Bizarrement je n'ai jamais pu me déprendre d'une réelle estime pour Elisabeth Borne (EB).
Pas parce qu'elle est Première ministre, je ne suis pas spécialement légitimiste. Pas parce qu'elle est une femme. Pas parce qu'elle serait de gauche comme on le lui rappelle souvent. Pas parce qu'elle gouvernerait de manière remarquable, limitée qu'elle est de toutes façons par l'autorité et l'omniprésence présidentielles et la majorité relative à l'Assemblée nationale.
C'est plus subtil, plus étrange, un air roide, sans afféteries, une absence totale de narcissisme, de l'impuissance noble, de la résilience, une sorte de masochisme qui a de la tenue : elle ne se plaindra jamais. Ne l'ayant jamais méprisée comme certains, je n'ai pas de raisons non plus de la porter au pinacle.
Il n'empêche que je m'attache à porter sur elle un regard intéressé et, s'il peut être lucide, c'est grâce au très éclairant entretien que EB à donné à Paris Match, questionnée sur tout sans tabou mais courtoisement par Laurence Ferrari (LF).
D'abord, quelle volupté personnelle de constater qu'enfin, pour cet exercice, la Première ministre a abandonné les mots valises dont elle fait un usage abusif - genre "valeurs" et "dignité" - dont je comprends bien l'utilité pour elle mais qui sont catastrophiques pour la pensée et l'argumentation. Elle nous transmet des concepts et des exigences dont elle nous laisse le soin d'élaborer le contenu. Heureusement, dans ces échanges avec LF, elle les a laissés de côté : je ne me surestime pas au point de m'imaginer influenceur !
Ensuite, comme toute personnalité de pouvoir, aujourd'hui, dans la mouvance directe du président de la République, elle est condamnée à débiter des voeux pieux, à citer tel ou tel ministre - je constate avec plaisir qu'elle ne pousse plus le sadisme à l'égard des Français jusqu'à louer Eric Dupond-Moretti, elle se contente de Gérald Darmanin qu'elle félicite pour le calmer - et à espérer que le futur exaucera les promesses qu'elle fait sans trop y croire elle-même car elle est honnête, incurablement honnête.
Elle est d'ailleurs l'incarnation, malgré ses qualités, pourtant, de sincérité, du délitement, de la corruption de la parole publique. Celle-ci a beau s'acharner à offrir des perspectives, de l'avenir, de la sécurité, de l'autorité, des consolations financières, sociales ou autres, elle n'est plus crue. Parce qu'elle a trop déçu. Qu'elle a trop souvent fait des traites sur le futur pour tenter de pallier et de guérir les infortunes du présent. Il y a dans le ton d'EB une sorte de résignation navrée - plutôt que "le calme dans la tempête", la lucidité triste face à l'impuissance pressentie.
Cette tonalité est d'ailleurs générale dans ses réponses et le calme dont on la crédite et qu'elle affiche dans son maintien n'est sans doute pas sa disposition principale : elle se domine, elle se surveille, elle bout à l'intérieur mais - ce qui me plaît - elle inscrit son argumentation dans les pas de son maître mais avec des nuances, des réticences et des infléchjssements qui ne sont pas rien dans un duo qui, se respectant, n'est pas à armes égales.
Qui peut croire une seconde à ce mantra ressassé : "Avec les Républicains, une alliance est possible" qui n'est destiné qu'à donner le moral à Renaissance, à Jean-François Copé, à Nicolas Sarkozy et aux citoyens qui aspirent à une droite néantisée dans le macronisme ?
Sur la dissolution, que peut-elle donc dire d'autre que "c'est une prérogative du président de la République et de lui seul" ?
Elle tente cependant des litotes qui sans contredire les propos présidentiels les ramènent à une juste mesure : "hystérie et désordre", ce n'est pas trop son genre d'attaque !
Elle s'efforce désespérément de démontrer l'alliance contre-nature de LFI et du RN pour la motion de censure - elle en dégaine tellement qu'elle en rêve comme d'une normalité parlementaire ! - en occultant le fait qu'il ne s'agit pas d'un accord sur un projet de gouvernement et que surtout des camps antagonistes peuvent avoir une finalité supérieure qui les rassemble. En l'occurrence l'obligation de revenir devant le peuple pour déterminer ce qu'il reste de Renaissance et du macronisme après les premiers mois chaotiques et sans élan de ce second mandat...
EB sur ce sujet n'est pas convaincante parce qu'elle n'est pas convaincue : elle sent qu'elle est la victime d'une majorité relative et profondément admet, étant républicaine, que les oppositions ont tous les droits.
Mais il y a la façade, l'obligation de faire bonne figure.
Et peut-être se trouve-t-il là le motif essentiel de mon empathie pour elle : elle est vaillante, elle avale des couleuvres, elle tient apparemment le choc, elle a le désastre serein et le pessimisme retenu. Elle ne se répand pas, elle fait front. Chargée de mettre en oeuvre une politique ô combien critiquable, elle ne déshonore ni la fonction de Première ministre ni la condition de la femme. Ce n'est pas rien.
Qu'elle veuille bien cesser son racolage auprès de LR : elle nous pardonnera de nous préférer à Emmanuel Macron qui en 2027 ne sera plus là.
@ Serge HIREL
"Consensus qui, d'ailleurs, me semble-t-il, ne va pas jusqu’à intégrer les partis extrémistes de la Confédération."
Si. Il intègre les partis extrémistes de la Confédération. Il n'y a guère que quand Blocher a dit qu'il refusait de participer à un consensus et voulait être une opposition que le National lui a fait le coup du lapin avec Widmer-Schlumpf. Sinon, les partis extrémistes sont bien représentés. Deux conseillers fédéraux sur sept, Ueli Maurer et Guy Parmelin, sont membres du SVP / UDC. Ils sont donc extrémistes et intégrés au sommet de la Confédération. Par contre, si ils disent "nous refusons la culture du consensus et voulons être une opposition", là, on leur fait le coup du lapin. Comme à Blocher.
L'opposition n'est pas tolérée.
"Mais le 49-3, depuis 2008, n’est plus une arme létale qu’en matière budgétaire. Sinon, c’est un fusil à un coup... qui ne peut être tiré par le président qu’une seule fois par session parlementaire."
Il n'y a pas de létalité, soyons sérieux. Il peut effectivement s'employer à gogo en matière de lois de finances ou de financement de la sécurité sociale. C'est ce qui importe car c'est là où les oppositions se comportent comme des sales gosses. Pour le reste, les dispositions actuelles suffisent, et il convient bel et bien de pousser l'Assemblée à jouer son rôle. Et à mettre en évidence en quoi ce sont de sales gosses, le cas échéant.
La situation actuelle ne me pose donc pas de problèmes particuliers.
"Contrairement à ce que vous pensez, le 49-3 n’est en aucun cas un moyen de pression pour obliger les oppositions à dialoguer, encore moins à proposer un « programme commun » qui, d’évidence, serait contre-nature."
Il n'y a rien d'intrinsèquement contre-nature à un programme commun. C'est ce qui se fait dans toutes les démocraties qui ont décidé de se comportement un minimum correctement, ce qui n'est tout simplement pas le cas de la France. Maintenant, je m'en moque que les oppositions comprennent le message. Ce qui importe, c'est que les Français développent une intolérance à cette culture anti-démocratique qui refuse de bâtir des consensus sous prétexte que ce serait contre-nature. Alors que ça ne l'est absolument pas: c'est parfaitement naturel de concocter des accords de gouvernement. À LFI et au RN de le faire.
Qu'ils comprennent le message ou pas, je m'en moque.
"Par deux fois, Marine Le Pen vient de réaliser un joli coup en ce domaine en faisant voter son groupe en faveur d’une motion déposée par la Nupes la première fois, par LFI la seconde, avec, lors de ce dernier vote, une cerise sur le gâteau : l’absence de soutien des socialistes et des écolos, pourtant copains de bancs de la Nupes... Et, par deux fois, elle a mis les députés LR en grand embarras, les obligeant à jouer passivement le rôle de béquilles du pouvoir..."
Ouhlàlà... je suis impressionné. Une véritable Sun Tzu, cette Marine. Mort de rire... Ce ne sont là que des chicaneries sans conséquences. Soit elle bâtit un accord avec LFI, soit elle ne le fait pas. Le reste, c'est du cinéma.
