Clément Beaune (CB) est un homme qui m'a toujours intéressé au sein des soutiens et des fidèles d'Emmanuel Macron. Sa carrière est brillante et il faut lui reconnaître du courage : lors des dernières élections législatives, à Paris, il n'a pas fui un combat difficile et il a gagné. Ministre, il s'obstine à sauvegarder, lui-même venu de la gauche, cette part du macronisme.
Sa détestation viscérale du RN l'a conduit un jour à déclarer qu'il n'aurait aucune hésitation à privilégier Jean-Luc Mélenchon s'il avait un arbitrage à opérer entre Marine Le Pen et lui. Pourquoi pas, même si une récusation des deux aurait complu à beaucoup...
Au-delà de ses attitudes politiques et de ses ambitions pour Paris, qui cherchent à le poser comme le personnage singulier qu'il est , à la fois estimables, sincères mais parfois agaçantes, j'aime les confidences intimes dont il ne s'est jamais privé sans en abuser et qui l'ont incité à révéler son homosexualité. J'ai apprécié qu'il n'ait jamais dissimulé ce qu'il avait éprouvé et comme rien n'avait été facile pour lui à la suite de cette affirmation.
Récemment il a fait avancer le débat sur cette question si personnelle en déclarant : "Je ne revendique rien mais je voudrais que ce soit aussi banal que possible". Ce voeu est tellement juste qui voudrait que les orientations intimes de chacun, aussi différentes qu'elles puissent être, ne soient pas traitées de manière inégale dans l'espace public. Les majoritaires sans y insister, les autres en y portant attention.
La notion de banalité est pertinente si je l'interprète bien. Elle fait sortir l'homosexualité d'un régime dérogatoire où elle était magnifiée par principe ou odieusement salie.
Avant de tenter d'expliquer pourquoi cette banalisation souhaitée par CB n'est pas pour demain si elle arrive jamais, je voudrais défendre ceux qui, sans jamais tomber dans la moindre homophobie, ne peuvent s'empêcher de ressentir une différence, un saisissement face à des pratiques auxquelles ils ne sont pas habitués dans leur conception du monde et de la vie.
Cet étonnement demeurant dans le for intérieur ou s'exprimant sans haine n'est pas une stigmatisation mais seulement un manque d'accoutumance de générations pas encore adaptées au nouveau logiciel des mille figures de la diversité sexuelle de notre temps.
Je continue par ailleurs à déplorer que notre lutte contre les propos et les actes homophobes, malgré la dénonciation permanente, politique et médiatique, de l'homophobie, soit chaque jour vouée à l'échec puisque leur nombre augmente. Au point qu'on a le droit de se demander si certaines personnalités ou certains groupes, pour toutes sortes de motifs, ne sont pas stimulés par les interdictions au lieu d'en être entravés. Ce paradoxe est douloureux qui ne cesse d'opposer la vigueur de l'opprobre éthique et de la tolérance obligatoire à la réalité concrète des insultes, violences, humiliations et agressions.
C'est d'abord à cause de cette minorité bête et agissante, invoquant sa virilité ordinaire tel un prétexte pour s'en prendre à qui ne lui ressemble pas, que l'aspiration à la banalisation de l'homosexualité manque son but. Il y aura toujours une frange pour laquelle le droit à la différence - quel que soit le sentiment suscité par cette dernière - sera lettre morte au profit de la bonne conscience de frapper qui n'est pas comme vous. Impression d'autant plus insupportable que cette hostilité renvoie probablement à une extrême fragilisation de soi. Haïr l'homosexualité est, pour quelques-uns, d'une certaine manière se rassurer soi-même.
Mais ce n'est pas porter atteinte à la cause homosexuelle et au combat que ses militants (non idéologues et délirants) mènent que de soutenir qu'il existe aussi chez un certain nombre d'homosexuels un refus de la banalisation. Je n'ai pas besoin de prendre seulement l'exemple de Dominique Fernandez fustigeant les homosexuels pour leur envie de normalisation car ils sont nombreux, ceux qui tiennent à leur place à part et souhaiteraient être à la fois remarqués et laissés tranquilles.
Certains, j'en suis sûr, sont tellement persuadés de cette impossible banalisation qu'ils préfèrent se camper dans une sorte de dissidence constante aux antipodes, si j'ai bien compris, de la volonté d'un CB.
Celui-ci, s'il peut être contesté comme personnalité publique et comme ministre - il a tout sauf une charge commode : il espérait du "lourd" et il l'a eu - mérite en revanche d'être salué pour ce qu'il vit, assume, défend et cherche à banaliser.
@ F68.10 20h49
"Si, nous sommes bien des obsédés du contrôle du langage. Nous pensons contrôler les pensées en contrôlant le langage.
Un jour, en regardant un match de rugby, j'ai pris un stylo pour noter les "cuirs". J'ai renoncé tant la liste était impressionnante et incontrôlable.
De grands écrivains de langue française ont montré que la souplesse de notre langue laissait la place à une très grande inventivité. Ce que vise la Délégation à la langue française c'est la mise à disposition des meilleures définitions disponibles pour des termes nouveaux qui sont souvent employés en dépit du bon sens...
"Maintenant, une terminologie dans l'administration. Très bien. Mais le "cela ne s'applique que dans l'administration", à d'autres."
Vous ne m'avez pas bien lu.
En fait la loi Toubon permet d'échapper aux anglicismes ou à l'anglais dans les actes juridiques et administratifs émanant des services de l'Etat, ce qui est dans l'ordre des choses.
Rédigé par : caroff | 30 décembre 2022 à 23:51
@ caroff
"Elle ne dénonce pas l'usage du prétendu anglais par les plumitifs dans l'espace privé."
La loi s'en charge déjà.
D'autre part, votre argument serait plus crédible si nous n'avions pas ces ridicules passes d'armes au sein même du Parlement sur la terminologie correcte pour parler de ministres ou de députés.
Le rappel à l'ordre après "Monsieur la députée" ?
Si, nous sommes bien des obsédés du contrôle du langage. Nous pensons contrôler les pensées en contrôlant le langage.
Maintenant, une terminologie dans l'administration. Très bien. Mais le "cela ne s'applique que dans l'administration", à d'autres.
Les Français sont restés scotchés à la dictée de Bernard Pivot.
Rédigé par : F68.10 | 30 décembre 2022 à 20:49
@ F68.10 14h46
"Arc-boutés sur un français qui n'innove pas, sur une langue fossilisée, les vrais fossoyeurs de la langue française sont l'Académie française, la Délégation générale à la langue française et la Commission générale de terminologie et de néologie." (@Frédéric Martel du Point)
Ces braves gens, que je connais un peu, n'ont d'autre mission que de faire appliquer la Loi dite "Toubon", alors ministre de la Culture, votée en 1994.
Elle ne dénonce pas l'usage du prétendu anglais par les plumitifs dans l'espace privé, mais elle impose l'usage des termes en français dans les services et établissements publics de l'Etat.
Dans les décrets, arrêtés, circulaires, instructions et directives des ministres, dans les correspondances et documents, de quelque nature qu'ils soient, qui émanent des services et des établissements publics de l'État, c'est-à-dire dans les décrets, arrêtés, circulaires, instructions et directives des ministres, dans les correspondances et documents, de quelque nature qu'ils soient, qui en proviennent.
C'est pourquoi la loi a prévu l'intervention des collèges de terminologie dans chaque ministère, qui s'évertuent d'une part à identifier les néologismes relevant de leurs domaines, nécessitant des éclaircissements et donc une définition, et d'autre part à substituer le français à l'anglais pour permettre de répondre aux intentions du législateur.
Rien de réactionnaire dans cette démarche qui grâce aux interventions des terminologues permet à notre belle langue de demeurer d'un usage moderne.
La presque totalité de l'article de ce monsieur Martel ne vaut donc que pouic, que tchi, bref peau de balle... pour parler français !
Rédigé par : caroff | 30 décembre 2022 à 18:03
@ Serge HIREL
"Ce n'était de ma part ni un contrôle ni même une remontrance (que je ne me permettrais pas). Je souhaitais tout juste vous indiquer que notre langue dispose d'un vocabulaire traduisant précisément cette expression anglaise."
