Le pouvoir iranien offense tragiquement l'humanité et suscite un opprobre général mais malheureusement aucune réaction internationale digne de ce nom et de ces horreurs... Devant l'héroïsme de ces jeunes femmes iraniennes qui résistent au péril de leur vie et qu'on assassine parce qu'elles ne veulent plus de ce voile qu'on leur impose, j'ai scrupule à réfléchir sur des dérives françaises.
Pourtant, c'est précisément à cause de ce contraste entre la révolte incroyable de courage en Iran et le risque d'injustices en France que je suis fondé à proposer ce billet.
D'autant plus que nos féministes militantes franco-françaises demeurent singulièrement sans voix sur leurs soeurs iraniennes.
On a appris que deux nouvelles plaintes avaient été déposées au Parquet de Nanterre contre Patrick Poivre d'Arvor (PPDA) pour dénoncer des viols qui auraient été commis en 1992 et 2005. Chaque jour, le lynchage se poursuit, encore dans la manière dont cela a été rapporté le 1er octobre par France Inter, comme s'il était, au sens propre, indiscutable que ces femmes avaient été victimes.
La cause est entendue depuis longtemps. Comme PPDA n'est pas innocent de tout, il est forcément coupable pour tout. Actuellement 19 plaintes dont 9 pour viol.
La libération de la parole et de l'écriture le cloue au pilori médiatique et peu m'importe qu'il soit peut-être celui que systématiquement on accable. Qu'on ait au moins, dans notre Etat de droit, la décence de permettre un questionnement sur cette multitude de récits et de doléances, tous ayant été rendus publics après de trop longues années. Ces femmes surgies de l'anonymat et du silence s'expriment avec une crédibilité qui leur est prêtée par principe de peur que le moindre esprit critique soit blâmé.
Faut-il donc considérer que dans cette cohorte impressionnante de femmes qui auraient été victimes de celui qui est qualifié de "prédateur", pas une n'aurait eu la spontanéité et le courage de déposer plainte sur-le-champ contre PPDA, même pour celles qui n'auraient rien eu à craindre pour leur carrière littéraire ou médiatique ?
La libération de la parole que MeToo a permise doit-elle imposer qu'avant toute investigation, on présume sincères toutes les dénonciations ? que toutes les passivités apparentes soient jugées telles des résistances implicites, que le terme passe-partout d'"emprise" soit la clé qui autorise, sans le moindre doute, la stigmatisation politique, médiatique, culturelle et humaine de tous ceux qui ont été ciblés ? que la prescription, qui interdit toute action publique, soit traitée non plus comme un des éléments centraux d'un Etat de droit civilisé mais comme une mauvaise manière de la part de ceux qui en bénéficient ?
Elisabeth Badinter a eu mille fois raison, avec une lucidité et une intelligence que Mathilde Panot, en la contredisant et en la dénigrant, a rendues encore plus éclatantes et convaincantes, de souligner que les femmes ne sont pas vouées à être des faiblesses structurelles incapables de réagir dans l'instant et que l'imprescriptibilité serait aberrante qui mettrait les atteintes sexuelles au même rang que les crimes contre l'humanité.
Julien Bayou (JB) a été victime, quant à lui, de "la dérive de militantes féministes qui, hors de tout cadre formel, ont surveillé durant trois ans le chef d'EE-LV. Mis en cause pour violences psychologiques" (Libération) à la suite de confidences médiatiques à finalité politique de Sandrine Rousseau, il a dû démissionner de deux de ses fonctions.
Cette entreprise souterraine sans exemple a été condamnée par des personnalités importantes de l'écologie, à commencer par Yannick Jadot pour qui JB n'aurait pas dû se retirer. Karima Delli récuse l'inquisition et d'autres mettent en cause les cellules internes qui ne doivent pas se substituer à la Justice et à l'exigence du contradictoire. David Cormand avoue que "en vingt-deux ans d'adhésion aux écologistes, c'est la première fois que j'ai eu honte".
Pour LFI, en revanche, alors que l'épouse d'Adrien Quatennens a déposé une seconde main courante pour harcèlement, ses sympathisants incriminent Jean-Luc Mélenchon qui serait pour eux responsable de la tournure qu'a prise l'affaire (Le Monde). Apparemment ses explications et la rectification de son premier tweet dans lequel il avait "oublié" la victime de la gifle n'ont pas suffi pour apaiser le malaise des électeurs LFI.
Avec les exemples que je viens de donner, même s'il n'y a aucun rapport entre PPDA, Julien Bayou et Adrien Quatennens, j'ai seulement la volonté de mettre en garde contre le risque que le combat légitime des femmes harcelées, agressées ou violées, soit dénaturé, dégradé, moqué à cause d'imprudentes précipitations, d'automatiques présomptions de culpabilité ou de troubles manipulations.
Je rejoins sur ce plan le garde des Sceaux qui a proféré cette évidence que les cellules internes aux organisations politiques - maintenant Renaissance vient de créer la sienne - sont dangereuses quand elles prétendent se substituer à la Justice qui devrait être saisie à la moindre dénonciation et alerte au sein des partis.
Souhaiter un "Halte au feu" n'est pas dire "Halte aux femmes". Celles-ci ne seront écoutées comme elles le méritent, et leurs agresseurs et violeurs condamnés, que si elles acceptent de se soumettre, elles aussi, aux exigences de la contradiction et à la rigueur des preuves.
En aucun cas cette justice ne doit devenir une justice d'exception.
@ sylvain
"Heureusement certains se battent, donnent de leur temps et se décarcassent à coups de MORATOIRES (coucou !) pour sauver ces pauvres femmes éprises de liberté."
Encore une fois. Le moratoire est une nécessité. Tant que des Etats appliquent la charia, et ce n'est pas près de se terminer, il faudra soutenir des moratoires partout où cela est pertinent. Car il n'est pas possible de légiférer à la place de Dieu.
En Iran, un moratoire (incomplet) est en place. Il convient de faire en sorte qu'il soit le plus appliqué possible.
Quand la théocratie iranienne aura sauté, Il faudra l'abolir.
Mais à moins que vous ne souteniez une intervention militaire béhachèlienne contre l'Iran, la seule position morale est celle du moratoire.
Jusqu'ici, je ne vous ai pas beaucoup entendu soutenir une invasion de l'Iran. Après tout, les mollahs sont bien les copains de votre copain Poutine. On sait donc d'où vient votre complaisance avec les mollahs. Mollahs qui implémentent... un moratoire.
Vous avez de super copains. Poutine. Kadyrov. Les mollahs. Les anti-tantouzes, en somme.
Je préfère mes copains globohomos. Vous savez, ceux qui font sauter les tourelles des tanks russes comme des bouchons de champagne à coups de Javelins...
Rédigé par : F68.10 | 11 octobre 2022 à 00:00
« J'ai seulement la volonté de mettre en garde contre le risque que le combat légitime des femmes harcelées, agressées ou violées, soit dénaturé, dégradé, moqué à cause d'imprudentes précipitations, d'automatiques présomptions de culpabilité ou de troubles manipulations. » (PB)
Je viens d’écouter les premières questions des députés au gouvernement.
Je passerai sur le fait que la réponse du 1er ministre, Mme Elisabeth Borne, à madame Le Pen, en tant que présidente de groupe et qui avait spécifiquement trait à la question du coût du remplissage des cuves de fioul en une ou plusieurs fois, est venue en trois mots qui ne répondaient de toute façon pas à cette question, à la fin d’un long laïus avec prompteur ou fiche peu importe, mais ça pose quand même question !!!, mêlant toutes les sources d’énergie dont l’usage pose cependant des problèmes différents et m’attarderai sur l’inadmissible instrumentalisation à des fins strictement politiques de l’affaire de la gifle de l’époux à l’épouse dont on a tout de même appris récemment que cette violence n’avait eu lieu qu’au terme de treize ans de vie commune dans le cadre d’un divorce compliqué, dont on ignore toutefois précisément, ce qui en fait la complication.
