N'en déplaise à tous ceux qui n'aiment pas Cyril Hanouna (CH) parce qu'ils le jugent vulgaire et simpliste, je persiste à vouloir le défendre parce qu'il a du talent et que par exemple dans les émissions politiques dont il a eu la charge, il a été largement à la hauteur des journalistes spécialisés. Il nous a fait connaître au moins aussi bien qu'eux les personnalités invitées. Certes c'était moins classique mais par certains côtés beaucoup plus enrichissant.
Je suis d'ailleurs toujours réservé quand des animateurs médiatiques très suivis pâtissent d'un opprobre moins parce qu'ils seraient médiocres qu'à cause de leur volonté d'intervenir dans une chasse gardée.
CH s'est vu gravement reprocher, notamment par le garde des Sceaux sur France 5 (Ouest-France), les choix de ses sujets dans TPMP, hier sur Lola puis plus récemment sur la mort de Justine. Et d'avoir traité le sujet Lola sur un mode "moyenâgeux" en ignorant ce que l'état de droit avait apporté à la civilisation (France 5).
Je ne vois pas au nom de quoi CH serait à blâmer. Articulant sa programmation sur l'actualité même la pire, il est conduit à proposer des débats dont, je l'admets, la nuance n'est pas le fort ni la profondeur l'élément central. Mais une majorité de citoyens (même ceux dédaignant TPMP) est passionnée par ces tragédies criminelles qui projettent une lumière sombre sur certaines natures humaines.
CH s'est fait vertement rabrouer (Huffington Post) pour avoir eu sur Lola "une réaction de père de famille". Il est allé jusqu'à dire que celle qui avait commis le viol et le meurtre ne devait pas être défendue et que peu importait son état mental. Une réaction brute, immédiate, instinctive, ne correspondant pas aux critères de l'humanisme élégant.
CH était loin d'être désaccordé avec un sentiment populaire qui, même quand la Justice n'a pas été fautive, n'hésite plus à se faire justice soi-même : ce qui s'est déroulé à Roanne ultérieurement l'a démontré.
Ses propos à l'emporte-pièce ont exprimé en effet l'empathie d'un père et la colère d'un citoyen. Il est clair qu'il a eu doublement tort. D'abord parce que leur teneur est critiquable, ensuite parce que, sur TPMP, son influence est telle qu'il ne peut se permettre de proférer n'importe quoi qui offenserait la base de l'État de droit. Il convient en revanche de répudier tout mépris à l'égard de CH. Je suis convaincu que s'il est tellement rétif et susceptible face à certaines mises en cause, c'est parce qu'il ne supporte pas le mépris dont les belles âmes l'accablent trop volontiers. Sans lui, il écouterait davantage ses contradicteurs.
Je ne serai jamais de ces belles âmes-là.
@ Clafoutis
"Finalement c'est le commentaire de M. Marchenoir du 13/11 (dont je ne partage pas les obsessions récurrentes, mais dont les arguments sont habituellement solides) qui me paraît le plus adapté. C'est du simple et du robuste. C'est ce qu'il faut en l'occurrence et cela suffit."
Robert Marchenoir a parfaitement raison dans l'évaluation morale du comportement de Monsieur Hanouna.
Mais mon problème n'est pas là. Mon problème est le suivant: Monsieur Boyard s'imagine qu'il a le droit de dire "je suis l'État, moi, député," et que tous les animateurs de plateau télé devraient lui cirer les pompes et lui dire "mais bien sûr, tu es le bienvenu chez nous, raconte ce que tu veux, mi casa es su casa... je te ressers un peu de cognac Hardy en plus de tes œufs de beluga ?"
Vous avez vu Les Rois Mages des Inconnus ? Au Ritz ?
C'est cela que je pense du comportement de Monsieur Boyard, en plus grossier.
Ce qui m'attriste, je vous l'avoue, c'est que personne ne semble trouver anormal qu'un quelconque représentant de l'État (hors diffusion de publications judiciaires dans les journaux) s'imagine avoir le droit de contraindre un média privé à dire ou laisser dire quoi que ce soit. Être contraint de relayer des propos d'un représentant de l'État, ce n'est pas plus glorieux que la censure à la demande de l'exécutif.
Tenez: regardez ! Maintenant, l'Union Européenne prend ses aises face à Twitter !! Dans un monde parfait, si un média - fût-il Twitter - ferme la porte à un gouvernement ou à un journaliste, c'est audit gouvernement ou audit journaliste de trouver un autre média sur lequel s'exprimer. C'est bien pour cela que les médias sont libres !! Pour que média X puisse refuser tandis que média Z peut accepter ! Pas pour contraindre étatiquement X et Z (ensemble, sous un fallacieux prétexte d'équité) à tous deux tout censurer ou à tous deux tout accepter.
Moi, cela me paraît relever de l'évidence.
Mais pour clarifier: oui, Monsieur Hanouna n'a pas eu un comportement particulièrement moral dans cette histoire. Du tout. Mais mon évaluation reste simple, voire binaire ou même simpliste: Monsieur Hanouna est chez lui. Pas Monsieur Boyard.
Rédigé par : F68.10 | 17 décembre 2022 à 00:45
Il n’y a pas de périphrases chez Cyril Hanouna. C’est l’une des grandes qualités de ses émissions, que certains jugent un peu cash, voire un peu trash.
Mathieu Bock-Côté récemment s’étonnait de la façon elliptique que l’on avait désormais de parler des faits divers récents.
On perd le fil dit-il, on dit une attaque au couteau, alors qu’on devrait dire poignarder les gens.
On dit une attaque à la gorge, ce qu’on devrait appeler égorger les gens.
Lors d’une émission récente chez Cyril Hanouna, une intervenante a décrit la façon dont sa mère de 70 ans a été violée dans un hôpital par un migrant de passage, en précisant que l’infirmière avait remarqué que la protection de sa mère était tombée sur le sol.
Je n’ai retrouvé cela sur aucune chaîne.
Et sûrement pas chez son voisin d’en face, Yann Barthès, où les ellipses et les sarcasmes tiennent lieu d’information.
Rédigé par : anne-marie marson | 16 décembre 2022 à 18:18
@ F68.10
Finalement c'est le commentaire de M. Marchenoir du 13/11 (dont je ne partage pas les obsessions récurrentes, mais dont les arguments sont habituellement solides) qui me paraît le plus adapté. C'est du simple et du robuste. C'est ce qu'il faut en l'occurrence et cela suffit.
https://www.philippebilger.com/blog/2022/11/assembl%C3%A9e-nationale-tpmp-qui-est-encore-exemplaire-.html?cid=6a00d8341c86dd53ef02af14a5d1c9200b#comment-6a00d8341c86dd53ef02af14a5d1c9200b
Rédigé par : Clafoutis | 15 novembre 2022 à 19:42
@ Clafoutis
Je vous félicite d'avoir jeté un coup d'œil au livre de Christopher Hitchens que j'ai, fut un temps, effectivement référencé sur ce blog. Mais je vais traiter de votre commentaire en commentant le billet de Monsieur A. Leucha que vous m'avez indiqué.
Tout d'abord, je tiens à vous dire que cela fait longtemps que je suis loin d'être serein sur la situation capitalistique des médias en France. Ce n'est pas une situation neuve, et une des raisons pour lesquelles j'ai soutenu Bayrou fut un temps fut précisément ses propos sur l'indépendance des médias il y a peut-être bien plus de 13 ans, qui ciblaient autant l'esprit ORTF que la concentration capitalistique des principaux médias ainsi que les conflits d'intérêts de personnalités comme Dassault. Je vois donc d'un très mauvais œil le développement de l'activité de Monsieur Bolloré dans les médias. Il n'est pas non plus besoin d'aller bien loin sur le net pour se poser deux ou trois questions sur les méthodes de Monsieur Bolloré.
Cela étant, il convient de rappeler une chose simple: nous bénéficions de la liberté de la presse et de la liberté d'expression en France. Ce qui signifie que tout le monde a le droit de s'associer avec d'autres personnes pour pousser en avant l'idée d'un paysage médiatique plus libre, plus rationnel et moins soumis à un politiquement correct, qu'il s'agisse d'un politiquement correct de droite ou de gauche ou même et surtout d'État avec l'ARCOM (ex-CSA). Il ne tient donc qu'aux Français de mettre leurs sous en commun, de les mutualiser d'une manière ou d'une autre pour le changer, ce paysage médiatique. C'est trop facile de taper sur les oligarques sans faire l'effort de financement qu'ils font si personne ne le fait. C'est devenu un vrai sujet.
Cela étant, il me semble important de citer l'article de Monsieur A. Leucha que vous m'avez indiqué pour vous expliciter le gros problème de fond que j'ai avec l'attitude et le comportement de Monsieur Louis Boyard:
"Lorsqu'on est un homme de télévision, on ne peut pas traiter un député de « merde », de « tocard », d' « abruti », lui dire « ferme ta gueule ». On parle à de vraies personnes. D'autant plus qu'on parle ici à un élu de la République, à un représentant du peuple. En agissant ainsi, on insulte la République. Ce niveau d'échanges dans les relations humaines m'afflige déjà lorsqu'il s'agit d'un Marseillais à Cancun, mais à l'égard d'un député, sur un plateau de télévision, cela glace le sang. Si l'on accepte cela, c'en est fini de la République. En affichant ainsi son mépris pour Louis Boyard, Cyril Hanouna affiche son mépris pour les institutions républicaines. Ce mépris avait commencé par le tutoiement, lorsqu'on sait qu'Hanouna vouvoie toujours ses invités, et s'est donc poursuivi dans le flot d'insultes citées plus haut. Hanouna insulterait-il ainsi E. Macron ? Probablement pas : chez les fascistes, on méprise le Parlement mais pas le chef." -- A. Leucha
Passons outre le ridicule de considérer Macron comme le chef d'une mouvance fasciste. Car ce n'est pas là le fond de mon propos.
