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05 octobre 2022

Commentaires

F68.10

@ Robert Marchenoir
"Je me fais beaucoup moins de nœuds au cerveau que vous."

Je plaide coupable.

"Dans tous les autres métiers, les gens sont capables d'auto-critique. Les médecins sont capables de critiquer la médecine..."

Certes. La médecine est une institution capable de se critiquer. Encore que, je trouve que certaines choses sont au-delà de la critique chez ces gens et je n'arrive donc pas à valider à 100 % cet argumentaire. Moi, je viens d'entendre un certain Pavel Gubarev, gouverneur du Donetsk:

"C'est vraiment important pour nous que nous nous créions une image mentale de l'ennemi qui soit ancrée dans la réalité: ce sont des Russes, possédés par le Diable. Nous sommes venus les convaincre, pas les tuer. Mais si vous ne voulez pas changer vos croyances, nous vous tuerons. Nous en tuerons autant qu'il est nécessaire. Nous tuerons 1 million, ou 5 millions, nous pouvons tous vous exterminer. Jusqu'à ce que vous compreniez que vous êtes possédé et que vous avez besoin d'être guéri." -- Pavel Gubarev, cité par Julia Davis du Daily Beast le 11.10.2022.

Paradoxalement, voyez-vous, j'y vois exactement la mentalité médicale à laquelle j'ai été confronté: l'important c'est de mourir guéri. La bonne santé jusque dans la mort. La santé qui justifie l'agression et qui justifie la violence.

Cela, ce point précis, je l'ai vu en médecine. Pas le même contexte, bien sûr, mais la même logique et la même mentalité. Et cette logique et cette mentalité, j'ai constaté qu'elle demeurait au-delà de la critique, même médicale. L'impératif de mourir guéri, vous le voyez jusque dans la question de l'acharnement thérapeutique en fin de vie, et, non, ce n'est pas un point où j'arrive à admettre que la médecine arrive à se critiquer elle-même.

Cela étant, ce petit détail mis à part, oui, la médecine, tout comme les fabricants de tire-bouchons à neutrons, est effectivement capable de se remettre en cause en ce qui concerne les erreurs de l'industrie du tire-bouchon à neutrons. C'est cette capacité à se remettre en cause, cet impératif, qui légitime le recours à la raison, à la mesure, à la science, et au marché comme lieu de mesure (ratio) où le chiffre (ratio) ramène à la raison (ratio), en faisant couler les boîtes qui refusent d'évoluer. Mécanisme imparfait, certes, mais absolument nécessaire.

La médecine a recours à d'autres mesures pour la ramener à la réalité: l'épidémiologie, notamment. Les essais randomisés. Le débat critique et argumenté. Toujours imparfait, certes, mais il n'y a rien de mieux. Maintenant, sur les fondements idéologiques, oui, que ce soit sur les questions éthiques en médecine, notamment l'idéologie du "mourir guéri", on retombe sur les mêmes aveuglements. Ceux de Pavel Gubarev, dans un cas extrême. Ou, dans un cas moins inhumain, l'incapacité des fonctionnaires à remettre en cause leurs fonctionnement mentaux.

On le voit jour après jour. Certes, sur certains points, ils peuvent avoir raison car ils sont souvent mieux informés sur ce qui se passe en interne. Mais dès qu'on touche au cœur névrotique de l'idéologie qui les légitime, branle-bas de combat: tous les "arguments" sont de parade. Comme avec Gubarev.

"Les fonctionnaires, non. Ils le prouvent année après année, au fil de discussions telles que celle-ci. C'est bien la preuve que delenda est fonctionnaria publicum. Ze proof iz in ze pudding."

Eh oui... maintenant, je suis vos échanges avec Marcel P avec attention. Ce n'est pas un mauvais bougre. Comme vous le voyez, il cherche à argumenter. Mais c'est assez fascinant de le voir répondre à des arguments en les poussant à l'extrême pour arguer de leur inapplicabilité. C'est un peu comme si, face à une proposition de changement d'alinéa dans un règlement, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer les pires cas qui pourraient survenir si on tordait le sens de cette modification d'alinéa. Ce qui devient un prétexte pour tout rejeter en tordant lui-même, préventivement, ce sens. Il semble juger les arguments qu'on lui soumet à ce type de moulinette. Je crois que c'est cela que vous appelez l'hypercritique, et, effectivement, cela stérilise tout débat.

Nous retombons en effet encore et encore sur les mêmes blocages avec Marcel P. Au moins, ces discussions ont l'avantage ou l'intérêt, discutable, de me permettre de cartographier ces blocages mentaux.

"La question de la bonne foi n'est pas pertinente. A partir du moment où les faits contradictoires vous ont été fournis et où vous n'en tenez pas compte, la mauvaise foi est présumée. On s'en tape, de savoir si Poutine pense vraiment que l'Occident veut détruire la Russie pour s'emparer de son pétrole. Ce qui compte, c'est qu'il a envahi l'Ukraine avec cet argumentaire."

Oui et non. On s'en tape effectivement de la bonne foi quand il s'agit d'identifier les effets délétères des croyances et de les contrer. Et on peut effectivement présumer la mauvaise foi à partir d'un certain seuil. Mais, si, la bonne foi et la bonne volonté, cela importe: c'est ce qui différencie, imparfaitement, les gens qui sont amendables de ceux qui ne le sont pas.

Cela dit, les dérives idéologiques se font toujours sous les atours et l'apparat de la bonne foi. Il y a donc bien un seuil où elle ne peut être une excuse. La question russe et ukrainienne est de toute évidence un tel cas.

"En fait, si le fonctionnaire se comporte ainsi de bonne foi, c'est encore pire. Cela prouve que le scorpion va forcément piquer la grenouille, ou que l'islam génère l'islamisme. En conséquence de quoi, il faut éradiquer les scorpions et l'islam -- ou du moins, en maintenir les effectifs à un niveau suffisamment faible pour que leurs méfaits soient les plus limités possibles."

C'est exactement là mon propos. C'est bien là le problème de fond de la bonne foi.

Marcel P

@ Robert Marchenoir
« Vous continuez à pinailler, à mentir et à raconter n'importe quoi. »

Que tout ce qui ne vous convient pas soit du pinaillage ou n'importe quoi, sans que vous soyez capable de fournir la moindre démonstration, soit, peu importe. Vos lubies délirantes sur le « vol continu de l'argent des pauvres » est à ranger dans la catégorie protocole des Sages de Sion et autres absurdités.

Par contre, je ne vois pas ce qui vous autorise à accuser gratuitement autrui de mentir. Les mots ont un sens. Vous m'accusez d'affirmer des choses que je saurais fausses, sans un commencement de justification d'une telle injure.

Vous dépassez les limites acceptables de la liberté d'expression.

Robert Marchenoir

@ Marcel P | 13 octobre 2022 à 16:15

Vous continuez à pinailler, à mentir et à raconter n'importe quoi. Vos écrits sur la fonction publique n'ont pas le moindre intérêt. Vous n'avez jamais apporté le moindre élement constructif à la discussion.

En revanche, remplir des kilomètres d'écrans en alignant des mots les uns après les autres, ça vous savez faire. C'est ce que le lobby fonctionnarial et ses soutiens font le mieux : répandre un épais nuage de fumée pour distraire les populations du vol continu de l'argent des pauvres auquel ils se livrent.

Marcel P

@ Isabelle
« Écoutez Luc Ferry, que je n'apprécie pas toujours, mais pour une fois il a trouvé les mots justes, ne vous en déplaise ! »

Le directeur de thèses d'une université d'Etat moscovite, celui qui touchait allégrement sa paye de professeur en dispense d'enseignement pendant des années, retraité de Paris VII où il n'a jamais mis les pieds, celui qui disait savoir que des ministres violaient de petits enfants à Marrakech tout en reconnaissant ensuite n'avoir « aucune preuve, ni aucun fait précis » à communiquer, celui qui portait déjà la voix de la Russie dans le contexte de l'invasion de Crimée dans la presse en 2014, aurait su désormais trouver les « mots justes » ?

Il serait intéressant que l'on sache si ce monsieur fait partie des traîtres à la Nation financés par l'Etat ouvertement hostile à l'Occident qu'est la Russie. Plutôt que demander aux lecteurs du blog de se farcir des vidéos d'un potentiel traître, comme si son nom était un argument d'autorité pertinent, dites-nous plutôt ce que vous en avez retenu de particulièrement convaincant, qu'on puisse se faire un avis sur pièce. Avant de vouloir « mâcher le travail », travaillez donc.

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@ Robert Marchenoir
« Oui. Lorsqu'on parle d'économie, c'est à dire de chiffres, il faut se référer aux chiffres. Mais on peut aussi noyer le poisson, comme vous le faites, en disant que ça dépend, faut voir au cas par cas, y'a des exceptions »

Amusant. Significatif.

Lorsque les chiffres indiquent que le privé est moins cher, c'est donc que le privé est supérieur. Pour vous, nul besoin de voir plus loin, nul besoin de se demander ce qu'on paye exactement. Comme si le seul critère d'intérêt était le montant de la dépense publique, rien d'autre.

Par contre, lorsque les chiffres indiquent que le public est moins cher, subitement, apparemment, pour vous, « ça dépend ». Là, le contenu vous intéresse. Ce serait parce que, dans l'exemple donné, vos mots exacts « ce sont les pompiers militaires qui ne sont pas payés assez cher ». Subitement, vous n'en avez plus rien à cirer des chiffres, là vous voulez voir ce qu'il y a derrière, subitement d'abord cela vous gêne qu'un militaire soit mal payé par l'Etat. Mais ce n'est pas fini : vous affirmez dans la foulée qu'en fait vous êtes pour qu'on paye tout aussi mal des employés de droit privés car si « le surcoût des surveillants privés est dû aux exigences du droit du travail [vous réclamez alors] un assouplissement radical du droit du travail ». Cohérence complètement nulle.

On pourrait multiplier les exemples de privatisations malheureuses, où l'on a privatisé les bénéfices tout en maintenant des obligations (déficits) financées par les fonds publics, parler d'autoroutes ou d'aéroports etc., ça ne changerait rien. C'est une vaste blague sans intérêt.

Vous pouvez bien prétendre que ceux qui s'opposent à vous sont « sectaires ». Vous seul prétendez qu'il existe un modèle unique bon pour tout - même si vous ajoutez une fausse nuance telle que « dans le contexte, cela signifie que c'est vrai en général, dans la plupart des cas ». Si on écrit toujours, ce n'est pas pour dire « souvent », « parfois » ou « tant qu'on ne me cite pas d'exemple précis où ce n'est manifestement pas le cas».

(Et non, je n'ai pas lu « les études sérieuses » produites par deux think tanks libéraux, représentants d'intérêts au sens de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique - je ne vous demande pas si vous avez lu « les études » (sic) qui collent à mes propres opinions comme préalable à la discussion.)

Je ne suis pas votre opposition en reflet, je n'ai jamais écrit que tout devait être public, que tout ce qui est public fonctionne mieux. Il n'y a que vous ici pour défendre une vision aussi manichéenne et absurde. J'ai même tendance à penser que votre über-idéalisation du privé indique une grave méconnaissance du privé.

Vous me faites plutôt figure d'un fonctionnaire mécontent, grincheux de constater l'imperfection du monde et, peut-être, de son environnement, idéalisant à l'extrême le pré lointain qu'il croit si verdoyant. Ou alors vous vivez d'une profession libérale et vous n'avez qu'une connaissance très partielle des grandes entités, qu'elles soient publiques ou privées.

