Il a suffi que je tweete sur Yaël Braun-Pivet (YBP), présidente de l'Assemblée nationale (AN), en me félicitant d'une attitude d'autonomie et d'indépendance qui me paraissait aller dans le bon sens, pour que la réalité parlementaire du 11 octobre me démente.
Et me fasse comprendre pourquoi le président de la République avait eu raison d'être tellement touché par la défaite de Richard Ferrand, un soutien, un conseiller proche qui pouvait se permettre de tout lui dire. Son expérience et sa personnalité apaisante étaient très utiles à la présidence de l'AN.
Lui présent, il n'y aurait pas eu ce ramdam qui a vu dans la foulée deux rappels à l'ordre avec inscription au procès-verbal et un ministre, en général brillant et solide, Bruno Le Maire, s'abandonner, en pointant du doigt le fautif selon lui, à une indignation ostentatoire, à une demande d'excuses, enfin à un tweet superfétatoire laissant penser qu'il n'avait que cette péripétie dérisoire dans la tête.
Bruno Le Maire a répliqué sur un mode vif mais courtois à un député du RN, Alexandre Loubet, qui lui reprochait de ne rien faire contre la désindustrialisation de la France. C'est alors qu'Alexandre Loubet a traité Bruno Le Maire de "lâche", en le comparant à Dominique de Villepin (dont Bruno Le Maire avait écrit le fameux discours à l'ONU).
Ce qui m'apparaissait évidemment comme une insulte a été contredit à l'Heure des Pros 2 par les trois autres intervenants et par Pascal Praud lui-même. Ils m'ont fait réfléchir sur le caractère peu plaisant du propos mais admissible dans l'enceinte de l'AN où d'ailleurs l'immunité protège les députés.
J'ai regretté que le ministre, dont le talent lui aurait permis de riposter vertement, n'ait pas choisi cette voie plutôt que de s'engager dans un cirque où vantant ses vingt années de "courage", il donnait l'impression de constituer sa susceptibilité immédiate tel un épisode capital.
Et le rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal, pour le député RN, clôturait avec partialité des péripéties qui n'honoraient pas la liberté d'expression d'un côté comme de l'autre.
Mais la suite allait être pire.
Après une question parfaitement légitime du député RN Frédéric Boccaletti, le ministre de l'Education Nationale Pap Ndiaye, mal à l'aise, répliquait sur un mode à mon sens guère convaincant.
Et le député, reprenant la parole, le traitait de "communautariste", ce qui était peut-être excessif mais en tout cas relevait d'une contradiction politique qui avait totalement sa place et son utilité dans ce dialogue à peine vigoureux.
Pourtant, YBP, en s'énervant, s'en prenait au député RN et à nouveau décidait un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal.
Ç'aurait été comique si en réalité, derrière ce maladroit autoritarisme, ce n'était pas le sens même des débats à l'AN qui était battu en brèche, réduit quasiment à rien. Entre l'extrême violence qu'aucun contexte ne saurait justifier - de sorte qu'elle ne bénéficierait plus de l'immunité - et des contestations bisounours, il me semble qu'un juste milieu est nécessaire et que le ramdam non maîtrisé qui s'est produit le 11 octobre est préjudiciable à une authentique vie parlementaire.
Il est clair que le groupe Renaissance et les ministres qu'il applaudit sont chatouilleux et que, faute d'avoir encore digéré la majorité relative, ils souhaiteraient aussi que le langage devienne "relatif", inoffensif, indolore et incolore. Si c'est leur désir, qu'ils se retirent et ne fassent plus de politique ! Ils ne seront plus jamais flattés dans le sens du poil. Une telle révérence, ils l'auront pour le président de la République !
À l'AN, le ramdam c'est la vie, le pluralisme, la politique, la démocratie.
Les rappels à l'ordre, ce devrait être réservé à l'école où d'ailleurs il y en a de moins en moins.
Une France qui confond tout.
Le député Boyard a avoué avoir vendu de la drogue, non repenti, il est toujours en place et il a même le culot de chahuter !
Tout le monde trouve ça normal.
La seule chose normale avec cet adjectif est qu’il commence par un n et finit avec un l.
Rédigé par : Vamonos | 23 octobre 2022 à 11:17
@ Marc Ghinsberg
"Je veux bien que cela vous ait échappé. Auquel cas je suis sûr que vous aurez à cœur de compléter votre billet. Cela évitera à de mauvais esprits de penser que vous êtes l’avocat médiatique du RN."
Mon commentaire: OH !!
Rédigé par : HOPE | 15 octobre 2022 à 19:02
"Rien de plus insupportable que les apparences marmoréennes qui glacent et tétanisent parce qu'elles refusent si peu que ce soit de vous transmettre un signe d'existence, d'animation ou d'émotion !" (PB)
Tout le monde n'a pas un tempérament passionné, mais là où il y a de la passion, il y a nécessairement une tension entre la passion et la réflexion. Plus on est susceptible de se passionner, plus il devient nécessaire d'exercer une retenue sur ses élans et ses désirs, ne serait-ce que pour les canaliser. On trouve tous les cas de figure, selon l'intensité de la passion et du contrôle et selon leur interaction. Chez certains, sous le flegme, sous le détachement, sous l'apparence marmoréenne se cachent parfois une passion dévorante et potentiellement destructrice, ou au contraire un feu ardent, qui flambe aussi sûrement que discrètement, ne s'éteint pas et réchauffe sans brûler.
