de l'Homme nouveau. Elle croit (à tort) que c'est en abolissant les différences à l'école qu'on parviendra à abolir les inégalités dans la société. Pour éviter donc que l'enseignement ne crée des différences politiquement incorrectes, elle a trouvé ce moyen simple et expéditif qui est de ne rien enseigner (sérieusement) à personne.
On ne fera, en particulier au collège, que de vagues sensibilisations à cent thèmes divers, des « séquences » sans queue ni tête et autres gadgets pédagogiques seuls de nature, dans des groupes hétérogènes, à ne pas cliver les élèves, à les distraire et à permettre que l’école unique survive tant bien que mal. Chacun connaît aujourd’hui les résultats, en terme de niveau, de ces choix (qui, je le répète, sont exclusivement politiques ; la pédagogie, en tant que telle, n’en porte certes pas la responsabilité).
Dans ce contexte d’école massifiée, que devient l'enseignant ? Il se voit réduit au rôle d’animateur, de meneur de jeux, de gardien, souvent d'assistant social, travail très estimable et utile, le cas échéant, mais qui ne peut convenir qu’à un certain type d’esprits. Il ne peut être ce qu'on appelle un Professeur. Il est en danger, en outre, on le sait, d'être traité comme quantité négligeable par les élèves, les parents, l'administration, quand il n’est pas menacé d’agressions physiques.
Ce qui fournit la réponse à la question posée. Il est facile de comprendre pourquoi, dans ces conditions, moins de jeunes que par le passé souhaitent devenir enseignants. Ils n’ont plus guère d’attirance pour une profession qui n'a plus d’intérêt intellectuel et qui, en corollaire, n’est plus gratifiée du prestige social accompagnant ordinairement les compétences intellectuelles d'un certain niveau. Ils sont peu tentés d’échanger leur projet de consacrer leur vie à des activités intellectuelles et scientifiques contre ce que les officiels de l’Éducation nationale appellent le « métier », mot qui prend, dans leur bouche et sous leur plume, un sens affreux, puisqu’il est délibérément choisi et utilisé pour bien faire entendre aux futurs enseignants que le travail qui leur sera demandé ne sera plus de connaître et de transmettre des savoirs, mais d’être, volens nolens, les agents d’une entreprise de transformation sociale, en contradiction manifeste, soit dit en passant, avec le principe de neutralité de la fonction publique.
L’abandon du professorat a été officialisé cette année par le Ministère, qui a décidé de ne plus demander aux candidats du CAPES que les compétences afférentes au prétendu « métier », c’est-à-dire la pédagogie et la didactique (celles du Ministère), des bribes de connaissance des arcanes de l’Éducation nationale (une culture administrative, donc), le tout agrémenté d’une pincée assez peu sexy de « valeurs de la République ». Tout, donc, plutôt que des compétences proprement académiques. Comme si la première compétence professionnelle d'un professeur n'était pas de connaître les savoirs qu'il enseigne !
On demandait jadis aux jeunes moines de faire vœu d’obéissance, de pauvreté, de chasteté. On exige aujourd’hui des jeunes candidats au professorat des sacrifices presque comparables, mais sans leur ouvrir les mêmes perspectives transcendantes. Bien au contraire, on les somme d’abjurer solennellement tout goût trop marqué pour la littérature, les langues anciennes et modernes, l’histoire, la géographie, les mathématiques, la biologie, la physique ou la philosophie, goûts à la fois inutiles, étant donné le type de pédagogie pratiqué, et suspects d'élitisme, crime majeur. Et on leur enjoint d'aller d’urgence dans des établissements scolaires effectuer des stages pratiques où ils apprendront comment ne rien apprendre à leurs élèves. La vieille École demandait des enseignants épris d’idéal, et cette exigence même séduisait les candidats potentiels ; la nouvelle ne leur demande que de la sueur. Étonnez-vous que les sergents recruteurs s'époumonent en vain.
J’ajoute, ayant un peu lu l’ésotérique littérature des pédagogues officiels, que non seulement l’institution n'a plus envie ni besoin que les enseignants soient des hommes de science, mais craint comme la peste qu’ils le soient. Car, comme l'a écrit jadis un de leurs maîtres à penser, Louis Legrand, s'ils étaient savants, ils voudraient inconsciemment communiquer à leurs élèves ces savoirs qu’ils possèdent, et ils s’impatienteraient des lenteurs et difficultés de certains élèves, qu’ils intimideraient. Cela bloquerait dans l’œuf le processus d'auto-engendrement miraculeux des savoirs que le bric-à-brac pédagogique est censé déclencher. Donc, pour être sûrs que les enseignants ne seront pas tentés, comme dans l'« école de papa », de faire de vrais cours où ils transmettraient patiemment et méthodiquement ce qu’ils savent, les puissants esprits qui dirigent le Ministère ont jugé que le mieux était de s'assurer, dès le départ, qu'ils ne savent rien. Tel est le sens aisément déchiffrable de la réforme du CAPES. Il s’agit, encore et toujours, d’aller dans le sens de l’idéologie. Il s’agit de permettre que l’école reste unique.
Voilà pourquoi votre jeunesse est muette. Voilà pourquoi les jeunes gens épris d'idéal se détournent aujourd’hui des carrières du professorat. Cette désaffection durera aussi longtemps que l'enseignement ne sera pas restauré dans sa vraie vocation et dans ses vraies méthodes."

https://twitter.com/epicurelucrece/status/934382178003189761

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 08 septembre 2022 à 09:02
"De quel 'texte simple de trois lignes' me parlez-vous, je vous prie ?"

De celui que vous avez commenté ici.

Patrice Charoulet

@ Robert Marchenoir 7 septembre 20h05

De quel "texte simple de trois lignes" me parlez-vous, je vous prie ?

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 07 septembre 2022 à 19:21

Vous nous faites régulièrement part du résultat impeccable de vos analyses de cholestérol, mais avez-vous songé à faire vérifier votre vision ?

Comme vous n'êtes sûrement pas analphabète, votre incapacité à lire et à comprendre un texte simple de trois lignes ne peut avoir qu'une origine médicale.

Patrice Charoulet

J'écoute avec retard l'émission « Répliques » d'Alain Finkielkraut, diffusée sur France Culture , le samedi 3 septembre. Elle a pour titre « La fabrique du dictionnaire ». Sont invités, pour le petit Larousse, Bernard Cerquiglini et, pour le petit Robert, Géraldine Moinard. Finkielkraut leur a posé plusieurs questions sur le choix des mots nouveaux (150 par exemple par an pour le Larousse) et le choix des mots supprimés. L'animateur a critiqué plusieurs choses. On lui a répondu.

Finkielkraut voulut citer le célèbre livre de Maurice Grevisse « Le bon usage ». Cerquiglini lui fit observer, avec raison, qu'il avait dit « Gré » dit et non « Gre ». Finkie répondit : « J'adore être corrigé ! ».
Comme je n'étais pas invité (je le conçois) je ferai observer à Finkielkraut ceci. Il a dit deux fois « éditions du Cerf » en faisant, fautivement, sonner la lettre « f ». Et , à trois reprises, il a dit fautivement « linguouiste », puis « linguouistique », au lieu de dire « linguiste » et « linguistique ».

Possédant les trois premier tomes du dictionnaire de l'Académie, et m'en servant tous les jours, j'avais récemment vanté ici ce dictionnaire. Je me posais une question : quand sera publié le quatrième et dernier tome ? J'ai eu (presque) la réponse puisque l'académicien Finkielkraut a déclaré dans cette émission qu'ils en étaient « à la lettre W ».

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/la-fabrique-du-dictionnaire-5044407

HOPE

@ Giuseppe
« Mais parfois buller a du bon et le moindre effort aussi... Euh... Ce soir la rentrée d'Antoine Dupont, humble parmi les plus brillants, je vous attends donc à l'auberge qui porte son nom, les crampons aux pieds en signe de reconnaissance. L'addition c'est pour moi, je joue à domicile. »

Mon commentaire: remarquable, parfait, top ! 👍👏

Denis Monod-Broca

J'aime bien Michel Onfray. Je me suis abonné à Front Populaire par souverainisme. Il n'y a en effet pas de politique sans souveraineté. Ayant abandonné notre souveraineté en matière monétaire à la BCE, en matière militaire à l'OTAN, en matière juridique et judiciaire à la CUE et à la CEDH, nous n'avons plus de politique. Je trouve cela éminemment regrettable. Pas seulement par égoïsme ou franco-centrisme, aussi parce que, selon la formule de de Gaulle « il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde ». En d'autres termes, le monde a besoin d'une France libre, souveraine, capable de parler de sa propre voix.

Le défaut de la cuirasse, chez Onfray, est du côté de la religion. Pour dire les choses de façon certes trop simplifiée, il se veut le défenseur de notre "monde judéo-chrétien" en pleine décrépitude mais, pour autant, il ne fait jamais référence au savoir anthropologique contenu dans les écritures judaïque et évangélique. Il ne se donne donc pas les moyens de sortir de l'impasse dans laquelle nous nous enfonçons.

Bill Noir

RUSSIA TODAY

Aux funérailles de Gorbatchev, Poutine s'est comporté comme une slavette.

Poutine, petit prolétaire, quand vas-tu rejoindre les deux premiers « ine » dans le mausolée puant de la place Rouge ?

Neuf morts suspectes d'oligarques russes : une purge ou une renouvellement de l'équipe Poutine ?
Ou des suicides involontaires ?

Les oligarques, ils sont 40… Poutine se prend pour Aladin.

Russie / Turquie ça marche : 7 000 achats immobiliers conséquents de prolétaires russes en Turquie en un an.

L'Ukraine a suffisamment souffert du communisme pour avoir l'honneur de le faire disparaître de l'espace civilisationnel européen.

On va pallier la lâcheté des civils russes avec le courage des Ukrainiens qui vont porter des coups vitaux au monstre du kremlin.

