Le président de la République aurait tapé du poing sur la table du Conseil des ministres pour qu'on assure la continuité du service public quand un collectif de contrôleurs surgi des réseaux sociaux, sans le moindre risque et avec sadisme, saccage les vacances de Noël d'un grand nombre de Français. Apparemment la situation à la SNCF se normaliserait pour la fin de l'année.
Cette posture autoritaire quoique tardive permettrait-elle à Emmanuel Macron de s'exonérer de toute responsabilité dans ce fiasco peut-être partiel en le plaçant en position de surplomb, inspecteur des travaux finis ou observateur de crises en cours ? Comme s'il ignorait les problèmes et les difficultés des services publics et qu'il pouvait se contenter de se défausser sur la Première ministre ou certains ministres spécialisés. La rançon du pouvoir présidentiel et des prérogatives considérables dont il dispose est qu'aucune division du travail ne vaudrait qui conduirait le chef de l'Etat à ne s'estimer comptable que d'une part et non pas du tout.
Au sujet des ministres, d'ailleurs, alors que beaucoup "peinent à exister et à convaincre" (le Figaro), ce n'est pas à cause d'une malice du destin qu'ils ont été choisis et qu'on a bradé les critères décisifs qu'auraient dû être la vigueur des personnalités et une indiscutable compétence. Pour privilégier le "p'tit bonheur le soutien, la prime à la révérence" qui aboutissent, comme c'était prévisible, à des ectoplasmes dont les noms demeurent des mystères et les actions des énigmes. Mais qui les a fait venir au gouvernement, qui les y a maintenus ?
Ce n'est pas leur faute si Emmanuel Macron, influencé, a sorti du barreau où il était remarquable Eric Dupond-Moretti, de l'université Pap Ndiaye, et a tenté d'extraire de l'anonymat quelques autres que l'obscurité continue d'abriter! Ces ministres qui n'existent pas, qui ne convainquent pas, le président les a sinon tous voulus du moins validés et il est immédiatement responsable de leur être touchant pratiquement au néant. Sur ce plan également, qui n'est pas dérisoire, le président ne peut pas prétendre s'en laver les mains.
Mais là ne se trouve pas le plus remarquable tour de passe-passe de ce que l'on pourrait appeler l'irresponsabilité présidentielle. Emmanuel Macron, paraît-il, lors de certains Conseils des ministres, gronde des ministres comme un maître d'école ses élèves. Il opère même, selon les circonstances, "des recadrages saignants". La conclusion que le commun des citoyens pourrait en tirer serait que Jupiter n'est jamais coupable de rien puisqu'il s'accorde le droit de s'en prendre à ceux qu'il cible comme insuffisants et que celui qui exerce l'autorité et la critique est forcément irréprochable. Il suffit donc au président, sur tel ou tel sujet, même si rien de sa substance ne lui est étranger, d'intimider ou de sermonner pour qu'on n'examine plus sa propre responsabilité mais seulement celle du ou des ministres.
Il serait trop commode pour Emmanuel Macron qui ne se préoccupe plus que de l'international de voir légitimé un mode de gouvernement qui le déchargerait des problèmes nationaux - à l'exception de ses injonctions lors des Conseils - pour qu'on lui rende ou qu'il se rende hommage pour ses succès réels ou prétendus hors de nos frontières.
On reproche beaucoup au président d'être hors sol, de mal connaître les Français. Même si c'est en partie vrai, il ne parviendra pas à nous duper en faisant porter le chapeau au gouvernement ou à quelques ministres quand tout, absolument tout, relève de lui.
Jupiter est responsable et en tout cas toujours le premier coupable.
"Les racistes avaient raison" nous écrit Marchenoir, proclamant une fois de plus sans vergogne sa profession de foi (de militant inconditionnel d'un racisme pur et dur) et aussitôt après se plaignant du fait qu'après ladite profession de foi une fois de plus affirmée avec arrogance, véhémence et suffisance, le qualificatif de raciste lui revienne en pleine figure et soit considéré par lui comme une insulte !
On aura vraiment tout lu sur ce blog en matière de mauvaise foi et de reniement de ses propres idées !
Rédigé par : Axelle D | 30 décembre 2022 à 21:00
@ Axelle D | 29 décembre 2022 à 21:08
"Vos nombreuses interventions agressives, voire haineuses sur le sujet, y compris vos divagations sur le QI des Noirs."
Il n'y a aucune "divagation" de ma part sur le QI des Noirs -- et des Maghrébins, et des Pakistanais, et des Asiatiques du Sud-Est, et des Juifs ashkénazes, et des Blancs, et des Indiens d'Amérique, et des Bushmen... enfin, le QI des différentes races humaines. Les Noirs sont l'une des races les plus narcissiques du monde, et vous leur avez emprunté ce défaut, mais ils ne sont pas la seule, ne vous en déplaise.
Il y a simplement le rappel incessant, car nécessaire à l'heure de l'immigration de masse y compris illégale, des données indiscutables de la science, que vous n'avez jamais été capable de réfuter -- et pour cause : on ne peut réfuter la vérité, qui d'ailleurs se voit comme le nez au milieu de la figure.