Et donc qu'il convenait que je m'exprime en français. Kompren a ran. Mersi bras.
"Il serait temps que vous vous procuriez une mappemonde pour identifier les 88 Etats et gouvernements membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie... dont la Suisse, qui compte 5 734 000 locuteurs."
La Suisse a cinq langues, Monsieur. Le suisse allemand (l'alsacien, pour faire simple), l'arpitan romand, l'italien, le romanche et l'anglais. Pour être guichetier à la Hauptbahnhof de Zürich, il faut parler cinq langues, Monsieur.
"La Suisse qui, d’ailleurs, est considérée comme l’un des pays les plus prolifères en matière de création de nouvelles expressions francophones."
Et qui les prend du teuton, ou bien ?
"Que vous le vouliez ou non, la langue est le principal vecteur d’une culture et employer systématiquement des termes étrangers qui ont un équivalent exact en langue française revient à affaiblir volontairement notre culture."
Lors de l'invention de l'imprimerie, les tout premiers siècles furent un festival d'insanités publiées. Nous avons eu 1. augmentation des tensions ethniques 2. augmentation des tensions religieuses 3. désinformation médicale.
Comme de nos jours avec le net.
C'est à ce moment-là que les nationalismes ont commencé à réellement naître. C'est concomitant de la destruction d'une culture commune européenne basée sur, certes la religion, mais aussi le latin. Je n'apprécie pas ce type de faux progrès qui consiste à défendre une langue pour aboutir à des massacres de masse à l'échelle d'un continent au prétexte de la défense d'une culture contre une autre.
À l'heure actuelle, nous avons un pays, la France, qui se vit et qui se veut insulaire. Qui a même traîné des pieds sur Darwin jusqu'au milieu du 20e siècle parce que la science française est meilleure que la science mondiale. Cette insularité-là doit cesser.
Il est donc temps que les habitants de ce pays défendent leurs patois locaux contre le français pour justement faire vivre leur culture locale, et que les Français s'inscrivent dans un mouvement de communication mondial qui passe, oui, par l'anglais.
Seule l'inscription du français dans ce mouvement mondial en anglais permettra la survie de votre culture.
"L'anglais se répand en France même, et à toute allure. C'est que l'anglais est devenu la langue du cool et la culture mainstream américaine la norme, alors que le français a tendance à se ringardiser et la culture nationale à devenir celle d'une élite parisienne recroquevillée sur son aristocratisme. [...] Autre point central, celui des minorités. Arabo-berbères, noires ou gays, nos communautés se sentent à l'étroit dans l'espace français et parlent anglais pour rêver à une meilleure life. Ouvrez Têtu (le journal gay qui devait s'appeler Pride), et vous verrez qu'on y parle anglais à chaque page car les mots de la libération gay ont toujours été américains, du coming out au gay friendly. [...] Arc-boutés sur un français qui n'innove pas, sur une langue fossilisée, les vrais fossoyeurs de la langue française sont l'Académie française, la Délégation générale à la langue française et la Commission générale de terminologie et de néologie. À ce compte, ce n'est plus de la "néologie" - c'est le français vu comme nécrologie. [...] D'un côté, on s'ouvre aux mots nouveaux et on les accueille à bras ouverts ; de l'autre, on cadenasse le langage, on emprisonne les mots, on asphyxie la parole. Le sectarisme des organismes de la francophonie témoigne non pas tant d'une envie de franciser les mots anglais que d'une volonté de garder le contrôle sur la langue. Quand le français est ainsi cadenassé, l'anglais apparaît inévitablement comme la langue de la libération. [...] Il faut également défendre une diversité culturelle réelle et non plus hypocrite. Dans les enceintes internationales, comme l'OMC et l'Unesco, nous militons pour cette diversité de façon incantatoire mais nous la nions sur notre propre territoire. Est-ce qu'on se soucie des langues régionales en France, pourtant au coeur de la charte de l'Unesco ? [...] Au lieu de mener des combats rétrogrades, la France doit se mettre à parler anglais pour exister partout dans le monde. Ce qui passe par l'amélioration drastique de l'apprentissage de l'anglais en France. C'est urgent dans les collèges et les lycées et prioritaire dans les universités, véritables déserts linguistiques français. [...] Pas question de se complaire dans le sentiment de décadence formulé par les Renaud Camus et autres Eric Zemmour, façon de croire que notre langue serait encore exceptionnelle, même dans son déclin." -- Frédéric Martel, Le Point.
"Ne seriez-vous quelque peu influencé par votre ressenti de frontalier ?"
Quand on habite Zoug, on n'est pas frontalier. Du tout. Et puis, moi, oui, je dis qu'à Zoug, que j'aime beaucoup, c'est quand même des vampires suceurs de sang. C'est difficile de le nier, là, pour le coup...
Avec Glencore-Xstrata là-bas, tu vis littéralement ton luxe sur les cadavres de syndicalistes assassinés dans le "Sud Global". Et Big Pharma paye tes impôts pour toi.
Je n'ai jamais été frontalier. Et je n'aurais jamais voulu l'être.
J'aime payer des impôts. Même à Zoug. Surtout à Zoug.
J'adore la piscine à Baar, et payer des impôts pour ça ? Taxez-moi !! Je vous en supplie !!
Rédigé par : F68.10 | 30 décembre 2022 à 14:46
@ F68.10 | 23 décembre 2022 à 01:46
« C'est quand même curieux, cette manie de vouloir contrôler la façon de s'exprimer des gens »
Ce n’était de ma part ni un contrôle ni même une remontrance (que je ne me permettrais pas). Je souhaitais tout juste vous indiquer que notre langue dispose d’un vocabulaire traduisant précisément cette expression anglaise.
« Il serait temps de cesser de brandir la langue pour faire de la France une culture insulaire. »
Il serait temps que vous vous procuriez une mappemonde pour identifier les 88 Etats et gouvernements membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie... dont la Suisse, qui compte 5 734 000 locuteurs. La Suisse qui, d’ailleurs, est considérée comme l’un des pays les plus prolifères en matière de création de nouvelles expressions francophones. Que vous le vouliez ou non, la langue est le principal vecteur d’une culture et employer systématiquement des termes étrangers qui ont un équivalent exact en langue française revient à affaiblir volontairement notre culture.
« Notre » langue... « Notre » culture... Voici peu, vous nous indiquiez que vous êtes Franco-Suisse. Donc Suisse, totalement Suisse, et Français, totalement Français. Or, en particulier dans ce message, je note que vous vous dégagez de ce statut. Vous écrivez : « Cela vous ferait du bien d'avoir un système politique qui vous implique au niveau personnel au lieu de vous infantiliser »... Comme si ce que vous décriez ne concernait que moi, qui ne suis que Français, donnant ainsi l’impression que vous cultivez un penchant helvétique et que, finalement, la France vous importe peu, qu’elle vous sert essentiellement d’élément de comparaison vous permettant de vous louer d’être Suisse. Est-ce exact ?
Comptant quelques amis alsaciens, j’ai aussi remarqué le même phénomène dans nos conversations... « Vous, les Français de l’Intérieur... », disent-ils... et ce qui suit n’est jamais un compliment pour cette « autre France ».
Comment ne pas citer également, en ces temps sportifs, le fameux « Nous avons gagné » si la victoire nous sourit, qui devient « Ils ont perdu » en cas de défaite. Quant à la fusée Vega C, elle n’est plus « française » depuis sa chute... Elle est, sur l’instant même, devenue « européenne »... ce qui d’ailleurs est exact.
Alors, finalement, aimez-vous la France ? Après tout, c’est plausible... L’un de « nos » proverbes les plus courants affirme que « qui aime bien châtie bien »... On pourrait même en déduire que vous adorez « notre » France.
