Mon titre renvoie aux banalités qu'on m'inflige quand je mets en cause, sur divers plans, ce pouvoir et qu'on m'objecte qu'avant ce n'était pas mieux.
Pourtant il me semble que le macronisme est pire et en plus il est arrogant, ce qui renforce la détestation de son incompétence ou de son impuissance.
Si on a droit à un peu de dérision, quand le président de la République confie au ministre de l'Intérieur la charge de représenter la France à l'ouverture de la Coupe du monde au Qatar, on est sûr pour une fois que sa parole sera suivie d'effet et que Gérald Darmanin accomplira correctement sa mission. Cela n'a pas été si fréquent qu'on ait eu cette double satisfaction : il faut donc en profiter.
À bien évaluer ce qui ce passe en France depuis la réélection d'Emmanuel Macron et la majorité relative de Renaissance à l'Assemblée nationale, j'ose affirmer que nous sommes dans une chienlit soft ou ostentatoire et que plus aucun domaine n'échappe au pessimisme civique.
Dans les débats médiatiques, quand l'actualité impose des catastrophes, des meurtres, des trafics de drogue, des violences contre la police et la gendarmerie, des attaques de maires et d'élus, des empoignades parlementaires et des grossièretés politiques comme sujets, je me résous difficilement à les traiter comme si on les découvrait alors que chaque jour ils surgissent, indignent ou désespèrent.
Au point que sans forcer le trait, je ne suis pas malhonnête si je considère que les fiascos, au sens large et selon des gravités différentes, constituent notre quotidien et le bilan de ce début de second quinquennat - soyons indulgents à l'égard du premier qui est derrière nous - alors que la normalité à tous points de vue est l'exception.
Il serait trop facile et quasiment sadique de rappeler les incuries, les défaillances et les humiliations qui ont parfois ridiculisé l'image nationale à l'étranger mais aussi et surtout la France elle-même dans la conception fière et noble qu'elle aspire à avoir d'elle-même.
Je ne fais pas l'impasse sur tout ce dont le pouvoir n'est pas directement responsable même s'il est évident que ses retards, ses lacunes, son manque d'anticipation, sa bonne volonté certes se conjuguant avec une absence totale de professionnalisme, ont amplifié les conséquences négatives et accru l'angoisse des citoyens.
En vrac, Lola, le scandale des OQTF si peu et si mal exécutées, de ces déboutés du droit d'asile demeurant tranquillement dans notre pays, de ces crimes commis par des transgresseurs qui n'auraient plus dû être chez nous, de ces mineurs isolés, peut-être isolés mais sans doute guère mineurs, perpétrant vols, violences mais appelant de la part de certains une compassion délétère, du stade de France, de la Belgique et de l'imam Iquioussen se moquant de nos autorités régaliennes et se permettant de nous donner des leçons, de l'humanitarisme dévoyé de l'Ocean Viking où il n'est pas un Français, à l'exception de nos gouvernants, qui n'avait pas prévu le pire qui est survenu - mineurs disparus, migrants relâchés -, justice débordée, pouvoir conspué seulement capable de s'en prendre à l'Italie, triste et déplorable concentré de la méthode du président et de ses ministres : une action seulement verbale, c'est la faute des autres et nous sommes cependant les meilleurs !
Le président de la République, par ailleurs, recase avec vigilance ses soutiens comme il le leur avait promis. Par exemple Christophe Castaner va cumuler Marseille et le tunnel du Mont-Blanc en vertu de cette règle indécente que tout désaveu par le peuple entraîne des bénéfices politiques et de carrière. On me rétorque que tous les prédécesseurs d'Emmanuel Macron ont agi de la même manière. La différence est qu'ils ne s'en vantaient pas alors que notre président a exposé crûment sa philosophie clientéliste et qu'il l'a rendue maximale.
Les Français sont-ils dupes ? Je ne crois pas. La meilleure des preuves en est, sur le plan démocratique, la dévaluation radicale de la parole publique et le fait révélateur qu'une multitude de ministres stagnent dans un anonymat dont leurs actions, si elles existent, ne les font pas sortir.
Alors on voudra bien me pardonner mon entêtement : ce n'était pas mieux avant mais c'est pire maintenant !
@ revnonausujai
"Allez, j'en remets une louche pour vous exciter."
C'est manifestement là la limite de vos compétences.
Rédigé par : F68.10 | 09 décembre 2022 à 14:45
@ Giuseppe
"Quand on n'a rien à dire ou simplement des bêtises, il vaut mieux se taire."
Ça, c'est bien vrai ! Vous avez donc raté une bonne occasion de le faire.
Allez, j'en remets une louche pour vous exciter.
Zelensky, c'est Hanouna qui aurait réussi le hold-up du siècle. Qui voudrait que ce genre d'histrion influe sur le destin du continent européen ?
La Russie, à tort ou à raison, considère que les anciens pays membres de l'URSS doivent rester ou revenir dans sa sphère d'influence ; contrairement à la propagande du gouvernement US et de ses séides, elle n'a pas l'intention de nous envahir, tout simplement parce qu'elle sait qu'elle est très loin d'en avoir la capacité et qu'une telle tentative verrait sa défaite et son écroulement. Déjà (spécialement dédicacé à votre intention) qu'elle n'arrive pas à prendre l'ascendant sur des pouilleux !
Rédigé par : revnonausujai | 09 décembre 2022 à 07:43
@ revnonausujai | 05 décembre 2022 à 14:49
Là je vous sens un peu énervé, je comprends... Quand on n'a rien à dire ou simplement des bêtises, il vaut mieux se taire.
Vous devez être aussi atteint de psittacisme aigu pour reprendre le mot avec lequel je vous caractérisais.
Ne vous inquiétez pas je n'en parlerai à personne.
Rédigé par : Giuseppe | 08 décembre 2022 à 21:16
@ Giuseppe | 04 décembre 2022 à 09:57
"Vous pensez vieux, un peu sclérosé de la casquette comme on dit chez nous"
C'est déjà mieux que, comme vous, de ne pas penser du tout.
Vous êtes incapable d'argumenter sur la pourriture ukrainienne, sur les raisons actuelles de la dette française (qui, au passage, a augmenté 8 fois depuis 1980 et d'un tiers, depuis la présidence du foutriquet), sur le fait que tous les pays industrialisés, y compris la RFA, sont lourdement endettés sans même parler des USA où c'est faramineux, mais bon, ils fabriquent la monnaie des échanges internationaux.
Pour donner le change vous vous réfugiez dans des considérations aussi foireuses qu'alambiquées sur la pratique de la pédale qui grince, en surjouant le vieux sage dans ses montagnes.
En bon français, ça s'appelle radoter !
Rédigé par : revnonausujai | 05 décembre 2022 à 14:49
@ revnonausujai | 03 décembre 2022 à 20:20
Vous pensez vieux, un peu sclérosé de la casquette comme on dit chez nous.
Comme tous ces vieux, qui ont eu un peu de pognon un jour et puis qui ont cramé la caisse.
Je compte en cumulé et l'addition aujourd'hui est désatreuse. J'ai fait exprès de partir de la date indiquée et entendre pleurnicher certains sur un passé révolu.
Je compte comme on l'apprend dans toutes les majors, mais vous ne pouvez pas comprendre, un passéiste ne comprendra jamais, vous vivez replié sur vos idées qui sont recouvertes de poussière et d'immobilisme.
Je pense avoir dit à une intervenante ici que question braquet elle ne pipait rien, vous êtes pire qu'elle, vous avez le même gloubi-boulga qu'elle, vous radotez... C'est ça, un vieux, quoi.
Rédigé par : Giuseppe | 04 décembre 2022 à 09:57
@ Serge HIREL | 03 décembre 2022 à 20:05
Tout ce que je dis est très clair : vous tentez de vous approprier ce blog.
Comment.
Hypothèses sur le pourquoi.
Je vous dirais bien de relire mais à quoi bon : qui n'a pas intérêt à comprendre ne comprend pas.
C'est la nature humaine...
Bref, sinon, deux mots, quand même...
C'est vous qui n'êtes pas cohérent. Quand on dit comprendre qu'on est des nomades de la vérité, on ne joue pas les contrôleurs de pedigree de ceux qui s'expriment.
Non, on prend la vérité, ou du moins sa recherche, comme elle est. Avec les gens qui vont avec !
Et c'est qui ? Des errants, et pas pressés de montrer leurs papiers !
Je comprends que vous ne trouviez pas mon texte cohérent : il dénonce vos menées.
Il s'interroge sur vos motivations.
L'intérêt ! On a tendance à ne pas comprendre ce qui dessert... Qui le peut malgré tout ? Pas des gens comme vous : on ne peut pas jouer les renifleurs de qui sont les gens et se concentrer sur leurs discours.
Logique je domine les autres, logique je comprends le monde... J'enferme, je m'ouvre. Besoin d'autres explications ?
Votre attitude vous interdit de rechercher le vrai, qui suppose d'écouter chaque discours puis de le confronter aux autres et à ce que vous pouvez savoir d'autre du réel.
Irrémédiable.
Et sinon, je stoppe si je veux.
Comme pour le masque et le pedigree, vous n'avez pas à donner d'ordre.
D'autant que vous avez perdu toute crédibilité.
Car vous avez :
- déformé ce que j'ai dit
- À défaut de pouvoir le refaire, ça se verrait trop, tenté d'en faire de l'illisible pour dénier sa valeur.
On dirait un journaliste pris la main dans le sac refusant que celui qui l'a capturé s'exprime, dans une mesquine vengeance.
On dirait plus généralement les gens venant s'en prendre aux autres et refusant, indignés, d'en subir les conséquences ou prétendre y fixer des limites.
Mais de quel droit ?
Quelle déchéance !
D'abord, vous vous en prenez à un autre intervenant que moi. Faute de parvenir à le contredire à la loyale, avec des arguments, vous voulez avoir des informations sur lui. Vous en profitez pour attaquer les masques.
Après cela, je ne peux qu'intervenir. Et parce que je suis un masque, et parce que je défends les libertés quand on les attaque.
Alors quoi ?
Vous déformez mes dires.
Pris la main dans le sac, vous prétendez jeter le discrédit sur la suite.
Comme même le hautement improbable peut arriver, finalement, je vous dis de vous reprendre.
Quoi qu'il en soit, je décortique pour tous votre attitude. Voyez comment un abus vous condamne à une suite d'abus !
Et je dis à tous d'éviter de chercher à percer les légitimes secrets des autres tels que leur pedigree : cette basse passion abaisse de plus en plus !
Rédigé par : Lodi | 04 décembre 2022 à 06:21
@ Giuseppe | 03 décembre 2022 à 14:11
Vous avez bien raison de pédaler dans la choucroute ; c'est ce que vous savez faire, autant ne pas vous en priver.
En revanche, qu'il s'agisse de relations internationales ou d'économie, ça n'a pas l'air d'être ça du tout.
Vous avez sûrement une explication vélocipédique à la description de la période 1945/75 par l'expression "Trente Glorieuses".
Rédigé par : revnonausujai | 03 décembre 2022 à 20:20
@ Lodi | 03 décembre 2022 à 07:10
Texte décousu et incompréhensible -STOP- Réponse impossible -STOP- Seul point clair et partagé : « Nous sommes les nomades de la vérité » -STOP- Dialogue suppose minimum de cohérence -STOP- Ce n’est pas le cas -STOP -Regrets -STOP-
Rédigé par : Serge HIREL | 03 décembre 2022 à 20:05
@ revnonausujai | 02 décembre 2022 à 21:07
Je rappelle un point de départ, en gros 45 le plan Marshall 47 le 5 juin, et depuis en cumul en France ce sont 3 000 milliards de dette, et un commerce extérieur qui perd des dizaines de milliards chaque année.
J'arrête de pédaler ici ça ne me sert à rien, par contre votre fréquence est un peu faible, vous visez trop gros pour le braquet que vous utilisez. À mon avis deux dents de plus derrière vous donneraient de la souplesse et du souffle... Je ne vais pas gaspiller le mien.
Dernier conseil, n'ayez pas honte, montez un 30 devant, ou alors un compact, aujourd'hui on trouve son bonheur en cachant ses faiblesses.
En ce moment je suis en pleine bourre, vous tombez mal.
Rédigé par : Giuseppe | 03 décembre 2022 à 14:11
@ Serge HIREL
"Je vous demande simplement de vous situer, non pour adopter ou rejeter a priori votre propos, mais, au contraire, pour l’intégrer à sa juste place (à mes yeux) dans le débat (propos d’expert, propos de personne de bon sens, propos de lobbyiste...)"
Pour filer la métaphore, ôter vos pattes de sous votre pantalon... Sinon, on n'est pas dans une émission télé, la seule autorité de ce blog, c'est nôtre hôte.
Les autres, vous devez leur donner une juste place vous-mêmes, par leur propos. Dans la vie, il y a le propos universitaire, estampillé vérifié par les pairs, les experts convoqués des commissions parlementaires aux plateau télé, et le reste.
Vous êtes dans le reste, à l’aventure, que cela vous plaise ou non. Pas de panique !
C'est déjà, sans que bien des gens en aient conscience, dans les médias entre autres parce qu'il y a toujours une confusion extrême entre le fait et l'interprétation du journaliste, en France.
Est-ce que pour autant, je ne lis jamais la presse française, ne regarde ni ne lis ni n'écoute de journalistes français, dès lors tabou à mes yeux ? Non, je ne me fixe pas ce genre d'interdits, j'essaie de pratiquer un équilibre des sources, à savoir en avoir plusieurs en détectant les bais des uns et des autres, chacun voit midi à sa porte, je n'en fais pas un crime.
Il y a différents commentateurs ici qui peuvent donner un équilibre et une diversité, eux aussi, voire qui sait, le désir de vérifier, compléter, par quelque recherche Internet ou plus profondément par la lecture d'ouvrages savants sur les questions qui vous intéressent sans parler aussi de livres de témoignages, enfin, ce ne sont pas des propos plus estampillés que les nôtres qui manquent, en ce bas monde.
Mais le libre débat a aussi ses avantages, comme, eh bien, la liberté de ton, celle du pseudonyme, du dialogue, la spontanéité, en somme, dont vous jouissez aussi bien qu'un autre, tout ce dont vous devriez éprouver de la reconnaissance plutôt que de la rancune envers des gens indésireux de vous présenter patte blanche.
Si vous avez quelque chose à reprocher à quelqu'un faites-le, au lieu de vous en prendre aux masques en général. Si vous avez des idées à défendre, faites-le, au lieu de prétendre soumettre vos contradicteurs éventuels à des conditions dont ils ne veulent pas.
Il me semble que vous vous servez de la question du masque pour régler vos comptes, et profitez de régler vos comptes pour dénigrer les masques. Mais comme dans l'odieux mélange du fait et de l’interprétation, vous mêlez deux choses qui n'ont rien à voir.
