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21 décembre 2022

Commentaires

Giuseppe

"Hugo Lloris : mon profond regret..." (PB)

Mon profond regret, que personne ne rétorque à sa Grande Suffisance qu'un pays de 44 millions d'habitants comme l'Ukraine - en pointe pour tout ce qui touche à l'informatique, novateurs en transformations de drones - semblerait en difficulté pour utiliser rapidement des Patriot. Elle se fait un de ces cinémas...
Il faudrait qu'elle atterrisse un peu, celle qui a le jabot gonflé de certitudes.

Et de rappeler, la Bouffie d'elle-même, qu'il faut 90 opérateurs pour la mise en branle un tel système, comme si c'était extraordinaire, comme si c'était la mer à boire, tu parles d'un exploit ! Je suis persuadé qu'ils sont déjà au point et les deux doigts dans le nez.

Elle n'a aucun sens des réalités, à part avoir hanté les couloirs de "Wâââshington", je suis en train de me demander quel était le niveau de fiabilité et de qualité de ce qu'elle pouvait rapporter tellement elle est hors-sol.

La France a livré quelques canons Caesar, à peine arrivés, aussitôt utilisés, et pas comme des manches: "Merci la France !"... Mais quelle couche elle se tient !

Hugo Lloris me pardonnera et comprendra, j'en suis sûr, cette digression sur des citoyens aujourd'hui les meilleurs gardiens de nos petites vies, de notre petit confort.

F68.10

@ Aliocha
"Mon beau-frère, libanais, confirme mot pour mot ce que vous dites."

C'est malheureusement la situation actuelle du Liban.

"La vérité, hélas si faible politiquement, n'en demeure pas moins la vérité."

La vérité m'oblige à vous dire qu'il existe nombre de Libanais francophones exilés à l'étranger qui, au prisme de leur conflit avec le Hezbollah et l'islam, affirment clairement et nettement que l'auto-défense face à l'islam passe nécessairement par un vote Zemmour ou Le Pen.
Malheureusement, je ne peux pas leur donner complètement tort dans leur analyse, bien qu'ils me semblent minimiser sévèrement les conséquences de leur position. Ce ne sont pas des cas isolés.

"Puissent les contempteurs de Macron comprendre qu'au-delà du drame français bien réel, notre faiblesse européenne est un grand danger pour la liberté dans le monde."

La faiblesse de l'Europe est un énorme problème. J'attends effectivement qu'elle passe à la vitesse supérieure. Tant que l'Europe sera molle, Zelensky ira à Washington, comme récemment, et pas à Bruxelles, Paris ou Berlin, et les pays d'Europe de l'Est qui veulent s'inscrire dans ce continuum européen n'auront aucun autre choix que Washington pour défendre leurs intérêts vitaux.

Il est temps que l'Europe prenne conscience qu'elle a à défendre les intérêts vitaux de ses membres face aux autocrates à ses portes. Il n'y a pas que Poutine.

Et, malheureusement, la propagande poutinienne fait des ravages dans les consciences.

Aliocha

@ F68.10 | 24 décembre 2022 à 02:48

Mon beau-frère, libanais, confirme mot pour mot ce que vous dites.
La vérité, hélas si faible politiquement, n'en demeure pas moins la vérité.
Puissent les contempteurs de Macron comprendre qu'au-delà du drame français bien réel, notre faiblesse européenne est un grand danger pour la liberté dans le monde.

F68.10

@ Serge HIREL
"...un mépris absolu des dirigeants du Liban..."

Je serais un Libanais, je mépriserais moi-même ces dirigeants.

"...la souveraineté de ce pays, déjà en proie depuis longtemps à la voracité de ses voisins."

Non. Là, c'est la voracité de ses propres dirigeants et de ses banquiers centraux. Il est temps qu'ils sautent.
Ce n'est pas défendre les Libanais que de défendre la "souveraineté" de ses dirigeants et de ses banquiers centraux de les piller. En mettant, d'ailleurs, le pognon en Suisse. Et c'est très loin d'être des petites sommes...

Vous connaissez Riad Salameh ? Le banquier central libanais qui se serait enrichi personnellement, lui ou ses copains, de 330 millions de dollars en creusant un trou de 50 milliards dans les comptes de la banque centrale en un an en 2019 ? Non ?

De plus, la seule manière de confronter une structure comme le Hezbollah (et donc l'Iran, soit dit en passant) c'est de faire sauter la répartition confessionnelle des sièges gouvernementaux.
Car les Libanais en ont quand même leur claque. Sauf ceux qui souhaitent pérpétuer la confessionnalisation de leur pays et le conflit religieux sous-jacent avec.

À l'heure actuelle, si la France ne soutenait pas l'armée libanaise, nous aurions le Hezbollah sur les bras. Car ce ne sont pas les dirigeants libanais, corrompus comme ils le sont, qui sont en mesure de faire face au Hezbollah.

Macron a bien raison de mettre quelques points sur les "i". Cela fait néocolonial ? La belle affaire ! Vous avez vu l'état du Liban ? Parler un peu cash ne fait vraiment pas de mal !

Moi, je serais vous, j'arrêterais de prétendre que c'est du "souverainisme" que de défendre une bande de pillards qui pillent leur propre peuple.

Commentaire de "lebanonfirst" il y a deux ans sur l'action de Macron:

"Quel type de commentaire autosatisfait ! Macron fait le mieux qu'il peut pour le Liban. Mais, étant sous occupation iranienne, il n'est pas en mesure de faire grand-chose. Déjà, il a libéré Hariri de sa geôle saoudienne, puis il a obtenu que les Saoudiens cessent leur boycott, il nous représente auprès de Biden et des autres dirigeants mondiaux. De plus, il n'est pas acheté comme Chirac fut acheté par Hariri. Nous n'existons qu'à peine sur la scène mondiale, et ce peu n'est dû qu'à Macron. Sans lui, nous ne représenterions rien." -- lebanonfirst

Moi, je n'ai pas l'intention de lâcher les Libanais, et je félicite Macron.
Et tous ceux qui prétendent défendre la chrétienté sur ce blog devraient applaudir à deux mains ce que fait Macron pour le Liban et par là même les chrétiens du Liban. C'est d'autant plus crucial que l'Iran a, en ce moment, les mains occupées.