Vous êtes dans une logique de combat complètement déconnectée. Comme tous les révolutionnaires, vous attendez et annoncez une forme de grand soir, vous croyez qu'il suffit d'un peu d'idéologie pour radicalement résoudre les grands maux du monde. Or, je n'ai aucune confiance dans l'esprit révolutionnaire, qui me semble devoir être abandonné aux tribulations adolescentes.

Robert Marchenoir

@ Marcel P | 09 octobre 2022 à 10:04
"Il n'y a pas de système parfait qui marche à tous les coups. Privé ou public ont des avantages et inconvénients."

Sans blague ? Alors là, vous avez vraiment découvert la lune ! Le débat a avancé d'un seul coup de façon extraordinaire ! Y'a des avantages, et y'a des inconvénients. Poutine n'est pas un ange, mais.

Personne n'a jamais prétendu qu'il y avait un système parfait qui marchait à tous les coups. Sauf les communistes, dont vous vous faites le défenseur de fait dans votre bataille fanatique et sectaire en faveur de la fonction publique.

Pour la millième fois (mais vous ferez semblant de fermer vos oreilles pour la millième fois, comme tous les anti-libéraux), le libéralisme consiste précisément à partir du postulat qu'il n'y a pas de système parfait. C'est précisément pour cela que la fonction publique est nocive : parce qu'elle n'est pas soumise à la concurrence, parce qu'elle suppose une direction parfaite qui n'a jamais existé.

"Nous pourrions ainsi arrêter là l'échange. Voilà votre postulat. C'est incontestable du fait de 'chiffres'."

Oui. Lorsqu'on parle d'économie, c'est à dire de chiffres, il faut se référer aux chiffres. Mais on peut aussi noyer le poisson, comme vous le faites, en disant que ça dépend, faut voir au cas par cas, y'a des exceptions -- ce qui est un excellent moyen pour détourner l'attention des faits, incontestables, qui sont dans les chiffres : la France est, simultanément, le champion du monde de la dépense publique, atteint des niveaux record de prélèvements fiscaux, d'effectifs de la fonction publique, d'allocations sociales, de déficit, de dette, et affiche des performances déplorables en matière de chômage, de revenus, d'éducation, de santé, d'industrialisation, etc., comparée aux pays étrangers.

"Vous dites que 'personne n'a jamais prétendu que le passage du public au privé était forcément et toujours à l'avantage du contribuable, ni même à celui du citoyen dans toutes ses dimensions'. Je vous ai mal compris alors, j'ai l'impression que vous prétendez cela dans la plupart de vos interventions."

J'ai sûrement dû écrire que le privé est toujours plus performant que le public : dans le contexte, cela signifie que c'est vrai en général, dans la plupart des cas. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'exceptions. Quand vous prenez des décisions politiques, ce qui compte est bien d'obtenir les résultats espérés la plupart du temps.

Et j'ai toujours dit, à l'instar d'Adam Smith, qu'il y avait des tâches que seul l'État était à même d'assumer de façon optimale. Peut-être serait-il moins cher d'avoir des armées privées (comme en Russie), mais ce ne serait pas souhaitable pour d'autres raisons que la simple dépense.

Hélas ! même dans le militaire, les performances françaises sont déplorables. A l'occasion de l'invasion de l'Ukraine, on a appris que la France ne pouvait pas livrer davantage de canons Caesar, parce que... chacun d'entre eux prenait un an à fabriquer. Ils taillent l'acier avec des limes à ongles ?

"J'ai lu l'article. Donc ça m'évite d'accuser ces pompiers d'avoir 'trouvé une planque en or' (vous leur prêtez de drôles de motivations) alors que le surcoût est notamment lié au exigences du droit du travail, beaucoup plus favorable au pékin moyen qu'aux militaires de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris."

De drôles de motivations ? Vous êtes en train de nous dire qu'un job qui consiste à rester assis derrière un bureau sans jamais avoir à combattre un incendie n'est pas une planque en or, comparé à celui qui consiste à aller au feu à toute heure du jour et de la nuit ?

Comme tous les fonctionnaristes, à la moindre critique du système, vous faites semblant de vous offusquer que l'on remette en cause la moralité individuelle de ses membres. Comme si les mécanismes d'incitation n'avaient pas préséance sur la moralité individuelle, et comme si la moralité des 5 millions de fonctionnaires était insoupçonnable par définition.

Si, comme vous le dites, le surcoût des surveillants privés est dû aux exigences du droit du travail, eh bien cela conforte ma thèse et non la vôtre. Ce sont bien les libéraux qui réclament un assouplissement radical du droit du travail, et ce sont les étatistes qui défendent son maintien.

Avez-vous commencé à lire les études de l'IREF et de l'IFRAP, que je me suis donné la peine de vous indiquer ? On s'en tape, de vos dix pompiers de la BNF. Ils n'ont aucune importance.
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@ F68.10 | 09 octobre 2022 à 00:38

Je me fais beaucoup moins de nœuds au cerveau que vous. Je constate que Marcel P, qui est manifestement fonctionnaire, défend systématiquement la fonction publique (s'il ne l'est pas, c'est encore pire).

Ce en quoi il n'est pas le seul : son comportement est strictement identique à celui de dizaines de fonctionnaires croisés sur Internet, qui, parce qu'ils sont anonymes, peuvent véritablement dire ce qu'ils pensent. Comme Patrice Charoulet, par exemple, qui pratique le même argumentaire.

Ces gens-là vont systématiquement défendre le système qui les nourrit quoi qu'il arrive, et ne vont jamais, absolument jamais, dire, par exemple : il faudrait diminuer de moitié le budget du ministère de la Culture, ou : en effet, la retraite des fonctionnaires devrait être calculée sur la moyenne de leur traitement, et non sur les derniers six mois, et ainsi de suite.

Dans tous les autres métiers, les gens sont capables d'auto-critique. Les médecins sont capables de critiquer la médecine, les fabricants de tire-bouchons à neutrons sont capables de remettre en cause certaines pratiques déplorables de l'industrie des tire-bouchons à neutrons, les castreurs de porcelets sont capables de déplorer que les castreurs de porcelets hollandais, franchement, sont beaucoup plus performants que les castreurs de porcelets français, etc.

Les fonctionnaires, non. Ils le prouvent année après année, au fil de discussions telles que celle-ci.

C'est bien la preuve que delenda est fonctionnaria publicum. Ze proof iz in ze pudding. Si les fonctionnaires se comportent ainsi dans une discussion anonyme, dépourvue de tout enjeu, imaginez ce qu'il en est dans la pratique quotidienne de leur travail.

C'est tellement vrai que le vice intrinsèque de la fonction publique se manifeste également dans les pays "ultra-libéraux". Les États-Unis, où il faut gagner un demi-million de dollars par an pour être imposé au taux maximum qui est de 37 % seulement (*), sont affligés de syndicats d'enseignants, dans les écoles publiques, au moins aussi égoïstes et sectaires que leurs homologues français. L'Angleterre, patrie de Margaret Thatcher, est en guerre contre le Blob, étiquette désignant le lobby inexpugnable formé par les fonctionnaires, l'université, les médias et les associations subventionnées.

La question de la bonne foi n'est pas pertinente. A partir du moment où les faits contradictoires vous ont été fournis et où vous n'en tenez pas compte, la mauvaise foi est présumée.

On s'en tape, de savoir si Poutine pense vraiment que l'Occident veut détruire la Russie pour s'emparer de son pétrole. Ce qui compte, c'est qu'il a envahi l'Ukraine avec cet argumentaire.

En fait, si le fonctionnaire se comporte ainsi de bonne foi, c'est encore pire. Cela prouve que le scorpion va forcément piquer la grenouille, ou que l'islam génère l'islamisme. En conséquence de quoi, il faut éradiquer les scorpions et l'islam -- ou du moins, en maintenir les effectifs à un niveau suffisamment faible pour que leurs méfaits soient les plus limités possibles.
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(*) En France : 160 000 € et 45 %.

Marcel P

@ Robert Marchenoir
« Je vous dis qu'il y a trop de fonctionnaires en France, et de loin (c'est incontestable, c'est dans les chiffres) »

Nous pourrions ainsi arrêter là l'échange. Voilà votre postulat. C'est incontestable du fait de « chiffres ».
Tout le reste ne serait donc qu'une farce. Peu importe les exemples concrets (autoroutes, etc.) qui montrent qu'il y a une variété de cas et qu'il n'y a pas de certitude absolue d'un gain magique par le recours au privé, il est complètement exclu que vous puissiez admettre qu'il existe des cas qui ne répondent pas à votre postulat.

Pour ma part, je n'ai jamais écrit que tout devait être public, il me semble répéter qu'il importe de voir au cas par cas.

Vous dites que « personne n'a jamais prétendu que le passage du public au privé était forcément et toujours à l'avantage du contribuable, ni même à celui du citoyen dans toutes ses dimensions ». Je vous ai mal compris alors, j'ai l'impression que vous prétendez cela dans la plupart de vos interventions.

« C'est possible. Je ne connais pas les détails de ce dossier -- et vous non plus, je présume. »

J'ai lu l'article. Donc ça m'évite d'accuser ces pompiers d'avoir « trouvé une planque en or » (vous leur prêtez de drôles de motivations) alors que le surcoût est notamment lié au exigences du droit du travail, beaucoup plus favorable au pékin moyen qu'aux militaires de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.

Vous envisagez cet aspect sous l'angle « ce sont les pompiers militaires qui ne sont pas payés assez cher. Perversion classique du système fonctionnarial français, où le caractère pléthorique des effectifs a pour contrepartie des salaires trop bas ». Les sapeurs-pompiers militaires sont remplacés par un personnel de droit privé pour faire la même tâche et cela coûte plus cher. S'il suffisait d'en réduire le nombre, pourquoi cette privatisation ne s'est-elle pas accompagnée d'une réduction d'effectifs ? Tout simplement parce qu'ils ne sont peut-être pas considérés comme « pléthore » pour cette tâche spécifique.

« Le passage du public au privé permet, au passage, d'identifier les emplois qui doivent tout simplement être supprimés, parce qu'ils ne servent à rien. Le privé ne peut faire vivre des emplois inutiles. Le public, lui, le peut et s'y complaît. »

On peut trouver un paquet de contre-exemples. Le privé peut faire vivre des emplois inutiles, et même très bien. En particulier lorsque ce sont de grosses structures, et pire encore lorsque ces grosses structures ont une activité subventionnée par l'Etat parce que d'elle dépend l'économie, les transports, etc.

Vous dites que c'est simple. Ce n'est pas simple, pas automatique, pas magique. Il n'y a pas de système parfait qui marche à tous les coups. Privé ou public ont des avantages et inconvénients.
J'étais favorable a priori à certaines privatisations ; j'ai eu l'opportunité de déchanter en voyant le résultat final et la facilité avec laquelle certains profiteurs se sont engouffrés dans le système.

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@ F68.10

J'ai du mal à percevoir où se situerait mon absolutisme, alors que je ne fais que m'opposer à l'idée absurde qu'un seul modèle serait pertinent. Mon propos ne me semble pas si absolu en la matière. Quoi qu'il en soit, je vous remercie de me reconnaître écrire en bonne foi.

F68.10

@ Robert Marchenoir (@ Marcel P)
"Une fois de plus, vous faites de l'hypercritique, sophisme consistant à prendre un infime détail d'une situation particulière pour réfuter une analyse générale."

Marcel P a de tels défauts. Mais, en toute franchise, je le crois très loin d'être malhonnête ou vicieux dans cette pratique. Il me semble plutôt atteint d'une forme d'absolutisme en matière d'argumentation.