C'est le nationalisme qui vaincra définitivement le communisme.

Bill Noir

@ Robert Marchenoir du 5 courant à 15h50 en réponse @ sbriglia du même jour à 00h50 sur une information que ce dernier donna le 31/08 à 20h59 dans [Fresnes : du pénitentiel ou du ludique !] au sujet d'une déclaration du sieur Montbrial concernant le départ inopiné du vénérable Iquioussen relatée par Bill Noir le 31 août à 17 h48.

Ledit sbriglia a cru nécessaire de préciser à la ville et au monde que ledit Iquioussen ne s'était pas échappé mais qu'il était parti, motivant son intervention par le fait objectif qu'aucun mandat d'arrêt n'avait été notifié… utilisant le blog de Philippe Bilger pour régler ses comptes avec son confrère Montbrial, me mettant de surcroît en question sur un point de droit dont je n'ai que faire étant donné le contexte politique pointu de cette disparition.

Il est à penser que cette intrusion banale – laquelle participe de la vie de ce blog [comme la plupart des échanges publiées qui ne peuvent guère être gendarmées] tomberait sous le coup d'un règlement par trop autoritaire qui tuerait son élan et sa grâce.
Invoquer la nécessité d'un règlement ferme avantagerait scandaleusement les personnes qui n'ont pas grand-chose à narrer… des gens avec lesquels on ne se narre pas tous les jours !

Ce que je dis là c'est pour rire… comme d'hab !

Robert Marchenoir

@ sbriglia | 05 septembre 2022 à 00:50
"Quand vous cesserez de prendre vos interlocuteurs pour des minus habens vous aurez fait un grand pas vers l’humilité, antichambre de toutes les perfections. Vous en êtes loin…"

Pardon, Monseigneur. J'ignorais que vous étiez, ici, le directeur de conscience de nous autres, chargé de dispenser les leçons de morale.

En parlant d'humilité, je n'ai jamais remarqué que cette vertu fût particulièrement manifeste dans les interventions dont vous nous gratifiez.

Ni, d'ailleurs, que vous ayez enrichi, ici, notre connaissance ou notre compréhension du personnage de Michel Onfray. En somme, vous vous employez à troller, à l'instar de Marcel qui m'a contraint à lui répondre. En provoquant votre passionnant commentaire, sa funeste intervention continue de faire la démonstration de la manière de s'y prendre pour troller un blog : susciter des polémiques personnelles sans objet afin de faire dérailler la discussion.

En ce qui concerne le pinaillage, vous en offrez un bel exemple. Vous déformez mes propos en ne retenant que l'un des points de ma définition du pinaillage. J'en ai fourni huit. Votre insistance à ignorer les autres illustre parfaitement cet autre mode de pinaillage que je décrivais :

"S'attacher à des détails insignifiants du propos de l'adversaire auxquels on donne une importance démesurée, afin de masquer son incapacité à apporter une objection argumentée à l'essentiel du sujet."

L'essentiel du sujet, ici, étant la différence entre une discussion honnête et le procédé vicieux nommé pinaillage.

Concernant la mauvaise querelle que vous me cherchez, version haut de gamme du malandrin qui vous réclame une cigarette afin de vous casser la figure lorsque vous n'en avez point, oui, c'est une évidence pour qui observe le débat public en général, et les commentaires de ce blog en particulier : un vice rhétorique particulièrement répandu consiste à tirer parti d'une erreur de détail de l'adversaire pour condamner la totalité de son propos, alors que cette erreur n'entache nullement son raisonnement.

L'irritabilité et l'arrogance avec laquelle vous me répondez serait-elle due à votre usage passé de ce truc dans votre profession d'avocat ?

Vous m'accusez "d'asséner ma propre définition" du pinaillage. Excusez-moi, en effet, d'expliquer le sens des mots que j'utilise. Un commentateur m'a lui aussi fait le coup de la cigarette, en m'accusant de refuser le débat avec lui. Il prétendait que ma raison, le pinaillage, était un simple qualificatif malveillant.

Je me suis donc donné la peine d'expliquer ce que j'entendais par là. Il s'agit évidemment de ma définition, pas de celle de Berthe au grand pied.

Vous bavardez à côté du sujet en m'objectant "qu'il y a des erreurs minimes qui peuvent aboutir à des catastrophes". Sans blague ? Vous êtes sûr ? Où ai-je dit le contraire ?

Et vous introduisez subrepticement un amalgame en ajoutant aussitôt après : "il y a des erreurs minimes qui peuvent décrédibiliser un raisonnement ou un propos".

Justement. Le procédé malhonnête dont vous vous faites, ici, le défenseur, consiste dans la fausse analogie : si un ingénieur fait une erreur minime de calcul, alors tout le bâtiment peut s'effondrer.

D'innombrables débatteurs de mauvaise foi (en politique, à la télévision, et ici aussi) en profitent pour dire : puisque Machin a dit 1974 alors qu'il s'agissait de 1975, alors il s'ensuit que l'ensemble de son argument s'effondre.

Et de faire tout un pataphar de cette erreur, alors que dans le cas d'espèce, si l'on remplace 1974 par 1975, le raisonnement continue de tenir. Il s'agit d'un détail insignifiant. La faute de pinaillage est caractérisée.

Vous ajoutez cette pique malveillante :

"S'il y a des erreurs dans votre raisonnement vous n’êtes pas seul juge pour décider que ce sont des erreurs de détail, que je sache."

Manifestement, et vous non plus. Où aurais-je défendu une chose pareille ? Et de quelle erreur supposée parlez-vous ?

Donc, concernant Michel Onfray, "ce cogneur en liberté", vous pensez que... ?

sbriglia

@ Robert Marchenoir
« Ce que je suis n'a aucune importance, et votre question n'est pas pertinente. Les débats, ici, ne portent pas sur les mathématiques, la chimie ou le jeu d'échecs. »

Vous faites l’imbécile…
Pinailler c’est ergoter sur des détails. Ce n’est pas « tirer parti d’erreurs de détail » de la part de votre contradicteur, que vous nous assénez comme votre propre définition : s’il y a des erreurs dans votre raisonnement vous n’êtes pas seul juge pour décider que ce sont des erreurs de détail, que je sache.

Et les échecs, les mathématiques et la chimie, entre autres disciplines (mais on pourrait citer le droit, la médecine, l’architecture, la musique, etc.), montrent que le diable se cache dans les détails et qu’il y a des erreurs minimes qui peuvent aboutir à des catastrophes ou décrédibiliser un raisonnement ou un propos.

Quand vous cesserez de prendre vos interlocuteurs pour des minus habens vous aurez fait un grand pas vers l’humilité, antichambre de toutes les perfections.
Vous en êtes loin…

Lucile

@ Tipaza | 03 septembre 2022 à 18:47

Non non ce n'était pas de l'humour, ou si peu.

Aliocha

@ xavier b. masset 04 septembre 2022 à 19:33

Somptueux, merci.

Exilé

@ DAUMONT | 03 septembre 2022 à 20:13
« Les Russes possèdent en outre des femmes diplomates redoutables qui lamineraient aisément nos diplomates français néoconservateurs. »

« Diplomates » du genre Anna Chapman ?

Achille

@ Robert Marchenoir | 04 septembre 2022 à 20:23
« Voilà où nous en sommes : y'a un mec, y dit le contraire de ce que disent des gens que j'aime pas, et ça tombe bien, moi je pense la même chose mais je suis pas invitée à la télé. »

Vous avez, hélas, raison. C’est la pensée par procuration.
Michel Onfray. Voilà un gars qui s’exprime bien, enfin bien mieux que je ne ne saurais le faire et qui dit tout ce que j'aime entendre.
Que demander de plus ? :)

Giuseppe

En ce moment je suis bien en cannes, alors j'en profite, il faut avoir écouté Jacquattali pour en extraire l'huile essentielle, toujours à donner des leçons, à pérorer, à se pousser du jabot.
Alors lui rappeler que dès qu'il a fallu mettre en pratique ses magnifiques théories, ce fut un plat magnifique de plongeur:

https://www.lesechos.fr/1993/06/le-president-jacques-attali-contraint-a-demissionner-de-la-berd-907252#:~:text=Jacques%20Attali%20a%20annonc%C3%A9%20vendredi%20sa%20d%C3%A9mission%20de,Banque%20Europ%C3%A9enne%20pour%20la%20Reconstruction%20et%20le%20D%C3%A9veloppement.

Ces types ne servent à rien, ils ne sont que des faire-valoir de politiques qui veulent se rassurer, en règle générale, quand ils pondent un rapport ils le jettent à la poubelle en les gratifiant de leur grande confiance, dans le meilleur des cas ils prennent les idées qui y sont couchées dedans, mais validées par de vrais sachants.

Robert Marchenoir

@ Achille | 04 septembre 2022 à 09:19
"Michel Onfray a quand même écrit huit livres au cours de la seule année 2018."

Enfin une remarque intelligente. On ne peut pas écrire huit livres en une année. On peut, certes, écrire huit tas de papier avec de l'encre dessus, et les mettre en vente en librairie. Mais ça ne s'appelle pas des livres.

Le type qui fait ça ne mérite certainement pas l'étiquette de philosophe. Et toute prétention qu'il peut avoir de dire le vrai et le bien s'effondre après cela.

De même que s'effondre toute prétention à la sagesse (origine du mot philosophe) d'un homme capable d'insulter ceux qui font des enfants en les qualifiant de "reproducteurs", parce que ce serait une "vilenie" de mettre au monde des enfants qui seraient soumis "à la fausseté des relations entre les hommes, à l'intérêt qui mène le monde et à l'obligation du travail salarié".

En conséquence de quoi, il conviendrait de remplacer la famille par la masturbation.

Ce n'est pas une blague, c'est bien ce qui figure dans l'un des fameux 100 (ou 120 ?) livres du titan de la pensée qu'est Michel Onfray (cf. mon premier commentaire ici).

