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05 décembre 2022

Commentaires

Gonzague Hutin

Au sujet de Jean-Loup Bellamy, je reviens sur la cause réelle de son départ de CNews: alors que GW Goldnadel, soutien hyperactif de la politique d'Israël, est constamment présent sur le plateau de l'Heure des pros, JL Bonnamy eut un jour l'imprudence - ou le courage - d'évoquer la question palestinienne, toujours passée sous silence sur cette chaîne prompte par ailleurs à dénoncer les injustices.
Cette raison me paraît la vraie raison qu'on évite d'évoquer...

anne-marie marson

On ne voit plus que Nathan Devers sur tous les écrans télé. C'est à la mode. Il a remplacé son prédécesseur Jean-Loup Bonnamy, également agrégé de philosophie, qui avait ouvert la voie sur CNews.
JL Bonnamy semble avoir disparu des écrans après avoir dit un jour sur un plateau, peut-être avec raison, que la France était criminogène, ceci après une séries de crimes perpétrés par des migrants.
Contrairement à JL Bonnamy, géopoliticien, N. Devers est un adepte du métaverse, ou réalité virtuelle, ou ce que l’on appelait dans le monde d’avant un mirage.
N. Devers croit donc aux mirages.
Mais il faut faire attention à ne pas être soi-même transformé en mirage, comme Pap Ndiaye par exemple, qui a été transformé en mirage de ministre, comme tous les ministres d'ailleurs.

Vamonos

La justice à géométrie variable est une posture commode, il s’agit de refuser d’être jugé mais en même temps il est tout à fait envisageable de choisir un livre au profit d’un autre, de juger qu’il est digne de faire l’objet d’une chronique. Un coup je ne veux pas être jugé et un coup je juge selon la tendance mainstream.

Quand la moindre critique est perçue comme une attaque personnelle qui entraîne vers le bas, le référentiel commun de communication devient impossible à gérer. Il ne reste plus qu’à s’enfermer dans sa propre maison au sommet de la montagne aux parois abruptes comme des falaises. Mais de grâce, dans ce cas on ne peut plus dire qu’on est avec une femme puisqu’elle ne partage pas la même maison, sauf occasionnellement.

F68.10

@ duvent
"Oh, yeah !!! Rahââ, lovely !"

Voui. "Lovely".

La philosophie américaine n'hésite pas à attaquer des problèmes techniques et profonds. Ce que Monsieur Devers reconnaît. Elle le fait davantage que nous, car elle a tendance à être une philosophie résolument no-nonsense.

Donc, oui: "Lovely".

Car c'est là la réalité: les Américains ne croient pas, contrairement aux Français, que la philosophie, c'est "toutes les théories se valent bien" et "ch'pense s'que ch'veux". Sauf dans des départements littéraires infectés de relativisme ou des trucs du genre, mais pas chez les philosophes sérieux.

Nous ? Nous nous trouvons des excuses pour refuser de dire que X se trompe et que Z a raison. Des faux fuyants. Eux ? Beaucoup moins.

Et c'est pourquoi ils ont pris de l'avance. Pas mal d'avance.

Exemple: en 1980, John Searle imagine une expérience de la pensée connue sous le nom de la chambre chinoise. Cette expérience de la pensée, parfaitement rigoureuse, et technique, bien que sa solution soit disputée, a le mérite de poser des questions concrètes sur la nature de la conscience noir sur blanc.

On se paluche donc beaucoup moins sur la notion d'âme là-bas que sur ce blog, et on adresse les questions réputées métaphysiques sinon mystico-religieuses par des approches rationnelles, sans se défausser.

On fait cela aux US. En France, beaucoup moins: on fait beaucoup plus d'histoire de la philo que du travail créatif comme celui-ci de John Searle. Et c'est bien ce que Monsieur Devers met en exergue: les philosophes américains sont plus compétents en épistémologie et philosophie de la science que les philosophes français. Question de formation, de culture universitaire et de dynamisme intellectuel. Nous sommes à la traîne.

Nous, nous agitons "la Science" et "les Lumières" comme une incantation à la discipline du "peuple" et des rebuts de la société derrière notre "élite". Mais nous n'accomplissons pas le boulot que de telles prétentions présupposeraient pourtant.

Nous sommes mauvais.

Vous avez le droit de vous en tamponner le coquillard, comme vous dites. Mais nos universitaires ne devraient pas avoir le droit de s'en tamponner le coquillard. On les a pourtant vu réclamer le droit de s'en tamponner le coquillard lorsque Madame Tiercelin fut nommée professeure de métaphysique au Collège de France. Quand notre élite développe de tels réflexes corporatistes qui confinent à une vision poujadiste de l'élitisme, c'est que nous sommes vraiment mal barrés. Vérolés.