"Bien sûr, il s’agirait d'une partie de poker à l'issue incertaine, mais, comme au poker, c'est le joueur possédant les plus grosses cartes qui aurait le plus à perdre... D'où les hésitations du Prince, qui a la possibilité de prendre la main sans attendre cette censure et de dégainer la dissolution... à ses risques et périls. Celle de 1997, qui a anesthésié Chirac, est dans toutes les têtes..."
Pas la mienne. Pour tout vous dire, je pense tout bêtement qu'il convient d'user et d'abuser du 49.3, d'en faire voir de toutes les couleurs à ceux qui haïssent Macron, pour ensuite prendre en otage le Sénat. "Bon, le 49.3, vous aimez ? Non ? Alors vous votez son abrogation de la constit', et, si vous y tenez, pour ce prix, on dissout, vu que vous êtes joueurs et que vous passez votre temps à nous dire "Chiche". Eh bien "Chiche", alors..."
Voilà. 49.3 jusqu'à la la lie. Puis dissolution tant attendue en échange de l'abrogation du 49.3. Puis on se marrera avec LFI + RN + LR sans 49.3 face à "la Macronie", comme vous l'appelez.
C'est comme cela qu'on gère des sales gosses. En les privant de dessert à coups de martinet.
Rédigé par : F68.10 | 10 novembre 2022 à 23:30
@ Serge HIREL
"J’ai été fort choqué d’entendre votre journaliste, dans son émission, utiliser systématiquement le mot ‘Flic‘ pour désigner les policiers. Se raccrocher aux branches en fin d’émission pour s’affranchir d’une telle faute était également pathétique. Pas péjoratif ? Bien sûr que si ! Alors pourquoi ? Pour faire ‘peuple’, djeune ? C’est juste déplorable. A-t-elle pensé un instant aux familles ? A-t-on jamais entendu un enfant dire "mon père est flic" ? Non bien sûr et il y a sûrement une raison pour ça… Aurait-on entendu Jacques Chancel prononcer ce mot dans un débat de la sorte ? À chaque Mozart, il faut un Salieri. Je vous laisse deviner qui est qui. Bonne soirée et bon courage, votre métier qui consiste à prendre des coups est… un bien beau sacerdoce."
Etc.
https://mediateur.radiofrance.com/non-classe/22-lemploi-du-mot-flic/
Rédigé par : Axelle D | 10 novembre 2022 à 20:38
@ Serge HIREL | 10 novembre 2022 à 18:02
Effectivement le racisme m'est étranger aussi bien que le mépris ou la condescendance affichés et revendiqués vis-à-vis de professions ou de métiers que je respecte et dont les représentants me semblent constituer les derniers remparts contre le désordre et la barbarie.
Et je serais surprise que s'il vous arrive de rencontrer un policier ou un gendarme, qu'il soit commissaire divisionnaire de police, colonel de gendarmerie, brigadier de police ou adjudant de gendarmerie, vous le qualifiiez systématiquement de flic ou de pandore pour faire le malin !
Quant à votre sous-préfecture, si elle a moins de 10 000 habitants il y a certainement des lustres qu'elle a perdu son commissariat qui n'était d'ailleurs dirigé (en des temps anciens) comme vous l'indiquez vous-même que par un commandant et non un commissaire vu sa faible importance.
Concernant par ailleurs le taux de traitement et d'élucidation des affaires criminelles, il semble que la balance penche résolument en faveur de la police, non parce qu'elle serait foncièrement meilleure, mais d'abord parce que 70 à 80 % des affaires criminelles sont traitées par la police nationale, la sécurité publique pour les affaires mineures et la PJ pour les plus graves. Renseignez-vous.
Rédigé par : Axelle D | 10 novembre 2022 à 20:12
@ Axelle D | 06 novembre 2022 à 18:57
À la lecture de vos démêlés avec certains commentateurs de ce blog, on ne peut que conclure que vous détestez le racisme... et vous avez raison. Mais pourquoi vous vautrer dans cette fange lorsque vous daignez jeter un méchant regard sur ces bouseux de la France « périphérique », comme l’on dit aujourd’hui dans les salons parisiens ? Apparemment, par les temps qui courent, mieux vaut vivre auprès d’une « minuscule » sous-préfecture que dans une réserve de « chances pour la France »... Ici, le mortier sert à construire les murs et les coups de feu sont ceux des chasseurs dominicaux...
Le maire actuel de ma lilliputienne commune fut le dernier flic de la ville. Un commandant de police venu d’un village égaré des Hauts-de-France en Basse Charente, qui dirigeait une bande de pingouins préposés à la verbalisation de ces voyous de Parisiens qui oubliaient de mettre quelques pièces dans l’horodateur (eh oui ! à l’époque, nous connaissions ces pendules de trottoir, mais, parce qu’ici, on ne court pas après le temps, elles ont été supprimées...) et faisaient les gros yeux aux voleurs de poules... et aux quelques dealers qui, déjà, avaient compris tout l’intérêt de se mettre au vert... Des crimes ?... Oui, depuis vingt ans, il y en a eu un. Le proc a confié les investigations aux fins limiers de la PJ, qui, venus de la grande ville, ont mis six mois pour découvrir le coupable, particulièrement niais... Six mois alors que les bouseux du coin l’avaient identifié, preuves à l’appui, aussitôt son forfait commis. Une tonne de paperasses et d’heures supplémentaires contre quelques minutes de réflexion et deux ou trois conversations...
Eh oui, sur ordre de je ne sais plus quel Premier Flic de France, nos « assistantes sociales » sont parties et les pandores se sont installés. Une compagnie entière ! Soixante-dix pandores, avec une BT, une BR et une caserne toute neuve. Et ils font leur boulot, patrouilles, contrôles routiers et filatures, y compris le soutien à leurs collègues de l’A10 qui enchaînent les « go fast ». Bon, c’est vrai, on aimait bien nos flics, mais, finalement, les pandores, question sécurité, côté prestance aussi, c’est peut-être mieux...
Mais ce n’est que l’avis d’un bouseux vivant dans le microscopique faubourg arboré d’une minuscule sous-préfecture... Au fait, quels sont le cours du blé et celui du maïs, ce matin, sur le marché de Chicago ? Mon voisin, qui, dans le « e-hameau » où il demeure, est en train de géopositionner son tracteur, doit choisir ce qu’il va semer pour s’assurer un max de rentabilité et son très haut débit par fibre optique est en rade... Allez, Axelle-la-citadine, soyez chic ! Ouvrez votre ordi ! Ah ?! Il rame... Vous n’avez qu’un débit de 500 kg ?... Je vous plains.
P.-S. : merci d’indiquer dans quel(s) ouvrage(s) savant(s) vous avez déniché ces définitions de « flic »... Sourcer est toujours un plus.
Rédigé par : Serge HIREL | 10 novembre 2022 à 18:02
@ F68.10 | 07 novembre 2022 à 20:12
« Il convient donc que le gouvernement use et abuse du 49.3. »
Il vous faut traverser le lac pour saisir toutes les subtilités de cette arme que les Français ont trouvée, tout aussi efficace pour obtenir une majorité que le célèbre consensus suisse. Consensus qui, d’ailleurs, me semble-t-il, ne va pas jusqu’à intégrer les partis extrémistes de la Confédération.
Imaginé par le Général, qui avait les partis en sainte horreur, le 49-3 a d’abord servi à mâter les centristes, membres de temps à autre turbulents de la coalition gaulliste. Le glaive suspendu de la dissolution les aidait à se calmer... Mitterrand, Rocard et Cresson, confrontés à une majorité agitée, ont fait de même, tout comme Valls, face aux « frondeurs ». Et l’on peut percevoir chez Macron qui, via Borne, a déclenché quatre fois la foudre, une certaine méfiance vis-à-vis de son allié MoDem, dirigé par un spécialiste des zigzags.
Mais le 49-3, depuis 2008, n’est plus une arme létale qu’en matière budgétaire. Sinon, c’est un fusil à un coup... qui ne peut être tiré par le président qu’une seule fois par session parlementaire. Par contre, le Prince a conservé son droit de dissolution - une fois par an - et les députés peuvent déposer autant de motions de censure qu’ils le souhaitent...
Pour les mois qui viennent, EM concocte plusieurs réformes d’importance et, pour utiliser le 49-3, devra choisir celle à laquelle il tient le plus, mais qui n’a aucune chance de séduire le LR, seule opposition avec laquelle il condescend à parler... quand bon lui semble. Retraite ? immigration ? Sécurité ? Voilà le casse-tête...