Le problème de fond est que Monsieur A. Leucha ne semble pas comprendre une chose fort simple: la liberté des médias, c'est avant tout la liberté des divers intervenants par rapport au pouvoir politique. De fait, il le nie ou a minima noie le poisson en esquivant le pire des problèmes qui n'est, ni plus ni moins, qu'un des fondements les plus centraux de la liberté d'expression:
C'est grave d'affirmer qu'on insulte la République quand on rappelle à Monsieur Boyard que les médias sont libres et donc libres de lui couper le sifflet. Vous vous rappelez le sort de Monsieur Trump à qui on a coupé le sifflet ? On lui a coupé le sifflet pour lui rappeler un principe fondamental: c'est la société qui est maître de son expression publique. Pas l'État. Pas le président. Et surtout pas quiconque prétend incarner la République, qu'on est libre de critiquer de long en large et en travers, y compris sur le fond, y compris en contestant ses personnages un à un jusqu'au fondements les plus intimes de notre Constitution.
À aucun prix je ne lâcherai cela. À aucun prix je n'accepterai qu'un homme d'État, député compris, se permette de se prévaloir de ses titres pour imposer à un quelconque média, fut-il de Bolloré, un droit à contraindre ledit média à l'exprimer. À répercuter les propos de Monsieur Boyard. Ce serait nier la liberté de ce média de maîtriser sa propre expression, et la soumettre ainsi à la volonté de Monsieur Boyard, et c'est là chose inacceptable.
Car ledit média est libre. Libre de couper le sifflet à n'importe quelle personnalité politique qui aurait l'arrogance de prétendre que la société lui doit le respect a priori et, pire encore, aurait l'obligation de répercuter ses propos. Ça, c'est le fascisme. Le vrai. Et le fasciste, ici, ce n'est ni Hanouna ni Bolloré mais bien Louis Boyard. Qui espère que plus c'est gros, plus ça passe...
Si on laisse parler Monsieur Boyard, ce n'est pas parce qu'il est député et qu'il aurait un droit divin à parler comme bon lui semble. C'est parce que, éventuellement, il dit des choses intéressantes ou importantes. S'il se comporte comme un âne, comme Trump, il est 100 % légitime qu'un média qui, lui, Bolloré ou pas, fait bien partie de la société, lui rappelle sa place.
Et non, ce n'est pas de la censure. La censure ou pire, c'est quand l'État impose à la société ce qu'elle doit dire ou ne pas dire. C'est bien ce que Monsieur Boyard s'acharne à faire en se prévalant abusivement de son titre de député alors qu'il n'est avant tout qu'une personne avant même de n'être qu'un citoyen. Monsieur Boyard n'est pas Monsieur le député mais bien Monsieur Boyard.
C'est au sein de l'Assemblée, en tant que député, que Monsieur Boyard a une liberté d'expression garantie en tant que Monsieur le député. Pas chez Hanouna, où il n'est que Monsieur Boyard et peut à tout moment être remis à sa place de simple humain pris d'hubris autoritaire étatique.
Car Monsieur Boyard, vous pouvez le vérifier dans cet extrait, prétend bien que sa prébende étatique de député lui confère un droit à exiger qu'on le laisse parler. Dès qu'un fasciste se permet cela, il convient de lui couper le sifflet pour lui rappeler que c'est la société qui est souveraine. Et pas l'État. Et que son titre de député ne lui confère aucunement une liberté d'expression accrue dans les médias.
J'applaudis donc Hanouna. (Bien que je ne sois nullement naïf quant aux courbettes qu'il pratique à l'endroit de Bolloré.)
Mettre les points sur les "i" est important. Surtout face à LFI, où nous avons quand même entendu des propos plus qu'hallucinants comme "La République, c'est moi !!".
Non. Non. Non. Et non.
La cancel culture, c'est très justement fait pour ce type de fats de catégorie supérieure.
Rédigé par : F68.10 | 13 novembre 2022 à 16:09
@ F68.10 | 12 novembre 2022 à 12:13
Je lis en général vos commentaires avec intérêt (vous m'avez fait découvrir "Dieu n'est pas grand" : merci) et suis donc surpris de celui de ce jour.
Celui-ci me semble plus adapté, d'analyse beaucoup plus riche:
https://blogs.mediapart.fr/leucha/blog/121122/hanouna-avatar-populaire-de-lideologie-dun-milliardaire
Pour info :
- je n'ai pas la télé
- j'ai dû regarder des émissions (JT, films, fêtes de fin d'année) une vingtaine de fois depuis 50 ans, au hasard de voyages ou de visites chez des amis ou parents
- je n'ai jamais vu une émission de M. Hanouna, pas même celle commentée...
- peut-être acquerrai-je la télé si je deviens veuf, comme un "soleil vert" lucide me permettant alors de partir sans regret.
Rédigé par : Clafoutis | 12 novembre 2022 à 18:01
@ F68.10
"Monsieur Boyard est un tocard, un bouffon et un abruti. Il est aussi député, ce qui lui confère une liberté d'expression nettement supérieure au péquin moyen dans la population française. Il est anormal qu'il prétende s'appuyer sur de tels privilèges pour court-circuiter la critique de ses propos de tocard, de bouffon et d'abruti."
La description de ce petit dealer "vu à la télé", devenu député par sa notoriété ainsi vite gagnée, est fidèle.
Oui, tant que les députés comme Raquel Garrido ("va sucer la b... à ton patron) ou Mathilde Panot se comporteront ainsi, ils seront traités comme ils le méritent, c'est-à-dire avec irrespect et mépris !
Rédigé par : caroff | 12 novembre 2022 à 16:48
@ F68.10 | 12 novembre 2022 à 12:13
"Monsieur Hanouna est chez lui sur son plateau, il détermine qui entre chez lui et qui n'y entre pas, qui a le droit ou n'a pas le droit de mettre les pieds sur la table."
Si cela peut vous rassurer je n’ai pas la moindre once de sympathie pour Louis Boyard, pas plus d’ailleurs que pour Mathilde Panot.
Le fait que ces gens-là aient pu être élus députés témoigne du malaise qui règne actuellement dans notre beau pays qui n’est pourtant pas le plus mal loti en terme de qualité de vie, de respect de la liberté d’expression, même si parfois celle-ci confine au délire le plus total, ainsi qu’on peut le constater avec les propos complètement déjantés de Sandrine Rousseau et de quelques autres spécimens de son acabit.
Mais, car il y a un mais et pas des moindres. Un animateur de talk-show, quel que soit l’intérêt que l’on peut porter à son émission - que personnellement je ne regarde jamais, me limitant à relever les clashes sur Twitter - se doit de respecter, même si cela est parfois difficile, un élu de la République, y compris Louis Boyard, qui ne saurait appartenir à la catégorie des intellectuels telle que définie par Luc Ferry.
Je pense qu’il savait à quoi s’en tenir en invitant ce personnage et donc, il lui était fort possible de le renvoyer à ses âneries d’une façon un peu plus subtile qu’il ne l’a fait.
Il y en a marre de TPMP, cette émission consternante de vulgarité, où le million de spectateurs qui la regardent assidûment attend fébrilement le clash qui fera le buzz le lendemain sur les réseaux sociaux et dans les chaînes d’info continue.
Cette fois-ci les fans de Hanouna ont été satisfaits au-delà de leurs espérances. Cela confine au voyeurisme malsain. Beurk !!!
Rédigé par : Achille | 12 novembre 2022 à 13:44
TPMP : Tout Pour Ma Poubelle, émission poubelle.
Boyard : député poubelle, LFI : Le Fascisme Islamiste poubelle.
Nupes : la grande déchèterie malodorante de toutes les poubelles de la société de gauche.
Les poubelles sont à la mode en ce moment :
Le bateau poubelle Océan Viking.
Toulon ville poubelle à migrants.
Elus macroniens nupes associations gauchistes ONG mafieuses esclavagistes aux odeurs nauséabondes de poubelles islamogauchistes.
Poubelle la vie !
Rédigé par : sylvain | 12 novembre 2022 à 13:21
@ Achille
"Il semble que les propos qu'il a tenus envers Louis Boyard viennent contredire votre vision angélique sur cet animateur qui a la tête un peu trop près du bonnet. Il est vrai que Louis Boyard avait eu l’outrecuidance de s’en prendre à son patron Vincent Bolloré. L'outragé demande une commission d’enquête parlementaire sur Vincent Bolloré. Mais que ses fans se rassurent, Cyril Hanouna aura certainement un rappel à l'ordre, voire une amende pour avoir insulté publiquement un député. Mais je pense que sa gratification de fin d'année compensera largement cette dépense."
Louis Boyard semble s'être effectivement comporté comme un bouffon, un tocard et un abruti. Louis Boyard fait partie de cette race (sans guillemets) de personnes qui s'imaginent qu'ils ont le droit de tenir les propos les plus hyperboliques, insensés et outragés sans qu'à un quelconque moment il ne soit possible de lui apporter une quelconque contradiction sérieuse et de le faire revenir à la raison sans que Monsieur n'en profite pour monter sur ses grands chevaux.
Monsieur Hanouna est chez lui sur son plateau, il détermine qui entre chez lui et qui n'y entre pas, qui a le droit ou n'a pas le droit de mettre les pieds sur la table. Ce n'est pas parce que les médias sont à peu près libres en France que Monsieur Boyard a le droit de se sentir chez lui et d'abuser de sa liberté au détriment de celle de son hôte. Son hôte est libre. Libre de lui dire de prendre ses cliques et ses claques.
Madame Panot, en saisissant l'ARCOM, fait, elle, partie de cette race (sans guillemets) de personnes qui s'imaginent qu'elles ont le droit de limiter la liberté d'expression de Monsieur Hanouna - qui consiste à diriger son émission comme il l'entend - en saisissant Papa l'État pour taper sur les doigts de ses ennemis. Quiconque observe cette histoire de loin devrait comprendre qu'un premier amendement, en interdisant à l'État de s'immiscer dans cette histoire, aurait pour vertu de forcer ces gens à régler leurs histoires par eux-mêmes. Comme des grands.
