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26 octobre 2022

Commentaires

Lodi

Pour les bassines.
Rapide recherche :

https://www.ouest-france.fr/environnement/pourquoi-les-mega-bassines-divisent-elles-autant-on-vous-explique-le-debat-0e1ba384-5902-11ed-bdef-1ab9c6d3e6a2

Si ce qui est écrit est vrai, où est le mal ?
On prend l'excédent. Et en plus, on s'engage à être plus écolo, ce qui devrait plaire aux écolos, justement !
Enfin, autrefois je croyais que les écolos voulaient préserver la planète. J'imagine que certains ont cette préoccupation mais quelques bémols.

- À quel prix ?
Sacrifier les peuples premiers, les expulser de leurs terres !
- Et est-ce réel ?
Quand on parle à ces gens des risques de météorites, autrement destructeurs que la pollution, ils n'en ont rien à battre : c'est parce que l'Homme ne peut pas préserver la Terre, seulement en être les parasites.
Sauf les écolos ?

Et ils s'attaquent aux œuvres d'art.
Mais quel fléau !
Ils sont si la-men-ta-bles que leurs solutions, je ne veux même pas en entendre parler, c'est simple. Pourquoi ?
Mais parce que je n'ai jamais cru que des gens mus par le ressentiment pouvaient préserver la vie.

Alors, il n'y a plus d'espoir ?
Pause dramatique.
En fait, il y en a deux. D'une part, les piaillements des écolos obligent des gens sérieux type Total à étudier des énergies ayant plus l'aval des écolos. Les uns s'agitent, les autres cogitent.
Rien à voir.

Et puis, il y a beaucoup plus puissant, la géo-ingénierie, en cas de besoin massif d'empêcher un changement de climat.
Là, il faut élever le regard au-dessus de la Terre, qu'on oublie toujours !

https://www.usinenouvelle.com/editorial/l-industrie-c-est-fou-un-pare-soleil-spatial-pour-dejouer-le-rechauffement-climatique.N2017627

Et enfin, je dirais que la peur d'une Terre inhabitable pousse à la conquête de la galaxie.
Je ne me vois pas dire merci patron, mais enfin, je veux bien dire admiration pleine de gratitude à Musk, et accessoirement Bezos, de nous ouvrir le ciel avec une rivalité moins sinistre que celle de la guerre froide !

Robert Marchenoir

@ sylvain | 01 novembre 2022 à 00:09
"Dans quel pays au monde voit-on des élus de l'Assemblée nationale Nupes, l'écharpe tricolore en bandoulière tel un rouleau d‘essuie-tout, soutenir des émeutiers terroristes criminels et revenir s'asseoir impunément sur les bancs de l'Assemblée le lundi ? Pas à Moscou ni à Pékin, c'est clair ! En France, oui !"

Encore une manifestation spectaculaire de votre ignorance. Le régime russe a pour habitude d'offrir un siège de député à ceux qui commettent des crimes à son service.

C'est ainsi qu'Andreï Lugovoï, ancien officier du KGB ayant assassiné en 2006, à Londres, le transfuge Alexandre Litvinenko au polonium radioactif, a été élu l'année suivante sur la liste du parti soi-disant libéral-démocrate, en réalité fasciste. Les élections russes sont notoirement truquées, et une telle récompense n'a pu être donnée sans l'aval du Kremlin.

Ce siège, qu'il occupe toujours, lui procure l'immunité vis-à-vis des poursuites intentées par la Grande-Bretagne -- non que la Russie ait jamais eu l'intention d'accéder à son extradition, bien sûr...

Le crime d'Alexandre Lugovoï est sans commune mesure avec les actes de députés français ayant seulement soutenu les manifestants anti-bassines de Saint-Soline, lesquels ont tout au plus commis des actes de délinquance et n'ont tué personne.

Il faudrait mettre un terme à cette grotesque emphase qui a envahi le discours public, et qui consiste, non seulement pour une opposition écervelée mais pour le ministre de l'Intérieur lui-même, à qualifier de terroristes des gens qui se sont contentés de participer à une manifestation interdite, de détruire des installations qu'ils désapprouvent et de lancer des projectiles sur la police.

Autrement dit, d'employer des méthodes non seulement considérées comme normales par près de 100 % des Français, mais faisant l'objet des plus vifs éloges -- dès qu'elles sont mises en œuvre par leur propre camp, bien sûr.

Lorsque les Gilets jaunes bloquent le pays, tuent des automobilistes par imprudence, détruisent les villes et s'attaquent à la police, alors c'est la juste et saine colère du peuple qui s'exprime, car, voyez-vous, si on ne casse rien, on n'obtient rien.

Même chose lorsque ce sont les "paysans" (d'ailleurs représentés parmi les anti-bassinistes), les "ouvriers", le "peuple" et j'en passe.

Quand, en revanche, c'est le camp d'en face qui fait exactement la même chose, alors les roulements de gorge s'amorcent, l'hystérie monte dans les tours, et ces gens-là deviennent des terroristes.

Le terrorisme, ce n'est pas ça, malgré les minauderies de Pascal Praud faisant mine de consulter le dictionnaire. Le terrorisme, cela consiste à poser des bombes pour massacrer des dizaines de civils au hasard, à égorger des prêtres disant la messe, à lancer un camion dans la foule... tout cela dans le but d'instiller la terreur parmi la population.

Les anti-bassinistes, tout décérébrés qu'ils soient, ont seulement pour but... d'empêcher la construction de bassins de rétention d'eau, et de promouvoir leur idéologie écologiste.

C'est Poutine qui traite ses ennemis de terroristes, dès lors qu'ils tentent de se défendre. On n'est pas obligé d'être aussi malfaisant que lui.

J'aimerais bien, d'ailleurs, que les anti-anti-bassinistes se prononcent sur le fond de l'affaire : je n'ai entendu personne, ni sur le plateau de Pascal Praud ni dans les autres temples des élégances réactionnaires, dire qu'il était absolument scandaleux de voir des gens s'opposer à l'irrigation agricole, au "productivisme", et plus généralement au progrès et à la création de richesses.

C'est bien, de construire des équipements pour arroser les champs. L'homme fait ça depuis la nuit des temps, et c'est grâce à cela qu'il ne porte plus un os dans le nez (quoique certains y reviennent). C'est d'autant mieux lorsqu'à l'instar des manifestants, on se plaint de la sécheresse l'été -- le but du jeu consiste justement à stocker l'eau l'hiver pour ne pas avoir à la prélever en période de pénurie.

C'est bien, l'agriculture "productiviste". Plus les rendements augmentent, mieux c'est. À défaut, les étudiantes en sociologie qui hurlent contre les "bassines" devraient se casser le dos douze heures par jour pour produire leur propre nourriture -- et ne parlons pas de disposer de téléphones portables.

Je n'ai entendu personne se scandaliser que qui que ce soit se sente autorisé à dicter à des agriculteurs ce qu'ils doivent faire. La liberté économique doit être la règle par défaut, et ce n'est que dans des cas extrêmement limités que l'État a une légitimité à intervenir.

Je n'ai entendu personne se scandaliser que des opposants, des agriculteurs, même, s'indignent que certains disposent de plus d'eau que les autres -- un manifestant est allé jusqu'à revendiquer l'égalitarisme en la matière. Il était éleveur dans les Vosges (donc, a priori, il n'avait aucun besoin particulier d'irrigation), mais il brûlait de jalousie à l'idée que certains de ses collègues disposent d'un bien qu'il n'a pas.

Des communistes enragés. Des "paysans" prêts à mordre le "paysan" d'à côté parce qu'il se sort les mains des poches, parce qu'il se met en coopérative avec d'autres pour organiser l'irrigation dont il a besoin, parce qu'il prospère, parce qu'il cultive du maïs ! -- dans la bouche de certains, cela semble un crime aussi grave que de faire pousser du pavot ou de tripoter les petites filles. Franchement, qui a besoin de maïs ? C'est bon pour les sauvages sud-américains, ça.

