Cela devait arriver et Roger Federer (RF) l'a annoncé le 15 septembre : encore une compétition et il prendra sa retraite à l'âge de 41 ans.
Un immense vide, alors, dans le monde du tennis, dans le monde tout court.
On se moque des statistiques, de ses vingt victoires en Grand Chelem, de cet absurde et impossible classement entre les grands champions d'hier, Ken Rosewall ou Rod Laver par exemple, et ceux d'aujourd'hui dont il a été le fleuron le plus remarquable. Parce qu'il appartient à cette catégorie d'artistes qui ont dépassé le strict champ de leur activité pour se fondre dans une mythologie.
Il y retrouve des maîtres d'autres disciplines, des créateurs dans un autre genre, tous arts confondus. Parce que RF, au fil de sa splendide carrière, est devenu bien plus qu'un joueur de tennis, que le tennis lui-même.
Merci, pourtant et d'abord, pour cet exemple sportif, la perfection d'un jeu qui semblait n'avoir aucune faiblesse jusqu'à l'arrivée de Raphaël Nadal, pour ce merveilleux revers à une main, pour la richesse et l'inventivité de la gamme des coups, pour l'intelligence du jeu qui savait allier l'attaque avec la défense, la finesse des volées au filet et la patience du fond de court, pour la variation des services et, plus généralement, pour un spectacle qui relevait presque plus de la danse que de la joute sportive.
RF était admiré par les professionnels qui l'estimaient un modèle à tous points de vue et par les amateurs qui n'étaient pas désespérés mais fiers de pratiquer médiocrement ce qu'il accomplissait brillamment. On n'était pas à la même place mais dans le même univers.
Merci aussi à RF, paradoxalement, d'avoir suscité notre émotion, notre déception toujours respectueuse quand presque systématiquement sur terre battue, le "monstre" Nadal le battait. Soudain il devenait humain, fragile, inachevé dans sa panoplie, tristement impuissant face à la résistance hors du commun de cet adversaire implacable laboureur des courts. Combien de fois, lassé de le voir perdre, ai-je préféré ne pas regarder ces matchs à l'issue quasiment inéluctable ! J'en ai voulu à Nadal mais j'ai perçu alors chez RF quelque chose qui, le sortant du risque de l'arrogance, nous le rendait proche, familier, accessible. Il n'était plus un extraterrestre mais un terrestre comme nous. Quelle étrange et douce connivence !
Merci, surtout et enfin, à RF d'avoir eu, après les victoires et les défaites, dans sa vie hors du tennis, dans sa quotidienneté à la fois discrète et médiatisée (sans vulgarité, jamais), dans l'ensemble de ses comportements, dans tous les domaines que son aura, bien au-delà du tennis, a irrigués, cette classe, cette allure, cette normalité. Merci d'avoir relevé sans cesse le défi d'un talent exceptionnel confronté à la modernité et d'avoir su toujours triompher des obstacles et des indécences ! Jamais en retard d'une courtoisie, d'une élégance !
RF - et, en ce sens, la comparaison entre la vie d'Elizabeth II et la retraite de RF faite par Pascal Praud était tout sauf absurde - a atteint ce comble de gloire et de respect, précisément parce qu'il a montré à un monde trop souvent dépenaillé, chaotique et informe qu'il était possible de lui offrir autre chose : de la tenue et de l'exemplarité.
Il n'est pas un univers, y compris celui du pouvoir, où cette leçon devrait être négligée, oubliée.
Le jeune RF, à seize ans, caractériel sur le court, avait cassé sa raquette mais, ensuite, il s'était promis d'avoir, pour toujours, un comportement irréprochable.
RF, nous vous sommes reconnaissants d'avoir magnifiquement tenu parole.
Je n'ignore pas que des millions de gens aiment leurs chiens
J'imagine toutes les raisons qu'ils ont de les aimer.