P.-S. : « Les Français ont une image déplorable de la Suisse, qu'ils considèrent être un pays de vampires suceurs de sang. ». Ne seriez-vous quelque peu influencé par votre ressenti de frontalier, habitué à subir plus ou moins ouvertement l’agacement des clients des supermarchés français que vous fréquentez assidument, profitant de votre franc pour faire de bonnes affaires ? Un même phénomène de rejet existe le long de la frontière franco-belge, où les populations locales jalousent leurs voisins qui leur paraissent mieux lotis qu’eux.
Ailleurs en France, la Suisse semble bénéficier, au contraire, d’une image très positive, liée à sa puissance financière, à ses paysages alpins, à ses savoir-faire, à ses spécialités gastronomiques... et au pouvoir d’achat de ses citoyens en villégiature dans notre beau pays. Probablement un peu moins à son hospitalité. Mais, là encore, la cause en est ce satané taux de change qui traduit des différences réelles de niveau de vie...
Rédigé par : Serge HIREL | 24 décembre 2022 à 11:05
@ Serge HIREL
"Permettez-moi de vous remercier pour ce « cours accéléré » - francophonie oblige"
C'est quand même curieux, cette manie de vouloir contrôler la façon de s'exprimer des gens... à croire que dire "Crash-Kurs", c'est ni plus ni moins que monter une reconstitution historique d'Oradour-sur-Glane...
Il serait temps de cesser de brandir la langue pour faire de la France une culture insulaire.
"Mon commentaire auquel vous répondez était bien sûr volontairement provocateur."
C'est un peu ce que je vous reproche.
"...je sais que la situation sociale n’y est pas aussi idyllique que le dit la légende sur le paradis suisse."
Quelle légende ? Les Français ont une image déplorable de la Suisse, qu'ils considèrent être un pays de vampires suceurs de sang.
La Suisse n'est pas un paradis. Mais seulement un modèle démocratique qui crée plus de consensus social en interne que ce pays foutraque qu'est la France. Car c'est quand même l'évidence que lorsque vous délibérez de manière régulière et constante, vous avez vachement moins envie de traverser en dehors des passages piétons. Quand on décide des normes de la société le matin, ce n'est pas dès midi qu'il nous vient l'idée de les enfreindre par principe ou indolence.
Cela vous ferait du bien d'avoir un système politique qui vous implique au niveau personnel au lieu de vous infantiliser avec une présidentielle quinquennale. Un système qui soit structuré de manière à vous faire respecter des normes sociales parce que vous les décidez vous-même. Plutôt que jouir à geindre de Macron.
"Mais il n’a pas que des désavantages pour les Suisses : excellents pâtissiers..."
Prenez un peu de recul. Regardez où sont situées les villes. À l'exception de Zürich, elles sont toutes sur les frontières. Il est bien évident, dans un tel contexte, qu'il y aura toujours des interactions sociales, familiales, culturelles, politiques, économiques tout simplement massives avec l'autre côté de la frontière. Vous vous attendiez à autre chose ?
"Quant à votre cassos qui se proclame cassos, il devait être aussi « blindé »..."
Non. Il était tatoué, un anneau dans le pif, très sympa, vivait dans un banlieue française immonde et cubiste à rebaptiser d'urgence Picassoville, et ne supportait pas les conseillers d'orientation. Surtout ceux qui racontent des débilités infantilisantes imbibées d'un communisto-christianisme mal digéré du style "alors, tout ce qui vous intéresse, c'est l'argent ?"
Encore heureux qu'un bonhomme qui vient de rien ait envie d'argent et pas de se faire infantiliser par un système social sous prétexte qu'il devrait être fier d'être pauvre, un cassos, et, surtout, ne jamais vouloir de pognon ni ne jamais devenir riche.
Car cela, ce n'est pas un "système social". Ce sont des curés qui, en plus, font mal leur boulot auprès des gosses des milieux "défavorisés". Ceux qu'on appelle les cassos une fois adultes.
"Que voulez-vous, le fendant, nul n'y résiste."
Raté: nous étions au café.
Rédigé par : F68.10 | 23 décembre 2022 à 01:46
"La notion de banalité est pertinente si je l'interprète bien. Elle fait sortir l'homosexualité d'un régime dérogatoire où elle était magnifiée par principe ou odieusement salie." (PB)
C'est vrai, ça : banalisons les statuts.
Les femmes qui n'aiment que les femmes sont dites lesbiennes ?
Et les hommes qui n'aiment que les femmes ?
Eh bien ce sont des "lesbiens" voilà !
Ils intègrent alors tout doucement le "L" de LGBT qui deviendra LLGBT.
Et on oubliera "hétéro" qui fait un peu japonais dans les films de Kurosawa...
Il faudra tout de même demander son avis à Patrice Charoulet. Il a 300 dictionnaires chez lui.
Rédigé par : Deviro | 22 décembre 2022 à 19:27
@ F68.10 | 22 décembre 2022 à 13:52
Permettez-moi de vous remercier pour ce « cours accéléré » - francophonie oblige - sur le modèle social suisse. Mon commentaire auquel vous répondez était bien sûr volontairement provocateur. Pour avoir eu à fréquenter de temps à autre Genève, Lausanne et Montreux pour des raisons professionnelles, je sais que la situation sociale n’y est pas aussi idyllique que le dit la légende sur le paradis suisse. Pour avoir eu de la famille à Annemasse, le problème des frontaliers ne m’est pas non plus totalement inconnu... Mais il n’a pas que des désavantages pour les Suisses : excellents pâtissiers, mes parents avaient une grosse clientèle venant de Genève. Elle appréciait la qualité des gâteaux... mais aussi leurs petits prix...
Quant à votre cassos qui se proclame cassos, il devait être aussi « blindé »... Mais pas de « tunes »... Que voulez-vous, le fendant, nul n’y résiste.
Rédigé par : Serge HIREL | 22 décembre 2022 à 18:05
@ Serge HIREL
"La Suisse est tout de même un drôle de pays ! Les « cassos » s’y disent « cassos » !..."
Je parle ici de la France, Monsieur.
"En France, où ils sont plusieurs millions, je n'ai jamais entendu l'un d'eux se présenter en disant : « J'm'appelle X... J'suis cassos »."
Moi si, j'ai bien rencontré un tel frouze. Il y a quelques jours à peine. Dans un bistro où je bossais mes maths.
"Dites-moi, en Suisse, les bourgeois se disent-ils « bourges ? »"
Non. Un "bourgeois", c'est un habitant d'un bled. En Suisse, en plus de la nationalité, vous avez avant toute chose une notion de bourgeoisie. Vous êtes un bourgeois de Nyon, par exemple. Historiquement, d'ailleurs, pour les cassos, c'est le bled où vous êtes né qui devait payer vos prestations de cassos. Pas le bled où vous vivez. Cela a changé, mais c'est bien lié au fait que la notion de bourgeoisie est une notion importante de la vie civique suisse au même titre que celle de nationalité.
"...les avocats « baveux »..."
Non. Les avocats sont des gens sympas avec qui on boit des coups dans les petits bistrots anciennement populaires mais toujours un peu populaires de Genève.
"...les journalistes « pisse-copie »..."
Les journalistes en Suisse, je n'ai pas trop de problèmes avec eux. Ils se comportent beaucoup moins comme des prêtres qu'en France. Et je n'ai jamais entendu de tels noms d'oiseaux à leur encontre.
"...les magistrats « petits pois »..."
Non. Pareil: les magistrats sont des citoyens comme les autres. On leur parle comme à des gens normaux. C'est même là un problème car ils sont beaucoup trop facilement menaçables par les mafias.
"Et le locataire d'une HLM dit-il : « J’habite une cage à lapins » ?"
Il n'y a pas de HLM. Il y a des logements du parc privé, et la commune paye le loyer des cassos.
"Ah mais ça y est ! J’ai compris ! Votre commentaire est une blague ! Il n'y a pas de « cassos » en Suisse !"
Si. Il y en a. Même pas mal. Il y a d'ailleurs eu d'énormes problèmes d'héroïne à Zürich dans le passé, et il continue d'y avoir des problèmes un peu partout. Il y a d'ailleurs tout un lumpenprolétariat semi-suisse semi-étranger, des mafias albanaises, de la prostitution (légale), et certains cantons ont des systèmes un peu raides en matière d'aide sociale. Par exemple, il existe des cantons où vous pouvez être tiré au sort pour être le tuteur d'un gros polytox. C'est un devoir civique qui de ne pas s'y défausser.