Là, c'est la pusillanimité la plus totale sous prétexte d'insultes. Comme si les propos de Monsieur Boyard n'étaient pas suffisamment délirants et infantiles pour justifier un sec rappel à l'ordre qui, lorsque la courtoisie n'y suffit pas, nécessite un langage bien plus direct qu'on appelle communément l'insulte.
Monsieur Boyard est un tocard, un bouffon et un abruti. Il est aussi député, ce qui lui confère une liberté d'expression nettement supérieure au péquin moyen dans la population française. Il est anormal qu'il prétende s'appuyer sur de tels privilèges pour court-circuiter la critique de ses propos de tocard, de bouffon et d'abruti.
---
@ Monsieur Boyard
Aucune télé n'a l'obligation de relayer les propos d'une quelconque personne, député compris. Vous avez d'autres médias, comme Le Média ou je sais pas quoi pour faire votre communication. Vous êtes député, mais Hanouna est... libre. De vous expulser de son plateau.
Vous êtes celui qui, dans cette affaire, joue avec la liberté de la presse. Pas Monsieur Hanouna. Et je dis cela même si je ne supporte pas Monsieur Bolloré.
Vous vous croyez manifestement tout permis, Monsieur Boyard. Il va falloir vous expliquer que tout ne vous est pas permis sur les plateaux où vous êtes invité.
Monsieur Hanouna a fait preuve d'une patience exemplaire à votre égard. Un véritable saint.
Vous ne comprenez absolument rien à la liberté d'expression ou à la liberté de la presse, Monsieur. Vous n'en êtes pas un défenseur, mais bien un fossoyeur.
Rédigé par : F68.10 | 12 novembre 2022 à 12:13
« Cyril Hanouna : comprendre, contredire sans mépriser ! »
Vous en êtes sûr Philippe Bilger ?
Il semble que les propos qu'il a tenus envers Louis Boyard viennent contredire votre vision angélique sur cet animateur qui a la tête un peu trop près du bonnet.
Il est vrai que Louis Boyard avait eu l’outrecuidance de s’en prendre à son patron Vincent Bolloré.
L'outragé demande une commission d’enquête parlementaire sur Vincent Bolloré.
Mais que ses fans se rassurent, Cyril Hanouna aura certainement un rappel à l’ordre, voire une amende pour avoir insulté publiquement un député. Mais je pense que sa gratification de fin d’année compensera largement cette dépense.😊
Rédigé par : Achille | 12 novembre 2022 à 08:25
@ Ellen | 03 novembre 2022 à 20:01
Un instant, j’ai cru que vous aviez assisté personnellement à la scène... En fait, vous êtes allée chez le coiffeur et vous y avez lu le dernier numéro de « Public », un hebdo concurrent des très sérieux « Closer » et « Voici »...
Hanouna est un père de famille normal... comme des millions d’autres, qui, eux aussi, ont des filles du même âge que Lola. Aucun d’eux n’a pas été ému par ce drame... « Si c’était ma fille »... Aucun d’eux n’a pas pensé que sa vengeance aurait été immédiate s’il avait été le père de la victime.
Mais Hanouna est un animateur TV. Quand il s’exprime, son propos est entendu par des centaines de milliers de téléspectateurs. Ce qui lui confère une responsabilité particulière, tout comme celle des journalistes qui sont dans le même cas que lui. On ne dit pas n’importe quoi à l’antenne. On n’appelle pas au procès « expéditif » d’un meurtrier présumé, même si son crime est le pire. On s’abstient d’autant plus que, depuis quelque temps, on voit monter en France des velléités de « justice privée », inadmissible dans une société civilisée. Le garde des Sceaux, dont, habituellement, je n’apprécie nullement l’action, ni le discours, a eu parfaitement raison de lui remonter les bretelles... Et Hanouna se serait grandi en ne lui répliquant pas, quitte à décevoir ses fans assoiffés de querelles assurant l’audience.
Rédigé par : Serge HIREL | 08 novembre 2022 à 20:00
@ Ellen | 03 novembre 2022 à 20:01
"Vous ne connaissez C. Hanouna qu'à travers ses émissions et vous avez le droit de ne pas l'apprécier. Mais savez-vous aussi que dans la vie c'est un garçon très sensible et qu'il est..."
Apparemment vous le connaissez bien, je ne le juge pas sur ce qu'il est mais j'ai regardé ce qu'il fait.
Que voulez-vous j'ai ma perception de ce qu'il assène, derrière le rideau je n'y suis pas, alors je ne sais pas.
Je vous cite: "CH était en larmes en repensant à l'enfant Lola et aux supplices atroces qu'elle a endurés, torturée et tuée. Hanouna a une fille de 11 ans qu'il adore par-dessus tout. Il était tout remué rien qu'à l'idée de se dire "et si c'était ma fille"."
Ben non, ce n'était pas la sienne, faire feu de tout bois, exploiter les bas morceaux de la compassion, "et si c'était ma fille"... Pour la fille de tous, écoutez bien braves gens cela pourrait être la vôtre aussi... Applaudissements dans la salle...
Il a le droit d'exister, il a un public, Schiappa et d'autres de ce calibre pour faire avaler un vernis de sérieux à tous les imbéciles qui veulent y croire.
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@ Aliocha | 04 novembre 2022 à 07:07
"comment osez-vous parler de Céline à propos de Hanouna, on attend la fessée de duvent avec félicité..."
...???...
Perdu ! Rigodon, Mort à crédit... Et j'en passe...
Rédigé par : Giuseppe | 04 novembre 2022 à 20:53
Pour tous ceux, sur ce blog, qui ne comprennent pas ce qu'est l'État de droit:
"La France condamnée par la CEDH pour avoir failli à son devoir de protection envers une ancienne enfant placée. Placée par l'aide sociale à l'enfance dans une famille d'accueil membre des Témoins de Jéhovah, France L. dit avoir été victime de violences sexuelles pendant treize ans." -- Solène Cordier, Le Monde, 03.11.2022
Ça, c'est l'État de droit.
Et vous devriez tous défendre l'État de droit.
Rédigé par : F68.10 | 04 novembre 2022 à 14:15
Le sieur dont vous parlez cher hôte a le melon tellement gonflé qu'il ferait fortune à Cavaillon.
Qu'il se targue d'être un "intellectuel" incompris, pourquoi pas ? Botul-Henri Lévy se prétend bien philosophe et Bruno Le Maire potentiel président.
Bientôt un ministère de la Culture à Nabilla.
Rédigé par : jerome | 04 novembre 2022 à 12:21
@ sylvain
"Bien entendu, Grégoire de Fournas a tout notre soutien, c'est clair, net et sans bavures."
Monsieur de Fournas n'a absolument pas mon soutien.
Rédigé par : F68.10 | 04 novembre 2022 à 11:58
Grégoire de Fournas, l'homme qui tombe à pic, le héros du jour ! Du pain bénit pour Cyril Hanouna qui s'est empressé de recevoir le LFIste pleunicheur victime de racisme, pauvre malheureux, de la part de ce député RN 89.
Bien entendu, Grégoire de Fournas a tout notre soutien, c'est clair, net et sans bavures, il a dit tout haut ce que des millions de citoyens normaux répètent à longueur de journée : « qu'ils retournent chez eux » en boucle et sans se cacher comme avant ; d'ailleurs sur notre tableau mural nous avons reproduit sa phrase célèbre depuis hier à l’A.N.
En déformant les propos du député RN, cet élu gauchiasse s'expose à des poursuites pour calomnies, propos outranciers, etc. Nous avons envoyé un message au RN l'encourageant à porter plainte contre lui.
LFI : Le Fascisme Islamiste, répétons-le en boucle, est un parti extrémiste islamiste facho gauchiste haineux violent souteneur des racailles, des migrants arabo-africains criminels, des casseurs antifanazis qui agressent attaquent brûlent incendient en toute impunité, protégés par la macronerie Nupes.
LFI n'est pas un parti politique mais un groupe de casseurs identitaires gauchistes qui ne sera jamais dissout, Macron en a trop besoin pour ses basses oeuvres.
Rédigé par : sylvain | 04 novembre 2022 à 09:43
@ stephane
"Hanouna mérite-t-il vraiment un billet ?"
Oui. Hanouna mérite un billet. Il est un phénomène majeur de la vie publique française. Il est donc important de l'encenser ou de le démonter par la critique. Donc, oui, il mérite un billet.
Rédigé par : F68.10 | 04 novembre 2022 à 09:22
"Le cul des femmes c'est comme le ciel, ni commencement ni fin."
Pour sûr, Giuseppe est en pleine lecture de "Londres".
On l'entend rire, le Ferdinand de l'outre-tombe de nous voir lire les manuscrits qu'on lui avait fauchés et qui renvoient toute la plumasserie actuelle à son désir de faire jouir la Lady rien qu'une heure :
"Y'a de quoi dans une lady bien membrée rénover trois ou quatre littératures, sans compter la grande musique...C'est pas la peine de se donner du mal pour les hommes. Y'a qu'à leur donner la mort à boire. Ça vient vous parler de politique. C'est des hoquets. On en crèvera jamais assez, comme des bulles qui puent, perdues dans une merde qui ne sert à rien."
Ah la la, docteur Destouches, c'est pas du mépris, plutôt de la lucidité, y'a pas plus snob qu'un pauvre, comment osez-vous parler de Céline à propos d'Hanouna, on attend la fessée de duvent avec félicité...
Pitié, Majesté, pitié pour les clowns...
Rédigé par : Aliocha | 04 novembre 2022 à 07:07
@ Achille 3 novembre 21:25
Le talent d'Achille !
https://youtu.be/I4Gcgkyh7CM
Rédigé par : Axelle D | 04 novembre 2022 à 00:15
Hanouna mérite-t-il vraiment un billet ?
Il veut se la jouer "Droit de réponse" des années 80. Pas vraiment le même calibre.
Son intervention sur Lola a le mérite de faire qu'on parle encore un peu de l'affaire. Mais on ne parle pas de Lola mais simplement de ce que Hanouna a dit de cette sordide histoire.