Mais les chiens mordent, les chiens aboient, les chiens marquent leur passage au bas des murs et les chiens salissent tous les trottoirs.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 octobre 2022 à 19:04
@ Patrice Charoulet | 10 octobre 2022 à 09:38
Je ne connais pas l’œuvre d’Annie Ernaux et donc je serais bien incapable de me prononcer sur les raisons qui ont poussé le comité du prix Nobel à lui attribuer son prestigieux prix de littérature, mais en nommant une militante affichée de LFI, il s’agit clairement d’une petite vacherie destinée au gouvernement français qui n’avait vraiment pas besoin de cela.
En bonne militante gauchiste qui condamne le capitalisme et ses honneurs, elle aurait dû refuser ce prix, mais n’est pas J-P Sartre qui veut…
Rédigé par : Achille | 10 octobre 2022 à 12:22
"Je ne lirai pas Annie Ernaux, Nobel de littérature.
1/ Parce qu'après avoir feuilleté quelques-uns de ses livres, je me suis ennuyé. Mais cela est purement subjectif.
2/ Parce qu'en 2012 et en 2017, elle appelait à voter pour Jean-Luc Mélenchon.
3/ Parce qu'en 2017 elle cosignait une tribune de soutien à l'antisémite Houria Bouteldja, l'égérie du P.I.R., dont je dressais le portrait dans mon documentaire sur l'islamogauchisme.
4/ Parce qu'en 2018, elle appelait au boycott de la saison culturelle France-Israël.
5/ Parce qu'en 2019, elle appelait au boycott de l'Eurovision à Tel-Aviv.
6/ Parce qu'avec d'autres elle appelait à boycotter un écrivain qui n'avait pas l'heur de lui plaire. Allant jusqu'à exiger des éditeurs et des libraires de l'inscrire sur une liste noire. Cela nous rappelle les pires heures de l'Union soviétique." (Yves Azeroual)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 octobre 2022 à 09:38
Qui a le plus gros ventre ?
Julien Dray ou Jean-Louis Bourlanges* ?
*Député MoDem, Président de la commission des Affaires étrangères. Assis, et de profil, à la télé, ce ventre est effrayant à voir.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 octobre 2022 à 21:52
D'aucuns trouvent très chic d'employer le mot « décorum » en nous faisant croire qu'il y a un peu de « décor » là-dedans. Pas du tout.
« Décorum », emprunté du latin « decorum » (sans accent !): ce qui convient, les bienséances, veut dire en français : Ensemble des convenances, des règles de bienséance qu'il convient d'observer en certaines circonstances. Par ext. Apparat.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 octobre 2022 à 16:27
Depuis quelque temps, Géraldine Muhlmann anime l'émission consacrée à la philosophie chaque matin sur France Culture. Avant même son arrivée, en voyant son très beau CV, je m'en suis réjoui.
Ce n'est certes pas une tâche facile. Cette semaine est consacrée à Nietzsche. Chaque jour on peut entendre deux spécialistes pour examiner un aspect de Nietzsche.
Ce matin, un des deux invités était Patrick Declerck. J'ai été un peu surpris d'entendre qu'il était « un pote de Nietzsche ». Il a déclaré notamment plusieurs choses :
« Les SDF sont mes humains préférés », « Je hais la démocratie », « Tout me dégoûte, sauf ma
chienne », « Je me shoote à Jean-Sébastien Bach ».
L'animatrice a fort obligeamment fait de la pub pour son livre « Sniper en Arizona ».
L'auditeur n'a pas été plus instruit sur Nietzsche après tout ça.
Certes le choix des invités n'est pas facile. À mon humble avis, celui-là n'a pas été des meilleurs.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 27 septembre 2022 à 14:36
Avec un peu de retard, voici une vidéo de Roger Federer, déçu d’arriver 2e derrière Nadal à l’Open d’Australie en 2008. J’ai une petite larme quand je la regarde, et pourtant je me considère comme une dure à cuire. J’en profite pour attirer l’attention sur les mains de Roger Federer. Si Michel-Ange les avait vues, et surtout ses gestes, je crois qu'il les aurait sculptées.