Il est en effet temps que ces dirigeants sautent. Ils n'ont pas fait le nécessaire pour mettre fin à la faillite et à la corruption. Les Libanais ont le droit d'exiger mieux. Et c'est peu de le dire.

Serge HIREL

@ Florestan68 | 23 décembre 2022 à 11:45
« En appelant ce matin à "dégager" certains dirigeants libanais, notre Président illustre parfaitement le manque de maintien énoncé plus haut. »

Le terme « dégager » ne figure dans le langage diplomatique que pour exprimer la résolution d’un conflit et n’est jamais utilisé dans le sens que lui donne « la rue ». Plus que d’un « manque de maintien », Macron, encore une fois, fait preuve « en même temps » de sa méconnaissance totale des mœurs des chancelleries - pire, il les connaît, mais prend un plaisir pervers à les transgresser -, d’une arrogance qui confine à l’insolence et d’un mépris absolu des dirigeants du Liban et de la souveraineté de ce pays, déjà en proie depuis longtemps à la voracité de ses voisins.

Que dire ? Sinon que, Français, je suis honteux que « mon » Président se comporte ainsi. Que, dans le secret d’une réunion diplomatique, il ait quelques mots durs vis-à-vis de tel ou tel, cela peut s’entendre, mais le faire savoir en long et en large est d’une tout autre nature. Déjà, l’été dernier, il avait permis la divulgation d’une conversation avec Poutine. C’est une faute et le maître du Kremlin ne manquera pas, avec juste raison, de la lui faire payer... de la faire payer à la France.

Que, dûment mandaté par plusieurs protagonistes ou par une instance internationale elle-même saisie, il joue au « Monsieur Bons Offices » n'est pas indispensable, tout juste concevable. Mais, encore une fois, une telle procédure, pour avoir quelque chance de réussir, exige un minimum de retenue et de silence. D’autant plus nécessaire au Liban que la situation y est inextricable et... constitutionnelle, les différentes obédiences religieuses devant se partager le pouvoir.

Devant de telles gesticulations, on en vient même à imaginer que l’action de Macron, loin d’être amicale, est mue par des intérêts financiers extérieurs à Beyrouth, tant il revient souvent à la charge sur un dossier dans lequel il n’a provoqué aucun progrès politique significatif et qui, de plus, n’a pas de résonance majeure sur les intérêts français...

Enfin, et cela me paraît le plus grave, il s’agit d’une atteinte caractérisée à la souveraineté du Liban, d’une agression. Quelles seraient l’attitude du Président français, la réaction des Français, si un Etat se mêlait de notre politique intérieure, s’il tentait d’influencer la composition de notre gouvernement, s’il suggérait de « dégager » tel ou tel de nos dirigeants politiques qui, à ses yeux, serait un empêcheur de tourner en rond ?

Certes, nous savons ce qu’est l’ingérence dans nos affaires. La Commission européenne la pratique à chaque instant et sur tous les sujets... Mais la France ne peut se plaindre : elle se soumet à des traités qu’elle a acceptés et signés. Des traités qu’elle doit appliquer jusqu’au jour où, par la voix du peuple ou de ses représentants, elle aura la possibilité de retrouver sa liberté, son entière souveraineté.

Ce n’est pas le cas du Liban. Pas un seul texte ne permet à la France de se comporter ainsi. Le Liban est complexe, fragile, convoité. Beyrouth joue un rôle important au Moyen-Orient et son sort peut l’embraser ou, au contraire, apaiser les tensions. Mais ce n’est certainement pas en imposant aux factions libanaises une paix venue d’ailleurs qu’une solution pérenne se dégagera. Tout juste la France, comme beaucoup d’autres pays, peut-elle souhaiter le retour sur la scène internationale d’un Liban politiquement libre et économiquement sauvé, peut-être même l’y aider. Le souhaiter, l’aider, mais par la voie diplomatique... et non par la voix d’un président qui ne sait ni se tenir, ni retenir ses propos.

Lucile

Emmanuel Macron n'a pas politisé Kylian Mbappé, il l'a macronisé.

Il s'agit d'une prise rapprochée inspirée des arts martiaux, qui consiste à profiter d'un moment de faiblesse de l'adversaire pour lui enserrer le biceps gauche de la main gauche tenue en forme de pince, tout en lui passant la main droite sur le haut du crâne et dans le cou, éventuellement sur le ventre, autrement dit là où il se sent vulnérable. Le but est d'empêcher le plus longtemps possible l'intéressé de se dégager. Cette prise a plusieurs variantes, toutes très efficaces. (Mais l'efficacité n'est-elle pas la marque de fabrique de l'inventeur de la prise ?)
On observera sur la photo le saisissant contraste entre Kylian, incapable de bouger, terrassé, et Emmanuel, leste, olympien et souriant, les mollets tendus comme des ressorts.

Patrice Charoulet

ANTIDOTE

Après quelques semaines de folie footballistique universelle, je propose un antidote : la lecture de Jean-Marie Brohm 
« Le football, une peste émotionnelle : la barbarie des stades ».
Quand vous l'aurez lu, vous pouvez lire aussi :
« La violence sportive. Une aliénation de masse » et
« La tyrannie sportive ».
Il est hautement improbable que vous ayez connaissance de la moindre idée qui se trouve dans ces livres en écoutant la radio ou en regardant la télé.