On peut simplement se répandre en imprécations, ainsi que vous le faites -- et maintenant, ce pauvre Charoulet en est la cible, lui qui se croyait à l'abri, étant pourvu de tous les certificats "d'anti-racisme" possibles et imaginables.
Indépendamment des conclusions de la science, si vous n'êtes pas capable de reconnaître que le Noir moyen que vous croisez dans la vie quotidienne est considérablement plus abruti que le Juif moyen rencontré dans les mêmes circonstances, c'est soit que vous êtes considérablement malhonnête, soit que votre QI à vous est trop faible pour discerner ce qui se passe dans les zones supérieures.
C'est aussi, sans doute, que vous perpétuez cette funeste stratégie juive consistant à promouvoir "l'anti-racisme" au bénéfice des Noirs et des autres bronzés, croyant ainsi vous prémunir des pogroms.
Stratégie qui a parfaitement fonctionné pendant un demi-siècle, avant de se retourner spectaculairement contre ses inventeurs -- les auteurs de pogroms, aujourd'hui, sont massivement les Noirs et les bronzés. Beaucoup de Juifs ne l'ont pas encore compris, et davantage encore, sans doute, sont incapables d'avouer leur escroquerie à cet égard.
Quant à l'agressivité et à la haine, elle sont parfaitement justifiées envers ceux qui organisent, tolèrent voire approuvent le génocide de ma race et de mon peuple.
Vous ne voudriez pas, en plus, qu'on vous l'enveloppe avec du papier cadeau ?
"De la même façon que vous vous posez en donneur de leçons et fustigez des idéologies marxistes dont vous ne vous rendez même pas compte d'être imprégné jusqu'à l'os."
Allégation stupide et mensongère que vous ne vous donnez jamais la peine de justifier. Je suis anti-communiste et ultra-libéral. Il serait amusant que vous nous disiez en quoi je serais "imprégné de marxisme".
Vous, par contre, vous idolâtrez les fonctionnaires et la police, vous êtes une étatiste invétérée, vous vénérez Charles de Gaulle, vous protestez lorsqu'on critique la Russie, et vous agressez constamment Pierre, Paul ou Jacques au nom de leur "racisme" supposé -- y compris lorsque c'est le moins vraisemblable, comme ici avec Patrice Charoulet.
Vous arborez bien toutes les marques du crypto-communisme. Une fois de plus : la lutte contre le "racisme" a été lancée par la Troisième Internationale en 1928, et la Russie n'a jamais cessé de s'en faire le chantre, jusqu'aux déclarations les plus récentes de Vladimir Poutine.
"Vous remarquerez enfin que Patrice Charoulet n'ayant pas réagi à mon commentaire critique, l'on ne peut parler d'échange."
Effectivement, on ne saurait réagir à toutes vos agressions, y compris les plus stupides. Vous n'êtes pas au centre du monde, malgré que vous en ayez, et l'on a parfois autre chose à faire.
"Vos procès staliniens insensés à l'égard de personnes tolérantes et pacifiques."
Tout à fait. Vous êtes une personne tolérante et pacifique. Ce sont les premiers termes qui viennent à l'esprit lorsqu'on lit votre prose.
Le procès que je vous fais n'est nullement stalinien. Il le serait si j'avais des millions de militants derrière moi -- or ils sont derrière vous. C'est "l'anti-racisme" qui tient le haut du pavé. C'est vous qui avez le pouvoir, pas moi.
Le procès que je vous fais serait stalinien si j'avais le pouvoir de vous faire perdre votre emploi, de vous traîner devant les tribunaux, d'obtenir votre mort sociale, de vous mettre en prison, de vous torturer, de vous fusiller, de bannir votre famille et de la soumettre aux mêmes châtiments.
Ce sont vos amis "anti-racistes" qui ont ce pouvoir, au moins pour une partie de ce programme. Ne chouinez pas. Ne posez pas à la victime.
Dénoncer vos impostures n'est pas vous faire un "procès stalinien". C'est simplement rétablir la vérité. Ça s'appelle la liberté d'expression et le débat démocratique, c'est donc exactement le contraire d'un "procès stalinien".
Mais l'on sait bien la propension des communistes à mettre la vérité cul par-dessus tête : des "démocraties populaires" à la "dénazification de l'Ukraine", leur culot n'a jamais faibli.
"L'antiracisme nouveau et son corollaire le wokisme (importé des USA) dont vous nous rebattez les oreilles à longueur de posts n'a vraiment rien à voir avec celui des années soixante."
Il a, au contraire, tout à voir avec lui. Il en est l'héritier direct. Il est certes plus virulent et plus extrémiste. Mais il est promu par les mêmes : les communistes, la Russie, la gauche. Et dans le même but : la destruction de la civilisation blanche et occidentale.
Quant à l'origine américaine du "wokisme", qui serait censée exonérer le reste du monde, vous plaisantez. Premièrement son origine est communiste et soviétique, comme j'en ai fourni les preuves à d'innombrables reprises.
Deuxièmement son origine est française, car c'est bien la "French theory" des années 60, justement, qui a traversé l'Atlantique pour donner le "wokisme". Et c'est bien la Révolution française et la Commune qui sont révérées comme précurseurs par le communisme soviétique et mondial... inventeur de "l'anti-racisme". Et c'est bien le gaullisme qui a donné un blanc-seing à Joseph Staline, puis plus tard à la Russie.