Rédigé par : Lucile | 14 octobre 2022 à 21:15
Serge HIREL | 14 octobre 2022 à 18:21
Moi : "Le jour où (...), vous nous ferez signe. »
Vous : "Mais qui êtes-vous pour ainsi ordonner ?"
Mais comment faites-vous pour nous gratifier d'aussi somptueuses sottises, aussi régulièrement ? Je serais bien en peine de vous donner quelque ordre que ce soit. Je ne fais que relever vos mensonges, c'est tout.
"L'humour n’est pas votre passion."
Oui, c'est ce que disent tous ceux qui en sont dramatiquement dépourvus. Au fait, ce à quoi vous vous essayez avec un pénible manque de talent s'appelle l'ironie, et non l'humour.
Et votre ironie pas drôle, suivie de votre indignation feinte, ne servent qu'à montrer votre absence complète d'argument en faveur de l'étatisme français -- puisque telle était la querelle que vous me cherchiez.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 octobre 2022 à 20:08
@ Robert Marchenoir | 14 octobre 2022 à 17:43
« Le jour où (...), vous nous ferez signe. »
Mais qui êtes-vous pour ainsi ordonner ? Quel est votre degré d’autorité sur ce blog ? En plus clair : d’où parles-tu, camarade ? comme disaient les soixante-huitards...
En revanche, votre réponse apporte une information : l’humour n’est pas votre passion... Pour vous, pas plus d’Emmy Award de la bonne répartie que de trophées suédois... Ave Cesar ! Je vous laisse à vos combats.
Rédigé par : Serge HIREL | 14 octobre 2022 à 18:21
@ Serge HIREL | 14 octobre 2022 à 11:16
Ironie lourdingue et idiote, comme à votre habitude. Qui ne vous vaudra aucun prix Nobel. Ni celui de littérature, ni celui d'économie.
En revanche, pour celui du mensonge, vous avez vos chances. Mon commentaire ne s'adressait à aucun "interlocuteur", et ne comportait donc aucune "insulte" à l'égard de quiconque.
Le jour où vous aurez le courage de défendre votre idéologie étatiste franchement, au lieu de calomnier par la bande ceux qui s'y opposent, vous nous ferez signe.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 octobre 2022 à 17:43
"Ramdam à l'Assemblée nationale..."
Tout cela est du grand Zampano, on nous amuse, et pendant ce temps l'autre se goinfre, il met un col roulé lui ?
https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/laurent-wauquiez-son-d%C3%AEner-%C3%A0-100-000-euros-qui-reste-en-travers-de-la-gorge/ar-AA12WKqm?ocid=msedgntp&cvid=1d6067719ea2489780e5a756d4d49cd1
Ils nous prennent de plus en plus pour des grands couillons chers à Pagnol.
Et il faudrait voter pour ces types ? Ils ont un estomac pour ingurgiter un repas à 1 100 € ? En un repas il a avalé le salaire d'un mois d'un miséreux et sans vergogne lui crache ainsi à la figure.
Président ce type ? Il ne vaut pas le chanvre dont on fait les cordes.
Rédigé par : Giuseppe | 14 octobre 2022 à 13:10
@ Marcel P | 13 octobre 2022 à 12:10
« ...votre pote Poutine en Europe via la frontière de son pantin biélorusse. Vous parlerez ensuite de votre croisade contre les clandestins arrivés par leurs propres moyens. »
N'inversez pas les rôles siouplé, Poutine n'est pas mon pote, c'est moi qui, par charité, suis son pote, encore que je le trouve trop mou, vivement que le nouveau général impitoyable et sans état d'âme remette son armée sur de bons rails.
Quant à vos migrants, ils auraient comme par enchantement, disparu !
Rédigé par : sylvain | 14 octobre 2022 à 13:04
Ce serait bien pour Le Maire d'être un lâche. Il serait quelque chose, par opposition à ceux qui ne sont rien. Blaireau est-il une insulte ?
Le Maire promettait la sécurité énergétique en fusionnant Suez et GDF. C'est un parasite qui se goinfre de deniers publics empruntés à des taux qui flambent.
J'ai dit plusieurs fois sur ce blog que si Sarkozy et Hollande ne faisaient pas voter la proportionnelle, on aurait une majorité RN en 2027.
Les défaites de candidats RN ont été limite. Peu de voix manquaient.
Et puis l'apocalypse brandie en épouvantail en cas de victoire de Marine Le Pen, n'y sommes-nous pas ?
Dévaluation, insécurité, racaille musulmane, autre racaille.
Qu'ont à perdre les Français ?
La nation n'est pas divisée, elle n'existe plus. Macron l'a tueR.
Rédigé par : stephane | 14 octobre 2022 à 12:58
@ toutes et tous...