Et non pas pour éclairer un phénomène par un autre mais pour essayer de faire de cet espace ce que vous voudriez qu'il soit. Or ce n'est ni dit ni légitime : cet espace est celui de notre hôte, qu'il met généreusement à la disposition de tous.
Cet espace, on ne peut certes pas le squatter, mais on peut tenter de se l'approprier autrement. C'est sans doute moins grave, mais d'un autre côté, les squatteurs ont la motivation plus pressante d'échapper à la rue... Alors, qu'est-ce qui est le pire, moralement parlant ?
Alors pourquoi cette dérive ? Désir de dominer ? C'est par votre discours et par rien d'autres qu'il faut prendre l'ascendant, si vous êtes dans une logique de rivalité qui est moins belle que celle de la recherche de la vérité... Mais que je ne condamne pas : sans elle, les Grecs comme nous-mêmes serions allés beaucoup moins loin.
Et/ou par besoin de certitude ? Ah, ce besoin conduisant au monothéisme si destructeur du monde, et aux idéologies, même topo en pire... Que vous dire ? Dans la vie, faites le deuil des certitudes, la science elle-même est en marche, toujours à défaire sa tapisserie pour en produire une plus en accord avec la réalité du monde !
Nous sommes les nomades de la vérité.
Rédigé par : Lodi | 03 décembre 2022 à 07:10
@ Axelle D | 02 décembre 2022 à 22:25
"Ce que vous ne supportez pas, c'est que l'on se permettre de vous opposer la contradiction quel que soit le sujet."
Au contraire. J'adore ça.
"Si un contributeur a l'audace de vous contrer cela vous met dans des rages folles, vous le traitez de tous les noms et n'avez de cesse que de le rabaisser et de ridiculiser ses propos par tous les moyens."
Pas du tout. Si la contradiction est justifiée, je l'admets. Si elle ne l'est pas, j'explique en quoi elle ne l'est pas. Quand des propos sont ridicules, je les ridiculise, en effet. Quand des prétentieux inopérants se comportent en prétentieux inopérants, il m'arrive, une fois sur cent, d'attirer l'attention sur le fait qu'ils se comportent comme des prétentieux inopérants. De même lorsque des falsificateurs complotistes se comportent comme des falsificateurs complotistes, et ainsi de suite.
"Vous avez en outre la sale manie de vous en prendre particulièrement et de façon compulsive, caricaturale et haineuse à certains groupes ethniques, certaines professions, certaines corporations, fonctionnaires, paysans, etc."
Pas de façon compulsive : de façon répétée, persévérante et argumentée. Ce qui est une excellente chose, vous ne trouvez pas ?
Pas de façon caricaturale : de façon véridique, étayée, et, dans la mesure où j'y parviens, avec de l'esprit.
De façon haineuse, bien sûr, à l'occasion, car la haine, lorsqu'elle est bien dirigée, est une excellente chose. Je peux vous garantir que les Ukrainiens, désormais, haïssent les Russes. C'est grâce à cela qu'ils sont en train de les repousser, et qu'ils protègent notre liberté.
Naturellement, les "corporations" dont vous parlez aimeraient bien bénéficier de l'impunité : mais ça ne va pas être possible. Je regrette. Les actes ont des conséquences.
Vous-même, bien sûr, vous ne haïssez personne, j'en suis convaincu. Vous ne haïssez pas les agresseurs de policiers, vous ne haïssez par les nazis, vous ne haïssez pas les antisémites et vous ne haïssez pas les "racistes". Toutes vos interventions ici sont marquées au coin d'une immense bienveillance à leur égard.
Sans compter que je ne m'en prends pas à "des corporations". Je m'en prends, au sein de ces corporations, à ceux qui se payent notre poire et nous cassent les pieds.
Je ne m'en prends pas aux fonctionnaires. Je n'ai rien contre les fonctionnaires suisses. Ils sont efficaces, polis, travailleurs et surtout peu nombreux. Je n'ai rien contre les fonctionnaires qui dénoncent les vices du fonctionnariat à la française. J'en connais deux, de mémoire. J'ai fait l'éloge de l'un d'entre eux à de nombreuses reprises. L'autre a eu son quart d'heure de célébrité, il n'a pas besoin de moi.
Je m'en prends aux fonctionnaires qui hurlent au meurtre dès qu'on critique le système fonctionnarial français. Ceux-là doivent être inlassablement dénoncés. Il y a un concept qui semble vous échapper : la liberté d'expression.
Je ne m'en prends pas aux "paysans". Je passe mon temps à faire l'éloge des vrais agriculteurs, ceux qui produisent, qui innovent -- et qui la bouclent.
Je réserve mes coups à ceux qui hurlent partout qu'ils sont "paysans", réclament des subventions tout en se plaignant des formulaires, bloquent les routes, brûlent les préfectures, démolissent les McDonald, empêchent l'installation des "fermes de mille vaches" -- bref aux paysans-fonctionnaires. Aux gauchistes. Aux communistes.
Car c'est une race qui existe, ne vous en déplaise. Et elle est détestable.
"Sans parler de votre fâcheuse habitude de qualifier systématiquement un adversaire d'idées de gauchiste, crypto-communiste et de vos bêtes noires qui reviennent inévitablement totalement hors sujet."
Je qualifie les gauchistes de gauchistes, et les crypto-communistes de même. Et c'est toujours en plein dans le sujet. Lorsque les uns et les autres abandonneront leurs funestes idées et leurs pratiques non moins désastreuses, je cesserai de les identifier ainsi.
Ce sont en effet mes bêtes noires. Pas vous ? Vous êtes crypto-communiste ?
"Ce qui rend toute tentative d'échange vouée à l'échec."
Simplement pour ceux de mes interlocuteurs qui sont sectaires, paresseux ou hypocrites.
"Or il se trouve sur ce blog des personnes, qu'ils soient lecteurs ou contributeurs, qui se sentent humiliées voire déshonorées par vos attaques et accusations incessantes, notamment si le métier que vous descendez en flammes en permanence est le leur, voire parfois celui d'un proche dont ils admirent à l'inverse de vous les qualités et l'engagement..."
C'est curieux, vous ne donnez pas de noms. Vous parlez pour vous, ou bien votre générosité légendaire vous amène-t-elle à vous dévouer pour quelque âme impuissante et anonyme incapable de se défendre par elle-même ?
Je m'attarderai sur cette partie ahurissante de votre acte d'accusation, car vous venez de donner la définition du politiquement correct, du "wokisme" le plus pur.
Il serait interdit de "descendre en flammes un métier en permanence" (ce que je n'ai jamais fait, au passage), sous prétexte que cela pourrait être celui de l'un des lecteurs de ce blog.
Ce que vous prétendez instaurer, c'est l'exacte définition du "safe space" en vigueur dans les universités américaines. On n'a rien le droit de dire de vaguement négatif sur les Noirs, car s'il s'en trouve un dans la salle, il pourrait le prendre pour lui. Pour les mêmes raisons, on n'a rien le droit de dire de vaguement négatif sur les 0,001 % d'hommes qui se sont fait implanter un faux vagin par voie chirurgicale, et ainsi de suite. Tout cela serait constitutif d'une "micro-agression".
Résultat : la libre expression des idées a disparu des universités américaines, devenues des lieux de diffusion de l'ignorance.
Bien sûr, seules certaines "catégories protégées" (expression officielle) sont concernées. Les Blancs (au hasard) subissent "attaques et accusations incessantes", comme vous dites, et ils n'ont que le droit de se taire, ou de contribuer à leur propre avilissement.
En France, s'ajoutent, aux "catégories protégées" du wokisme habituel, les fonctionnaires. Non contents de vivre sur le dos du peuple, il faudrait en plus qu'ils soient à l'abri de la critique. Les pauvres choux.
Faute de quoi, ils seraient "humiliés et déshonorés". Vous n'avez pas l'air de comprendre que ce que vous réclamez, c'est l'instauration du communisme dans toutes ses composantes.
Si vos revendications grotesques étaient satisfaites, alors il ne serait plus possible d'émettre la moindre critique sur quoi que ce soit, car, à tout instant, un lecteur doté du métier X ou de la caractéristique Y pourrait lire ce blog -- et le prendre pour lui.
Vous allez même jusqu'à réclamer que les proches des lecteurs soient ainsi protégés !
Une fois de plus : si les mystérieux anonymes dont vous prenez la défense se sentent "humiliés", voire "déshonorés" sous prétexte qu'ils sont soudeurs à l'argon, et que quelqu'un, quelque part, a fait état d'une étude révélant que les soudeurs à l'argon sentaient des pieds, eh bien dites à vos amis qu'ils se fassent greffer une colonne vertébrale, et qu'ils cessent de se comporter comme des enfants pleurnicheurs et mal élevés.
"Dois-je vous rappeler enfin que l'injure n'est pas permise sur un blog pas plus que les incitations à la haine raciale que vous avez longtemps pratiquées ici, même si vous vous êtes un peu calmé sur le sujet ces derniers temps."
Tout peut être permis sur un blog. Ce n'est pas à vous de faire la police ici, malgré vos liens familiaux.
Concernant les injures, j'ai pris la peine, une fois, d'établir un florilège des vôtres. Faut-il vraiment que je recommence ?
Concernant "l'incitation à la haine raciale", c'est un concept dictatorial destiné à empêcher la lutte contre l'immigration de masse et le libre débat sur les réalités raciales. Ne comptez pas sur moi pour me "calmer" à ce sujet, pas plus que sur tout autre.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 décembre 2022 à 01:36
@ hameau dans les nuages | 02 décembre 2022 à 18:32 (@ Lodi)
"Tout à fait sauf pour Robert Marchenoir qui outrepasse cette règle en s’attaquant à la personne, déformant et interprétant ses propos, en bordant le tout d’insultes et en en faisant une affaire personnelle, sans bien sûr se dévoiler, réduisant à zéro son argumentaire."
Absolument pas. Lodi a, fort justement, souligné que s'obliger à ne pas faire état de ses particularités personnelles, dans un débat, était de nature à concentrer l'esprit des participants sur le respect de la vérité. En interdisant le recours à l'argument d'autorité, cela oblige à la rigueur.
Or, vous n'avez toujours pas réfuté les faits que je vous ai opposés concernant la guerre en Ukraine. Vous insistez pour détourner la conversation vers des considérations personnelles.
Cela a le double avantage de faire oublier vos mensonges sur les faits en débat, et d'enflammer la discussion au risque de la faire dérailler. Vous avez beau jeu, ensuite, de vous récrier en vous plaignant d'insultes imaginaires.
C'est le procédé que l'on désigne sous le terme de trollage.
J'en profite pour rappeler que cette règle de base (les débatteurs présents s'interdisent de faire état de leurs particularités personnelles à l'appui de leurs idées) est celle qui gouverne le débat rationnel depuis, mettons, 2 500 ans.
Je serais curieux que vous nous disiez à quel moment je me serais "attaqué à votre personne" -- sauf évidemment en réplique à une agression de votre part, ce qui semble occuper une place importante dans votre mode opératoire.
Veuillez m'indiquer, également, à quel moment j'aurais déformé vos propos.
L'interprétation de vos écrits, en revanche, est tout à fait légitime -- et vous concernant, absolument nécessaire, étant donné votre mauvaise foi et votre refus d'assumer vos insinuations.
Quant à d'éventuelles insultes, là encore, assumez vos propos et dites-nous où elles se trouvent.
Faire une affaire personnelle d'un débat sur la guerre en Ukraine, ou sur l'antisémitisme, est une accusation imbécile et dépourvue de sens. (Note : dire que vous venez de procéder à une accusation imbécile n'est pas une insulte.)
Quand je vous accuse de mentir sur Zelensky (et que je le prouve), c'est moi qui parle, pas ma crémière : c'est donc une affaire personnelle, si vous voulez.
Et quand je fustige votre militantisme en faveur de la lâcheté vis-à-vis de l'Ukraine, j'y accorde de l'importance : c'est donc aussi une affaire personnelle, en ce sens.
Tout cela est parfaitement légitime et conforme aux règles du débat civilisé. Je vois mal ce que vous y trouvez à redire.
Vous m'accusez également de "ne pas me dévoiler", ce qui, faut-il comprendre dans le contexte, consiste à ne pas polluer les commentaires de ce blog avec ma date de naissance, mon lieu de résidence, la composition de ma famille, la liste (éventuelle) de mes diplômes, la nature des professions que j'ai pu (éventuellement) occuper, mon casier judiciaire (toujours possible), ma déclaration d'impôts (ou son absence), mes décorations (on ne sait jamais), etc.
Vous voilà pris en flagrant délit d'hirélisme le plus extrême. Je ne sache pas que vous vous soyez, vous-même, "dévoilé" avant de nous faire partager votre complotisme déchaîné et récurrent. Vous vous cachez derrière un pseudonyme et nous ignorons où vous habitez.
Enfin, vous insultez le bon sens et la logique en prétendant que puisque je ne me serais pas "dévoilé", alors cela "réduirait à zéro mon argumentaire".
Justement non. Le fait que Volodymyr Zelensky soit, ou non, complice de fraude dans la faillite de l'entreprise FTX (comme vous l'avez prétendu, ce qui vous a valu la contradiction qui vous agace) n'a strictement rien à voir avec mon identité ou mon parcours.
Une fois de plus, vous faites la preuve que toutes ces salades contre l'anonymat ne sont nullement motivées par je ne sais quel souci éthique ou de courtoisie : c'est la façon, pour une minorité de commentateurs malhonnêtes, d'intimider ceux qui sont en désaccord avec eux. Ou de harceler ceux qui dévoilent (terme pertinent, pour le coup) leurs mensonges.
______
@ Serge HIREL | 02 décembre 2022 à 12:41
"Je ne vous demande pas de vous dénuder (triste spectacle...). Je ne vous demande même pas de vous identifier (nom, prénom, âge...). Je vous demande simplement de vous situer, non pour adopter ou rejeter a priori votre propos, mais, au contraire, pour l’intégrer à sa juste place (à mes yeux) dans le débat (propos d’expert, propos de personne de bon sens, propos de lobbyiste...)."
"Avez-vous remarqué que, même dans les colloques les plus pointus, il est demandé à chacun de se présenter en préambule à l’exposé de ses idées, et que, dans le compte rendu, les noms des participants sont indiqués avant les citations de chacun d’eux ?"
Justement. C'est cela que vous ne comprenez pas.
Nous ne sommes pas dans un colloque, où chacun intervient es-qualités et à visage découvert. Nous sommes sur Internet, bon sang de bonsoir.
Mieux, nous sommes dans les commentaires subordonnés à un blog sur Internet.
Il y a une personne qui, ici, s'exprime par construction es-qualités : c'est Philippe Bilger.