Non, le seul problème qu'ont les "populistes" avec les anti-bassinistes, c'est qu'ils construisent des camps retranchés, et qu'ils ne sont pas gentils avec la sacro-sainte police.

Certes, c'est mal, mais il faudrait cesser d'idéaliser cette dernière, à la manière de Pascal Praud. Après tout, les policiers sont là pour s'en prendre plein la figure : c'est leur métier.

L'hypocrisie, dans l'affaire, c'est que l'extrême droite et l'extrême gauche anti-bassiniste partagent -- avec Poutine, puisque vous tenez à le fourrer partout --, la même haine du libéralisme, de la création de richesses, de l'initiative individuelle.

Tout le monde au même niveau : celui de la médiocrité, et l'État au-dessus de tout ça pour "répartir". Répartir quoi ? La sottise ? La pénurie ? L'amour des dictateurs ?

hameau dans les nuages

@ sylvain | 01 novembre 2022 à 14:53

C'est pas faux ! Et le youtubeur franco-algérien Aldo Sterone ne dit pas le contraire en parle dans une de ses nombreuses vidéos: "Immigration, la grande hypocrisie".

Quand on voit que le ministre de la Santé algérien envoie son épouse en France pour accoucher...

F68.10

@ sylvain
"Nota bene ou post scriptum, c‘est comme vous voulez : j‘ai éclaté de rire aux infos quand un reporter a annoncé que certains élus demandaient un moratoire sur les bassines d'eau ; il y en a un ici qui est expert en moratoires..."

Encore ?
Oui. Je persiste à penser que cesser de lapider les nanas est la chose morale à faire. Pas vous ?

sylvain

@ Gavot | 28 octobre 2022 à 18:05
"Tout à fait. Comme les Algériens, par exemple, aux 19e et 20e siècles.
Non ? "

Ben voyons ! Comme dirait Zemmour.
Aux 19e et 20e siècles, nous les avons sortis de l’âge de pierre et des chèvres.
Nous leur avons apporté la civilisation : santé, hôpitaux, médecine, éducation, hygiène sanitaire, écoles, connaissances techniques, mécanique, électricité, agriculture, transports, routes, voies ferrées, etc. Tous ces biens qui sont nécessaires à la bonne marche d'une société éduquée, morale, civique, dynamique et moderne.

Nous sommes partis, ils sont retournés à l’âge de pierre et des chèvres.
Depuis, ils chouinent après nous comme des mendiants, incapables de se prendre en main, en bons assistés ils viennent chez nous importer leurs misères, leurs crimes, leur délinquance tout en se goinfrant en retour des bonnes aides et allocs très généreuses de ce pays fasciste raciste qu’ils détestent, d'ailleurs leurs dirigeants eux-mêmes viennent se soigner chez nous aux frais des haloufs de payants que nous sommes.

Se croyant décolonisés chez eux, ils viennent se faire coloniser chez nous : les parasites font la queue aux CAF, ceux qui veulent éventuellement travailler ont des boulots d‘esclaves et vivent dans des clapiers sordides de banlieues zones hors la loi, HLM tagués refuges de dealers, avec expo permanente de voitures incendiées et des spectacles gratuits pyrotechniques contre la police. Depuis un bon moment les Algériens font la une des faits divers criminels, Lola dernière en date en a fait les frais.

Plus belle la vie chez nos chaouïs !

Solon

Petite contribution aux "confessions intimes" : relire Montaigne !

hameau dans les nuages

@ sylvain | 01 novembre 2022 à 00:08

Pas de panique ! Certains ont la solution: diluer le problème, ou reculer pour mieux sauter. Comme c'est imparable dixit certains, facilitons-le. En période de guerre on appelle ça un repli stratégique.

La t'naille !

https://www.youtube.com/watch?v=tGQPdAlx1jc&t=10s&ab_channel=micmouc

sylvain

Dans quel pays au monde voit-on des élus de l'Assemblée nationale Nupes, l'écharpe tricolore en bandoulière tel un rouleau d‘essuie-tout, soutenir des émeutiers terroristes criminels et revenir s'asseoir impunément sur les bancs de l'Assemblée le lundi ?
Pas à Moscou ni à Pékin, c'est clair ! En France, oui !

Dans quel pays voit-on des criminels d'extrême gauche parader, se pavaner, fêter leur victoire avec force musique et feux d'artifice pendant qu’au loin défile le cortège des civières et ambulances venues le soir même chercher les 61 gendarmes blessés dont 22 très sérieusement ?
Pas à Moscou ni à Pékin, c'est clair ! En France, oui !

Il est beau votre Etat de drouaaa ! Elle est belle votre raie publique ! Elle est géniale votre démocraSSie extrême gauchiste !

Le monde entier est plié de rire, surtout Poutine et Xi Jinping que j'appelle de mes voeux, quoique un petit Orban nous suffirait.

Nota bene ou post scriptum, c‘est comme vous voulez : j‘ai éclaté de rire aux infos quand un reporter a annoncé que certains élus demandaient un moratoire sur les bassines d'eau ; il y en a un ici qui est expert en moratoires, on peut même annoncer que ça va prendre des années et d‘ici là, les bassines d'eau vont proliférer, les ZAD aussi, des milliers de gendarmes et manifestants blessés etc. etc. En 2050, comme le climat sera extrêmement pluvieux, des inondations dans tous les pays, des nappes phréatiques vont déborder, il faudra supprimer ces bassines d'eau ! RE LOL ! J'adore quand mes plans se déroulent sans accroc.

sylvain

Je remercie sainte Soline d‘être venu confirmer par les travaux pratiques que nous avons tous vus sur le terrain ce que Zemmour et moi-même clamons haut et fort depuis des lustres et qui nous donne définitivement raison ; j'ai même allumé un cierge en son honneur.

Il nous faut impérativement des hommes forts tels Poutine ou Xi Jinping (il y en a peut-être d'autres), de vrais chefs d'Etat purs et durs, pour nettoyer notre pays de la fange macronienne et de ses alliés Nupes extrêmes gauchistes violents antifanazis dont la mission est de créer le désordre et le chaos dans toute la France contre le peuple :
Invasion immigration criminelle, black blocs au service et sévices (secrets) de Macronescu pour répandre un climat de peur et discréditer manifs, oppositions diverses et autres rassemblements pacifiques, la pagnolade de Macron contre les Identitaires pacifiques en est le meilleur exemple parmi des milliers d'autres mais surtout pas touche aux identitaires islamistes criminels chargés de purifier le pays de ses mécréants blancs de souche.

BEN VOYONS !

Lodi

@ Savonarole

Je croyais avoir répondu mais mon commentaire s'est mystérieusement perdu. Bref... Les gens n'ont pas à être à la mode pour qu'on ne les sacrifie pas, et peu importe qu'on apprécie ou non leur culture pour qu'ils la gardent.

Je ne suis pas là pour vendre la culture d'un peuple mais le droit d'un peuple, non, en fait, de tous les peuples jetés hors de chez eux pour créer des réserves naturelles sans être humain.

Les écologistes sont une nouvelle menace.
Contre les peuples premiers.
Et contre l'art, comme on le voit dans leur attaque d’œuvres dans les musées. Il faut toutes les préserver comme tous les peuples si malheureux qu'on leur préfère des bêtes !

Malheur, quand on rappelle les principes, ça n'interpelle pas, quand on prend un exemple, les gens en profitent pour jouer les juges de qui leur plaît ou non, comme si on était dans un concours de beauté !
Il n'y a pas que certains sites Internet qui soient parfois inaccessibles, il y a aussi la cervelle du lecteur !