FLASH... FLASH... URGENT... CONFIDENTIEL
La Fondation Nobel annonce le retrait de son prix d’économie 2022 attribué indûment à Ben Bernanke, Philip Diamond et Philip Dybvig et le remet, avec ses très vives et humbles félicitations, à Robert Marchenoir pour sa contribution éminente et définitive à la lutte mondiale contre la gangrène dont l’incomparable économiste attribue la cause à la pléthore de fonctionnaires (cf : RM, le 13 octobre 2022 à 23:01).
Il envisage également de lui co-attribuer le prix Nobel de la paix pour sa lutte acharnée, bien qu’inefficace, contre le dictateur Poutine et le communisme en général, autre gangrène qui pourrit le monde depuis plus d’un siècle.
En revanche, malgré de nombreuses sollicitations, la Fondation se refuse à destituer Annie Ernaux et à accorder aussi à RM le Nobel de littérature, jugeant ses textes trop parsemés d’insultes à l’égard de tout contributeur ne partageant pas jusqu’à l’absurde ses élucubrations.
Rédigé par : Serge HIREL | 14 octobre 2022 à 11:16
@ Robert Marchenoir | 13 octobre 2022 à 23:01
« Donc, pour la millième fois, je me dois de briser les illusions du sieur Loubet -- et de millions de Français avec lui : nous ne vivons pas dans un pays communiste, où l'État possèderait les entreprises du pays et serait en mesure de les "brader" ou non. »
Vous semblez oublier qu'il existe des pays non communistes et théoriquement champions du libre échange comme les États-Unis d'Amérique qui imposent néanmoins des embargos sévères sur des produits ou des activités à caractère stratégique comme l'acier, les composants électroniques de pointe, l'informatique, l'armement, etc.
Pour ne pas évoquer certaines clauses juridiques unilatérales d'extraterritorialité dans le domaine bancaire et autres.
Mais ceci est une autre histoire.
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@ sbriglia | 13 octobre 2022 à 06:22
« ...son regard quelque peu étrange, comme sous addiction d’une quelconque pharmacopée... »
Vous n'êtes pas le seul à le remarquer.
Rédigé par : Exilé | 14 octobre 2022 à 09:46
Maudits Bretons qui ont renvoyé Ferrand dans ses foyers, le privant d’une seconde législature au perchoir ! Maudits Bretons qui ont mis le Prince dans l’embarras, l’obligeant à puiser en urgence dans sa maigre galerie de députés « marcheurs » compétents... avec, en prime, deux difficultés supplémentaires : une majorité relative, qui interdit le confortable recours à l’armée de godillots à la manœuvre pendant le premier quinquennat, et la promesse un peu irréfléchie, mais tellement dans le vent, de jouer la carte de la parité partout où se serait possible...
Impossible de prétendre qu’à l’AN, ce n’est pas le cas... et tellement « ouf » d’ajouter un « must » dans la hotte à nouveautés du Prince : une femme à sa présidence ! De quoi faire contre mauvaise fortune bon cœur !... Et voilà comment la députée du Vésinet, un rien ambitieuse, s’est retrouvée du jour au lendemain le quatrième personnage de la République dans l’ordre protocolaire...
Le problème est que ce poste est l’un des plus délicats du grand cirque politique et qu’il a toujours exigé l’expérience d’un trapéziste chevronné sachant maîtriser ses nerfs... ou d’un dompteur capable de mater un fauve récalcitrant avec le sourire... Simultanément, le titulaire doit toujours plaire à son camp, lui donner raison, tout en paraissant parfaitement neutre... Un art qui ne s’acquiert qu’au fil des années.
D’évidence, la novice Yaël Braun-Pivet a encore beaucoup à apprendre. Et cela, Macron ne pouvait pas ne pas le savoir (même si la bio très détaillée de la dame sur Wikipédia indique, contre toute logique, que celle-ci « n’entretenait pas de relations [avec lui] jusqu’alors »).
Ses « prouesses » pendant son premier mandat au Palais Bourbon ne sont pas passées inaperçues. D’abord quelques maladresses à la tête, déjà improbable, de la commission des lois, qu’on pardonnera à la néophyte, puis, plus sérieux, le flingage, qu’elle a organisé, de la commission d’enquête de l’Assemblée sur l’affaire Benalla. Cinq petits jours de réunions... et Madame la présidente de ladite commission décrète que les travaux d’investigation sont terminés, refusant bec et ongles de convoquer Kohler. Un fier service pour le Prince empêtré dans son premier faux pas... qui méritait bien récompense.
D’où l’idée qui lui est venue immédiatement de viser le perchoir, lorsque, un mois plus tard, François de Rugy dut le quitter pour une sombre affaire de homards... Et les amis de Ferrand durent batailler ferme pour l’en dissuader.
Travailleuse, bosseuse même, elle l’est. Mais cela ne vaut pas expérience. On ne préside pas une assemblée d’élus, même un simple conseil municipal, comme une association à but humanitaire. Et quelques années de militantisme n’apportent pas nécessairement l’autorité naturelle, le sens de la répartie plus ou moins vacharde, ni l’arme de l’humour, trois qualités indispensables à qui veut réussir en politique (*). De plus, et c’est un défaut très répandu aux échelons supérieurs de la macronie, Yaël Braun-Pivet ne possède pas ou peu de réseaux. Ni dans la sphère politique - ce groupe d’inconditionnels qui, tels les Mousquetaires du Roi, entoure et protège les « stars » - ni dans la haute administration - elle n’est ni énarque, ni même Sciences Po -, encore moins dans les médias. Son passage à Kiev, la semaine dernière, est passé totalement inaperçu. On peut regretter la nuisance de ce système bien peu démocratique, mais il existe et est même consubstantiel au pouvoir politique.