Remarquez qu'il aurait pu choisir la voie inverse. Il ne manque pas de blogs de qualité rédigés par des auteurs totalement anonymes. La seule façon de les "situer", comme vous dites, c'est le contenu de leurs propos.
Les deux démarches sont légitimes, et toutes deux ont leur intérêt.
Pour le reste, vous m'excuserez de donner préséance aux règles établies par l'auteur de ce blog, lesquelles n'imposent nullement aux commentateurs de "se situer" (votre exigence), de fournir sa ville de résidence, son mail et sa profession (celle de Patrice Charoulet), etc.
S'il avait voulu le faire, il me semble qu'il est assez grand garçon pour cela.
Une fois de plus : le propre d'Internet, c'est de donner la parole à tout le monde, y compris aux anonymes, ceux qui ne sont pas invités dans les "colloques", comme vous dites. Figurez-vous que c'est l'immense majorité de la population.
Il est assez ahurissant de voir des gens débarquer sur Internet en essayant d'imposer des règles qui n'y ont pas cours. Vous me rappelez les gens qui reçoivent des mails, et qui s'empressent de les imprimer.
La règle générale, sur Internet, la règle par défaut, c'est précisément qu'il est de la dernière grossièreté de demander aux intervenants des détails qui permettraient de les identifier. Sauf s'ils sont volontaires, bien sûr, ou que le site sur lequel ils s'expriment l'impose.
Il est singulier que vous n'ayez pas senti cela, à l'instar des quelques autres membres de votre club.
Je peux vous dire que cette polémique interminable est absolument surréaliste, et ne saurait se tenir dans la plupart des pays du monde. Il n'y a qu'en France qu'on peut lire des choses pareilles.
Quant à savoir si les propos de tel ou tel dénotent "l'expert, la personne de bon sens ou le lobbyiste", eh bien ! il suffit de les lire. Justement.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 décembre 2022 à 22:53
@ Robert Marchenoir | 01 décembre 2022 à 00:21
Ce que vous ne supportez pas, c'est que l'on se permettre de vous opposer la contradiction quel que soit le sujet. Si un contributeur a l'audace de vous contrer cela vous met dans des rages folles, vous le traitez de tous les noms et n'avez de cesse que de le rabaisser et de ridiculiser ses propos par tous les moyens.
Vous avez en outre la sale manie de vous en prendre particulièrement et de façon compulsive, caricaturale et haineuse à certains groupes ethniques, certaines professions, certaines corporations, fonctionnaires, paysans, etc. Sans parler de votre fâcheuse habitude de qualifier systématiquement un adversaire d'idées de gauchiste, cryptocommuniste et de vos bêtes noires qui reviennent inévitablement totalement hors sujet. Ce qui rend toute tentative d'échange vouée à l'échec.
Or il se trouve sur ce blog des personnes, qu'ils soient lecteurs ou contributeurs, qui se sentent humiliées voire déshonorées par vos attaques et accusations incessantes, notamment si le métier que vous descendez en flammes en permanence est le leur, voire parfois celui d'un proche dont ils admirent à l'inverse de vous les qualités et l'engagement...
Quant à moi je ne me suis jamais permis sur ce blog d'interdire quoi que ce soit car je respecte la liberté d'expression de chacun ; je ne passe pas non plus mon temps à déformer les propos d'un adversaire d'idées, contrairement à vous qui vous arrangez pour tordre la moindre formule et qualifier de menteur ou d'imbécile tel ou telle.
Dois-je vous rappeler enfin que l'injure n'est pas permise sur un blog pas plus que les incitations à la haine raciale que vous avez longtemps pratiquées ici, même si vous vous vous êtes un peu calmé sur le sujet ces derniers temps.
Rédigé par : Axelle D | 02 décembre 2022 à 22:25
@ Giuseppe 02 décembre 2022 à 15:35
Vous racontez n'importe quoi !
1945 ? La France a été un pays prospère jusqu'aux années 1980. La situation a commencé à se dégrader avec la mise en œuvre des idées socialistes, européistes et mondialistes (et Chirac et Sarkozy étaient aussi contaminés).
La centrale de Zaporijjia a été conçue et construite à l'époque soviétique ; en bonne logique, ce sont les Russes que vous devriez louer pour ça. Il faut être cohérent: si les Ukrainiens sont à créditer de cette centrale, ils sont aussi responsables de Tchernobyl, si les Russes sont responsables de Tchernobyl, ils sont à créditer de Zaporijjia !
Vous avez raison, au bois de Boulogne et ailleurs, d'après les experts, il y a aussi des Brésiliennes ; en tout cas, sur le marché international les Ukrainiennes priment, blondes, le charme slave, prêtes à tout pour échapper à un pays de crève-la-faim ; il paraît qu'à la coupe du monde de foot, elles font un carton !
Au lieu de cracher sur la France et de gober les bobards d'un pays étranger qui n'est ni notre allié ni notre ami, vous devriez prendre du recul sur la propagande de Radio Free Europe/Radio Liberty dont chacun sait bien qu'elles sont totalement indépendantes des services spéciaux US.
Rédigé par : revnonausujai | 02 décembre 2022 à 21:07
@ Lodi | 01 décembre 2022 à 22:31
« Le pseudonyme ou l'anonymat protège de ceux s'en prenant aux personnes et aux biens. Mais cela protège aussi le débatteur de lui-même en lui rappelant que ce n'est pas sa personne qui compte mais la vérité. »
Tout à fait sauf pour Robert Marchenoir qui outrepasse cette règle en s’attaquant à la personne, déformant et interprétant ses propos, en bordant le tout d’insultes et en en faisant une affaire personnelle, sans bien sûr se dévoiler, réduisant à zéro son argumentaire.
Serge Hirel le soupçonnait dans la discussion d’être un espion russe ! Je le vois plutôt comme un digne héritier de Andreï Vychinski, procureur lors des grands procès staliniens de l’URSS.
Ou alors c’est bien imité. En tout cas il est à la Tribune, dominant son monde et se croyant investi d’une mission.
Hameau dans les nuages, vipère lubrique. :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 décembre 2022 à 18:32
@ revnonausujai | 30 novembre 2022 à 20:19
"Si depuis 1991 et l'indépendance, la réussite économique de l'Ukraine était là, ça se saurait. Ils ont de bonnes terres agricoles, les cultivent et ça s'arrête là (ah non, j'oubliais, les prostituées ukrainiennes sont aussi un produit d'exportation renommé)."
Bon, bon... Je ne cherche pas à convaincre, mais si j'étais un tantinet cynique je vous dirais qu'ils ont encore de la marge. Depuis 1991 et vous leur demandez de faire pire que nous depuis... allez ! 1945... Et nos 3 000 milliards de dette en bandoulière.
Vous leur demandez de faire donc en 30 années ce que nous n'avons pas réussi à faire en 80 ans... Ils sont en avance sur le nucléaire, la plus grande centrale d'Europe pendant que les nôtres rouillent pour moitié.
Tout n'est pas rose chez eux, mais au moins ils n'ont pas eu à subir la Débâcle. La Débâcle, celle de Marc Bloch. Que des jeunes qui commandent et sont au feu, pas notre suffisante gérontocratie à la manoeuvre.
Ils se battent comme des lions, pour nos petites vies, comme on l'a vu, l'autre cinglé nous tenait par la peau des... Enfin vous me saisissez... Il nous avait tous pendus haut et court l'autre zozo. Merci aux Ukrainiens qui ont agi comme un précipité, et de nous faire découvrir que nous étions sous assistance respiratoire sans le savoir.
En fait ils sont aussi excellents médecins, ils ont posé le bon diagnostic, et en plus ils sont d'un altruisme sans fard et d'une générosité sans égale, ils nous perfusent de leur sang pour que nous continuions à exister et survivre et avoir nos petites joues roses.
Je ne sais pas sur quoi vous vous appuyez sur leur commerce extérieur des péripatéticiennes, au fond nous avons pire, au bois de Boulogne et ailleurs, mais comme nous sommes moins malins nous en supportons tout le poids et là comme pour notre commerce extérieur c'est la faillite complète.
Nous sommes un peu arrogants, beaucoup parfois et souvent, alors que nous déclinons dans tous les domaines, sauf un que je connais bien, et pour cause, celui où l'on apprend l'humilité et pour faire ses classes c'est la hauteur du mur à construire qui compte, et sa solidité.
Rédigé par : Giuseppe | 02 décembre 2022 à 15:35
@ Lodi
@ Robert Marchenoir
Je ne vous demande pas de vous dénuder (triste spectacle...). Je ne vous demande même pas de vous identifier (nom, prénom, âge...). Je vous demande simplement de vous situer, non pour adopter ou rejeter a priori votre propos, mais, au contraire, pour l’intégrer à sa juste place (à mes yeux) dans le débat (propos d’expert, propos de personne de bon sens, propos de lobbyiste...).
Avez-vous remarqué que, même dans les colloques les plus pointus, il est demandé à chacun de se présenter en préambule à l’exposé de ses idées, et que, dans le compte rendu, les noms des participants sont indiqués avant les citations de chacun d’eux ? Si cela vous défrise, vos cas sont désespérés : vous risquez de prendre les âneries de Coluche pour des maximes de Montesquieu...
P.-S. : j’ai une sainte horreur des peaux d’âne... et des breloques.
Rédigé par : Serge HIREL | 02 décembre 2022 à 12:41
@ Tous
Pour discréditer le droit à l'anonymat, on a déformé mes dires en prétendant "voilà Lodi qui en est à concevoir des débats d’idées entre elles-mêmes, sans débatteurs humains.."
Alors que j'ai écrit le 30 novembre 2022 à 18:10
"Pour moi, si on fait des débats d'idées, comme ici, la personne est l'accessoire de ses idées, et non les idées l'accessoire de la personne."
Quand on en est à déformer les positions des autres, c'est que la sienne est mauvaise.
Très mauvaise !
Bien sûr qu'il ne faut pas confondre débats avec des potes dans un bar, relations d'amitiés et débats d'idées comme je l'ai expliqué dans Lodi | 01 décembre 2022 à 22:31.
Bien sûr, avant qu'on ne déforme encore ce que je dis, je ne nie pas qu'il puisse exister des cas où tout cela s'entrecroise.
Type on a des amis passionnés par les idées, on en débat, on débat d'idées, on se fait des amis (enfin, plutôt des ennemis dans un pays polémique comme le nôtre, qui est d'autant plus porté au dénigrement des masques qu'ils sont nécessaires.)
Si vous êtes dignes de la recherche de la vérité, des idées, enfin, de tout ce que nous propose notre hôte, ne vous laissez pas prendre au genre de déformation des propos, donc du réel que je dénonce.
Même si vous n'aimez pas les masques.
La question n'est pas d'en aimer le principe ou tel ou tel individu masqué ou non mais de se dire qu'on va laisser détruire la liberté de gens qui ne s'attaquent pas à la liberté des autres en permettant qu'on détruise l'anonymat.
Pire, si on promeut cela ! La liberté est précieuse comme la vie, rare comme les trésors que chacun voudrait garder. Pourquoi donc, quand il s'agit de liberté, se laisse-t-on dépouiller ? Pourquoi donc, quand il s'agit de liberté, loin de reconnaître comme d'habitude qu'il ne faut pas voler, se précipite-t-on pour dérober la liberté des autres ?
C'est parce qu'on entend tant dénigrer la liberté chez nous qu'on a presque honte d'être libre, et qu'on la gaspille comme un héritage dont on se vante pour mieux l'abolir. Mais hélas, le dissipateur n’enrichit personne, moins il y a de gens libres, moins il y a de gens pour veiller sur la liberté, plus chacun risque d'en être dépouillé ! Pourquoi tant de gens veulent-ils diminuer la liberté des autres ? Outre un certain conformisme, parce qu'ils n'ont pas trouvé d'autres moyens de se grandir que de rabaisser les autres.
Pour garantir la liberté des autres et in fine la sienne, pour progresser véritablement plutôt que de s'en donner l'illusion, il faut être pour toutes les libertés qui ne nuisent pas à celle des autres.
Ainsi, celle des masques.
Il n'est pas étonnant que tant de commentateurs se dérobent à la solidarité avec l'Ukraine quand tant se liguent contre des libertés, telle celle des masques, qui ne menacent ni leur vie ni leur confort !
Enfin, je veux dire leur niveau de vie... Mais où est leur confort s'ils ne peuvent traquer les gens de questions indiscrètes pour finalement détruire une liberté ?
Voulez-vous vraiment persister dans ce mal quand le bien n'est pas plus difficile que de se déprendre de l'habitude de détruire pour détruire ? Non...
J'éprouve toujours une grande réticence à concéder qu'à quelque chose malheur est bon... Mais si l'Ukraine et en mode mineur, les masques, pouvaient faire prendre conscience de leur pente liberticide à quelques personnes, ce serait un bien, un bien certes petit au cœur du mal, mais un bien.
Donnez-moi donc tort, et donnez-vous la liberté d'être des libres, propagateurs de liberté.
Vous pouvez tous le faire !
Rédigé par : Lodi | 02 décembre 2022 à 06:49
@ Lodi | 01 décembre 2022 à 22:31
"Le pseudonyme ou l'anonymat protège de ceux s'en prenant aux personnes et aux biens. Mais cela protège aussi le débatteur de lui-même en lui rappelant que ce n'est pas sa personne qui compte, mais la vérité."
"Le débat d'idées est l'inverse des relations amicales où ce qui compte, ce sont les personnes. Elles peuvent avoir telle ou telle idée, mais c'est secondaire."
Très juste.
______
@ Serge HIREL | 01 décembre 2022 à 20:25
Tout cela est bien joli, mais vous ne nous avez toujours pas annoncé : votre profession, vos employeurs, votre âge, votre ville de résidence, vos diplômes -- et n'oubliez pas vos analyses d'urine récentes, merci.
Mais vous les exigez d'autrui. C'est curieux. La mentalité de petit chef teigneux et arrogant, c'est de naissance, chez vous, ou c'est venu avec l'âge ?
Maintenant, vous m'accusez d'avoir cherché des informations sur votre compte sur Internet. Mon pauvre ami ! Vous avez vraiment le melon. Comme j'ai déjà eu l'honneur de vous le dire, je me désintéresse profondément de votre petite personne.
Cependant, je vois mal ce qui vous dérangerait si l'on cherchait des informations sur vous : vous passez votre temps à nous dire qu'il faut révéler son profil sur Internet. Décidément, ce n'est pas la cohérence qui vous étouffe.
"RM qui, confondant vecteur et contenu, soutient mordicus qu’Internet est né pour offrir l’anonymat à l’humanité... alors qu’il s’agissait de créer un réseau informatique indestructible, dont les utilisateurs, scientifiques et militaires, étaient parfaitement identifiés."
Votre cuistrerie ne connaît pas de bornes. Tout le monde se tape de l'origine d'Internet. Nous parlons ici de son usage contemporain.
