J'entends bien que mon titre est provocateur qui laisse entendre que la féminité n'est pas exceptionnelle en elle-même et que la parité est établie qui mêle des hommes médiocres à des femmes sans éclat.
S'il y a des combats légitimes pour instaurer une égalité professionnelle et une équivalence de respect et de dignité entre les hommes et les femmes, j'avoue être lassé par le poids d'un totalitarisme pervers qui, pour paraître progressiste, vous incite à exploser d'enthousiasme dès qu'une femme parle, écrit ou se plaint, comme si nous avions affaire à des êtres fragiles et à ménager.
Pour ma part je respecte trop les femmes pour les traiter avec condescendance, avec cette sorte de révérence qui signifie moins une authentique estime qu'une manière subtile et faussement noble de les traiter encore en inférieures.
Il est insupportable de sentir à chaque seconde qu'on attend de nous, les hommes, une dilection, une considération de principe pour toutes les femmes, pour l'autre sexe dans sa généralité et que toute attaque un peu vive de notre part nous plongerait dans un enfer politique ou médiatique.
Parce qu'on n'a pas toujours une Sandrine Rousseau caricaturale pour démontrer qu'on a le droit d'être réservé sur telle ou telle représentante de la condition féminine...
Détestable obligation aujourd'hui qui, à la suite de comportements transgressifs inadmissibles mais ponctuels, voudrait nous faire endosser une culpabilité collective, nous condamnant à une repentance humaine sur le mode de la France d'aujourd'hui s'abandonnant trop volontiers à la contrition historique.
Cette sorte d'injonction - en dehors du féminisme militant et sans nuance, point de salut ! - m'est d'autant plus insupportable que dans beaucoup de secteurs, je ressens avec un infini bonheur que nous avons des partenaires en esprit et en humanité qui non seulement nous honorent mais nous remettent à une place plus modeste que celle dont un pouvoir largement viril nous a longtemps gratifiés.
Je songe notamment à deux personnalités exceptionnelles dans un registre différent mais que le sort qui leur a été réservé a réunies dans une même injustice.
J. K. Rowling a été non seulement l'auteur admirée et au succès colossal de Harry Potter mais aussi plus tard l'intelligence libre et courageuse qui, renvoyant un féminisme délirant dans ses cordes, a fait l'objet d'un opprobre scandaleux, d'un ostracisme ignoble sans que d'ailleurs sa réputation auprès de la multitude des gens sensés dans le monde en ait été affectée, bien au contraire. Sa sensibilité de gauche ne l'a pas dégradée mais sublimée !
Je connais peu d'hommes où que ce soit et dans quelque domaine que ce soit qui auraient eu autant d'audace tranquille pour pourfendre des absurdités et mettre à bas les sottises woke (voir mon billet du 24 novembre 2021).
On me pardonnera de faire référence aussi à une philosophe française de haut niveau qui, je l'espère, n'estimera pas indigne un tel compagnonnage : Sylviane Agacinski qui vient de publier un livre remarquable de limpidité, de liberté et d'analyse informée : "Face à une guerre sainte". Elle ne se contente pas de décrire avec intelligence, mesure et objectivité les monothéismes, leurs liens et leurs conflits, mais elle dénonce le prosélytisme islamiste avec une rigueur et une force de conviction qui, émanant d'une intellectuelle à la sensibilité progressiste, ont d'autant plus de poids.
Sylviane Agacinski, il y a quelque temps, s'était vu refuser l'accès à l'université de Bordeaux où elle devait prononcer une conférence et participer à un débat parce que ses positions notamment sur la GPA à laquelle elle était et demeure hostile avaient déplu à quelques obtus haineux et ignorants.
Il y a dans le parcours intellectuel, philosophique et politique (au sens noble) de cette femme une constance, une absence de préjugés, un refus de l'absurdement correct qui dans notre monde constituent une oasis de liberté et d'indépendance.
Oui, il y a des femmes remarquables. Bien plus que deux mais celles-là m'ont paru constituer l'antidote le plus efficace, le plus éblouissant contre le féminisme de posture et d'intimidation, contre une certaine dictature nous imposant d'admirer systématiquement qui serait femme en nous couvrant la tête de cendres parce que nous serions hommes.
@ Axelle D | 27 janvier 2024 à 18:57
Je suis d'accord.
Merci pour ces informations.
Rédigé par : anne-marie marson | 28 janvier 2024 à 20:15
@ anne-marie marson | 27 janvier 2024 à 16:34
Le conducteur du véhicule qui a tué deux personnes sur un barrage était sous le coup d'une OQTF depuis plus d'un an. De même que ses deux passagères. Il conduisait à 5:30 du matin donc de nuit, sans visibilité ou avec un éclairage défaillant, n'ayant pas vu le panneau indiquant que la route était barrée... À moins qu'il ait décidé de passer outre et de forcer le barrage.
Gageons que nous ne sommes pas près de nous débarrasser de ces trois irresponsables. Le chauffard s'en tirera avec une peine mini et une amende et des dommages qu'il sera incapable de payer, vu qu'il est insolvable et roulait sans assurance. Avant que le ballet des recours ne reprenne pour permettre à ces gens de s'incruster chez nous à nos frais avec tout un arsenal d'aides !
Quelle misère qu'une telle incurie, qu'un tel laxisme coupable, voire assassin de nos gouvernants !
Courage au mari de l'agricultrice et à sa fille pour surmonter cette épouvantable tragédie !
Que Camille et sa maman reposent en paix !
Rédigé par : Axelle D | 27 janvier 2024 à 18:57
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/ariege/foix/marche-blanche-en-hommage-a-alexandra-sonac-agricultrice-et-a-sa-fille-camille-victimes-d-un-accident-sur-un-barrage-d-agriculteurs-2913971.html
Une pensée aujourd'hui pour cette petite fille, Camille, aux jolies boucles d'oreilles, future femme engagée.
Elle est partie, avec sa maman, autre femme remarquable, rejoindre Lola au paradis des petites filles.
Notre colère ne faiblit pas, elle ne s'arrêtera qu'à la fin des temps, lorsque les cavaliers seront passés.
À tous les islamogauchistes qui plaident pour l'euthanasie et l'avortement, et les membres du Conseil constitutionnel, visages de cire ayant déjà un pied dans la tombe, mais qui s'accrochent et s'acharnent à détruire le peu de vie qui existe encore
"Le Père, pour l’Agneau, ouvrira les sceaux" (Le Livre de l’Apocalypse)
Rédigé par : anne-marie marson | 27 janvier 2024 à 16:34
@ Tipaza | 25 novembre 2022 à 23:19
"Il n'en reste pas moins que la question se pose du choix d'une architecture pyramidale pour les tombes des pharaons. Je n'ai pas de réponses, vous pensez bien, et je ne crois pas une seconde à cette histoire de pyramide énergétique, mais la question de la forme se pose."
La réponse me semble évidente : ils avaient envisagé de les faire en forme de tire-bouchons inversés, et puis ils se sont aperçus que ce serait trop compliqué vu les techniques de l'époque.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 novembre 2022 à 19:25
On connaît l'aphorisme "Derrière chaque grand homme se cache une femme".
Cela fait, ou plutôt faisait, d'innombrables femmes remarquables.
Pourquoi je dis "faisait" ?
Parce que beaucoup de nos hommes politiques, y compris ministres, à qui on ne demandait rien sur l'intime, ont fait leur coming out.
Que faut-il dire à présent, que l'on ignore le genre de celle ou celui qui se cache derrière.
Par prudence on attendra le prochain coming out, surtout que la tendance est au polyamour ! ;-)
Rédigé par : Tipaza | 26 novembre 2022 à 10:15
Certaines pyramides mentales favorisent le retour des sorciers sourciers.
Pourquoi pas après tout, au point où nous en sommes, le problème cependant étant que cycliquement ils proposent quelques génocides et de battre femmes et enfants, mais ceci constamment.
Ce qui m'amène à la question, essentielle, du jour : n'était-ce pas les sorciers qui brûlaient les sorcières ?