Je prends ce débat en exemple:

"La liberté d'expression, ce n'est pas l'obligation de l'ouvrir. C'est la liberté de l'ouvrir. Donc: peu importe que X ou Y ne l'ouvre pas, car tant que Z a le droit de l'ouvrir, l'information circule, seul rempart au mensonge et à l'aveuglement volontaire. Tant que Rivarol ou CNews peuvent l'ouvrir, il n'y a pas d'omerta." -- moi

"Connaissez-vous Tommaso Buscetta, « Il Boss dei Due Mondi » ? Mafiosi, il a brisé l'omerta, il a parlé au juge Giovanni Falcone dans les années 1980. Enzo Biagi a publié un livre à son sujet en 1986. En 1988, la RAI a diffusé son interview. Selon votre raisonnement, il n'y a plus d'omerta dans la mafia italienne puisque certains ont pu l'ouvrir." -- Marcel

C'est un exemple assez typique d'un absolutisation d'un argument. Affirmer que la liberté d'expression se caractérise par la liberté de l'ouvrir mais pas par une obligation de l'ouvrir, et ce dans un contexte de concurrence des idées et des médias d'expression, c'est une position qu'il "absolutise" pour en arriver à un argument que je trouve somme toute décalé. Le contexte n'est manifestement pas comparable.

Mais cela sous-tend assez souvent certains des arguments de Marcel. Comme sa déférence parfois excessive à la loi ou au règlements: il en confond trop souvent la valeur prescriptive avec la valeur argumentative.

Je ne pense pas qu'il fasse ces arguments en mauvaise foi. Il me semble réellement croire en une forme d'absolutisme de la loi, des règlements, et il approche les arguments de la même manière. Cela semble certes relever de l'hypercritique ; mais je crois honnêtement que cela relève plutôt chez Marcel d'une tentation assez systématisée d'absolutiser la valeur du normatif. Et quand il transpose cela à l'argumentatif, cela ressemble à de l'hypercritique, mais je crois que c'est plus profond qu'un simple recours à un tel sophisme chez Marcel: il semble réellement appréhender les choses avec un excès d'absolutisme.

Giuseppe

@ Marcel P | 08 octobre 2022 à 10:06
"Bénéfice ? Coût annuel de 1,06 millions d'euros au lieu de 710 000. Augmentation de + 42,25 %."

Alignez des chiffres et le détail qui amène à ces deux résultats ; ma modeste expérience des flashs d'exploitation devrait me permettre de voir clair.

Jeter deux nombres en l'air et attendre que cela retombe, me fait penser à l'expérience de la pièce que l'on lance: c'est pile ou face, et en l'occurrence comme le dirait notre éclairé Achille, plus vous multipliez les lancers, plus vous vous rapprochez du 50/50 de probabilité...

Sauf... Sauf si la pièce est facétieuse et qu'elle décide de faire un pied de nez et de retomber sur la tranche.
Tout le reste est littérature, alors ces détails ?

Pour être productif, il faut deux objectifs, savoir courir droit et vite, et pour client, choisir celui qui a de l'argent mais qui ne lui appartient pas.

Robert Marchenoir

@ Marcel P | 08 octobre 2022 à 10:06

Une fois de plus, vous faites de l'hypercritique, sophisme consistant à prendre un infime détail d'une situation particulière pour réfuter une analyse générale.

Je vous dis qu'il y a trop de fonctionnaires en France, et de loin (c'est incontestable, c'est dans les chiffres), vous me répondez en déterrant un immense problème qui n'avait effleuré personne, celui des pompiers de la Bibliothèque de France à Paris.

Il faut saluer l'exploit. Personne, à ma connaissance, n'a prétendu qu'un trop grand nombre de pompiers militaires était l'un des principaux problèmes de la dépense publique française.

Personne n'a prétendu qu'il était urgent de remplacer le petit nombre des pompiers français qui sont des militaires par des pompiers privés.

Personne n'a prétendu qu'il fallait privatiser la Bibliothèque nationale de France -- quoique les conditions de sa création par saint François Mitterrand, et de son fonctionnement depuis, sont certainement contestables.

Parlez-nous plutôt de l'Éducation nationale, des hôpitaux communistes, de la Sécurité sociale, du ministère de la Culture lui-même, du ministère de l'Économie, des fonctionnaires municipaux du Bureau des temps, etc.

Parlez-nous de la police, tiens, puisqu'elle semble proche de vos préoccupations.

Mais puisque vous insistez pour parler du douloureux et immense problème des pompiers de la Bibliothèque nationale de France, parlons-en.

Vous m'apprenez (comme à la quasi-totalité des Français, je pense) que la sécurité incendie y est assurée par des pompiers militaires. C'est un scandale. Il convient, effectivement, de les remplacer par des surveillants privés.

Si nous avons des pompiers militaires en France (une partie d'entre eux seulement), ce n'est pas pour servir de surveillants dans une administration. C'est pour leurs qualités militaires lorsqu'il s'agit de déployer en quelques minutes des moyens de lutte contre l'incendie.

Vous affirmez, sur la foi du Canard Enchaîné dont les compétences en matière de préconisations économiques m'échappent, que remplacer, par des salariés privés, une poignée de pompiers militaires qui ont trouvé une planque en or à la BNF (*) coûterait plus cher.

C'est possible. Je ne connais pas les détails de ce dossier -- et vous non plus, je présume.

Vous en faites, de façon complètement illégitime, un argument contre la théorie libérale voulant que l'État doive être le plus petit possible, et se restreindre à ses missions essentielles (et non pas "régaliennes" : la monarchie est abolie, faut-il le rappeler ?).

Outre qu'on ne peut tirer de ce cas minuscule aucune conclusion d'ensemble, et en l'absence d'informations supplémentaires que vous ne donnez pas, on peut formuler deux hypothèses :

1.- L'État a mal négocié.

2.- Ce sont les pompiers militaires qui ne sont pas payés assez cher. Perversion classique du système fonctionnarial français, où le caractère pléthorique des effectifs a pour contrepartie des salaires trop bas (comparez le traitement des professeurs français à celui de leurs homologues à l'étranger, par exemple).

Le système communiste français a toujours préféré les effectifs au montant des salaires. C'est ce qui donne du pouvoir aux syndicats : ils disposent de troupes plus nombreuses et plus mécontentes.

La comparaison avec l'étranger montre qu'une libéralisation de l'État conduit à la fois à une dépense publique moindre, à des employés mieux payés et à une meilleure efficacité. Ce n'est paradoxal qu'en apparence.

Lorsque vous avez des effectifs pléthoriques, un statut de la fonction publique bourré de privilèges, des syndicats tout-puissants et une culture de la grève, vous avez forcément une productivité déplorable et une irresponsabilité généralisée.

Des fonctionnaires improductifs ne peuvent être que mal payés. Privatisez-moi tout ça, mettez-moi à la tête du bouzin des dirigeants libres de leurs choix et responsables, et le boulot sera fait beaucoup mieux, par des gens en moins grand nombre mais de meilleure qualité, et nettement mieux payés.

Au lieu de consulter le Canard Enchaîné sur ces sujets, vous feriez mieux de lire des études sérieuses, comme celles qu'on trouve à l'IFRAP ou à l'IREF.

Finalement, vous posez la question :

"Le passage du public au privé est-il forcément et toujours à l'avantage du contribuable ?"

La tournure de votre phrase est de nature à induire en erreur. Personne n'a jamais prétendu que le passage du public au privé était forcément et toujours à l'avantage du contribuable, ni même à celui du citoyen dans toutes ses dimensions.

C'est en général le cas. C'est vrai la plupart du temps, et c'est cela qui importe dans une discussion politique. Le fait qu'il puisse y avoir des exceptions ne réfute pas la règle. Le fait que certaines fonctions soient du ressort de l'État indépendamment de leur coût (pensons à l'armée), non plus.

Cela ne signifie pas, d'ailleurs, qu'il ne faille pas se préoccuper de garder les coûts au minimum pour les fonctions qui relèvent de l'État.

Le passage du public au privé permet, au passage, d'identifier les emplois qui doivent tout simplement être supprimés, parce qu'ils ne servent à rien. Le privé ne peut faire vivre des emplois inutiles. Le public, lui, le peut et s'y complaît.
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(*) Qui donc, à votre avis, a fourni ces informations au Canard ?

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 07 octobre 2022 à 15:24

Je viens de terminer ma partie de manivelles, et si parfois je suis atterré, ici vous êtes implacable et juste sur tout ce qui est factuel pour celui qui a vécu l'Ukraine.

"Tandis que nous, nous continuerions à nous monter le bourrichon en rappelant les mots de saint de Gaulle, selon lesquels il y aurait "un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde" -- à condition que ça ne nous coûte rien ?"... Excellent !

Marcel P

@ Robert Marchenoir
« En fait, il faudrait fermer définitivement une grande partie de ses bâtiments... et licencier les gens qui s'y trouvent. »

Exemple amusant avec la Bibliothèque nationale de France, lu dans le Canard enchaîné cette semaine. Les sapeurs-pompiers qui y travaillaient n'y travailleront plus : la brigade des sapeurs-pompiers de Paris en a besoin dans le contexte des préparatifs de JO. La BnF, avec ses contraintes très spécifiques de conservation d'un patrimoine très inflammable, doit donc les remplacer par des pompiers sous contrat privé.

Bénéfice ? Coût annuel de 1,06 millions d'euros au lieu de 710 000. Augmentation de + 42,25 %.

Est-ce dans l'intérêt du contribuable ? Le passage du public au privé est-il forcément et toujours à l'avantage du contribuable ?

Marcel P

@ Achille
« Déjà l’extrême droite se répand comme une traînée de poudre dans certains pays : Hongrie, Pologne, Suède, Italie. »

Toujours les mêmes bouffonneries de gens qui croient qu'on peut décrire le monde sur la base de la composition du Parlement français. Gauche, droite, comme si c'était des concepts universels.

« En France, les dernières élections législatives ont montré qu’elle pointait le bout de son nez, ceci même sans élections à la proportionnelle. »

Les élections en France montrent, depuis au moins l'an 2000, qu'une masse considérable de personnes ne peut plus piffer tout ce que vous, Achille, petite girouette suivant le pouvoir peu importe le sens du vent, représentez.

« Quant à l'extrême gauche, par le comportement irresponsable de ses élus, elle est directement responsable de la montée en flèche de l'extrême droite dans le pays. »

C'est faux. Vous êtes responsable. L'extrême gauche est un symptôme du problème que vous êtes.

« J’avoue que je me suis aussi posé la question. Chaque fois qu’il s’exprime sur ce blog, Zemmour perd des supporters à sa cause. S’il continue comme ça jusqu’en 2027, à l’élection présidentielle à venir il aura encore moins de voix que Valérie Pécresse, ce qui l'obligera à rembourser ses frais de campagne. :) »

Sur ce point, nous sommes d'accord. Comme dirait Charlie Hebdo caricaturant Mahomet, c'est dur d'être aimé par des cons...

Robert Marchenoir

@ Isabelle | 07 octobre 2022 à 10:38

Nous sommes donc d'accord sur la nécessité de réduire le nombre de fonctionnaires (les effectifs du ministère de l'Économie sont en effet délirants), mais sur le reste ?

"INFANTILISATION et CULPABILISATION comme dans l’épisode Covid."

Où voyez-vous de l'infantilisation dans les mesures prises par le gouvernement contre l'épidémie ? Quant à la culpabilisation, oui, il convient de culpabiliser ceux qui sont en faute. Je pensais que vous étiez pour la loi et l'ordre ? Ou bien y a-t-il une exception lorsque cela vous concerne ?