Lodi

@ Savonarole | 29 octobre 2022 à 21:45

Je ne parlais de Maasai que pour exemplifier le fait qu'on expulse des peuples de leurs terres, qu'on les sacrifie aux bêtes : tel est l'envers de trop de parcs naturels.
Et parce que les Maasai sont encore menacés d'expulsion.

Je ne suis pas là pour faire l'apologie de la culture des peuples premiers, à mon avis, c'est tout à fait hors de propos et des plus choquants, par parenthèse. On traite des gens comme des ennemis en les chassant, alors qu'ils ne nous ont rien fait, et ce dans l'intérêt des... bêtes.
Ce qui les met plus bas que les animaux.
Quelle injustice !

Ce n'est pas ma faute si les gens ne réagissent que quand je parle de Maasai, ce qui semble indiquer qu'ineptes ou pas, ils existent du moins à leurs yeux. Et c'est ce qui compte pour espérer ne pas être jeté hors de chez soi.
Et c'est ce dont je me sers, dans leur intérêt comme dans celui des autres peuples menacés du même sort.

Tout ce qui est à la mode se démode, tout ce qui passe sous les radars médiatiques n'existe pas aux yeux du monde.
Il est donc difficile de défendre les peuples premiers : soit ils n'existent pas, soit ils ne sont plus à la mode !

À propos d'ineptie, est-ce que la mode n'en est pas une ? Un dieu créateur tout-puissant mais pas du tout responsable des malheurs du monde n'est pas non plus un parfait non sens ?
Et tant d'autres... Est-ce que cela donnerait le droit à un peuple plus puissant, comme il n'y en a pas, on dira à des extraterrestres, de nous reléguer dans quelque réserve ? À mon avis, ces absurdités ne leur conféreraient aucune légitimité, et j'appelle, au cas où, les plus justes de ces visiteurs à défendre au plus vite nos fauteuils Louis XV !

Savonarole

@ Lodi
@ Exilé

Les Masai y’en a marre. Toute ma jeunesse je me suis cogné leurs cérémonies ineptes, ils dansaient dans l’air, un concert de gardiens de vaches.
J’ai vu ça de près, pas en touriste, comme vous sur votre Louis XV…

F68.10

@ hameau dans les nuages
"Et pour compléter ma théorie que vous estimez sans doute complotiste..."

Oh !! Pôv' petit chou !! Vous avez peur du mot "complotiste" ?? Rassurez-vous: personne ne vient vous mettre les mains dans le dos et vous plaquer au sol.

Récapitulatif:

"18 % de musulmans en 2050", ce n'est pas complotiste. C'est une projection démographique qui s'analyse à partir de données factuelles.

"Les mondialistes veulent remplacer les Français", oui, Monsieur, cela c'est complotiste.

Il n'est par contre pas complotiste de pester sur l'idéologie qui sous-tend la complaisance face à l'immigration.

Il est toutefois complotiste d'affirmer que nos élites et nos politiques ont pour projet explicite, qu'ils refuseraient de nous dire, de remplacer les Français par des Noirs et des Arabes. (À moins d'avoir de réelles preuves de cela - exceptio veritatis - et pas des rapports de l'ONU dont on tord la portée et le sens dans tous les sens, ce que Marchenoir, qui n'est pas suspect de complaisance avec nos Noirs et nos Arabes, a bien mis en exergue noir sur blanc. Si vous avez de vraies preuves d'un complot, je me dois de les examiner. Comme se devrait de le faire toute autorité publique à qui on soumettrait de telles preuves d'un éventuel complot. Je vous concède qu'elles ne le font pas et se cachent derrière des termes très pratiques de parano et de complotiste. J'en sais quelque chose, Monsieur.)

Quand il s'agit de repeupler les campagnes, Monsieur, nous sommes aux prises avec les contraintes du terrain. Et affirmer: "les Noirs dans les ghettos, les Blancs à la campagne, au grand air et au grain", c'est... un peu raciste sur les bords ?? Non ?? On a le droit de le dire ??

Bilan: on sait qu'il y a un problème. On sait aussi qu'il existe des gens qui utilisent des ficelles "complotistes" pour remettre en cause la démocratie à partir de ces problèmes et du constat de "18 % en 2050". On sait aussi qu'il existe, à gauche, des gens qui abusent de termes comme "complotistes" et "confusionnistes" pour tuer tout débat en en simplifiant outrageusement les termes. Mais ils sont fabuleusement aidés en cela par les réels complotistes qui, par l'écran de fumée qu'ils déploient, empêchent les réels complots d'être soulevés de manière publique.

Êtes-vous capable de faire la part des choses ? Si vous n'en êtes pas capable, oui, vous basculez dans la catégorie "complotiste". Si vous en êtes capable, non, vous ne basculez pas dans la catégorie "complotiste".
Simplissime.

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@ sylvain
"Parce qu‘il a fait justice lui-même, ça alors c'est un scandââââle !"

Expliquez-moi, sylvain... Ce n'est pas un scandale de se faire justice soi-même ? Mais encore... pourriez-vous m'expliquer ce qui est tolérable et ce qui est intolérable pour vous en la matière ? J'aimerais beaucoup savoir ce qui est considéré comme sain d'esprit pour des gens comme vous. Où commence la violence légitime qui s'affranchit du droit ?
Je suis vraiment très curieux de savoir comment il convient de se faire justice soi-même dans les règles de l'art.

Vamonos

Pourquoi les écrivains sont-ils si intéressés par la production d’autobiographies plus ou moins déguisées ? Pourquoi les commentaires de ce blog sont-ils systématiquement pollués par des anecdotes de petites vies insignifiantes ?

L’une des causes fondamentales est l’une des vérités qui gouvernent la vie humaine. Les gens surgissent du néant, ils naissent nus, avec un patrimoine proche de zéro, ils n’ont que leur nom. Les gens meurent et retournent au néant, le patrimoine reste à la sortie. Entre les deux, ils essayent d’exister, de laisser quelque chose à leurs descendants (ou pas). Ils accomplissent des actions qui leurs semblent importantes mais auxquelles tout le monde est indifférent.

Alors, quand ils tiennent un auditoire, tout y passe, les bonnes actions comme les mauvaises, peu importe que l’indécence et la pudeur soient exposées, il faut qu’ils épanchent leur âme. Ils ont l’impression d’exister à travers la reconnaissance des autres. Ils sont intéressés à défaut d’être intéressants.

Et le pire est que cela marche ! Les livres se vendent en librairies. Les conseils ou les reproches fleurissent sur les blogs et les réseaux sociaux.

Gavot

@ Exilé | 27 octobre 2022 à 13:26
"Vous avez raison, les Maasaï ont le droit de vivre sur leur territoire d'origine en tant que peuple constitué, dans le respect de leurs coutumes et de leurs traditions..."

Tout à fait. Comme les Algériens, par exemple, aux 19e et 20e siècles.
Non ?

Gavot

@ Tipaza | 27 octobre 2022 à 09:43

Vous êtes effectivement en pleines confessions intimes, votre raisonnement (au demeurant très curieux) sur ce qui pourrait être à l'origine du féminisme d'Annie Ernaux en dit infiniment plus long sur vous que sur elle: vous ne parlez du couple qu'en terme de soumission et de domination... est-ce donc ainsi que vous le vivez ? Il faut donc un patron (de préférence) ou une patronne dans un couple ?


sylvain

Comment respecter l'Etat de droit pour les Nuls*

Car bien entendu il faut impérativement respecter les Tas de Drouâââ, célaloi !!! Céluikiladi qui yé, même si du simple clampin jusqu’au présiflan, personne ne le respecte, tout le monde le bafoue.

Prenons un exemple tout simple pour expliquer à tous les ceusses en panne de neurones :

Roanne, eh bien oui Roanne, le père que j'admire et soutient à 3 000 %, le simple clampin que je citais plus haut, ne l'a pas respecté, pourquoi ??

