"À l'Assemblée, la parole gagnée par la familiarité" (Le Figaro). Pour certains députés et quelques ministres, il s'agit d'un euphémisme.
Ce n'est pas seulement la "parole" qui se dégrade mais des comportements qui ont tranché d'emblée avec une politesse parlementaire longtemps respectée quels que soient les antagonismes.
Il y a eu l'émergence d'un nouveau monde pour le pire.
Faut-il rappeler la grossièreté du jeune député Louis Boyard (LB) ayant refusé de saluer des collègues du RN le premier jour d'une Assemblée nationale pluraliste ?
Ce n'est pas par hasard que j'évoque ce parlementaire puisqu'à nouveau il a fait parler de lui sur C8 à la suite d'une grave altercation avec Cyril Hanouna (CH). Selon Le Monde, celui-ci "insulte un député LFI et provoque un tollé".
LB a attaqué Vincent Bolloré qui avec d'autres aurait été responsable de l'appauvrissement de l'Afrique.
CH lui a rappelé qu'il avait été chroniqueur dans son émission sans avoir eu le moindre cas de conscience mais que devenu député, il revenait à "Touche pas à mon poste !" pour cracher sur le milliardaire breton.
Dans une dispute prenant de plus en plus d'ampleur, CH s'est laissé aller à traiter LB de cette façon : "Espèce d'abruti...ferme ta gueule...t'es une merde...calme-toi...tais-toi...t'es un naze...allez barre-toi...".
Le député a quitté le plateau, sifflé et en accompagnant sa sortie d'un doigt d'honneur.
Il est clair que le député LFI n'aurait pas dû être insulté ainsi, en des termes sans lien même avec le langage généralement décontracté de l'animateur.
L'Arcom a été saisie et LB va demander l'ouverture d'une commission d'enquête sur les ingérences de Bolloré dans nos médias et donc sur TPMP. La première démarche paraît logique mais la seconde n'a aucun sens.
On est déjà en train d'intenter un procès à CH au prétexte qu'il favoriserait l'extrême droite et qu'il aurait maltraité Jean-Luc Mélenchon. Ce n'est pas le souvenir que j'ai de l'émission politique "Face à Baba" où le leader de LFI a pu en particulier s'en prendre violemment à un fonctionnaire de police.
LFI s'interroge, paraît-il, sur l'opportunité de se rendre sur le plateau de CH. Ses députés sont-ils naïfs au point de s'imaginer être forcément accueillis avec bienveillance, sans le risque d'un affrontement ?
Je crains qu'à la suite de cette empoignade, de ce "clash" selon l'expression favorite des médias qui en voient un dès qu'on s'oppose vigoureusement, on dresse un portrait à charge de CH parce qu'il pâtit d'un double handicap : son émission a beaucoup de succès et il défend Vincent Bolloré quand ce dernier est vilipendé.
CH a sans doute compris depuis longtemps que la dénonciation médiatique de Bolloré est une sorte d'obligation, d'épreuve reine pour tous ceux qui n'ont rien à dire. Ils auraient rêvé d'une personnalité tendant une joue après l'autre. Ce n'est pas vraiment son genre et il est insupportable qu'il demeure impavide face à ces permanentes et lassantes agressions verbales.
Sainte Thérèse de Lisieux disait qu'on ne peut pas être "une sainte à mi-temps". J'ai envie, au sujet de LB, de soutenir qu'on ne peut pas non plus être un député à mi-temps. Il est trop facile, député, de se comporter mal à l'AN puis sur un plateau de télévision se rappeler qu'on l'est et exiger un respect dont dans sa conduite parlementaire on se moque.
C'est sans doute la perversion la plus éclatante de l'univers politique et médiatique d'aujourd'hui : on ne sait plus qui est exemplaire, qui peut s'en prévaloir. Comme plus personne ne l'est partout, les responsabilités sont sans cesse partagées et aucune culpabilité n'est entière. Il y a de l'équivoque à foison.
Certes CH a insulté LB mais celui-ci, exigeant le respect pour lui-même et sa fonction, n'a-t-il pas rendu, de son fait, au moins difficile une telle déférence ?
N'a-t-il pas récolté à TPMP ce qu'il avait semé à l'AN ?
Le problème c’est Boyard !
Il mord la main qui le nourrit !
Il veut et exige une tribune pour déverser son idéologie fumeuse.
Il a revendiqué avoir vendu de la drogue et il veut donner des leçons à tout le monde.
Il est payé pour participer à une émission, il refuse de participer, il veut imposer le thème du jour, c’est à dire son thème à lui, la sédition.
Rédigé par : Vamonos | 26 décembre 2022 à 09:48
Le problème ce n'est pas Hanouna, ni même Boyard, le problème c'est qu'en France 95 % des médias appartiennent à des groupes industriels, soutenus par une oligarchie puissante qui tire les ficelles des marionnettes que sont devenus la plupart des hommes et femmes politiques.
Le problème c'est que l'information soit en train de disparaître au profit de tout et n'importe quoi.
Le problème c'est que la démocratie est en danger et que les autocraties que nous passons notre temps à critiquer nous servent de modèle.
Le problème c'est que la France que nous avons connue libre et indépendante est devenue servile et obéissante devant une oligarchie bien habillée et bien coiffée, mais très sale dans ses manigances que bien sûr les médias ne peuvent pas raconter puisque...
Le spécialiste du droit de la presse que vous êtes, Monsieur Bilger, doit s'arracher les cheveux qui lui restent devant une telle pénurie d'idées et de pensée critique là où justement notre pays devrait briller et se montrer à la hauteur des journalistes et reporters qui au fil des générations ont contribué à donner du contenu à nos médias.
Rédigé par : jlm | 22 novembre 2022 à 18:50
@ Serge HIREL
"Nous ne trouverons aucun point commun entre nous sur ce sujet - l’intervention ou non d’un citoyen lambda pour mettre fin à une bagarre - puisque vous imposez pour a priori que la morale."
OK. Vous suivez la loi quand elle est immorale. C'est marrant: d'autres ont essayé. Cela ne s'est pas toujours très bien passé.
Et c'est de plus une position explicitement... immorale. Par essence.
"...en tout cas la vôtre, l’emporte sur le droit, quitte à provoquer le chaos."
Euh... non. Pas "la mienne". La morale n'est pas une question de goût personnel mais relève bien d'une question objective: aucune morale digne de ce nom ne peut, à un quelconque moment, se séparer de la notion de conséquentialisme. Si le "chaos" est une conséquence d'un recours à la violence, alors ce chaos doit être inclus dans les prévisions fondant cette évaluation morale conséquentialiste.
Et, oui, les questions sont alors bien les suivantes: 1. est-il possible d'enfreindre la loi au nom de la morale sans provoquer le chaos (cela peut l'être si, par exemple, c'est l'objectif d'éviter ledit chaos) ou 2. quand est-ce que l'impératif moral devient supérieur à celui d'éviter le chaos (généralement quand les pouvoirs publics sont en crise majeure, situation qu'il convient d'éviter à l'avance et non pas quand c'est déjà trop tard et qu'on passe en mode damage control.)
"Je ne partage pas cette opinion, qui conduit nécessairement à la délation, à la vengeance personnelle, au règne du « moi-je », bref à la rupture des principes de la vie en société, jusqu’au risque de guerre civile."
Vous validez bien mon analyse: vous préférez l'immoralité parce que vous avez peur. J'ai bien pointé du doigt ce point dans mon précédent message.
Mais, encore une fois, non, les risques de guerre civile, la "vengeance personnelle" ou le règne du "moi-je" sont des illusions que vous vous faites sur l'application de la morale: si des actes conduisent à cela, ils sont généralement immoraux. (N.B. la délation, cela peut-être très bien: dénoncer des crétins qui se garent sur des places pour handicapés, c'est moral ; dénoncer des juifs ou des "chépakois", non.)
En fait, vous avez simplement peur que les gens ne se trompent sur les conditions dans lesquelles la morale prime sur le droit. Vous ne réfutez donc pas mon argument comme quoi la morale prime sur le droit. Vous n'avez que... peur... de ce que cette idée peut déclencher dans la tête de gens pas très droits d'esprit. Vous cherchez à vous rassurer, en somme.
En conséquence de quoi, au lieu de traiter le véritable point en question, celle de la primauté du droit ou de la morale, vous dissolvez la question dans une peur de l'anomie pour ne pas traiter la réelle question. Un grand classique.
Le droit est censé fournir une heuristique garantissant grosso modo la morale. Il est donc à protéger. Mais il y a des cas où le droit ne devient qu'un grimoire de magie noire face à la dure réalité. C'est essentiellement là que votre jugement moral doit s'exercer.
"Que je sois dogmatique, soit, si vous le dites... Mais je préfère cette accusation à celle de citoyen au-dessus des lois et ne respectant que son propre code."
Eh ben voilà... vous ne comprenez pas ma position: la morale n'est pas un "code personnel". Elle ne fait, malheureusement, dans ces situations, que l'objet d'une évaluation personnelle sous les contraintes du réel et d'information incomplète. Mais elle n'est pas pour autant personnelle. Et, encore une fois, placer un impératif moral au-dessus de la loi à l'occasion, ce n'est absolument pas récuser l'autorité de l'État ou la nécessité de lois, points que je défends sans aveuglement. Bien au contraire.
Raphaël Enthoven a excellemment pointé du doigt l'hypocrisie de ce genre de confusions.
La question du dogmatisme reste un problème de fond. Mais vous semblez n'en avoir cure tant qu'il vous rassure. Il est là pour cela, rassurez-vous: vous rassurer. Jusqu'à ce qu'il craque sous le poids du réel. Et le réel a toujours raison des illusions, même si c'est parfois à gros contretemps...
Si nous ne trouverons aucun point commun entre nous, c'est bien parce que vous refuserez de remettre en question votre dogme. Le jour où vous remettrez en question votre dogme, il n'est pas impossible que nous trouvions alors un point commun entre nous, comme vous dites.
