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11 octobre 2022

Commentaires

Patrice Charoulet

On va répétant que les Français n'aimeraient ni les journalistes, ni les magistrats, ni les policiers, ni les politiques. Aucune entreprise de sondages ne me consultant, je déclare ici que je ne déteste ni les journalistes, ni les magistrats, ni les policiers, ni les politiques.

Pourquoi détester les journalistes ? Leur métier est d'informer. Ils nous informent. Nous avons le choix entre une infinité de journaux, des centaines de radios ou de télés. Nous préférons souvent les journalistes proches de nos opinions et nous faisons l'erreur de reprocher à d'autres journalistes de ne pas avoir nos opinions.

Pourquoi détester les magistrats ? Ils jugent en se fondant sur nos lois. Où est-on aller chercher que la justice serait laxiste ? Il faut avoir une méconnaissance totale de qui se passe dans les prétoires pour le croire. J'observe d'ailleurs que la plupart des gens qui se plaignent d'une justice trop laxiste n'ont jamais mis les pieds dans une enceinte judiciaire, sauf parfois quand ils ont été convoqués

Pourquoi détester les policiers ? Sans eux, les rues seraient à feu et à sang. Quoi de plus nécessaire qu'un policier ? Comment peut-on avoir l'idée de les insulter, de leur envoyer des pierres ou des boules de pétanque ? Je n'ai jamais eu d'amende de ma vie, j'ai tous mes points sur mon permis de conduire et quand un policier me demande me papiers, je lui dis : "Bonjour, Monsieur le fonctionnaire de police" et je lui montre mes papiers. Il m'est arrivé d'ajouter : "Il me semble que vous n'êtes pas assez payés pour les services que vous rendez à la société".

Pourquoi détester les politiques en France ? Nous ne sommes ni dans une dictature ni dans une tyrannie. Tous nos politiques sont élus et les élections ont lieu à bulletins secrets, nous votons dans un isoloir, et des gens de plusieurs partis contrôlent la régularité de ces élections. À tous les étages, il faut avoir la majorité des suffrages pour être élu. Et quand nous ne sommes pas contents d'un élu, la fois d'après, nous pouvons voter pour un autre. La haine que beaucoup ont pour les politiques est, à mes yeux, pour le moins irréfléchie.

F68.10

@ Marcel P
"S'il est toujours souhaitable de s'intéresser à ce que font les autres, vouloir importer des méthodes, stratégies, projets, suppose qu'on dispose de personnes dont l'état d'esprit, le mode de fonctionnement, la culture, est semblable. Sinon, la formule qui marchait ailleurs devient un carnage ici, sans qu'on comprenne pourquoi."

Ben si, on comprend pourquoi: parce qu'on fait tout l'inverse de ce qu'ils font à l'étranger tout en prétendant faire exactement la même chose.

Et les élèves le savent. Et ils dénoncent la supercherie. Et on leur ment les yeux dans les yeux, à la Cahuzac, à grands coups de PowerPoint dans les amphis "de présentation".

Je vous rappelle une chose: ces universités et écoles sont en concurrence. Visez la paye d'un thésard à l'EPFL. Visez les projets que permettent l'écosystème du parc scientifique de l'EPFL. Voilà pourquoi on ne peut pas faire l'économie d'un certain niveau d'imitation de l'étranger...

Moi, ce qui me rassure, c'est que ces élèves de l'X nouvelle génération me semblent en avoir leur claque de cette culture de la magouille.

"Je n'ai pas compris le rapport entre le FLN et le sujet." -- vous @ sylvain

Il n'y en avait aucun. Le but de sylvain était d'occuper le terrain. Comme toujours.

sylvain

@ Marcel P | 18 octobre 2022 à 09:32
"Je n'ai pas compris le rapport entre le FLN et le sujet."

Ben si, il y a rapport, et non hors sujet ; pour les de gauche, ce sont les flics de l'époque les coupables de crimes, pour les de droite ce sont les criminels du FLN.

La police de Papon n'était pas à VEAUX-l'eau... voilà des hommes, des vrais, pas des c. molles comme aujourd'hui.
J'ai une super nostalgie pour la police de cette époque qui fonçait dans le tas, commandée par des ministres et des supérieurs blindés costauds qui défendaient leurs hommes : Marcellin, Poniatowski, Pasqua.

Aujourd'hui, nous avons des flics qui avancent en marche arrière avec leur hiérarchie qui protège les racailles, un monde merveilleux !

Marcel P

@ F68.10
« La culture du consensus, c'est très progressif. C'est une... culture. Comme on le voit, on en est loin
En tout cas, pour l'X, je pressens le gros foirage carabiné. Et je ne plaindrai personne.»

Le concept de « luxe digital » (digital, ça se rapporte au doigt - le mot anglais digital signifie numérique) donne de quoi sourire et en dit long sur l'inspiration de la démarche. C'est assez consternant.

S'il est toujours souhaitable de s'intéresser à ce que font les autres, vouloir importer des méthodes, stratégies, projets, suppose qu'on dispose de personnes dont l'état d'esprit, le mode de fonctionnement, la culture, est semblable. Sinon, la formule qui marchait ailleurs devient un carnage ici, sans qu'on comprenne pourquoi.
Certains diront qu'on peut forcer les gens à s'adapter, à tout âge, en marche forcée. Mis à part le lavage de cerveau, la révolution culturelle, c'est sans garantie de résultat.

Il me semble que c'est là un aspect majeur toujours sous-évalué dans les faits. Même si on prétend tenir compte de l'humain, tenir compte de l'humain, cela signifie surtout qu'il ne s'agit pas de marionnettes qui vont dans un sens ou dans l'autre selon le concept du moment. On ne crée par une « culture », pas à l'échelle d'une génération.

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@ sylvain

Je n'ai pas compris le rapport entre le FLN et le sujet.

sylvain

Je cherche désespérément 🤔 depuis hier et ce matin les excuses du FLN pour leurs crimes perpétrés en Algérie et en France auxquelles s'associera notre cher président .
Rien, nada, c'est sûrement encore trop tôt mais je vais guetter ce moment tant attendu. 😴😴😴 Bonne nuit les petits.

F68.10

@ sylvain
"On attend toujours la dénonciation des crimes inexcusables du FLN."

D'ââââââccord. Maintenant, il faut que Mac' commence son speech par "Moi, Jupiter Ier, président de la République française, présente mes excuses au nom du FLN"...

Vous ne voyez pas où se situe le problème dans la phrase ci-dessus ? Vraiment pas ?

sylvain

Bon anniversaire !

"Le 17 octobre 1961, plusieurs dizaines d'immigrés algériens étaient tués et blessés lors d'une manifestation à Paris.
En octobre 1961, alors que la guerre d'Algérie touche à sa fin, un couvre-feu est décrété en France pour ceux que l'on appelle à l'époque les Français musulmans d'Algérie.
Depuis quelques mois, de nombreux policiers sont assassinés à Paris par des militants du FLN (Front de libération nationale, qui milite pour l'indépendance de l'Algérie)." 

https://www.cnews.fr/france/2022-10-17/17-octobre-1961-il-y-soixante-et-un-ans-des-immigres-algeriens-etaient-jetes-dans

L'an dernier, l'excusiste repentiste Macron est allé plus loin dans la condamnation des faits que n'importe quel président français à ce jour, en dénonçant des crimes inexcusables pour la République.
On attend toujours la dénonciation des crimes inexcusables du FLN.

F68.10

@ Marcel P

Je passe sur votre référence aux loges maçonniques qui, en France, constituent encore et encore un tabou, au sujet duquel il est donc inutile de s'étendre. Je note par contre votre passage:

"Il n'y a pas besoin de disserter du « cerveau français » sur l'incapacité à faire des consensus ou concilier. Aucuns consensus ou conciliation ne semblent avoir été recherchés, il semble juste que les abondants cadeaux faits par le gouvernement leur ont donné l'impression qu'ils pouvaient passer en force."

C'est tout le paradoxe de la fonction publique: obligation d'obéissance. Ce qui a pour conséquence qu'il n'ont pas la possibilité de défendre leurs positions hors canaux syndicaux. Et donc, oui, quand on parle de culture de consensus, il s'agit essentiellement de créer une culture du consensus au niveau de la société civile ou de nos parlementaires. Tant qu'on n'arrive à rien à ce niveau (ce que prouve la situation actuelle: grèves, 49.3, dissolution) il y a peu de chances que l'État amende ses travers autoritaires auprès des gens qui lui doivent statutairement obéissance.

Même si je vous avoue que je n'ai plus envie de plaindre quiconque dans ce genre d'histoires, je ne peux que soumettre à votre appréciation une situation un peu similaire dans un monde que je connais un peu mieux. Sur un site d'élèves de l'X:

"« Gaïa » est le nom donné par LVMH, célèbre multinationale du luxe, à un important projet d'implantation d'un bâtiment sur le plateau de Saclay, dédié au « luxe durable et digital » (sic). Il y a quelques mois, l'entreprise Total avait également pour projet d'implanter un bâtiment de recherche sur le campus de Polytechnique, avant de renoncer face à la mobilisation d'une ampleur inédite des élèves et anciens élèves. La première mention publique d'un tel projet date du 1er juillet 2021. À l'époque, LVMH dit vouloir s'implanter « sur le plateau de Saclay », sans donner plus de détails sur l'emplacement envisagé. C'est seulement en juin 2022 que le groupe informera de son intention de s'implanter sur le campus de Polytechnique. LVMH communique sur sa volonté d'installer dans ce bâtiment 300 de ses chercheurs, afin de les faire travailler sur des projets scientifiques répondant aux intérêts des différentes « maisons » (entreprises membres) du groupe de luxe. Les principaux exemples d'applications cités par LVMH sont la suppression du plastique d’origine fossile dans les packagings des produits, l'amélioration de l'empreinte environnementale de la production du cuir (notamment de la tannerie), le développement de nouvelles matières durables pour la mode et la maroquinerie, et l'agroécologie (pour les vins et spiritueux). LVMH annonce vouloir investir 2 millions d'euros par an dans des projets de recherche impliquant des chercheurs d'IP Paris. Cette promesse reste floue à ce jour. Formulée ainsi, on peut comprendre que cet argent concerne des projets de recherche pour LVMH mais en coopération avec certains chercheurs de l'IPP. Plus généralement, le projet de partenariat scientifique envisagé entre LVMH et l'IPP n'a fait l'objet d'aucune publicité à ce jour. Il est prévu que ce projet soit présenté pour délibération au Conseil d’Administration de l'IPP le 28 septembre 2022, mais aucune version de travail n'est encore disponible. L'IPP et LVMH ont signé, en juin 2022, un NDA (accord de non-divulgation) ayant pour objet la garantie de la confidentialité des informations échangées lors des négociations en cours. L'existence de ce document est régulièrement invoquée par la direction de Polytechnique pour exiger une stricte confidentialité de la part de tous les acteurs, y compris élus représentants des étudiants et du personnel, bien au-delà des normes en vigueur pour les documents qui régissent la direction d'un établissement public. À ce jour, personne ne sait ce que contient exactement le NDA, ni sa portée juridique. Ce document a fait l'objet d'une demande de communication à l'IPP, en tant que document administratif. L'IPP a refusé de le communiquer."

Sur la page 10 questions:

"Des partenariats similaires existent à l'étranger. Pourquoi la situation à Polytechnique serait-elle différente ? En effet, l'IPP explique que son projet s'inspire de l'exemple de l'Innovation Park du campus de l'EPFL. Mais dans ce modèle, les terrains restent une propriété publique, et c'est un opérateur de l'État qui loue les terrains. Ceci garantit la possibilité d'interrompre un partenariat néfaste. Dans le projet de l'IPP, ce ne serait pas le cas puisque le terrain serait vendu à LVMH. Un autre partenariat souvent cité en exemple est celui entre le MIT et IBM. À titre de comparaison, ce partenariat est accompagné d'un financement de 240 M€ pour 10 ans, contre un engagement de 10 M€ pour 5 ans à l'X (dont seulement une moitié de mécénat). Et rien ne dit que le partenariat sera renouvelé au bout de 5 ans."

"Existe-t-il des liens d'intérêt entre LVMH et l'École polytechnique ? Le secrétaire général de l'Association des anciens élèves (AX) est également le directeur de la stratégie de LVMH. Jean-Baptiste Voisin a joué un rôle clé dans l'élaboration du projet à Paris. Il participe également au projet d'implantation d’un bâtiment sur le campus à Saclay. À titre d'exemple, il est intervenu lors de l'amphi de présentation du projet aux élèves en juin 2022 en tant que directeur de la stratégie de LVMH mais a omis de mentionner qu'il était aussi le numéro 2 de l'AX."