"Sauf à admettre que, pour la sauvegarde de notre art de vivre, il faudra bien qu’un jour nos autorités sifflent la fin de la récréation, en particulier sur les réseaux sociaux."
On sent bien le petit flic qui sommeille, chez vous. Je me dois de vous décevoir : il y aura toujours moyen de contourner les obstacles mis par les autorités.
"Il faut être béotien attardé pour ne pas savoir que chaque clic sur le web laisse des traces qui permettent de remonter à son auteur."
Il faut être un ignorant prétentieux comme vous, pour croire qu'il n'est pas possible d'éviter ces traces.
Au fait, quel rapport avec votre exigence de connaître le passé des commentateurs du blog de Philippe Bilger ? Je pensais que vous souhaitiez des renseignements fournis volontairement par chacun ? C'est tout de même curieux, cette dérive. Vous commencez par deviser des règles de la conversation mondaine, et puis ça finit par des menaces d'avoir recours à la police.
Étonnez-vous, après cela, que les plus sages évitent de donner prise à l'indiscrétion du premier venu sur Internet...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 décembre 2022 à 00:37
@ Serge HIREL
"Voilà Lodi qui en est à concevoir des débats d’idées entre elles-mêmes, sans débatteurs humains.."
Je dis que les débatteurs humains ont bien moins d'importance que les idées dans un débat d'idées. Encore heureux ! Sinon, il n'y aurait pas de débat d'idées mais plutôt ce qui prévalait avant l'anonymat, ce que nul ne saurait nier :
Untel est dans le courant dominant, et a donc raison
Untel est plus titré et a donc raison
Untel m'a contré, il a donc tort
Untel m'a aidé, il a donc raison
On peut imaginer aussi des gens prenant le contre-pied.
Et alors, où est la recherche de la vérité, là-dedans ? Elle n'existe pas, on adore l'autorité ou la table rase, enfin, on choisit un camp selon l'habitude, le pouvoir ou l'intérêt personnel et rien d'autre.
Quand on dit qu'on personnalise les débats, ce n'est jamais un compliment ! En effet, c'est ce que je dis plus haut.
Celui qui n'est pas capable de s'effacer devant la vérité telle qu'il la conçoit ne produira rien de bon, et à plus forte raison des gens entraînés par des effets de groupe.
Le pseudonyme ou l'anonymat protège de ceux s'en prenant aux personnes et aux biens.
Mais cela protège aussi le débatteur de lui-même en lui rappelant que ce n'est pas sa personne qui compte mais la vérité.
Le débat d'idées est l'inverse des relations amicales où ce qui compte, ce sont les personnes.
Elles peuvent avoir telle ou telle idée, mais c'est secondaire. Les amis ne sont pas censés se fâcher car ayant des idées différentes.
Confondre ces deux extrêmes est dommageable à l'amitié comme aux idées... Il ne peut en sortir que des relations sociales aussi superficielles que les "idées" "débattues".
C'est absolument stérile.
Quand on oublie que ce sont les idées et les faits qui doivent primer et non qui les dit, que fait-on ?
De l'argument d'autorité, comme quand on préférait croire la Bible ou Aristote à l'esprit scientifique, où n'importe qui peut montrer que, eh non, le soleil ne tourne pas autour de la Terre.
Si on veut retourner à un tel âge, on n'a qu'à continuer : dénigrement de la liberté
- Pourquoi faire ?
- C'est bien relatif.
- Danger !
- Tu me fatigues.
Démolition de la science
Et nous perdons la liberté, la science et tous nos arts. Chacun aura tant grignoté tout ce qui faisait tenir tout cela, que cela tombera comme un château de sable dont on perdra jusqu'au souvenir.
Oui, parce qu'avec vos histoires de personnes, vous oubliez une chose. Le monde se moque bien de nos personnes, et à force de repousser la liberté, elle nous échappera.
Et il n'y aura pas de nounou pour nous la rendre comme le doudou que l'enfant jette par terre.
Rédigé par : Lodi | 01 décembre 2022 à 22:31
@ Axelle D | 30 novembre 2022 à 16:45
J’ai déchaîné la phalange PPR (Pro Pseudos et Masques) du blog et votre soutien est le bienvenu face au déluge de feu - sentences érudites et propos désobligeants mêlés - qu’elle déverse contre ma maigre contribution à un débat qui n’aura pas de fin, sauf à admettre que, pour la sauvegarde de notre art de vivre, il faudra bien qu’un jour nos autorités sifflent la fin de la récréation, en particulier sur les réseaux sociaux.
Je crois cependant que notre cause avance, tant les arguments des PPR deviennent ou néo-philosophiques ou farfelus à s’en tordre de rire. Voilà Lodi qui en est à concevoir des débats d’idées entre elles-mêmes, sans débatteurs humains... Le concept mérite naturellement les applaudissements nourris des neurones virtuels... Et RM qui, confondant vecteur et contenu, soutient mordicus qu’Internet est né pour offrir l’anonymat à l’humanité... alors qu’il s’agissait de créer un réseau informatique indestructible, dont les utilisateurs, scientifiques et militaires, étaient parfaitement identifiés... Et il faut être béotien attardé pour ne pas savoir que chaque clic sur le web laisse des traces qui permettent de remonter à son auteur...
« L'anonymat devrait rester un choix destiné "uniquement" à se protéger soi-même... »
Bien d’accord avec vous... mais je vois là le rôle du « pseudo », « l’anonymat, dans mon esprit, étant à un degré supérieur de secret, celui qui le pratique ne laissant strictement rien filtrer de sa personnalité, de ses activités et de son environnement. Ce qui n’est pas votre cas, ni le mien. Ainsi, je ne connais pas votre identité, mais je sais que, pour des raisons familiales, vous êtes proche du milieu des forces de l’ordre. Et cela est suffisant pour entretenir un dialogue, parfois musclé, mais néanmoins intéressant et instructif.
Dans la grande série « faites ce que je dis, pas ce que je fais », une ligne dans le dernier commentaire « définitif » de RM m’a mis la puce à l’oreille : lui, qui protège sa personne sacrée comme on prend soin du Saint-Suaire, a probablement cherché sur Internet des informations sur mes activités... Pour ma part, son anticommunisme primaire et ostensible me fait supposer qu’il s’agit d’une couverture : il est espion russe...
Rédigé par : Serge HIREL | 01 décembre 2022 à 20:25
@ Serge HIREL | 30 novembre 2022 à 13:19
"Le respect de la vie privée, oui, le pseudo, admettons, mais l’anonymat total, c’est non !"
Mais qui êtes-vous donc pour donner des ordres sur ce blog ? Le club minuscule des imprécateurs de l'anonymat est certes libre de faire part de son point de vue. Seulement, cela fait des années qu'il tente d'imposer sa loi. Sans effet.
La règle de fait, sur ce blog, est que l'anonymat est permis. Il serait temps pour vous, et pour les rares autres fanatiques de votre genre, d'en prendre votre parti. Si cela vous dérange à ce point, personne ne vous oblige à continuer de commenter ici. Choisissez un autre blog, plus conforme à vos attentes. Ou bien ouvrez le vôtre, en imposant la carte d'identité (vous aurez trois commentateurs).
À défaut, votre insistance, comme celle de vos camarades, commence à ressembler à de l'incorrection.
Au demeurant, vous aurez du mal à trouver des blogs interdisant l'anonymat. C'est l'un des piliers d'Internet. Il est quand même ahurissant de voir des gens qui pratiquent ce médium depuis un certain temps, et qui n'en ont toujours pas compris la nature et les règles implicites.
Si l'anonymat vous dérange à ce point, personne ne vous empêche de fréquenter le Rotary Club de votre patelin. Mais votre prétention à transformer l'Internet tout entier en Rotary Club, tout seul avec vos petites mains, est proprement grotesque.
D'ailleurs vos idées sur le sujet sont aussi confuses que votre prétention est grande. Vous concédez le respect de la vie privée, vous "admettez" le pseudonyme (Monseigneur est trop bon), mais vous rejetez l'anonymat.
Que serait un système admettant les pseudonymes et protégeant la vie privée, mais interdisant l'anonymat ? C'est impossible. C'est contradictoire.
La seule limite à l'anonymat couramment pratiquée, sur Internet, consiste à obliger les commentateurs à prendre un pseudonyme. Et à s'y tenir.
Et elle n'est pas universelle. Il y a de nombreux blogs qui autorisent les commentaires sous la signature "Anonyme", commune à ceux qui la choisissent.
Quant à l'interdiction de commenter sous des pseudonymes multiples, c'est l'une des règles les plus courantes sur Internet (je suis pour) -- et elle n'a pas cours ici, tellement la tolérance est grande. Alors ? Quelle est cette malsaine insistance qui est la vôtre ?
Non seulement vos exigences sont parfaitement déplacées, mais vous vous abstenez de suivre les règles que vous prétendez imposer aux autres. Par absence d'anonymat, vous entendez publication, par chaque commentateur, de son CV. Mais vous n'avez jamais, vous-même, indiqué votre profession, vos employeurs passés, vos diplômes ou quoi que ce soit dans ce genre.
Qu'est-ce qui vous infuse d'une arrogance pareille ? Auriez-vous œuvré dans la police ? Je veux dire : la police d'un pays dictatorial, car dans les pays libres, les membres de ce corps sont soumis aux mêmes lois que les autres.
Je note également que vos attentats répétés à la vie privée d'autrui sont singulièrement ciblés. L'écrasante majorité des commentateurs, ici, non seulement écrivent sous pseudonyme, mais ne donnent aucune indication quant à leur profession, leur lieu d'habitation, leurs études et ainsi de suite.
Curieusement, la plupart d'entre eux ne sont jamais inquiétés par vous sur ce motif, pas plus que par vos camarades, les enragés de la révocation de l'anonymat.
En revanche, votre serviteur est régulièrement la cible des membres de votre gang, en vertu d'une "règle" non seulement inexistante, mais qui souffre de bien plus d'exceptions que l'emmental n'a de trous.
Alors ? A quoi jouez-vous ?
Vous ne semblez pas avoir compris que la raison d'être d'Internet, c'est de mettre fin aux préjugés des Serge Hirel, des Patrice Charoulet et de leurs amis, selon lesquels la véracité d'un fait ou la validité d'une analyse reposent sur le statut social de celui qui les énoncent.
Tout l'intérêt de ce médium, c'est de mettre au même niveau le Roi de Prusse et le "vulgum pecus", comme disait bien mal à propos hameau dans les nuages.
Sur Internet, la charge de la preuve et le jugement des écrits reposent uniquement sur leur contenu. C'est bien le but de la manip. C'est cela qui contraint à la rigueur. C'est aussi ce qui est susceptible de faire émerger des constatations inédites et des points de vue originaux.
Mais on peut aussi prétendre qu'on a raison parce qu'on est prof de lettres, ou, de façon plus perverse, parce qu'on est un "vulgum pecus", ou parce que l'autre n'est pas agrégé de je ne sais quoi.
Ou encore, dans votre cas, parce que vous hurlez très fort que votre contradicteur ne peut se prévaloir d'aucun papelard ni certificat -- pour faire oublier que vous non plus, vous ne vous donnez pas la peine de présenter vos papelards et certificats.
La grande vertu d'Internet, c'est précisément de nous épargner ces pignouferies en tout genre. Et vous imaginez être en mesure de leur redonner droit de cité ?
______
@ Axelle D | 30 novembre 2022 à 16:45
"Et la même manière que l'on cite une source quelconque pour étayer un propos, l'on ne voit en effet pas pourquoi il serait interdit de livrer son propre témoignage dès lors que la question reflète notre vécu."
Bien entendu. Et dans ce cas, il faut être prêt à voir ce témoignage devenir objet de débat.
Sans se mettre à hurler hypocritement qu'on insulte votre famille, dans votre cas. Comme vous l'avez fait interminablement pour tenter d'interdire toute mise en cause de la police. Ou pour tenter d'interdire toute discussion basée sur le réalisme racial.
Ou, dans le cas de hameau dans les nuages, sans se prétendre offensé parce qu'on souligne les contradictions entre son discours étatiste et son recours personnel à la médecine privée.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 décembre 2022 à 00:21
@ Giuseppe | 30 novembre 2022 à 09:36
"Je passe sur les autres crapules comme le Cardinal qui pillait les caisses des soldats de son ministère, la famille Fillon, etc."
Nous avons des crapules autochtones ? raison de plus pour ne pas faire cause commune avec les crapules étrangères !
"Euh... "...bénéficie de notre pognon"... Euh... Vous êtes sérieux là ? Parce que question pognon on a surtout des dettes à donner et de la misère à offrir avec nos quelques millions de pauvres"
Nous avons des dettes et de la misère en France ? raison de plus pour réserver notre argent à l'apurement de la dette et à l'amélioration du sort des citoyens français.
Si depuis 1991 et l'indépendance, la réussite économique de l'Ukraine était là, ça se saurait. Ils ont de bonnes terres agricoles, les cultivent et ça s'arrête là (ah non, j'oubliais, les prostituées ukrainiennes sont aussi un produit d'exportation renommé).
L'amour du prochain, c'est très bien, à condition de ne pas oublier que le prochain, c'est d'abord le proche, en l'occurrence le citoyen français !
Rédigé par : revnonausujai | 30 novembre 2022 à 20:19
@ Serge HIREL
"Le respect de la vie privée, oui, le pseudo, admettons, mais l’anonymat total, c’est non !"
L'anonymat total, c'est oui ! D'abord parce que c'est le droit de chacun et qu'un droit ne se fractionne pas... Le droit élémentaire de se déclarer ou non, tout simplement.
Pour moi, si on fait des débats d'idées, comme ici, la personne est l'accessoire de ses idées, et non les idées l'accessoire de la personne. Une "marque" comme le disait Robert Marchenoir sur Ferry, peut-être contestée, et n'importe qui, absolument n'importe qui peut dire quelque chose de pertinent sur quelque sujet que ce soit.
Vous parliez de bar ? Dans un bar, celui qui emporte la conviction, on peut le connaître : et alors ?
Vous croyez que c'est sur ses idées qu'on le jugera ? Bien sûr que non, sur n'importe quoi d'autre, je dirais ! Qu'il tienne bien l'alcool, avantage génétique sans rapport avec l'intelligence, la bonne foi, la culture ou n'importe quoi d'autre, sur le fait d'avoir une voix qui porte ou la conformité avec l'opinion dominante ou un certain talent polémique, enfin, n'importe quoi, sans parler du fait qu'une grand partie de la communication est non verbale.
Pour le débat d'idées c'est zéro !
Enfin, si on est puriste : on devrait dire que le débat du bar sert avant tout d'échappée individuelle, à la cohésion sociale, et aussi, un peu, à la circulation, et là-dedans, un tout petit peu, au débat d'idées.