Rédigé par : F68.10 | 21 novembre 2022 à 00:01
@ F68.10 | 18 novembre 2022 à 11:52
Nous ne trouverons aucun point commun entre nous sur ce sujet - l’intervention ou non d’un citoyen lambda pour mettre fin à une bagarre - puisque vous imposez pour a priori que la morale, en tout cas la vôtre, l’emporte sur le droit, quitte à provoquer le chaos. Je ne partage pas cette opinion, qui conduit nécessairement à la délation, à la vengeance personnelle, au règne du « moi-je », bref à la rupture des principes de la vie en société, jusqu’au risque de guerre civile. Que je sois dogmatique, soit, si vous le dites... Mais je préfère cette accusation à celle de citoyen au-dessus des lois et ne respectant que son propre code.
Rédigé par : Serge HIREL | 20 novembre 2022 à 12:31
@ Serge HIREL
"Si « intervenir » consiste à appeler les forces de l’ordre, bien sûr..."
Eh bien non. Il est nécessaire de parfois savoir ne pas attendre les forces de l'ordre. Il faut savoir s'interposer. Et attendre les forces de l'ordre si pertinent.
"...je n'aime pas prendre des gnons et je suis respectueux de l'Etat de droit..."
Ce n'est pas cela, l'État de droit.
L'État de droit, ce n'est pas une excuse pour ne pas avoir à faire ce qu'il y a à faire. Voici l'approximation au degré zéro de la notion d'État de droit:
"L'État de droit peut se définir comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit." -- Frank Baron, conseiller de l'Assemblée nationale.
Ce à quoi vous faites référence, au contraire, c'est le monopole de la violence de l'État, concept remontant à Jean Bodin au 16e siècle. C'est là un concept parfaitement compatible avec l'absolutisme royal. L'État de droit, lui, n'est pas compatible avec l'absolutisme royal, car il présuppose que le Roi se soumette au droit, selon la définition donnée par Frank Baron.
Intervenir pour pacifier une situation en l'attente des forces de l'ordre, ce n'est pas nier le monopole de la violence de l'État. C'est lui donner un peu de mou pour qu'il fasse son boulot, et de surcroît faire œuvre de charité en limitant les conséquences qui pèseraient sur les protagonistes. Certes, après, il est possible ou même probable que l'État fasse du zèle et qu'il vous embarque, mais c'est là un point sur lequel il convient de rappeler l'État à l'ordre si ce n'est au bon sens paysan. De refuser qu'il se perde dans son maquis abscons de flagornerie juridique. Ce qu'il fera probablement pour se protéger de l'accusation de partialité ou d'inéquité.
"Quant à chercher à démêler le vrai du faux, c'est se substituer à la justice..."
Absolument pas. C'est le devoir de tout un chacun dans une société libre. La justice, d'ailleurs, aura pour boulot de recueillir votre version de témoin, informée par votre esprit critique. Cela fait donc partie de votre devoir de citoyen, ou plus simplement de simple être humain doté d'un sens moral, que de vous faire une opinion. Pour en informer la justice. Et même et surtout pour juger vous-même de la qualité du travail de la justice. Et le cas échéant en énoncer votre jugement moral haut et fort.
"L'intervention physique, au risque d’être blessé, voire plus, ne se justifie que si l'un des protagonistes, prenant le dessus, met en danger l’intégrité physique, voire la vie de son adversaire."
Euh, oui. Mais pas que. Si quelqu'un nie des droits élémentaires à autrui, comme la liberté de circuler, c'est quand même aussi de l'ordre du devoir que de s'interposer physiquement. Pas forcément à coups de gnons, mais protéger la liberté des uns et des autres, c'est aussi un devoir moral.
Et il y a d'autres manières d'intervenir. Dénoncer les gens qui se garent sur les places handicapés en appelant la fourrière, par exemple. Menacer de délation les abrutis qui ne ramassent pas les crottes de leur chien. Rappeler gentiment à la décence les gens qui jettent leurs mégots dans la rue. Expliquer avec tact qu'on ne fume pas des pétards dans un parc devant des mères qui promènent des poussettes. Dénoncer la fraude financière dont on prend connaissance hors subordination professionnelle. Défendre quiconque de la médisance gratuite et de la malhonnêteté crasse. Défendre la science et donc l'intégrité intellectuelle de la société par la parole contre les charlatans.
Et, quand vous comprenez, le cas échéant, que c'est l'État qui met en danger la vie ou l'honneur d'un innocent ou même simplement d'un semi-innocent, il convient de savoir le défendre, même contre l'État. Ce qui ne passe pas nécessairement par un respect des plus absolus de l'autorité de l'État. Parce que certaines situations sont de ce type, qu'on l'accepte ou pas. Zola, par exemple, condamné le 23 février 1898.
Il est même parfois nécessaire d'aller directement à l'encontre des intérêts d'une entité publique. En contraignant par exemple au défaut de paiement quiconque le mérite, que ce soit des individus, des entreprises, des collectivités locales ou même des États. En les saignant à sec, en somme. Il est même parfois nécessaire de commettre des illégalités significatives pour que des scandales encore plus gros apparaissent à la lumière du jour. Zola, par exemple, encore, diffama volontairement dans le but de faire apparaître des preuves.
L'État et le respect de son autorité n'est donc pas un absolu moral. Il est parfois nécessaire d'aller à l'encontre de la loi si le but moral le justifie. Il faut simplement 1. ne pas se planter 2. ne pas venir se plaindre, alors, d'une "juste" punition en retour. Si elle est à peu près juste.
En toute franchise, pour reprendre le problème d'une personne qui se fait vengeance ou "justice" toute seule, voici quelques réflexions: si cette personne se fait justice pour ensuite se livrer volontairement, il est intégralement faux de prétendre qu'elle remet en cause l'autorité de l'État. Elle fait soit une chose morale, ou encore une chose immorale à laquelle sa faiblesse humaine la contraint ou la leurre; mais, en se livrant, à aucun moment elle ne remet en cause l'autorité de l'État. Et peu importe ce qu'en affirme l'État s'il n'est pas capable de reconnaître cette réalité et cette vérité. C'est là en substance la position de Raphaël Enthoven:
"Qui oserait désapprouver le père de famille roannais qui a lynché l'agresseur sexuel de sa fille de 6 ans ? Qui ne comprend cet homme et sa réaction ? Quel parent ne se dit "si quelqu'un touche à un cheveu de mes enfants, je le tue" ? Le problème n'est pas là. Tant que le père légitimement violent se constitue prisonnier à l'issue de son geste, il n'y a pas grand-chose à lui reprocher. On peut regretter, bien sûr, comme le procureur de Roanne, qu'un justiciable "se fasse justice lui-même" mais l'expression n'est pas exacte: le père qui a frappé et fouetté l'agresseur de sa fille ne s'est pas "fait justice", il s'est fait vengeance à ses dépens." -- Raphaël Enthoven, Franc-Tireur n° 51.
Et quand le procureur de Roanne se plante, eh bien il convient qu'on le lui dise. Ce qu'a de facto fait Raphaël Enthoven. Ce n'est pas là contester l'autorité de l'État. C'est critiquer ses actions jusqu'à corriger ses propos. Au nom de ce qui est vrai et de ce qui est faux, qui se juge à l'aune de la raison humaine, et qui ne peut se décréter par une autorité judiciaire. De la même manière qu'un législateur ne peut légiférer sur la vérité mathématique en décrétant la valeur de π (pourtant tenté en 1897), un juge ou un procureur ne peut décréter la vérité morale, qui fait l'objet des sciences morales tout comme la valeur de π fait l'objet des sciences mathématiques.
Le meurtre, par exemple, fait l'objet de la discipline scientifique qu'on appelle la philosophie morale ou les sciences morales. À titre d'illustration appuyant ce propos, je vous laisse prendre connaissance du cours de philosophie morale de Michael Sandel de l'université de Harvard intitulé "les aspects moraux du meurtre." Toutes ces questions se débattent, se délibèrent et se tranchent par la discussion rationnelle. C'est l'objet de la discipline scientifique qui s'appelle la philosophie morale ou les sciences morales.
La justice, quant à elle, tranche les questions d'application de la loi en fonction de diverses considérations, dont, implicitement, la philosophie morale. Mais la justice ne décrète pas la morale, qui ne fait l'objet d'enquêtes intellectuelles que dans le contexte général de la société et, en particulier, officiellement, dans un État civilisé, à l'université. Ce à quoi l'État ne peut ni ne doit se substituer. Ce que votre structure mentale dogmatique ne peut accepter car elle a besoin, depuis que Dieu est mort, de se référer à une autorité humaine absolutisée - telle que la justice ou l'État ou la Constitution - pour décréter la morale. C'est d'ailleurs là la caractéristique essentielle du dogmatisme. Qui, psychologiquement, relève d'une forme de peur face à un chaos que vous craignez en l'absence d'une telle autorité incontestable plus que d'une forme de recherche de la vérité. Le vice intrinsèque du dogmatise se situe là et nulle part ailleurs.
Et, à chaque fois, vous cherchez de fait à nous ramener à votre dogme pour tenter de nous expliquer qu'on a tort. Qu'on nie l'évidence. Alors que c'est vous qui ne pouvez admettre que les dogmes et les autorités humaines qui les énoncent sont tous intrinsèquement faillibles. Y compris en matière de sciences morales. Et que ce n'est pas l'objet de la justice que de décréter le vrai, mais bien l'objet de l'université d'en débattre pour le discerner. Et non pas le décréter.
Il est par contre nécessaire d'être autant que possible charitable avec l'État, car sa tâche est loin d'être aisée. C'est sur cette charité consentie que s'appuie sa stabilité, qui bénéficie à nous tous. Mais cette charité ne peut s'étendre à l'exigence de se coucher inconditionnellement face à lui.