C'est le même syndrome. Tout se décide en haut, entre copains. On bâillonne jusqu'aux élèves avec des NDA. On prend des points de comparaison avec l'EPFL uniquement pour pousser des faux-semblants derrière des éléments de langage. Est-ce que ce projet permettra de faire émerger un parc scientifique à la mode de l'EPFL (que je connais assez bien) ? Non. Je ne vois pas comment. Et personne ne m'expliquera si jamais c'est le cas.

Alors que, pourtant, je rêverais de voir l'X se doter d'un parc scientifique comme l'EPFL, je ne peux qu'appréhender ce qui s'y trame du côté de Saclay. Il ne peut nullement y avoir une culture du consensus qui émerge de tels comportements. Transparence zéro.

La culture du consensus, c'est très progressif. C'est une... culture. Comme on le voit, on en est loin. Mais c'est bien parce que c'est progressif qu'on commence là où cela importe le plus: le Parlement. Tant que l'affrontement reste le mode principal de communication en France, je ne vois aucune raison pour laquelle l'X ne pratiquerait pas le coup de force sur un sujet comme celui-ci. C'est le même syndrome (selon vous) avec la police judiciaire.

En tout cas, pour l'X, je pressens le gros foirage carabiné. Et je ne plaindrai personne.

Aliocha

@ Marcel P
"Il n'y a pas besoin de disserter du « cerveau français » sur l'incapacité à faire des consensus ou concilier. Aucuns consensus ou conciliation ne semblent avoir été recherchés..."

Marcel P abonde dans mon sens, point de blédards ici, rien que du franco-français et des postes à pourvoir.
Allo, cher ami, mon fils ou ma fille, blablabla...
Quarante ans que ça dure et c'est encore la faute des immigrés.

Marcel P

@ Aliocha
« Vous d'un côté, Marchenoir de l'autre, et la peau du blédard pour vous réconcilier, on comprend pourquoi les tentatives de conciliation sont vouées à l'échec en France, chacun enfermé en l'autisme de ses chiffres et de ses détestations. Il ne s'agit pas de nier la problématique migratoire, mais de comprendre pourquoi nous sommes en échec, et éviter la tentation d'un Zemmour ou d'une Georgette Melon de service pour faire de l'immigré la cause de nos incapacités à nous entendre »

Et vous, où êtes-vous ? Au-dessus de la mêlée ?
Soit ce qui est dit est pertinent, soit ça ne l'est pas. Et ces démonstrations se font par le concret, au cas par cas. Vous ne pouvez pas prétendre poser des constats, par exemple sur ce qui coûterait un « pognon de dingue », tout en refusant l'examen de ces postulats sous prétexte de ne pas être « enfermé en l'autisme de ses chiffres ».

Personnellement, je n'ai pas de religion, je me garde bien du besoin « d'éviter la tentation », je n'ai pas besoin d'évacuer le réel.

Le réel, c'est que sur le sujet objet du blog, une expérimentation a lieu depuis un an, qu'elle se passe mal, que les intéressés ont été sages et obéissants néanmoins, parce que ce sont des fonctionnaires et que ça fait partie de leurs conditions d'emploi, se contentant de pointer du doigt ce qu'ils estimaient poser problème, hors de toute démarche syndicale, en attendant que ce soit relayé par leur hiérarchie.

Lorsque leurs directeurs, qui ont pour charge de faire passer les directives du ministre et donc le devoir de relayer les prévisibles difficultés ou impossibilité d'application, ont confirmé que les problèmes évoqués n'étaient pas résolus, les premiers se sont fait dégager dans des postes convoités à l'étranger, jusqu'à ce qu'Eric Arella se fasse dégager comme un malpropre.

Il n'y a pas besoin de disserter du « cerveau français » sur l'incapacité à faire des consensus ou concilier. Aucuns consensus ou conciliation ne semblent avoir été recherchés, il semble juste que les abondants cadeaux faits par le gouvernement leur ont donné l'impression qu'ils pouvaient passer en force - le choix même d'un personnage comme Frédéric Dupuch n'est clairement pas dans l'esprit du consensus et de la conciliation.

Pour mémoire, « Frédéric Dupuch a commencé sa carrière au 36 quai des Orfèvres [...] Patron du 3e district de police judiciaire, ses relations avec l'un des groupes considérés dans les années 1980-1990 comme parmi les plus performants se sont rapidement détériorées. En 1996, après le suicide d'un inspecteur divisionnaire (un grade remplacé par celui de commandant) apprécié de tous, ses troupes déposent les armes et se mettent en retrait d'activité. [...] Sous le parrainage du futur préfet Éric Le Douaron, premier patron de la police urbaine de proximité (PUP) à Paris, son ascension sera fulgurante. Il est, dit-on, béni des loges maçonniques, qui encore aujourd'hui régissent certaines relations dans la haute hiérarchie policière. Et qui permettent de faire une excellente carrière « sans avoir jamais arrêté le moindre voyou, sauf par hasard » [...] Il devient conseiller police de Michèle Alliot-Marie [...] « Si on lui a confié la mission de faire rentrer la PJ dans le rang, c'est qu'en haut lieu on savait qu'il n'aurait aucun état d'âme », dit-on. »

https://www.lepoint.fr/faits-divers/fraude-au-concours-de-commissaire-cherchez-la-femme-12-05-2022-2475370_2627.php

Aliocha

@ Marcel P

Vous d'un côté, Marchenoir de l'autre, et la peau du blédard pour vous réconcilier, on comprend pourquoi les tentatives de conciliation sont vouées à l'échec en France, chacun enfermé en l'autisme de ses chiffres et de ses détestations.
Il ne s'agit pas de nier la problématique migratoire, mais de comprendre pourquoi nous sommes en échec, et éviter la tentation d'un Zemmour ou d'une Georgette Melon de service pour faire de l'immigré la cause de nos incapacités à nous entendre, ce sophisme qui illustre bien l'impasse où nous sommes engagés et où, toujours, dans le public comme dans le privé, la concertation syndicale ne sait résoudre ses rapports de force que par la rue et la manifestation.

C'est cela que nous devons réformer, afin que le terme de consensus entre dans le logiciel du cerveau français qui ne sait encore définir la concertation que comme un charabia, chaque partie ne sachant que reproduire le divorce permanent pour éviter d'envisager la responsabilité commune à ne jamais même entrevoir une conciliation, n'ayant d'autre solution que le risque de l'émeute et de la révolution où pour finir rien ne bouge et tout se corrompt.
Poutine n'a qu'à ouvrir la bouche, les rivaux infantiles s'y précipitent en hurlant c'est pas moi c'est le blédard ou ma sœur qu'a cassé la machine à vapeur.

Marcel P

@ Aliocha
« Il y a donc un choix à faire, vous rejoignez le sociologue »

Je ne vois pas le rapport entre ce que je décris et ce que décrit le sociologue fainéant qui nous parle des syndicats comme force d'obstruction, etc.

« ...et ne pourrez imputer aux faux mineurs maghrébins la totalité des procédures de délits intra-familiaux, sophisme qui explique et justifie la vigilance des institutions européennes. »

Je ne vois pas à quel moment il a été question de mélanger plusieurs phénomènes concomitants.

Je ne vois pas non plus pourquoi vous parlez de « vigilance des institutions européennes ». Vigilance de qui et contre quoi ? Jusqu'à preuve du contraire, l'Europe est née de l'idée que les Etats européens seraient plus forts ensemble, pas de l'idée farfelue que la France serait plus forte si elle s'imposait un vigile contrôlant ses actes et son droit.

« Quand Darmanin explique qu'on ne peut pas comme ailleurs légaliser les drogues douces, ce qui libérerait nombre de places en prison, parce que le profit illégal fait vivre nombre de familles.
On comprend que le problème est plus large que les crédits alloués à telle ou telle institution et les forces de l'ordre ne pourront mieux être à la hauteur de leur mission qu'en tenant compte de la réalité sociale d'un système dont elles ne peuvent s'exclure, qui coûte un pognon de dingue pour des résultats minables »

Charabia.

Le « pognon de dingue » s'évalue par les crédits alloués. Les crédits alloués à la thématique sécurité en France sont inférieurs à la moyenne de l'ensemble de l'Europe, y compris celle des 28.

Les « résultats minables », ça s'évalue aussi par des chiffres. Si la DCPJ a un taux d'élucidation de 90 % et si les services de police arrêtent au cours d'une même année un nombre conséquents d'individus de multiples fois pour les mêmes faits, c'est que les résultats « minables » se situent ailleurs. Si ce qui gêne, ce sont les vols dans le métro par des blédards édentés qui se disent mineurs et qui se font arrêter toutes les semaines, qui commettent leurs méfaits visage découvert et sans gants, parce qu'ils s'en cognent complètement de se faire attraper, la question qui se pose est celle de la non incarcération et celle de la non expulsion. La DCPJ n'a aucun savoir ou expertise à transmettre pour résoudre ce phénomène relativement simple.

« ...elles aussi ne peuvent se désolidariser de la concertation indispensable, et qui est générale, permettant d'entrevoir qu'au-delà des exigences particulières de chaque corps, il est urgent d'imaginer une convergence des réformes qui éviterait la rivalité où chacun joue pour soi-même »

Charabia.
Je ne mange pas de ce pain-là. Convergence des réformes ? Il serait surtout temps d'arrêter de réformer pour réformer.

« au bénéfice d'une vue d'ensemble où chaque entité admet de cheminer avec les autres pour dégager la décision la moins imparfaite, ce qui est le programme de Macron, refusé par tous ceux qui ne savent que désigner les autres comme responsables de leurs incapacités, celles-là qui minent le pays depuis quarante ans »

Charabia. Seul truc à retenir : le programme de Macron est la décision la moins imparfaite, refusée par les idiots, qui serait responsables de 40 ans de gestion de la France. On croirait du Achille en version embrouillamini.

Aliocha

@ Marcel P

Il y a donc un choix à faire, vous rejoignez le sociologue, et ne pourrez imputer aux faux mineurs maghrébins la totalité des procédures de délits intra-familiaux, sophisme qui explique et justifie la vigilance des institutions européennes.

Quand Darmanin explique qu'on ne peut pas comme ailleurs légaliser les drogues douces, ce qui libèrerait nombre de places en prison, parce que le profit illégal fait vivre nombre de familles.

On comprend que le problème est plus large que les crédits alloués à telle ou telle institution, et les forces de l'ordre ne pourront mieux être à la hauteur de leur mission qu'en tenant compte de la réalité sociale d'un système dont elles ne peuvent s'exclure, qui coûte un pognon de dingue pour des résultats minables, qu'elles aussi ne peuvent se désolidariser de la concertation indispensable, et qui est générale, permettant d'entrevoir qu'au-delà des exigences particulières de chaque corps, il est urgent d'imaginer une convergence des réformes qui éviterait la rivalité où chacun joue pour soi-même, au bénéfice d'une vue d'ensemble où chaque entité admet de cheminer avec les autres pour dégager la décision la moins imparfaite, ce qui est le programme de Macron, refusé par tous ceux qui ne savent que désigner les autres comme responsables de leurs incapacités, celles-là qui minent le pays depuis quarante ans.

Marcel P

@ Aliocha
« Que faire donc, pour réformer selon la mission et éviter de donner raison à Marchenoir dont je partage le diagnostic, un système qui coûte un pognon de dingue pour des résultats minables, sans du tout partager ses solutions qui sont extrêmes, donc inapplicables ?»

La dépense publique en France en matière de sécurité est inférieure à la moyenne européenne, tant de l'UE des 19 que l'UE des 28.
https://www.budget.gouv.fr/panorama-finances-publique/comparaison-europeenne

Ainsi, si la France ponctionne, ce n'est pas au profit de la sécurité et l'ordre public. Cela ne coûte donc pas « un pognon de dingue ». La sécurité et les services publics généraux sont en fait le seul item où la France est en dessous de la moyenne, tandis que la France est supérieure en dépense aux moyennes UE 19 et UE 28 en Défense, affaires économiques, protection de l'environnement, logement et commodités communautaires, santé, loisirs, culture et religion, Education et, bien sûr, protection sociale.