Dans une interview, Federer a expliqué que même quand il était n° 1, il lui fallait démontrer à chaque match qu’il n’avait pas usurpé le titre. Magnifique !
https://www.youtube.com/watch?v=j7Ezc6MtHD8&list=TLPQMjIwOTIwMjJHWrPume7ecA&index=6
Rédigé par : Lucile | 22 septembre 2022 à 23:12
Mbappé, Evra, Pogba, Federer... Quatre grands sportifs qui font l’actualité, mais peut-être pas la même unanimité... Mauvais procès pour un fou rire du prodige du football, pilori mérité pour le crachat de l’ex-capitaine des Bleus, déballage public de linge sale pour le client des marabouts... mais hommage discret pour le Dieu adoré des courts... Le monde est ainsi fait, au sonomètre médiatique, au nombre de clics, les trois premiers, pataugeant dans le scandale, se disputent le « buzz », le quatrième, qui, avec élégance et sans trémolos, tire sa révérence, ne récolte que quelques miettes... et un remarquable billet de notre hôte.
Et pourtant ! Après vingt ans d’une carrière époustouflante, couvert de trophées et vierge de toute anicroche, lucide sur son déclin, sans soupçon d’orgueil ni compte à régler, le champion s’en va... Quelques mots, sans émotions feintes, un sourire dans les yeux... Comme d’habitude, comme si de rien n’était. Et si, pour ma part, il me semble « absurde » de le comparer à la Reine, on peut leur attribuer un point commun : la noblesse. Une vertu qui, tant dans la sphère politique que dans le monde du sport, est bien rare...
Federer quitte donc « le circuit »... mais pas son jardin presque secret, en tout cas rarement mis en lumière par les médias : la Fondation RF, qu’il a orientée vers l’éducation. Un « droit humain fondamental », « l’un des principaux leviers pour échapper à la pauvreté qui se perpétue », « l’un des outils les plus efficaces et durables pour promouvoir la santé publique », « une condition préalable fondamentale pour la démocratie », indique-t-il sur son site (www.rogerfedererfoundation.org/fr), qui détaille les actions menées en Afrique australe - sa mère est sud-africaine - et en Suisse, où elle met particulièrement l’accent sur l’intégration dans les jardins d’enfants de ceux vivant dans des familles aux capacités sociales réduites.
En 2021, le montant de ses aides s’est élevé à un peu plus de 8 millions de francs suisses (autant d’euros) et son capital, largement abondé par le champion, atteignait 22 millions de CHF.
Si le nom de Roger Federer parvenait jusqu’à l’ouïe sélective de Sandrine Rousseau, elle éructerait que ce mâle blanc se comporte comme le colonialiste d’autrefois... Julien Bayou, lui, dénoncerait le bilan carbone d’un riche, Suisse de surcroît, faisant le tour du monde en jet privé... Pour ma part - et comme l’immense majorité -, j’applaudis un homme qui a réussi son premier parcours de vie et, malgré la gloire qui isole, n’a jamais oublié que la plus belle des récompenses est le sourire d’un enfant qu’on aide à préparer le sien.
https://www.tennisworldfr.com/tennis/news/Roger_Federer/6155/le-chemin-vers-le-succes-de-la-fondation-roger-federer/
Rédigé par : Serge HIREL | 18 septembre 2022 à 12:53
@ Tipaza | 17 septembre 2022 à 09:50
« Pour le reste le tennis est pour moi un sport de combat dans le style du judo à ceci près qu'il n'y a pas de contact entre les combattants. Il n'y a pas la finesse, la subtilité des passes et des feintes de corps que l'on trouve dans le rugby ou le foot, même si le contact est parfois rugueux, mais réglementé. »
Je n’ai jamais été un fan des compétitions de tennis. Les échanges de fond de court à la Borg ou Lendl m’ennuyaient souverainement (oui, je sais, ça date un peu !).
Je me limite généralement à visionner le résumé des principaux échanges dans l’émission Stade 2.
Je préfère de loin regarder les combats de judo et les matchs de rugby.
J’ai pratiqué le tennis assez régulièrement quand j’étais plus jeune, mais j’ai dû abandonner car mes poignets ne suivaient pas.