Mais j'imagine bien que vous ne comprenez ni ne voyez le problème. Encore faudrait-il que vous vouliez le comprendre, ce dont je doute fort.

sylvain

Je suis fier que M. Bilger ce matin ait rétorqué que Pap Ndiaye, lui ou son esprit, était un poison pour l’Education nationale ; c’est ce que j’avais dit sur ce blog, ce qui est vrai, prouvé et une réalité indéniable.

J’avais rajouté poison islamogauchiste, en plus des pléonasmes suivants : indigéniste, racialiste, raciste anti-blancs anti-France genré LGBT woke progressiste.

Son venin raciste haineux contre la France aux USA, son refus de reconnaître le sabotage de l’EN par son gouvernement et même d’y participer allègrement de haine recuite, démontre bien que ce sinistre sire a pour mission d’empoisonner et détruire l’Education nationale, la tiers-mondiser en vue d’en faire une déchèterie de tous les analphabètes sauvages du continent arabo-africain.

Zemmour serait plutôt l’antidote, un contre-poison dont la vraie France a besoin pour nous débarrasser de ce véritable poison qui est à la tête de l’EN et qui nous fait honte dans le monde entier.

duvent

@ F68.10 | 06 décembre 2022 à 14:49
"L'analyse de Monsieur Devers sur le schisme représentationnel dont font l'objet les intellectuels en France est effectivement un des points les plus cruciaux de son analyse que je plussoie à outrance.

Son analyse de la vigueur de la philosophie américaine est aussi un point essentiel. Il défend certes le point de l'histoire de la philosophie comme activité philosophique en soi en contrepoint à cette philosophie américaine, et je valide aussi le point de vue, tant que ce n'est pas un mouvement défensif d'arrière-garde (je ne crois pas que cela le soit.)"

Oh, yeah !!! Rahââ, lovely !

Serge HIREL

« Je m’appelle Nathan Devers »... 58 minutes plus tard, je reste un peu dubitatif quant à la vraie personnalité de ce personnage à la mode. Qui est réellement ce jeune homme, au regard encore franc, ardent, presque juvénile, découvert sur le ring agité de Pascal Praud, qui, questionné par notre hôte, est pourtant parvenu, avec le sourire, à n’offrir de lui que l’image lisse qui sied au philosophe déjà reconnu, à ne dévoiler de ses convictions intimes que celles, bien sages, qui en font un intellectuel très fréquentable.

Peut-être eût-il fallu que Philippe se départît quelque peu de son habituelle amabilité et osât le titiller quand la réponse était plate, convenue, bref sans surprise ni même intérêt. Nathan Devers s’est trop souvent réfugié derrière ses pairs, trop souvent contenté de lieux communs, paraissant lumineux parce qu’embellis par une belle connaissance des mots justes, trop souvent retiré dans la facilité du dilemme qu’on expose sans choisir son parti.

Loin de moi néanmoins l’envie de jeter le bébé avec l’eau du bain. Nathan Devers a du caractère, de l’originalité, une vivacité d’esprit rare, le goût de la vulgarisation d’une matière complexe... Mais il aurait dû être plus loquace sur son environnement familial, dont il est certain qu’il a tiré profit, tout en choisissant un nom de plume - et non un vulgaire pseudo - lui permettant d’acquérir une aura strictement personnelle. Etre là où il est à 24 ans n’est pas dû au hasard, à la chance... mais pas non plus aux seuls carnets d’adresses de papa et maman.

Il aurait dû aussi évoquer, dès le début de l’entretien, sa judéité, son combat avec la foi, son choix de vivre sans servir Dieu, qui ne sont certainement pas étrangers à la construction en cours de sa pensée philosophique. Approfondir enfin les raisons de sa démarche, un pied à l’université, l’autre dans les médias et même le show-biz. Pourra-t-il longtemps maintenir sa volonté d’être présent dans ces deux mondes qui se méprisent... et dont, téméraire, il se propose d’aider à la réconciliation ? Comment concilier l’impératif recours à la volubilité sur les plateaux TV et l’exigence d’une parole maîtrisée dans les amphithéâtres ? Sur tous ces points, Nathan Devers est resté, sinon dans le flou, du moins peu enclin à dévoiler ses ressorts.

Néanmoins, il faut mettre à son actif une remarquable étude de comportement ... dont il est le sujet. Une réflexion sur sa propre personne, loin de la confession factice chère aux artistes en mal de reconnaissance. A 24 ans, Nathan Devers s’est déjà lancé sur le chemin qui, dit-il, conduit au bonheur et s’est donné les moyens d’éviter les obstacles qui le parsèmeront, lot commun à tout humain. L’empathie, le goût du dialogue, le sens du paradoxe, le respect de la rigueur intellectuelle, l’admiration des beaux esprits, l’absence de sentiments mesquins, telles la jalousie et l’envie, sont, dit-il, ses armes. Le resteront-elles toutes quand le jeune homme se sera plus longtemps heurté aux résistances professionnelles, à l’inertie du monde universitaire, aux chausse-trapes de celui des médias ?