Que Mesdames Rowling et Agacinski aient tenté d'y répondre les voue au bûcher, apparemment, c'est sûrement de la faute de Macron.
Boutez le feu !
Rédigé par : Aliocha | 26 novembre 2022 à 08:04
Mon LOL du jour :
Dédié à la femme remarquable du jour : Johanna Rolland, mairesse de mes f… de Nantes, le Chicago de l’Ouest, pour qui, je la cite sans rire, « la sécurité est l’affaire de la gauche » ! Inutile de développer, chez nous on avait une mule dans le pré, elle était moins abrutie et crétine que cette psychopathe.
Pas LOL @ Xavier NEBOUT | 25 novembre 2022 à 07:07
"Les pyramides sont des écarteurs de réseaux générant une augmentation de la fréquence vibratoire, blabla. Ça va commencer à bouger un peu, au niveau du cerveau ?"
Vous vous écartez du sujet cher Xavier, si c’est pour les femmes remarquables ou pas, j’ai entendu parler d’écarteurs par une amie sage-femme remarquable à la maternité, sont-ce les mêmes ? Elle les met dès que ça bouge un peu mais pas au niveau du cerveau, beaucoup plus bas, ai-je bon là ?
J’ai l’impression que sur ce blog beaucoup de cerveaux ont fait le grand écart, preuve que le trafic de drogue a de beaux jours devant lui.
Rédigé par : sylvain | 26 novembre 2022 à 07:57
@ Lucile | 25 novembre 2022 à 09:59
« Oui mais un homme ça s'empêche ! Ce n'est plus une question de discernement, c'est une question de caractère. »
Et une femme ça se permet… Parfois même un peu trop, au point que l'homme en perd son discernement... :)
Rédigé par : Achille | 26 novembre 2022 à 07:07
@ Robert Marchenoir | 25 novembre 2022 à 15:24
Savez-vous que le point de vue de Xavier Nebout sur la pyramide énergétique est vieux comme le monde ?
Peut-être depuis les pharaons.
Tapez sur Google, "Pyramide énergétique" et vous aurez des réponses ésotériques et aussi commerciales. Car des petites pyramides se vendent, à finalité énergétique, et elles seraient d'autant plus efficaces qu'elles sont artisanales.
Enfin c'est ce que disent les vendeurs de pyramides énergétiques.
Je ne partage pas ce point de vue évidemment.
Il n'en reste pas moins que la question se pose du choix d'une architecture pyramidale pour les tombes des pharaons. D'autant plus que la taille de pierres au centre de la pyramide semble avoir été calculée, ou évaluée comme on voudra, pour résister à la formidable pression exercée sur les cavités par la masse des autres pierres.
Je n'ai pas de réponses, vous pensez bien, et je ne crois pas une seconde à cette histoire de pyramide énergétique, mais la question de la forme se pose.
D'abord du point de vue symbolique et là il est plus facile de faire des hypothèses, puis sur l'architecture, où l'inconnu domine.
Bon, c'était juste pour dire que notre collègue XN n'est pas le seul à plonger, au risque de se noyer, dans cet ésotérisme.
Rédigé par : Tipaza | 25 novembre 2022 à 23:19
@ Xavier NEBOUT | 25 novembre 2022 à 07:07
"Les pyramides sont des écarteurs de réseaux générant une augmentation de la fréquence vibratoire, blabla. Ça va commencer à bouger un peu, au niveau du cerveau ?"
Chez vous, ça a tellement bougé que vous êtes complètement secoué, visiblement.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 novembre 2022 à 15:24
@ Michel Deluré | 24 novembre 2022 à 11:36
"l'amour affecte le discernement et oblitère la raison..."
Oui mais un homme ça s'empêche ! Ce n'est plus une question de discernement, c'est une question de caractère.
:
Rédigé par : Lucile | 25 novembre 2022 à 09:59
@ Aliocha
"Un peu de psychologie dostoïevskienne pour éviter les errances radiesthésistes..."
Je doute que les errances radiesthésistes aient la faveur de l'Église.
"Si cette pratique [la radiesthésie] n'est pas fondée scientifiquement, elle relève, comme le dit la définition, d'un "procédé divinatoire". Or, pour le coup, l'enseignement de l'Eglise est très clair sur ce point : toute pratique divinatoire est à rejeter fermement. Citons, parmi de nombreux versets, le Deutéronome au chapitre 18, verset 10 et suivants : "Il ne se trouvera chez toi personne pour faire passer par le feu, son fils ou sa fille ; interroger les oracles ; pratiquer l'incantation, la magie, les enchantements et les charmes ; recourir à la divination ou consulter les morts. Car tout homme qui fait cela est une abomination pour Le Seigneur." Ou encore, Lévitique 19, 26 : "Vous ne pratiquerez ni divination, ni incantation."" -- Réponses catholiques
"Cela décrit bien le désir de vérité de F68.10, qu'il ne se cabre pas, je ne cherche pas à le convertir, il n'en a pas besoin."
Ouais, bon, même si j'avais une quelconque un désir d'accéder aux "états de la gnose, de l'amour et du désir ardent", je vous avoue que l'accusation de "délire mystique" infondée dans mes dossiers psychiatriques me refroidit pas mal. 1. Parce que de tels propos ne sont ni plus ni moins, au final, que des menaces 2. Parce que je n'ai jamais eu de "délire mystique" et que je compte bien m'opposer à tous les mysticoïdes qui prétendent qu'il est légitime d'enfermer autrui sous prétexte de "délire mystique". Surtout ceux qui mettent en avant leur tolérance lorsqu'elle n'est que façade.
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@ Xavier NEBOUT
""No comment", c'est facile, mais ça en intéressera peut-être d'autres."
Ah ! Mais grand bien leur fasse ! C'est simplement qu'il me semblait inutile de faire mon athée rationaliste sur ce sujet, encore et encore et encore.
"Par contre, certains estiment que 30 % des cancers seraient provoqués par des lits placés sur des croisements... Ça va commencer à bouger un peu, au niveau du cerveau ?"
Je refuse de mettre sur un même plan Ernst Hartmann (qui aurait découvert ces "croisements") et Florence Nightingale. Une femme tout à fait remarquable, d'ailleurs.
Rédigé par : F68.10 | 25 novembre 2022 à 09:30
Suite:
Lors d'un camp de scouts en hiver, deux bénédictins les accompagnaient, les plus belles auras dorées du monastère, environ un mètre pour l'un, disons 60 cm pour l'autre. Un matin, on les a trouvés morts de froid.
Au chef qui me le racontait, je dis: "Ils ne sont pas morts, ils sont partis. Ils souriaient."
Il me répondit: "Comment vous le savez ? C'est moi qui les ai trouvés", et le supérieur m'a dit de ne le dire à personne...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 novembre 2022 à 08:28
Un peu de psychologie dostoïevskienne pour éviter les errances radiesthésistes n'est pas de trop :
"— Que je n’aie pas honte de ta croix, Seigneur, fit Tikhon presque dans un murmure, avec une sorte de passion et en inclinant la tête encore plus bas. Les commissures de ses lèvres se mirent tout à coup à trembler nerveusement.
— Mais peut-on croire au diable tout en ne croyant pas tout à fait en Dieu ?
— Oh, c’est très possible et cela arrive souvent. Tikhon releva les yeux et sourit aussi.
— Et je suis certain que vous considérez une telle foi comme plus respectable que l’incrédulité complète. Oh pope ! — éclata de rire Stavroguine. Tikhon lui sourit de nouveau.
— Au contraire, l’athéisme complet est plus respectable que l’indifférence des gens du monde, répliqua-t-il gaiement et simplement.
— Ho ! ho ! comme vous y allez !
— L’athée parfait occupe l’avant-dernier échelon qui précède la foi parfaite (fera-t-il ou non ce dernier pas ? c’est autre chose) ; l’indifférent au contraire ne possède aucune foi, mais seulement une mauvaise crainte. "
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Confession_de_Stavroguine
C'est amusant, cette avant-dernière station correspond chez les soufis, avant d'accéder aux États de la gnose, de l'amour et du désir ardent, à la station de la pureté (Tassawuf).