Cette instrumentalisation, c’est mon avis de citoyenne, n’a en rien servi la cause des victimes qui, au fil des jours, subissent la loi du plus fort et sont dominées par "la peur de l'homme" avant même de l'être "par l'homme".
Il existe toutes sortes de formes de violence. La seconde main courante de Mme Quatennens en apporte par ailleurs la preuve qui se plaint du « harcèlement moral » que représente, à son sens, une série de SMS bien que cependant sans aucune violence verbale mais du seul fait de leur répétition, et qui semble-t-il tentaient de renouer le dialogue, car il faut savoir que le phénomène de la NON-REPONSE peut parfois représenter une forme de manipulation perverse.
Que la violence résulte aussi de petites phrases assassines, de présentation culpabilisante des faits, de dévalorisation de qui est attaqué en son absence de façon ciblée et ne saurait donc se défendre sur le moment, de déformation des faits et d’assimilation abusive d’une « gifle » peut-être « cherchée », ou pas, la Justice le dira, au cas de Chahinez, la mère de famille (de 31 ans et non pas de 17 ans !!! Mme Bergé, ne confondons pas le cas du lycéen de 17 ans scolarisé en 1re ES à Marseille qui s’est immolé par le feu dans la cour de l’établissement), femme victime notoire de violences conjugales et, ce jour-là, tout d’abord blessée par arme à feu puis brûlée vive sur la voie publique à Mérignac, assimilation abusive qui, délibérément provocatrice, représente également une forme de violence manipulatrice à laquelle fut sensible la député Danièle Obono classée après six mois de mandat comme la 6e députée la plus active par le magazine économique Capital, qui répliqua, non pas par une gifle mais par des interruptions intempestives et relativement peu compréhensibles soit dit au passage, au cours de la réponse à une fausse ? question, vu que visiblement ‘téléphonée’ si on en juge par le « petit sourire » de Mme Bergé, porte-parole LREM puis présidente du groupe majoritaire, ponctuant certains passages de la « réponse » du gouvernement en la personne du 1er de ses ministres, interruptions qui ont, par ailleurs, fait l’objet d’une peine disciplinaire de rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal et non pas au règlement comme l’a relaté ensuite de façon erronée un journaliste de BFMTV, en vertu de l’article additionnel à l’article 7 du règlement de l’Assemblée nationale (n°2273) modifié par amendement présenté par M. Urvoas et adopté, lequel article précise que l’inscription au procès-verbal doit être prononcée par le bureau et non pas par le président seul depuis son perchoir, à moins que le personnage victime des, en l’espèce, interruptions intempestives, ne le demande expressément, ce qui, n’ayant pas été le cas de Mme Borne, représente donc un abus de pouvoir de la part de Mme Yaël Braun-Pivet, député LREM et avocate puis Présidente de l'Assemblée nationale qui donc, ne connaît pas le règlement sur lequel elle se fonde pour sanctionner Mme Obono, député LFI qui, soit dit au passage, n’est pas ma tasse de thé mais ce n’est pas une raison pour ne pas la défendre dans le cas présent, abus de pouvoir qui représente donc également une forme de violence, sachant que la sanction ultime peut être la censure avec exclusion.
Cela étant, mathématiquement, pousser à la faute des députés LFI jusqu’à ce qu’ils apparaissent susceptibles de cette dernière sanction, revient en quelque sorte à colmater sa propre majorité chancelante.
La cause des enfants, femmes et hommes battus ainsi que des bébés secoués etc. etc. est une cause bien trop sérieuse qui exige davantage de gravité que d’applaudissements, pour que les citoyens laissent passer sans les condamner de telles manipulations et autres instrumentalisations.
La réponse de Mme Borne a été, comme dans le cas de sa réponse à la première question, une sorte de fourzitou où a quand même figuré, rendons-lui cette justice à elle aussi, la réponse judiciaire comme une réponse adéquate, mais tout la pimentant ou en établissement une jonction, un pont, une chaussée royale donc, en direction des multiples justiciers et justicières toujours prompts au verso pollice, soit à réclamer le trépas du vaincu quand ils ne sont pas eux-mêmes sur la sellette.
Or, « toutes les transgressions qu'il a commises seront oubliées ; il vivra, à cause de la justice qu'il a pratiquée. Ce que je désire, dit le Seigneur, l'Eternel, est-ce que le méchant meure ? N'est-ce pas plutôt qu'il change de conduite et qu'il vive ? » - Ézéchiel 18 :22, 23
C’est donc le moment de nous rappeler cette maxime pour peu que nous ayons un semblant de culture, qui dit : « L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête. » - Pascal, Pensées diverses III – Fragment n° 31 / 85 – et c’est là mon exacte impression du début des questions au gouvernement et des réponses apportées, en ce jour.
On trouve déjà une telle maxime à la fin des Essais de Montaigne,
1. De l’expérience, III, 13, éd. Balsamo et alii, Pléiade, p. 1166 : « Ils veulent se mettre hors d’eux, et échapper à l’homme. C’est folie : au lieu de se transformer en anges, ils se transforment en bêtes : au lieu de se hausser, ils s’abattent. Ces humeurs transcendantes m’effrayent, comme les lieux hautains et inaccessibles » ainsi que chez Saint Augustin,
2. Cité de Dieu, IX, 13, « Medius homo est inferior angelis, superior pecoribus : L’homme tient le milieu entre la bête et l’ange. La bête est un animal sans raison et mortel. L’ange est animé, doué de raison et immortel. L’homme est animé, doué de raison et mortel. Sans oublier Senault Jean-François,
3. De l’usage des passions, Second Traité, Premier discours, 1658, p. 58 : « plus monstrueux que les centaures de la fable », l’homme est « ange et bête tout ensemble ». Les Centaures de la fable mythologique, dont une étymologie ancienne intéressante et très parlante cependant que contestée, dériver leur nom de deux mots grecs : κεντεῖν / kenteîn, « piquer », et ταῦρος / taûros, « taureau ». J’ai mon opinion sur la question mais un peu longue à exposer et sans doute fastidieuse à lire, mais celle-ci me plaît bien qui fait du centaure une sorte de picador à la fois testant la bravoure du taureau à l’aide d’une longue lance en bois de hêtre, et à la fois eux-mêmes ce taureau bardé de banderilles, en sorte de « en même temps en somme »…
4. D’après Françoise Frontisi-Ducroux (Collège de France) « on observe une distinction, fondée sur les ouvrages médicaux de l'époque, des pratiques grecques pour atteindre l'extase selon le sexe des fidèles. Ainsi les femmes y accédaient par la transe et les hommes par l'ivresse. Elle conclut que « le vin est une affaire d’hommes » et que « pour se faire ménades les femmes n'ont pas besoin de vin », ces femmes qui démembrèrent notamment Dionysos, divinité du vin, l’ont fait bouillir puis rôtir.
C’est bien à une telle Assemblée de Ménades qui symboliquement, autrement dit dans l’ordre du discours, ont mis en pièces l’auteur de la gifle dont, par contamination linguistique, elles ont, à cet effet, fait un monstre, que le spectacle initié par la question de la jeune Aurore – quel joli prénom pourtant… – Bergé, m’a fait penser.