Contrairement à ce que vous pensez, le 49-3 n’est en aucun cas un moyen de pression pour obliger les oppositions à dialoguer, encore moins à proposer un « programme commun » qui, d’évidence, serait contre-nature. Ce qui ne leur interdit pas, non de s’entendre, mais de voter un même texte de censure... Par deux fois, Marine Le Pen vient de réaliser un joli coup en ce domaine en faisant voter son groupe en faveur d’une motion déposée par la Nupes la première fois, par LFI la seconde, avec, lors de ce dernier vote, une cerise sur le gâteau : l’absence de soutien des socialistes et des écolos, pourtant copains de bancs de la Nupes... Et, par deux fois, elle a mis les députés LR en grand embarras, les obligeant à jouer passivement le rôle de béquilles du pouvoir...
Rien ne dit qu’un jour ou l’autre, enfin dirigé par un chef de parti qui aurait quelques notions de stratégie politique, LR ne décidera pas de ne plus servir de cinquième roue au carrosse princier et, en se bouchant les narines, de voter, à l’unisson avec les deux autres oppositions, une motion de son cru ou présentée par l’une d’elles. La dissolution serait immédiate...
Mais que risqueraient alors ces formations téméraires ? Le pire : revenir à l’Assemblée un peu affaiblies face à une coalition Macron & Co disposant à nouveau de la majorité absolue... Leur rôle resterait le même : la combattre... sans espoir, cette fois, de la vaincre. Cette hypothèse du retour d’un tsunami macronien paraît peu probable tant, cet an-ci, le Prince est décrié... À l’inverse, ce nouveau scrutin pourrait déboucher sur une assemblée encore plus divisée qu’aujourd’hui et bloquant toute décision présidentielle jusqu’à ce que le Prince tire les conséquences de son échec personnel...
Une troisième piste est la reconduite au Palais Bourbon d’une assemblée identique. Ce qui serait aussi un camouflet pour celui qui a décidé la dissolution pour asseoir son pouvoir et l’obligerait à remballer ses exigences et à satisfaire celles de LR... lequel ne pourra pas éternellement repousser le RN en enfer... Dans ce cas, le cocu serait la Mélenchonie... à condition toutefois qu’elle existe encore, c’est-à-dire que, lors du scrutin, l’ex-député marseillais soit parvenu à maintenir l’union électorale Nupes, déjà en déliquescence aujourd’hui.
Bien sûr, il s’agirait d’une partie de poker à l’issue incertaine, mais, comme au poker, c’est le joueur possédant les plus grosses cartes qui aurait le plus à perdre... D’où les hésitations du Prince, qui a la possibilité de prendre la main sans attendre cette censure et de dégainer la dissolution... à ses risques et périls. Celle de 1997, qui a anesthésié Chirac, est dans toutes les têtes...
Rédigé par : Serge HIREL | 10 novembre 2022 à 14:05
@ anne-marie marson
"Le 49.3, qui vous plaît tant, est surtout une arme de répression massive. Je pense d'ailleurs que c'est ce qui plaît dans ce processus, qui évite tout débat."
Je pense, au contraire, Madame, qu'il convient de vous apprendre ce qu'est une majorité, même relative, et que le 49.3 est un excellent outil pour vous l'apprendre. Une arme de pédagogie massive.
C'est aussi un excellent outil pour apprendre à LFI et au RN que si ces deux oppositions souhaitent renverser, démocratiquement, notre gouvernement bien-aimé, eh bien, il ne tient qu'à eux de faire l'effort d'établir un programme commun.
Comme la mauvaise volonté de LFI et du RN est manifeste - au sens où ils ne souhaitent absolument pas se parler - il est temps que le gouvernement leur serve d'intermédiaire. De médiateur. Un peu comme la Suisse quand il s'agit de faire se causer les States et l'Iran dans les couloirs de l'hôtel Beau-Rivage à Lausanne. Je vous conseille les spas, Madame, vous en serez ravie.
Il convient donc que le gouvernement use et abuse du 49.3. Car, à chaque 49.3, le RN et le LFI sont contraints de s'adresser la parole. De négocier à mots couverts les termes d'une motion de censure. De se parler.
La démocratie, c'est un apprentissage. Le gouvernement sert donc de nounou à LFI et au RN pour leur apprendre à se parler. Le jour où le RN et LFI auront le courage de proposer un programme commun, la mission et la tâche de nounou de Madame Borne auront été accomplies avec brio: la France sera un peu plus démocratique.
Et je chanterai alors les louanges de Madame Borne. Car il n'y a que SuperNanny qui arrive à dresser les sales gosses.
Rédigé par : F68.10 | 07 novembre 2022 à 20:12
@ F68.10 | 07 novembre 2022 à 00:42
Le 49.3, qui vous plaît tant, est surtout une arme de répression massive.
Je pense d'ailleurs que c'est ce qui plaît dans ce processus, qui évite tout débat.
Rédigé par : anne-marie marson | 07 novembre 2022 à 13:48
@ F68.10
La Grande bouffe, excellent, on se rappelle les effets de la purée sur le personnage interprété par Michel Piccoli :
https://www.youtube.com/watch?v=qXA59RxXvMI
Rédigé par : Aliocha | 07 novembre 2022 à 09:35
@ anne-marie marson
"Lorsque Elisabeth Borne a été nommée PM, un auditeur de Sud Radio avait fait la liste, à l'antenne, des méfaits de E. Borne lors des précédents gouvernements où elle était entre autre ministre du Travail. J'avais retranscrit cette liste sur ce blog."
Effectivement, vous l'avez fait ici.
Eh bien, moi, je suis dans l'ensemble satisfait de l'action de Madame Borne lors des précédents gouvernements. Par exemple, le premier méfait que vous mentionnez, être une bonne exécutante des ordres de Bruxelles, j'ai plutôt tendance à qualifier cela de soutien à la construction européenne, et j'en suis assez satisfait.
"Entre autres, déjà, pour commencer, grâce au tour de passe-passe du 49.3..."
Le 49.3 est inévitable pour gérer l'École du Cirque qui croit être une opposition. C'est sûr, je vous le concède, le coup des deux 49.3 suivis de trois motions de censure, cela fait moche d'un point de vue helvète. Mais, en toute franchise, tant que nos oppositions restent aussi caricaturalement hostiles à toute idée de consensus... eh bien je n'ai aucun problème à vous faire manger du 49.3 jusqu'à l'indigestion. La Grande Bouffe, comme on dit.
Le 49.3 est constitutionnel. Voilà.
Maintenant, apprenez à négocier. Par exemple, il ne tient qu'au RN et à LFI à se mettre d'accord pour négocier un programme de gouvernement et renverser le gouvernement. En attendant, sans cette culture du compromis et de l'accord gouvernemental, LFI et le RN ne sont que deux oppositions - et non pas une opposition - face à une majorité à qui je donne, personnellement, toute latitude pour faire une utilisation outrancière du 49.3.
Jusqu'à ce que les oppositions, minoritaires, comprennent qu'il ne tient qu'à elles de cesser de se comporter de manière outrancière. Et nous aurons une démocratie un peu plus saine.
Vivement la jonction LFI + RN. En attendant, un 49.3 le matin, un 49.3 à midi et un 49.3 le soir.
Il n'y a en effet que cela que vous compreniez. Ne nous privons de cette arme de pédagogie massive.
Rédigé par : F68.10 | 07 novembre 2022 à 00:42
@ Yves | 05 novembre 2022 à 23:40
Personnellement la reine Elizabeth II m'a toujours inspiré, et ce depuis ma plus tendre enfance, admiration et respect, depuis son couronnement suivi par téléretransmission alors que j'avais juste neuf ans. Admiration et respect qui ne se sont jamais démentis et j'avoue avoir été sincèrement peinée à l'annonce de sa disparition, comme s'il s'agissait de la mort de l'un de mes très proches.
Il n'empêche qu'en écoutant la vidéo en lien, j'ai néanmoins beaucoup ri, comme l'aurait fait probablement cette grande souveraine, réputée, outre ses qualités humaines reconnues et son indéniable exemplarité en tous domaines, être dotée d'un redoutable humour, à l'image de son époux le prince Philip.
Une manière virtuelle de me, de nous, la rendre encore plus chère, proche et inoubliable.