"Tous ces individus qui, par ailleurs, nous bassinent avec 'les valeurs de l’Occident'."

Ah bon ? Vous êtes donc opposée aux valeurs occidentales ? Quelles sont les vôtres, alors ? Les valeurs orientales ? Musulmanes ? Communistes ?

"L’opération militaire spéciale russe menacerait donc nos valeurs occidentales."

C'est en effet le moins que l'on puisse dire. C'est d'ailleurs Vladimir Poutine lui-même qui se tue à vous le répéter. Il menace l'Occident d'annihilation nucléaire à cause de ses valeurs. Qu'est-ce qu'il vous faut de plus ?

"Le Donbass serait un territoire riche en 'valeurs occidentales'."

Pas spécialement le Donbass, non : l'Ukraine tout entière. En effet, l'Ukraine, aujourd'hui comme à travers son histoire, défend les valeurs occidentales et européennes de liberté, contrairement à la Russie qui défend les valeurs asiatiques de tyrannie. Je vous encourage à lire les nombreux travaux qui ont été publiés sur le sujet.

"Quand on y regarde de plus près, on constate que cette région du Donbass (orthodoxes et mahométans y parlent russe) [...]"

Le Donbass n'est pas particulièrement peuplé de "mahométans", comme vous dites. Ceux-ci seraient plutôt concentrés en Crimée, où ils sont l'objet d'une campagne de persécution qui prolonge celle de Staline. Les musulmans d'Ukraine, autrement dit les Tatars (la Crimée "a toujours été tatare", et non russe), pratiquent un islam modéré et culturel qui n'a rien à voir avec celui des terroristes du Bataclan.

Les Tatars soutiennent donc fidèlement le gouvernement ukrainien actuel, et sa résistance contre la Russie.

En revanche, les musulmans russes protégés par Poutine, c'est à dire, au premier chef, les Tchétchènes et leur président Ramzan Kadyrov, se réjouissent ouvertement du massacre des journalistes de Charlie-Hebdo et de la décapitation de Samuel Paty.

Les habitants du Donbass ne parlaient pas particulièrement russe. Cette question de la langue a été présentée de façon mensongère par le Kremlin afin de justifier ses agressions militaires.

Les Ukrainiens, où qu'ils habitent, sont généralement bilingues. Ils passent de l'ukrainien au russe au cours de la même conversation. Contrairement à la propagande de Moscou, la langue n'était justement pas un marqueur ethnique ou politique en Ukraine. Le président Zelensky lui-même a le russe pour langue maternelle.

Évidemment, après huit ans de calomnies, d'agression militaire et d'atrocités, les Ukrainiens commencent à considérer la langue russe un peu comme les Français considéraient l'allemand après 1939 -- et longtemps après la Libération. De nombreux russophones, y compris des écrivains, ont fait le vœu de ne plus employer la langue de l'envahisseur.

"Quand on y regarde de plus près, on constate que cette région du Donbass [...] regorge de ressources minières et d’une puissante centrale nucléaire. Étonnant, non ? Important enjeu économique pour tous les protagonistes en conflit."

Non. Ce n'est pas "étonnant". La propension communiste à expliquer tous les conflits, y compris militaires, par l'économie, est une sottise.

Tout d'abord, le Donbass ne "regorge pas de ressources minières". Le Donbass avait de nombreuses mines de charbon héritées de l'époque soviétique. De façon générale, le fameux "cœur industriel de l'Ukraine" est affligé d'une économie archaïque de type communiste. Le présenter comme un joyau industriel et minier que deux nations s'arrachent par la force des armes est une pure invention de propagande.

Depuis que les Russes l'ont occupé, ils se sont livrés à leur nihilisme habituel. En 2014, leurs prétendus convois de camions humanitaires ont servi au pillage des usines locales, dont les équipements ont été démontés puis transportés en Russie. Selon la bonne vieille tradition stalinienne.

Quant aux mines, elles ont été volontairement inondées.

Puis les milices russes ont établi dans la région une dictature de type communiste, pire que celle existant en Russie. Ce n'est certainement pas la prospérité économique que l'envahisseur a en tête. Le but est de détruire l'Ukraine, tout simplement.

Les Ukrainiens, eux, défendent leur liberté et leur souveraineté. Cela va bien plus loin que le simple contrôle de ressources minières.

En effet, il ne vous a pas échappé que l'Ukraine était, comme la France, un gros producteur d'électricité nucléaire. Et en effet, les Russes ont tenté de s'emparer de plusieurs d'entre elles, et non une seule. Ils viennent de proclamer que la centrale de Zaporijia leur appartenait.

Donc, non, ce n'est pas "un enjeu économique pour tous les protagonistes en conflit", présentation fallacieuse des faits par laquelle vous insinuez deux choses : les Ukrainiens et les Russes seraient à renvoyer dos à dos, et les Américains tenteraient, eux, de s'emparer de ces ressources économiques pour leur propre compte.

Les Ukrainiens sont attaqués par les Russes qui veulent leur voler leur pays (dont leurs centrales nucléaires et leurs mines), et l'Ukraine se bat justement pour le conserver. Ce dont vous vous félicitez, n'est-ce pas ? Car vous n'êtes pas une communiste pro-poutine célébrant le culte de la force, n'est-ce pas ?

Vous soutenez les valeurs occidentales de liberté, d'État de droit et de démocratie, nous sommes bien d'accord ? Et donc vous pleurez des larmes de joie au spectacle des milliards de dollars consentis par les citoyens américains en support de l'Ukraine, j'ai bien compris ?

Vous appelez le président Macron à augmenter fortement l'aide militaire apportée à Kiev, et vous exhortez vos concitoyens à quelques menus sacrifices (moins de chauffage, prix plus élevés) pour défendre la liberté et la souveraineté de la France, c'est bien ça ?

C'est bien ce que voulait dire Éric Zemmour, lors de son discours devant le Mont-Saint-Michel, en évoquant le "devoir de puissance de la France" ? Nul ne peut imaginer que, ce faisant, il appelait à un héroïsme de confort, où les Français refuseraient de baisser le thermostat de deux degrés, tout en enjoignant aux nègres blancs d'Ukraine et de Russie de bien vouloir régler leurs problèmes entre eux sans nous déranger, merci ?

Tandis que nous, nous continuerions à nous monter le bourrichon en rappelant les mots de saint de Gaulle, selon lesquels il y aurait "un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde" -- à condition que ça ne nous coûte rien ?

Achille

@ Serge HIREL | 07 octobre 2022 à 10:43
« Que répondre à ce poncif ? Un autre poncif : l’Histoire ne se répète jamais. Mais, bien sûr, vos exemples de similitude seront les bienvenus... »

L’Histoire ne se répète jamais, dites-vous ?
Pour ne rien vous cacher, j’ai l’impression qu’en ce moment nous sommes en train de revivre une situation comparable à celle des années 30, avec un nationalisme sur fond de communautarisme, de racialisme. Certes avec quelques variantes tout de même : l’écologie déjantée, le féminisme lesbien, l’anarchisme piloté par des officines étrangères (black blocs).
Déjà l’extrême droite se répand comme une traînée de poudre dans certains pays : Hongrie, Pologne, Suède, Italie.
En France, les dernières élections législatives ont montré qu’elle pointait le bout de son nez, ceci même sans élections à la proportionnelle.
Quant à l'extrême gauche, par le comportement irresponsable de ses élus, elle est directement responsable de la montée en flèche de l'extrême droite dans le pays.
Bref, ça craint ! Mais peut-être que Poutine va mettre tout le monde d’accord en faisant "le grand reset" qui nous renverra à nos cavernes.
Vous avez vu le film "La planète des singes" ? :)

Achille

@ Marcel P | 06 octobre 2022 à 23:11
« Est-il possible que sylvain ne soit pas un militant de LFI, si acharné à décrédibiliser la droite en s'en revendiquant ? »

J’avoue que je me suis aussi posé la question. Chaque fois qu’il s’exprime sur ce blog, Zemmour perd des supporters à sa cause.
S’il continue comme ça jusqu’en 2027, à l’élection présidentielle à venir il aura encore moins de voix que Valérie Pécresse, ce qui l'obligera à rembourser ses frais de campagne. :)

Serge HIREL

@ Achille | 06 octobre 2022 à 16:23
« Paul Valéry aurait dû se limiter à la poésie, son vrai domaine de compétence. »

Jugement péremptoire qui n’engage, fort heureusement, que vous...

« Les poètes, vous le savez bien, vivent dans le monde de l’irrationnel, du rêve »

Non, je ne le savais pas... et je ne le crois pas. Quelques soirées avec Victor Hugo vous feraient changer d’avis...

« Les causes des guerres, des crises, sont toujours les mêmes »

Que répondre à ce poncif ? Un autre poncif : l’Histoire ne se répète jamais. Mais, bien sûr, vos exemples de similitude seront les bienvenus...

Isabelle

@ Robert Marchenoir
"Fermer les bâtiments d'une petite partie de la fonction publique, seulement, selon les propos que vous citez. Je n'y vois que des avantages. En fait, il faudrait fermer définitivement une grande partie de ses bâtiments... et licencier les gens qui s'y trouvent."

Excellente idée : je propose de virer tous les fonctionnaires de Bercy et de Bruxelles. Ça ferait des économies d’énergie et de salaire conséquentes. Des fonctionnaires grassement payés à nous enquiquiner avec le nouveau slogan « sobriété » ou l’autre que McKinsey a sans doute trouvé, à savoir les trois consignes « j’éteins et patati et patata » que les Français intelligents suivent depuis plusieurs années pour ne pas voir leurs factures d’énergie exploser.

Tous ces fonctionnaires qui ne savent plus nous délivrer un simple passeport en moins de 6 mois, une nouvelle carte d’identité sans un passage obligé par internet qui ne sert à rien puisque nous devons nous déplacer ensuite pour récupérer les documents.
Des individus faisant partie de la « plèbe d’en haut » (en aucun cas des « élites ») qui infantilisent et culpabilisent les citoyens français pour ne pas devoir rendre des comptes sur leur gestion calamiteuse de notre économie (filière nucléaire passée à la trappe depuis Hollande).
INFANTILISATION et CULPABILISATION comme dans l’épisode Covid. Toujours les mêmes ficelles. Décidément, ils radotent !

Tous ces individus qui, par ailleurs, nous bassinent avec « les valeurs de l’Occident ».
L’opération militaire spéciale russe menacerait donc nos valeurs occidentales. Le Donbass serait un territoire riche en « valeurs occidentales ».
Quand on y regarde de plus près, on constate que cette région du Donbass (orthodoxes et mahométans y parlent russe) regorge de ressources minières et d’une puissante centrale nucléaire. Etonnant, non ?
Important enjeu économique pour tous les protagonistes en conflit.
Il y a autant de corrompus en France, en Allemagne qu’en Ukraine ou en Russie.

Les citoyens de tous ces pays sont infantilisés et culpabilisés pendant que les oligarques continuent de s’engraisser. Nous ne sommes que des pantins dans leurs mains.
Rien ne change sous le soleil.

Marcel P

@ sylvain

Est-il possible que sylvain ne soit pas un militant de LFI, si acharné à décrédibiliser la droite en s'en revendiquant ?

Sylvain n'est-il pas un membre de « cette gauche » dans son empressement à « détruire la vraie France, la seule que le monde entier admirait, enviait et aimait » ?