Les résultats sont-ils minables ? De quels résultats parlons-nous au juste ? Du taux d'élucidation à 90 % de la DCPJ ? Dans l'argumentaire en faveur de la réforme il n'est pas véritablement question de résultats, mais surtout des stocks en souffrance de procédures pour des petits délits, au sein de la sécurité publique. D'une part, la politique nationale volontariste provoque une multiplication de ces procédures (systématisation en matière de violences intra-familiales par exemple) chronophages vu les exigences procédurales imposées au fil des années par des entités étrangères (CJUE CEDH), d'autre part, l'absence de possibilité pour la Justice d'avoir une réponse pénale d'incarcération (pas de places en prison, obligé de piocher dans les sanctions alternatives qui font bien rire les abonnés - et qui n'ont finalement d'effet que sur ceux dont le reclassement social était d'emblée assuré) fait que le taux de réitération des mêmes individus est un puits sans fin.
Par exemple, le phénomène des faux mineurs clandestins maghrébins, jamais expulsés, rarement incarcérés, de nouveaux candidats arrivant en masse au fil des mois, implique des délits quotidiens causés par les mêmes individus, cadence interrompue uniquement le temps de leurs fréquentes gardes à vue.

Cette réforme ne répond pas aux problèmes structurels de l'insécurité en France. Elle risque juste de réduire la capacité de la France à lutter contre la criminalité organisée (narco-trafiquants, terroristes, etc) et créer, à l'échelon local, une petite préfecture de police dans chaque département (particularismes locaux, petits roitelets, logistique incohérente à l'échelle nationale).

Aliocha

@ Marcel P

Merci de ces informations, le lien aura donc servi à nous les fournir.
Que faire donc, pour réformer selon la mission et éviter de donner raison à Marchenoir dont je partage le diagnostic, un système qui coûte un pognon de dingue pour des résultats minables, sans du tout partager ses solutions qui sont extrêmes, donc inapplicables ?
C'est l'occasion d'exprimer ma reconnaissance aux forces de l'ordre qui, avec l'éducation et la justice, sont indispensables à la démocratie et doivent impérativement accéder à l'urgente conciliation qui permettrait de la défendre.
Là est la plus haute mission qui devrait réunir les corps constitués plutôt que de les séparer.

Marcel P

@ Aliocha
« Autant dire que vous n'avez pas entendu l'analyse en question, et en dénigrez l'auteur sans savoir ce qu'il pouvait bien dire. C'est dommage que je n'ai pas eu le temps d'en faire un résumé plus précis, elle n'est plus accessible, mais m'avait semblé proposer des renseignements intéressants sur la réforme et son refus par des syndicats redoutant d'être dépassés par leur base, ce qui donne raison à Marchenoir sans tomber dans ses excès, et est plus occupée à défendre les intérêts de son corps que sa mission. »

Ce que vous dites correspond à ce qu'il a également écrit sur son blog. Ça vous semble convaincant parce que cela colle à vos idées reçues ou à celles empruntées à Robert Marchenoir.

Ça sonne bien, les syndicats qui s'opposent, ça sonne un peu CGT et TotalEnergies, piquets de grève, saucisses grillées et pneus enflammés. Réforme, opposition syndicale, ça semble automatique.

La réalité est ailleurs. Les syndicats de police sont particulièrement silencieux à ce sujet. Ils ne se sont en aucun cas opposés à la réforme. La réforme est expérimentée depuis un an et ils n'ont jamais réellement abordé le sujet publiquement. Ils ont par contre, la même année, obtenu beaucoup de fric, ou beaucoup de promesses de fric, par exemple à la veille des dernières élections législatives. Ainsi, ils ont obtenu qu'un des grades du corps des gardiens de la paix disparaisse et que tous soient reclassés dans le grade supérieur.

Fin septembre encore, des syndicats des trois corps (gardiens de la paix, officiers, commissaires), dont des syndicats habituellement aux antipodes comme Alliance et UNSA, se sont alliés dans un « bloc syndical » : aucune mention du sujet de la réforme dans les objectifs de ce « bloc syndical » qui est particulièrement orienté pour que les promesses de fric déjà évoquées se concrétisent. Les imaginatifs se diront que ce silence opportun n'est sans doute pas sans lien avec l'extrême générosité du ministère sur les questions financières. Réforme contre fric.

Des policiers ont créé l'Association Nationale de Police Judiciaire https://www.asso-anpj.fr/ parce qu'aucun de leurs syndicats ne défendait leur point de vue. Depuis, parce qu'ils sont complètement dépassés par le sujet, certains syndicats se sont contentés de faire un bref commentaire demandant timidement que la réforme attende le résultat de l'évaluation des sites pilotes. La théorie du sociologue fainéant qui prétend que cette réforme est impossible du fait des syndicats ne tient pas la route. C'est justement parce que ces syndicats défendent des intérêts de corps plutôt que de mission que ces syndicats acceptent volontiers cette réforme. Ils ne sont ni à l'origine ni au coeur de son opposition.

De nombreux magistrats - et pas des militants d'extrême gauche d'un syndicat majoritaire - se sont clairement exprimés contre cette réforme en l'Etat, y compris des procureurs des tribunaux judiciaires les plus conséquents, qui ne sauraient être suspectés non plus d'agir pour défendre des intérêts catégoriels de policiers.

« Il parlait d'une tentative de réforme avortée de Pasqua en 1992 (!), comparait les systèmes français aux portugais, danois et anglais, d'une décision quant à la tutelle du ministère de l’Intérieur ou de la Justice à prendre, bref, c'était intéressant et correspondait au modèle habituel d'impossibilité de réformer la fonction publique par refus corporatiste, ce qui ne concerne de loin pas que la police. »

C'est bien mon propos : c'est un fainéant qui ne maîtrise pas son sujet, il se contente de faire des comparatifs approximatifs.

Cette réforme devait passer sans heurt justement parce que l'Etat a grassement nourri les intérêts corporatistes des policiers (retraites, avancements, etc.). Ce qui n'avait été prévu ni par l'Etat, ni par les syndicats, c'est que des policiers se rebiffent, non pour avoir des sous, mais parce qu'ils pensent sincèrement que ce changement sera nuisible à leur mission. C'est un paramètre que les Robert Marchenoir de la terre ne peuvent pas comprendre, eux qui pensent qu'un personnel est obligatoirement plus motivé par l'entreprise privée que par la fonction publique : certains policiers croient en l'utilité de leur mission et n'ont pas de difficulté à faire passer ce qu'ils estiment être l'intérêt public devant leur intérêt personnel.

« Le lien n'avait d'autre ambition qu'un partage d'informations qui manquent à tout le monde sur le sujet »

Si un lien apporte des informations, il faut que cela soit de véritables informations. Des dates, lieux, événements, etc., un travail méthodique. Pas juste une espèce d'éditorial brouillon, collection d'affirmations foireuses non démontrées au point d'arrivée.

Si certains veulent savoir par exemple pourquoi cette réforme qu'on nous présente comme une évidence n'avait pas été faite plus tôt, ce n'est pas non plus simplement parce que des syndicats y auraient été hostiles. Mais aussi parce qu'après la publication du « livre blanc » qui en est le prétexte, l'ancien ministre Bernard Cazeneuve n'y était pas favorable, marqué par les attentats de janvier 2015 qui l'ont convaincu de l'intérêt de l'existence d'une DCPJ à part entière, pas plus que l'ancien DGPN Eric Morvan qui ne croyait pas en l'idée d'un « couteau suisse » policier.

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@ Robert Marchenoir

Je ne comprends pas de quoi vous parlez. À quel moment les opposants à cette réforme ont-ils parlé du montant de leur rémunération ? Il est très clair que vous non plus ne savez pas de quoi vous parlez.

De fait, vous, Robert Marchenoir, êtes actuellement en train de défendre une réforme payée très cher par l'Etat. Renseignez-vous : protocole de mars 2022 et LOPMI.

Je maintiens que je pense que vous n'avez aucune expérience tant des entités publiques que des grandes entités privées, et que votre raisonnement qui nie aux individus le libre arbitre est teinté de sociologie marxiste plus que du libéralisme dont vous vous revendiquez.

revnonausujai

@ Robert Marchenoir
@ Marcel P

"Et comme dans toutes les tyrannies, l'État s'emploie à créer plusieurs corps de police qui se tirent mutuellement dans les pattes, afin de minimiser leur pouvoir de nuisance. C'est exactement ce qui se passe en Russie." (RM)

Argument stupide d'un monomaniaque !
Ce n'est pas aux USA qu'on verrait plusieurs polices fédérales (FBI, DEA, US Secret service...), une cinquantaine de polices d'Etat, des centaines de polices de comté et municipales, toutes farouchement indépendantes les unes des autres et toujours prêtes à glisser une peau de banane aux concurrents !

Les USA sont-ils une tyrannie ?
C'est justement le corps de police unique, par la puissance sans contrepartie qu'il acquiert, qui est le terreau favorable à la tyrannie ; c'est pour cela que les Etats démocratiques maintiennent deux corps indépendants (France, Italie, Espagne...) ou, en cas de statut unifié des policiers se gardent bien d'instituer un commandement national, mais créent des corps autonomes à un échelon territorial (comté, canton, province...).

Exemple d'autonomie: un policier de Liverpool qui voudrait s'établir à Londres, tout en continuant d'exercer, doit démissionner de la police de Liverpool et faire acte de candidature à Londres, sans aucune assurance d'être recruté !

Aliocha

@ Marcel P

Autant dire que vous n'avez pas entendu l'analyse en question, et en dénigrez l'auteur sans savoir ce qu'il pouvait bien dire.
C'est dommage que je n'ai pas eu le temps d'en faire un résumé plus précis, elle n'est plus accessible, mais m'avait semblé proposer des renseignements intéressants sur la réforme et son refus par des syndicats redoutant d'être dépassés par leur base, ce qui donne raison à Marchenoir sans tomber dans ses excès, et est plus occupée à défendre les intérêts de son corps que sa mission.

Il parlait d'une tentative de réforme avortée de Pasqua en 1992 (!), comparait les systèmes français aux portugais, danois et anglais, d'une décision quant à la tutelle du ministère de l’Intérieur ou de la Justice à prendre, bref, c'était intéressant et correspondait au modèle habituel d'impossibilité de réformer la fonction publique par refus corporatiste, ce qui ne concerne de loin pas que la police.
Le lien n'avait d'autre ambition qu'un partage d'informations qui manquent à tout le monde sur le sujet, ce qui semble vous chatouiller à l'excès, vous m'en voyez désolé.

Axelle D

Marcel P connaît bien son sujet et a donné des explications claires. Même si l'on ne partage pas entièrement son avis, notamment sa critique à peine feutrée à l'égard de Martine Monteil dont on sait le professionnalisme, le franc-parler et qui a eu l'immense mérite au sein de la grande maison de n'avoir jamais appartenu à aucune chapelle, y compris syndicale.
Marcel P a donc argumenté en connaissance de cause, contrairement à Marchenoir qui aurait été bien inspiré de s'en tenir à son premier commentaire, à savoir qu'il ne connaissait rien à la question...

Robert Marchenoir

@ Marcel P | 14 octobre 2022 à 09:50

Vous confirmez votre nature de moulin à paroles inopérant, qui s'emploie à aligner des mots dépourvus de sens pour enfumer son monde.

Et accessoirement, interdire que l'on dénonce ses privilèges, les siens et ceux de ses amis fonctionnaires.

Vous vous livrez à cette manipulation rhétorique, hélas devenue courante sur Internet, consistant à inverser les propos de votre adversaire pour, prétendez-vous, en démontrer la fausseté.

Je vous confirme que si vous me faites dire le contraire de ce que je dis, mes propos deviendront faux.

La seule chose que vous montrez par ce tripotage, c'est votre bêtise ou votre malhonnêteté, au choix.

D'autre part, si les incitations économiques n'existent pas, alors pourquoi chouinez-vous sans cesse sur le montant supposé trop faible de votre rémunération ?

Vous qui avez la vertu chevillée au corps, en tant qu'employé de l'État, vous n'avez nullement besoin d'être bien payé afin de faire bénéficier vos concitoyens de votre fabuleux pouvoir de travail.

Votre insistance à refuser de rendre des comptes au peuple souverain est d'autant plus inquiétante que vous faites partie d'un corps de gens armés, censés faire respecter la loi. Tout votre comportement confirme ce que je répète ici depuis longtemps : la police française est une police de coup d'État, de guerre civile, une police de tyrannie.

Et comme dans toutes les tyrannies, l'État s'emploie à créer plusieurs corps de police qui se tirent mutuellement dans les pattes, afin de minimiser leur pouvoir de nuisance. C'est exactement ce qui se passe en Russie.

