Le 12 octobre, l'entretien du président de la République avec Caroline Roux (France 2), consacré à la politique internationale, avait été suivi par 5,38 millions de téléspectateurs, audience relativement faible. On avait pu penser que c'était à cause du thème choisi qui en général sollicitait moins l'attention des Français que la politique nationale. Pourtant l'entretien d'hier 26 octobre, avec les mêmes, a subi une baisse encore plus nette (4,07 millions). Il y a donc une désaffection profonde des citoyens non seulement à l'égard des émissions politiques mais pour le verbe présidentiel.
Je regrette pour ma part cet abandon, voire cette indifférence de beaucoup de Français qui ne s'empêcheront pas, pourtant, de fustiger un pouvoir sur lequel leur parti est pris et leurs préjugés définitifs.
Réglons tout de suite le problème tenant à l'objection classique : ce serait partiellement à cause des journalistes. Cette mise en cause est fondée la plupart du temps mais ne peut concerner Caroline Roux qui est excellente, entre courtoisie et pugnacité.
Tout le contraire d'une Léa Salamé dont le hasard fait que j'ai écouté ensuite sa prestation courroucée face à Marion Maréchal qui l'a renvoyée dans ses cordes au sujet de Lola ; comme si la première était seule à être une mère et que la seconde ignorait cette condition.
Il serait malhonnête d'embellir le passé et de ne pas voir que, derrière une curiosité plus vive à l'égard des hommes politiques passés, il y avait déjà un lent mouvement de déclin médiatique et démocratique qui n'a fait que s'aggraver avec Emmanuel Macron. Pour des raisons qui tiennent à la personnalité de celui-ci, à son empathie surjouée et à l'amplification de travers qui ne lui étaient pas spécifiques mais qu'il a poussés à l'extrême.
De la même manière que j'ai exonéré Caroline Roux de la moindre responsabilité - sauf pour cet étrange choix, s'il relève de son initiative, de ne traiter l'essentiel qu'à la fin des échanges -, je voudrais décharger le président des reproches qui n'auraient aucun sens et qui reviendraient peu ou prou à lui dénier talent, intelligence et dialectique. Le tout n'emportant pas forcément l'adhésion, à cause de cette intuition qu'il est doué précisément pour vous entraîner là où la vérité s'efface...
Si cet exercice de communication de plus en plus déserté par les Français prêtait à sourire, je garantis que les absents ont eu tort, notamment à deux moments où le président nous a offert une double face de lui-même.
La christique quand il a affirmé qu'il fallait "se respecter les uns les autres", tout en ayant inspiré l'exclusion de l'arc républicain des députés LFI et RN ! Ils ne seraient donc pas "respectables"... et auraient surtout le grand tort d'être de vrais opposants...
La polémique quand il s'est ensuite énervé sur un mode artificiel, reprochant à la Nupes d'avoir pactisé avec le RN et donc d'être coupable de "désordre et de cynisme". Il serait trop facile, au regard d'un certain nombre de péripéties dérisoires ou plus graves, de lui retourner cette charge ; elle était surtout révélatrice de son tempérament impérieux qui, à cause de la majorité relative dont son camp ne cesse de pâtir, prétendait en plus imposer la manière dont les oppositions devaient se comporter à l'Assemblée nationale. Pour lui, à l'évidence, il était intolérable que ces oppositions "s'opposent". Une motion de censure n'est pas valider tel ou tel programme mais vouloir la fin d'un gouvernement !
À rebours de cette colère trop ostentatoire pour être authentique (et il a su, lui aussi, être cynique !), mais avec le même objectif, nous avons eu les flatteries aux députés LR, vantant leur mesure et leur rationalité, dont Olivier Marleix, Aurélien Pradié et les autres n'ont pas été dupes.
Trop c'était trop, dans l'indignation comme dans le compliment et la "retape" à peine masqués.
Au-delà de ces aperçus plus psychologiques que politiques, le président a été victime, comme ses prédécesseurs mais sur un registre encore plus net, de la défiance structurelle qui s'attache à la parole publique. On ne veut même plus avoir l'élégance de l'écouter pour pouvoir la contester en connaissance de cause. On décrète par avance qu'elle n'aura aucun intérêt, qu'elle sera mensongère, manipulatrice, sans l'ombre d'une contrition, sans la moindre modestie. Qu'elle viendra avec plus ou moins d'arrogance apposer son sceau sur une réalité traumatisante, angoissante en de multiples facettes, en la sous-estimant pour privilégier de longues explications techniques sur l'énergie, l'électrique, les aides que le gouvernement allait continuer à apporter, paraît-il, aux citoyens les plus modestes, aux professions les plus impactées par la crise.
Il y a sans doute de la bonne foi dans ces annonces, même si Caroline Roux à un certain instant les a trouvées un tantinet longuettes. Mais c'était inévitable puisque la structure même des entretiens présidentiels a pour vocation de leur permettre de dérouler du volontarisme, de l'optatif, de battre en brèche le désenchantement d'aujourd'hui par les espérances confortablement assurées de n'être pas contredites avant demain.
Et, pourtant, il a bien fallu aborder le réel si dur, si éprouvant, impossible à éluder, sur l'immigration, les promesses non tenues en matière de sécurité et de justice, le faible taux des OQTF, l'exaspération de plus en plus exacerbée de nos concitoyens face à un Etat sans autorité conduisant à une volonté de se faire justice soi-même avant même que la Justice officielle ait été saisie ou, pire, même quand cette dernière a été impeccable comme par exemple à Roanne (France Info).
Pas une fois le nom de Lola n'a été prononcé, comme si au fond le président se lavait les mains et l'esprit des impatiences nationales, se contentait de prendre acte de ce qui va mal dans le pays et se reposait sur Gérald Darmanin pour, au milieu du désordre et des violences croissants, donner le change, démontrer une fermeté et bénéficier par contagion d'actions trop tardives de la part d'un ministre de l'Intérieur replongeant dans les sources de son passé républicain de droite ferme pour mieux préparer son futur présidentiel.
Si on a bien écouté l'entretien et son décryptage (Sud Radio, émission spéciale), la seule information - pour les uns courageuse, pour les autres dangereuse et inutile - s'est rapportée à la confirmation du projet de loi sur les retraites.
Avec à la clé, le risque d'une explosion sociale qui, venant s'ajouter au pouvoir d'achat amoindri, aux défaillances professionnelles, à la dépression d'une France lasse, morose ou perdant ses nerfs, nous fait craindre des lendemains qui ne chanteront pas...
@ Julien WEINZAEPFLEN | 28 octobre 2022 à 19:29
« ...qu'est-ce que ces entretiens avaient de déshonorants ? »
Ai-je écrit que Michel Droit s’était déshonoré au cours de ces entretiens avec de Gaulle ? Un journaliste ne se déshonore pas en respectant la ligne éditoriale du média qui l’emploie. À l’époque, l’ORTF était inféodé à « l’Etat UDR » et Michel Droit - surnommé « Courbe » par le Volatile - respectait la règle. Peut-être faut-il réécouter ces entretiens (on les trouve sur Internet) mais je n’ai pas mémoire qu’il se soit fait, ne serait-ce qu’une fois, le porte-parole de l’opposition. Dire « Mon Général, vos adversaires déclarent que... », n’est pas s’opposer à lui. Bien au contraire, c’est lui offrir la possibilité d’une réponse cinglante. Il est même probable que de Gaulle ou le ministre de l’Information préparaient eux-mêmes ces pseudo-critiques. En tout cas, « Mon-Général » en était prévenu.
Caroline Roux n’est pas Michel Droit... Mais elle a tout de même évité de trop déranger son « invité ». Par exemple, sur le dossier de la réforme des retraites, elle aurait pu lui demander si l’une des pistes qu’un néolibéral comme lui pourrait envisager, n’est pas d’ouvrir plus largement la porte aux retraites par capitalisation... Ou l’interroger sur l’horrible mort de Lola.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 novembre 2022 à 17:14
@ F68.10 | 29 octobre 2022 à 11:25
Mais de rien, je partage vos combats contre l'obscurantisme et pour l'émancipation de toute oppression.