Tout le problème de la droite, c'est quand même son électorat revendiqué et la publicité négative qu'il produit.

glw

@ Serge HIREL | 06 octobre 2022 à 12:44

Effectivement, tout cela est hilarant. Je suspecte la présence d'une "boîte à idées" sur le perron de l'Hôtel de Matignon. Le problème, et c'est là que je rigole moins, c'est que toutes ces têtes pensantes qui pensent sont payées avec mes diverses contributions sonnantes et trébuchantes. Notre président "col-roulé" fait son capricieux, trépigne et menace de dissoudre l'Assemblée nationale. Mais qu'il le fasse, nous pourrons alors savoir si notre "fanfaron des tarmacs" est capable de passer par la portière.

Robert Marchenoir

@ sylvain | 06 octobre 2022 à 16:15
"L'extrême droite est notre seule planche de salut."

À condition qu'elle devienne patriotique et libérale.
______

@ Isabelle | 06 octobre 2022 à 17:37
"Fermer les bâtiments pour économiser l’énergie ?! Autant fermer la France complètement."

Fermer les bâtiments d'une petite partie de la fonction publique, seulement, selon les propos que vous citez. Je n'y vois que des avantages. En fait, il faudrait fermer définitivement une grande partie de ses bâtiments... et licencier les gens qui s'y trouvent.

Voilà qui serait à même d'accroître de façon spectaculaire la prospérité et le dynamisme de la France.

Isabelle

La vie sous Macron II

Islamisation :

« L’islam retournera en Europe en conquérant et en vainqueur, après en avoir été expulsé deux fois: une fois d’Andalousie, au Sud, l’autre fois à l’Est », prédisait Youssef al-Qaradawi.
La commission européenne est-elle consciente qu’elle favorise le suicide de l’Europe ?

« Révoltant. J’ai proposé, avec nos collègues du PPE, d’interdire que la Commission européenne finance de nouvelles campagnes pour promouvoir le hijab. La gauche et les Verts ont empêché que cet amendement soit mis aux voix… La complicité avec l’islamisme, à visage découvert. » F-X Bellamy

Révolté mais toujours pro-UE inconditionnel !
Ça sert à quoi toutes ces phrases et tous ces discours pompeux puisque nous perdons toujours.

Destruction de notre économie :

« Le télétravail est-il source d’économie d’énergie ? Nous mènerons l’expérimentation fin octobre avec les agents de mon ministère en fermant plusieurs bâtiments quatre jours pour mesurer précisément les économies d’énergie réalisées. » A. Pannier-Runacher

Fermer les bâtiments pour économiser l’énergie ?!
Autant fermer la France complètement.

Voilà où nous en sommes.
La poisse chaque jour un peu plus.

Achille

@ Serge HIREL | 06 octobre 2022 à 11:28

Paul Valéry était un poète et les poètes vous le savez bien, vivent dans le monde de l’irrationnel, du rêve. D’ailleurs il assène ses affirmations sans les démontrer .
"Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Quand on dit cela, on ne dit rien. Car les mêmes choses ne se reproduisent jamais - et d'ailleurs on ne peut jamais connaître toutes les causes".
Les causes des guerres, des crises, sont toujours les mêmes. Il suffit de relire l’histoire de France et plus généralement celle de l’Humanité, car la France ne se distingue en rien des autres pays prétendus civilisés dans ce domaine.

"Paul Valéry a aussi écrit : « Un chef est un homme qui a besoin des autres ». Le Prince le dit également dans ses discours, mais le contredit dans ses actes..."

Ce n’est rien d’autre qu’un truisme que Michel Serres lui-même, qui les cumulait, n’aurait pas désavoué. Nous avons tous besoin des autres, les chefs simplement un peu plus.
Bref pas de quoi grimper aux rideaux. Paul Valéry aurait dû se limiter à la poésie, son vrai domaine de compétence.

sylvain

Les seuls qui peuvent sauver la France de l'extrême danger macronien islamogauchiste Nupes et alliés islamistes, ce sont les RN, les zemmouriens et tous ceux qui pensent extrême droite ; mais il faut une alliance forte de toutes ces extrême droites, sans faiblesse face à ces tocards haineux fachos violents anti-France anti-Blancs anti-cathos anti-hétéros anti-famille normale anti-patriotes anti-mâles blancs etc. etc.

Cette gauche aura réussi l'exploit de détruire la vraie France, la seule que le monde entier admirait, enviait et aimait.

Aujourd'hui, réduite à l’état de zone criminelle islamogauchiste, elle n’est plus qu’un paillasson crachoir déchetterie nauséabonde de tous les détritus de l'humanité.

L'extrême droite est notre seule planche de salut.

F68.10

@ Serge HIREL
"Vous êtes à Delphes ? Mais vous n'avez pas rencontré la même Pythie qu'Achille..."

Delphes, c'est très surfait. Moi, je préfère Dodone à Delphes.

Ma prophétie sur l'issue de la recomposition en cas de dissolution ne me paraît pas irréaliste.
Ce n'est pas de l'irrationalisme que de faire des prédictions sur le futur. Bien au contraire.
Quant à moi, une dissolution ne m'effraie absolument pas.

"Cette belle journée ensoleillée et encore chaude (pas de col roulé !) a bien commencé ! Deux éclats de rire en quelques secondes à la lecture d’un site d'information qui s'est procuré les premières mesures décidées par le Prince et la Cheftaine en matière de « sobriété énergétique ». J'aime particulièrement l'emploi du terme « sobriété » qui, naturellement, cherche à culpabiliser l’individu énergivore..."

Cela fait longtemps que j'ignore ces "éléments de langage". On m'a donné de la "pédagogie" à tout-va, fut un temps. Maintenant, "sobriété", vous savez...

Cela étant, la thématique énergétique est une thématique de premier plan. Elle l'a toujours été. Bien avant les questions climatiques ou russes...

"En ouvrant la fenêtre, j'ai cru entendre un rire qui répondait au mien... Il venait de l'Est... Poutine a probablement consulté le même site que moi."

Il serait temps de prendre la mesure de la dangerosité du bonhomme et de savoir l'affronter plutôt que de l'utiliser en appoint rhétorique. Vraiment.

Aliocha

@ sylvain

Le danger d'être remplacé, c'est Zemmour et le RN, vous ne pouviez pas mieux dire, votre langue de vipère fourche sa vérité, ceux-là renient la France de toute éternité !

Aliocha

Libre à nous, par dépit, de vouloir recrucifier ce qui n'est encore qu'une idée mais reste pourtant les voies dégagées de la survie de l'humanité, nous rejoignons les danses de mort des carnavals autour de personnage déguisés en diable qui ne sont que le masque de nos incapacités à n'entendre la voix de la divinité qu'aux accents des anciens dieux, ceux-là qui nous promettent depuis la nuit des temps les protections du mensonge pour éviter d'affronter, dénudés mais vivants, la réalité de notre liberté.

Giuseppe

"Mandat présidentiel, 49.3 : quand Sarkozy et Hollande font la leçon à Macron". Eric Mandonnet.
https://www.lexpress.fr/actualite/politique/mandat-presidentiel-49-3-quand-sarkozy-et-hollande-font-la-lecon-a-macron_2181387.html

Emmanuel doit boire du petit lait, ces deux losers, l'un qui n'a pas pu se représenter, l'autre battu à plate couture lors de primaires.

Tu parles d'une parole crédible, Sarko et ses casseroles, Pépère un guerrier dans l'âme... Cela n'existe qu'en France, entretenir ces danseuses, anciens présidents déchus dont au fond tout le monde se fiche.

Ils sont les seuls à se croire indispensables, nous continuons avec l'argent public précieux à entretenir deux gros nuls inutiles.
Un Premier ministre d'un pays nordique était ébahi des largesses ubuesques consacrées à des losers.

Sans parler de cette idiote utile, futile - la nommer m'écorche la voix - et ses déclarations obscènes sur l'Ukraine alors que les organisations officielles parlent de crimes de guerre.
Il n'y a que notre imbécile nationale pour déblatérer le contraire:

https://fr.euronews.com/2022/09/23/lonu-assure-que-des-crimes-de-guerre-ont-ete-commis-en-ukraine

Nous avons en France une propension à écouter tous ces poireaux de la politique, demain, sera avec les mêmes, la Débâcle.

Marc Bloch doit être malheureux, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Nul besoin de sortir de l'ENA, y compris tous ces vieux croûtons des chaînes d'info, pour comprendre que la jeunesse est là pour la fraîcheur et l'imagination.
En deux temps et trois mouvements, ces jeunes transforment des drones du commerce en armes redoutables, imaginez nos vieux kroumirs aux postes clés qui ne savent même pas que ça existe.

Volodymir Zelensky jeune président digne de mon ami Winston, a pour seul bagage son courage exceptionnel.

Raffarino, Lellouche, Ségonouille et bien d'autres, avec le sang des autres bien sûr, prêts à signer tous les traités de la Terre... Nous sommes fous d'élire tant de nullités, ce que vit l'Ukraine c'est une part de "Mila 18" de Leon Uris, et devrait nous servir d'exemple. Signer avec Hitler... Le pacte du diable qui pense ainsi sauver sa peau:

"La guerre est horrible, mais la servitude est pire". Winston.

Il y aurait tant à dire sur notre mentalité de perdants qu'une nuit ni suffirait pas.

Pépère, Sarko... Que des winners... Il suffit de le croire... Enfin c'est ce qu'une certaine population pense. Je ne les prends pas pour traverser le désert avec moi, par contre certains que j'ai connus sur le chantier, je les prends sans sourciller, et c'est un modeste pointeur-tireur de Verdun appelé qui le dit.

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 05 octobre 2022 à 17:16

Tellement vrai !
Le Cardinal est une crapule qui a fait de la taule en shuntant les primes qui ne lui étaient pas attribuées.
Sans compter son affaire de tableaux.

On parle de corruption ailleurs ? On donne des leçons à la Terre entière:

https://www.valeursactuelles.com/politique/eric-dupond-moretti-aurait-achete-une-maserati-avec-les-honoraires-dune-societe-des-seychelles-pour-laquelle-il-na-jamais-travaille/

Ils sont insatiables, ils ont un estomac qui nous regarde droit dans les yeux, ils ne valent pas le chanvre dont on fait les cordes, et en plus j'en ai assez d'entendre "ils ne sont pas tous comme cela".

Ils vont crever d'indigestion à force, il est ainsi plus facile de compter ceux qui sont honnêtes des autres, cela va plus vite.

Le pays est en état de commotion cérébrale, nous sommes tristement au fond de la classe en matière de corruption, ils n'aiment pas les citoyens, comme Poutine s'enrichir est un credo, surtout profiter, faire du méchant fric, il faut bien vivre nos envies, nous sommes placés pour.
Ils sont détestables, ils sont détestés.

Serge HIREL

Cette belle journée ensoleillée et encore chaude (pas de col roulé !) a bien commencé ! Deux éclats de rire en quelques secondes à la lecture d’un site d’information qui s’est procuré les premières mesures décidées par le Prince et la Cheftaine en matière de « sobriété énergétique ». J’aime particulièrement l’emploi du terme « sobriété » qui, naturellement, cherche à culpabiliser l’individu énergivore...

Première mesure : « Les agents de la fonction publique disposant de véhicules de service devront se soumettre à une baisse de vitesse de 20 km/h sur les autoroutes (110 au lieu de 130) et de 10 km/h sur les voies rapides (100 au lieu de 110). » Ça va faire mal ! Eux qui rentraient le plus vite possible au bureau pour y travailler d’arrache-pied jusqu’à la dernière seconde de la journée de dur labeur...