Parce qu‘il a fait justice lui-même, ça alors c'est un scandââââle ! Il aurait dû attendre que le djeun chance guinéen finisse son acte d'amour envers sa fille, pour lui proposer d'attendre l'ouverture de la boulangerie, lui offrir un p’tit déj’ et lui signifier qu‘il n’aurait pas sa haine ; que voili voilou une bonne recrue pour les Nupes.

Appeler la police ???? Mais vous êtes fous !!!! C'est raciste xénophobe fasciste et risque de traumatiser ce malheureux pour la vie, non mais ! Il n’a pas les cooooodes !!! Mettez-vous ça dans le crâne une bonne fois pour toutes.

Et pour tous ceux qui critiquent l'invasion immigration criminelle arabo-africaine (euh pardon, mobilité démographique) et ses records de crimes, sachez que vous bafouez l’Etat de droit, c'est la programme de Macron qui lui-même « en même temps » se donne le droit de bafouer l’Etat de droit en livrant son peuple à tous les criminels du monde dont la mission est de nous épurer et remplacer.

Débat cornélien chez les juges et les Nupes : le père et le Guinéen sont non blancs tous les deux, aïe, mince, dommage que le père ne soit pas blanc de souche, il se serait appelé Léon par exemple, que de marches et débats des SOS Racisme, LFI et toutes les gauchisseries pour dénoncer le retour du fascisme racisme d'esseutrêêêêm drouate ! Caramba loupé la révoloussion !

Voyez c'est pas si simple de respecter l'Etat de droit, vaut mieux le bafouer n'est-ce pas ?

*Les de gauche très susceptibles et émotifs vont déposer une émotion de censure pour changer cet Etat de droit en Etat de gauche, le terme « droit » rappelle trop les heures sombres ; il ne veulent pas non plus d'un Etat d'eSStrême droite, ils sont pointilleux nos Nupes.

hameau dans les nuages

@ F68.10 | 28 octobre 2022 à 02:58

Et pour compléter ma théorie que vous estimez sans doute complotiste, voilà que l'on vide le bébé avec l'eau du bain.

C'est étrange quand même cette coïncidence malheureuse qui conforte votre théorie, vous qui parlez du vieillissement de la population et du fait que les couches pour vieux remplacent celles pour bébé.

C'est clair que si on tarit la source de la vie...

https://h16free.com/2022/10/28/72001-cette-etrange-sous-natalite-occidentale/comment-page-1#comment-902089

F68.10

@ hameau dans les nuages
"Vos propos me font penser à cette scène du film "La Crise"."

Votre extrait est certes drôle. Et typique d'une France de la retenue artificielle qui n'est absolument pas la mienne.
Mais la réalité, ne vous en déplaise, c'est que je ne fais pas partie de ceux qui nient les changements démographiques et leurs impacts religieux. J'y suis, d'ailleurs, extrêmement sensible.
Mais je ne hurle pas cela sur tous les toits, tout le temps. Parce que je réclame avoir le droit de ne pas participer à une hystérie imposée et je pense que l'impact religieux est un thème plus crucial que l'impact racial ou même sécuritaire.

Mais je n'ai jamais nié des chiffres barges comme "18 % en 2050". Au contraire. Je refuse simplement d'imputer un esprit de système, comme vous ou Exilé, à des gens qui organiseraient sciemment un remplacement. Et je vous ai déjà expliqué pourquoi.

Je sais par contre qu'il existe bel et bien des tensions massives de type racial qui imposent de cesser d'accueillir des gens de certains pays. Il ne me paraît pas utile de les nommer. Je suis aussi très choqué que le statut de réfugié ne soit pas réservé à des gens qui défendent un modèle démocratique. Un Tchétchène fondamentaliste n'a pas à être réfugié en France.

Mais je ne crois simplement pas qu'il soit possible de régler le problème des OQTF avec l'Algérie ou le Maroc en parachutant nos arabes dans le Sahara pour contourner la pratique du laissez-passer.

Et je sais que le Nigeria sera à peu près deux fois plus peuplé que l'Union européenne en 2100. Que c'est inévitable. Et que je ne vois pas ce que vous allez mettre en place pour les forcer à rester chez eux. En tout cas, le système des ghettos à la française, c'est quand même assez foireux et assez râpé.

hameau dans les nuages

@ F68.10 | 27 octobre 2022 à 22:33

Vos propos me font penser à cette scène du film "La Crise"

https://www.youtube.com/watch?v=rIP7e0IZL9I&ab_channel=WiZzKiki

F68.10

@ sylvain
"Il n'y aura pas de moratoire sur l‘immigration ni sur l'insécurité, ni sur la criminalité, dégagez y a rien à voir !"

Tout comme il ne peut y avoir de moratoire sur la bêtise. Certaines choses ne se décrètent pas.

"Le sommet de l'horreur macronienne a été atteint quand ils nous ont intimé de respecter l’Etat de droit ; c'est hallucinant de bêtise, d'arrogance, de morgue, de suffisance, de mépris."

Absolument pas. C'est la base de la base. La question de ses contours est légitime. Celle de son bien-fondé sur le principe même n'est absolument pas discutable. Sauf dans des discussions philosophiques un peu sérieuses, que je désespère d'entendre de votre bouche.

Lodi

@ Exilé | 27 octobre 2022 à 13:26

Je vous remercie au nom de la justice et peut-être des Maasaï : comme aucun représentant des peuples premiers n'est là, il me semble qu'il faut que je parle en leur nom.
Cela ne peut pas leur faire plus de mal que le silence.

Sinon, je ne suis ni pour ni contre la mondialisation : je suis pour que les peuples en décident. Ceci dit, tout le monde n'a pas vraiment le choix, en vérité, si un peuple n'a pas une agriculture suffisante, il doit échanger, obligé de rester ouvert au monde par le ventre. Je dirais donc que si on veut se préserver une possibilité de sortie, il faut une agriculture autosuffisante. Il y a aussi la question de l'énergie.

Enfin, ce que l’invasion russe de l'Ukraine exemplifie, mais que les Japonais savent, eux, depuis belle lurette, pauvre peuple qui avait le privilège de ne dépendre de personne et qui a été obligé de s'ouvrir au monde. Horrible non ? Passer de libre à dépendant mais ce n'est pas grave, on peut bénéficier de leur culture.

Et si demain ils crèvent de faim, on les aide, vu que c'est quand même bien, à la base, la faute de nos ancêtres qui les ont asservis de ventre ? J'en doute, on aime bien jacasser en polémiques, mais agir, moins... Bref, mais heureusement, j'ai pu croiser quelques personnes qui en valaient la peine, des étoiles dans la nuit. Et de même, il y a certaines lueurs dans ce bas monde, ainsi, pour le Japon, l'agriculture et l'énergie. Car il va peut-être y avoir une révolution agricole grâce au Japon, il me semble que s'ils continuent sur leur lancée, ils seront libres de ce point de vue et que tout le monde pourra l'être !

https://www.bbc.com/afrique/monde-50102068

S'il y a un aspect mondialisation dans le triste sort des Maasaï par le biais du tourisme, il est des cas où d'autres gens sont broyés par leur propre gouvernement sans lien avec le tourisme ou autre chose qui paraisse ressortir de la mondialisation, ainsi le passeport intérieur chinois.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Huji

Des nationaux sont traités un peu comme des migrants, un peu comme des serfs liés à la glèbe, par leur propre gouvernement. Pauvres Chinois ! Non seulement on ne leur demande pas leur avis sur la mondialisation, mais ils sont tenus en laisse, et les paysans des citoyens de seconde zone de par la loi. Qu'on force les peuples premiers à bouger ou les paysans à ne pas le faire, c'est toujours pareil : les gouvernants qui devraient garantir leur liberté font tout le contraire.