On rappellera à ce titre qu'un arbre à chat est installé dans les jardins de Mme Le Pen aux fins de délasser sylvain, le pauvre ne s'est pas encore aperçu, bien qu'il semble être une victime de la décolonisation, qu'il est inutile de vouloir en retourner à l'ordre païen démonétisé par le texte chrétien, qu'il est vain de suivre ces leaders qui le confortent en son erreur mortifère de vouloir retourner à un ordre qui n'existe plus et l'entraîne à la violence pure dont il nous accable sans frein, démontrant que se méprendre ainsi revient à retourner, non pas à l'idolâtrie païenne, mais à la loi du plus fort à laquelle tous les autocrates du jour se soumettent avec les résultats observables aujourd'hui.
Tenter de dissimuler la connaissance que nous avons désormais des phénomènes religieux revient à détruire la démocratie, il est heureux et salvateur que cette conscience ne puisse être vécue qu'au niveau individuel et anime personnellement des êtres qui alors ont toute légitimité à défendre, par les armes et jusqu'à la mort s'il le fallait, ce principe de responsabilité et de liberté, laissant à tous les Bolsonaro le loisir de tromper les masses plutôt que de les élever à savoir envisager cette réalité commune à tous les humains, croyants ou athées.
Il n'y a plus aucun dieu ou absence de dieu qui ne légitimera aucune violence, il n'y a de réel que la conscience personnelle à savoir maîtriser les montures de sa pulsion, renvoyant les tyrans archaïques comme les nouveaux magnats des empires numériques aux mimes de leur rivalité de charlatans qui menacent l'existence même de l'humanité, la renvoyant à ce qui n'est que le triste spectacle de ce parc d'attraction à sylvain déchaînés qui ne sait que reproduire la si vieille dramaturgie paléolithique, alors qu'est ouvert le chemin démocratique où il n'y a que la liberté de la responsabilité individuelle qui sera à même de sauver l'humanité.
Je suis fier et heureux, F68.10, d'avoir l'occasion ici de démontrer que des convictions divergentes sont à même de savoir se concilier quand l'essentiel est en jeu, mettant en exergue le principe si fondamental de l'exercice de la liberté. Chaque sylvain est invité au progrès qui n'est pas l'injonction de ce dieu menteur et vengeur que le plus vulgaire évangéliste émet pour justifier de continuer à opprimer les plus faibles, mais la démonstration éclatante que la force de la communauté se mesure à leur bien-être, bien-être qui permettra leur édification salutaire à notre commune réalité d'êtres humains alors adultes et responsables à même d'exercer leur liberté démocratique.
Respect et fraternité, merci à vous.
Rédigé par : Aliocha | 02 novembre 2022 à 21:12
@ sylvain
"L'histoire se répète à l’infini. Une résurgence du nazisme que l'on croyait avoir éradiquée se fait jour sous nos yeux : un spectacle de terreur fasciste islamogauchiste quotidien, avec les bénédictions du futur Führer stalinien Mélenchon et sa complice Rousseau en « Führeuse » pour les féminazies et toute la clique facho gauchiste Nupes."
Votre copain Poupou (Poutine) pense que le nazi, c'est vous.
Il importe de vous le rappeler.
On virera Sardine Ruisseau en temps voulu. Mais pas pour vous laisser la place.
Rédigé par : F68.10 | 01 novembre 2022 à 23:37
L'histoire se répète à l’infini. Une résurgence du nazisme que l'on croyait avoir éradiquée se fait jour sous nos yeux : un spectacle de terreur fasciste islamogauchiste quotidien, avec les bénédictions du futur Führer stalinien Mélenchon et sa complice Rousseau en « Führeuse » pour les féminazies et toute la clique facho gauchiste Nupes.
Leurs programmes sont multiples et pires que ceux des années trente à leurs débuts, avant la Grande Solution finale, nous n'y sommes pas encore mais patience, ça vient :
Wokisme, indigénisme, racialisme, racisme anti-blancs, féminazisme, déconstruction de notre culture, de notre histoire et de notre religion, de notre agriculture, de notre économie, du couple hétéro, infiltrations sectaires LGBT dans les écoles sur ordre complice de l'UE.
Grand remplacement grâce à une épuration ethnique non avouée au début mais bel et bien réelle et visible aujourd'hui et surtout décomplexée, les moutons soumis ayant voté et revoté pour leur bourreau, pourquoi se gêner et se cacher derrière le petit doigt pour en remettre plusieurs couches ?
Actes violents contre les églises, les musées, les espaces culturels, les librairies, les salles de spectacles, les boucheries, les pêcheries, les élevages, et en dernier péplum facho gauchiste : Sainte Soline où les fachos antibassinistes ont exercé leurs talents criminels contre les gendarmes.
Nous avons connu les uhlans casques à pointe, puis le petit caporal à moustache carrée, nous allons goûter aux camps de réinsertion, de réhabilitation, de rééducation mentale idéologique écologiste par la violence et le crime, nous connaissons leurs leaders et leurs troupes antifanazies qui sont prêtes pour le grand chaos annoncé, inévitable et irréversible.
Mais le seul et pire danger pour la société, on ne vous le rabâchera jamais assez, c‘est Le Pen, c'est Zemmour ! BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 01 novembre 2022 à 17:41
Il a jeté un discrédit durable sur notre pays et je ne le lui pardonne pas.
Un Président qui continue à détruire la France, passée de la 5e puissance mondiale à la 7e depuis 2017 et de plus en plus moquée sur la scène internationale à cause du désordre et de l'insécurité qui règne sur tout le territoire, ne donne plus envie aux Français d'écouter ses entretiens préparés à l'avance avec la complicité de la journaliste Caroline Roux. On sait à l'avance ce que EM va nous sortir. De la bouillie.
Il a fait beaucoup de mal aux Français, à commencer par ses dénigrements de la France lors de ses visites en Algérie, avoir traité les Français de gens de rien, avoir invité ses transgenres vulgaires et à moitié nus à la fête de la musique, avoir fait ses accolades huileuses aux dealers de drogue connus des services de police. La honte totale pour notre pays. Ce n'est pas ça la France... E. Macron n'a pas l'étoffe d'un Président. C'est un showman. Il aurait la même audience que Hanouna, sauf que celui-ci réunit tous les Français contrairement à E. Macron.
S'il était aussi intelligent que le prétendent certains, il ne se serait pas pris une dérouillée lors des législatives. Ce monsieur au grand bagou voulait gouverner seul en mettant sa majorité sous sa botte, alors qu'il assume maintenant.
Rédigé par : Ellen | 01 novembre 2022 à 14:45
Regarder et écoutez Macron, à quoi bon !
La France poursuit sa dérive. Macron s'agite. On le voit encore au Liban, en chemise blanche. Il allait sauver le Liban à lui tout seul !
Alors qu'il y a du pain sur la planche EN FRANCE. Nous avons un président qui n'aime pas son pays, où il n'est franchement pas doué !
Maine-et-Loire : un clandestin hébergé par l’association France Terre d’asile emprisonné pour agression sexuelle.
« Une fois de plus, ces ONG pro-migrants aux budgets astronomiques n’hésitent pas à abriter chez eux des migrants clandestins et dangereux. Celui-ci, emprisonné pour agression sexuelle, avait une interdiction de territoire français pour trois ans. » Alexandre del Valle
Dissolution de ces pseudo-associations qui ne sont que des organisations d’immigration illégale.
L’importation de populations immigrées à forte proportion criminelle doit être officiellement déclarée comme des actes terroristes utilisés pour déstabiliser notre pays !
On ferait de sacrées économies ! Des milliards sont distribués à ces associations nocives !
Rédigé par : Isabelle | 01 novembre 2022 à 14:13
@ Michel Deluré | 29 octobre 2022 à 11:03
« J'en arrive presque à espérer qu'il ne faille pas attendre l'échéance de 2027 pour voir à l'oeuvre ce gouvernement, dans lequel vous auriez cependant pu faire une petite place à notre Nobel de littérature et grande admiratrice du guide suprême, et sans nul doute assister au spectaculaire redressement de la France.
J’ai pensé à madame Annie Ernaux, mais vu son âge (elle a 82 ans ce qui lui ferait 87 ans en 2027), difficile de lui confier un poste de ministre, même si pour ce genre de fonction il n’y a pas d’âge limite.
Par contre, à défaut d’un poste au gouvernement, je la verrais bien biographe officielle du "guide suprême" Mélenchon le Magnifique. Un prix Nobel pour raconter sa vie, même si elle est parsemée de déconvenues, il le vaut bien, non ?