Deuxième mesure : « L’eau chaude dans les sanitaires des bâtiments de l’administration (sauf dans les douches) sera coupée. » L’horreur ! Se laver les mains à l’eau froide dans une pièce à 18 degrés maximum ! Il y aura des démissions... et des arrêts maladie.

Ils ont échappé au pire : le pain sec à la cantine (non, cafeteria, ça fait plus cossu), résultat d’une obligation de n’utiliser le micro-ondes qu’une seule fois par semaine...
En ouvrant la fenêtre, j’ai cru entendre un rire qui répondait au mien... Il venait de l’Est... Poutine a probablement consulté le même site que moi. Vladimir, en France, le ridicule ne tue pas !... Et Courteline n’est pas mort.

Isabelle

Voir les tweets de Nicolas Meilhan...
https://twitter.com/nicolasmeilhan

Ellen

@ Marcel | 05 octobre 2022 à 21:42
"Un conflit d'intérêt peut en cacher plusieurs autres".

SVP vous pouvez développer ?
Pensez-vous qu'il y aurait eu des pièces très importantes et compromettantes (top secret) cachées dans le coffre de Benalla pour couvrir son patron et se couvrir lui-même en empêchant un trop curieux magistrat de tomber dessus ? Manifestement il y a quelque chose de bancal dans cette affaire. Sans surveillance aucune du domicile par des taupes nationales pendant cette nuit-là, il était certain que le coffre serait enlevé. Non mais, c'est qui le chef suprême de la magistrature !
On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même...

EM et EDM: le couple infernal uni pour le meilleur et pour le pire - le pire c'est contre les magistrats, le meilleur c'est pour leur ego. Sauront-ils assez dignes pour avouer leur divorce (fictif pour mieux se rabibocher en toute discrétion une fois la tempête médiatique et judiciaire passée). On a toujours besoin de petits pois chez soi ou d'un poids lourd au cas où Mediapart serait tenté, via ses sources, de les mettre sur la place publique...

Serge HIREL

@ F68.10 | 06 octobre 2022 à 00:18
« Là, si LR ne vote pas les retraites et que Macron fait la dissolution, LR est atomisé, la NUPES n'en bénéficiera probablement pas, le RN en bénéficiera »

Vous êtes à Delphes ? Mais vous n’avez pas rencontré la même Pythie qu’Achille...

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@ Achille | 06 octobre 2022 à 00:07
« Simple principe de causalité ! »

Holà ! Vous en êtes à appeler Platon et Descartes à la rescousse ! Je n’entrerai pas dans un débat philosophique d’une si haute tenue. Le dicton populaire « Les mêmes causes produisent les mêmes effets » aurait pu suffire... Règle d’or du déterminisme. Mais voilà, Paul Valéry l’a quelque peu terni en écrivant que quand on dit cela, « on ne dit rien. Car les mêmes choses ne se reproduisent jamais - et d'ailleurs on ne peut jamais connaître toutes les causes ».

Exemples : de Gaulle dissout l’Assemblée en 1965, puis en 1968, et obtient dans les deux cas une majorité encore plus importante. Mitterrand fait de même en 1981, puis en 1988, et réussit lui aussi, mais dans des conditions politiques totalement différentes de celles qu’affrontait le Général. Chirac, lui, tente le coup en 1997 et gagne... une cohabitation de cinq ans avec Jospin...
Le Prince a-t-il le goût du risque ? En tout cas, il a un atout : il sait jouer au poker menteur.

Au fait, Paul Valéry a aussi écrit : « Un chef est un homme qui a besoin des autres ». Le Prince le dit également dans ses discours, mais le contredit dans ses actes...

Louis

Lorsque dans ma petite revue de presse matinale je lis les difficultés des entreprises nationales confrontées à l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie, je me demande si notre gouvernement mesure l’ampleur de la catastrophe qui vient. Il serait je crois temps de parler d’autres choses que des rousselleries et de cesser d’abreuver les médias avec des mesures cosmétiques. J’espère que notre gouvernement sera en mesure de conduire notre pays au travers de cette crise grave – actuellement j’en doute.

Giuseppe

Bien sûr les Français sont des imbéciles, ils ont du mal à vivre correctement, alors depuis des années ils jettent leur argent au travers des calories, de grands dilapideurs nos concitoyens.

Ils surchauffaient leurs logements, ils gaspillent l'électricité, et tutti quanti, et de nous faire comprendre qu'il faut s'habiller avec un col roulé cachemire dernier cri pour économiser. Alors que certains depuis belle lurette ne se chauffent que très peu, juste pour pouvoir payer quelques besoins alimentaires de base...

Quelle tribu d'incapables obscènes qui nous gouverne !
Des simagrées dignes de la bêtise la plus crasse dans un pays qui vit avec 11 000 000 de pauvres... C'est sûr, ils jettent leur argent par les fenêtres.

Il paraît qu'ils sont intelligents nos gouvernants, ils sortent de l'ENA, ils savent tout, comme pour le nucléaire, de Pépère qui a débranché le nucléaire, à Macron qui voulait l'arrêter... Un col roulé sur le cerveau leur aurait fait le plus grand bien, ils auraient évité des courants d'air sur ce qui leur fait le plus défaut, la vraie intelligence.

Enarque un jour, misère toujours. Il est temps de changer.

https://actu.orange.fr/france/sobriete-energetique-il-n-y-aura-pas-de-police-des-temperatures-assure-agnes-pannier-runacher-magic-CNT000001TdbNr.html

Exilé

« Plutôt le décret régalien solitaire que l'évident bon sens démocratique. » (PB)

Une preuve de plus de sa manie de prendre des décisions aux conséquences potentiellement dramatiques a été son allusion, lors d'un discours tenu devant les préfets, à une « transition démographique », formule de langue de bois se traduisant en français par « changement de peuple » ou tout simplement par « grand remplacement », appellation décriée mais correspondant cependant bel et bien à une réalité visible sur le terrain partout en France depuis quelques années.

Or, derrière la désignation en jargon technocratique hexagonal destiné à masquer la réalité d'un projet délétère, c'est en fait l'avenir de la France telle que nous la connaissons et l'aimons qui se joue et de façon irréversible.

Comment est-il concevable et acceptable qu'un tel sujet puisse être évoqué en catimini et sans débat public dans le dos des Français, qui se doutent tout de même depuis plusieurs mois au vu de faits qui touchent les campagnes les plus reculées qu'il y a anguille sous roche, alors qu'ils sont les premiers concernés par une question qui correspond en pratique à la mise sur le tapis de leur disparition programmée en tant que peuple, en tant que civilisation et peut-être même en tant que personnes ?

Aliocha

La fatigue gagne le corps social en son entier, l'idée de la France gît dans l'esprit de ceux à qui il faudrait donner les moyens d'analyser la littérature pour la jeunesse qui, elle, a compris le symbole du personnage de Voldemort.
Bayrou continue-t-il à se fouler la cheville pour voir s'il n'aurait pas encore marché dans Sarkozy, et les petits pois offensés à révéler qu'ils sont soumis à ceux qui les auraient nommés ?

La vague balayera au premier chef ceux qui penseraient la maîtriser, et le président continuera à présider, sous les quolibets de ceux qui n'ont plus que la violence pour démontrer leur défaite, oublieux de ce qui fit l'inspiration de la Constitution, obsédés de revanche encore aujourd'hui à tenter à tout crin de retrouver ce qui n'a jamais été que le pouvoir d'un clan, les ressorts illusoires qui s'épuisent à recoudre les voiles d'un temple pourtant déchirés depuis la nuit des temps, offrant le spectacle usé des États qui ne savent définir leur force que par ce qui la détruit, des nations qui ne savent se réunir que par ce qui les divisent, offrant à nouveau leurs incapacités à voir ce qui fonde leur échec et continuent à définir comme devoir ce qui entraîna leurs défaites, n'ayant d'autre choix alors que de s'offrir à l'un ou à l'autre des belligérants qui reproduisent cette incapacité à la réconciliation, ne sachant définir identité souveraine qu'à choisir entre la destruction et la destruction.

Saurons-nous retrouver l'intuition première qui sait que la politique implique la création, puis l'action d'un État qui se fonderait sur le libéralisme, alors que le libéralisme n'est qu'un sentiment qui peut exister dans plusieurs partis, mais qui ne peut en fonder un, ce qui explique la faiblesse de Macron, comme à l'époque de son illustre prédécesseur ?

Nous aurions alors capacité à retrouver ce qui fonderait notre nation, laissant aux séides des partis s'inventer leur futur de viande saoule et de chair à canon soumise à tous les Voldemort, si nous savions rendre grâce à Macron de savoir encore rappeler qui, dans le terrible sommeil de notre pays, en maintint l'honneur comme un invincible songe et rendit à la République encore tentée par le retour aux désastres des guerres civiles, pour la France le visage de l'espoir, et pour le monde celui de la fierté, sans renoncer à une seule liberté fondamentale.

Nous retrouverions alors ce qui fonde notre communauté, toujours à même d'entraîner universellement ce que la République est à son président, cet intercesseur entre la vie humaine et le monde inconnu, entre la misère présente et le bonheur futur, entre la solitude et la fraternité, incarnant en sa faiblesse même la toute-puissance de la réalité, nous ne serons souverains qu'à savoir nous réconcilier.

Libre à notre hôte, par dépit, de vouloir recrucifier ce qui n'est encore qu'une idée mais reste pourtant les voies dégagées de la survie de l'humanité, il rejoint les danses de mort des carnavals autour de personnages déguisés en diable qui ne sont que le masque de nos incapacités à n'entendre la voix de la divinité qu'aux accents des anciens dieux, ceux-là qui nous promettent depuis la nuit des temps les protections du mensonge pour éviter d'affronter, dénudés mais vivants, la réalité de notre liberté.

Achille

« Emmanuel Macron : son autorité ou la nôtre ? »

Comment ça son autorité ou la nôtre ?

Les Français ont élu Emmanuel Macron et par cet acte lui ont délégué toute autorité pour les représenter.
Pour diriger un pays il faut un chef, et même un chef d’État qui sache prendre des décisions parfois difficiles et donc impopulaires.
On ne peut pas, en même temps, reprocher au président de ne pas suffisamment se pencher sur les aspects régaliens, par essence reposant sur l’autorité, et ensuite lui demander d’être à l’écoute du peuple en permanence ainsi que le réclame LFI.
Diriger le pays par référendum est totalement irréaliste. Cela a pour effet, des débats interminables à la fin desquels personne n’est d’accord. Et donc une perte en réactivité dans les décisions à prendre qui doivent souvent se faire rapidement surtout en temps de crise sanitaire, économique, sociale, internationale.

On a un chef qui a été élu par une majorité d’électeurs, c’est donc à lui de conduire le pays jusqu’au terme de son mandat. À charge pour l'opposition de le recadrer lorsqu'il s'égare, mais à condition d'apporter des arguments pertinents et non de faire du blocage systématique.
Il serait temps que certains citoyens pensent aux intérêts du pays avant d’étaler leurs états d’âme !

sylvain

Ce blog est devenu un club de pleurnicheurs et nicheuses. Vous avez tous voté et revoté pour Macron connaissant son degré de dangerosité et ça chouine à tout-va, ça insulte Zemmour, ça fait barrage à un grand danger d'extrême droite qui n'existe pas même en rêve et ça geint quand un migrant viole tue poignarde, quand un juge relâche un criminel, etc.