Finalement, la plus fautive dans cette tempête dans un verre d’eau n’est pas Yaël Braun-Pivet. On peut lui reprocher ses réactions à fleur de peau, à la limite la moquer en la décrivant en maîtresse d’école d’un autre temps... Mais qui l’a placée là, dans une fonction dont elle n’a appréhendé ni la dimension, ni les difficultés ? Tel a été le bon plaisir du Prince... une fois de plus !
(*) Au cours de cette calamiteuse séance de questions au gouvernement, la présidente de l’AN n’est pas la seule à avoir étalé ses insuffisances en ce domaine. Le Maire, lui aussi, en s’offusquant d’un « Lâche ! », qui, effectivement, n’avait pas lieu d’être, mais n’en était pas pour autant une injure inadmissible dans l’enceinte de l’Hémicycle, s’est lamentablement pris les pieds dans le tapis en faisant preuve de plus d’orgueil que de réel émoi. Il est vrai que ce sont dans de telles circonstances fortuites que l’on perçoit le mieux la nature humaine...
Rédigé par : Serge HIREL | 14 octobre 2022 à 01:42
On remarquera que si Marchenoir est en forme, et nous avons droit ce soir à du très grand Bob, il lutte contre la xénophobie quand il s'agit de capital.
Encore un effort, il s'apercevra que l'argent des Noirs n'a pas de couleur.
Bravo monsieur, de défriser ainsi la moustache des saboteurs.
Rédigé par : Aliocha | 13 octobre 2022 à 23:37
Traiter Pap Ndiaye de communautariste est évidemment dans les limites du débat normal -- et c'est d'ailleurs vrai, s'agissant d'un homme qui s'est "découvert noir" après un séjour aux États-Unis.
Traiter Bruno Le Maire de lâche n'est pas très aimable, mais cela fait partie des noms d'oiseaux que la politique doit tolérer, à moins d'admettre une dangereuse limitation de la liberté d'expression.
Plutôt que de grimper aux rideaux, l'intéressé aurait mieux fait de qualifier son insulteur de communiste. Quel était, en effet, le méfait dénoncé par Alexandre Loubet, député du Rassemblement National ? Le fait de "brader à des intérêts étrangers" (les États-Unis, en l'occurrence) un "fleuron industriel français".
À savoir l'entreprise Exxelia, qui fabrique des composants électroniques destinés (entre autres) aux armements français.
Donc, pour la millième fois, je me dois de briser les illusions du sieur Loubet -- et de millions de Français avec lui : nous ne vivons pas dans un pays communiste, où l'État possèderait les entreprises du pays et serait en mesure de les "brader" ou non.
Nous n'avons pas de "fleurons industriels". Le général de Gaulle n'a pas passé son temps à bâtir amoureusement des "fleurons industriels", tel un gamin qui construit une tour Eiffel avec des allumettes, pour nous les léguer après sa mort.
Une entreprise n'est pas un "fleuron industriel" qui trônerait intact, pour les siècles des siècles, au sommet du buffet Henri IV tel un bibelot légué par la famille. Une entreprise naît, vit et meurt.
Afin de rester en vie, elle a besoin de grandir et donc d'augmenter son capital. L'une des façons d'y parvenir est d'être rachetée par une autre entreprise.
Cette entreprise peut être française ou étrangère, c'est selon. Je comprends bien que le Rassemblement National, et pas mal de gens avec lui, aimeraient vivre dans un pays aux frontières fermées où les sales étrangers n'auraient pas le droit d'acheter des entreprises françaises, mais ça donne la Russie ou la Corée du Nord. Je ne crois pas qu'Alexandre Loubet ait envie de vivre en Russie, avec les toilettes au fond du jardin.
Je comprends bien que le capital, c'est sale, ça sent mauvais : ce serait tellement mieux de vivre dans un pays communiste où tout le monde serait fonctionnaire. Malheureusement, il faut bien que de vilains capitalistes se dévouent pour produire ce dont nous avons besoin, sinon ce serait la famine assurée, comme le montre l'histoire.
Donc qu'une entreprise se fasse racheter, puis revendre, c'est la vie, c'est normal. Un peu comme lorsqu'il pousse des feuilles sur les arbres, puis les feuilles tombent. Puis elles repoussent.
Je ne comprends pas très bien où veut en venir Monsieur Loubet lorsqu'il déplore qu'Exxelia ait été "bradée". Elle a été vendue pour cent millions de patates, et Monsieur Loubet a fait les comptes, elle en valait deux cents ? Comment le sait-il ? Si elle a été vendue cent millions de patates, c'est que c'était le juste prix.
Le prix, c'est un truc, c'est défini par le marché, en vertu du jeu de l'offre et de la demande. Si personne ne t'offre deux cents millions de patates pour ta boîte de m..., ben c'est pas un "fleuron" et tu vas être obligé de la laisser partir pour cent.