Ce n'est pas là pour autant nier son autorité. Contrairement à ce qu'on entend trop souvent.
Rédigé par : F68.10 | 18 novembre 2022 à 11:52
"Certes Cyril Hanouna a insulté Louis Boyard mais celui-ci, exigeant le respect pour lui-même et sa fonction, n'a-t-il pas rendu, de son fait, au moins difficile une telle déférence ?" (PB)
Mieux vaut voir tort avec Cyril Hanouna que raison avec Louis Boyard ! :)
Rédigé par : Achille | 17 novembre 2022 à 22:10
@ F68.10 | 16 novembre 2022 à 12:28
Si « intervenir » consiste à appeler les forces de l’ordre, bien sûr, « l’être humain » que je suis le fait. Si « intervenir » consiste à jouer les « casques bleus », c’est non, pour deux raisons : je n’aime pas prendre des gnons et je suis respectueux de l’Etat de droit qui confie cette mission aux forces de l’ordre, seules détentrices de la force légitime.
Quant à chercher à démêler le vrai du faux, c’est se substituer à la justice, à laquelle je me dois d’apporter mon témoignage et non mon jugement personnel.
L’intervention physique, au risque d’être blessé, voire plus, ne se justifie que si l’un des protagonistes, prenant le dessus, met en danger l’intégrité physique, voire la vie de son adversaire.
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@ Patrice Charoulet | 17 novembre 2022 à 10:21
Vous soulevez l’éternelle question des « ménages »...
Qu’un « expert » - ex-officier supérieur, ex-sportif de haut niveau, journaliste en retraite spécialisé dans un domaine précis, magistrat honoraire de haut grade - qui met à la disposition du public son expérience et son point de vue de connaisseur, soit rémunéré, il n’y a rien à redire... sauf qu’il est permis de penser que les journalistes qu’il accompagne démontrent ainsi qu’ils traitent un sujet qui dépasse leurs compétences ou qu’ils n’ont pas suffisamment approfondi personnellement. D’où l’expression « journaleux » si chère à quelques-uns sur ce blog.
Qu’un journaliste professionnel en exercice, indépendant ou salarié d’un média qui a conclu un partenariat avec celui dans lequel ou sur lequel il intervient en qualité de représentant de son autre employeur, soit rémunéré par une « pige » de celui-ci est une obligation légale (sinon, il s’agit de travail dissimulé). Dans ce cas, il apparaît d’égal à égal avec son confrère maison. Rien à redire...
Qu’un journaliste professionnel utilise sa réputation, acquise grâce au média qui l’emploie, pour animer un colloque, une AG d’entreprise ou autres manifestations hors celles organisées par ce média soit (grassement) rémunéré est beaucoup plus problématique, même s’il a l’obligation d’obtenir l’accord préalable de son employeur. Il met en péril son indépendance vis-à-vis de ses employeurs éphémères, sa crédibilité, son éthique et, par amalgame, celle de ses collègues et confrères. Clairement à proscrire... mais très fréquent néanmoins, y compris au sein du service public, ce qui me paraît une circonstance aggravante.
Que des journalistes retraités, pour des raisons diverses, reprennent une activité salariée dans un média en faisant valoir leur aura personnelle et en profitent même pour afficher leurs convictions est dans l’air du temps et n’a rien de répréhensible ni d’offusquant... à condition toutefois qu’ils restent plus ou moins dans leur domaine de compétence et ne sachent pas tout de la guerre en Ukraine quand, dans leur vie précédente, ils n’auraient pas su placer Kiev sur une carte...
Mais qu’un élu - parlementaire, maire ou délégué syndical - soit rémunéré par le média sur lequel il intervient dans un débat au cours duquel il exprime ses opinions et ceux de sa formation politique ou de son assemblée territoriale relève du scandale. Dans certains cas, on est à deux doigts du pot-de-vin et de la corruption passive, dans d’autres, on frise le conflit d’intérêt. Dans tous les cas, on est face à une tromperie du citoyen qu’est aussi l’auditeur ou le téléspectateur. La presse écrite peut s’enorgueillir de n’avoir jamais succombé à cette pratique depuis qu’elle publie des entretiens.
Cependant, rien ne permet d’affirmer que des élus se comportent ainsi. Les « vérités » d’Hanouna à propos de son ex-chroniqueur devenu député ne sont que les « vérités » d’Hanouna... et il est fort peu probable que l’instruction des plaintes en diffamation qu’ils ont échangées aille suffisamment loin pour faire place à la Vérité sur ce point. Ce qui ne m’empêchera pas de dormir, ces deux individus étant l’un et l’autre sans aucun intérêt.
En revanche, la pratique inverse - « l’enveloppe », dite aussi « per diem », l’élu rémunérant le journaliste pour obtenir quelques colonnes dans son journal - est relativement courante. Mais c’est en Afrique... et, Dieu merci, cette détestable coutume qui déshonore les professionnels et les titres qui l’acceptent, n’a pas traversé la Méditerranée... à ce que je sache.
Rédigé par : Serge HIREL | 17 novembre 2022 à 20:00
@ F68.10
Vous n'avez pas fait que deux très bonnes écoles scientifiques. Vous avez aussi de bonnes lectures philosophiques. Les lecteurs attentifs de Levinas ne doivent pas être légion dans nos parages. Dommage que nous ne puissions pas communiquer par d'autres voies et sans pseudo.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 novembre 2022 à 19:32
@ F68.10
"La relation intersubjective est une relation non symétrique. En ce sens, je suis responsable d'autrui sans attendre la réciproque, dût-il m'en coûter la vie. La réciproque, c'est son affaire." -- Emmanuel Levinas, Éthique et Infini.
À mon sens, exacte définition du respect d'autrui, ou de l'amour du prochain.
Splendide !
Rédigé par : Aliocha | 17 novembre 2022 à 18:33
Cher Philippe,
Votre sujet étant Hanouna, un point me retient, qui est peu commenté. Hanouna n'a pas craint de révéler que le politique qu'il a fait partir sous les huées, après l'avoir insulté copieusement, recevait entre 4 ou 500 euros pour chacune de ses participations à l'émission qu'il anime. Je n'ai pas de raison de supposer qu'il ment. Je n'envie personne, et quand je vois une Rolls je ne raie pas la voiture, et je me dis : « Tant mieux pour lui ». Signe, je crois, que je ne suis ni d'extrême gauche ni de gauche.
Cela dit, 4 ou 500 euros pour dire quelques mots de temps de temps sur les sujets choisis par un animateur télé, cela me paraît très bien payé.
Les animateurs des autres débats sur BFM, LCI, CNews... n'ont rien dit, à ma connaissance, sur l'argent donné à leurs invités. S'ils touchent aussi 4 ou 500 euros quand ils viennent, cela me paraît aussi très bien payé. De quoi faire tourner bien des têtes et diminuer leur esprit critique à l'égard de leurs... employeurs.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 novembre 2022 à 10:21
@ Serge HIREL
"Je pense qu'il convient de savoir intervenir et de savoir démêler le vrai du faux..." -- moi
"En se prévalant de quel titre ? juge de la Fédération de boxe ? arbitre des élégances ? ou candidat aux gnons ?" -- vous
En se prévalant du titre d'être humain doté d'un sens moral. Interrompre la violence, à coups de gnons si nécessaire. Appeler les services des autorités publiques pertinents si pertinent. Et, oui, démêler le vrai du faux des divers protagonistes pour que les autorités publiques aient une personne capable de témoigner afin que le coupable soit puni et que l'innocent voie son honneur lavé. Que les fausses équivalences morales, prétexte à l'indifférence et donc à l'irresponsabilité, soit rejetées hors de ce monde.
À moins d'être un pleutre, c'est une attitude morale et nécessaire. Ce sont là des travaux pratiques de morale appliquée. Si vous n'êtes pas capable d'en reconnaître l'utilité si ce n'en est la nécessité, vous n'êtes pas crédible sur la moralité de quelque sujet que ce soit.
C'est un devoir moral de tout être humain: vous êtes responsable d'autrui. Autrui est responsable d'encore autrui. Vous êtes responsable de sa responsabilité envers autrui. Et ainsi de suite en une chaîne infinie de responsabilités envers le reste de l'humanité.
"La relation intersubjective est une relation non symétrique. En ce sens, je suis responsable d'autrui sans attendre la réciproque, dût-il m'en coûter la vie. La réciproque, c'est son affaire." -- Emmanuel Levinas, Éthique et Infini.
"Ph. N. – Il y a un infini dans l'exigence éthique ? E. L. – Oui. Elle est exigence de sainteté. À aucun moment, personne ne peut dire : j'ai fait tout mon devoir. Sauf l'hypocrite." -- Emmanuel Levinas, Éthique et Infini.
Rédigé par : F68.10 | 16 novembre 2022 à 12:28
L’insoumis a déclaré vouloir porter plainte. La jurisprudence n’est pourtant pas de son côté. Pour rappel, la députée Nadine Morano avait porté plainte contre Bedos qui l’avait insultée plusieurs fois en public. Il avait été relaxé.
Rédigé par : Vamonos | 16 novembre 2022 à 03:24
Dans le lien que nous fournit Lucile (et je l'en remercie), j'extrais cette belle définition de l'avocat: l’avocat "dans une République bourgeoise, est censé jouer l’intermédiaire entre l’ordre et la transgression de l’ordre." Il ne peut pas "légitimer l’acte de son client", mais "rend communicable l’échange entre l’autorité et celui qui l’a violée" et doit amener celui-ci à se dire : "Vous n’auriez pas dû transgresser l’ordre".
Chez Hanouna, dit Juan Branco, il y a "des spots de télévision". Lapsus de la langue du réel qui peut vouloir nous dire : "Hanouna est un despote de la télévision".