Cela décrit bien le désir de vérité de F68.10, qu'il ne se cabre pas, je ne cherche pas à le convertir, il n'en a pas besoin.
"Les États, disait Al Qushairi, sont des dons, les stations sont des mérites".
http://www.archipress.org/batin/maqamat.htm
Ce qui rejoindrait le sujet du billet, femmes et hommes remarquables accèdent à l'équilibre de la relation par imitation du don divin.
"La relation intersubjective est une relation non symétrique. En ce sens, je suis responsable d'autrui sans attendre la réciproque, dût-il m'en coûter la vie. La réciproque, c'est son affaire." -- Emmanuel Levinas, Éthique et Infini.
Voilà une définition du don qui n'est plus sacrifice et ne se déploie que dans la relation horizontale entre les individus, car si deux individus sont dans l'état d'esprit que décrit Levinas, tout devient possible, que l'on croie en Dieu ou pas.
C'est merveilleux.
Rédigé par : Aliocha | 25 novembre 2022 à 08:19
@ F68.10
"mais que s'enfermer chez les trappistes…"
Dans les monastères, on se retient de partir. Par contre, évidemment, lors de leur mort, leur âme ne traîne pas...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 novembre 2022 à 08:17
@ F68.10
"No comment", c'est facile, mais ça en intéressera peut-être d'autres.
Les pyramides sont des écarteurs de réseaux générant une augmentation de la fréquence vibratoire et qui facilitent la sortie de l'âme, comme le sont lesdits "hauts lieux cosmo telluriques" occupés par les civilisations anciennes, et sur lesquels ont été construits bon nombre de cathédrales et monastères...
Par contre, certains estiment que 30 % des cancers seraient provoqués par des lits placés sur des croisements...
Ça va commencer à bouger un peu, au niveau du cerveau ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 novembre 2022 à 07:07
@ Xavier NEBOUT
"Mon pauvre Monsieur, vous vous perdez dans une vaine érudition pour nier ce qui est l'essence de l'humanité."
Non. Vous n'avez simplement aucune définition correcte de la notion d'âme à nous mettre sous la dent. Certains choses vous semblent évidentes. Mais elles ne le sont pas.
"L'âme, de anima, c'est ce qui anime le corps..."
OK. Eh ben, dans ce cas-là, nous n'avons toujours pas prouvé son existence autrement qu'au moyen de divers codes neuronaux que Monsieur Dehaene analyse un à un dans son bouquin.
"...les expériences dites mystiques, spirituelles, ou initiatiques depuis l'aube des temps et dans toutes les civilisations... et qui devient inconnu lorsqu'il n'y a plus de civilisation."
Pas clair: si je prends le premier bouddhiste tibétain qui sort de sa grotte après dix ans, vous allez me dire que son expérience "mystique, spirituelle ou initiatique" n'est pas valide ; mais que s'enfermer chez les trappistes, ça, c'est valide ; et les informations sur la conscience ou l'âme que vous recueilleriez au travers des psychédéliques, c'est le diable ou je ne sais quoi.
Votre méthodologie est très problématique.
"Si vous voulez commencer à prendre le risque de douter sans trop sortir du rationnel a priori, je vous suggère de rendre visite à deux géobiologues radiesthésistes, et il y en un peu partout outre les amateurs comme moi-même. Ils sous-traceront tous deux à l'identique les réseaux telluriques d'une parcelle sur plan cadastral ou autre, à l'aide d'un pendule, même en étant à 1 000 kilomètres de celle-ci."
No comment.
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@ Yves
"Dissertation: que pensez-vous du Hadith d'Ali, le gendre du Prophète: "La femme tout entière est un mal ; et ce qu'il y a de pire en elle, c'est qu'il s'agit d'un mal nécessaire...""
Qu'Ali est un petit joueur comparativement aux anars de Tiqqun dans "Premiers matériaux pour une théorie de la jeune fille":
"La jeune fille appelle invariablement "bonheur" tout ce à quoi on l'enchaîne."
"La jeune fille est soudain prise de vertiges, quand le monde cesse de tourner autour d'elle."
"Tout comme ces journaux qu'on lui destine et qu'elle dévore si douloureusement, la vie de la jeune fille se trouve divisée et rangée en autant de rubriques entre lesquelles règne la plus grande séparation."
"L'amour de la jeune fille n'est qu'un autisme à deux."
"La jeune fille ressemble à sa photo."
"La jeune fille n'exige pas seulement que vous la protégiez, elle veut en outre pouvoir vous éduquer."
"La jeune fille ne joue pas avec les apparences, ce sont les apparences qui se jouent d'elle."
Bref. Vous en avez pour 150 pages non-stop de tels hadiths anars foucaldo-situationnistes pour votre plus grand plaisir.
Rédigé par : F68.10 | 24 novembre 2022 à 23:28
@ F68.10
Mon pauvre Monsieur, vous vous perdez dans une vaine érudition pour nier ce qui est l'essence de l'humanité.
L'âme, de anima, c'est ce qui anime le corps, en sort et y revient dans les expériences dites mystiques, spirituelles, ou initiatiques depuis l'aube des temps et dans toutes les civilisations... et qui devient inconnu lorsqu'il n'y a plus de civilisation.
Si vous voulez commencer à prendre le risque de douter sans trop sortir du rationnel a priori, je vous suggère de rendre visite à deux géobiologues radiesthésistes, et il y en un peu partout outre les amateurs comme moi-même. Ils sous-traceront tous deux à l'identique les réseaux telluriques d'une parcelle sur plan cadastral ou autre, à l'aide d'un pendule, même en étant à 1 000 kilomètres de celle-ci.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 novembre 2022 à 22:37
« Parce qu'on n'a pas toujours une Sandrine Rousseau caricaturale pour démontrer qu'on a le droit d'être réservé sur telle ou telle représentante de la condition féminine... » (PB)
S'il y a des femmes remarquables ne se mettant pas en avant avec discrétion, d'autres ne cherchent qu'à se faire remarquer par leur comportement de furies.
Rédigé par : Exilé | 24 novembre 2022 à 21:04
@ Axelle D. 23 nov. 22h30
Je partage votre opinion.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 24 novembre 2022 à 20:52
J'ai aimé Sylviane Agacinski interviewée par Eugénie Bastié du Figaro. Un vrai plaisir en effet. J'avais eu également beaucoup d'intérêt à lire son texte "l'Homme désincarné" sur le sujet de la GPA.
Il est rassurant de voir de brillantes femmes de gauche et pas n'importe lesquelles, je pense aussi à Elisabeth Badinter, qui exposent leurs idées avec sérieux, des idées réfléchies, humaines et raisonnables sur des sujets galvaudés par des féministes jusqu'au-boutistes.
Oui il y a des femmes courageuses, qui n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensent même si elles vont à contre-courant. Mais des hommes aussi. Dans votre précédent billet, Monsieur Bilger, vous parliez de Gad Elmaleh qui manifeste publiquement son attachement à la Vierge Marie, à la foi chrétienne. Il faut une certaine dose de courage dans le milieu artistique actuel, athée la plupart du temps et surtout un milieu qui raille en permanence les chrétiens.
Tant mieux qu'il y ait des gens courageux, ce sont eux qui font avancer les autres. Car si ces célébrités n'ont plus peur de dire ou de penser, cela permet aux obscurs de suivre.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 24 novembre 2022 à 18:39
@ hameau dans les nuages | 23 novembre 2022 à 20:02
On aime le double sens en Béarn à propos de "par-derrière" et "par-devant" !
Qui est derrière ou devant dans les deux cas ? :)
Rédigé par : Claude Luçon | 24 novembre 2022 à 17:56
@ sylvain | 24 novembre 2022 à 10:13
« Ce doit être terrible pour les femmes aussi douées que les hommes pour effectuer une tâche, exercer un métier dit masculin, participer à une compétition d’habitude réservée aux hommes, piloter un avion, commander un navire, etc. etc. d’être mise à l’honneur et de faire la une des médias comme si elles étaient des extraterrestres. »
Théoriquement, les médias ne se préoccupent pas des trains qui arrivent à l’heure. En revanche, avec juste raison, ils saluent l’exceptionnel. Par exemple, ils en font des tonnes quand un astronaute français commande l’ISS et tartinent sur une ancienne ministre, battue aux législatives, qui se fait offrir un poste international prestigieux. Dans les deux cas, l’exception n’a aucune connotation sexiste, mais relève du « patriotisme » dans le premier, du « scandaleux » pour le second. Claudie Haigneré a été portée aux nues en son temps et, voici quelques jours, Castaner a obtenu quelques éditos sarcastiques mérités...