Mais il dit qu'il y a trop d'immigrés et que Ma-a-strique c'est pabien, donc vraiment, quel génie...
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@ Michelle D-LEROY | 03 septembre 2022 à 20:10
"Il est très intéressant d'écouter ou de lire Michel Onfray car il apporte une contradiction bienvenue, que nous ne trouvons plus dans la presse."

Voilà où nous en sommes : y'a un mec, y dit le contraire de ce que disent des gens que j'aime pas, et ça tombe bien, moi je pense la même chose mais je suis pas invitée à la télé.

Ça suffit à faire d'un homme un intellectuel d'élite. Vos exigences sont bien minces... Des types qui disent la même chose que ce que vous pensez, il y en a des tonnes et des wagons, y compris "dans la presse" -- vous avez mal regardé. Il ne manque pas de médias de droite, populistes, souverainistes, politiquement incorrects, enfin tout ce que vous voulez.

Au fait, comment avez-vous eu connaissance des propos d'Onfray... sinon par la presse ? Il est l'exemple même de la personnalité invitée sans cesse dans les médias pour dire du mal des médias.

"Je trouve ses livres intéressants, le dernier, 'Foutriquet', était une belle analyse du bilan macronien, de la société actuelle et de la classe politique en général."

Parlons-en. Un type acquiert une réputation de philosophe d'élite en publiant un livre dont le titre est une insulte pure et simple au président de la République.

Et Onfray, il est quoi ? Un paltoquet ? Comment s'appellera son prochain livre ? "Enc... de sa mère" ?

Le problème n'est pas Onfray. Le problème est cette partie du peuple français capable de porter aux nues un prétendu philosophe, parce qu'ils jouissent par procuration de voir un homme insulter le président du moment par librairies interposées, leur niveau de réflexion se limitant à cela.

Voilà qui en dit long sur la dégénérescence du peuple français. Évidemment, il est plus facile d'insulter le président du moment que de s'interroger sur sa propre décadence.

Ce qui permet à un nombre non négligeable de profiteurs du genre d'Onfray (mais il est loin d'être le seul) de cultiver leur notoriété et leur fortune sans rien apporter à l'humanité.
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@ sbriglia | 04 septembre 2022 à 13:15
@ Robert Marchenoir
"Pinailler a un sens très précis. C'est une tactique de discussion malhonnête qui consiste [entre autres] à tirer parti d'erreurs de détail de l'adversaire pour condamner la totalité de son propos, alors que ces erreurs n'entachent nullement son raisonnement."

"Mouais… comme dirait un commentateur. Êtes-vous joueur d’échecs ? Êtes-vous mathématicien ? Êtes-vous chimiste ?"

Ce que je suis n'a aucune importance, et votre question n'est pas pertinente.

Les débats, ici, ne portent pas sur les mathématiques, la chimie ou le jeu d'échecs. Justement.
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@ Marcel P | 04 septembre 2022 à 09:26

Je vous confirme que vous êtes un pinailleur inopérant, qui tente de lancer des polémiques stupides et malveillantes à l'aide d'arguties vides de sens.

Vous venez de pondre une nouvelle tartine qui le prouve.

Quand vous aurez, vous, quelque chose à dire sur Michel Onfray, pour, contre ou ailleurs, n'hésitez pas. Vous continuez à rester muet sur le sujet.

xavier b. masset

Plus qu'un cogneur mains sur le manche toujours du bon côté, criant "Timber !, prenez garde à vous, attention !", je vois en lui un bûcheron qui calcule mal ses entames sur l'écorce des choses, un Roquentin surdiplômé en sylviculture de pulpe à papier vélin, qui croit en avoir fini avec le visqueux des hommes, d'où son apologie de la Providence sèche pour tous.

En bon marxien d'hier et d'aujourd'hui, je crois observer en lui un propagateur d'une sorte de fétichisme de la chalandise, où toute l'humanité convergerait vers ses kilos de livres, se donnerait la main, page après page, se blottirait contre le système racinaire de chacune de ses idées reliées entre elles par un fil rouge magique, où tout le monde pleurerait à l'unisson lorsque le professeur Raoult se ferait klaxonner en héros dans les rues de Marseille.

Comme ce jour ancien qui le vit, main sur la cognée, décréter l'inexistence de Jésus, puis, alors que le tronc commun perdu de la civilisation chrétienne tombait vers lui, faire un malicieux pas de côté, son spécial, comme on dit en Judo, et ressusciter le Christ dans la volée pour les besoins de sa nouvelle gnose ou glose, Éric Zemmour, son Jean le Baptiste, pourrait en témoigner.

Sa croisade contre le beau pour le beau partit du même mouvement de hache contre la grande histoire de l'Art.

Se tenir là où la chronique du temps ne l'attend pas, devenir l'expert du plat de côté, en faire tout un pâté, qu'on couche sur le papier comme on fait son lit.

Il croise et démêle pensées conservatrice et progressiste en ne bougeant aucun de leurs rails.

Il embrasse tout, convoie tout, la foi dans les faits et l'amour de la réalité, peut devenir à la demande proche des relativistes en morale, s'aboucher aux théories de Dewey et de James puis les claquer sur place pour s'acoquiner avec le dernier penseur de l'AI américain à la mode.

Élève doué et appliqué sur les bancs de Heidelberg, prêt à déchiffrer tous les cunéiformes clés de tous les débats imaginables, il entre dans le relativisme de bon aloi des universités allemandes contre l'absolutisme en philosophie comme chez lui, mais s'empresse de ridiculiser le pragmatisme et l'École historiciste, en même temps.

Dépecer la recherche de toute certitude et militer - jusqu'à le panser lorsqu'il est blessé - pour le moindre aspect de formalisme, est un jeu d'enfant.

C'est une madeleine spongieuse et dure à la fois, un rêve proustien involontaire devenu réalité, un biscuit sensuel qui aspire tout à lui, la coquille d'une pâtisserie qui se réagrègerait telle qu'en elle-même à la suite de la chute d'une goutte de parfum de marque Onfray, ou de salive du même nom, sur son dos, petite pluie qui la ferait changer de texture, au point qu'oncle Léon ne la reconnaisse plus.

Courageux, oui, avec le cœur en bandoulière, et le beurre du dernier tango philosophique à Paris sur la main.

Robert

Encore un billet d'un grand intérêt, Monsieur Bilger.

Je ne vais pas rajouter un long commentaire à ceux déjà exprimés.

Il convient d'abord de ne pas oublier que Michel Onfray se qualifie lui-même de "libertaire proudhonien" ou de proudhonien libertaire. Mais il n'est aucunement nihiliste ou anarchiste. On pourrait aussi ajouter qu'il est un excellent destructeur d'idoles médiatiques, notamment dans le monde freudien, tout comme il a célébré Albert Camus selon sa grille de lecture libertaire proudhonienne.

C'est aussi un homme de réflexion dont la rigueur est rarement prise en défaut, bien que, compte tenu de la profusion de ses écrits, certains de ses propos puissent parfois comporter quelques approximations qui, toutefois, ne mettent pas en cause son sens de la logique de l'exposé et la somme des références qu'il s'est fait un point d'honneur de toutes lire.

Au bilan un cerveau que beaucoup de péroreurs devraient lui envier alors qu'ils le critiquent sans avoir ses connaissances et ses qualités d'expression, notamment la clarté de ses exposés dans un français intelligible et peu critiquable. À cela s'ajoutent ses qualités éminentes de débatteur qui ne s'emporte guère malgré les coups bas qu'on lui assène souvent dans les médias.

C'est pourquoi je retiens les commentaires de Tipaza | 03 septembre 2022 à 18:46 et Michelle D-LEROY | 03 septembre 2022 à 20:10 que je fais miens.

Il convient d'y ajouter que la dernière livraison de sa revue "Front Populaire", intitulée "Mort de la démocratie - Un peuple en trop", est remarquable.
Dans son édito "Démocratie illibérale", il démonte les mécanismes mis en œuvre pour imposer aux peuples, au peuple français tout particulièrement, un système qu'il a refusé. J'ajoute à titre personnel que, compte tenu des taux d'abstention aux élections de toute nature, le peuple français continue majoritairement de ne pas l'accepter puisqu'il vise à faire disparaître les fondements de la citoyenneté française de plus en plus réduite à l'acquisition de la "nationalité de papier".

Six dispositifs sont décrits : 1- Instrumentaliser les Le Pen ; 2 - Intoxiquer à la moraline ; 3 - Criminaliser le peuple ; 4 - Activer des populicides ; 5 - Élire le vassal en chef ; 6 - Interdire le financement.

En outre il a écrit l'article "Sculpter le peuple : anatomie d'une machine gaulliste" dans lequel il oppose la vision maastrichtienne fédéraliste européiste, celle de monsieur Macron et de la plupart de ses prédécesseurs, à celle souverainiste du général de Gaulle qu'il fait sienne. Il qualifie la Constitution de 1958 de "chef-d’œuvre de philosophie politique" qu'il oppose à celui de Mitterrand en disant que "ce fut donc le traité de Maastricht qui s'avère la machine de guerre lancée contre la Constitution de 1958".

Serge HIREL

Onfray... Un philosophe peut-il être un « cogneur » ? Cogner, cogner encore, est-ce une voie pour rechercher et atteindre la sagesse ? Un philosophe doit-il courir les plateaux TV ? Multiplier les phrases chocs, coller à l’actualité ? Michel Onfray est-il encore philosophe ? En quelques années, l’expression de sa réflexion n’est-elle pas devenue essentiellement polémique ? Bref, ne serait-il pas happé par la sphère politique ?

Certes, il n’a pas renié ses combats, ni abandonné ses convictions, mais ses doutes sont désormais très rares. Son tempérament entier, indépendant, sans entraves, semble l’avoir emporté sur toute forme de nuance, sur toute prudence du verbe. Aujourd’hui, au-delà de sa bataille contre l’idée, il assaille celui ou celle qui la porte. Macron, Mélenchon, Rousseau, Valls et bien d’autres en font les frais... et, avec eux, tous les « maastrichtiens » et tous ceux qui osent prétendre que « souveraineté » est « un gros mot ».