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 octobre 2022 à 18:02
@ sylvain | 04 octobre 2022 à 11:09
« ...un cadeau Obonux aux Nupes pour qu’ils les mangent, elles et leurs morts »
Obono... Au Café du Commerce, elle serait interdite de zinc et reléguée dans l’arrière-cuisine, chargée de trier les déchets à donner aux chiens... Les réseaux sociaux, en la soutenant ou en l’accablant, en font une star... vénéneuse, mais néanmoins une star. Au Gabon, la citoyenne Obono n’oserait pas tenir le dixième des propos qu’elle vocifère dans le pays qui lui a offert sa nationalité... et un siège de députée qu’elle déshonore. Elle confond boutade et injure, liberté de parole et saillies sordides, défense de ses convictions outrancières et haine de ses adversaires, tous des ennemis à combattre par tous les moyens, y compris les plus abjects. Comparée à elle, Sandrine est un ange... pardon, une angesse.
Pourrait-on condamner cette garce à la plus juste des peines : l’ignorer ? Définitivement.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 octobre 2022 à 16:39
« Stop au feu »
Je crois me souvenir que l'expression française idoine est plutôt « Halte au feu ! ».
Mais ce n'est pas grave, de toute manière personne n'écoute et continue de tirer dans tous les sens.
Rédigé par : Exilé | 04 octobre 2022 à 14:50
Gloire et honneur aux femmes.
« La vie des femmes », titre de notre moratoire concernant la place des femmes dans notre société, calqué sur la célèbre émission de Frédéric Rossif "La vie des animaux".
D'ailleurs notre ami Zemmour, qui adule les femmes, de 7 % à bientôt 15 %, tient à venir signer ce moratoire qu’il trouve excellent mais à une seule condition, que ces femmes soient d’extrême droite comme le stipule notre charte.
Les autres, on en fait un cadeau Obonux aux Nupes pour qu’ils les mangent, elles et leurs morts.
Rédigé par : sylvain | 04 octobre 2022 à 11:09
À la fin de notre moratoire concernant la conduite à tenir avec nos femmes, nous avons conclu que nous n'étions pas contre les femmes mais "tout contre", y a pas eu débat, tout le monde a signé une charte de bonne conduite avec elles : pas de lapidations ni de flagellations, pas de violences machistes islamistes, pas d'internement physique dans ces sacs poubelles burkinesques crasseux puants le kebab, que du respect, de l’adoration, de la compassion et de l’amour.
Nous avons fait une minute de silence en pensant à ces malheureuses Iraniennes qui continuent à servir de cibles lors des nombreux ball-traps publics de la police des mollahs.
Heureusement certains se battent, donnent de leur temps et se décarcassent à coups de MORATOIRES (coucou !) pour sauver ces pauvres femmes éprises de liberté, en vain mais comme dirait Laspallès : "y en a qui ont essayé", ils ont eu des problèmes, depuis, aigris et amers, en bons losers ils chouinent sur ce blog, je compatis à leur détresse.
Rédigé par : sylvain dit F68 bis | 04 octobre 2022 à 06:39
@ Louis | 03 octobre 2022 à 12:21
« Actuellement on leur fait un boulevard, expliquez-moi… »
Très simple.
Les lois sur la « laïcité » sont en fait une machine de guerre dirigée contre l'Église catholique et elle seule.
P.S : c'est d'ailleurs l’Église qui a inventé la notion de laïcité, qui à l'origine n'impliquait pas une absence de religion.
Rédigé par : Exilé | 03 octobre 2022 à 18:12
@ Xavier NEBOUT
"Dans les années 50 encore, les femmes ne sortaient pas dans la rue les cheveux au vent."
Mouais, certaines. Regardez les photos de Doisneau. Pour autant, on ne conduisait pas les autres au commissariat !
Rédigé par : Alpi | 03 octobre 2022 à 16:52
Le monde bouge de méchante façon.
Guerre à nos portes. Russie contre Ukraine.
Guerre dans nos murs. L’islamisme poursuit sa route conquérante.
En face, des pleutres, des spécialistes de la « com » stérile, des collabos, des suiveurs. Un paysage politique plutôt minable en somme.
En aucun cas, un homme d’Etat pour signifier la grandeur de la France et la possibilité de se positionner au-dessus de la mêlée. Comme l’avaient fait D. de Villepin et Chirac lors de la guerre en Irak.
Seul, très seul, Henri Guaino semble vouloir éviter une escalade folle vers la guerre totale.
En proposant un statut semblable à l’Autriche pour l’Ukraine. Ukraine ni dans l’OTAN, ni dans l’Europe. Mais qui veut entendre les messages de paix ?
Quant à l’islamisation de la France, depuis que Macron a été réélu, les islamistes font de l’entrisme dans les écoles, dans les tribunaux etc.
« Nul ne peut plus feindre d’ignorer que le voile est un symbole militant d’adhésion à une idéologie totalitaire.
Revendiquer la « liberté » de le porter, c’est revendiquer la « liberté » de porter une croix gammée, une cagoule du KKK, une pancarte à la gloire de Staline ou de Pol Pot. » Aurélien Marq
https://twitter.com/AurelienMarq/status/1576805858322751489
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"Sur une antenne, Élisabeth Badinter s’inquiète des méthodes de délation utilisées par des cheffesses néoféministes pour régler leurs comptes personnels avec des politiciens. Elle y conteste aussi l’idée de l’imprescriptibilité des agressions sexuelles et des viols, estimant: 1) les délais de dix et vingt ans en vigueur suffisants pour que les victimes portent plainte.
2) que cette particularité juridique ne doit concerner que les crimes contre l’humanité. Au même micro, elle s’interroge sur le silence des aboyeuses de garde anti-masculinistes à propos de la courageuse révolte des Iraniennes contre les ayatollahs.
Il suffit donc qu’Élisabeth Badinter énonce ces évidences, pour qu’elle soit aussitôt insultée et vilipendée sur Twitter par des bas-bleus, des gazetières, des élues de tout poil politique — violence verbale qui donne une idée de la «sororité» dont toutes ces femmes se coiffent et qu’elles semblent définir ainsi: «Sois ma sœur ou je te tue sur les réseaux sociaux !» Frédéric SCHIFFTER
Rédigé par : Isabelle | 03 octobre 2022 à 16:52
@ sylvain
"Heureusement, d’après un moratoire bien connu..."
Encore ? Alors rappelons: les moratoires contre la lapidation sont une très bonne chose.
"Qu'ils sont bêtes ces mollahs iraniens, s'ils avaient imité leurs « collègues » afghans, interdire aux femmes de s'éduquer, de s'ouvrir au monde, de sortir seules sans l'autorisation de leurs maris, de tenir des postes de responsabilité, de se promener sans leur burqas, ces sacs poubelles moyenâgeux, bref de se moderniser, ils n'en serraient pas à se poser la question : « faut-il les lapider ou bien leur tirer dessus ? »"
Le but des mollahs vis-à-vis des femmes est bien simple: ils veulent asservir les femmes à leur ventres pour implémenter une politique nataliste. Comme toutes les extrêmes droites dans le monde.
Le hic, c'est que cela fait un bout de temps que le femmes iraniennes font la grève du c*l avec seulement 2.15 enfants par femmes dans un contexte où leur asservissement sexuel est légitimé par la religion.
Il n'y a aucun moyen que les iraniens et les iraniennes n'acceptent cela. Quand une famille n'a que deux gosses, il y a 1 chance sur 4 qu'un père n'ait que deux filles sur deux enfants. Ce contexte démographique impose aux pères le devoir moral de protéger le sort de leurs filles comparativement à l'époque où, avec 7 gosses, ils avaient bien un mâle dans le tas.