Florestan68

Cher Monsieur Bilger,

EM n'est que le digne successeur des Chirac, Sarkozy et Hollande, enfants de la déculturation, qui ont discrédité la politique par leurs renoncements, et la fonction présidentielle par l'absence de maintien.

L'émotion ayant logiquement remplacé la raison, le commentaire s'étant substitué à l'action, l'exubérance ayant balayé la réserve, le jeunisme ayant triomphé de l'expérience, on ne sera pas autrement étonné que notre jeune Président n'existât plus qu'à travers ces manifestations puériles, où les pleurs et les embrassades s'affichent sans retenue.

Au-delà de ces amuseries sans conséquences, l'Histoire retiendra surtout qu'il aura largement contribué à la tiers-mondisation de notre pays. Même mon médecin traitant me le confirmait ce matin.

Et cela, c'est autrement plus dramatique que des minauderies d'adolescent attardé.

P.-S. : en appelant ce matin à "dégager" certains dirigeants libanais, notre Président illustre parfaitement le manque de maintien énoncé plus haut.

Achille

@ sylvain | 22 décembre 2022 à 11:29
« Nous sommes chez nous, ils sont chez nous, cherchez l'erreur ! »

C’est manifestement le cas des équipes demi-finalistes Croatie, Maroc et Argentine : pas un seul Black, que des "pure souche" avec un nom et un prénom bien local.
Vous l’avez sûrement remarqué.
Le "black-blanc-beur" semble être (encore) une exception française...

Robert Marchenoir

Évidemment, l'attitude de Macron a été profondément démagogique. Maintenant, si on pouvait nous épargner les sous-entendus scabreux à base de "tripotages"...

Comme si les footballeurs eux-mêmes étaient avares de tripotages, et même un peu plus.

Comme si les hommes politiques et les chefs d'État quels qu'ils soient n'étaient pas des tripoteurs invétérés -- pas la peine d'aller chercher Macron pour ça.

Je ne me souviens pas d'avoir lu l'auguste frange souverainiste, ici même, s'offenser du caractère profondément "tactile" de Donald Trump lorsqu'il était au pouvoir -- et encore, je ne dispose malheureusement pas de photos de lui en train "d'attraper les femmes par la...", comme il le disait élégamment lui-même.

semtob

Cher Philippe,

Nous avons savouré la seconde mi-temps de ce match d'exception comme des millions de Français et perdu un peu la voix sur les exploits de Kylian Mbappé.
Nous ne voyons pas Emmanuel Macron défendre les arts provençaux avec autant d'ardeur.
Nous attendons avec impatience une émission qui pourrait s'appeler "La crèche préférée des français" ou encore "Les plus belles crèches du monde".
Dans cet espoir fondé puisque si le foot fait rêver les petits et les grands eh bien, les crèches sont aussi source de douceur et de rêverie, comme l'illustre la crèche de Monique 2022.

https://www.youtube.com/watch?v=DK8OrMmxTkM
Joyeux Noël à tous.
françoise et karell Semtob

alain

Bonjour,

Et si toutes ces interventions avaient été préconisées par un cabinet de conseil ? Qui sait !!

Allez donc monsieur le président, fouler le sol, tâter la pelouse avec les joueurs, un jour Dieu vous le rendra.
Enfin quoi le retour à la terre, le retour aux sources...

Vous pouvez préparer vos arguments pour l’an prochain : il y a du rugby je crois.
Il va récidiver c’est sûr.

Que Kylian Mbappé se rassure, il va revenir, c’est un grand.

Solon

Au hasard de mes lectures, j'attaque "Le Royaume désuni" de Jonathan Coe, dans la version traduite en français, parue plusieurs mois avant la Coupe du monde. Ce bouquin parle incidemment de football et précisément de la Coupe du monde 1966, remportée par l'Angleterre. Avec ce commentaire dans la bouche d'un personnage: "Ils jouent salement, les Argentins. Tout ce qu'ils veulent, c'est truander l'adversaire. Ils s'en fichent carrément que ça se voie. Ils sont la honte de ce sport." Jugement qu'on ne peut reprocher aux Français ! Mais qui semble parfaitement coller à ce que nous avons vu dimanche dernier.

robert 2

@ sylvain | 21 décembre 2022 à 14:40
"J'ai la haine des co*s et ils sont 93 % dans ce pays soumis collabo couché crétinisé, à genoux devant cette macronerie criminelle pour laquelle ils votent et revotent.
Nous les pas co*s nous sommes 7 % !..."

Comme d'habitude toujours la même langage, l'insulte...
Je suppose que vous me mettez dans les 93 % de co*s, et figurez-vous que j'en suis très fier, je ne souhaite en aucun cas partager votre haine, être avec les 7 % qui vous rendent si haineux...
Que votre existence doit être triste !!

Aliocha

@ Serge HIREL

Effectivement, à l'image du Christ, je demande au Père de vous pardonner votre ignorance.
Vous confirmez que vous ne savez pas, mais pas du tout, ce que signifie la couronne d'épines que vous tressez au président.

Robert

Au fond, Monsieur Bilger, vous excitez les passions des partisans de monsieur Macron et un certain nombre de commentateurs, pardonnez-moi cette expression populaire, "ne vous l'envoient pas dire".

Je rejoins le commentaire de Michelle D-LEROY | 21 décembre 2022 à 14:59 et le mien sera bref.
Monsieur Macron se révèle incapable en public de contrôler ses pulsions et donc il refuse d'adopter l'attitude présidentielle hiératique généralement attendue dans son éminente fonction. Ce qui est totalement contraire à l'attitude qu'il avait montrée lors de sa première investiture au Louvre.

Je ne supporte pas pour ma part le besoin de contact tactile qu'il manifeste à l'égard des personnes qu'il rencontre, quel que soit leur niveau et surtout quelles que soient leurs coutumes. Je ne pense pas qu'au Japon il serait spécialement apprécié sur ce point.