Gloire à elle !
https://youtu.be/bcYxtOJ7XwM
Rédigé par : Axelle D | 06 novembre 2022 à 23:06
Lorsque Elisabeth Borne a été nommée PM, un auditeur de Sud Radio avait fait la liste, à l'antenne, des méfaits de E. Borne lors des précédents gouvernements où elle était entre autre ministre du Travail.
J'avais retranscrit cette liste sur ce blog.
Dans deux ou trois ans, le même auditeur, Julien je crois, reviendra sur Sud Radio pour compléter la liste des méfaits d'E. Borne.
Entre autres, déjà, pour commencer, grâce au tour de passe-passe du 49.3, le transfert de l'argent de l'AGIRC-ARRCO, caisse de retraite privée fonctionnant correctement, dans l'escarcelle de l'Etat.
Ce qui d’après Sophie de Menthon (Sud Radio), qui donne l'information, participe de l'Etat-voleur.
Rédigé par : anne-marie marson | 06 novembre 2022 à 21:51
@ Serge HIREL
Un peu de culture.
"Flic \flik\ masculin et féminin identiques
(Argot) (Péjoratif) (Familier) Policier."
"Flic (Par extension) (Péjoratif) N’importe quel représentant des forces de l'ordre."
Il est vrai que dans votre minuscule sous-préfecture, vous n'avez pas dû croiser beaucoup de policiers sur le terrain, sinon aucun, vu que vous résidiez en zone gendarmerie, ce qui explique (peut-être) votre ignorance sur le sujet.
Mais on peut apprendre à tout âge sans se vexer, sachez-le.
Surtout ne me remerciez pas, c'est mon jour de bonté.
Rédigé par : Axelle D | 06 novembre 2022 à 18:57
Infléchjssements : mais à quoi pensez-vous ? Enfin, voyons. Tout fout le camp.
Flic: au-delà de toute origine savante, je propose une explication donnée, je crois, par G. Lenotre, ou le Dr Cabanès, contemporains du mot. Les agents de police de Paris, à cette époque, portaient un sabre long qui, raclant occasionnellement le sol, faisait un "flic", onomatopée. Ce ne sont pas de grands historiens mais d'excellents chroniqueurs.
"Valeurs" et "dignité" ça devient de l'émétique. Allons-y une bonne fois pour toutes, les valeurs c'est la gauche exclusivement, et la dignité, c'est l'apanage des migrants. Ceci permet d'ajouter un péjoratif "droite" "extrême droite", lorsqu'on veut marquer quoi que ce soit du sceau de l'infamie. Les thuriféraires de l'URSS ont des valeurs et de la dignité parce qu'ils ne "savaient" pas, ils ne savaient rien, rien du tout même si les Russes adoraient dire que dans les Izvestia il n'y avait aucune pravda, et que dans la Pravda, il n'y avait aucune Isvestia.
Madame Borne: prestigieuse représentante de la formation française des grandes écoles, elle s'est perdue dans le fonxionnariat de haute volée qui oblige à la contorsion. Trop intelligente pour être première ministre de la V° République.
Rédigé par : genau | 06 novembre 2022 à 16:42
@ Axelle D | 05 novembre 2022 à 00:50
« Les journaleux n'aiment pas les policiers c'est bien connu. Beaucoup de jalousie et d'envie dans leurs réactions épidermiques à l'égard des différents corps de la police nationale, ces policiers auxquels ils voudraient tant ressembler en se la jouant détectives, enquêteurs d'opérette et déterreurs d'affaires bien crades ! »
Premier point : relisez bien votre phrase... Vous injuriez les flics, qui seraient donc, selon vous, des « détectives, enquêteurs d'opérette et déterreurs d'affaires bien crades ! », auxquels les « journaleux » voudraient ressembler... Je ne partage pas votre point de vue, cela va de soi.
Deuxième point : le terme « flic » n’est péjoratif que chez les voyous. Dans les autres cas, il s’agit d’une expression du langage populaire, qui n’a pas de connotation particulière. Langage populaire, qui ne s’emploie pas dans les relations administratives, par exemple un contrôle routier. On ne dit pas « sous-paf » en s’adressant à un sous-préfet, cela va de soi.
Troisième point : en revanche, « journaleux » est injurieux, tout comme « cureton », « baveux » ou « gris » (ce dernier terme étant parfois employé verbalement par les flics... à propos de la couleur des murs du commissariat, cela va de soi).
Quatrième point : que les Français, pour la plupart, ne distinguent pas le sergent-chef du lieutenant-colonel de gendarmerie, qu’ils ignorent qu’il n’existe pas de « commandant » de gendarmerie, mais des « chefs d’escadron », auxquels on s’adresse en lui disant « Mon commandant » - ou « Commandant » en ce qui vous concerne -, ne démontre en rien un quelconque mépris envers cette arme. Cela va de soi.
Idem en ce qui concerne la police. Mais, cette fois, l’identification du grade est un vrai casse-tête. Hormis s’il est en tenue, comment vous-même distinguez-vous un inspecteur, un lieutenant, un commandant de police, un commissaire ?
PS : quelque chose me dit que vous êtes proche de flics. Mais, nombre de gendarmes et de flics en étant dotés, l’indice qui me conduit à cette supposition n’est pas le fait que vous manquez d’humour et que, encore pire, vous ne l’appréciez pas. C’est plutôt votre côté « petit doigt sur la couture du pantalon » qui m’a mis la puce à l’oreille... J’avoue que, confronté à une telle rigidité, moi aussi, les larmes me sortent des yeux. Des larmes de rire, cela va de soi.
Rédigé par : Serge HIREL | 06 novembre 2022 à 13:14
@ Tipaza 05/11/22 10:39
Je partage entièrement votre constat selon lequel il convient effectivement en ces temps agités d'être très attentif à la manière dont on s'exprime.
Je maintiens cependant qu'il est parfaitement possible d'être admiratif - en écartant le sens ironique que l'on peut aussi attribuer à ce terme - de certains aspects de la personnalité d'un individu, même lorsque ce dernier est un adversaire politique, sans pour autant être en accord avec ce qu'est ou ce que fait ce même individu. Je suis par exemple resté admiratif de certains volets de la personnalité de François Mitterrand ce qui ne m'a nullement empêché d'en être un farouche opposant et je ne vois là aucune contradiction dans cette attitude.
En revanche, il me serait plus difficile d'éprouver de la compassion pour EB puisque c'est en parfaite connaissance de cause et en toute liberté, du moins je le suppose, que celle-ci a accepté la charge qui lui a été proposée. Je ne serais porté à plaindre EB que si cette dernière n'avait choisi cette fonction et ne l'exécutait que sous la contrainte, contre son gré.
Quant à l'empathie, je préfère de beaucoup, en politique notamment, qu'elle s'exprime plus dans les actes que dans les attitudes.
Rédigé par : Michel Deluré | 06 novembre 2022 à 10:00
Puisque M. Bilger est un infatigable explorateur de personnalités, j'aimerais lui demander de transmettre un conseil à notre Première ministre, pour le cas où elle souhaiterait disposer de la durée dans sa fonction.
Elizabeth II a cessé de régner en septembre dernier pour la raison que nous savons.
Elizabeth Truss a cessé de gouverner en octobre pour la raison que nous savons.
Madame Borne, nous voici en novembre, s'il vous plaît, choisissez un nouveau prénom d'usage politique.
Rédigé par : Yves | 05 novembre 2022 à 23:40
@ sylvain
Il y a en effet des multinationales de transports de migrants avec la complicité des Etats accueillants pour faire pression sur les salaires avec la bénédiction des alliés de Macron, ce qui valorisera les entreprises à vendre dans la reconversion de Macron en banquier d'affaires.
J'attends impatiemment qu'un député ose comparer ces embarcations aux trains de la Seconde Guerre mondiale voire à la rafle du Vél d'Hiv. Ce député s'il existe, a
d'avance mon admiration et tout mon soutien.
Car on en est là, de l'importation industrielle de migrants à qui du rêve a été vendu.
Rédigé par : stephane | 05 novembre 2022 à 12:02
Ceux qui s'insurgent grossièrement à l'AN trouvent normal que des mafieux passeurs moyennant finances transportent ces migrants au péril de leur vie.
Là personne ne dit rien. Comme quoi tout ça n'est que politique minable mafieuse : un trafic d'esclaves modernes cautionné et organisé par l'UE de Macron et ses Nupes.
Mais ces bastringues ont trouvé le coupable idéal :
Haro sur Grégoire de Fournas ! Plus fastoche, bande de charlots collabos traîtres macronupes.