De nouveaux faits divers font tomber les précédents aux oubliettes, pendant que les dirigeants incompétents se succèdent.
Rédigé par : stephane | 03 novembre 2022 à 22:46
@ caroff | 03 novembre 2022 à 12:46
"Le niveau général des téléspectateurs reflète l'état de la 'déséducation' nationale."
Yep, comme on dit en français. Mais il n'y a pas que le niveau général des téléspectateurs généraux qui s'enfonce. Le niveau des zélites zintellectuelles de la bonne presse qui se pousse du col est carrément catastrophique. Je parle des médias de la vraie droite qui sent bien l'andouillette : Valeurs actuelles, par exemple.
J'en veux pour preuve un certain Arnaud Benedetti, que je n'avais pas l'honneur de connaître jusqu'à ce que je trébuche sur sa prose.
Le gars est diplômé de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, il a un DEA de sciences sociales et un autre de sciences politiques, il est professeur associé en histoire de la communication à la Sorbonne, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, il a été directeur de la communication de l'INSERM, du CNES et du CNRS et il a sa carte dans les médias de droite.
Et il écrit comme un cochon.
Par exemple, il réussit à publier un livre avec une faute de français dans le titre : Comment sont morts les politiques ? Le grand malaise du pouvoir. Aux éditions du Cerf, quand même.
A Valeurs actuelles, où il est "chroniqueur", c'est encore pire. Titre du joyau qu'il a publié lundi dernier : De quoi l’offensive dont Valeurs actuelles est l’objet est-elle le nom ?
Le sous-titre continue dans la même veine : "La place assignée à Valeurs actuelles par la galaxie progressiste révèle le tortueux destin d’une d’idéologie [sic] dont la propension à la tolérance se rétracte à proportion que le réel démonte ses présupposés, explique notre chroniqueur Arnaud Benedetti."
Ouf.
Si vous croyez qu'un stagiaire a saboté les titres, lisez la suite : "De quoi l’offensive dont Valeurs actuelles est l’objet est-elle le nom ? Cette question est intéressante [...]. Dès lors il convient de rebondir sur une autre interrogation en écho de celle posée initialement : de quoi l’extrême droite est-elle aujourd’hui le nom ?"
"Elle est la qualification de nombre de ceux qu’entendent dénoncer et réduire au silence les dits progressistes au nom de leur conception du monde qui sur bien des sujets se voit contredite par les dynamiques cruelles du réel."
"Les progressistes de tous bords ont inventé depuis des années un storytelling à partir duquel ils aspirent à démonétiser moralement et politiquement ceux qui refusent de partager ce 'narratif' et s’y opposent par le vecteur d’une contre-argumentation, principe fondamental de fonctionnement d’un espace public délibératif. [...]"
"Cette dérive sémantique n’est rien d’autre qu’un stratagème, voire un révisionnisme historique dont l’objet est de délégitimer, dos au mur à l’épreuve inconfortable du surgissement du réel, ceux qui disent ce dernier, le relatent quand tout dans le 'progressisme' subitement démythifié équivaut à mythifier les démystificateurs qui rappellent à la visibilité et à la surface médiatique les faits qui gênent et les ambivalences, voire les compromissions qui peuvent traverser tout le spectre allant d’une partie du centre jusqu’à l’ultragauche."
Le Doliprane ne suffit pas : il faut un tire-bouchon.
Autre chronique du même auteur, publiée en juillet dernier. Je résume : la Russie va gagner la guerre en Ukraine, l'Occident a tout faux et Macron est un abruti.
Ça donne : "Le précipité des événements pourrait bien faire de l’été 2022 un tournant. Les évolutions de la guerre en Ukraine [...] : une trame se dessine en passe de faire vaciller bien des certitudes."
"Le monde change de haut et de près, les effets s’en font ressentir. Le craquèlement se précise. Le premier d’entre eux, et non des moindres, se produit à l’Est où nonobstant une lecture par trop occidentalo-centrée les événements prennent une tournure assez différente des attentes des dirigeants occidentaux."
"Sur le terrain, les Russes non seulement avancent, mais sur le front diplomatique, ils apparaissent d’autant moins isolés que les sanctions dont ils sont l’objet ne portent pas à ce stade leurs fruits, pire encore paraissent se retourner contre leurs initiateurs. La flambée des prix, la bonne tenue du rouble, l’affaiblissement de l’euro face au dollar constituent autant de marqueurs d’une donne économique qui s’annonce incertaine."
Un grand visionnaire, comme on voit. Les Ukrainiens font sauter le pont de Crimée
inauguré par Poutine, 700 000 Russes fuient leur pays pour échapper à la mobilisation, ceux qui restent se font refiler des fusils conçus à l'époque des tsars qui leur explosent dans les mains, le directeur de l'espionnage militaire ukrainien prévoit que la Crimée sera libérée l'été prochain et le général Ben Hodges, ancien commandant des forces américaines en Europe, l'estime possible, le chef de la milice Wagner qui n'a aucune fonction officielle se permet de menacer le pouvoir du président russe, mais à part ça la bonne tenue du rouble prouve que tout va bien pour le Kremlin.
"Bruno Le Maire peut clamer sur toutes les ondes l’élément grossièrement de langage du pic de l’inflation dans lequel nous serions entrés pour mieux s’en libérer ensuite, la réalité impose de considérer que nous n’en savons rien et la prudence élémentaire devrait dicter la modestie dès lors qu’il s’agit de se risquer à des prévisions économiques."
L'avenir n'est pas certain. Je ne connais rien au sujet et je n'ai pas la moindre idée de ce qui va se passer, mais comme je suis payé pour poser à l'expert je suis bien obligé de tartiner pour vous enfumer. Je pense avec les pieds, donc il n'est pas étonnant que j'écrive comme un cochon.
"[...] À la merci d’un relèvement brutal des taux, ce niveau d’endettement s’érige comme une forge à collapsus politico-social [...] 'Le monde est un enfant qui joue' : plus que jamais le mot d’Héraclite résonne de toute son actualité [...]"
Badaboum, badaboum, badaboum.
Les téléspectateurs ont des excuses.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 novembre 2022 à 22:30
@ Serge HIREL | 03 novembre 2022 à 16:29
« J'ai la mémoire qui flanche, je m’souviens plus très bien... », plaiderez-vous, appelant à la rescousse Jeanne Moreau. Il n’est bien sûr pas « vraiment méchant » de qualifier la Principauté de « Rocher des putes »... sur l’antenne de RMC, dont, à l’époque, l’Etat monégasque possédait 17 %.. »
Oui bon, j’avais oublié cette anecdote sur le « Rocher des putes ». Il faut la resituer dans le contexte de l’époque.
Les princesses Grimaldi ont fait la une de la presse à sensation suite à des liaisons torrides avec de parfaits gigolos, même si l’un d’entre eux appartenait à la haute noblesse.
Ce qui explique en partie la petite phrase de Coluche. Depuis, les frasques du Rocher sont plus discrètes, c'est vrai...
Rédigé par : Achille | 03 novembre 2022 à 21:25
@ Ellen | 03 novembre 2022 à 20:01
« Il était tout remué rien qu'à l'idée de se dire "et si c'était ma fille". »
Et c'est probablement la question toute simple, profondément humaine, que ne se sont pas posée tous ces grands donneurs de leçons qui ont monté en épingle une prétendue récupération par une extrême droite fantasmée.
Rédigé par : Exilé | 03 novembre 2022 à 21:09
Etat de droit ! formule magique actuelle tout aussi débile que celle plus ancienne : nul n'est censé ignorer la loi ! LOL !
Demandez à un citoyen s'il connaît la loi, il va vous demander laquelle ? Celle qui est bafouée en permanence par ceux-là même qui sont chargés de la faire appliquer ?
Etat de droit ! Lequel ? Etat de droit des racailles ? Des juges rouges hors la loi ? De ce gouvernement immigrationniste criminel ? Des Nupes députés délinquants ?
Vous savez où vous pouvez vous les mettre vos lois et votre Etat de droit ? Je vous fais pas un dessin.
Rédigé par : sylvain | 03 novembre 2022 à 21:05
"N'en déplaise à tous ceux qui n'aiment pas Cyril Hanouna parce qu'ils le jugent vulgaire et simpliste, je persiste à vouloir le défendre parce qu'il a du talent et que par exemple dans les émissions politiques dont il a eu la charge, il a été largement à la hauteur des journalistes spécialisés. Il nous a fait connaître au moins aussi bien qu'eux les personnalités invitées. Certes c'était moins classique mais par certains côtés beaucoup plus enrichissant." (PB)
Merci monsieur Bilger pour votre joli témoignage à l'égard de Cyril Hanouna. Pour un avocat général, père et grand-père, je suis agréablement surprise que vous ayez compris CH en ses moments très difficiles qui nous ont tous terriblement secoués. Il s'agissait d'une enfant innocente à qui la diablesse monstrueuse a ôté la vie. Il fallait en parler pour réveiller les consciences, c'est tout ! Je ne le blâme pas non plus.
Rédigé par : Ellen | 03 novembre 2022 à 20:19
@ Giuseppe | 03 novembre 2022 à 13:14
Que de propos grossiers. Que certains jeunes veuillent rester dans le "in" en s'exprimant en ces termes peut se comprendre, mais vous, voyons, à votre âge, c'est plutôt choquant. Vous ne croyez pas ?
Vous ne connaissez C. Hanouna qu'à travers ses émissions et vous avez le droit de ne pas l'apprécier. Mais savez-vous aussi que dans la vie c'est un garçon très sensible et qu'il est le contraire de ce qu'il laisse paraître à la TV où il faut surprendre ? Il a son public et il réussit, tout comme certains présentateurs de TV ont le leur, pas toujours exemplaires non plus.