Il y a une autre réforme qu'il faudrait introduire pour rétablir la démocratie en France : retirer le droit de vote aux fonctionnaires et aux hommes politiques. À partir d'un certain pourcentage dans la population, il est manifeste qu'ils se servent de leur bulletin de vote pour se décerner à eux-mêmes des privilèges immérités.

Il n'est pas normal qu'un fonctionnaire puisse voter, directement ou indirectement, en faveur d'une loi qui ordonne de prendre l'argent de ses concitoyens pour le lui donner à lui, sous peine de prison. Les citoyens qui gagnent leur vie honnêtement, sur le marché libre, sont incapables d'en faire autant.

Et cela vaut aussi pour les hommes politiques. Ce spectacle indécent d'élus photographiés en train de voter pour eux-mêmes doit cesser. Rappelons que non seulement les Français sont contraints de nourrir un nombre tout à fait excessif de fonctionnaires, mais qu'ils sont également obligés de financer un nombre d'élus absolument délirant par rapport à la population.

Skotadi

@ Marcel P | 13 octobre 2022 à 11:49

Merci pour vos explications détaillés.
Le fait est que dans l'ouvrage que j'avais cité, celui de Patrice Bergougnoux, l'auteur et de nombreux syndicalistes policiers (Céline Berthon du syndicat des commissaires, Henri Martini d'Unité SGP FO, Patrice Ribeiro de Synergie Officier) critiquait l'organisation territoriale de la police et faisait une comparaison avec l'organisation de la gendarmerie.

Aussi je me suis demandé si une telle organisation pouvait être adaptée à la police, en respectant bien sûr sa spécificité.

Rassurez-vous, je connais très bien l'histoire de la police, avant et après 1789 ainsi que son organisation actuelle. La police n'échappe pas à ce vaste mouvement de réforme et de contre-réforme, mal pensé et trop souvent inspiré de l'étranger, au lieu de s'appuyer sur l'histoire et la tradition française, pourtant riche d'enseignements.

L'exemple illustratif est la fusion de la DST et des RG pour former la DCRI, conçu pour être un FBI à la française, alors que comme vous l'avez rappelé, le FBI est un service d’enquête et non de renseignement.

Aussi je partage tout ce que vous avez dit sous ce billet et des conséquences de la réforme proposée.

« Amusant, les gendarmes, qui ne disposent de pratiquement aucun service ou office central (ou alors sur des sujets propres à leur origine militaire ou à des thématiques très récentes et parfois des niches) changent justement leur organisation, profitant du vide que le chaos actuel va laisser. »

L'histoire dira si rattacher la gendarmerie au ministère de l'Intérieur était une bonne idée. Surtout quand le renseignement intérieur a été érigé en direction générale, affaiblissant ainsi la police nationale en le privant de son service de renseignement.

Cordialement.

Marcel P

@ Robert Marchenoir
« Le problème, ce sont les incitations que créent le système du fonctionnariat, et le système de l'entreprise privée. Ces incitations conduisent mécaniquement le premier à être inefficace, et le second à être efficace. Sélectionnez cent mille personnes parmi les plus travailleuses et les plus dévouées, mettez-les dans une organisation où les incitations sont celles du fonctionnariat, et elles deviendront collectivement paresseuses et irresponsables.
C'est dans les chiffres. C'est ce qu'on constate. C'est un fait. »

Le problème, ce sont les incitations que créent le système de l'entreprise privée, et le système du fonctionnariat. Ces incitations conduisent mécaniquement le premier à être inefficace, et le second à être efficace. Sélectionnez cent mille personnes parmi les plus travailleuses et les plus dévouées, mettez-les dans une organisation où les incitations sont celles de l'entreprise privée, et elles deviendront collectivement paresseuses et irresponsables.
C'est dans les chiffres. C'est ce qu'on constate. C'est un fait.

C'est bien ce qui me semblait. C'est un non argument et une non démonstration. On peut le prendre dans n'importe quel sens et le retourner, ça ne vaut pas tripette, ni dans un sens, ni dans l'autre.

C'est même une pensée socialiste de sociologue, qui ne croit pas au libre arbitre ni en l'individu. Finalement, le communiste de l'histoire, c'est vous, Robert Marchenoir. Vous croyez que les conditions sociales déterminent les mérites et vertus des individus. Voilà un mode de pensée « paresseuse et irresponsable ».

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@ Achille
« "Donc c'est ainsi que vous percevez cette réforme ? Réduire les moyens de la lutte contre la criminalité organisée (banditisme, terrorisme, etc.) au profit de la petite délinquance ? C'est justement ce qui est dénoncé."
Il ne s’agit pas de réduire les moyens de la lutte contre la criminalité organisée. »

C'est pourtant ce que vous avez écrit.

Si « le pouvoir s’efforce tout simplement d’adapter les moyens dont il dispose » et que « donc il faut remédier au fait que la petite délinquance devient de plus en plus prépondérante face au grand banditisme », qu'est-ce donc que cette adaptation sinon de divertir des moyens vers un phénomène jugé « de plus en plus prépondérant » face à un autre ?

C'est bien beau de vouloir à tout prix défendre tout ce que fait le gouvernement. Je comprends que vous vous preniez les pieds dans le tapis en annonçant que le but de la réforme est justement ce qui pose problème, avant de rétropédaler.

« Gérald Darmanin a annoncé 8 500 effectifs supplémentaires répartis entre la police et la gendarmerie, de façon à être opérationnel pour la prochaine coupe du monde de rugby et les J.O. de Paris. »

Quel rapport avec le sujet ? Gérald Darmanin peut annoncer 10 000, 100 000 ou 0 effectifs supplémentaires. Ça ne change rien au sujet de cette réforme.

Et disons-le (puisque certains pensent que leur manichéisme s'appliquent aux autres) pour ma part, je ne pense pas qu'il soit nécessaire ou pertinent de multiplier sans cesse les effectifs policiers. Ce n'est pas le sujet, ce n'est pas le problème.

« Il s'agit de réorganiser les forces de l'ordre afin de les rendre plus efficaces. Le fiasco du Stade de France a, semble-t-il, servi de leçon. »

Non, justement, le « fiasco du Stade de France » montre tout le contraire. Le fiasco du Stade de France, ce sont des bledards édentés, le visage non dissimulé, qui tabassent et dépouillent sous les caméras du parvis du Stade de France.

Le message est pourtant clair : ces blédards s'en cognent complètement d'être identifiés et d'aller en garde à vue. Ils savent qu'ils ne seront pas durablement incarcérés et qu'ils ne seront pas expulsés de France.

Donc les effectifs policiers supplémentaires, ce n'est pas une réponse à ce phénomène. Sinon, il faudrait mettre un policier derrière chaque blédard. Non, la réalité, c'est qu'il faut incarcérer et expulser, au lieu d'arrêter et déférer devant les tribunaux tous les quelques jours les mêmes personnes. Incarcérer et expulser, cela coûte aussi du fric mais, en plus, ce n'est pas dans l'air du temps, c'est mal vu par les institutions européennes, c'est mal vu par les hautes autorités administratives indépendantes, c'est mal vu par les responsables communication qui alertent sur le fait que c'est un indicateur de l'insécurité du pays, c'est mal vu par les pays d'origine qui font tout pour ne pas récupérer leurs nationaux.

Vous pouvez bien réorganiser tout ce que vous voulez, ça ne changera rien au problème.

C'est d'ailleurs très amusant que vous parliez du Stade de France et de Saint-Denis, tombant là dans le même panneau que Martine Monteil dans ses déclarations télévisées récentes, où elle évoquait le stock de procédures en souffrance à Saint-Denis : le Stade de France et Saint-Denis, c'est dans le périmètre de la Préfecture de police de Paris.

Vous comprenez ce que ça signifie ? Ce que cela signifie, c'est que le Stade de France et Saint-Denis ne sont pas concernés par la réforme des DDPN. Pire, la Préfecture de police est le modèle type des DDPN. Comme Martine Monteil, vous défendez une réforme que vous ne comprenez pas en prenant exemple pour la nécessité de cette réforme sur des services qui en sont d'emblée exclus - pire, qui sont le modèle de cette réforme.

F68.10

@ sylvain
"Ne soyez pas vexé d'avoir démasqué votre alliance avec le RN89, vous vous accommodez très moratoirement avec vos amis mollahs des punitions corporelles infligées aux femmes."

Non. Moi et mes amis mollahs iraniens sommes d'accord sur le principe de cesser de lapider les nanas. Vous devriez quand même vous joindre à notre club.

Ensuite, moi et mes amis mollahs sommes d'accord pour nous taper dessus jusqu'à ce que la question suivante soit tranchée: la religion doit-elle être au pouvoir ?

Mes amis mollahs pensent que oui.
Je pense que non.
Vous pensez que oui.

Nous sommes d'accord pour régler cela par la force si nécessaire. Et jusqu'ici, votre insistance à faire de la France un pays avec une religion d'État vous range dans l'équipe des mollahs.

Si cette question ne peut être tranchée par la discussion (ce qui me semble être mal barré car pas une fois vous n'avez accepté de ranger la religion - catholique - hors de la sphère des institutions politiques), eh bien on peut trancher cela par une partie de Calcio Storico en remplaçant le ballon par des ogives nucléaires.

À vous de voir: le débat ou la violence. Votre choix.

Vous ne connaissez pas le Calcio Storico ?

"C'est trop petit pour être une guerre, mais trop cruel pour être un sport." -- Henri III

Maintenant, plutôt que de continuer à prôner la lapidation des nanas, pourquoi ne cessez-vous pas votre petit jeu malsain et n'affirmez-vous pas "J'accepte que la religion catholique ne soit pas une religion d'État en France" ?

Parce que vous en êtes incapable. Et c'est à cela qu'on voit et qu'on sait que vous êtes un escroc de l'anti-islamisme. Tout comme le Rassemblement National.

"C'est quoi ça, une marque de choucroute ???"

La Sauerkraut, ce n'est pas une marque de choucroute, mais LA choucroute. De la même manière que le Gugelhopf, c'est n'est pas un kouglof, mais bien LE kouglof. On a des racines alsaciennes ou on n'en a pas, voyez-vous. Tentez la tarte aux quetsches, un jour.

Un peu de la même manière que le Calcio Storico, ce n'est pas une marque de foot, mais LE vrai foot.

Robert Marchenoir

@ Michelle D-LEROY | 12 octobre 2022 à 16:49
"Encore l'obsession du fonctionnaire... J'ai toujours travaillé dans des entreprises privées mais j'ai pu y voir des gens qui se la coulaient douce [...] Alors les fonctionnaires qui ne font rien, qui sont nuls, qui coûtent cher, cela existe sans doute mais arrêtez d'en faire une généralité."

Quand l'État cessera de me voler 59 % de mon argent pour nourrir ses fonctionnaires, je cesserai d'être obsédé par les fonctionnaires.

Ce que vous avez pu voir ici ou là n'a aucune importance. Ce qui compte, c'est ce que vous ne voyez pas, c'est à dire les chiffres. Les chiffres macro-économiques, pas ce que sont payés dix surveillants de la Bibliothèque nationale, contrairement à ce que prétend Marcel P.

Vous êtes la millième à procéder à cette escroquerie intellectuelle, consistant à prétendre, après qu'on vous a dit mille fois que ce n'était pas le cas, que le problème était la moralité individuelle des fonctionnaires ou des salariés du privé.

Le problème, ce sont les incitations que créent le système du fonctionnariat, et le système de l'entreprise privée. Ces incitations conduisent mécaniquement le premier à être inefficace, et le second à être efficace. Sélectionnez cent mille personnes parmi les plus travailleuses et les plus dévouées, mettez-les dans une organisation où les incitations sont celles du fonctionnariat, et elles deviendront collectivement paresseuses et irresponsables.

C'est dans les chiffres. C'est ce qu'on constate. C'est un fait.

Marcel P

@ Aliocha
« Écoutez l'interview que j'ai mise en lien, si elle est encore accessible, elle sera plus précise que mon résumé sommaire. Il y a un choix à faire pour la police judiciaire qui n'est pas fait depuis quarante ans. »

Je pense qu'il va falloir cesser cette manie, dans les commentaires, de demander aux autres interlocuteurs de se fader une source externe qui ferait la démonstration d'un propos qu'on n'a pas su expliciter. Citer une source, c'est bien ; donner un lien pour une information complémentaire aussi ; mais une référence ne peut tenir lieu d'argumentaire. Sinon, je vais poser la lecture de L'homme sans qualités de Robert Musil comme préalable à la poursuite de tout échange.