Comme Zemmour, venu, lui, du journalisme, va-t-il franchir le pas... se jeter dans l’action politique ? Réfléchit-il à une candidature personnelle ? Les énoncés des thèmes de l’Université d’été d’Uzès de son magazine, « Front Populaire », ressemblaient plus au programme d’un meeting de parti qu’aux sujets traités par son Université Populaire de Caen, inspirée des cafés philosophiques et littéraires. Un lieu de débats dont il avait décidé la création en 2002, au lendemain de la percée inattendue de Jean-Marie Le Pen à l’élection présidentielle... Ce qui, tout en étant la suite logique de ses années de professorat, en disait déjà long sur son goût pour le combat politique.

Michel Onfray tenté par l’exercice du pouvoir ? Sur CNews, Laurence Ferrari ne lui a pas posé la question... mais, en quelque sorte, il a répondu oui en définissant son objectif : non pas dénicher « l’homme providentiel », auquel il n’a jamais cru, mais « constituer le peuple providentiel »... en réunissant autour de son projet ceux qui, comme lui, pensent qu’il est temps de stopper le déclin français. Vaste programme, jugerait le Général... Mais Onfray, depuis l’adolescence, est un homme de défis... et, jusqu’à maintenant, il les a plutôt bien relevés et réussis.

Achille

@ Giuseppe | 04 septembre 2022 à 14:15
« Ce soir la rentrée d'Antoine Dupont, humble parmi les plus brillants, je vous attends donc à l'auberge qui porte son nom, les crampons aux pieds en signe de reconnaissance. L'addition c'est pour moi, je joue à domicile. »

Ce serait avec plaisir mais j’habite dans le Nord-Est et vous dans le Sud-Ouest (distance environ 900 km) aussi je crains de ne pas être à l’heure au rendez-vous !
Par ailleurs le match Bordeaux-Bègles contre Toulouse étant diffusé sur Canal+, je ne pourrai pas le voir, n’ayant pas le décodeur. Dommage !

Giuseppe

Autour de moi que de grands philosophes, surtout après une partie de manivelles et pour finir refaire le monde, juste pour le plaisir:

https://multiages.eu/index.php/2016/11/26/20-regles-dor-pour-les-seniors/

1. IL EST TEMPS D'UTILISER L'ARGENT QUE VOUS AVEZ ÉCONOMISÉ, L'UTILISER ET EN PROFITER :
- Ne le gardez pas pour ceux qui ne peuvent avoir aucune notion des sacrifices que vous avez faits pour l'obtenir. Profitez donc de l'instant présent.

2. ARRÊTEZ DE VOUS INQUIÉTER :
- Au sujet de la situation de vos enfants et petits-enfants. Vous avez pris soin d'eux pendant de nombreuses années, vous leur avez donné une éducation, ils sont maintenant responsables d'eux-mêmes.

3. MAINTENIR UNE VIE SAINE AVEC UN EXERCICE MODÉRÉ :
- Bien manger, marcher, respecter votre sommeil, puisqu'il devient plus difficile de rester en parfaite santé, restez informé sans excès...!

4. TOUJOURS ACHETER LES MEILLEURS ET LES PLUS BEAUX ÉLÉMENTS POUR VOUS :
- Le principal objectif est de profiter de la vie.

5. NE PAS INSISTER SUR LES PETITES CHOSES :
- Vous avez déjà surmonté bien des choses dans votre vie,
aujourd'hui l'important, c'est le présent. Ne laissez pas l'avenir vous effrayer.

6. INDÉPENDAMMENT DE L'ÂGE, TOUJOURS GARDER L'AMOUR VIVANT :
- L'amour de tout, de votre famille, de votre environnement, de votre pays.

7. SOYEZ FIERS, TANT À L'INTÉRIEUR QU’À L'EXTÉRIEUR :
- Ne cessez pas vos sorties. Soignez votre corps, vous vous sentirez mieux et plus fort.

8. NE PERDEZ PAS DE VUE LES TENDANCES DE LA MODE POUR VOTRE ÂGE, MAIS GARDEZ VOTRE SENS DU STYLE :
- Vous avez développé votre propre sens de ce qui semble bon pour vous: gardez cette trajectoire et soyez-en fier. Gardez votre personnalité.

9. LIRE LES JOURNAUX, REGARDER LES NOUVELLES :
- Écoutez, lisez, assurez-vous que vous avez une messagerie active et essayez d'utiliser certains de ces réseaux sociaux. Vous serez surpris par de nouvelles rencontres.

10. RESPECTEZ LES JEUNES GÉNÉRATIONS ET LEURS OPINIONS :
- Donnez des conseils, non des critiques et essayez de leur rappeler la sagesse d'hier qui s'applique encore aujourd'hui.

11. NE JAMAIS UTILISER LES MOTS: "DE MON TEMPS". VOTRE TEMPS C'EST MAINTENANT :
- Vous avez été plus jeune, mais vous existez toujours
maintenant, amusez-vous et profitez de la vie.

12. EMBRASSEZ VOTRE ÂGE D'OR :
- Passez votre temps avec des gens positifs, joyeux, ils vont déteindre sur vous et vos jours sembleront beaucoup plus agréables.

13. NE PAS CÉDER À LA TENTATION DE VIVRE AVEC VOS ENFANTS OU PETITS-ENFANTS :
- Ils doivent vivre leur vie et vous avez besoin de vivre la
vôtre.

14. N'ABANDONNEZ PAS VOS LOISIRS :
- Si vous n’en avez pas, organisez-vous des loisirs. Trouvez quelque chose que vous aimez et passez du bon temps, amusez-vous.

15. MÊME SI CELA NE VOUS ENCHANTE PAS TOUJOURS, ACCEPTEZ LES INVITATIONS :
- Baptêmes, fêtes, anniversaires, mariages, conférences
Allez-y...! La chose importante est de quitter la maison de temps en temps.

16. PARLER MOINS ET ÉCOUTER DAVANTAGE :
- Ne racontez pas d'histoires longues sauf si on vous le demande. Prenez la parole sur un ton courtois et essayez d'être positif.

17. SI VOUS AVEZ ÉTÉ OFFENSÉ PAR D'AUTRES, PARDONNEZ-LEUR :
- Quelqu'un a dit : « Garder une dent contre l'autre, c'est comme prendre du poison »

18. SI VOUS AVEZ UNE FORTE CONVICTION, CONSERVEZ-LA :
- Ne perdez pas votre temps à essayer de convaincre les autres.
Vivez en étant fidèle à vos croyances et à vos choix.

19. RIRE. RIRE BEAUCOUP. RIRE DE TOUT :
- Persuadez-vous que vous êtes parmi les plus chanceux. Vous avez réussi à avoir une vie, une longue vie.

20. NE PRÊTEZ AUCUNE ATTENTION À CE QUE LES AUTRES DISENT DE VOUS :
- Soyez fier d’être vous-même, fier de ce que vous avez
accompli. Il y a encore beaucoup de bonheur à prendre, alors, prenez-le...!

- ET N'OUBLIEZ PAS : LA VIE EST TROP
COURTE POUR BOIRE DU VIN BON MARCHÉ...!

------

Les hauteurs enivrantes du plus beaupanoramadumondequelemondeentiernousenvie, MO n'a qu'à bien se tenir...

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/onfray-du-libertaire-atrabilaire-a-172528

Après un effort intense, Picpoul frais et amis pour une réflexion moins prétentieuse que tous ces cafés philosophes pour "bobitos"...

"Après la guerre, deux choix s'offraient à moi : finir ma vie comme député, ou la finir comme alcoolique. Je remercie Dieu d'avoir si bien guidé mon choix : je ne suis plus député !" Mon ami Winston

Giuseppe

@ Achille | 04 septembre 2022 à 09:19

Comme je ne fais pas collection j'ai renoncé à acheter tout ce qui sort de Michel Onfray.
Aucun grand joueur n'est capable d'évoluer au plus haut durablement, l'échec fait partie aussi du courant... Même "Mondo" Duplantis a été battu.
Donc il faut rester lucide, MO est un formidable débatteur, d'une rouerie immense, mais quand "c'est trop, c'est Tropi..." comme disent les jeunes.

Un peu de tout, aussi, vous devriez commencer à affûter les crampons, 2023 n'est pas loin, certainement la Coupe du monde la plus intense et incertaine, MO est dans le ronronnement de l'écriture, il est le Lavillenie actuel... Quoique un stylo peut permettre tous les rebonds, il ne vieillit jamais, il peut tomber en panne d'encre seulement.

Ceci dit j'ai un petit regret, j'aurais dû m'appliquer à ce que tout scientifique se doit, travailler le stylo à la main et le carnet de notes à côté pour lire Céline, j'ai failli par facilité, ce n'est pas mon genre.

Mais parfois buller a du bon et le moindre effort aussi... Euh... Ce soir la rentrée d'Antoine Dupont, humble parmi les plus brillants, je vous attends donc à l'auberge qui porte son nom, les crampons aux pieds en signe de reconnaissance. L'addition c'est pour moi, je joue à domicile.

sbriglia

@ Robert Marchenoir
"Pinailler a un sens très précis. C'est une tactique de discussion malhonnête qui consiste :
(...) - À tirer parti d'erreurs de détail de l'adversaire pour condamner la totalité de son propos, alors que ces erreurs n'entachent nullement son raisonnement."

« Mouais… » comme dirait un commentateur.

Êtes-vous joueur d’échecs ?
Êtes-vous mathématicien ?
Êtes-vous chimiste ?