Pour l’heure, il apporte sa fraîcheur dans une agora médiatique dominée par quelques mandarins, propriétaires depuis longtemps d’un rond de serviette qui leur assure la renommée : Finkielkraut, Onfray, Enthoven... et... l’incontournable BHL. BHL que Nathan Devers réhabilite avec une sincérité dans le ton qui oblige ceux qui le détestent à revisiter la sentence infamante que lui valent ses cols amidonnés, ses reportages bidonnés et ses certitudes indiscutables. Osons espérer que ce nouveau venu, au fil des ans, ne s’installe pas dans cette cohorte de prêcheurs qui, finalement, ne font que se donner la réplique...

Enfin, mais peut-être cet « oubli » était-il convenu entre Philippe et son invité, je suis resté sur ma faim quant aux convictions politiques de Nathan Devers, quant à son regard sur les soubresauts de l’actualité, nationale et l’internationale, sous-tendus par des conceptions différentes des sociétés humaines. Sur CNews, ses interventions, trop souvent coupées par un autre débatteur, laissent supposer un positionnement plutôt favorable à une droite modérée, teintée d’élans sociaux raisonnables. Il rejette le RN et Reconquête, mais sans y mettre la haine que d’autres utilisent comme seul argument.

Il est un peu dommage qu’il n’ait pas abordé ce pan de sa personnalité... mais cela peut n’être que partie remise. Pourquoi ne pas souhaiter que CNews, un soir par semaine, propose un débat de fond sur l’actualité réunissant Philippe et Nathan Devers ? Un débat respectant les codes de cet entretien, réponses complètes et argumentées, questions courtoises et préparées, quitte à prendre le risque de « tunnels »... qui n’en seraient pas, la qualité du propos l’emportant sur sa longueur.

Giuseppe

Quand on dit modeste et ou gentil sans arrière-pensée, c'est que votre inconscient en fait veut sauver l'interlocuteur du naufrage ou du moins de la médiocrité.
Bardé de diplômes cela n'en fait pas un maître-nageur-sauveteur.
Je l'aperçois chez Praud que je n'écoute plus du tout, bon après tout on n'apprend pas grand-chose sur lui, j'en reste là:

https://youtu.be/6icMPwMiqEw

"Gentil n'a qu'un oeil", on dit chez nous, et puis avec la "pelle" que j'ai prise au bac en philo, j'ai depuis du mal à juger ces personnages neufs et nouveaux de plateau TV...

Ce qui est sûr aller chez Praud n'est pas une sinécure, ne pas contredire le patron, ne pas l'éreinter, aller à Canossa un peu, soumis aussi avec le contradicteur feutré inutile Dartigolles, les émissions de propagande russes ont leur idiot utile pour faire passer encore mieux la pastille...

Je n'ai jamais compris pourquoi un type comme Praud était écouté, il a son public, il parle d'actualité, mais tous font de l'actualité même Hanounouille.

Bon il faut bien vivre aussi... Aller à la soupe réchauffe aussi.

F68.10

@ Achille
"Je trouve certains commentaires un peu durs avec Nathan Devers."

Moi j'aime bien le personnage de Monsieur Devers. Il fait essentiellement partie de ma chapelle, au fond. Même si j'ai un peu de mal avec son style d'élocution que je trouve un peu ampoulé mais néanmoins très fluide.

Et j'ai aussi un a priori assez négatif sur BHL. J'ai bien compris depuis le temps que c'est son image publique, poils du torse au vent, lunettes de soleil, coiffure de Professeur Tournesol relooké en boy's band, qui m'indispose plus que ses idées. Mais ce que Monsieur Devers apprécie chez BHL, i.e. son rapport "romanesque" aux gens, je crois que c'est cet appel à l'émotif davantage qu'à l'analyse précise que je reproche le plus à BHL. Son côté quand même irresponsable dans le va-t'en-guerrisme aux noms d'idéaux démocratiques reste aussi très problématique, à mon sens. En plus de coups d'éclat que je trouve complètement décalés, comme d'inciter les musulmans à talmudifier leur religion... Ouais... Bon... Bref...

L'analyse de Monsieur Devers sur le schisme représentationnel dont font l'objet les intellectuels en France est effectivement un des points les plus cruciaux de son analyse que je plussoie à outrance.

Son analyse de la vigueur de la philosophie américaine est aussi un point essentiel. Il défend certes le point de l'histoire de la philosophie comme activité philosophique en soi en contrepoint à cette philosophie américaine, et je valide aussi le point de vue, tant que ce n'est pas un mouvement défensif d'arrière-garde (je ne crois pas que cela le soit.)