Soit vous êtes capable de nous expliquer ce que vous avez retenu des opinions de ce sociologue, soit ce n'est pas le cas et il convient de passer à autre chose.

Si on veut se faire une idée de ce que peut produire ce sociologue, on rigolera en lisant https://www.nouvelobs.com/justice/20181022.OBS4284/sebastian-roche-pour-une-reforme-des-controles-d-identite.html : la plupart des paragraphes peuvent se faire mettre en pièces tant les exemples et chiffres données peuvent aisément être expliqués de manières différentes, et souvent contradictoires, avec les seules hypothèses formulées. Enfin, c'est un sociologue, quoi, ceci dit sans mépris aucun.

On peut tout autant se fendre la poire en lisant son blog, où il aborde (en style mi-télégraphique) le sujet du jour. Il écrit « Un bras de fer est actuellement engagé entre le ministre Darmanin qui n’accepte pas l’opposition des organisations syndicales et apparemment d’une large partie des personnels (il n’y a pas de décompte) ». Il est pourtant très clair que l'opposition à cette réforme n'est pas venue subitement à l'annonce d'une potentielle réforme et qu'elle n'est pas venue des syndicats de police, dont certains se raccrochent timidement au wagon en marche au moment même où ils étaient surtout préoccupés à faire des alliances entre le chèvre et le chou (Alliance et l'Unsa, les ultra-sarkozystes avec ceux qui appelaient à voter Ségolène Royal). Non, c'est très manifestement venu du personnel ayant créé une association hors-cadre syndical quand il ont constaté que leurs chefs se faisaient virer un à un comme des malpropres dès lors qu'ils pointaient des problèmes posés par cette réforme, après un an d'expérimentation non concluante à laquelle ils s'étaient prêtés de bonne grâce.

Achille

@ Marcel P | 13 octobre 2022 à 11:49
"Donc c'est ainsi que vous percevez cette réforme ? Réduire les moyens de la lutte contre la criminalité organisée (banditisme, terrorisme, etc.) au profit de la petite délinquance ? C'est justement ce qui est dénoncé."

Il ne s’agit pas de réduire les moyens de la lutte contre la criminalité organisée.
Gérald Darmanin a annoncé 8 500 effectifs supplémentaires répartis entre la police et la gendarmerie, de façon à être opérationnel pour la prochaine coupe du monde de rugby et les J.O. de Paris.
Il s'agit de réorganiser les forces de l'ordre afin de les rendre plus efficaces.
Le fiasco du Stade de France a, semble-t-il, servi de leçon.
D’autant qu’il existe des passerelles entre le grand banditisme et la petite délinquance.

sylvain

@ F68.10 | 13 octobre 2022 à 20:03

Ne soyez pas vexé d'avoir démasqué votre alliance avec le RN89, vous vous accommodez très moratoirement avec vos amis mollahs des punitions corporelles infligées aux femmes iraniennes plutôt que de les combattre, tout comme le RN 89 qui ne veut pas sanctionner le régime iranien à ce que vous dites.

Vos combats se rejoignent, vous êtes sur la même longueur d'onde que ce RN donc je me suis autorisé à vous donner un nouveau pseudo, FN89, qui vous sied à merveille.

Moratoire FN 89 et RN 89, mêmes dénominateurs communs, mêmes combats, c'est drôle quand même de vous voir fricoter tous les deux ; c'est un aveu !

Vous feriez aussi un beau couple avec votre amie mollhette Sandrine Rousseau la talibanette ayatollette du Nupettes-show.

Bonne nuit cher FN 89, y en a qui comptent les moutons avant de dormir, essayez avec des cailloux ou des coups de fouet, ne me remerciez pas je demande qu’à aider.

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@ F68.10 | 11 octobre 2022 à 14:24
"Rien à voir avec la Sauerkraut."

C'est quoi ça, une marque de choucroute ??? Halal je présume, vos amis mollahs n'aiment pas le halouf.

Aliocha

@ Marcel P

Écoutez l'interview que j'ai mise en lien, si elle est encore accessible, elle sera plus précise que mon résumé sommaire. Il y a un choix à faire pour la police judiciaire qui n'est pas fait depuis quarante ans.

F68.10

@ sylvain
"Bonjour cher F68.10, vous vous êtes vous-même démasqué sans le vouloir : le RN refuse de condamner les mollahs ? ben alors vous êtes au RN 89, puisque votre moratoire consiste à composer avec les mollahs."

Non. Exiger un moratoire, c'est applaudir les mollahs. Leur faire des gros poutous. Des bisous sur les joues, des bisous de partout. Parce que oui, c'est bien de mettre en place des moratoires (même incomplets) sur la lapidation. C'est mieux que de lapider.

Et si c'est bien, peu importe que soit les mollahs, les légionnaires du Christ ou les franc-maçons qui le font: ce qui est bien, c'est bien. Ce qui est mal, c'est mal. Et l'eau, ça mouille, indépendamment de la religion ou de la couleur de peau.

Ensuite, une fois qu'on s'est fait la bise, moi et les mollahs, sur ce point précis, on en revient aux fondamentaux entre nous: je suis un mécréant, ce sont des théocrates. Il ne peut en rester qu'un.

Nondidjû !! J'adore citer Christophe Lambert en tant que référence intellectuelle majeure !!

Et non, je ne laisserai jamais des gens comme vous utiliser toutes les manipulations mentales et tous les sophismes les plus pourris pour faire sa propagande: vous n'êtes pas du côté des laïques, mais bien du côté des théocrates. Pour vous, les droits des femmes, c'est un truc régional, et, chez eux, les théocrates peuvent opprimer les femmes, tant que les migrants ont le bon goût de ne pas venir chez vous. Pas pour moi: je suis contre les théocrates; et pas vous. Vous êtes contre les étrangers, pas contre les théocrates.

La preuve: à chaque fois, vous nous expliquez que vous voulez rechristianiser la France et remettre en place une religion d'État sur la base de laquelle discriminer les gens. Vous êtes l'exact miroir des mollahs, qui veulent un pays islamique, où on persécute les autres religions et où on excite la haine de tout ce qui est étranger (américain, typiquement) pour asseoir son pouvoir. Vous leur ressemblez jusque dans votre haine des homos, jusque dans votre allégeance au poutinisme, jusque dans votre refus de reconnaître le primat du vote. Et ce n'est absolument pas un hasard.

Vous êtes tout ce que je hais: vous êtes un mollah.

"Imaginons ce qu'auraient fait ces humanistes de pacotille pendant la guerre : un moratoire avec les nazis sur les camps de concentration : taille et températures des fours."

Non. On aurait eu le courage de bombarder Auschwitz, avec des gens comme moi. Tout comme l'avait recommandé Witold Pilecki. On aurait ainsi liquidé les camps, leurs nazis, ainsi que les prisonniers de ces camps. D'un coup.

Tout comme on devrait avoir le courage, de nos jours, de lâcher les chiens de l'OTAN en Ukraine.

Philippe Dubois

Bonjour Monsieur Bilger,

Je n'ai pas les connaissances nécessaires pour juger cette réforme en détail sur le fond.

Je peux donc émettre deux hypothèses

1. La PJ (ainsi que la police en général) avait réellement besoin d'une réforme et celle-ci va globalement dans le bon sens

2. Toutes les réformes ou actions entreprises par Macron et sa clique de nuisibles malfaisants ont pour objet de saboter ou saccager ce qui fonctionne encore à peu près correctement dans le but de détruire la France

Je choisis sans aucune hésitation l'hypothèse numéro 2

Marcel P

@ F68.10
« Quand je critiquais le "management", je ne faisais pas référence aux conditions de travail. Si les gens ne sont pas contents des conditions de travail, ils n'ont qu'à se tirer. »

Le management est indissociable des conditions d'exercice. Si on se masturbe avec la notion d'entreprise privée, on comprendra bien que si on veut du personnel pointu, efficace, efficient, il faut être capable de l'attirer et le garder.

Si les gens ne sont pas contents, ils n'ont qu'à se tirer ? Oui, c'est ce qu'ils font. C'est bien le sujet, c'est ce que je décrivais. Avec de mauvaises conditions d'exercice, vous ne vous retrouvez plus qu'avec des erreurs de casting dont personne ne veut ailleurs.

« Mais, au-delà de la com' journalistique ou gouvernementale, personne ne fait l'effort de m'expliquer, dans les médias, en quoi ces mesures auraient réellement pour effet de résoudre ces problèmes. On me demande de signer un chèque en blanc »

C'est exactement le problème, c'est exactement ce qui lui est reproché.

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@ Robert Marchenoir
« Vous vous lancez dans des dégoulinades de détails incompréhensibles au commun des mortels, vous entassez les sigles, vous êtes incapable d'expliquer votre point de vue simplement, car cela vous sert : l'obscurité vous assure l'impunité. »

Apparemment, d'autres ont trouvé ces explications compréhensibles. Elles ne me semblent guère trop encombrée de sigles (normalement systématiquement détaillés à leur première occurrence, sauf si déjà employés par monsieur Bilger notamment - DGPN, DCPJ, PP, DGSI, il me semble que vous pouvez dans trop d'effort trouver de quoi il s'agit).

« C'est exactement ce que je reproche au "Blob" français, ici représenté par la corporation juridico-policière jointe aux médias : je n'ai pas trouvé un seul article expliquant quelles étaient les motivations de la réforme gouvernementale. Car c'est de là qu'il conviendrait de partir, pour éventuellement les réfuter. Sans surprise, on ne trouvera pas l'information correspondante dans votre commentaire, pourtant interminable.»

Si vous étiez réellement curieux, vous auriez bien compris que c'était le sujet principal : nul ne sait exactement quelles sont les motivations de cette réforme, au-delà du pipeau de communication avec des termes à la mode (silo, tuyau d'orgue, etc).

« "Heureusement que vous êtes là pour en parler, parce que les fonctionnaires, forcément niais, n'ont jamais réfléchi à tout ceci. Ils vous attendaient."
Ils auraient dû, en effet, m'attendre. C'est moi leur chef. C'est ce que vous, de concert avec l'ensemble de la fonction publique française, refusez d'admettre. »

Le citoyen est l'employeur des agents publics mais, évidemment, la seule autorité que peut exercer le citoyen, c'est au travers de la loi.
Parce que ce n'est pas le citoyen seul qui est l'employeur, mais l'ensemble des citoyens, et c'est la loi qui est l'expression de ce collectif.
Si vous voulez donner un ordre à un agent public (ce qui est l'expression même de l'autorité d'un chef, pouvoir donner un ordre), il faudra que vous vous concertiez avec quelques millions d'autres citoyens, voir s'ils sont d'accord et voient les choses comme vous. Parce que vous, tout seul, vous n'avez d'ordre à donner à personne.

Mais ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est que vous avez abordé la broken window theory, en la confondant d'ailleurs avec la zero tolerance policy (ce qui témoigne de votre absence de maîtrise des concepts que vous évoquez), comme si c'était un argument massue parce que vous seriez le seul a en avoir conscience. Et puis plus rien.

Je vous explique très clairement que la petite délinquance en matière de stupéfiants, celle qui est l'alpha et l'oméga de Gérald Darmanin, n'est rien dans les réseaux organisés qui permettent d'importer des tonnes de stupéfiants en France. Vous n'avez rien à répondre. Certains spécialistes du sujet estiment qu'au rythme actuel, il faut s'attendre à ce que, à l'avenir, les narco-trafiquants en France disposent de ressources supérieures à celles des forces de sécurité, comme dans certains pays d'Amérique du Sud.

Vous ridiculisiez l'idée qu'on puisse craindre que le politique influe sur des services de police soumis aux pouvoirs locaux en nous parlant de Fillon. Je vous ai donné des noms, des lieux, qui sont représentatifs de la France présente et de demain, où cette problématique est une réalité évidente. Vous n'avez rien à en dire. C'est une « dégoulinade de détails » pour vous que de dépasser le stade des déclarations creuses.

La seule chose que vous trouvez à répondre, c'est qu'il « convient de combattre sans répit cette fonction publique insurrectionnelle ». C'est bien. Brave type.