C'est quoi, son problème, au sieur Loubet ? Qu'Exxelia ait été vendue ? ou qu'elle n'ait pas été vendue assez cher ? Je lui ferais remarquer que c'est exactement le contraire. Il faudrait que le Rassemblement National décide ce qu'il veut.
Après, on peut déplorer qu'il n'y ait pas assez de boîtes françaises pour racheter des boîtes françaises. Je déplore. À qui la faute ?
À Alexandre Loubet et ses copains, qui vomissent sur le capital, les capitalistes et les profits, et donc font en sorte qu'il n'y ait pas assez de capitaux en France pour racheter des boîtes françaises (qu'elles soient des "fleurons" ou non).
À tous ceux qui insistent pour que nous conservions les effectifs délirants de la fonction publique, le montant astronomique de la dépense du même nom, et qui s'opposent à une libéralisation sauvage, débridée et joyeuse de l'économie.
Seul moyen d'empêcher l'État de mettre ses grosses mains pleines de doigts dans les poches des saints entrepreneurs pour leur piquer leur pognon, suite à quoi, évidemment, espèce d'abruti inopérant, ils n'en ont plus assez pour empêcher nos "fleurons" d'être "bradés" à l'étranger.
Une fois de plus, le Rassemblement National, comme la plupart des Français, veut une chose et son contraire, et ça ne va pas être possible.
Donc le prochain qui pleurniche parce que nos "fleurons" sont "bradés" blabla, demandez-lui s'il est d'accord :
- Pour diminuer de 20 % les effectifs de la fonction publique.
- Pour diminuer de 20 % le montant de la dépense publique.
- Pour mettre la Sécurité sociale en concurrence avec les assureurs privés dès le premier euro.
- Pour abolir le statut de la fonction publique, et le remplacer par des contrats de droit privé.
- Pour remplacer la retraite par répartition par des fonds de pension privés (lesquels auront, du coup, les capitaux nécessaires pour investir dans les entreprises françaises).
- Pour porter à 67 ans l'âge de la retraite, abolir les 35 heures, interdire les congés-maladie de complaisance -- bref remettre la France au travail, seul moyen de produire des richesses.
Et ainsi de suite.
Et s'ils poussent des petits cris perçants en grimpant aux rideaux, alors laissez-les tomber comme de vieux chiffons usagés.
À cela, j'ajoute que le sieur Loubet s'est réveillé parce qu'Exxelia était vendue à une société américaine -- je doute qu'il ait même remarqué si elle avait été rachetée par une entreprise suisse, turque ou japonaise.
Les États-Unis, c'est le mal, chacun sait ça.
Alexandre Loubet est si bête et si ignorant, qu'il n'a même pas remarqué qu'Exxelia était une société britannique, et non française. C'est en 2015 qu'elle a été "bradée" à des Anglais, parce que Loubet et ses potes sont communistes.
Donc s'il y a une nation qui a le droit de se plaindre que ses "fleurons" sont "bradés", en l'occurrence, c'est l'Angleterre et non la France.
À côté de ça, savoir si Loubet a traité Le Maire de lâche, d'homme politique pas tout à fait au top de sa performance ou de rat puant à exterminer d'urgence, c'est un détail de... de pas grand'chose, en fait.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 octobre 2022 à 23:01
@ Ellen | 12 octobre 2022 à 21:23
"Quand la vérité va sortir cela va faire très mal".
Elle sort doucement aux forceps mais elle sort. Jean Lassalle s'en est, pour le moment, bien sorti, sans doute grâce à sa carrure d'athlète des champs.
Pas Jean-Pierre Pernaut.
https://planetes360.fr/mort-de-jean-pierre-pernaut-apres-sa-3eme-dose-de-vaccin-contre-le-covid-il-a-fait-12-avc-et-un-13eme-fatal-affirme-nathalie-marquay-pernaut-lhorreur/
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 octobre 2022 à 20:00
Je trouve mais c'est personnel qu'ils n'ont pas le niveau de la fonction, ça manque singulièrement de grandeur. J'imagine des pays qui nous observent avec tristesse.
Rédigé par : Louis | 13 octobre 2022 à 18:50
@ sylvain
Je vous prie d'accueillir sur-le-champ les milliers de clandestins envoyés par votre pote Poutine en Europe via la frontière de son pantin biélorusse. Vous parlerez ensuite de votre croisade contre les clandestins arrivés par leurs propres moyens.
Rédigé par : Marcel P | 13 octobre 2022 à 12:10
Entre le ramdam et une assemblée de godillots aux ordres, que choisir ?
Rédigé par : Exilé | 13 octobre 2022 à 10:49
« À l'AN, le ramdam c'est la vie, le pluralisme, la politique, la démocratie. » (PB)
Oui enfin, quand on a l’honneur d’être un représentant du peuple, il n’est pas utile de tenir des propos dignes d’un pilier de bar.
Traiter un ministre de lâche, cela dépasse largement le cadre des noms d’oiseaux autorisés au sein de l’hémicycle au nom de leur immunité parlementaire. Immunité que pour ma part je trouve contestable car certains députés ont tendance à en abuser, notamment ceux de la NUPES.
.