Voilà, et certes, il vaut peut-être mieux être traçable pour ce qui ressort tellement de la sociabilité.
Mais ici, le truc ce n'est pas avec qui je bosse, je baise ou tout autre chose du même genre, mais toutes sortes de gens qui échangent des idées.
Et les idées voire les faits sont indépendants de ceux qui les portent, eh oui, un regard sur la chose ne change pas la chose, on n'est pas dans le monde quantique !
Qu'est-ce que ça peut faire de savoir pourquoi untel s’intéresse à quelque chose et sait ce qu'il sait ? Oui, parfois, cela peut aider à comprendre une personne ou une pensée en train de se faire, mais il ne vaut alors de "soumettre l'élu(e) à la question que si sa vie et son oeuvre présentent un intérêt tout à fait... singulier.
Il n'en est pas question pour jouer au surveillant, force de l'ordre et procureur de quelqu'un coupable de... de quoi ? D'user de l'assez relative liberté d’expression de notre pays.
"Quel est l’intérêt de dialoguer avec quelqu’un qui n’assume pas ce qu’il dit, dont on ne sait rien, pas même s’il n’est pas qu’un empêcheur de tourner en rond ?"
Encore cette erreur : vous ne discutez pas avec le pote d'en face mais avec le porteur d'une idée, et c'est très différent.
Et puis vous m'amusez : qu'est-ce que ça veut dire empêcher de tourner en rond ? Le pire, des gens détruisant pour détruire, des saboteurs, il y en a, mais empêcher de tourner en rond, cela peut aussi vouloir dire exfiltrer les gens de leur routine avec des propositions audacieuses.
Or ce n'est pas avec le pote d'en face que c'est possible... Faut-il tout vous expliquer ? Les humains cherchent beaucoup moins la vérité, le sens qu'un réseau et des habitudes. C'est tout... Je vous signale que dans toutes les civilisations, il n'y a pas forcément de recherche de sens de la vie, de la vérité et du reste, et même dans la nôtre qui dit en être pleine, beaucoup de gens n'en font aucun cas, se laissant porter par leur milieu. C'est l'attitude la plus facile, celle du nombre.
Et en plus du reste, outre le manque d'effort, elle assure la sécurité... Penser est déjà un exil, parler est une déclaration d'indépendance. Mais comme le dit un proverbe, quand on dit la vérité, il faut un cheval pour fuir. Ou comme dirait Descartes "j'avance masqué".
Certes, on peut s'amuser à postuler au rôle de martyr, mais n'oublions pas que les martyrs de la foi s'imaginaient aller au paradis. La vérité, la vraie, celle qu'on trouve au fond de son garage, enfin, vérité, disons ce qu'on estime être la vérité, elle ne vous donnera pas un corps glorieux à la place d'un corps miteux : notre viande est peut-être bien un peu pourrie puisqu'on souffre et qu'on meurt, mais il ne semble pas qu'il y en ait de rechange.
Le conserver semble opportun... Se tuer pour échapper à pire que la mort semble utile, si on en arrive là. Mais mourir pour ses idées ne prouve aucune idée : la science prouve quelque chose parce que ce qui compte EXPÉRIENCE est traçable.
On peut la répéter. En Histoire, on aurait du mal, mais du moins, il existe une chose formidable, les notes de référence, qu'on peut vérifier.
Voilà ce qui est et doit être traçable !
Par contre, rien n'oblige à retracer qui dit quoi dans un échange d'idées. Rien ! Comment ne le comprenez-vous pas, depuis le temps ? Socrate, lui, acceptait de parler avec n'importe qui, au hasard, c'est cela la philosophie.
La démocratie aussi : ne pas accepter de parler à certains citoyens ou de certains sujets est tout ce qu'on veut sauf démocratique. Le peuple, pardon de le dire, est composé de n'importe qui.
On n'a jamais stipulé que seuls les héros avaient le droit de parler ou de voter d'ailleurs. C'est me semble-t-il le devoir de chacun, héros ou zéro, d'oser du moins tenter de penser et de s'exprimer sans se laisser influencer par l'inquisition sur leur personne et les lazzis sur leur lâcheté présumée, ce qui, tiens, n'est peut-être pas si lâche, après tout... C'est en tout cas prudent, réfléchi ! Plus que tant de gens qui arrivent en patronyme et se font pseudonyme ou racontent leur vie puis se rendent compte que cela les vulnérabilise. Jamais ô grand jamais je ne le livre à quoi que ce soit de déraisonnable par vanité. Ce qui est cohérent : je demande de laisser ce boulet de côté pour imiter les Anglo-Saxons capables de garder leur démocratie sur une longue durée.
Rédigé par : Lodi | 30 novembre 2022 à 18:10
@ Serge HIREL
"Tout est permis, on se comporte comme on n’oserait jamais le faire à visage découvert."
C'est hélas souvent vrai.
L'anonymat devrait rester un choix destiné "uniquement" à se protéger soi-même ou éviter d'exposer des membres de sa famille portant le même patronyme, en raison de sa ou leur profession, réputation, notoriété etc. Mais certes pas une arme pour tirer à boulets rouges sur ceux et celles qui ont fait, éventuellement, état de leur expérience personnelle, à l'occasion d'un billet traitant d'un sujet particulier. Et encore moins le prétexte tordu de diligenter une enquête à charge pour tenter de déstabiliser ou ridiculiser une personne en sortant un ancien propos de son contexte et le réduisant de façon à le faire prendre en mauvaise part.
En résumé, de la même manière que l'on cite une source quelconque pour étayer un propos, l'on ne voit en effet pas pourquoi il serait interdit de livrer son propre témoignage dès lors que la question reflète notre vécu.
Rédigé par : Axelle D | 30 novembre 2022 à 16:45
@ Lodi | 29 novembre 2022 à 00:17
« L'anonymat n'est pas un frein à la qualité des joutes : en permettant la liberté, elles offrent l'occasion d'intervenir à plus de gens, sans compter qu'elle permet à chacun d'aller au bout des choses au lieu de s'arrêter au bord de la moindre pensée par peur du qu'en dira-t-on. »
Bref, ni vu ni connu, j’t’embrouille... Un masque... et plus de responsabilité ! Tout est permis, on se comporte comme on n’oserait jamais le faire à visage découvert. Quel est l’intérêt de dialoguer avec quelqu’un qui n’assume pas ce qu’il dit, dont on ne sait rien, pas même s’il n’est pas qu’un empêcheur de tourner en rond ? Dans les cafés du Commerce, on s’énervait, on s’engueulait, on se chambrait... mais chacun savait à qui il s’adressait...
« La liberté »... Quelle liberté ? Celle de se faire passer pour un autre, celle de se la jouer érudit ? Celle de pousser le bouchon tel un garnement qui fait le malin ?
Le « qu’en dira-t-on » est l’excuse du poltron, qui préfère se taire plutôt que d’affirmer sa différence, d’en être comptable, d’oser ne pas se réfugier dans le troupeau.
Ces jours-ci, il est facile à quiconque d’applaudir Zelensky, de conspuer Poutine... mais il faut un peu d’audace à celui qui signe de son nom pour affronter le politiquement correct, faire part de ses doutes et écrire que, dans le conflit ukrainien, tout n’est pas blanc dans un camp, noir dans l’autre... en présentant des éléments de réflexion.
Exprimer cette opinion anonymement non seulement n’a rien de courageux, mais, faute de connaître le moindre détail sur son auteur, qui pourrait tout autant être sincère que manipulateur, en efface aussi toute crédibilité.
Le respect de la vie privée, oui, le pseudo, admettons, mais l’anonymat total, c’est non !
Rédigé par : Serge HIREL | 30 novembre 2022 à 13:19
"Les gens qui systématiquement, et exclusivement, font appel à une autorité pour exprimer leur pensée, n'ont en fait aucune idée de ce qu'ils pensent"
C'est de moi...
Rédigé par : Herman Kerhost | 30 novembre 2022 à 12:18
@ revnonausujai | 29 novembre 2022 à 19:50
"...ce qui importe est que l'Ukraine ne rejoigne ni l'UE ni l'OTAN et bien évidemment ne bénéficie plus de notre pognon, toute solution qui y contribue est bonne à prendre."
Je vais vous en donner une solution pour commencer, question faussaires nous avons pire:
https://twitter.com/enmodemacaron/status/1597667043700248577?s=58&t=bdeci03MCwQ_kR5go51PZQ
Je passe sur les autres crapules comme le Cardinal qui pillait les caisses des soldats de son ministère, la famille Fillon, etc.
Euh... "...bénéficie de notre pognon"... Euh... Vous êtes sérieux là ? Parce que question pognon on a surtout des dettes à donner et de la misère à offrir avec nos quelques millions de pauvres.
Nous avons tout à gagner avec l'Ukraine et réciproquement. Pays de sachants, étouffant les velléités soviétiques, la façon dont ils conduisent leur destin, et leur compétence nucléaire, que nous n'avons plus pour le civil, prouve qu'ils sont fiables et d'une intelligence extrême... Quand ils vont lâcher les chevaux nous aurons beaucoup à apprendre d'eux, et ils apprennent vite.
Rédigé par : Giuseppe | 30 novembre 2022 à 09:36
@ F68.10
"L'Ukraine dans l'UE, c'est trop tôt. Mais à terme, je ne vois pas trop le problème. L'Ukraine dans l'OTAN, ce serait à terme une riche idée"
L'Ukraine est un pays mafieux et corrompu qui a d'autant moins de probabilités d'améliorer son comportement que l'Occident ferme les yeux sur ses magouilles ; vous admettez la racaille dans votre cercle d'amis et votre domicile ? moi, non !
"Dans l'immédiat, il convient simplement de les armer jusqu'aux dents. Cela met du stress sur nos stocks, mais en terme de pognon dépensé, c'est peanuts comparé au retour sur investissement en terme de dégradation de la force de frappe de l'autoritarisme russe."
Double erreur, l'argent gaspillé n'est pas seulement le coût de remplacement de nos matériels bradés, mais aussi l'impact sur notre économie. La seule menace russe est celle de ses forces nucléaires qui ne sont aucunement dégradées par les opérations en Ukraine ; quant aux forces conventionnelles, les Russes font la démonstration depuis neuf mois qu'elles sont à la peine face à une armée de bric et de broc et qu'a fortiori, elles n'ont pas la capacité stratégique et logistique d'affronter victorieusement une armée aux normes occidentales !
"Je ne comprends pas pourquoi vous voudriez que nous ayons des complexes face aux Russes si ce n'est par couardise."
Aucun complexe, les Russes ont la capacité de nous donner des coups d'épingle "asymétriques", pas celle de nous mettre en danger.
Couardise, insinuation personnelle, malvenue de la part d'un rat de bibliothèque ; il m'est arrivé de transpirer ailleurs que devant un clavier d'ordinateur, j'ai survécu !
Dernier point: les chantres du "armons-nous et partez" me font vomir.
Rédigé par : revnonausujai | 30 novembre 2022 à 08:35
@ hameau dans les nuages | 28 novembre 2022 à 17:59
"Excusez-moi mais vous n'avez pas compris le petit jeu auquel joue Robert Marchenoir. Sa vie privée m'est complètement égale [...] ; mais ce monsieur se permet quasi systématiquement de dénigrer l'interlocuteur en le traitant de moins que rien au milieu de son argumentaire. C'est un comportement vicieux, comme je l'ai déjà souligné."
N'inversez pas les rôles, hameau. C'est vous qui êtes vicieux. C'est vous qui dénigrez l'interlocuteur. C'est vous qui excipez sans cesse de votre vie privée en guise d'argument dans des discussions de politique générale : vous seriez un paysan, un manuel...
Ce serait censé montrer non seulement que vous avez raison quand vous prétendez que Volodymyr Zelensky est complice de fraude dans la faillite de FTX, mais que vous êtes un être d'une essence morale supérieure.
C'est vous qui venez de me demander si j'avais fait de la mécanique et si je savais utiliser de la colle à joints. Comme si cela avait quoi que ce soit à voir avec vos diffamations antisémites sur le président ukrainien...
Suite à quoi, je vous renvoie bien évidemment dans vos buts avec votre colle à joints et votre paysannerie (d'ailleurs frelatée).
Ce qui vous permet de grimper aux rideaux en hurlant que vous êtes une pauvre victime, qu'on vous méprise, que vous êtes victime d'attaques personnelles, etc.
Enfin, quatrième étape de la provocation, vous me sommez de révéler ma vie privée à moi, afin que vous puissiez trouver une "faille" pour m'attaquer. Quel aveu !
Vous n'en avez rien à faire, de Zelensky, de l'Ukraine, des crypto-monnaies ou de n'importe quel sujet en cours de discussion. Votre seul centre d'intérêt, c'est votre nombril et les attaques personnelles auxquelles vous vous livrez sans cesse, faute du moindre argument pour étayer les thèses complotistes qui sont les vôtres.
Vous avez les mêmes pratiques qu'Axelle D/Mary Preud'homme avec sa célèbre "famille", qu'elle nous inflige à tout bout de champ et dont tout le monde se tape :
-- Police, justice, politique étrangère, physique quantique...
-- Ma famille, ma famille, ma famille...
-- Quoi, quoi, votre famille ?
-- Au secours ! A l'aide ! On insulte ma famille !
Soumettez-vous donc à l'éthique de rigueur dans toute discussion politique ou d'intérêt général : interdisez-vous la confusion entre votre personne et le sujet en débat, et alors vous n'aurez pas à vous plaindre, avec la constante hypocrisie qui est la vôtre, d'être visé personnellement lorsqu'on vous renvoie, fort légitimement, aux éléments de votre vie privée que vous avez eu l'impudence d'employer hors de propos.
Et soyez un homme, pour une fois : assumez vos assertions mensongères sur Zelensky, ou sur tout autre chose. Répondez aux faits et aux arguments qui vous sont opposés, ou alors taisez-vous.
Ne hurlez pas, pour faire oublier vos calomnies, que vous êtes une victime de l'oppression bourgeoise, à l'instar de n'importe quelle féministe à cheveux roses.
Vous seriez, dites-vous, un "vulgum pecus", catégorie à laquelle je vouerais de la "haine". Cessez donc votre mélopée communiste. Vous vous employez à calomnier un peuple et son dirigeant qui sont actuellement victimes d'une guerre génocidaire, et qui sacrifient leur vie pour défendre notre liberté.
Non content de vous ranger aux côtés des bourreaux, vous ajoutez à vos mensonges la calomnie antisémite. Dirigée contre ceux-là mêmes dont la famille a disparu dans la Shoah. A l'heure ou l'antisémitisme tue à nouveau, en masse, dans notre pays.
Voilà ce que je hais. Cette haine est parfaitement légitime, rationnelle et argumentée. Vous y serez confronté aussi longtemps que vous insisterez pour défendre le crime de masse et l'extermination ethnique.