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 15 novembre 2022 à 05:58
L'infotainment qui vend de l'information comme de la publicité ne sait plus qu'opposer une fatwa mondaine à une autre, dans le but de donner l'illusion à l'audience d'en avoir pour son argent buzz après buzz, et chaque intervenant en cette tempête ou bien se coopte, ou voit sa parole particulière renvoyée à la solitude du Wanderer écarté de lui-même, qui s'aperçoit que ces méthodes de tabloïds finissent aux choix désastreux d'un Trump ou d'un Brexit menant au risque de détruire la démocratie par sa caricature, ce faux-nez qui voudrait user de sa liberté pour mieux décider de s'en passer.
La ruse est d'importance, et l'art est demandé pour en dévoiler le rouage, l'avenir appartient à ceux qui ont le courage d'assez s'y consacrer pour ne pas être piégés sur la pente asservissante de la notoriété.
Rédigé par : Aliocha | 14 novembre 2022 à 23:41
"Humiliation" (La Croix)
https://www.la-croix.com/France/Cyril-Hanouna-multirecidiviste-petite-lucarne-2022-11-14-1201242019
#MeToo télévisuel:
"Durant une émission « TPMP », Cyril Hanouna avait proposé à une chroniqueuse de se bander les yeux, puis de le toucher en devinant de quelle partie du corps il s’agissait jusqu’à ce qu’il lui fasse poser les mains sur son entrejambe."
Cyril Hanouna s'est fait connaître dans le sillage de Michaël Youn. On pouvait trouver de mauvais goût "l'esprit Canal", on peut difficilement soutenir qu'on ait gagné au change après le rachat du groupe par Vincent Bolloré.
Celui-ci a-t-il trahi l'esprit Canal ? Oui, si on compare ce qu'avaient fait André Rousselet et Pierre Lescure de la chaîne privée créée sous les auspices de François Mitterrand. Mais non, si l'on se souvient que celui-ci avait vendu la Cinq au plus offrant, Silvio Berlusconi, qui importa sa vulgarité en politique pour y faire la carrière que l'on sait en tant que Premier ministre fantoche à la tête d'une coalition de la droite italienne. Le fascisme avait donné à l'Italie l'habitude de la droite caniveau, ce n'était pas dans la tradition française. C8, la chaîne de Cyril Hanouna, est la vitrine de sa petite soeur plus sage, CNews, qui ne vaut pas mieux.
Le 21 avril 2002 coïncidait avec le premier "Loft story". On a fait sortir les lofteurs pour dire tout le mal qu'ils pensaient du vote de leurs concitoyens dans la consternation générale qui faisait suite à ce premier tour. C'était la téléréalité jugeant la politique. Benjamin Castaldi qui présentait le Loft est chroniqueur chez Cyril Hanouna. Avec ce dernier, on a franchi un pas et c'est la téléréalité qui fait de la politique. Mais Hanouna est sans opinion. Il s'est zemmourisé parce qu'Éric Zemmour était devenu la créature de son employeur. Avant, il faisait les yeux doux à Emmanuel Macron.
La téléréalité fait comme les libres antennes pour les jeunes, lesquelles sont généralement animées plus que modérées par des professionnels du talkshow qui ont depuis longtemps cessé d'être jeunes. On y parle indifféremment blessures affectives ou psychologiques, positions politiques et sexuelles. On y met tout sur le même plan. La raison a perdu l'habitude de les discriminer...
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 14 novembre 2022 à 23:15
L’analyse que fait Juan Branco du rôle que se donne Hanouna, et le récit qu’il fait de sa participation à l’émission TPMP me paraissent intéressants. Juan Branco est un avocat controversé. Mais ce n'est pas ce qui importe ici ; on peut apprécier les informations qu’il apporte sur le déroulé de l’émission, et sa réflexion sur le sujet.
Il dit en gros que TPMP est un super-tribunal. Cyril Hanouna intervient après le tribunal, et refait le jugement. Il donne une légitimité à certains qu’il réussit ainsi à réhabiliter aux yeux de l’opinion publique. Il en enfonce d'autres. Il se prend maintenant au sérieux dans ce rôle, depuis qu’il a 2 millions de téléspectateurs à chaque émission. Or ce" jugement après le jugement" dont Cyril Hanouna est le grand ordonnateur est selon Branco largement truqué. Il nous décrit le processus.
https://www.youtube.com/watch?v=nNr7cQHa7fk&list=TLPQMTQxMTIwMjKj9zbhC3n55g&index=2
Rédigé par : Lucile | 14 novembre 2022 à 21:20
@ F68.10 | 14 novembre 2022 à 00:27
« Je pense qu'il convient de savoir intervenir et de savoir démêler le vrai du faux... »
En se prévalant de quel titre ? juge de la Fédération de boxe ? arbitre des élégances ? ou candidat aux gnons ?
« C'est parce que nos députés peuvent sortir de nulle part... »
Vous soulevez là un vrai problème : le manque de formation de plus en plus criant d’un nombre de plus en plus important de nos élus nationaux. Ils ne savent même plus se faire un nom ! Autrefois, il fallait cocher les cases « maire », « conseiller général » ou « élu CGT », en tout cas avoir mis les mains dans le cambouis au niveau local, pour pouvoir tenter de monter à Paris.
Puis, les « grandes écoles », théoriquement destinées à former les hauts fonctionnaires de l’Etat, se sont mises à pondre, en série et dans le même moule, des « hommes de cabinet » qui, lancés dans l’arène, se frayaient un chemin dans tel ou tel parti, grattaient - comme au rugby - une circonscription prenable et s’étiquetaient « de gauche » ou « de droite » plus en fonction des opportunités du moment que selon leurs convictions. Mais eux avaient au moins une bonne connaissance du droit public, qui, parfois, leur servait à le contourner...
Aujourd’hui, ou, plus exactement, depuis 2017 et la désastreuse pêche aux candidats organisée par Macron, l’Assemblée abrite des personnages qui, trop souvent, ne comprennent même pas le sens du terme « intérêt général » et qui, en matière d’instruction civique, n’ont pas dépassé le niveau de la 3e... Ceci est moins vrai au sein des « vieux » partis que dans ceux qui ont conquis le Palais Bourbon plus récemment, Renaissance, RN et, surtout, LFI, où il vaut mieux crier fort que bûcher ses dossiers pour être considéré comme un élu expérimenté. Le meilleur exemple est la présidente du groupe elle-même...
Cette situation est tout sauf anecdotique : elle met à mal la qualité et la réputation de l’Assemblée nationale. Ce qui permet à un animateur TV mal embouché et un rien mégalo de traiter un député, « élu de la Nation », plus bas que terre... et de ne pas être viré sur l’heure, sans prendre en compte les circonstances atténuantes que sont les propos infects de l’élu.
« Je n'ai rien contre les tongs et les bermudas...»
Moi non plus, mais quand ils sont portés à la plage. Le style « marcel-bermuda-tongs-écharpe » me paraît simplement indécent. Tout comme le port par un député d’un brassard « En grève »... Simple question de bon sens, les électeurs, toutes opinions confondues, attendant de leur député un minimum de respect de leur fonction. Sinon, il faudra admettre que, le jour du Conseil des ministres, l’inénarrable Le Maire, affublé d’un col roulé, utilise le Jet Ski prêté par le Prince pour se rendre de Bercy à Concorde et termine le parcours vers l’Elysée en short et crampons, parapheur sous le bras...
Pour conclure, redevenons plus sérieux.
« L'objectif de LFI n'est pas incompatible avec les fondements mêmes de notre République. »
À force d’écouter « l’ex-futur Premier ministre », j’avais compris qu’il voulait bâtir une VIe République... Ce qui, pour tout esprit normalement constitué, passe d’abord par la disparition des fondements de la précédente... Il s’agit donc, lui et ses « camarades », de révolutionnaires patentés, qui, de plus, se conduisent comme des garnements de cour de récréation.
« Le président (...) est effectivement en recherche d'accords de gouvernement. Ce que ni LFI ni le RN n'ont la politesse la plus élémentaire de tenter de créer »
Pouvez-vous m’indiquer une seule bonne raison qui obligerait n’importe lequel des partis d’opposition à se soumettre aux désirs de « dialogue » du Prince ? La politesse, même « la plus élémentaire », qui lui serait due n’est pas un argument recevable, d’autant que EM lui-même n’en fait pas preuve quand il dit et fait dire qu’il n’acceptera aucune négociation avec RN et LFI sur quelque dossier que ce soit...
Rédigé par : Serge HIREL | 14 novembre 2022 à 20:04
« On est déjà en train d'intenter un procès à Cyril Hanouna au prétexte qu'il favoriserait l'extrême droite et qu'il aurait maltraité Jean-Luc Mélenchon. » (PB)
Et attention, maltraiter un député, ce n'est déjà pas très bien, mais alors maltraiter celui qui a dit : « Je suis la République ! », donc en s'en prenant à l'idole Marianne, c'est l'abomination de la désolation.
Rédigé par : Exilé | 14 novembre 2022 à 19:32
@ Marc Ghinsberg
"Je crains que vous ne tombiez sous le coup du jugement tout en nuance de notre magistrat honoraire : "la dénonciation médiatique de Bolloré est une sorte d'obligation, d'épreuve reine pour tous ceux qui n'ont rien à dire"."
Mais allons-y, Monsieur: quelles sont vos critiques de fond à l'attention de Monsieur Bolloré ?
Rédigé par : F68.10 | 14 novembre 2022 à 17:32
TPAMB
"Touche Pas À Mon Bolloré"
Hanouna est vite monté au créneau, il est devenu trop véhément et grossier.
Bolloré va peut-être augmenter sa rémunération.
Il aurait pu simplement dire au député: "C'est ton point de vue et tu faisais moins la fine bouche lorsque tu intervenais à TPMP en étant rémunéré par Bolloré. Tu es en pleine contradiction".
Le petit député a voulu montrer ses muscles en se payant Bolloré. C'est parfaitement assumé. On peut même en conclure qu'il était à la recherche de buzz et cette brochette d'entre-soi parisienne en a même oublié les migrants.