Marcel P

@ DAUMONT
« Les Russes possèdent en outre des femmes diplomates redoutables qui lamineraient aisément nos diplomates français néoconservateurs. »

En français, que voulez-vous dire ? Le principe même du laminoir n'est pas en rapport avec l'idée même de diplomatie. Qu'est-ce que la diplomatie pour vous ?
Vous proposez des combats de lutte gréco-romaine entre ambassadeurs, pour départager les mérites d'une invasion militaire d'un pays ?

« On comprend que le reste du monde sollicite les Russes et voit en eux des émancipateurs. Les candidatures aux BRICS et à l'OCS affluent. »

Vous êtes Africain ? Vous êtes Asiatique ? Vous êtes Américain ?
Avec votre pseudonyme, on aurait pu vous croire Européen. Pourtant, vous vous sentez plus proche de la Chine, de l'Inde, de l'Iran et du Brésil que de la Finlande, la Suède, la Pologne ou les pays baltes. Pourtant, vous pensez qu'on peut parler de pays émancipateur pour un pays qui affirme et répète qu'il considère que tous les pays européens de l'ancien pacte de Varsovie sont dans sa sphère d'influence.

Accourez donc pour aller vivre dans un de ces pays qui voudrait rejoindre l'Organisation de coopération de Shanghai.

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@ Robert Marchenoir
« Je n'emploie pas le mot pinailler pour décrédibiliser tout propos qui ne va pas dans mon sens. Pinailler a un sens très précis. C'est une tactique de discussion malhonnête qui consiste »

Je ne vais pas revenir dans le détail sur les précédentes discussions, au sujet desquelles vous estimez que je n'aurais pas « su défendre votre point de vue ».

Dans chaque cas, vous avez qualifié de pinaillage l'évocation d'aspects que j'estime fondamentaux. Par exemple, au sujet de l'histoire et du journalisme, j'affirmais, en détaillant en quoi, qu'il s'agit de deux choses qui divergent par leurs objectifs et méthodes et que ces différences sont fondamentales (notamment pourquoi dans un cas tout passe par la citation des sources et dans l'autre par le secret des sources).

J'estime que j'ai clairement exposé mon propos, ça n'a aucun intérêt d'insister longuement face à votre réponse qui n'argumente pas sur le contenu mais se contente de dire que ça n'a pas d'importance. OK, soit.

« Vous êtes particulièrement adepte de cette pratique. C'est ce qui explique mon refus général d'échanger avec vous, dorénavant. »

Cela vous regarde. C'est la même solution de facilité que lorsque vous attribuez des qualificatifs comme pinaillage - c'est-à-dire accuser votre interlocuteur d'employer des tactiques malhonnêtes, ce sont vos mots - au lieu de répondre au contenu, si vous aviez encore des arguments.

« Je suis en cela le dicton anglais "don't feed the troll", qu'on pourrait traduire »

Merci, ça ira, je n'ai pas besoin de médiocres traductions, qui en outre oublient, une fois encore, un aspect essentiel de l'expression. Don't feed the troll, c'est surtout et avant tout une phrase qui témoigne de la déconsidération de son interlocuteur, en le rangeant dans une catégorie très déterminée, le troll (« un troll caractérise un individu cherchant l'attention par la création de ressentis négatifs, ou un comportement qui vise à générer des polémiques » selon Wikipédia).

Vous raisonnez par catalogue, je trouve cela assez médiocre et je pense que vous pourriez mieux faire, mais cela vous regarde.

« Mais revenons à Michel Onfray. Vous opposez, à ma condamnation du personnage, l'argument suivant :
"Mais alors, s'il faut admettre qu'un tel un journal [L'Humanité] et un tel auteur [Elisabeth Roudinesco, ancienne communiste] peuvent parfois produire un contenu pertinent, pourquoi et comment condamner absolument, définitivement un autre, Michel Onfray ?"
[...]
Bien sûr. On pourrait. Absolument. Pourquoi ne le faites-vous pas ? C'est à vous de le défendre, si vous le jugez estimable. C'est bien à cela que s'est employé Philippe Bilger. »

Mais non. Ne voyez-vous réellement pas l'incohérence dans votre raisonnement ?

« Donc à quoi rime votre intervention, en l'occurrence ? Vous parlez pour ne rien dire. Vous dites, en substance : p'têt' ben que Michel Onfray n'est pas un abruti malfaisant. C'est pas exclu. On sait jamais. »

Je pense que vous êtes tellement sûr de vous que vous ne lisez pas réellement ce qui est écrit. Un minimum de réflexion vous conduirait à vous rendre compte que :

- Marchenoir affirme que X est un abruti qui doit être totalement ignoré parce qu'il a commis un mauvais ouvrage
- Z1 et Z2 sont des abrutis notoires qui ont commis mille mauvais ouvrages
- Marchenoir tire d'ouvrages de Z1 et Z2 la preuve que X a commis le fameux mauvais ouvrage

Donc, non, la conclusion, ce n'est pas qu'Onfray a peut-être tort ou raison. La conclusion, c'est que votre condamnation est ridicule et votre raisonnement incohérent.

Soit Marchenoir condamne X en se fondant sur des ouvrages de Z1 et Z2 qu'il devrait condamner et totalement ignorer : il sombre dans le ridicule et l'absurde.
Soit Marchenoir admet qu'en fait on peut, à l'occasion, s'intéresser à ce que Z1 et Z2 disent, même si ce sont des abrutis notoires, et Marchenoir admet ainsi qu'on peut, à l'occasion, s'intéresser à ce que X dit.

Vous ne voyez pas le problème ? C'est du pinaillage ? Ne voyez-vous pas que votre raisonnement est complètement troué, bancal, que vous ne pouvez pas d'un côté appeler les gens à ignorer Onfray sous prétexte d'un mauvais ouvrage et, dans le même temps, affirmer que la preuve de ce mauvais ouvrage provient de personnes qu'il faudrait ignorer si on se tenait à ce mêmes principes ?

« Est-il possible de prendre autant de place pour propulser autant de vide ?
Vous finissez sur ce dénigrement personnel à mon égard :
"J'espère que s'imposer une attitude cohérente n'est pas un détail pour vous." »

Vous m'en voyez désolé mais le constat reste : votre propos est incohérent, votre attitude est incohérente. Et par conséquent, votre critique d'Onfray est nulle et non avenue.

Finalement, c'est après vous avoir lu qu'on doit se dire, pour reprendre vos mots « p'têt' ben que Michel Onfray [n'] est [pas] un abruti malfaisant. C'est pas exclu. On sait jamais ». Vous en voulez du vide ? En voilà ! Si vous voulez condamner un homme de manière absolue, il faut un peu plus.

« Contrairement à vous, qui tentez, une fois de plus, de lancer une polémique stérile, et, cette fois-ci, sur la base d'absolument rien. Pas le moindre détail. Le vide sidéral. Vous ne manquez pas de culot.
J'avais l'intention d'engager la discussion avec d'autres intervenants, qui, eux, ont des choses intéressantes à dire. Vous m'en avez détourné. Encore un exemple de la façon dont la mauvaise monnaie chasse la bonne. »

Votre raisonnement est complètement foireux et cela mérite d'être souligné. Car si on veut jouer au procureur, encore faut-il s'en donner les moyens. Si on veut qu'un homme soit condamné, encore faut-il faire un effort de cohérence.

Vous êtes dans l'accusation, à vous d'abord de proposer un réquisitoire cohérent. Pour l'instant, le réquisitoire se contredit lui-même. Quand vous serez parvenu à une accusation cohérente, qui ne s'autodétruit pas, on pourra évaluer le pour et le contre. Nous n'y sommes pas.

Achille

Michel Onfray a quand même écrit huit livres au cours de la seule année 2018 .
Un peu pour raconter toujours la même chose, mais quand MO a une idée en tête, il faut qu’il l’écrive, tant pis s’il y a redondance.
C’est un peu un stakhanoviste de la plume.

Quand l'éditeur tance gentiment le philosophe en lui faisant remarquer que c'est un peu beaucoup, le philosophe répond : "C'est probablement trop, mais je ne peux pas lever le pied. Je suis comme un coureur qui court à sa vitesse et à sa mesure".
Le problème est que même ses lecteurs n’arrivent plus à le suivre ! :)

Aliocha

L'intelligence, hélas, n'a jamais empêché d'être serviteur de l'erreur, et ceux qui n'accèdent pas à l'expression artistique, et Michel Onfray en est par manque d'imagination de son propre aveu, ne savent pas mettre l'impression sensible avant l'analyse intellectuelle, sont donc incapables de savoir si leurs idées sont vraies :

"Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/26

Cela explique les délires complotistes de tous ceux qui sont prêts aujourd'hui à se vendre aux Russes ou à suivre Mélenchon dans ses désirs d’insurrection, ils ne repèrent pas qu'ils sont manipulés par leurs émotions et pensent, ne sachant pas appréhender celles-ci, que leur analyse inspire leur colère, alors que c'est la colère, cette violence mimétique qui contamine aujourd'hui mondialement les réseaux sociaux, qui inspire leur analyse.

Cette vérité si simple et si profonde nous ôte toute protection contre notre colère, le mensonge sacrificiel du religieux archaïque ne nous en protège plus, son dévoilement a inspiré notamment toutes les révolutions et nous sommes arrivés aujourd'hui à ce point de révélation sur nous-mêmes où, si nous n'en prenons pas la mesure personnelle, nous continuerons jusqu'à la destruction totale à rééditer les désastres qui, de la guerre en dentelle pré-révolutionnaire, jettent désormais les peuples en leur entier à la gorge les uns des autres, deux guerres mondiales n'ayant pas suffi à nous déciller les yeux sur cette réalité.

Tous les extrêmes européens en arrivent à cette formidable ambivalence qui, par désir de protection, est prête à nous offrir à ceux qui rêvent de notre destruction, occultant cette vérité fondamentale qui ne peut que se ressentir préalablement à toute analyse qu'au cœur sensible de l'humain, cet endroit du choix démocratique individuel qu'il est de notre devoir absolu de défendre car il est vital, non seulement pour les Occidentaux mais dans la même mesure pour ceux qui les défient, et qui trouve sa définition institutionnelle dans le renoncement aux dominations qu'est le projet européen fondé sur la réconciliation et le pardon à l'ennemi.