La place de la Riponne à Lausanne est d'ailleurs légendaire.
"Les quelques rares qui le sont vivent de l'autre côté de la frontière, à Annemasse ou Ferney-Voltaire, où ils bénéficient de la générosité des contribuables français... lesquels, sans hésitation, se qualifient de « vaches à lait »..."
Annemasse, franchement, c'est triste. Sans même parler de Saint-Louis, comparativement à Bâle, juste à côté... Mais cela témoigne bien plus du fait que la France est un système qui ne fonctionne pas qu'autre chose. Mais, non, beaucoup de Genevois de souche, puisque vous parlez d'Annemasse, sont évincés de la compétition du marché du travail avec tous ces Français, entre autres, diplômés de grandes écoles qui y affluent. Il y a donc pas mal de cassos à Genève, et un système social financé en large partie par l'imposition de boîtes internationales sises à Genève. Les Genevois sont d'ailleurs assez réputés pour être des assistés.
Ne me remerciez pas pour le crash course.
Rédigé par : F68.10 | 22 décembre 2022 à 13:52
@ F68.10 | 19 décembre 2022 à 18:11
La Suisse est tout de même un drôle de pays ! Les « cassos » s’y disent « cassos » !... En France, où ils sont plusieurs millions, je n’ai jamais entendu l’un d’eux se présenter en disant : « J’m’appelle X... J’suis cassos ». Il est vrai que je ne fréquente ni les CAF, surnommées « Madame Braguette », ni les Restos du cœur.
Dites-moi, en Suisse, les bourgeois se disent-ils « bourges », les avocats « baveux », les journalistes « pisse-copie », les magistrats « petits pois » (pardon, ça, je sais, c’est non, l’appellation a été déposée par un certain NS, ex-Prince de son état). Et le locataire d’une HLM dit-il : « J’habite une cage à lapins » ?
Ah mais ça y est ! J’ai compris ! Votre commentaire est une blague ! Il n’y a pas de « cassos » en Suisse ! Les quelques rares qui le sont vivent de l’autre côté de la frontière, à Annemasse ou Ferney-Voltaire, où ils bénéficient de la générosité des contribuables français... lesquels, sans hésitation, se qualifient de « vaches à lait »...
Rédigé par : Serge HIREL | 21 décembre 2022 à 19:15
@ Serge HIREL
"Donc je ne « chipote » pas et maintiens que vous injuriez les classes sociales défavorisées."
Les "classes sociales défavorisées" que je connais n'apprécient pas vraiment les terminologies hypocritement surpolies. Elles préfèrent se désigner comme on les désigne: le terme "cassos" leur convient donc, du moins pour ceux que j'ai rencontrés. Toutes les populations défavorisées retournent la langue et s'approprient les injures dont on les accable. Et c'est en effet préférable à "classes sociales défavorisées", qui, par pudeur déplacée, purge le langage des jugements de valeurs que la société pratique à leur endroit sans oser l'admettre en public. Par opportunisme.
Rédigé par : F68.10 | 19 décembre 2022 à 18:11
@ Achille | 18 décembre 2022 à 06:25
« J’aurais pu, en effet, utiliser le terme ‘cassos’ (...) »
Vous avez un don certain pour vous prendre les pieds dans le tapis... Votre lien renvoie à un site qui explique que « cassos » est synonyme de « cas social »...
Donc je ne « chipote » pas et maintiens que vous injuriez les classes sociales défavorisées. Que vous affubliez les dirigeants et les adhérents de LFI des pires noms d’oiseaux, c’est votre choix. Je ne le partage pas, préférant ne combattre que leurs idées saugrenues. Mais évitez néanmoins de mêler quelques millions de Français respectables à un groupe d’individus que vous haïssez.
Vous auriez pu répondre à mon haut-le-cœur en concédant que votre propos était allé un peu loin... Mais, en Macronie, on ne reconnaît jamais son erreur et, surtout, on ne s’en excuse en aucun cas...
Rédigé par : Serge HIREL | 19 décembre 2022 à 10:25
@ Ellen
"D'ici, je vois déjà sylvain faire les gros yeux.. Allez, un peu d'humour gentil ça fait du bien."
Pas du tout, au contraire, je me régale du spectacle de ces détraqués qui pataugent dans leur fange.
Moi je suis fier d'être de droite, hétéro, catho et je plains ces malheureux fiers d'être dégénérés mais j'adore leurs spectacles de fofolles et leurs marches des "fientés".
Rédigé par : sylvain | 18 décembre 2022 à 19:08
@ Achille
Je souscris pleinement à votre commentaire.
J’ai longtemps pensé que Pascal Praud était un beauf caricatural. Je me suis trompé. Il a une grande culture et une intelligence aiguisée.
Malheureusement il n’a pas la courtoisie de notre hôte dans ses interruptions grossières et maladives.
Il a ses têtes de Turc, comme Dartigolles et autres crypto-communistes, ce qui n’est pas pour me déplaire.
Mais il sait aussi recadrer les extrêmes.
Bref, il m’amuse et me séduit, comme vous...
Ça nous change des Barthès et autres affidés à la pensée unique.
Rédigé par : sbriglia | 18 décembre 2022 à 14:22
L'époque interchangée. Pour le coup ce seront maintenant les épouses qui vont trembler pour que les gars ne leur volent pas leurs maris.
Je lis dans la presse: 38 ans, 1,93 m, gay et fier d'annoncer publiquement son homosexualité, le jeune Irlandais, médecin de profession, vient d'être élu Premier ministre. Leo Varadkar promet des réformes après le mariage pour tous.
D'ici, je vois déjà sylvain faire les gros yeux.. Allez, un peu d'humour gentil ça fait du bien.
Rédigé par : Ellen | 18 décembre 2022 à 14:18
Ma demande d'organiser un Homothon ayant échoué, je propose à la place une autre méthode pour venir en aide aux homos et homettes : un Homoratoire !
Evidemment, ça prendra beaucoup plus de temps en palabres qu'un Homothon mais ce sera gratuit, pas besoin de récolter des dons.
Rédigé par : sylvain | 18 décembre 2022 à 11:00
Nous pouvons noter que l'humour n'est pas la qualité première de ce gouvernement. Ils se prennent trop au sérieux ce qui gâche le message initial !
Les minorités veulent à n'importe quel prix être sous les sunlights.
Plus de discrétion, de finesse, de nuance serait plus efficace.
Toute cette propagande finit par lasser plus d'un, elle est contre-productive.
Dans les publicités que nous finissons par ne plus écouter ni regarder, il faut le quota imposé de couples d'une femme blanche avec un noir, d'homosexuels hommes ou femmes s'embrassant sur la bouche etc. Cela en devient indigeste.
Dans les années 80, les Français, hormis quelques exceptions, n'étaient ni homophobes, ni transphobes (nous adorions Michou et son cabaret), ni racistes anti-Noirs ou anti-Blancs. Tout part en vrille depuis qu'on met le focus sur ces minorités.
"un wokisme d'atmosphère"
L'humour est devenu suspect. La crainte d'effaroucher des sensibilités à tel point à fleur de peau que cela relève de la psychiatrie entraîne l'autocensure. Un esprit de pesanteur assez effrayant s'est abattu.
"Gilles Kepel a développé le concept, convaincant, de « djihadisme d’atmosphère » ; peut-être pourrait-on s’en inspirer pour parler d’un « wokisme d’atmosphère », tant l’ambiance est à la suspicion et à l’exacerbation des névroses personnelles. Les enfants de Torquemada veillent à ce que le monde se décolore en noir et blanc, ne distinguant que des gentils et des méchants absolus, toutes nuances interdites ; ils inventent un monde dans lequel ils seraient au centre de tout, l’échelle et la mesure de toute chose – et nous vivons dans l’application de leurs fantasmes.