"Vous confondez en outre deux concepts qui n'ont rien à voir : anti-racisme et non racisme. Anti-racisme qui se justifiait à une époque où sévissait une discrimination raciale féroce, en particulier aux USA et en Afrique du Sud, mais aussi dans bien d'autres pays, dont la France, quoique de façon plus feutrée et hypocrite. Et n'ayant généralement plus lieu d'être aujourd'hui du moins sous la forme prônée par certains mouvements activistes intransigeants."
Spectaculaire malhonnêteté qui est la vôtre. En somme, vous voudriez avoir la liberté de dénoncer les méfaits de l'immigration, tout en continuant à dénoncer le "racisme" imaginaire de ceux qui... se contentent d'en faire autant.
Si "l'anti-racisme" ne se justifie plus aujourd'hui, alors pourquoi diable accusez-vous ce pauvre Charoulet, moi-même ou d'autres de "racisme" ? C'est toujours le deux poids, deux mesures avec vous.
Pendant toute votre vie, vous vous êtes faite le chantre de "l'anti-racisme". Maintenant, vous vous rendez compte, comme tant d'autres, que cela vous revient dans la figure. Les "racistes" avaient raison. Mais vous êtes trop vaniteuse pour reconnaître vous être trompée...
Vous voudriez continuer à revendiquer la supériorité morale au nom de "l'anti-racisme", et pour cela, vous tripotez les mots, vous réclamant maintenant du "non racisme" plutôt que de "l'anti-racisme"... mais en continuant à mener votre chasse aux sorcières contre les "racistes" !
N'essayez pas d'enfumer le monde : les races ne sont pas miscibles entre elles, certaines ont des mœurs détestables et nous haïssent, en conséquence de quoi il est parfaitement légitime de les tenir à l'écart.
Voilà les faits, dans leur simplicité et leur véracité. Vous pourrez toujours tenter de finasser sur les mots et de couper les cheveux en quatre, cela ne changera rien à la réalité.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 décembre 2022 à 01:42
@ Robert Marchenoir
L'antiracisme nouveau et son corollaire le wokisme (importé des USA) dont vous nous rebattez les oreilles à longueur de posts n'a vraiment rien à voir avec celui des années soixante, dès lors qu'il est essentiellement fondé sur une nouvelle forme de racialisme d'essence politico-gauchiste et assimilés. Contrairement à celui d'années révolues qui trouvait sa justification compte tenu de la discrimination qui sévissait un peu partout dans le monde où la suprématie raciale blanche était avérée.
Racialisme à rebours que vous illustrez d'ailleurs parfaitement à en juger par vos nombreuses interventions agressives, voire haineuses sur le sujet, y compris vos divagations sur le QI des Noirs.
Vous confondez en outre deux concepts qui n'ont rien à voir : anti-racisme et non racisme. Anti-racisme qui se justifiait à une époque où sévissait une discrimination raciale féroce, en particulier aux USA et en Afrique du Sud, mais aussi dans bien d'autres pays, dont la France, quoique de façon plus feutrée et hypocrite. Et n'ayant généralement plus lieu d'être aujourd'hui du moins sous la forme prônée par certains mouvements activistes intransigeants : ce qui se traduit de plus en plus (pour ceux déterminés à continuer à mener un combat revanchard) par une forme de racisme à rebours, ces derniers se posant à tort en victimes, comme s'ils avaient hérité en raison de ce qu'ont dû subir certains de leurs ancêtres d'une rente de situation (d'où ma mise en garde à Patrice Charoulet, remarque qui lui avait été faite précédemment par stephane sur un autre billet).
Alors que le non racisme est un état qui se suffit à lui-même, le non raciste étant par essence un être équilibré qui a la sagesse de considérer et d'accepter l'autre tel qu'il est.
De la même façon que vous vous posez en donneur de leçons et fustigez des idéologies marxistes dont vous ne vous rendez même pas compte d'être imprégné jusqu'à l'os. D'où vos projections ridicules et vos procès staliniens insensés à l'égard de personnes tolérantes et pacifiques auxquelles vous prêtez sans la moindre objectivité et au gré de vos humeurs et de votre ressentiment vos propres préjugés et votre couleur politique inconsciente (rouge sang !).
Vous remarquerez enfin que Patrice Charoulet n'ayant pas réagi à mon commentaire critique, l'on ne peut parler d'échange.
Rédigé par : Axelle D | 29 décembre 2022 à 21:08
Quel délicieux spectacle... les deux "anti-racistes" les plus virulents de ce blog en sont à échanger des horions en s'accusant mutuellement de "racisme" !
La loi séculaire voulant que le communisme dévore inéluctablement les siens se confirme une fois de plus. Quand on est de gauche, on ne l'est jamais assez. Il se trouvera toujours un gauchiste pour vous dépasser par la gauche, et donc vous accuser d'être à l'extrême droite. Raciste, quoi.
Rappelons que "l'anti-racisme" a été inventé par les bolcheviques. Dès 1928, la Troisième Internationale faisait des Noirs américains un levier stratégique de son combat contre le capitalisme mondial.