Poutine en cette perspective démontre par sa geste qu'il renie les principes fondamentaux de la Sainte Russie, fondamentalement chrétienne et européenne, et qu'il tente à nouveau comme tous ceux qui n'ont pas intégré cette si simple réalité humaine, de raviver cet ordre ancien et démonétisé, allant jusqu'à dévoyer l'idée sainte du plus grand amour qui est de mourir pour ceux qu'on aime en envoyant ses frères massacrer les Ukrainiens, avec la bénédiction de l'oligarque mafieux Kirill comme de tous les décolonisés qui ne savent pas eux non plus s'organiser sans désigner à la vindicte des responsables à leur propre corruption.

Serons-nous en France de ceux-là, rééditerons-nous l'erreur ignorante de toutes les révolutions, pensant qu'avec Onfray et tous les démagogues désigner Macron à la vindicte nous épargnerait de nous-mêmes savoir maîtriser notre colère ?
Cela serait à l'évidence ne pas être français, ne pas assumer l'héritage lumineux qui nous a permis d'affirmer qu'il n’y a pas de deus ex machina, au sens où nous ne connaissons pas la divinité, ce qui ne signifie cependant pas qu’elle n’existe pas, au regard du message du Christ qui nous a fait connaître qu’elle n’est pas cette projection humaine et violente de nos représentations fallacieuses, qu'il est de notre devoir absolu de mettre cette vérité au cœur sensible de notre action, que là est la mission de l'instinct français qui le dicte universellement, l'intelligence ne donnant que les prétextes pour l'éluder.

Macron en ce sens n'est que jouet de cette vérité profonde en ce moment centriste que nous vivons et qui entraîne ces résistances à l'indispensable réconciliation, d'abord nationale puis européenne et enfin mondiale, cette vérité qui ne sait se définir qu'au cœur palpitant des humains ayant trouvé son apaisement démocratique, au bénéfice de la capacité de savoir incarner la vérité, celle-là qui permet de mieux appréhender notre réalité :

"L'amour, c'est l'espace et le temps rendus sensibles au cœur."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_La_Prisonni%C3%A8re,_tome_2.djvu/231

Bill Noir

« Au fond, sans doute moins sûr de lui qu’il n’y paraît, il fait partie de ceux qui ont besoin de se mirer dans le miroir médiatique pour s’assurer qu’ils existent. »

Et c'est Monsieur Marc Ghinsberg qui nous dit ça !
Et Monsieur HOPE l'a souligné !

Vamonos

Le billet sur Michel Onfray commence à dériver, ses écrits et déclarations au sujet de Freud sont instructifs et influencent les opinions.

Le diplôme de médecin de Freud a été obtenu de manière différente de ses collègues d’université. Installés rapidement, ils ont constitué une clientèle durable et soigné les gens. Tandis que Freud a suivi des études hors du commun, il est passé par un laboratoire océanographique, voie qu’il a complètement abandonnée. Quand il a ouvert son cabinet de médecine, il a fait des expériences avec de la cocaïne, sur lui-même mais aussi sur ses rares patients. La vérité est que Freud faisait fuir les malades qui venaient à lui ! Tout cela n’a pas pu durer, il fallait subvenir aux besoins de la famille et surtout assouvir une ambition, chercher, explorer de nouvelles voies.

Donc, oui Freud avait un diplôme de médecin.
Donc, non Freud n’était pas un médecin ordinaire, normal et reconnu.
Pardonnez-moi cet avis tranché mais nécessaire.

Michel Onfray possède une verve littéraire dans le sens où il a de l’imagination, du talent et de la vivacité. Son parcours universitaire et son métier de professeur sont indéniables ce qui explique pourquoi il est constamment en train d’instruire et comment il cherche à influencer son auditoire qui le critique et son public acquis à ses thèses.

Michel Onfray est plus prolixe et travailleur que maints chercheurs, c’est un enquêteur agressif, titulaire d’un doctorat ; mais est-ce qu’il est lui-même un chercheur ?

L’avenir nous le dira, ou pas.

HOPE

@ Marc Ghinsberg
"Au fond, sans doute moins sûr de lui qu’il n’y paraît, il fait partie de ceux qui ont besoin de se mirer dans le miroir médiatique pour s’assurer qu’ils existent."

Absolument d’accord. Le sujet qui intéresse le plus M. Onfray… c’est M. Onfray !

DAUMONT

Rafraîchissant d'entendre Michel Onfray et Ségolène Royal dans cet océan de discours atlantistes coloniaux.

Les Russes possèdent en outre des femmes diplomates redoutables qui lamineraient aisément nos diplomates français néoconservateurs.

On comprend que le reste du monde sollicite les Russes et voit en eux des émancipateurs. Les candidatures aux BRICS et à l'OCS affluent.

Michelle D-LEROY

Etant donné que nos journalistes se comportent depuis 2017 comme des toutous du pouvoir, il est très intéressant d'écouter ou de lire Michel Onfray car il apporte une contradiction bienvenue, que nous ne trouvons plus dans la presse. Il est à l'affût des enfumages politiciens, des contre-vérités, des ruses de nos élus.
Il dénote dans le carcan de la bien-pensance devenue quasi-incontournable. C'est en partie ce qui fait son succès actuel.

Parole vive, analyses rapides, écriture riche (un nombre de livres impressionnants), une étonnante vivacité d'esprit qui égratigne les défauts des élites. C'est un polémiste en même temps qu'un philosophe cartésien et qui détecte les faux-semblants comme personne. C'est un rebelle que j'apprécie dans ce ronron médiatique.

Je trouve ses livres intéressants, le dernier, "Foutriquet", était une belle analyse du bilan macronien, de la société actuelle et de la classe politique en général.

Claude Luçon

"Il y en a peu qu'on attend, qu'on écoute, qu'on espère. Il en est." (PB)

Comment pouvons-nous, alors, sur ce blog, perdre notre temps à parler du philosophe prolétaire et son Front Populaire quand nous avons un problème de marabout dans le monde du foot ?
Un marabout c'est aussi une sorte de philosophe, il prédit, il prévoit, tout comme Onfray !

Comment ignorer que Pogba a été kidnappé, qu'il a consulté un marabout très africain pour jeter un mauvais sort sur Mbappé ?

Il faut savoir choisir entre un faux marabout et un vrai !
Ce qui est important et ne l'est pas !
Mbappé EST du genre de ceux dont on espère et qu'on regarde !
Sauf les fans de rugby et qui ne lisent plus Onfray !
D'autant plus que Mbappé est un vrai cogneur et atteint son but en quelques coups de pied quand il faut des centaines de pages à Onfray pour ne pas atteindre le sien et l'oblige à recommencer encore et encore !

Robert Marchenoir

@ Marcel P | 03 septembre 2022 à 09:35

Cette fois-ci, vous ne pinaillez pas. Vous vous livrez simplement à un sophisme. Je prends la peine de vous répondre, car votre objection à mon commentaire est particulièrement idiote.

Réglons d'abord son compte à votre assertion vénéneuse issue de polémiques précédentes où vous n'avez pas su défendre votre point de vue. Malheureusement, vous allez m'obliger, ce faisant, à dévier temporairement du sujet de ce fil, alors que la totalité des commentateurs avaient su jusqu'à présent s'imposer une belle discipline. Vous dites :

"Vous aimez bien employer le mot 'pinailler' pour décrédibiliser tout propos qui ne va pas dans votre sens ; j'espère que s'imposer une attitude cohérente n'est pas un détail pour vous."

Je n'emploie pas le mot pinailler pour décrédibiliser tout propos qui ne va pas dans mon sens. Pinailler a un sens très précis. C'est une tactique de discussion malhonnête qui consiste :

- À s'attacher à des détails insignifiants du propos de l'adversaire auxquels on donne une importance démesurée, afin de masquer son incapacité à apporter une objection argumentée à l'essentiel du sujet.

- À tirer parti d'erreurs de détail de l'adversaire pour condamner la totalité de son propos, alors que ces erreurs n'entachent nullement son raisonnement.

- À apporter soi-même, à la discussion, une montagne de détails qui donnent une impression superficielle de compétence, mais qui n'ont en réalité aucune pertinence par rapport à l'argument en cours.

- À introduire de subtiles imprécisions, faussetés ou manipulations associées à ces détails.

- À faire prévaloir la forme (procédures administratives, appellations officielles...) sur le fond (faits et arguments). Les fonctionnaires sont particulièrement adeptes de cette pratique, centrale dans leur exercice professionnel.

- À noyer l'adversaire sous une accumulation de ces détails, dont la réfutation prendrait tellement de temps, détournerait tellement de l'essentiel du sujet et lasserait tellement les autres lecteurs, qu'elle s'en trouve découragée.

- À contrer toute tentative de recentrage sur l'essentiel par un déluge de nouveaux détails.

- À faire oublier de quoi l'on parle et ce qui est en jeu.

Vous êtes particulièrement adepte de cette pratique. C'est ce qui explique mon refus général d'échanger avec vous, dorénavant.

Je suis en cela le dicton anglais "don't feed the troll", qu'on pourrait traduire, dans ce cas, par n'encouragez pas les mauvaises pratiques, n'accordez pas à leurs auteurs l'attention qu'ils réclament et qui leur permet d'imposer ces méthodes.

Mais revenons à Michel Onfray. Vous opposez, à ma condamnation du personnage, l'argument suivant :

"Mais alors, s'il faut admettre qu'un tel un journal [L'Humanité] et un tel auteur [Elisabeth Roudinesco, ancienne communiste] peuvent parfois produire un contenu pertinent, pourquoi et comment condamner absolument, définitivement un autre, Michel Onfray ?"