Nous nous enfonçons dans la guerre des sexes, dans la guerre des races : une guerre civile qui voit chacun se réfugier dans le confort nauséabond de sa petite tranchée personnelle, d’où il ne perçoit l’autre que comme un ennemi à abattre, n’entend dans les paroles prononcées que ce que son idéologie filtre et transforme. La condamnation par anticipation, sous prétexte de susceptibilité exacerbée, signe l’impossibilité de la rencontre, de la découverte de l’autre, perçu a priori comme un danger, un agresseur."
https://cincivox.fr/2021/11/22/lesprit-de-pesanteur/
Rédigé par : Isabelle | 18 décembre 2022 à 09:59
@ Serge HIREL | 17 décembre 2022 à 15:55
« Intolérable ! Réduire les « cas sociaux » à des malotrus, des braillards, des gougnafiers comme seul le théâtre de guignol de Mélenchon sait en exhiber, est une injure inadmissible vis-à-vis des couches sociales défavorisées… »
Là je trouve que vous chipotez. Ce n’est pas à vous que j’apprendrai qu’une expression peut avoir plusieurs acceptions. Celle de « cas sociaux » en fait partie.
J’aurais pu, en effet, utiliser le terme « cassos » plus familier, voire péjoratif et qui traduit mieux les troubles de la personnalité des adhérents de LFI qui vont de l’hystérique illuminée au mégalomane paranoïaque qui croit que l’État c’est lui, en passant par le neuneu qui va donner des conférences en fac, à défaut d’avoir les capacités intellectuelles lui permettant de suivre les matières qui y sont enseignées.
Rien à voir avec les gens cabossés par la vie et qui n’ont d’autres ressources que de vivre aux crochets de la société. Je pensais que vous l’aviez compris.
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@ sbriglia | 17 décembre 2022 à 20:04
« Certains, à jet continu, déversent leur fiel sur CNews et ses thèmes récurrents qui vont à l’encontre de leurs opinions… Peut-on leur rappeler qu’outre la radio, une trentaine de chaînes différentes de CNews sont à leur disposition, sans parler de la presse écrite ? »
Ce serait bien dommage de snober « L’heure des pros » et se priver des mimiques à la Louis de Funès de son animateur qui ont valu bien des embêtements à l’humoriste qui en a fait un sketch. Dommage aussi de ne pas écouter ses éditos qui font penser à des brèves de comptoir.
J’avoue regarder cette émission un peu comme je regardais l’émission « les Guignols de l’Info » en clair sur Canal Plus dans les années 90. Même pas besoin de marionnettes, la tête des invités suffit. Finalement rien ne vaut le naturel.
Pour ne rien vous cacher, je préfère largement suivre cette émission à Quotidien de Yann Barthès dont l’humour méchant à la Laurent Gerra ne m’amuse pas vraiment ou encore TPMP de Cyril Hanouna qui s’adresse surtout à un public d’ados en mal d’identité.
Rédigé par : Achille | 18 décembre 2022 à 06:25
Si les homos veulent qu'on leur fiche la paix, qu'ils commencent par taire leur(s) orientation(s) sexuelle(s). Entend-on Pierre, Paul ou Jacques nous bassiner avec leur hétérosexualité ? Ils ne manquent pas de culot de réclamer la banalisation tout en se roulant des pelles à moitié à poil dans les rues des capitales du monde entier.
Petite remarque, par ailleurs: c'est fou le nombre d'homosexuels qu'il y a dans l'entourage du président. Cela ne veut peut-être rien dire, hein, mais c'est un peu curieux, non ? Auparavant on les voyait surtout dans les médias. Les temps changent...
Rédigé par : Herman Kerhost | 17 décembre 2022 à 22:37
Certains, à jet continu, déversent leur fiel sur CNews et ses thèmes récurrents qui vont à l’encontre de leurs opinions…
Peut-on leur rappeler qu’outre la radio, une trentaine de chaînes différentes de CNews sont à leur disposition, sans parler de la presse écrite ?
Sont-ils masochistes, alors ?
Je n’aime pas les endives braisées… je ne me répands pas sur ce blog en les conchiant sans cesse: je n’en mange pas…
Ad usum delphini…
Rédigé par : sbriglia | 17 décembre 2022 à 20:04
« Haïr l'homosexualité... » (PB)
Quoi que l'on en dise, l'homosexualité est connue depuis des millénaires comme une abomination, donc un comportement au minimum critiquable, et que certains milieux veuillent la banaliser au point de la faire passer pour une chose normale et estimable n'y changera rien.
Il y a quelques années elle était encore légalement perçue comme un fléau social, à l'instar de l'alcoolisme, de la prostitution et de l'usage de stupéfiants.
Pourquoi un tel revirement, si une chose est mauvaise en soi ?
Ceci dit, que l'on laisse aux gens la liberté de ne pas devoir se pâmer d'aise devant elle et de pas en faire la promotion.
Notons au passage, que cela n'implique pas nécessairement une quelconque forme de « haine » à l'encontre de ceux qui ont la faiblesse d'y succomber, qui sont à plaindre.
Rédigé par : Exilé | 17 décembre 2022 à 17:52
Sylvain n'a pas compris Pennac, apparemment, peut-être s'est-il tatoué quelque image de ratonnade ?
Rédigé par : Aliocha | 17 décembre 2022 à 17:16
Il y a une forme de surrevendication chez les tarlou... euh les homosexuels, qui me semble "normale".
Les homos n'ont jamais fait de "ratonnades" anti-hétéros.
L'inverse est bien moins vrai.
Il n'y a pas d'hétérophobie.
L'inverse est bien moins vrai...
Il faut plaider pour l'indifférence. Mais ce n'est pas simple. Les homophobes, par exemple Barbarin, sont tellement outranciers qu'ils poussent à prendre partie, quand on souhaiterait vivre tranquillement avec nos potes et potesses homos, sans avoir à argumenter plus avant.
La plupart des grandes bouches homophobes sont des homos refoulés.
Rédigé par : jerome | 17 décembre 2022 à 16:37
@ Achille | 17 décembre 2022 à 10:42
« (...) vu les cas sociaux qui constituent la NUPES. »
Intolérable ! Réduire les « cas sociaux » à des malotrus, des braillards, des gougnafiers comme seul le théâtre de guignol de Mélenchon sait en exhiber, est une injure inadmissible vis-à-vis des couches sociales défavorisées, au sein desquelles des Rousseau, des Panot, des Obono, des Corbière et Garrido et autres Bompard n’ont pas leur place tant ils sont à cent lieues de leur ressembler et donc de les représenter. Après les « riens » du Prince, vous voici sur la même voie, pavée de mépris et de suffisance.
À quand la Croix-Croix avec citation de l’Ordre souverain de la Macronie triomphante ?
Devenez bénévole aux Restos du cœur, Achille. Vous verrez que les « gens bien », sans être « premiers de cordée », sont nombreux parmi les « cas sociaux »... et qu’ils ont droit au respect. Comme tout citoyen, y compris ceux qui se sont fourvoyés dans la Nupes, aux côtés de dirigeants qui ne parviennent même pas à se respecter entre eux.
Rédigé par : Serge HIREL | 17 décembre 2022 à 15:55
Tout n’est pas possible. Être à la fois différent et non-différent n’est pas possible. On peut tourner le sujet dans tous les sens, on butera toujours sur cette aporie.
Plus l’idéologie homophile lutte pour atteindre cet objectif inatteignable et faire disparaître ce qu’elle nomme homophobie, plus l’homophobie se développe. C’est ainsi. Mieux vaudrait l’admettre.
L’homosexualité n’a rien de nouveau. Ce qui est nouveau est l’hétérosexualité. Le mot a été inventé pour exprimer cette « vérité » enfin révélée, après des siècles et des siècles d’ignorance, à nous modernes progressistes occidentaux et à nous seuls : il y a équivalence entre la sexualité et l’homosexualité. Cette « vérité », objectivement, n’en est pas une. Le mot « hétérosexualité » devrait donc être banni puisque dépourvu de sens.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 17 décembre 2022 à 14:35
Sur un site consacré à l'homosexualité, j’avais écrit un message de compassion envers ces malheureux atteints par cette préférence biologique. Plutôt que les accabler et les culpabiliser, il vaudrait mieux les aider à trouver le gène corrompu qui a perturbé leur sexualité, la nature étant hétéro afin de préserver et perpétuer la pérennité de l'espèce humaine.