C'est dans ces moments-là qu'on peut considérer que la TV est néfaste et inutile.
Rédigé par : lucas | 14 novembre 2022 à 17:11
@ F68.10
"L'Histoire en 200 expressions ? Licenciement de Bruno Jeudy ? Sa montée au capital d'Aegis ? Son comportement général à la tête du groupe Canal+ ? Mille choses encore... Pour tout vous dire, je ne crois pas que les investissements de Bolloré dans les médias se résument à une démarche patrimoniale, contrairement à ce qu'affirme son entourage. Et je le soupçonne même de volontairement donner une plateforme ou une tribune à LFI en la personne, par exemple, de Raquel Garrido. Et de capitaliser ainsi sur l'extrémisme de LFI volontairement pour détruire la gauche de l'intérieur."
Cher énigmatique pseudo,
Je crains que vous ne tombiez sous le coup du jugement tout en nuance de notre magistrat honoraire :
"la dénonciation médiatique de Bolloré est une sorte d'obligation, d'épreuve reine pour tous ceux qui n'ont rien à dire".
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 14 novembre 2022 à 16:35
Qui cherche l'exemplarité a peu de chance malheureusement de la trouver au sein de l'AN et notamment de celle issue des dernières élections législatives. Depuis l'avènement de cette législature, nous ne pouvons qu'être déconcertés et nous poser de légitimes interrogations quant au comportement de certains groupes parlementaires et de leurs élus, élus qui ont pourtant la charge de nous représenter.
Et pour en rajouter, comme si le pitoyable spectacle déjà offert par certains débats à l'AN n'y suffisait pas, il faut que certains politiques, poursuivant le spectacle, acceptent de participer à des émissions dont l'ADN réside essentiellement dans leur aptitude à créer le « clash », porteur d'audience, situation que ces mêmes politiques connaissent pourtant parfaitement.
Tout cela est hélas révélateur de l'évolution du niveau de notre classe politique dont nous n'avons nulle raison de nous glorifier sachant que c'est elle qui tient les rènes du pays et donc de notre destin.
Pour ma part, l'exemplarité, je ne la cherche nullement chez CH et le laisse animer à sa guise sa boutique et servir à ses admirateurs leurs plats favoris. Mais cette exemplarité, je serais en revanche en droit, comme tout citoyen, de l'attendre de ceux qui, en entrant en politique, ont fait le choix de servir leur pays.
Rédigé par : Michel Deluré | 14 novembre 2022 à 16:15
@ Marc Ghinsberg
Oui et non.
Philippe Bilger est LE SEUL à avoir osé toucher à Sarkozy.
Je ne le remercierai jamais assez d'être mon porte-parole. Honneur à lui dans la chaîne de Bolloré le prêteur du yacht.
Qu'il aime être invité, consulté, rien de bien nouveau. Il ne mange pas non plus à tous les râteliers.
Philippe est un peu un porte-parole des oubliés que nous sommes.
Il ose changer d'avis. C'est respectable. Il ne fait allégeance à personne. Il aime la soupe qu'on lui sert et quand il ne l'aimera plus, il s'en passera à notre grand regret.
Chacun aime se sentir important, flatter son ego. Tenez par exemple pendant quelque temps j'aurais voulu faire le premier commentaire de chaque billet. Las, un certain Marc Ghinsberg me grillait systématiquement la politesse.
Remarquez, être lu après vous flattait suffisamment mon ego. À présent je me glisse entre le poisson à l'eau et les états d'âme hors-sujet. C'est moins bien.
Rédigé par : stephane | 14 novembre 2022 à 15:34
Cher hôte,
Je ne suis pas certains que le "vulgum politicus" ait fondamentalement de la tenue. Tant de petitesses, de compromissions... à des fins toutes personnelles, ne tenant en aucune façon à l'intérêt collectif.
Pfizer, Alstom, Alcatel... il ne suffit pas de porter beau le costume, la cravate et les chaussures cirées du dimanche, l'exemple de la médiocrité nous vient de tout en haut.
Quand, associés à la malversation, on a comme seul dialogue, le mépris, la condescendance, les "faqueniouzes", l'assurance d'avoir toujours raison donc de n'avoir à discuter de rien si ce n'est pour convaincre... tout cède.
La France n'a pas la culture du dialogue. Avec ces députés et ce gouvernement c'est paroxystique.
Conséquence, on s'engueu*e constamment.
Il faudrait une bonne générale topless dans la gelée de groseilles. C'est le niveau, des politiques, et d'Hanouna. On réconcilie tout le monde.
P.-S. : vous m'avez fait rire chez P. Praud aujourd'hui quand vous avez susurré au sujet de Biden, un peu sénile : "Tant qu'il ne confond pas Trump et Biden", excellent.
Rédigé par : Jérôme | 14 novembre 2022 à 14:37
@ Marc Ghinsberg
"Les intervenants réguliers aux talk-shows des chaînes de télévision ou des stations de radio sont rémunérés et je ne trouve rien à y redire. L'essentiel, pour la plupart des intervenants, ne réside pas dans cette rémunération matérielle, mais dans la possibilité que leur offrent les responsables d'émission et les patrons de chaîne de satisfaire leur narcissisme médiatique et la recherche de notoriété. C'est en tout cas mon opinion."
S'exprimer en public quand on a des opinions un peu sensés ou même simplement représentatives d'une partie de la société, c'est un devoir moral en démocratie.
C'est indubitablement le cas de notre hôte. (Notez le "ou", qui devrait clore toute tentative de pinaillage à ce sujet.)
Sans prétendre connaître la pensée de notre hôte au sujet de la rémunération, je peux affirmer sans ambages qui si j'étais dans ses chaussures, j'irais à ces émissions, que je sois payé ou pas payé pour cela.
L'accusation de "narcissisme" est à mon sens toujours un peu trop facile. Trop pratique. Et régulièrement instrumentalisée.
Monsieur Bilger a des choses à dire. On lui offre une tribune. Je doute qu'il soit rémunéré d'une manière qui le pousse à faire dépendre sa subsistance de son allégeance à X ou Z.
Si vous voulez attaquer Bolloré, vous pouvez le faire directement. Il y a de quoi.
L'Histoire en 200 expressions ? Licenciement de Bruno Jeudy ? Sa montée au capital d'Aegis ? Son comportement général à la tête du groupe Canal+ ? Mille choses encore... Pour tout vous dire, je ne crois pas que les investissements de Bolloré dans les médias se résument à une démarche patrimoniale, contrairement à ce qu'affirme son entourage. Et je le soupçonne même de volontairement donner une plateforme ou une tribune à LFI en la personne, par exemple, de Raquel Garrido. Et de capitaliser ainsi sur l'extrémisme de LFI volontairement pour détruire la gauche de l'intérieur.
Je préfère mille fois un Murdoch. Sky News me parle beaucoup plus que CNews.
Même les propos d'Olivier Véran sur l'histoire Hanouna-Boyard me consternent.
Mais Bolloré, quoi qu'il en soit, a le droit, comme tout un chacun, d'investir dans les médias. Tout comme vous et moi.
Et je ne comprends pas ce qu'on imagine possible de reprocher à Monsieur Bilger en la matière. Si ce ne sont ses positionnements politiques.
Rédigé par : F68.10 | 14 novembre 2022 à 14:11
@ Marc Ghinsberg
"L’essentiel, pour la plupart des intervenants, ne réside pas dans cette rémunération matérielle, mais dans la possibilité que leur offrent les responsables d’émission et les patrons de chaîne de satisfaire leur narcissisme médiatique et la recherche de notoriété. "
J'avais pu discuter avec un intervenant, spécialiste en géopolitique, sur une chaîne d'info. Comme il avait été bien jugé par l'animateur et ses ouailles en raison de ses facultés de raisonnement, il lui fut proposé de revenir assez vite.
Demandant le thème de l'émission, il lui fut répondu que ce serait un tour d'horizon de l'actualité. Il déclina en répondant qu'il n'était pas "toutologue". Les responsables de l'émission lui firent comprendre alors que ce n'était pas un problème. Il suffisait d'occuper le temps d'antenne par des considérations générales !!
Ceux qui ont le courage d'assister à l'enfilage de perles le vérifient tous les jours !
Rédigé par : caroff | 14 novembre 2022 à 14:05
@ Marc Ghinsberg | 13 novembre 2022 à 10:20
« Ne vous trouvez-vous pas, Monsieur le Magistrat honoraire, typiquement en situation de conflit d’intérêt ? »
Quel conflit d’intérêt ? Ne seriez-vous pas en train d’oublier un droit fondamental ? La liberté d’expression. Un employé, parce qu’il est aussi citoyen, a parfaitement le droit d’exprimer des critiques ou des louanges à l’égard de son patron... Dans le cas présent, faudrait-il encore que Bolloré soit le patron de Philippe... Qu’il y ait rémunération ou pas, un chroniqueur invité n'est pas sous l’autorité de son hôte. Pas plus d’ailleurs qu’un journaliste dans une entreprise de presse dont il est salarié, protégé qu’il est par une charte garantissant sa liberté d’expression.
En revanche, étant l’associé principal de la société de production que dirige Hanouna, qui bénéficie d’un contrat en or massif, Bolloré a son mot à dire dans le comportement de celui-ci, lequel a tout intérêt (financier) à dresser des couronnes à son bienfaiteur.
Contrairement aux idées reçues de certains, le milliardaire breton n'améliore pas sa fortune, loin de là, en possédant C8. En 2021, la chaîne a annoncé 95 millions d’euros de chiffre d’affaires et 47 millions de... déficit, après 46 millions en 2020... Hanouna, qui sévit surtout sur cette chaîne, de son propre aveu, a encaissé 250 millions d’euros entre 2015 et 2020 pour l’ensemble de ses prestations au sein du groupe Canal...