En fin de son émission, une fois sorti du studio d'enregistrement, CH était en larmes en repensant à l'enfant Lola et aux supplices atroces qu'elle a endurés, torturée et tuée. Hanouna a une fille de 11 ans qu'il adore par-dessus tout. Il était tout remué rien qu'à l'idée de se dire "et si c'était ma fille". Vous savez, il y a des parents qui s'ôtent la vie parce que inondés par la douleur et le chagrin immense qu'ils ne peuvent plus maîtriser.
Moi, quand je n'aime pas certains journalistes, présentateurs ou humoristes, je ne les écoute pas. Je vais sur ARTE (documentaires).
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@ Serge HIREL | 03 novembre 2022 à 17:05
Soyez gentil en ne mélangeant pas tout s'il vous plaît. Nous parlons ici de son émission où CH a tenu des propos cash concernant la défense de Lola. Il avait ses raisons. Êtes-vous dans sa peau pour savoir ce qu'il ressentait ce soir précisément ? Il bouillonnait de colère, d'injustice. Moi je l'ai compris même s'il voulait un procès expéditif. En fait il voulait certainement dire rapide pour ne pas laisser les parents de Lola dans la souffrance. Qui de nous est toujours adroit en paroles quand submergé par la colère et l'injustice ? Il faudrait être insensible et froid comme un roc pour ne pas outrepasser les pensées.
Rédigé par : Ellen | 03 novembre 2022 à 20:01
« L'État de droit »
Quand je vois cette expression accolée au régime que subit la France, je pouffe.
Comment ne pas voir que nous croulons en différents domaines sous les atteintes quotidiennes à l'État de droit ?
Que dire des ruptures d'égalité, au sein même de l'Assemblée nationale et au vu et au su de tous, à l'encontre de groupes parlementaires faisant l'objet de diverses discriminations ou bien de celles visant les fonctionnaires n'appartenant pas à certaines sociétés occultes placées dans l'orbite du Régime, ou bien de celles dirigées contre ceux qui n'appartiennent pas aux bons syndicats voire contre ceux qui sont accusés de façon arbitraires d'être - horresco referens - proches de l'extrême droite ?
Et pis encore, comment le marquis de La Brède ne peut-il se retourner dans sa tombe devant la sinistre harangue du juge Baudot qui plane toujours sur les cours de justice, augmentée depuis et aggravée de facto par le déni de l'existence d'un quelconque racisme anti-français pourtant attesté par un nombre incalculables de crimes et délits quotidiens ?
« La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides «attendus» du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. »
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/la-harangue-du-juge-baudot-ou-la-bible-de-la-gauche-judiciaire-20200623
Rédigé par : Exilé | 03 novembre 2022 à 20:00
Cyril Hanouna et son TPMP ont quand même pratiqué le chasse au nazi sport favori des gauchisses champions du monde dans cette discipline facho gauchiste.
On veut vérifier que les allocations vont bien aux bonnes personnes, on est un nazi ;
On veut s’assurer que la sécurité est bien assurée aux abords des écoles, on est un nazi ;
On estime que n’importe qui n’a pas à entrer n’importe comment sur le territoire national, on est un nazi ;
On estime qu’un citoyen ou une citoyenne n’a pas à se promener dans l’espace public à visage couvert, on est un nazi…
On pourrait égrainer la liste ad nauseam...
Le jour où un nouveau totalitarisme pointera le bout de son nez, personne ne le verra venir à force d’avoir entendu crier au loup nazi à tout bout de champ, et souvent uniquement dans le but de défendre des intérêts catégoriels et nullement pour le bien de tous.
La gauche tout entière portera ce jour-là une lourde responsabilité…
Rédigé par : sylvain | 03 novembre 2022 à 19:06
@ Michel Deluré | 03 novembre 2022 à 16:14
« Pensez-vous réellement qu'il s'agisse là de talent puisque, si talent il y avait, ne consisterait-il pas, plutôt que de se maintenir à ce niveau, à s'en extraire et à s'élever ? »
Il est un vieux principe dans la recherche du pouvoir et son maintien qui consiste à considérer qu’il vaut mieux être sous-estimé que surestimé, cela offre plus de degrés de liberté dans l’action.
Les médias sont un des nouveaux domaines où s’exerce le pouvoir, au moins celui d’influence. Le « métier » d’influenceur semble être d’ailleurs très rémunérateur et très recherché.
Il me semble que CH a cette forme d’intelligence, qu’ont parfois les bons politiques, qui consiste à sentir ce que le peuple attend de lui et donc il le lui offre. En l’occurrence il offre la vulgarité accompagnée d’une certaine sincérité qui contraste avec la langue de bois politicienne.
Je peux me tromper, mais il joue un jeu très bien pensé et parfaitement maîtrisé. Que ce jeu ne nous plaise pas, car je ne l’apprécie pas moi non plus, n’empêche pas d’apprécier son talent de manipulateur ou d’influenceur, comme vous voudrez.
Rédigé par : Tipaza | 03 novembre 2022 à 17:25
@ Solon | 03 novembre 2022 à 16:15
Je me fiche éperdument de l’opinion personnelle de Cyril Hanouna sur quelque sujet que ce soit. Il n’est qu’un citoyen parmi des dizaines de millions d’autres, dont beaucoup ont bien plus de plomb dans la cervelle que lui, y compris parmi les « riens ». Ce que je n’admets pas, c’est sa volonté systématique d’être vulgaire, méprisant envers certaines personnes présentes sur le plateau, y compris ses propres copains, et accroc au spectacle de pugilats désordonnés entre ses invités, qu’il prémédite.
Il produit ainsi l’exact opposé du débat tel qu’il doit se pratiquer dans une société qui se dit et se veut démocratique. Le pire est que ses seuls objectifs sont l’audience, seul critère qui lui permet de se maintenir à l’antenne, et le fric. Tout est bon pour en faire, y compris le cercueil d’une fillette et la douleur de ses parents.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 novembre 2022 à 17:05
@ Serge HIREL
"Non. Il doit respecter les lois de la République..."
Les lois de la République ne l'empêchent pas de dire qu'il soutient ou qu'il condamne la justice expéditive. Les lois de la République permettent justement de débattre de ces sujets.
Le CSA n'est pas la République.
Le CSA n'est pas censé empiéter indûment sur la liberté d'expression.
Vous, vous défendez systématiquement une vision excessivement restrictive de la liberté d'expression.
Cela fait longtemps que j'observe les gens comme vous servir d'idiot utile à la gauche.
"On n'a pas le droit de dire cela ? Vous non plus."
C'est pour cela qu'un premier amendement doit remplacer la loi de 188-machin et que le CSA doit disparaître.
Rédigé par : F68.10 | 03 novembre 2022 à 16:49
@ Achille | 03 novembre 2022 à 09:17
« ...Coluche qui savait faire de la provocation mais sans se vautrer dans l’outrance »
« J'ai la mémoire qui flanche, je m’souviens plus très bien... », plaiderez-vous, appelant à la rescousse Jeanne Moreau. Il n’est bien sûr pas « vraiment méchant » de qualifier la Principauté de « Rocher des putes »... sur l’antenne de RMC, dont, à l’époque, l’Etat monégasque possédait 17 %...
Coluche, celui-là, je l’avais oublié dans la liste de ceux qui ont contribué à la rancœur des Français envers leurs politiques. Coluche et sa candidature à la présidence de la République qui, pendant plus de quatre mois, a pollué un débat majeur, dont on paie la funeste issue encore aujourd’hui.
Coluche, ex-mauvais garçon devenu par je ne sais quelle opération du Saint-Esprit star d’un humour corrosif, s’en prenant à n’importe qui, n’importe quoi, pourvu que ça déplaise au bourgeois.
Coluche qui, aujourd’hui, compte des milliers d’imitateurs sur les réseaux sociaux...
Coluche, cofondateur de SOS Racisme... Coluche qui comptait plusieurs trotskistes patentés parmi ses proches, qui ne sont certainement pas pour rien dans ce détestable pied de nez à la République.
Il a fondé les Restos du cœur, direz-vous pour sa défense. Ouais... Il y a la légende... et la réalité : en 1984, deux ans avant qu’il ne parle publiquement de ce projet, dont l’origine serait spontanée, cinq associations caritatives (Secours catholique, Emmaüs, Armée du Salut, Entraide d’Auteuil et Entraide protestante) s’étaient réunies pour faire éclore le réseau des Banques alimentaires, dont l’objectif était strictement identique... C’est toujours le cas, à ceci près que les Banques alimentaires font leur travail sans clamer à tout bout de champ qu’elles suppléent à l’inaction de l’Etat, quand les Restos, eux, se complaisent à présenter la France appauvrie, miséreuse, quelle que soit la couleur du gouvernement... Ah ! Les bonnes vieilles méthodes trotskistes... trop souvent reprises en toute bonne foi par des bénévoles mus par leur seule générosité... et totalement imperméables au fait qu’ils participent ainsi à la déstabilisation de nos institutions, à l’image déplorable de la France à l’étranger et au moral en berne des Français.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 novembre 2022 à 16:29
Monsieur Hanouna est un homme habile et très intelligent. Exploitant au mieux la société actuelle, le goût pour les people et les faits divers sanglants ou crapoteux, il choisit soigneusement ses sujets et maîtrise avec fermeté la conduite des débats et les limites à respecter. Il faut frapper les esprits mais ne pas s'attirer les foudres des autorités de régulation.
On ne peut pas lui faire grief de réussir dans son entreprise et il n'y a évidemment aucune raison de le mépriser sous prétexte qu'on n'est pas d'accord avec telle ou telle de ses prises de position.
Rédigé par : Solon | 03 novembre 2022 à 16:15
@ Tipaza 02/11/22 17:41
« Il faut un certain talent pour se maintenir à ce niveau (du sol, sans même les pâquerettes) »
Pensez-vous réellement qu'il s'agisse là de talent puisque, si talent il y avait, ne consisterait-il pas, plutôt que de se maintenir à ce niveau, à s'en extraire et à s'élever ?
Peut-être s'agit-il alors de lucidité, CH étant finalement conscient de ses limites et ne cherchant donc pas à viser trop haut ?