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@ Serge HIREL | 17 septembre 2022 à 11:22
« @ Achille, il faut que vous appreniez à distinguer une méchante raillerie d’une suggestion sérieuse... »
Il m’arrive de faire parfois de (méchantes) railleries, c’est vrai. Ceci juste pour tester le niveau d’humour de certains habitués de ce blog.
Pour ne rien vous cacher je suis souvent déçu de leur réaction. Mais vous encore ça va. Enfin un peu limite mais ça va. :)
Rédigé par : Achille | 17 septembre 2022 à 12:28
"Le jeune RF, à seize ans, caractériel sur le court, avait cassé sa raquette mais, ensuite, il s'était promis d'avoir, pour toujours, un comportement irréprochable." (PB)
Caractériel comment ? Casser une raquette n'est pas tricher ou agresser l'autre. C'est se mener un peu rudement sans arriver à le cacher, voilà tout. Un manque de maîtrise, certes, mais avec l'ambition de mieux jouer qui a fini par aboutir, sans parler de garder un parfait contrôle de soi.
Quel modèle de progression et quel jeu complet comme écrit ici :
"…un jeu qui semblait n'avoir aucune faiblesse jusqu'à l'arrivée de Rafael Nadal, pour ce merveilleux revers à une main, pour la richesse et l'inventivité de la gamme des coups, pour l'intelligence du jeu qui savait allier l'attaque avec la défense, la finesse des volées au filet et la patience du fond de court, pour la variation des services et, plus généralement, pour un spectacle qui relevait presque plus de la danse que de la joute sportive."
Merci à lui et à ceux qui le remercient.
Je pourrais en dire autant de la reine et de bien d'autres, mais cela m'obligerait à faire une sélection drastique de noms puis de justifier mon choix, alors...
Rédigé par : Lodi | 17 septembre 2022 à 11:58
@ Achille | 17 septembre 2022 à 08:59
« Ce n’est pas Serge HIREL qui me contredira ! :) »
Et si... Le « Knock » de 2017 est un navet... 500 000 entrées... 5 millions de recettes... 12 millions de dépenses... Comment oser mêler le nom de Jules Romains à une telle pitrerie ?! Et accoler le nom de Louis Jouvet à côté de celui du « guignol » de Trappes devenu coqueluche hollywoodienne ?!
Quant à Federer, tant par son parcours professionnel que par ses activités personnelles, il est l’exact contraire de cet individu qui ne doit sa gloriole qu’à la France... qu’il a quittée pour faire du fric... À mettre dans le même sac qu’Evrard ! Bref, intouchable...
Achille, il faut que vous appreniez à distinguer une méchante raillerie d’une suggestion sérieuse...
Rédigé par : Serge HIREL | 17 septembre 2022 à 11:22
@ Achille
"À noter qu’Omar Sy a bien incarné le docteur Knock, interprété magistralement par Louis Jouvet. Alors aujourd'hui tout est possible.
Ce n’est pas Serge HIREL qui me contredira ! :)"
En transgenre de chez Michou, Omar Sy pourrait aussi bien nous faire une bonne Blanche-Neige de derrière les fagots, tutu et plumes au c*l sur le tapis rouge à Cannes, le César woke Nupes de l’année.
Rédigé par : sylvain | 17 septembre 2022 à 10:10
@ Achille | 17 septembre 2022 à 08:59
"À noter qu’Omar Sy a bien incarné le docteur Knock, interprété magistralement par Louis Jouvet. Alors aujourd'hui tout est possible."
Je le verrais bien interpréter Siegfried dans la Tétralogie avec Assa Traoré dans le rôle de la Walkyrie.
Un vrai Bonarien, tel que Wagner, ne l'avait pas imaginé. Écriture inclusive non garantie.
Pour le reste le tennis est pour moi un sport de combat dans le style du judo à ceci près qu'il n'y a pas de contact entre les combattants.
Il n'y a pas la finesse, la subtilité des passes et des feintes de corps que l'on trouve dans le rugby ou le foot, même si le contact est parfois rugueux, mais réglementé.
