Il me semble que c'est une question qu'on a le droit de se poser.
L'obsession anti-RN du président de la République est indéniable et il s'est fixé pour objectif, paraît-il, d'empêcher l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir en 2027. La gauche et la droite partageraient cette même crainte (Le Parisien).
Il ne suffit pas à l'évidence de tweets dénonciateurs, d'invocation d'un arc républicain, de "fachos" assénés systématiquement à tous ceux qui ne pensent pas comme eux, pour que le macronisme, la gauche et l'extrême gauche puissent espérer réduire l'influence du RN.
D'autant plus que dans des pays comme l'Italie, la Suède (immigration passée de 2 à 20% en quelques années) ou les Pays-Bas, pour ne pas parler de l'Allemagne, des droites extrêmes, parfois même ouvertement d'inspiration néonazie, n'ont cessé de progresser, voire de s'imposer de manière fulgurante alors qu'on pensait ces pays voués à des démocraties traditionnelles.
Pourquoi la réalité d'aujourd'hui, avec ses bouleversements, ses immenses et dramatiques mouvements d'émigration, la conscience renaissante d'identités nationales, l'augmentation constante de la délinquance et de la criminalité, les crises économiques et sociales, l'accroissement de la pauvreté et des inégalités, un monde de moins en moins sûr, crée-t-elle cette avancée, partout, des droites extrêmes ? Ou parfois le succès de personnalités qui dans leur style n'en sont pas éloignées ?
Faut-il considérer que la radicalité du réel, le fait qu'il soit de plus en plus manichéen, entre beaucoup de pire et un peu de meilleur, entraînent presque inéluctablement des changements politiques profonds, une méfiance quasi systématique à l'égard de ce qui a trop duré et qui a échoué ? La solution serait-elle d'opposer à la dureté de la réalité des projets et des programmes aussi durs qu'elle ? Comme si le juste milieu longtemps prisé comme étant l'expression de la raison en politique était devenu mortifère pour une société déboussolée ?
Pourquoi cet univers en proie à mille tensions, déchiré, éclaté, parfois en guerre, craignant d'être à court d'énergie, ne fait-il le lit que des droites radicales et nullement des partis à l'autre bout de l'échiquier ? Ceux-ci ne parviennent pas à exploiter à leur bénéfice ce qui devrait les confirmer dans leur vision désastreuse du capitalisme.
À la rigueur, il est facile de comprendre pourquoi LFI n'en profite pas : à cause de la sagesse des citoyens sachant qu'il y aurait avec ce parti péril accru en la demeure. Mais le parti communiste, pour lequel les aspirations populaires au travail - contre la France des "allocs" selon Fabien Roussel - et à la sécurité sont légitimes, ne tire pas profit de situations qui, par la révolte ou le découragement, auraient pu lui apporter du grain à moudre.
En revanche, face aux politiques classiques de lutte contre le RN, j'avoue mon étonnement.
D'abord elles peuvent être perçues comme des processus de détournement. Plutôt que de s'attaquer aux combats essentiels qui devraient mobiliser toutes les capacités d'action et d'intelligence d'un pouvoir, celui-ci, par la volonté si souvent exprimée de s'en prendre au RN comme s'il s'agissait de la finalité de toute ambition républicaine, dépense ses forces dans un combat parcellaire. Mais qui offre le grand mérite d'une bonne conscience et d'une approbation civique, parfaitement stériles toutefois.
Alors que l'obsession anti-RN du président aurait pu se trouver un remède efficace. Mener sur tous les plans une politique extérieure et nationale dans ses registres variés, suffisamment vertueuse et efficace pour faire revenir les électeurs du RN vers Renaissance. On a vu qu'il a fallu attendre le second mandat pour qu'avec une frénésie destinée à rattraper le temps perdu, on mette au moins verbalement les bouchées doubles en matière régalienne.
Plus généralement, si la droite extrême ne cesse pas d'augmenter son influence avec les conséquences parlementaires qu'on connaît, ne serait-il pas sain, de la part de ce président et de cette majorité relative, d'accepter de se mettre en cause ?
Si la droite radicale progresse, cela ne tient-il pas à la tiédeur de pratiques qui effleurent un réel déplorable sans l'éradiquer, qui touchent du bout de l'action ce qu'il faudrait transformer et laissent dépérir des institutions et des services publics en prétendant les sauver ?
Le premier responsable de l'angoisse dont on nous dit qu'elle étreint le président est donc d'abord lui-même. Pour interdire la victoire du RN en 2027, pas d'autre solution que d'enlever à ce parti une France qui aujourd'hui sert trop ses intérêts et sa stratégie. Le réel est de plus en plus l'allié du RN et le pouvoir n'accomplit rien de décisif contre lui.
Donc la conclusion est simple. Après une réélection sans éclat, Emmanuel Macron est-il vraiment décidé à prendre au sérieux ses propres craintes en les sortant du voeu pieux avant 2027 ?
« Droite radicale populiste »
Nonna Mayer, née le 25 mars 1948 à Neuilly-sur-Seine, est une chercheuse en sciences politiques et directrice de recherche émérite au CNRS, spécialiste de sociologie électorale et notamment de l'extrême droite, du racisme et de l'antisémitisme. Elle a été présidente de l'Association française de science politique de 2005 à 2016.
Nonna Mayer était ce samedi midi invitée d'une émission sur France Culture qui était consacrée au FN devenu RN. Elle a étudié cette formation depuis sa création et est particulièrement bien placée pour en parler. Vers la fin de l'émission, il s'est agi de savoir comment la qualifier politiquement. Nonna Mayer a d'abord dit, à très juste titre, qu'il ne rimait à rien de parler de « fachos » ou de « chemises brunes ». Je m'attendais à entendre « extrême droite » (c'est ce que je continue à dire pour le RN comme pour le parti zemmourien). Or Nonna Mayer a été un peu plus précise et plus claire que moi. Elle a déclaré qu'il s'agissait de « la droite radicale populiste ». C'est plus long que ce que je dis, mais cela me semble assez bien dit.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sous-les-radars/50-ans-plus-tard-du-fn-au-rn-3724062
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 octobre 2022 à 15:04
« Suffit-il d'être contre le RN pour le vaincre ? »
Une chose est sûre, il n’est pas besoin d’être contre LFI pour la vaincre.
Adrien Quatennens est grillé suite à la main courante déposée par son épouse.
C’était le seul à peu près normal pour prendre la suite de J-L Mélenchon qui commence sérieusement à patiner dans la choucroute.
Les autres sont tous des cas qui relèvent de la psychiatrie.
Eh oui, à LFI ça tombe comme à Gravelotte .
Harcèlement, tripotages et torgnoles. Et ce sont ces gens qui prétendent défendre les droits des femmes. On rêve !
Rédigé par : Achille | 19 septembre 2022 à 09:59
@ F68.10
« La liberté d'expression, ce n'est pas l'obligation de l'ouvrir. C'est la liberté de l'ouvrir. Donc: peu importe que X ou Y ne l'ouvre pas, car tant que Z a le droit de l'ouvrir, l'information circule, seul rempart au mensonge et à l'aveuglement volontaire. Tant que Rivarol ou CNews peuvent l'ouvrir, il n'y a pas d'omerta.»
Tommaso Buscetta.
Connaissez-vous Tommaso Buscetta, « Il Boss dei Due Mondi » ? Mafiosi, il a brisé l'omerta, il a parlé au juge Giovanni Falcone dans les années 1980. Enzo Biagi a publié un livre à son sujet en 1986. En 1988, la RAI a diffusé son interview. Selon votre raisonnement, il n'y a plus d'omerta dans la mafia italienne puisque certains ont pu l'ouvrir.
L'omerta, ce n'est pas l'interdiction magique et définitive de parler. C'est l'interdiction formelle, sanctionnée de mort pour ceux qui dévient.
Vous pensez qu'un journaliste de l'Humanité ou du Monde peut publier un papier sur ces sujets, qu'il ne sera pas censuré et décrédibilisé en interne ? Vous pensez qu'un journaliste de CNews peut se présenter à l'Humanité ou au Monde sans se faire houspiller ? Quelqu'un qui aborde ces sujet est mort pour le reste de la presse. Ce n'est pas un scoop, c'est très explicitement dit.
« Peu importe que Libé, l'Huma, Mediapart ou Le Monde ferme les yeux. Auto Moto, l'Echo des Savanes, Jeune et Jolie, Fluide Glacial, Pif Gadget et Parano Mag ont leur lectorat et parlent de ce qu'ils veulent »
Ce n'est pas le sujet. Le sujet n'est pas sur l'existence ou non de la liberté d'expression en France. Chacun en France peut légalement dire ce qu'il veut. Ce n'est pas un problème. Tout comme chacun en italie peut penser tout le mal qu'il veut de la mafia. Par contre, certains sujets sont aussi dangereux en France que celui de la mafia en italie - tenir certains propos peuvent signifier une mort sociale pour un journaliste ou autre personnage public.
« L'omerta, c'est quand la violence illégale des foules ou la violence légale de l'État vous impose de la fermer. [...]
C'est pour empêcher l'omerta qu'on a mis en place les droits de l'homme honnis par certains sur ce blog.
Vous écrivez votre propre dictionnaire ? Vous inventez au fil de l'eau un sens aux mots ?
L'omerta ne vient pas de la foule ni de l'Etat. N'inventez pas n'importe quoi. L'omerta vient de la criminalité organisée, hiérarchisée.
Rien à voir avec les droits de l'homme et du citoyen.
Vous déraillez, tout ça pour ne pas reconnaître que certains sujets en France sont impossibles à évoquer publiquement sans péril de réputation.
« "Reprocher à Orban d'organiser un référendum [...]" Ce n'est pas ce qu'on lui reproche. [...] Ce qu'on lui reproche, sur le seul dossier homo, c'est d'instrumentaliser les gosses pour imposer de la fermer »
Drôle de procédé. Donc vous affirmez qu'on ne lui reproche pas ce qu'il fait factuellement (organiser un référendum avec des questions assez précises) mais qu'on lui reproche les intentions qu'on lui prête (« d'instrumentaliser les gosses ...»). Vous ne voyez pas le problème dans ce raisonnement ?
Tout ce que vous faites en agissant de la sorte, c'est effectivement renforcer la crédibilité d'Orban. Si vous n'êtes pas capable de l'attaquer de manière juste, c'est-à-dire pour ce qu'il fait, et pas pour les intentions que vous lui prêtez, abstenez-vous. C'est contre-productif.