"Autrement dit, pourquoi ne pourrait-on pas le prendre au sérieux, parfois, puisqu'on est capable de le faire pour d'autres 'charlots' ?"

Bien sûr. On pourrait. Absolument. Pourquoi ne le faites-vous pas ? C'est à vous de le défendre, si vous le jugez estimable. C'est bien à cela que s'est employé Philippe Bilger.

Si vous prenez un intellectuel au hasard, rien ne permet de dire a priori qu'il a une quelconque valeur. C'est à lui de défendre sa vision, comme c'est à ceux qui le jugent positivement de justifier leur position.

Ce que vous ne faites pas.

Pas plus que vous n'esquissez la moindre tentative de réfutation de l'argument anti-Onfray que j'ai pris la peine de présenter.

"Pourquoi et comment condamner absolument, définitivement" Michel Onfray, je viens de vous le dire, de façon, me semble-t-il, à la fois étayée et approfondie.

De même que j'ai, à de nombreuses reprises, par le passé, fait valoir ici ma condamnation de ce personnage, de façon, là aussi, étayée, et, à l'occasion, approfondie.

Donc à quoi rime votre intervention, en l'occurrence ? Vous parlez pour ne rien dire. Vous dites, en substance : p'têt' ben que Michel Onfray n'est pas un abruti malfaisant. C'est pas exclu. On sait jamais.

Et vous vous servez de cet argument proprement fulgurant pour faire mine de remettre en cause mon intervention, dûment argumentée, elle.

Est-il possible de prendre autant de place pour propulser autant de vide ?

Vous finissez sur ce dénigrement personnel à mon égard :

"J'espère que s'imposer une attitude cohérente n'est pas un détail pour vous."

Mais c'est moi qui suis cohérent, en l'occurrence. J'ai toujours condamné Michel Onfray, ici, j'ai toujours expliqué pourquoi, et je le fais encore aujourd'hui.

Contrairement à vous, qui tentez, une fois de plus, de lancer une polémique stérile, et, cette fois-ci, sur la base d'absolument rien. Pas le moindre détail. Le vide sidéral. Vous ne manquez pas de culot.

J'avais l'intention d'engager la discussion avec d'autres intervenants, qui, eux, ont des choses intéressantes à dire. Vous m'en avez détourné. Encore un exemple de la façon dont la mauvaise monnaie chasse la bonne.

Tipaza

@ Lucile | 03 septembre 2022 à 17:12
"Freud était médecin. Il était neurologue. Son objectif était la guérison de ses patients."

C'est beau l'humour surtout quand il est involontaire.
Connaissant vos liens avec le monde anglo-saxon, je me demande s'il est vraiment involontaire ;-)
Mais vous avez raison, il faut toujours préciser quel est l'objectif du médecin. Depuis qu'ils passent plus de temps à la télé que dans leur cabinet, on en vient à douter.

J'attends avec gourmandise le jour où Sandrine Rousseau l'accusera d'être un obsédé sexuel.

Tipaza

Michel Onfray a l'immense mérite d'être un des rares intellectuels à ne pas danser avec les loups européistes.
Son combat pour la démocratie menacée par la technostructure de l'UE est exemplaire, Il mérite l'admiration de tous les vrais démocrates.

Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes est glorifié quand il s'agit de l'Ukraine et bafoué quand il s'agit du peuple français. MO ne cesse de se battre pour ce droit qui disparaît dans notre politique et dans notre pays.
L'Ukraine est envahie, il reste un espoir pour ce pays d'être libéré de cette occupation à terme et de redevenir indépendante.
La France est dissoute dans l'UE, et cette dissolution risque bien d'être définitive. Il est difficile de revenir à l'état initial après une dissolution, n'importe quel chimiste, même et surtout maastrichien, le reconnaîtra.

"Certes on peut considérer que sa pensée politique, avec sa veine systématiquement anti-maastrichienne servant de critère ultime pour tout, et sa détestation absolue d'Emmanuel Macron, relèvent d'un paroxysme dérangeant pour un être de cette intelligence." (PB)

C'est au contraire son mérite, son honneur, son intelligence politique, il ne se désunit pas dans son combat pour la liberté et la démocratie, il reste obstinément sur cette volonté inébranlable. Il a bien raison.
En politique, l'action doit tendre vers un seul but intangible, jusqu'à la victoire.

C'est Caton l'ancien qui clôturait ses discours au Sénat romain par la formule devenue emblématique d'une volonté pugnace : "Delenda Carthago", il faut détruire Carthage.
Reprenons cette formule sous la forme d'un mantra : "Delenda Maastricht", et débarrassons-nous des maastrichiens.

Pour ceux qui doutent des capacités philosophiques et littéraires de MO, je suggère la lecture de sa préface rédigée récemment pour "Les Essais" de Montaigne dans la collection Bouquins, 35 pages de pure intelligence.

Lucile

@ Vamonos
"Freud n'était pas médecin"

Hé là ! Freud était médecin. Il était neurologue. Son objectif était la guérison de ses patients.

Il a toujours présenté ses explications comme une théorie, une fiction ("tout se passe comme si"). Il a expliqué et réexpliqué que les concepts psychanalytiques (ego, surmoi, narcissisme, pulsion etc.) étaient des concepts, des outils pour penser et pour comprendre et non des organes. Il reconnaît que la pathologie mentale a des liens avec le physique mais aussi avec les émotions, avec les sentiments, et surtout avec la manière dont la personne a été traitée en bas âge, quand son système nerveux n'était pas encore arrivé à maturité. Il n'y a pas là de supercherie.

Aux USA maintenant, c'est "one ill, one pill", et même beaucoup de pills (pilules). Les enfants turbulents, c'est à dire un bon pourcentage d'entre eux, sont mis sous calmants. À la moindre anxiété, idem. Est-ce une raison pour dire que la médecine est une supercherie ?

Bill Noir

Ce n'est pas tout d'être de droite… encore faut-il être intelligent !
Du coup je ne sais plus où ranger Onfray.

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

C'est sans condescendance aucune que je me permets de vous dire que vous faites partie des coeurs purs, chantés par Jean-Roger Caussimon.

Ce qui est votre force et votre faiblesse.

Si la France est de plus en plus à droite, la droite - et même une partie de l'extrême droite - est de plus en plus à gauche.

Que la droite soit désormais unique détentrice du bon sens est incontestable, tant la gauche est soumise à son idéologie.

Mais comment expliquez-vous alors, qu'une fois au pouvoir, elle abandonne TOUJOURS ses belles promesses, et renonce à mettre en oeuvre la politique pour laquelle elle a été élue ?

Vous connaissez mon explication : pour avoir le droit d'exister dans les médias, un parti doit se soumettre à la doxa progressiste, avec les valeurs qu'elle véhicule.

Celui qui ne respecte pas cette règle d'airain est discrédité.

Et les aspirations au bon sens des Français resteront ainsi encore longtemps en carafe.

MO fait partie de ceux qui dénoncent les aberrations de certains, mais ce sont ces aberrations qui occupent de plus en plus de place dans l'espace politique et médiatique.

Comment expliquez-vous cela ?

genau

La destruction systématique des mythes est un exercice qui réclame beaucoup de sang-froid. Cogner n'est pas abattre. Madame Roudinesco, dans le bel extrait que nous livre un préopinant est une longue suite de références inexploitées, dixit, qui permet à cette post-communiste de pousser des cris d'onfraie (c'est pas bon, mais je n'ai pas pu m'empêcher) alors que l'idéologie à laquelle elle a adhéré, par occultation totale de la vérité factuelle a conduit, chez ses modèles, à la mort de millions de malheureux. Le communiste français prosoviétique est marqué à jamais du sceau de l'infamie.

Je n'ai pas lu grand-chose d'Onfray parce qu'il m'ennuie. Cent livres, ou plus, c'est beaucoup et demande une attention exclusive et permanente. La recherche passionnée du fait historique, sa confrontation aux idées dominantes de son époque, pour autant qu'on puisse les discerner et surtout, sa place dans le courant évolutionniste, obligatoire, déterministe, oserai-je, de l'histoire, absorbe toute ma pauvre capacité.

Il est vrai qu'une détestation originelle peut engendrer la prolixité mais tout le monde n'est pas Hervé Bazin. Et puis, ne sommes-nous pas tous, peu ou prou, bâtards d'une pensée indésirable ?

"La faiblesse de raisonnement de ce qu'on appelle nos "intellectuels" est démontrée par le fait que, spécialement dans ces milieux, on ne comprend pas qu'un Etat qui n'a pas été capable d'empêcher le développement d'une lèpre telle qu'est en réalité le marxisme ne sera plus en état de regagner le terrain perdu."

De cet aphorisme scandaleux ?? naît sans doute le désarroi de Michel Onfray qui craint de tomber dans une forme d'ambition humaine préjudiciable à une licence proche de la corruption intellectuelle.
Lisant de nombreux courants de réflexions de "liseurs" d'informations par Internet, je reste effrayé par la censure systématique de tout ce qui y est source d'affrontement d'idées au bénéfice d'affirmations non fondées et péremptoires. Si ce monde-là est dominant, M. Onfray a perdu la bataille.

Il pourrait en être de même dans la crédulité au catastrophisme ambiant, sans que ce phénomène puisse être attribué à une aile quelconque de la vie politique. Il suffit de lire la synthèse du rapport du GIEC de 2001 pour comprendre que la manipulation justifie souvent la rage de nier.

Vamonos

Michel Onfray a lu toutes les publications et livres rédigés en français qu’il a pu trouver sur Sigmund Freud parce qu’il enseignait la philosophie et que Freud était au programme. Freud était son idole jusqu’au moment où il a mis le doigt sur ce qu’il a considéré être une supercherie. Freud n’était pas médecin, il n’était donc pas psychiatre. Freud n’était pas enseignant, il n’était pas professeur non plus. Freud n’était pas écrivain puisque ses livres ne se vendaient pas.