Où l'on repense à la parole du père d'Albert Camus : "un homme ça s'empêche". Certes, les circonstances ne sont pas les mêmes, mais ce principe, notamment quand on est un "chef fait pour cheffer", s'applique par essence et monsieur Macron se refuse à se l'imposer, y compris ès-fonctions. En quelque sorte, les règles d'usage dans notre société française ne sont pas du goût de monsieur Macron : il est par essence au-dessus de ces petites chipoteries !

Vamonos

Sur le papier, l’équipe des 26 Français ne comporte que 4 joueurs dont le nom et les prénoms sont complètement français. Dans un monde libre aux frontières ouvertes, c’est tout à fait compréhensible. De plus, quand ils ne servent pas avec les Bleus, ces 4 hommes sont intégrés dans de prestigieuses équipes européennes. Hugo Lloris et Olivier Giroud jouent en Angleterre, Benjamin Pavard défend à Munich en Allemagne, Adrien Rabiot est en Italie et désire aller en Angleterre depuis toujours.

87 % de l’effectif est composé de joueurs dont les racines ancestrales et même parentales pour la plupart sont situées en Afrique ou bien en Europe septentrionale. Ils sont français, portent le maillot, leur cœur bat pour la France, pour gagner. Ils méritent l’estime de tout le monde, sans retenue, sans critique, avec un enthousiasme communicatif.

Le sélectionneur, les entraîneurs, les soigneurs et les dirigeants restent pour l’instant des mâles blancs de plus de 40 ans, investis d’une mission qui est de porter l’équipe de France tout en haut de la hiérarchie des équipes nationales.

Une équipe sur le terrain, pendant le temps de jeu, est composée de 11 personnes. La coutume attribue un dossard fictif qui porte le numéro 12 au public qui a fait l’effort de se déplacer pour soutenir, porter et supporter les acteurs qui s’évertuent à propulser le ballon dans les filets adverses. Le public français est moins compact, moins fervent que d’autres supporters comme par exemple l’Argentine, l’Allemagne ou les pays du Maghreb. L’équipe de France joue avec un handicap de ce point de vue. Il est profondément regrettable que la grille de lecture de nombreux Français soit parasitée par des considérations et des expressions qui en définitive sont préjudiciables, insultantes et contre-productives.

Au-delà de l’aridité des nombres, des statistiques et des considérations ethniques, le football rassemble plus qu’il ne divise.

Serge HIREL

@ Aliocha | 22 décembre 2022 à 00:21
« Ils ne savent pas ce qu'ils font. »

Holà ! Vous en êtes à vous prendre pour le Christ ? (Luc 23-24 : Jésus disait : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font... ».
Dans votre évangile, qui est le Père ? Notre Président bien-aimé... et un rien « m’as-tu-vu » ? Mais lui préfère la couronne de lauriers qu’il se tresse à celle d’épines... qu’il mérite.

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@ Achille | 22 décembre 2022 à 10:16
« S’il est un sport où le racisme est bien présent, c’est le football. »

Non. Vous confondez joueurs et quelques crétins racistes qui sévissent dans les tribunes et sur les réseaux sociaux. Même si les Bleus avaient gagné, ils auraient trouvé matière à vomir leur haine... A contrario, il est assez évident que la Macronie est imbue d’elle-même... comme l’est le Prince qu’elle vénère.

Alpi

@ stephane
"Même Sarkozy aurait eu davantage de tenue."

Sûr ! Il aurait lancé à Mbappé "Casse-toi, pov'con !"

sylvain

@ Achille | 22 décembre 2022 à 10:16
« Racistes antinoirs et racistes antiblancs, ils se sont tous déchaînés. S’il est un sport où le racisme est bien présent c’est le football. »

Si les Noirs ne veulent pas subir de racisme antinoirs, qu’ils retournent en Afrique, comme l’a dit l'excellent Grégoire de Fournas.
Si nous ne voulons plus subir le racisme antiblancs de la part des Noirs, que ces derniers retournent en Afrique, comme l’a dit le pour toujours excellent Fournas.

Et moi-même bien entendu, et le sublissime Zemmour aussi !

Nous sommes chez nous, ils sont chez nous, cherchez l'erreur !

Ah oui c'est vrai, ils viennent pour redresser l'écounoumie du pays, les franchouis veulent plus bosser, BEN VOYONS !

Achille

@ sylvain | 22 décembre 2022 à 07:40
« Moi j'attendais la venue de Zemmour sur le terrain pour consoler les joueurs, hélas il a été refoulé par le service d'ordre antiraciste. »

Le service d’ordre antiraciste a été débordé au cours de ce Mondial.
Il suffit de voir les messages de haine qui ont circulé sur les réseaux sociaux.
Aurélien Tchouaméni s’est fait agonir d’injures après son tir au but raté. Mais également Hugo Lloris pour n'avoir pas pu arrêter les tirs au but des Argentins.
Racistes antinoirs et racistes antiblancs, ils se sont tous déchaînés.
S’il est un sport où le racisme est bien présent c’est le football.

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@ Serge HIREL | 22 décembre 2022 à 01:43
« La photo de la présidente croate est prise au moment de la remise des trophées (cf les hôtesses en arrière-plan) et, d’évidence, elle ne console pas le joueur, mais le félicite... Et elle ne lui tapote pas le ventre... »

Elle félicite son capitaine pour la troisième place qui est le lot de consolation.
Elle ne lui tapote pas le ventre, mais le cou, c’est très intime aussi ! :)

Pauvre madame Merkel. Il fut une époque pas si lointaine où l’on disait « Le football est un sport que se joue à onze et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne ».
Pour le Mondial 2022 elle a été éliminée dès le premier tour. Les temps ont bien changé ! re :)

sylvain

@ Serge HIREL | 22 décembre 2022 à 01:43
« Ce Mbappé, il est bien pire que discourtois envers le gardien argentin ! C’est un malappris : il lui en a mis dix en quatre matches ! La honte ! »

Ben voyons ! Sauf que le goal argentin est champion du monde, pas Mbappé.
Martinez, la gloire, le triomphe, le succès, un personnage charismatique. C’est mon héros de cette CDM.