Toute remarque américaine relative à la misère ou à la répression en URSS se voyait opposer la réplique : "Peut-être, mais vous, vous lynchez les Noirs". À tel point que cette phrase, précurseur du "whataboutisme", a acquis un statut proverbial en Russie, où elle n'a jamais cessé d'être utilisée, entre langue de bois propagandiste et "running gag" échangé parmi les initiés.
Notons l'obsession du camarade Charoulet, soi-disant de droite et récemment converti au macronisme, pour le KKK "qui lynche les Noirs aux États-Unis", et l'insistance de la camarade Axelle D à se porter au secours du régime russe, lequel réhabilite le stalinisme.
Ces gens-là n'ont pas cessé de régurgiter une propagande soviétique qui a commencé longtemps avant leur naissance.
Au passage, on notera que selon la dernière itération idéologique de "l'anti-raciste" obsessionnelle Axelle D, il n'est absolument pas "raciste" de planter des coups de couteau dans le corps d'un Arabe en train de vous cambrioler, mais qu'en revanche sont suprêmement "racistes" des écrits se bornant à constater l'extrême sur-représentation des Noirs (et autres populations allogènes) dans la délinquance violente, leur quotient intellectuel en moyenne très inférieur à celui des Blancs, et concluant par conséquent qu'un arrêt de l'immigration de masse est nécessaire.
La preuve, une fois de plus, que le nom "racisme" et l'adjectif "raciste" ne sont que des insultes politiques, des armes de terrorisme intellectuel massif visant à tuer socialement l'adversaire, et non des notions objectives utilisables dans un débat politique rationnel.
Et encore moins juridique, bien entendu.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 décembre 2022 à 00:28
@ Patrice Charoulet | 28 décembre 2022 à 10:31
Si l'on se réfère à votre dernière déclaration, ceux qui ont voté Le Pen lors des récentes élections seraient donc taxés automatiquement de racistes, alors que tous les autres, Nupes en tête, non ! Ce qui fait beaucoup de Français, dont certains que je connais de longue date et qui sont loin d'avoir les tares dont vous les affublez !
En voilà donc un raisonnement qu'il est bête et simpliste, condamnant d'un trait de plume des millions de gens pour cause de préjugés sans aucun fondement sérieux.
Selon votre brillante analyse, il serait en outre fortement déconseillé de se défendre d'une agression ou d'un cambriolage, de crainte de se faire qualifier systématiquement de raciste pour peu que les malfrats soient d'origine émigrée.
Ce qui devrait faire pas mal de gens susceptibles de se retrouver mis en cause en lieu et place de leurs agresseurs pour simplement avoir réagi, normalement, à une atteinte intolérable à leur famille ou à leurs biens !
Aussi je m'interroge, ne seriez-vous pas quelque peu raciste vous-même, sans le savoir, à proférer de telles inepties en soutenant des racailles qui ne font pas honneur à la France, pas plus qu'au pays dont ils sont originaires ?
Sans compter que soutenir ou prendre parti mécaniquement pour quelqu'un du seul fait de sa différence ou de son origine, n'est-ce pas une nouvelle forme de racisme, parmi les plus insidieuses qui soit, dès lors qu'elle se cache derrière la bannière bien commode du progressisme et de la bonne conscience de gauche ?
Rédigé par : Axelle D | 28 décembre 2022 à 22:05
Le tueur raciste (suite)
La plupart des gens ne savent du tueur raciste de Paris que ce que les radios et les télés leur répètent en boucle depuis des jours. Ceux qui en savent le plus sont les autorités judiciaires qui l'ont fait parler. Mais le détail de ces interrogatoires ne nous est pas parvenu.
Deux journalistes du « Parisien » (28/12), Ronan Folgoas et Jean-Michel Décugis, ont publié, enfin, un article éclairant sur ce tueur. Ils ont eu la bonne idée d'aller interroger, chez eux, ses parents. Pour ceux qui ne lisent pas « Le Parisien » mais « Le Monde », « Le Figaro », « Libé » ou rien du tout, je signale ceci :
Fin 2021, ce tueur raciste avait attaqué au sabre dans le parc de Bercy un camp de migrants (Soudanais, Erythréens...) en hurlant « Mort aux migrants ! ». Ce fait ruine la thèse des associations kurdes d'après lesquelles ce tueur serait envoyé par la Turquie pour faire un attentat terroriste contre les Kurdes.
D'autre part, on nous a dit que ce tueur raciste n'appartenait à aucun parti identitaire ou d'extrême droite, mais l'entretien nous apprend que la mère, avec qui le tueur faisait encore un scrabble la veille, est « une fidèle électrice de la famille Le Pen, père et fille ».
Enfin, on apprend que le tueur avait été cambriolé par trois jeunes Maghrébins il y a cinq ans et qu'il avait blessé au couteau deux de ses cambrioleurs, qui ont porté plainte au civil, en lui réclamant 30 000 euros chacun de dommages-intérêts.
On le voit, on est très loin d'un terrorisme anti-Kurdes. Et le crime raciste semble avéré.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 décembre 2022 à 10:31
Jupiter, vous avez dit Jupiter ?
Sauf qu'avec ce Jupiter de bazar trônant au milieu de sa cour, nous sommes plus proches d'un pandémonium - pour ne pas employer un autre terme pas très valorisant - que de l'Olympe.