C'est cela qui empêche la société d'être complètement délirante et qui met l'islam en porte à faux avec la société.
L'Afghanistan n'en est pas là: 4.32 enfants par femme.
4.32 contre 2.15, c'est un chiffre qui a lui tout seul résume en quoi la comparaison entre l'Afghanistan et l'Iran n'est pas possible en la matière. C'est un chiffre qui a lui tout seul démontre que vous ne comprenez rien à rien et que, comme d'habitude, vous racontez n'importe quoi.
"Beaucoup la croyait oubliée mais elle a refait surface : une loi votée en avril 2021 sur "la protection de la famille et le renouvellement de la population" a été signée par le président iranien puis est entrée en vigueur le 16 avril dernier. Les détections d'anomalie fœtales permettent de repérer notamment les cas de trisomie 21, du syndrome d'Edward ou trisomie 18, ou encore de spina bifida au début de la grossesse, des situations qui autorisent l'avortement. C'était jusqu'ici un des deux motifs autorisant l'interruption volontaire de grossesse, l'autre étant le cas d'une grossesse engendrant un danger pour la mère. L'intervention doit se faire dans tous les cas avant le quatrième mois de grossesse. Cette nouvelle mesure fait suite à un effort continu pour augmenter la fécondité en Iran. Depuis 2011, le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, a poussé l'Iran à améliorer le taux de croissance de sa population, qui n'est que de 1,3 % contre 2 % au Pakistan ou 2,3 % en l'Irak, deux pays voisins. En 2012, Ali Khamenei avait fixé comme objectif le doublement de la population, à 150 millions d'habitants." -- Alijani Ershad, 11.05.2022.
Un preuve, encore et encore, que l'extrême droite, dans tous les pays, Iran compris, adore utiliser la médecine pour implémenter ses brimades et persécutions. Et qu'il n'est donc jamais possible de résumer la médecine à ses seules prétentions scientifiques.
Rédigé par : F68.10 | 03 octobre 2022 à 13:45
Le dérèglement féministe ne se manifeste pas seulement dans la sphère judiciaire avec le rejet de la prescription pour les agressions sexuelles contre les femmes, et la présomption de véracité de la parole des femmes. Deux aberrations particulièrement choquantes, l’une qui exclut l’idée qu’une justice saine puisse être rendue pour des faits divers qui ne relèvent pas de la grande histoire, parce que les témoignages deviennent invérifiables et les souvenirs hasardeux ; l’autre qui institue une catégorie particulière d’être humain qui bénéficierait d’un droit particulier.
Une autre déviance s’extériorise dans la théorie d’un complotisme machiste qui aurait enfoui dans l’anonymat les chefs-d’œuvre des femmes dans les arts plastiques, picturaux, musicaux, littéraires. Les bonnes volontés s’escriment à sortir d’une notoriété modeste et méritée telle doublure de son père ou de son amant, ou de son mari ; les véritables génies n’ont pas eu besoin de laudateurs d’aujourd’hui pour gagner leur célébrité, qu’elles s’appellent Marie de France ou Colette, Berthe Morisot ou Judith Leyster, Clara Schumann ou tant d’autres. Elles furent moins nombreuses que les hommes, mais rien n’indique que d’autres furent torpillées par machisme alors qu’il est plus probable que beaucoup furent oubliées de par leur médiocrité.
Et après leur attaque contre la justice et leur délire sur un complotisme masculin, les néo-féministes sont frappées d’hémiplégie quand elles oublient l’absence de parité homme/femme dans la magistrature, l’éducation, la médecine, la gestion des biens culturels. Elles sont frappées d’anomie quand elles clament que leur corps leur appartient et que l’union de deux êtres de sexe différent n’est qu’un stéréotype. Elles sont frappées de mutisme sur le traitement des femmes dans beaucoup de pays musulmans ou bouddhistes, des contrées trop lointaines de leur nombril.
Décidément ces néo-féministes feraient bien de relire Elisabeth Badinter, Françoise Sagan ou Simone Veil. Leur dérive phallophobe leur a fait perdre les repères élémentaires du bon sens, de la gentillesse, de la nuance.
Rédigé par : Olivier Seutet | 03 octobre 2022 à 13:41
@ sbriglia | 03 octobre 2022 à 10:53
Allons, allons ! Comme le dit ma leste coiffeuse, ce n'est pas encore l'Iran... Quoique avec des S. Rousseau et ces frappadingues associées, nous y allons petits pas après petits pas.
"Footballeuses voilées : "La Fifa veut juste satisfaire leur gouvernement"
La Fédération internationale de football a autorisé, jeudi 5 juillet, le port du hijab pour les joueuses. Le voile pourra donc être porté dans les futures compétitions officielles." Pierrick de Morel.
En France on devrait leur offrir un voyage d'études gratuit, surtout aujourd'hui, et travaux pratiques de rue.
Rédigé par : Giuseppe | 03 octobre 2022 à 13:25
@ sbriglia | 03 octobre 2022 à 10:53
"Il y a 47 ans Marielle nous régalait dans « Les galettes de Pont-Aven »"
Puis-je compléter votre commentaire en disant que c'est un film culte !
J'adore ce film.
Comme intellectuel, j'aborderai ce sujet du point de vue culturel, évidemment. ;-)
Wikipédia, qui est une source de divertissement pour qui sait chercher, en a fait une de ses pages, qui commence par cette phrase d'un humour parfaitement involontaire :
"La sexualisation des fesses, en particulier chez les femmes, s'est produite tout au long de l'histoire."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_culturelle_des_fesses
Rédigé par : Tipaza | 03 octobre 2022 à 13:18
En Indonesie, la musulmane qui ne porte pas le voile, on ne lui en tient pas rigueur... En Indonesie, la musulmane qui ne laisse voir que ses yeux et ses mains (pas toujours) gantes, on ne lui en tient pas rigueur... En Indonesie, la chretienne qui porte une mini-jupe, on ne lui en tient pas rigueur (pas mini au ras de la culotte, n'exagerons rien)... la chretienne plus agee qui a sa jupe juste au-dessus du genou, on ne lui en tient pas rigueur non plus...
Dans la province semi-autonome d'Aceh, qui est sous la loi de la Charia, ce sont des gentils compares a l'Iran et l'Afghanistan... la flagellation ce sont des coups de verge donnes sans trop de force (un peu plus fort pour les hommes)... et on peut choisir entre etre flagelle ou faire de la prison (il y a une histoire d'amende aussi, il me semble)...
Rédigé par : Bruno Crayston | 03 octobre 2022 à 12:53
En 1974 c'était Les Valseuses... Que du bonheur ! Aujourd'hui qui n'a pas son voile n'est pas libre... Rien que des cinglés.
Rédigé par : Giuseppe | 03 octobre 2022 à 12:50
On peut s’interroger sur le pouvoir qu’exercent certaines affaires, pour rester pudique. Monsieur Luc Besson par exemple en fut une victime et ne s’en est pas relevé, pourtant innocenté en appel. D’autres comme Roman Polanski, le réalisateur du merveilleux film « J’accuse » que je suis allé voir deux fois, chose rare, loin de moi l’idée de prendre parti mais interdire son art me semble excessif. J’imagine qu’en appliquant ces règles, nombre d’œuvres devraient disparaître de nos musées.
Quant à l’acceptation du voile, ma lecture, mais je ne suis pas un historien, pousse à aller vers une interdiction dictée par les lois sur la laïcité du début du 20e siècle : pour mémoire la jeune République pour une raison politique cassa le relais d’influence du parti monarchique. Actuellement on leur fait un boulevard, expliquez-moi…
Rédigé par : Louis | 03 octobre 2022 à 12:21
Ce n'est sans doute pas toujours aussi facile à faire qu'à dire, mais les femmes victimes de ce type d'agressions devraient réagir sur-le-champ et porter plainte sans retard pour qu'enquête s'ensuive et justice soit rendue.