J'ai d'ailleurs le même point de vue sur les mathématiques où la tension et l'interaction entre ces deux même pôles - créatif et historique - me semble encore plus vive et plus intriquée qu'en philosophie. Avec des rapports de force très probablement inversés entre ces deux pôles.

À la charnière américaine de la philosophie et des mathématiques, il y a Monsieur Charles Sanders Peirce. Ce que je trouve assez frappant, dans Peirce, c'est de constater en lisant ses textes à quel point il était, aussi, à la charnière entre cette philosophie analytique moderne et cette philosophie continentale passée. Ces deux pôles, créatifs et historiques, coexistaient en lui.

Un peu de la même manière que l'œuvre de Spinoza est ancrée dans une vision médiévale et scholastique de méthodologie et du cadre du pensée, mais déjà tournée vers ce que deviendra la philosophie à sa suite.

J'ai l'impression qu'en philosophie, les Américains ont enclenché un mouvement de rupture similaire. Il est d'ores et déjà fécond. Éclipsera-t-il la philosophie européenne comme la philosophie européenne a éclipsé la philosophie médiévale, au prix d'une perte de mémoire historique en philosophie ? Cela me semble un avenir tout à fait possible.

"Je crains seulement que la fréquentation des invités de Pascal Praud n'altère ses convictions politiques."

Je pense au contraire que mettre ses idées en position d'être confrontées est essentiel. Je ne crois pas que Monsieur Devers renoncera à son autonomie intellectuelle à ce si faible prix. Pas certain qu'il survive à l'univers médiatique, toutefois.

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@ Robert Marchenoir
"Et puis on voit tellement qu'il a été choisi pour coller avec ce fatigant cliché franchouillard : le nouveau normalien à la mode avec une belle machinerie cérébrale, qu'on mobilise pour vous expliquer la géopolitique de l'Afghanistan comme la meilleure façon de faire les œufs brouillés (moins souvent cette dernière, malheureusement)."

Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise... on est en France. Moi aussi, cela me désespère. Depuis longtemps.
Mais j'essaie de ne pas cracher inutilement sur les gens quand ils semblent aller dans le bon sens.

Lucile

Certains reproches ici faits à Nathan Devers me paraissent injustes. Je trouve que pour une interview d'une heure, on s'approche en finesse et en profondeur de lui et de sa personnalité si l'on veut bien rester bienveillant, curieux, discret et intuitif comme l'a été Philippe Bilger.

J'ai trouvé cet entretien tonique, et je ne détesterais pas faire partie des étudiants bordelais à qui ce jeune professeur transmet sa joie de philosopher en travaillant sur des textes. Je le crois intellectuellement honnête. J'ai été amusée par la description qu'il fait de ses élucubrations philosophiques, chaque pas en avant amenant avec lui de nouvelles avenues de pensée et interrogations. Nous sommes sans doute nombreux à cheminer de la sorte. Mais lui s'en sort assez bien me semble-t-il pour garder un fil conducteur. Ce qui lui permet de retourner dans la caverne avec une certaine assurance.

J'ai été particulièrement sensible à la jeunesse de Nathan Devers, à son goût de vivre, de savoir, d'apprendre et de partager. Ce mélange d'intense cogitation et de spontanéité du sentiment que j'ai cru percevoir chez lui m'a fait plaisir le temps de cette interview. Il démarre bien dans la vie, tant mieux pour lui et tant mieux pour nous, tant mieux si tout le monde n'est pas blasé ou geignard à 24 ans.

Son parcours ne fait que commencer. À mon avis il lui arrivera de revenir en arrière pour repartir de nouveau.
Un détail, j'aurais aimé qu'il donne au moins succinctement une définition du réel. J'ai bien compris qu'il l'opposait ici au virtuel et à l'imaginaire. Mais tout est dans la manière dont nous traitons avec le réel, et dont nous le percevons. Or ne le traitons-nous pas avec des outils de pensée et ne le percevons-nous pas à travers des représentations ?

Julien WEINZAEPFLEN

@ Marc Ghinsberg | 06 décembre 2022 à 09:03
"Par ses origines, sa formation, son brio, son aspect beau gosse, ce jeune homme fait irrésistiblement penser à Raphaël Enthoven. Espérons qu’il ne succombe pas trop au narcissisme médiatique et ne tombe pas dans la boursouflure suffisante d’un Michel Onfray. Souhaitons-lui de devenir lui-même."

Espérons qu’il ne succombe pas trop au narcissisme médiatique et ne tombe pas dans la boursouflure suffisante d’un... Raphaël Enthoven.