Là il s’agit clairement d’une insulte et donc Bruno Le Maire avait raison de s’offusquer et de demander des excuses au député du RN Alexandre Loubet. Je pense qu’en dehors de l’hémicycle ce dernier se serait pris un pain dans la « schnesse » comme on dit en Lorraine. Pour rappel, Bruno Le Maire mesure 1,90 m et est de constitution plutôt robuste.
Rédigé par : Achille | 13 octobre 2022 à 09:20
Alors, les souverainistes soumis, on continue à soutenir les irresponsables, on va marcher avec Mélenchon et la CGT, ou on entend enfin le président qui, depuis cinq ans, en appelle à un peu de lucidité ?
Notre système social, qui permet de mieux résister aux crises, explosera si la prise de conscience n'est pas effective, qu'il appartient à chacun de se mobiliser pour le préserver.
Sinon, panne sèche, sauf pour les frontaliers qui peuvent faire le plein à 1 euro de plus au litre.
Les citoyens un peu adultes ont là l'occasion de ne plus imiter la cour d'école de l'Assemblée, qui n'en a pas fini de nous présenter le triste spectacle séculaire des invectives infantiles dont, trois fois hélas, notre hôte se fait ici l'écho, entraîné par des médias qui ne savent que garantir leur audience par la démagogie rentable d'excitation des divisions, légitimant les discours infects de tous ceux qui ne savent que démontrer leur incapacité à savoir se maîtriser, à savoir assumer les choix libres qu'ils ont faits, sans toujours en appeler à maman police ou à papa État pour justifier qu'ils ne les assument pas.
Cela s'appelle le prix de la liberté, et si le peuple tient encore à revendiquer sa souveraineté, qu'il entende cet appel présidentiel à la responsabilité, sinon, il aura l'occasion d'exprimer sa révolte adolescente contre tous les tyrans démagogues qui lui donneront toutes les raisons de continuer à se diviser, la mafia mondiale n'attend que cela pour nous faire renoncer à cette émancipation et nous ramener, contrit et têtes voilées, à l'autel des oppressions.
Aux armes de la conciliation européenne, citoyens, où nous disparaîtrons !
Rédigé par : Aliocha | 13 octobre 2022 à 07:42
« On me reprochera sans doute d'être trop critique avec monsieur Macron. « (Robert)
Certes non.
J’ai trouvé son débit trop rapide, le fond pavé de bonnes intentions mais guère plus, escamotant comme au bonneteau sa responsabilité sur la fermeture du nucléaire et sa volte-face en la matière, son regard quelque peu étrange, comme sous addiction d’une quelconque pharmacopée ou, si ce n’est le cas, assez pathologique. Malgré toute la bonne volonté de Caroline Roux essayant vainement de le pousser dans ses retranchements…
Bref, décevant tant sur la forme que sur le fond..
Et je ne suis pas un opposant farouche, pourtant…
Rédigé par : sbriglia | 13 octobre 2022 à 06:22
Vraiment étrange : grève préventive chez Total, interdiction de débat à l'Assemblée, se mettre à la place des Ukrainiens pour dire qu'ils ne doivent pas être courageux car nous ne le serions pas à leur place, même si ça, on ne va pas l'avouer si franchement, évidemment, éructer contre les soutiens de l'Ukraine, plutôt.
Ce sont des violences au nom de la non-violence, du mal fait au nom du bien... C'est triste, les gens n'ont pas encore compris le moindre mal.
Chaque fois qu'ils croient faire le bien, ils font, par conséquent, le mal, tant par manque de lucidité qu'hypocrisie envers les autres.
C'est la faute du monothéisme, à la base, évidemment, à force de diaboliser les gens en théologie, cela a envahi toute la vie des gens vivant dans l'ère culturelle monothéiste, et finalement le monde entier, touché par la culture monothéiste.
La ruse du diable s'il existe, ce n'est pas de faire douter de lui. Au contraire ! S'il est intelligent, et il paraît que oui, enfin, il ne peut pas être plus stupide que moi, sans talent... Le mieux est de bien faire croire que le mal existe, et le bien aussi, car au nom du bien, on diabolisera l'autre.
Et si les gens en ont marre des dégâts de ce piège diabolique, ils iront dans l'autre excès, en disant que tout est pareil.
Alors qu'en fait, il y a le mal et le moindre mal, comme en enfer.
Le monothéisme c'est il y a un dieu créateur tout-puissant, mais on dira qu'il n'est responsable de rien. Il faut donc inventer un diable et diaboliser les humains, dès lors tous démons et damnés dans cette vie même.
Soit dieu on dira n'est pas tout-puissant et les créatures sont innocentes de leurs injustices même s'il faut leur apprendre à ne plus être injustes, et on se détournera de dieu et de cette conception totalement erronée de la vie.
Soit tout ira de mal en pis.
Parce qu'on aura, par exemple, des Poutine.
Monsieur je prends le communisme, espèce de religion séculière totalitaire, et je prends l'orthodoxie on est la troisième Rome, le salut et la vie et on vous détruit si vous n'y croyez pas.
Il faut trancher les têtes de l'Hydre d'un coup à la racine, sinon...
Rédigé par : Lodi | 13 octobre 2022 à 06:12
La forme du ramdam a couvert le fond de la question. L’outil industriel français disparaît progressivement et ce qui en reste est de moins en moins compétitif.