« Mais les référendums, ou votations, que je revendique comme une bonne chose (pas pour autant "suprême") pour autant qu'ils soient à l'initiative de la société (comme en Suisse) et pas à l'initiative de l'autocrate (comme en Ukraine occupée, ou en France pour hystériser une présidentielle), ils ne peuvent avoir une légitimité que dans un cadre démocratique. Un cadre qui garantit la liberté d'expression. Ce qui n'est plus vraiment le cas en Hongrie. »
C'est comme pour l'omerta : le sujet n'est pas de savoir si vous considérez que le référendum est une bonne ou mauvaise chose. En droit, le référendum, c'est l'expression suprême de la souveraineté populaire, recours obligatoire par exemple en cas de révision de la Constitution d'initiative parlementaire.
Vous décrétez qu'en Hongrie la liberté d'expression et le cadre démocratique n'est pas assuré - sans jamais en faire la moindre démonstration - et qu'en conséquence l'avis du peuple n'importe plus.
Si vous n'aimez pas le peuple et estimez qu'il doit la fermer, c'est un autre sujet. Arrêtez de vous poser en démocrate pour attaquer la Hongrie alors que tout votre discours est anti-démocrate.
Vous n'êtes pour la démocratie, l'expression de la souveraineté populaire, que tant que le peuple pense et vote conformément à vos voeux. Ce n'est pas ça la démocratie.
« "L'élimination au nom de la démocratie, ça reste du totalitarisme, peu importe l'enrobage."
Sortir un pays du pacte qui nous lie, ce n'est pas du totalitarisme: c'est lui rendre sa liberté (ce que réclament tous les souverainistes, il me semble) et... cesser de payer. Et les pactes, il faut savoir les rompre quand les conditions ne sont plus réunies. Et oui, il est temps de sortir la Hongrie. »
Je n'aime pas trop ce que vous dites. Il est grand temps de vous sortir de la France, retirer le pacte qui nous lie. On devrait vous retirer la nationalité française. Voici exactement votre raisonnement. C'est consternant.
Après avoir nié l'existence d'une omerta médiatique sur certains sujets, vous prônez l'ostracisme. Vous faites la démonstration même que certains sujets sont intouchables si on ne veut pas se faire exiler.
Rédigé par : Marcel P | 18 septembre 2022 à 09:27
@ Marcel P
"En parle-t-on à Libération ? l'Humanité ? Mediapart ? Le Monde ?"
La liberté d'expression, ce n'est pas l'obligation de l'ouvrir. C'est la liberté de l'ouvrir. Donc: peu importe que X ou Y ne l'ouvre pas, car tant que Z a le droit de l'ouvrir, l'information circule, seul rempart au mensonge et à l'aveuglement volontaire.
Tant que Rivarol ou CNews peuvent l'ouvrir, il n'y a pas d'omerta. Peu importe que Libé, l'Huma, Mediapart ou Le Monde ferme les yeux. Auto Moto, l'Echo des Savanes, Jeune et Jolie, Fluide Glacial, Pif Gadget et Parano Mag ont leur lectorat et parlent de ce qu'ils veulent. Tout comme Le Monde. Tout comme CNews.
Et non: les histoires de problèmes de distribution de Rivarol dans les supermarchés, ce n'est pas de la censure. C'est ce qu'Exilé appelle de la "discrimination": on discrimine le bien et le mal en tenant compte, aussi, de la pression sociale, et on est libre ou pas de distribuer Rivarol dans les centres commerciaux ou pas. L'omerta, ce n'est donc pas cela.
L'omerta, c'est quand la violence illégale des foules ou la violence légale de l'État vous impose de la fermer. C'est pour empêcher l'omerta qu'on a mis en place les droits de l'homme honnis par certains sur ce blog: pour interdire à l'État d'interférer dans l'expression publique de la société et son autodétermination démocratique. Condition sine qua non de la souveraineté de la société sur l'État.
"Reprocher à Orban d'organiser un référendum où sa population décide s'ils sont « favorables à la promotion des traitements de changement de sexe pour les enfants, à l’enseignement de l’orientation sexuelle aux enfants sans le consentement des parents ou à l’exposition sans restriction des enfants à des contenus médiatiques à caractère sexuel », c'est lui reprocher le recours à l'outil suprême de la démocratie."
Ce n'est pas ce qu'on lui reproche. Ce qu'on lui reproche, sur le seul dossier homo, c'est d'instrumentaliser les gosses pour imposer de la fermer aux autres homos, qui, oui, ne vous en déplaisent, ont des droits à défendre leurs droits en l'ouvrant.
J'ai toujours prôné les votations. Je ne vais pas changer du jour au lendemain parce qu'il vous viendrait à l'idée de dire que mes positions sont contraires à ce qu'elles sont.
Mais les référendums, ou votations, que je revendique comme une bonne chose (pas pour autant "suprême") pour autant qu'ils soient à l'initiative de la société (comme en Suisse) et pas à l'initiative de l'autocrate (comme en Ukraine occupée, ou en France pour hystériser une présidentielle), ils ne peuvent avoir une légitimité que dans un cadre démocratique. Un cadre qui garantit la liberté d'expression. Ce qui n'est plus vraiment le cas en Hongrie.
"L'élimination au nom de la démocratie, ça reste du totalitarisme, peu importe l'enrobage."
Sortir un pays du pacte qui nous lie, ce n'est pas du totalitarisme: c'est lui rendre sa liberté (ce que réclament tous les souverainistes, il me semble) et... cesser de payer. Et les pactes, il faut savoir les rompre quand les conditions ne sont plus réunies. Et oui, il est temps de sortir la Hongrie.
Cela étant, les traités ne le permettent pas.
Vous voyez qu'il n'y a pas que vous qui trouvez que l'Union européenne est bancale...
Ce n'est nullement du totalitarisme que de se désolidariser d'une personne ou d'un pays qui ne mérite plus notre solidarité.
La seule raison de garder la Hongrie dans l'UE, c'est de jouer le containment face à la Serbie qui part complètement en sucette depuis quelque temps. Mais il va néanmoins bien falloir traiter ce problème Orban, car, non, le problème Orban ne se limite pas à la seule question homo.
Vade mecum de l'orbanolâtre: 1. se cacher derrière les gosses pour attaquer les homos 2. brandir en étendard la persécution des homos pour esquiver toute critique sur le lourd en prétendant qu'on est persécuté au motif qu'on persécute... Et je parle bien de lourd, car le lourd, avec l'orbanisme, encore une fois, il ne se limite pas à la question homo. Et c'est bien parce que je fais cette distinction que je suis passablement tolérant et charitable avec notre Arabie Saoudite Catholique, i.e. la Pologne, qui, bien qu'elle ait franchi certaines limites ne les a pas toutes franchies. La Pologne mérite notre solidarité.
Je vous rappelle que je suis bien tolérant envers les illuminés: j'ai défendu, sur ce blog, le droit de la Cour suprême US de faire retomber la question de l'avortement au niveau des Etats fédérés. Par contre, je lui nie le droit de nier le droit à l'Etat fédéral de négocier des traités sur les questions climatiques. Cela s'appelle "discriminer". Tracer des lignes.
Ne venez donc pas m'accuser d'intolérance excessive envers l'intolérance. C'est plutôt le contraire qui me caractérise, mais pas au prix de devoir acquiescer publiquement face à l'inacceptable. Et pas au prix de tolérer qu'on joue à l'âne face à moi, comme Orban le fait.
Orban n'obtiendra pas une révision du traité de Trianon. Qu'il se l'enfonce bien au fond de son crâne.
Rédigé par : F68.10 | 17 septembre 2022 à 22:56
@ F68.10
« Omerta: silence gardé sur un sujet compromettant ou tabou. Selon le Robert.
Silence ?
Sauf qu'on en parle.
[...]
Vous pouvez vous assurer noir sur blanc qu'on en parle, de votre bonhomme massacré. En cliquant sur le lien ci-dessus.
Ce n'est donc pas une omerta. »
En parle-t-on à Libération ? l'Humanité ? Mediapart ? Le Monde ?
(Il y a bien des lanceurs d'alerte, journalistes, etc., qui parlent de la mafia sans pour autant qu'on ne puisse prétendre que leur production invalide l'existence de l'omerta - il ne suffit pas de trouver un dénonciateur pour affirmer que n'existe aucune omerta.)
« il va falloir que vous vous réveilliez, en effet: Orban détruit la démocratie, et il est temps de l'exclure de l'Europe. »
Autant la collusion d'Orban avec l'URSS (peu importe l'intitulé de sa forme actuelle) est claire, autant toute notion d'ostracisme est un danger évident, qui nous conduirait sans trop d'effort à une Europe soumise à l'Allemagne, autre pays dont la collusion avec l'URSS est évidente, à force d'exclusion et décapitation de toutes les têtes qui dépassent.
Reprocher à Orban d'organiser un référendum où sa population décide s'ils sont « favorables à la promotion des traitements de changement de sexe pour les enfants, à l’enseignement de l’orientation sexuelle aux enfants sans le consentement des parents ou à l’exposition sans restriction des enfants à des contenus médiatiques à caractère sexuel », c'est lui reprocher le recours à l'outil suprême de la démocratie, haï par les oligarques mais pourtant toujours à valeur constitutionnelle essentielle en France.
L'élimination au nom de la démocratie, ça reste du totalitarisme, peu importe l'enrobage.
Rédigé par : Marcel P | 17 septembre 2022 à 15:00
@ sylvain
"Curieux n'est-ce pas, cette omerta générale médiatique sur le témoin d'un cambriolage massacré par deux « richesses chances » pour la Ceufran ? Faut pas stigmatiser les électeurs de la macronupes."
Omerta: silence gardé sur un sujet compromettant ou tabou. Selon le Robert.
Silence ?
Sauf qu'on en parle.
C'est un défaut d'apprentissage de la langue française, votre problème, ou il relève de l'ophtalmologie ? C'est scolaire ? Ou médical ?
Vous pouvez vous assurer noir sur blanc qu'on en parle, de votre bonhomme massacré. En cliquant sur le lien ci-dessus.
Ce n'est donc pas une omerta.
CQFD... ... ...
"Et moi qui rêve et fantasme sur un Orban au pouvoir chez nous pour nous protéger des migrants criminels et des sectes LGBT perverses dans les écoles, va falloir que je me réveille !"