Moi aussi, j'ai "irrésistiblement pensé" à lui et je me suis dit: "Mon Dieu ! Le milieu dans lequel il évolue va lui faire rencontrer ce dandy, ce philosophe du spectacle. Pourvu que l'homme à la voix enjôleuse ne corrompe pas l'homme à la voix si claire qu'on imagine que le message qu'il va nous faire passer est d'une limpidité adamantine (mais est-ce qu'un diamant est limpide ?). Enfin vous m'aurez compris. Il est tout de même assez roué pour feindre de passer par pertes et profits l'excitation d'avoir une chaire médiatique où il peut professer ses admirations et dire ce que bon lui semble en honnête homme de vingt-quatre ans qui connaît BHL comme "Quatre consonnes et deux voyelles", le fils de son meilleur ami "Monchieur Jean-Paul".

Axelle D

Nathan Devers (à partir de la minute 48)

Il n'est pas très convaincant quand il dit s'être détourné de la religion, suite à la lecture du livre de l'Ecclésiaste, alors qu'il se préparait à faire des études rabbiniques ?

Textes qu'il semble avoir pris au premier degré alors qu'il s'agit dès la première ligne 'Vanité des vanités"... etc. d'une oeuvre qui invite à la réflexion et plus encore à la méditation en exposant la dualité qui préexiste en tout homme entre croyance, doute, savoir, certitudes et par-dessus tout vanité. Toutes réalités dont il convient de prendre conscience et avec lesquelles il faut composer sans trop s'illusionner sur soi-même. Pour au final acquérir "peut-être" la sagesse qui est la récompense du "Juste".

Achille

Je trouve certains commentaires un peu durs avec Nathan Devers. Il a 24 ans, il lui manque donc la patine de temps, l’épreuve des désillusions, le vécu que nous autres, anciens, avons traversé et qui nous rend si sûrs de nous.
Je crains seulement que la fréquentation des invités de Pascal Praud n’altère ses convictions politiques. Bref, je le verrais mieux à France Inter à la place de Léa Salamé. Il n'est peut-être pas trop tard ! :)

Tipaza

Nathan Devers a choisi un pseudo original qui a l'ambition d'avoir un sens. "De" quelque part, "vers" un ailleurs. Il y a là comme un zeste de philosophie socratique, enfin c'est l'impression que j'en ai eue.

Mais dans ces conditions, il faut prévenir ce jeune homme qui semble promettre beaucoup, le prévenir des surprises, difficultés, voire des déconvenues qui l'attendent. L'avenir n'arrive jamais comme on l'attend.

Que lui dire ? Eh bien peut-être ce que Méphistophélès répondit à Faust qui demandait :

FAUST.
Où est le chemin ?
MÉPHISTOPHÉLÈS.
Il n’y en a pas. À travers des sentiers non foulés encore et qu’on ne peut fouler… un chemin vers l’inaccessible, vers l’impénétrable… Es-tu prêt ? — Il n’y a ni serrures ni verrous à forcer ; tu seras poussé parmi les solitudes. — As-tu une idée du vide et de la solitude ? (In le second Faust, Goethe.)

Vamonos

Dans cet entretien, Nathan Devers fait un amalgame entre Musk et Zuckerberg. Ils ont pourtant peu de points en commun.

Musk a un objectif qui est de fournir une alternative à la vie sur terre. Il est devenu l’homme le plus riche du monde en commercialisant des produits bien réels (voitures, cargaisons spatiales) en vue de créer des méthodes et des moyens pour coloniser la planète Mars. Pour l’instant, son plan fonctionne assez bien mais avec des retards dans les échéances.

Zuckerberg gagne et perd de l’argent en fidélisant des gens sur ses réseaux sociaux. L’analyse de Nathan Devers est pertinente, sauf que le Métavers est actuellement dans une impasse parce que les gens ne suivent pas. Ils restent sur Facebook entre amis virtuels. Ils n’achètent pas le dispositif bien réel qui coûte environ 1000 euros avec les accessoires et qui est obligatoire pour jouer dans une vie de fantasmes. Et c’est la raison pour laquelle Zuckerberg a rétrogradé dans la hiérarchie des hommes les plus riches du monde. Il était parmi les dix premiers, il est maintenant dans les cinquante premiers.

Zuckerberg ne crée pas que des victimes, n’exagérons rien. Il offre aussi une alternative aux jeunes et aux moins jeunes pour rencontrer des gens et passer le temps.

Marc Ghinsberg

Par ses origines, sa formation, son brio, son aspect beau gosse, ce jeune homme fait irrésistiblement penser à Raphaël Enthoven. Espérons qu’il ne succombe pas trop au narcissisme médiatique et ne tombe pas dans la boursouflure suffisante d’un Michel Onfray. Souhaitons-lui de devenir lui-même.