L’affaire est tout autre quand les médias attirent l’attention, par exemple, sur une nomination banale qui échoit à une femme. Sous couvert d’information, il s’agit bel et bien, non pas de la contester - on n’en est plus là - mais, en quelque sorte, de s’en étonner, comme si cela avait quelque chose d’extraordinaire, d’anormal. Comme si cela était encore une conquête inattendue, inespérée, de la gent féminine.
Cette habitude bien ancrée dans les médias, que leurs lecteurs ne leur reprochent pas, démontre surtout que, dans le domaine professionnel en particulier, la parité reste à conquérir, dans la réalité bien sûr, mais aussi dans les esprits. Il est vrai que, dans un avion, à l’annonce du nom de la commandante de bord, un léger murmure est parfois encore perceptible...
Un autre baromètre de l’acceptation encore fragile de la présence de la femme à tous les échelons de notre société se niche au sein de l’Assemblée nationale, qui, pourtant, non seulement a fait le choix d’une parité imposée aux candidats à la députation, mais est, par ses votes, le fer de lance de celle-ci. La plus grave entorse, bien sûr, ce sont les injures sexistes qui y fusent de temps à autre, en provenance de personnalités dont on n’ose pas croire à ce comportement de voyou de quartier. Mais il en est d’autres, tout aussi révélatrices, des sifflets lorsque Cécile Duflot se présente en robe printanière aux caquètements, gloussements et autres bruits bizarres, censés imiter et railler le verbiage et la voix haut perchée de certaines oratrices...
Les médias, eux, sont plus courtois... mais il n’est pas encore rare qu’au milieu d’un article très sérieux sur un sujet important, le rédacteur se laisse aller à décrire la tenue de la ministre en quelques mots plus ou moins sentencieux.
Soyons optimismes cependant ! D’abord parce que la presse donne régulièrement des nouvelles de la barbe bicolore d’Edouard Philippe - aux dernières nouvelles, elle est devenue blanche - mais aussi parce qu’elle moque tout autant la doudoune d’Elisabeth Borne que le col roulé de Bruno Le Maire, l’un et l’autre déguisés en VRP de la sobriété énergétique... La parité avance, n'est-ce pas ?!
Rédigé par : Serge HIREL | 24 novembre 2022 à 17:25
Que dire de plus que ce billet consacré notamment à madame Sylviane Agacinski : une intellectuelle française, d'une gauche ouverte et non sectaire et dont les idées parfaitement ordonnées sont à l'opposé du gloubi-boulga des pseudo-intellectuels qui encombrent les réseaux.
Elle a été reçue par Sonia Mabrouk ce matin sur Europe 1. Cet entretien peut être écouté ici : https://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20/sylviane-agacinski-le-voile-doit-etre-traite-comme-un-signe-politico-religieux-4149846
On est loin des réflexions sans queue ni tête des partisans de LFI et consorts. Ici l'on a une analyse qui est difficilement réfutable par tout observateur intellectuellement honnête. Et l'on est à mille lieues du PS de l'actuel secrétaire qui a enterré ce parti dans l'informe NUPES...
Rédigé par : Robert | 24 novembre 2022 à 17:01
Quand j'écoute ces ministres femmes nommées par Macron je suis triste, combien elles sont loin par la répartie et la puissance de travail que j'ai côtoyées dans les bureaux d'études, et dans les gestionnaires: de ma leste coiffeuse gérante de salon, à celle qui mettait en place et traduisait les structures élastiques hyperstatiques.
On fait toujours référence d'une façon subliminale aux "intellectuelles", mais non ! L'intelligence est souvent ailleurs, surtout la vision.
Buzyn, son manque de courage en tant que lanceur d'alerte, Montchalin l'intérimaire, Pannier-Runacher etc. Des fonctionnaires, sans génie, élevées au tout-aliment... Comment changer cet état de fait, sortir de ces hauts fonctionnaires sans goût, sortir du filet de merlan, des oeufs à la coque et de la soupe fade, pour aller vers celle au pistou et au piment d'Espelette.
Le résultat ? 3 000 milliards de dette, les Chinois qui se moquent, les Allemands qui engrangent. Vite ! fuyons cette énarchie, il n'y a que chez nous que cela existe, on veut des gratteurs de ballons, des lutteurs, par des personnages qui boivent et se gargarisent de leurs propres paroles.
Rédigé par : Giuseppe | 24 novembre 2022 à 15:00
Dissertation: que pensez-vous du Hadith d'Ali, le gendre du Prophète:
"La femme tout entière est un mal ; et ce qu'il y a de pire en elle, c'est qu'il s'agit d'un mal nécessaire..." et il poursuit:
"Hommes, n'obéissez en aucune manière à vos femmes"
Rédigé par : Yves | 24 novembre 2022 à 14:57
@ Achille | 24 novembre 2022 à 06:42
Je vais quand même exprimer encore une généralité : à mon avis les promotions canapé sont détestables et immorales dans l'entreprise comme en politique, en fait partout où il y a du pouvoir. Elles me paraissent avilir aussi bien les hommes que les femmes qui y ont recours. Les Français sont moins sévères sur la question que les habitants des pays sous influence protestante ; ils ont une sorte d'indulgence pour les passe-droits en général, et quand on peut y voir de l'amour, toutes les excuses sont bonnes.
Rédigé par : Lucile | 24 novembre 2022 à 13:51
Seules la maternité et, à un moindre degré, la force physique différencient l’homme de la femme. Aucune science n’a jamais démontré et ne démontrera jamais que, dans tous les autres domaines, ils ne sont pas parfaitement semblables, tout comme le sont tous les humains, quels que soient la couleur de leur peau et leur lieu de naissance. Dans une société idéale, celle où nul ne voudrait dominer l’autre, celle où seule l’intelligence serait déterminante, le machisme pas plus que le féminisme n’auraient à s’opposer : ils n’auraient aucune raison d’exister.
Mais cette société idéale est et restera une utopie. Depuis la nuit des temps, y compris dans les plus anciens textes sacrés, le conflit est, selon les époques et les cultures, plus ou moins présent entre hommes et femmes. Inutile de s’étendre sur les responsabilités des religions dans cet affrontement, en particulier les religions monothéistes, qui glorifient la puissance de l’homme et assignent à la femme les seuls rôles de mère consentante ou de compagne impure. L’Eglise catholique romaine, qui, sous les royautés de droit divin, s’était montrée favorable à la loi salique, n’en est-elle pas encore à refuser l’ordination de femmes ?
Jusqu’au début du siècle dernier, les « femmes exceptionnelles » étaient rarissimes dans l’Histoire : Jeanne d’Arc, Catherine de Médicis, l’impératrice Catherine II, Elisabeth 1ère d’Angleterre... Aucune sous la Révolution - hormis une meurtrière, Charlotte Corday -, aucune parmi les grands inventeurs de la fin du XIXe. Il faudra attendre Marie Curie, Mata Hari... et les suffragettes, qui n’obtiendront gain de cause qu’en 1946.
Dans un monde qui avait conquis sa liberté au prix du sang, dont les traditions étaient bousculées par des générations plus éduquées, qui oubliait la rigueur de la morale religieuse, il était logique que le féminisme explose... Et il a connu de grandes heures avec, en France, des dizaines de militantes de renom, de Simone de Beauvoir à Simone Veil, de Marguerite Yourcenar à Gisèle Halimi.
Un féminisme intelligent, qui visait à sortir la femme du carcan ancien, qui la voulait l’égale de l’homme, qui, jamais, n’a envisagé de construire sa victoire sur la défaite de l’homme.