Il va falloir que vous vous réveilliez, en effet: Orban détruit la démocratie, et il est temps de l'exclure de l'Europe.
Après tout, vous chouinez tous tellement contre l'Europe que vous devriez tous chanter en chœur qu'Orban devrait en sortir, et vous réjouir. En plus vous économiserez vos sous. Curieusement, Orban, lui, il ne s'en réjouit pas: il veut vos sous.
Et, encore une fois, sur la question "Orban et les homos", il y a une différence entre empêcher qu'on fasse de l'agit-prop à l'école et interdire l'expression publique des homosexuels.
Leur couper le sifflet, c'est le meilleur moyen de les persécuter. Et ce n'est pas protéger les gosses que de persécuter les homos. Il faut cesser de tout confondre.
Donc, soit, vous - qui défendez les orgies carburant au cocktail méthylènedioxypyrovalérone / brémélanotide en violant les règles de distanciation sociale en vigueur pour cause de covid - commencez à mettre vos idées au clair sur la délimitation des enjeux entre protection de l'enfance et défense de la liberté d'expression des homos, soit vous nous trouverez en effet toujours face à vous.
Il n'est pas excusable de prôner la sortie de la démocratie sous prétexte de péril homo. Marchenoir vous a expliqué les limites morales de la chasse aux homos en Russie.
Vous n'êtes pas excusable.
Rappelons une évidence: la démocratie, c'est la condition de la souveraineté de la société. Il n'est pas possible d'être "souverainiste" sans défendre la démocratie. Prétendre être souverainiste ou nationaliste et récuser la démocratie dans la foulée en défendant les dérives d'un Orban dans un contexte de guerre à l'Est, c'est être un traître à votre pays.
La liberté d'expression de la société, ce qui inclut celle des homos, c'est LA CONDITION SINE QUA NON de notre souveraineté. Apprenez à la respecter un minimum si vous prétendez défendre votre pays.
Cessez de vous cacher derrière les gosses pour promouvoir la sortie de la démocratie. C'est odieux. Tout comme c'est odieux de voir X ou Y faire passer ses diverses lubies morales sous prétexte de défense des malades et de soin. C'est ce qu'on a fait en qualifiant l'homosexualité de maladie: se cacher derrière les souffrants et les malades pour persécuter les homos. Vous, vous vous cachez derrière les gosses pour persécuter les homos. Ce qui fait de vous un être moralement abject.
Rédigé par : F68.10 | 17 septembre 2022 à 10:48
@ sylvain | 17 septembre 2022 à 08:05
"Et moi qui rêve et fantasme sur un Orban au pouvoir chez nous pour nous protéger des migrants criminels et des sectes LGBT perverses dans les écoles, va falloir que je me réveille !"
Voilà. Il va falloir que vous compreniez que ni Orban, ni Poutine, ni le Maître de la moussaka géante ne vont venir vous sauver, et qu'ils se fichent de vous comme d'une gigne. Un peuple ne remédie à ses maux que par l'effort.
Bramer après Zemmour, Marine Le Pen ou le roi de Prusse ne sert que de défouloir : pendant ce temps, cela retarde toute solution éventuelle. Laquelle requiert plus que des slogans faciles et des blagues rigolotes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2022 à 10:46
@ vamonos | 14 septembre 2022 à 04:12
« Le sujet est de savoir s'il suffit d'être contre le RN pour le vaincre. Je ne vais donc pas parler de l'invasion russe en Ukraine, du 9/11 ou du troquet "Chez Jacky" situé sur l'île d'Ouessant fréquentée par duvent en un seul mot. (Lieu-dit Frugullou, Ouessant, FR 29242). »
Quoi ? Que lis-je ? Je fréquenterais sur une île, un troquet, « Chez Jacky » ?
Mais, monsieur, si vous voulez m'inclure dans vos propos, j'aimerais beaucoup que vous ne m'inventiez pas des loisirs et éventuellement que vous ne me confondiez pas avec breizmabro...
Quant à votre combat, je le trouve parfaitement justifié, mais moi, je m'en tamponne mollement le coquillard, pour la raison simple que je me moque éperdument du RN, de ses théories et de tutti quanti, je me fiche aussi du racisme que je ne perdrai mon temps à combattre, puisque qu'il est présent et embusqué dans tous les êtres hypocrites et malfaisants, je ne suis pas Don Quichotte de la Manche ! Je me contente de balayer devant ma porte !
Le racisme n'est pas mon fonds de commerce, la politique n'est pas mon fonds de commerce, la bande, le club, les associations, les acoquinements, les liaisons, les commensaux, les gamelards, les coopérations, tout ce qui de près ou de loin, nécessite une adhésion à un état d'esprit, une pensée unique, une vision d'ensemble, une théorie de fraternité, une armée décervelée, une religion illuminée, une association de parents d'élèves, une colonie de vacances, tout ça et tout ce qui y ressemble est incompatible avec duvent !
Par ailleurs, l'exclusion prend toutes les formes perfides, lâches, elle ne s'attache pas à un aspect, on aurait aussi pu vous rejeter pour la raison que vous auriez un gros c*l ou que vous auriez une grosse tête...
Ainsi, les douleurs de l'enfance qui aime tant être aimée, ne devraient pas servir de guide ni de chemin pour un meilleur monde ! Le meilleur monde est celui de l'esprit !
Rédigé par : duvent | 17 septembre 2022 à 09:50
Curieux n’est-ce pas, cette omerta générale médiatique sur le témoin d’un cambriolage massacré par deux « richesses chances » pour la Ceufran ? Faut pas stigmatiser les électeurs de la macronupes.
Pas d’omerta chez moi : le témoin n’entrait pas dans les codes victimistes de la bien-pensance officielle seule autorisée : il était blanc et faisait son devoir de citoyen donc c’était un facho, comme qui dirait tout Nupes islamogauchiste qui se respecte (oxymore).
Les agresseurs ? de bonnes teutées de « supporters anglais » aux consonances très couscous Garbit donc ils entrent dans les bons codes médiatiques officiels ; les mettre à la (Allah) une, ce serait faire le jeu des fachos racistes xénophobes islamophobes du RN et des zemmouriens bien entendu, BEN VOYONS !
Pornic ? bof, dans peu de temps elle sera envahie de futures richesses orientales promises par le poudré. Un Blanc de souche de moins, c’est prévu au programme du grand remplacement.
Et moi qui rêve et fantasme sur un Orban au pouvoir chez nous pour nous protéger des migrants criminels et des sectes LGBT perverses dans les écoles, va falloir que je me réveille !
Rédigé par : sylvain | 17 septembre 2022 à 08:05
Et puis, Exilé, quand donc vous rendrez-vous compte que la limite que précise F68.10 avec art, et il est important de souligner ici son effort qui est de nous offrir son exceptionnelle réflexion née des épouvantables souffrances qu'il a pu subir, est l'exacte limite entre l'équilibre relationnel et l'idolâtrie ?
Si vous êtes chrétien, et je crois que vous l'êtes, vous ne pouvez plus être idolâtre et user du Christ à des fins de discrimination, mais de révélation :
"C’est pourquoi, après la mort du Christ, il n’y a plus de « sacrifices » dans le christianisme. Car la projection d’une relationalité mal vécue conduit le « soi », qu’il soit d’un groupe ou d’individus, à se protéger contre « un autre » ou à prendre du sens contre « un autre ». Tandis que l’impulsion par des signes de relationalité bien vécue se dirige vers l’autre, se lie d’amitié et tend à embrasser l’autre : défaire la rivalité, la vengeance, etc. La vraie transcendance est à côté de nous : la relocalisation fraternelle de Dieu par Jésus."
https://jamesalison.com/fr/repenser-la-sacramentalite-apres-rene-girard/
Que ce soit un athée ici qui sache vous le préciser bien mieux que moi est, à mon humble sens, tout à fait extraordinaire, témoignage que la fraternité est l'unique transcendance.
C'est le signe que l'humain en sa culture est à même de dévoiler quels sont les mécanismes qui nous gouvernent, alors appelé hors de toute théologie à assumer ce rôle que la création lui destine.
Rédigé par : Aliocha | 16 septembre 2022 à 14:46
Que de rencontres ! On ne me croira pas, mais c'est vrai. Il y a peu j'avais relaté comment j'ai rencontré... à ma grande surprise, deux universitaires que j'avais abordés les croyant profs de collège ou de lycée. Ce vendredi matin, jour où je vais au supermarché à deux kilomètres acheter mes courses de ma semaine, je reviens devant chez moi, j'ouvre mon coffre et commence à le décharger, avant d'aller garer ma voiture un peu plus loin. Je n'aborde personne, on m'aborde ! Un homme qui faisait du vélo, m'apercevant, s'arrête et me prie de l'excuser de me parler. Une personne que nous connaissons tous deux lui a parlé de moi. Je lui demande qui est cette personne. Il me dit le nom d'une ancienne salariée de la bibliothèque de Dieppe, que je connais en effet depuis cinquante ans. Elle lui a dit mon nom, que j'avais été professeur et que j'ai perdu ma femme (c'est vrai, il y a plus d'un an).
Ce monsieur, Parisien, habite l'été avec sa femme à une trentaine de mètres de chez moi. Nous parlons de choses et d'autres. Etudes, même lycée dieppois, profession... Cela dure près d'une demi-heure. Ce n'est pas désagréable. À la fin, c'est une de mes préoccupations actuelles, je lui demande s'il est sur Facebook. Réponse : « J'ai beaucoup de défauts, mais pas celui-là ». J'en conclus qu'il a de la prévention contre Facebook.
J'entreprends de le détromper le plus éloquemment que je peux. J'énumère tous les avantages de Facebook, que chacun d'entre vous connaît bien. Je vous dispenserai de cette énumération. Parmi ces avantages, j'avais loué le fait que dans les « mentions J'aime » (vous savez, vous, de quoi il s'agit, j'ai dû lui expliquer), si je tombais sur quelqu'un qui voulait être mon « ami » (c'est-à-dire une relation sur Facebook), je regardais plusieurs choses, notamment ses « mentions J'aime ». Je lui donnais un exemple : si dans ces mentions, cette personne aime Mme Le Pen, ma réponse est « Non ». Autre avantage, lui dis-je, avec toutes ces relations, on s'ouvre à des gens très différents.