Rédigé par : sylvain | 05 novembre 2022 à 11:31
@ Michel Deluré | 04 novembre 2022 à 17:34
Puisqu’à l’Assemblée se joue une farce sur la traduction d’une oralité en écrit, un pluriel transformé pour la mauvaise cause en singulier, je poursuis en analysant votre vocabulaire.
Vous commencez par déclarer votre admiration pour EB, et vous finissez par du respect, alors que le billet dans son dernier paragraphe parle d’empathie.
Ah, la belle langue française qui permet toutes les nuances de sentiment à l’égard d’une personne.
Pour ma part, je n’emploierais aucun de ces qualificatifs, tout au plus les jours de bonne humeur politique, et ils sont rares par les temps qui courent, je dirais que j’éprouve de la compassion pour cette femme.
Car enfin peut-on admirer la personnalité d’un adversaire politique en oubliant ses résultats politiques, fruits de sa personnalité et de son idéologie.
Ce serait la « schizophréner », la dissocier d’elle-même, avouez que ce ne serait pas aimable à son égard. ;-)
Compassion, sans la plaindre, ce qui serait blessant également.
Comment plaindre quelqu’un qui a choisi librement la voie dans laquelle elle est engagée ? L’ambition est la plus terrible des obligations et amène parfois ceux qui s’y soumettent aux pires souffrances, psychologiques ou réelles.
Que cette femme ait des qualités, je n’en doute pas, ce sont des qualités de technocrate, ce qu’elle est comme scientifique.
Pour ce qui est des qualités humaines, elle doit en avoir, nous en avons tous, mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il se dégage de sa personne une sécheresse de cœur, probablement liée à son physique.
Et puisque le billet se termine en parlant d’empathie à son égard, je dirai pour conclure qu’elle ne montre aucune empathie à l’égard des autres.
Publiquement en tout cas, mais c’est le job qui veut ça peut-être ?
Rédigé par : Tipaza | 05 novembre 2022 à 10:39
@ stephane 04/11/22 18:53
Sous la présidence de EM, être Premier ministre n'est assurément pas une sinécure. Cela relève même du sacerdoce.
Rédigé par : Michel Deluré | 05 novembre 2022 à 10:33
@ stephane | 05 novembre 2022 à 07:06
"Je vote Elisabeth Borne."
Moi : Oups ! nous sommes en démocratie donc on a le droit de voter pour le diable ou alors faut consulter un psy.
Vous : Elisabeth Borne, si, elle est honnête.
Moi : Aïe, vous aggravez votre cas, c’est de l’humour j’espère ? Mais j’aime bien le "si".
Vous : Un politique honnête, c'est pas clair.
Moi : Très bonne conclusion, vous vous êtes rattrapé, il est évident que quelqu’un d’honnête ne peut pas faire de politique, ça se saurait. Un politique malhonnête c’est clair, c‘est même un pléonasme !
Toujours et encore Moi : on l’a vu votre Borne participer odieusement en bonne procureur socialoviétique, à la chasse inquisition nauséabonde contre le RN au sujet de Lola qu’elle a allègrement piétinée.
Rédigé par : sylvain | 05 novembre 2022 à 08:30
Quand je vois des politiques comme cela, je me pose parfois la question de savoir si j'aurais plaisir à papoter avec eux autour d'un thé.
Certains oui, certains non.
Au final, entre les deux, le politique pour qui ma réponse est oui aura mon vote.
Je vote Elisabeth Borne.
Je pense qu'elle n'aurait jamais signé l'arbitrage Tapie à propos d'Adidas, comme l'a fait en son temps Christine Lagarde.
La suite on la connaît, avec en prime le directeur de cabinet condamné par la justice pour avoir exécuté les ordres.
Elisabeth Borne, si elle est honnête, n'ira pas plus loin que Matignon. Si elle est haute dans les sondages comme cela semble être le cas au vu des diversités de ce blog qui l'estiment, elle va se faire savonner la planche.
Souhaitons qu'elle ressorte indemne de son poste à Matignon.
Rien de Mediapart, rien du volatile. C'est louche tout ça. Un politique honnête, c'est pas clair.
Rédigé par : stephane | 05 novembre 2022 à 07:06
@ Serge HIREL
Les journaleux n'aiment pas les policiers c'est bien connu. Beaucoup de jalousie et d'envie dans leurs réactions épidermiques à l'égard des différents corps de la police nationale, ces policiers auxquels ils voudraient tant ressembler en se la jouant détectives, enquêteurs d'opérette et déterreurs d'affaires bien crades ! Or c'est peine perdue eu égard à leur incompétence, sachant que pour la plupart ils ne connaissent même pas le b.a-ba des différents corps, grades, métiers et fonctions de la police nationale et de la gendarmerie.
Finalement vous êtes pathétique M. Hirel dans votre entêtement à vouloir toujours avoir raison même quand vous vous vous fourvoyez lourdement. Et je doute que vous ayez le cran si vous vous retrouvez en face d'un policier ou d'un gendarme (nonobstant son grade), d'employer le terme de flic en sa présence.
Quant au vocable fonctionnaire de police, c'est juste un terme bateau généraliste qui ne veut rien dire. Viendrait-il à l'idée d'une infirmière ou d'un médecin de dire je suis fonctionnaire hospitalier, d'un professeur de se présenter comme fonctionnaire de l'éducation, etc.
Rédigé par : Axelle D | 05 novembre 2022 à 00:50
"...elle (EB) est condamnée à débiter des voeux pieux, à citer tel ou tel ministre - je constate avec plaisir qu'elle ne pousse plus le sadisme à l'égard des Français jusqu'à louer Eric Dupond-Moretti, elle se contente de Gérald Darmanin qu'elle félicite pour le calmer - et à espérer que le futur exaucera les promesses qu'elle fait sans trop y croire elle-même car elle est honnête, incurablement honnête." (PB)
Elle est bien cette dame. Je pense aussi qu'Elisabeth Borne est sincère et honnête, mais aussi très professionnelle et courageuse d'avoir accepté le poste de Première ministre vu le chantier en reconstruction.
Je commence à apprécier aussi Gérald Darmanin. Il est plus crédible et plus humble qu'EDM qui est de plus en plus gonflé de prétentions hautaines et mal placées.
Rédigé par : Ellen | 04 novembre 2022 à 20:12
@ Axelle D | 04 novembre 2022 à 16:32
« Flics »...
Pardon d’avoir fait vibrer votre corde sensible, mais il me semble que, ces jours-ci, j’ai entendu plusieurs fois le Premier Flic de France parler de ses « flics »... et il n’est pas rare qu’un flic dise « je suis flic » plutôt que « je suis fonctionnaire de police ».
Péjoratif, le terme « flic » ? Tout dépend de qui l’emploie... Vous croyez vraiment que tous ceux qui, depuis des lustres, lancent « 22 ! V’là les flics » sont des « racailles » ? En revanche, je n’aime pas le mot « fliquette ». Il donne l’impression qu’une policière ne peut être qu’une subalterne... N’oublions pas non plus que nos amis américains, réputés plus respectueux de l’ordre que nous, ont aussi leurs « cops »...
Bon... Pour vous faire plaisir, quand des forces de l’ordre seront à nouveau envoyées en des lieux champêtres tel Sainte-Soline, je les qualifierai de... « poulets »...
P.-S. : bien entendu, ce billet un peu moqueur ne change en rien mon point de vue sur l’indispensable respect que l’on doit à nos flics, en particulier à ceux qui ont été blessés à Sainte-Soline par des voyous dont l’engagement écologique est plus que douteux.
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@ caroff | 04 novembre 2022 à 17:40
Que je sache, les ingénieurs du BRGM ne siègent pas quai Conti. Ils emploient leur jargon technique, les agriculteurs et les écolos en utilisent un autre, mais tout le monde se comprend... sans parvenir à s’entendre. À noter que, dans le titre de son rapport, l’expert - pardon, « l’hydrogéologue » - parle de « réserves de substitution », puis, dès la note de synthèse, de « retenues »... Restons-en là, cette querelle sémantique pourrait finir par... bassiner.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 novembre 2022 à 19:53
@ Michel Deluré | 04 novembre 2022 à 17:34
Tout à fait d'accord avec vous.
Pas de sectarisme vis-à-vis de la Première ministre qui n'a qu'un seul défaut: son président.
Hommes ou femmes, la France a besoin de personnes qui lui sont loyalement et de bonne foi dévoués, indépendamment de l'appartenance politique.