Je ne dirai pas que vous êtes des larves, des loques, bien que je le pense, mais le plus grave c'est en vous voyant étaler des tartines de savoir en bons pédants précieuses ridicules, je me dis que toutes vos années d'études vous ont anesthésiés, chloroformé les neurones et qu'il ne faut pas compter sur vous pour résister ni se révolter contre ce fascisme islamiste importé par l'UE de Macron et de la Hyène.

D'ailleurs Merkel a reçu récemment le prix d'un comité Théodule pour avoir battu tous les records d'accueil de criminels tueurs violeurs voleurs, ce qui a dû mettre en rage Macron qui va accélérer l'invasion de toutes les racailles arabo-africaines possibles par tous les moyens : villes, villages, hameaux, lieux-dits, vont connaître les joies de ce fascisme nazislamiste et agrandir leurs cimetières.

Attention, pour 2027, le grand danger sera encore une fois Zemmour et le RN 89, vous revoterez pour un complice de ce massacre national, macronien ou Nupes, il y a le choix.

BEN VOYONS !

---

CNews :

UN EXCELLENT BARDELLA, comme d'hab ! ça nous change des craspouilles Nupes woke progressistes indigénistes racialistes rageux haineux sales nauséabonds fachos rouges, nos nouveaux néonazis avec leur projet criminel pour le peuple.

UN EXCELLENT DE VILLIERS ! tout est juste et prouvé, Bravo ! Génocide ? je confirme, c'est bel et bien un génocide à ciel ouvert contre les blancs de souche cathos hétéros, des milliers de coups de couteau, de vols, de viols, de menaces, de chantages, de coups et blessures contre les blancs, un racisme islamiste macronien, un apartheid antiblancs organisé par Macron et cette UE mafia criminelle.

F68.10

@ Marc Ghinsberg
"Vient ensuite le refrain habituel sur l’autoritarisme, le narcissisme, le totalitarisme, excusez du peu, du Président. Si la Constitution et sa pratique confère au Président de très larges pouvoirs et notamment dans le domaine des nominations, pour autant celui-ci ne fait pas ce qu’il veut. [...] De même pour les réformes qu’il veut mettre en place le Président doit compter sur des contre-pouvoirs. La réforme constitutionnelle bute sur l’hostilité du Sénat, dernier bastion de LR."

Citons:

"Enfin ! Simplification institutionnelle: je n'ai pas réussi à porter la réforme des institutions, de notre constitution, que je défendais, parce qu'il n'y a pas eu d'accord politique. Je n'ai pas changé de convictions à cet égard. On pourrait y revenir si vous avez des questions. Mais, si les Françaises et les Français me font confiance, je lancerai donc une commission transpartisane pour rénover nos institutions, parce que je pense qu'elles en ont besoin. Premièrement, je suis attaché à l'efficacité de nos institutions. Je pense qu'il faut avoir des femmes et des hommes qui puissent décider et prendre leurs responsabilités. Je suis donc pour un exécutif fort. Deuxième point: je suis pour un Parlement fort. Qui puisse encore renforcer ses missions de contrôle. Je pense que, d'ailleurs, notre démocratie a besoin de continuer à clarifier les termes et les règles de la responsabilité politique en démocratie. Nous avons aussi besoin d'améliorer la représentativité et, vous le savez, je suis à titre personnel, et je continue de l'être, favorable à plus de proportionnalité. Ceci doit être porté par une commission transpartisane pour permettre, je l'espère, de faire advenir cette réforme, en tout cas, que je défends pour ma part." -- Macron, 17.03.2002.

Remarque n° 1: Il a osé sortir le mot "transpartisan" ?? Sortez les flingues !! Encore un nazi qui veut abolir le clivage gauche-droite sans lequel la France serait condamnée à un avenir rouge-brun !!

Remarque n° 2: Monsieur Macron souhaite "plus de proportionnalité". Rien que cela devrait faire taire tous ses détracteurs qui voient en lui un apôtre de l'autocratie pure.

Remarque n° 3: Vous affirmez, Monsieur Ghinsberg, que ce serait LR qui s'opposerait à ce type de réforme constitutionnelle ? Que ce serait LR qui s'opposerait à "plus de proportionnelle" ? Je n'ose y croire !!

Bilan: Macron propose donc de faire régresser l'autoritarisme de nos institutions et la mentalité "le vainqueur rafle toute la mise". Et c'est lui qu'on accuse d'être autoritaire. Pourquoi, en France, 7 candidats sur 12 à la présidentielle la proposent (Le Pen, Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Dupont-Aignan, Macron) totalisant 23.15 % + 21.95 % + 4.63 % + 2.28 % + 1.75 % + 2.06 % + 27.85 % = 83.67 % des voix au premier tour, et nous ne l'avons jamais ? Quels sont donc les candidats qui, en négatif de cette liste, s'opposent a minima par le silence à cette démocratisation ?

Réponse: Zemmour, Pécresse, Lassalle, Poutou, Arthaud.

Qui fait obstruction à cette question au Sénat ? 145 sénateurs LR.

Ils se trouvent toujours toutes les pires excuses pour expliquer que la proportionnelle ne sert à rien.

La menace de dissolution, quant à elle, est la seule disposition constitutionnelle qui permette de gérer des cohabitations avec un parlement immature. Ce qui est le cas à l'heure actuelle. La dissolution, version politique de la fessée, a donc toute sa place. Marine dit "Chiche !!" à une dissolution ? Pas de problème. C'est au président de choisir le moment le plus opportun. Pas à Marine. Une fessée, cela se reçoit, mais cela ne se demande pas.

De toutes manières, le message de la dissolution est adressé à LR. Pas au RN. On cause à Retailleau, et c'est Marine qui répond...

Si nos partis apprenaient à faire du "transpartisan", il n'y aurait nul besoin de ces menaces de dissolution et de ces attitudes bravaches de cour d'école de toutes parts.

Là, si LR ne vote pas les retraites et que Macron fait la dissolution, LR est atomisé, la NUPES n'en bénéficiera probablement pas, le RN en bénéficiera, et on aura un affrontement électoral LREM / RN où les termes du débat seront des plus clairs: Ukraine, Russie, OTAN, méchants Américains. Ce n'est pas ingagnable. Si le RN le veut, on peut. Et c'est LR qui morflera.

Mais on ne parlera pas vraiment des retraites, dans le volatil climat actuel. Je ne suis donc pas certain que le centre ait vraiment beaucoup à perdre à une dissolution. Et ce serait l'occasion d'une bonne clarification...

Si LR veut jouer au poker, jouons au poker.

Achille

@ Serge HIREL | 05 octobre 2022 à 16:02
« Vous êtes à Delphes ou est-ce la Pythie qui s’est déplacée ? »

Simple principe de causalité !


Marcel

Difficile de ne pas s'interroger sur la réforme en cours dans la police nationale, largement évoquée dans la presse, qui coche deux cases : mettre au pas une certaine police et briser les rotules d'une certaine magistrature, toutes deux responsables de la mise au jour des impostures d'Alexandre Benalla et d'Eric Dupond-Moretti.

Un conflit d'intérêt peut en cacher plusieurs autres.

Xavier NEBOUT

"ces magistrats(...)qui ont le front d'avoir pour guide l'état de droit !" (PB)

Ne me faites pas rire, M. Bilger, j'ai les lèvres gercées.
Justement, ce midi sur Sud Radio, nous avons entendu Hervé Lehman un ancien magistrat - les magistrats sont toujours plus courageux lorsqu'ils sont à la retraite - nous dire combien une bonne partie de la magistrature s'asseyait dessus depuis 50 ans au nom des Vaaaleurs de gauche.

Selon la thèse soixante-huitarde, les délinquants sont des victimes et ne doivent donc pas être sanctionnés, le juge doit être de parti pris de gauche.

En matière pénale, ils n'ont rien à faire dans la magistrature, mais ne violent pas toujours le droit à se comporter ainsi. Par contre, en matière civile, quelques milliers d'entre eux ont leur place en prison pour délits de viol de la loi commis dans le cadre de détournements pouvoirs.
Et ceux de la Cour de cassation ne sont pas les derniers...

En deux mots, notre justice est pourrie et bien pourrie jusqu'à l'os.

Jérôme

Bonjour cher hôte,

Je trouve rassurant, sans plaisanterie, que vous admettiez aussi clairement, en termes choisis, ce qui saute aux yeux depuis que ce personnage, vous savez le Kadyrov français, je ne cite pas son nom, une sorte de Voldemort, est apparu dans le paysage politique français.
Fat, d'une intelligence relative, condescendant...
Il gouverne en conseils de défense.
En gros, il fait ce qu'il veut et ne rend de comptes à personnes.
Et ça lui évitera, compte tenu du secret défense, de ne pas être ennuyé par les évidents conflits d'intérêts qui le concernent, Pfizer en tête.

Quant à A. Kohler, le sbire, il ne fait pas l'objet d'injustice.
Lié par sa mère à la famille Aponte, il siège au conseil de surveillance des chantiers naval du Havre. Il travaillera en tant que directeur financier à Genève au sein de cette compagnie, concurrente de Bolloré, on comprend pourquoi ce dernier est brouillé avec la macronie.
Quand il siège au conseil d'administration du port du Havre et des chantiers navals, plusieurs décisions sont prises en faveur de MSC.
Il n'a jamais fait état des liens qui l'unissent à la famille Aponte.
Accessoirement, sans que les Aponte soient inquiétés, d'importantes saisies de drogue sont faites sur des bateaux appartenant à... MSC.
Bref, il suffit d'avoir suivi Endeweld depuis quelques années pour admettre qu'il n'y a rien d'injuste à s'enquérir de potentiels conflits d'intérêts le concernant.

Robert

Billet dans la suite logique du précédent.

Vous évoquez, Monsieur Bilger, les mises en examen de messieurs Dupond-Moretti et Kohler par cette phrase : "Je comprends qu'elle [la Première ministre] ne puisse pas s'exprimer sur Alexis Kohler mis en examen également pour prise illégale d'intérêt pour des faits antérieurs à sa nomination à l'Elysée comme secrétaire général. Il est piquant de relever que ce dernier a fortement influencé (et gagné) pour le renouvellement d'Eric Dupond-Moretti comme ministre."

C'est bien entendu "la volonté du Prince" qui s'exprime dans la plus complète évidence.

Pour ce qui concerne le garde des Sceaux, il répète en réalité ce qu'il décrit comme une justice devenue acteur politique, ce qui est manifestement vrai pour un certain nombre de dossiers, dont celui de monsieur Dupond-Moretti comme il l'a été pour celui de monsieur Fillon, ou l'étouffement d'affaires concernant le camp macroniste.

En ce qui concerne monsieur Kohler, outre les prises illégales d'intérêt qui lui sont reprochées, je crois me souvenir que c'est aussi lui qui était à l'origine du projet d'alliance entre notre entreprise navale de Défense (Naval Group) et l'entreprise homologue italienne Fincantieri, en réalité une prise de contrôle majoritaire de Naval Group par son concurrent. Compte tenu de ses liens familiaux avec la construction navale italienne, ce projet ne pouvait qu'être entaché de risques de conflits d'intérêts.

Enfin, la tendance totalitaire du système politico-administratif français me semble de plus en plus grandissante. À titre d'exemple, alors que peu de médias l'ont relevé ou n'ont guère insisté sur le sujet, on ne peut que s'interroger sur la volonté du ministre de l’Économie d'obtenir que son ministère ait accès à l'ensemble des comptes bancaires des Français (https://cryptoast.fr/ministere-economie-demande-acces-solde-comptes-bancaires-francais/).