J'avais exposé mon idée que je trouvais géniale : organiser par l'intermédiaire d'une émission télévisée un Homothon, à l’image du Téléthon bien connu, récolter un max de dons pour aider la recherche à combattre ce gène défectueux et redonner espoir à tous ceux atteints malheureusement par cette anomalie génétique biologique.
Mon message n’a pas été retenu hélas, j'ai été menacé de tribunal pour homophobie, moi qui voulais leur venir en aide, c’est désespérant.
Depuis, tout comme l'insécurité due à l’immigration a atteint des sommets hallucinants dans le crime, l'homosexualité bat tous les records d'audience, de propagande woke LGBT, d'infiltration dans toutes les institutions, écoles, odieux visuel, médias gauchistes, showbiz, et se répand comme un virus impossible à éradiquer.
À quoi ça sert que Ducros y se décarcasse ??
Rédigé par : sylvain | 17 décembre 2022 à 11:17
Pour quelle raison faudrait-il voir du courage dans l’attitude de Clément Beaune lors des législatives de juin 2022 ? Au soir du premier tour, dans la 7e circonscription de Paris, on annonçait très serré le duel contre la candidate Nupes. Il le fut (674 voix d’écart). Est-ce faire preuve d’un courage particulier que maintenir sa candidature quand la victoire n’est pas assurée ?
À moins que notre hôte ait voulu dans son billet saluer le courage du candidat gay d’oser défier une sœur, une avocate ayant acquis sa réputation dans le combat pro-LGTB ?
Beaune, ministricule des Transports (amoureux ?), n’a très franchement rien d’extraordinaire en matière de réussite. Il chapeaute deux réseaux, SNCF et RATP, qui sont aux mains de la CGT. A-t-il réussi à éviter l’habituel cadeau de Noël qu’offre à leurs clients - clients et non usagers - ces preneurs d’otages ? Non. Lui, qui, dit-on, parle plus fort que d’autres à l’oreille du Prince, lui a-t-il susurré de les réquisitionner ? Non, certainement non. Beaune, sous un déguisement de gestionnaire, n’a rien oublié de son orientation... politique : il est de gauche et le reste, tendance sectaire. Je considère qu’il s’est définitivement disqualifié par ses propos contre le RN, qui est, qu’il le veuille ou non, un parti républicain, tout autant que Renaissance. « Je voterais pour Mélenchon... ». Chassez le naturel, il revient au galop.
Quant à son orientation sexuelle... Il a belle mine de réclamer la banalisation de l’homosexualité, lui qui en fait sa singularité en la proclamant dans les médias et en ayant joué les provocateurs en Hongrie et en Pologne, alors que, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, il représentait la France...
Faudra-t-il, pour calmer « ces gens-là », que les hétéros, eux aussi, fassent leur coming out, aussi bruyant et tapageur que les leurs, et organise des marches des fiertés pour, comme eux, tenter d’imposer leurs mœurs en s’exhibant dans un foutoir qui se croit culturel ? Faudra-t-il qu’ils défilent encore et encore derrière une banderole rappelant une lapalissade éternelle : « Un enfant a besoin d’un (vrai) père et d’une (vraie) mère ». Pour être conçu, pour être élevé, pour se confier, pour se construire.
L’homophobie se développe ? Il n’y a rien là d’extraordinaire. Notre société ne respecte plus l’intime... et les LGTB en font même leur étendard. Qui peut s’étonner que les plus radicaux d’entre eux trouvent sur leur chemin des oppositions tout aussi intolérantes qu’ils ne le sont ?
Pour calmer querelles et insultes, il n’y a qu’une solution : que Beaune et ses semblables vivent leur sexualité dans la sphère intime, comme le font les hétéros, et ne s’imaginent pas, parce qu’ils sont minoritaires, disposer d’un droit de cuissage sur toute la société.
Rédigé par : Serge HIREL | 17 décembre 2022 à 11:05
« Sa détestation viscérale du RN l'a conduit un jour à déclarer qu'il n'aurait aucune hésitation à privilégier Jean-Luc Mélenchon s'il avait un arbitrage à opérer entre Marine Le Pen et lui. Pourquoi pas, même si une récusation des deux aurait complu à beaucoup... » (PB)
Heureusement ce genre d’arbitrage n’arrivera jamais. Cela relève de la politique-fiction, vu les cas sociaux qui constituent la NUPES.
On est même en droit de se demander comment des électeurs responsables ont pu voter pour ces gens-là. On est loin des intellos bobos de l’époque mitterrandienne !
Mais le destin est parfois taquin et si cela devait arriver, le jour du vote je tâcherais de me trouver une occupation ludique, pas la pêche car je n’aime pas, mais une grande balade dans la montagne ou une randonnée avec mon VTT électrique, pourquoi pas ?
Rédigé par : Achille | 17 décembre 2022 à 10:42
Banaliser vous dites ? Sérieusement ?
Restons dans le politiquement correct pour ne pas froisser les oreilles chastes.
Croyez vous possible maintenant ce genre de pièces de théâtre ?
https://www.youtube.com/watch?v=rYJ6CXUkYGg&ab_channel=laurentpil
Il faudra bientôt chercher à banaliser l'hétérosexualité. La fidélité étant déjà hors norme, has been.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 décembre 2022 à 10:35
Passer de la tolérance pour des comportements tendant à la non reproduction de l'espèce humaine, à leur banalisation, cela relève du crime contre l'humanité.
D'une manière générale, concourir par ses talents littéraires à la disparition de la notion de spiritualité est une faute contre l'Esprit - celle qui ne peut être pardonnée puisqu'on ne peut en connaître les conséquences.
Selon Hésiode, pour s'élever vers le sommet du mont Hélicon, il ne suffit pas d'écouter les muses, encore faut il le faire dans la recherche de la vérité.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 décembre 2022 à 10:29
@ Aliocha
"Comme le dit Daniel Pennac à propos des adeptes du tatouage, "ils se particularisent en masse"."
C'est pour cette raison qu'un couple hétéro deviendra dans un futur proche une curiosité exposée sur un stand à la foire du Trône devant un public de milliers de couples homos, lesbiennes, trans, bi, etc.
Rédigé par : sylvain | 17 décembre 2022 à 09:59
Quand Clément Beaune et ce gouvernement vont-ils s'inquiéter du sort des Iraniennes et des Iraniens, bien seuls face aux ayatollahs.
Que les turbans volent !
Mais il y faudrait du courage !
Ce gouvernement fort avec les faibles mais lâche et obséquieux avec les forts.
« QUI EST CAPABLE de faire ça ? Quelques minutes avant son exécution, le manifestant Majidreza Rahnavard déclare lundi 12 décembre à la télévision iranienne d’État qu’il ne veut ni Coran, ni prière après son exécution mais de la « joie ».
L’horreur et le sadisme absolu ! Il a raison: les trois religions du Livre n’ont su semer que la souffrance et la soumission ! Des religions pensées pour soutenir les pouvoirs en place. Pratique !
https://twitter.com/arminarefi/status/1603506216889733120
Rédigé par : Isabelle | 17 décembre 2022 à 09:04
Le problème qui se pose avec homosexuels, noirs, juifs, sans faire d'amalgame entre les deux, c'est que certains portent cela comme un trophée pour mieux crier à la stigmatisation et à la discrimination quand les agissements ou les compétences sont mises en cause.
C'est assez facile.
Si on met en cause un juif ou un homosexuel ou un noir qui le revendique et qui n'a comme seul étendoir que cela, alors il faut prendre de grandes précautions car si on n'est pas judéophile affiché ou homopohile, on est raciste, antisémite, homophobe.
Il faut donc en rajouter dans l'allégeance de ces revendicateurs et surjouer leur légitimité par crainte des retours.
Et quand ça part en vrille, on nous ressort Simone Veil.