Finalement, votre remarque est désagréable à la fois pour Bolloré, qui serait un patron plus narcissique que gestionnaire, et notre hôte, que vous soupçonnez de défendre son rond de serviette. Croyez-vous que, comme un « freelance » sans revenus, il doive faire le beau - ou la carpette - pour obtenir sa pitance cathodique ?
Rédigé par : Serge HIREL | 14 novembre 2022 à 13:41
« Faut-il rappeler la grossièreté du jeune député Louis Boyard ayant refusé de saluer des collègues du RN le premier jour d'une Assemblée nationale pluraliste ? » (PB)
N'oublions pas non plus celle de M. Copé qui, ayant ostensiblement refusé de serrer la main de la benjamine de l'AN qu'était Marion Maréchal qui officiait alors à la tribune, ne s'est pas vraiment grandi.
Rédigé par : Exilé | 14 novembre 2022 à 13:33
Voilà pourquoi j’estime que Cyril Hanouna a droit de cité. Dans le genre on a les mêmes, et même pas meilleurs.
Nous avons une chance immense dans notre pays, on peut dire n'importe quoi et être ministre, l'ascenseur social est une vérité, et demain CH et son public de trépanés du bulbe pourront être au pouvoir, les clowns c'est dans tous les milieux, c'est la force d'une démocratie, ils agissent en toute impunité et mensonge et pour faire rire, nous sommes les meilleurs... Pour la dette et la gestion du pays c'est du kif:
https://twitter.com/grandserresylv1/status/1591885720179904516s=58&t=6zZHIDuXKZB3oStz2n51gw
J'ai peur d'être malade.
—-
Pendant que l'on disserte légèrement de la vie d'un animateur de variétés pour nombreux public cabossé du bulbe, l'Histoire et le courage inouï d'un homme, admiration:
AFP, publié le lundi 14 novembre 2022 à 13h03
"Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu lundi à Kherson, une ville d'importance majeure dans le sud de l'Ukraine, assistant à la levée du drapeau et chantant l'hymne national, trois jours après qu'elle a été reprise à l'armée russe après des semaines de combats."
Et pendant ce temps, notre immense animateur doit imaginer la cuisson prochaine des nouilles qu'il mettra dans le slip de ses chroniqueurs:
https://www.bing.com/videos/search?q=HANOUNA+NOUILLES+DANS+LE+SLIP&docid=607987638136223886&mid=EC734E8DEC0CD79847B5EC734E8DEC0CD79847B5&view=detail&FORM=VIRE
Rédigé par : Giuseppe | 14 novembre 2022 à 13:20
@ Marc Ghinsberg
"Les intervenants réguliers aux talk-shows des chaînes de télévision ou des stations de radio sont rémunérés et je ne trouve rien à y redire. L’essentiel, pour la plupart des intervenants, ne réside pas dans cette rémunération matérielle, mais dans la possibilité que leur offrent les responsables d’émission et les patrons de chaîne de satisfaire leur narcissisme médiatique et la recherche de notoriété. C’est en tout cas mon opinion."
Certes.
Mais il ne sont pas "salariés" et donc pas de liens de subordination comme vous l'insinuiez.
C'est là toute la différence.
Quant au prétendu "narcissisme" de notre hôte, libre à vous de le penser...
Rédigé par : sbriglia | 14 novembre 2022 à 12:17
Hanouna-Macron, c*l et chemise, même combat, tous deux à l'image de ce que demande ce peuple maso crétinisable à volonté surtout celui de gauche option Nupes la lie de la fange politique.
CH déteste ses invités, ses chroniqueurs, ses téléspectateurs, il a trouvé le bon filon pour attirer tous les crétins abâtardis qui forment la plus grande partie du peuple : buzz, insultes, injures, violences verbales, calomnies, avec pour résultat le meilleur audimat de l'odieux visuel.
Macron c'est un Hanouna pour la France, pays qu'il déteste tant pour sa couleur, ses coutumes, son histoire, sa religion, qu'il insulte à l'étranger en repentance perpétuelle et le laisse se faire massacrer à petit feu par ses armées d'envahisseurs arabo-africains.
Mais je reste persuadé que s‘il pouvait briguer un troisième mandat, il repasserait haut la main, les premiers coups de fouet font mal, ensuite on en redemande, idem pour les coups de couteau.
Hanouna a un succès fou, un public dégénéré acquis à sa cause, des chroniqueurs et invités adversaires qui viennent se défouler, se déchaîner, vomir leur haine, les langues de vipères gauchistes, autoproclamées camp du Bien absolu contre les fachos racistes nazis de droite.
Bardella s'est laissé tenter par cette parodie de débat : il est resté poli, courtois, n'a jamais répondu aux provocs des gauchistes haineux aux faciès rougis de rage tel le Zéribi qu'on ne présente plus tant il est ignoble sur toutes les chaînes où il sévit en toute impunité.
Rédigé par : sylvain | 14 novembre 2022 à 10:44
Je trouve plutôt de qualité les gradés français dans leurs interventions. Ils ont appris beaucoup de Zelensky et de la force et la finesse de ses officiers. Mais à leur crédit ils sont rangés des voitures.
Par contre quand un petit facétieux ressortira les commentaires de certains autres intervenants - à part bien sûr les Ukrainiennes brillantes -, il y aura de quoi rigoler, s'esclaffer de rire après tous les malheurs subis par ce pays martyrisé.
Tous ces chiromanciens dont l'avis a évolué avec autant de souplesse qu'une manche à air. À mourir de rire. De vrais Charlot pour certains. Sa Grande Suffisance "Moi je..." a retourné sa veste, elle a compris que "Washington" lui cachait tout.
Ce matin je suis en bourre comme on disait à l'époque, avant d'attaquer 4 heures d'interro écrite de mathématiques... Quel lien tout ça avec Hanouna ? Eh bien à la fois aucun et beaucoup, il est à lui seul dix manches à air, par contre n'étant pas militaire il aurait pu être égoutier, ou plutôt lui, effluent parmi tous les effluents, égoutier est un vrai métier dont nous pouvons être fiers.
Rédigé par : Giuseppe | 14 novembre 2022 à 09:42
@ sbriglia | 13 novembre 2022 à 13:13
Les intervenants réguliers aux talk-shows des chaînes de télévision ou des stations de radio sont rémunérés et je ne trouve rien à y redire. L’essentiel, pour la plupart des intervenants, ne réside pas dans cette rémunération matérielle, mais dans la possibilité que leur offrent les responsables d’émission et les patrons de chaîne de satisfaire leur narcissisme médiatique et la recherche de notoriété. C’est en tout cas mon opinion.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 14 novembre 2022 à 09:15
Je pensais naïvement que, quand on accepte d'être chroniqueur dans une émission, on en accepte les contraintes. Si on est chroniqueur, on n'est plus député et on ne peut plus se prévaloir de ce statut. Hélas le député se produit déjà à l'AN comme un chroniqueur. Le mélange des genres est le propre de LFI.
Rédigé par : JACMOR | 14 novembre 2022 à 09:08
J'ai du mal à comprendre certaines positions, notamment s'il s'agit d'aller réglementer précisément le fonctionnement d'émissions de télévision dont la vulgarité est un élément constitutif.
Le groupe parlementaire LFI aime se balader toute écharpe tricolore au vent. Mais si certains en doutaient, ce n'est plus le cas : un élu de la République ce n'est que cela, un type élu là comme il aurait pu être élu délégué de classe à l'école primaire, ni honteux ni digne par nature.
Rédigé par : Marcel P | 14 novembre 2022 à 08:37
LFI n'est pas exemplaire ! La France Insoumise est le nom de ce parti politique de séditieux !
Ses membres veulent la révolution, mais en gagnant du fric sur le dos du contribuable ! Quand ils sont à bout d'arguments, ils piochent dans leur logiciel, pour eux les patrons sont des terroristes et les contradicteurs sont des racistes.
Cyril Hanouna s'est fait traiter de raciste dans son émission, est-ce que c'est exemplaire ? Bien évidemment non.
Boyard calomnie un des plus grands capitaines d'entreprise du CAC-40, est-ce que c'est exemplaire ? Bien évidemment non.
Cyril Hanouna interrompt un député en disant "mon chéri", est-ce que c'est exemplaire ? Bien évidemment non.
Sur la forme, Cyril Hanouna n'avait pas à traiter Boyard d'excrément (et je reste poli), est-ce que c'est exemplaire ? Bien évidemment non.
Mais sur le fond, il avait raison parce que le sujet du jour était le sort d'un bateau et de ses occupants.
Si Boyard veut mordre la main qui le nourrit, il y a deux solutions, soit on tend l'autre main, soit on l'exclut de l'émission. Hanouna a choisi la deuxième option. Est-ce que c'est exemplaire ? Bien évidemment oui.
Rédigé par : vamonos | 14 novembre 2022 à 06:50
Déjà que la grande majorité des Africains est convaincue que leur continent d'origine est systématiquement pillé par la France - fiction nourrissant un ressentiment redoutable -, si en plus vous traitez cette affaire comme un banal cirque politique ou médiatique, vous taperez encore à côté.
Il faut défendre Bolloré à tout prix, et que ceux qui veulent régler son compte l'assignent en justice sur la base de preuves, et non sur des diffamations fumeuses colportées sur des plateaux par ceux qui, une fois de plus, cherchent à mobiliser leur électorat métissé.
Vu l'ampleur que cette mascarade a pris auprès des chaînes africaines pullulant sur les plateformes habituelles, il serait salutaire que les Français fassent corps, et que, pour une fois, ils réalisent l'importance de ce qui se joue.
Rédigé par : Valéry | 14 novembre 2022 à 01:30
@ Serge HIREL
"Si, dans un bouge mal famé, deux crétins s'invectivent et en viennent aux mains, mieux vaut ne pas s'en mêler. L'instant suivant, ils se réconcilieront et, ensemble, vous chercheront noise..."
Au contraire. Je pense qu'il convient de savoir intervenir et de savoir démêler le vrai du faux et trancher en faveur de l'un et pas de l'autre.