Ne pas réagir, c'est donner à ces prédateurs l'assurance qu'ils peuvent agir en toute impunité et qu'ils peuvent donc poursuivre sans la moindre crainte leur abjecte besogne. C'est donc condamner d'autres femmes à subir leurs outrages.
Il est vain de croire que l'on se protège en se taisant.
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@ Ellen 02/10/22 21:52
Avant qu'elle ne devienne ma femme, cette dernière avait dû goûter un jour à la main un peu trop baladeuse d'un supérieur hiérarchique. En retour, celui-ci s'est pris un coup de genou là où c'est douloureux accompagné du commentaire suivant : « Recommencez et vous voyez ces ongles, eh bien c'est sur votre joue qu'ils laisseront leur trace et tout le monde, connaissant votre réputation, comprendra alors ce qu'il vous est arrivé ! ». Ce personnage n'a jamais plus importuné celle qui est par la suite devenue ma femme.
Rédigé par : Michel Deluré | 03 octobre 2022 à 11:34
@ Claude Luçon
« Il y a bien longtemps (1951 ou 52) à Paris dans le métro, du côté de Saint-Michel, à une heure de pointe où nous étions tassés comme des sardines, nous avons soudain entendu une voix de femme crier en tenant le poignet d'un homme la main en l'air : "À qui la main ?"
Eclat de rire général, il est sorti à la station suivante ! ».
Mais ça c'était avant, du temps de notre jeunesse fofolle.
Aujourd’hui, la scène en question serait un tout petit peu plus modifiée, wokisée, islamisée : à une heure de pointe, entassés comme des haloufs, nous avons soudain entendu un cri d'égorgement de femme par un mineur non accompagné délinquant multirécidiviste multirelaxé non expulsable électeur Nupes. Eclat de silence général, le mineur est descendu Allah station suivante mais pas la meuf au sourire kabyle, agonisant devant les passagers trop occupés à pianoter sur leurs smartphones.
Y a des jours comme ça où je ressens comme des pulsions de metteur en scène progressiste.
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@ Exilé
"Car il est en effet bien connu que c'est l'extrême droite qui tue, trucide, zigouille, poignarde, éventre, mutile, défigure, décapite, massacre, terrorise, volatilise, harcèle, viole, vole, dépouille, fraude, agresse, incendie, dégrade, détruit, souille et tutti quanti."
Houlà ! comme il z’y va lui ! Attention, Zemmour a payé très cher le fait d’avoir dit seulement le dixième de votre liste très vraie prouvée chiffrée avérée que j'approuve bien entendu mais c’est très raciSSte, FasciSSte, eSStrême Drouâte et RN 89 que de tenir des propos pareils !
BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 03 octobre 2022 à 11:07
Il y a 47 ans Marielle nous régalait dans « Les galettes de Pont-Aven »
…où il sublimait le cul féminin…
Quelle régression, depuis…
On se gausse de l’Iran… nous retournons aux mêmes ténèbres.
« Ah, ce cul nom de Dieu de bordel de merde !… »
(On va voir ce que fait ma correctrice préférée.)
Rédigé par : sbriglia | 03 octobre 2022 à 10:53
Zemmour les a désinhibés définitivement, nos grands remplacés.
Rédigé par : Aliocha | 03 octobre 2022 à 10:30
@ Xtian | 02 octobre 2022 à 10:12
« Comprenez-vous vraiment ce qui se passe avec le montée de l’extrême droite en Europe ? »
Vous avez raison de vous inquiéter.
Car il est en effet bien connu que c'est l'extrême droite qui tue, trucide, zigouille, poignarde, éventre, mutile, défigure, décapite, massacre, terrorise, volatilise, harcèle, viole, vole, dépouille, fraude, agresse, incendie, dégrade, détruit, souille et tutti quanti.
Rédigé par : Exilé | 03 octobre 2022 à 10:01
@ Ellen
« On prend les meilleures et on leur laisse les nôtres. »
Qu’ils sont bêtes ces mollahs iraniens, s’ils avaient imité leurs « collègues » afghans, interdire aux femmes de s’éduquer, de s’ouvrir au monde, de sortir seules sans l’autorisation de leurs maris, de tenir des postes de responsabilité, de se promener sans leur burqas, ces sacs poubelles moyenâgeux, bref de se moderniser, ils n’en serraient pas à se poser la question : « faut-il les lapider ou bien leur tirer dessus ? »
Heureusement, d’après un moratoire bien connu et respecté par nos ayatollahs et Sandrine Rousseau, ils ne les lapident plus mais leur tirent dessus comme des lapin.e.s (c’est de l’inclusif, pour les zignares).
Rédigé par : sylvain | 03 octobre 2022 à 09:49
@ Vamonos
« En 2022, des femmes iraniennes sont obligées de couvrir leurs cheveux et leurs épaules. Les récalcitrantes encourent six balles dans la peau. »
Des balles vous dites ? mais non ce sont 6 cailloux because pénurie.
Mais c’est du passé ça, grâce à F68 et ses moratoires, elles n’encourent plus le risque d’être lapidées mais un tout petit peu « abattues » c’est déjà un progrès non ?
Rédigé par : sylvain | 03 octobre 2022 à 07:29
J'ai une idée. Faisons l'expérience du gagnant-gagnant.
Envoyer en Iran les femmes de France fanatisées et couvertes d’un voile islamique et en échange on donne le titre de réfugiées aux femmes iraniennes désireuses de venir en France ou en Europe. Les Iraniennes sont instruites et cultivées et tout ce qu'elles demandent c'est de vivre libres, refusant d'être sous la tutelle du mari et de leur politique religieuse moyenâgeuse pourrie. On prend les meilleures et on leur laisse les nôtres.
Rédigé par : Ellen | 03 octobre 2022 à 03:45
@ Xavier NEBOUT | 02 octobre 2022 à 10:34
"Et s'il venait à l'idée des grands esprits de sortir de leur totalitarisme en entendant les religieux iraniens donner leur point de vue ?"
Mais ils l'expriment clairement !
Au son des armes à feu avec lesquelles ils ordonnent à leur police de calmer ces jeunes femmes hystériques.
Policiers qui tirent mal apparemment, il n'y a que 92 mortes depuis le début de ces manifestations !
Ils étaient plus efficaces dans les manifs des dernières 25 années.
Un détail : non, dans les années 50 les femmes ne portaient plus de foulards sur les cheveux, sauf dans les campagnes où l'eau courante, les douches et les coiffeurs étaient rares, alors elles protégeaient leurs cheveux de la poussière !
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@ Ellen | 02 octobre 2022 à 21:52
Il y a bien longtemps (1951 ou 52) à Paris dans le métro, du côté de Saint-Michel, à une heure de pointe où nous étions tassés comme des sardines, nous avons soudain entendu une voix de femme crier en tenant le poignet d'un homme la main en l'air :
"A qui la main ?"
Eclat de rire général, il est sorti à la station suivante !
Rédigé par : Claude Luçon | 03 octobre 2022 à 01:28
@ Vamonos
"Les croqueuses de diamants ont maintenant la soixantaine et plus personne ne les invite."
Brigitte Macron en a 70 bientôt. Et pourtant. Certains ne demandent pas mieux que d'avoir une telle femme à la maison, non ?
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@ Robert Marchenoir | 03 octobre 2022 à 00:03
À la maison (en privé) c'est autre chose.
Et puis, demandez à votre épouse si elle est d'accord avant de passer à table. Le four pourrait prendre feu, mais y a pas que...
Rédigé par : Ellen | 03 octobre 2022 à 00:25
@ Vamonos | 02 octobre 2022 à 22:52
"Quand elles avaient 30 ans, elles mettaient les pieds sous la table dans un restaurant, elles ne payaient jamais l’addition. Elles acceptaient avec une moue dégoûtée les cadeaux, les parfums à la mode, les cailloux et les vêtements de marque. Les croqueuses de diamants ont maintenant la soixantaine et plus personne ne les invite. Alors, elles racontent qu’elles ont été harcelées, battues et même violemment secouées dans la boue sexuelle."
C'est votre parcours personnel d'ancien séducteur non satisfait malgré les cadeaux offerts aux dames ?
L'amour de coeur se s'achète pas, il se vit à deux par consentement mutuel, cadeaux ou pas.
Rédigé par : Ellen | 03 octobre 2022 à 00:08
@ Xtian | 02 octobre 2022 à 10:12
"Comprenez-vous vraiment ce qui se passe avec le montée de l’extrême droite en Europe ? Comprenez-vous ce qui se passe avec le rééquilibrage des pouvoirs entre les genres ? Ou pensez-vous que ces deux formes nocives d’autoritarisme sont à même de restaurer une autorité que vous regrettez, autorité mise à mal par les boomers depuis 40 ans, et que les mêmes boomers vieillissants voudraient rétablir ?"
Raté, jeune gauchiste écervelé. En fait, ce ne sont pas les "boumeurs" qui sont le plus opposés aux criailleries féministes, ce sont les jeunes gens.
C'est ce que vient de montrer une étude de la faculté des sciences politiques de l'université de Gothenburg, en Suède. On a posé à 32 469 personnes des 27 pays de l'Union européenne la question suivante : êtes-vous d'accord pour dire que la promotion des droits des femmes est allée trop loin, parce qu'elle porte atteinte aux opportunités des hommes ?
La catégorie qui approuve le plus ce point de vue est celle des hommes entre 18 et 29 ans. Plus les hommes sont âgés, moins ils sont d'accord.
Les auteurs de l'étude supposent que les jeunes gens étant moins nombreux à avoir trouvé un emploi stable, et étant moins avancés dans leur carrière, ils ressentent davantage les prétendus droits des femmes comme une concurrence déloyale.
Le pays où les jeunes gens sont le plus opposés au féminisme est la Slovaquie. Donc, si vous en avez assez des harpies casse-bonbons à cheveux roses, émigrez en Slovaquie.
Par ailleurs, je vous signale que les "boumeurs", ce sont vos parents. Otez donc votre casquette sale devant eux, baissez la tête et dites-leur merci, petit chenapan. Si vous ne savez pas pourquoi, eux le savent.
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@ Ellen | 02 octobre 2022 à 21:52
"...soit parce que celui-ci lui a collé sa main aux fesses en public."
Aaaah ? Donc en privé, on peut ? Je note...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 octobre 2022 à 00:03
@ genau | 02 octobre 2022 à 21:12
"Ça y est, on y est."
Pas encore, pas encore.
Nous y serons quand un homo portera plainte pour avoir été violé par un hétéro, quelques années auparavant. ;-)
Soyons optimistes, le pire est devant nous.
Rédigé par : Tipaza | 02 octobre 2022 à 22:53
M. Patrick Poivre d’Arvor néglige toutes ces demi-mondaines, le dédain est suprême. Son avocat va gérer paisiblement les éventuelles suites juridiques de faits non avérés, impossibles à prouver et de toute façon prescrits.
M. Patrick Poivre d’Arvor va profiter de la publicité gratuite que lui apportent ces péronnelles vindicatives. Ses livres vont connaître un regain d’intérêt et se vendre comme des petits pains. Il va peut-être même accepter l’offre d’un talentueux écrivain pour sortir un dernier livre avant les fêtes de fin d’année. Et puis l’année d’après, il recommencera le coup du dernier livre.
Quand elles avaient 30 ans, elles mettaient les pieds sous la table dans un restaurant, elles ne payaient jamais l’addition. Elles acceptaient avec une moue dégoûtée les cadeaux, les parfums à la mode, les cailloux et les vêtements de marque. Les croqueuses de diamants ont maintenant la soixantaine et plus personne ne les invite. Alors, elles racontent qu’elles ont été harcelées, battues et même violemment secouées dans la boue sexuelle.
Le combat des écolo-féministes est sans danger, la cible est un vieil homme blanc de plus de soixante ans, le bouc émissaire parfait. Par contre les dirigeants iraniens peuvent continuer la répression en toute impunité.
En effet, quand il s’agit de dénoncer les violences faites aux femmes en Iran, les croqueuses de diamants restent muettes ou bien elles disent avec mépris qu’elles refusent d’ajouter leur voix à celle de l’extrême droite. Pourtant l’histoire récente de ce pays asiatique et son actualité sont édifiantes. En 1970, la femme iranienne pouvait profiter du soleil les épaules dénudées et les cheveux au vent. Elle pouvait boire de l’eau toute l’année pour se rafraîchir au soleil en profitant de la vie. En 2022, des femmes iraniennes sont obligées de couvrir leurs cheveux et leurs épaules. Les récalcitrantes encourent six balles dans la peau.
Rédigé par : Vamonos | 02 octobre 2022 à 22:52
@ Achille | 02 octobre 2022 à 19:07
"À noter que les femmes aussi donnent des gifles, mais on en parle moins."
Quand un homme reçoit une gifle de la main d'une femme (plus légère que celle d'un homme), en général c'est soit parce qu'elle a été blessée par des insultes inqualifiables et non méritées soit parce que celui-ci lui a collé sa main aux fesses en public.
Moi ça m'est arrivé d'en coller une bonne à un homme que je ne connaissais pas au moment où il a sorti son bijou de famille sous la table d'en face, au restaurant. C'était il y a une quinzaine d'années, j'étais avec une de mes amies. Le gars est devenu rouge de honte devant tout le monde. J'ai dit tout haut pourquoi il s'en est payé une. Je n'ai pas déposé plainte, je l'ai juste remis à sa place, lui disant de se rhabiller. Le gérant des lieux l'a viré du restaurant. Et voilà.
Rédigé par : Ellen | 02 octobre 2022 à 21:52
@ Xavier NEBOUT
« Et s'il venait à l'idée des grands esprits de sortir de leur totalitarisme en entendant les religieux iraniens donner leur point de vue ? »
Ce n'est pas cela le totalitarisme. « Le totalitarisme est un type de système politique dans lequel existe un parti unique, n'admettant aucune opposition organisée, où l'État tend à confisquer la totalité des activités de la société. ». Comme l'Iran, en somme.
Mais quand on emploie des termes aussi débiles que « merdias » (comme s'ils étaient un tout), on ne soucie sans doute pas tant du sens des mots.
Cohérent dans la bouche d'un antisémite qui voudrait que la charia s'applique en France, qui veut rendre légal le fait de tabasser sa femme ou de lui imposer un voile.
Ce ne sera pas le premier converti dangereux.
Rédigé par : Marcel P | 02 octobre 2022 à 21:44
Bien, bien, souriez, on vous regarde. Très âgé et monogame irréductible, même par la mort, j'en viens à une forme de douleur, en voyant ainsi les femmes démontrer qu'elles ne valent pas mieux que les hommes, lorsque le scorpion de la recherche de célébrité les pique. Il y a très longtemps, j'avais entendu dans une émission de radio, un présentateur commenter le fiasco d'un film en contant les mésaventures de la réalisation à travers les dires d'une starlette évincée qui était tenue pour avoir accordé ses faveurs à plus de cent personnes pour obtenir un rôle, en diverses occurrences. Je ne discute pas de la méthode, ne la pare d'aucune couleur, mais à l'époque j'avais été troublé par la légèreté du propos, incompatible avec le drame de cette fille. Je ne vais pas faire dans la psychologie d'Assemblée nationale, mais il y avait, là, une occasion de hurler de colère. Contre le système qui engendre ce comportement, contre l'absence de pudeur, contre la publicité obscène donnée à la chose, mais aussi contre l'absence de retenue de cette malheureuse et de l'argumentaire politique qu'on pourrait en tirer pour dénoncer tout et n'importe quoi. Mais j'avais vingt ans.
Ça y est, on y est.
Rédigé par : genau | 02 octobre 2022 à 21:12
@ Xtian 2 octobre
C'est inné chez vous ou bien avez-vous suivi une formation, des stages... que sais-je ?
Rédigé par : Antoine Marquet | 02 octobre 2022 à 20:45
"Stop au feu" (ou aux folles), mais pas aux femmes...
Aujourd’hui à Paris, Sandrine Rousseau huée et chassée de la manifestation en soutien aux Iraniennes .
Je crois que même les écolos en ont ras le bol de cette illuminée, c’est tout dire ! 😊
Rédigé par : Achille | 02 octobre 2022 à 20:44
Devrons-nous supporter longtemps encore le Grand Chambardement provoqué par l’irruption, aux détours des années 70, d’une écologie politique, qui, au fil des ans, a détourné l’amour de la nature en machine de guerre contre notre art de vivre ? Jamais aucun de ses grands prêtres n’a été de taille à réunir les diverses doctrines en un projet cohérent, chacun pilotant sa chapelle au gré de ses ambitions de pouvoir. Mais, pour attirer les gogos dans leurs temples sans Dieu, tous ont su se saisir des peurs du peuple, du supposé réchauffement climatique... aux fins de mois difficiles.
Le mouvement MeToo fut une nouvelle aubaine... mais, se croyant par essence immaculés, ils n’ont pas entrevu qu’une escouade de néo-féministes irascibles et sans le moindre scrupule s’introduisaient chez eux et allaient débusquer le Mâle dans leurs rangs... Et les voici qui, aujourd’hui, se chamaillent pour sauver ou occire tel ou tel d’entre eux, au nom d’une morale dont ils décrètent eux-mêmes les contours.
Féministe de l’autre siècle, celui au cours duquel les femmes ont, à grandes enjambées, pris leur place méritée dans une société moderne, Elisabeth Badinter, en quelques phrases admirables, a rappelé à l’ordre ces chipies qui obscurcissent un combat loin d’être achevé. Mal lui en a pris. La voici réduite quasiment au rang de soumise... Et les nouvelles Amazones de poursuivre leur chemin odieux pour incendier la moindre parcelle de patriarcat.
La vérité est que ces furies menacent notre société d’effondrement... et il serait bienvenu que la démocratie leur barre la route. Au plus vite, les plus virulentes et leurs alliés s’en prenant maintenant aux institutions de notre République. Eriger au sein d’un parti politique un comité de surveillance, de plus doté du pouvoir de sanctions, c’est défier la Justice. Qu’à gauche, on joue ainsi avec le feu est déjà inadmissible, mais la gangrène semble s’étendre, comme l’indique Philippe. Dupond-Moretti, lui aussi, a tenu les propos nécessaires, mais ne semble pas envisager une action pour mettre fin à ces tribunaux parallèles. Il est vrai qu’il est possible que, dès ce lundi, il doive rendre les clés de la place Vendôme...
Sans bien sûr la moindre intrusion dans leurs doctrines, la loi réglemente le statut, les finances et les activités des partis politiques. Il serait bon que le Parlement, avant, lui aussi, de devenir une cible privilégié de ces néo-féministes, y introduise une interdiction de constituer de tels « comités », qui, d’ailleurs, pourraient bien être déjà illégaux, puisqu’ils retardent l’obligation faite à « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit (...) d'en donner avis sans délai au procureur de la République (...) » (art. 40 du Code pénal).
Quant à PPDA, rappelons d’abord qu’on ne prête qu’aux riches, mais aussi qu’on les envie, parfois au point de tenter de leur nuire... Adulé par des millions de ménagères de moins de 50 ans, admiré dans la rédaction de TF1 par les débutants... et débutantes, il a peut-être été « prédateur », mais sûrement aussi victime. Il ne s’agit pas de le plaindre ni de l’excuser, mais de tenter de comprendre les motivations de ces plaignantes tardives et celles de la chaîne qui, à l’époque de la toute-puissance du journaliste-vedette, a probablement éconduit celles qui réagissaient aussitôt.
L’écheveau est d’autant plus difficile à démêler que, l’humanité étant ainsi faite, les souvenirs se sont effacés, modifiés... ou radicalisés.
La prescription est là pour éviter l’injustice d’une condamnation pour des faits devenus plus ou moins flous, voire imaginés, mais qui, néanmoins, pour les (vraies) victimes, restent aussi prégnants qu’au premier jour. Et cela qu’il s’agisse d’un crime isolé ou d’un parmi beaucoup d’autres dans le cadre d’un crime contre l’humanité. Sur ce point, l’argument d’Elisabeth Badinter pour défendre la prescriptibilité du premier face à l’imprescriptibilité du second me paraît un peu faible.
Mais, malgré cette douleur persistante, il n’en reste pas moins qu’il est inconcevable dans un Etat de droit que, la prescription atteinte, l’auteur (présumé) d’un crime (supposé) n’ayant fait l’objet d’aucune plainte avant celle-ci, puisse encore être traîné dans la boue sans pouvoir se défendre devant une juridiction, une éventuelle plainte en diffamation entraînant de fait une réouverture du dossier devant le seul tribunal encore opérationnel : la rumeur publique, qui condamnera ou pas, au gré de ses humeurs.
Rédigé par : Serge HIREL | 02 octobre 2022 à 20:17
"Le pouvoir iranien offense tragiquement l'humanité et suscite un opprobre général mais malheureusement aucune réaction internationale digne de ce nom et de ces horreurs... Devant l'héroïsme de ces jeunes femmes iraniennes qui résistent au péril de leur vie et qu'on assassine parce qu'elles ne veulent plus de ce voile qu'on leur impose, j'ai scrupule à réfléchir sur des dérives françaises." (PB)
Il est en effet dommage et curieux que nos féministes françaises si promptes à dénoncer le patriarcat, les dérives masculines réelles, anecdotiques ou supposées, ne se sentent pas en phase avec ces courageuses Iraniennes, véritables résistantes aux ayatollahs rigoristes. Mais je crois que tout cela va avec le reste, la gauche reste engluée dans son indécrottable contradiction parce que pour elle, tout est politique, leur seul ennemi étant l'extrême droite, leur seul but reste de ne pas faire son jeu.
Et donc admettre que les Iraniennes se battent contre le voile serait aller dans le sens de l'extrême droite, qui se bat ici contre le voile dans l'espace public.
Depuis la mort de Mahsa Amini, la classe politique française dans son ensemble semble bien timide dans son soutien au peuple iranien, peuple cultivé et moderne mais enfermé depuis 43 ans par une dictature religieuse digne du Moyen Âge...
Des grands humanistes selon les circonstances, dommage aussi que notre Président ait cru bon de serrer longuement la main de M. Raïssi devant les photographes en marge du sommet de l'ONU, justement après le décès de cette jeune Iranienne. Un message ambigu comme toujours.
Concernant les plaintes de ces femmes qui se réveillent 25 ans plus tard, qui disent avoir accepter les propositions de leur violeur la mort dans l'âme, comment croire tout en bloc ? C'est vrai que dans le cas de PPDA, elles sont nombreuses. Tout cela paraît très compliqué surtout que la "promotion canapé" fonctionne depuis la nuit des temps et qu'on ne peut s'empêcher de voir que certaines d'entre elles semblent bel et bien avoir bénéficié de facilités de carrière suite à ce qu'elles dénoncent maintenant.
J'ai été inspirée toute ma vie par le caractère trempé de mes grands-mères, femmes fortes et décidées mais justes, qui ne se laissaient pas faire et qui faisaient marcher leur maisonnée de main de maître. Ce qui n'empêchait pas le respect de leur mari. Alors toutes ces récurrentes histoires de femmes qui, aujourd'hui, en France, ne pourraient pas se défendre, dans une société moderne me lassent beaucoup, même si le risque zéro n'existe pas face à certains pervers narcissiques, cela reste limité. Pour le reste, si la religion et ses méfaits domestiques sont importés, on ne peut à la fois soutenir et dénoncer les modes de vie religieux et ancestraux.
En tout état de cause, en ce qui me concerne, ces féministes m'épuisent car de très nombreux autres problèmes beaucoup plus importants sont occultés par ces criailleries infantilisantes.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 02 octobre 2022 à 20:13
« D'autant plus que nos féministes militantes franco-françaises demeurent singulièrement sans voix sur leurs sœurs iraniennes. » (PB)
C'est exact et c'est plus que regrettable, mais elles pourraient à la rigueur exciper du fait qu'il est difficile pour elles de prendre la mesure de ce qui se passe là-bas.
En revanche, qu'elles ne viennent pas nous dire qu'elles ignorent ce que doivent subir les milliers de femmes venues du continent africain qu'elles côtoient tous les jours dont les malheurs qui les accablent du fait de mœurs ancestrales remplissent la rubrique des faits divers de la presse.
Mais quand quelqu'un leur en fait la remarque, tout ce qu'elles savent faire est d'agonir d'injures parfois grossières ce malheureux empêcheur de stigmatiser le « mâle blanc » en rond.
Rédigé par : Exilé | 02 octobre 2022 à 19:58
@ Xavier NEBOUT
"Et s'il venait à l'idée des grands esprits de sortir de leur totalitarisme en entendant les religieux iraniens donner leur point de vue ? On les entendrait peut-être dire qu'ils condamnent vivement l'excès de zèle qui a coûté la vie à la jeune fille en question."
Leur point de vue est très clair: le voile est une obligation qui marque de manière claire et nette que la liberté de conscience n'existe pas en Iran et que c'est une théocratie. Peu importe qu'ils nous fassent une enquête sur le type de violences institutionnelles qui sont monnaie courantes là-bas et qui sont légitimées par la religion.
À partir du moment où l'Iran nie la liberté de conscience des différentes minorités, qu'elles soient baha'ies, zoroastriennes, athées ou je ne sais quoi, le régime iranien est tout simplement indéfendable.
Le régime iranien, en étant théocratique, s'est pieds et poings lié au sort que la société accorde au statut du voile. Si le voile tombe, le régime tombe. C'est le talon d'Achille des théocraties: elles utilisent les symboles (religieux) pour opprimer leur population, et elles sont aussi solides que ces symboles le sont. Le voile est le marqueur du régime iranien, et aussi le vecteur par lequel il est vulnérable.
Et il s'agit bien évidemment d'abattre ce régime.
P.-S.: le régime iranien condamne peut-être l'excès de zèle relatif à cette jeune femme, mais il ne condamne pas son propre excès de zèle qui les fait cibler la vie, de manière mafieuse et extraterritoriale, des Iraniennes sur sol étranger qui s'opposent au voile. Donc, non, ces condamnations de "zèle" ne sont absolument pas crédibles.
Rédigé par : F68.10 | 02 octobre 2022 à 19:20
Autant je peux concevoir la révolte des femmes iraniennes qui subissent depuis trop longtemps le joug des ayatollahs, et autres mollahs qui les réduisent au rang de servantes, autant je trouve exaspérant ce déchaînement des féministes qui, en France, sont en mesure de réclamer justice dès qu’elles l’estiment nécessaires si leur compagnon ou mari se montre violent.
Certes, même dans notre pays qui se veut civilisé et respectueux du droit des femmes, il existe des hommes brutaux, indélicats. Le nombre de femmes qui meurent sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, est là pour prendre très au sérieux ce type de comportement inadmissible (123 en 2021).
Mais il y a une distinction à faire entre une gifle, certes condamnable mais qui peut arriver dans un moment d’énervement et que l’on regrette immédiatement après (*), ou encore une rafale de SMS qui peut être assimilée à du harcèlement moral, et un viol ou de la violence physique pouvant entraîner la mort.
Je n’éprouve aucune sympathie pour Adrien Quatennens et Julien Bayou, mais je trouve que cette façon de jeter leur vie privée à la vindicte populaire par un tribunal d’exception composé de féministes hystériques, est tout simplement inadmissible. C'est à la Justice de régler ce genre de conflits, elle dispose d'un arsenal de lois pour cela.
(*) À noter que les femmes aussi donnent des gifles, mais on en parle moins.
Rédigé par : Achille | 02 octobre 2022 à 19:07
Et s'il venait à l'idée des grands esprits de sortir de leur totalitarisme en entendant les religieux iraniens donner leur point de vue ?
On les entendrait peut-être dire qu'ils condamnent vivement l'excès de zèle qui a coûté la vie à la jeune fille en question.
Il suffisait seulement de chercher à s'informer, et donc avant tout de ne pas systématiquement croire la pègre qui occupe les merdias.
On l'entendrait peut-être aussi nous dire que l'obligation de porter le voile était, sans que cela relève d'une loi, en vigueur chez nous il n'y a pas si longtemps. Dans les années 50 encore, les femmes ne sortaient pas dans la rue les cheveux au vent.
Et si on dénonçait les magistrats pourris qui ont quasiment créé une loi de circonstance en décrétant que les faits dont PPDA était accusé échappaient tous à la prescription car formant une série ? Il faudrait juste un peu de courage !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 octobre 2022 à 10:34
Je redis, au risque de lasser, que toute victime de viol doit aller porter plainte pour viol au commissariat le plus proche. Le jour même si possible, le lendemain sinon. En France, un viol est un crime. Il est déconseillé d'attendre dix ou vingt ans pour en parler.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 octobre 2022 à 10:19
Deux billets successifs qui commencent par un constat ou une interrogation qui ne peut faire que consensus :
-Le précédent qui interroge sur « Pourquoi tant de haine dans notre démocratie ».
- Le second sur l’héroïsme des femmes iraniennes.
Pour dévier ensuite en creux ou de façon explicite sur :
- La défense du RN.
- La défense des agresseurs des femmes en France.
Deux questions :
- Comprenez-vous vraiment ce qui se passe avec le montée de l’extrême droite en Europe ?
- Comprenez-vous ce qui se passe avec le rééquilibrage des pouvoirs entre les genres ?
Ou pensez-vous que ces deux formes nocives d’autoritarisme sont à même de restaurer une autorité que vous regrettez, autorité mise à mal par les boomers depuis 40 ans, et que les mêmes boomers vieillissant voudraient rétablir ?
Rédigé par : Xtian | 02 octobre 2022 à 10:12
Mains courantes de Mme Quatennens, mains baladeuses du sieur Coquerel... Il s'en passe des choses dans le petit monde LFI.
Rédigé par : Ex abrupto | 02 octobre 2022 à 10:04