Cela devient une denrée rare.
EB a les menottes, c'est le jouet du président qui est un doux mélange de Mitterrand et de Sarkozy.
Qui à droite pour incarner cette droiture pour 2027 (ou avant) ?
Rédigé par : stephane | 04 novembre 2022 à 18:53
@ Serge HIREL 15h14
"Il s’agit bien de « bassines » et non de « retenues »."
Le BRGM, instance scientifiquement reconnue, utilise bien le terme "retenue".
http://infoterre.brgm.fr/rapports/RC-71650-FR.pdf?fbclid=IwAR0Filow2hAxua8zZzee43OvV0bZjueBvNNgWyivWbrXuOgkoEsZgwdgGjk
Pour le reste, je ne déteste pas que des agriculteurs arrivent à gagner de l'argent !
Rédigé par : caroff | 04 novembre 2022 à 17:40
Indépendamment de tout jugement sur l'action politique qu'elle mène, je reconnais éprouver pour EB une certaine admiration.
Admiration tout d'abord pour avoir accepté cette blessure d'amour-propre que peut constituer une nomination par EM à une charge, certes prestigieuse, mais que ce dernier a priori ne lui destinait pas. En quelque sorte, une nomination par défaut.
Admiration ensuite pour assumer cette charge dans des conditions délicates qui rendent l'exercice périlleux : omnipotence du chef de l'Etat, équipe gouvernementale hétéroclite au sein de laquelle certains piaffent d'ambition, absence de majorité parlementaire et tout cela dans un contexte général difficile alors que le pays est loin de présenter une situation favorable, avec des marges de manœuvre satisfaisantes, pour relever les défis qui se présentent à lui.
Voilà au moins qui justifie le respect.
Rédigé par : Michel Deluré | 04 novembre 2022 à 17:34
Elisabeth Borne c'est le portrait craché (surtout physiquement) de mon instit de CM2 dont j'ai gardé le pire souvenir comme d'une femme psychorigide, faux-jeton et sans saveur. Bien que j'admette n'être pas tout à fait objective vu ce très mauvais souvenir.
Par ailleurs, il me semble que la susnommée ne fut désignée que par défaut à la suite de quatre refus pour exercer la fonction de Première ministre, respectivement ceux de : Marisol Touraine, Audrey Azoulay, Catherine Vautrin et surtout Christine Lagarde que Macron harcela en vain par trois fois.
N'est-ce pas enfin Françoise Giroud qui avait prédit il y a plus de quarante que :
"La femme serait vraiment l'égale de l'homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente."
Après l'hyper fonctionnaire plan-plan Castex, on semble être en plein dedans.
Rédigé par : Axelle D | 04 novembre 2022 à 17:12
@ Serge HIREL | 04 novembre 2022 à 15:14
"Sainte-Soline n’est pas seulement le lieu d’affrontements entre flics et écolos."
Ce terme de "flic" familier, argotique et à connotation généralement péjorative servant invariablement à qualifier les policiers de tous grades et fonctions (opposés à des contestataires compulsifs, voire à la racaille et chargés de faire appliquer la loi, parfois au péril de leur vie et de la sécurité de leur propre famille) commence sérieusement à me sortir par les yeux. D'autant plus émanant de gens ne leur arrivant pas à la cheville et s'imaginant ainsi être rehaussés et exaucés.
Rédigé par : Axelle D | 04 novembre 2022 à 16:32
"Elisabeth Borne : entre voeux pieux et vaillance..." (PB)
Jugement plutôt sévère où, toutefois, Philippe nous confirme ce qu'i avait avoué il y a quelques billets passés : à savoir que sciences et maths n'étaient pas sa tasse de thé !
Le défaut commun à tous nos commentateurs radio et TV est qu'ils se concentrent sur le ou les faits sans faire d'abord une analyse de la personne qu'ils jugent et généralement sur des sujets qu'ils ne dominent pas !
La chose tourne d'ailleurs au ridicule en écologie, gaz de schiste en particulier.
Qui il, ou elle dans ce cas, a prouvé que Philippe ou bien ne nous disait pas la vérité il y a quelque temps, ou avait oublié son passé plutôt brillant de magistrat ?
Quand on ne connaît pas la nature d'une personne, qu'on ne comprend pas son comportement, on ne peut pas la juger, encore moins en étant condescendant !
Le secrétaire de la CFDT en avait pourtant donné une excellente description. Au sortir d'une négociation récente avec elle, sur une question d'un journaliste qui lui demandait ce qu'il pensait d'elle, il avait répondu : "Je la connaissais pour avoir déjà négocié avec elle quand elle dirigeait la RATP. Elle n'a pas changé, le débat est calme, elle écoute attentivement, pose des questions, comprend les doléances, y est sensible, puis, à la fin, on fait ce qu'elle veut !"
C'est ça un dirigeant !
Considérant qu'elle sort d'un milieu qui était loin d'être privilégié, d'une enfance tragique, puis considérant qu'elle a démontré être capable de maîtriser ce qui est la meilleure formation intellectuelle (X-Ponts) en France de mon point de vue, et même au monde, il me paraît possible que quelqu'un pour qui sciences et maths sont des mystères ne soit pas en position de juger savamment.
Quand les dirigeants ou médias étrangers vantent nos formations supérieures, ils parlent de nos formations scientifiques et techniques, pas Normale Sup, ENA, Sciences Po, HEC ou Droit car, en outre, si l'on en croit les Chinois, notre éducation générale se classe au 23e rang mondial. Tout en appréciant nos scientifiques et ingénieurs !
Elle étonne ? Rien de surprenant !
On peut manipuler Emmanuel Macron. Une autre femme le fait déjà depuis longtemps !
Plus brutalement : des ingénieurs ont inventé et fabriquent les bulldozers, ce qui est aussi un état d'esprit.
Les moteurs des bulldozers modernes les plus puissants sont plus silencieux et progressent lentement de façon continue :)
Rédigé par : Claude Luçon | 04 novembre 2022 à 15:46
@ caroff | 04 novembre 2022 à 11:43
Sainte-Soline n’est pas seulement le lieu d’affrontements entre flics et écolos... pseudo-écolos mais vrais casseurs délinquants pour quelques centaines. Les racines de ce combat champêtre sont ailleurs, dans les bureaux des méga-coopératives agricoles, dans les salons feutrés de quelques banques... et leur mobile est clair : l’appât du gain. La nature ne nous convient pas ? On la transforme... et elle devra s’adapter.
Certes, ces bassines (*) sont aujourd’hui nécessaires, indispensables aux agriculteurs adeptes d’une exploitation intensive pour produire encore plus, parce qu’endettés pour cause d’achat de matériels de plus en plus sophistiqués, ils sont soumis à leurs financiers. Ceux-ci, épaulés par quelques conseillers agricoles à leur solde, par la FNSEA aussi, ont imposé l’installation de cultures avides d’eau dans une région qui, en été, faute de pluies, en manque souvent, où les marais sont menacés avant même les sécheresses multiples promises par le gourou onusien que l’on nomme GIEC. Et les autorités publiques, pour ne pas déplaire à ces groupes puissants, ont laissé faire...
Je n’ai strictement rien d’un écolo, mais je désespère quand je vois que, derrière chez moi, dans un marais humide déjà envahi de peupliers, une pièce de deux hectares a été mise à blanc pour cultiver du maïs... Je désespère quand je vois, devant chez moi, sur une parcelle de plus de vingt hectares - les haies qui coupaient le vent ont été arrachées depuis longtemps -, du blé d’hiver déjà haut de cinq centimètres trois jours après l’ensemencement... La veille de celui-ci, juché sur un tracteur guidé par GPS, l’entrepreneur agricole - le propriétaire du terrain est parisien... - avait épandu un produit, dont je doute qu’il soit naturel.
Cet été, pour la première fois, sur cette même terre, il a récolté du tournesol... Il faut être méchante langue pour faire un lien avec la guerre en Ukraine, qui a fait flamber le cours de cet aliment. Beaucoup d’autres de nos chers e-paysans ont fait de même. Pour nourrir la planète... ou leur compte en banque ?
Il serait temps que nos politiques osent sortir le bout du nez pour tenter de réguler plus sagement l’emploi de nos ressources naturelles. Mais peut-on résister à une profession capable de déverser des tonnes de fumier malodorant devant chaque sous-préfecture de France ?