Rédigé par : Exilé | 26 décembre 2022 à 17:03
@ Serge HIREL
"Complotisme contre la police et la justice ?"
Complotisme ? Je ne crois pas que ce mot signifie ce que vous croyez qu'il signifie.
Le complotisme, c'est un défaut de la pensée scientifique. Quand on vous présente une donnée scientifique, il est légitime d'en douter. Quand on vous présente deux données scientifiques, on peut en douter. Quand on vous présente dix données scientifiques, on peut en douter.
Par contre, quand on vous présente mille données scientifiques, que ces données sont établies par des équipes indépendantes, que cela fait vingt ans que les gens s'écharpent dans les journaux scientifiques sur ces mêmes données pour les fiabiliser, que la liberté d'expression garantit que le sujet ne fait pas l'objet d'un tabou orchestré par l'État (il existe encore de tels tabous officiels dans la loi française, soit dit en passant) et que la libre confrontation des idées a lieu... vous doutez encore ?
"On peut tromper mille fois mille personnes, non, on peut tromper une fois mille personnes, mais on ne peut pas tromper mille fois mille personnes. Non, on peut tromper une fois mille personne mais on peut pas tromper mille fois une personne." -- Un autre tueur en série, dans La Cité de la Peur.
Cela c'est le complotisme, et je vais vous expliquer pourquoi.
1. Le problème du complotisme au sens précédent, c'est qu'à force de systématiquement nier les données, il empêche tout rapport au réel et toute pratique de la science et par là même, toute avancée de l'humanité. C'est en cela qu'il est un "péché".
2. La méthode pour sortir de ce complotisme, dont le nom technique serait "pyrrhonisme appliqué et malhonnête", c'est d'accepter la validité provisoire des données et d'accepter leur statut de vérité temporaire, conjecturale, le temps que d'autres données les réfutent. C'est d'accorder un crédit MINIMUM aux données pour donner une "fighting chance" aux idées qui vont à l'encontre de vos idées reçues. Car c'est là le but de la méthode scientifique. Et, si on les réfute par d'autres données à la suite, eh bien on les rejette alors.
3. Le complotisme porte le nom de complotisme car, quand on pratique ce qui est décrit ci-dessus, la seule conclusion logique pour que tous les scientifiques du monde entier s'accordent à truander les données, c'est qu'il s'agit bel et d'un complot.
Le problème du complotisme n'est pas, en soi, de prétendre qu'il y a un complot. Peut-être qu'il y en a un. Qui sait ? Le problème du complotisme, c'est qu'à force d'agiter l'idée d'un complot sous-jacent, il empêche les données de parler et la science de progresser.
Le problème du complotiste, c'est que plutôt que de donner un crédit minimal aux données quitte à adhérer à la pratique de réfutation a posteriori, le complotiste part a priori de l'idée de complot, l'agite dans tous les sens, se fait passer pour victime, pour détruire l'idée même que la science pratique la réfutation a posteriori.
C'est là le péché du complotiste.
Vous, ce que vous décrivez, cela n'a rien à voir avec le complotisme. Vous m'avez d'ailleurs fait le coup dès mon arrivée sur ce blog avec la question de la licence audiovisuelle qui avait été refusée à Didier Maïsto par nos autorités. Vous, ce que vous pratiquez, c'est l'attitude qui consiste à considérer que toute déviation de la ligne officielle des autorités publiques est une maladie mentale. C'est malsain, et faux. Et un mécanisme d'imposition de tabou qu'on voit d'ailleurs fréquemment avoir lieu dans le milieu de la psychiatrie, ou, oui, complotisme = pas d'accord avec médecin = chambre d'isolement.
Non, Monsieur. La question du complotisme, ce n'est pas la mise en place d'un tabou social anti-complot qui viserait à nous contraindre à être des béni-oui-oui vis-à-vis de l'État. Cette mentalité-là, c'est de l'asservissement.
La question du complotisme, c'est la récusation des méthodologies sur les questions scientifiques qui consistent à partir du principe d'un complot pour SYSTEMATIQUEMENT mettre les données en doute. Récuser ces méthodologies fallacieuses, c'est libérateur.
Ce sont deux choses très différentes. Et la confusion entre les deux n'est pas acceptable.
C'est pourtant un sport national en France que de pratiquer cette confusion. Les complotistes adorent dire que l'État impose la Science. Et l'État adore dire "La Science c'est moi". Cette maladie mentale française, que vous cautionnez en demandant à ce qu'on ne moufte pas quand on critique l'utilisation de la psychiatrie en France dès qu'elle est décidée par l'État, c'est une maladie mentale qui est PIRE QUE LE COMPLOTISME lui-même. Et les Français en sont très largement coupables à toutes les échelles de la société de leur déférence quasi religieuse vis-à-vis de l'État.
Et c'est parce que cette maladie mentale, cette confusion entre la question du complotisme dans le domaine scientifique et cette injonction à être un béni-oui-oui de tout ce qui sort de la bouche de notre administration, est ultra-répandue en France... eh bien cette maladie mentale nourrit le complotisme. Car elle le justifie. Ce à quoi vous vous employez, de fait.