À noter qu’il ne faudra peut-être pas attendre 2027 pour avoir un nouveau gouvernement. J’ai cru comprendre qu’Élisabeth Borne elle-même ne serait pas opposée à une dissolution de l’Assemblée nationale. Ceci permettrait d’atomiser la Nupes qui commence déjà à partir en cacahuète. Il est plus que probable que de nouvelles élections législatives déboucheraient sur un gouvernement Borne 2 avec une Assemblée nationale assainie car débarrassée de la bande de décérébrés de LFI.
Wait and see !
Rédigé par : Achille | 30 octobre 2022 à 03:03
@ Robert Marchenoir (@ sylvain)
"C'est vous, le "nazi" dont ils [i.e. le cercle de pouvoir poutinien] parlent. Vous n'avez pas l'air de percuter."
Je confirme: sylvain ne percute pas du tout.
M'enfin... moi, j'aime bien le sport qui consiste à protéger les nazis contre eux-mêmes, envers et contre tout, envers et contre leurs propres mensonges dont ils s'imbibent et se convainquent eux-mêmes.
Je pratique depuis longtemps. C'est usant, je vous l'avoue. Mais on y prend goût, en un sens extrêmement perverti du terme.
Rédigé par : F68.10 | 29 octobre 2022 à 22:35
Je reconnais à Macron deux défauts rédhibitoires lorsqu'il s'agit de suivre une de ses interventions publiques:
- il est inutilement verbeux. Le fond intéressant et argumenté est noyé dans les effets.
- son côté arrogant de premier de classe sûr de lui et petit sourire satisfait.
La forme nuit au fond.
Rédigé par : Sergio Carioca | 29 octobre 2022 à 21:41
« Je regrette pour ma part cet abandon, voire cette indifférence de beaucoup de Français qui ne s'empêcheront pas, pourtant, de fustiger un pouvoir sur lequel leur parti est pris et leurs préjugés définitifs. » (PB)
Mais ce (faux) pouvoir incapable de remplir correctement les plus simples des missions régaliennes exigibles de lui, n'est-il pas le premier à se bloquer dans un parti pris et des préjugés définitifs quand il évoque à tout propos et hors de propos une extrême droite fantomatique dès qu'une question ou une réaction lui déplaît, souvent en assimilant à cette mouvance fictive employée par lui à des fins terroristes les Français normaux qui se plaignent d'une multiplication de crimes sanglants inconnue il y a quelques dizaines d'années ?
Rédigé par : Exilé | 29 octobre 2022 à 20:26
@ sylvain | 29 octobre 2022 à 10:50
"Les seuls discours de présidents qui me passionnent ce sont ceux de Poutine, de Xi Jinping..."
Alors là, ça m'étonnerait. C'est quand, la dernière fois que vous avez écouté un discours de Poutine ? Tenez, celui de jeudi dernier, au club de Valdaï, dont son porte-parole Dmitri Peskov a fait la retape, en disant qu'il était très important et qu'on allait en parler pendant plusieurs jours : il a tenu le micro pendant 3 heures 40 ! Sylvain écoutant religieusement son leader préféré en prenant des notes, pendant 3 heures et 40 minutes ; on y croit...
"...ils sont clairs et nets, sans fioritures, sans faiblesse et suivis d'effets sur le terrain."
Ça se confirme : vous n'avez pas la moindre idée de ce dont vous parlez. Son discours était exceptionnellement filandreux, répétitif, ennuyeux. Il n'a rien dit qu'on n'ait déjà entendu par le passé ; il avait l'air las, blasé, fini. Un fonctionnaire du Comité central récitant son interminable rapport devant les camarades du parti, pendant qu'il voit l'URSS s'effondrer autour de lui...
Quant aux "effets sur le terrain"... L'armée russe est en train de se replier la queue entre les jambes du côté de Kherson, et les différentes factions militaires "turbo-patriotes" (c'est à dire les impérialistes fanatiques qui estiment que Poutine est une lavette gauchiste inopérante) ne se gênent plus pour dénoncer à voix haute les mensonges, la corruption et la nullité de leurs dirigeants. Encore un excellent article de Françoise Thom sur Desk Russie.
Tenez : je pousse même l'obligeance jusqu'à vous fournir la version intégrale du pensum de Poupou à Valdaï : vidéo et texte amoureusement transcrit puis traduit par les petites mains du Kremlin. Au boulot ! Il y a interrogation écrite demain.
Un petit indice, d'ici là : votre Poutine qui vous "passionne" tant, il exige de vous que vous respectiez les valeurs de l'islam : "Une bonne partie de la population, dans de nombreux pays occidentaux, se conforme aux préceptes de la religion musulmane", et c'est cet Occident "traditionnel" qu'il soutient. Pas l'Occident "néo-colonial" haï par les délégués pakistanais, indonésiens et africains qu'il avait mobilisés pour lui passer la brosse à reluire à Valdaï, et dénoncer le "nazisme" dont ils ont assuré avoir été témoins en Europe.
C'est vous, le "nazi" dont ils parlent. Vous n'avez pas l'air de percuter.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 octobre 2022 à 19:57
Je préférais "Au théâtre ce soir".
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 octobre 2022 à 19:47
@ lucas | 28 octobre 2022 à 11:44
« Le rôle d'un responsable politique est d'abord l'intérêt de la nation avant sa propre popularité, son audience médiatique. »
Je crains que vous n'ayez pas encore bien saisi la capacité de nuisance du personnage qui ne date pas de sa première élection mais de sa collaboration avec M. Hollande.
Vente à perte des perles industrielles françaises à l'étranger, démantèlement des hôpitaux, achat d'innombrables doses d'un vaccin inefficace et même dangereux, creusement abyssal de la dette publique de la France, sabordage de l'école ou de ce qu'il en reste, libération de gens dangereux au lieu de les garder en prison, accélération sans précaution d'une immigration ruineuse et parfois à risques au lieu de la réduire, dépeçage du matériel d'une armée française déjà pauvre pour l'impliquer dans une guerre aux enjeux douteux qui ne concerne en rien la France, dénigrement de la France à l'étranger, concessions sans réciprocité faites à des pays qui haïssent le nôtre, etc.
Bref, il casse tout ce qu’il touche.
À l'étranger, des gens emploient à son sujet une autre formule plus que triviale que nous éviterons de reproduire ici.
Rédigé par : Exilé | 29 octobre 2022 à 18:03
@ sylvain | 29 octobre 2022 à 10:50
Sur quelle planète vivez-vous ?
Vous auriez adoré Adolf Hitler ici, sur Terre, puis plus récemment un certain Zemmour, modelé dans la même boue !
Ou faut-il vous lire en inversant le sens les phrases, comme c'est le cas pour Poutine ?
Rédigé par : Claude Luçon | 29 octobre 2022 à 15:49
Bienvenue à tous les sylvains au royaume démocrate, où ils ont tout loisir de célébrer ceux qui, s'ils les traitaient comme ils traitent leur gouvernement, les auraient depuis longtemps internés avec les Ouïghours en camp de rééducation.
Leur danse de haine ici est noyée aux harmoniques libres et amoureuses de la célébration du pardon :
https://www.youtube.com/watch?v=NB14yuKef1s
Rédigé par : Aliocha | 29 octobre 2022 à 13:39
Pourquoi voudriez-vous que nous perdions du temps devant ce "faqueniouziste" de bas étage cher hôte ?
Notre Trump français. Sans la drôlerie.
Rédigé par : Jérôme | 29 octobre 2022 à 13:20
@ Aliocha
"Non seulement l'éthique médicale bafouée discrédite le diagnostic en question..."
Merci infiniment Aliocha. Ce genre de propos vous honore.
Rédigé par : F68.10 | 29 octobre 2022 à 11:25
@ Florestan68 | 29 octobre 2022 à 00:48
Excellente analyse que je partage entièrement.
On pourrait remarquer que le désintérêt porté à la parole présidentielle s’accompagne d’une désaffection pour les élections, présidentielles ou législatives.