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@ Serge HIREL | 28 novembre 2022 à 17:24
" 'D’où parles-tu, camarade ?'... Voilà la question posée à Robert Marchenoir, qui refuse obstinément d’y répondre."
Bien entendu. C'est une question de petit flic de la pensée communiste. Je me demande bien en vertu de quelle infinie prétention vous exigeriez une réponse...
"RM refuse de dévoiler le moindre détail de son CV."
Tout comme vous. Vous exigez d'autrui ce que vous vous gardez bien de fournir.
Non que je réclame votre biographie, gardez-vous en bien ! Vos contributions sont déjà suffisamment ennuyeuses comme cela... Il est simplement comique de vous voir jouer au petit Staline de sous-préfecture.
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@ revnonausujai | 28 novembre 2022 à 15:04
La "corruption" éventuelle de l'Ukraine, terme ô combien vague, n'a strictement aucune importance lorsque la Russie lui mène une guerre génocidaire qui est aussi une guerre contre l'Occident tout entier.
Il paraît que les Ukrainiens ne respectent pas toujours les limitations de vitesse, non plus. Et puis ils fument. Ils clopent comme des malades. C'est tout de même dégoûtant.
Si vous tenez à pinailler sur le sujet, l'Ukraine est largement moins "corrompue" que la Russie. L'Ukraine est infiniment plus proche de l'État de droit.
A Moscou, il y a un seul type qui est président depuis 22 ans, grâce à des élections systématiquement truquées. En Ukraine, tous les présidents, depuis l'indépendance, ont cédé leur poste à l'opposition au bout de leur mandat (sauf un, qui a été réélu une fois).
Alors ne me faites pas rire avec votre soudaine préoccupation pour la "corruption" en Ukraine. Si vous vous intéressiez à ce qui se passe en France ? Vous parliez tantôt des Pandora Papers. Pas moins de 600 Français ont été cités dans cette enquête, comme ayant des fonds cachés dans des sociétés offshore.
Selon votre logique, l'armée russe devrait envahir la France pour mettre fin à ce scandale : c'est bien ça ?
Vous traitez maintenant Zelensky de "salopard". A l'image de votre modèle du Kremlin, l'insulte est votre seul argument en matière de politique étrangère.
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Je reviens sur une partie très intéressante des interpellations à mon encontre, qu'il vaut la peine de transcrire mot à mot :
Hameau dans les nuages : "Le fait de ne rien savoir de vous évite que l'on trouve un défaut à votre carapace. Ce n’est pas honnête."
"Qu’avez-vous fait dans la vie ? Allez, balancez sans tricher votre CV."
"Puisqu'il fouille comme un chien truffier (j'ai dit un chien par respect), je lui demande de nous offrir quelques pépites sur sa vie privée ou professionnelle. Il ne court aucun risque puisqu'il est, j'en suis sûr, un cador à tous points de vue, un exemple digne de figurer au pavillon de Breteuil."
Serge Hirel : " 'D’où parles-tu, camarade ?'... Voilà la question posée à Robert Marchenoir, qui refuse obstinément d’y répondre. Mai 68... La Sorbonne... Sommes-nous des soixante-huitards attardés ? Des trotskistes qui s’ignorent ?"
Patrice Charoulet : votre mail, votre ville de résidence, votre numéro de téléphone, votre métier... afin qu'on puisse savoir si vous avez une profession critiquable (je cite de mémoire).
Bien sûr, cette insistance est tout simplement impolie. L'indiscrétion est parfaitement incorrecte.
Mais cette exigence importune, ce harcèlement en groupe, ont une origine historique parfaitement identifiée : le communisme.
C'est Karl Marx qui a divisé l'humanité entre une classe messianique, le prolétariat, et les autres.
C'est Lénine qui a mis en pratique cette doctrine, plaçant aux postes de commande les prolétaires, réels ou supposés, persécutant tous ceux dont le "CV" n'était pas prolétairement correct.
Ce sont les bolcheviques, qui, dès 1918, en URSS, ont instauré la pratique de l'autobiographie obligatoire : chaque membre du parti communiste devait rédiger la sienne, la plus détaillée possible. Elle était scrutée dans les moindres détails, afin, justement, de déceler les moindres épisodes compromettants aux yeux du dogme.
Périodiquement, il fallait la soumettre à nouveau. La moindre contradiction entre les versions conduisait au tribunal révolutionnaire.
Tous les partis communistes du monde ont repris cette pratique.
Dès 1949, la première chose exigée des prisonniers politiques chinois était une biographie détaillée, qui conduisait naturellement à l'autocritique, puis au lavage de cerveau.
Chez les Khmers rouges, la population, les cadres du parti communiste et jusqu'aux futurs condamnés à mort devaient rédiger leur biographie. Certaines faisaient plusieurs centaines de pages. Dans le centre d'extermination S-21, il était particulièrement important d'obtenir ce document par la torture. Exécuter les prisonniers avant d'obtenir ces "aveux" était considéré comme inutile.
En 2022, des personnes qui se considèrent à droite, voire votent à l'extrême droite, reprennent les mêmes pratiques avec le même objectif revendiqué. La France a bel et bien subi un lavage de cerveau communiste.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 novembre 2022 à 01:03
@ revnonausujai
"Aucun rapport avec la sauerkraut et l'anschluss alsacien que vous légitimez !"
Eh bien non. Pas du tout. Relisez:
"...c'était des arguments que les juristes s'envoyaient à la face telles des jouvencelles dans un combat de polochons pour se disputer le sort de l'Elsàss."
La problématique poutinienne a bien les mêmes caractéristiques que ces délires prussiens puis nazis. Les pays baltes le savent mieux que quiconque: la Russie instrumentalise les minorités linguistiques comme les juristes prussiens pour l'Elsàss.
Il demeure que je vais continuer à défendre une vision girondine, fédéraloïde, décentralisée au sujet de coins comme la Bretagne, l'Elsàss, le val d'Aoste, le Pays basque. Une visions antipodale au délire centralisateur de l'écrasante majorité des Français qui n'ont aucun respect pour les traditions locales des différentes composantes de ce pays.
"Encore une fois, il m'indiffère que la Russie l'emporte ; ce qui importe est que l'Ukraine ne rejoigne ni l'UE ni l'OTAN et bien évidemment ne bénéficie plus de notre pognon..."
Moi, je trouve au contraire que nous sommes en train de déglinguer l'autoritarisme russe pour vraiment pas cher. À 5 % de la dépense militaire globale, je trouve que l'Otanie fait très fort. Le retour sur investissement en vaut bien la peine. Nous aurions tort de nous en priver.
Nous essuyons des contrecoups économiques mais cela, c'est l'impact des actions de la Russie, pas vraiment les nôtres, et ce n'est pas en lâchant l'Ukraine que la Russie cessera de mener sa guerre contre "l'Occident collectif", comme elle appelle l'Otanie.
Ils ont choisi de nous affronter. Encore une fois, vous voulez baisser votre culotte face à ce choix délibéré.
L'Ukraine dans l'UE, c'est trop tôt. Mais à terme, je ne vois pas trop le problème. L'Ukraine dans l'OTAN, ce serait à terme une riche idée: accès à la mer Noire sans passer par le Bosphore. Nous n'aurions que beaucoup moins besoin de la Turquie, qui n'est qu'un faux allié.
Dans l'immédiat, il convient simplement de les armer jusqu'aux dents. Cela met du stress sur nos stocks, mais en terme de pognon dépensé, c'est peanuts comparé au retour sur investissement en terme de dégradation de la force de frappe de l'autoritarisme russe.
Je ne comprends pas pourquoi vous voudriez que nous ayons des complexes face aux Russes si ce n'est par couardise.
Rédigé par : F68.10 | 29 novembre 2022 à 23:02
@ F68.10
"Voilà. Vous comprenez l'essentiel de la problématique poutinienne"
????
Aucun rapport avec la sauerkraut et l'anschluss alsacien que vous légitimez !
Encore une fois, il m'indiffère que la Russie l'emporte ; ce qui importe est que l'Ukraine ne rejoigne ni l'UE ni l'OTAN et bien évidemment ne bénéficie plus de notre pognon, toute solution qui y contribue est bonne à prendre.
Rédigé par : revnonausujai | 29 novembre 2022 à 19:50
« Moins les gens sont civilisés, plus ils méprisent les étrangers. » (Valéry Larbaud, 1921)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 novembre 2022 à 17:07
@ revnonausujai
"Si la langue était LE marqueur national, il faudrait s'intéresser au sort de la Belgique, de la Suisse... et admettre le bien-fondé de l'annexion de l'Autriche par Adolf !"
Voilà. Vous comprenez l'essentiel de la problématique poutinienne.
Merci beaucoup.
Rédigé par : F68.10 | 29 novembre 2022 à 11:44
@ F68.10 | 28 novembre 2022 à 15:15
Vos considérations linguisticoalsaciennes sont anachroniques.
La France d'Ancien Régime, celle qui s'est enrichie de l'Alsace par le traité de Westphalie, imposait certes le français dans les actes officiels, mais dans la vie courante s'accommodait parfaitement des patois locaux (langues régionales en novlangue), qu'ils soient bretons, provençaux ou alsaciens ; mieux, dans ses régiments étrangers, allemands, suisses, irlandais, et alors que le militaire était la manifestation la plus visible du pouvoir régalien, elle officialisait l'emploi de la langue d'origine et allait même jusqu'à solder les interprètes.
L'emploi du dialecte alsacien n'était pas plus distinctif de l'ensemble des régnicoles que celui du breton, du berrichon ou du cantalou.
Si la langue était LE marqueur national, il faudrait s'intéresser au sort de la Belgique, de la Suisse... et admettre le bien-fondé de l'annexion de l'Autriche par Adolf !
Rédigé par : revnonausujai | 29 novembre 2022 à 09:54
@ Serge HIREL
"L’objectif n’est pas ici de combattre les pseudos... bien que l’anonymat de façade qu’ils offrent soit un premier frein à la qualité de nos joutes épistolaires. L’objectif n’est pas non plus celui des trotskistes de Mai 68 : faire taire l’interlocuteur qui ne plaît pas. Il est au contraire de rendre le débat plus riche par une meilleure connaissance du « dessous des cartes »... Ainsi, savoir qu’un débatteur est magistrat, non seulement apporte du crédit à son commentaire sur une question de droit, mais explique aussi le peu d’empathie dont il fait preuve à l’égard du garde des Sceaux... Ainsi, avant de s’en prendre à un commentateur qui fait preuve d’indulgence envers la maire de Paris, mieux vaut savoir qu’il demeure en province profonde..."
L'anonymat n'est pas un frein à la qualité des joutes : en permettant la liberté, elles offrent l'occasion d'intervenir à plus de gens, sans compter qu'elle permet à chacun d'aller au bout des choses au lieu de s'arrêter au bord de la moindre pensée par peur du qu'en dira-t-on.
L'anonymat permet au contraire la liberté, elle qui inspire, rend plus profond, plus incisif, portant le fer dans la plaie pour en extraire le morceau de l'épée qui en déchirait les chairs.
Bref, le masque permet d'opérer, comme celui que revêt le chirurgien. Il ne s'agit pas d'être l'homme qui a vu l'homme, d'admirer sur ordre ou de se fermer la bouche, les yeux et les oreilles, mais d'oser penser par soi-même, et dans la foulée, de parler au fil de la pensée et non d'étouffer la pensée sous prétexte de style.
Sinon, il y a deux types de "débats" dans la vie. Ou trois ? Disons deux dont une partie se subdivise en plusieurs.
I Les débats ordinaires
Ici, dans la rue, partout, les gens débattent d'idées et/ou de leurs mérites respectifs. Le CV n'est pas nécessaire.
Parfois, on connaît les gens, parfois non, mais en principe on ne joue pas les inquisiteurs.
II Les débats inquisitoriaux
En Justice, accusé, témoins, victimes, tout le monde doit dérouler son CV voire cracher ses entrailles.
Beurk... Mais il le faut pour la justice et pour la vérité, je m'incline.
En promotion, je me présente pour une fonction, idée, oeuvre, affaire, alors là, c'est pareil, on ne peut pas y échapper.
Notre hermine mixe un peu les deux logiques dans "Bilger les soumet à la question".
Pour la science. On dissèque un auteur en fouillant ses poubelles, entre autres. Et pourquoi pas ?
Bien, bien, bien, enfin, façon de parler.
Mais je m'oppose à disséquer des gens tant non consentants qu'innocents alors qu'ils sont vivants !
Rédigé par : Lodi | 29 novembre 2022 à 00:17
@ hameau dans les nuages | 28 novembre 2022 à 17:59
"Jusqu'à par exemple me reprocher de m'être fait soigner et opérer dans une clinique privée et non pas publique, car bien évidemment pour lui j'étais gauchiste (rires...), sans connaître le contexte de ma vie privée m'obligeant à le faire. Il faut dire qu'il a une haine viscérale pour le vulgum pecus, lui Maître de la Pensée."
Je ne suis pas stylo en main, mais je sais qu'en France, les gens de gauche ont tendance à traiter les autres de fascistes, ceux de droite, symétriquement, les autres de communistes.
Si Robert Marchenoir le fait, ce n'est pas bien mais très commun : je pense qu'il faut dénoncer non telle ou telle personne mais cette dérive injuste et très répandue.
Bien sûr, remettre les choses dans son contexte est plus facile pour moi que pour d'autres vu qu'on ne m'a traité de rien ces jours-ci, pourvu que ça dure !
Pour la question de l'hôpital.
Encore une réalité devant ramener la division entre droite et gauche à de plus justes proportions.
Je veux dire qu'il y a plus important ! J'ose ? Evidemment, et je n'ai pas à chercher bien loin, il y a la liberté et le corps.
De droite ou de gauche ? Je m'en moque, je suis pour la liberté, par exemple celle de l'Ukraine, et des gens peuvent faire un bout de chemin avec moi, qu'ils soient d'une partie de l'échiquier ou l'autre.
Il y a la question du corps, de la santé.
Pour moi, il est naturel d'essayer de se soigner, et ce n'est pas parce que quelqu'un préférerait l'hôpital public que les cliniques devraient lui être interdites ou parce que son cœur pencherait en faveur des cliniques qu'il devrait trouver porte close à l'hôpital.
La liberté et le corps, et la liberté des corps, bien des choses sont antérieures, plus importantes que la droite et la gauche, et lui survivront comme la mer étale à l'écume.
À présent, pour ce qui vous concerne, je pense qu'il ne faut pas en dire trop sur soi, dans la vie.
Oyez ! Si le savoir, c'est le pouvoir, révéler quelque chose de soi donne un pouvoir sur soi. En admettant même que la personne n'en profite pas, elle peut en parler à une autre qui le fera, ou bien votre conversation peut être surprise.