On le voit bien, quand des points sont marqués dans ces sports, c'est la joie, presque enfantine, de celui qui a gagné.
Dans le tennis, chaque point se traduit par un geste volontaire de supériorité sur l'autre.
C'est ainsi que les gladiateurs devaient se comporter à Rome, sauf qu'au tennis le vaincu n'est pas exécuté par le vainqueur. Il reste vivant.
Il y a dans le tennis l'esprit de l'arène romaine et des gladiateurs, un esprit où il s'agit de tuer l'autre, symboliquement, et non simplement de manifester sa supériorité comme dans les autres sports de balle.
Je ne regarde que les grands matchs, je suis toujours frappé de cet état d'esprit, et on voit bien à la fin, que les serrements de main au-dessus du filet sont plutôt contraints.
Rédigé par : Tipaza | 17 septembre 2022 à 09:50
@ sylvain | 17 septembre 2022 à 07:58
« Un film retraçant sa carrière devrait voir le jour avec comme vedette principale Omar Sy dans le rôle de Federer ; un succès fou au festival Cannes le paradis wokiste nupes. »
À noter qu’Omar Sy a bien incarné le docteur Knock, interprété magistralement par Louis Jouvet. Alors aujourd'hui tout est possible.
Ce n’est pas Serge HIREL qui me contredira ! :)
Rédigé par : Achille | 17 septembre 2022 à 08:59
Federer ? Pas assez woke à mon goût, trop blanc, sûrement pas islamiste, pas de gauche car trop riche donc facho.
Un film retraçant sa carrière devrait voir le jour avec comme vedette principale Omar Sy dans le rôle de Federer ; un succès fou au festival Cannes le paradis wokiste nupes.
Rédigé par : sylvain | 17 septembre 2022 à 07:58
Qui se souvient que Björn Borg a joué pour un sponsor, les raquettes Lafourcade, si ma mémoire ne flanche pas... cela a duré peu de temps, c'était une toute petite entreprise du pays, atelier de mécanique dont le patron avait voulu se faire plaisir. Face aux géants dont Donnay, la lutte était inégale, le carnet de chèques n'était pas le même.
J'avais acquis - je n'étais pas le seul - la réplica d'Arthur Ashe reconnaissable entre mille, la tête était bien marquée ovalisée, les premières en fibres me semble-t-il, elle était à la mode, le cordage en boyaux... Elle est partie avec une Gauthier en déchetterie... J'avais cassé la tirelire... La passion du vélo et des cadres italiens a tout emporté. Le vélo je l'ai toujours, magnifique mécanique faite entièrement directement du pays, raccords limés, "reparto corse" sur le cadre, le B gravé sur le raccord du tube haut, un bijou de technologie, le boyau gonflé à 8 bars qui passe à 3-4mm du tube de selle.
À la fin le tennis m'ennuyait, d'ailleurs la durée des matchs a été raccourcie, bien sûr ils sont de grands sportifs, à chacun son époque.
Qui se souvient de Luis Alejandro Rodriguez Olmedo, dit Alex Olmedo ? Il me parle plus que Roger Federer, c'est ainsi.
Rédigé par : Giuseppe | 16 septembre 2022 à 22:08
Un écrivain français contemporain écrit ceci :
« Les bars et les restaurants des VIe et VIIe arrondissements de Paris sont peuplés d'éditeurs et d'écrivains qui boivent et mangent trop. Les écrivains et les éditeurs ne sont pas les adeptes de ce que Celse appelle « tempestiva abstinentia ». Aussi, à trente ans, ont-ils de l'urée, du cholestérol et de la brioche. Pourquoi ce suicide culinaire ? Sans doute parce que la plupart d'entre eux sont habités par l'idée sournoise que la littérature n'est pas la vie ; que la littérature est le contraire de la vie. Le monde littéraire parisien pratique le nihilisme du scotch et du gigot-flageolets. Chaque époque a le nihilisme qu'elle mérite. Jadis, Gracq a publié « la Littérature à l'estomac ». On pourrait écrire aujourd'hui un pamphlet qui s'intitulerait « la Littérature prend du ventre ». »
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 septembre 2022 à 21:28
Et petite honte aux commentateurs dont un célèbre Mascarille avantageux qui l'ont affublé du prénom de "Rodgeur", soi-disant si britannique. Même en prononçant son nom de famille en appuyant sur la terminale, il n'en est pas plus anglais pour ça. Roger en allemand est "rogé",
Ceci rappelle l'anglomanie de pacotille du dindon des courts et circuits qui s'est entêté à parler de "maïqueul" Schumacher, dont le prénom en allemand est michaël avec une chuintante.