Et je reprends la dernière phrase de votre commentaire, en la modifiant légèrement :
« Alors à quoi bon voter pour ceux qui non seulement sont impuissants à enrayer notre déclin, mais qui encouragent une politique porteuse de notre disparition ? »
Rédigé par : Tipaza | 29 octobre 2022 à 11:16
@ Achille 28/10/22 16:59
Vous êtes vraiment fin connaisseur de la sphère LFI ! Je ne vous connaissais pas une telle proximité avec ce courant et avec son guide suprême Mélenchon à qui vous mâcher finalement le travail. J'en arrive presque à espérer qu'il ne faille pas attendre l'échéance de 2027 pour voir à l'oeuvre ce gouvernement, dans lequel vous auriez cependant pu faire une petite place à notre Nobel de littérature et grande admiratrice du guide suprême, et sans nul doute assister au spectaculaire redressement de la France !
Rédigé par : Michel Deluré | 29 octobre 2022 à 11:03
Pour écouter Macron, il faudrait que je fasse des efforts monstrueux de patience et de retenue.
Les seuls discours de présidents qui me passionnent ce sont ceux de Poutine, de Xi Jinping, ils sont clairs et nets, sans fioritures, sans faiblesse et suivis d'effets sur le terrain ; des discours qui rejoignent ceux de Zemmour, bien compris par le peuple, même si la machine infernale de la macronie a réussi à l'éliminer tout en jurant qu'il s'est éliminé tout seul, BEN VOYONS !
Prenons le cas des Chinois : des musulmans Ouïghours se croyant en Europe ont voulu jouer aux kékés, résultat, ils ont été concentrés dans des camps au fin fond de la Chine, décision que je salue haut et fort.
Combien de voitures incendiées chez eux, de vols, de viols en plein jour, de distributions sans modération de coups de couteau, de juges qui ont fait de l’impunité leur sport favori ?
A-t-on vu des policiers reculer devant des racailles, si ça existe chez eux ?
A-t-on vu, comme on le voit tous les jours en France, des droits de l'hommistes islamogauchistes antifanazis en Chine faire plier et mettre à genoux leur gouvernement ?
A-t-on vu flics, médecins, pompiers se laisser caillasser ?
A-t-on vu chez eux des LGBT imposer leurs dictature sexuelle dans les écoles et dans les rues ?
Est ce que Xi Jinping passe son temps à faire le tour du monde pour cracher sur son pays ?
Macron, une erreur historique face à ces chefs d'Etat puissants, charismatiques, qui gouvernent leur peuple au lieu de le détruire comme le nôtre livré à l'invasion criminelle, euh pardon, à la mobilité démographique.
Rédigé par : sylvain | 29 octobre 2022 à 10:50
À la prochaine présidentielle, la question qui se posera sera "Le Pen peut-elle faire pire que Macron ?"
Depuis 2017:
- on ne peut plus louer d'appartement peu isolé et même isolé, le logiciel DPE le classe en passoire thermique
- on ne peut plus choisir son véhicule
- on nous impose les véhicules électriques en augmentant le prix de l'électricité
- ceux qui pouvaient emprunter ne le peuvent plus et les loyers des appartements qu'on a le droit de louer flambent
- où que l'on se gare on est verbalisé ou il faut payer plein pot le stationnement, ne pas rouler et donc ne pas polluer
- la télévision est catastrophique mais bon point, la redevance est supprimée
- le pays est surendetté par des saupoudrages qui vont sur les fonds d'investissement
- la valeur des fonds dans laquelle les saupoudrages ont été investis a chuté et donc ça a créé de la dette en amont et détruit de la valeur en aval
- les entreprises françaises vont être rachetées par des US à cause de la dévaluation de l'Euro
- les hauts fonctionnaires ne pensent qu'à s'augmenter à cause de l'inflation qu'ils ont créée alors que l'argent de leurs augmentations ne va pas dans la consommation
- quand les salaires montent de 2 % le smicard a 20 euros de plus et le haut fonctionnaire en a 500 de plus et en plus il est défrayé. 500 euros d'argent qui dort.
- les seules excuses c'est oui mais il y a les circonstances, sans se demander qui les a créées
- on ne parle déjà plus de Lola et de son assassin et on a failli ne jamais en parler
- la racaille pullule puisque Sarkozy ne nous en a pas débarrassé et qu'elle se croit chez elle
Bref c'est la septième compagnie
Et après avoir ruiné à la fois le pays et la nation, Macron et son équipe pourront dire "si vous pouvez faire mieux, faites-le".
Hélas dix ans pour nettoyer et au bout de cinq ans, les exigences sont telles que "à quoi bon".
La guerre sauvera peut-être le peu de nation France qu'il reste.
Rédigé par : stephane | 29 octobre 2022 à 09:11
@ F68.10
Non seulement l'éthique médicale bafouée discrédite le diagnostic en question qui, de plus, use des ficelles totalitaires de la propagande la plus grossière pour manipuler les passions de ceux qui ne se rendent même pas compte qu'ils en sont les victimes, et voient leurs arguments finir au niveau de ceux de Soral et Dieudonné, au même panier que les paroles de l'ambassadeur chinois hier soir chez Darius Rochebin, mais un tel ramassis de mensonge démontre s'il en était encore besoin que tout ce qui n'est pas fondé sur la réalité s'écroulera.
Comme le souligne Védrine, l'Occident n'a pas à donner de leçons de morale aux dictatures et à leurs esclaves, mais simplement, et le travail est considérable rien qu'au vu de ce qu'on peut lire ici comme énormités, de chez nous servir la vérité de cette réalité qui suffira alors à effondrer ce qui est fondé sur le sophisme totalitaire, celui-là qui, en Ukraine comme bientôt à Taïwan, ne peut cacher sous le masque de la République populaire socialiste, la bonne blague, qu'il n'est que le retour aux mœurs anciennes et démonétisées, cette caverne où Tipaza rêve de retourner sacrifier à ses noces barbares dont le pauvre Camus serait bien marri de voir à quoi il est utilisé, cet os dans le nez de tous les sylvain de la terre.
Rédigé par : Aliocha | 29 octobre 2022 à 07:59
Cher Philippe Bilger,
Si l’on ne regarde plus les interventions télévisées du chef de l’Etat, il faut ajouter plusieurs raisons à celles, fort pertinentes, que vous invoquez.
La forme tout d’abord.
Depuis Chirac, les présidents sont des enfants de la déculturation, au vocabulaire basique, à la syntaxe sommaire voire approximative, à la culture générale et historique moyenne, à la surface intellectuelle réduite. Il n’y a donc nul plaisir de l’esprit à les écouter, car ils parlent comme M. Tout le Monde.
Le fond ensuite.
Depuis la perte de notre souveraineté au profit des technocrates de Bruxelles et depuis l’avènement du gouvernement des juges (français et européens), le président de la République est surtout là pour mettre en musique une politique décidée ailleurs, une politique corsetée par des juges acquis aux nouvelles valeurs progressistes et wokistes de l’Europe (immigration, mondialisation, droits de l’homme, minorités, ouverture des frontières…).
Ce Président quasi impuissant à changer notre quotidien en est réduit à être un commentateur, non de sa propre action, mais de ce qui se passe presque à l’insu de son plein gré.
L’égoïsme encore.
À force de repentance, de rejet de notre Histoire commune, de ringardisation du patriotisme, l’idée de nation a perdu beaucoup de sens chez de nombreux citoyens : il en résulte un repli sur soi où l’on ne s’intéresse plus au devenir de la communauté nationale.
La résignation enfin.
Pour des raisons que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer, nous avons encouragé une immigration folle qui détruit tous nos repères. Nous commençons tout doucement à sortir la tête du sable, mais la machine infernale est en route et nous ne pouvons plus rien faire. Le wokisme déferle partout, surtout sur nos écrans. L’islamisme envahit l’espace public et l’école. Nos équipes de football ne nous ressemblent plus. Notre civilisation se meurt.
Alors à quoi bon écouter celui qui non seulement est impuissant à enrayer notre déclin, mais qui encourage une politique porteuse de notre disparition ?
Rédigé par : Florestan68 | 29 octobre 2022 à 00:48
@ Julien WEINZAEPFLEN | 28 octobre 2022 à 19:29
"Mais la France n'a pas opposé son veto à la guerre d'Irak, donc elle a parlé pour ne rien dire et Villepin a fait du lyrisme de Galouzeau."
Mauvais procès. La France n'a pas eu à opposer son veto puisque les EU et l'Angleterre n'ont pas demandé l'aval de l'ONU pour intervenir en Irak.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 28 octobre 2022 à 23:22
@ Aliocha
"Cause toujours, mon gars, dites-vous au président que vous n'écoutez pas, après en avoir fait un portrait digne de votre psychiatre du site "Égalité et Réconciliation"."