Ici, les conversations ont le cinglant d'Internet, en plus des pièges et démons des autres entretiens avec un vampire, je veux dire avec un humain, savoir une créature portée à chercher les failles de l'autre pour se gorger de son sang, enfin, pas de son sang, "seulement" de sa détresse.
Et plus on est affaibli, par la maladie, la recherche de soutien pour cette raison ou pour une autre, ou quelque sentiment oblatif envers un autre qui vous rendra le mal pour le bien, plus il est à craindre qu'on soit aussi ravalé à terre qu'on espérait progresser par lui, preuve qu'il vaut mieux éviter et espoir, et confiance.
L'être humain est plus décepteur que le dieu Loki mais bien moins brillant, évidemment, cette remarque parce qu'elle est vraie et pour suggérer quelques échappées bienfaisantes dans l'imaginaire.
Si vous avez subi des avanies, je ne peux que vous plaindre, mais la conclusion n'est pas d'exiger que l'autre se vulnérabilise pour équilibrer les choses.
Elle est de ne plus laisser filtrer de telles informations sur vous.
Ou de vous endurcir... L'amure ou l'épée, en quelque sorte, l’armure pour ne pas avoir à se battre sur sa biographie, ou l'épée pour relever le gant sur le moindre accident de votre parcours, ce qui ne peut épargner les nerfs, le temps, et risque de faire perdre de vue le sujet initial sans amener d'idées supplémentaires dans le débat.
Ne rien dire de soi rend plus libre, on n'est pas jugé sur sa vie mais sur ce qu'on dit : la vie n'est pas là pour mettre un bâillon sur sa bouche.
En somme, le silence favorise la communication comme il permet la musique, comme le masque la vérité. Par là, chacun se réinvente.
Il ne s'agit pas de prétendre que quiconque serait un démiurge, quoi qu'à vrai dire, si, dans une certaine mesure, un créateur.
Ou bien le recréateur de soi ?
Il s'agit de se donner plus de liberté face aux autres. Autre chose, en ne s'encombrant pas de sa vie, on se donne une position de neutralité face au monde aidant à penser de façon plus objective.
Passion de la recherche, subjectivité de l'art, objectivité de la science, empathie, effort dans toutes ces directions, en somme, je le souhaite et l'encourage chez chacun, ici !
Rédigé par : Lodi | 28 novembre 2022 à 23:54
@ Serge HIREL | 28 novembre 2022 à 17:24
"À commencer par Pétain, qui avait tout à perdre en acceptant cette mission désespérée, qui lui vaut de ne pas avoir été et de n’être jamais panthéonisé."
"Dupond"... Euh... "Votre ami Dupond, lui, n’aurait pas botté en touche..."
C'est un peu cruel mais je ne vais pas réécrire l'Histoire, je ne suis pas historien et d'autres l'ont fait avec justesse, je n'irai pas plus loin on pourrait y passer la nuit:
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/10/03/01016-20101003ARTFIG00082-l-original-du-statut-des-juifs-accable-le-marechal-petain.php
Ensuite parfois je suis un peu cynique, je relève que si vous connaissiez l'Histoire et son sens, si vous étiez aussi pointilleux que vous voulez bien le dire, alors permettez-moi de vous corriger - vous choisirez le sens que vous voulez.
Dupont Antoine s'écrit avec un t, pour commencer, vous qui semblez avoir un sens aigu de l'Histoire. Vous aviez une chance sur deux de vous tromper, vous confondez avec les albums de Tintin, et bingo ! c'est pas le bon.
À mon avis quand vous parlez de Panthéon vous devez confondre aussi avec un autre personnage à proposer.
Vous semblez avoir l'esprit embrouillé, mais ce n'est pas grave, je ne me fâche pas pour si peu, je suis là un peu pour vous répondre.
Vous voyez je n'ai pas tapé en touche, d'ailleurs vous devriez le savoir aussi, comme Dupont, un attaquant de sa trempe sait qu'en faisant ainsi on rend le ballon à l'adversaire.
Décidément...
Rédigé par : Giuseppe | 28 novembre 2022 à 22:14
Il m'arrive parfois de citer mon ami Winston ou Saint-Just, j'ai aussi égratigné le berger de Lourdios-Ichère, s'il fallait le définir, ceci me paraît pour le moins juste, il est vrai qu'un amuseur ne peut être crédible, et donc glisser les idées les plus nauséabondes avec le sourire:
Yann Barthès: "C’est le bon client qu’on invite en plateau pour amuser la galerie. Candidat à la présidentielle, le député « proche du peuple » flirte pourtant depuis des années avec l’extrême droite la plus rance."
Pour tous les adorateurs du voile, de Poutine et d'Assad, qu'ils aillent donc faire profiter de leurs bons conseils ces personnages, notre pays pourrait leur offrir un billet aller simple, ils trouvent tellement beau ce qui est fait chez eux, la liberté à tous les étages, et le droit de conspuer en toute liberté... En Iran aussi pour d'autres, juste pour en apprécier la douceur angevine et les tirs à balles réelles.
Rédigé par : Giuseppe | 28 novembre 2022 à 21:22
@ Lodi | 28 novembre 2022 à 08:11
Excusez-moi mais vous n'avez pas compris le petit jeu auquel joue Robert Marchenoir. Sa vie privée m'est complétement égal, je ne sais même pas s'il a répondu à mon commentaire, n'ayant pas remonté l'historique car je reviens du travail ; mais ce monsieur se permet quasi systématiquement de dénigrer l'interlocuteur en le traitant de moins que rien au milieu de son argumentaire. C'est un comportement vicieux, comme je l'ai déjà souligné.
Jusqu'à par exemple me reprocher de m'être fait soigner et opérer dans une clinique privée et non pas publique, car bien évidemment pour lui j'étais gauchiste (rires...), sans connaître le contexte de ma vie privée m'obligeant à le faire. Il faut dire qu'il a une haine viscérale pour le vulgum pecus, lui Maître de la Pensée.
Puisqu'il fouille comme un chien truffier (j'ai dit un chien par respect), je lui demande de nous offrir quelques pépites sur sa vie privée ou professionnelle. Il ne court aucun risque puisqu'il est, j'en suis sûr, un cador à tous points de vue, un exemple digne de figurer au pavillon de Breteuil.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 28 novembre 2022 à 17:59
@ Lodi | 28 novembre 2022 à 08:11
@ hameau dans les nuages | 27 novembre 2022 à 17:59
« D’où parles-tu, camarade ? »... Voilà la question posée à Robert Marchenoir, qui refuse obstinément d’y répondre. Mai 68... La Sorbonne... Sommes-nous des soixante-huitards attardés ? Des trotskistes qui s’ignorent ? Et lui le dernier défenseur de la libre parole ? Identifiés, catégorisés grâce à nos confidences disséminées au fil de nos commentaires, sans même nous en rendre compte, ne sommes-nous simplement que les porte-parole des communautés professionnelles, politiques, idéologiques, que nous avons fréquentées ou fréquentons encore ?
Eh bien non ! Chacun possède son libre arbitre, mais, s’ajoutant à l’inné commun, notre éducation, nos fréquentations, notre vécu l’ont enrichi jusqu’à forger un outil de jugement unique.
RM serait-il le dernier des Mohicans, celui qui, refusant tout carcan grâce à cette recette magique du strict anonymat, dirait le Bien et le Mal tel un démiurge immaculé planant au-dessus de la plèbe soumise ?
Eh bien non ! RM, lui aussi, a un passé... et ce passé l’a façonné... comme le nôtre nous a tous façonnés. Ces incessants anathèmes contre Pierre, Paul et Jacques ne sont pas le fruit du hasard, ni d’une réflexion vierge de toute contrainte. Il n’a pas découvert dans son berceau son anticommunisme primaire, ni sa haine de l’administration. Ses études, son travail, ses rencontres ont leur part dans ses opinions, toujours très tranchées.
Au-delà de ces sempiternels copier-coller de sources plus ou moins fiables, comme nous, il exprime des opinions, qui, même s’il les juge indiscutables, ne sont qu’un apport à nos débats. Mais elles seraient d’autant plus respectables et respectées qu’elles s’appuieraient sur la reconnaissance de l’expertise de leur auteur. Expertise acquise dans son parcours de vie... Ce n’est pas le cas : RM refuse de dévoiler le moindre détail de son CV.
L’objectif n’est pas ici de combattre les pseudos... bien que l’anonymat de façade qu’ils offrent soit un premier frein à la qualité de nos joutes épistolaires. L’objectif n’est pas non plus celui des trotskistes de Mai 68 : faire taire l’interlocuteur qui ne plaît pas. Il est au contraire de rendre le débat plus riche par une meilleure connaissance du « dessous des cartes »... Ainsi, savoir qu’un débatteur est magistrat, non seulement apporte du crédit à son commentaire sur une question de droit, mais explique aussi le peu d’empathie dont il fait preuve à l’égard du garde des Sceaux... Ainsi, avant de s’en prendre à un commentateur qui fait preuve d’indulgence envers la maire de Paris, mieux vaut savoir qu’il demeure en province profonde...
Je ne doute pas que RM ne tiendra aucun compte de ce plaidoyer en faveur, non pas d’une transparence totale, mais d’une connaissance suffisante des intervenants dans un débat. Je ne doute pas qu’il va se précipiter sur ses moteurs de recherche pour empiler les contre-arguments. Bon prince, je lui facilite la tâche en lui proposant de s’intéresser aux fiches Wiki de deux auteurs, Kazimierz Brandys et Witold Gombrowicz, qui estiment que, dans un débat, peu importe les participants, seules les pensées sont importantes. Encore faut-il qu’il ne s’agisse pas de plagiats...
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@ Giuseppe | 28 novembre 2022 à 10:17
« Vous avez de l'histoire la même vue que Poutine... »
Voulez-vous dire que Poutine, outre la réécriture de celle de son pays, s’intéresse, comme moi, à l’Histoire de France et à celle de Pétain en particulier ? Ou cette phrase sibylline signifie-t-elle que, comme moi, il juge que l’Histoire doit être réinterrogée au fur et à mesure que s’éloignent les contraintes politiques qui pèsent sur le travail des historiens et que l’objectif doit être de s’approcher au plus près de la vérité historique, qui est rarement celle établie par les vainqueurs ?
Je crains que votre propos ne soit finalement qu’une manière inélégante de vous opposer à mon point de vue sur l’Etat français... Votre ami Dupont, lui, n’aurait pas botté en touche...
Rédigé par : Serge HIREL | 28 novembre 2022 à 17:24
@ revnonausujai (@ Achille)
"La France a commencé à se rattacher des terres alsaciennes à l'occasion de la guerre de Trente Ans, circa 1630..."
J'ai deux ou trois notions sur l'Elsàss. Après tout, j'en suis semi-originaire, j'y ai vécu, et c'est lié à l'histoire de la Suisse de plus d'une manière.
Regardez la carte. Vous voyez bien que l'Elsàss n'est pas française.
Faut arrêter de délirer trente secondes: il n'y a guère plus alaman qu'un Alsacien, qui parle schwyzertüütsch rien qu'en transformant les terminaisons en -i en terminaisons en -e.
Vous parlez de guerres entre Charles Quint et ses copains français au sujet de la Bourgogne et de coins comme Besançon (ville libre du Saint-Empire de 1290 à 1654). Ces guerres furent en partie idéologiquement motivées par la nécessité de renforcer, par la conquête territoriale, les prétentions de la maison d'Habsbourg-Autriche sur la lignée des Étichonides.
Il convient de ne pas négliger cet aspect mythico-généalogique dans la géopolitique d'alors. Toutes ces guerres ne sont pas que les résultantes d'une forme de dialectique matérialiste marxoïde ressucée sous des formes contemporaines de réalisme géopolitique. La lignée des Étichonides importait car elle permettait à l'Autriche de se rattacher bien plus fortement aux dynasties mérovingiennes. Car, à l'époque de Charles Quint, ces considérations mythico-généalogiques étaient un des fondements idéologiques de la notion de noblesse et de l'idée impériale. Non seulement dans l'esprit légal de l'époque, mais encore dans l'imaginaire collectif, ce qui est bien plus crucial qu'on ne l'admet dans le déroulement de ces événements.
Donc sur le papier, historiquement, l'Allemagne avait une prétention légitime à récupérer l'Elsàss en 1871. D'autant plus que nos idées de Nation, bien françaises, basées sur la langue, la culture, d'identité culturelle, nous les avions bien théorisées en long en large et en travers, non ?... Les juristes teutons ne sont pas des buses: selon NOTRE définition de la Nation, les Alsaciens sont bien des Allemands.
Alors, certes, on a décidé de tricher avec NOTRE notion de Nation pour venir expliquer aux Teutons que la Nation, ce n'était pas basé sur une notion de Peuple comme un Volk mais bien sur une "communauté de destin choisie". Ces précurseurs idéologiques de notre fameuse idée du vivre-ensemble mâtinée d'universalisme à géométrie variable, avec un droit du sol qui prime sur le droit du sang. Toutes ces choses qui ne sont pas en odeur de sainteté à droite, hein... eh bien c'était des arguments que les juristes s'envoyaient à la face telles des jouvencelles dans un combat de polochons pour se disputer le sort de l'Elsàss.
L'Alsacien de base, lui, son Elsàss, c'est le Rhin. Ce n'est ni la France ni l'Allemagne, mais le Rhin, de la Suisse aux Pays-Bas. Il est commerçant, commerçant fluvial, et bien que culturellement fortement francisé au XIXe siècle, il vit mentalement dans la Souabe de l'an mil. Pas dans les délires des juristes français et teutons qui se sont battus sur la dépouille des Mérovingiens et des Étichonides jusqu'à se faire deux guerres mondiales pour de sombres âneries mythico-généalogiques.
Il demeure que l'Elsàss, si on est un peu honnête, reste une terre allemanoïde, et que, dans une logique poutinienne, c'est le cœur historique de l'Empire carolingien d'Occident, qui fut à la fois frouze et teuton (comme en témoigne la vénération de Karl der Groß / Charlemagne dans dans la crypte de la Grossmünster à Zueri). Exactement de la même manière que Kiev est de manière mythologico-généalogique, le cœur historique de la Russie.
Si Poutine a raison de conquérir l'Ukraine, les Allemands avaient raison d'annexer l'Elsàss.
Arrêtons donc de nous mentir trente secondes.
Et c'est pour tirer un trait sur des âneries suicidaires et génocidaires de ce style, traçables sur une période d'un millénaire et demi, qu'on tente, actuellement, de construire, sur la base de la négociation et de la coopération, une Europe institutionnelle.
La Suisse a rejeté son passé habsbourgeois et ces querelles byzantines occidentales sur la généalogie d'un Empire qui n'était pas dans son intérêt ni raccord avec son identité. Elle le fit en s'alliant militairement contre le Saint-Empire.