Rédigé par : Michel Deluré | 03 novembre 2022 à 16:14
Commençons par l'essentiel, un petit dessin vaut mieux qu'un long discours:
https://i.goopics.net/sfjo2v.png
Bon, il a le droit d'exister Cyril Hanouna, il a son public, très nombreux pour sa tranche, le nier c'est mentir.
Mais quand on a dit cela, c'est quand même du Grand Zampano pour avec la palette rance habituelle du morbide, du sale, de la pleurnicherie, de la honte, et de la compassion avariée jusqu'à celle de profiteur de guerre.
Il pue au fond, mais tant pis, tant qu'il diffusera, comme son détracteur Charlie, je suis sûr que je vis dans un pays de liberté, où le knout n'est pas là pour vous casser les dents.
Alors je passe mon chemin, je ne suis pas certain que cela grandisse les politiques, à part aller chercher des voix auprès de tous ces trépanés qui l'écoutent, finalement ils y vont pour du lucratif.
J'ai horreur de tout ce qui sent les égouts, à un moment donné forcément cela déborde, et lui comme d'autres seront emportés par leurs propres effluents.
C'est la simple loi des égoutiers, elle a fait ses preuves, quand on touille la m*rde avec le bâton, il gicle toujours des éclaboussures.
Pour la forme cela vaut bien la culotte de Céline et ses excréments, pour le fond Céline lui aurait sans doute craché à la figure avec ses mots, mais Hanouna se contente juste de culottes sales.
"Je suis convaincu que s'il est tellement rétif et susceptible face à certaines mises en cause, c'est parce qu'il ne supporte pas le mépris dont les belles âmes l'accablent trop volontiers. Sans lui, il écouterait davantage ses contradicteurs." (PB).
C'est juste tout ce qu'on vous apprend dans la vie c'est ce qu'il voudrait nous faire croire, il est simplement là pour prendre du pognon, rien que du pognon et pour siphonner les têtes en plus des poches il est prêt à tout, jamais au meilleur... toujours au pire.
Rédigé par : Giuseppe | 03 novembre 2022 à 13:14
Du point de vue des débats politiques que Hanouna a organisés, je suis d'accord avec Philippe Bilger. C'était beaucoup moins partisan que les émissions diffusées sur les chaînes dites classiques avec des animateurs du genre de Salamé, Coudray, Lapix et C° qui affichaient ouvertement leur dilection pour Macron et Mélenchon.
Ce sont les uniques fois où je l'ai regardé.
Mais s'il fait autant d'audience c'est que le niveau général des téléspectateurs reflète l'état de la "déséducation" nationale et qu'en outre, il parvient à capter l'attention de ceux qui, dans le temps jadis, lisaient "Détective" ou "France Dimanche".
Bingo !
Rédigé par : caroff | 03 novembre 2022 à 12:46
@ Marcel P | 03 novembre 2022 à 08:32
« Je suis globalement d'accord avec votre propos. Ceci étant dit, je trouve que vous donnez à "Etat de droit" la définition qu'en donnent ceux qui ont transformé ce concept en outil de militantisme. «
Bien vu, c’est exactement ce que je fais.
Puisque les militants du post-modernisme et autres wokistes ont transformé le concept d’État de droit en dogme d’une religion politique au service de l’intérêt mal compris de la planète et de celui trop bien compris de l’intersectionnalité des minorités, alors je reprends leur point de vue religieux pour le démolir si possible par des comparaisons avec des systèmes théocratiques dont la nuisance est avérée et reconnue par eux-mêmes.
Vous dites :
« L'Etat de droit, normalement c'est cela, c'est l'opposition à l'arbitraire. »
Bien d’accord avec vous. Il se fait qu’il est devenu le nouvel arbitraire de ceux qui veulent détruire, sous le néologisme de déconstruction, la vieille civilisation occidentale, trop faible pour se défendre et surtout honteuse d’elle-même, alors qu’elle fut à la source du progrès scientifique et technologique et la matrice où la dignité de l’Homme a été élaborée.
Cette matrice a donné les droits de l’Homme qui sont galvaudés et détournés de leur finalité en oubliant que l’homme est un animal social et que ces droits de l’Homme doivent impérativement, pour avoir un sens, s’accompagner du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, entre autres en refusant d’être noyés sous l’invasion barbare que nous vivons.
Rédigé par : Tipaza | 03 novembre 2022 à 12:23
@ F68.10 | 03 novembre 2022 à 08:48
« Ne vous en déplaise, Hanouna est 100 % libre de faire l'émission qui lui plaît. »
Non. Il doit respecter les lois de la République... et il a été poursuivi par le CSA et le Conseil d’Etat pour les avoir enfreintes. L’Arcom est déjà à ses trousses...
Non. Il a un patron. On ne sait trop si, animateur, il est salarié de la chaîne, auquel cas, le lien de subordination inhérent à ce statut le contraint à respecter les choix et décisions de sa hiérarchie - n’étant pas journaliste, il ne bénéficie d’aucune indépendance. S’il est producteur de l’émission, il propose ses pitreries à la direction de la chaîne, qui les accepte ou non. Dans les deux cas, il n'est donc pas libre... et la chaîne est coresponsable de ses dérapages. Le CSA, d’ailleurs, a condamné aussi le diffuseur de ses dérapages (amendes ou interdictions d’écrans publicitaires).
Non enfin, parce que le téléspectateur a également son mot à dire, ou plus exactement un geste à faire ou à ne pas faire : changer de chaîne dès qu’il est sur l’écran, ce que je fais systématiquement. Le geste n’est pas anodin : il détermine le tarif des spots publicitaires et même le choix des annonceurs de promouvoir ou non leurs produits avant ou pendant l’émission. Il n’y a que dans le « sévice public » - belle définition de Gilles-William Goldnadel - que le choix du téléspectateur n’a aucune importance, son financement provenant exclusivement de l’Etat donc du contribuable « cochon de payeur », aux heures de grande écoute...
L’infotainment que pratique Hanouna, sur un mode « vulgarité d’abord » qui lui est personnel, est un format venu des Etats-Unis, où cela fait belle lurette que les politiques se sont adaptés, souvent en employant l’humour, à ces émissions de divertissement dont ils sont les vedettes tout autant que les people. La France n’est pas anglo-saxonne et ce mélange des genres, qui en dit plus sur le caractère de l’invité que sur ses convictions, n’a pas franchement réussi à convaincre. Des chansonniers, qui brocardaient gentiment et survivent sur Paris Première, nous sommes passés aux Guignols, puis à Canteloup, déjà plus caustiques et « engagés ». Hanouna, lui, propose un sous-produit, mi-show mi-trash, qui fait de l’infotainment à la française une poubelle malodorante. Navrant.
Rédigé par : Serge HIREL | 03 novembre 2022 à 12:09
« Je suis d'ailleurs toujours réservé quand des animateurs médiatiques très suivis pâtissent d'un opprobre moins parce qu'ils seraient médiocres qu'à cause de leur volonté d'intervenir dans une chasse gardée. » (PB)
Notons tout de même que des journalistes se sont transformés depuis quelques dizaines d'années en saltimbanques pour animer certaines émissions dites de divertissement, alors pourquoi ces derniers devraient-ils se voir interdire à leur tour de passer la barrière en assumant parfois un rôle d'habitude plutôt attendu d'un titulaire de carte de presse ?
Rédigé par : Exilé | 03 novembre 2022 à 11:39
@ sylvain | 03 novembre 2022 à 09:06
Avez-vous pensé à créer votre propre journal sous le titre "L'Islamogauchiasse" ? Ou à vous présenter comme chroniqueur sur le plateau de TPMP ? Mais avant toute chose, assurez-vous d'avoir un abri solide au cas où. Les ennemis sont dehors et guettent les moindres mots non conformes aux droits de l'homme.
Rédigé par : Ellen | 03 novembre 2022 à 10:55
À savourer lentement : un mets de fin gourmet, que du bonheur !
J’adore les teutées dépitées de nos indécrottables gauchos français PS PCF EELV LFI qui se pavanent chez Hanouna, aujourd’hui contraints de laisser leur place aux « remplaçants », d'exfiltrer leurs gosses des écoles gangrénées par la racaille arabo-africaine impunie, de protéger leurs appartements par la vidéosurveillance, qui est d'après les « eux-mêmes » une méthode fasciste ; les Nupes EELV LFI avaient pourtant promis juré de ne jamais employer ce système de sécurité policier donc de droite ; Piolle avait bien affirmé lui aussi que c‘était réservé à Estrosi à Nice mais en a-t-il une chez lui, suspense, roulement de tambours 🤣🤣…
MDR LOL ! Mais je fais du Zemmour là ! Rooooh, pas bien ! 😖
Oui, confrontés comme nous, les de droite, les extrêmes droites, les ultras droites, Allah délinquance et criminalité de la submersion migratoire qu’ils osent défendre, dont ils vivent et tirent de généreux subsides, associations islamogauchistes grassement subventionnées par les fachos racistes zemmouriens dont je fais partie avec fierté.
Un beau retour de boomerang que je déguste avec délice , ainsi que Zemmour d'ailleurs qui doit jouir de ce spectacle gauchiste pagnolesque qui, encore et encore, lui donne raison sur toute la ligne.
D'ailleurs on devrait sortir un bouquin ou faire un film intitulé : "Zemmour, l'homme qui a toujours raison". Les faits le prouvent, hélas pour nos gauchisses 😀
Rédigé par : sylvain | 03 novembre 2022 à 10:37
Les politiques au pouvoir bavards dans l'impuissance et l'inaction: "Nous condamnons cet acte odieux avec la plus sévérité". Toujours le même refrain, devenu inaudible. Ça lasse.
Une Justice naïve et laxiste: "trop lente et mal rendue pour les victimes meurtries".
Et on s'étonne encore que les Français soient très en colère.
Je ne blâme pas Cyril Hanouna. Ses paroles à vif sont celles de la majorité des Français. Il s'est mis à la place d'une mère et d'un père à qui la monstrueuse criminelle a tué leur fille de 12 ans dans les conditions les plus atroces qui soient.