C'est vrai, quand même, que cela n'indigne pas grand monde que ce psychiatre italien viole les règles les plus élémentaires de décence médicale.
Rédigé par : F68.10 | 28 octobre 2022 à 23:02
@ Tipaza
Cause toujours, mon gars, dites-vous au président que vous n'écoutez pas, après en avoir fait un portrait digne de votre psychiatre du site "Égalité et Réconciliation".
Quant à la substance qu'il aurait ingérée selon votre diagnostic au moins aussi fiable que le premier, l'adrénaline est naturellement sécrétée par la médullosurrénale en réponse à l'épuisement ou au stress.
Je me joins donc à vous pour souhaiter au président d'avoir les forces nécessaires à sa tâche qui n'est pas mince, lui renouvelant pour ma part ma confiance, estimant que son intelligence intuitive est une chance pour le pays.
Rédigé par : Aliocha | 28 octobre 2022 à 22:34
Tout à fait d'accord avec Michelle D-LEROY ( 28 octobre 2022 à 09:05) et caroff ( 28 octobre 2022 à 10:23) concernant Caroline Roux. C'est un pilier de la Macronie, ce qui est son droit... Mais pour le téléspectateur, il est difficile d'ignorer que c'est un pilier de la Macronie qui interroge Emmanuel Macron !
Rédigé par : Lucile | 28 octobre 2022 à 20:54
@ Achille | 28 octobre 2022 à 16:5
Très bien, votre gouvernement.
Si M. Landru était encore de ce monde, il aurait pu être nommé ministre de la femme au foyer.
Rédigé par : Exilé | 28 octobre 2022 à 20:13
Achille, je vois que vous êtes en grande forme aujourd'hui...
Si vous en avez d'autres comme ça... envoyez.
Merci pour ce moment de détente.
Rédigé par : Ellen | 28 octobre 2022 à 19:48
« Pourquoi les entretiens présidentiels sont-ils si peu regardés ? » (PB)
Chacun ira de son explication, pour ma part j’aime bien prendre le paramètre temps dans l’analyse de la politique. À chacun sa marotte.
Et si on s’amusait à suivre l’évolution de la com‘ de Macron au fil du temps, on comprendrait mieux ce lent désamour qui s’approfondit davantage à chaque intervention.
Au commencement était le verbe précieux, voulu jupitérien, il devait accompagner la verticalité dans sa rareté, comme le tonnerre accompagne la foudre de Jupiter précisément.
Il s’agissait de marquer la différence d’avec les précédents présidents, jugés trop prolixes et donc inconséquents.
La distance par le silence relatif, symbole de la hauteur du pouvoir, du moins c’est ainsi que la com’ a minima était pensée. Et c’est ainsi que furent prises, sans explications ni concertation, les décisions funestes de limitation des vitesses sur route et la taxe écolo sur les carburants pour faire bonne mesure.
Évidemment dans une démocratie post-moderne avec la pollution informative et communicationnelle des réseaux sociaux, cela ne pouvait pas marcher.
Et ce fut le mouvement des Gilets jaunes déclenché par la seule action des réseaux qui après avoir posé la bonne question : « Mais qu’est-ce que vous faites de notre pognon ? », s’organisa, toujours par les réseaux, pour bloquer ronds-points et autres centres de ville.
Demi-tour toute dans la com’ présidentielle.
Il était mutique, il devint bavard, bavard à n’en plus finir.
Ce fut le grand bavardage, je veux dire le grand débat, où Jupiter se présenta en Mercure, dieu des commerçants et des voleurs, en bras de chemise blanche comme il se doit.
Et de ce grand bavardage… il n’en sortit rien de rien. Et ce rien fut mis au crédit ou au débit, du président.
Puis vint le Covid, inattendu par Jupiter qui commença à flotter et chercha des bouées de sauvetage chez sa ministre Sibeth, et d’autres experts, qui nous expliquaient doctement et successivement l’inutilité du masque, puis son caractère indispensable, les bienfaits d’un vaccin dont on s’aperçut mais un peu tard qu’il protégeait a minima, mais qu’il n’empêchait pas la transmission puisqu’il n’avait pas été testé pour cela.
Le tout dans une saturation de la communication qui prenait une nouvelle forme, ce n’était plus le mutisme des premières années, pas même le bavardage des suivantes, mais la verticalité était de nouveau imposée par le verbe des experts, Verbe évolutif s’il en est.
Et le président s’essaya à la grandeur en nous déclarant sans ambages : « Nous sommes en guerre contre un virus ! »
Après un court instant de sidération, ce fut l’éclat de rire général chez le petit peuple, qui se souvenait des récits des ancêtres sur ce qu’était vraiment une guerre.
Vint alors la vraie guerre, celle d’Ukraine, où le président Macron brilla par la pertinence de sa vision politique et historique.
Après avoir dit au mois de mars qu’il ne fallait pas humilier la Russie, voilà qu’en septembre, après des vendanges prometteuses*, il déclara que la paix se fera aux conditions de l’Ukraine et de Zelensky, lequel a dit qu’il voulait écraser la bête immonde qu’était l’agresseur russe et, humiliation suprême, reprendre la Crimée, devenue entre-temps terre sacrée de la Russie. Comprenne qui pourra !
Évidemment le bon peuple n’intellectualise pas, mais instinctivement il sent tous ces revirements, ces petites vérités, ces gros mensonges, ces demi-dénis de réalité, et il commence à y être indifférent. Il n’écoute plus, il juge sur acte.
Et que voit-il ? Qu’après nous avoir dit au début du premier quinquennat qu’il fallait se serrer la ceinture, pour avoir un budget sain il s’aperçoit qu’il existe un argent facile, celui du « quoi qu’il en coûte » !
En même temps, le président nous parle d’inflation et donc de la nécessité de resserrer la ceinture et des retraites indispensables pour équilibrer un budget et une dette qui partent à vau-l’eau avec le quoi qu’il en coûte.
Vous suivez ?
Ben pas moi, et comme ces millions de Français, j’ai tendance à dire à ce président, qui dit tout et son contraire, « en même temps », cause toujours mon gars, on verra bien ce que tu feras si on te laisse le faire.
Un dernier mot sur la photo.
Elle confirme l’impression que j’ai eue quand j’ai vu les extraits de l’intervention que je n’avais pas suivie, et pour cause.
Il a un drôle de regard, d’une fixité surprenante. Il a l’air shooté.
J’aimerais bien avoir l’opinion d‘Aliocha sur ce point précis. ;-)
*Quel rapport entre les vendanges et les déclarations sur la guerre en Ukraine ? aucun, mais j’ai voulu mettre un peu de poésie dans mon commentaire.
Rédigé par : Tipaza | 28 octobre 2022 à 19:44
@ Serge HIREL
"Par courtoisie envers Caroline Roux et par respect pour le Général, je n’irai pas jusqu’à comparer cette mise en scène du Prince avec les entretiens que de Gaulle a accordés à Michel Droit."
Vous cédez au cliché qui consiste à dénigrer ces entretiens. Et pourtant ce journaliste posait au général toutes les questions qui fâchent et reprenait tous les arguments de ses adversaires. Alors qu'est-ce que ces entretiens avaient de déshonorants ?
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@ lucas
"Si on ne traite pas la question des retraites maintenant, elle nous explosera à la figure plus tard."
Ça fait des années qu'on entend ça et le drame attendu pour le début des années 2000 n'est toujours pas arrivé...
"Alors, ce ne sont pas quelques semaines de travail en plus dans une carrière qui vont nous pourrir l'existence."
A priori non. Mais on parlait jusqu'à l'interview de Macron (à ma connaissance) de trois mois supplémentaires par année de départ à la retraite, aujourd'hui c'est quatre mois. Et Édouard Philippe défend sans complexe le départ à la retraite à 68 ans, si je n'ai pas loupé un épisode. Chargé de défendre la réforme de son président mentor, il portait le départ à la retraite à 63 ans, avec une querelle byzantine à propos de l'âge pivot. Nos dirigeants varient sans jamais s'excuser, comme s'ils n'étaient pas des imbéciles incapables de changer d'avis. Mais quand on fluctue à ce point, on met la confiance en berne.
"Marisol Touraine et Macron, même orientation lucide."