Aujourd’hui, ces féministes-là existent encore. Notre hôte rend hommage à deux d’entre elles. Il en est d’autres, Elisabeth Badinter notamment, mais leurs rangs s’amenuisent, faisant place à de tout autres militantes qui ont de leur combat une conception exclusivement guerrière et ne parviennent à ne voir en l’homme, surtout s’il est blanc, qu’un ennemi à « déconstruire ». Elles sont nombreuses, trop nombreuses. Chaque jour, on en découvre de nouvelles, qui surenchérissent dans la hargne qu’ont leurs semblables de faire table rase pour installer un pouvoir aussi totalitaire que celui qui règne dans les pires dictatures.
Il faut s’en inquiéter. Certes, leur démesure, comme celle des écolos, qui leur sont proches, est telle qu’elle prête souvent à rire... Mais force est de reconnaître qu’elle parvient à déstabiliser ceux et celles qui, en proposant des mesures raisonnables, en tenant des discours mesurés, veulent la parité, non l’élimination de l’homme.
Le plus grave est que cette horde a envahi le champ politique, qu’elle a trouvé des alliés à l’extrême gauche et que l’exécutif au pouvoir ne se contente pas de ne rien faire pour juguler sa nuisance. Il l’écoute au point, par exemple, d’admettre que, lors de violences conjugales, la femme est naturellement la victime, jamais la fautive.
La victoire de ces « amazones » est-elle certaine ? Oui, si ceux qui entendent construire une société harmonieuse restent amorphes, ne s’emparent pas pour les combattre du magnifique exemple de féminisme intelligent, déterminé et courageux que donnent au monde les femmes iraniennes, au péril de leur vie, pour être libres de se vêtir, de se coiffer comme bon leur semble. Nos viragos, elles, ne voient aucune contradiction entre leur doxa et leur délire de s’acoquiner avec les suppôts des islamistes, qui exigent, ici, en France, terre laïque et démocratique, que leurs épouses et leurs filles portent le voile, rêvant même de les exhiber en burqa...
Il faut en arriver à ce que Sandrine Rousseau devienne, dans tous les esprits, une ridicule Don Quichotte contemporaine. Une Don Quichotte qui, prenant le micro pour une épée, combat les barbecues, terribles instruments de torture au service des esclavagistes que sont tous les hommes... Pauvre Sandrine... qui, victime écervelée d’un féminisme qui a tourné le dos aux réalités du monde, fait reculer la cause qu’elle croit défendre...
Rédigé par : Serge HIREL | 24 novembre 2022 à 11:49
@ Achille 23/11/22 17:47
@ Lucile 23/11/22 22:16
S'agissant des hommes politiques et de leurs amantes ou favorites, il convient toujours d'avoir à l'esprit que l'amour affecte le discernement et oblitère la raison des premiers, laissant alors éventuellement accomplir par ceux-ci des actes qu'ils ne réaliseraient pas forcément en dehors de l'influence de cet amour.
Rédigé par : Michel Deluré | 24 novembre 2022 à 11:36
Il y a des femmes remarquables et puis il y a toutes les autres, hélas !
Félicitations à l’ex-ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Amélie de Montchalin, qui devrait être nommée ambassadrice de France à l’OCDE, ce matin, en Conseil des ministres.
https://twitter.com/tcabarrus/status/1595307324914139144
Le sacre de l’entresoi, la fin du corps diplomatique. La macronie marche sur la République, son excellence et sa méritocratie.
Rédigé par : Isabelle | 24 novembre 2022 à 11:15
Ce doit être terrible pour les femmes aussi douées que les hommes pour effectuer une tâche, exercer un métier dit masculin, participer à une compétition d’habitude réservée aux hommes, piloter un avion, commander un navire, etc. etc. d’être mise à l’honneur et de faire la une des médias comme si elles étaient des extraterrestres.
J’ai même entendu un commentateur s’exclamer lors d’une régate : « Il y a même des femmes ! », un autre présenter une gagnante à un concours culinaire « d’habitude réservé aux hommes ».
Elles doivent avoir le sentiment d’être présentées ainsi au public comme on le fait pour un singe surdoué à la foire du Trône, de subir une humiliation plutôt qu’un vrai éloge, c’est ce que je ressentirais à leur place.
Le monde a changé, les sexes ne comptent plus comme avant quand les femmes étaient cantonnées dans les tâches ménagères et interdites de sport.
Il suffit de regarder les corpulences des féminines sportives pour s’en rendre compte : mastodontes pilières et talonneuses du rugby, lanceuses de poids disques en athlétisme en sont la preuve.
Dans un futur proche, les équipes de foot, rugby seront mixtes même à très haut niveau, il y aura des Mbappé femmes qui joueront aux côtés d’hommes moins bons qu’elles.
Femmes d’affaires, banquières, patronnes, toutes ont les mêmes capacités et parfois plus que beaucoup d’hommes.
On ne dira jamais qu’un homme qui réussit est remarquable, par contre une femme devra encore longtemps encaisser ce qualificatif mielleux avilissant méprisant.
Rédigé par : sylvain | 24 novembre 2022 à 10:13
Que deux unions sur trois finissent par un divorce dans les grandes villes ne contredit pas le fait que la femme soit un homme de pouvoir comme les autres, effet mirifique de l'indifférenciation sexuelle quand la crise mimétique uniformise tout.
"Unsex me, Baby" dit aujourd'hui la Lady à son chirurgien, fais-moi pousser des poils et ôte-moi ces seins, greffe-moi donc un vit de nabab en peau de bras que je puisse réduire la dame de Poudlard à ne plus jamais envisager d'être pénétrée, quelle horreur, par ces grands singes qui ne savent que dominer.
Il serait temps que les minorités, qui exercent comme elles l'entendent leur liberté et doivent nécessairement être protégées, arrêtent de vouloir imposer ce qui n'est que leur infiniment minoritaire particularité, cela éviterait aux femmes, qui sont majorité, de mimer cet exercice sacré qui de la victimisation génère fausse divinité, et n'aboutit ainsi qu'à la répétition éternelle des illusions de la domination.
L'analogie est implacable, et l'intime particulier répète son erreur au corps social en son entier.
La droite et la gauche, les USA et la Russie, les féministes et les mâles déconstruits, femmes à barbes et trans émasculés pourront sans cesse rejouer la sinistre partie de la victime et du bourreau, ce jeu du toi à moi qui ne sait que répéter successivement ce que tous nous partageons et continuons à dissimuler, nous ne savons nous relier qu'à nous persécuter, quand nous n’accédons pas à ce qui est pourtant parfaitement nommé, notre réalité qui avant Abraham était et qui sera encore quand nous ne serons plus, la bénédiction si simple du ventre de Marie et du sourire de Gad Elmaleh le bien nommé, nous ne nous en sortirons qu'à savoir nous aimer, enfin intégrés à ce qui fait de nous des sujets et plus des choses à consommer, cette formule du "C'est moi, mais ce n'est plus moi" qui permet de transformer le monde, de contredire toutes les idéologies de la violence, de s’opposer à la corruption et à l’aspiration au pouvoir et à l’avoir.
Oui, c'est un acte de foi.
Comme l'enfant peut avec confiance s'épanouir au foyer qui a choisi de ne pas être désuni, nous avons cette capacité de reconnaître raisonnablement qu'il n'y a que cela que réellement nous savons, que cela qui garantisse la survie de notre équilibre mental, nous avons cette capacité de choisir librement au risque de notre vie face à ceux qui voudraient en rester aux idéologies de la mort, d'affirmer au plus haut ce qui dépend uniquement de notre choix intime, c'est l'amour qui peut tout.
Il ne tient qu'à nous d'en être les soldats, femmes et hommes remarquables qui admettent de suivre ce qui est révélé sur le chemin de la croix, le chemin qui crucifie une existence renfermée seulement sur le moi, ouvrant par là la route à la joie de la vie ainsi devenue réelle et véritable.