Nous avons, de même, le choix de rejeter ces erreurs du passé en nous alliant contre l'incarnation moderne de ces délires impériaux.
Et cela passe, encore, par une alliance militaire qu'il s'agit de continuer à construire pour permettre l'émergence d'une entité politique semi-fédérale: l'Europe. Que j'espère à terme plus décentralisée que la France ne l'est, mais néanmoins plus fédéralisée que les âneries pseudo-souverainistes ne l'admettent.
Je sais. Vous n'aimez pas. Vous préférez continuer à jouer à la guerre mondiale dans le monde en continuant à vous prendre le bec avec les Allemands plutôt que d'identifier la menace russe pour ce qu'elle est: une idée impériale que les Suisses alémaniques ont identifiée dans le Saint-Empire. Une idée impériale qui nous a donné au minimum deux guerres mondiales.
Rédigé par : F68.10 | 28 novembre 2022 à 15:15
@ Robert Marchenoir | 28 novembre 2022 à 02:15
Les oligarques, les hauts fonctionnaires et les procureurs et juges corrompus continuent à se partager l’État, des milliards disparaissent à l’étranger ; l’Ukraine, à quelques exceptions près, a fait aussi peu de progrès dans la construction d’un État de droit que dans la lutte contre la corruption (source : rapport spécial de la Cour des comptes européenne (CCE) sur « la lutte contre la grande corruption en Ukraine » – septembre 2021).
Bien évidemment, l'état de guerre étant l'occasion rêvée de contourner les rares garde-fous existants, la pourriture n'a pu que croître et embellir !
Vous continuez à bêtement nier l'évidence. Que Zelensky soit notre salopard (ou plus exactement celui des USA) n'empêche pas qu'il est un salopard.
Rédigé par : revnonausujai | 28 novembre 2022 à 15:04
Puisque la conversation est tombée sur l'Ukraine...
Après avoir déblayé la neige empêchant de prendre la route, je veux dire ce que je peux contre la pollution des débats par l’invraisemblable feuilleton de s'attaquer au pseudonyme, parlons du pays des héros.
L'Ukraine.
Même si son dirigeant avait les défauts qu'on lui invente, je dirais que ce n'est pas bien grave : l'important n'est-il pas qu'il se batte pour la liberté de son peuple ?
Admirable peuple ukrainien ! Et admirable président ukrainien aussi, d'ailleurs... Avec ce que subit son peuple aujourd'hui, il n'oublie pas les famines du passé. Avec les tragédies d'hier et d'aujourd'hui, il n’endurcit pas son cœur au malheureux qu'il peut aider, je veux dire avec un point fort de son pays : l'agriculture.
Une attitude qui ne manque d'ailleurs pas non plus d'intelligence, et qui me fait penser que les deux organes doivent œuvrer de concert.
https://www.rtbf.be/article/direct-guerre-en-ukraine-en-visite-a-kiev-alexander-de-croo-rallie-l-initiative-grain-from-ukraine-du-president-zelensky-11111941
Gloire à l'Ukraine, résistant aux Russes ! Gloire à l'Ukraine garante de la sécurité alimentaire !
Et j'ajouterais, honneur à tous ceux soutenant les deux justes combats.
Ce conflit est révélateur, certains se sentent attirés par l'éternel abîme du vertige impérial, en l’occurrence par procuration, d'autres défendent la liberté.
Soyons libres et favorisons la liberté des autres !
"La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens", ainsi parlait Zarathoustra, pardon, Montesquieu
Et c'est pour elle que les Ukrainiens gèlent en hiver, tandis que tant ici essaient d'étouffer la solidarité et l'admiration qu’éveillent ces héros si inspirants.
Rédigé par : Lodi | 28 novembre 2022 à 14:54
Pour une dernière vue sur le fromage de brebis du Berger, ça me fait rire... Enfin un peu jaune... Je le sous-estimais un peu, ce n'est pas une Citron C5 mais celle des hommes d'affaires discrets qu'il possédait. Le palace feutré C6, mais c'est tellement peuple, bien sûr acquise d'occase 45 000€ quand même... Et l'inénarable Fiat Doblo Cargo pour transporter ses fromages affinés sur les bancs de l'Assemblée.
Il faut faire discret, qu'on peut traduire aussi ainsi, j'ai pas tout à fait les moyens d'acheter A8, A6, Série 7, Mercedes classe S et E et les autres... riche mais pas trop... Moi berger de Lourdios-Ichère...
Une C6 neuve, il doit bien falloir sortir 70 000€ - par le petit bout -, ceux qui roulent en 4L fourgonnette apprécieront, les options en sus sans doute mais pas pour battre le lait.
On attend toujours ses blagounettes sur le sanguinaire Assad, deux fois il a été le visiter, paraît-il, il était un gros dragueur lourdingue paraît-il... Quel cadeau a bien pu leur faire leur ami de Syrie ? Ils n'ont pas fait l'aller-retour dans la journée pour voir leur ami sans doute ? Juste serrer la paluche ?
Patrimoine de Lassalle:
https://www.linternaute.com/actualite/politique/1372577-patrimoine-des-candidats-a-la-presidentielle-et-le-plus-riche-est/
"586 509 euros de patrimoine net déclaré. Le candidat de l'élection présidentielle Jean Lassalle déclare un appartement, deux maisons et un terrain non bâti pour un montant total d'environ 700 000 euros. Jean Lassalle possède également une Citroën C6, acquise en 2013 pour 45 000 euros, valeur actuelle de 25 000 euros, et Fiat Doblo cargo, acquise en 2011 pour 19 000 euros, valeur actuelle de 5 000 euros."
Misère, le fromage de brebis se vend très mal vous savez.
Rédigé par : Giuseppe | 28 novembre 2022 à 13:08
@ hameau dans les nuages | 27 novembre 2022 à 13:59
Jean Lassalle est un malin, de ceux qu'a décrit Fernand Raynaud, ils est celui qui cumulait à l'élection présidentielle précédente plus de cent années de mandats !
https://youtu.be/gH7xhjeKTnM
Pas fou bien sûr il n'a pas rendu sa permanence - il avait le droit à l'époque de se servir de ses frais pour acheter... Pas très éthique, encore moins moral.
Il s'est constitué un beau patrimoine, tout n'apparaissait pas dans les comptes HATVP, car malin comme un singe il a su dispatcher à sa famille pour que n'apparaisse que le strict minimum, la maille du filet de contrôle est si large...
Comme tous ces élus rentiers, il roulait avec des voitures vintage, ça ne fait pas riche, une "Citron C5" je pense me souvenir. Un peu comme Bayrou et ses écuries:
https://www.valeursactuelles.com/politique/quand-lagardere-offrait-des-cadeaux-a-bayrou/
Il pouvait tromper les gens de sa circonscription, longtemps, sous des airs patelins, il a été élu démocratiquement, il avait un héritier, son frère mais là il me semble que cela ne marchait plus.
https://www.franc-tireur.fr/jean-lassalle-le-non-sens-paysan
« Je suis dans l’incapacité de dire si ce qu’il fait est bien ou mal », disait le député Jean Lassalle de Bachar el-Assad, dans Sud-Ouest, le 9 janvier 2017. Un demi-million de morts, des tortures et des viols systématiques, une politique d’extermination dans les geôles syriennes : il ne peut pas dire « si c’est bien ou mal » ?
Rédigé par : Giuseppe | 28 novembre 2022 à 10:54
@ Serge HIREL | 27 novembre 2022 à 20:18
Vous avez de l'histoire la même vue que Poutine, la refabriquer, Zemmour et Le Pen font allégeance. Et pourtant pour les nôtres ils se disent tous gaullistes.
Ils nous vendraient à la découpe. Quant à Dupont-Gnangnan il n'existe pas.
Rédigé par : Giuseppe | 28 novembre 2022 à 10:17
@ hameau dans les nuages (@Robert Marchenoir)
"Vous décortiquez, désossez les contributeurs en recherchant "la" faille si tant est que cela en soit une pour in fine avoir raison, tout cela en restant dans votre fauteuil Voltaire les bras campés sur les accoudoirs. Le fait de ne rien savoir de vous évite que l'on trouve un défaut à votre carapace. Ce n’est pas honnête."
Vous rendez-vous compte de ce que vous dites ? Alors les gens pourraient parler d'eux-mêmes, sans doute pour se vanter, mais on n'aurait pas le droit d'envisager autrement qu'eux ce qu'ils disent d'eux-mêmes ?
En somme, on a le droit de se servir de sa vie sans qu'elle vous desserve, comme c'est facile... Si on ne veut pas être critiqué sur sa vie, il ne faut rien en dire. On n'a pas à se plaindre que l'autre, plus prudent, ne se vante pas de la sienne ou d’exiger son CV.
Ainsi, on aurait un devoir d'imprudence ? On croit rêver... Chacun a le droit de se montrer ou de ne pas le faire.
En fait, je pense qu'il est mieux de ne pas se laisser aller à se montrer et de parler des choses en... parlant des choses et non de soi. Bien sûr, l'inspiration peut rendre imprudent, mais si on a le droit de prendre un risque, on ne peut l'exiger des autres, dans la vie. Il me semble qu'on a le droit de se nourrir n'importe comment, de dire la vérité, de se droguer ou de se jeter dans un fleuve sans savoir nager car c'est sa peau, sa viande qu'on risque et pas celle du voisin.
On a le devoir de se vacciner, mais on n'a pas le droit d'exiger le patronyme sur Internet : je veux dire qu'on n'a pas à risquer les autres selon ses caprices.
Il faut vraiment que les gens comprennent la différence entre soi et l'autre, la liberté et la responsabilité et la liberté d'expression.
En France, ce n'est vraiment pas gagné...
Un paysan qui devrait comprendre la liberté en cultivant sa terre, un professeur réclamant l'admiration d'auteurs sans se donner la peine de les défendre en sont de bons exemples.
Enfin, j'espère que l'amour de la terre et des mots entraînera le reste, parce que comprendre une part du monde incite à en connaître d'autres. Dans la connaissance, l'appétit vient en mangeant, et c'est une très bonne chose !
Rédigé par : Lodi | 28 novembre 2022 à 08:11
@ F68.10 | 27 novembre 2022 à 21:40
"Et l'Alsace ?"
L'Alsace n'était pas une entité unique mais se composait de communautés (principautés, villes libres...) indépendantes les unes des autres et prêtant allégeance les unes au Saint-Empire (Habsbourg d'Autriche), d'autres au duc de Lorraine ou à... la Suisse, en aucun cas à une Allemagne qui n'existait d'ailleurs pas à l'époque.
La France a commencé à se rattacher des terres alsaciennes à l'occasion de la guerre de Trente Ans, circa 1630, l'Allemagne l'a annexée en 1871.
Historiquement, il n'y a pas photo, sauf à lotir la province et à récupérer un descendant des empereurs d'Autriche pour lui en fourguer la majeure partie !
Rédigé par : revnonausujai | 28 novembre 2022 à 07:18
@ hameau dans les nuages | 27 novembre 2022 à 17:59
"Qu’avez-vous fait dans la vie ? Allez, balancez sans tricher votre CV."
Et voilà : vos mensonges ayant été démasqués, vous n'avez plus rien à dire. Vous revenez en mode petit flic communiste qui essaye de fouiller la vie privée des gens. Avez-vous songé à vous pacser avec Patrice Charoulet ?
Contrairement à vous qui passez votre temps à vous prévaloir d'être un "paysan" ou un "manuel" (croyant bêtement que cela vous conférerait quelque supériorité morale), je ne crois ni utile ni correct d'importuner l'assistance avec mon parcours personnel.
Je pourrais être l'ancien Premier ministre belge ou le revendeur de cocaïne du coin, que cela ne changerait rien aux réalités de la guerre en Ukraine, ni au fait que vous mentez avec effronterie, constance et passion.
Vous n'êtes pas aussi stupide que vous essayez de le faire croire. Vous savez parfaitement que vous racontez des salades : sur Zelensky, sur le Covid, sur le 11-Septembre, sur tout. C'est bien cela qui vous fait bicher.
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@ hameau dans les nuages | 27 novembre 2022 à 13:59
"Il faut arrêter d'être dupe. Comme le fait que la France devenue Arche de Noé par l'accueil de toute la misère du monde, va devenir le radeau de la Méduse."
Raciste !
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@ revnonausujai | 27 novembre 2022 à 16:06
"-- Il n'y a pas d'implication de Zelensky dans l'affaire des Pandora Papers (et non des Panama Papers, renseignez-vous avant de copier-coller votre propagande poutiniste)"
https://ground.news/article/zelenskys-offshore-network-in-the-panama-papers-guardian-revelation
"-- Pris en flagrant délit de mensonge, l'hystérique monomaniaque !"
Absolument pas. Relisez lentement ce que j'ai écrit. Essayez de tirer la langue en même temps, peut-être cela vous aidera-t-il à comprendre. On a connu des cas d'illettrisme qui se sont ainsi résolus -- temporairement, dans la plupart des cas.
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@ Serge HIREL | 27 novembre 2022 à 20:18
N'hésitez pas, vous-même, à "balancer sans tricher votre CV", puisque tel semble être votre critère pour différencier le vrai du faux. Nous attendons impatiemment vos titres et qualités.
"Quant aux prédictions de RM sur la chute de Poutine et de la Russie, elles sont aussi fiables que celles d’un escroc qui vous vend les numéros gagnants du Loto avant le tirage au sort."
Absolument pas. Cette analyse fait actuellement l'objet d'un large consensus chez les observateurs de le Russie. Y compris ceux de nationalité russe. Elle repose sur des faits précis et incontestables, que j'ai déjà exposés ici.
Évidemment, pour en prendre conscience, il vaut mieux s'éloigner du marigot franchouille, infecté par un siècle de nombrilisme, de prétention et de servilité gaullo-communiste envers Moscou.
À l'heure du 90ᵉ anniversaire de l'Holodomor, on rappellera utilement les rodomontades d'Édouard Herriot, baladé en Ukraine par les Soviétiques en 1933, et qui en est revenu en assurant que les Ukrainiens se gobergeaient soir et matin.
Sa fatuité rappelle beaucoup la vôtre.
"Sa seule stratégie pour maintenir son rang de 'Je sais tout' est de préserver quoi qu’il en coûte son anonymat."
Tout le monde est anonyme, ici. À commencer par vous. Quant à votre qualificatif de Monsieur Je Sais Tout, c'est à vous que cette description s'applique, et non à moi.
Pour ma part, je m'efforce de ne m'exprimer que sur des sujets que je connais. Raison pour laquelle vous pouvez avoir l'impression que je sais de quoi je parle. Je suis absolument navré que cela vous chagrine. Je vous conseille d'en faire autant, cela vous changera.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 novembre 2022 à 02:15