Les Maasaï dignes malgré un rapport de force très défavorable, et les Japonais qui vont peut-être se défaire de ce que j’appellerais la servitude des ressources exogènes, sont toutefois à appuyer pour les premiers, et à imiter pour les seconds.

Et à ne pas laisser tomber pour les Ukrainiens. Quelle charge mentale, si on y pense ! Mais cela en vaut sans doute la peine : l'opinion n'est pas toute-puissante, mais elle a tout de même un certain pouvoir de limitation des abus. C'est un moindre mal comme le savent bien tous les opprimés, hurlant désespérément dans le silence en espérant être entendus.

sylvain

Discours de Macronéron : confessions intimes ou aveux ?

Il n'y aura pas de moratoire sur l‘immigration ni sur l'insécurité, ni sur la criminalité, dégagez y a rien à voir !

Macron se conduit devant le peuple comme un petit racaillou devant un juge pour enfants : « Ji rien fi, ji rien vi, ji rien entendi, m’ssiou l’jouge, ji l'joure ! »

Hélas sa tentative minable de nous soumettre a lamentablement échoué : Macron reconnaît enfin qu’il pratique le grand remplacement grâce à sa formule plus politiquement correcte de transition démographique, tout le monde a compris la supercherie de ce machiavel mondialiste immigrationniste.

Macron reconnaît aussi en le niant farouchement, pris les doigts dans le pot de confiture, qu'immigration et insécurité criminelle vont de pair, son rôle est de nous endormir sur ce sujet ultra-brûlant en essayant de cacher cette triste réalité accablante pour lui-même et ses suppôts du gouvernement : il est responsable et coupable de l'épuration ethnique qu'il a organisée avec les milliers de crimes de ses protégés arabo-africains et autres joyaux orientaux qu’il disperse sur tout le territoire.

Le sommet de l'horreur macronienne a été atteint quand ils nous ont intimé de respecter l’Etat de droit ; c'est hallucinant de bêtise, d'arrogance, de morgue, de suffisance, de mépris, eux qui les premiers devraient le respecter mais le bafouent en permanence, en attestent les cadavres de leurs crimes qui pourraient remplir le Stade de France.

Il y aura beaucoup d'autres Lola, promis juré craché !

Exilé

Que penser aussi de ces prix Nobel, de physique ou autres, qui se croient obligés, à la faveur des lumières de l'actualité, de se livrer à des déclarations sortant totalement de leur domaine de compétence sur divers sujets à la mode dont le « complotisme », comme si leur avis avait nettement plus de poids que celui de scientifiques appartenant à d'autres spécialités voire de madame Michu ?

Exilé

@ Lodi | 27 octobre 2022 à 05:50
« J'envoie un article qui ne me plaît pas trop, mais c'est pour défendre les Maasaï, gens qui trouvent un peu plus de compassion que d'autres, d'habitude, et je comprends bien pourquoi, ils sont fort beaux, ce n'est pas cette brave Leni qui me dira le contraire ! »

Vous avez raison, les Maasaï ont le droit de vivre sur leur territoire d'origine en tant que peuple constitué, dans le respect de leurs coutumes et de leurs traditions, sans avoir à les modifier d'un iota sous des pressions étrangères pas toujours très bien intentionnées et sans avoir à se faire parquer dans des réserves.

C'est aussi ce que souhaitent ou exigent d'autres peuples sur Terre, dont le peuple français, qui refusent de se faire broyer par un mondialisme inhumain.

Serge HIREL

@ Michel Deluré | 27 octobre 2022 à 10:44

« ...et l'égoïsme progresse irrésistiblement... » (Emmanuel Kant)

Cette analyse de Kant vaut probablement pour beaucoup de nos semblables - il en existe cependant qui ont réellement « le cœur sur la main » - mais exprime aussi un profond pessimisme quant à la vraie nature de l’homme, qui ne peut que renforcer la tendance de chacun à s’isoler dans sa bulle. Une sorte de cercle vicieux dans lequel l’humanité serait enfermée sans espoir de se libérer. Plaute résume cela en quatre mots : « Homo homini lupus est ».

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@ Julien WEINZAEPFLEN | 27 octobre 2022 à 06:00
« Les enfants d'aujourd'hui (...) sont d'une intelligence qui va droit au but. »

Si l’on pousse votre propos à l’extrême, ils seraient dotés d’un chromosome supplémentaire leur apportant de manière innée la connaissance, le sens critique et quasiment la sagesse... Permettez-moi d’en douter et de partager plutôt le point de vue de Finkielkraut... en y ajoutant une question : qui est responsable de ce « on ne sait plus rien » ? Ne serait-ce pas ces professeurs qui s’en plaignent, certains d’entre eux allant jusqu’à s’en dégager en la faisant porter aux parents ? Ils n’ont « rien vu venir », soit, mais qu’ont-ils entrepris pour reprendre la main ?

Augier

"Je ne dirai donc rien... Notre histoire personnelle, dès son premier chapitre, attenterait au miséricordieux oubli que goûte justement dans la mort toute créature qui a vécu avec décence..." François Mauriac

Solon

Une seule réponse, le génie littéraire. Dans la catégorie "confessions intimes," relire l'Immoraliste. Chacun en pense du bien ou du mal. Mais c'est Gide.

Michel Deluré

Une réponse peut-être à la question que vous soulevez, Philippe Bilger, dans le titre de ce billet et elle émane d'Emmanuel Kant :

« À partir du moment où l'homme commence à s'exprimer en disant Je, il met partout au premier plan, dès qu'il en a la possibilité, son cher Moi, et l'égoïsme progresse irrésistiblement, sinon à découvert (car alors l'égoïsme des autres lui oppose une résistance), en tout cas de façon dissimulée, pour se donner d'autant plus sûrement, sous l'apparence de l'abnégation et avec le masque de la modestie, une valeur éminente dans le jugement des autres. »

duvent

« Les confessions intimes sont la rançon d'une universalité défaillante. Le coeur vulgaire ou démagogique d'une humanité qui ne sait tourner qu'autour d'elle-même, en cherchant à se faire passer pour l'essentiel. » (PB)

Faut-il aimer la laideur ? Faut-il glorifier ce qui est bas ? Faut-il cajoler les faiblesses ?

Voici ce que je crois et qui a autant d'intérêt que la cotation en bourse des pointes tête homme...
Je crois et dur comme fer que l'homme est une sorte de larve, qui pour son plus grand malheur, pense, et comme il ne pense qu'à des choses tristes, il croit devoir vivre tristement, ce pitoyable héros...

Une fois cette précision posée, il convient de considérer la qualité du héros de la vie de chacun et de chacune, bien que nous sachions que chez chacune le héros se fait rare... Et pourquoi me direz-vous ?

Ce à quoi je vous répondrai promptement, que les héroïnes sont néfastes chimiquement parlant.
Elles sont, bien entendu, aussi néfaste, idéologiquement parlant... Pourquoi ?

D'après moi, héroïne de mon quotidien, je dirai que cela tient essentiellement à cette idée obsolète que la femme est l'avenir de l'homme.

À ce stade de mon propos, vous voyez, n'est-ce pas M. Bilger, que le problème des confessions intimes vient de la composition du bavard sur laquelle vient se juxtaposer l'interprétation du dépositaire, et nous savons vous et moi que interpetatio cessat in claris !

Dès lors, et pour poursuivre sur ce brillant exposé, n'ayons pas peur d'avancer que peu importe le sujet, quelle que soit l'époque, quel que soit le lieu, l'homme a pour principale préoccupation lui, qu'il vend et que l'on trouve à tous les prix, depuis le bordel jusque dans les ors...

Est ce qu'il faut lui en vouloir pour cette ultime défaillance ? Non, bien sûr, il ne faut pas, mais moi, je m'autorise à lui en vouloir mortellement, ce qui est non seulement injuste mais également contre-nature.