Rédigé par : Aliocha | 24 novembre 2022 à 07:54
@ Lucile | 23 novembre 2022 à 22:16
« Si ces quelques "favorites" et "dames d'influence" ont l'oreille des décideurs, c'est uniquement en fonction des goûts, fantaisies amoureuses et caprices des décideurs en question. Ce sont eux qui leur donnent ce rôle pour leur bon plaisir et pour aussi longtemps qu'il leur plaît. »
Les relations amoureuses sont trop complexes pour pouvoir en tirer des généralités ainsi que vous le faites.
Difficile de faire la part de la manipulation et du consentement, d’autant que les sentiments évoluent avec le temps. L’être aimé nous dévoile ses faiblesses et même ses défauts, tout comme nous lui révélons les nôtres.
Parfois l’aventure s’arrête là, mais souvent elle continue, chacun acceptant les imperfections de l’autre. L’amour c’est aussi ça !
Rédigé par : Achille | 24 novembre 2022 à 06:42
@ Xavier NEBOUT
"Une femme remarquable, c'est une femme qui ne se fait pas remarquer."
Non. Une femme remarquable, c'est une personne qui arrive à surmonter ce que la réalité lui met en face. Cela peut relever de ce que lui impose son statut biologique, ce qui n'est pas un défi si aisé que cela à relever. Ou cela peut relever de choses qui furent un temps réservées aux homme.
Par exemple, je trouve Madame Borne assez remarquable. Sophie Adenot, nouvelle astronaute française, est aussi très probablement une femme remarquable. Esther Duflo, prix Nobel d'économie, maintenant au Collège de France, est une femme remarquable. Les femmes ou même les hommes qui vivent ou surmontent diverses formes de violence ou maltraitance peuvent être remarquables, selon la façon dont ils font face. La mère de ma fille est remarquable. Les Iraniennes sont actuellement assez remarquables, même si ce n'est pas vraiment leur choix que de le prouver. Nombre de femmes artistes sont remarquables.
Bref, les femmes remarquables ne manquent pas. Certaines le sont simplement plus que d'autres.
"Ça, c'est du temps de l'apogée de notre civilisation, au XIIe siècle."
Le XIIe siècle n'est pas l'apogée de notre civilisation. C'est le moment où le Saint-Empire romain germanique se structure et se déploie vers l'Est, avec une France déjà christianisée. L'Europe commence à redécouvrir l'Antiquité au XVe siècle sous l'impulsion de Cosme de Médicis. Ce renouveau du platonisme qui accoucha de la Renaissance est un progrès. L'apogée ne peut donc se situer au XIIe siècle, puisque progrès il y eut postérieurement.
"Maintenant, on admire les femmes "brillantes", de l'extérieur, mais de l'intérieur ? On parle d'avortement..."
L'avortement est une thématique sur laquelle la société - et les femmes avant tout puisque ce sont les premières concernées - est libre de délibérer.
"On a eu beau démontrer scientifiquement l'étance de l'âme au travers des constats de NDE, mais non ! Le propre de l'ignorant prétentieux n'est-il pas de refuser de savoir ce qui pourrait démontrer son imbécillité ?"
À ma connaissance, les expériences de mort imminente ne démontrent pas l'existence de l'âme. Nous ne sommes déjà pas d'accord sur une quelconque définition de l'âme.
Pour saint Thomas d'Aquin, l'âme n'est infusée dans le corps du foetus qu'à partir de trois mois, ce qui... l'anime. Le mode d'infusion de l'âme est inconnu, et bien que l'âme soit la "forme" du corps en un sens platonicien, l'âme n'a pas de localisation dans le corps comme on pourrait localiser un organe.
Descartes, dans une lettre à Mersenne, tentera de localiser le point de liaison entre le corps et l'âme dans la glande pinéale, avec comme argument que c'est la seule partie du cerveau qui n'est pas dédoublée gauche-droite, ce qui singularisait la glande pinéale comme point d'attachement.
Vers 1620, le père Mersenne, quant à lui, fit remarquer qu'il n'était pas concevable que l'âme dérive de la matière ou lui soit consubstantielle car cela contreviendrait au dogme de la transsubstantiation, qui serait alors impossible dans de telles conditions. L'âme est donc nécessairement une notion immatérielle ou transcendant la matière, par nécessité de respecter ce dogme.
Au XVIe siècle, suite à la Renaissance, il était néanmoins quand même presque d'usage de penser que l'âme était quelque chose qui se répandait tout à l'intérieur du corps et un peu au-delà et qui était responsable du fait que le corps soient animé et ressente le monde alentour. En gros, vous aviez de l'âme jusqu'au bout des doigts et c'est cela qui vous permettait de faire bouger vos doigts. En version panpsychiste, cela donne ça:
"Telle vertu n'appartient donc pas seulement à l'âme, mais également à certains phénomènes comme la voix, la lumière, la vue, pour la raison que l'âme est tout entière dans le tout et dans n'importe quelle partie du corps [...] elle y est présente non pas de façon circonscrite, mais seulement définie de sorte qu'elle déploie en lui et par lui ses actions secondes." -- G. Bruno, De la Magie, c. 1590.
Puis, au XVIIIe, avec Galvani et Volta, nous avons compris que l'électricité animait les grenouilles mortes et que c'était donc là l'âme. Puis, nous comprîmes que l'électricité animale, candidat au titre d'âme, était de la même nature que l'électricité des piles de Monsieur Volta. Et que donc, il fallait trouver un truc un peu plus sérieux que "fluide animant" pour "âme". Et on cherche un peu toujours encore...
Bref. On peut continuer à disséquer le concept, mais, au final, sans proprement définir ce qu'est l'âme, cela relève de la gageure que de savoir ce que montrent ou ne montrent pas les expériences de mort imminente. Quoi qu'il en soit, ces expériences ne prouvent pas plus de choses que ne le prouvent les expériences de drogues psychédéliques, qu'il s'agisse de LSD, de DMT, de salvinorine ou autre. Toutes ces substances vous donneront des perspectives sur la notion d'âme qui sont à mettre sur le même plan méthodologique que les expériences de mort imminente. Encore plus fascinant en la matière: le rôle du xénon en tant qu'anésthésique. Comment un gaz noble, donc chimiquement inerte, peut-il vous anesthésier d'une manière telle à... en expulser votre âme ? Temporairement ?
Donc, non, sur la notion d'âme, on ne sait toujours quasiment rien, et en tout cas rien que les expériences de mort imminentes n'infirment ou ne confirment. Nous n'avons en effet toujours pas de définition valable de l'âme sur laquelle nous mettre d'accord et donc enfin commencer à travailler, en fait. Nous ne savons même pas comment vous, Monsieur Nebout, identifiez ou différenciez la notion d'âme de celle de conscience. La question de la conscience et de sa nature, elle, fait l'objet de travaux philosophiques contemporains assez sérieux: pour l'instant, il existe dans le monde scientifique deux camps sur la pertinence du problème dit difficile de la conscience.
Le seul Français que je sache avoir fait l'effort de se prononcer à ce sujet, Stanislas Dehaene (pourtant éduqué dans la même boîte à jèzes que moi) affirme que ce problème n'est pas pertinent. Je ne l'ai pas encore lu, mais je le soupçonne surtout de ne pas vouloir ouvrir une porte dans laquelle s'engouffreraient les irrationalistes les plus obtus. Surtout sous couvert ou caution de scientifiques ou philosophes compétents qui ne seraient alors que des idiots utiles. Tels des Troyens accueillant le cheval de Troie. D'où l'importance d'infuser de la culture scientifique au sein des gens formés dans les humanités, les fameux littéraires, ou aussi dans les sciences humaines, comme les psychologues, qui se trouvent beaucoup d'excuses et font beaucoup d'efforts pour rejeter la notion même de méthode scientifique.
"Il est très dommage que nous manquions de personnes compétentes simultanément dans les deux domaines des neurosciences et des sciences humaines. Il est regrettable que la plupart des cursus universitaires conduisent à ne former des étudiants que dans une seule de ces disciplines. Le système français perpétue cette opposition entre humanités et culture scientifique, qui devrait être dépassée comme elle l'est déjà ailleurs dans de nombreux pays." -- S. Dehaene, revue Études (catholique), décembre 2015.