Robert Marchenoir

Voilà qui est nettement plus intéressant que les prestations du même sur CNews. Il n'est pas bon, chez Pascal Praud. Il ressemble à n'importe quel toutologue vaguement souverainiste.

Et puis on voit tellement qu'il a été choisi pour coller avec ce fatigant cliché franchouillard : le nouveau normalien à la mode avec une belle machinerie cérébrale, qu'on mobilise pour vous expliquer la géopolitique de l'Afghanistan comme la meilleure façon de faire les œufs brouillés (moins souvent cette dernière, malheureusement).

Je reste sur ma faim, cependant. Je n'ai pas appris grand'chose. Je ne doute pas qu'on puisse être fort heureux en lisant et en écrivant (et en étant, de surcroît, payé pour cela), mais qu'écrit-il ? qu'enseigne-t-il ? Cela ne transparaît pas dans ses propos.

Une surprise, quand même : apprendre qu'on peut abandonner la foi, ou du moins la pratique religieuse juive, à la lecture de l'Ecclésiaste. Franchement, ce n'est pas une bonne raison.

Intéressante remarque, en passant, sur le fait qu'on puisse être un Juif pratiquant sans croire en Dieu.

On devinera mon amusement à l'entendre démarrer ainsi : "Je m'appelle Nathan Devers, Devers n'est pas mon vrai nom". Notez la forme extraordinaire de cette révélation : il s'appelle bien Nathan Devers.

J'allais recommander à notre club local des Transparents d'inonder de lettres recommandées les rédactions de Fréquence protestante et CNews, lorsque le camarade Patrice Charoulet m'a pris de vitesse : Nathan Devers a tout pour plaire, il est agrégé de philo, il fait partie de ses amis Facebook, il a bien raison de prendre un pseudo parce que son nom de famille n'est pas très joli.

Il faut admirer le sens totalement décomplexé du deux poids, deux mesures. Voilà qui confirme mon diagnostic récent : l'idéologie du club des Transparents n'est nullement basée sur je ne sais quelle éthique. C'est juste un truc pour harceler les dissidents.

Ah, au fait : les Torquemada du CV remarqueront une chose : suite à l'aveu initial de l'invité selon lequel il employait un pseudonyme, Philippe Bilger s'est ostensiblement abstenu de lui demander pourquoi. Ça s'appelle la discrétion.

Vamonos

Nathan Devers s’est présenté avec gentillesse mais incomplètement. Il est resté en retrait de ses caractéristiques qui sont le prénom, le prénom, l’âge et la qualité.

Sous couvert de modestie, l’étudiant en thèse de philosophie n’a dévoilé que ses 24 ans et une partie de l’ascendance maternelle qui a choisi le pseudonyme Devers.
Il préfère passer sous silence le reste, notamment d’où il vient, c’est à dire son père, ses racines, sa race qui n’existe pas selon l’idéologie athée.

Ce début d’entretien reste bien lisse, éthéré, du vent dans les branches des médias. La suite à la prochaine ouverture de cette vidéo n’est pas automatique car ma première impression n’est pas enthousiaste.

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

Vous aviez eu l'occasion de rencontrer Nathan Devers dans vos émissions TV. Je l'avais entendu plusieurs fois.
Cet homme jeune a tout pour me plaire. Précoce, prépa, Normale sup, agrégation de philosophie.
Et, comme je suis le moins antisémite de ce blog, le fait qu'il soit Juif est une raison de plus pour que je n'aie aucune antipathie pour lui.
Dans sa conversation avec vous, je loue deux choses : son éloge de BHL, quand tout le monde le dénigre sans l'avoir lu, sans le connaître, surtout quand on est zemmourien ou lepéniste. Quel courage il faut pour louer BHL, en 2022 !

La deuxième chose qui me séduit beaucoup est qu'il dit fonctionner à l'admiration (comme Camus) et ignorer la jalousie et l'envie. Du fond de mon obscurité, au trente-sixième dessous, dans la catégorie des fruits tardifs et des petits professeurs médiocres, j'ai toujours fonctionné comme ça aussi. Et je continue.

Il se trouve qu'il faisait partie de mes 3 300 « amis » (comprenez « relations ») Facebook.
Comme j'imagine qu'il lira les commentaires qui suivent son entretien, qu'il me permette de le taquiner. Dans sa notice Wikipédia, je lis qu'il est très proche de Martin Heidegger ! Je lui suggère la lecture du livre (que j'ai lu) d'Emmanuel Faye, professeur de philosophie à l'université de Rouen (un voisin) : « Heidegger, ou l'introduction du nazisme dans la philosophie ». Ce livre donne cent raisons de refuser à Heidegger le statut de penseur estimable et honorable, comme Platon (qu'il cite beaucoup dans l'entretien), Aristote, Spinoza, Kant (qu'il cite), etc. Son nazisme constant le disqualifie.