En 1655, Louis XIV disait "L'État c'est moi."
En 1800, Polytechnique disait "La Science, c'est moi."
Eh ben non. Autant pour l'un que pour l'autre. L'État n'est pas présumé dire la Vérité dans de telles histoires. Car on ne peut être juge et partie. Par contre, on examine ses propos avec honnêteté. C'est pour cela que j'attends confirmation que le Préfet ne s'est pas défaussé sur la psychiatrie mais que c'est Monsieur le terro qui a demandé des soins parce qu'il avait des gros bobos mentaux. Et, au cas où le consentement du meurtrier de masse (présumé innocent, pour respecter nos ridicules tabous) n'a pas été respecté, une explication de quoi, au juste, est scientifiquement espéré en terme de résultats de traitements pour cette personne. Qu'est-ce que la science dit qu'une telle hospitalisation peut permettre d'espérer en terme d'amélioration de la santé mentale de cette personne ? Hmmmh ?
Je rappelle: la psychiatrie, c'est fait pour soigner, car c'est de la médecine. Pas autre chose. Si c'est du complotisme que de rappeler de manière claire et nette le rôle d'une discipline médicale, c'est que vous avez complètement perdu les pédales.
J'attends donc les explications médicales et scientifiques du préfet sur les preuves d'efficacité de ces traitements. En l'absence desquelles je me verrais contraint de considérer que ce genre de pratique relève du charlatanisme médical.
Et surtout qu'on se paye ma poire.
Rédigé par : F68.10 | 26 décembre 2022 à 15:06
@ Axelle D 25 déc. 20h37
Chère Madame,
Je regrette que les journaux aient anonymisé ce tueur, qui n'est nullement présumé. On a vu sa tête, on aurait pu nous dire son nom.
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@ Deviro 25 déc.20h59
Si vous n'avez rien à dire, ne dites rien.
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@ Giuseppe 25 déc. 21h10
Quelle horreur !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 décembre 2022 à 14:50
@ Patrice Charoulet | 25 décembre 2022 à 15:00
« ...ce blog a la particularité d'avoir aussi des gens qui se déclarent joyeusement racistes (...) J'ai les noms. »
...« et je les transmettrai à la Kommandantur » ?
Cela rappelle les années noires pendant lesquelles la France n’était plus tout à fait la France... Sur ce sujet, l’humour ne me paraît pas permis... Encore moins quand les tensions sociales et politiques peuvent faire renaître ce goût immonde de la délation.
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@ revnonausujai | 25 décembre 2022 à 17:04
@ Achille | 25 décembre 2022 à 18:08
Dans l’état actuel des informations rendues publiques par le parquet, l’hypothèse du « raciste obsessionnel agissant seul » ne fait pas de doute. Néanmoins, même si ce crime n’a aucun lien avec le régime turc, il met en lumière la position ambiguë de l’Etat vis-à-vis du conflit sanglant qui oppose Ankara aux Kurdes du Kurdistan turc et, en particulier, au PKK, mouvement ultranationaliste armé, coupable, depuis 1984, de très nombreuses exactions et se revendiquant communiste marxiste. Le PKK figure sur la liste des organisations terroristes établie par l’Union européenne et doit donc être considéré comme tel par la France. D’autres Etats, en particulier les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, l’ont aussi inscrit parmi les indésirables...
Mais, dans la guerre contre Daech, les Kurdes et, au premier rang desquels le PKK et son homologue irakien, ont été les alliés de la coalition occidentale et le restent aujourd’hui en étant les gardiens des mercenaires étrangers de l’EI capturés, dont 800 Français - ou, plus exactement, qualifiés tels parce qu’ils sont en possession d’une carte d’identité délivrée par la République française.
Terroristes d’un côté, alliés de l’autre... Pas simple... et encore moins si l’on ajoute que la Turquie qui les massacre est aussi notre allié, dans le cadre de l’OTAN... C’est, à lui seul, un problème difficile à résoudre. Mais la situation se complique encore en raison du droit d’asile que la France accorde avec juste raison aux Kurdes qui s’estiment menacés personnellement par Erdogan. Ce qui nous conduit à accueillir sur notre territoire des membres du PKK, sans trop s’intéresser à leur implication dans les crimes qu’ils ont pu commettre dans le cadre de leur organisation...
Il est naturel que ces réfugiés se regroupent... Il ne fait aucun doute que, sous couvert d’activités culturelles, le centre kurde de la rue d’Enghien leur sert de QG... et que, contrairement aux règles du droit d’asile, qui exigent la cessation de toute activité politique active, ils poursuivent leur combat visant à obtenir la libération » du Kurdistan turc. Lobbying assuré par des « personnes présentables », mais aussi, probablement, soutien à des activités plus discrètes, confié à d’autres... Au-delà de l’émotion, la rapidité et la puissance de leur réaction après la fusillade de vendredi matin en est un indice... tout comme le nom de ce centre, qui rend hommage à un chanteur kurde qui, soutien du PKK, conspuait la Turquie lors de ses tournées internationales.
En fermant les yeux sur cette situation, la France s’est mise dans une situation périlleuse, qui a surgi au grand jour à cause de ce raciste qui est passé à l’acte sans se douter un instant qu’il ouvrait aussi une boîte de Pandore soigneusement cachée - ou oubliée - par... Macron. Macron et lui seul, puisqu’il s’approprie l’exclusivité du pilotage de l’action internationale de la France.