Le Procureur, froidement, déroule ses lois sans penser à ce que les Français ressentent. C'est vrai que Lola, 12 ans, et la petite fille de 6 ans, ne sont pas ses filles. Si elles l'étaient, j'imagine alors la rage féroce du Procureur. Il n'aurait même pas le temps de lire la loi, son premier instinct serait d'ouvrir le procès en vitesse et condamner le et la criminelle de ses enfants à la plus lourde peine, au cachot pour l'aeternam !
La loi de la nature: qui de nous n'a pas été attaqué quand on s'avisait de prendre le bébé à la maman animal pour caresser la petite peluche ? D'instinct naturel, les griffes dehors et les dents acérées, prêt à mordre pour protéger sa petite et chère progéniture.
Le même instinct naturel existe chez l'être humain. Mais nous on a des lois écrites noir sur blanc, pas toujours appliquées ou si peu, j'en conviens.
Rédigé par : Ellen | 03 novembre 2022 à 10:26
Si l’on excepte l’incontournable histrion sylvain, manifestement, Philippe Bilger, vous n’avez pas convaincu les habitués de votre blog qui sont loin de partager votre engouement pour Cyril Hanouna, ceci quelle que soit leur opinion politique.
Non Cyril Hanouna n’est pas Coluche qui savait faire de la provocation mais sans se vautrer dans l’outrance. Certes son franc-parler lui a valu d’être viré de RMC pour une blague douteuse sur Caroline de Monaco, pas vraiment méchante au demeurant, mais jamais il n’aurait abordé de front des sujets aussi sensible que la mort d’une fillette de douze ans simplement pour faire de l'audience dont il se fichait éperdument.
Rédigé par : Achille | 03 novembre 2022 à 09:17
Tout le monde il est beau, tout le monde il est nazi !
Nazi soit qui mal y pense !
J'adore les débats comme à TPMP et d'autres émissions gauchistes fachislamistes islamonazies où tout le monde s’envoie des tartines de nazis à la figure ; les gauchisseries sont les champions du monde de tir au nazi.
Signé : Nazylvain grand pote à Zemmour, un nazi juif qui a adopté un chien berger allemand, étonnant n'est-ce pas ?
Rédigé par : sylvain | 03 novembre 2022 à 09:06
@ sylvain
"Je soutiens à donf Hanouna face à l'ordurerie des EDM ministre du crime islamiste organisé et « Farce 5 » qui bafouent allègrement l'Etat de droit..."
N'importe quoi. L'État de droit, cela n'a rien à voir avec cela.
L'État de droit, c'est de garantir que l'État soit soumis au droit. Rien de cela n'est en jeu dans cette affaire. Ce n'est pas une question d'État de droit, ici.
"Ce canard gauchiste jusqu’à la nausée n'est qu’un merdia de plus participant aux inquisitions diverses ordonnées par les dirigeants européens..."
Et vous avez des preuves que le Huffington Post, ce canard gauchiste, prend ses instructions auprès de Berleymont ? Non. Aucune. Comme d'hab.
"Finies les belles soirées sympas, la haine LGBT et antiraciste s'est emparée de l'émission, carton plein pour l'audimat. Les lobbys ayant flairé la bonne affaire se sont emparés de ce qui est devenu depuis une plateforme de propagande LGBT, islamogauchiste..."
Ne vous en déplaise, Hanouna est 100 % libre de faire l'émission qui lui plaît. Vous avez le droit, comme moi, de ne pas la regarder. Il y a d'ailleurs bien mieux à regarder, lire et faire ailleurs. Vous avez aussi le droit de la critiquer, cette émission, mais vous vous enfoncez tellement systématiquement dans la caricature que ce n'est guère la peine de prendre sur soi pour lire vos propos: ils sont si répétitifs qu'ils relèvent, au final, de l'autisme profond.
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@ Tipaza
"Mais c'est justement parce qu'il [Hanouna] a de l'influence qu'il peut, qu'il doit se permettre d'offenser l’État de droit. Comme disait l'autre, chaque fois que j'entends parler de l'État de droit je dégaine mes arguments contre lui. Il ne saurait y avoir dans une société, d'institutions intouchables et dont la permanence serait garantie pour l'éternité. Ce serait pétrifier la société, la rendre immuable et donc contraire à la nature humaine, et contraire d'ailleurs à la nature de l'univers, puisque même les pierres sont polies par le temps."
L'État de droit et les droits de l'homme ne sont pas des "institutions intouchables". Elles sont touchables, justement par la liberté d'expression, ce qui est bien ce que déploie Hanouna, qu'on apprécie ou pas son action médiatique. L'État de droit est seulement intouchable par l'action usuelle de nos institutions politiques, qui s'y soumettent. Mais l'État de droit est toujours soumis au prisme du débat public, pour le critiquer et l'améliorer, et il peut être renversé par une réforme de la Constitution. Il n'est donc pas intouchable. Et ne l'a jamais été. Il est seulement au-delà du touchable pour nos politiques et notre administration. Et c'est très bien ainsi: les règles sont nécessaires.
"L'État de droit au Moyen Âge était celui de l’absolutisme royal."
Ce n'est pas là l'État de droit. L'État de droit garantit que l'État puisse être soumis au droit et à son jugement. Ce n'était pas le cas sous l'absolutisme royal. C'était alors un État géré par une forme de droit, mais ce n'était absolument pas un État de droit, soumis au droit. Il convient donc de ne pas tordre le sens des mots.
"Il faut remarquer que les mêmes qui défendent l'immuabilité de l'État de droit occidental reprochent à l'Islam politico-religieux l'immuabilité de la charia, qui est son État de droit depuis les origines..."
Fausse équivalence totale. Encore une fois: une théocratie ne peut pas être un État de droit, car Dieu ne peut être soumis au jugement du droit. Même argument que plus haut pour l'absolutisme royal. Deuxième point: non, l'État de droit est révocable. Pas l'islam dans un théocratie à la mode iranienne. L'État de droit est non seulement révocable, mais même s'il était irrévocable, il est critiquable et peut évoluer sous la pression du débat critique des juristes, des médias et de la société. C'est justement ce qui fait que l'État de droit est un concept qui n'a absolument rien à voir avec la théocratie.
L'État de droit se bâtit par des textes de philosophie avant d'être une construction juridique, et peut se démonter par les textes de philosophie de la même manière. La charia ? Non. Elle n'est pas démontable par les juristes musulmans, car le blasphème et l'apostasie sont punis de mort. La philosophie ne punit pas de mort les philosophes blasphémateurs ou apostats. Au contraire: elle les fait parler.
Les équivalences que vous tentez d'établir sont donc les éternelles fausses équivalences morales et fausses équivalence juridiques que les gens attachés à la religion ou à la sacralisation du passé historique agitent dans tous les sens pour prétendre urbi et orbi que démocratie et totalitarisme, fût-il poutinien, royal ou théocrate, c'est grosso modo kif-kif. Non. Chacune de ces fausses équivalences est bien documentable comme relevant d'une fausse équivalence.
Ce n'est pas parce que vous dites que c'est équivalent que cela l'est. L'Etat de droit est révocable et critiquable. Et, dans une théocratie, il n'est pas possible de juger Dieu comme on juge l'État dans un État de droit. Donc: pas équivalent. Du tout.
Il conviendra de défendre l'État de droit tant que ces évidences ne rentreront pas dans le crâne de ceux qui voudraient abattre l'État de droit et les formes civilisées de démocratie.
"À l'évidence l'État de droit tel qu'il est défini ne répond plus aux besoins de la société."
L'État de droit répond aux exigences de la société. Si l'État n'est pas capable de juger ce qui doit l'être, ce n'est pas la faute de l'État de droit, mais bien de l'État.
Si le conseil d'État retoque des histoires gouvernementales de contrôle technique pour deux roues, ce n'est pas parce que l'État de droit est un problème. C'est parce que notre État, et son droit administratif en particulier, s'acharne à s'enfoncer dans le ridicule. Ce n'est pas en singeant l'État de droit qu'on le décrédibilise, ni qu'on l'attaque comme il se doit sur le fond. La seule chose que cela accomplit, c'est de ridiculiser l'État lui-même, mais sûrement pas l'État de droit.
"Finalement en réfléchissant un peu, on s'aperçoit que seules les lois de la physique sont immuables, et encore, nous ignorons ce qui se passe de l'autre côté du Mur de Planck. ;-)"
Monstrous moonshine ?
Rédigé par : F68.10 | 03 novembre 2022 à 08:48
L'Etat de droit ?
Ne me faites pas rire, j'ai mal aux dents !
Nous avons une justice pourrie jusqu'à l'os, à l'image d'un régime tout aussi pourri, les uns ne condamnant pas les délinquants qui sont à ses yeux les véritables victimes, et un pouvoir qui ne construit pas de prisons alors qu'il faudrait créer des camps de "rétention" ou "concentration" comme on voudra, mais de 100 000 places au moins pour y caser tous ceux qui devraient être en prison ou ailleurs qu'en France.
On y ajoutera un bon millier de magistrats délinquants au sens de la langue français et non seulement du code pénal, ceux qui rendent volontairement des décisions contraires au droit, et deux ou trois mille en plus pour non dénonciation de malfaiteurs, c'est à dire des premiers.
Un Etat de droit laïque pour ne pas dire athée, affublé de la soutane du prêtre de l'ancienne justice ecclésiastique ! Une magistrature d'imposteurs sur le plan spirituel, et qui ne savent généralement rien de la spiritualité.
Ahhhh, je me sens mal...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 03 novembre 2022 à 08:44
Autre concurrent de CH, un certain Clément...
La France Rose Mécanique. Aux éditions Gros Câlin. Dessine-moi un mouton, Clément.
https://twitter.com/clemovitch/status/1587704354567495680
Mais en France, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Quelques nouvelles :
Qui décide de la politique d’immigration en France ? Les ONG d’extrême gauche, les mafias de passeurs et le patronat. Jamais les Français.