Enfin, il a raison de penser que « Devers » est plus joli que « Naccache ». Son explication (« de » + « vers ») est un peu inattendue. Mais la vraie raison est qu'il ne trouvait pas « Naccache » très enthousiasmant. Mon nom non plus n'est pas très enthousiasmant, et m'a valu des moqueries.
Mais je n'ai pas de livres à vendre et je ne prendrai pas de pseudo (air connu, Lodi).

duvent

Très amusant ce petit entretien !

Je répugne à malmener la jeunesse, qui est un beau paysage, mais ce petit jeune homme ne trouvera que des avantages à savoir l'effet de son discours sur une vieille, que je l'invite à qualifier, pour son confort d'intellectuel, d’acariâtre, d'aigrie, de bête et méchante, ce qui n'est ni vrai, ni possible...

Je mets donc des moufles, et n’égratignerai qu'en surface le cuir sans épaisseur du petit poseur.

Voilà donc un penseur dont j'ignorais jusqu'ici l'existence, comment est-ce possible ?

Oui, comment expliquer que j'entende, ici, et pour la première fois, ce jeune étalon d'or, sans doute cela est-il dû à mon manque de curiosité, à mon esprit étroit, dont les bornes en béton banché sont d'une qualité irréprochable...

Comment dire, sans blesser cette jeune volaille de batterie, souriante et posée, ce qui est désobligeant ?

Ben, je ne vois pas ! Donc, tant pis pour lui, il va lui en cuire de venir dire tant de truismes avec autant de componction.

Mais c'est pour son bien !

M. Nathan Devers, lorsque M. Bilger a évoqué en souriant « la modestie », vous auriez dû comprendre que quelque chose vous avait échappé, et qui vaut son pesant de cacahuètes, je vous la livre pour vous en servir désormais, car votre mentor a oublié de vous l'enseigner, et la voici :

Lorsqu'un homme comme M. Bilger, si plein d'expérience, prend la peine de s’intéresser à un petit coq dont la crête n'est pas encore rouge, dont l'ergot n'est pas encore armé, et dont le croupion ne présente pas encore les plumes luisantes et arc-en-ciel, alors il convient de se tenir à la bonne place.

Et c'est avec la bouche en cœur que vous allez me demander : mais quelle était-elle, cette bonne place, vieille ordure envieuse ?

Ce à quoi je vous répondrai : c'est ici que je perce à jour le petit produit creux et mou, fabriqué pour plaire, un enjôleur de mauvaise facture, un cajoleur de mauvais aloi, un dé à coudre les charpies de BHL, bref, un petit charlatan !

Demain, lorsque le jour se lèvera, sans réveil, sur un monde qui se perd, la boussole que je trouverai au sol ne sera pas tombée de la main d'un si petit sage...

F68.10

Merci beaucoup d'avoir fait cet entretien. C'est en effet important de faire connaître de telles jeunes personnes car nous vivons dans un pays où nous avons tendance à croire qu'on est incapable de penser quand on est jeune en France.

Je n'ai écouté qu'une dizaine de minutes pour l'instant. Monsieur Devers déplore un "schisme" entre intellectuels universitaires et intellectuels médiatiques.

Jusqu'ici, accord total avec Monsieur Devers.

Nous verrons bien le reste de l'entretien plus tard dans la journée.

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@ Achille
"Ceci étant il n‘est pas le seul puisque Voltaire, Molière, Céline et autres auteurs prestigieux ont également fait ce choix pour des raisons qui leur appartiennent."

Un maître du pseudo, c'est Kierkegaard. Qui écrivit ses bouquins sous les pseudonymes Victor Eremita, A, Judge William, Young Man, Vigilius Haufniensis, Nicolaus Notabene, Hilarius Bookbinder, Johannes Climacus, Inter et Inter, H. H., Anti-Climacus, B, Johannes de Silentio, Constantin Constantius et P. CH. Kierkegaard.

Il utilisait chaque pseudonyme pour explorer des questions selon des points de vue différents.

Lucile

Un bonheur pour moi aussi.
Merci.

Julien WEINZAEPFLEN

Exercice très intéressant pour moi que d'entendre le portrait d'un inconnu - car Nathan Devers était un inconnu pour moi - qui n'a pas passé sous silence vos qualités de maïeuticien, cher Philippe Bilger. Vos entretiens sont un portrait qui se fait à deux, où le peintre que vous êtes fait bouger son modèle en fonction des couleurs, les vôtres, que vous avez par instant l'intention de lui donner en laissant deviner vos obsessions.