Nous sommes là dans un très bel exemple de « en même temps » qui vire à l’absurde. Pour l’heure, le Château essaie de calmer le jeu en larmoyant sur le sort des victimes, en s’opposant sans trop user de la force à des comportements qui, dans d’autres circonstances, auraient été durement et justement réprimés.
Ce « en même temps » peut-il persister ? Pourra-t-on longtemps admettre que des individus étrangers, qui bénéficient de notre hospitalité peu regardante, expriment leur haine vis-à-vis du régime turc et de la France, qu’ils jugent son allié - et donc leur ennemi -, en transformant le centre de notre capitale en champ de bataille ?
Pour ma part, la réponse est non. Immédiatement non, parce qu’encore pire peut arriver... Imaginons que, finalement, à la fin de l’instruction, le raciste soit déclaré fou et que son procès devant les assises ne puisse pas être organisé... Supposons qu’il parvienne à se suicider, puisque telle était son intention lors de son crime... L’Etat, aujourd’hui, dispose de suffisamment d’éléments pour identifier les responsables de ces émeutes. Non seulement la justice doit passer, sévère, mais, aussitôt leur peine purgée, ils doivent être expulsés... tout au plus en leur laissant le choix de leur destination. Quant au centre dit culturel de la rue d’Enghien, il doit, pour le moins, faire l’objet d’une surveillance de tous les instants... et être fermé si nécessaire à la sécurité des Parisiens.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 décembre 2022 à 14:01
Désolé d'être en retard au sujet du crime de la rue d'Enghien, je sais que vous attendez avec impatience mes analyses, de même que j'attends celles de mon cabinet médical que je redoute plus qu’un attentat terroriste.
Après la bataille titanesque que nous avons livrée depuis samedi après-midi jusqu'à hier soir contre une armada de foies gras, tourtes, saumons, poulardes, chapons, noyés au champagne, nous avons pris connaissance de quelques bribes de nouvelles concernant cet attentat :
D'après les pieds nikelettes Nupes Rousseau Panot Autain Hidalgogole : « Cézemmour, célepen, céléfachos, céléracisseus, célesseutrêêêêmedrouate, célézeuresombres, céleretourdelabêtimmonde… gnagnagna »
D'après l'inénarrable Moretti : « c‘est l’Etat de droit, on a de la chance d'avoir un Etat de droit, l’Etat de droit nous protège, gnagnagna. »
D'après que c'est William M., c'est Mehmet, c'est plus Mehmet, c'est pas Mouloud, c’est Martin, c‘est blanc, c'est de souche, c'est cheminot retraité gréviste.
D'après que dès le début, les responsables kurdes ne voulaient pas obéir à la propagande officielle décrétée très opportunément contre le pire danger du moment, l'estrêêêême drouâââte !
D’ailleurs, ils sont bien silencieux depuis qu’ils ont été recadrés en loucedé par la macronie Nupes et leurs merdias aux ordres ; vous me copierez cent fois le mot « raciste » non mais !
Même Zéribi l’a dit : « il est francééééééé. ééé ! » et rajouté : « il est raciiiiiisteu, hé ! »
Bon c'est tout pour jourd'hui, faut commencer à préparer nos agapes du jour de l'An, si y a autre attentat raciste, de souche, de papier, blanc, kurde, turc, russe, arabo-africain, afghan, Inuit ou tous autres invités de leur plein gré dans notre belle Franchouïe, préviendrez-moi.
Il ne faut pas qu’on oublie d'envoyer des messages de félicitations à MM. Ménard et Aliot pour leurs superbes crèches dans leurs mairies respectives de Béziers et Perpignan.
Voili voilou pour mes analyses, c’est grave docteur ?
Rédigé par : sylvain | 26 décembre 2022 à 13:19
@ F68.10 | 26 décembre 2022 à 00:24
« Il s’agit d’une mesure provisoire due à son état de santé » (SH)
« Je n'y crois pas un seul instant » (F68.10)
Complotisme contre la police et la justice ? Les faits vous ont démenti avant même que vous ayez envoyé votre message. L’assassin est à nouveau en garde à vue depuis dimanche à 16h25 (communiqué du parquet...).
« Source »
Je l’indique : « fortuites », ce qui veut dire « officiellement anonymes »... dans un premier temps. Le parquet a confirmé que l’assassin s’était ainsi défini lui-même pendant son interrogatoire, dans un communiqué officiel diffusé dimanche en fin de matinée. Une telle rapidité et de telles précisions sont rares de sa part. Il indique même que l’assassin a déclaré que sa dernière balle serait pour lui...
J’ai l’impression que vous feriez mieux, comme beaucoup d’autres, en particulier les journalistes et « experts » des chaînes d’info, de vous intéresser à la toile de fond de cette fusillade raciste. Elle explique les débordements et les actes de vandalisme de vendredi après-midi et de samedi. Le début du fil en pelote réside dans le nom du « centre culturel » kurde de la rue d’Enghien... Elle explique aussi les raisons pour lesquelles il n’est pas question de transformer ce crime de droit commun en acte terroriste.