Ce pôv’ Mbappé, chance pour la Ceufran, a subi une double peine : vaincu par l'Albiceleste, humilié par Macron.

En outre, Mbappé, jaloux rageur, a été très discourtois envers Martinez, il ne l'a pas applaudi pour son geste sublime avec son trophée sur le podium, qui figure désormais en bonne place dans mon album photo.

Je suis sûr que M. 7 % est d’accord avec moi ; BEN VOYONS !

sylvain

@ Achille | 21 décembre 2022 à 17:18

Moi j'attendais la venue de Zemmour sur le terrain pour consoler les joueurs, hélas il a été refoulé par le service d'ordre antiraciste, dommage ç'aurait donné une image plus patriote que la pire image déplorable de la France dans le monde entier que nous avons vue.
7 % ça suffit pas pour rentrer sur le terrain.

Serge HIREL

@ Achille | 21 décembre 2022 à 17:18

Et vous voilà, une fois de plus, attrapé en flagrant délit de manipulation. La photo de la présidente croate est prise au moment de la remise des trophées (cf les hôtesses en arrière-plan) et, d’évidence, elle ne console pas le joueur, mais le félicite... Et elle ne lui tapote pas le ventre...
Quant à Merkel, son geste est raisonnable, ce qui n’est pas le cas de ceux du Prince, qui éprouve le besoin de se donner en spectacle.

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@ Solon | 21 décembre 2022 à 18:06

Ce Mbappé, il est bien pire que discourtois envers le gardien argentin ! C’est un malappris : il lui en a mis dix en quatre matches ! La honte !

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@ caroff | 21 décembre 2022 à 18:15

Vercingétorix, Jeanne d’Arc... Et vous oubliez Napoléon... Trafalgar, Waterloo, la Bérézina... n’en déplaise à Zemmour...

Aliocha

Serge Hirel imite les Argentins, remplaçant la photo de Mbappé appliquée sur la tête de la poupée du rituel malsain, par celle du président.
Ils ne savent pas ce qu'ils font.

Serge HIREL

@ Julien WEINZAEPFLEN | 21 décembre 2022 à 11:55

Votre commentaire m’inspire deux remarques, l’une sociale, l’autre sportive.

Depuis cinq ans, EM cherche à se débarrasser des corps intermédiaires pour instaurer un dialogue vertical direct entre le pouvoir et le peuple. Les syndicats sont l’un de ces corps intermédiaires. Lors de la jacquerie des Gilets jaunes, il a compris trop tard que cette colère absolument indépendante des syndicats aurait pu lui permettre de marginaliser ceux-ci. D’où le Grand Débat, qui, organisé à la va-vite, s’est finalement planté... et le retour au dialogue social traditionnel.

Une nouvelle occasion pour EM d’arriver à ses fins, plus restreinte il est vrai, se présente ces jours-ci avec les grèves à la SNCF. Pour tenter de ne pas aggraver leur image, mais aussi probablement pour que l’Etat ne puisse pas s’en prendre à leurs caisses, comme l’a fait en son temps Margaret Thatcher en Grande-Bretagne - les trade-unions, condamnés par la justice à de lourdes amendes, sont sortis rincés du bras de fer qu’ils ont perdu -, les syndicats, officiellement, ne sont pas à l’origine des mouvements de grève. Ils se contentent d’en assurer la légalité, laissant, disent-ils, mots d’ordre et organisation pratique à des groupes informels... et donc inattaquables.

Cette procédure présente une faille : l’exécutif peut s’adresser ainsi directement aux grévistes et négliger toute discussion avec les syndicats... Rien n’est sûr pour l’instant, mais la voie existe, qui, si elle était employée, permettrait d’affaiblir durablement le mouvement syndical.

Tout autre chose, à propos de la Coupe du monde de football et des « mercenaires » qui en sont les vedettes (votre conclusion). Derrière les émotions qu’elle provoque, cette compétition est surtout une affaire de gros sous, de centaines de millions... La question est : un club qui a payé une somme exorbitante pour s’approprier un champion qui, eu égard à sa qualité, est aussi membre d’une équipe nationale, va-t-il longtemps continuer à prendre le risque de le voir revenir blessé et indisponible pour plusieurs mois, ce « mercenaire » étant une machine à cash qui assure les bénéfices du club ?

Imaginons Mbappé et Messi blessés à Doha... Le PSG aurait subi de lourdes conséquences financières (moins de spectateurs, moins de retransmissions TV, sponsors incertains...). Dans l’avenir, les clubs pourront-ils accepter cela sans demander aux instances du football (FIFA, UEFA...) de compenser tout ou partie du manque à gagner ? Le salaire quotidien de KM est de 200 000 euros...

Ellen

Photo qui ne trompe pas !
Maigre consolation. Plutôt que de faire des mamours à Mbappé, le sacré doudou Macron, en manque d'affection virile, aurait mieux fait de lui offrir quelques sucettes et un bouquet de fleurs pour le consoler. Ça aurait été encore plus drôle. Dommage que EM n'ait pas confié cette tâche à la jolie Brigitte. Ç'aurait été plus crédible de la part d'une femme, très maternelle.

Serge HIREL

Cartons rouges !

Carton rouge pour s’être comporté dans les tribunes en gamin mal élevé gesticulant pour se faire remarquer !

Carton rouge dans les vestiaires pour avoir usurpé une fonction qu’il est incapable d’exercer !

Carton rouge sur le terrain pour avoir agressé un joueur qui cherchait réconfort dans sa solitude !

Le verdict s’impose : le Prince doit être interdit de stade.

