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14 octobre 2022

Commentaires

Isabelle

La passion de Macron pour l'Algérie !
Encore et encore !

Cette macronie qui n’aime pas le peuple !

« À Paris, il y a 61 ans, la répression d’une manifestation d’indépendantistes algériens faisait des centaines de blessés et des dizaines de morts. Des crimes inexcusables pour la République. La France n’oublie pas les victimes. La vérité est le seul chemin pour un avenir partagé. » Communiqué officiel

« Ce Président pense toujours aux autres avant de penser aux nôtres. Sans cœur et sans honneur. » Eric Zemmour (Twitter)

Giuseppe

@ Serge HIREL | 17 octobre 2022 à 00:58

Au niveau de la présentation, j'aime bien la façon discrète et fluide de l'accompagnatrice de Rochebin, conforme au blond doux de ses cheveux, en harmonie avec le tandem qu'elle forme avec celui-ci. Ou encore la douce et ferme Amélie Carrouer, qui arbitre avec intelligence et douceur ferme.

Par opposition à une Julie Hammett sans cesse à vouloir couper la parole de son intervenant avec son "Regardez !" horripilant. Stylo à la main comme hachoir.
La même que Léa Salamé ou Caroline Roux en équilibre instable sur son siège, le bras toujours en avant prêtes à interrompre, au mauvais moment souvent.

Je ne supporte plus ces trois dernières, avec Sa Suffisance cela fera quatre, et donc je passe mon chemin.

Serge HIREL

@ Giuseppe | 16 octobre 2022 à 14:26
« J'ai regardé le 22h-minuit de Darius Rochebin, hier soir, juste pour voir le jeune franco-russe fesser Sa Suffisance Haïm »

Je ne comprends pas comment le groupe TF1 supporte encore cette donzelle sur ses antennes. À son actif, elle a révélé la mort de Clint Eastwood, qui est toujours de ce monde, a annoncé en larmes la réélection de George W. Bush - bel exemple de professionnalisme - et, pour que le « saint des saints » américain ne l’oublie pas, cultive son accent français après 20 ans de présence outre-Atlantique... Même Macron n’en a pas voulu : en 2017, elle s’est introduite au culot dans l’équipe du candidat, s’y est propulsée porte-parole et... a réclamé un poste d’ambassadrice, ce que, naturellement, elle dément... mais bien faiblement. Sa carrière politique s’est arrêtée là. Le téléspectateur et le journalisme en subissent les conséquences...

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 16 octobre 2022 à 10:46
"Si vous n'êtes pas agrégés, vous serez ethnologues chez les Bantous."

Raaacissste !

Achille

@ Serge HIREL | 16 octobre 2022 à 12:25
« Envisageriez-vous un départ précipité du Prince, pour cause de désamour du peuple ? »

Désamour, vraiment ? La cote de popularité « du Prince » est plutôt bonne si l’on tient compte de la conjoncture. 43 % d’opinions favorables en septembre
. À comparer avec la cote de ses deux prédécesseurs en fin de mandat.
Et ce ne sont pas les gesticulations du gourou de la NUPES qui le renverseront.

En fait quand je dis "si toutefois on arrive jusque-là", je pense plutôt aux conséquences du conflit russo-ukrainien qui risque de dégénérer en guerre nucléaire.

Bon, je vous laisse. Je retourne voir l’évolution des travaux de mon abri atomique.
Je plaisante, bien sûr, mais je ne devrais pas.

Giuseppe

J'ai regardé le 22h-minuit de Darius Rochebin, hier soir, juste pour voir le jeune franco-russe fesser Sa Suffisance Haïm, et c'est là que l'on voit toute la différence entre ceux qui ont vécu le terrain, la fraîcheur de vision et d'esprit et le déclin d'une has been. Et le pire c'est qu'elle insiste et qu'elle reçoit torniole sur torniole pour le plus grand bonheur du téléspectateur qui vit se nourrit de commerce équitable.

Serge HIREL

@ Achille | 16 octobre 2022 à 08:34
« On verra bien en avril 2027 qui élire... »

Je perçois dans cette expression quelque peu fataliste comme le soupçon d’un début de doute sur les motifs de votre admiration pour le Prince... Poursuivez, vous êtes sur le bon chemin.

« ...si toutefois on arrive jusque-là. »

Envisageriez-vous un départ précipité du Prince, pour cause de désamour du peuple ?
Quant au capitalisme, il est un, même si ses formes sont multiples. L’artisan, le petit commerçant, a la même ambition que le patron du CAC 40 : réussir dans la vie, ce qui, dans le monde d’aujourd’hui, se traduit communément par faire fortune, « amasser de l’oseille », « se faire des patates ». Une seule différence, de taille il est vrai : quand le petit commerçant, l’artisan, mise sur un projet, décide un investissement, il prend le risque de tout perdre. Ce qui n’est pas le cas du grand patron, qui, remercié, conservera son coffre et ira proposer ses services ailleurs...

duvent

@ Serge HIREL | 15 octobre 2022 à 14:07
« Si j’ai bien compris, vous jouissez parfois d’émotions, mais, jamais, vous ne souffrez de passion(s)... »

Je ne crois pas qu'il soit passionnant de savoir si oui ou non vous comprenez bien...

« Permettez-moi cependant d’en douter... Il me semble que vous possédez une passion, que je partage - et partagée aussi par beaucoup d’entre nous et d’abord par notre hôte -, celle de la langue française. Comme tous ceux qui y succombent, vous devez de temps à autre vous torturer les méninges pour trouver le terme exact qui traduira votre pensée... Et vous avez mal à l’écoute ou à la lecture de trop nombreux textes qui la violent en éructant cet abominable franglais qui, chaque jour, gagne du terrain sans être combattu. »

Je ne pense pas qu'il soit enrichissant de suivre vos observations et encore moins ce que vous en déduisez qui est si parfaitement erroné...

« Trivial a deux sens... Ai-je été grossier en vous posant cette question certes intime ou tout juste banale parce que d’autres que moi se sont aperçus de votre passion personnelle pour vous interdire toute passion ? »

Les deux, et derechef !

Achille

@ Ellen | 16 octobre 2022 à 10:57
« Patrice Charoulet est le parfait animateur pour égayer la soirée. Les invités risquent de ne plus y revenir. »

Il est vrai que ce n’est pas exactement le style de Patrick Sébastien. Toutefois en grattant un peu on peut trouver de l'humour. Mais bien sûr, c'est comme avec Proust il faut un peu de temps...


Ellen

@ Achille | 16 octobre 2022 à 08:34

Bonjour tristesse. Patrice Charoulet est le parfait animateur pour égayer la soirée. Les invités risquent de ne plus y revenir.

Patrice Charoulet

PASSION DE LA PHILOSOPHIE

Ancien professeur de français, j'ai eu la chance, étudiant à Caen, de suivre quatre ans les cours du professeur de philosophie Alexis Philonenko. On lira de lui bien des livres sur Fichte, Kant, Rousseau, Spinoza, Aristote, Platon, Chestov, Schopenhauer, Bergson...
Il lui arrivait, pendant ses cours, à tous égards remarquables, de dire des choses assez inhabituelles. Par exemple :
« Tous mes cours sont des cours d'agrégation. »
« Si vous n'êtes pas agrégés, vous serez ethnologues chez les Bantous. »
« Il y a deux sortes de professeurs d'université, ceux qui préparent une heure de cours en sept heures et les autres ».
J'ai longtemps correspondu avec lui. Une rumeur à Caen avait circulé. On disait qu'il avait d'abord été reçu septième à l'agrégation et que, mécontent, il avait repassé l'agreg pour être premier. Je lui ai demandé, à la fin de sa vie, si c'était vrai. Voici sa réponse :

« Cher ami,

(…) J'ai été reçu premier à l'agrégation de philosophie en 1956 et ne me suis présenté qu'une fois à ce concours assez facile. »

Dans sa très longue lettre , je retiens aussi ceci :
« Personne n'imagine la montagne de mes écrits encore inconnus (…) Cela tient de la démence. »
Il m'informe que son chat s'appelle « Hegel ».
Je garderai pour moi bien d'autres choses pleines d'intérêt qu'il m'a dites.

Aliocha

@ Tipaza

Ben mince alors, moi qui croyais que vous n'éprouviez plus le besoin de me dénigrer pour citer le texte, vous replongez en vos accoutumances, redoublant d'alacrité mondaine pour plaire à l'une ou l'autre duègne de vos salons imaginaires, tiens, ça rime avec bouc émissaire.

Vous me donnez donc l'occasion, ne sachant pas ce que vous faites et qui ne peut donc pas être reproché à votre ignorance, de préciser, alors que nous sommes confiants, sûrs de nos systèmes et de notre bonté, qu'en fait nous ne sommes pas conscients du mal que nous faisons, et à quel point nous réussissons à nous le cacher.

De préciser en conséquence la notion de pardon que vous tenez aussi à dénigrer au passage, nous savons quand nous commençons à être pardonnés parce que notre cœur commence à se briser.
Ce n'est pas du plus haut comique, cela qui vomit les tièdes ?
Alors qu'à votre image ils comprennent mais ne veulent pas en tirer les conséquences pour continuer à se penser du côté du bien, et refuser ce moment de la chute où nous tombons dans la réalité. C’est une intuition thomiste : la forme que prend le pardon dans la vie d’une personne est la contrition, une rupture du cœur, du latin cor triturare.

Je vous en prie, continuez donc à vous accrocher aux chimères qui vous permettent de sauver les apparences, vos moqueries n'empêcheront jamais la naissance de ceux nés de l'esprit de témoigner d’où vient donc ce pardon.
Il vient d’une seule source, que nous le sachions ou pas. Cette source, c’est Jésus-Christ, qui est mort et ressuscité pour nous. C’est parce qu’il a occupé l’espace de la violence, de la honte, de la vengeance, de la mort. Et qu’il l’a fait pour nous.

Cet espace que nous sommes si enclins à fuir. Nous faisons tout pour que quelqu’un d’autre l’occupe, cette violence ô combien juste, si nécessaire pour sauver les situations, ou du moins les apparences. C’est cet espace justement que nous appelons « péché » que Jésus a occupé pour nous, défaisant, du fait de sa mort, tout le pouvoir que ce lieu a sur nous et nous délivrant ainsi de la peur qui pouvait dominer notre vie. Et il nous a, en même temps, ouvert le chemin par lequel nous devenons libres de faire la même chose les uns pour les autres, sans en craindre les conséquences pour nous-mêmes.

Riez donc en ce théâtre où le masque bâillant sur un autre inspire la terreur, donc le rire, cela ne peut que m'inspirer la joie que me procure cet aveu, et que vous êtes sensible à continuer ainsi à me lire aux chemins des passions idolâtres qui ne servent qu'à aboutir au lieu où celui qui rit devient celui de qui l'on rit, partageant la perspective de cette place qui permet d'entendre la parole ineffable qui n'a pu qu'une fois être formulée, et dont je continuerai jusqu'à mes dernières forces et sous les carburants de vos quolibets, à démontrer qu'elle est le lieu qui permet de lever les mensonges et d'accéder à notre réalité, vous invitant au passage à en partager la vérité car vous aussi, et pas seulement par moi, vous êtes pardonné.

Achille

@ Patrice Charoulet | 15 octobre 2022 à 19:49

Avec le temps j’ai fini par aimer vos commentaires complètements décalés. J’y vois même une forme d’humour, volontaire ou non.

Rien que pour vous ci-joint une chanson de Lucky Blondo "Touche pas à mes pompes bleues" que vous avez dû connaître dans votre jeunesse.
C’était le bon temps !

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@ Serge HIREL | 15 octobre 2022 à 14:07
« Écrire que le capitalisme est « détestable » relève de la plus haute fantaisie, n’importe quel artisan ou commerçant étant un « capitaliste », puisqu’il possède son entreprise. Et je ne vous parle pas de la contradiction avec vos convictions macroniennes... »

Votre définition du capitalisme n’est pas la mienne.
Il y a quand même une grande marge entre un patron du CAC40 qui gagne 50 voire 100 fois le salaire d’un ouvrier de sa société et un petit patron qui a deux ou trois salariés et qui à la fin du mois, quand il a fait le compte de la recette s’octroie un salaire parfois inférieur à ses employés. J’en connais !

Par ailleurs je ne suis pas certain qu’Emmanuel Macron soit un ultralibéral. Si toutefois c’était le cas, je ne serais pas d’accord avec sa conception de l’économie de marché.
Mais vu la vacuité en matière de leaders dans l’opposition, aussi bien à gauche qu'à droite, je préfère encore que ce soit lui qui soit aux commandes.
Il n’est certes pas parfait (la perfection n'existe pas en politique) mais comme dit le proverbe « À défaut de grives ou mange des merles ».
On verra bien en avril 2027 qui élire, si toutefois on arrive jusque-là...

hameau dans les nuages

Je crois que dans les passions il faut savoir aussi raison garder. Car sinon les proches peuvent en pâtir et la passion devient égoïste.

À propos de passions, un de mes fils est arrivé 3e aux championnats du monde par équipe d'aéromodélisme F3F qui s'est déroulé dernièrement au Danemark.

Une façon de planer comme une autre. Moi c'était en classe.

F68.10

@ sylvain
"En effet, ils [le RN] ne sont pas passionnés par ce qui se passe en Iran..."

C'est bien ce qu'on leur reprocher: de pester H24 contre l'islam sans jamais mettre leurs actes en accord avec leur propos.

Si on est contre l'islam, on cherche à le faire reculer, et on s'intéresse donc à l'Iran, et on vote les sanctions.
Sinon, on n'est tout simplement PAS contre l'islam.

C'est bien cela qui fait d'eux et de vous des escrocs de l'anti-islamisme.

Exilé

« Dilige, et quod vis fac. »

N'étant pas théologien, que le lecteur me pardonne de le renvoyer vers des sources fiables qui lui permettront de comprendre comment il convient d'interpréter ce propos paradoxal de saint Augustin : 
https://croire.la-croix.com/Abonnes/Theologie/Vivre-en-chretien/Aime-et-fais-ce-que-tu-veux

Patrice Charoulet

Passion des chaussures...

Depuis trois ans, je mets chaque jour des chaussures qui me conviennent parfaitement. Je les avais achetées en soldes à un prix tellement bas que si je disais ce prix on ne me croirait pas.
Dans la rue principale de ma petite ville, il y a un magasin de chaussures pour hommes offrant les marques les plus prestigieuses, et fort chères bien entendu. Je me suis bien des fois arrêté devant la vitrine en rêvant d'acheter une paire de ces merveilleuses chaussures.

Ayant des économies et un compte courant qui déborde, j'ai aujourd'hui jeté mon dévolu sur une paire de chaussures qui me paraissaient admirables et prometteuses, d'un prix tellement élevé que je n'ose le dire. J'ai essayé ces chaussures, à la bonne pointure, et j'ai fait quelques pas en magasin. Parfait !

Rentré chez moi, je les chausse et décide d'aller marcher en ville. J'ai fait deux cents mètres et suis revenu chez moi. Il est très désagréable de marcher avec ces chaussures. Je ne les remettrai plus. Mauvais achat.

Tipaza

@ Aliocha | 15 octobre 2022 à 08:58
"...remarquant que Tipaza sur ce sujet n'a pas besoin de me dénigrer pour citer le texte..."

C'est bien, Aliocha, c'est même très bien.
Vous continuez à nous jouer votre rôle de victime en me citant.

Mais vous devriez me remercier, vous répandre en courbettes obséquieuses, me baiser les pieds (non, pas ça), car enfin je vous ai donné l'occasion de jouer le rôle dans lequel vous excellez, celui de victime expiatoire.

Expiatoire de quoi, je ne sais, mais c'est un rôle dans lequel vous vous complaisez. Il vous donne l'illusion d'être le mieux qui pourtant est l'ennemi du bien comme chacun sait.

Fausse victime au fallacieux prétexte, faux prédicateur ressassant des textes qui se veulent sibyllins alors qu'ils ne sont qu'incompréhensibles, mais vrai comique involontaire et c'est pourquoi j'aime vous lire, en m'interrogeant sans cesse : Mais comment peut-on être Aliocha ?
Et je donne ma langue au chat... évidemment !
Bon d'accord ce n'est pas terrible comme chute, mais vous me pardonnerez dans votre immense bonté.

Ellen

@ Isabelle | 15 octobre 2022 à 09:42

Il n'y aurait pas d'oligarques véreux ni de fraudeurs planétaires, s'il n'y avait pas ces banques et fiduciaires mafieuses installées un peu partout à travers la planète, complices au premier chef, pour abriter sous des noms bidon, des masses d'argent volé à l'Etat. La FED, la BCE, la Banque de France, que font-ils au juste ? Pas grand-chose. Des milliers de milliards de dollars et d'euros sont détournés et volés par un grand nombre de pays corrompus jusqu'à la moelle et ça passe aussi par certains chefs d'Etat. Pendant ce temps certaines populations fouillent les poubelles pour manger.

Claude Luçon

@ Isabelle | 15 octobre 2022 à 09:42
"...pendant que les citoyens russes continuent d’essayer de survivre avec des miettes."

Permettez-moi un rien de cynisme. C'est sans doute pour cela qu'ils envahissent et vandalisent l'Ukraine, pour récupérer les 300 à 400 euros avec les micro-ondes, télévisions, sèche-cheveux, ventilateurs... et déportent des enfants ukrainiens !
Qui sait ? Au point où en sont les Russes ils sont peut-être tombés dans le cannibalisme en récupérant les miettes des enfants ukrainiens morts sous les bombes russes et violent les femmes ukrainiennes pour continuer la production de leurs "petits poulets" ?

Pendant c'temps-là la CGT, en attendant Poutine, met le bazar en France, leur passion à eux, en souvenir de leurs ancêtres de 1939, ne semblant pas avoir noté que, contrairement à Staline, Poutine n'a pas de moustache et a moins de cheveux.

Serge HIREL

@ Achille | 15 octobre 2022 à 09:23
« Rien n’est plus détestable que le capitalisme »... « Le syndicalisme dévoyé de la CGT »

Certes, votre commentaire est un peu loin du sujet du billet de notre hôte, mais présente un certain nombre d’affirmations et de propositions qui méritent d’être examinées sur-le-champ.
Le PDG du groupe Total, qui a un nom, Patrick Pouyanné, ne s’est pas « octroyé généreusement » une augmentation de salaire de 52 %. D’abord, elle a fait l’objet d’une décision du conseil d’administration de l’entreprise. Ensuite, il s’agit d’une simple « validation » si le contrat du PDG, qui date de 2015, prévoit un lien entre son salaire et les résultats de l’entreprise, ce qui est probable. La distribution aux actionnaires de dividendes supplémentaires, quant à elle, est une opération classique des gouvernances des grands groupes pour assurer la stabilité du capital lorsque l’actualité - ici, pour Total, le retrait souhaité de Russie - laisse supposer de futurs remous.
On peut tout juste admettre que la direction du groupe n’a pas évalué à la bonne hauteur la capacité de nuisance de la CGT.

Écrire que le capitalisme est « détestable » relève de la plus haute fantaisie, n’importe quel artisan ou commerçant étant un « capitaliste », puisqu’il possède son entreprise. Et je ne vous parle pas de la contradiction avec vos convictions macroniennes...

Proposer de limiter de 1 à 20 l’échelle des salaires dans un grand groupe est le meilleur moyen pour l’économie française de perdre l’ensemble de ses grands patrons, qui, même « patriotes », iront voir ailleurs. Même l’Etat en a conscience, qui limite ceux des PDG des entreprises publiques à 450 000 euros par an. Le décret date du 26 juillet 2012, sous la présidence de Hollande, qu’à l’époque vous souteniez...

Reste la CGT. Il ne s’agit pas d’un syndicat, mais du bras armé (grèves, défilés, vociférations, éventuellement saccages) de l’idéologie marxiste, présente également dans la sphère politique sous le nom de Parti communiste (le « F » de « PCF » est une aberration). La « courroie de transmission » fonctionne encore parfaitement... même si Roussel tient des discours lénifiants sur la bonne chère... Rien ne vaut le bon vieux sandwich du piquet de grève...

Cette nouvelle poussée de fièvre des « rouges » doit être la dernière. Depuis 1945, instruits par l’efficacité des attentats commis par les leurs contre les voies ferrées durant la Guerre, les « cocos » se sont installés aux points névralgiques de tous nos réseaux. Pour priver de carburant entreprises et particuliers, il suffit aujourd’hui de placer quatre « camarades » aux postes opérationnels de la salle de commande de la raffinerie... À la SNCF, à la RATP, inutile de mettre en grève tout le personnel, les machinistes suffisent. Idem dans la presse : bloquer le service expéditions interdit toute sortie du « papier », même s’il est déjà imprimé...

Il faut en finir ! La grève est un droit constitutionnel, d’accord, on ne change rien, mais on en modifie les conditions, en particulier celles permettant d’y avoir recours. Toute grève ne devrait plus être possible sans le constat préalable par les services de l’Etat (exécutif et justice) de l’échec définitif d’une négociation et après l’organisation d’un vote obligatoire et à bulletin secret de l’ensemble du personnel. Tout mouvement social ne respectant pas ces dispositions devrait entraîner une plainte en justice et de très fortes amendes infligées à ses organisateurs (même à titre personnel).

En 1983, Margaret Thatcher a cassé les « trade-unions » qui étranglaient la presse britannique parce qu’en autres moyens de gouverner, elle disposait d’une telle législation. En France, 35 ans après cette spectaculaire mise au pas de syndicats qui n’avaient rien de communistes, nous en sommes encore à pleurnicher sur les agressions de la CGT...

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@ duvent | 14 octobre 2022 à 15:44

Si j’ai bien compris, vous jouissez parfois d’émotions, mais, jamais, vous ne souffrez de passion(s)...
Permettez-moi cependant d’en douter... Il me semble que vous possédez une passion, que je partage - et partagée aussi par beaucoup d’entre nous et d’abord par notre hôte -, celle de la langue française. Comme tous ceux qui y succombent, vous devez de temps à autre vous torturer les méninges pour trouver le terme exact qui traduira votre pensée... Et vous avez mal à l’écoute ou à la lecture de trop nombreux textes qui la violent en éructant cet abominable franglais qui, chaque jour, gagne du terrain sans être combattu.

PS : « Trivial » a deux sens... Ai-je été « grossier » en vous posant cette question certes intime ou tout juste « banale » parce que d’autres que moi se sont aperçus de votre passion personnelle pour vous interdire toute passion ? Vous en donnez une autre preuve dans votre pamphlet très bien troussé adressé à Tipaza (15 octobre 2022 à 10:28).

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@ Claude Luçon | 14 octobre 2022 à 20:09

Mens sana in corpore sano... En fait, ce mépris du sportif perdure de nos jours... et pas seulement dans l’Education nationale. Le sport n’a droit de cité dans un « 20h » qu’en cas d’exploit type victoire en Coupe du monde... et les journaux possèdent deux rédactions : « la rédaction » et « les sports »... Rares sont les journalistes qui parviennent à s’extraire de la seconde pour accéder à la première. Pascal Praud est une exception... dont on pense ce que l’on veut.

Sur ce point, les Anglo-Saxons nous battent à plate couture et ne s’en portent pas plus mal, bien au contraire... Mais notre Prince, lui, a relevé le défi : il a osé concourir lors d’une épreuve de bras de fer que lui proposait un géant américain un rien prétentieux. Certes, il a perdu, mais l’important, n’est-ce pas, n’est-il pas de participer ?

PS : « antan »... Excusez-moi, mais l’emploi de ce terme à contresens m’irrite depuis des dizaines d’années, vieux souvenir d’un prof de français qui en avait fait son dada : « Antan... ante annum... l’an dernier... Autrefois, Monsieur, autrefois... ». Et la leçon se poursuivait avec « naguère » et « jadis »...

Isabelle

La passion pour l'argent, le fric, le flouze.
Business is business !

« Je te vends mon gaz de schiste, tu me donnes tes données »
https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/souverainete-energetique-et-numerique-mais-pour-qui-roule-ursula-von-der-leyen-936120.html

HOPE

@ sbriglia
« Un peu de contre-ut de temps en temps, Philippe, à seule fin d’échapper à l’insondable vulgarité des temps. »

MAGNIFIQUE ! Merci.

Achille

@ Exilé | 15 octobre 2022 à 10:10

La solution serait que la majorité silencieuse, à savoir tous les travailleurs qui ne supportent plus d’être constamment pris en otage par des gens qui abusent de leur pouvoir de nuisance alors qu’ils bénéficient d’une situation privilégiée, fassent une contre-manifestation pour protester contre ce genre de comportement irresponsable qui leur pourrit la vie depuis trop longtemps.
Cela a été le cas après les événements de Mai 68. Il est grand temps de remettre le couvert !

Marc Ghinsberg

Vous avez dit passions ?
Passons !

Giuseppe

@ Isabelle | 15 octobre 2022 à 09:42
"Un milliardaire, complice de Zelensky..."

Ne vous essoufflez pas, pas la peine d'aller si loin, nous avons pire chez nous, en France les crapules sont même nommées ministres !

"Affaire des primes en liquide : Claude Guéant incarcéré à la prison de la Santé
L’ancien directeur du cabinet de Nicolas Sarkozy et ex-ministre de l’Intérieur a été incarcéré à la prison de la Santé (...) Claude Guéant avait été condamné dans l’affaire des primes en liquide versées aux membres du cabinet de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur."

Et même un peu plus :

https://actu.fr/ile-de-france/nanterre_92050/trois-ans-de-prison-avec-sursis-requis-contre-claude-gueant-pour-escroquerie_54450705.html

Vous en voulez d'autres ?

duvent

@ Tipaza | 14 octobre 2022 à 23:28
« Pourquoi je parle de foot, chais pas ??? ;-) »

Parce qu'insensiblement votre pensée a suivi sa pente, et le sommet est atteint lorsque le mot « foot » est accolé à celui de « passion ».Je n'y vois que des avantages.

Mais oui, vous avez réuni ce qui s'assemble, et pourtant, vous êtes assailli par le doute.
Ce mot grandiloquent « passion », qui ne supporte que difficilement le voisinage de celui, canaille, de « foot », vous laisse perplexe.

Il ne faut pas, ils vont très bien ensemble, le foot et la passion, pour la raison flagrante de leur cousinage délétère qui prend racine dans un ensemble de sensations grossières et remplies de fourvoiement.

Quelles sont donc les promissions ? Quels sont les rêves ? Où est le chemin qui conduira aux découvertes ?

C'est l'absence que vous croiserez, et le vide vous soufflera au visage un vent infécond et délétère...

Je le répète, ce mot de « passion » qui résonne joliment aux oreilles de l’âne d'or, est délicieux comme les chardons bleus, il fait croire aux imbéciles qu'ils ne le sont pas, il va plus loin encore, il donne naissance à toutes sortes d'acquiescements, il permet toutes les trahisons, il justifie toutes les bassesses, il défend l'indéfendable...

J'ai la passion de ceci ou de cela, et donc, j'ai le droit de faire ceci et de dire cela !

Mais oui, je suis passionnée par le K2, je peux donc y grimper, asservir à ma passion les autres, souiller les monts et les merveilles, me photographier et vous présenter mes œuvres passionnées...

J'ai aussi la passion du vin, et j'en bois sans soif, ce n'est pas un vice, c'est une passion.

J'ai également la passion de la musique, et donc pour s'adresser à moi, il convient de connaître tout B, et VB, et M, et V, sans quoi je n'ai rien à partager, c'est ce qui s'appelle une passion dévorante qui dévore tout mais surtout l'imaginaire des autres...

J'ai bien évidemment la passion de la littérature, dès lors, il faut que je lise tout les ouvrages estampillés par tel ou tel prix, distribués par d'autres passionnés, dont l'esprit de chapelle est d'une très belle putréfaction...

J'ai, cela va de soi, la passion de la cuisine, ce qui explique aisément un corps presque mort d'inanition, qui est une autre passion passionnante, j'ai bien sûr été obèse, l'obésité n'est pas une faiblesse non c'est une maladie...

J'ai la passion, comme il se doit de la nature, c'est pourquoi je la dévore comme Saturne dévore le temps...

J'ai, c'est certain, la passion des autres, ce qui explique que je délaisse les miens, car ma passion autorise l'indifférence domestique...

Et pourquoi ne pas le dire, j'ai la passion de la modernité, ce qui me permet d'amasser sans compter, des biens, toutes sortes de biens, l'amoncellement ne me fait pas peur, je suis très âprement passionnée...

Les mots sont une prison, dans laquelle on enferme ceux qui en manquent !
Carpe diem quam minimum credula postero !

sylvain

L'aveu tardif mais passionnant de FN 89 :

- 1. « Lapider les nanas, c'est mal »
Vous préférez qu'on leur tire dessus, c'est pas mignon ça ? vous êtes aussi facho que vos complices du RN 89, cher FN 89.

- 2. « Le moratoire sur la lapidation, c'est bien »
C'est même passionnant dirai-je.
Totalement d'accord ! C'est bien surtout pour la police des moeurs, il vaut mieux se servir d'un fusil c'est plus confortable que les lancers des cailloux à longueur de journée, ça fatigue et ça donne de l'arthrose à la longue, il y a trop d'arrêtés maladie chez les keufs comme chez les joueurs de tennis.

- 3 « Rappelons que, le 6 octobre 2022, nombre de députés RN au parlement européen ont refusé de voter les sanctions contre la police des mœurs iranienne. »

En effet, ils ne sont pas passionnés par ce qui se passe en Iran ces fachos, comme vous-même donc puisque votre moratoire consiste à ne pas sanctionner la police des moeurs mais à les accompagner dans leurs tâches répressives, tout comme vos amis RN89. Merci d'avouer.

- 4 « se faisant bronzer les testicules dans la pose de l'homme de Vitruve »

« les » ? je n'en ai plus qu'un seul , suite à un tir de la police des moeurs mal placé ; c'est ballot ! C'est où Vitruve ? Faut que j'aille y constater vos dires et compter les testicules incriminés.

- 5 « ce type de propos résolument anti-démocratiques devrait vous envoyer directement à la case prison »

Aucun blème, y aura bien un juge rouge Nupes qui me relaxera, suffira de lui montrer ma fausse carte d'adhésion à ce parti de charlots gauchistes et le tour est joué.

Voilà résumées les preuves accablantes contre F68 alias FN 89 complice des tueurs mollahs et du RN 89, de flops en fiascos, son moratoire a foiré. Je compatis.

Exilé

@ Achille | 15 octobre 2022 à 09:23
« Le syndicalisme dévoyé de la CGT ensuite qui refuse systématiquement toute négociation pour imposer ses exigences. »

Il faudrait quand même que les Français en général et leurs hommes politiques en particulier comprennent un jour que la CGT, camouflée sous des oripeaux syndicaux, est d'abord un mouvement révolutionnaire aligné sur la doctrine d'une idéologie délétère ayant fait le malheur de millions de personnes dans le monde en plus d'un siècle et ayant repris ses symboles, ses éléments de langage, ses méthodes d'action et ses finalités.

Isabelle

Les passions pour l’argent, la cupidité de l’homme.

Les profiteurs de guerre Russie/Ukraine :

Un milliardaire, complice de Zelensky ayant Airbus A318, yacht et immense château près de Kiev, est en train de plumer notre filière poulets avec l’appui de la Commission et l’argent des Français.

Les oligarques ukrainiens continuent de se gaver pendant que les citoyens ukrainiens essaient de survivre avec environ 300 à 400 euros par mois.

Les oligarques russes planquent leurs yachts luxueux en Turquie pendant que les citoyens russes continuent d’essayer de survivre avec des miettes.

caroff

À lire ce billet et les échanges des contributeurs habituels, je m'aperçois, car je n'y avais pas vraiment réfléchi, que je n'ai aujourd'hui pas de passions particulières...

En revanche j'ai des dilections assez fortes pour la musique, la famille, la politique et le beau sexe.
Ces dilections s'apparentent-elles à des passions, c'est-à-dire quasiment à des obnubilations ?

J'ai éprouvé ces moments où l'on n'arrive plus à penser à autre chose qu'aux êtres ou aux occupations remplies de nos passions.
Avec l'âge et la raison aidant, je n'ai plus que des attractions durables ou passagères et je souris à l'évocation des soleils fulgurants de mes passions...

Achille

N’oublions pas la passion pour l’argent qui dans une société consumériste est devenue un véritable fléau.

Rien n’est plus détestable que le capitalisme tel qu’il est représenté par la société Total.
De même rien n’est plus insupportable que le syndicalisme tel qu’il est imposé par la CGT.

- Le capitalisme élitiste d’abord :
En fait la situation dans laquelle se trouvent tous les Français aujourd’hui qui ne peuvent plus se déplacer pour aller au travail, faire leurs courses ou tout simplement faire une balade en voiture provient du PDG de Total qui s’est octroyé généreusement une hausse de salaire de 52 % (validée par le conseil d’administration).
Ce monsieur considère donc qu’il est l’unique responsable des résultats exceptionnels, et quelque part parfaitement scandaleux, de son entreprise.
Et il ne comprend pas que ses salariés réclament 10 % d’augmentation de salaire, estimant, à juste titre, qu’ils ont eux aussi participé aux superprofits de l’entreprise.
Manifestement le ruissellement des profits réalisés est pour le moins inéquitable chez Total.

Je pense que dans une entreprise, grande ou petite, l’échelle des salaires ne devrait pas dépasser 20 entre le plus petit et le plus gros salaire. C’est une simple question de décence. Ce ratio étant justifié par le fait que le patron a en charge la prospérité de la boîte et la garantie de l’emploi de ses salariés.
Si ce patron s’était autorisé une augmentation de 6 %, il pourrait justifier celle de 6 % qu’il accorde à ses salariés.

- Le syndicalisme dévoyé de la CGT ensuite qui refuse systématiquement toute négociation pour imposer ses exigences. Ceci bien que les salariés de cette entreprise bénéficient de revenus (salaires et primes diverses) bien supérieurs à la moyenne des revenus des travailleurs français.
Pour cela la CGT n’hésite pas à bloquer tout le pays pour la plus grande satisfaction des élus de LFI qui voient dans cette pagaille organisée l’opportunité de renverser le gouvernement et de placer leur gourou à Matignon qui pourra tout à son aise nous offrir sa version du "quoi qu’il en coûte" avec, pour effet immédiat, une inflation galopante et la récession qui en résultera.

Aliocha

Au risque d'escagasser Lucile et son admiration pour les Anglo-Saxons, dont la tenue sait dissimuler la dissolution d'une âme brûlée par la passion sous le dehors mondain d'une maîtrise qui n'est que masque dissimulant la plus complète corruption, remarquant que Tipaza sur ce sujet n'a pas besoin de me dénigrer pour citer le texte, que genau à l'habitude et l'air de ne pas y toucher touche à l'os véritable de ce que les mots éludent, leur fonction délaissée qui ne sert encore qu'à mentir alors qu'ils sont à même de dire la vérité toute simple et si nue de la grâce, qui jamais ne protège de la souffrance mais de la corruption, l'esprit du vent souffle où il veut en nos pauvres instruments :

"De plus l'esprit de l'Évangile ne s'est pas transmis pur
aux générations successives de chrétiens. Dès les
premiers temps on a cru voir un signe de la grâce, chez les
martyrs, dans le fait de subir les souffrances et la mort
avec joie ; comme si les effets de la grâce pouvaient aller
plus loin chez les hommes que chez le Christ. Ceux qui
pensent que Dieu lui-même, une fois devenu homme, n'a
pu avoir devant les yeux la rigueur du destin sans en
trembler d'angoisse, auraient dû comprendre que seuls
peuvent s'élever en apparence au-dessus de la misère
humaine les hommes qui déguisent la rigueur du destin à
leurs propres yeux, par le secours de l'illusion, de l'ivresse
ou du fanatisme. L'homme qui n'est pas protégé par
l'armure d'un mensonge ne peut souffrir la force sans en
être atteint jusqu'à l'âme. La grâce peut empêcher que
cette atteinte le corrompe, mais elle ne peut pas
empêcher la blessure. Pour l'avoir trop oublié, la tradition
chrétienne n'a su retrouver que très rarement la
simplicité qui rend poignante chaque phrase des récits de
la Passion."

https://teuwissen.ch/imlift/wp-content/uploads/2013/07/Weil-L_Iliade_ou_le_poeme_de_la_force.pdf

Achille

@ xavier b. masset | 15 octobre 2022 à 00:38

Ben dites donc on dirait une copie de l'épreuve (le mot n'est pas trop fort) du bac de français, branche littéraire.
Je suis sûr que vous devez aimer Proust vous aussi.
Allez, vous méritez bien votre 20/20 ! 😊

sylvain

C'est passionnant !
Après la police des moeurs en Iran, la police des odeurs en Nouvelle-Zélande : suite aux moratoires sur les pollutions diverses variées et avariées, nous devrions tous imiter la géniale Première ministre de Nouvelle-Zélande, la Sandrine Rousseau All Black, qui a décrété sans rire l'instauration d'une taxe sur les vaches émettrices de méthane dans le but très honorable de lutter contre le réchauffement climatique.

Je pense que les Nupes de Rousseau vont se saisir de l'affaire, ayant déniché une nouvelle invitée d'honneur à leur grand dîner de cons, nos gauchistes ne vont tout de même pas se laisser piquer la première place, les humains aussi verront leurs flatulences taxées, je plains les habitants de Castelnaudary et leur police du cassoulet.

xavier b. masset

Le "hors de nous" est l'atout majeur que posa Pascal sur la table, aux pieds encore aujourd'hui rivés dans le sol, à l'image d'une cellule destinée à ceux qui enfreignent le règlement intérieur.

Les joueurs qui coupaient leur vie avec la carte du divertissement ou de la fortune à cueillir au dehors, disciples d'Épictète comme tenants de la morale stoïcienne, furent mis au défi de demeurer en repos dans une chambre où les reflets de leur visage serviraient de reproduction aux illustrations d'un unique nouveau tarot.

Lui, l'Auvergnat, n'était pas fou, entretenir des passions dévoile l'exercice d'une volonté, qu'on s'imagine puissante jusqu'à abolir l'élément toujours un peu négatif du désir, mais qui jamais ne préside complètement à l'apparition ou la disparition de ce désir à travers ciel.

On n'est jamais plus aux anges que lorsque cette volonté, ce travail, se cachent au moment où son objet "va se produire".

Une femme que l'on connaît comme si elle était d'une Ève de toujours, dont on ne s'attendait pas à subir l'attraction physique et intellectuelle, puisque aucun signe annonciateur (notez que je n'emploie pas le terme 'avant-coureur', pour ne pas mettre les dragueurs de mon côté) ne vous avait ne serait-ce que frôlé, le design d'un bateau, auquel vous aurez résisté des mois, et qui soudain redessine l'accastillage veineux et artériel de votre cœur, l'intelligence d'un enfant des voisins ou de la famille, le tracé d'un parc familier, nous avons tous nos exemples, nos champions.

Nous invitons le désir à rentrer en nous-mêmes, sans faire de nous des néo-pascaliens, nous l'accompagnons vers nous. Magnifique clé d'une ouverture aux autres

C'est comme la préparation d'une fête (non bêtement festive, pour mettre les Murayiens derrière soi), les heures passées avant le grand jour seront intensément consommées, palpables à l'esprit, délicatement déchiquetées par notre cervelle alors que l'événement lui-même nous consume, nous glace, peut-être nous lasse.

Tout cela, sans être un triste de la passion, plutôt un lecteur de Pascal, qui dit que l'objet de notre embrasement est hors et dans nous (un peu comme de Maistre à Saint-Pétersbourg, guetteur d'initiations).

Sans convoquer sur le pont la dyade extase-enstase, déjà briquée par certains commentateurs, je reconnais quand même les délices de l'expression "nous sommes plein de choses qui nous jettent au dehors".
Sinon d'accord avec vos propos sur l'aspect marmoréen des bons larrons des choses de la contre-passion.
Nos Christs passés et futurs méritent mieux.

Tipaza

Curieux d'avoir choisi comme représentant de la passion, deux hommes dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils n'ont pas vécu la passion dévorante, celle qui bouleverse une vie, la vraie quoi.

Deux intellectuels qui savent parler d'une émotion qui semble leur être étrangère.

Mauriac, habitant le bordelais ne s'est jamais plongé dans les vignes du Seigneur et célébré le Saint-Émilion, comme il se doit pour tout habitant de cette région.
J'exagère un peu, mais quand même il lui fut souvent, toujours (?), reproché d'être un tiède.
Un tiède dont il est dit dans l'Apocalypse : "Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche."

Quant à Saint Augustin, il est un des piliers du catholicisme, avec Saint Paul et Saint Thomas, nul doute là-dessus, mais sa passion est une passion intellectuelle.
Le peu que je sais de sa vie montre qu'il n'a jamais été tenté par Satan, après sa conversion.

Une passion qui n'a jamais été tentée par son contraire, qui n'a pas traversé l'épreuve suprême de la vérité, celle de la déception, est une passion inachevée.

La vraie passion est celle qui affronte la dure réalité, celle qui s'obstine à lui opposer les mille obstacles qui l'amènent à l'échec.
Elle se heurte aux limites humaines.
Je ne dirais pas comme genau | 14 octobre 2022 à 16:57, que "La passion est d'abord une souffrance", mais enfin une passion se vit dans le monde avec ses instants de bonheur et de malheur.

Elle est un engagement total, physique autant qu'intellectuel.
Et la passion, la vraie, celle qui fait brûler le passionné, finit toujours mal.

C'est Aragon, dans son poème "Il n'y a pas d'amour heureux", qui en parle le mieux :

"Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n'y a pas d'amour heureux"

On le voit, même en amour, une vraie passion n'est parfaitement accomplie que si elle traverse l'épreuve du doute et de la déception.
De ce point de vue on peut dire que le passionné de foot vit une passion parfaitement accomplie.
Il ne manque pas de déception, surtout s'il est un passionné du PSG.
Pourquoi je parle de foot, chais pas ??? ;-)

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

Vous avez bien raison de ne pas faire de tri entre vos passions, dans la mesure où chacune d'entre elles vous permet de côtoyer - certes différemment, mais avec la même intensité et peut-être le même accomplissement - les rives enchanteresses de la découverte, de la fulgurance, de l'inattendu ; de cheminer tel un funambule émerveillé sur la voie lactée, notre soeur lumineuse ; de tutoyer enfin l'Instant, ce moment rare qui sublime notre quotidien.

Et qu'importe si d'autres que vous, par leur comportement, dévoient et discréditent certaines de ces passions - on pense notamment au football et à la politique -, elles n'en demeurent pas moins parfaitement légitimes et respectables, car tout comme les autres passions réputées plus nobles, elles permettent aussi d'atteindre ce Graal intérieur auquel chacun aspire secrètement.

Ellen

@ Patrice Charoulet | 14 octobre 2022 à 13:44
"Laissez-moi vous louer, tout d'abord, d'avoir écrit cela. Vous observerez que parmi vos commentateurs, plusieurs font assaut de parano ; ne veulent dire ni leur prénom, ni leur nom, ni leur profession, ni leur ville, ni leur téléphone, ni leur mail, ne veulent jamais parler de leur famille, de leur vie, de leur leurs goûts...
Vous signez tous vos écrits, longs ou courts, de votre nom, vous ne cachez pas quelle fut votre profession, dans quelle ville vous habitez, bref vous êtes l'anti-parano, comme moi."

Monsieur Lecurieux, votre passion à vous c'est quoi ? tout savoir sur who's who ? Il faut prendre un abonnement pour ça, mais ça coûte très cher !

Changez votre maquereau pour de la morue. Elle joue un rôle dans la régulation de l’humeur et la prévention du harcèlement obsessionnel.

Claude Luçon

@ Serge HIREL | 14 octobre 2022 à 15:41

Vous êtes sans doute trop jeune pour le savoir mais si vous aviez connu nos instituteurs des années 30 et nos professeurs des années 40, vous sauriez que le sport était une tare dans nos écoles, même dans les grandes écoles dans les années 50.
Le bon et intelligent élève était chétif, portait des lunettes et était toujours le premier à lever le doigt en classe !
L'élève sportif était obligatoirement crétin, ne levait pas le doigt et se contentait d'être le premier de sa classe !

Cette croyance d'antan a laissé des traces dans notre Education nationale.

Quand on pense à ces idiots d'universitaires britanniques qui ont inventé toutes sortes de sports et éprouvent le besoin, en particulier ceux d'Oxford et de Cambridge, de s'affronter en huit avec barreur sur la Tamise, on a un peu pitié d'eux !
Pire, ces ballots d'Américains dont tous les Présidents depuis Eisenhower étaient sportifs universitaires, presque tous joueurs de football américain, pas étonnant qu'ils viennent bêtement débarquer sur nos plages de Normandie pour se coltiner avec des balles... de mitrailleuses !

Nous avons tout de même inventé la pétanque en France ! Une passion en Provence au départ, devenue une passion internationale, sauf chez les anglophones !
Non mais ! On peut même y jouer dans une cour d'école !

J'en profite pour saluer tous les fans de rugby de ce blog, autre invention universitaire britannique !

Serge HIREL

@ F68.10 | 14 octobre 2022 à 17:56
« Ma tata vietnamienne, elle, elle ne perd pas d'argent au turf. Elle en gagne. »

Tout le monde gagne de l’argent « au turf », des sommes plus ou moins rondelettes. Tout dépend du sens que vous donnez au mot « turf »...

« Cela ne prouve absolument pas que les humains sont capables de fraternité, le foot. »

Je n’ai pas dit que le foot apportait la preuve de la fraternité humaine. Les scènes insoutenables de souffrance des joueurs sur le terrain le démontrent... En revanche, c’est le cas des chants des supporters. Vous pourriez bien sûr m’objecter que certains d’entre eux sont aussi ceux des champs de bataille ; « Ils viennent jusque dans nos bras égorger... »...

« Le hockey sous-marin »... Effectivement, une découverte pour moi... Mais un sport pas plus « crétin » ni moins athlétique que ceux qui consistent à taper dans un ballon ou une balle pour le loger dans une cage ou lui faire éviter un filet. Quand on en connaît les règles, il peut être passionnant d’y jouer ou de le regarder. Seul bémol, il est peu télégénique, le palet, trop petit, se dérobant sans cesse à la caméra. Mais, si nécessaire, c’est-à-dire s’il attire le téléspectateur et donc l’annonceur, la « télé » trouvera la parade. Les balles de tennis ont jauni...

« Les maths »... Ah, les maths... Je reconnais que j’avais une prédisposition à les haïr... mais je plaide que ce prof n’a rien fait, bien au contraire, pour m’en débarrasser. Du coup, c’est moi qui me suis débarrassé définitivement des maths... J’ai néanmoins retenu que 2 et 2 font 4. Ce que certains de nos ministres semblent ne pas savoir, en particulier lorsque les progressions statistiques leur sont défavorables.

Les fonctionnaires... redevenons sérieux. Pour votre part, vous militez contre la fonctionnarisation à outrance sans pour autant vilipender « les » fonctionnaires. C’est votre droit et j’avoue que, souvent, je suis proche de votre combat. Mais ce n’est pas le cas de RM, qui s’en prend régulièrement aux fonctionnaires. Ainsi, il propose même de leur retirer le droit de vote (RM, le 14 octobre 2022 à 17:36, sous le billet consacré à la réforme de la PJ).

L’argent du foot... Désolé, mais les supporters n’y sont pour rien, sauf ceux qui acceptent de payer 1 000 euros une place à la finale de la Champions League. Les responsables, ce sont la FIFA, l’UEFA, les dirigeants des grands clubs (qui en veulent toujours plus), les grands joueurs (qui monnaient outrageusement leur talent), les chaînes TV (qui vendent les supporters à leurs annonceurs) et l’Etat qui ne prélève pas assez sur ce « pognon de dingue » pour financer les clubs amateurs. Mais la machine est en marche et impossible à arrêter...

Quant au vélo, Dieu, quelle surprise d’apprendre qu’il est vérolé ! Moi qui croyais que le seul dopé était Virenque... et encore, « à l’insu de son plein gré »...

Michelle D-LEROY

"Jamais trop de passion", quel plaisir en effet que de se passionner pour différentes activités, mais a contrario cela a un effet bien négatif lorsqu'animé d'un grand soutien à une idée, un groupe, un politique ou une activité sportive, on les voit perdre ou se déliter.

La personne plus placide, plus raisonnable, même si elle s'intéresse aux mêmes genres de choses, reste plus réservée, plus détachée.

C'est un facteur intrinsèque d'une personnalité. Pour certains, quels que soient l'activité ou le loisir qu'ils pratiquent, ils le vivent pleinement, intensément et pour d'autres même s'ils aiment bien ce qu'ils font, ce sera plus raisonné.

F68.10

@ sylvain
"Je me suis découvert une nouvelle PASSION, celle des moratoires !"

Vous n'arrivez pas à lâcher l'affaire, à ce que je vois.

Alors, faisons simple. Répétez après moi:

1. "Lapider les nanas, c'est mal."

2. "Le moratoire sur la lapidation, c'est bien."

3. "Pas de religion d'État en France."

Quand vous serez capable de dire ces trois phrases toutes simples, on pourra en rediscuter, de la soumission du RN au régime des mollahs.

Rappelons que, le 6 octobre 2022, nombre de députés RN au parlement européen ont refusé de voter les sanctions contre la police des mœurs iranienne.

Vous n'êtes qu'un sombre charlot, sylvain.

Et je vous suggère de cesser d'affirmer que Poutine est un modéré, contrairement à vous, qui êtes un vrai dur, un viril qui célèbre la masculinité en se faisant bronzer les testicules dans la pose de l'homme de Vitruve.

En temps de guerre, je pense que ce type de propos résolument anti-démocratiques devrait vous envoyer directement à la case prison.

sylvain

Je me suis découvert une nouvelle PASSION, celle des moratoires !

J'en suis devenu accro depuis que FN 89 alias ex F68 m'a convaincu du bien-fondé de cette méthode qui consiste à ne pas combattre ni sanctionner bêtement un régime totalitaire cruel mais accompagner diplomatiquement les cruautés des répressions de leurs polices des moeurs en les adoucissant.

Je suis atteint de moratoirite aiguë, est ce grave docteur ?

Le dernier que nous avons organisé avec les mollahs iraniens a été couronné de succès : les cailloux destinés aux lapidations seront désormais en polystyrène et les fouets en tissu.

Bien entendu, ils ont changé leurs modes de répression, ils tirent désormais à balles réelles, mais comme ils respectent les accords du moratoire précédent, nous sommes satisfaits de notre travail.

S'ils le décident et acceptent nos conseils, les mollahs pourront toujours nous rappeler pour refaire un autre moratoire concernant ces tirs à balles réelles, un peu de patience, nous sommes à leur disposition mais avant il faut que l'on aille demander conseil à notre ami FN 89 ex F68.

F68.10

@ Serge HIREL (@ Patrice Charoulet)
"Et, en plus, vous en êtes fier ! Vous qui vivez dans une région où le cheval est roi, traitez-vous de « crétins », de « bas du front » et de « pauvres types » les turfistes qui, sur l'hippodrome de Dieppe, risquent 10 euros sur la performance d'un canasson qu’ils encouragent à grands cris, puis conspuent s’ils perdent leur argent ?"

Ma tata vietnamienne, elle, elle ne perd pas d'argent au turf. Elle en gagne. Régulièrement. Mais c'est peut-être parce qu'elle est vietnamienne... j'dis ça, j'dis rien.

Mais quand on n'est pas vietnamien et habité par le démon du jeu, si, le turf, c'est quand même une activité de crétin et de bas du front.

Le foot, encore, on peut apprécier sans être bas du front. Moi, honnêtement, je ne comprends pas.

"Cette passion apporte chaque jour des images qui montrent la même ferveur, les mêmes chants à l'unisson, les mêmes enthousiasmes dans tous les stades du monde. La plus belle preuve que tous les humains sont capables de fraternité."

Euuuuh... non. Cela ne prouve absolument pas que les humains sont capables de fraternité, le foot.

"Mais réduire l'une d'elles à ce groupe d'indésirables, globaliser ainsi son propos, est indigne d'une personne réfléchie et mesurée."

Euuuuh... si. Il y a quand même des activités estampillés spécial crétin. Vous connaissez pas le hockey sous-marin ?

"Dans le corps professoral, il y a beaucoup de Patrice Charoulet, de Samuel Paty, d'enseignants compétents et consciencieux, mais aussi quelques personnages peu recommandables, dont mon prof de maths qui m'a dégoûté à tout jamais de cette discipline. Est-ce une raison pour que je place tous les profs dans le même sac que lui ?"

C'est une raison pour faire en sorte que la pédagogie devienne une réelle discipline, basée sur des fondements scientifiques plutôt qu'idéologiques. C'est une raison pour cesser de croire que concours = qualification. C'est une des raisons de permettre au directeur d'établissement de virer les mauvais profs. Ce n'est pas une raison pour rejeter les maths.

J'ai eu un professeur de mathématiques en classe de troisième. Une véritable terreur. Il faisait pleurer les filles en classe. Et c'est le meilleur professeur de mathématiques que j'ai jamais eu. Tout le monde ne voit pas midi à la même heure.

"Pour une fois, vous voici sur le même chemin que ce commentateur prolifique qui voit le monde en noir et blanc et agresse tous les fonctionnaires sans admettre la moindre distinction entre eux..."

Ni Marchenoir ni moi n'agressons les fonctionnaires sans distinction. Nous attaquons le fonctionnariat sur son principe même. Ce n'est pas la même chose. Les fonctionnaires sont essentiels. Les emplois de professeurs et de tant d'autres professions n'ont, par contre, aucune raison particulière d'être des postes de fonctionnaires.

"Que le foot soit malade... c'est vrai, mais son mal procède surtout de la masse financière faramineuse qu'il génère... grâce à ses supporters. Qu'un ballon que le « dieu » Maradona aurait touché pour mettre « le but du XXe siècle » soit vendu aux enchères deux ou trois millions d'euros a quelque chose d'indécent."

Au contraire. L'argent dans de tels sports, c'est la manière de financer des événements qui n'auraient pas lieu sans cet argent. Sans tout cet argent, les exploits de Jonah Lomu ne seraient pas aussi éclatants. Cet argent pourrait certes être utilisé à meilleur escient, mais ce qui pourrit un sport ou pas, ce sont essentiellement ses supporters. Pas l'argent. L'argent n'est pas une excuse aux magouilles, aux tricheries, ou à la corruption.

Exception: le vélo. Là, la triche fait partie du jeu. Ce serait nul, sans dopage.

genau

La passion est d'abord une souffrance. Celle du commencement des temps chrétiens, ou celle de l'inassouvissement d'un tropisme devenu envahissant, poly ou monovalent.
Il n'y a pas d'exemple limitatif, tant ce prurit est protéiforme. Son tempérament est l'équilibre, le juste milieu, dit-on.

Qu'en est-il de la vague de fond qui vient détruire la placidité apparente, ces terribles tempêtes qui n'apparaissent pas à la surface des lacs tranquilles mais qui laissent des traînées de surface, quelquefois porteuses de mort ? Il faut pour cela qu'elles s'inscrivent dans le temps, érodent, éliminent un concurrent, constituent l'être, souvent dans la souffrance.

Il semble donc salutaire, pour la tranquillité quotidienne, de limiter la portée de ce vocable et d'appeler passion ce qui enthousiasme, structure un moment ou une vie (Leprince-Ringuet jouant au tennis jusqu'à plus de 90 ans). La déclinaison est à l'infini de telle sorte qu'on peut alors changer de passion, sans trahir la précédente, et sans souffrir.

La passion ne se confond pas avec le génie, i.e. cette structure qui fournit à l'être une aptitude particulière, dont le développement ne s'achève qu'à l'ultime soupir. Dirait-on que Bach était passionné de musique ? Il pouvait l'être par... non, par rien d'autre.
Alors, pourquoi avoir débité toutes ces fadaises, au lieu de broder, inventer, élargir ? Parce que j'ai la passion des mots.

duvent

@ Serge HIREL | 14 octobre 2022 à 13:07
« Mais, dites-moi, pour défendre votre point de vue, certes passionnant, ne faites-vous pas preuve d’une passion tempétueuse ?... »

Votre question est d'une grande trivialité...
Mais dans ma grande bonté, voici pour éclairer votre lanterne : du fait que je ne suis pas morte, il s'ensuit que je suis des fois, pas toujours, habitée par quelques émotions, lesquelles peuvent prendre trompeusement la figure de la passion, mais pour un esprit subtil, la nuance permet de saisir une ingéniosité du langage que le français dans sa magnificence, sa perfection, son imagination, son harmonieux équilibre, met à la disposition du premier demeuré venu...

La forme ne doit pas étrangler le fond... Lorsque dans la rue, l'on croise les gens, il est difficile de distinguer le courageux du lâche, tandis que le passionné, lui, se promène avec sa passion en bandoulière, que ce soit sa petite rosace, ses chaussures, son stylo, son tatouage, sa voiture, l'écharpe de son club, et alors, je me dis in petto ; la laisse n'est pas assez courte pour tous ces passionnés, il leur manque quelques clous bien positionnés...

Pour vous convaincre : (Aria 11 – Von den Stricken meiner Sünde)
https://www.youtube.com/watch?v=Hh3Jukgvklw

Serge HIREL

@ Patrice Charoulet | 14 octobre 2022 à 13:44
« Des millions de crétins, de bas du front, de pauvres types ont aussi la passion du foot »

Quel mépris ! Et, en plus, vous en êtes fier ! Vous qui vivez dans une région où le cheval est roi, traitez-vous de « crétins », de « bas du front » et de « pauvres types » les turfistes qui, sur l’hippodrome de Dieppe, risquent 10 euros sur la performance d’un canasson qu’ils encouragent à grands cris, puis conspuent s’ils perdent leur argent ? Le foot est la passion de plusieurs centaines de millions d’hommes (et de femmes) dans le monde. Et alors ? Cette passion apporte chaque jour des images qui montrent la même ferveur, les mêmes chants à l’unisson, les mêmes enthousiasmes dans tous les stades du monde. La plus belle preuve que tous les humains sont capables de fraternité.

Certes, comme dans tout groupe humain, quelques « crétins », « bas du front » et « pauvres types », appelés aussi « hooligans » ou « ultras », polluent le spectacle. Cela est inhérent aux communautés humaines. Chacune produit ses voyous, ses renégats, ses tarés. Mais réduire l’une d’elles à ce groupe d’indésirables, globaliser ainsi son propos, est indigne d’une personne réfléchie et mesurée.

Dans le corps professoral, il y a beaucoup de Patrice Charoulet, de Samuel Paty, d’enseignants compétents et consciencieux, mais aussi quelques personnages peu recommandables, dont mon prof de maths qui m’a dégoûté à tout jamais de cette discipline. Est-ce une raison pour que je place tous les profs dans le même sac que lui ?

Pour une fois, vous voici sur le même chemin que ce commentateur prolifique qui voit le monde en noir et blanc et agresse tous les fonctionnaires sans admettre la moindre distinction entre eux...

Que le foot soit malade... c’est vrai, mais son mal procède surtout de la masse financière faramineuse qu’il génère... grâce à ses supporters. Qu’un ballon que le « dieu » Maradona aurait touché pour mettre « le but du XXe siècle » soit vendu aux enchères deux ou trois millions d’euros a quelque chose d’indécent. Mais cela ne permet pas de prétendre que « les » supporters du sport le plus populaire au monde sont des « crétins ».

Alpi

@ sbriglia
"Quant à notre hôte, connaissant sa secrète passion pour l’opéra, on attend depuis des lustres qu’il nous fasse l’aumône d’un billet sur ces cantatrices venues de l’Est dont la plastique renvoie la Castafiore aux fourneaux de Maïté, le décolleté provoque l’ivresse et la vocalise le grand frisson."

Certes. Toutefois, Anna Moffo, soprano italo-américaine qui avait tout d'une grande, avait été élue parmi les dix plus belles femmes d'Italie dans les années 60. Aujourd'hui, Vivica Genaux, splendide mezzo, est américaine. Julie Fuchs et Elsa Dreisig sont françaises. Alors, si l'Est est généreux en beaux talents, l'Ouest n'est pas en reste. Et la catalane Montserrat Caballé devenait si belle dès qu'on l'écoutait...

Si vous êtes sensible aux décolletés, vous connaissez certainement celui de Khatia Buniatishvili dont elle use, voire abuse... Géorgienne, elle vient bien de l'Est, mais n'est pas cantatrice.

Mais cessons là ces échanges qui vont nous attirer les foudres de la police des mœurs de Mme Rousseau. Gardons donc nos passions secrètes.

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@ Achille
"J’avoue humblement que je ne suis jamais allé à l’opéra, mais cela ne me déplairait pas d’y aller au moins une fois, notamment pour voir un opéra de Verdi."

Vous avez tort ! Et ne sombrez pas dans la facilité en vous limitant à Verdi - même s'il est immense. Pensez aux compositeurs russes, la Russie ne produit pas que de belles cantatrices chères à notre ami sbriglia ou que des autocrates.

Giuseppe

@ sbriglia | 14 octobre 2022 à 04:52

Je vous l'ai dit, vous affronter doit être un exercice très difficile...
Un jeune collègue directeur d'exploitation d'une très importante société de BTP, lors d'une réunion de chantier à laquelle il devait me suppléer, et autour d'un apéritif en compagnie d'autres amis: "Giuseppe ?... Un passionné !". Celui qui a embauché notre génération de jeunes a sa part.
Par contre je déteste tout ce qui gravite autour du foot...

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