Il se rembrunit et revient sur mon exemple « Le Pen », qu'il n'avait pas digéré. « Vous m'avez parlé d'ouverture, mais vous m'avez dit que si vous voyez « Le Pen », cela s'arrête ! »
Sur ce, il s'impatienta et me dit qu'il devait partir.
Morale de l'histoire : cet inconnu a voté Le Pen. Rappel opportun. En France, quand on parle à un inconnu, quatre fois sur dix, c'est un partisan de Mme Le Pen* ou de son cousin germain, Zemmour.
J'avais oublié. Voilà le pays où je vis. Triste.
*qui a fait 42 % au second tour de la présidentielle.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 septembre 2022 à 14:38
@ Exilé
"Comme si certains choix, même parfaitement compréhensibles à défaut d'être toujours légitimes, ne pouvaient pas se traduire de façon concrète par des discriminations. J'ai cité l'exemple de l'entretien d'embauche, mais même des choix anodins en apparence peuvent aussi se traduire au final par des discriminations."
On le sait. Là n'est pas le problème.
Le problème, c'est qu'un coup vous nous faites de l'antirelativisme de bas étage en nous expliquant "le mythe du juste milieu", et le coup d'après, vous mettez tout sur le même plan: le choix d'un restaurant, la discrimination à l'embauche, la chasse aux protestants, puis aux homos et malades mentaux, à l'instar des nazis.
Des gens comme moi en ont plus qu'assez de vos glissements sémantiques progressifs pour justifier l'arbitraire sous prétexte de discrimination en expliquant que discriminer les homos à l'embauche, c'est pareil que choisir le parfum des glaces au dessert.
Non, ce n'est pas équivalent. Absolument pas.
Il y a une gradation. Et puisque vous ne comprenez pas ce que cela signifie, soyons un peu plus clair: il y a des limites. Des limites qu'il convient d'imposer par la force publique si nécessaire.
Et vous les franchissez systématiquement, ces limites, tout en prétendant ne jamais en avoir l'air, en diluant la gravité de vos propos dans des prétentions abusives à leur inconséquence et leur absence de gravité.
Qu'un chef d'entreprise choisisse ses employés, c'est normal.
Qu'on détruise encore davantage le tissu social en normalisant intégralement les discriminations qui vous feraient le plus grand des plaisirs, non: c'est une des limites où la liberté individuelle de discriminer a des limites en raison des conséquences sur la société.
Je ne veux pas de votre société où on discrimine davantage X ou Y en raison de couleur de peau et, soyons honnête deux minutes, de religion. Certains personnes ne vous laisseront pas détruire davantage votre pays parce que cela vous ferait jouir de rendre nos ghettos encore davantage des ghettos.
Qu'on fasse tomber le tabou abusif de la discrimination en France, soit. Qu'on normalise intégralement toutes les formes de discrimination qui vous feraient plaisir, navré, mais nous ne sommes pas des nazis. Parce que nous savons parfaitement que vous irez beaucoup plus loin que la discrimination à l'embauche, légale en Suisse (à l'initiative des entreprises et non pas de l'État avec une "préférence nationale"), faisant que des offres d'emploi mentionnent parfois critères d'âge, de résidence et de nationalité. Nous savons que vous souhaitez discriminer bien plus que cela.
Arrêtez de nous prendre pour de sombres crétins. Il y a une charte pour les textes trop longs et hors sujet. Il y a aussi un niveau de décence minimal, qui n'a pas besoin de charte ou de loi, qui devrait vous imposer de cesser de prendre vos interlocuteurs pour de sombres crétins en abusant des faux-semblants et doubles discours, tel un vulgaire Tariq Ramadan.
Car vous n'êtes pas mieux.
Lui aussi il justifie la discrimination. Tout comme vous. Pour un peu les mêmes motifs fallacieux.
Rédigé par : F68.10 | 16 septembre 2022 à 12:53
@ Aliocha | 15 septembre 2022 à 17:36
« ...la différence entre choisir et discriminer »
Comme si certains choix, même parfaitement compréhensibles à défaut d'être toujours légitimes, ne pouvaient pas se traduire de façon concrète par des discriminations.
J'ai cité l'exemple de l'entretien d'embauche, mais même des choix anodins en apparence peuvent aussi se traduire au final par des discriminations.
C'est le cas dans le domaine commercial, nous pouvons ainsi préférer un produit fabriqué en Asie à son équivalent français beaucoup plus cher du fait des taxes qui pèsent sur lui, mais cette attitude répétée finit par condamner à mort des entreprises et mettre au chômage leurs salariés, alors discriminés de fait et que l'on retrouvera ensuite parfois dans la rue sous des gilets jaunes.
Rédigé par : Exilé | 16 septembre 2022 à 08:41
@ sylvain | 15 septembre 2022 à 18:00
"Et alors, vous mettez sur le même plan les orgies d'adultes drogués ?"
Viktor Orban ne tolère nullement les orgies d'adultes drogués. Sa lutte contre le militantisme LGBT, d'ailleurs légitime dans certaines limites, porte aussi bien sur les adultes que sur les enfants.
Vous allez donc nous dire que vous êtes favorable aux gay prides exhibitionnistes, au mariage homosexuel, au changement de sexe subventionné par l'État, aux toilettes uniques pour tout le monde, à l'obligation d'utiliser les pronoms spéciaux exigés par les transsexuels, à la participation des "transgenres" masculins non opérés aux compétitions sportives féminines ? Ainsi qu'aux orgies homosexuelles ?
Ce n'est pas du tout, du tout ce que suggèrent vos sorties contre "les sectes détraquées sexuelles LGBT", et ce n'est pas, non plus, la position du gouvernement hongrois, du gouvernement russe, etc.
Empêcher la propagande LGBT en direction des enfants, c'est le prétexte officiel des mesures législatives prises en Russie. Mais dans la réalité, les homosexuels sont attaqués dans la rue, quand ils ne sont pas capturés par la police tchétchène, torturés puis exécutés sommairement.
Elle est manifeste, l'hypocrisie de ce haut dirigeant du Fidesz qui, d'une main, est marié et mène la propagande anti-LGBT de son gouvernement, et, de l'autre, participe en secret à une orgie homosexuelle à Bruxelles, protégé (croit-il) par son immunité diplomatique (ou parlementaire : il n'est pas diplomate).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 septembre 2022 à 19:42
@ Robert Marchenoir
« Elle s'est retrouvée au milieu d'une vingtaine de bonshommes, dont une bonne partie était à poil. Trois d'entre eux, dont Szajer, en possession d'ecstasy, ont fait valoir leur immunité diplomatique.
Jozsef Szajer fait partie des fondateurs de Fidesz, le parti de Viktor Orban, dont il est un proche collaborateur. C'est lui qui a rédigé les amendements à la constitution hongroise qui définissent le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme. Mais sinon, il a une belle barbe.
Dépité, le député ne l'est plus : il a dû démissionner. »
Et alors, vous mettez sur le même plan les orgies d'adultes drogués ? Ils sont adultes, qu’ils soient hongrois, asiatiques, américains etc. leur vie privée, on s'en tamponne !
Moi je parle des détraqués sexuels des sectes LGBT qui veulent rééduquer les enfants dès leur plus jeune âge et plus si affinités, ceux-là sont de dangereux psychopathes pervers que Orban a viré des écoles, bravo à lui, on aimerait que Macron fasse de même chez nous, malheureusement il est complice de ce crime légalisé par cette UE de pornocrates.
Orban gêne beaucoup de monde, génial ! Qu’il continue sa politique de vrai leader protecteur de son pays, c'est un modèle de patriotisme et de civisme résistant aux charias islamistes et LGBT de l'UE.
Rédigé par : sylvain | 15 septembre 2022 à 18:00
Merci à F68.10 d'avoir répondu à Exilé et d'éclairer la différence entre choisir et discriminer, ce qui aiderait peut-être les Français à enfin se déterminer "pour" plutôt que "contre", à exercer leur liberté comme une émancipation plutôt qu'une soumission aux éternels rituels de décapitation, ce qui rejoint les réflexions d'Achille et du même F68.10 sur le billet suivant, à quand le consensus ?
C'est pas gagné...
Rédigé par : Aliocha | 15 septembre 2022 à 17:36
@ Exilé
"Vivre, c'est discriminer."
Discriminer entre poisson et cassoulet, ce n'est pas pareil que discriminer en faisant la peau aux protestants.
Il y a des gradations dans la discrimination. Vous ne semblez pas véritablement l'avoir intuité. Il me semble qu'il est temps qu'on vous en informe.
Rédigé par : F68.10 | 15 septembre 2022 à 13:41
@ sylvain | 15 septembre 2022 à 09:41
"Un autre modèle de résistance : Orban, ni gominé ni poudré, qui défend son pays contre les migrants et leurs crimes et les sectes détraquées sexuelles LGBT de von der Leyen dans les écoles, bravo ! "
Un conseil : si vous tenez à faire de la politique en fouillant dans les slips, prenez toujours la précaution de bien vérifier avant. Orban n'est peut-être ni "gominé" ni "poudré" (qu'en savez-vous ?), mais l'un des députés européens de son parti l'est, lui, et dans les grandes largeurs.
En 2020, Jozsef Szajer était arrêté par la police, à Bruxelles, en train de descendre le long de la façade d'un immeuble en s'aggripant à la gouttière. Il tentait de fuir une orgie homosexuelle. La police, alertée par les voisins, avait procédé à une descente dans les lieux, en raison de l'infraction aux règles de distanciation sociale en vigueur pour cause de Covid.
Elle s'est retrouvée au milieu d'une vingtaine de bonshommes, dont une bonne partie était à poil. Trois d'entre eux, dont Szajer, en possession d'ecstasy, ont fait valoir leur immunité diplomatique.
Jozsef Szajer fait partie des fondateurs de Fidesz, le parti de Viktor Orban, dont il est un proche collaborateur. C'est lui qui a rédigé les amendements à la constitution hongroise qui définissent le mariage comme l'union d'un homme et d'une femme. Mais sinon, il a une belle barbe.
Dépité, le député ne l'est plus : il a dû démissionner.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 septembre 2022 à 11:16
@ Aliocha | 14 septembre 2022 à 10:53
« Je vous ressers un verre de discrimination ? »
Cher Aliocha, vous ne semblez pas vous rendre compte que comme pour le reste de l'humanité votre vie n'est qu'une suite de grandes et petites discriminations.