Nos médias s'offusquent de ce qui se passe en Chine. Mais en France en sommes-nous si éloignés ? Et l'on vient nous parler de démocratie exemplaire !

sylvain

Macron le protecteur des islamistes a tout fait pour déconstruire la France et la rendre plus fragile en accélérant l’invasion venue d’Afrique qui n’apporte que des souffrances et une insécurité chronique au peuple de France.

L'immigration d’origine musulmane est une ligne directrice de la politique de Macron qui a été de déblayer juridiquement au maximum le terrain pour rendre impossible la maîtrise de l’immigration, pour laisser le champ libre au communautarisme musulman, et pour la criminalisation de la critique de l’islam.

Autrement dit, pour interdire tout ce qui serait susceptible d’être réellement efficace dans la lutte contre l’islamisme…

---

Macron a réussi à mettre le feu dans tout le pays, chapeau ! Il veut l'euthanasie de la France. La France doit disparaître.

Le grand responsable : l'immigration criminelle arabo-africaine terroriste islamiste : le cancer de la France bientôt en phase terminale.
La France a besoin de soins intensifs.
Macron ne s'y collera pas, au contraire : il veut la destruction de notre pays, notre civilisation, notre race, notre culture, notre histoire, pour y faire ce dont il rêve depuis longtemps : une colonie maghrébine musulmane islamiste et ses voeux semblent exaucés, toute la France subit une terreur sans précédent dans son histoire et personne ne pourra l'arrêter.

Marc Ghinsberg

Sous un même chapeau, Philippe Bilger traite de sujets en fait très divers. Penons-en quelques-uns dans l’ordre.

Parlant de la Première ministre, notre magistrat honoraire nous dit : « Reste que dans ses discours et ses interventions quelque chose m'étonne. C'est l'importance quasiment exclusive qu'elle attache aux transgressions intimes, aux agressions et aux atteintes sexuelles comme si, parce que les femmes en sont victimes, aucun autre domaine ne saurait l'émouvoir et appeler son exigence de rectitude. »

Je ne suis pas un spécialiste du droit pénal, mais il me semble que le viol ou la tentative de viol sont qualifiés par le Code de crime, alors que la prise illégale d’intérêts relève du délit. Les deux sont évidemment répréhensibles, mais ils ne comportent pas le même degré de gravité. Là aussi on peut introduire de la nuance. Et que la Première ministre soit plus sensible aux premiers qu’au seconds ne me paraît pas extravagant, d’autant que l’attitude du garde des Sceaux dans les affaires qui le concernent, pour ce que j’en ai compris, me semble tout à fait défendable.

Vient ensuite le refrain habituel sur l’autoritarisme, le narcissisme, le totalitarisme, excusez du peu, du Président. Si la Constitution et sa pratique confère au Président de très larges pouvoirs et notamment dans le domaine des nominations, pour autant celui-ci ne fait pas ce qu’il veut. Ainsi nul n’ignore qu’Elisabeth Borne n’était pas son premier choix pour la fonction de Premier ministre, qu’il n’était pas très chaud pour démettre Damien Abad de ses fonctions de ministre, qu’il n’était pas favorable à la démission de François de Rugy, objet d’un véritable lynchage médiatique et politique.

De même pour les réformes qu’il veut mettre en place le Président doit compter sur des contre-pouvoirs. La réforme constitutionnelle bute sur l’hostilité du Sénat, dernier bastion de LR. Celle des retraites sur l’opposition des syndicats et la mise en œuvre de la taxe carbone sur celle de la rue (Gilets jaunes).

Enfin Philippe Bilger s’en prend à la menace de dissolution brandie par le Président : « Comme pour la menace de dissolution, on a l'impression d'un président capricieux qui confond sa susceptibilité offensée avec l'intérêt de la France, avec l'équité et l'impartialité d'un pouvoir respecté parce que respectable. »

Là c’est le pompon ! La dissolution est prévue par la Constitution, voulue par le Général de Gaulle et utilisée par lui. En cas d’adoption d’une motion de censure c’est une évidence institutionnelle. Le gouvernement tient ses prérogatives du président de la République et de l’Assemblée nationale. Si l’un de ces deux soutiens lui fait expressément défaut, si deux légitimités, celle du Président et celle des députés s’affrontent, le Président dispose alors de la possibilité de faire trancher le conflit par les électeurs (certains diront par le peuple pour faire plus solennel).
Quoi de plus limpide, de plus démocratique ?

Si l’on veut chercher une dissolution capricieuse, alors il faut convoquer Jacques Chirac et sa dissolution de convenance de 1997 qui lui a valu une cohabitation de cinq ans avec Lionel Jospin.

Robert Marchenoir

Il faut être clair : en France, tout le monde trouve normal d'être malhonnête. Il serait curieux que les politiciens soient exemptés. Un autre exemple que la presse vient de rappeler : Claude Guéant et le tableau africain : quand un ancien ministre embarque une toile appartenant à l'État.

Claude Guéant, ministre de l'Intérieur à l'époque, autrement dit chef de la police, homme politique de droite, c'est à dire le courant d'idées qui prône le respect de la loi et la probité, déclare à un journaliste que, "bien sûr", un tableau qui lui a été offert par la Côte d'Ivoire lors d'un voyage officiel était un cadeau qui lui était destiné personnellement, et "qu'évidemment", il l'a "chez lui".

Dans les pays normaux, "l'évidence" est qu'un cadeau reçu du président d'un État lors d'une visite officielle appartient au gouvernement et doit lui être remis, mais en France, non. Claude Guéant prétexte que "sa valeur ne justifie certainement pas qu'il soit revenu aux collections nationales", suivant le célèbre dicton voulant que "tu ne m'as pas prêté de marmite, d'ailleurs je te l'ai rendue, et en plus elle était pleine de trous".

France TV Info relève que le tableau en question (certes une croûte, commise par un peintre africain dont personne n'a cure) possède une valeur de 20 000 euros. Vingt mille euros, donc, c'est de l'argent de poche pour Claude Guéant.

On note, dans l'article, qu'il a fallu une circulaire du Premier ministre François Fillon pour énoncer l'évidence. Dans des termes extraordinairement hypocrites, qui trahissent la crainte de froisser les voleurs d'habitude présents au gouvernement : "Les cadeaux offerts aux membres du gouvernement ou à leur conjoint dans la cadre de l'exercice des fonctions gouvernementales sont, pour leurs auteurs, la manifestation de leur volonté d'honorer la France. Il est en conséquence normal qu'ils n'entrent pas dans le patrimoine du ministre ou de sa famille."

Moi j'aurais dit simplement : ils doivent être remis à [ici le nom d'un bureau administratif quelconque] dès que le récipiendaire quitte ses fonctions, mais non : Fillon s'est senti obligé d'expliquer pourquoi il était interdit de piquer dans la caisse.

France Info relève "qu'aucune action judiciaire n'a été intentée à ce sujet contre Claude Guéant". On ne va quand même pas embêter de hauts serviteurs de l'État pour si peu. Il est vrai que c'est là la moindre des indélicatesses de l'intéressé.

Exilé

Bref, M. Macron est l'archétype du tyran - ou du moins de l'apprenti tyran - républicain, grâce à tous les outils qui sont pour certains mis à sa disposition par la loi mais dont il use et abuse avec jouissance parfois en en tordant la finalité sans que personne n'ose y mettre un frein.
Et la démocratie pourra attendre.

Serge HIREL

@ Achille | 05 octobre 2022 à 13:10
« Le même scénario se représentera si le président dissout l’Assemblée nationale. »

Vous êtes à Delphes ou est-ce la Pythie qui s’est déplacée ?

Serge HIREL

L’attitude du Prince vis-à-vis de la justice, plus particulièrement à l’encontre des magistrats, est parfaitement résumée dans un propos que, selon plusieurs sources, dont quelques-uns de ses ministres trop bavards, il a tenu lors du Conseil des ministres du 13 juillet 2021, à la veille d’une possible mise en examen - déjà... - de Dupond-Moretti pour trafic d’influence et prise illégale d’intérêt.

"La justice est une autorité, pas un pouvoir. Je ne laisserai pas la justice devenir un pouvoir", a dit le Président. C’est exact, la justice n’est qu’une autorité, de Gaulle, qui n’a jamais oublié que des juges français l’avaient condamné à mort, par méfiance plus que par hostilité, lui ayant assigné ce statut subalterne. Mais il l’a ensuite respectée en nommant à la Chancellerie des ministres de qualité qui ont su faire oublier cet affront. Les successeurs du Général ont fait de même, à quelques exceptions près dans le choix de leurs gardes des Sceaux...

Tout a changé dès l’arrivée à l’Elysée de Sarkozy, avec la tourbillonnante Rachida Dati, qui, sur ordre, a donné quelques coups de hauts talons dans la fourmilière, savamment organisée en corporation, malgré les dissensions entre « juges rouges » et « de droite », pour faire court. D’« autorité », les magistrats sont devenus « petits pois » méprisés, mais le désamour restait quasi confidentiel, peu connu du grand public. Tout juste depuis longtemps, reprochait-on aux juges leur lenteur, sans en identifier la cause, d’essence politique : manque de moyens, manque de personnels...

C’est Taubira, laissée libre d’imposer ses humeurs par un président amorphe dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, qui a mis le feu aux poudres et aggravé démesurément le sentiment de laxisme de la justice qui pointait dans l’opinion publique. Le manque de réponse de l’exécutif à l’augmentation de l’insécurité dans le pays n’a rien arrangé...

Puis vint le Prince... qui n’a jamais eu l’habitude de partager une parcelle de son pouvoir et n’a toujours pas compris que le régalien est sa principale tâche. Le Prince qui a cru que la France se dirigeait comme une « start up », en bras de chemise et col ouvert, en attirant le client - l’électeur - par des coups plus spectaculaires l’un que l’autre... Et je vais au Liban rétablir l’ordre... Patatras... Et je nomme Hulot à l’écologie... Patatras... et j’impose Dupond à « l’autorité judiciaire »... parce que tel est mon bon vouloir... Le temps se gâte pour lui et pour mon bras droit ?... J’ordonne qu’ils restent à leur poste... Peu me chaut que la colère gronde. On s’apprête à renverser mon gouvernement... Je détiens l’arme nucléaire, la dissolution...

La fuite en avant s’accélère au fur et à mesure des déboires présidentiels. Tout ou tard, le Prince sera au bord du gouffre, poursuivi par « son » peuple, qui, depuis plus de deux cents ans, par le vote ou dans la rue, se bat pour faire respecter sa souveraineté à tous ceux qui, comme Macron, ont tenté de la réduire sous prétexte qu’il leur avait donné le pouvoir.
Dans une démocratie, le pouvoir n’est pas un blanc-seing...

Les seuls espoirs qui, désormais, restent au Prince, affaibli par la perte de sa majorité absolue, de rester le maître jusqu’en 2027 sont la situation internationale qui inquiète et rassemble autour du chef, quel qu’il soit, et la dispersion des combats contre lui. Son confort est de disposer de plusieurs oppositions qui s’invectivent et refusent de mêler leurs voix. Un pays qui s’enfonce dans le déclin peut-il se relever en acceptant cette situation politique qui conduit systématiquement à la stagnation ?
Les oppositions, qui sont majoritaires dans le pays, n’ont-elles pas l’ardente obligation d’imposer la volonté de leurs électeurs en trouvant le chemin d’un dialogue suffisant pour y parvenir ? « Les droites », bien plus proches l’une de l’autre que ne le sont le PS et LFI, n’ont-elles pas le devoir de s’écouter, de s’entendre, de présenter ensemble une alternative crédible à un pouvoir en voie de radicalisation ?

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