Il n’y a pas de “métiers sous tension”, il y a des métiers sous-payés.
Nous aurons bientôt un arrivage de migrants qui vont se déclarer "serveurs", "cuisiniers", etc. Darmanin vient de leur donner la bonne idée pour continuer d'affluer.
« Après TESLA et NORTHVOLT
C’est au tour de SAFRAN
de sérieusement envisager d’implanter son usine aux Etats-Unis plutôt qu’en France. Who’s next pour le grand carnage industriel ? » N. Meilhan
https://twitter.com/bfmbusiness/status/1587880756465967104
La dernière fois que les réserves de diesel étaient aussi basses aux Etats-Unis, c’était en 1951.
https://oilprice.com/Energy/Energy-General/The-US-Diesel-Shortage-Is-Worsening.html
Rédigé par : Isabelle | 03 novembre 2022 à 08:34
@ Tipaza
Je suis globalement d'accord avec votre propos. Ceci étant dit, je trouve que vous donnez à "Etat de droit" la définition qu'en donnent ceux qui ont transformé ce concept en outil de militantisme. L'absolutisme royal, par exemple, ce n'est pas l'Etat de droit. L'Etat de droit, ce n'est pas la notion d'institutions immuables. Le concept est assez bien décrit sur https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_de_droit
La justice royale médiévale, par exemple, ce n'est pas l'Etat de droit, puisque le juge n'est pas étroitement limité par le droit : le pouvoir politique n'est pas soumis au droit dans les grandes lignes. L'Etat de droit, normalement c'est cela, c'est l'opposition à l'arbitraire.
Ce n'est pas un argument marketing. Le concept ne doit pas être abandonné aux escrocs qui veulent s'en servir pour mettre au pas d'autres pays européens. Ce concept, comme d'autres, est détourné par certains qui sont passés par les institutions européennes pour mettre en oeuvre des politiques qu'ils ne parvenaient pas imposer dans les démocraties européennes, par l'élection. L'Etat de droit permet d'attaquer la Pologne au sujet de la composition de sa Cour suprême avec la même honnêteté intellectuelle que la liberté d'expression permet d'attaquer la France qui ose vouloir punir d'emprisonnement l'apologie du terrorisme. Faut-il aussi abandonner la liberté d'expression ?
Non. Il faut redonner aux mots leur sens, ne pas indirectement favoriser la duperie. L'Etat de droit, c'est aussi la relaxe des militants de Génération Identitaire dans l'affaire du col de l'Echelle https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/12/17/l-operation-anti-migrants-de-generation-identitaire-relaxee-en-appel_6063781_823448.html
C'est le même principe que ces courants universitaires lamentables qui nous reviennent en France, d'où ils étaient parti autrefois sans réussir à convaincre. Plutôt que convaincre le peuple ou ses pairs, on détourne des institutions distantes et on donne aux mots acceptés par tous le sens de notre programme.
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@ Achille
Vous trouvez la démonstration de ce Clément Viktorovitch supérieure à son employeur Yann Barthès et à Cyril Hanouna ? Il nous redonne la théorie du « sentiment d'insécurité » qui me semblait désormais rangée à sa place, aux WC ou dans la bouche d'Eric Dupond-Moretti. Non pas qu'il soit faux qu'existe un tel sentiment. Mais il faudrait, par « heuristique de jugement » admettre que ce serait déconnecté du réel, lorsque Clément Viktorovitch accuse de porter « une lourde responsabilité » ceux qui publient les faits divers suscitant ce sentiment.
Lorsque tous les jours, un fait divers qui comporte un crime (meurtre, viol, etc.) est porté à la connaissance du public et qu'il découvre que ce crime aurait dû être impossible si la loi avait été appliquée (clandestin déjà arrêté et pourtant pas expulsé, criminel déjà condamné pour un fait criminel trop récemment), évidemment que le citoyen perd confiance en notre société et qu'il se sent en insécurité, même sans l'avoir vécue immédiatement, ou alors parce que ce fait divers correspond à un degré maximal à des faits dont il a pu personnellement être témoin.
L'insécurité peut être un sentiment. Mais il n'est aucunement démontré que ce sentiment est déconnecté de la réalité. Sauf à prétendre que ces faits divers ne sont pas réels.
Je me demande ce que vous faites, à re-regarder en boucle cette séquence vidéo de ce personnage dont la suffisance est raccord avec l'émission où il apparaît.
Rédigé par : Marcel P | 03 novembre 2022 à 08:32
Le décalage est total entre la réalité des faits et la rhétorique fantasmée utilisée pour défendre les auteurs de ces faits.
Entre la Justice et les justiciables, un protocole est mis en place, il est tellement compliqué que la discussion directe est devenue quasiment impossible.
Les délinquants, les criminels ne reconnaissent plus aucune forme d’autorité en dehors de la loi du plus fort. Le verdict du plomb finit par les arrêter, c’est la justice expéditive infligée par les caïds de la cité où un serviteur de la République est reçu à coups de cailloux et de mortiers.
Le Juge parle d’obligation de quitter le territoire, la minute d’après l’avocat explique qu’il va faire appel impérativement de l’obligation. Que faire ? Comment comprendre des notions contradictoires ?
Les peines de prison sont assorties de sursis qui tombe généralement dans l’oubli. Le délinquant laisse les mots passer au-dessus de lui, il ne les comprend pas et en définitive il sait qu’il est en liberté. Et puis il sait jouer la comédie pour être déclaré irresponsable de ses actes. Le lendemain, il reprendra ses petites affaires, combines, extorsion de fonds, il se servira de son couteau ou de son cutter. En définitive, tout le monde s’en lave les mains.
La victime est ignorée sauf dans quelques cas où le ministre se déplace personnellement pour délivrer un discours édulcoré. Les mots réconfortants ne suffisent pas à combler le vide immense que laisse la perte de l’être chéri. Les proches de la victime restent anéantis avec leur douleur immense.
Dans ces conditions, Cyril Hanouna a tranché. Il a fait preuve d’empathie envers les parents des victimes de pédophiles car lui-même est père, il s’inquiète pour son enfant qui pourrait devenir la proie d’un prédateur.
Quand l’Etat de droit est devenu impuissant à défendre, les citoyens peuvent se faire justice eux-mêmes. D’ailleurs, les black blocs justifient leur comportement en argumentant, en brodant autour de la notion de désobéissance civile.
Sans défendre les propos de Cyril Hanouna que certains et non des moindres qualifient d’extrême droite, sans cautionner les actes de destruction des casseurs d’extrême gauche, les deux attitudes sont particulièrement remarquables. La grosse différence est que dans le premier cas, le délinquant est visé alors que les cibles des casseurs sont des policiers, des propriétaires, des banques, des biens publics.
Cyril Hanouna connaît bien son public et sait de quoi il a peur. Une brute est comme une bête, la force brute est une réponse adaptée.
Rédigé par : Vamonos | 03 novembre 2022 à 00:57
Bravo à Cyril Hanouna qui a eu des réactions très saines au sujet de Lola.
« CH s'est vu gravement reprocher, notamment par le garde des Sceaux sur France 5, les choix de ses sujets dans TPMP, hier sur Lola puis plus récemment sur la mort de Justine. Et d'avoir traité le sujet Lola…»
Je soutiens à donf Hanouna face à l'ordurerie des EDM ministre du crime islamiste organisé et « Farce 5 » qui bafouent allègrement l'Etat de droit en soutenant ce retour moyenâgeux criminel macronien où toutes les raclures ordures et racailles arabo-africaines ont fait de la France une zone Mad Max coupe-gorge islamogauchiste ; la météo des coups de couteau le démontre tous les jours.
« CH s'est fait vertement rabrouer pour avoir eu sur Lola une réaction de père de famille (Huffington Post) »
Ce canard gauchiste jusqu’à la nausée n'est qu’un merdia de plus participant aux inquisitions diverses ordonnées par les dirigeants européens couchés soumis aux ordres de Bruxelles la grande mafia criminelle pro-immigrationniste islamiste.
Pas de bol pour ces loques collabos nauséabondes, la grande majorité du peuple soutient sainement CH avec raison, justesse, honneur, moralité et amour de leurs enfants.
Le peuple rabroue vertement ces ignobles journalopes de Huffington Post, tout juste bon à envelopper le poisson du marché.
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TPMP au début était une émission sympa, familiale, une bande de potaches qui s'envoyaient des vannes, un reflet de ce qui se passe dans la société ordinaire des gens de peu, des sans dents, des potes de fin de semaine à l'apéro.
Mais l'émission périclitait, que faire ? redonner une teinte plus « air du temps » : bingo ! La lutte contre le racisme et l'homophobie, bon sang mais c'est bien sûr !
Zemmour taisez-vous !
Finies les belles soirées sympas, la haine LGBT et antiraciste s'est emparée de l'émission, carton plein pour l'audimat.
Les lobbys ayant flairé la bonne affaire se sont emparés de ce qui est devenu depuis une plateforme de propagande LGBT, islamogauchiste : on a vu défiler tour à tour des associations homosexuelles pleurnichardes victimaires qui ont donné l'artillerie lourde contre les hétéros homophobes, des antiracistes qui ont eux aussi propagé en boucle leur haine du blanc raciste facho, et des islamistes musulmans maghrébins en bons faux derches se plaindre d'islamophobie quotidienne, avec en arrière-plan bien visible des femmes voilées en signe de soumission collaboration et de provocation.
Très belle manoeuvre de Hanouna (sur ordre) avec, au début de la grande chasse inquisition, l’appui de Schiappa la procureur des nouvelles moeurs genrées LGBT seules autorisées pour se donner une image de résistant aux vieux ploucs attardés franchouillards de souche que nous sommes et qui n'ont rien compris au grand remplacement social sociétal et sexuel genré : une nouvelle race d'humains supérieurs, colorés, de gauche et homos, voilà l'avenir du futur décomposé du meilleur de l'Immonde : le wokisme progressiste racialiste indigéniste raciste anti-blancs.
Rédigé par : sylvain | 02 novembre 2022 à 22:32