Vous choisissez d'habiter tel logement plutôt que tel autre, vous votez de telle ou de telle manière, vous suivez tel régime alimentaire, vous achetez un produit d'une marque précise et pas d'une autre? etc.
Quand un chef d'entreprise lance une campagne de recrutement pour un poste à pourvoir, il discriminera parfois des dizaines de candidats.
Quand des parents soucieux de l'éducation de leurs enfants leur interdiront certaines fréquentations, ils pratiqueront une forme de discrimination pour les protéger.
Quand un homme et une femme décident de se marier, ils vont de fait discriminer - du moins en principe - rien moins que le reste de l'humanité de leur vie commune, excusez du peu...
Vivre, c'est discriminer.
Rédigé par : Exilé | 15 septembre 2022 à 10:01
@ Achille
"Emprunt national au RN "
Merci cher Achille. C'est gentil de me donner des conseils financiers concernant le RN mais je ne suis pas RN, je vote RN ou Zemmour, faute de grives on mange des merles car je les trouve trop mous et plutôt de gauche ; si j'étais au pouvoir j'emploierais des méthodes ultraradicales contre l'immigration invasion criminelle, la délinquance arabo-africaine, et surtout contre toutes ces mafias gauchistes : CEDH, ONG, associations pro-migrants, ces bandes de neuneus Nupes fachos haineux violents qui pourrissent le climat social et soutiennent l'insécurité créée par leurs électeurs emburqinés enturbannés qui vomissent la France sauf les aides et allocs les plus généreuses au monde qu'ils viennent piller sans vergogne
Concernant les djihadistes, la France s'est encore excusée et mise à genoux devant la secte gauchiste CEDH, avec moi, scénario inverse, en cadeau, ces femmes terroristes futurs dangers pour la France.
Les OQTF sont bloquées par les pays d'origine des délinquants et prisonniers ? pas de blème, nous avons des îles libres et spacieuses pour les y expédier, un libre-service mondialisé pour les pays qui voudraient les accueillir.
Fini récidivisme, relaxes, les juges rouges au palmarès mortuaire impressionnant, devront en répondre devant un tribunal pour mise en danger de citoyens innocents.
Police carte blanche : tirs autorisés au moindre mouvement suspect de « certains » individus interpellés.
Pour faire court, nous subissons une guerre civile organisée par Macronescu : faire peur et diviser pour régner ; les seules victimes sont blanches et leurs agresseurs de couleur, mon programme serait clair et net avec ou sans bavures, les rôles seraient inversés quelles que soient les réactions des USA ONU OTAN UE et des soumis du monde entier que j'enverrais paître en leur léguant généreusement nos « chances et richesses ».
Un gouvernement comme celui dont je rêve, alors oui je ferais un emprunt national en sa faveur.
Félicitations à tous les pays qui s'extrême-droitisent même trop tard comme la Suède, qui ont tellement souffert de leur immigrationnisme nunuche bisounours et n’ont récolté qu'une insécurité atroce avec cette importation effrénée dans leur pays des mêmes « chances et richesses » criminelles que les nôtres.
Un autre modèle de résistance : Orban, ni gominé ni poudré, qui défend son pays contre les migrants et leurs crimes et les sectes détraquées sexuelles LGBT de von der Leyen dans les écoles, bravo !
Rédigé par : sylvain | 15 septembre 2022 à 09:41
Le RN est trop utile à Emmanuel Macron pour qu'il cherche sincèrement à l'affaiblir. Son obsession déclarée (l'empêcher d'arriver au pouvoir) est une plaisanterie que personnellement je ne trouve pas amusante.
La sphère médiatique fait grand cas elle aussi du RN, tout en prétendant le réprimander à longueur de temps.
Depuis que ce parti existe, il fait un tort considérable à la droite, mais la droite classique s'y prête bêtement par manque de fidélité à ses propres convictions, par facilité et par manque d'anticipation. Le jour où la droite aura une colonne vertébrale et défendra une politique de droite elle n'aura plus trop à s'inquiéter du RN, et E. Macron commencera alors à s'inquiéter vraiment. Cependant il est déjà bien tard, le mal est fait, le pays est exsangue.
Rédigé par : Lucile | 15 septembre 2022 à 09:29
Tiens puisqu’on parle du RN, ce dernier lance un nouveau grand emprunt national . Le taux est très attractif : 5 %, ce qui est bien plus que celui du livret de la Caisse d’Épargne.
Je pense que sylvain et quelques autres de ce blog ne manqueront pas de participer à cette juste cause. Attention toutefois que cet emprunt ne soit pas à l’image de l’emprunt russe du début du siècle dernier… :)
Rédigé par : Achille | 14 septembre 2022 à 21:24
Cher Philippe,
Vous déplorez une "obsession anti-RN du président". Le mot "obsession" est très clairement péjoratif. Vous auriez pu dire "opposition résolue à", ce qui aurait été laudatif. Moi, j'ai une opposition résolue à ce parti d'extrême droite. Cette façon de m'exprimer ne doit pas être déformée en combat contre les fachos. Le fascisme, on sait très bien ce que c'est. Pas d'anachronismes !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 14 septembre 2022 à 20:54
Est-ce que cet acharnement à vouloir écraser le RN par tous les moyens, y compris les plus tordus, ne serait pas dû au fait qu'il aurait le grand tort d'être plutôt dans le vrai ?
Rédigé par : Exilé | 14 septembre 2022 à 20:40
D'une part, ce que l'on peut dire, c'est qu'aujourd'hui avec le RN comme hier avec le FN, c'est le RN qui est son meilleur détracteur. Parti de clowns, amateurs, éventuels corrompus, dont les propos et attitudes ne sont qu'une façade.
Aussi, je ne comprends pas même de quoi parle Vamonos et son histoire d'étrangers.
« Vous avez donc toujours un choix démocratique: sortir de l'Union.
Le message était adressé à la Grèce. Et bien que la Grèce avait de sérieux arguments de fond à faire valoir compte tenu de la situation d'alors, le cœur du message est exact: vous avez signé et ratifié des traités, et il convient donc de les honorer. Ou d'en sortir »
D'autres pays sont l'Union européenne sans la monnaie unique. L'adhésion à la monnaie unique n'est donc pas vitale pour l'adhésion et la participation à l'Union européenne.
Et, sur le principe, il est clair qu'une monnaie unique implique une fiscalité unique. Ce n'est pas le cas, c'est donc une farce, avec des déséquilibres, des gagnants et des perdants. Bien des pays ont des raisons de ne pas souhaiter vivre l'expérience grecque.
La citation de Juncker n'était ainsi pas vraiment tronquée, puisque la version complète n'en change pas le sens.
Rédigé par : Marcel | 14 septembre 2022 à 19:45
Malgré les efforts de la classe politique quasi unanime, malgré les efforts des médias à l'unisson, le FN puis le RN sont passés d'un score anecdotique (0,0075 % en 1974 à la présidentielle) à 17,9 % en 2012, 21,15 % en 2017 et 23,15 % en 2022 avec, en prime 89 députés à l'AN...
Comment se fait-ce ?
Demandez aux Suédois, bientôt aux Italiens: un peu trop d'immigration indésirée mettant en péril les finances nationales et le "vivre-ensemble", le mépris européen avec une présidente sans mandat qui la ramène à tout bout de champ et encore plus récemment, pour les Français, une condamnation de la CEDH pour ne pas avoir pris suffisamment en considération les familles de djihadistes "françaises" en Syrie !
La CEDH, tartufferie sans égale, s'appuie sur des juristes de pays totalitaires pour qui les droits de l'homme sont une aimable plaisanterie: Russie, Turquie, Azerbaïdjan, Serbie.
Sans compter des principautés ou pays défiscalisés comme Malte, Chypre, Andorre...
Les juges de la CEDH dont la nomination est essentiellement politique pratiquent une curieuse délégation de pouvoirs à des juges "ad hoc" mis sur liste par les pays participants (il y a trois juges russes "ad hoc").
Bref on a compris l'indépendance de cette instance !!
Tout ceci concourt à augmenter le mécontentement de tous les citoyens fatigués de constater le dessaisissement du pouvoir politique.
Donc le RN a de beaux jours devant lui, surtout avec Macron and C°...
Rédigé par : caroff | 14 septembre 2022 à 19:02
@ F68.10 | 14 septembre 2022 à 01:53
Merci de la précision, j'avais cherché sans trouver.
CQFD
Rédigé par : Aliocha | 14 septembre 2022 à 12:58
Une belle interrogation à résonance philosophique.
Plus encore que le réel, la modernité, devenue commode, serait l'alliée du RN.
Un État de droit - et sa justice impartiale, son monopole de la force assis sur un ordre politique stable - effrité ou mou, post-moderne.
Un régime survit difficilement à son créateur, Machiavel le dit bien à son Prince, lui conseille de ne pas garder le pouvoir concentré entre ses mains, de multiplier les échelons.
C'est ce que firent les présidents de la Ve République française de l'après-1969 lorsqu'ils décidèrent de blinder à l'or les câbles reliant les triples adiministrations en charge de chaque secteur du pays, gibbosités d'un gouvernement bossu, avec à leur tête des fous du roi nains tenant leur propre cour.
C'était tout l'objet du puissant discours sur "La permanence de nos institutions politiques" d'un Abraham Lincoln de trente ans donné au Lycée de Springfield en 1838, la primauté de la loi devant accéder à un statut quasi religieux pour contrer les bouffissures de l'ego d'un César toujours possible.
Au régal du légalisme qui, trop proclamé (rappelons-nous la devise de la République algérienne), se fait doubler sur sa gauche et sur sa droite (Nupes et RN contemporains forment un bloc social, une Union des Gauches populaires - de fait, pour l'instant en suspens, irréconciliables - qui ne moufte rien, surtout pas son vrai nom).
Emmanuel Macron se contente d'être dans le pack, suiveur dans la voiture-balai, also-ran de première.
Heureux de fissurer les atomes à sa disposition, de fabriquer sa petite vapeur personnelle.
C'est émouvant à observer cette sueur en acte, prête à déflater tout effort, forcément trop surhumain, tel un frugal sacrifice visuel qui le dédouanerait à l'avance aux yeux du peuple.
C'est devenu facile, presque un hymne laïc, de dire que le gaullisme s'établit à partir d'un mythe.