Ainsi, détachez-vous ensemble une définition de l'intellectuel qui relève d'une passion de penser en lisant ou en écrivant. Souvent je me suis demandé si je ne dégraderais pas en lisant la terre vierge que je voulais être en écrivant. Nathan Devers répond qu'"il n’y a rien de plus illusoire que de croire qu’on pense par soi-même quand on [ne fait que penser] à partir de soi-même."

Penser le monde en soi comme j'ai voulu le faire en écrivant un journal politique hors sol, notamment (question de circonstances résidentielles) depuis un lieu en face duquel résidait Lionel Jospin qui publia quelque temps plus tard "Le Monde comme je le vois", c'est, dit Nathan Devers, "déplacer le monde dans des univers parallèles" et créer des "Liens artificiels" en s'étant coupé du réel", à moins qu'on ne voie jamais si bien le monde qu'en le pensant depuis la bulle d'où on en entend parler et où on le connaît par ouï-dire.

L'intellectuel est un scribe qui, depuis les premiers "docteurs de la loi" évoqués dans l'Evangile, change le monde en en ruminant les interprétations ayant fait autorité. "La philosophie n'a pas de lieu" et la pensée prend tout le temps qu'elle veut. La pensée est un monastère d'intercession intersubjective, car ces monades que sont les moines sont destinées à former une communauté devant soutenir le monde pour lui éviter les revers, dans sa trajectoire d'un "de" à un "vers", de la fixation dative d'un être réduit à l'effigie vers l'être en mouvement qui se décline à l'accusatif: "Engagé, levez-vous."

Nathan Devers a de la chance de lire pour admirer et de ne pas écrire pour se mesurer. Je l'envie, moi qui suis mû par le désir d'intervenir. Pour lui, le commentaire n'est pas le double emploi besogneux que fait le scribe après que l'écrivain a trouvé les mots pour dire le fait du monde dans le langage de l'événement qu'il a traduit dans son oeuvre.

Je conçois qu'on puisse lire Proust en étant jaloux de Proust, tout en voulant exercer avec lui sa mémoire involontaire pour nager dans le même bain de compréhension du monde et de soi-même. Proust était un phénoménologue et j'aurais voulu être un phénomène. Ma chute m'a fait sombrer dans le délire dans lequel c'est par les mêmes mots que commence et que finit le livre de Camus. Marchenoir l'a écrit un jour, ma place est à Sainte-Anne, la mienne et celle de commentateurs de mon acabit qui se déversent quand personne ne leur a rien demandé. Mais il est plus facile de ne pas éprouver d'envie et d'être admiré quand on a pu entrer dans le monde sans passer par la fenêtre ou sans casser la porte. C'est la chance de Nathan Devers et la chance fait partie du talent.

L'homme heureux qu'est cet auteur en vue n'a pas encore dû solliciter la philosophie pour le consoler de l'effondrement de Dieu et de la gifle de voir son désir de sens douché par la vanité de l'être. Mais vanité n'est pas vacuité. L'homme déplace en Dieu l'irrésolution de son aporie entre l'immutabilité statique et le devenir mutant, dans l'histoire mobilisatrice. L'être ne naît pas dans le vide, mais doit se ramasser dans l'apparence de vacuité qu'est la vanité humiliante et sur ce sol qui ne se dérobe pas au contraire de l'Europe qui est sans fondement, creuser le sillon de sa gloire qui ne pèse pas en découvrant le sens de sa trajectoire.

Achille

Tiens, notre jeune philosophe utilise un pseudo alors qu’il est parfaitement identifiable physiquement puisqu’il fait partie des invités de Pascal Praud.
Ceci étant il n‘est pas le seul puisque Voltaire, Molière, Céline et autres auteurs prestigieux ont également fait ce choix pour des raisons qui leur appartiennent.

Nathan Devers donc, et non pas Nathan Naccache, à seulement 24 ans s’est déjà fait un nom, même si c’est un pseudo. Il a déjà écrit des livres, semble-t-il à succès, il intervient pour donner son avis de jeune intellectuel dans l’émission "l’Heure des pros". Il est même un ami proche de BHL. Il a une gentille fiancée et son avenir semble être un chemin de roses.

Souhaitons-lui donc tout le bonheur que peut offrir notre société en pleine effervescence à un jeune homme brillant.
Sera-t-il le BHL de demain ? Sincèrement ce serait dommage.
Le mieux est encore qu’il reste lui-même : une tête bien faite et aussi bien pleine, ce qui ne gâche rien.

finch

Philippe Bilger était présent ce matin sur CNews sur le plateau de Pascal Praud, en même temps que Nathan Devers.
Le cas du ministre de l'Éducation nationale—qui avait accusé récemment Eric Zemmour d'être un poison en France pour ses idées—fut évoqué.
Philippe Bilger s'est alors indigné et a rétorqué que c'était plutôt l'esprit du ministre qui était un poison pour l'Éducation nationale.

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