Et c'est ainsi que j'affirme que les confessions intimes sont la base des échanges, leur qualité, et c'est là que tout devient « dégueulasse », et étroitement lié à celle de leur divulgateur, qui la plupart du temps est d'une médiocrité repoussante et d'une vantardise infinie.

Voilà pourquoi il ne faut pas confondre la littérature et les confessions intimes, ou pas, qui ne sont que le cloaque dont notre temps veut faire le modèle désarmant d'une société outrageusement faisandée et fière de l'être !

Tipaza

Malgré un emploi du temps chargé*, quelques mots sur Annie Ernaux.
J’avais lu il y a bien longtemps un de ses livres dans lequel elle racontait son enfance, et parlait sans empathie, et encore moins de tendresse me semble-t-il, de sa mère.
Une femme au caractère fort qui régentait toute la maisonnée et le commerce qui faisait vivre la famille.
On peut se demander pourquoi avec une enfance marquée par une mère aussi dominatrice, Annie Ernaux est devenue féministe, ayant eu sous les yeux au quotidien l’image de cette femme.

Je ne vois qu’une explication, c’est que la domination de sa mère s’exerçait sur un homme faible, et que ce qui intéresse les féministes exacerbées - et AE en est une, sans atteindre le niveau de Sandrine Rousseau -, c’est de dominer les hommes forts.

Je pense d’ailleurs que Sandrine Rousseau, qui vit avec un homme déconstruit, comme elle le dit elle-même, se lassera de ce compagnon de pacotille pour chercher un homme fort qu’elle soumettra... ou à qui elle se soumettra, allez savoir ;-)

*Je m’essaie moi aussi aux confessions intimes !

Julien WEINZAEPFLEN

"L'écriture est une maladie moderne", analyse Serge HIREL. La graphomanie (j'en souffre) entre dans un paradoxe de la modernité: nous écririons de moins en moins ou de moins en moins bien, nous entrerions dans une époque d'oralité et de palabre à l'africaine. Or nous écrivons de plus en plus, et nombreux sont les endroits où l'on n'écrit pas si mal, ce blog est un exemple, je m'excepte, trop de méandres inapprivoisés, trop amphigourique, trop profus, trop touffu. Mais moi mis à part, car il ne s'agit pas d'être narcissique (Narcisse est toujours accusé, or il n'est pas coupable:
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/narcisse-accuse-non-coupable
Freud est le premier accusateur de Narcisse, il ne sait même pas gré aux "narcissiques idéales" d'être tellement naturellement imbues d'elles-mêmes et se prennent pour le centre du monde au réveil de chaque matin qu'elle vous rendent fou d'amour), moi mis à part, disais-je, comment se peut-il que l'on n'écrive pas si mal alors que le niveau baisse ?

C'est pitié d'entendre les universitaires n'être que mépris pour leurs étudiants qui ne savent plus rien. J'ai souvent fait le voyage, à Lille ou à Paris, de la fac au métro, avec de tels spécimens professoraux.

On n'écrit pas si mal mais on ne sait plus rien, car le niveau baisse. Finkielkraut va m'allumer (je suis tranquille, il ne me lira pas), mais on ne sait pas "plus rien", on sait "autrement". Pour savoir si l'on sait, faire le test de Jean d'Ormesson qui disait je ne sais plus où "Je me suis récité de la poésie toute ma vie." Se demander si l'on est encore en mesure de se réciter de la poésie, si l'on a dans sa tête bien faite, pour la remplir, un équivalent de la bibliothèque de Montaigne, si l'on continue d'avoir l'esprit farci de citations parasites qui ne valent pas la peine d'envahir nos esprits bien qu'elles en vaillent la peine. Eh bien oui. Ça continue de fuser et de fuser à bon escient, mais les registres culturels auxquels on emprunte sont beaucoup plus diversifiés.

Les enfants d'aujourd'hui, que les mages du développement personnel voyaient venir indigos, sont d'une intelligence qui va droit au but. Il suffisait pour s'en convaincre d'écouter "La vérité sort de la bouche des enfants" qui précédait tous les soirs "On refait le monde" sur RTL. C'était bluffant comme les enfants avaient un regard aiguisé sur l'actualité. Tellement qu'on se demandait si l'émission n'était pas montée. Mais c'était impossible. Il y avait des références enfantines qui ne pouvaient tromper personne. Ça ne pouvait pas être écrit, d'autant que nous vivons dans une époque orale," une époque moderne" aurait dit Philippe Meyer. Cette intelligence qui va droit au but est assortie à l'épidémie d'hyperactivité qui frappe nos enfants. Une telle intelligence n'est pas analytique. Normal que plongeant et fondant sur la vérité sans la décortiquer, ils souffrent de dysorthographie.

L'école ne les a pas vus venir. Et elle les gâte. Elle ne leur apprend rien. Elle ne fait que leur réciter le catéchisme écologiste ou prévenir sans y parvenir les conduites à risques. Ce qu'ils savent, ils le tirent de leur propre fond, avec leur intelligence qui ne s'embarrasse pas de tomber à côté. Les professeurs litanisent que le niveau baisse parce qu'ils ne savent pas canaliser cette intelligence dont ils n'ont pas analysé la mutation et qu'hors de la culture classique, point de culture du tout, pleurerait Finkielkraut qui ne me lira pas, dans une apologie de la nostalgie. Finkie n'a pas fait le deuil du "par coeur". "Hors du par coeur, point de savoir du tout", pleure-t-il. "Quelle référence avoir si l'on n'apprend pas tous les jours une centaine de vers grecs ?", ajoute-t-il. Celles qu'on s'est toujours faites à l'école du renard !

Nos enfants n'ont qu'un défaut: ce sont des enfants-rois. Pourquoi se priveraient-ils ? Nous les laissons faire. Ils ont intériorisé la question de l'anarchiste: "Qui t'a fait roi ?", mais ils la posent à des parents qui ne les tyrannisent plus. La génération précédente se faisait fort de se rebeller contre des parents qui la tyrannisaient encore. Nous étions aidés dans notre critique de notre éducation par l'appareil de la psychanalyse qui ne nous apprenait plus à nous tenir pour des "débiteurs insolvables" et à honorer père et mère, mais à les déshonorer en les tuant, pour faire un bon mot lacanien en tirant ce bon mot contre nos tyrans de leurs paroles malheureuses, et il n'avait eu envers nous que des paroles malheureuses et des attitudes malsaines ou toxiques. Freud essaya bien de les consoler du déshonneur qu'il leur apportait ("Nous vous apportons la peste", avertissait-il en important la psychanalyse aux États-Unis, rapporte Élisabeth Roudinesco), en temporisant qu'on donnera toujours une éducation manquée, quelle que soit notre bonne volonté de bien élever nos enfants.

Bientôt il ne resta que le déshonneur et Annie Ernaux vint. Elle fut nobélisée à la tête d'une armada d'autofictionnaires qui caressent leurs traumas comme j'ai la diarrhée verbale. On se dit toujours blessé, on ne se sait jamais blessant.

Lodi

Je vais vous dire ce que je pense des gens qui s'étalent : je m'en contrefiche. Ce n'est certes pas intéressant, la plupart du temps, car souvent l'enflure et l'intérêt du discours sont inversement proportionnels. Mais d'un autre côté, pendant ce temps, ils ne nuisent pas aux autres.

Exemple ? Pendant que les écolos couchent et criaillent, ils n'expulsent pas des gens de leurs territoires. Je sais que le public s'en moque, puisque les "sauvages" font moins rêver que les lions, mais enfin, sacrifier des hommes aux bêtes est un grand scandale. C'est détruire des gens sans même l'excuse d'en préférer d'autres ! Et il y a d'autres raisons dont je vous fais grâce.