Le mythe résistancialiste, le mythe de la France éternelle, on nage dans le consensus, dans le rebattu, pas faux d'ailleurs.
Un fleuve répandu, larges d'épaules à son embouchure, aux sources peut-être trop tranquilles pour être pleinement équilibrées.
Comme tous les mastics qui posent pour des fresques, au moins offrent-ils l'abri de leur sous-couche, pas de peinture sans apprêt protecteur.
Lorsque de Gaulle part à Moscou fin décembre 1944 (pas seulement pour déchirer un pan du giron américain), il a le loisir de voir le mensonge soviétique à l'œuvre alors qu'il remonte en train de Bakou vers Moscou, son interprète improvisé Laloy en parle magnifiquement et rapporte de lui ces paroles : Jamais la propagande n'a servi à rien, si elle n'est appuyée sur des faits. Il faut un réel solide. C'est lui qui fait toute la propagande.
La rencontre d'un homme et de circonstances favorables, le glaçage d'une personnalité dans le marbre plus que le stuc, certainement, mais aussi le constat froid et non quelconque de quelqu'un qui sait déjà qu'en 1945, la 'mythique' et non négociable frontière du Rhin française et ses Vosges métallifères seront le rempart contre une Armée rouge dévoreuse d'espace derrière son rideau.
Le choix d'un peuple libre aussi.
Ça, Staline, qui connaît tous les contextes, le sait également très bien.
Rédigé par : xavier b. masset | 14 septembre 2022 à 12:15
Déjà vaincus par incapacité à se désaccoutumer des alcools ténébreux, caressons les chats de la dame de la banlieue dorée, nous n'atteindrons jamais la vérité informulable qu'à se rendre compte que c'est elle qui malgré nous nous atteint, nous jetant à la terre de la réalité, blessés par sa lumière, il n'y a plus rien à faire qu'à se laisser faire par le vrai Logos, qui ne se fait connaître que dans son expulsion.
Je vous ressers un verre de discrimination ?
Rédigé par : Aliocha | 14 septembre 2022 à 10:53
@ Giuseppe | 13 septembre 2022 à 21:21
Bonnet blanc et blanc bonnet. Et les Ukrainiens comme les Russes en sont les premières victimes physiques. De la chair à canon. Rien de nouveau sous le soleil.
https://www.ouillade.eu/politique/ukraine-russie-pandora-papers-lenquete-il-y-a-a-peine-cinq-mois-volodymyr-zelenski-et-vladimir-poutine-etaient-sur-le-meme-bateau/249159
Et nous, souris de laboratoires:
https://www.theepochtimes.com/cdc-director-admits-agency-gave-false-information-on-covid-19-vaccine-safety-monitoring_4726981.html
Est-ce que les Français changeront un jour de braquet ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 septembre 2022 à 09:39
Deux provocs diaboliques de Macronéron dès sa réélection : en direction du RN, bien entendu, on a bien compris sa manœuvre loufoque.
Re-nomination de EDM le sinistre ministre des criminels, détesté de tous les citoyens normaux patriotes qui, fier comme Artaban, s'empresse d'augmenter les salaires des juges de 1 000 euros !! Sans doute pour les remercier et les féliciter de leurs excès de zèle pour leur participation à créer et propager une insécurité criminelle dans tout le pays : relaxes, non-lieux, culture gauchiste de l'excuse des juges Nupes mur des cons, de bons partenaires collabos à ce grand crime d'Etat immigrationniste islamiste fomenté par le pouvoir du gominé.
Nomination d'un tout aussi sinistre ministre de l'Education woke progressiste racialiste indigéniste anti-Blancs, anti-famille normale homme/femme, chargé de déconstruire cette institution trop blanche, trop racines chrétiennes, trop culture historique à l’ancienne, etc.
On manque de profs, la situation est pire que ce que les médias nous rapportent, la violence y est omniprésente, le harcèlement, lot quotidien de beaucoup de jeunes, le niveau scolaire général baisse de manière cataclysmique, et voilà la préoccupation de ce pantin « issu de la diversité » du « vivre-ensemble » mais seulement avec ceux de sa couleur, de sa gauche dégénérée : donner de nouveaux outils aux enseignants pour aborder l’éducation sexuelle et lutter contre les stéréotypes de genre pendant les cours ! Quels outils ? Des godes, des vibromasseurs ?
Heureusement Zemmour le week-end dernier a dénoncé les agissements odieux de ces détraqués macroniens et leurs amis Nupes, même si ce sont des coups d'épée dans l'eau, on voit qu’ils subsistent encore des gens normalement équilibrés dans ce pays de malades psychopathes complices de ce chaos organisé.
Rédigé par : sylvain | 14 septembre 2022 à 09:13
Le sujet est de savoir s'il suffit d'être contre le RN pour le vaincre. Je ne vais donc pas parler de l'invasion russe en Ukraine, du 9/11 ou du troquet "Chez Jacky" situé sur l'île d'Ouessant fréquentée par breizmabro (lieu-dit Frugullou, Ouessant, FR 29242).
Il faut combattre le RN parce que le rejet de l'étranger est consubstantiel au RN, parce que toute ma vie j'ai vécu le rejet de mes racines. Je ne peux pas cautionner l'attitude qui consiste à rejeter quelqu'un au motif qu'il a un nom espagnol (vamonos est espagnol), une tête de Maure (vamonos a le type maghrébin), un lieu de naissance exotique (vamonos est né en Afrique). Papa savait me rappeler que tout cela n'était rien parce que j'étais français et que le drapeau flottera éternellement. Maman savait me réconforter en affirmant que j'étais français comme elle, sa mère et sa grand-mère. Sauf que dans la cour de récréation les fières têtes blondes aux yeux bleus me balançaient des coups sournois en me traitant de sale arabe avec l'injonction de retourner dans mon pays.
Français, je le suis toujours, mon passeport est français. Toutefois, je sais que la voie nationale, la RN, se laisse fréquenter mais pas plus, elle veut bien les avantages mais pas les inconvénients.
Combattre le RN, c'est comme combattre le communisme, on peut couper une tête de l'hydre, elle repousse ailleurs. Combattre le RN, c'est comme couper du chiendent, il repousse ailleurs. Combattre le RN, c'est comme combattre le hors sujet sur ce blog, il refleurit aussitôt.
Le RN n'est qu'un pseudo pour une idée, une vue de l'esprit. Or comme le disait Napoléon Bonaparte : “Il n'y a que deux puissances au monde, le sabre et l'esprit : à la longue, le sabre est toujours vaincu par l'esprit”. Donc combattre le RN ne suffit pas pour le vaincre.
Mais au moins, j'ai essayé de le désapprouver avec mes pauvres mots et ma faible grammaire.
Rédigé par : vamonos | 14 septembre 2022 à 04:12
@ Hervé Leroy
""Il ne peut y avoir de choix démocratique face aux traités européens" J.C. Juncker. Donc vous êtes tranquille..."
Citation tronquée. Voici la version complète:
"Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. On ne peut pas sortir de l'euro sans sortir de l'Union européenne. À l'inverse, pour revenir, il faudrait que les 28 parlements nationaux soient d’accord, avec traité d'adhésion et ratifications idoines. C'est une pure spéculation. Le débat sur la sortie de la Grèce de la monnaie commune est un faux débat."
Vous avez donc toujours un choix démocratique: sortir de l'Union.
Le message était adressé à la Grèce. Et bien que la Grèce avait de sérieux arguments de fond à faire valoir compte tenu de la situation d'alors, le cœur du message est exact: vous avez signé et ratifié des traités, et il convient donc de les honorer. Ou d'en sortir.
Ce n'était d'ailleurs pas une question purement hypothétique: Varoufakis démissionna après avoir perdu son référendum.
Mais non: il n'y a pas de choix démocratique national contre le processus semi-démocratique et conciliaire européen. Parce que... traité. C'est le principe de tout traité: il s'applique.
Il y avait par contre une Europe aux processus de décisions dans l'Eurogroupe complètement dysfonctionnelle.
Il ne tient qu'à vous de corriger cela. Ou d'en sortir, démocratiquement.
Au détail près que vous n'êtes pas seul, et qu'il n'est pas exact que tout le monde vous suivrait dans une sortie de l'UE.
Rédigé par : F68.10 | 14 septembre 2022 à 01:53
@ Robert Marchenoir
Dormez en paix Marchenoir, le RN ne peut absolument rien faire sans sortir de l'UE. Pas plus lui que Zemmour.
"Il ne peut y avoir de choix démocratique face aux traités européens" J.C. Juncker.
Donc vous êtes tranquille... pour un moment, vu les Français et leur mémoire de poisson rouge.
Rédigé par : Hervé Leroy | 13 septembre 2022 à 21:50
Ça m'a toujours fait rire de voir les "gens bien" (les bobos donc) se gausser quand on leur dit que le pessimiste est celui qui voit la réalité avant les autres ; un visionnaire au fond.
Rédigé par : Hervé Leroy | 13 septembre 2022 à 21:44
Quand on va découvrir tous les partis qui sont passés à la caisse Poutine, à la corruption donc. Ceux qui se gargarisaient que Poutine était le seul et l'unique, oui il faut se méfier comme de la peste de ceux qui ont été biberonnés aux subsides russes.
J'ai vu les images poignantes de ces soldats juvéniles amputés des deux jambes se reconstruire en Ukraine, dans des centres adaptés dont ils manquent cruellement.
Et tous ces c*ns qui pleurnichent sur leur future facture de flotte et les médias rances avec pour faire monter les blancs en neige, juste pour vendre leur actualité. Nous ressasser à l'envi que nous allons souffrir... De quoi ? De notre future amputation du porte-monnaie ? Ou de l'amputation de nos bras nous empêchant de sortir la mitraille (argot bien sûr) ?
Bob avait sans aucun doute raison, bon sang ! Ces tout jeunes soldats, aux yeux clairs pour l'un, amputé des deux jambes... fracassant... Ce n'est pas le prix de l'énergie qui est chère, c'est le prix du sang que payent les Ukrainiens qui est le nôtre à tous, et celui-là personne ne peut le rembourser.
"En février 2022, Aymeric Chauprade défend lors d'un entretien pour le média d'extrême droite Livre noir l'idée d'une Grande Russie ayant annexé l'Ukraine et la Biélorussie et justifie l'invasion de l'Ukraine par la Russie."