Que ne ferait-on pas pour paraître persan ?
Sur le fond, eh bien oui, c'est un homme élégant et intelligent, le sujet. Pas l'objet-paon.
Rédigé par : genau | 16 septembre 2022 à 18:55
Sportif talentueux, gentleman et discret !
Il restera un symbole !
Ils sont rares, mais on en trouve d'autres, ailleurs, Martin Fourcade au biathlon, Jonny Wilkinson au rugby par exemple !
Rédigé par : Claude Luçon | 16 septembre 2022 à 17:43
Roger Federer : un grand champion. Il avait de l'élégance, ce qui le distinguait de certains tennismen névrosés. Bravo pour son parcours exceptionnel.
Rédigé par : Achille | 16 septembre 2022 à 16:33
Pour une fois qu’un Suisse n’a pas fait l’ENS, il faut qu’il soit champion d’un jeu qui consiste à taper ou à caresser une balle en caoutchouc, recouverte de poils et remplie de gaz. Encore un truc inventé par un Anglais, ils ont de ces idées !
Heureusement, la balle est ronde comme au football. Ce n’est pas comme au rugby qui se joue avec un ballon de forme hallucinante. De plus, je n’ai jamais compris pourquoi les rugbymen jouent avec les mains, ils se les salissent ! Ils attrapent des microbes !
Notre brillantissime joueur de football, Kylian Mbappé, ne risque pas de se salir les mains parce qu’il a choisi le jeu avec un ballon sphérique et puis il ne fait même pas les remises en touche, il joue à l’avant et c’est tout. C’est ainsi qu’il remporte le melon d’or chaque année.
Federer va prendre sa retraite, bienvenue au club.
Rédigé par : Vamonos | 16 septembre 2022 à 15:13
Eh bien, alors, et ce n'est pas une surprise, vive Patrice Charoulet.
Vive le coup droit comme le revers toujours dans le souffle léger du vent, jamais respiration bloquée pour se donner l'illusion d'une puissance qui alors détruit les articulations, Roger ne s'est blessé qu'en donnant le bain à ses filles, voilà de quoi clouer le bec des jalousies et célébrer la victoire de l'esprit du jeu, l’analogie poétique de la vitesse face au han des bûcherons, le punch n'est pas la force et l'inspiration trouve sa source en son exhalaison même, come on Roger, à jamais le plus grand !
Rédigé par : Aliocha | 16 septembre 2022 à 15:13
J’ai usé mes fonds de culotte sur les gradins de Roland-Garros à l’époque des Laver, Rosewall, Gonzales (ah ! Pancho, qui émoustillait les femmes… et les hommes !), Emerson, Santana, et ces sublimes joueurs de terre battue...
Federer est un seigneur et vous égalez Blondin dans votre éloge.
Il le mérite.
À la mesure de l’homme.
Rédigé par : sbriglia | 16 septembre 2022 à 13:33
Le Patrice Charoulet du tennis.
Jamais malade même si souvent blessé par le slice grammatical d'une raquette espagnole prompte à écourter la qualité des échanges de fond de dictionnaires de langue allemande.
Plus fade qu'Ilie Năstase, redoutable brouteur de gazon salé dans la vie, mais plus stable que lui sur la terre roumaine battue par les embruns venus du môle.
Je t'offre un verre d'eau verte avec un petit suisse au café des Tribunaux, impeccable Roger.
Rédigé par : xavier b. masset | 16 septembre 2022 à 12:25