J'envoie un article qui ne me plaît pas trop, mais c'est pour défendre les Maasaï, gens qui trouvent un peu plus de compassion que d'autres, d'habitude, et je comprends bien pourquoi, ils sont fort beaux, ce n'est pas cette brave Leni qui me dira le contraire !
Bref, ces malheureux ont déjà été déplacés et ça risque de recommencer : veut-on les laisser devenir un peuple-pion ?

Je continue ma pub : ce ne serait pas reconnaître leur grand mérite, ils n'ont pas sombré la première fois, à l'inverse de tant d'autres ! Bravo, bravo...
Pourquoi cet article ne me plaît guère ? Parce qu'on dénonce qu'on déplace des gens pour faire du fric. Il me semble que si c'était pour en perdre, cela ne vaudrait pas davantage ! Expliquer la cause est bien, s'égarer sur cette route sans voir que le scandale est de sacrifier les Hommes aux bêtes ne va pas.

Oui, les Maasaï ont préservé leur territoire, comme tous les peuples premiers, on peut même dire qu'ils l'ont façonné. Mais moi je dis que s'ils l'avaient donné en pâture à l’industrie plutôt qu'à leur chasse ou à leurs troupeaux, ce ne serait pas une raison de les en expulser !

Bref, l'article :
https://www.courrierinternational.com/article/droits-des-autochtones-en-tanzanie-les-masai-deplaces-au-nom-de-l-environnement-et-du-tourisme-roi

semtob

Cher Philippe,

Pour écouter le silence et se "téléporter dans les étoiles" lorsque les jours nous déchirent de violence et de tant d'impuissance.
Lombre "La lumière du noir"
https://www.youtube.com/watch?v=mcDasr1hGQA
Bien respectueusement.
françoise et karell Semtob

Ellen

@ Patrice Charoulet | 26 octobre 2022 à 18:57

Content ?
Après vos confidences personnelles sur votre bilan de santé, votre menu au poisson vapeur... et votre compte bancaire qui déborde mais pas question d'aller au restaurant, une commentatrice du blog de M. Assouline a eu pitié de vous et s'est proposée de vous aider pour vous offrir Luchini gratis. Quelle chance ! Votre blog a enfin trouvé un visiteur.

Jérôme

Je ne peux que partager cette indigestion de "moâjisme" qui frappe tous les milieux, âges...
Dans le domaine de l'art c'est exacerbé.
Moâ, ma vie, mon chien, mon oeuvre.
Même sur des blogs de haute tenue que je ne nommerai pas. Ma môman m'a obligé à manger le gras de la viande...
Si Ducon-Mojito ne nous a pas dit 3 977 fois que sa mère était femme de ménage... ce dont objectivement on se contrefiche, l'idéal serait qu'il taffe.
Angot ou la vie d'un nombril.
Au moins le Manu ne nous les brise pas avec sa vie privée. Pas de coming out, rien.
C'est ce bon Oscar Wilde qui voyait juste :
I can never travel without my diary, one should always have something sensational to read on the train.

Xavier NEBOUT

La confession est un acte de confiance envers celui ou ceux à qui on la fait.
Une confession à des inconnus pour faire des ronds est une forme de prostitution, et tout à fait dans l'air du temps.

Louis

Grande littérature, petite littérature, la vraie celle que l’on enseigne et l’autre pour l’inculte, le négligeable. Certes nous avons tous découvert des auteurs parfois difficiles mais on s’accroche parce que c’est de la grande. Nous avons aussi tous pioché au hasard d’une étagère par exemple « Soie » d’Alessandro Baricco un petit 114 pages je dirais un enfant de livre mais quel bonheur que cette lecture. Pour ma part je suis scotché dans la série de l’excellent Jean-François Parot qui plonge le lecteur à côté de Nicolas Le Floch commissaire aux affaires extraordinaires, il est là dans ma pièce à côté de Sartine et décrit notre tragique histoire avec toute la justesse des expressions du 18e. Hélas c’est de la petite littérature et je ne vous la conseille pas. Mon prochain sera « Clara lit Proust » par Stéphane Carlier pour mon bonheur mais aussi histoire de me rapprocher des sommets.

Patrice Charoulet

LUCHINI, L'ARGENT

Provincial, je suis allé deux fois à Paris en douze ans... pour une raison privée.
Quant à aller à Paris assister à un spectacle, je n'y ai jamais songé. Il faudrait payer le spectacle, le voyage, le restaurant et l'hôtel.
J'ai toujours admiré Fabrice Luchini et rêvé de voir son spectacle La Fontaine, son spectacle Philippe Muray, son spectacle consacré aux écrivains qui ont (bien) parlé d'argent. Je n'ai rien pu voir.

Or, grande nouvelle, on pourra voir le spectacle de Luchini consacré aux écrivains ayant parlé d'argent le lundi 31 octobre sur TMC à 21h15.

À ne pas rater.

-------------

Une commentatrice du blog de Pierre Assouline écrit ceci :

"M. Charoulet : « Il faudrait payer le spectacle, le voyage, le restaurant et l’hôtel. »

Comme c’est mon jour de bonté, à la suite de recherches, je vous offre quelques suggestions afin de jouir de Luchini sans vous ruiner :
Le voyage : Dieppe / Paris, 196 km. Vous faites de l’auto-stop au péage de l’A13. Bien rasé, chapeauté, dans votre costume/cravate, vous inspirerez confiance et ne moisirez pas le pouce en l’air. Et pour pas un rond ! A défaut, le trajet via Blablacar démarre à 9 €.
L’hôtel : vu le nombre de campements dans les quartiers nord de la capitale, aucun doute qu’un migrant vous offrira une place dans sa tente quechua. Gratuitement ! Comme il fait encore beau, un banc pourrait faire office de couche – certes point molle – mais songez au succès que le récit de vos aventures vous procurera de retour dans votre bonne ville.
Le restaurant : d’abord il existe des distributions de repas pour les nécessiteux type Restos du coeur, Emmaüs, etc. Par ailleurs, un peu de grivèlerie de temps en temps n’est pas péché, surtout dans les restaurants étoilés.
Le spectacle : les prix varient, en fonction des catégories, de 22 à 69 €. Avec tout ce que vous avez économisé, la 3ème catégorie (22€) devrait être à votre portée. Solution ultime : vous faites la queue, avisez une gentille vieille dame brandissant son ticket d’entrée, vous l’approchez, lui piquez son précieux sésame et vous fondez aussitôt dans la file d’attente. C’est un peu sportif, assez peu honnête, mais… mais… Luchini, ça le vaut bien, « c’est énorme » !"

caroff

@ Robert Marchenoir 8h33
"Le magazine écologiste Reporterre vient de publier un article interminable sur le sujet, consistant à nous narrer les plus minimes épisodes des relations amoureuses de l'intéressé. "

Après Voici et Closer, Reporterre dirigé par l'extrême gauchiste Hervé Kempf, donne dans la rubrique caniveau.

Je ne doute pas que la cause écolo en sortira renforcée...

Michel Deluré

Confessions intimes : pour quoi faire ?

Peut-être pour répondre à l'attente de celles et ceux, nombreux dans notre société médiatisée à outrance, qui sont friands de ces confessions qui, dans leur grande majorité, sont aussi insipides que, par voie de conséquence, inutiles.

En nous imposant ce « je » poussé parfois à l'extrême quand ce n'est pas au ridicule, jusqu'à dévoiler souvent cette part d'intime dont autrui n'a que faire, celui ou celle qui se livre à cette exhibition souhaite peut-être affirmer par là-même sa présence, prouver et se prouver qu'il existe. Mais il le fait alors au détriment de toute éthique personnelle.

Clafoutis

@ Vamonos | 26 octobre 2022 à 04:37amonos
"La grenouille de bénitier se confesse dans le secret du confessionnal où l’écoute religieusement le confesseur de sa paroisse."