Il a de la chance, il est du bon côté de la barrière, il n'y aura pas d'épuration pour lui. C'est le bon côté des pays démocratiques, au fond il n'est pas fou, il n'a pas encore déménagé en Russie... Il mérite toute leur estime, paraît-il, des criminels de guerre pour relations on fait mieux... On ne choisit pas sa famille politique, mais ses relations il pourrait.
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2022 à 21:21
Pour "vaincre" le Rassemblement national, il ne suffit pas de proposer la même chose, mais en étant habillé de costumes plus coûteux. Il faut proposer autre chose : le libéralisme économique et politique associé à la sécurité, aux valeurs traditionnelles, à la protection de l'identité nationale et à la défense des intérêts de la France.
Ce qui passe par une alliance avec les pays qui ont en commun la race blanche, la démocratie et le christianisme, et une lutte résolue contre les pays dictatoriaux qui tentent de s'imposer par la force dans le monde entier.
C'est assez simple, en fait.
Si vous regardez bien, Macron est en défaut sur tous ces points. Il n'applique pas une politique libérale, il ne défend ni la sécurité, ni les valeurs traditionnelles, ni l'identité nationale, et sa résolution à mener la guerre contre la Russie est récente et incertaine, pour dire le moins.
Il y aurait donc un boulevard pour quiconque défendrait un libéral-conservatisme cohérent.
Et non pas le "souverainisme". Pas qu'il soit regrettable d'assurer la souveraineté nationale, bien entendu. Mais l'usage qui est fait de ce mot est à peu près aussi honnête que l'appellation de "démocratie populaire".
Il faudrait m'expliquer pourquoi la plupart des "souverainistes" sont partisans de la soumission à une puissance étrangère hostile, la Russie ; pourquoi ils veulent se retirer de l'alliance militaire qui nous assure la paix depuis 1949 ; et pourquoi ils défendent un étatisme qui ne peut qu'affaiblir l'indépendance de la France, par le poids de la dette publique et la mauvaise santé des entreprises.
Comme de juste, on retrouve pas mal de communistes, actuels, anciens ou dissimulés parmi les "souverainistes". Le Rassemblement national a remplacé le PCF.
S'il s'agit de faire régner le socialisme sans les Noirs ni les délinquants, mais en passant son temps à cracher sur les États-Unis, je ne vois pas bien la différence avec l'URSS.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 septembre 2022 à 20:05
Il suffit d'avoir une certaine sympathie pour le parti de Le Pen fille pour faciliter son accession au pouvoir.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 septembre 2022 à 19:47
Où les uns et les autres ont-ils vu une extrême droite ?
Une extrême droite serait monarchiste, encore que le régime actuel relève de la monarchie absolue, puisque le pouvoir du parlement n'est qu'une fiction.
La monarchie d'extrême droite serait plus précisément de droit divin alors que celle de Macron est de droit diabolique.
Et qu'est qu'un pouvoir diabolique ? Un pouvoir qui ignore la spiritualité et qui réussit à ce que le peuple l'ignore aussi.
Au XIIe siècle, qui fut l'apogée de notre civilisation, on aurait mis par charité cette racaille intellectuelle dans un bûcher pour lui donner une chance de comprendre avant d'expirer.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 septembre 2022 à 19:01
@ sylvain | 13 septembre 2022 à 11:12
« Aïe ! On avait dit pareil d'une bande de va-nu-pieds néonazis à une certaine époque, on avait moqué caricaturé ce "petit caporal fantasque" et sa drôle de moustache, on a vu ce que ces illuminés ont été capables de faire une fois au pouvoir, les Nupes et leur néo führer Mélenchon ravagé par la haine, oeuvrant "pour le bien du peuple" (c'est bien connu), sont bien plus dangereux que tous ces partis d'extrême droite désignés à la vindicte populaire. »
La comparaison me paraît un peu hasardeuse, dans la mesure où le "petit caporal fantasque" et sa drôle de moustache se préoccupait d’abord des Allemands "de souche" (la race aryenne comme il disait), alors que J-L Mélenchon, lui, aurait plutôt tendance à favoriser les migrants de tout bord et notamment les sympathisants islamistes qui constituent sa base électorale.
Ce n’est qu’un détail sans doute (comme dirait Jean-Marie) mais il a son importance !
Rédigé par : Achille | 13 septembre 2022 à 17:01
Au fait, au nom de quoi faudrait-il absolument « vaincre le RN » (ou lui faire barrage) plutôt que tel ou tel parti vraiment spécialisé dans la malfaisance ?
Le RN se réclame-t-il, par exemple à l'instar d'un certain parti d'extrême gauche et sans l'avoir en rien reniée, d'une idéologie mortifère ayant fait des ravages épouvantables dans le monde depuis un siècle dans divers pays et continuant encore de semer malheur et désolation en certaines contrées ?
Rédigé par : Exilé | 13 septembre 2022 à 16:45
Il ne suffit pas d’être contre le RN pour le vaincre, mais il est nécessaire de l’être !
En 2011, Dominique Reynié publiait « Populismes : la pente fatale ». Livre prémonitoire puisque les populistes, au moins ceux de de droite, se sont largement développés dans les démocraties.
« Le qualificatif de populiste désigne les partis qui cherchent à tirer profit de la crise en développant un discours contre les "élites", contre les immigrés, contre l'euro, contre l'Europe, contre la globalisation, contre les économies budgétaires, etc. » nous dit-il. Le RN héritier du FN répond parfaitement à cette définition.
Le développement des populistes dépasse les frontières, il serait donc injuste d’en attribuer la responsabilité au seul Emmanuel Macron pour ce qui concerne la France.
Philippe Bilger aime à jouer parfois les faux naïfs comme lorsqu’il pose la question « Suffit-il d’être contre le RN pour le vaincre ? » La réponse est évidente, bien sûr que non. Mais si « être contre le FN » n’est pas une condition suffisante, c’est une condition nécessaire.
Le RN a un immense avantage sur les autres partis dits de gouvernement c’est qu’il n’a justement exercé aucune responsabilité gouvernementale (pas plus que son ancêtre le FN). Il peut donc affirmer tranquillement qu’avec lui les problèmes d’immigration, de sécurité, de pouvoir d’achat, notamment, seront réglés. Du reste c’est le principal argument de ceux qui votent pour lui : on ne les a jamais essayés, donnons-leur la possibilité de montrer de quoi ils sont capables.
Si, face à ces électeurs, ceux qui sont contre le FN mettent un signe d’équivalence entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron en décidant de s’abstenir ou de voter blanc au deuxième tour des présidentielles par exemple, ces pseudo-vertueux qui disent qu’ils ne voteront jamais pour le FN sont en fait directement responsables du bon score électoral des populistes et peut-être un jour de leur victoire.
S’il ne suffit pas d’être contre le RN pour le vaincre, il est nécessaire de l’être, et de l’être vraiment.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 13 septembre 2022 à 16:42
Le RN qui défend Poutine à travers les sanctions, en insinuant de manière feutrée et cynique qu'elles ne marchent pas.
Alors que dans l'assiette en Russie c'est la débandade, heureusement qu'à 30 km de Moscou on vit encore de la cueillette et de la chasse et que les gogues sont toujours au fond du jardin.
RN et Nupes sont dans l'âme les mêmes, des vaincus, des satrapes depuis des décennies à leur tête, ne pas se tromper, demain ils seront du côté des plus offrants et pour quelques maroquins de plus ils vendraient leur âme au diable.
À ceux qui ne veulent pas vivre une nouvelle débâcle, et tirer une charrette à bras les matelas dessus, il est essentiel d'ouvrir les yeux.
Faute de merle, Emmanuel fait l'affaire, avec tous les défauts qu'on peut lui reconnaître, il fait ce qu'il peut.
Il s'est trompé de route, mais pour le nucléaire il a compris, mieux vaut tard que jamais, et quand on lui parle de haute intensité, il a compris aussi que ce n'était pas de la différence de potentiel dont on lui parlait.
Un dirigeant au fond c'est un héros qui s'ignore, qui n'a pas forcément des qualités exceptionnelles:
"Ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition. L'un et l'autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire." (Steve Jobs).
Qui a envie de revivre Munich, et l'autre qui nous parle du Venezuela comme d'un lieu de villégiature:
https://www.liberation.fr/france/2017/08/27/melenchon-et-le-venezuela-l-inquietant-deni_1592297/
Rédigé par : Giuseppe | 13 septembre 2022 à 14:17
Que le Prince répète à l’envi que son obsession est de barrer la route du pouvoir au RN devrait inquiéter. D’abord parce qu’en 2017, il avait fait la même promesse... Le résultat est édifiant : 89 députés RN à l’Assemblée... Ensuite parce qu’il ne tient pas le même propos quand il s’agit de mettre hors état de nuire l’individu qui insulte la France en vociférant contre sa police. Le Chavez du Vieux-Port est aujourd’hui autrement plus dangereux que l’éleveuse de chats qui se complaît dans une dédiabolisation achevée après son exploit au second tour de l’élection présidentielle.
Ce jour-là, les treize millions d’électeurs de MLP ont enterré définitivement le cordon sanitaire tricoté voici quarante ans par la nomenklatura socialiste et rapiécé au fil des années par une droite couchée... Rien n’est efficace face à une telle volonté du peuple d’en finir avec les anathèmes. Pour combattre le RN devenu respectable, ne reste plus que le combat à la loyale, projet contre projet, et la recherche d’alliances renforçant soit la droite, soit le marais dans lequel Macron souhaite faire patauger les Français pour mieux les entraîner vers l’eldorado européen. Une marche déjà entreprise à vive allure, dont la France, si elle se poursuivait, ne se relèverait pas.
Les causes produisant les mêmes effets - immigration, délinquance, déclassement... -, il n’y a aucune raison pour que, dès les prochaines élections, le score du RN ne s’améliore pas encore... Une seule carte reste dans le jeu de la droite dite « républicaine » : LR, qui, en novembre, devra choisir entre se diluer dans le « foutoir macronien » ou, enfin, tirer sa dernière cartouche en élisant un chef prêt à envisager à brève échéance l’union des droites.
Wauquiez ayant déclaré forfait, ce qui, à mes yeux, le disqualifie pour 2027, ne reste plus que Ciotti et Retailleau pour relever le gant. Quel que soit le vainqueur, il devra très rapidement étoffer sa personnalité et, surtout, savoir démontrer que la droite sait désormais où est son camp, où sont ceux qui défendent les mêmes valeurs qu’elle.