Pour sortir de l’impasse où il se trouvait, il s’est autproclamé psychanalyste, a formé des élèves qui sont devenus des disciples. Les publications ont commencé à fleurir en circuit fermé.

Pour l’ingénieur que je suis, je fais la différence entre d’une part un raisonnement construit et solide et d’autre part une supercherie qui consiste à dire que l’auteur a raison parce qu’il le dit et en plus il le dit parce qu’il a raison. Si vous essayez de prouver un tel système, vous tombez irrémédiablement dans des branches insolvables. Et c’est normal parce que c’est le mode de fonctionnement des régimes totalitaires. Un jour où l’autre, le système s’écroule et il faut en changer.

C’est exactement ce qui s’est passé lors de la création de la psychanalyse. Ce mécanisme est très bien documenté, argumenté et discuté dans « Le Crépuscule d’une idole ».

Je suis certain que la majorité des détracteurs de Michel Onfray n’a jamais lu le moindre de ses pavés. Ils font plus de 500 pages, il n’y a pas d’émoticônes et on ne peut pas cliquer vers une publicité pour de la bière, alors les gens préfèrent soupirer, refermer le livre et se contenter de lire un article pondu par une source qu’ils estiment digne de confiance.

Pourtant, dans ce livre, on apprend beaucoup de choses issues d’archives que les journalistes de gauche (pléonasme) refusent de compulser en se bouchant le nez.

Marilyn Monroe, quelques semaines avant son décès a cessé de suivre les prescriptions de son médecin qui tentait de la détourner des médicaments mélangés à de l’alcool. Marilyn a commencé à voir un psychiatre adepte de Freud. Et puis, elle est morte. Cette version n’intéresse absolument pas les journalistes parce que la seule version qu’ils admettent sans preuve et propagent sans vergogne, a pour fondement que le clan Kennedy serait responsable de la mort de l’actrice.

Michel Onfray est un cogneur qui aime donner des coups, donc il est tout à fait normal qu’il en reçoive.

Marcel P

@ Achille
« Pour cela il est prêt à toutes les provocations. Il a contesté le rôle de Sartre dans les années soixante, il a remis en cause la psychanalyse de Freud. »

C'est une provocation de contester le rôle d'un type capable de dire « un anticommuniste est un chien, je ne sors pas de là, je n'en sortirai plus jamais », sans même pouvoir prétendre ne pas savoir ce qui se produisait notamment en URSS ?

« Je l’ai apprécié à une certaine époque mais aujourd’hui son anti-macronisme primaire est tellement outrancier que je n'accorde plus aucune importance à ses interventions. »

Du coup, vous faites un pro-macronisme primaire tellement outrancier !

Marc Ghinsberg

Je reviens sur un point, Philippe Bilger dit : "MO n'est jamais grossier." Il a raison Michel Onfray peut être juste immonde.

Voilà ce qu'il écrit dans "La cour des miracles" à propos de François Hollande :

"Hollande n'a qu'un corps sans testicules, sans coeur, sans cerveau, sans muscles, sans colonne vertébrale, sans cortex - avec juste un sphincter. Un Flamby couleur chocolat."

"Il y en a peu qu'on attend, qu'on écoute, qu'on espère. Il en est" conclut Philippe Bilger.
Pour moi, c'est non merci !

Michel Deluré

Que l'on aime ou que l'on déteste MO, nul ne peut cependant nier ses qualités que l'un de ses amis philosophes, qui ne partage pas pour autant la totalité de ses idées, résume ainsi : « il travaille énormément ; il est sincère ; il est courageux ; il a du talent. » (André Comte-Sponville « C'est chose tendre que la vie »)

Alors bien sûr, il y a chez MO un tempérament, une histoire personnelle, qui le conduisent parfois à des raccourcis, à des simplifications, à des caricatures, à des exagérations. Mais sa pensée et ses cris du cœur exprimés avec sa talentueuse verve de polémiste ont le mérite de venir secouer le milieu de la bien-pensance politique et intellectuelle. Nous y adhérons ou non, mais ils nourrissent au moins notre réflexion.

Patrice Charoulet

Sur ce blog influent du président de l'Institut de la parole, je sursaute en lisant « errements » pris dans ce qui me semble un mauvais sens.
Tous les oracles en matière de langue française au cours du XXe siècle (je vous en épargnerai la liste) ont mis en garde à ce sujet. Le couronnement de cette série d'oracles étant la dernière édition du dictionnaire de l'Académie. Rien n'y a fait.

Une émission de télévision, que je ne regarde plus depuis des années, « Des chiffres et des lettres », se fondait, si j'ai bonne mémoire, sur deux juges et deux juges seulement : le petit Robert et le petit Larousse. C'est discutable, mais c'est réaliste. Car pour la plupart des Français, ce sont les deux dictionnaires les plus consultés pour savoir si l'on peut utiliser ou non tel ou tel mot.
Et, comme par hasard le petit Robert et le petit Larousse acceptent le sens du mot « errements » que tous les oracles antérieurs ont condamné comme fautif.
Question annexe : quand soixante millions de Français font la même faute de français, cette faute de français ne devient-elle pas ou ne deviendra-t-elle pas du bon français, même si les vrais connaisseurs s'en arrachent les cheveux ?

P.-S.: beau texte de Mme Roudinesco, j'en conviens.

caroff

@ Robert Marchenoir 02h51
"Comment peut-on prendre au sérieux un charlot pareil ?"

Le principal reproche que l'on pourrait lui faire c'est d'avoir cru aux billevesées de Mitterrand en 1981 et de regretter encore et toujours que cette période ait dû s'arrêter en 1983 !!

Pour le reste, Onfray a osé, parmi d'autres, toucher à Freud, l'icône de Roudinesco qui ne s'en est pas remise. Comme d'autres psychanalystes autoproclamés non plus du reste...

Voici son adresse à cette stalinienne:

https://blogs.mediapart.fr/edition/contes-de-la-folie-ordinaire/article/170410/reponse-de-michel-onfray-elisabeth-roudinesco

On trouvera ici un décryptage de la façon dont la dame Roudinesco déforme les propos d'Onfray :
https://theo-psy.fr/WordPress3/wp-content/uploads/2012/04/Roudinesco.Onfray.Haine_.Rillaer.pdf

Achille

Michel Onfray se complaît dans la polémique. Pour cela il est prêt à toutes les provocations.
Il a contesté le rôle de Sartre dans les années soixante, il a remis en cause la psychanalyse de Freud.
Pour lui tout est bon pour semer le trouble dans le landerneau politique. Mais il le fait avec une telle aisance que tout le monde l’écoute et le lit.
Il en est déjà à plus d’une centaine de bouquins de qualité inégale, mais enfin cela lui permet des s’assurer un beau train de vie.

Je l’ai apprécié à une certaine époque mais aujourd’hui son anti-macronisme primaire est tellement outrancier que je n'accorde plus aucune importance à ses interventions.
S’en prendre à Sandrine Rousseau, c’est vraiment faire dans la facilité. Cette pauvre femme est visiblement une hystérique. Sans doute est-ce la raison pour laquelle elle est très demandée par toutes les radios.
Maintenant, pour que les médias s'intéressent à vous, il faut être complètement fêlé car c'est bon pour le taux d'audience.
Elle a même réussi à évincer Yannick Jadot, pourtant le candidat de EELV, c’est tout dire.
La polémique sous toutes ses formes ne s'est jamais aussi bien portée et ce n'est pas près de s'arrêter. Enfin jusqu'à ce que le public commence à en avoir marre. C'est mon cas.

Marcel P

@ Robert Marchenoir

Si on suit votre pensée, on peut trouver un article correct dans l'Humanité, organe officiel du parti communiste dès le congrès de Tours (donc admettant de manière fondamentale l'autorité des soviets), journal devenu clandestin en 1939 non pas pour son combat antifasciste mais pour son approbation du pacte nazi-bolchévique, journal sorti de la clandestinité pendant l'Occupation avec la collaboration pour projet (« Il est particulièrement réconfortant en ces temps de malheur de voir de nombreux travailleurs parisiens s’entretenir avec les soldats allemands, soit dans la rue, soit au bistro du coin. Bravo camarades, continuez même si cela ne plaît pas à certains bourgeois aussi stupides que malfaisants ! La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance, elle deviendra une réalité vivante »).

On peut aussi, dans la même idée, apprécier Elisabeth Roudinesco, étudiante notamment de type comme Michel Foucault, collaboratrice d'Esther Benbassa, militante contre l'immigration choisie, etc.

De fait, l'article que vous citez semble pertinent, documenté, étayé.
Mais alors, s'il faut admettre qu'un tel un journal et un tel auteur peuvent parfois produire un contenu pertinent, pourquoi et comment condamner absolument définitivement un autre, Michel Onfray ?

Autrement dit, pourquoi ne pourrait-on pas le prendre au sérieux, parfois, puisqu'on est capable de le faire pour d'autres « charlots » ?

(Vous aimez bien employer le mot « pinailler » pour décrédibiliser tout propos qui ne va pas dans votre sens ; j'espère que s'imposer une attitude cohérente n'est pas un détail pour vous.)

Exilé

« Ainsi, prenant certains exemples, il s'interroge sur l'école, le crime de viol, la santé en n'imaginant pas que la gauche puisse : refuser que l'école apprenne à lire, à écrire et à compter, être favorable au viol et hostile à un meilleur fonctionnement de la santé. La droite ne serait donc plus une alternative politique mais l'expression de ce que tout un chacun, débarrassé d’œillères bêtement partisanes, devrait vouloir. » (PB)

En simplifiant, nous pourrions dire que face à une gauche qui nous a habitués depuis toujours à se montrer favorable aux aberrations, aux élucubrations, aux délires et trop souvent aux crimes les pires qui se puissent imaginer, la droite ne représente pas ce qui ne serait qu'une alternative facultative mais la seule option s'offrant naturellement à tout être sain d'esprit à savoir une normalité basée sur le respect du Bien, du Beau et du Vrai.

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