Rédigé par : stephane | 17 décembre 2022 à 08:31
Quand j'avais 20 ans, je considérais les pédérastes d'un oeil favorable, c'était des concurrents en moins ; en revanche, j'étais plutôt hostile aux lesbiennes, là, c'était des concurrentes en plus et des objectifs en moins !
Aujourd'hui, je m'en tape le coquillard !
Ah, la dure loi du marché, de l'offre et de la demande et du libéralisme débridé réunis !
Rédigé par : revnonausujai | 17 décembre 2022 à 06:53
Clément Beaune, Stéphane Séjourné, Gabriel Attal...
Décidément Emmanuel Macron fait de l'en-même-temps même au sein de son gouvernement !
Rédigé par : Claude Luçon | 17 décembre 2022 à 01:10
Comme le dit Daniel Pennac à propos des adeptes du tatouage, "ils se particularisent en masse".
Rédigé par : Aliocha | 16 décembre 2022 à 23:02
Devant tant de sagesse et de discrétion savante, comment trouver sa place ? Hormis la leçon de choses de Julien Weinzaepflen, particulièrement heureuse, tout ce qui concerne l'homosexualité, essentiellement masculine, est pour moi un haut-le-coeur, une furieuse envie de briser là toute proximité, mais de façon à peine supérieure au déplaisir d'être seul en compagnie d'un homme banal dans une relation du même tonneau.
Les femmes ? À condition d'éviter deux cent mille sujets qui ne leur plaisent pas, de ne pas être soupçonnable de tenter quoi que soit de simplement courtois et de rester dans une réserve sèchement souriante, on peut coexister. Comme la coexistence pacifique qui était très loin de la paix, mais la juxtaposition d'ennemis en sursis d'en découdre.
Celles qui sont homosexuelles sont en tous points semblables aux hétéro, sauf excès de type parigot plus ridicule que nuisible. Donc indifférence, sauf l'abolition des petites attentions, horresco referens, d'antan. Ainsi, je crois que je laisserais une quelconque rentrer la première dans un gargote, dût-elle s'y faire violenter et que je passerais le premier pour rentrer dans le bureau de M. le Coppissaire de Molice d'Avignon.
Tout dépendra de mon humeur, pas de son genre ni de ses préférences intimes.
Ainsi JW a raison: tout est excès d'individualisation égoïste, l'essentiel étant d'avoir l'estime de son plombier.
Rédigé par : genau | 16 décembre 2022 à 20:51
"L'IFOP, dans une enquête nationale sur la perception de l'homosexualité et des personnes LGBT dans la société, estime à 3,2 % le nombre de personnes s'identifiant comme homosexuelles, 4,8 % comme bisexuelles assumées (0,9 % non assumées), 82,7 % comme hétérosexuelles exclusives, 5,6 % comme hétérosexuelles attirées par des personnes du même sexe et 2,8 % ne définissant pas leur orientation mais attirées par le sexe opposé". Avec une prédominance notable (x2) de l'homosexualité masculine.
(in Le regard des Français sur l'homosexualité.. - Ifop 24 juin 2019)
Quant à banaliser ou normaliser l'homosexualité, on en est très très loin vu que ceux qui aujourd'hui le préconisent n'ont eu de cesse depuis des lustres que de s'exposer, réclamer la visibilité, la reconnaissance, les mêmes droits (y compris celui à l'enfant, comme si l'enfant était un objet). Sans compter toutes les opérations marketing pour faire de émules, draguer, provoquer le bourgeois avec des accoutrements invraisemblables et des slogans racoleurs et vulgaires.
Banaliser, ne serait-ce pas d'abord en revenir à un comportement raisonnable, c'est-à-dire excluant exhibitionnisme, voyeurisme, exigences outrancières quant à la paternité ou maternité artificielle, remise en question de la famille, parité à tous les étages, coming-out et publicité médiatique à gogo. Sans compter la manipulation de nos jeunes enfants jusque dans les écoles sur la question de l'homosexualité et des genres, leur père et mère n'étant plus désormais désignés que comme parents ou référents avec des numéros d'ordre.
La tolérance et le respect de tous, certes. Mais de grâce que l'on cesse de nous gaver avec les orientations sexuelles de X ou de Y. Et que ce qui ne devrait jamais avoir quitté le registre du privé et de l'intime y retourne.
Stop !
Rédigé par : Axelle D | 16 décembre 2022 à 19:34
Vers 19 h, en principe, je regarde plutôt LCI. En zappant, je ne sais pourquoi, je tombe ce vendredi sur la 5. Or, l'invité politique est le ministre dont vous parlez ici.
N'étant pas très intéressé par le sujet dont il est parlé, je suis frappé par son visage. Moustache de cinq jours, barbe de cinq jours sous le menton, sur les joues. Mais une bizarrerie : il s'est rasé la barbe entre les lèvres et le menton. Résultat : un petit espace rose assez curieux. Fausse bonne idée : on ne voit que cet étrange petit espace rose.
Monsieur le Ministre, offrez-vous les conseils d'un visagiste. Cela ne va pas.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 16 décembre 2022 à 19:29
@ Olivier Seutet 15h19
"...leur maniaquerie clanique (en particulier dans le domaine dit de la culture, mais aussi au Gay d’Orsay ou au Conseil des Tatas) signe d'esprits étroits et infertiles.
Choses vues et connues de beaucoup...
Rédigé par : caroff | 16 décembre 2022 à 17:54
Il me semble que Julien WEINZAEPFLEN | 16 décembre 2022 à 05:25 a exprimé l'essentiel.
Cette culture du soi étalée en public est en opposition avec l'universalisme de nos principes.
L'homosexualité n'est aucunement le fondement d'une identité au sens juridique. Il s'agit d'une pratique sexuelle et chaque individu est libre de ses pratiques sexuelles.
L'homosexualité est vieille comme l'humanité et elle a été de tout temps soit socialement rejetée, soit l'objet de propos favorables chez nombre d'écrivains ou intellectuels. Qu'on se souvienne du Banquet de Platon ou de celle jugée convenable à Rome. Sans compter à la Renaissance certains de nos rois et leurs favoris.
Or, le Droit, en créant le "mariage pour tous", a modifié la notion d'identité fondée sur le sexe biologique indépendamment des pratiques sexuelles individuelles. D'une certaine manière, au prétexte de tolérance absolue sous le masque de "libertés individuelles", il a ouvert les portes à toutes les déviances juridiques possibles appelées de leurs vœux par les minorités qui se qualifient de "LGBTQ+".
La médecine, en pratiquant des changements de sexe à la demande, loin d’améliorer la situation des personnes mal dans leur peau, a ajouté une couche à la marchandisation des corps, après avoir ouvert la porte non seulement à la reproduction in vitro, indispensable à des couples infertiles, mais aussi à la gestation pour autrui.
En outre, même des scientifiques se laissent aller sur cette pente dangereuse pour la perpétuation de la société. Jusqu'à preuve du contraire, l'être humain n'est pas un poisson qui fraie au gré des courants, mais bien un mammifère sexué dont la reproduction naturelle est le résultat de la rencontre de gamètes dans un utérus.
Au fond, pour gouverner même contre ses souhaits majoritaires, le progressisme est le vecteur de la perte de toutes les références qui ont permis à nos sociétés occidentales de traverser les siècles.
Rédigé par : Robert | 16 décembre 2022 à 17:40
@ Achille
Pas de "fiottes" dans ces partis ! :)
Bravo à ces partis fiottophobes !
Chez nous on dit : "pas d'ça chez nous !"
Rédigé par : sylvain | 16 décembre 2022 à 15:25
Que certains aient des comportements non hétérosexuels est leur problème privé tant qu’ils n’en font pas étalage devant moi. Je trouve ces pratiques dégoûtantes et pécheresses, mais comme je suis bon chrétien je continue à me comporter, envers ceux qui les prisent, en indifférent.
Ma patience ne trouve de limites que devant leur tapage médiatique (Gay Pride, manifestations LGBTXYZ) que je trouve vulgaire, leur prétention à l’universalisme (propagande dans les écoles, mariage pour tous) que je pense injustifiable, et leur maniaquerie clanique (en particulier dans le domaine dit de la culture, mais aussi au Gay d’Orsay ou au Conseil des Tatas) signe d'esprits étroits et infertiles.