Rédigé par : F68.10 | 24 novembre 2022 à 05:14
Il y a des femmes remarquables, y compris sur ce blog, à commencer par la modératrice correctrice.
Rédigé par : Axelle D | 23 novembre 2022 à 22:38
@ Achille | 23 novembre 2022 à 17:47
"Les femmes ont toujours eu une grande influence sur les décisions des hommes d’État, les favorites des rois et les épouses et les maîtresses des présidents de la République, notamment. Nombres de ministres doivent leur carrière ou leur déchéance à l’humeur de ces dames d'influence. Ce qui, soit dit en passant, n’a pas vraiment changé de nos jours".
Si ces quelques "favorites" et "dames d'influence" ont l'oreille des décideurs, c'est uniquement en fonction des goûts, fantaisies amoureuses et caprices des décideurs en question. Ce sont eux qui leur donnent ce rôle pour leur bon plaisir et pour aussi longtemps qu'il leur plaît. De sorte que l'influence qu'elles ont découle directement du bon vouloir de ceux qui les ont sélectionnées. Elles ne sont qu'un instrument entre leurs mains, un relais de leur toute-puissance.
Elles ne sont pas représentatives des femmes en général, au moins en nombre. Il s'agit d'une espèce de femmes particulière manipulée par des hommes particuliers eux aussi, et aussi manipulatrice que ces derniers. Les ministres déchus dans ces conditions doivent leur déchéance autant et plus à l'humeur amoureuse d'un homme qui donne ce pouvoir à sa maîtresse qu'à l'humeur de ladite maîtresse - ou "dame d'influence" pour reprendre votre terme.
Je présume que je ne vous apprends rien et suis donc surprise mon cher Achille que vous n'en fassiez pas mention.
Rédigé par : Lucile | 23 novembre 2022 à 22:16
Une femme remarquable, c'est une femme qui ne se fait pas remarquer.
Une femme doit en effet se consacrer à l'honneur de son époux après l'avoir mis sur la voie de la spiritualité car la femme est l'initiatrice de l'homme, ainsi qu'à la gloire de ses enfants.
Ça, c'est du temps de l'apogée de notre civilisation, au XIIe siècle.
Maintenant, on admire les femmes "brillantes", de l'extérieur, mais de l'intérieur ?
On parle d'avortement sans jamais aborder la question de savoir quand l'âme s'incarne, qu'elle vienne de l'intérieur ou de l'extérieur.
On a eu beau démontrer scientifiquement l'étance de l'âme au travers des constats de NDE, mais non ! Le propre de l'ignorant prétentieux n'est-il pas de refuser de savoir ce qui pourrait démontrer son imbécillité ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 novembre 2022 à 21:55
@ Claude Luçon | 23 novembre 2022 à 16:19
En Béarn il y a un proverbe assez cru et misogyne :
"Méfie-toi de l'âne par-derrière et de la femme par-devant"
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 novembre 2022 à 20:02
Si elle continue sur sa lancée, madame Agacinski, qui n'en est pas à son coup d'essai, va nous réconcilier avec l'expression surfaite « d'intellectuel de gauche » :
https://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2013/02/04/10001-20130204ARTFIG00554-sylviane-agacinski-contrela-bien-pensance.php
Rédigé par : Exilé | 23 novembre 2022 à 19:57
@ genau | 23 novembre 2022 à 16:03
« Notre époque est remarquable: nous avons enfin pu apprendre, grâce à plusieurs personnes remarquables, que les femmes peuvent être aussi abominables que les hommes, et aussi compétentes, dans tous les domaines. »
Je suppose que vous voulez dire «aussi incompétentes», en vertu de l'égalité parfaite, comme l'actualité de ces dernières années nous l'a confirmé ?
Rédigé par : Exilé | 23 novembre 2022 à 19:47
@ Exilé | 23 novembre 2022 à 09:57
À noter quand même que ce n’est guère qu’à partir du XXe siècle que les femmes ont pu accéder à des professions jusque-là réservées aux hommes : médecin, avocat, magistrat, officier, PDG de grandes entreprises, scientifique, député, ministre pour ne citer que celles-ci.
Ceci étant, je reconnais volontiers que les femmes ont toujours eu une grande influence sur les décisions des hommes d’État, les favorites des rois et les épouses et les maîtresses des présidents de la République, notamment.
Nombres de ministres doivent leur carrière ou leur déchéance à l’humeur de ces dames d'influence. Ce qui, soit dit en passant, n’a pas vraiment changé de nos jours.
Rédigé par : Achille | 23 novembre 2022 à 17:47
Non les femmes et les hommes ne sont pas égaux et c'est tant mieux. Ils ont chacun leur spécificité. Jamais un homme n'a été ou ne sera doyen de l'humanité. Jamais une femme n'a été ou ne sera sans doute champion du monde des échecs. Doit-on pour cela en déduire la supériorité de l'un par rapport à l'autre ? Ce serait absurde. Mais ce parti pris vient de ce qu'on se base sur un seul critère pour ce classement. Et alors c'est vrai qu'aucun des fondateurs des entreprises du GAFAM n'ont été des femmes et qu'on ne trouve absolument aucune femme parmi les cent plus grandes fortunes mondiales à part les héritières bien sûr. Mais bien souvent les femmes ont un courage que les hommes n'ont pas et il suffit pour en donner un émouvant exemple de penser à la résistance actuelle des femmes en Iran.
Rédigé par : lucterius | 23 novembre 2022 à 17:11
Nous sommes dans le siècle des femmes !
Elles font enfin leur "coming out", les Italiens l'avaient compris depuis longtemps, un vieux proverbe chez eux fait dire aux hommes :
"Il padrone di casa sono io, chi commenda e mia moglie !"
Rédigé par : Claude Luçon | 23 novembre 2022 à 16:19
@ Tipaza 23/11/22 09:51
« Il serait temps de revenir aux fondamentaus du mérite et de juger un être en fonction de ce qu'il dit, de ce qu'il fait, de ce qu'il est »
Parfaitement d'accord avec vous. Des êtres remarquables, il en existe tout autant parmi les femmes que parmi les hommes car cette qualité n'est pas affaire de sexe.
Des femmes remarquables, l'Histoire nous en offre de magnifiques exemples, mais le quotidien, qui les passe lui sous silence, en compte d'innombrables.
Nous en croisons tous les jours, anonymes, qui ont donné la vie, qui vaquent à des occupations parfois pénibles, ingrates, mais indispensables au bien-être de la société, qui de surcroît assument des tâches nécessaires au bon fonctionnement du foyer et qui ne se revendiquent pas pour autant de tel ou tel mouvement féministe radical contestataire.
Des femmes remarquables, ce sont encore celles d'Iran qui n'hésitent pas à braver l'implacable pouvoir en place dans ce pays jusqu'à risquer leur propre vie pour combattre pour leur dignité. À côté d'elles, la lutte de nos féministes de pacotille paraît bien dérisoire et prête à sourire.
Rédigé par : Michel Deluré | 23 novembre 2022 à 16:15
Notre époque est remarquable: nous avons enfin pu apprendre, grâce à plusieurs personnes remarquables, que les femmes peuvent être aussi abominables que les hommes, et aussi compétentes, dans tous les domaines. Et cela, depuis la fin du chalcolithique. La parenthèse a été brève.
Quand on a connu la grâce d'aimer et d'être aimé, on a toujours su que, souvent, l'un (j'emm… l'écriture des incultes) était une part de l'autre et que la tendresse palliait tout.
Rédigé par : genau | 23 novembre 2022 à 16:03
"Il y a des femmes remarquables..."
Oui, mon épouse par exemple... :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 novembre 2022 à 15:15
@ Tipaza | 23 novembre 2022 à 09:51
Je le pense aussi. Et dire que le poète a dit que "la femme est l’avenir de l’homme". S’il revenait et voyait les députées de la NUPES, je pense qu’il changerait d’avis. Mais toutes les femmes ne sont pas comme elles et heureusement !! :)
Rédigé par : Achille | 23 novembre 2022 à 14:27
"Sylviane Agacinski, il y a quelque temps, s'était vu refuser l'accès à l'université de Bordeaux où elle devait prononcer une conférence et participer à un débat parce que ses positions notamment sur la GPA à laquelle elle était et demeure hostile avaient déplu à quelques obtus haineux et ignorants." (PB)
Je suis en désaccord avec le kantisme de Madame Agacinski et ce qu'elle en déduit, mais j'ai trouvé complètement odieux le fait qu'on fasse pression de manière indue sur l'université pour l'empêcher de s'y exprimer.