« Je ne vois pas très bien pourquoi vous passez tant de temps à déblatérer contre Poutine, alors que vous vous employez au même moment à conforter votre statut de silovik franchouille. »

C'est drôle, lorsqu'on omet délibérément le fond parce qu'on ne le maîtrise pas (je pense que vous avez bien illustré la profondeur de votre compréhension du sujet), on peut laisser libre cours à l'imagination. Si je me laissais entraîner dans votre voie, j'observerais que la Russie fait feu de tout bois pour désorganiser les pays occidentaux, dont la France, et que désorganiser durablement la PJ pour une réforme sans objectifs réels net autres que la satisfaction au plus haut de pouvoir prétendre avoir changé quelque chose, est clairement à l'avantage de la déstabilisation de l'Europe. Les liens entre la criminalité organisée russophone, y compris très active en France, et certains éléments du pouvoir russe ne devraient surprendre personne.

Mais je ne vais pas vous suivre dans votre voie, je pense que vous êtes juste égaré par votre combat obsessionnel et manichéen contre la fonction publique.

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@ Achille
« En fait le pouvoir s’efforce tout simplement d’adapter les moyens dont il dispose aux problèmes auxquels sont confrontés les citoyens dans leur vie de tous les jours.
La petite délinquance devient de plus en plus prépondérante face au grand banditisme et donc il faut remédier à cette dérive. »

Donc c'est ainsi que vous percevez cette réforme ? Réduire les moyens de la lutte contre la criminalité organisée (banditisme, terrorisme, etc.) au profit de la petite délinquance ? C'est justement ce qui est dénoncé.

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@ Aliocha
« Voilà quarante ans qu'on essaye de rationaliser l'empilement de différentes directions et services de la police, ce qui est fait pour la gendarmerie, souci d'efficacité par une rationalisation de l'organigramme. »

Si tel est le cas, vous nous expliquerez :
- pourquoi les gendarmes changent leur organisation dans le sens contraire en ce moment même (développement de l'échelon zonal et projet de création d'une grande direction centrale) ;
- pourquoi il serait pertinent de calquer l'activité de la police, qui couvre 5 % du territoire de la France et 66 % des faits constatés, avec la gendarmerie qui couvre 95 % du territoire et 34 % des faits constatés (https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/crimes-et-delits-enregistres-par-les-services-de-gendarmerie-et-de-police-depuis-2012/), sachant que la gêne causée au ministre de l'Intérieur par le nombre de mains à serrer en descente d'avion n'est pas un critère fondamental.

Si vraiment l'insécurité du quotidien intéresse les braves gens, il serait intéressant, plutôt, de s'intéresser au nombre de délinquants d'habitude qui sont arrêtés à intervalles réguliers alors que l'application de la loi aurait dû conduire à les écrouer ou les expulser du territoire national.
Autre sujet d'avenir avec les foyers de migrants qui vont être en zone à faible densité de population, donc également à faible densité de policiers ou gendarmes.

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@ Skotadi
« L'avantage de cette réforme, c'est que cela permettrait d'avoir un chef unique de la police dans un territoire. En effet, là où dans la gendarmerie il y a un chef qui a un large commandement, du côté de la police il y a quatre ou cinq responsables. La gendarmerie fonctionne sur une logique pyramidale là où la police fonctionne sur des tuyaux d'orgue. Il est tout à fait possible de préserver la spécificité de la Police Judiciaire tout en ayant une hiérarchie et une gestion territoriale. »

Quel est l'argument (« tuyau d'orgue », terme à la mode) ? Une pyramide à l'échelle locale est-elle nécessaire ? La police n'est pas une démocratie, c'est une structure pyramidale.

Les circonscriptions de sécurité publique sont sous l'autorité d'un directeur départemental ; les directions départementales sont sous l'autorité d'un directeur zonal ; le directeur zonal est sous l'autorité d'un directeur central ; le directeur central est sous l'autorité du directeur général de la police nationale.

Les services de police judiciaire sont sous l'autorité d'un directeur territoriale de police judiciaire ; les directions territoriales de police judiciaire sont sous l'autorité d'un directeur zonal ; le directeur zonal est sous l'autorité d'un directeur central ; le directeur central est sous l'autorité du directeur général de la police nationale.

Idem pour les CRS, la police aux frontières, etc.

C'est bien une pyramide. Sauf que chaque direction centrale a suffisamment de souplesse pour déterminer ce que couvre l'échelon local, zonal, etc. Parce que l'échelon local n'a pas forcément le même sens et la même pertinence. L'échelon départemental, les auteurs de la réforme en conviennent, n'a aucune pertinence contre la criminalité organisée. La PJ a normalement été organisée en bassins de criminalités, et pas au petit bonheur la chance des hasards de découpages administratifs.
Cela implique parfois plusieurs interlocuteurs pour un même sujet, parce qu'ils a des enjeux pluriels. Ce n'est pas un défaut par nature.

On peut espérer qu'il existe d'autres motifs que cosmétiques de faire une telle réforme.

Le seul cas où l'on peut voir deux interlocuteurs représentant le même angle et point de vue, c'est le cas de la préfecture de police de Paris. On peut ainsi, sur un même sujet, avoir en concurrence l'office central pour la lutte contre la criminalité organisée (OCLO) et la brigade de répression du banditisme (BRB) de la DRPJ Paris. Vous avez tous un exemple en tête, peut-être sans le savoir : la mort de Mesrine lors de l'opération de l'office central pour la répression du banditisme (OCRB, renommée depuis OCLO) avec la BRB.

Mais curieusement, alors que c'était très clairement à l'ordre du jour à l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron, il n'est plus question du tout de mettre terme au particularisme de la PP mais uniquement de la déployer à l'échelle nationale.

« En fait, il suffirait de calquer l'organisation policière sur celle de la gendarmerie nationale. Cette dernière a, au niveau du département, des brigades de recherches et, au niveau régional, des sections de recherches, toutes ne font que des missions de police judiciaire. »

Amusant, les gendarmes, qui ne disposent de pratiquement aucun service ou office central (ou alors sur des sujets propres à leur origine militaire ou à des thématiques très récentes et parfois des niches) changent justement leur organisation, profitant du vide que le chaos actuel va laisser.

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@ Tipaza
« Le premier est la localisation de la PJ. Je veux dire qu'elle passe d'un statut national à un statut local, départemental plus exactement, par la fusion qui est proposée.
[...]
Au USA, le FBI a un pouvoir d'intervention fédéral qui lui a été octroyé lors de sa création et ce pouvoir a été élargi à beaucoup de crimes et délits non prévus au départ, pour augmenter son efficacité.
Il me semble que la PJ jouait un rôle équivalent. Le célèbre commissaire Maigret intervenait partout, mais c'était de la littérature. »

Le pendant du FBI est effectivement la Direction centrale de la police judiciaire. Le FBI, c'est un service judiciaire qui dépend aux USA du ministère de la Justice, ce n'est pas un service de renseignement. Il agit à sa guise sur l'ensemble des Etats-Unis d'Amérique, tout comme la DCPJ agit à sa guise sur l'ensemble du territoire de la République.

La DCPJ dispose de services centraux (office de lutte contre la criminalité organisée, sous-direction anti-terroriste, etc) et locaux. Les services centraux ne pourraient pas oeuvrer sans les services locaux, qui permettent d'intervenir rapidement sur l'ensemble du territoire, avec un personnel dédié, expérimenté, formé, parlant le même langage.

C'est ce qui fait que lorsqu'un attentat se produit à Strasbourg, la DCPJ a immédiatement du personnel compétent sur place, qu'elle renforce avec son personnel des services centraux.
Si votre femme est blessée grièvement par un terroriste, vous apprécieriez le fait que les constatations sur la scène d'attentats, auditions, et autres actes d'enquêtes soient effectués par du personnel dont le quotidien est de travailler sur des crimes importants, et non pas du personnel qui a passé ces derniers mois à renforcer un petit service d'investigation pour écluser de manière industrielle le stock en attente de procédures de violences conjugales. Vous apprécierez aussi que la chasse à l'homme qui s'enfuit, le terroriste étant en fuite et capable de poursuivre son entreprise criminelle à tout instant, soit menée par des hommes dont c'est le coeur de métier, et non pas des intérimaires.

Dans les films américains, on voit parfois le FBI qui arrive et se saisit d'un dossier, ou alors apporte son expertise en complément - étant complètement indépendante des services locaux. La formule à fait ses preuves notamment au sujet des tueurs en série, frappant d'un bout à l'autre des USA. C'est actuellement précisément ce que fait la DCPJ. Cette réforme propose de mettre un terme à cette logique d'indépendance de la DCPJ par rapport aux entités locales.

Si les auteurs de la réforme pouvaient citer des cas où ce fonctionnement avait posé problème, rendu évident qu'il fallait le modifier, la réforme poserait moins problème.

Là, d'une part il y a un ministre de l'Intérieur qui croit que le fait qu'il doive serrer la pince de plusieurs personnes sur un tarmac est un argument, d'autre part la suggestion que l'intérêt de cette réforme serait d'élever le niveau de l'investigation pour la petite délinquance et la possibilité d'employer du personnel à des tâches qui relèvent de toutes autres compétences.

Sans rire, il a été dit qu'il ne serait pas absurde d'employer du personnel PJ sur des activités de maintien de l'ordre. Alors que le débat public récent en France critiquait l'emploi d'unité de voie publique comme des BAC sur des activité de maintien de l'ordre, on voudrait employer des gens de PJ pour gérer des foules dans la rue ? À quoi bon tenter de professionnaliser certaines activités qui ont une dimension sensible si on emploie des gens pas formés pour cela ? Pour dire les choses clairement, on n'a pas fini d'avoir des difficultés sur la thématique des violences en intervention policière si on envoie du personnel au casse-pipe dans un emploi pour lequel ils ne peuvent pas être opérationnels de suite.

« Le second point qui me gêne est qu'il semble que la PJ ne serait plus placée directement sous l'autorité judiciaire comme son nom l'indique, mais sous celle d'un préfet, personnage administratif aux ordres du pouvoir avec les dérives possibles, et même probables si on se souvient de certaines affaires plus ou moins récentes touchant des individus proches du pouvoir. »

Cet aspect ne peut pas changer. L'activité judiciaire sera toujours dirigée par les magistrats, parce que c'est prévu ainsi par le code de procédure pénale.

Tout le problème est celui du compte rendu. La PJ rend toujours compte de son activité à l'autorité judiciaire et à sa hiérarchie. Jusqu'ici, la hiérarchie de la PJ, c'est sa direction centrale qui rend elle-même compte au directeur général.

Le préfet, le chef de circonscription, lors des réunions avec des partenaires locaux qui font son quotidien, n'a pas connaissance des enquêtes menées par la PJ sur son ressort territorial. Il n'a pas à en connaître. Donc si cette enquête gêne un de ses administrés, un de ses partenaires, il est facile pour lui de dire la vérité : il ne sait pas de quoi il retourne et n'a aucun moyen d'intervenir.

Ce sera différent demain, parce que le Préfet et le DDPN ne pourront pas dire ignorer si les services judiciaires mènent une enquête. Ils seront obligés de faire la sourde oreille, mentir au besoin, à des administrés connaissant des suspects. L'exercice est délicat. Chacun comprendra qu'il est plus dur de faire respecter le secret de l'enquête lorsqu'on multiple les personnes dans la confidence.

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@ Serge HIREL
« Il me semble au contraire qu’il se donne les moyens de nommer préfet qui il veut, les choisissant dans un vivier d’« amis » qui lui devront carrière et gloriole. »

Je suis tout à fait d'accord. Le phénomène Alexandre Benalla est un exemple de la méthode et de ses implications.

sylvain

Finalement, un moratoire c'est une très belle technique politique de collaboration sans l'avouer et pour passer en même temps pour un humaniste, LOL ! L'hypocrisie dans toute sa splendeur.

Fallait y penser, il faut vraiment avoir l’esprit tordu pour pratiquer cette abomination ; c'est diabolique, machiavélique, démoniaque, on ne condamne pas, on aménage ; c’est ce que faisaient les collabos avec les Allemands : supplier d'épargner les siens, de ne pas taper trop fort dans les sous-sols des Kommandanturs contre quelques services en retour : dénonciations, délations…

Le RN refuse donc de condamner les mollahs, en conséquence, ceux qui pratiquent ces caricatures de moratoires ne sont en fait que des alliés complices du RN puisqu’ils ne condamnent pas eux non plus mais « accompagnent » ces mollahs dans les façons d'exécuter les peines encourues par les femmes iraniennes.

Non seulement ils ont échoué, c'est ballot mais la répression est montée de plusieurs crans dans le crime : fusillades sans modération = en voilà un beau résultat ! Vive les moratoires !