(*) Il s’agit bien de « bassines » et non de « retenues ». Dans celles-ci, l’eau s’y déverse de manière naturelle ; dans celles-là, elle y est amenée par une technique humaine. Il est vrai que, médiatiquement, le terme « bassine » est plus agressif, moins bucolique que « retenue ». Au fait, la bassine n’est-elle pas une agression contre le cours naturel du circuit de l’eau ?
Rédigé par : Serge HIREL | 04 novembre 2022 à 15:14
Bien qu’à mon avis, il fasse preuve d’une trop grande indulgence, quasi coupable, envers elle, l’opinion de notre hôte sur la locataire de Matignon me semble proche de la réalité : EB, sans paraître broncher, avec une belle abnégation, fait le service après-vente. Préposée aux réparations des dégâts causés par son patron, elle tente de recoller les morceaux, de mettre un peu de baume là où la douleur provoque des cris, tout en sachant qu’elle n’y peut mais, tant les foucades du Prince ont entamé la chair. Il s’agit de tenir la place le plus longtemps possible en espérant qu’une troupe adverse change de camp... ce qui paraît très compromis.
Pour Macron, qui a pourtant longtemps hésité, EB est le meilleur choix. Non seulement, sa réputation de haut fonctionnaire au service des puissants n’est pas usurpée, bien mieux établie que celle de son prédécesseur, mais elle bénéficie d’une expérience rare : ses années « Ségolène », que l’on dit « Royal ». Préfète de la Région Poitou-Charentes, elle l’a d’abord affrontée, sans trop de conviction il est vrai. Devenue directrice de cabinet de la présidente de cette même région, elle a appris à composer avec une personnalité dont la constante est avant tout d’avoir toujours raison. Un Macron en jupons en quelque sorte. EB s’était montrée soumise... Un plus pour la fiche de poste que le Prince et Kohler, son bras droit, avaient établie pour le CDD de Matignon.
EB, cependant, souffre d’une faille de taille. Sa carrière, d’abord administrative, puis de ministre technique, ne lui a pas permis de se forger une carapace contre les tensions qui règnent au sommet du pouvoir, tensions entre les conseillers de l’Elysée et le gouvernement, tensions entre ministres venus d’horizons politiques différents, tensions entre ministres d’un même bord rêvant du trône... Que de rênes à tenir en une seule main ! Un exercice d’autant plus périlleux que le Prince s’amuse à les exacerber en changeant de pied sans prévenir. Les querelles à fleurets pas toujours mouchetés du couple Darmanin-Dupond sont un supplice pour EB, qui ne peut choisir entre ses deux ministres... dont elle déteste les ego et les ambitions, bien loin de sa conception personnelle du pouvoir.
EB, certes, est d’une tout autre trempe que celle, désignée par le Florentin, qui l’a précédée une dizaine de mois dans ce même fauteuil. Encerclée tant par l’opposition que par ses propres amis politiques, Edith Cresson avait pris le parti de faire front... Dès son discours d’investiture, elle s’est pris les pieds dans le tapis. Sa descente aux enfers fut immédiate... Assaillie elle aussi, EB a choisi, non d’attaquer - elle n’en a pas la carrure - mais de faire le gros dos, de bosser, d’étaler une fermeté face aux oppositions qui relève de la posture. Mais l’armure est fragile, trop neuve, pas assez huilée. Un regard, un geste, un ton traduisent parfois, ici l’exaspération, là l’impatience, ou encore la détresse, face à certains comportements, y compris ceux du Prince et de ses proches... Mais EB n’est pas dame à claquer la porte et à tourner les talons...
Finalement, la vraie question n’est pas de s’interroger sur le sort personnel de la Première ministre. Quel qu’il soit, l’Etat lui survivra. Elle me semble plutôt à poser en ces termes : dans une République dont le président est omniscient, omniprésent, omnipuissant, hormis son rôle de fusible, un Premier ministre est-il nécessaire ? L’exprimer ainsi, c’est déjà répondre... en oubliant que notre Constitution est suffisamment flexible pour qu’un même Prince, s’il tient à se maintenir sur le trône quoi qu’il lui en coûte, peut avoir, lui aussi, à avaler des couleuvres en cas de cohabitation... N’injurions pas l’avenir !
Rédigé par : Serge HIREL | 04 novembre 2022 à 12:51
Cher Philippe Bilger,
Comme à votre habitude, voilà un propos nuancé, perspicace et qui justifie à mes yeux que vous soyez le seul blog que je lise.
Cela étant, l'épisode d'hier, où elle a benoîtement emboîté le pas à son suzerain, montre une absence de caractère indigne d'un Premier ministre qui se respecte (ce faisant, elle est le digne successeur de l'ectoplasme Castex).
Les deux, ainsi que le troisième larron de l'Intérieur, se sont sérieusement discrédités en montant au créneau à la vitesse du son pour s'engouffrer dans la falsification éhontée de LFI. Par pur calcul politicien qui plus est : on discrédite le RN à bon compte ; on justifie l'immigration clandestine pour des raisons humanitaires (cf Aylan), après avoir légitimé la régularisation des clandestins actuels pour des motifs économiques.
Un épisode qui ne grandit ni la macronie, ni Madame Borne.
Rédigé par : Florestan68 | 04 novembre 2022 à 12:35
Oui, elle a de la tenue, ce n'est pas rien. Compte tenu du marigot dans lequel s'entassent les politiques qui l'entourent, président compris.
Comme vous, à l'inverse d'un Bruno Le Maire qui apparaît définitivement relever de la catégorie des crétins congénitaux, elle me semble ne pas croire à ses propres affirmations de volonté de désordre lié aux motions de censure. Elle est dans une "rhétorique" dictée.
Si 49.3 légitime, motion de censure légitime.
Elle le sait, et semble n'utiliser cette base d'arguments tout faits que par obligation.
On peut ne pas être d'accord avec elle tout en appréciant sa tonalité et sa tenue, le fond ne dépendant pas vraiment d'elle.
Rédigé par : jerome | 04 novembre 2022 à 12:32
Lorsque, Monsieur Bilger, vous écrivez : "elle est vaillante, elle avale des couleuvres, elle tient apparemment le choc, elle a le désastre serein et le pessimisme retenu. Elle ne se répand pas, elle fait front. Chargée de mettre en oeuvre une politique ô combien critiquable, elle ne déshonore ni la fonction de Première ministre ni la condition de la femme", vous exprimez un constat que l'observation honnête ne peut qu'approuver.
De fait, madame Borne est une belle intelligence dont la formation X-Ponts transparaît dans sa manière d'exprimer sa pensée avec une rigueur que j'apprécie.
Néanmoins, je considère qu'elle est un(e) ingénieur(e) égarée en politique, après un bref passage dans la préfectorale à Poitiers, notamment en raison de ses engagements liés à une gauche désespérante, de madame Ségolène Royal jusqu'auprès de messieurs Kohler et Macron.
Dommage : la France aurait mérité d'elle des engagements autres pour mettre ses grands talents à son service. Alors je n'aurais pas manqué de l'apprécier à sa vraie valeur.
Rédigé par : Robert | 04 novembre 2022 à 11:44
"Chargée de mettre en oeuvre une politique ô combien critiquable, elle ne déshonore ni la fonction de Première ministre ni la condition de la femme." (PB)
Il faut se souvenir qu'elle a été préfète de Poitou-Charentes de 2013 à 2015 puis directrice de cabinet de Ségolène et qu'à ce titre elle a toutes les qualités pour comprendre mieux que quiconque ce qui se joue dans le Marais-Poitevin avec la construction des retenues d'eau (bassines est impropre). Il s'agit pour les irriguants maïsiculteurs de ne pas compromettre les niveaux d'eau dans le marais permettant aux oiseaux d'eau protégés par les directives communautaires de nicher dans les prairies humides. Il faut savoir que les rendements à l'hectare sont environ 30 % plus élevés grâce à cette pratique vieille comme le monde. Elle a eu affaire aux syndicats agricoles, aux écolos locaux bien pacifiques à son époque et à l'administration centrale qui ne voulait pas payer des amendes à la Commission européenne pour non respect de la surface protégée en prairies (Directive Oiseaux pour les initiés).
Comme elle a supporté la folle du Poitou (Ségolène), elle a par ailleurs toutes dispositions pour supporter les ordres et les contre-ordres et avaler les couleuvres qui vont avec.