Mais je pense qu'il convient aussi de prendre un peu de recul pour bien saisir la nature particulière de ce que certains appellent le "progressisme" et que je qualifie de "régressisme". Je prends le cas de Monsieur Bricmont, qui se classe plutôt dans la catégorie d'anar de gauche attaché à la science. Ce qu'on appelait, avant, le progressisme.
Voilà l'attaque sur Monsieur Bricmont:
"En septembre 2017, Jean Bricmont en vient à défendre Stéphane Mercier, un professeur « catho tradi » – comme il le décrit lui‐même. L'enseignant assimile le droit à l'avortement à un « retour de la barbarie », et plusieurs étudiants et étudiantes de l'Université catholique de Louvain, en Belgique, ont protesté. À une certaine époque, un rationaliste se serait réjoui de voir les idées de progrès atteindre l'intérieur même d'un bastion catholique. Mais ce n'est pas le cas de Jean Bricmont. Il soutient l'enseignant, dont le contrat n'a pas été reconduit. « Des étudiants ou étudiantes se sont plaints aux mouvements féministes, qui ont alerté les médias », regrette‐t‐il dans le même entretien sur YouTube. « Et l'université s'est couchée devant les médias et les féministes. [...] Les étudiantes ne peuvent pas entendre un argument contre l'avortement. Je ne suis pas d'accord. Même si elles ont avorté, même si c'est pénible, etc. Je ne suis pas d'accord car l'avortement est quand même une question. On n'a pas le droit d'avorter à huit mois et demi. Et si on a le droit d'avorter jusqu'à trois mois, maintenant il doit y avoir un argument de pourquoi c'est trois mois et pas huit mois et demi. Donc on doit au moins réfléchir à l'argument. Ce n'est pas un droit qu'on utilise tout le temps. Ce n'est pas "mon corps m'appartient". »" -- Stéphane Foucart et Stéphane Horel, Les gardiens de la raison: Enquête sur la désinformation scientifique, 2020, pp. 239-240
Voici là réponse de Monsieur Bricmont:
"Beh oui.. Autant j'ai toujours défendu l'avortement libre et gratuit et manifesté en sa faveur à une époque (dans les années 70) où le faire en travaillant dans une université catholique n'était pas si simple, autant je pense qu'on ne doit pas punir un professeur de philosophie qui défend une opinion opposée à l'avortement, par une sorte de cléricalisme inversé. [...] Pendant des siècles les universités se sont battues pour être indépendantes des Églises et des États. [...] Je donne un autre exemple du succès de ce genre de pressions dans Les censeurs contre la République: un professeur de philosophie, M. Philippe Soual, a été empêché de donner un cours sur Hegel à l'université Toulouse 2 Jean Jaurès comme intervenant extérieur dans le cadre de la préparation à l'agrégation sous la pression d'associations LGBTQ+ parce que ce professeur est par ailleurs membre de la « manif pour tous ». Et, non, je ne pense pas que faire pression pour interdire ce genre de cours fasse partie de la défense des droits des LGBTQ+. [...] Il faut aussi voir ce qui se passe en France, où ces annulations de conférences attaquent aussi des personnalités « respectables » comme lorsque la philosophe Sylviane Agacinski, femme de Lionel Jospin, est empêchée de parler à l'université de Bordeaux Montaigne à cause de ses positions anti-PMA et anti-GPA. Ou lorsque des étudiants empêchent François Hollande de parler à l'université de Lille. Peut-on au moins se demander où tout cela va s'arrêter ?" -- Jean Bricmont, Le Média Pour Tous, 2020.
Donc. Voilà un anar de gauche, pro-science et pro-avortement, enfant de 68, qui se retrouve lui aussi dans ce cyclone. Je pense qu'il convient que les gens se rendent compte que ce régressisme attaque non seulement les diverses formes de conservatisme, mais aussi le progressisme historique dont Monsieur Bricmont est un représentant. Si ce n'est un dinosaure.
Si ce progressisme historique disparaît au profit de ce régressisme, nous aurons trois religions majeures en France: le christianisme, l'islam, et le régressisme.
N.B. 1: Monsieur Bricmont n'a aucune honte, comme moi, à parler aux gens que la société réprouve et ostracise. Le Média Pour Tous, dans lequel il intervient ici, fait bien partie de la mouvance Soral à un degré plus ou moins clair (même si c'est quand même un peu trop à mon goût.) Vincent Lapierre, derrière Le Média Pour Tous, est un semi-soralien anti-Macron rabique. Je suis, moi, pro-Macron rabique. Et je trouve qu'il fait des entretiens, ici, de qualité. Je le remercie donc chaleureusement de son travail ici.
N.B. 2: Monsieur Bricmont n'intervient pas que dans les médias semi-soraliens, mais aussi au Collège de France sur la nature de l'autorité scientifique. J'dis ça, j'dis rien.
N.B. 3: Monsieur Bricmont a aussi fait, selon lui, l'objet de pressions (menaces de violences physiques aux alentours de la conférence) de la part de Monsieur Nakache pour l'interdire de venir à Nice à un séminaire de physique. Que de la physique théorique. Parce qu'il défend une certaine vision de la liberté d'expression, il se retrouve interdit de parler des inégalités de Bell en physique quantique. Rien de politique ici. Encore plus caricatural, donc, que Madame Agacinski.
Rédigé par : F68.10 | 23 novembre 2022 à 13:49
@ Achille | 23 novembre 2022 à 07:55
« …les femmes sont totalement libérées de leurs servitudes ancestrales et occupent désormais la place qui leur est due dans notre société. »
Pourtant, depuis des siècles et d'après les enseignements de l'histoire elles occupent discrètement la première place, même si cette dernière leur a été parfois contestée depuis l'époque des prétendues Lumières par des tyranneaux jaloux de leur influence.
Rédigé par : Exilé | 23 novembre 2022 à 13:42
Vous en voulez de vraies femmes remarquables ? Des femmes sublimées par la Macronie ? Des femmes islamo-gauchistes Nupes indigénistes racialistes progressistes racistes anti-Blancs anti-France ?
Vous avez le choix, nous avons un beau cheptel parmi les gauchistes LFI EELV Nupes, de vraies intellos niveau « chiasse-pot » Obono, Traoré, Rousseau, Autain, Panot, y en a plein d’autres, à vous de chercher parmi les grandes gagnantes aux concours des devinettes Carambar, prix Nobel farces et attrapes, inventrices du point d’interrogation à la fin des questions.
Mais attention, de nouveaux talents émergent qui vont s’empresser de ravir leurs places d’invitées d’honneur au grand dîner de cons des Nupes LFI EELV : Kéké la députée LFI qui s’oppose à l’expulsion d’un Ivoirien délinquant avec un dossier judiciaire digne d’une encyclopédie.
Yseult la représentante de la Francophonie enlacée par Macron sur les réseaux sociaux.
Point commun : toutes deux, comme Macron, crachent sur le France sans qui elles ne seraient rien, détestent les citoyens français de souche ; se disent victimes du racisme blanc, inutiles de les décrire, ce n’est pas un tableau de Botticelli c’est sûr mais la laideur, la haine et l’inculture sont à l’honneur dans ce nouveau monde psychiatrique dégénéré hallucinogène macronien.
Georges Marchais disait à sa Liliane : « Fais tes valises ». Je conseillerais à Mme Agacinsky d’en faire autant, vous êtes remplacée, effacée, éliminée, Sandrine Rousseau et Cie font désormais partie de nos nouvelles femmes remarquables.
En même temps, le peuple a voté et revoté pour ces rétrécis du bulbe aux QI de civelles ; un kleenex ?
Rédigé par : sylvain | 23 novembre 2022 à 11:31