Et même cabinet de bras cassés sans expérience, au premier rang desquels Gabriel Attal, dont l'ascension programmée ne connaît pas de limite sous Borne ni de traversée du désert, malgré la "gréviculture" et l'absence totale d'expérience de cet enfant qui fit ses classes à l'École alsacienne en étant bien entouré et en soignant son entourage, notamment la fille de Marisol Touraine au cabinet de laquelle il entra, sans que son CV encore vierge explique ce recrutement express.
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@ sbriglia
"J’ai compris, en écoutant un de mes amis pourtant peu suspect de fascination pour le genre humain, mature, réfléchi, combien cet homme [Emmanuel Macron] "gouroutise" ceux qu’il approche et les enferme dans une sorte de transe amoureuse, hypnotisant son interlocuteur..."
On a toujours envie de penser du bien de Macron et on s'étonne toujours de lui voir faire du mal.
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@ Louis
"La dernière grande décision de la France, je la situe au refus de s'engager en Irak avec le merveilleux discours de de Villepin à l'ONU."
Mais la France n'a pas opposé son veto à la guerre d'Irak, donc elle a parlé pour ne rien dire et Villepin a fait du lyrisme de Galouzeau.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 28 octobre 2022 à 19:29
Trois règles au minimum s'imposent, me semble-t-il, pour que la parole présidentielle en particulier et des responsables politiques en général enraye son inexorable déclin d'audience.
La première est que cette parole se fasse rare ou pour le moins qu'elle ne soit utilisée qu'à bon escient, judicieusement, lorsque les circonstances l'exigent. Trop de parole nuit à la parole, affaiblit son impact, lasse l'auditoire.
La deuxième est que cette parole démontre que l'on a été à l'écoute des citoyens, que l'on a bien entendu leurs préoccupations et que l'on apporte une réponse aux attentes exprimées.
La troisième est que cette parole soit perçue comme crédible, ce qui implique qu'elle ne se soit pas déjà par le passé avérée défaillante. Parler, c'est bien, mais concrétiser cette parole dans l'action, c'est mieux.
Citoyen échaudé ne croit plus en la parole non tenue. Il ne faut pas alors s'étonner que le premier se détourne progressivement de la seconde.
Rédigé par : Michel Deluré | 28 octobre 2022 à 18:39
Cela fait plus de 5 ans qu'on l'entend macroner. Tout lasse...
Rédigé par : Jove | 28 octobre 2022 à 18:23
@ lucas | 28 octobre 2022 à 11:44
« Marisol Touraine et Macron, même orientation lucide. »
Ainsi, M. Macron aurait évoqué la question des retraites.
Mais n'est-ce pas son ami M. Sarközy qui a déclaré : « Nous, nous avons sauvé l'équilibre des régimes de retraites. » ? (*)
À qui devons-nous nous fier ?
(*) À vrai dire, il se peut qu'il se soit volontairement borné à faire allusion au régime de retraite Ircantec des personnels contractuels des collectivités locales, financé par siphonnage des caisses de retraites du privé, ces vaches à lait, avec la complicité du brillant M. Estrosi...
https://www.valeursactuelles.com/politique/retraites-siphonnage-postal/
Rédigé par : Exilé | 28 octobre 2022 à 17:45
@ Exilé | 28 octobre 2022 à 13:58
« Bien entendu, c'est le candidat qui promettrait la distribution d'un maximum de crèmes glacées qui serait démocratiquement élu. »
Ce ne serait pas pire que le gouvernement de Mélenchon si celui-ci venait à devenir président en 2027, à l’âge respectable de 76 ans.
Imaginez un peu son gouvernement :
- Adrien Quatennens Premier ministre. Bon, il a tendance à filer des baffes quand il est énervé, mais avec un traitement approprié pour les nerfs il peut faire le travail.
- Eric Coquerel ministre des Finances. Il a appris l’économie par des cours du soir, mais il est membre de la commission des finances, alors il a les prérequis.
- Raquel Garrido à la Justice. Elle est avocate donc elle ne sera pas pire qu’EDM.
- Alexis Corbière à l’Intérieur. Vu qu’il est en couple avec Raquel Garrido, Police et Justice pourraient enfin faire bon ménage.
- Louis Boyard à la Culture. Le nivellement par le bas est très tendance en ce moment. Mais là on partirait vraiment de très bas.
- Sandrine Rousseau à l’Écologie. Là je crains le pire. C’est le retour à la charrette à bras et l’éclairage à la bougie, sans oublier le régime végan.
- Clémentine Autain au ministère du Droit des femmes, qui sera retoqué en ministère du Devoir des hommes. Avec Alice Coffin comme secrétaire d’État à la déconstruction masculine.
- Danièle Obono à l’Éducation nationale. Avec elle, la jeunesse des banlieues va enrichir son vocabulaire jusqu’à 300 mots, ce qui est largement suffisant pour aller sur les réseaux sociaux.
- Manuel Bompard à la Défense. Il est ingénieur. Mieux vaut un scientifique même un peu déjanté à ce poste. L’armée est une institution stratégique bien trop sérieuse pour la confier à un philosophe ou à un juriste.
- François Ruffin ministre du Travail. Il va ramener les salaires des grands patrons à trois fois le SMIC et la CGT sera satisfaite. Plus de grèves en perspective. Les syndicalistes vont devoir réapprendre à bosser.
- Porte-parole du gouvernement Mathilde Panot. À ce poste il faut quelqu’un qui a de la gouaille. Et de ce côté elle en regorge.
- Secrétaire général de l’Élysée : Antoine Léaument. Bon, il n’a rien d’un spin doctor, mais de toute façon, J-L Mélenchon n’a pas besoin de conseillers pour prendre ses décisions, vu que la République, c’est lui.
Finalement, je préfère le gouvernement de Gérard Lenorman ! :)
Rédigé par : Achille | 28 octobre 2022 à 16:59
Votre billet, Monsieur Bilger, est intellectuellement parfaitement honnête et tente de dresser une analyse fouillée écartant un esprit excessivement partisan. Néanmoins les partisans du président Macron n'auront pas manqué de vous reprocher un parti pris contre monsieur Macron.
Si de très nombreux Français ne suivent plus ce genre d'émission, c'est qu'ils ont assimilé qu'elle n'est jamais qu'une mise en scène visant à valoriser le personnage, même si madame Roux a tenté de jouer professionnellement son rôle. Face à un président qui veut imposer son cadre de discussion avec rouerie, ce n'est guère facile. Cette absence de public montre également la "démonétisation" de la politique et confirme les raisons des abstentions devenues quasiment majoritaires dans nombre d'élections.
Quant à la prestation présidentielle, la volonté de monsieur Macron de tenir un langage explicatif aussi détaillé le révèle plus Premier ministre, voire ministre que président de la République.
Au lieu de se tenir au-dessus, il veut prouver qu'il connaît le détail de tous les dossiers et s'exprime en "maître d'école", ce que le citoyen que je suis n'attend pas d'un président de la République qui veut tout diriger et régenter depuis son palais, niant de facto la fonction éminente qui revient aux ministres dans la conception de la politique de chacun dans son domaine, les reléguant ainsi dans une simple fonction d'exécutants. Ce qui n'est en aucun cas l'esprit de la Constitution qu'il méconnaît, même s'il en connaît la lettre.
Quant à une ouverture vers LR, il est évident qu'une alliance exigerait un partage du pouvoir dans la définition des politiques à suivre, que la majorité ainsi constituée relèverait de la fonction du Premier ministre appelé à gouverner par lui-même en responsabilité devant le Parlement. Or, ce qu'attend monsieur Macron reste une forme de soumission à sa seule volonté. Par voie de conséquence, même si l'attitude présidentielle tend à montrer une dilection temporaire vers sa droite, on voit mal LR se mettre à sa botte car ainsi il perdrait les électeurs qui lui restent encore fidèles et rejoindrait le PS dans l'insignifiance de la part de l'électorat...
Rédigé par : Robert | 28 octobre 2022 à 16:14
Outre la méfiance de plus en plus grande et affichée vis-à-vis de la parole politique en général et présidentielle en particulier, y compris à l’époque de Hollande, il me semble que l’horaire et le format de « L’événement » ne sont pas étrangers à la faiblesse de son audience... Il convient néanmoins de relativiser ce mauvais score en notant que, ce mercredi, le début de soirée de France 2 a largement devancé ceux de TF1 et de M6 (2,4 millions de téléspectateurs chacun). En notant aussi que, contrairement aux interventions traditionnelles du Président (à 20h et sur plusieurs chaînes), l’annonce de celle-ci n’a pas fait l’objet d’un matraquage de plusieurs jours et a été ignorée par les chaînes concurrentes.