Imaginons ce qu'auraient fait ces humanistes de pacotille pendant la guerre : un moratoire avec les nazis sur les camps de concentration : taille et températures des fours, gaz pas trop agressifs, suppression des coups de fouets sur les récalcitrants, etc.

Aujourd'hui, en Iran, le moratoire devrait consister à créer des camps de caillassages encadrés par de gentils G.O. mollahs avec des observateurs de l'ONU pour surveiller les accords sur les plannings et nombres de caillassages signés lors du moratoire.

À l'entrée du camp, comme le faisaient les nazis, un orchestre de la police des moeurs qui jouerait du Enrico Macias : « Ah qu'elles sont jolies les filles… », sous un écriteau : la charia c'est la liberté !

Je propose F68 comme directeur de camp, que je renommerai FN 89 en récompense de sa collaboration avec le RN 89.

sylvain

Bonjour cher F68.10, vous vous êtes vous-même démasqué sans le vouloir : le RN refuse de condamner les mollahs ? ben alors vous êtes au RN 89, puisque votre moratoire consiste à composer avec les mollahs et ne surtout pas les condamner, vous aménagez les peines : taille des cailloux, nombre de lancers de cailloux etc. vous ne condamnez pas mais soutenez ces horreurs ; donc je répète, à moins que vous ne soyez sourd et aveugle : vous êtes un RN masqué, les vérités sont dures à encaisser, vous collaborez avec les mollahs comme le RN qui n’a pas voté les sanctions.
Vous confirmez que votre moratoire consiste à ne pas condamner les mollahs et leur police des moeurs, vous collaborez avec les islamistes et le RN, bravo, bien joué !

F68.10

@ sylvain
"Désolé cher F68.10 vous avez des moratoires..."

Qu'on ne vienne pas prétendre qu'on est contre l'islam quand on refuse de voter les sanctions de la police des mœurs.

Le RN refuse donc de condamner les mollahs.

M'enfin, c'est pas très étonnant: vous aussi vous voulez une police des mœurs ciblant les homos... Qui se ressemble s'assemble.

sylvain

@ F68.10 | 12 octobre 2022 à 15:18
« Auriez-vous l'obligeance de m'aider à vérifier, en croisant d'autres sources, que c'est bien là le vote du RN ? Que le RN soutient bien les mollahs ? »

Désolé cher F68.10 vous avez des moratoires pour ça, moi je vote RN par défaut mais je les trouve trop de gauche, comme vous d'ailleurs, ce sont des NUPES de droite.

D'après votre journal, on aurait même vu des députés RN 89 déguisés en mollahs en train de lancer des cailloux sur les femmes iraniennes, donc vous avez raison puisqu'ils le disent, quels fachos ces RN !

Demandez à vos mollahs caillasseurs de meufs s'ils sont soutenus par votre RN 89, moi j'ai aussi moratoire avec de vrais citoyens ultras droite, nous étudions les méthodes à employer pour nettoyer ce pays de la crasse macronupes islamiste.

NB : je préfère Zemmour 7 % bientôt 15 %.
Bon moratoire cher F68.10 !

Michelle D-LEROY

@ Serge HIREL

Je ne prends connaissance de votre commentaire que maintenant.

"Il me semble au contraire qu’il se donne les moyens de nommer préfet qui il veut, les choisissant dans un vivier d’« amis » qui lui devront carrière et gloriole"...

Cela ne fait que confirmer ce que je pense du sujet.

Michelle D-LEROY

Tout a déjà été dit.

Personnellement, je n'ai pas de connaissances suffisantes des rouages de la police pour parler du bien-fondé de cette réforme. Toutefois connaissant le Président, j'imagine que ce n'est pas une réforme au hasard et que Gérald Darmanin ne met pas en place une telle réforme sans que le Président ne soit d'accord et qu'il en soit peut-être même l'instigateur avec l'aide d'un Cabinet stratégique. J'y vois donc la patte de Monsieur Macron, qui souhaite noyauter à son avantage les services régaliens.

Ce n'est sans doute pas pour rien qu'il a commencé par vider de sa substance l'ENA pour la remplacer par une école sans prestige, puis supprimer le corps préfectoral et le corps diplomatique. Ce qui lui permet de placer des personnes de confiance à défaut d'expérience professionnelle dans leur nouveau domaine.

Dès le mois de juillet, ce fut la valse des préfets. Des proches de l'Elysée et de Matignon ont remplacé 18 préfets. Dans mon département une femme (un plus dans le contexte féministe actuel), ingénieure à la Mairie de Paris, réputée proche d'Emmanuel Macron, est arrivée en remplacement d'un préfet malade.

"Si ce mauvais chemin était suivi, la PJ ne serait plus sous l'autorité des magistrats et dans une collaboration en général confiante avec eux. À cause du lien de subordination entre le directeur départemental et le Préfet (représentant de l'Etat), elle risquerait, s'il fallait enquêter sur des élus ou des milieux économiques locaux, d'être soumise à des influences et à des blocages partisans". (PB)

Et donc pour moi, tout cela se rejoint, se tient, dans un ensemble bien cohérent de la part de l'Elysée.
D'autant que M. Macron a fait part de son souhait d'installer PLUS de migrants dans les territoires, avec l'insécurité que cela peut amener et la mauvaise humeur des autochtones.

Avec notre Président, rien n'arrive fortuitement ou juste pour réorganiser et moderniser, mais plutôt pour mieux contrôler.

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@ Robert Marchenoir
"Avec les rares éléments qui me sont fournis, je subodore qu'il s'agit là, une fois de plus, d'un caprice d'une aristocratie du fonctionnariat, qui ne veut surtout pas être dérangée dans ses habitudes et ses privilèges"...

Encore l'obsession du fonctionnaire...
J'ai toujours travaillé dans des entreprises privées mais j'ai pu y voir des gens qui se la coulaient douce, et même des gros fainéants qui passaient leur temps devant la machine à café, qui arrivaient avec leur "accident de travail" le lundi matin ou qui avaient la migraine le vendredi. Dans toutes les entreprises petites ou grandes. Des gens "invirables" pour diverses raisons dont souvent la couardise des patrons.
Alors les fonctionnaires qui ne font rien, qui sont nuls, qui coûtent cher, cela existe sans doute mais arrêtez d'en faire une généralité.

Combien de fonctionnaires de police se suicident par an ? parce qu'il ont parfois sacrifié leur famille à leur travail ?
Quotidiennement on voit des policiers et des gendarmes qui sont caillassés ou menacés.
Récemment j'ai lu la lettre de désespoir d'une jeune magistrate avec 140 dossiers sous le coude, qui n'en pouvait plus et disait ne pas pouvoir travailler avec sérieux sur chacun de ces dossiers.
Sans parler de professeurs insultés et par les élèves et par leurs parents. Des médecins et des personnels hospitaliers à bout de force parce qu'ils enchaînent des tours de garde.

Une petite série documentaire, "13 Novembre", que j'ai vue récemment, nous montre le courage des pompiers, sauveteurs, médecins, policiers qui ce soir-là essayaient de sauver des vies, de secourir et de réconforter des dizaines de gens. J'avoue que c'est rassurant de voir qu'il y a encore des gens qui se comportent humainement, nous faisant oublier par leur courage et leur dignité un instant les horreurs quotidiennes alors que nous devrions être en admiration devant des réformateurs de pacotille au bagout incommensurable parce qu'ils sont politiques, journalistes ou des élites du privé.

F68.10

@ sylvain

Juste une petite question: j'ai une source (un certain J.H. dans un journal d'impénitents mécréants paraissant le mercredi) qui m'affirme que les élus Rassemblement National ont voté CONTRE les sanctions à l'encontre de la police des mœurs iranienne.

Au parlement européen, le 6 octobre 2022. Vote à main levée.

Auriez-vous l'obligeance de m'aider à vérifier, en croisant d'autres sources, que c'est bien là le vote du RN ? Que le RN soutient bien les mollahs ?

Juste pour que nous sachions qui, de vous ou moi, roule réellement pour l'islam...

Pendant ce temps, chez les centristes:

"Mahsa Jina Amini n'est pas morte. Mahsa Jina Amini a été tuée. Son meurtre n'est ni exceptionnel ni accidentel, mais il s'inscrit dans le cadre des politiques répressives contre les droits des femmes en Iran. L'UE doit donner une réponse catégorique, qui doit inclure des sanctions individuelles à l’encontre des responsables de la violence et de la répression généralisée lors de ces manifestations. Il est temps d'accompagner les femmes qui risquent leur vie et marchent sans peur pour conquérir leur avenir : un avenir démocratique et libre pour tous les Iraniens." -- Soraya Rodríguez Ramos, députée européenne espagnole centriste de Ciudadinos.

Les centristes votent donc contre la police des mœurs, contre la théocratie, contre l'islam.

Mais pas le RN. D'après ma source.

Serge HIREL

@ Achille | 11 octobre 2022 à 13:37

Parmi ses « grenades », Alba Ventura a balancé un joli pétard mouillé en ajoutant à la liste des « contretemps » de Mélenchon, le score de la candidate Nupes lors de l’élection législative partielle dans la 2ème circonscription des Yvelines. Versailles-Sud, Vélizy, Dampierre, Cernay... c’est la plus huppée du département, sinon de France, et Valérie Pécresse y a été élue trois fois. Le jour où elle enverra un député de gauche au Palais Bourbon, les poules auront des dents...

En revanche, même si cela est peu significatif en raison de la très faible participation au scrutin, on peut noter que le candidat MoDem-Renaissance, Jean-Noël Barrot, a engrangé 12 707 voix au second tour de la partielle, contre 17 391 au premier tour des législatives de juin... Apparemment, l’auréole qu’apporte habituellement le titre de ministre ne s’est pas illuminée.

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@ Achille | 12 octobre 2022 à 08:06
« En fait le pouvoir s’efforce tout simplement d’adapter les moyens dont il dispose aux problèmes auxquels sont confrontés les citoyens dans leur vie de tous les jours. »

Bref, il déshabille Paul pour habiller Jacques... Et quand Jacques se plaindra, il déshabillera Pierre...
Cette conception du rôle du pouvoir n’est-elle pas un peu étriquée et, de surcroît, dangereuse puisqu’en allant au bout de sa logique, tout le monde est nu ?

Quant aux « syndicats », auxquels, dans une autre vie, vous trouviez probablement toutes les qualités, ne vous semble-t-il pas un tantinet osé de mettre dans le même sac les « gros bras » de la CGT toujours en attente du « Grand Soir » et les syndicats de police, dont les adhérents iront dès aujourd’hui les déloger de leurs piquets de grève ?

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@ Marcel P | 11 octobre 2022 à 22:15

Merci pour les éléments d’information précis que vous apportez sur l’organisation actuelle de la police. Le « coup de pied dans la fourmilière » que Macron, Darmanin et consorts tentent de donner apparaît d’autant plus dangereux. En fait, cette réforme, qu’ils disent de « simplification », remplacerait une complexité par une autre, en évinçant au passage un intervenant majeur (le juge), indépendant du pouvoir politique, par un autre (le préfet), au service de celui-ci.

Je suis très largement en accord avec vos différents commentaires... avec, toutefois, un gros bémol sur la volonté du Prince de « tendre la main et de donner des gages aux élus locaux » en faisant disparaître le corps préfectoral tel qu’il était composé depuis Napoléon. Il me semble au contraire qu’il se donne les moyens de nommer préfet qui il veut, les choisissant dans un vivier d’« amis » qui lui devront carrière et gloriole.
Des préfets qui seront chargés, encore plus clairement qu’aujourd’hui, de mettre au pas les élus locaux. Je ne crois pas un instant à la conversion de EM au respect des corps intermédiaires et, en particulier, à celui des élus territoriaux, que, d’évidence, depuis cinq ans, ils considèrent comme des gêneurs. En supprimant la taxe d’habitation, compensée par un apport dont le montant est fixé chaque année par l’échelon national du pouvoir, il les a étranglés financièrement.

Dernier exemple en date de sa volonté de les priver de toute liberté : le montant de l’augmentation de la DGF qu’il leur accorde pour compenser l’explosion des prix de l’énergie, un poste majeur dans un budget communal. Maires et présidents d’intercommunalités ont 350 millions d’euros de plus à se partager... À se partager ? Non, c’est l’Etat qui fixe, selon ses règles, le pécule que chacun recevra.