Pas toujours :
https://www.liberation.fr/societe/religions/leglise-catholique-atterree-par-les-strip-confessions-de-leveque-santier-20221019_7HTTSYLIXNHT5IAL6IM5A67J4I/

ALFRED LELEU

« Le paradoxe est que la grande littérature - par exemple celle d'Annie Ernaux ». Il aurait pas des fois un peu trop schnoupé le tutu, le patron, pour écrire ça ?

« Au village, on lui a trouvé mauvais genre. Elle voulait copier la mode des journaux, s’était fait couper les cheveux parmi les premières, portait des robes courtes et se fardait les yeux, les ongles des mains. Elle riait fort. En réalité, jamais elle ne s’était laissé toucher dans les toilettes, tous les dimanches elle allait à la messe et elle avait ajouré elle-même ses draps, brodé son trousseau. C’était une ouvrière vive, répondeuse ». Tant mieux pour elle si elle trouve des clilles pour lui casquer ses livres ! J’ai connu des pilons de Biscaye qui n’en n'auraient pas voulu, même pour tuer le temps un soir d’hivio.»

Si l’on tient à causer grande littérature, c’est plutôt à cette adresse qu’il faut se rendre :
« Question personnel, chez Pierrot et Marinette, depuis qu’on les avait lourdés, c’était plus le même recrutement. Comparée à la môme Nana que j’avais connue chez eux jusqu’à la fermeture, Lucette, la soubrette d’à présent, c’était le vrai prix à réclamer. Tarte de gueule, et conne comme on n’imagine pas, elle promenait quand même, monté sur des cannes solides de bon bourrin, un fion étonnant de rondeur et de fermeté, sans que personne ne risque jamais à lui balancer la paluche, comme ça, au flan, pour faire plaisir, tant elle avait le caractère rebutant ».

Fin pions qu’ils devaient être, les jurés du Nobel en 57, pour faire une telle gourance sur le nom du vainqueur ! Vous me direz que Camus ou Simonin, c’est du quès puisque ça reste toujours de l’Albert !

caroff

Parmi les diaristes hautement fréquentables, je citerais Paul Morand, Maurice Garçon ou Claude Mauriac.
Des gens qui n'ont pas eu une vie médiocre et qui par leurs écrits nous emmènent sur des rivages peu fréquentés.
Mais il faut savoir captiver le lecteur non pas par l'insignifiance du propos mais par l'universalisme que l'on peut en déduire.

Qui a envie de connaître la vie intime d'Annie Ernaux ?

Savonarole

Un cocasserie politique pourrait illustrer ce billet.

Nicolas Sarkozy avait nommé ministre de l’Education, puis porte-parole du gouvernement, un certain Luc Chatel dont personne ne se souvient, à part moi.
S’apercevant du vide sidéral de son ministre, il lui conseille de se faire écrire et publier une biographie auprès d’un éditeur complaisant afin de booster son image publique.

Comme cela se fait souvent, on embauche un « nègre » qui va suivre le ministre dans ses activités puis mettre en forme un futur livre à sa gloire.
Au bout de trois mois, la jeune journaliste annonce à l’éditeur qu’elle est incapable d’écrire un mot sur Luc Chatel, et qu’elle met fin à son contrat. « Ce type on passe le bras au travers, il n’existe pas ».
Ce récit a été publié dans Le Point de l’époque.
Faut vraiment être suédois pour trouver Mme Ernaux sublissime.

vamonos

"Qu'on compte tous ceux qui, dans l'impudeur, l'indécence ou la vulgarité, évoquent leur santé, leurs maladies, leurs états d'âme, leurs turpitudes, leurs faiblesses. Faute d'avoir des grandeurs et des noblesses à raconter, on s'abandonne à des petitesses et à de minuscules péripéties." (PB)

Il me semble que 80 % des commentateurs ont choisi à un moment où à un autre cette voie de la facilité.

Myrto

Annie Ernaux m'a déplu dès son premier ouvrage où elle dénigrait ses parents d'une façon ignominieuse. Je n'ai donc pas lu les suivants et je m'en porte très bien.

Serge HIREL

« Des noms, des noms, des noms ! », pourrait-on réclamer à notre hôte, afin de garnir notre bibliothèque de livres à la mode... en évitant soigneusement de les ouvrir. La quatrième de couverture et quelques courts extraits glanés ici ou là sur les réseaux sociaux sont suffisants pour briller dans les dîners...

Pourquoi certains en sont-ils à diffuser urbi et orbi leur journal intime ou présumé tel ? On remarquera d’abord que cette manie atteint surtout des personnages qui, pour exister, ont besoin de lumière. Outre celui de remplir le tiroir-caisse - plus ou moins selon la notoriété médiatique de l’auteur -, leur objectif n’a rien de littéraire. Il s’agit de se raconter, parfois de broder, souvent de se justifier, quitte à tomber dans la vulgarité d’une confession polissonne ou dans le climat douteux d’un règlement de comptes.

Leur graal : faute d’une invitation à « La grande librairie » (France 5), héritière de l’immense « Apostrophes », passer chez Fulda - pardon, chez « Anne » - sur CNews, entre deux vrais écrivains. Celle-ci, néanmoins, n’est pas dupe et, d’un sourcil relevé ou d’une question pateline, sait dénoncer l’imposteur au téléspectateur.

L’écriture, pour ceux-là, est une maladie moderne en ce sens que ses causes sont apparues avec le développement, ces cinquante dernières années, de deux phénomènes. D’abord la montée en puissance de l’individualisme, qui conduit à se croire le nombril du monde, lequel, pour exister, a néanmoins besoin d’être admiré. S’ajoute à cela une grosse dose de libération des mœurs, le déclin de la pudeur, le besoin exacerbé d’épater, l’extinction de la réserve et, toujours, un zeste de sentiment de supériorité.

Ensuite, la progression extraordinaire des techniques de communication. Le numérique a provoqué la naissance, puis l’explosion des réseaux sociaux et des blogs. Un espace dont l’immensité s’accroît chaque jour, permettant à quiconque de se découvrir une vocation - rarement un talent - d’homme de plume... et d’y écrire ce qui lui passe par la tête, du poème à l’injure. Les « people », politiques compris, les ont envahis mais s’y trouvent noyés, mal à l’aise au milieu de ces « riens ». Leur statut les oblige dès lors à prendre de la hauteur... à publier pour conserver leur aura.

La multiplication des médias a aussi entraîné celle des contenus et, par voie de conséquence, à la fois la progression spectaculaire du nombre de « vus à la télé-entendus à la radio » et leur incessant renouvellement, le public se lassant d’eux plus ou moins rapidement selon la qualité de leurs « prestations ». Ecrire tout et n’importe quoi, dans un français souvent déplorable, et l’un des moyens à leur disposition pour survivre... Et ils trouveront toujours quelques copains de plateau pour faire l’éloge de leur « œuvre »...

Il n’y a guère d’espoir de mettre fin à ce torrent de bouquins de gare... sauf si, dans un nouveau délire, pour « sauver la planète », un ou une écolo en renom - et au pouvoir - décrète l’interdiction de produire du papier... Au secours, Sandrine !

lucas

Voir défiler un prix Nobel de littérature au bras de Mélenchon est stupéfiant.
Il est sûr que Madame Ernaux n'aura jamais le prix Nobel d'économie tant les thèses de Mélenchon représentent un danger pour le pays. Autocentrée, elle n'a pas eu le loisir d'élargir l'horizon.

stephane

@ Ellen 26 octobre 2022 à 09:51

Merci de m'avoir fait sourire.
Que cette personne se reconnaisse, j'en doute.
Chacun reconnaît l'autre mais j'avoue avoir pensé à la même personne que vous.
Si tant est que cette personne se reconnaisse, souhaitons pour elle qu'elle considère cela comme un hommage et pas une attaque, ce qui évitera une nouvelle psychanalyse, entre deux bouchées de poisson bouilli et un bon verre d'eau.

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  • Formation à l'Institut de la parole
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  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

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