"Boyard est l'archétype de l'« insoumis », une espèce de députés apparue en 2017, dont le seul but est, non de fabriquer la loi, non de contrôler l'action du gouvernement, mais d'empoisonner l'Assemblée."
C'est parce que nos députés peuvent sortir de nulle part, dans un système qui ne fait pas la part belle à des exécutifs locaux ou régionaux où faire leurs armes. Et comme tout se passe à l'échelle nationale compte tenu de l'hypermédiatisation décrite par Monsieur Ferry au billet précédent, c'est là que cette nouvelle espèce de députés déboule.
C'est notre système qui n'est pas au point. Nous avons voulu une démocratie mettant en scène le conflit et, maintenant qu'Internet est là, nous voyons débouler la culture du conflit à l'Assemblée. Il n'y a là rien d'étonnant. Mais quelque chose d'institutionnel à corriger.
"Avec, en prime, l'intention permanente de provoquer en refusant la moindre règle de respect des lieux... que les plus azimutés d'entre eux envisageaient de fréquenter en tongs et bermuda."
Je n'ai rien contre les tongs et les bermudas. Car ce n'est pas parce qu'on arrive en tongs et en bermuda qu'on est obligé de faire claquer les pupitres et de crier comme un putois dans l'Assemblée. Il y a des gens qui portent des tongs et des bermudas qui se comportent très bien. Mais, le 14 novembre ? c'est plus vraiment la saison...
"Certes, l'hémicycle n’est plus un lieu d'exemplarité, mais ce recul désastreux d’un outil majeur de la démocratie n'est causé que par le groupe des députés LFI, renforcé par quelques Verts tout aussi radicalisés et insensés qu'eux."
Euh... oui... euh... non. Il y a un autre groupe, certes un peu plus propre sur lui, qui sabote tout autant le rôle de l'Assemblée mais d'une manière bien moins bruyante.
"Tenter de raisonner les « Insoumis » ? Le dialogue est impossible, l'objectif de LFI étant incompatible avec les fondements mêmes de notre République."
L'objectif de LFI n'est pas incompatible avec les fondements même de notre République. Notre Constitution n'interdit nullement LFI à tenter de mettre en œuvre son idéologie.
Il n'est par contre nullement utile de raisonner avec les Insoumis. Il convient de développer chez les Français une intolérance aux comportements anti-démocratiques, ce qui inclut LFI. Et d'attendre la fameuse dissolution ou la nouvelle législature.
"Alors... reste à s'en remettre aux décisions du Prince, qui, empêtré dans une quête d'alliés sans fin et sans résultats."
Le président, élu, et disposant d'une majorité, est effectivement en recherche d'accords de gouvernement. Ce que ni LFI ni le RN n'ont la politesse la plus élémentaire de tenter de créer. Et, en attendant que les enfants acceptent de vouloir se mettre à faire leur devoirs, notre gouvernement bien-aimé gère la tectonique de l'Assemblée avec réalisme. Ce qui est tout à son honneur.
"Quant au garnement Boyard, pour se refaire, il pourrait solliciter auprès d'Hanouna un poste de paillasson. Son ex-patron adore s'essuyer les pieds... Pas sûr cependant que le proprio de la chaîne accepte ce retour de l’enfant... turbulent."
Le sort personnel de Monsieur Boyard n'est probablement pas la principale priorité des Français. Qu'il soit réélu ou pas n'a que peu d'importance. Ce qui importe, c'est que les Français cessent de tolérer cette culture du conflit pour la gloire du conflit, qui est une culture qui détruit notre démocratie de l'intérieur autant à l'extrême droite qu'à l'extrême gauche. Bien que l'extrême gauche exhibe avec une admirable détermination en quoi son programme politique se limite à de l'indiscipline théâtralisée.
Rédigé par : F68.10 | 14 novembre 2022 à 00:27
Cyril Hanouna est un marchand de soupe, tant qu'il fera ouvrir le tiroir-caisse de la chaîne il sera adulé, son patron lui mangera dans la main, comme à une époque pour PPDA.
Le jour viendra forcément où il sera chassé comme un malpropre, le pied aux fesses.
La seule ambition de la chaîne ? surveiller la courbe d'audience pour ce bateleur de foire, elle est juste bonne pour la rentrée exponentielle des pubs ; le contenu ? ses patrons s'en tamponnent allègrement le coquillard, pourvu que le graphique soit toujours plus droit, toujours plus vite, toujours plus haut.
CH est un malin, il est habile, il est cynique, il déteste tous les pauvres, les sans-dents, mais il affiche le contraire, c'est sa force. Il en voit ainsi toutes les issues pour mieux s'en servir, pour mieux le servir, pour mieux se servir.
Il adore la masse de fric qu'il gagne, et le (petit) pouvoir qu'il possède, il crache donc sur tout ce sur quoi il a envie de cracher, mais comme il le rappelle, ses chroniqueurs passent à la caisse, il les humilie aussi, il adore ça, il s'en sert aussi, mais le pognon n'a ni morale ni odeur.
Pour des esprits simples, son business est une aubaine, c'est un... je ne sais pas si je peux le dire mais c'est un grand enf...é qui se nourrit de détresse, sans état d'âme, parce qu'il entend en même temps les mots de son patron - quand il y a record d'audience ou de gains -, les mêmes qu'au casino: "Personnel !".
J'ai bien aimé le commentaire de Bob:
"S'il a montré son vrai visage face à Boyard, c'est que ce dernier a osé dire du mal de son patron. Il ne faisait donc que défendre ses émoluments considérables. Il faisait aussi savoir à son contradicteur que quiconque ayant travaillé une fois pour lui était son esclave pour la vie."
CH dont le seul moteur est le pognon cher à Nanard, l'oseille qui coule à flot dans ses poches et celles bien sûr de son employeur... Après tout, ce n'est pas plus indécent que le contrat de Mbappé, c'est ainsi, oui c'est ainsi. Les mêmes qu'eux sont suivis par quelques centaines de milliers de gens, et ils rapportent beaucoup, beaucoup à ceux qui les mettent en scène sinon ils en auraient fait des serpillières.
Rédigé par : Giuseppe | 13 novembre 2022 à 21:19
@ Savonarole 13 novembre 2022 à 14:37
Comme à Intervilles alors ?
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@ sbriglia 13 novembre 2022 à 13:13
Je ne sais pas si Philippe Bilger a une fiche de paye ou une enveloppe, mais être bénévole avec Pascal Praud relèverait d'une folie furieuse.
Si le propriétaire Bolloré contrôle la chaîne et veut la tête de PB, il l'aura. PB fait pâle figure depuis quelque temps mais il défend ses opinions et c'est à son honneur. Marc Ghinsberg souvent percutant a essayé de le mettre en face des incohérences qu'il perçoit. Je ne vois pas un père la morale et ses interventions relèvent plutôt le niveau général du blog.
Rédigé par : stephane | 13 novembre 2022 à 20:56
Quant à ces bateleurs et autres camelots vulgaires et sans talent qui ne cherchent qu'à s'exposer et faire parler d'eux, qu'ils soient politiciens de rencontre à la Boyard ou vedettes autoproclamées du petit écran tel Hanouna, le mieux ne serait-il pas de les ignorer et les laisser à leur insignifiance ou à leur médiocrité en tout simplement boycottant ce genre d'émissions décadentes et débiles.
À croire que pour certains le service public (à l'image des filles du même nom) serait devenu un vaste bor*** où il faudrait absolument se montrer, voire s'encanailler pour paraître dans le coup... le MMMG (mauvaises manières mauvais genre) remplaçant le BCbégisme des années soixante. Au point que même des ministres viennent sans honte s'exhiber chez Baba !
Rédigé par : Axelle D | 13 novembre 2022 à 20:46
Au cours de l'intéressante interview par Philippe de Luc Ferry et son analyse de la situation philosophique de notre monde qui perd ses religions, il a, au passage, expliqué ce qui se passe au Palais Bourbon.
Le chacun pour soi libérant l'individu de toute limite légale comme verbale, à chacun ses lois et sa conception de la société humaine !
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@ Patrice Charoulet | 13 novembre 2022 à 14:20
Si vous n'avez pas essayé, tapez "Malaise vagal" sur votre ordinateur qui offre un tas de sites sur le sujet, en particulier :
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=malaise-vagal-fm
Rédigé par : Claude Luçon | 13 novembre 2022 à 20:41
Quand, dans un bar bien fréquenté, jouant les matamores, un inconnu mal fagoté refuse de vous serrer la main en marmonnant une insulte, mieux vaut l’oublier... Si, dans un bouge mal famé, deux crétins s’invectivent et en viennent aux mains, mieux vaut ne pas s’en mêler. L’instant suivant, ils se réconcilieront et, ensemble, vous chercheront noise... Boyard versus Hanouna... La sagesse voudrait qu’on regarde ailleurs tant leur comportement est lamentable...
Mais, tant à « l’agora nationale », où le jeune aboyeur s’est introduit grâce aux ruses d’un vieux bouffon, qu’à « la cour des miracles », sur laquelle règne son ex-compère, shooté au parfum de querelles, le nombre de spectateurs est tel que leurs piètres manières ne peuvent être passées sous silence.
Hanouna... Son compte a été réglé voici peu, à l’occasion d’un autre billet de notre hôte. Inutile d’ajouter un commentaire de plus... si ce n’est que le propos de Guy Carlier, cité par Giuseppe (13 novembre 2022 à 09:26) me paraît une prophétie qui deviendra réalité.
Boyard, lui, est un personnage intéressant. Intéressant dans le sens que donne à cette appréciation l’arachnologue devant un spécimen d’araignée venimeuse. Boyard est l’archétype de l’« insoumis », une espèce de députés apparue en 2017, dont le seul but est, non de fabriquer la loi, non de contrôler l’action du gouvernement, mais d’empoisonner l’Assemblée.
Des cris, des injures, des claquements de pupitres intempestifs, des milliers d’amendements inutiles qui retardent le débat et échauffent les esprits... Tout cela sur fond d’idéologie totalement aberrante, où s’entremêlent des relents de marxisme, des miasmes de wokisme et des aigreurs de haine du riche. Avec, en prime, l’intention permanente de provoquer en refusant la moindre règle de respect des lieux... que les plus azimutés d’entre eux envisageaient de fréquenter en tongs et bermuda.
Six mois après les élections législatives, il faut le reconnaître, LFI a marqué des points. La cravate n’est plus obligatoire, elle est « conseillée » ; un député RN a été sanctionné à la suite d’un traquenard orchestré par le groupe et son gourou, non élu, encombre les plateaux TV, tout comme quelques-uns de ses sbires. Le pire est que la présidente de l’Assemblée, mal conseillée, novice à ce poste, n’est pas en capacité de tenir tête à cette bande d’extrémistes qui aurait toute sa place au milieu des barricades du Grand Soir, mais pas au Palais Bourbon.
Volonté de nuire et absence d’autorité conduisent l’Assemblée à offrir un spectacle indigne et le citoyen à s’éloigner encore un peu plus de la politique, au risque qu’elle ne soit plus qu’aux mains de ceux qui la font détester par une part de plus en plus importante des Français.
Certes, l’hémicycle n’est plus un lieu d’exemplarité, mais ce recul désastreux d’un outil majeur de la démocratie n’est causé que par le groupe des députés LFI, renforcé par quelques Verts tout aussi radicalisés et insensés qu’eux.
Que faire ? Tempêter certes... mais aucun résultat n’est à attendre face à des individus qui veulent faire de la France un nouveau Venezuela, ou, pire, une seconde Corée du Nord. Qui ne comprennent rien à l’économie, si ce n’est que, tombée dans leurs mains, ils pourraient saigner les entreprises. Qui applaudissent l’« Ocean Viking » et ses illégaux et appellent à l’arrivée de centaines de milliers d’autres sur notre territoire...
Tenter de raisonner les « Insoumis » ? Le dialogue est impossible, l’objectif de LFI étant incompatible avec les fondements mêmes de notre République. Même le PC et le PS, qui ont cru sauver leur peau en acceptant un accord électoral léonin - grâce à lui, LFI a quadruplé son nombre d’élus - ont maintenant compris que le vieux singe les avait roulés et qu’il n’en fera qu’à sa tête, la Nupes n’étant qu’un tremplin à son seul service. N’a-t-il pas envisagé voici peu le recours à la rue - et donc à la violence - pour s’emparer du pouvoir ?
Alors... reste à s’en remettre aux décisions du Prince, qui, empêtré dans une quête d’alliés sans fin et sans résultats, ne parvient pas à calmer sa fièvre réformiste et laisse planer le projet d’une dissolution prochaine, dès les premiers beaux jours peut-être...
Qui pourrait croire qu’hormis dans quelques circonscriptions taillées pour eux, les députés LFI, élus en juin dans des conditions politiques et sanitaires très particulières, retrouveraient leur siège ? Ce serait désespérer des citoyens français et de leur fierté de l’être que d’imaginer que leurs pitreries actuelles ne les conduiraient pas tout droit vers l’exclusion, elle définitive, de l’hémicycle. Lequel, dès lors, retrouverait son calme et sa dignité.
Quant au garnement Boyard, pour se refaire, il pourrait solliciter auprès d’Hanouna un poste de paillasson. Son ex-patron adore s’essuyer les pieds... Pas sûr cependant que le proprio de la chaîne accepte ce retour de l’enfant... turbulent.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 novembre 2022 à 20:25
Mais enfin, un jeune homme de 22 ans, sans diplôme, ni surtout de formation autre que syndicale, ne faisant rien d'autre que de la souplesse dorsale, n'a aucun intérêt.
L'accrochage dans cette émission, paraît-il, très populaire, a tout du coup monté.
On ne peut pas être aussi sot spontanément... Utrumque satisfecit.
SI encore ils avaient entonné "la ptite Emilie" dont notre hôte se souvient sans doute, on aurait pu se dire choqués, en riant sous cape, comme le faisait notre auguste doyen aixois: "Ah ces gamins, ils ne changent pas", en se laissant coiffer de la faluche, mais là, non, c'est seulement un croûton de tasse.
Rédigé par : genau | 13 novembre 2022 à 17:54
Il ne s'agit pas d'être exemplaire. Je n'ai jamais regardé les émissions de ce personnage, je ne connais pas Louis Boyard et je n'éprouve aucune tendresse particulière pour les communistes.
Mais il y a là une fausse équivalence. Refuser de saluer des députés du RN est certes une insolence, mais elle est légère et c'est un acte politique.
En revanche, l'explosion de haine de Hanouna n'est pas seulement une insondable grossièreté : c'est le signe que cet homme est un bandit, c'est tout.
S'il a montré son vrai visage face à Boyard, c'est que ce dernier a osé dire du mal de son patron. Il ne faisait donc que défendre ses émoluments considérables. Il faisait aussi savoir à son contradicteur que quiconque ayant travaillé une fois pour lui était son esclave pour la vie.
Accessoirement, il prévient tout le monde qu'il n'y a aucune liberté d'expression sur son plateau et qu'on n'a pas le droit de critiquer le propriétaire. Ce qui est une singulière conception d'une émission politique.
Hanouna se révèle comme un chef mafieux, un petit dictateur de poche, enfin quelqu'un dont on ne voudrait pas pour nettoyer ses toilettes -- ne parlons pas de diriger une émission de grande écoute.
J'ignore quelles sont les règles en vigueur dans l'audiovisuel, mais je crois comprendre qu'il y a des bouzins administratifs qui sanctionnent les "dérapages". À partir du moment où ils existent, cette émission devrait être purement et simplement interdite, et son animateur contraint à aller vendre des vêtements sur les marchés. C'est davantage dans ses cordes.
Je me moque bien de savoir si Hanouna, C8 ou Bolloré sont à droite, à gauche ou au milieu. En l'occurrence, ils sont surtout dans le caniveau.
Nous avons atteint là le niveau désastreux de la télévision publique russe. Et je peux vous dire qu'il est gratiné.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 novembre 2022 à 17:51
@ Marc Ghinsberg 10:20
Trouveriez-vous normal qu'un directeur d'agence bancaire reste silencieux si un quidam traitait à tort et publiquement son président d'affairiste corrompu et corrupteur ?
La dépendance économique devrait-elle lui interdire de s'exprimer ?
PB nous donne un exemple d'objectivité quand il prend la défense de Bolloré et fustige, révérence gardée, Hanouna, son collègue "employé".
J'observe chez vous une baisse de l'acuité. Jadis, une surveillance 24/24 vous assurait souvent la coquetterie d'être le premier commentateur des billets de PB et, me semble-t-il, de taper juste.
Rédigé par : Yves | 13 novembre 2022 à 15:58
@ stephane | 13 novembre 2022 à 11:00
Lors de cet entretien, Retailleau a buté plusieurs fois sur des mots assez simples, on aurait dit que son souffleur, tapi dans l’ombre, n’avait pas chaussé ses bésicles. C’est assez inquiétant.
Un Biden français ?
Rédigé par : Savonarole | 13 novembre 2022 à 14:37
Je viens de passer ce samedi sept heures aux urgences pour un énième malaise vagal.
Dans mon gros dictionnaire Larousse, il y a trois lignes sur le malaise vagal, qui n'éclairent personne.
Je ne fume pas, je ne bois pas d'alcool, mon alimentation est diététiquement étudiée et je ne commets aucun excès. Mon analyse de sang annuelle est parfaite à tous égards. Pas de diabète, pas de cholestérol, aucun surpoids, aucune insomnie, jamais mal à la tête, pas de douleurs, jamais de fièvre, je marche sans canne, je n'ai pas d'appareil auditif, ni anxieux ni angoissé...
Malgré cela, sept heures aux urgences.
Je tiens à saluer le personnel hospitalier, parfait : bon accueil, gentillesse des brancardiers, des aides-soignantes, des infirmières, des médecins.
Info incroyable pour qui n'est jamais allé aux urgences pendant le week-end : le laboratoire qui analyse le sang travaille pendant la nuit de samedi à dimanche, et le dimanche.
J'ai pu bénéficier d'une pièce pour moi tout seul. D'autres, moins chanceux, sont restés sur leur brancard dans les couloirs. Idéalement, il serait à souhaiter que dans les hôpitaux, il y ait assez de place pour qu'aux urgences nul ne reste dans un couloir sur un brancard.
Bien sûr, en ayant fourni ma carte Vitale, ce séjour hospitalier ne m'a pas coûté un centime.
Deux amis, à la lumière de leurs expériences en matière de malaise vagal, m'ont donné plusieurs informations utiles sur ce qu'on peut faire chez soi en cas de malaise vagal. Je les en remercie.
Mais je maintiens que le malaise vagal est... énigmatique.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 novembre 2022 à 14:20
Le mystère vécu dans notre beau pays cette année reste qu'il se soit trouvé un parti politique pour adouber un tel candidat et une majorité d'électeurs pour l'envoyer au Palais Bourbon.
Rédigé par : Yves | 13 novembre 2022 à 13:52
"Vincent Bolloré étant par ailleurs votre employeur, ne vous trouvez-vous pas, Monsieur le Magistrat honoraire, typiquement en situation de conflit d’intérêt ?"
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 13 novembre 2022 à 10:20
L’employeur étant défini comme celui qui emploie du personnel salarié, et sauf à ce que vous apportiez la preuve que Philippe Bilger se voie verser un salaire pour ses intermittents ronds de serviette, je pense que l’arbitre des élégances morales que vous ne cessez d’être avec lui aurait mieux fait de se taire…
Rédigé par : sbriglia | 13 novembre 2022 à 13:13