Pas simple d’affirmer que des personnes étrangères membres d’un mouvement que vous reconnaissez terroriste sont victimes d’un « terroriste » français... dont il est probable qu’on aura bien du mal à établir la réalité de son lien avec le régime turc, lien que la communauté kurde de la rue d’Enghien, très politisée, veut absolument imposer, pour des raisons strictement idéologiques.
Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il est à craindre que de mêmes scènes inadmissibles se reproduisent ce midi entre la rue d’Enghien et la rue La Fayette... si des mesures de police drastiques ne sont pas prévues au moindre incident. Samedi, une fois de plus, l’Etat - pour ne citer aucun nom - s’est montré défaillant. Près d’une demi-heure pour lancer des policiers mal équipés contre les émeutiers... Et vendredi après-midi, Darmanin n’avait rien à faire sur les lieux. Il aurait dû intervenir depuis la place Beauvau. D’autant que sa déclaration larmoyante était hors sujet.
Allez, pour conclure, un autre indice : PKK.
Rédigé par : Serge HIREL | 26 décembre 2022 à 11:52
@ Patrice Charoulet
"...ce blog a la particularité d'avoir aussi des gens qui se déclarent joyeusement racistes (...) J'ai les noms."
C'est vraiment voir les choses par le petit bout de la lorgnette... Je plains ses élèves ! Enfin, il y a des professeurs mettant en quête de connaissance en ouvrant des perceptives plutôt qu'en prenant le savoir en otage de leur désir de contrôler les uns et les autres.
Mon Dieu, mais beaucoup de pions sont beaucoup moins pions que cela, et c'est un magistrat du ministère public qui fait un blog où nous sommes si libres ! Sans doute en partie parce que quand on s'occupe vraiment d'ordre, on ne le confond pas avec des excès tout juste bons à provoquer, par rejet, tous les désordres ?
Eh bien pas étonnant qu'avec tout ça, on ait droit à un renvoi pascalien, après ça, on est bien indigestes !
Tiens, mais moi je dis que Pascal a tout faux, les abîmes célestes ne sont pas effrayants par leur grandeur mais à cause des dangers qui y rôdent, tels les trous noirs, pas seulement destructeurs mais créateurs, certes, et que cependant on n'aimerait pas vraiment voir se gaver de notre galaxie !
Et les humains ne sont pas méchants, comme je le croyais, enfant, mais vides, et ce n'est pas leur faute, pauvres bêtes : souffrants, mourants, mimétiques dont lyncheurs.
On ne va pas nier une intelligence un peu supérieure à celle du corbeau, on ne va pas non plus s’ébaudir comme les croyants et les humanistes, s'interdisant en chœur de voir le désastre.
Il n'y a que les meilleurs qui valent la peine qu'on aille vers eux, mais ils sont difficiles à trouver : on dirait chercher de l'or, ce qui est bien pénible, même quand on semble aimer les médias comme notre hôte.
Et pendant ce temps, on ne peut pas goûter le nectar de ses amis et de sa famille, en exil de leur bienveillance, à arpenter le désert du monde. Or donc, les fêtes on renoue avec ceux qui font les délices de notre cœur !
Bonnes fêtes donc à ceux qui font étape près des leurs, tout comme à ceux qui arpentent le désert du monde !
Rédigé par : Lodi | 26 décembre 2022 à 10:17
@ Serge HIREL
"Il s’agit d’une mesure provisoire due à son état de santé."
Je n'y crois pas un seul instant.
Son état de santé ? S'il a des problèmes cardiaques, on le balance chez un cardiologue. Le fait qu'on le colle en psychiatrie, c'est que ce Monsieur n'a (a priori) AUCUN problème de nature somatique.
En fait, si, il a des problèmes somatiques, vu qu'elle s'en est sorti esquinté.
Maintenant, vous me chantez quoi ?
Que le racisme c'est de la maladie mentale ? Et puis quoi encore ?
Que monsieur est traumatisé après avoir fait un carton plein ? La pôv chochotte !!
Que monsieur a menacé de se suicider en garde à vue ?
On se moque de qui ?
Prouvez-moi que ce Monsieur a demandé à être soigné et que ce n'est pas une décision du préfet. Qui, comme d'hab, présumera que Monsieur est présumé consentant.
Présumé consentant ? Mais bien sûr.
Et, en attendant, tous les patients qui font les tours des popotes dans les salles communes, eh ben ils vont voir arriver un nouveau copain qui leur racontera d'excitantes aventures. Pour bien continuer à alimenter la confusion entre terrorisme, fous furieux, autistes, schizophrènes, et tutti quanti.
"Par des fuites, bien sûr totalement fortuites, on sait qu'il s'est déclaré « raciste », « obsessionnel », « dépressif » et « suicidaire »."
Source.
Bien sûr qu'un mec comme cela n'est pas net. Et alors ? Là, vous l'enfermez en psychiatrie à la suite d'un truc monstrueux. Soit vous pensez que ce bonhomme est traitable préventivement, et il fallait s'y prendre avant. Soit vous ne le croyez pas... et vous cherchez à accomplir quoi, au juste ? Sa place est en prison, et s'il veut voir un prêtre ou ch'ai pas quoi, libre à lui. