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04 novembre 2022

Commentaires

Valéry

@ Patrice Charoulet
"Le Ramassis national (ou RN), c'est amusant"

C'est encore plus amusant quand Les Rabat-joie (ou LR), des champions de la roue libre, ayant perdu 45 points en dix ans pour échouer autour d'un pathétique 4 %, font la fine bouche à propos d'un parti qui fait dix fois leur score. Comme disait Victor Hugo, "la vanité est la plus petite des petitesses".

Patrice Charoulet

Le Ramassis national (ou RN)

Dans un café, ce dimanche 20 novembre, je fais la connaissance d'un agrégé de philo enseignant en prépa à Lille et de passage à Dieppe. Nous conversons une heure.
Entre autres choses, j'apprends ceci : l'essayiste Emmanuel Todd (dont je suis loin de partager toutes les idées) appelle le RN (Rassemblement national)... le Ramassis national.
Amusant.

F68.10

@ Axelle D
"En votre qualité d'ex-banquier suisse, certainement mis au parfum quant aux pratiques frauduleuses de vos anciens patrons pour s'enrichir au détriment des plus pauvres, dites-nous donc en vertu de quels motifs obscurs les sommes énormes détournées par les Duvalier père et fils pour les planquer en Suisse et estimées à plus de 120 millions de dollars, n'ont toujours pas été restituées à Haïti."

Je n'en sais rien, Madame. Je n'étais pas banquier de high net worth individuals chez Julius Bär: j'étais gestionnaire du risque financier dans de l'institutionnel. Mais nous avons d'autres problèmes plus contemporains que Duvalier qui sont du même style, comme les banquiers centraux du Liban, qui ont mis leur propre pays en faillite depuis quelque temps. Ou prenez un peu plus de recul, encore, avec le scandale du fond souverain malaisien, 1MDB, pour la coquette somme de quatre milliards (affaire en cours), ce qui vous aidera à saisir la réelle nature internationale du problème. Il va de soi que mon activité était une activité institutionnelle dans le domaine des fonds spéculatifs, et que ce n'est pas avec du calcul stochastique élémentaire qu'on fraude et défroque des pays, Madame.

Mais, vous, Française, si remontée contre le secret bancaire, peut-être pourriez-vous m'expliquer la chose suivante: comment se fait-il que, lorsque j'ai commencé à bosser à Zug, j'ai dû donner accès à mes comptes bancaires aux autorités américaines compte tenu que mon entreprise négociait des actifs sur les marchés financiers américains ? Je précise: aux autorités américaines et pas européennes et encore moins françaises ? Pourquoi les States ont réussi à progressivement faire sauter le secret bancaire pendant que LES EUROPÉENS N'ONT PAS LEVÉ LE PETIT DOIGT ?? Comment se fait-il que l'État français ait abusé de la législation suisse pour faire en sorte que la Suisse ne puisse pas donner suite à des entraides judiciaires sur l'affaire Cahuzac, alors que des suites étaient possibles ?? Et, plus vicieux encore:

Comment se fait-il, qu'outre La Défense, qui peut être considéré comme un mini-paradis fiscal, vous ayez... attendez... je compte... la Suisse, Monaco, Andorre, Jersey & co, la Belgique, le Luxembourg... pas moins de six paradis fiscaux (de divers types) à vos frontières ?? Ce ne serait pas, quand même, une forme d'indolence si ce n'est de complicité de votre part, Madame ??

Notons aussi que les banques suisses ont retourné les avoirs juifs. Et qu'ils se demandent toujours ce qu'Israël a bien pu en faire, de ce pognon...

"Aux dernières nouvelles, et pour brouiller les pistes, elles auraient même quitté la confédération pour être confiées à un autre pays écran. Un vol en bandes organisées au niveau international ! Pas de quoi être fier !"

Comme je vous l'ai expliqué, ce que vous appelez du vol, c'est cautionné par les législations de vos pays. Par exemple, le canton de Zug bénéficie d'accords assez intéressants avec des régions allemandes qui datent de l'époque du Saint-Empire romain germanique. L'Allemagne les a-t-elle abrogés ? non.

Je vous ferai aussi remarquer que, paradoxalement ou pas, le registre du commerce luxembourgeois est plus transparent que le registre du commerce français, observation factuelle qui a permis de pratiquer l'enquête OpenLux avec des méthodes de âââqueurs (web scraping).

Je vous ferai encore remarquer que, pour les LuxLeaks, ce sont les cabinets tels que PwC qui organisent la fameuse "optimisation" sinon fraude fiscale, et que ce sont plutôt des gens ayant des formations de juristes ou d'école de commerce qui organisent cela.

Les gestionnaires du risque financier, comme moi, sommes nettement plus des matheux et nous traitons les questions financières comme on ferait, disons, de la physique. Nous limitons les pertes en empêchant les décisions stupides. Nous ne fraudons pas les États ni ne démarchons des particuliers crapuleux, ni ne cherchons des finasseries juridiques déplacées et frauduleuses comme dans votre imagination.

Maintenant, sur ces sujets, la Suisse reste ce qu'on appelle un État de droit. Il y a quand même des procédures pour restituer nombre d'actifs. Cela prend énormément de temps, mais ce n'est pas l'Etat suisse qui traîne des pieds. Ceux qui traînent des pieds, ce sont généralement les États qui devraient porter plainte contre leurs propres ex-dirigeants pour récupérer le pognon.

Cela étant, la question du secret bancaire est une réelle question. Et le secret bancaire est important. Il est inconcevable, pour un Suisse qui se respecte, que son canton ou la confédération ait accès à ses comptes bancaires. Bien plus qu'en France. Et ils ont bien raison. La question des paradis fiscaux, c'est une autre affaire: les Panama Papers ont bien montré l'implication des officines d'avocats genevoises dans ces opérations.

Mais ce qu'il serait bien plus important que vous compreniez, c'est que vos histoires de Duvalier, aussi symboliques et douloureuses soient-elles, c'est de la gnognotte par rapport à d'autres questions. Comme celle des matières premières. Avec Glencore-Xstrata, Trafigura et Louis Dreyfus, la Suisse est l'endroit où transite une part plus que substantielle des matières premières. En format papier, bien évidemment. Quand vous prenez connaissance du volume de ces transactions, de l'impact monstrueux que cela a sur le monde, et, surtout, des mécanismes de corruption qui passent par ce système pour que les pauvres ploutocrates des pays pauvres siphonnent leurs propres pays avec la bénédiction des règles de l'OCDE pour placer leur pognon au final non pas en Suisse mais à Londres, dans l'immobilier occidental et toutes les banques occidentales, vous comprendrez que vous en prendre à la Suisse sans s'en prendre à un système beaucoup plus large, dont vous faites partie, c'est de l'hypocrisie pure et simple. Parlons de la City, aussi, voulez-vous, ou des Bermudes, où la réassurance réassure vos assurances à vous, Madame...

Mais cela fait chic pour un frouze de taper sur la Suisse. Cela fait humaniste. Un peu gaucho, même. Alors que ce n'est, au fond, qu'un moyen de maquiller vos propres turpitudes. La Suisse vous arrange quand même bien...

Par contre, quand Crédit Suisse est condamné, comme récemment, pour démarchage illégal de clients en France, je suis le premier à applaudir.
Mais, dans la foulée, si j'avais à ouvrir une boîte aux lettres à Zug ou à Jersey, je vous avoue sans ambages que mes états d'âme seraient limités. Ce monde fonctionne d'une certaine manière. Il ne tient qu'à vous d'en changer les règles. Et on vous explique comment. La première étape, c'est bien de mettre en place une taxation internationale cohérente des multinationales. Ce que les États-Unis ont mis en place récemment. Pas vraiment sur impulsion européenne.

Ou, sinon, vous pouvez mettre de côté une vingtaine de petits millions de côté et lancer un mini-structure bancaire. Cela vous permettra de découvrir ce joli petit monde de l'intérieur et de raconter ainsi un peu moins d'âneries. Surtout quand vous serez responsable de votre bilan sur vos fonds propres tout en étant contrainte de recourir à des effets de levier qui vous mettraient quelque peu mal à l'aise dans votre fauteuil. Vous sentiriez alors passer quelques G d'accélération. Moi, personnellement, avec gras de pognon, je me mettrais à Maurice plutôt qu'à Zug, de nos jours, pour me lancer dans une activité financière. Mais bon, chacun voit midi à sa porte. Car le climat est quand même sacrément morose, actuellement, pour se lancer sans cibler une zone un peu prometteuse comme l'océan Indien...

Robert Marchenoir

@ F68.10 | 11 novembre 2022 à 15:43

En fait, vous ne comprenez pas ce qu'est la politique. Ou la sociologie. Vous dites : moi, voilà ce que je ferais dans cette situation. Mais ce n'est pas la question.

La question est : que feraient les hommes en cette situation ? Et par conséquent, quelles sont les meilleures règles d'organisation pour la société, dans le but de maximiser l'intérêt général ?

Axelle D

@ F68.10

En votre qualité d'ex-banquier suisse, certainement mis au parfum quant aux pratiques frauduleuses de vos anciens patrons pour s'enrichir au détriment des plus pauvres, dites-nous donc en vertu de quels motifs obscurs les sommes énormes détournées par les Duvalier père et fils pour les planquer en Suisse et estimées à plus de 120 millions de dollars, n'ont toujours pas été restituées à Haïti, et ce des années après la mort du dernier rejeton et en dépit de multiples demandes et preuves de leur détournement, et ne le seront probablement jamais ?

Aux dernières nouvelles, et pour brouiller les pistes, elles auraient même quitté la confédération pour être confiées à un autre pays écran.
Un vol en bandes organisées au niveau international ! Pas de quoi être fier !

F68.10

@ Robert Marchenoir

"La race n'est autre que la famille élargie. Tout comme elle, elle suscite des liens très forts qui dépassent la simple rationalité, tout simplement parce que la race, comme la famille, est biologique par définition."

Je vais être très clair: ma solidarité, les liens qui me lient à ce monde, ne concernent que les gens qui souffrent, qui se battent, et dont la morale coïncide avec une exigence de liberté, d'autodétermination et de défense de ceux, forts ou faibles, qui se retrouvent sans défense. Peu importe leur "race", ou leur localisation sur le globe. Et, si le choix entre ma famille et la morale s'impose, je choisis la morale, même au prix de la violence, et pas ma famille.

C'est ce que la vie m'a inculqué.

Et je pense que c'est là la différence fondamentale qui nous oppose désormais.

"Pourquoi bien évidemment ? Allons-y donc avec précaution. Vous avez déjà fait le plus dur et admis le plus scabreux, de toute façon : l'héritabilité du QI et la différence de QI entre les races."

Je ne l'ai jamais vraiment nié, même par a priori, y compris à l'époque où la question ne m'effleurait même pas. Ce genre de constat ne m'aurait jamais choqué, ni dans un sens ni dans l'autre. Et quand j'ai pris connaissance de ces chiffres, ma réaction, immédiate, fut "so what ?"

Je crois que jamais je n'ai cru en une quelconque forme de libre arbitre de toute ma vie, et que, en toute franchise, que les Noirs soient des humains ou des animaux d'une autre espèce, cela ne m'aurait jamais fait changé d'un iota sur mon positionnement moral. Ce sont des êtres que j'aurais toujours considéré comme mes semblables, même s'il était factuel que nous étions d'espèces différentes. Parce que justement, je n'ai jamais cru à une quelconque forme de séparation fondamentale entre les êtres sensibles, au-delà même de frontières de "races" ou même d'espèces. Et je crois que, fondamentalement, cela vient du fait que je n'ai jamais cru en une quelconque forme de libre arbitre au sens métaphysique de la question.

Mon positionnement, au fond, va bien au-delà de discussions relatives à l'humanisme ou à l'universalisme. C'est plus de l'ordre de l'impensé, plus même que de l'impensable, que de me considérer comme une entité séparée, sans liens, avec autrui. Je vois un saint ? un meurtrier ? un génie ? un crétin ? un Noir ? un Blanc ? Je ne vois que moi dans autrui. Ce n'est même pas de l'humanisme, ni même de l'universalisme. C'est plutôt... métaphysique, à défaut d'un meilleur terme.

Cela m'a d'ailleurs joué des tours.

"Mais -- et c'est là que je voulais en venir, si nous voulons éviter le nazisme ou le Rwanda, il ne sert à rien de prétendre que les races n'existent pas, et qu'elles ne génèrent pas de conflits d'intérêts."

Je ne le prétends pas. J'ai pu observer de telles violences, notamment en Afrique, pas exactement de mes propres yeux, mais à une encâblure. J'ai vu de mes propres yeux le cartel de petits commerces que les Pakistanais orchestraient au Malaŵi. Ils y furent "importés", fut un temps, par les Anglais qui trouvaient qu'ils bossaient mieux et donc plus vite que les Noirs pour créer leur fantasmatique chemin de fer du Caire au Cap. Et il fallait battre de vitesse les Français qui voulaient en faire un Est-Ouest en lieu et place. Cette cartélisation, immorale, des petits commerces par les Pakistanais se soldait pas si rarement que cela en petites boucheries avec des armes datant de la guerre du Mozambique et qui traînent toujours dans les parages. Le meurtre de Zain Mukadam, en 2015, indique que la fête continue encore de nos jours. Je ne serais pas surpris de trouver des crimes de cette nature plus récents en fouillant un peu.

Jamais je ne nierai cela. Mais bon... jamais je n'aurais pour autant de solidarité basée sur des notions raciales non plus. Si ma communauté débloque, je dois livrer les fauteurs de trouble. Punktschluß. Même si cela n'empêchera pas une flambée de violence raciale à terme.

La tolérance ne se décrète pas. Elle se construit. Même si c'est une tâche désespérante en soi, elle reste à mon sens une obligation morale. (Ce qui n'implique nullement d'être naïf sur les problèmes induits par l'immigration, qu'on est libre de restreindre quand cela devient impossible à gérer et même un peu avant, quand même...)

Patrice Charoulet

@ Robert Marchenoir

La conclusion pratique de votre long développement sur les races est le suivant :
"Le principe le plus simple, celui qui s'appuie sur l'expérience historique, consiste à dire qu'il ne faut mélanger les races qu'avec les plus extrêmes des précautions". 

Parlons d'histoire, et même d'histoire de l'humanité. Il est établi par les scientifiques de ce domaine que notre espèce serait apparue en Afrique de l'Est. Les premiers hommes ne ressemblaient donc pas à des Suédois blonds aux yeux bleus. Depuis lors, notre espèce s'est déplacée sur toute la Terre. Une infinité d'unions, de croisements, de mélanges, de métissages ont eu lieu. Sur le temps long, le temps très long, l'histoire de l'humanité n'a été qu'un immense et interminable métissage. Votre prétendu « principe le plus simple » est une fable, un fantasme, et une fixette personnelle.

Robert Marchenoir

@ F68.10 | 10 novembre 2022 à 18:58
"Je vous prie donc, à l'avenir, d'éviter de m'entraîner sur la question du QI et des 'races'. Ou de ne m'y amener qu'avec un peu de précautions."
"Vous avez, par exemple mentionné des positions de solidarité de 'race' dans votre réponse à Axelle D (pour le dire extrêmement rapidement) qui, bien évidemment, ne sont pas vraiment de mon goût."

Pourquoi bien évidemment ? Allons-y donc avec précaution. Vous avez déjà fait le plus dur et admis le plus scabreux, de toute façon : l'héritabilité du QI et la différence de QI entre les races.

Rétrogradons sur un terrain beaucoup moins polémique. Laissons tomber le QI. Une vérité essentielle, propre à clarifier l'atmosphère et sur laquelle tout le monde pourra être d'accord, est la suivante.

L'homme est un animal social. Il est difficilement niable que, partout où il se trouve, l'homme se regroupe avec ses semblables.

Cela lui est nécessaire pour des raisons pratiques, matérielles, de survie, mais aussi pour des raisons psychologiques. C'est la nature humaine.

Ces groupes peuvent être de diverses natures : nationaux, professionnels, religieux, relatifs aux pratiques de loisir, aux intérêts intellectuels, aux convictions politiques, claniques, tribaux, familiaux... et raciaux.

Qui dit groupes, dit solidarité des membres du groupe entre eux, et rivalité, voire méfiance envers les groupes extérieurs.

Qui dit groupes dit intérêts propres au groupe, qui peuvent entrer en conflit avec ceux des groupes extérieurs.

C'est normal ; c'est la nature humaine. Habituellement, ces conflits se règlent par la négociation. L'opposition conduit à des compromis puis à des accords. Parfois, le conflit vire au combat voire à la violence. Typiquement, la guerre entre nations.

La violence est regrettable, mais elle ne s'empêche pas en niant l'existence des conflits d'intérêt ; ils sont inévitables.

La famille est le plus petit de ces groupes, et sans doute le plus fort. On dit communément qu'on tuerait pour protéger ses enfants.

La race n'est autre que la famille élargie. Tout comme elle, elle suscite des liens très forts qui dépassent la simple rationalité, tout simplement parce que la race, comme la famille, est biologique par définition.

Une race, c'est bien un groupe de parents, certes très éloignés. C'est pourquoi votre usage des guillemets autour du mot est irrationnel. On ne peut pas davantage nier l'existence des races qu'on ne peut nier l'existence des planètes et des étoiles.

La force des liens raciaux se voit à l'oeil nu : de même qu'en arrivant dans une ville inconnue, on peut se rendre au Rotary Club ou au cercle local des Alcooliques Anonymes si l'on fait partie de ces organisations, de même, on peut y traverser le quartier chinois, le quartier juif et ainsi de suite.

Nul fonctionnaire n'a ordonné aux Chinois ou aux Juifs de se regrouper entre eux. Cela s'est fait tout seul, par la dynamique sociale des liens entre les hommes. Un Chinois arrivant dans une ville inconnue va rechercher ses frèrs de race pour plus de sécurité, pour partager des informations, pour bénéficier d'un soutien psychologique mutuel, pour s'assurer d'une solidarité en cas de coup dur.

On trouve même, dans certains regroupements urbains, des personnes toutes issues du même village à l'autre bout du monde.

Ces groupes raciaux ont des intérêts communs à défendre, et naturellement ces intérêts peuvent entrer en conflit avec les intérêts d'autres groupes raciaux environnants.

Les indigènes peuvent ressentir l'établissement de cette enclave comme une agression, ils peuvent déplorer que les Chinois monopolisent les emplacements commerciaux, etc.

Ces conflits raciaux ne sont pas fondamentalement différents de ceux qui peuvent survenir entre, mettons, les chauffeurs de taxi et les conducteurs Uber. Ou entre les urbains et les ruraux. Ou entre les bouchers et les végétariens.

Simplement, ils sont susceptibles de devenir plus aigus, parce que la race, comme la famille, c'est biologique et donc vital.

Donc, une fois de temps à autre, on obtient le nazisme ou le Rwanda. Cela étant, le communisme a fait 100 millions de morts, sans aucune base biologique.

Mais -- et c'est là que je voulais en venir, si nous voulons éviter le nazisme ou le Rwanda, il ne sert à rien de prétendre que les races n'existent pas, et qu'elles ne génèrent pas de conflits d'intérêts.

Le régime russe a tenté de nier la réalité de l'Ukraine, et l'on voit ce que ça donne : des dizaines de milliers de morts, déjà.

Le dogme imbécile de "l'anti-racisme", du multi-culturalisme, de l'inexistence des races bizarrement couplée à un "racisme" omniprésent, de la "tolérance" extrémiste et de "l'inclusion" forcenée (qu'y a-t-il à inclure, si les races n'existent pas ?), n'est qu'un déni de la réalité conduisant nécessairement aux conflits les plus sanglants.

Il est donc urgent de reconnaître que les groupes raciaux existent, qu'ils ont des intérêts à défendre, et que ces intérêts peuvent entrer en conflit.

C'est le point de départ indispensable pour toute discussion politique sur le sujet.

Ensuite, il reste à se mettre d'accord sur des principes. Le principe le plus simple, celui qui s'appuie sur l'expérience historique, consiste à dire qu'il ne faut mélanger les races qu'avec les plus extrêmes des précautions.

Personne n'aurait l'idée de forcer des familles à cohabiter -- sauf les Soviétiques, et on a vu ce que ça a donné. Personne ne devrait nier le droit de toute race à vivre chez elle avec les siens. Ce sont les frontières qui font les bons amis. La paix est à ce prix.

A contrario, on voit les rivières de sang qui se déversent là où l'on a forcé les races à cohabiter.

Aliocha

@ F68.10

Quand la réciprocité devient positive, le sens est à la conciliation, les rapports de la raison et de la foi trouvent l'équilibre de leur relation démocratique.
Merci à vous et à nos hôtes d'avoir permis cette évolution.

F68.10

@ Robert Marchenoir

Comme vous l'avez compris, ma position sur le QI ainsi que le QI et les "races" est effectivement le double produit de mon histoire personnelle et de mon exigence d'honnêteté intellectuelle minimale. Comme vous le voyez, nous sommes d'accord sur le principe de fond: il convient de faire sauter le vernis idéologique qui fait peser une chape de plomb sur ce sujet. Je suis loin d'être ravi de voir ainsi rouverts des débats dans lesquels vous vous engouffrez ; mais, aussi, à un moment, il convient d'arrêter de se mentir à soi-même sur de tels sujets.

Nous avons mentionné Madame Kathryn Paige Harden. Je vous avoue n'avoir pas lu ces ouvrages et ne connaître que la portion idéologique de son positionnement. Je le juge, tout comme vous, essentiel, et ce au-delà de nos divergences politiques, que vous n'hésitez pas à expliciter. L'ouvrage de Murray, The Bell Curve, lui aussi, fait l'objet d'un procès en inquisition abusif car il dit, grosso modo, la même chose que Harden, mais dans un langage de droite et avec des points de focalisation probablement différents. cf. Sam Harris sur Charles Murray. Mais je ne lis que peu cette littérature. Je ne m'informe qu'indirectement.

Sur l'essentiel de l'essentiel, nous ne sommes donc pas fondamentalement en désaccord. Bien qu'il soit probable que si nous quittions l'essentiel de l'essentiel, les désaccords arriveraient extrêmement rapidement. Vous avez, par exemple mentionné des positions de solidarité de "race" dans votre réponse à Axelle D (pour le dire extrêmement rapidement) qui, bien évidemment, ne sont pas vraiment de mon goût. Et, au fond, c'est sur ce genre de points que j'imagine que nous aurions les désaccords les plus cruciaux ; et ce au-delà de la bataille de chiffres, que je suis mal armé pour mener. Mais que je peux mener si je m'y colle.

Cela étant, il me semble important de vous signifier que les motivations personnelles qui sous-tendent ma position ne me semblent pas être des points triviaux ou négligeables. La question du haut QI reste à mettre dans la balance de la question du QI racial, pour des raisons de méthodologie. Tout comme en médecine: dès qu'on fait une réflexion sur une partie de la nosographie, elle impacte mécaniquement quoique non explicitement le reste de la nosographie. Il en va de même pour la question du QI.

C'est largement par refus de rentrer dans ces considérations trop complexes pour ce blog, et désagréables, que je me suis, dans le passé, contenté de vous approuver sur la question de la légitimité de traiter scientifiquement le QI ainsi que sur la question de la réalité des mesures de QI selon les "races". Je désapprouve bien évidemment la teneur de ces discussions, mais elles restent indispensables. Je me suis donc contenté de vous soutenir sur les points les plus factuels, tout en renâclant à vous suivre plus en avant pour, justement, ne pas avoir à avoir la discussion qui vient de se dérouler sur ce billet.

Je vous prie donc, à l'avenir, d'éviter de m'entraîner sur la question du QI et des "races". Ou de ne m'y amener qu'avec un peu de précautions. J'ai en effet déjà bien trop à faire sur le reste de la thématique du QI. Je vous soutiendrai donc bien évidemment sur les points factuels les plus essentiels, mais je renâclerai à m'engager davantage dans cette discussion. J'espère que vous vous montrerez compréhensif. J'essaierai, pour ma part, de ne pas être trop prude. Et je garderai alors en tête que tout autant Monsieur Ramus que le prince Seeiso du Lesotho - le pote au prince Harry - auraient le droit de sévèrement me reprendre sur ce thème.

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@ Axelle D
"Au fait, le Madoff vaudois c'était vous ? Que le monde est petit !"

Non. Pour Lombard Odier ou le Crédit Agricole, je n'avais qu'un rôle subalterne. À Zoug - qui n'est pas le canton de Vaud mais bien celui de Zug / Zoug, qui pue le fric comme le jasmin sent la m*r*e quand il y en a trop - j'ai eu l'occasion de voir en live le crash de Lehman Brothers et Bear Stearns ainsi que le dévissage du marché monétaire nocturne, mais je ne suis nullement responsable de la crise de 2008, Madame. Certains outils mathématiques le furent, comme l'illustre le film Margin Call, mais mon opinion est assez basique: certains instruments financiers sont comme des médicaments; on ne les utilise pas n'importe comment, et une autorité analogue à la Haute Autorité de la Santé aurait dû tirer la sonnette d'alarme sur le risque de liquidité induit par la titrisation saucissonnée du marché immobilier américain et interdire le négoce de ces actifs en l'absence de conditions idoines. Les répercussions de 2008 se font sentir encore de nos jours en ce qui concerne les dérivés de crédit. Bien que les dangers inflationnistes passent actuellement au premier plan. Certains blâment Olivier Blanchard pour avoir encouragé l'emprunt étatique depuis son poste de ponte universitaire du FMI. Pas moi. Il avait mathématiquement raison. Les passions politiques et militaires ont eu raison de la raison. Mais ne parlons pas de Draghi non plus, hein...

Mais non, Madame, je ne suis pas un Madoff. Je fus simplement un gestionnaire du risque financier dans l'industrie des fonds dits spéculatifs. Que cela défroisse les Français m'indiffère. J'ai rencontré, par contre, les gens responsables de la restructuration délicate sinon douteuse de la dette de certaines banques suisses post-2008. C'est joli, du côté de Thalwil. Mais je doute que tout cela vous passionne. Vous préférez dézinguer et choisir vos victimes selon leurs opinions politiques.

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@ Aliocha
"Vous le savez, sembler avoir toutes les raisons de croire ne certifie aucune hypothèse."

No comment.

Mais je vous remercie pour le ton beaucoup plus agréable que vous avez adopté face à moi comparativement à nos débuts houleux. Je vous en suis reconnaissant et même, un peu, redevable.

Robert Marchenoir

@ F68.10 | 09 novembre 2022 à 10:53

C'est bien ce que j'avais compris. Vous confirmez mon sentiment selon lequel votre précédent commentaire, quelque peu surprenant, était davantage dû à des considérations personnelles qu'à ce que j'ai pu écrire.

Je ne conteste pas que Franck Ramus ait pu tenir des propos pertinents sur les surdoués ou sur l'autisme. Ce n'était tout simplement pas mon sujet.

Quant à se pencher sur une possible augmentation du QI en Afrique grâce à l'éducation, naturellement, je suis pour. A condition de bien se mettre d'accord auparavant sur tout ce que j'ai exposé concernant le réalisme racial.

De même, je veux bien qu'on parle de Kathryn Paige Harden. En fait, je pense avoir été le premier à la citer, ici, ainsi que son livre sensationnel The Genetic Lottery : Why DNA Matters for Social Equality.

A condition, une fois de plus, de commencer par admettre que les travaux antérieurs de Charles Murray, Philippe Rushton, Richard Lynn, Tatu Vanhanen et d'autres, loin d'être "racistes", reflètent simplement la vérité, et même le consensus scientifique sur les différences d'intelligence entre les races et l'héritabilité de l'intelligence.

A distinguer de l'idéologie dominante chez les savants en général, qui, pour la plupart, se feraient couper en quatre plutôt que d'admettre ce consensus, ce qui mettrait fin immédiatement à leur carrière. Comme l'ont vécu plusieurs d'entre eux.

Sinon, vous comprenez, ce serait un peu trop facile.

Les authentiques savants de l'intelligence et de la race (ceux que j'ai cités) ont établi des faits. Ils n'ont pas préconisé d'actes politiques en conséquence.

Bien sûr, la gauche s'emploie à nier ces faits qui la rendent hystérique, parce que les conclusions politiques s'imposent d'elles-mêmes : c'est un suicide pour les pays occidentaux que d'importer en masse des immigrés en provenance d'Afrique noire, du Maghreb ou de certaines autres régions du monde ; ce n'est pas le "racisme" qui empêche la réussite scolaire et sociale de ces immigrés (ou des Noirs issus de l'esclavage aux États-Unis) ; les lois "anti-racistes" sont par conséquent néfastes ; il est illusoire et nocif pour tout le monde d'imposer une discrimination positive ; l'accusation de nazisme envers les réalistes raciaux est stupide et malveillante, puisqu'Hitler s'attaquait aux Juifs, qui sont plus intelligents que les Blancs ; et ainsi de suite.

Donc j'attends de la gauche au sens large (qui inclut une bonne partie de la droite, ainsi qu'on le voit sur ce blog), qu'elle me dise : oui, vous avez raison. Les Noirs d'Afrique ont bien un QI moyen de 70, c'est transmis génétiquement dans une large mesure, et c'est tout à fait néfaste pour n'importe quelle société (y compris les sociétés africaines, comme on peut le constater en observant leur état).

Je dis les Noirs, mais on aura compris qu'il ne s'agit là que d'un exemple : d'autres races sont en cause. Simplement les Noirs sont ceux qui, à la fois, sont ceux qui sont le plus inférieurs aux Blancs sur le plan de l'intelligence, en moyenne (ce n'est pas du "racisme", c'est un fait), qui sont le plus nombreux chez eux, et qui sont les plus nombreux à vouloir s'installer en Occident ou à s'y trouver déjà.

Une fois que la gauche, les "anti-racistes" et tous les braves gens auront admis cela, et cessé de balayer la poussière sous le tapis, alors je veux bien qu'on parle du livre de Kathryn Paige Harden, qui, lui, est ouvertement idéologique.

Pour commencer, elle admet, coup de tonnerre pour un auteur de gauche, que l'intelligence est en partie génétique (bien qu'elle nous resserve la sottise lyssenkiste selon laquelle "les races n'existent pas", et qu'elle nie le rôle de la génétique dans les différences de QI entre les races).

C'est l'aspect scientifique de son livre. Là-dessus, on peut discuter à perte de vue pour savoir quel est le degré d'héritabilité. Il y a certainement des dissensions importantes en la matière, c'est le boulot des scientifiques d'en débattre.

Mais surtout, le livre de Kathryn Paige Harden comporte un volet idéologique, disant en substance : ce n'est pas juste, par conséquent il faut faire quelque chose.

Elle met donc fin à l'insondable stupidité de la gauche, qui est tellement bête qu'elle n'a pas vu tout le parti politique qu'elle pouvait tirer du caractère génétique de l'intelligence.

Loin de s'employer à le nier, elle va maintenant nous dire : les abrutis doivent recevoir des "réparations" de la part des intelligents, de même que les Noirs américains réclament, tout à fait officiellement, des "réparations" sous forme de milliards de dollars de la part des Blancs contemporains, au prétexte d'un esclavage dans lequel ne sont impliqués ni les uns ni les autres.

De même que les pays "du Sud", tout à fait officiellement, réclament des "réparations" à l'Occident, pour cause de "changement climatique".

Dans tous ces cas, il s'agit d'une tentative de racket pure et simple, qui ne bénéficiera d'ailleurs à personne. Une fois les Blancs... saignés à blanc, si j'ose dire, les prétendues victimes auront tué la poule aux œufs d'or.

Attendez-vous donc à ce que la suite logique du bouquin de Kathryn Paige Harden soit la revendication d'un impôt sur l'intelligence -- je doute que cela soit dans votre intérêt.

Les gauchistes ne le diront pas comme ça, bien sûr : ils expliqueront que les titulaires de diplômes prestigieux sont des privilégiés, qu'ils doivent donc "rendre" ce qu'ils ont "reçu", et ainsi de suite.

Je vois venir ça gros comme un camion.

Donc, avant de lire Kathryn Paige Harden et son livre crypto-communiste militant pour "l'égalité sociale", lisez et faites lire The Bell Curve : Intelligence and Class Structure in American Life de Richard Herrnstein et Charles Murray, Race, Evolution and Behavior de Philippe Rushton, Facing Reality : Two Truths about Race in America de Charles Murray, IQ and the Wealth of Nations de Richard Lynn et Tatu Vanhanen, Race Differences in Intelligence : An Evolutionary Analysis et Reflections on Sixty-Eight Years of Research on Race and Intelligence de Richard Lynn, ainsi que d'autres de la même farine.

Une fois cela fait, on pourra discuter du vrai problème politique et philosophique que cela pose, au-delà des questions d'immigration et de métissage : malgré tout l'humanisme et les belles paroles, la méritocratie intégrale est impossible.

J'entends par là le consensus libéral implicite, dépassant les frontières politiques, voulant que "si on veut, on peut". Il est certes désirable que chacun soit poussé à réaliser son potentiel, et que la réussite sociale soit proportionnée aux résultats, et non à des "droits" imaginaires.

Mais il est néfaste de faire croire à tous que tout est possible. Car ce n'est pas vrai. Et dans notre société où l'intelligence est de plus en plus indispensable (même pour payer ses impôts !) cela risque de devenir rapidement un problème.

Axelle D

@ F68.10
"Je pense que vous n'êtes pas exactement en possession de toutes les capacités intellectuelles qui vous permettraient de comprendre certaines des discussions ici"

Magnifique ! La folle de Chaillot est démasquée !

Au fait, le Madoff vaudois c'était vous ? Que le monde est petit !

hameau dans les nuages

@ Axelle D | 09 novembre 2022 à 22:07

Il faut bien dire que ces plus que deux années ont été catastrophiques dans la confiance que l'on accorde à la science médicale. On a découvert les médecins essentiellement prescripteurs, cinq minutes douche comprise, s'asseyant sur le serment d'Hippocrate et le primum non nocere et ayant peur de la maladie et des malades.

Et maintenant ces docteurs d'opérette bourrés de conflits d'intérêts veulent être amnistiés en prétendant qu'ils ne savaient pas... mais ils voulaient quand même enfermer les récalcitrants - dont je suis - à un produit qui n'est pas un vaccin et faire condamner les médecins prudents préférant la prescription de médicaments ayant déjà fait leurs preuves sous d'autres cieux.

Non, pas de pardon.

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-scandale-du-rivotril

Patrice Charoulet

J'ai acheté mon premier ordinateur à 70 ans. Lucile (merci !) m'a appris à faire mon premier copier-coller à 75 ans. Infirme informatique depuis toujours, un fils, grand geek, communique au novice que je suis encore une grande règle : "Do not feed the trolls". Ah bon.

P.-S. : RM prétend que je lui ai volé son mail. L'infirme informatique demande à cet expert polyvalent et omniscient comment on fait pour voler une adresse mail. Je ne demande qu'à apprendre, ignorant tout.

Achille

Le monde est fait d’intelligents et de crétins, de génies et d’attardés. Nous sommes tous différents avec un acquis génétique transmis par nos géniteurs et un acquis culturel obtenu par notre éducation.
Dire que notre intelligence sera transmise à nos descendants est purement spéculatif. Les enfants de génies n’ont pas connu le parcours brillant de leur père ou de leur mère.
Par contre j’ai connu des enfants de crétins qui n’avaient rien à envier à leurs parents. Reste à savoir cette tare était de nature héréditaire ou éducative ? Le saura-t-on jamais...

Lodi

@ Patrice Charoulet | 09 novembre 2022 à 15:41

Je n'ai pas écrit que pour défendre les pseudonymes, voyons ! Défense des Ukrainiens, des Américains, demande de les imiter, et d'imiter les Japonais, défense de toutes sortes de libertés, dénonciation du monothéisme, promotion de l'augmentation des capacités humaines, défense des victimes ou apaisement des querelles, j'en passe et des meilleures.

Et ai-je jamais attaqué un innocent ? Jamais, je vous défie de trouver une trace d'un tel comportement.
Si je ne savais les gens inaptes à reconnaître leurs torts, je vous réclamerais les plus profondes excuses.

Et maintenant explication de texte au prof de français. Dites, je plains vos élèves !

Les gens discutaient de race, et pas de la façon la plus amène.
J'ai voulu les réconcilier en parlant de couleurs.

Il y a la fête des couleurs, fête hindouiste des plus connues, où les couleurs servent à se réconcilier et à célébrer la vie.
L'inverse des couleurs de faction ou de la race. En fait, cela rend les gens plus heureux et desserre un peu le système des castes.

Puis il y a le lien sur les chats roux.
J'avais, croyez-le ou non, oublié jusqu'à votre existence. Vous n'avez pas d'autre consistance que d'attaquer les masques, ce n'est pas ma faute. D'où l'oubli.
Mais même si j'y avais pensé, je n'aurais pas cru que vous penseriez que j'attaquerais votre patronyme ou autre chose du même genre, ce que je ne fais pas. Je suis au-dessus de ça, et vous n'êtes pas la personne à laquelle je pense, ici, loin s'en faut.

Alors pourquoi le chat roux ?
On dit de lui qu'il a des caractéristiques particulières, plus de force, un caractère dominant, plus d'amitié pour les humains que les autres chats.
En général.
Mais il n'y a pas consensus.

Mon idée est de dire que s'il n'y a pas consensus concernant des chats, on ne peut guère avoir de certitudes sur les humains, dont il semble que le cas soit un chouïa plus compliqué, et d'autant que les passions idéologiques s'en mêlent...
En plus, chez la plupart des gens, voir des chats a un effet apaisant, voir les bars à chat.

On dit parfois que j'écris de trop longs textes.
C'est pour expliquer des réalités complexes. Mais là ! Pour moi, jamais un mot n'est de trop s'il porte, toujours un mot est de trop si le lecteur normal peut déduire les choses sans que je les écrive.

Voilà, le prof de français n'a pas compris un post des plus simples, je dois dire... Pas étonnant qu'il ne remarque pas que je ne défends pas que la liberté des masques.
Entre autres libertés ! Celui qui l'écrit se montre aussi brillant que le critique écrivant ici que je n'ai pas de talent faute de réfuter ce que je disais sur je ne sais plus quel sujet. Les gens s'attaquent au masque ou au style ou à la longueur du texte, et ils en feraient encore bien d'autres s'ils avaient autant d'imagination que d'inappétence à la réflexion !

Aliocha

@ F68.10

Vous le savez, sembler avoir toutes les raisons de croire ne certifie aucune hypothèse.
Les errements réciproques nuisent à votre implacable démonstration, et renvoient à l'inutile cruauté des invectives celle qui ne reconnaît pas qu'en l'occurence, vous l'avez défendue.
On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.

F68.10

@ Axelle D
"Vous avez plus d'une fois étalé sur ce blog vos différentes mésaventures médicales et vos griefs vis-à-vis des médecins, contrairement à moi dont vous ne savez absolument rien."

Je sais des choses des sources d'informations publiques sur une certaine histoire. Nous avons eu des échanges sur ce blog. Desquels je retire certaines informations ainsi que votre appréciation de cette histoire. Ces éléments me suffisent pour me faire une opinion quant aux raisons de votre animosité à mon endroit depuis nos toutes premières intéractions sur ce blog.

"Tout ce que je peux dire c'est que contrairement à vous je suis une personne active, réaliste et parfaitement équilibrée, ce qui a l'air de vous faire enrager."

Je pense que vous n'êtes pas exactement en possession de toutes les capacités intellectuelles qui vous permettraient de comprendre certaines des discussions ici ainsi que les propos de mon précédent paragraphe.

Sinon, dans l'absolu, je suis parfaitement ravi que les gens vivent des vies heureuses et épanouies. Vous ? Je m'en moque un peu. Mais non, je pense que ce monde serait un enfer innommable si tout le monde vivait le genre de choses que toutes les personnes touchées par un certain syndrome vivent. Que cela ressemblerait à une mauvaise série américaine de mort-vivants. Je suis donc ravi que des gens soient heureux, en bonne santé et riches. Ce qui ne semble pas très commun en France, pays où la jalousie suinte par tous les pores de la société et de la vie politique.

"Alors soignez-vous Monsieur, ce ne sera pas du luxe."

On ne sort pas de ce syndrome, que vous connaissez, par toujours plus de soins imposés comme vous l'entendez. C'est tout simplement une contre-indication. Il ne tient qu'à vous de lire un tout petit peu de littérature, comme cette conférence d'Eric Binet, où il est explicitement fait mention que le soin est vécu par des personnes comme moi comme une nouvelle mise en danger de soi-même, et ce n'est pas pour rien. Il serait donc temps que vous cessiez de parler de situations que vous ne comprenez pas alors que, pourtant, vous devriez en comprendre au moins un tout petit quelque chose.

"...ce blog pollué par vos allégations mensongères sur le monde médical..."

Il n'y a rien de mensonger sur le monde médical dans mes propos, Madame. Ce syndrome est prouvé dans la littérature. Et les propos de Monsieur Ramus sont assez explicite: certains psychiatres et psychologues cliniciens enfreignent les règles de la médecine de manière illégale et éhontée. Nous avons aussi le procès de Monsieur Perronne qui, tout récemment, a montré que le Conseil de l'Ordre ne semble plus prendre l'exigence de suivre la science comme une composante réelle de la déontologie médicale, pourtant inscrite dans les textes de loi. Rudy Reichstadt s'en est fait l'écho dans le journal Franc-Tireur de manière parfaitement explicite. Nous avons aussi des rapports de la Cour des comptes parfaitement cinglants sur l'organisation du Conseil de l'Ordre et sa capacité à mener à bien sa mission.

Il y a donc quelque chose de pourri dans la médecine en France, Madame. Et cela est documentable de la plus explicite des manières. Il n'y a donc là rien de mensonger. Et il serait temps que vous cessiez de défendre l'indéfendable.

"Pour le reste on a compris depuis longtemps que vos études vous étaient montées à la tête..."

Eh bien non, Madame. Ce qui m'est monté à la tête, c'est d'avoir été pris dans des histoires pseudo-scientifiques sur les surdoués, enfermé sur la base de telles théories, et ce jusqu'à une conclusion particulièrement odieuse. Mes études ne me sont pas montées à la tête. Elles ne constituent que la preuve qu'en France, on est capable d'enfermer pour échec scolaire des gens qui finissent agrégés et normaliens. Ce n'est que cela que cela prouve: que vous êtes un pays de cinglés qui se payent d'obsesssions médicales pour faire passer des considérations idéologiques qui font souffrir des gosses et des adultes sous prétexte de les aider à surmonter, dans mon cas, des échecs scolaires imaginaires. Comme d'autres soignent à l'insuline des maladies imaginaires, ou purement et simplement fabriquées. Ce que vous prenez pour de l'orgueil, ce n'est que la preuve explicite des délires des maniaques du soin. Ces délires tuent. Comme l'antivaccionalisme.

"...incapable à votre âge (environ la cinquantaine) de réalisme, d'entrer dans la vraie vie, soit le monde du travail et de l'action."

J'ai géré le risque financier d'une boîte avec 20 milliards d'actif à Zoug. J'ai bossé dans des banques en Suisse et dans le conseil informatique. J'y suis rentré, dans ce monde.

Ce qui m'en a exclu, ce sont les délires médicaux de gens qui pratiquent un certain syndrome que les médias affirment que vous connaissez. Vous devriez donc commencer, quand même, à un peu moins la ramener.

"Finalement je vous plains !"

Je plains toutes les victimes du syndrome que vous connaissez et dont vous feignez de tout ignorer pour protéger la réputation d'un membre en particulier de votre famille. Il me semble que certaines personnes l'appelaient "la folle de Chaillot".

Il serait donc temps que vous cessiez de jouer à l'idiote avec moi, Madame.

Axelle D

@ F68.10 | 09 novembre 2022 à 10:53

Vous avez plus d'une fois étalé sur ce blog vos différentes mésaventures médicales et vos griefs vis-à-vis des médecins, contrairement à moi dont vous ne savez absolument rien. Alors arrêtez de fantasmer et de propager des rumeurs stupides et infamantes sur ma personne dont vous ne savez absolument rien.
Tout ce que je peux dire c'est que contrairement à vous je suis une personne active, réaliste et parfaitement équilibrée, ce qui a l'air de vous faire enrager. Normal dans votre cas ! Alors soignez-vous Monsieur, ce ne sera pas du luxe, pour vous-même mais aussi pour alléger ce blog pollué par vos allégations mensongères sur le monde médical et l'étalage indécent de vos déboires personnels.

Pour le reste on a compris depuis longtemps que vos études vous étaient montées à la tête et que vous étiez un songe creux, incapable à votre âge (environ la cinquantaine) de réalisme, d'entrer dans la vraie vie, soit le monde du travail et de l'action.
Finalement je vous plains !

Patrice Charoulet

@ Lodi

En six ans, j'ai su nouer quelques amitiés ici. Je me suis attiré plusieurs détracteurs plus ou moins acharnés. Je ne vous considère ni du premier groupe ni du second. Vous n'êtes intervenu ici que pour plaider pour le pseudonymat.
Vous avez prêché d'exemple en choisissant « Noblejoué », puis « Lodi ». Libre à vous.

Cette fois, vous vous fondez sur mon patronyme, composé de trois syllabes, et en retenant les deux premières, vous offrez au lectorat une documentation sur les « chats roux ». Désopilant !
Je n'ai pas choisi mon nom de famille. Je vais avoir sous peu 78 ans, croyez bien que ce nom a donné lieu à bien des plaisanteries. Un prof de lycée m'a gratifié un jour de cette appréciation : « Sympathique petit chat qui ne se laissera pas rouler ». La plupart du temps mon nom fait penser plutôt à « Charolais ». Et j'entends périodiquement ce mot dans des publicités pour la viande de bœuf. Cela me laisse froid. Ce ne me semble pas suffisant pour prendre un nom de plume.
Après tout, il y a des gens qui s'appellent « Cocu », «Dugland », « Brougnard »...

On ne saura jamais votre vrai nom. Qui est peut-être plus risible que le mien. En attendant, ne vous privez pas de nous faire lire des choses sur le caractère des « chats roux ». On s'amuse comme on peut.

Axelle D

Marchenoir est de plus en plus aliéné et ne sait plus quoi inventer en me prêtant des propos imaginaires sur la "race noire". Race qui d'ailleurs n'a jamais existé que chez les racistes de son espèce, disciples de la classification de Gobineau.
C'est donc bien lui (et lui seul) qui vient me relancer une fois de plus sur le sujet.

Après ses élucubrations sur le QI dont il nous gave à longueur de temps, voilà maintenant qu'il m'attribuerait une parentèle de "race noire", alors que j'avais seulement écrit sur ce blog, il y a plus de dix ans, ne m'adressant d'ailleurs pas à lui et dans un contexte bien particulier, que j'avais été la femme d'un Américain/Amérindien d'origine haïtienne, par conséquent un métis. Ce dont il avait pris prétexte pour venir m'insulter me qualifiant, entre autres, de traître à ma race. Sur un autre commentaire il avait poussé la malignité jusqu'à s'en prendre à l'un de mes fils auquel selon lui je devais faire honte !
Pour en rester à ma famille, j'ai aussi un demi-frère dont le père était juif ashkénaze... De quoi alimenter les petites fiches de kapo du sieur Marchenoir.

Concernant ma descendance, tout ce que je peux dire c'est que j'en suis fière à tous égards et souhaite à beaucoup d'avoir des enfants et petits-enfants aussi beaux, épanouis et bien dans leur peau qu'eux - sans parler de leurs QI présumés, réussites professionnelles, universitaires et scolaires, toutes très au-dessus de la moyenne.

Sur ce, fermez la "parent thèse".

NB : en ce 9 novembre une pensée pour le général de Gaulle.

F68.10

@ Axelle D
"Peut-être aussi le souci de ne pas exposer mes plus proches qui se sentent parfois éclaboussés dès lors que j'avais longtemps publié sous mon nom."

Effectivement, il est particulièrement sage de ne pas m'adresser la parole sous votre véritable patronyme compte tenu de nos deux histoires personnelles. J'espère que ces quelques années vous auront fait réfléchir sur le mauvais et le bon usage du pseudonyme.

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@ Lodi
"On parle encore plus librement que dans un bar mais il manque l'alcool pour se réconcilier."

J'ai discuté récemment dans un bar avec un copain gauchiste et un copain politiquement apathiste revendiqué. Nous en sommes arrivés à la conclusion que les gens refusaient désormais les discussions politiques dans les bars. Par peur d'exprimer leur pensée en public, en France, en 2022, et aussi par pure apathie et lassitude politique.

Quant à moi, je reste au café. L'alcool, c'est pour les chrétiens. (OK, blague pourrie d'athée à deux balles.)

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@ Robert Marchenoir
"Personne n'a jamais dit que l'intelligence était uniquement déterminée par la biologie."

Oui. Enfin, comme vous le voyez, cette question est commune à la question de la pathologisation des surdoués et à celle du QI et des "races". L'héritabilité existe, nous en convenons tous deux, et Ramus de même. Encore faut-il en voir les détails. Ce que je fais peu, je vous l'avoue tout net, ce sujet ayant tendance à m'horripiler pour des raisons personnelles que vous entrevoyez probablement.

"En revanche, la pensée dominante prétend que la génétique n'a rien à voir dans l'affaire, que tout est une question d'éducation, de "racisme", de "moyens"..."

Nous savons tous deux, et Ramus de même, que ces questions font effectivement l'objet de diverses formes de pensées dominantes, dont une que vous jugez dominante. Sur la question des surdoués, il existe diverses formes de pensées particulièrement perverses dans leur syncrétisme politique que je juge aussi être "dominantes".

Si vous souhaitez vous taper l'idéologie malsaine du "toujours plus de moyens", je serai le premier à vous soutenir.

Mais il demeure que si on adresse la question des politiques de développement en Afrique, notamment en matière d'éducation ou même de QI, le fait que chaque année de scolarisation augmente le QI de grosso modo 3 points, ce n'est pas un point à négliger quand on regarde la carte du QI selon les "races" de Monsieur Lynn.

L'éducation reste le moyen le plus sûr et le plus efficace d'augmenter le QI. Je ne pense pas qu'il soit possible de passer ce point sous silence quand on discute cette carte du QI et des "races".

"La seule révélation que 50 %, au moins, de l'intelligence est immuable pour des raisons biologiques, est une bombe nucléaire vis-à-vis de l'idéologie de gauche."

Je me considérais centre-gauche social-démocrate vers mes vingt ans. Ce point là ne m'a jamais troublé. Ce point là trouble une certaine gauche. Une gauche qui n'arrive pas à accepter les faits. Ce que j'appelle non pas la gauche progressiste mais la gauche régressive. LFI, par exemple. Celle qui est en rupture avec l'héritage dit des Lumières (qui sont pour moi plus hollandaises, écossaises et même parfois allemandes que françaises.)

Après avoir observé les mécanismes de marché de près en Suisse, je suis maintenant centre-droite macronienne. Ambiance "j'aime bien les banquiers de chez Rothschild". Avenue Agassiz 2, CH-1002 Lausanne. Près de la rue du Petit Chêne.

C'est bien parce que cette gauche régressive (celle qui me demandait, gamin, si je vivais dans une hutte et si les petits noirs travaillaient bien à l'école...) est parfaitement insupportable que des tribunes comme celle de Madame Kathrin Paige, répercutée par Monsieur Ramus, font le plus grand sens (bien que j'en vois déjà les dangers eu égard à mon violent et brutal passé psychiatrique engoncé dans ces histoires de surdoués à la mord-moi-l'nœud). Kathrin Paige que Madame Axelle D semble qualifier de "racialiste et encombrée de préjugés d'un autre âge..."

Les lignes de fracture sur ces sujets sont plus complexes que celles qu'elles semblent être au premier abord. Ceux qui cherchent à les simplifier en un clivage droite-gauche ne permettent pas à la discussion sérieuse d'avoir lieu. J'espère que vous en êtes conscient.

"Vous reprenez à mon encontre les accusations les plus malveillantes de la gauche : je planifierais de mettre les imbéciles en camp de concentration..."

Malveillante ? Euh... vis-à-vis de vous peut-être, mais j'en connais une, qui débloque à plein tuyaux depuis des décennies sur le QI et qui, oui, parle explicitement, devant ma fille, de mettre les arabes en camps de concentration. Si je n'étais pas contraint de subir ce genre de propos sans me faire traiter de terroriste quand je suis en désaccord, je vous avoue que je prendrais votre objection plus au sérieux.

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@ Aliocha
"Les différences de QI entre races "semblent" bien réelles."

Ce qui signifie, dans mes mots, qu'il y a toutes les raisons de croire qu'elles sont bien réelles. Ou encore, qu'il n'y aucune réelle raison de croire qu'elle relèvent de l'imagination, à moins d'abuser du scepticisme pour maquiller un manque d'honnêteté intellectuelle.

Aliocha

Les différences de QI entre races "semblent" bien réelles, voilà qui est dit, et toute tentative de ségrégation qui s'en réclamerait doit donc se voir opposer un non ferme et définitif qui renvoie la hiérarchisation au nom de la race à ce qu'elle est, un sophisme, et donne alors raison à Mary et à Patrice Charoulet sur le sujet, quels que soient les errements réciproques qui purent retarder l'établissement de ce fait objectif.

Bravo, F68.10, et mille regrets que la Venoge ait abrité le triste constat dont vous témoignez, qui me permet néanmoins de vous avouer l'émotion que m'inspire à chaque fois l'évocation de votre fille, certifiant qu'une vie détruite sait protéger l'innocence si elle éprouve comme vous en montrez l'exemple ce qui ne se mesure pas, et qu'on pourrait appeler l'intelligence du cœur, qui permettra à votre enfant, je l'espère sincèrement, de saisir la chance que vous lui offrez de savoir ne pas répondre au malheur par le malheur.

Lodi

Bien, bien, bien, on aura les idées qu'on veut ou qu'on peut mais on aura appris des choses et bien débattu sur le QI et sur la race, une vraie fête des couleurs, peut-être ?
Je suggère que comme dans la fête des couleurs, personne ne ressorte fâché de la discussion sur le QI, les races et le reste.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Holi

On parle encore plus librement que dans un bar mais il manque l'alcool pour se réconcilier.
Remarquez, je vous envoie le chat comme dans le bar à chats et pour dédramatiser la question de la couleur.

https://www.chatsdumonde.com/le-chat-50/anatomie-morphologie-du-chat-50006/les-chats-roux-caractere-races-particularites-20912.php

Santé !

Robert Marchenoir

@ F68.10 | 08 novembre 2022 à 06:12
"Monsieur Ramus affirme tout simplement que, malgré toutes les considérations que vous pouvez avoir sur l'héritabilité du QI, il est prouvé que l'éducation impacte le QI en le faisant augmenter, et que ce n'est donc pas une notion purement biologique réduite à l'héritabilité: l'éducation, par exemple, change le QI."

Évidemment. Où ai-je dit le contraire ? Je me permets de me citer : "Le quotient intellectuel est biologiquement héritable dans une proportion considérable (de l'ordre de 50 % à 80 %)".

Personne n'a jamais dit que l'intelligence était uniquement déterminée par la biologie. En revanche, la pensée dominante prétend que la génétique n'a rien à voir dans l'affaire, que tout est une question d'éducation, de "racisme", de "moyens"...

La seule révélation que 50 %, au moins, de l'intelligence est immuable pour des raisons biologiques, est une bombe nucléaire vis-à-vis de l'idéologie de gauche.

50 %, c'est considérable. Cela veut dire que quels que soient les efforts des ingénieurs sociaux, aucune "pédagogie" ne saurait faire disparaître les "inégalités". Cela a des conséquences considérables en termes de choix politiques. Cela menace le gagne-pain de millions de gens vivant de l'argent public. Pas étonnant qu'ils montrent les dents à ce point.

Quand je parle de révélation, il s'agit plutôt d'une évidence. C'est l'idéologie de gauche qui a réussi à la faire oublier. Raison pour laquelle cette dernière tente de faire la police chez les savants de l'intelligence...

Tentation à laquelle vous succombez également. Comme vous avez une mentalité scientifique, vous ne pouvez pas nier le rôle de l'hérédité dans l'intelligence. Mais, de façon incompréhensible, vous insistez pour qu'on ferme les yeux sur les différences d'intelligence entre les hommes. En matière d'immigration, en particulier.

Vous reprenez à mon encontre les accusations les plus malveillantes de la gauche : je planifierais de mettre les imbéciles en camp de concentration...

Je vous rappelle que l'état normal des choses est une immigration zéro. Toute personne admise à s'installer sur le territoire national est une exception. Bien sûr qu'il convient d'exercer une discrimination afin de déterminer quels seront les privilégiés admis à bénéficier de cette exception !

De même que les imbéciles sont discriminés négativement à l'université, dans l'entreprise, sur le marché du mariage... enfin, dans la vie tout court.

Un point de détail sur Franck Ramus, dont vous n'avez toujours pas réfuté la malhonnêteté intellectuelle manifeste dans son article de blog. Vous dites que l'héritabilité de l'intelligence n'est ni confirmable ni infirmable, selon lui.

Ben voyons, serais-je tenté de dire. En revanche, l'influence de l'éducation, et des facteurs environnementaux en général, serait prouvable, elle. Comme c'est commode ! Seul le truc qui arrange la gauche est accessible à l'analyse scientifique !

Si c'est le cas, d'ailleurs, pourquoi Ramus s'emploie-t-il, dans ce bref texte auquel, semble-t-il, il nous renvoie lui-même, à infirmer le rôle de la biologie dans l'intelligence ?

Admettons que Ramus ait raison. On ne pourrait pas démontrer que l'intelligence a une cause génétique. Mais tout semble indiquer que c'est le cas. Depuis la nuit des temps, les institutrices savaient déceler, dès le plus jeune âge, les élèves qui réussiraient plus tard.

Donc, soyons pragmatiques. En ce qui concerne l'action politique, puisque tel est l'objet de notre débat, on va faire comme si l'intelligence était innée. Et ce sera au sieur Ramus, et à ses potes de gauche, de nous démontrer scientifiquement qu'elle ne l'est pas, s'ils y arrivent.

Alors, et alors seulement, il conviendra d'abandonner cette évidence issue de millénaires d'histoire, selon laquelle l'inégalité est ancrée dans la nature humaine.

Je suis tout de même frappé par le fait que ce sont souvent des gens manifestement très intelligents qui s'emploient à nier l'importance de l'intelligence. À la façon du "long sanglot de l'homme blanc", qui passe son temps à expliquer à quel point l'Occident est coupable.
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@ Patrice Charoulet | 08 novembre 2022 à 19:03

J'évite en général de répondre à vos provocations imbéciles. Mais vous dépassez les bornes cette fois-ci. Je me dois donc de corriger le plus gros de vos mensonges et de vos calomnies.

Je n'ai pas "fait subir à Axelle M des dizaines d'attaques racistes". J'ai dévoilé la supercherie politique, intellectuelle et morale d'Axelle M, ex-Mary Preud'homme, qui a mené une campagne de harcèlement à mon encontre, tout comme vous d'ailleurs, de façon prolongée sur ce blog, en m'accusant de "racisme" sous prétexte que je mettais en évidence des faits qui lui déplaisaient.

Mary Preud'homme, tout comme vous, a systématiquement employé, ce faisant, une méthode de terrorisme intellectuel et politique consistant à dire que, puisqu'elle était liée de par sa famille à des personnes de race noire, alors il était "raciste" de présenter, ici, des analyses susceptibles de déplaire aux personnes de race noire.

Il s'agit là, d'une part, d'une hypertrophie narcissique inacceptable en public ; on ne saurait admettre que des analyses de portée générale fassent l'objet de persécutions en fonction de la vie privée de tel ou tel.

D'autre part, c'est la négation même du débat politique, qui consiste en la recherche de l'intérêt général. Jeter l'anathème sur un constat ou une opinion, sous prétexte que tel ou tel est marié à un Noir, c'est tenter de saboter l'existence même de discussions politiques.

Enfin, vous prétendez que j'aurais "le métissage en mépris". C'est un mensonge. Je méprise profondément, en revanche, la façon dont vous-même et Mary Preud'homme vous servez de votre métissage personnel pour persécuter autrui au nom d'un "racisme" imaginaire.

J'ai dit, en effet, je le redis ici, et je le redirai autant de fois que cela sera nécessaire, que si le métissage a pour conséquence que les Blancs qui s'y livrent déclarent la guerre ethnique à leurs frères de race, ainsi que vous l'avez longuement fait ici l'un et l'autre, s'il a pour conséquence qu'ils prennent systématiquement le parti du groupe racial externe contre les intérêts du groupe racial auquel ils appartiennent, si tous les métissés de France se comportaient comme vous, alors oui, effectivement, vous feriez la démonstration par votre comportement même que le métissage serait profondément nocif et devrait être combattu vigoureusement.

Les livres auxquels je me réfère ne sont pas ceux de Gobineau. Vous mentez à nouveau comme un arracheur de dents. J'ai fourni les références de ces livres à d'innombrables reprises ; vous avez dit explicitement que vous refusiez de les lire. Je vois mal comment on peut à la fois revendiquer l'ignorance et tenter de donner des leçons à autrui.

Vous êtes d'ailleurs particulièrement mal placé pour me donner des leçons de morale, vous qui avez volé mon adresse mail pour me harceler à domicile, me prodiguant d'hypocrites compliments en public pour mieux m'accuser de "racisme" sur ma boîte mail. Un peu de discrétion serait décent de votre part.

Axelle D

@ Patrice Charoulet | 08 novembre 2022 à 19:03

Merci Patrice Charoulet.
Ma réponse précédente s'étant égarée pour une raison inconnue, je tiens à redire que :
Vous avez réagi bien mieux que je ne l'aurais fait à des divagations et affabulations indignes. Sachant que de mon côté je n'ai plus depuis un certain temps, la patience de continuer à me coltiner et répondre à ce genre d'individus tellement infatués de leurs personnes, racialistes et encombrés de préjugés d'un autre âge...
Peut-être aussi le souci de ne pas exposer mes plus proches qui se sentent parfois éclaboussés dès lors que j'avais longtemps publié sous mon nom.
Bien cordialement
Mary P

F68.10

@ Patrice Charoulet

Monsieur Charoulet. J'ai une vague teneur de ce que peuvent être des débats racistes. Je suis issue d'une famille moitié gaulliste moitié pétainisto-OAS. Je connais très bien la teneur des discours racistes en France. Je sais aussi à quel point, revenant d'Afrique, j'ai été confronté à l'inculture raciale en France. Monsieur Pap Ndiaye a dû faire un voyage aux States pour se découvrir noir ? Il m'a suffit de revenir d'Afrique en France pour comprendre que je n'étais pas noir, concept qui m'était, bizarrement, en plein milieu de l'apartheid, étranger, compte tenu de mon mode de scolarisation. Je jouais au foot avec des Noirs et des Indiens, ainsi qu'avec le fils de l'ambassadeur d'Allemagne, Mark-Ulrich von Schweinitz, ambassadeur qui donnait des conseils teutons de gestion de racisme sud-af' au roi du Lesotho. Revenant en France, j'ai compris que, bizarrement, ces questions avaient beaucoup plus d'importance que je ne l'imaginais.

"Y avait des lions ?" "Tu vivais dans une hutte ?" "Ils travaillent bien les petits noirs à l'école ?" Des comme cela, j'en ai eu des tonnes. Plus un antiracisme complètement caricatural et déconnecté de la réalité. Les hypocrisies françaises que, au fond, Pap Ndiaye dénonce à mots couverts...

Je ne suis pas l'ambassadeur de la science, ni la science incarnée, Monsieur Charoulet. Encore que, je pense, je pourrais en remontrer à plusieurs professeurs d'université sur certains points, dans mon domaine, par exemple sur une dualité formelle entre complétude de Gödel et théorie galoisienne des axiomatiques. Mais, oui, j'ai fait l'expérience, à travers la médecine, de la violence qu'on se permet d'imposer aux individus au nom de la science avec la bénédiction de l'État. Je trouve cela intolérable, et je ne parle pas là des vaccins... Compte tenu de cela, j'ai fait l'observation suivante: il n'est pas possible de critiquer ce que la société se permet au nom de la science sans connaître la méthode scientifique et les règles de la rationalité mieux que ne les connaissent les (pseudo-)scientifiques patentés eux-mêmes. Je me suis donc appliqué à cela et je crois bien que j'en maîtrise dorénavant mieux les règles que beaucoup de scientifiques. L'"ultime" règle se trouvant dans cet ouvrage de Monsieur Bartley.

Je ne suis donc pas la science incarnée. Pas plus que Monsieur Franck Ramus ne l'est, malgré tous ses titres. Par contre, nous voyons, comme sur la question de surdoués, ou du QI des "races" ou de l'autisme, des gens qui se prévalent ostensiblement de leurs titres pour imposer leur (pseudo-)science en enfreignant les règles non seulement de la science mais tout bêtement de la rationalité parfois la plus élémentaire. Et il faut les dénoncer. C'est même parfois du mensonge pur et simple, idéologiquement motivé, et maquillé en une "erreur" de logique tout à fait consciemment orchestrée. De la fraude pure, motivée non par l'appât du gain mais bien par des idéologies.

Ce que vous ne semblez pas comprendre, Monsieur Charoulet, c'est qu'il n'est pas possible de dénoncer les gens qui abusent de la science sans défendre l'idée toute bête que tout mensonge tue la vérité. Qu'il n'est pas possible de défendre la science si on prend des libertés avec les faits. Si je veux défendre la science, je ne peux ignorer le fait que les différences de QI entre "races" existent. Si je l'ignore, si je pratique un mensonge pieux, je laisse un boulevard ouvert à ceux qui veulent pousser un agenda idéologique au nom de ces vérités. Que ce soit sur la race et le QI, sur la pathologisation des surdoués, ou sur les thématiques d'autisme. Sans parler de sujets encore beaucoup plus controversés et lourds de conséquence comme la maltraitance des gosses.

On ne peut donc défendre la vérité en mentant. Et, sur de tels thèmes, vous ne l'avez pas vécu mais moi si, seule la vérité permet de confronter ceux qui la manipulent et même la truandent. Et encore, c'est loin d'être plié d'avance.

Maintenant, je comprends bien que Madame Axelle D, vous-même et Monsieur Ghinsberg aient été vexés et offensés par les propos de Marchenoir. Mais je ne suis la nounou de personne ici, et lorsque j'ai proposé à Madame Axelle D de prendre son relais pour confronter Marchenoir, Madame Axelle D m'a envoyé bouler de toute sa superbe. Par la suite, Monsieur Charoulet, j'ai moi-même subi ici nombre de propos vexatoires. Et peu de gens sont venus à ma défense (Lodi et Marchenoir, essentiellement). Je pense donc ne rien devoir à personne (sauf à Lodi et Marchenoir). Et j'ai même subi des attaques personnelles d'une violence assez sublime de la part de Madame Axelle D pour des raisons qu'elle et moi comprenons maintenant et qui font de nous des ennemis irréconciliables.

Je me moque donc de ce que X ou Y ou Z pense. Je défends la notion de vérité tant que je le peux. Non pas pour être un chevalier blanc mais pour des motifs moraux élémentaires et des motifs parfaitement égoïstes aussi.

Pour résumer: je ne suis pas la science incarnée, Monsieur. Mais quand je vois des gens prétendre l'être, je ne me retranche pas derrière une ignorance surfaite doublée d'une fausse humilité. Je rentre dans le tas. Car il n'y a que comme cela qu'on confronte les réels problèmes de déni. Et sûrement pas en pratiquant des mensonges pieux.

Donc, oui, les différences de QI entre "races" semblent bel et bien réelles. S'il convient de le dire noir sur blanc, eh bien il faut bien cela. Non, ces différences de QI entre "races" ne me semblent nullement justifier une quelconque discrimination. La politique migratoire n'est de plus pas intrinsèquement dépendante de ces considérations-là. Et on peut continuer longtemps en enfilant des évidences (en tout cas pour moi) de ce type.

Et je n'ai pas besoin de me taper du Gobineau pour discuter QI.

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@ Aliocha
"Doux souvenir du pays !"

Oui. La Venoge. Là où j'ai compris que ma vie était détruite. Doux souvenir... Nous organisions alors l'anniversaire de ma fille en nous promenant le long de la Venoge.

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@ Tipaza
"Voilà un beau paradoxe du niveau de celui qui cherche à évaluer qui de la poule ou de l'oeuf est premier. Je me demande même si dans le cas de conclure entre éducation et héritabilité, il ne s'agit pas d'un sophisme."

Monsieur Franck Ramus vous expliquera tout sur ce point de la poule et de l'œuf en matière d'éducation et de QI. Ce qu'il appelle un faux dilemme. Dans son démontage en règle de François Vialatte au sujet de la récurrente tarte à la crème de la pathologisation du haut QI. Comme d'hab'...

Je ne traite pas vos autres points. Pas le loisir ici-même.

Patrice Charoulet

@ F68.10

Préambule. J'ignore depuis quand vous commentez ici. Vous ignorez ce qui s'est passé avant votre arrivée. Je vous donne au moins une info qui vous manque : Marchenoir (nom d'emprunt) a notamment fait subir à Axelle (qui a dû changer de nom pour des raisons familiales) des dizaines d'attaques racistes. RM avait retenu que son défunt mari n'avait pas la merveilleuse blancheur de peau dont est fier RM. Que n'a-t-elle pas entendu ! J'oubliais des couplets gratinés sur le métissage que RM a en mépris. Aliocha, Achille, Marc Ghinsberg, entre autres, ne l'ont pas oublié, contrairement à une dizaine de racistes avoués ou taciturnes, ravis de lire ces horreurs qu'ils n'osaient pas dire. Le livre « scientifique » où RM a puisé ses belles idées est-il celui de Gobineau "Essai sur l'inégalité des races humaines" ? Fin du préambule.

Vous venez de dire que cette consoeur et moi serions aveuglés et que nos prises de position sur le sujet du moment seraient « anti-scientifiques ». Je ne vous répondrai pas en son nom, je ne parlerai que pour moi seul.

Mon idée est qu'il n'y a qu'une seule espèce humaine. Des milliers de penseurs actuels (en particulier de scientifiques informés en ce domaine, dont Ramus) avancent aussi qu'il n'y a qu'une seule espèce humaine. De même que les chimpanzés ont le même cerveau, quel que soit l'endroit où ils vivent, de même que tous les dauphins ont le même cerveau quel que soit l'océan où ils se trouvent, les hommes ont le même cerveau quel que soit leur pays, n'en déplaise à Gobineau et à ses disciples. Que leur peau soit jaune, blanche, brune ou noire. Que voyez-vous d'anti-scientifique là dedans ? Et êtes-vous le représentant officiel et patenté de la Science sur ce blog ?

Aliocha

@ F68.10

Si j'la connais la Venoge !

https://www.flickr.com/photos/diegojack/33754004630/in/photostream/

Doux souvenir du pays !

Isabelle

Tous ces commentaires traitent donc de la liberté d'expression.

Une autre façon de travailler :
Ça se passe comme ça chez Elon Musk !
Le vendredi, TESLA
Le lundi, T’ES plus LA !

https://twitter.com/Mickeyzombhie/status/1589737421402304513

Tipaza

@ F68.10
"Monsieur Ramus affirme tout simplement que, malgré toutes les considérations que vous pouvez avoir sur l'héritabilité du QI, il est prouvé que l'éducation impacte le QI en le faisant augmenter, et que ce n'est donc pas une notion purement biologique réduite à l'héritabilité: l'éducation, par exemple, change le QI."

Voilà un beau paradoxe du niveau de celui qui cherche à évaluer qui de la poule ou de l'oeuf est premier. Je me demande même si dans le cas de conclure entre éducation et héritabilité, il ne s'agit pas d'un sophisme.
L'éducation est la partie transmissible qu'une civilisation, au travers de sa culture, passe aux nouvelles générations.
Encore faut-il que cette transmission soit capable d'atteindre le plus grand nombre.

De quelle éducation parle-t-on quand on dit que l'éducation augmente le QI ?

La seule éducation propre aux pays en retard de QI, ne permettrait pas ce rattrapage pour deux raisons :
La première est que la culture est techniquement en retard.
La seconde est que la transmission dans ces pays est traditionnellement orale.

Il faut l'apport des standards éducatifs occidentaux pour que le rattrapage ait lieu. Et c'est ce que tous les pays ont fait.
Le plus surprenant est le cas limite de la Chine qui a adopté à côté de l'écriture traditionnelle par idéogrammes, l'écriture alphabétique du pinyin ou du zhuyin. Ce qui pose un problème aux traditionalistes chinois, car la jeunesse chinoise utilise beaucoup ces écritures pour communiquer avec leurs téléphones. Mais le cas de la Chine est un cas à part, la culture chinoise n'ayant rien à envier à la culture occidentale. On ne peut pas dire que la Chine soit en retard culturellement ou scientifiquement et techniquement.

Ce que je veux dire c'est que dans tous les pays qui ont un retard de QI, le rattrapage se fait à l'occidentale et non pas à la façon de l'éducation traditionnelle.
C'est à dire par le moyen d'une éducation qui transmet les connaissances et implicitement les valeurs acquises par l'Occident.

C'est pourquoi je trouve le travail de Ramus intéressant, mais biaisé dans ses conclusions qui ne prennent pas la totalité du problème en compte, à savoir qu'est-ce qu'une éducation de rattrapage de QI.

Et lorsque le wokisme parle de privilège blanc, il oublie qu'il est là, ce privilège, dans un système éducatif, qui hélas se dégrade à une telle vitesse que bientôt il n'y aura plus de différence, tous incultes et nuls !

Achille

Entre Louis Boyard, blanc (bec), cursus universitaire : une année de droit rapidement abandonnée pour se consacrer au syndicalisme étudiant et Pap Ndiaye, noir de peau, normalien agrégé, titulaire d'un doctorat en histoire de l'EHESS, spécialiste d'histoire sociale des États-Unis, lequel a un plus grand QI ?
Est-ce vraiment une question de mélanine, ou tout simplement de neurones musclés ?

Aliocha

Cher sylvain,

Vous êtes pourtant convié à vous réveiller du cauchemar que vous nous imposez, vous vous apercevriez que l'ennui que nous vous inspirons n'est que votre incapacité à ne savoir produire autre chose que le lancinant spectacle des lapidations, ce manque absolu d'imagination qui vous voue à mimer ce qui sûrement vous a blessé et dont vous témoignez que vous ne savez pas tirer enseignement, ce qui pourtant vous amènerait à vous distraire autrement qu'à en reproduire les tourments :

https://www.youtube.com/watch?v=J67vh5DRURY

F68.10

@ sylvain
"Chers Marchi, F68, Aliocha, essayez d’être plus brefs, vos messages sont poussifs lancinants soporifiques et ne veulent plus rien dire."

Je vais résumer. Faire concis et précis. Rien que pour vous.

Il existe toute une ribambelle de sombres abrutis qui tentent d'instrumentaliser les questions cognitives (comme le QI) aux fins de leurs petites guéguerres idéologiques.

Nous pouvons compter la-dedans, comme thèmes principaux de guéguerres idéologiques, 1. la pathologisation explicite du QI des surdoués, ou 2. celle du QI des Noirs. Et encore d'autres thèmes, 3. comme l'autisme et le handicap à l'école (parlons de Zemmour, voulez-vous ?)
Tous ces thèmes sont liés: ils sont "cognitifs".

Sur le QI des Noirs, la situation est simplissime:

1. Il existe une large portion de la population française qui, comme Monsieur Patrice Charoulet et Madame Axelle D, nie l'existence et la réalité de mesures de QI disparates selon ce que certains (dont vous-même) appellent les "races". Monsieur Marchenoir a factuellement raison de pointer du doigt cet aveuglement volontaire et anti-scientifique.

2. Il existe aussi une portion de la population française qui pousse l'argumentaire des différences de QI entre Blancs et Noirs plus loin que nécessaire. Monsieur Franck Ramus, en pointant du doigt le fait que l'éducation fait grimper le QI, rappelle une vérité scientifique qui gêne ces gens. Et certaines de ces personnes utilisent ce thème pour faire passer en sourdine des argumentaires moraux sur différents thèmes, dont l'immigration, qui, non, ne coulent pas de source, et qui ne peuvent se cacher derrière le seul prétexte de l'objectivation du QI des Noirs.

Voilà. C'est bien simple.

Vous, au moins, aussi haineux que vous soyez à l'encontre des Noirs et des Arabes, vous n'êtes pas coupable de cela. Vous êtes coupable d'être pro-religion en feignant d'être anti-islam car, en fait, réellement, vous n'êtes qu'anti-arabe. Mais vous n'êtes pas coupable d'instrumentaliser la question du QI des Noirs pour pousser vos thèses. Vous n'en avez, d'ailleurs, manifestement, pas du tout besoin.

Pendant ce temps-là, des gens souffrent derrière de telles idées, à implication médicale qui, oui, peuvent tuer et tuent. Comme pour l'antivaccionalisme.

Et, en plus, ce sont bel et bien les médecins qui, dans ce cas-là précis du QI, refusent la science, en contradiction manifeste de leur code de déontologie médicale. Je pense que cela devrait être désormais pénal, car la fête a suffisamment duré. Pénal.
C'est plus clair ? "Pénal", c'est un mot que vous comprenez ? Taule ? Zonzon ? Trou ?
Donc. Voilà. Je ne suis pas du tout content.

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@ Aliocha
"Merci infiniment de votre rigueur et de votre honnêteté, les frouzes, ô délice retrouvé d'une jeunesse vaudoise..."

Peut-être que, de votre enfance vaudoise, vous connaissez... la Venoge ?

On a un bien joli canton:
Des veaux, des vaches, des moutons,
Du chamois, du brochet, du cygne;
Des lacs, des vergers, des forêts,
Même un glacier, aux Diablerets;
Du tabac, du blé, de la vigne,
Mais jaloux, un bon Genevois
M'a dit, d'un petit air narquois,
- Permettez qu'on vous interroge:
Où sont vos fleuves, franchement?
Il oubliait tout simplement
La Venoge!

Un fleuve? En tout cas, c'est de l'eau
Qui coule à un joli niveau.
Bien sûr, c'est pas le fleuve Jaune
Mais c'est à nous, c'est tout vaudois,
Tandis que ces bons Genevois
N'ont qu'un tout petit bout du Rhône.
C'est comme: "Il est à nous le Rhin!"
Ce chant d'un peuple souverain,
C'est tout faux! Car le Rhin déloge,
Il file en France, aux Pays-Bas,
Tandis qu'elle, elle reste là,
La Venoge!

Faut un rude effort entre nous
Pour la suivre de bout en bout;
Tout de suite on se décourage,
Car, au lieu de prendre au plus court,
Elle fait de puissants détours,
Loin des pintes, loin des villages.
Elle se plaît à traînasser,
À se gonfler, à s'élancer
- capricieuse comme une horloge -
Elle offre même à ses badauds
Des visions de Colorado!
La Venoge!

En plus modeste évidemment.
Elle offre aussi des coins charmants,
Des replats, pour le pique-nique.
Et puis, la voilà tout à coup
Qui se met à fair' des remous
Comme une folle entre deux criques,
Rapport aux truites qu'un pêcheur
Guette, attentif, dans la chaleur,
D'un œil noir comme un œil de doge.
Elle court avec des frissons.
Ça la chatouille, ces poissons,
La Venoge!

Elle est née au pied du Jura,
Mais, en passant par La Sarraz,
Elle a su, battant la campagne,
Qu'un rien de plus, crénom de sort!
Elle était sur le versant nord!
Grand départ pour les Allemagnes!
Elle a compris! Elle a eu peur!
Quand elle a vu l'Orbe, sa sœur
- elle était aux premières loges –
Filer tout droit sur Yverdon
Vers Olten, elle a dit "pardon!"
La Venoge!

"Le Nord, c'est un peu froid pour moi.
J'aime mieux mon soleil vaudois
Et puis, entre nous: je fréquente!"
La voilà qui prend son élan
En se tortillant joliment,
Il n'y a qu'à suivre la pente,
Mais la route est longue, elle a chaud.
Quand elle arrive, elle est en eau
- face aux pays des Allobroges -
Pour se fondre amoureusement
Entre les bras du bleu Léman,
La Venoge!

Pour conclure, il est évident
Qu'elle est vaudoise cent pour cent!
Tranquille et pas bien décidée.
Elle tient le juste milieu,
Elle dit: "Qui ne peut ne peut!"
Mais elle fait à son idée.
Et certains, mettant dans leur vin
De l'eau, elle regrette bien
- c'est ma foi, tout à son éloge -
Que ce bon vieux canton de Vaud
N'ait pas mis du vin dans son eau…
La Venoge!

sylvain

Chers Marchi, F68, Aliocha, essayez d’être plus brefs, vos messages sont poussifs lancinants soporifiques et ne veulent plus rien dire, la charte vous invite à être plus courts et à respecter le sujet du billet, vous vous égarez dans votre compétition d’ego, vos interventions ressemblent à ces moratoires interminables qui n’aboutissent à rien et ne font qu’aggraver les situations qu’ils prétendent combattre, en vain.

Un peu de respect pour Philippe qui doit s’endormir devant vos messages.
Merci pour lui.

Aliocha

@ F68.10 | 07 novembre 2022 à 15:03

Yessaï.
Magnifique démonstration et défense de la démocratie.
Reste à comprendre, pour définitivement stopper ce genre de dérive, pourquoi Marchenoir, dont nous connaissons la grande qualité, rejoint tous les sylvain pourvoyeurs d'arguments poutiniens à tenir ces propos dignes du Dr Mengele.
C'est plus intéressant que de perdre son temps à essayer de le convaincre, alors que sur le sujet, il perd toute objectivité sur lui-même.

Mon hypothèse serait qu'il n'a pas la faculté romanesque dont vous faites montre à oser, transgression mondaine admirable, exposer un parcours intime publiquement.
Tout le monde n'a pas la capacité de se lever du fauteuil dans lequel il est assis pour mieux le décrire, ce qui est le véritable objet de la science et la seule position morale objective pour refuser l'inacceptable sans tomber dans les réciproques des anti face aux anti-anti, qui alors pulvérisent toute possibilité de démonter les subjectivités néfastes qui mettent la démocratie gravement en danger, dissolvent toute possibilité d'envisager ensemble d'affronter notre réalité commune, refusant de concilier des points de vue différents pour mieux en éclairer les multiples facettes.

Merci infiniment de votre rigueur et de votre honnêteté, les frouzes, ô délice retrouvé d'une jeunesse vaudoise, ont tout à gagner d'apprendre à enfin ne plus se prendre pour le nombril du monde qu'ils passent pourtant leur temps à dénigrer, d'accéder enfin à ce qui serait pourtant l'accomplissement de leur révolution, la conciliation, voire la réconciliation.

F68.10

@ Robert Marchenoir
"Vous n'avez rien simplifié du tout. Au contraire. Vous avez obscurci le problème sous un déluge de considérations et de détails que vous seul êtes à même de comprendre."

Le situation est très simple à comprendre:

Monsieur Ramus affirme tout simplement que, malgré toutes les considérations que vous pouvez avoir sur l'héritabilité du QI, il est prouvé que l'éducation impacte le QI en le faisant augmenter, et que ce n'est donc pas une notion purement biologique réduite à l'héritabilité: l'éducation, par exemple, change le QI.

À partir de là, quand on cherche à expliquer la nature des disparités de QI sur la carte de Lynn, il faut prendre les aspects biologiques ET sociaux dans l'explication de cette carte.

En l'état, il est reconnu que les facteurs sociaux existent. Et c'en est même heureux: cela signifie que l'éducation fonctionne. Quant à la composante biologique, elle n'est selon Franck Ramus, ni confirmable ni infirmable.

Voilà. C'est simplifié. À l'extrême.

Maintenant, vous pouvez pinailler sur tous les points que vous voulez mais il faut préalablement que vous reconnaissiez l'existence de facteurs sociaux dans l'explication du QI.

Un des documents montrant que l'éducation impacte le QI :

How Much Does Education Improve Intelligence? A Meta-Analysis, Stuart J. Ritchie, Elliot Tucker-Drob, Psychological Science, vol. 29, n° 8, 2018.

Si vous tenez à commenter l'état de la science sur la question, il vous faudra prendre en compte ces conclusions.

"Deux points seulement. Vous dites que les différences de QI entre les races n'ont pas d'importance en ce qui concerne l'immigration. Vous ne donnez aucune justification à cette surprenante prise de position."

Non je n'ai pas donné de justifications quant à cette position (qui n'est absolument pas surprenante) car je fais déjà bien trop long sur ce sujet. Les évaluations morales sur ces sujets ne se lisent pas dans les seules cartes de QI. Ce genre d'appréciations morales, c'est d'ailleurs tout l'objet du texte de Kathrin Paige intitulé "Pourquoi les progressistes devraient prendre en compte la génétique de l'éducation", dans la traduction de Franck Ramus: expliquer en quoi les "progressistes" se doivent de penser moralement autrement que par réflexes pavloviens et donc de proposer une morale qui réponde à ces questions. Le lien se situe plus bas, dans le commentaire à l'attention de Monsieur Charoulet. Nos évaluations morales ne sont donc absolument pas les mêmes.

"Je veux bien qu'il faille tout démontrer, mais enfin je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'expliquer longtemps pourquoi importer en masse des gens 30 % moins intelligents que les autochtones est une catastrophe."

Je pense que si, c'est un sujet de fond. Primo, parce qu'on n'exclut pas les gens de la société du simple fait qu'ils soient des c*ns. Secundo, parce que, comme je l'ai expliqué, il n'y a aucun besoin de se référer au QI pour faire des choses bien plus simples: immigration selon critères de situations financières, sociales et de compatibilité idéologique. Si notre pays veut accueillir toute la misère du monde, il n'a pas besoin de cartes de QI pour décider de cela. Si notre pays veut choisir son immigration et non pas la subir, il n'y a pas besoin de cartes de QI pour cela non plus. Je préfère ne pas continuer à disséquer les motivations de fond qui font que nous nous concoctions ainsi de tels faux problèmes dans la tête.

"Il est évident que c'est de nature à détruire notre économie, notre industrie, notre science, nos arts, notre école, nos services publics -- et notre paix sociale."

Si vous voulez argumenter cela, vous pouvez tout simplement le faire par rapport à des critères d'idéologie islamiste ou anti-occidentale rabique. L'argument est parfaitement recevable. Ou demander des critères économiques et sociaux d'immigration garantissant une bien meilleure réussite en France, ce qui passe aussi par retoquer les gens qui crachent sur la France avant même d'y rentrer. Je ne comprends absolument pas en quoi le QI vient faire quoi que ce soit dans cet argumentaire ou ces questions. C'est se faire des nœuds dans la tête pour rien, dans le meilleur des cas. Le problème de fond, c'est qu'on n'arrive à quasiment rien gérer en matière d'immigration, QI ou pas QI.

"Les délinquants d'habitude ne se recrutent pas dans la frange la plus brillante de la population."

Je ne vais pas tolérer qu'on se lance dans une ligne d'argumentation d'internements préventifs en fonction du QI. Certes, un QI de bulot ne préjuge pas de bonnes choses, mais, encore une fois, il n'est pas acceptable de condamner des gens, que ce soit individuellement ou collectivement, sur des critères biologiques ou supposés tels. Je déforme probablement vos propos, mais le problème c'est que je ne sais pas jusqu'à quel point je les déforme.

"Concernant le dénommé Franck Ramus, je n'ai nulle envie de centrer le débat sur lui. Je ne connais pas ce monsieur, c'est vous qui l'avez ramené sur la table."

Je fais venir Monsieur Ramus sur la table car c'est l'autorité intellectuelle au pinacle du culte étatique français du diplôme et du poste ronflant qui a le plus bossé ce sujet.

Robert Marchenoir

@ F68.10 | 07 novembre 2022 à 15:03
"Eh bien, je viens de simplifier."

Vous n'avez rien simplifié du tout. Au contraire. Vous avez obscurci le problème sous un déluge de considérations et de détails que vous seul êtes à même de comprendre.

Deux points seulement. Vous dites que les différences de QI entre les races n'ont pas d'importance en ce qui concerne l'immigration. Vous ne donnez aucune justification à cette surprenante prise de position, sinon l'obligation imaginaire dans laquelle nous serions de choisir entre importer "des Noirs démocratiques au QI de bulot qui viennent pour des raisons économiques, et des Tchétchènes réfugiés politiques car opposants à Poutine au nom du fondamentalisme islamique".

Je veux bien qu'il faille tout démontrer, mais enfin je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'expliquer longtemps pourquoi importer en masse des gens 30 % moins intelligents que les autochtones est une catastrophe. Il est évident que c'est de nature à détruire notre économie, notre industrie, notre science, nos arts, notre école, nos services publics -- et notre paix sociale.

Les délinquants d'habitude ne se recrutent pas dans la frange la plus brillante de la population. Lorsqu'on a deux sous de jugeote, on comprend assez vite que passer son temps à violer la loi risque de bousiller votre vie.

Si vous importez des gens qui ont la mentalité d'Africains ou de Pakistanais, eh bien vous allez recréer l'Afrique et le Pakistan chez nous. Les Français s'y refusent, et on les comprend.

Concernant le dénommé Franck Ramus, je n'ai nulle envie de centrer le débat sur lui. Je ne connais pas ce monsieur, c'est vous qui l'avez ramené sur la table. J'ai lu son article qu'a déterré Charoulet de façon si malsaine et si sournoise ; j'ai démontré en quoi c'était un texte de mauvaise foi qui ne réfute nullement le réalisme racial concernant le QI.

Maintenant, vous m'opposez un brouillard argumentatif d'où il ressort que vous me donnez raison sur les quatre piliers du réalisme racial que j'ai décrits, mais que j'aurais énoncé des contrevérités sur Franck Ramus. Lesquelles ? Mystère. D'ailleurs Ramus serait d'accord avec mes quatre points -- à ceci près qu'il a obligeamment orienté Charoulet vers un article qu'il a écrit pour les discréditer.

Laissons tomber cet homme-là, voulez-vous ? À moins qu'il n'ait écrit un ouvrage de référence sur la question de l'intelligence et de la race, qui contredirait les travaux auxquels je me rapporte, et dont vous seriez en mesure d'exposer l'argument en quelques mots.

Aliocha

Si c'est, non pas la génétique, mais le Saint-Esprit qui maintient les Noirs et les Arabes dans la sottise des siècles après qu'ils soient transplantés chez nous, et que c'est Marchenoir qui nous le dit, on comprend que le problème est un blocage dû au manque de respect et à la ségrégation.
F68.10 a bien raison, le problème, c'est nous !

Patrice Charoulet

@ Robert Marchenoir

Monsieur,

Vous écrivez notamment ceci :
« Il est inutile de discuter avec vous, puisque vous cumulez la mauvaise foi, l'ignorance volontaire et la bêtise (il faut en tenir une couche pour prétendre que le quotient intellectuel pourrait découler de la quantité de mélanine dans la peau !) ».

Je vous donne une info qui vous manque : si vous êtes fier de la magnifique blancheur de votre peau (et en même temps de votre énorme QI), je vous signale que c'est parce que la quantité de mélanine qu'elle contient est bien moindre que celle qui se trouve dans la peau d'un Gabonais ou d'un Camerounais. Qui en tient une couche, vous ou moi ? Qui démontre sa bêtise, celui qui pense qu'il n'y a pas de rapport entre la couleur de la peau (et donc de la quantité de mélanine qu'elle contient) et ce qui se passe dans le cerveau ou celui qui prétend qu'il y a un lien de causalité ? Vous faites le faraud pour de la mélanine. Pas moi. Il n'y a vraiment pas de quoi se rengorger.
Vous nous dites que je n'argumente pas. Qu'est-ce que je viens de faire ?

Isabelle

« La sénatrice EELV Raymonde Poncet Monge au cœur d’une polémique après avoir dénoncé le « succès des suprémacistes juifs » en Israël et réclamé la libération d’un Franco-Palestinien condamné par le passé pour un projet d’assassinat contre un rabbin »

« Le député LFI Carlos Martens Bilongo dans la tourmente : des images de lui en compagnie de Nabil Koskossy, l’organisateur de la manifestation qui a dégénéré en émeute antisémite à Sarcelles en juillet 2014, refont surface. »

https://twitter.com/F_Desouche/status/1589620147018502145

Pas de quoi faire des leçons de morale au RN. Vous avez ici deux exemples de l’extrême gauche antisémite !

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Pour se détendre de cette atmosphère de plus en plus lourde avec de nombreuses pauv’ victimes qui passent leur temps à geindre, à réclamer des droits, des droits et encore des droits : une photo de « Je suis Carlos » ! (En l’honneur de la soi-disant pauv’ victime de « racisme ».)

https://twitter.com/Mickeyzombhie/status/1589574022924500992

Un autre dans un autre registre, toujours aussi « musical » ! Ce coq s’appelait Pava. Il chantait très fort
C’est le fameux Pava rôti !

https://twitter.com/Mickeyzombhie/status/1589566388812664832

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais j’en ai plus que marre des jérémiades. À quand la poilade ? On s'enquiquine ferme sous la macronie !

F68.10

@ Robert Marchenoir
"Ces faits s'énoncent simplement : 1. Les différentes races humaines sont caractérisées par des quotients intellectuels différents. 2. Le quotient intellectuel est biologiquement héritable dans une proportion considérable (de l'ordre de 50 % à 80 %). 3. L'échelle des quotients intellectuels s'établit approximativement ainsi : 110 (Asiatiques du Sud-Est, Juifs ashkénazes), 100 (Blancs), 80 (Maghrébins), 70 (Noirs d'Afrique), 65 (primitifs genre Bushmen). 4. Le quotient intellectuel est le critère le plus étroitement corrélé avec la réussite sociale (résultats scolaires, revenus, etc.)."

1. Il est vrai que les tests de QI donnent des différences significatives selon les pays, corrélées aux "races".
2. Il est vrai que l'héritabilité du facteur g est un fait avéré. 3. L'échelle que vous donnez de ces scores de QI me semble a priori consistante avec ce que j'ai lu.
4. Le fait que le QI soit corrélé significativement avec la réussite sociale fait consensus - sauf chez les négationnistes du QI.

Vos quatre points sont, à ma connaissance, parfaitement acceptés par Monsieur Franck Ramus. Et il les défend. Mais pas en vos termes. Pas avec vos mots. Il ne défend pas les interprétations qui en sont faites par certains.
Sa position est qu'il y a consensus entre les disparités de QI selon les pays, ou "races".
Que de multiples facteurs sociaux peuvent l'expliquer, ce qui est avéré.
Que la part génétique dans ces cartes n'est pas réfutée, notamment par les éléments que vous fournissez (point 2., i.e. héritabilité du facteur g en proportion significative), mais qu'il n'est pour autant prouvé que cela soit le facteur essentiel, ni même un facteur significatif.

Il n'est pas pour autant prouvé que ces disparités de QI dans ces cartes raciales n'aient pas de composante génétique, contrairement à ce qu'affirment vos opposants anti-racistes. Ce en quoi Monsieur Ramus est d'accord avec vous. Mais guère plus d'accord avec vous.

Il me paraît même crédible que le QI dans ces cartes raciales ait une composante génétique qui, bien que non-détectable par cette méthodologie selon Franck Ramus, soit belle et bien réelle.

Je suis donc, sur le papier, de votre côté. Même si l'articulation logique entre votre point 2 et votre point 3 est pauvre. Et c'est là où semble se situer la réelle nature du débat scientifique. Ce qu'affirme explicitement Franck Ramus.

Le point, par contre, où nous divergeons, Monsieur Marchenoir, c'est que je m'en contretape de ces différences de QI selon les races. Je m'en contretape violemment, et je sais pourquoi. Je pourrais vous donner raison sur toute la ligne des faits - ce qui nécessiterait de passer au peigne fin l'argumentaire de Monsieur Ramus et de le croiser avec la littérature - que je continuerais à m'en contretaper avec la violence la moins surfaite du monde.
C'est là où nous divergeons.

Je vais donc continuer à défendre l'honneur bafoué de Ronald Fisher, le plus grand statisticien de tous les temps, malgré ses propos eugénistes et racialistes si ce n'est racistes. Car le problème du nazisme et de l'extermination nazie, ce n'était pas Fisher. C'était ce que les gens ont collectivement fait de ces thématiques biologiques et de l'articulation avec la morale et la politique qu'ils en ont fait. Je n'apprécie pas qu'on fasse porter le chapeau à Ronald Fisher, eugénistoïde racialistoïde et plus grand statisticien de tous les temps, qui inventa l'ANOVA (ANalysis Of VAriance) pour analyser la "variance" de caractéristiques biologiques entre groupes humains. Le problème est ce que les gens en ont fait. L'ANOVA est un don de Monsieur Fisher à l'humanité. Et reste encore à l'heure actuelle un réel don à l'humanité.

Mais cette question du QI n'importe nullement en matière d'immigration, à mon sens. Si l'obsession, c'est de ne faire une immigration que de cerveaux, eh bien, allons-y: ne prenons que les cerveaux pour nos grosses boîtes. Des boss indiens de Google. Des trucs comme cela.

Mais si on ne fait pas d'immigration sur de tels critères, on se tapera de gens au QI de bulot, qu'ils soient noirs ou pas noirs. Et, entre nous, je vous avoue que l'attachement aux normes démocratiques est pour moi un critère bien plus important que celui du QI. Entre un Noir démocratique au QI de bulot qui vient pour des raisons économiques et un Tchétchène réfugié politique car opposant à Poutine au nom du fondamentalisme islamique, je ne vous cache pas que je préfère le noir démocratique au QI de bulot.

"Ramus raconte visiblement n'importe quoi !"

Probablement pas, non. Ramus est parfaitement au courant des multiples pièges qui se cachent dans l'exploitation des stats. Il en fait son cœur de métier. C'est bien parce qu'il en a plus que marre des malaxeurs de stats qu'il pond des trucs comme l'article "You are welcome to use my data, after preregistration" en 2017.

Vous avez déjà énoncé des contrevérités sur les positions de Franck Ramus car vous ne pouvez vous empêcher de le voir comme un gauchiste typique. Je vous déconseille de continuer sur cette ligne. C'est casse-gueule. Je ne suis pas un expert sur le QI et les races, mais je pense que je n'aurais que peu de problèmes à défendre ses positions sur ce blog. Cela va juste me bouffer du temps pour des cacahuètes.

Et il en a marre des malaxeurs de stats car il sait, comme moi, que sur les sujets cognitifs qu'il traite, comme les dys dans le lien ci-dessus, des vies sont en jeu et que les malaxeurs de stats tuent.

"C'est marrant comment les intellectuels ont le chic pour compliquer les problèmes."

Eh bien, je viens de simplifier.

F68.10

@ Patrice Charoulet
"F68.10 a eu la bonne idée de nous faire écouter une conférence d'un spécialiste (directeur de recherches au CNRS) sur le QI."

Tout d'abord, précisons que j'ai toujours, et ceci dans la plus absolue des modesties, de bonnes idées. Ensuite, je me dois d'insister sur un point, Monsieur Charoulet: ce n'est pas parce que Monsieur Franck Ramus est directeur de recherches à Ulm ou, plus grandiose encore, ancien élève de l'X (ce qu'il est) qu'il est respectable ou que son avis est respectable.

Son avis est respectable parce que 1. il bosse 2. il connaît la littérature de son domaine 3. il sait l'interpréter en faisant preuve de méthode scientifique alliée au bon sens 4. il n'évite, en général, pas les questions qui font controverse dans la société.

Voici ce que Monsieur Ramus a à dire des gens qui se cachent derrière des titres pour exclure autrui des réels débats:

"Cet article est inspiré par les débats qu'ont eu récemment chercheurs et cliniciens sur le sujet des personnes à haut QI (HQI/HPI/surdoués), mais a en fait une portée plus générale. Sur le HQI comme sur d'autres sujets relatifs à la santé, les chercheurs qui s'expriment publiquement sont parfois accusés de se mêler de ce qui ne les regarde pas, voire d'être hors de leur domaine de compétence, puisqu'ils n'ont pas l'expérience clinique. C'est une curieuse manière de concevoir les champs de compétence. Personnellement, je ne me suis jamais exprimé sur les pratiques des cliniciens avec les personnes HQI, et je ne le ferai pas. Je ne les connais pas, je ne connais pas non plus de littérature scientifique à ce sujet, et je n'ai donc rien à en dire. Je me cantonne strictement à mon domaine de compétence, qui est la connaissance scientifique, dans les domaines que j'étudie ou dont je connais la littérature scientifique. A l'inverse, lorsque des cliniciens s'expriment en public pour dire des généralités, que ce soit sur les caractéristiques d'une certaine catégorie de population, sur les causes de ces caractéristiques, ou sur l'efficacité de certaines pratiques ou certains traitements, alors ils se situent sur le terrain de la science, QU'ILS LE VEUILLENT OU NON." -- Franck Ramus

Voilà la mentalité pourrie qu'installe le culte du diplôme et la culture corporatiste en France: des cliniciens qui accusent à peu de choses près les chercheurs d'être des complotistes. Une mentalité de chasse gardée qu'il est immensément difficile de briser, surtout dans le monde médical. Je vous laisse en lire davantage si cela vous intéresse.

Cela dit, pour pousser en avant cette discussion sur le QI, véritable serpent de mer, il convient aussi de porter à votre attention, Monsieur Charoulet, la prise de position suivante de Monsieur Ramus sur les questions relatives au QI et, beaucoup plus généralement, la question des rapports entre génétique et éducation:

"Pourquoi les progressistes devraient prendre en compte la génétique dans l'éducation." -- Tribune de Kathryn Paige Harden, répercutée en France par Franck Ramus.

Cela devrait, en toute logique, beaucoup plus vous intéresser. Et peut-être vous faire réfléchir.

Mais puisque vous avez mentionné l'article de Franck Ramus sur le QI et les races eh bien, je vous suggère de prendre connaissance de ma propre position sur le sujet, que j'ai communiquée sur le blog de Franck Ramus, en commentaire, le 09.04.2020.

Lire ce commentaire pourra, peut-être, qui sait, vous permettre de cesser de vous faire des nœuds dans la tête au sujet du racisme supposé ou réel des gens qui défendent l'idée que les différences de QI entre "races" ne sont pas que des artefacts statistiques dus à des tests défaillants pour des raisons de différences culturelles, comme le prétendait Madame Axelle D. Je me permets donc de répercuter ici la position de Franck Ramus sur ce point précis:

"L'étude de Lynn et Vanhanen peut encore être critiquée sur d’autres aspects méthodologiques. Car en fait les scores des différents pays n'ont pas tous été obtenus avec les mêmes tests, et ils ont donc fait des choix, des comparaisons et des péréquations qu'on peut trouver discutables. [...] Bref, cette carte peut donner une illusion de précision mais en fait elle est très approximative (voir par exemple Wicherts et al. 2010a, b). Personnellement, je considère que ces questions de neutralité des tests par rapport à la culture et de méthodologie sont importantes, MALGRÉ TOUT IL EST TRÈS PEU PROBABLE QUE LES DIFFÉRENCES DE QI OBSERVÉES ENTRE PAYS SOIT ENTIÈREMENT EXPLIQUÉES PAR DES BIAIS OU DES ERREURS DE MESURE. Balayer d'un revers de main les différences sous ce seul prétexte (comme le font certains) ne me paraît pas tenable. Ces différences existent et on comprend très bien pourquoi. Le véritable débat se situe au niveau de l'interprétation des différences." -- Franck Ramus, le 14.11.2019.

Monsieur Franck Ramus semble se considérer être, tout comme moi, un "progressiste". À l'anti-religionisme assez explicite, d'ailleurs, tout comme moi, comme en témoigne son article "Des dieux et autres pères Noël", paru dans le Monde. Il est donc peu probable que Monsieur Franck Ramus soit ce qu'on appelle communément un raciste. Néanmoins, Monsieur Ramus est la preuve vivante qu'il n'est pas nécessaire de nier les données scientifiques pour conserver des positions un tantinet morales sur ces sujets, comme en témoigne d'ailleurs le reste de l'article que vous avez mis en lien, Monsieur Charoulet.

La question de l'immigration est par contre un sujet assez peu connexe à celui du QI, à mon sens, et je conseille à tout un chacun de lire l'excellent article de Monsieur Guillaume Larrivé, paru dans le journal libéral (donc nazi) l'Opinion, en date du 4 et 5 novembre 2022, intitulé "Immigration: voir, vouloir, pouvoir". Il dresse un état sombre de l'état de nos politiques en matière d'immigration et un état encore plus sombre de l'état du débat public en la matière. Mais à aucun moment Monsieur Larrivé ne semble trouver nécessaire de parler de la question du QI pour dresser son implacable réquisitoire non pas contre les Noirs ou les Arabes mais bien CONTRE NOUS, les frouzes, qui sommes incapables de nous comporter comme des adultes sur ces sujets. Ni pour en débattre. Ni pour implémenter des politiques publiques correctes. Et, non, le problème ne se situe pas uniquement au niveau de l'Europe et de la CEDH mais bien dans notre société même, dans ses tabous et non-dits.

Apparemment, un des premiers tabous à briser en la matière semble être la question du QI... alors allons-y. Ensuite, nous parlerons des moratoires contre la lapidation. Et, peut-être, un jour, dans cinquante ans, des politiques publiques en matière d'immigration.

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 07 novembre 2022 à 10:14

Votre démarche est particulièrement malhonnête. Vous publiez une prétendue réfutation dont vous insinuez qu'elle vous donne raison, mais vous déclarez sur ce même fil que vous refusez de lire les travaux que, moi, je vous ai indiqués et que vous assurez réfutés.

Vous ne comprenez strictement rien aux questions évoquées. La preuve : vous ne vous donnez même pas la peine d'argumenter par vous-même. Vous vous contentez de faire le petit télégraphiste en mon nom -- alors que je ne vous ai rien demandé.

Il est inutile de discuter avec vous, puisque vous cumulez la mauvaise foi, l'ignorance volontaire et la bêtise (il faut en tenir une couche pour prétendre que le quotient intellectuel pourrait découler de la quantité de mélanine dans la peau !).

Vous ne fournissez aucun effort, je ne me sens donc pas tenu d'en fournir un beaucoup plus grand que vous.

Je dirai simplement, pour résumer, que Franck Ramus a tort et vous aussi. L'article que vous indiquez ne réfute nullement les faits a) établis par la science depuis plus d'un siècle et constamment confirmés depuis, b) constatés à d'innombrables reprises au niveau statistique, social et politique, c) constatés par l'expérience individuelle de tout un chacun (sauf les malhonnêtes, bien entendu).

Ces faits s'énoncent simplement :

1. Les différentes races humaines sont caractérisées par des quotients intellectuels différents.

2. Le quotient intellectuel est biologiquement héritable dans une proportion considérable (de l'ordre de 50 % à 80 %).

3. L'échelle des quotients intellectuels s'établit approximativement ainsi : 110 (Asiatiques du Sud-Est, Juifs ashkénazes), 100 (Blancs), 80 (Maghrébins), 70 (Noirs d'Afrique), 65 (primitifs genre Bushmen).

4. Le quotient intellectuel est le critère le plus étroitement corrélé avec la réussite sociale (résultats scolaires, revenus, etc.).

Je n'ai pas besoin d'insister sur les conséquences politiques de ces faits, notamment en matière d'immigration, d'organisation de l'école, etc. Ils démolissent les piliers de l'idéologie de gauche, il n'est donc pas étonnant que la gauche en fasse le tabou suprême.

Contrairement à ce que vous prétendez, Ramus ne nie pas les différences de QI entre les races. Il les reconnaît noir sur blanc : "Il est très peu probable que les différences de QI observées entre pays soient entièrement expliquées par des biais ou des erreurs de mesure".

Il n'en passe pas moins un long moment à enfumer son monde, en tentant, justement, d'expliquer les différences de QI entre les races par des erreurs de mesure. Il nous refourgue la vieille arnaque des tests qui donneraient des résultats faux, parce qu'on ne pourrait pas comparer le QI entre les cultures.

Cet argument a été, naturellement, réfuté depuis bien longtemps par les véritables chercheurs de la race et de l'intelligence.

D'ailleurs il est stupide en soi. L'intelligence, ce n'est pas un concours de beauté. Ça sert à obtenir des résultats concrets. Si l'on fait passer des tests de QI à des gens, c'est, par exemple, pour savoir s'il est prudent de leur confier la construction d'un pont.

Il n'y a pas différentes façons "culturelles" de construire un pont. Soit il tient, soit il ne tient pas. Cela dépend de règles physiques qui s'énoncent partout de la même manière. Si vous n'êtes pas capable de comprendre ces règles, eh bien ! c'est que vous êtes un abruti, par définition.

Les gens comme Ramus disent, en substance : ils sont abrutis, donc ce n'est pas juste de les soumettre à un test d'intelligence. Peut-on être plus malhonnête ?

Regardez-moi cette prodigieuse sottise : "Même lorsque les tests sont censés être culturellement neutres et sont administrés à l’identique, les scores ne sont pas nécessairement comparables. En effet, il a été montré que les tests peuvent avantager ou désavantager certaines populations, notamment en fonction des mots utilisés dans la langue pour désigner les concepts pertinents (plus les mots sont longs, plus la charge en mémoire de travail est importante, et plus la performance peut être affectée)."

Donc t'as des types, ils sont tellement bêtes qu'ils ne sont pas capables de comprendre la question posée parce qu'il y a des mots trop longs dedans, et t'es en train de nous dire que ça prouve qu'ils sont intelligents ? Tu nous prends pour des cons, ou quoi ?

En plus, cela supposerait que les langues africaines utiliseraient de mots super-longs (que les Africains ne comprendraient pas, bizarrement : donc ils auraient fait exprès de s'inventer des langues imbitables pour eux), tandis que les langues asiatiques et européennes utiliseraient des mots plus courts (ce qui avantagerait injustement les Chinois, les Juifs et les Blancs).

Ramus raconte visiblement n'importe quoi !

Pour le reste, il mélange assertions péremptoires, non étayées, considérations restant prudemment dans le vague, et mensonges purs et simples. Contrairement à ce qu'il affirme, la preuve a été faite du rôle majeur de l'hérédité dans la transmission de l'intelligence.

Cela se voit d'ailleurs à l'œil nu. Quand vous transplantez une race d'un continent à l'autre (au hasard : d'Afrique noire aux États-Unis), et que plusieurs siècles après, il faut truquer l'examen d'entrée à la profession de pompier pour que les Noirs puissent le réussir, eh bien c'est que l'intelligence est génétique, bougre d'andouille !

Et en fait, on s'en tape. Si c'est, non pas la génétique, mais le Saint-Esprit qui maintient les Noirs et les Arabes dans la sottise, des siècles après qu'ils soient transplantés chez nous, eh bien la conclusion est toujours la même : qu'ils retournent en Afrique, et, plus précisément, qu'ils restent chez eux, où ils seront tellement mieux avec leur "culture" à eux et leurs "mots tellement longs qu'eux-mêmes ne les comprennent pas".

C'est marrant comment les intellectuels ont le chic pour compliquer les problèmes.

Patrice Charoulet

F68.10 a eu la bonne idée de nous faire écouter une conférence d'un spécialiste (directeur de recherches au CNRS) sur le QI. Je l'ai écoutée et j'ai appris bien des choses. Comme ce spécialiste est sur Facebook, je lui ai exposé la thèse d'un de nos confrères d'ici qui a soutenu vingt fois que le QI des Noirs était en moyenne 30 % moins élevé que celui des Blancs.
Il a eu la gentillesse de me répondre et je communique à tous sa réponse :

"J'ai tout un article là-dessus https://scilogs.fr/ramus-meninges/la-carte-mondiale-des-qi-explications-completes/" - Franck Ramus

Lodi

Par-delà les interprétations d'une phrase sur laquelle j'espère qu'on ne va pas gloser autant que sur un texte sacré ou une découverte archéologique, la priorité
absolue est d'interdire l'immigration musulmane.

Il est fou de rendre le bien pour le mal à des gens qui nous rendent le mal pour le bien ! Atteinte à la laïcité, aux femmes, aux juifs et j'en passe : ils ne sont pas tous coupable, mais il y en a assez pour présenter un danger qu'il est de notre devoir de résorber. Je rappelle à toutes fins utiles que le devoir essentiel des citoyens est de défendre la liberté de leur pays. Certes, il faut défendre l'Ukraine contre la Russie, donc nous, en deuxième ligne, mais le danger intérieur aussi doit être stabilisé voire résorbé par l'expulsion des immigrés musulmans. Dans leur cas, je dirais légaux comme illégaux puisque leur admission s'est finalement révélée être une erreur. Qui n'apprend pas de ses erreurs, l'imbécile, le fou ? Ne soyons pas ainsi.

Pour l'immigration autre que musulmane, elle ne nous a jamais fait de tort, alors pourquoi l'interdire ?
Mais je prévois que cela peut arriver si on prétend ne pas discriminer les musulmans, pauvres choux, et donc si on en arrive à interdire toute immigration pour ne pas endurer celle qui innove si ignoblement en nous rendant le mal pour le bien.
Affreux ! Mais il le serait aussi d'écarter nos valeureux frères ukrainiens à cause de la lie de la terre.

L'immigration est, n'en déplaise à beaucoup, pas tant une affaire de chiffre que de qualité, comme on l'a bien vu avec l'ingratitude musulmane.
D'abord écarter la lie, penser au reste ensuite.
Le reste : est-il vrai qu'une immigration soit nécessaire ? Eh bien, voyons, il y a la formation des citoyens et d'abord le relèvement du niveau scolaire, et l’imitation du Japon où la robotique est très poussée. Ainsi on répare deux problèmes, l'immigration et l'insuffisante recherche et développement du pays. Parce que faire des mangas made in France et de l'ikebana chez soi, c'est bien, garantir sa liberté et son rang scientifique, c'est mieux. D''accord, on commence par les petites choses, mais un jour, il faut passer aux grandes. Je veux dire à celles qui nous garantiront la liberté, outre l'exemple anglo-saxon bien sûr qu'il ne faut pas oublier. On n'a jamais trop de modèles car les idées et les vertus sont en plusieurs endroits, et puis, si un modèle venait à s'effondrer, on ne se retrouverait pas orphelins d'avenir.

Bref, pour progresser, il faut apprendre de ses erreurs comme des réussites des autres. Comme le Japon l'a fait. Il faut aussi résorber ses faiblesses : comme je l'ai dit, le Japon vieillissant fait des recherches sur la longévité et se sert de robot, le Japon dépendant de sa nourriture à l'extérieur, tend à reprendre son indépendance alimentaire... À ce rythme, le Japon menacé de submersion va peut-être trouver moyen de l'empêcher ou acheter ou créer des terres de repli face à l'océan dévorateur.
Je l'espère évidemment, mais il faut avant tout songer à éviter la submersion de notre pays sous divers dangers dont la complaisance envers la Russie comme celle envers l'Islam me paraissent les plus saillants. Enfin, si c'est conserver notre liberté et progresser, le but !

Ce dont on peut douter car face à la liberté, il y a le jeu de quatre coins du Français, savoir quatre positions de repli interchangeables pour se protéger de la liberté, ce monstre sortant du placard.

- Est-ce que la liberté n'est pas risquée - pour l'égalité en général avec l'idée qu'il ne faut pas que les autres risquent d'avoir plus même si cela ne m'enlève rien. Exemple, dire qu'untel écrit trop ici comme si chacun ne pouvait en faire autant.

- La liberté pour quoi faire - et la question ? Je dirais qu'elle signifie que la liberté n'est qu'un moyen, si pas mauvaise en soi comme dans le cas précédent, de peu de poids. Enfin, sauf comme lest à jeter en cas de besoin.

- La liberté, c'est bien relatif : je dirais que si on va par là, tout l'est, mais qu'on ne ressort jamais ça sur l'égalité ou dieu, ou dieu sait quoi... En somme, la liberté c'est ce que je réclame pour moi, pas forcément pour être libre d'ailleurs, opprimer les autres, c'est plus drôle.

- Tu me fatigues : réaction infra-intellectuelle de gens exprimant la réaction instinctive du Français face à la liberté, celle qui sous-tend les autres, exprimées plus haut.

Arrachons-nous donc à cette boue !

stephane

@ Patrice Charoulet 06 novembre 2022 à 15:36

Pas flatteur de la part du pseudo que je suis, mais je suis totalement d'accord avec vous. Avec comme summum Pascal Praud, porte-parole des plus zélés de l'extrême droite nauséabonde telle celle de Pierre Sidos.
Ça doit être bien payé car Philippe Bilger semble raffoler de sa soupe et ce même si, à mon grand regret, il tient davantage et de plus en plus le rôle de potiche que d'argumentateur de haut vol, censure oblige.
Praud et Bilger ? Bof bof. Heureusement il y a encore Goldnadel.

caroff

@ Patrice Charoulet 15h36
"Je n'ai rien à reprocher aux trois premières et je désapprouve CNews. Pour quelles raisons ?
C'est une chaîne qui favorise les idées d'extrême droite."

Mais encore: vous pouvez caractériser l'extrême droite de façon compréhensible ?
La pluralité des opinions ça vous dit quelque chose ?

En ce qui me concerne, je ne vois aucune différence d'approche dans le traitement de l'actualité entre France 5 qui s'arroge l'exclusivité des deux seules émissions politiques sur le service public, France Info (menteurs professionnels), LCI et BFM, toutes deux en génuflexion constante devant la macronie.

Par conséquent, je suis heureux de m'aérer la tête et les oreilles avec des considérations différentes sur la société et la politique avec CNews !

Exilé

@ Achille | 06 novembre 2022 à 15:43
« Le travail manuel doit être revalorisé car un bon boulanger avec son CAP vaut autant si ce n’est plus qu’un mauvais philosophe bardé de diplômes. »

Je ne puis qu'adhérer totalement à cette affirmation.
Quand j'habitais Paris, il m'arrivait parfois de fréquenter la boulangerie d'un de ces derniers, probablement un des meilleurs de France, qui a eu le malheur de se tuer en hélicoptère.

La dévalorisation du travail manuel se traduit par de lourdes pertes économiques.
Par exemple, la centrale nucléaire de Flamanville, dont le chantier a pris plus de dix ans de retard, est en partie victime du fait que plus personne ne sait, semble-t-il, faire en France de soudures aux normes de qualité nucléaires.
Pour ne pas parler de la qualité du béton.
Et ne parlons pas du mythe du télétravail généralisé.

Achille

@ Serge HIREL | 06 novembre 2022 à 16:18
« Les guillemets, de surcroît inaudibles à l’oral, n’y font rien. L’emploi du terme « marchandise » témoigne d’un vrai racisme. Pas d’une tendance xénophobe. D'un vrai racisme. »

Franchement vous me décevez. Je vous croyais plus subtil. Là vous me faites la démonstration que vous raisonnez exactement comme un colleur d’affiche de LFI. Vous voyez du racisme partout, ce qui est plutôt cocasse de la part de quelqu’un de la droite dure, et même un peu plus.

Si j’ai utilisé le terme "marchandise" en prenant la peine de le mettre entre guillemets c’est tout simplement parce que ces migrants ne sont rien de moins que des marchandises pour les passeurs qui monnaient au prix fort la traversée de la Méditerranée, sachant que, de toute façon, un bateau de Médecins sans frontières ou d'une autre association humanitaire viendra les secourir. Et si ce n’était pas le cas, pour eux ça ne change pas grand-chose vu qu’ils ont touché leur pognon.
Vous avoir compris maintenant ?

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