Carton rouge encore pour, au lendemain du match, n’avoir respecté ni les joueurs, ni leur entraîneur, ni leur président, en faisant savoir qu’il leur avait imposé la soirée du Crillon. Dans les trois premiers cas, il a ridiculisé sa fonction et donc la France qu’il est censé incarner, dans le quatrième, il a démontré qu’il était dépourvu de tout sens des convenances. Jamais un Président n’avait accumulé autant de fautes en si peu de temps.

Maigre consolation pour les Français abasourdis par ces images de Doha qui, hélas, ont fait le tour du monde, place de la Concorde, les Bleus ont fait preuve, eux, d’un bel esprit sportif en saluant leurs supporteurs sans le moindre geste laissant supposer qu’ils acceptaient leur défaite, qu’elle était digérée. Elle ne l’était pas et cela se voyait, s’entendait, malgré les efforts des thuriféraires de TF1 et d’autres chaînes pour faire quasiment croire qu’ils allaient exhiber la Coupe. « Nous reviendrons », a tweeté Mbappé. En deux mots, tout est dit : la déception, la rage, l’amertume, mais aussi la satisfaction d’être allé au bout du bout, la certitude de ne pas en rester là, la volonté de posséder à nouveau le trophée tant convoité.

Les images venues de Buenos-Aires font mal, très mal... mais elles serviront d’aiguillon, bien plus que les propos guerriers et dérisoires d’un Président qui, depuis qu’il est élu, fait feu de tout bois pour faire de la com’, de la com’ et encore de la com’. Oublions-le, laissons-le se démener comme un pantin désarticulé et saluons, soutenons nos Bleus !

P.-S. : j’ai cru voir, dans une série de photos prises à Doha, celle d’un nouveau journaliste sportif affalé sur son siège et questionnant KM... Un certain BHL... Pitié pour l’équipe de France ! Elle a perdu certes, mais elle ne mérite pas une telle punition ! Au fait, comment est-il arrivé là le BHL ? À bord de l’avion présidentiel ? Comment est-il rentré ? Dans celui de la FFF, en compagnie de Bri-Bri ?
Je sens venir un grand reportage dans un titre majeur intitulé : « BHL : son combat pour les Bleus » ou même : « Les Bleus, BHL les vengera ! » avec, à l’appui, photo du héros en short et crampons, faisant face avec courage et détermination... à un terrain vide...

caroff

S'il est vrai que l'équipe de France de foot a fait un beau parcours, elle n'a pas gagné et l'on en vient à fabriquer une légende autour d'une défaite.
Curieux que les Français aiment tant les vaincus !
Souvenons-nous de Vercingétorix, héros national: vaincu.
Souvenons-nous de Jeanne d'Arc, héroïne nationale: vaincue.

Et bien sûr Poulidor, le roi des vaincus, tant adoré pour sa bonne bouille de cocu !!

Solon

Mbappé est couvert d'insultes par le gardien de but argentin ? Il l'a bien mérité !
A-t-on idée de lui planter trois buts pendant la partie et d'en ajouter un quatrième lors des tirs au but ? C'est discourtois.

Achille

Il semblerait qu’Emmanuel Macron ne soit pas le seul à être un fan de football.
Angela Merkel l’était tout autant.

En 2018 la Présidente croate a été, elle aussi, sur le terrain pour consoler ses joueurs abattus par leur échec.
Mais sans doute était-ce là aussi de la com et du narcissisme mal placé. Ben voyons !

MENIER

Les éternels insatisfaits et les pisse-vinaigre n'ont que la haine à la bouche. Jusqu'où irez-vous Philippe Bilger dans votre détestation de Macron ? S'agit-il du prix de votre maintien chez Praud, le laquais préféré de Bolloré ?

glw

@ lucterius | 21 décembre 2022 à 11:16

Le président argentin a sans doute pensé qu'il était plus décent de ne pas dépenser l'argent que son pays n'avait pas. Par contre le nôtre nous avait déclaré que le temps de l'abondance et de l'insouciance était passé et voilà qu'il claque 500 000 euros dans un caprice pour aller voir 22 millionnaires se disputer un trophée.

Et dans le même temps, à Vaulx-en-Velin, des gens qui ne sont rien ont compris qu'ils ne devaient compter que sur eux-mêmes et sur la solidarité d'autres gens qui comme eux ne sont rien.
Je précise à l'intention du soldat Achille que je ne suis pas un sbire de LFI.

Alpi

@ Marc Ghinsberg
"Je ne sais pas si Emmanuel Macron en a trop fait lors de la finale de la coupe du Monde de foot. Mais ce que je vois c’est que ses détracteurs compulsifs perdent tout sens de la mesure. Surinterprétant la moindre image, le moindre geste, le moindre propos, ils déversent de façon obscène leur rancœur.
Philippe Bilger, hélas, trois fois hélas ne résiste pas à la surenchère, jusqu’au ridicule, voulant nous faire croire que le madré Chirac n’était que sincérité alors qu’il a mis à profit l’occasion pour « cornériser » son Premier ministre de cohabitation, le malheureux Lionel Jospin, peu doué pour ce type d’effusions."

Je vous en veux quelque peu cher Marc ! Vous m'ôtez les mots de la bouche et me coupez l'herbe sous le pied.
N'eût-on pas abondamment (et méchamment) glosé si le Président avait boudé la finale ou était reparti sans un mot, un geste de réconfort vis-à-vis des vaillants perdants ? La belle défaite restera dans les mémoires, la consolation de Macron n'est que poussière et fumée...

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@ Pierre
"Il n’y a que Marc Ghinsberg et Achille pour être fiers de leur président. Moi le mien me fait honte."

Vous n'y êtes pas ! Ce n'est pas de la fierté, juste la reconnaissance d'une action que n'importe quel autre président aurait effectuée.
Et s'il vous fait honte, tant pis pour vous, fallait être assez costaud en avril pour le virer. Vae victis !
Moi, ceux qui m'ont fait honte, ce sont ses prédécesseurs... Ils se sont fait virer !