Le choix de l’horaire (20h30-21h30) n’a rien arrangé. À 20h30, la « grand-messe de TF1 n’est pas achevée. À 21h30, tous les programmes de début de soirée (prime time) des autres chaînes étant en cours, le téléspectateur n’a plus qu’un choix : rester sur France 2, qui proposait... un débat sur la parole présidentielle. On peut faire mieux pour lui proposer une soirée de détente après un tel plat bourratif.
Le format ! Qui a bien pu avoir l’idée de ce décor de chambre mortuaire ? On ose espérer que le nouveau « chief adviser » du Prince, Frédéric Michel, venu des « States » et du groupe Murdoch, n’y est pour rien, lui qui ne jure que par le « 60 minutes » de CBS, qui tient la rampe depuis 1968.
Mais là n’est pas le moins attractif... Dès la première minute du premier « Evénement », le 12 octobre, le souvenir m’en est revenu et les graphiques apportés par EM n’ont fait que le renforcer : Macron a réinventé les « Causeries au coin du feu » de Giscard. On sait quel en a été le résultat en mai 1981... Par courtoisie envers Caroline Roux et par respect pour le Général, je n’irai pas jusqu’à comparer cette mise en scène du Prince avec les entretiens que de Gaulle a accordés à Michel Droit.
D’abord, parce que ce serait faire injure au Général que de placer le Prince à sa hauteur. Ensuite, parce que « Droit dans ses bottes » n’était là que pour servir la soupe...
Caroline Roux, elle, a tenté de mordre, mais tout dans son visage disait qu’elle savait qu’elle n’y parviendrait pas. Et EM a conduit l’entretien à sa guise, ignorant ses relances, ses impatiences... Profitant effrontément de la déférence due (en France) au président et, surtout, d’un manque de connaissance en profondeur du dossier traité, plusieurs fois évident, de son interlocutrice. Il ne faut pas lui jeter la pierre : nul ne peut tous les connaître au point de pouvoir se permettre une répartie immédiate. Le format « le Président versus un(e) journaliste » n’est pas le bon pour qu’une émission qui prétend vouloir aller au fond des choses réussisse ce pari. Le Président s’en sortira toujours sans dommage...
Quant au traitement en « fin de partie » des sujets « sécurité » et « immigration », l’organisation d’un tel débat étant traditionnellement à la main de l’invité lorsqu’il est prestigieux - sinon, il irait voir ailleurs -, il faut n’y voir que la volonté de EM de les minimiser. Chacun sait qu’au bout d’une heure l’attention baisse... Et il est probable que la courbe d’audience - 4,07 millions de téléviseurs branchés sur France 2 au début de l’émission - était largement plus faible lorsque ces sujets qui fâchent et sur lesquels EM est en difficulté, ont été abordés.
Sur le fond, disons que le Prince a été égal à lui-même... Deux remarques néanmoins :
- Les Français ne demandent pas à leur Président de philosopher en direct, mais de leur dire où il les conduit et quels moyens il entend utiliser pour y parvenir, autrement dit d’être concret ;
- Le Président n’a pas encore compris que les Français ne sont plus inquiets quant à l’avenir. Ils en ont peur.
Rédigé par : Serge HIREL | 28 octobre 2022 à 15:53
"...l'amplification de travers qui ne lui étaient pas spécifiques mais qu'il a poussés à l'extrême." (PB)
Ségolène Royal était bourdoyeuse et on ne lui a pas pardonné ses bourdes, jusqu'à Nicolas Sarkozy qui lui dit qu'elle "perdait ses nerfs" lors du débat d'entre-deux-tours de 2007 qui les vit opposés. Je ne sais pas si c'était du sexisme d'accuser en creux d'hystérie l'inventrice (sic) de "la bravitude" à l'ombre de la muraille de Chine. Mais on n'a jamais fait un procès d'hystérie à Emmanuel Macron. Et pourtant un président ne devrait pas nous parler comme ça.
Vous analysez sa colère contre la Nupes en disant qu'elle était artificielle et surjouée, je la trouve hystérique et l'expression d'un de ces travers dont vous dites qu'il n'a pas l'exclusivité, mais qui chez lui ressortent avec un tel incontrôle qu'on aurait envie de reparler du psychiatre italien qui le diagnostiquait inapte à la fonction présidentielle, car mentalement "borderline".
Ajoutons simplement deux travers à cette colère qui est passée inaperçue et que je ne crois pas contrôlée.
- Il soutient Gérald Darmanin jusqu'à reprendre son expression "ça va bien se passer" jetée à la face d'Apolline de Malherbe qui se sentit offensée et on le ressentait avec elle. Comme si cette reprise présidentielle adoubait une espèce de viol symbolique de son ministre de l'Intérieur qui se moque de la fonction comme Christophe Castaner l'avait fait avant lui et comme ne le faisait pas Gérard Collomb, respect qui lui a sans doute valu son éviction par ce président irrespectueux à un point qui laisse sidérés les commentateurs qui ne le relèvent pas. Cette expression de Gérald Darmanin commence à faire florès comme l'insupportable "il n'y a pas de souci" apparu il y a quelques années.
- Il s'insurge quand Caroline Roux lui reproche de brandir l'arme de la dissolution et accuse son côté manipulateur quand il exige qu'on laisse ces instruments qui sont "à la main du président" à la disposition de la démocratie qui peut en user quand bon lui semble.
La démocratie indirecte consiste à déléguer le pouvoir à quelqu'un qui peut en faire ce qu'il veut pour la durée de son mandat et qui est réputé avoir la science infuse, pour contrebattre l'objection contre la démocratie directe que le communis mortalum ne saurait avoir une expertise sur tous les sujets alors que le président de la République est nécessairement omniscient et d'une compétence à nul autre pareille, nous assure sa cour.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 28 octobre 2022 à 14:08
@ Achille | 28 octobre 2022 à 00:41
« Hélas les enfants n’ont pas le droit de voter. »
Oui, nous pourrions remplacer les raffineries polluantes par des usines de chocolat diffusant un subtil parfum aux alentours, les écoles seraient remplacées par des confiseries où des animateurs dispenseraient une formation à l'usage des consoles de jeux, le chouingue-gomme serait gratuit, le 20h TV serait remplacé par des dessins animés etc.
Bien entendu, c'est le candidat qui promettrait la distribution d'un maximum de crèmes glacées qui serait démocratiquement élu.
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@ Marc Ghinsberg | 28 octobre 2022 à 08:43
« Tenu pour responsable de tout et coupable du reste, le président concentre sur lui tous les ressentiments. »
Vous oubliez qu'il a tout fait pour, peut-être même avec un certain masochisme pour s'être représenté.
Et c'est bien lui qui parfois de façon inutile est monté en première ligne, non pas pour résoudre des problèmes, au contraire, mais uniquement pour faire parler de lui, au lieu de laisser les ministres compétents (nous supposerons charitablement qu'il y en a) faire leur travail.
Donc, inutile qu'il vienne jouer les martyrs.
Rédigé par : Exilé | 28 octobre 2022 à 13:58
Comme disait mon pote Albert :
"Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre"
Rédigé par : breizmabro | 28 octobre 2022 à 13:01
Si on ne traite pas la question des retraites maintenant, elle nous explosera à la figure plus tard: le poids qui pèse sur des actifs en moins grand nombre sera de plus en plus insupportable ; dans le même temps, "le grand vieillissement" très bien analysé par l'économiste Maxime Sbaihi est en effet lourd de menaces pour les actifs et les jeunes victimes à venir d'un fort déséquilibre démographique.
Alors, ce ne sont pas quelques semaines de travail en plus dans une carrière qui vont nous pourrir l'existence. Ceci d'autant que seraient épargnés les travaux pénibles et les carrières longues.
Marisol Touraine et Macron, même orientation lucide.
Le rôle d'un responsable politique est d'abord l'intérêt de la nation avant sa propre popularité, son audience médiatique. Il n'a pas à être frileux ou inactif en raison d'une majorité relative, d'un lynchage sur les réseaux sociaux...
Que retient-on d'un président ? Qu'il a été impopulaire à un moment donné ou bien les réformes qu'il a réalisées ? La forme ou le fond ?