Une haut fonctionnaire typique de la production française du système "Grandes écoles": bien cortiqués et peu innovants sinon en techniques ingénieurales. À son crédit, une capacité d'écoute tempérée par une prise de décision assez carrée...
Rédigé par : caroff | 04 novembre 2022 à 11:43
Ce gouvernement navigue à vue courte.
La macronie bricole sans gouvernail à bord de son bateau.
E. Borne essaie laborieusement d’écoper l’eau qui fera couler le bateau France. Tout ceci est désespérant.
Vu l’afflux de migrants, il n’y aura plus de place de « serveurs » ou de « cuisiniers ». Avec l’inflation, les prix de l’alimentation, de l’essence, du gaz, du diesel, de l’électricité qui vont augmenter de manière drastique dès janvier 2023 (fini le fameux « bouclier tarifaire »), les Français n’auront plus d’argent à dépenser pour aller manger dans des restaurants cantines !
L’invasion migratoire se poursuit. Le nombre, le nombre, le nombre.
L’Ocean Viking bloqué en mer, SOS Méditerranée appelle à l’aide France, Espagne et Grèce
L’ONG, qui a recensé 234 migrants à son bord, cherche un port pour débarquer ces personnes secourues. Elle se heurte à un contexte politique difficile sur le Vieux Continent.
E. Macron disait : « Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il ramène du Comorien ! »
“Blague maladroite” ?
ou
“Propos racistes honteux qui n’ont pas leur place dans notre République”.
Rédigé par : Isabelle | 04 novembre 2022 à 11:41
Pour E. Borne et tout ce gouvernement, qui font semblant de ne pas voir :
« C’est la première fois dans toute l’histoire de l’humanité qu’un peuple nourrit, loge, soigne et éduque les envahisseurs qui cherchent à détruire sa culture, ses valeurs et à le tuer » Philippe de Villiers
Rédigé par : Isabelle | 04 novembre 2022 à 11:38
@ sylvain | 04 novembre 2022 à 09:16
Vous oubliez dans votre liste le passe-droit sanitaire des migrants à qui on n'imposait aucune règle lors de leur arrivée sur le territoire, monsieur Dupond-Moretti ajoutant que les prisonniers n'avaient pas à subir la piqûre salvatrice car ils n'étaient pas des cobayes. On découvre maintenant que des documents avec en-tête du ministère de la Santé étaient signés par des responsables McKinsey France, conseilleurs largement payés.
L'opération "portes ouvertes" continue encore et encore pour pénétrer dans notre république bananière.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 04 novembre 2022 à 10:41
Élisabeth Borne, la pauvre… J’observe que la grande porte est désormais réservée aux grands de notre Nation comme Soulages alors que nos autorités utilisent les discrets couloirs qui pullulent dans les châteaux. La politique actuelle a pour moteur la dette, pour le reste c’est sombre, opaque, humide, bas de plafond, noir mais pas celui de Soulages, du vrai de vrai. Bref on ne fait pas de grandes choses avec de petites autorités.
Rédigé par : Louis | 04 novembre 2022 à 09:48
Je suis tout à fait disposé à me laisser convaincre par votre argument, bien que n'étant pas assez masochiste pour suivre Elisabeth Borne d'assez près pour me faire une opinion de première main. Si telles sont les raisons de l'apprécier, alors elles sont bonnes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 novembre 2022 à 09:48
« Elle s'efforce désespérément de démontrer l'alliance contre-nature de LFI et du RN pour la motion de censure... » (PB)
Une motion de censure est avant tout un acte de défiance à l'encontre de la politique menée par un gouvernement et n'implique pas nécessairement une quelconque alliance entre ceux qui la votent.
Demain, des millions de Français pourraient être conduits à tous descendre dans la rue pour protester contre les menées de M. Macron ou de ses futurs alter ego sans pour autant partager les mêmes convictions.
Rédigé par : Exilé | 04 novembre 2022 à 09:40
En même temps, Borne, en bonne collabo, fait partie de ce régime immigrationniste criminel traître à la France.
À l'Assemblée nationale, elle a bel et bien récupéré honteusement le crime contre Lola en piétinant son cercueil pour invectiver le RN, tout comme ses complices bons toutous macroniens : EDM le pire de toute la clique.
Elle a dépassé les bornes en accusant un député RN de racisme et en déformant les propos qu'il a tenus lors de l'intervention d'un député LFI ; elle devra donc en répondre devant un tribunal pour propos calomnieux et outranciers et s'excuser auprès de ce député RN, de même que beaucoup d'autres vautours de son entourage.
Borne participe au grand remplacement prévu par la grande mafia UE, elle est responsable des milliers de crimes arabo-africains sur tout le territoire, de l'impunité des délinquants, du mépris des victimes et de ce peuple blanc de souche que cette macronerie déteste.
Le gouvernement de Borne a des mégabassines de sang sur les mains en participant à l’épuration ethnique des blancs de souche en faveur des criminels arabo-africains, c'est un crime d'Etat raciste organisé.
Un TPI pour Borne et ses soudards macroniens ne serait que justice mais ce mot n'a plus aucun sens.
Rédigé par : sylvain | 04 novembre 2022 à 09:16
L'avocat général n'est pas spécialement légitimiste à savoir s'extorquer à lui-même son aveu, il caso e bello, comme chante le valet rossinien.
Le fantasme est à son comble, l'incapacité des LR à avoir su non seulement réformer le pays mais battre l'Emmanuel, voudrait faire de la responsabilité de la Première ministre un racolage que les notables refuseraient avec morgue du piédestal inversé de leur score électoral, qui n'a plus que le mépris de la réalité pour rêver d'enjamber le temps et d'attendre en somnambule 2027 pour battre celui qui ne pourra plus se représenter.
Il faudrait pour cela que les bruits d'outre-Atlantique ne soient que rumeurs infondées, à savoir que la Chine attaquerait Taïwan en décembre, ôtant à l'OTAN la force américaine et laissant tout loisir à nos petits LR de continuer à refuser à leur président qu'ils dénigrent tant, de lui donner raison en s'apercevant, mais un peu tard, que l'Europe n'aura plus les moyens ni de défendre l'Ukraine, ni les pays baltes, ni la Pologne, sans compter qu'alors Erdogan en profitera pour attaquer la Grèce.
Bon appétit, messieurs, au festin de 2027, il sera temps alors pour Bayrou de se concilier avec Sarkozy et pour Bilger de pardonner à Dupond-Moretti, puisque tous nous serons morts ou soumis.
Bonne nuit, chère Europe, et transmettez à la Sainte Russie nos regrets éternels d'avoir ainsi refusé les racolages de la réconciliation.
Rédigé par : Aliocha | 04 novembre 2022 à 08:56
« Bizarrement je n'ai jamais pu me déprendre d'une réelle estime pour Elisabeth Borne » (PB)
J’ai également une réelle estime pour Élisabeth Borne. Rien de bizarre à cela et je ne compte pas m’en déprendre.
C’est une excellente Première ministre qui sait tenir la barre du navire dans la tempête actuelle : guerre russo-ukrainienne, flambée des prix, écolo-terrorisme, sans oublier l’épineux problème de l’immigration.
Elle sait renvoyer dans leurs cordes les élus de la Nupes qui déshonorent leur écharpe tricolore en participant à des manifestations interdites dans lesquelles des commandos de black blocs agressent les policiers. Les mêmes qui s’en prenaient aux FDO lors des manifestations de Gilets jaunes.
Une grande dame qui n’a rien à voir avec la gent féminine de la Nupes dont la vulgarité et la bêtise ne font pas honneur aux femmes dont elles prétendent vouloir défendre la cause.
Rédigé par : Achille | 04 novembre 2022 à 07:28
En regardant la photographie d’illustration, j’ai vraiment l’impression qu’elle mime le geste et fait semblant de jouer de la flûte traversière.
Sans autre commentaire.
Rédigé par : Vamonos | 04 novembre 2022 à 07:23
"C'est plus subtil, plus étrange, un air roide, sans afféteries, une absence totale de narcissisme, de l'impuissance noble, de la résilience, une sorte de masochisme qui a de la tenue : elle ne se plaindra jamais."
Beauté morale de l'estimer, je veux dire désintéressement. Parce que si Elisabeth Borne n'est pas du genre à se montrer, si elle est noble, il m'étonnerait fort qu'elle réponde aux interrogations de notre hôte.
Ma vie, mon oeuvre, mes pleurs.
Rédigé par : Lodi | 04 novembre 2022 à 07:11