Le lanceur Ariane VI est obsolète avant d’avoir accompli sa première mise en orbite d’un satellite. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres.
Mais pour le personnel politique et les commentateurs, le plus urgent est de débusquer l’extrême droite.
Rédigé par : Vamonos | 13 octobre 2022 à 05:05
Je fais mien le commentaire d'Achille | 12 octobre 2022 à 17:37 tout en félicitant Marc Ghinsberg | 12 octobre 2022 à 15:12 d'avoir mis en parallèle le rappel à l'ordre de la députée Renaissance.
Effectivement le niveau de notre personnel politique, tous partis confondus, est globalement déplorable, que ce soit au plan politique au sens noble ou au plan culturel. Certes quelques rares personnalités émergent du lot, mais cela reste l'exception. Au plan du maintien, seul le Sénat a conservé ses traditions.
Quant aux ministres, qu'il s'agisse de monsieur Le Maire ou monsieur Véran et d'autres, ils oublient trop souvent que l'Assemblée nationale n'est pas à leur botte, n'a pas à être aux ordres, qu'ils sont nommés par l'Exécutif et qu'en face d'eux les parlementaires, quels qu'ils soient, bénéficient de la légitimité de leur élection par le peuple français.
Je viens d'écouter l'entretien présidentiel sur France 2. On me reprochera sans doute d'être trop critique avec monsieur Macron. De fait, je n'apprécie pas que le président de la République s'adresse aux Français sur un mode professoral qui se veut pédagogique, mais avec un débit tel que peu d'auditeurs auront suivi le fil de sa pensée. Le tout dans un français perfectible. On est loin d'un Mitterrand ou d'un Chirac, très loin d'un Pompidou ou d'un de Gaulle !
Rédigé par : Robert | 12 octobre 2022 à 21:55
Oui, mais au moins le responsable de Moderna a eu l'honnêteté et la décence d'être présent et a accepté, sous serment, de répondre aux questions à la différence de Burlat, PDG de Pfizer, qui s'est lâchement débiné au dernier moment. Von der Leyen a dû être contente. Silence, des milliards sont en jeu. Encore un secret défense ? Refus de communiquer les SMS et le contrat Pfizer négocié entre Burlat et VDL en toute discrétion.
Quand la vérité va sortir, ça va faire très mal !
Rédigé par : Ellen | 12 octobre 2022 à 21:23
J'ai l'impression que Macronéron est en train de tester jusqu'où les Français sont prêts à accepter les restrictions, les punitions, les agressions, les tabassages, lynchages, les coups de couteau, les vols, les viols en plein jour, les humiliations… etc.
Et... surprise !! il n'y a pas de limite.
Il peut se lâcher... aucune résistance !
La route de l'enfer est sans fin !
Rédigé par : sylvain | 12 octobre 2022 à 20:37
@ Achille | 12 octobre 2022 à 17:37
"Pourquoi ne pas leur offrir un petit stage à l’Institut de la parole ?"
Le niveau littéraire chez Philippe Bilger est trop élevé.
Ils préfèrent s'éclater chez Hanouna.
Rédigé par : Ellen | 12 octobre 2022 à 20:28
@ Ellen | 12 octobre 2022 à 18:32
Oh que oui ! Mais ce n'est pas tout ! Moderna à son tour reconnaît que son vaccin ne vaut pas un clou.
https://www.zerohedge.com/covid-19/moderna-covid-19-vaccine-effectiveness-turns-negative-within-months-study
Si Moderna le dit on peut les croire. Allo madame Brigitte Milhau ?
https://www.youtube.com/watch?v=gSBxszwlzoE&ab_channel=jllprod
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 octobre 2022 à 19:36
Indignation sélective avec omission du rappel à l'ordre concernant une députée du groupe Renaissance !
Se coucher devant Praud pour garder son rond de serviette chez Bolloré et CNews : quelle décadence pour un homme de votre qualité !
Rédigé par : MENIER | 12 octobre 2022 à 19:28
"Une France qui confond tout." (PB)
Oui !
Bien que : une France qui se confond surtout avec celle de 1939, car en ajoutant la CGT nous sommes dans la même situation : une Assemblée chaotique où toutes les insultes sont permises, une CGT qui sabote l'industrie française, et une guerre qui se profile venant de l'est de l'Europe.
Si on rajoute Hitler sous forme slave, pas aryenne, dans le tableau, le cadre est plein !
On croirait que les jeunes générations ne connaissent pas le passé de leurs grands-parents et se préparent un futur un rien brutal !
Sans doute las du temps des bisounours !
Le seul avantage est qu'on sait d'avance qui seront les pétainistes de Poutine, et que nous avons le, ou la, Pétain... un triple choix !
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@ Yves | 12 octobre 2022 à 15:00
Oui mais le rugby est un sport de combat, pas la députation... Au moins en principe ?
Rédigé par : Claude Luçon | 12 octobre 2022 à 19:13
Yaël Braun-Pivet aurait-elle rappelé à l'ordre et inscrit au procès-verbal à l'AN le député Alexandre Loubet s'il était de la majorité relative "Renaissance" ?