On se rappelle que certains présidents ont été adulés sans que leurs actions aient été fulgurantes.
Rédigé par : lucas | 28 octobre 2022 à 11:44
@ Édouard
Pseudo bien choisi. Auriez-vous la barbe blanche ?
Macron, Le Maire, Darmanin, Attal... brassent du vent, comme le planqué Moscovici en son temps.
Sarkozy pour l'audimat, lui quand la question ne lui convient pas, il réinsiste par une question à côté du sujet... alors face à Pécresse....
Philippe Bilger sait davantage que tout autre mettre des mots sur ce foireux de Sarkozy.
Celui qui sort du lot c'est Ciotti. Pas d'accord sur tout ce qu'il dit, mais c'est un bon débatteur.
Pauvre Borne. Elle va vieillir de 20 ans
Rédigé par : stephane | 28 octobre 2022 à 11:20
J’ai compris, en écoutant un de mes amis pourtant peu suspect de fascination pour le genre humain, mature, réfléchi, combien cet homme "gouroutise" ceux qu’il approche et les enferme dans une sorte de transe amoureuse, hypnotisant son interlocuteur, lui donnant un complexe d’infériorité tel que tout jugement critique est annihilé.
Il faut avoir approché Emmanuel Macron pour comprendre cette impuissance de celui qui lui fait face à se réveiller du songe mortifère où il vous réduit.
Très prégnant, et tout à la fois inquiétant sur l’art de certains à manipuler des esprits pourtant aguerris…
Rédigé par : sbriglia | 28 octobre 2022 à 11:12
Plus Macron s'agite, plus la France s'effrite.
Rédigé par : Isabelle | 28 octobre 2022 à 11:07
"Pourquoi les entretiens présidentiels sont-ils si peu regardés ?"
Le rôle d'un décideur est de décider et non de bavarder. La dernière grande décision de la France, je la situe au refus de s'engager en Irak avec le merveilleux discours de de Villepin à l'ONU. Globalement nos autorités sont en grand déficit de grandeur.
Rédigé par : Louis | 28 octobre 2022 à 10:41
Passionné par la politique depuis très longtemps, il est rare que je ne regarde pas une prestation présidentielle. Mais dans le cas de Macron, son verbe abondant et parfois déclamatoire qui déguise ses contradictions et son impossibilité de décider, je flanche...
Son précédent quinquennat agité par des crises majeures a mis en lumière que sa seule tactique consistait à sortir le carnet de chèques pour tenir en laisse des millions de ses concitoyens trop heureux d'être subventionnés.
En matière internationale, faut-il souligner son européisme acharné, sous-traitant à Mme von der Leyen le soin de prendre des décisions contraires aux intérêts de la France (l'énergie en autres) ? C'est sous son règne que l'influence de la France à l'extérieur aura décliné: les Algériens sont tout content d'avoir obtenu les visas sans contrepartie, les Africains ont choisi d'être asservis aux Russes ou aux Chinois. La divulgation des discussions avec Poutine relève de l'enfantillage et ses préventions à l'égard de Mme Meloni relèvent d'une grande maladresse.
Je ne parle pas de la désastreuse gestion de la question migratoire et de celle du service public de l'audiovisuel qui sera tombé plus bas que terre. Je ne parle pas non plus du recasage de tous les incompétents qui l'entourent et de sa suffisance face aux critiques.
Bref j'ai vu une excellente série sur Canal (The Staircase) en lieu et place de cette interview (je ne partage pas les gentillesses de notre hôte à propos de Mme Roux qui défend avec constance chaque jour les dégoulinures de la doxa).
Rédigé par : caroff | 28 octobre 2022 à 10:23
Personnellement, je me suis bien gardée de regarder cette interview du Président où questions et réponses étaient attendues.
D'abord Caroline Roux, même si elle est charmante, maîtrise le ronron de "C dans l'air" quotidiennement avec des invités réguliers et quasi exclusivement macronistes, toujours les mêmes, d'accord entre eux, qui ne débattent pas mais nous affirment des vérités qui enfoncent des portes ouvertes pour ne pas déranger M. Macron. Seul, mon époux regarde encore et quand je passe dans la pièce, je souris en écoutant quelques bribes de conversation tant les débats sont ternes. Ce n'est pas pour rien qu'elle a été choisie pour questionner le Président.
Ensuite le Président et ses beaux discours sans lendemain, dit tout et son contraire dans une seule phrase. Qu'aurait-il pu dire de nouveau ?
Ce n'est pas pour rien si les sondages sont mauvais pour lui.
La grande réforme des retraites dont on nous a rebattu les oreilles va donc se terminer juste en repoussant l'âge de départ. Quid de la pénibilité ? Et les personnes exerçant un métier pénible dès l'âge de 17 ans ?
Donc rien de nouveau, rien d'efficace.
On peut se moquer de l'Angleterre, au moins Madame Truss, dépassée par la crise, a eu l'honnêteté de démissionner.
Il faut se rendre à l'évidence, M. Macron n'intéresse plus les foules qui elles-mêmes pensent à l'inflation galopante, au manque d'énergie dont il est en partie responsable et à l'insécurité flagrante. L'angoisse du lendemain est là et l'impression d'une incapacité ou d'un manque de volonté à y faire face est bien réelle.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 28 octobre 2022 à 09:59
« Pourquoi les entretiens présidentiels sont-ils si peu regardés ? » (PB)
Peut-être parce que même les Français qui ont commis l'erreur il fut un temps d'être favorables à M. Macron ont fini par comprendre quel était vraiment ce personnage et qu'il racontait des carabistouilles ?
Rédigé par : Exilé | 28 octobre 2022 à 09:57
Vous avez certainement toute bonne raison d'affirmer que les absents fautent à dédaigner accorder leur temps au verbe présidentiel. Vous parlez d'indifférence et d'abandon. Je pense que pour bon nombre de concitoyens, le mal est plus profond que cela. Je hais cet homme et ce que lui et sa génération de politiques, que je m'abstiendrai ici de qualifier, ont fait de mon pays. Vous devez comprendre que comme beaucoup, je ne supporte tout simplement plus ses manières, ni sa fausseté, ni le vide abyssal de son message dénué d'absolument toute morale ou de vision politique d'ampleur.
Cet homme est l'incarnation ultime du mal qui ronge les sociétés néolibérales: faible avec les forts, tyrannique et faux avec les faibles, vision limitée et plafonnée par le seul algèbre de sa constitution première, travailler pour une caste et une seule et tout faire pour entretenir ses privilèges. Cet homme n'a aucun dessein pour la France et sa parole est aussi vaine que d'innombrables fois dédites par lui-même.
En un mot, la nausée.
Rédigé par : Olivier | 28 octobre 2022 à 09:55
"SUPÉRIORITÉ"
En tout, j'ai le souci de la hiérarchie. La supériorité a pour moi de puissants attraits.
Bossuet est le meilleur orateur sacré du XVIIe siècle. La Fontaine est le meilleur fabuliste français.
Mollère est, avec Marivaux, le meilleur auteur de comédies. Littré est le meilleur dictionnaire français.
En politique française actuelle, et sa conversation avec Caroline Roux vient de le démontrer une fois de plus, Emmanuel Macron est le meilleur. Intelligence, habileté, clarté, souplesse, compétence, éloquence... Et derrière tout cela, une immense capacité de travail et de courtes nuits, avec une mine excellente.
Qui lui est supérieur en 2022, Mme Rousseau, Mme Hidalgo, Mme Pécresse, Mme Le Pen, M. Roussel, M. Faure, M. Mélenchon, M. Bayrou, M. Philippe, M. Ciottti, M. Retailleau, M. Zemmour ? On pourrait allonger la liste à l'infini. Nul ne lui est supérieur.
Il avait été repéré par les connaisseurs bien avant la présidentielle. Ces connaisseurs ont été de très bons juges. Le président Macron est vraiment exceptionnel. Notre pays a bien de la chance de l'avoir. Comparez-le donc à cent autres chefs de l'Etat.
Comment haïr un tel président ? L'explication est simple : sa supériorité est in-sup-por-table à des millions de gens pour qui toute supériorité est insupportable. Moi, aucune supériorité ne me gêne et je la reconnais. Emmanuel Macron est supérieur à tous les hommes politiques français. Il faut convenir de cette évidence.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 octobre 2022 à 09:36