Michelle D-LEROY

"Sa présence occultait l'essentiel qui était KM à cet instant, son désir de solitude, le courage de retenir son émotion - dans les bras de son père plus tard il l'a libérée"

Un manque d'appréciation et de psychologie évident, qui interpelle en effet.

Ces attitudes dénotent, face aux caméras, un manque de tenue évident, un manque d'appréciation, seul l'espoir de briller et d'être vu par des millions de téléspectateurs du monde entier dépasse toute autre considération.

Si l'équipe avait gagné, il aurait été aussi en première loge pour exulter et bénéficier des retombées favorables. Dans un cas comme dans l'autre, il se devait de voler la vedette à l'équipe. Les visages de Mbappé, Deschamps et autres footballeurs tout à leur déception montraient un certain agacement, c'était visible.

Une constance dans cette gouvernance, celle de surfer sur les circonstances.

L'an dernier c'était le Covid dont il fallait parler : "ouvrez vos fenêtres toutes les deux heures pour aérer votre intérieur", aujourd'hui, alors que le Covid est toujours là, c'est "fermez vos fenêtres pour garder la chaleur".

Un exemple qui se multiplie chaque jour selon l'humeur et le besoin de se montrer.
Bon je ne vais pas insister, aujourd'hui ce n'est pas la fête du Président mais son anniversaire.

stephane

Même Sarkozy aurait eu davantage de tenue.
Ce comportement présidentiel est affligeant car excessif.

sylvain

@ Robert 2 | 21 décembre 2022 à 11:51
"Je ne sais quel parcours vous avez eu, mais votre vie a dû être bien triste pour avoir cette haine des autres..."

J'ai la haine des co*s et ils sont 93 % dans ce pays soumis collabo couché crétinisé, à genoux devant cette macronerie criminelle pour laquelle ils votent et revotent.

Nous les pas co*s nous sommes 7 % ! Nous n'avons pas de sang sur les mains comme vos cinglés de ce gouvernement immigrationniste esclavagiste trafiquant de migrants criminels qui viennent nous tuer en toute impunité.

BEN VOYONS ! Capito ?

Bruno Crayston

@ Isabelle
"Mbappé qui boude et ne sourit même pas quand il reçoit le trophée de meilleur buteur."

Comme Messi quand il reçoit le trophée de meilleur joueur en 2018...

Julien WEINZAEPFLEN

Vous dites vrai, Marc Ghinsberg, Jacques Chirac a cornérisé Lionel Jospin en ayant cette inspiration folle que la France allait gagner la coupe du monde de 1998 parce qu'on la jouait sur son sol. Et pourtant cet espoir charriait un modèle de société qui n'a pas résisté au temps et la religion du football fait figure de parenthèse enchantée dans un quotidien morose auquel elle fait diversion.

Dans ce cadre, la consolation que veut procurer Emmanuel Macron aux Bleus comme s'il était leur entraîneur fait également diversion à celle qu'il devrait procurer au peuple français qu'il appauvrit en participant à l'appauvrissement des classes moyennes inférieures à travers une participation aventuriste aux différentes escalades mondialistes que l'on voit se multiplier, de la Covid à la guerre en Ukraine.

Les Gilets jaunes avait tenté d'enrayer ce déclassement. Macron leur avait concédé une prime pour les calmer, que la hausse du coût de l'énergie malgré le bouclier tarifaire devrait lui faire renouveler, car la perte du pouvoir d'achat est au bas mot la même que le montant de la prime consentie en décembre 2018.

Les Gilets jaunes pouvaient faire espérer un nouveau genre de syndicalisme. On revient à l'ancien avec la grève de la SNCF organisée de manière à être impopulaire à l'orée des fêtes de Noël, et une grève dans laquelle les syndicats ne s'engagent pas, posant un préavis de grève au cas où et puis donnant aussi peu que possible des consignes à leur base, libre d'en profiter ou pas, d'y participer ou non, le réflexe conditionné restant sauf que les syndicats continuent de s'opposer par principe au recul de l'âge de la retraite, quand bien même celui-ci est justifié par la démographie et l'augmentation de l'espérance de vie. Mais que les syndicats s'y opposent de façon pavlovienne serait le signe qu'ils n'ont pas trahi leur base.

La défaite de Macron est d'avoir ressuscité, par confort intellectuel et politique, la forme ancienne de contestation et le statu quo de la cogestion des revendications salariales ou du droit du travail par le prétendu dialogue social, quand les Gilets jaunes pouvaient faire émerger une discussion des réformes au plus près des agents concernés. Les classes moyennes inférieures ne retrouvent pas le sourire et le président parie tellement sur la démocratie représentative qu'il console sans que cela mange de pain ceux qui ont le talent de représenter la nation aux jeux paralympiques du football non pas foutaise, mais parenthèse parce que sport de millionnaires sans racines et sans autre appartenance que celle mercenaire de se vendre au plus offrant.

Robert 2

@ sylvain | 21 décembre 2022 à 10:42

Il n'y a aucun doute sylvain, vous êtes un triste personnage, être fier du geste du goal argentin montre votre ignominie... Vos posts sont de plus vulgaires et grossiers, il n'y a que l'insulte qui compte pour vous.
Vous vous croyez le représentant de la France alors que vous l'insultez tous les jours...
Je ne sais quel parcours vous avez eu, mais votre vie a dû être bien triste pour avoir cette haine des autres...

Isabelle

Macron qui en fait trop. Mbappé qui boude et ne sourit même pas quand il reçoit le trophée de meilleur buteur. Manque de panache face à la défaite.
Plus qu'assez de ces deux individus. Le sport pour faire oublier le grand effondrement de notre pays à tous les niveaux.
Donnons-leur des jeux. Quant au pain, il est de plus en plus coûteux à cause de l'inflation que Bruno Le Maire n'a pas vu venir.
Il était question de causer l'effondrement de l'économie russe, en France, ça se précise de jour en jour.
Pauvre France !