Rédigé par : Olivier Seutet | 16 décembre 2022 à 15:19
« ...je voudrais défendre ceux qui, sans jamais tomber dans la moindre homophobie...» (PB)
Homophobie ? Kekseksa ?
Ce n'est pas parce que des sots se permettent de lancer des expressions grotesques sous le prétexte de se conformer à des modes qui passeront tôt ou tard comme toutes les modes, suivies en cela par le Législateur fidèle à lui-même dans son goût pour le n'importe quoi, qu'il faut suivre le mouvement comme des moutons.
https://books.openedition.org/pur/60926?lang=fr
« Littéralement, l’homophobie est donc l’épouvante du même, du semblable et/ou de soi-même, génitifs objectif et subjectif : on fait peur au même, au semblable et à soi-même, et on a peur du même, du semblable et de soi-même. »
Rédigé par : Exilé | 16 décembre 2022 à 15:00
Au moins on ne pourra plus les accuser d'être des coureurs de jupon.
Les féministes radicales, contentes de ne plus être courtisées ? (Je n'ai pas dit harcelées.)
Plus sérieusement. Je ne vois pas pourquoi une partie des saintes nitouches s'offusquent de voir deux garçons en couple, sachant que ce mode de pratique amoureuse existait déjà sous l'empire perse, dans la Grèce antique, chez les Romains et même au Moyen-Orient.
La seule différence entre hier et aujourd'hui, c'est qu'on en parle librement. C'est leur vie privée et il faut la respecter.
Rédigé par : Ellen | 16 décembre 2022 à 14:48
Clément Beaune, comme Séjourné et son Attal de mari, est bien à sa place dans ce gouvernement LGBT progressiste racialiste woke.
Depuis la fête de la musique avec des gays trans travelos sur le balcon de l’Elysée, nous avons compris à quel genre d'individus très spéciaux nous avions livré la France.
Toute la gamme des variantes sexuelles y sont représentées : du gigolo poudré et sa cougar, d'un entourage de précieuses ridicules genrées aux ministres homos sans pudeur qui s'affichent en public, on aurait dû leur signifier que « c'est pas Versailles ici ». Trop tard hélas, faut faire avec.
Ils sont représentatifs de ce nouveau monde immonde, sale, répugnant, le peuple a voté pour eux donc pour leurs travers et leurs perversités .
On peut pardonner leurs délirantes cohabitations sexuelles, après tout comme disait le grand-père « c'est comme le chiendent, ça pousse partout » mais ce qui est impardonnable c'est ce gouvernement tout entier qui a importé des milliers d’immigrés clandestins, une invasion criminelle programmée pour détruire la France et son peuple de souche, son histoire, sa religion et sa culture.
Beaune en fait partie.
Rédigé par : sylvain | 16 décembre 2022 à 14:46
Restons factuels, regardons les statistiques, sans faire de chasse moralisatrice dans un sens ou dans l’autre. Dans les pays permissifs, il semblerait, selon les estimations toujours délicates à réaliser, que le pourcentage d’homosexuels serait située entre 5 et 10 % de la population.
Ces nombres sont corroborés par des sondages, études et enregistrements de mariages. L’encyclopédie universelle Wikipédia fournit un ensemble de données détaillées sur le sujet.
Donc, l’attirance et le choix du partenaire de même sexe n’est pas majoritaire dans la population, loin de là. Ce n’est pas du tout la norme, pas si fréquent, la banalisation générale n’est pas réalisée.
Que cette généralisation soit souhaitée par des membres du pouvoir exécutif de la République française est une chose. Qu’elle soit combattue par des forces politiques de droite ou bien par des instances religieuses chrétiennes et musulmanes en est une autre. Je ne rentrerai pas dans ce débat qui pourrait devenir un combat pour lequel je n’ai pas de sympathie. Excusez-moi.
Rédigé par : Vamonos | 16 décembre 2022 à 13:23
Toutes réflexions faites, je crois qu'il sera beaucoup pardonné à ce billet, souhaitant une banalisation mainstream de l'intime, par la grâce et l'aimable insolence de la photo l'illustrant.
"Honni soit qui mal y pense" dit la devise, alors je veux bien être honni ;-)
Rédigé par : Tipaza | 16 décembre 2022 à 11:06
Evidemment cher hôte, homosexuel, hétérosexuel, on s'en moque, entre adultes consentants ça va de soi.
Est-il besoin de rappeler pour ceux qui n'en ont pas conscience qu'une relation tarifée n'est pas une relation consentie ?
Et que, dans les pays du "tiers-monde" l'âge du jeune homme ou de la jeune femme devrait avoir autant d'importance que chez nous.
Il est nécessaire que cette indifférence à la sexualité ne soit pas par ailleurs une prime à la promotion dite "canapé".
Que les comportements déviants, mineurs... soient sanctionnés comme ils devraient l'être pour toute forme de sexualité.
Quid de Morandini ?
Quid du conseiller en communication de Raffarin ?
Quid de Frédéric Mittterand ? Bergé ?
S. Séjourné en couple avec G. Attal. Et ? Je pense pour ma part ce dernier inapte aux fonctions qu'il occupe. À quoi les doit-il ? Sa relation avec S. Séjourné ? Comme sous Hollande chez Touraine, tenait-il sa fonction de ses grandes compétences en matière de santé ? Domaine qu'il méconnaissait, n'étant pas encore sorti de l'école...
Que C. Beaune soit homo n'est pas un sujet.
Qu'il se prétende de gauche... non plus.
C'est un bobo parigot, certainement brillant du point de vue intellectuel. Et ?
Notre pays va-t-il mieux avec la clique macroniste ?
Ils cassent les hôpitaux, l'éducation... font la révérence à l'Europe, participent aux écrans de fumée permanents, affaire grecque, pour se protéger de leurs propres incompétences, voir, pour von der Leyen, corruption...
Alors son homosexualité au Clément...
Rédigé par : Jérôme | 16 décembre 2022 à 10:03
Stupeur et tremblements... telle fut ma réaction à la lecture du billet.
Naïveté, provocation, volonté d'être dans le politiquement correct, ou tout cela à la fois ?
Banaliser l'homosexualité ! Chaque phrase du billet est une provocation ou un oxymore, comme le langage orwellien à la mode en offre tant.
Je ne m'étendrai pas sur chacune d'elles, mais une par exemple au hasard :
"Ce voeu est tellement juste qui voudrait que les orientations intimes de chacun, aussi différentes qu'elles puissent être, ne soient pas traitées de manière inégale dans l'espace public."
Précisément si ces orientations sont de l'intime, elles n'ont rien à faire dans l'espace public. Chacun fait ce qu'il veut dans son boudoir, entre gens responsables et consentants, inutile de défiler dans une "Gay Pride" provocatrice, qui appelle justement une réaction.
Dire que cette réaction, "ce n'est pas une stigmatisation mais seulement un manque d'accoutumance de générations pas encore adaptées au nouveau logiciel des mille figures de la diversité sexuelle de notre temps" (sic) c'est adopter la politique du chien crevé au fil de l'eau.
Ce n'est pas parce que l'air du temps souffle des miasmes qu'il faut les respirer à plein poumons, et c'est ce que semble proposer le billet en vantant, en souhaitant la banalisation de l'homosexualité dans l'espace public.
Simpliste sur ce sujet je me contenterai de répéter sans cesse que l'intime doit rester l'intime.
Je me demande si notre hôte n'est pas monté, pour des raisons que je comprends mal, sur la "Nef des fous", cette embarcation qui transportait tous les errements et autres déviances de la société. Un livre admirable du XVe siècle, plein d'humour grinçant et d'ironie un peu désespérée, dans lequel la société symbolisée par cette nef, navigue sereinement vers son naufrage.
Et c'est bien vers son naufrage que se dirige notre société en banalisant dans l'espace public, un intime qui devrait le rester.
Rédigé par : Tipaza | 16 décembre 2022 à 09:56