Contrairement à une idée reçue, LR n’est pas un parti moribond, comme l’est le PS, dépecé par la Macronie, puis avalé tout cru par l’extrémiste rouge. LR détient le Sénat, pèse à l’Assemblée, gère des régions, des grandes villes et une multitude de communes plus petites où le maire sait se faire entendre de sa population. Bien qu’il ait marqué quelques points en matière d’implantation territoriale, le RN reste loin derrière... et les zemmouriens, eux, sont inexistants... Même s’il était enthousiasmant pour ses militants, le discours de EZ lors de sa rentrée varoise a ignoré totalement cet aspect essentiel de la (re)conquête politique.
En clair, dans la construction de l’union des droites, indispensable au retour au pouvoir de personnalités qui veulent une France souveraine et libre de ses mouvements, rien n’est joué... LR a même quelques longueurs d’avance pour s’assurer le leadership de la coalition. Encore faut-il que ses dirigeants et ses militants n’écoutent plus les sirènes malveillantes qui les attirent vers l’abîme et osent s’exprimer et agir avec une seule obsession : le respect de la France... et des Français.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 septembre 2022 à 13:43
Ce que M. Deluré décrit résout la question. Du moment que vous savez que le RN fait mal, faites le contraire et vous gagnerez l'estime de la population.
Seulement, voilà, que faire, mon Dieu, que faire ? Toute proposition basée sur une réaction anti-RN sera un aveu de sa reconnaissance et de son influence. Inacceptable. Le RN n'est rien, mais il fait mal.
C'était l'attitude de Gribouille.
Si on veut être plus sérieux et parler avec la componction qu'exige le sujet, il est bon de laver son cerveau de ces combinaisons politiques qui ne concernent la population que dans la mesure où elles exigent toujours plus d'elles en reniant progressivement ce qui a fait leur fortune.
Il se révèle, progressivement, que la guerre dite d'Ukraine est surtout le résultat de la duplicité occidentale et de la conscience qu'en a eu Poutine, justifiant la préparation politique de son plan. Sauf, semble-t-il, la préparation militaire. D'ailleurs, la Russie n'a jamais été un objet d'admiration dans ce domaine, s'évertuant à décapiter ses meilleurs généraux pour les remplacer par des criminels ou des incapables. Joukov, l'homme de la décimation, au sens propre du terme, en étant l'exemple le plus évident.
Un parti épidermique comme le RN n'a pas de destin national, parce qu'il n'a pas les têtes scientifiques pour rendre ses contradicteurs ridicules et s'imposer dans les faits, de façon indiscutable.
Il continue de jouer le jeu des échanges outrés, des masques et bergamasques, des fraudes excusées et des ânes portant des reliques.
Quand une communauté internationale, non scientifique, publie des synthèses mensongères, à force de coupures et arrangements, sur un phénomène capital comme le réchauffement climatique et entraîne un séisme politique, que voulez-vous que pèse un RN, dépourvu de structure et de relations scientifiques, si ce n'est se résoudre à jouer dans la même cour que les autres partis qui s'en servent de punching ball pour justifier leur propre docilité à des puissances qui les dépassent.
Le RN, excuse commode et bien acceptée par une population peu encline à la recherche, progressivement désinformée et privée des disciplines de base,
peut continuer ses entrechats électoraux de pure forme.
Un jour viendra d'un couac généralisé: la chute agonique de Poutine, une réaction démesurée de Chinois fâchés de ne plus être conquérants universels, faute d'alphabet, un Islam trop cruel mais déjà dominant sans doute par les femmes que je trouve bien promptes à obéir et propager la peste par des pleurnichements à la Sandrine Rousseau. Ces gens-là s'insèrent très bien dans notre paysage politique, ils affirment, par exemple, que la terre est plate et personne ne leur rit au nez, de peur de "manquer" des produits par ailleurs désignés comme destructeurs de la planète.
Quoi que l'on fasse du RN, il n'aura pas la taille d'un écrou dans la masse de la tour de Gustave Eiffel.
Rédigé par : genau | 13 septembre 2022 à 13:37
«Comme si le juste milieu longtemps prisé comme étant l'expression de la raison en politique était devenu mortifère pour une société déboussolée » (PB)
Ah ! Le mythe du juste milieu refait surface, comme si une chose pouvait être à la fois vraie et fausse, ou bonne et mauvaise.
Entre les extrémistes qui prônent la consommation d'amanites phalloïdes et ceux qui la dénoncent énergiquement, les partisans du juste milieu, soucieux de ménager la chèvre et le chou, préconisent de s'en servir avec modération...
De toute manière, la société française a changé du tout au tout, principalement du fait de l'importation massive de composantes étrangères ne connaissant que les rapports de force, par rapport à celle qui il y quelques dizaines d'années permettait encore vaguement entre membres d'une même culture d'essayer de débattre d'un sujet, qu'il soit d'ordre politique ou autre, sans avoir à sortir les couteaux avant même d'avoir commencé à discuter.
Rédigé par : Exilé | 13 septembre 2022 à 13:20
Beaucoup d'interrogations dans ce billet, Monsieur Bilger, dont je retiens ce passage :"Plus généralement, si la droite extrême ne cesse pas d'augmenter son influence avec les conséquences parlementaires qu'on connaît, ne serait-il pas sain, de la part de ce président et de cette majorité relative, d'accepter de se mettre en cause ?
Si la droite radicale progresse, cela ne tient-il pas à la tiédeur de pratiques qui effleurent un réel déplorable sans l'éradiquer, qui touchent du bout de l'action ce qu'il faudrait transformer et laissent dépérir des institutions et des services publics en prétendant les sauver ?"
Tout cela tient en fait à l'idéologie de monsieur Macron. Pour lui, partisan de la "démocratie libérale" à l'anglo-saxonne, le RN n'est jamais que l'expression de l'illibéralisme, système totalement antagoniste, qu'il combat avec toute son énergie, parce que ce dernier correspond à la volonté de rendre le peuple souverain, donc à retrouver les souverainetés que monsieur Macron et ses semblables n'ont eu de cesse de transférer, depuis les traités de Maastricht et de Lisbonne, au "machin" que constitue l'Union européenne parfaitement "a-démocratique" puisque par définition et par fonction elle exclut les peuples de la participation aux décisions qui les concernent.
D'un côté la pensée gaullienne : "la démocratie se confond exactement pour moi avec la souveraineté nationale. La démocratie c'est le gouvernement du peuple par le peuple, et la souveraineté nationale, c'est le peuple exerçant sa souveraineté sans entrave".
De l'autre, la volonté d'intégrer la France dans un système totalement fédéralisé qui rejette par définition toute souveraineté nationale, le "principe de subsidiarité" tant vanté par monsieur Delors pour le référendum de Maastricht, lui aussi appartenant à la même gauche dont monsieur Macron est le parfait héritier.
J'ai aussi trouvé quelque citation de Max-Erwann Gastineau dans la dernier opus de
Front populaire de Michel Onfray :
"Emmanuel Macron est, à sa façon, l'expression d'un libéralisme paradoxal, 'autoritaire', typiquement français. [... ] Au fond, le libéralisme macronien est l'héritier de l'école physiocratique née au milieu du XVIIIe siècle, qui opposait l'humeur des masses à la 'force de l'évidence', les fruits mûrs de la la raison aux passions basses. Cette école est l'ancêtre du technocratisme qui s'est exprimé à l'occasion de la pandémie et qui trouve dans le renforcement des prérogatives de Bruxelles et des juridictions communautaires une sorte de point d'achèvement, l'avènement tant attendu d'un régime où la décision pourrait enfin se forger à l'abri des tumultes et des préjugés animant le corps social."
Rédigé par : Robert | 13 septembre 2022 à 12:30
La méthode pour vaincre le RN ?
Eh bien, considérer d'abord que les sujets mis en avant par ce parti et sur lesquels son fonds de commerce prospère ne sont peut-être pas tous que mirages, pures conceptions de l'esprit, mais correspondent bel et bien à des réalités auxquels nombre de citoyens sont confrontés au quotidien et qui pourrissent parfois leur vie et par conséquent agir ensuite pour apporter des solutions concrètes, efficaces, sur ces différents sujets, faisant en sorte qu'ils ne soient plus un problème pour ces citoyens.
Monsieur Fabius ne disait-il pas que MLP soulevait les bons problèmes mais n'y apportait pas les bonnes solutions ? Alors qu'attendent nos gouvernants pour ouvrir enfin les yeux et apporter les bonnes solutions ?
Résoudre les problèmes que soulève le RN, n'est-ce pas là la meilleure façon de vaincre ce parti ?
Rédigé par : Michel Deluré | 13 septembre 2022 à 11:39
@ Achille | 13 septembre 2022 à 06:34
"...je ne pense pas que la NUPES puisse un jour accéder au pouvoir. En ce moment les Français sont certes déçus de la politique, mais pas au point de livrer leur destin à une bande d'illuminés... enfin, je crois !
Aïe ! On avait dit pareil d'une bande de va-nu-pieds néonazis à une certaine époque, on avait moqué caricaturé ce "petit caporal fantasque" et sa drôle de moustache, on a vu ce que ces illuminés ont été capables de faire une fois au pouvoir, les Nupes et leur néo führer Mélenchon ravagé par la haine, oeuvrant "pour le bien du peuple" (c'est bien connu), sont bien plus dangereux que tous ces partis d'extrême droite désignés à la vindicte populaire par la propagande nauséabonde du pouvoir macronien afin de masquer sa soumission collaboration diabolique à l'invasion islamiste criminelle.
Rédigé par : sylvain | 13 septembre 2022 à 11:12
Émeutes islamistes en Suède : 40 blessés, dont 26 policiers, après de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des émeutiers hurlant “Allah Akbar”.
Italie, Grande-Bretagne, Danemark, Allemagne, etc. la peste nazislamiste se répand avec le consentement et la complicité de l'UE chargée de la destruction de notre civilisation blanche chrétienne ; Von der Leyen, Macron et alliés devront en répondre devant un tribunal chargé de juger leurs crimes.
Si après ça vous ne votez pas Le Pen, Zemmour, ou un vrai leader comme Orban, c'est que vous avez décidé de participer au Grand Carnage islamiste.
Rédigé par : sylvain | 13 septembre 2022 à 10:49