PAUL

EM savait en allant sur le terrain qu'il avait des chances de passer sur un grand nombre de télévisions dans le monde. Son calcul était là: se montrer aux yeux du monde. Il a une carrière à faire après ses présidences ratées. Il n'y a rien de sincère chez lui.

lucterius

M. Bilger je partage totalement votre avis. Quant au commentateur qui écrit "Macron était obligé d’aller assister à la finale à Doha" je ne vois pas ce qui obligeait à cette obligation vu que le président de l'Argentine n'a pas quant à lui jugé nécessaire de venir voir cette finale. Il sait sans doute que conformément à ce dicton chinois "le poisson pourrit par la tête".

Pierre

Il n’y a que Marc Ghinsberg et Achille pour être fiers de leur président. Moi le mien me fait honte.

Louis

Il se dit qu’une fois lors d’une commémoration un ancien combattant signalait son action à de Gaulle, la réponse du Patron (de mémoire) fut cinglante – et alors, vous n’avez fait que votre devoir... Il aurait peut-être dû le caresser.

sylvain

Cette photo sur le billet n'est pas la pire, j'ai celle prise par-devant où on voit sur le visage de Kylian un regard terrible mêlé de peur, d'angoisse, de sentiment de subir un viol par ce tripoteur qui s'autorise toutes les provocs, les audaces, les buzz et les pires outrances humiliantes pour celui qui en est victime.
Mbappé a été humilié sali avili, il en gardera des séquelles morales pires que celles de la défaite en finale.

J'ai aussi une pensée profonde pour ces malheureux marins du Charles de Gaulle qui risquent de subir eux aussi un paluchage en règle ; d'habitude pour la revue officielle sur le pont, les soldats se bousculent pour être devant sur la photo, depuis ce spectacle odieux d'après-match, tous préfèrent se poster derrière pour éviter le même naufrage humiliant qu'a connu Mbappé.

Au passage j'en profite pour féliciter le goal argentin Martinez pour son super geste génial sur le podium avec ce trophée en guise de sexe qui a fait le tour du monde et a provoqué les foudres de tous les merdias et réseaux sociaux contre lui.

Le monde change, dans mes années de jeunesse sportive, ce qui aurait été considéré comme une blagounette de troisième mi-temps est interprété comme une déclaration de guerre, toutes les chaînes infos, les ministres, la FIFA ont entamé une inquisition contre Martinez, du même genre que celle contre Zemmour, BEN VOYONS !

Encore bravo M. Martinez, tous les faux-culs démagos, opportunistes vautours, c*ls coincés, puritains d'opérette se bousculent aux guichets de la bien-pensance pour demander des sanctions contre vous, je suis mort de rire !

Vous auriez mis le trophée par-derrière, tous les LGBT auraient porté plainte pour homophobie.
Re-mort de rire !

Exilé

« Que venait donc faire le président de la République, indiscret, vibrionesque, dans cette épreuve ? » (PB)

Quand les Français auront enfin compris que M. Macron ne gouvernait pas mais qu'il surfait sur l’actualité quelle qu'elle soit en la détournant à son profit exclusif pour en devenir le personnage central, ils auront tout compris.

caroff

De fait, Macron n'ayant jamais fait de politique, n'ayant jamais joué au ballon de façon sérieuse, n'ayant jamais été entraîneur (il devrait demander des conseils à Didier Deschamps pour sélectionner les membres du gouvernement), n'ayant aucun sens de la mesure (devant des gens accablés par la défaite, on a la pudeur de ne rien dire: imaginer ce genre de speech à un enterrement !!), Macron a été égal à lui-même, c'est à dire à côté de la plaque, sans esprit de finesse...
Tout pour ma gueu*e en attendant, quelques heures plus tard, de se pavaner déguisé en marin sur le Charles de Gaulle...

Un gamin qui joue avec notre pays...

Tipaza

"Pour tout dire, il y avait presque quelque chose d'obscène dans cette représentation inopportune à cet endroit et à ce moment" (PB)

Bien plus que ça, c'était grotesque de vanité narcissique, j'ose dire que pour moi il y avait de l'obscénité dans ce comportement.

Effectivement comme le dit le billet, il se regardait jouer un rôle et "en même temps" il montrait qu'il était en manque d'affection, je veux dire d'affection tactile, de ces affections qui relèvent exclusivement de l'intime.

Maintenant l'air du temps a une part de responsabilité, quand un billet pas si lointain parle, ici même, de "banalisation de la chose", on voit où ce principe peut commencer tout doucement et finit par mener par glissements successifs.

Et le grotesque du grotesque a été, paraît-il, sa déclaration aux joueurs dans les vestiaires, où il s'est adressé à eux en commençant à dire : "celles et ceux...".
Je présume, je suppose, je devine que certains se sont regardés en se demandant qui étaient les "celles" en question, et susceptibles comme peuvent l'être des hommes à la testostérone et l'adrénaline débordantes après ce match, et ils se sont dit...
Non je ne dirai pas ce qu'ils se sont dit, je n'en sais rien mais il me suffit de l'imaginer.

Aliocha

À l'image de Serge Hirel, notre hôte se rend-il compte que nous ne sommes plus dans les années soixante ?
Le comportement présidentiel dit beaucoup de notre époque, et qu'il se soit comporté comme un supporter de base n'est pas plus choquant que d'observer Bilger et Sandrine Rousseau réunis dans leur commune détestation.
Allez, une volée de Mbappé pour faire passer les remugles d'un ressentiment qui n'a pas su dépasser les 7% zemmouriens voire les quatre et demi pécressiens, les ratons ont leur ratonnade, Macron sa macronnade, de Gaulle avait prévu les risques du métier de président de tous les Français.

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