On a entendu à l'AN les députés de divers droite et gauche se traiter de noms d'oiseaux bien pire que "lâche" sans avoir eu de rappel à l'ordre.
Ceci nous concerne tous: merci à André Bercoff de Sud Radio d'avoir invité la députée européenne RN, Virginie Joron, pour nous apporter la vérité sur le scandale Pfizer, dévoilé lors de la commission au Parlement européen tenue le 10 octobre 2022.
Ecoutez, c'est stupéfiant...
https://www.youtube.com/watch?v=IzJJmJGFAWU
https://la-verite-vous-rendra-libres.org/bilan-de-laudition-de-pfizer-a-la-la-commission-covid-du-parlement-europeen-par-la-deputee-europeenne-virginie-joron/
Rédigé par : Ellen | 12 octobre 2022 à 18:32
« Ce qui m'apparaissait évidemment comme une insulte a été contredit à l'Heure des Pros 2 par les trois autres intervenants et par Pascal Praud lui-même. Ils m'ont fait réfléchir sur le caractère peu plaisant du propos mais admissible dans l'enceinte de l'Assemblée nationale où d'ailleurs l'immunité protège les députés. » (PB)
Il est vrai que sous la IIIe République les débats virulents n’étaient pas rares. Il suffit de revoir les échanges entre Georges Clemenceau et Jules Ferry. Mais enfin à l’époque les députés savaient manier le verbe et cela donnait des répliques fulgurantes dont certaines sont restées dans les annales.
Parfois les différends pouvaient se régler par un duel à l'épée en présence de deux témoins à l'aube.
Aujourd’hui nos députés manquent cruellement d’esprit. Cela donne des réparties dont le niveau ne dépasse pas les querelles de gamins de classe primaire.
L'invective cherche surtout à blesser, l’argument est ramené à des éléments de langage éculés. Il est clair que le niveau d’éloquence s'est terriblement dégradé.
Nos députés auraient besoin d’une remise à niveau dans ce domaine. Pourquoi ne pas leur offrir un petit stage à l’Institut de la parole ?
Rédigé par : Achille | 12 octobre 2022 à 17:37
Bon, bah je crains que ce ne soit mort pour les citoyens français !
Le ministre des Armées vient d’annoncer au Sénat l’envoi d’un escadron de chars Leclerc en Roumanie, le déploiement de Rafale en Lituanie, et en Estonie une compagnie d’infanterie légère renforcée sera déployée dans les prochains jours !
Toujours rien contre les bandes, hordes et meutes arabo-africaines impunies qui ont mis le pays à genoux, macronibus le lâche veut virer (faire virer plutôt) les Russes d'Ukraine mais surtout pas tous ces criminels islamistes qui terrorisent la France, ce sont ses potes épurateurs ethniques chargés de mission en vue du grand remplacement.
Rédigé par : sylvain | 12 octobre 2022 à 17:12
Monsieur Le Maire est l'archétype du politicien dont les Français ne veulent plus. Que du baratin, que de la suffisance, que de la traîtrise, que de la vantardise, du vent et encore du vent... bref il incarne parfaitement tous ces politiciens de pacotille qui ont démoli notre beau pays et qui sont en train d'en faire un pays sous-développé à tous les étages. Quand je vois ce gouvernement j'ai envie de vomir. Mais la démocratie c'est aussi cela et je me pose franchement la question : ce système est-il vraiment le meilleur ?
Rédigé par : Francis | 12 octobre 2022 à 16:00
Cher Philippe, vous allez vous faire taper sur les doigts par les censeurs de la NUPES !
Ramdam est une déformation de Ramadan, en référence au tapage nocturne qui suit les journées de jeûne durant cette période.
Tsss ! Tsss ! Tsss !
Rédigé par : Alpi | 12 octobre 2022 à 15:15
C’est vrai la présidente Yaël Braun-Pivet n’était pas en forme ce 11 octobre. Ses rappels à l’ordre peuvent être jugés excessifs. Mais pourquoi diable Monsieur Bilger ne voyez-vous qu’une partie du réel.
Vous écrivez :
« Lui (Richard Ferrand) présent, il n'y aurait pas eu ce ramdam qui a vu dans la foulée deux rappels à l'ordre avec inscription au procès-verbal - bien sûr à l'encontre de deux députés RN… »
Mais ce même jour la députée Renaissance de Paris Astrid Panosyan-Bouvet s’est vue, à son tour, infliger un rappel à l’ordre pour avoir dénoncé « l’ADN xénophobe vieux de 50 ans » du RN.
Je veux bien que cela vous ait échappé. Auquel cas je suis sûr que vous aurez à cœur de compléter votre billet. Cela évitera à de mauvais esprits de penser que vous êtes l’avocat médiatique du RN.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 12 octobre 2022 à 15:12
Lors d'une rencontre de rugby, les deux premières lignes se relèvent d'une mêlée, le visage en sang.
Après le match, commentaire d'un des capitaines aux journalistes: "ça a été une partie virile mais correcte".
Chaque sport a ses usages. Pour protéger nos oreilles, il vaut mieux ne pas rappeler les invectives à la Chambre, sous la IIIe République.
Rédigé par : Yves | 12 octobre 2022 à 15:00