350 millions... Une moyenne de 10 000 euros par commune, 5 euros par habitant, qu’il s’agisse de Paris ou de Trifouillis-les-Oies... La somme est ridicule, comparé aux charges nouvelles des collectivités locales. Certes, certaines peuvent encore faire un effort d’économie, notamment en matière d’effectifs - trois jardiniers dans ma commune rurale de 600 habitants... - mais la plupart sont à l’os et devront choisir entre maintenir l’éclairage public ou conserver l’eau chaude dans les lavabos des classes primaires... Le Prince, lui, en col roulé, n’a que faire de ces petits problèmes... Il s’emploie, dit-il, à sauver le monde du feu nucléaire.

Exilé

@ Claude Luçon | 11 octobre 2022 à 00:55
« Le plus extraordinaire dans le drame que vit l'Ukraine est qu'on peut être comédien, jouer un rôle de Président et l'être en pleine guerre... »

Les Polonais ont bien eu un pianiste à leur tête, pourquoi pas un comédien en Ukraine.

M. Zelensky combat les conséquences d'une immigration russe résultant de plusieurs siècles d'histoire, même si parfois il s'appuie sur des gens plutôt inquiétants comme le terrible SBU, la police politique aux méthodes similaires à celles employées par les régimes totalitaires, ou bien encore sur des organes para-étatiques comme Myrotvorets (*) qui publie une « kill list » des ennemis de l'Ukraine, avec leurs coordonnées et dont la photographie de certains a été recouverte d'un bandeau « éliminé », liste sur laquelle figurent aussi des gens comme Gerhard Schröder ou Ségolène Royal.

Si nous pouvons admettre avec quelques réserves que M. Zelensky fasse le travail attendu de ses fonctions face à une situation dans laquelle deux peuples cohabitent sur le même territoire, ce qui se termine toujours très mal selon les enseignements de l'Histoire, nous ne pouvons hélas pas en dire autant du comédien que nous avons à la maison qui lui se lance au contraire dans une fuite en avant en favorisant l'invasion de la France par des populations dont la plupart la haïssent.
Ce qui hélas ne pourra aussi que donner lieu à des conflits terribles.

(*) https://www.ofpra.gouv.fr/sites/default/files/atoms/files/1804_ukr_le_site_mitotvorets.pdf

Skotadi

Bonjour monsieur Bilger,

Merci pour ce billet que j'attendais avec impatience. Il rejoint mon analyse sur cette réforme.

Cette réforme partait d'une bonne intention, à savoir une réorganisation de la police dans les territoires, réduire la pluralité des services ainsi qu'améliorer les communications entre ces services.

L'avantage de cette réforme, c'est que cela permettrait d'avoir un chef unique de la police dans un territoire. En effet, là où dans la gendarmerie il y a un chef qui a un large commandement, du côté de la police il y a quatre ou cinq responsables. La gendarmerie fonctionne sur une logique pyramidale là où la police fonctionne sur des tuyaux d'orgue.

Toutefois, quand on entre dans le détail, plusieurs critiques sont justifiées :
sur le choix du département qui est trop petit pour lutter contre le crime organisé qui ne s'arrête pas aux frontières du département. Déjà sous Georges Clemenceau, les brigades mobiles avaient une action régionale en raison du développement des moyens de transport qui permettaient aux délinquants de se déplacer plus vite. De plus la gendarmerie a des sections de recherches au niveau régional.

Absurde donc de dire que la police n'aurait, avec cette réforme, qu'une compétence départementale.

Aligner la sécurité publique avec la police judiciaire est une mauvaise idée. La lutte contre le crime organisé n'est pas la même que celle contre la délinquance du quotidien. La lutte contre le crime organisé exige un temps plus long que la délinquance quotidienne, qui exige de la rapidité et de la proximité.

En fait, il suffirait de calquer l'organisation policière sur celle de la gendarmerie nationale. Cette dernière a, au niveau du département, des brigades de recherches et, au niveau régional, des sections de recherches, toutes ne font que des missions de police judiciaire.

Il est tout à fait possible de préserver la spécificité de la Police Judiciaire tout en ayant une hiérarchie et une gestion territoriale.

La réforme est silencieuse sur un point fondamental, c'est la coordination entre la police et la gendarmerie dans le domaine de la police scientifique et du renseignement. Il est absurde que la gendarmerie ou la police fassent appel à leurs propres services plutôt que de faire appel à un autre service plus proche. Je cite l'exemple de l'affaire dite de Chevaline, en 2012, où il a fallu huit heures pour que les techniciens de la gendarmerie arrivent sur les lieux, là où le laboratoire de la police était à une heure de route.

J'ai lu que plusieurs personnes voudraient s’intéresser davantage à l'organisation de la police. Il y a un ouvrage que je recommande : "Sécurité : ce qu'on vous cache" de Patrice Bergougnoux. Il décrit les difficultés actuelles de la police, de son organisation territoriale, les rapports avec la justice et fait une comparaison avec la structure de la gendarmerie.

Vamonos

Mary P-Axelle D, s’il vous plaît, le suspense est trop fort, il faut libérer et tirer la réserve !

Robert

@ Marcel P | 11 octobre 2022 à 22:15

Merci pour les précisions apportées.

sylvain

Policiers ! Le pouvoir cherche à vous « suicider ». Tremblez ou démissionnez, vos missions seront de gérer un chaos généralisé qui s'accentue de jour en jour ; un califat islamique Mad Max, zones hors république délaissées abandonnées par le pouvoir fantoche macronien anti-France collabo pro-migrants au profit de hordes et meutes mafias racailles arabo-africaines qui ont pris le vrai pouvoir et terrorisent le peuple de souche, les institutions, la police, la justice et tous les élus couchés soumis devant leurs bourreaux islamistes.

Policiers ! Même s'ils doublent voire triplent vos effectifs, l'insécurité ira en croissant, les envahisseurs sont protégés par Macronéron-Moretti et ont des alliés très puissants : LDH, défenseur des droits, tribunaux administratifs, tribunaux européens, l’UE mafia immigrationniste criminelle et ses sous-fifres ONG grassement subventionnées, toutes les associations extrêmes gauchistes et les partis de gauche : NUPES PS PCF EELV LFI, un beau cocktail explosif qui a pour but de raser cette France blanche catho raciste fasciste etc. qu'ils détestent.

Moi j'ai la solution mais la charte ne passerait pas mon message.

hameau dans les nuages

@ Marcel P | 11 octobre 2022 à 22:15

Pour la petite histoire j'ai été syndicaliste agricole... Non ! Non ! Pas "gauchiste", terme dont on m'a affublé il y a un certain temps.

Et à ce titre j'étais "suivi" par les RG, Renseignements généraux. Je n'avais aucune velléité de vouloir faire sauter la Préfecture ou toute autre cible :). Le fait d'être remuant suffisait. Je la ramenais comme on dit et mes visions de l'agriculture se sont révélées hélas exactes.

Les RG ont disparu, remplacés par la DGSI.

Tant est si bien qu'ils m'appelaient au téléphone pour savoir si je n'avais rien de prévu comme éventuel trouble à l'ordre public dans mon programme... mdr !

Un petit hors sujet, quoique: ont été apposées dans le village des affichettes déclarant la France ZAD ; point de gauchistes là encore mais des militants d'Action Française luttant contre la dissémination des migrants dans les villages de France. Tout cela à l'entrée de la vallée d'Ossau.

Comme on me l'a demandé en béarnais: "quesaco Action française ?" Je leur ai expliqué en précisant que ce n'était pas moi. Par contre sur le principe des foyers de migrants ils avaient très bien compris.

Les temps changent.

Aliocha

Le commentaire le plus éclairant sur la réforme en question à mon sens est l'interview de Sebastian Roché sur France Info hier, que j'ai mis un temps fou à retrouver, et que l'on peut réécouter en suivant ce lien, puis en écoutant l'émission "le 14 | 17", à 16.24 :

https://www.radiofrance.fr/franceinfo/grille-programmes?date=11-10-2022

Voilà quarante ans qu'on essaye de rationaliser l'empilement de différentes directions et services de la police, ce qui est fait pour la gendarmerie, souci d'efficacité par une rationalisation de l'organigramme.

Achille

Ainsi donc dans la Police c’est comme dans l’Éducation nationale, la moindre réforme se traduit par une levée de boucliers de la part des syndicats.
Et cela n’est pas le fait d’un courant de pensée, vu que les syndicats d’enseignants sont plutôt de gauche et ceux de la Police carrément de droite.
Non, c’est le changement qui pose problème. La suspicion systématique des syndicats qui consiste à soupçonner "le pouvoir" d’essayer de les blouser, de leur en demander toujours plus, sans compensations. Ah la compensation, c’est important !

En fait le pouvoir s’efforce tout simplement d’adapter les moyens dont il dispose aux problèmes auxquels sont confrontés les citoyens dans leur vie de tous les jours.
La petite délinquance devient de plus en plus prépondérante face au grand banditisme et donc il faut remédier à cette dérive.

Evidemment en ne changeant rien on est sûr de ne contrarier personne.
J. Chirac l'avait bien compris au cours de son second mandat.

Tipaza

Dans la réforme proposée, il y a deux points qui me paraissent dangereux, si j'ai bien compris ce qu'est la PJ aujourd'hui et ce qu'elle va devenir.

Le premier est la localisation de la PJ. Je veux dire qu'elle passe d'un statut national à un statut local, départemental plus exactement, par la fusion qui est proposée.
Ce qui n'empêchera probablement pas des interventions externes au département mais entraînera des procédures de validation administratives alourdissant le travail d'investigation.

Au USA, le FBI a un pouvoir d'intervention fédéral qui lui a été octroyé lors de sa création et ce pouvoir a été élargi à beaucoup de crimes et délits non prévus au départ, pour augmenter son efficacité.
Il me semble que la PJ jouait un rôle équivalent. Le célèbre commissaire Maigret intervenait partout, mais c'était de la littérature.

Le second point qui me gêne est qu'il semble que la PJ ne serait plus placée directement sous l'autorité judiciaire comme son nom l'indique, mais sous celle d'un préfet, personnage administratif aux ordres du pouvoir avec les dérives possibles, et même probables si on se souvient de certaines affaires plus ou moins récentes touchant des individus proches du pouvoir.

Je ne connais rien de rien au statut de la PJ, j'exprime simplement ce que je crois avoir compris.
Si un lecteur du blog peut confirmer ou infirmer mes craintes, j'en serai ravi.

sbriglia

Alors, Mary P. on se réveille ? Sur le sujet tous ici n’y pigent que couic, surtout moi…
Que disent de cette réforme vos frères, cousins, neveux, petits-enfants, commissaires, et autres hauts gradés de vos policées réunions de famille ?
Parlez Mary, le pays a besoin de savoir !

Robert Marchenoir

@ Marcel P | 11 octobre 2022 à 22:15

Une fois de plus, vous illustrez à merveille le vice de la fonction publique française : son incapacité à dialoguer avec le citoyen, son enfermement corporatiste.

Vous vous lancez dans des dégoulinades de détails incompréhensibles au commun des mortels, vous entassez les sigles, vous êtes incapable d'expliquer votre point de vue simplement, car cela vous sert : l'obscurité vous assure l'impunité.

Et bien sûr, vous dégoulinez de mépris à l'égard des gens qui vous payent et que vous êtes censé servir. Vous pensez malin d'ironiser sur "ma grande expertise", alors que j'ai précisément expliqué, dans mon commentaire, que je n'y connaissais rien.

C'est exactement ce que je reproche au "Blob" français, ici représenté par la corporation juridico-policière jointe aux médias : je n'ai pas trouvé un seul article expliquant quelles étaient les motivations de la réforme gouvernementale.

Car c'est de là qu'il conviendrait de partir, pour éventuellement les réfuter. Sans surprise, on ne trouvera pas l'information correspondante dans votre commentaire, pourtant interminable.

"Heureusement que vous êtes là pour en parler, parce que les fonctionnaires, forcément niais, n'ont jamais réfléchi à tout ceci. Ils vous attendaient."

Ils auraient dû, en effet, m'attendre. C'est moi leur chef. C'est ce que vous, de concert avec l'ensemble de la fonction publique française, refusez d'admettre.

C'est bien pourquoi il convient de combattre sans répit cette fonction publique insurrectionnelle, de l'aveu même de l'un de ses membres dans le JDD. J'ai déjà écrit ici que la police française était une police de coup d'État : votre attitude le confirme, comme le confirme le scandaleux comportement de la police judiciaire dans cette affaire.

Je ne vois pas très bien pourquoi vous passez tant de temps à déblatérer contre Poutine, alors que vous vous employez au même moment à conforter votre statut de silovik franchouille.

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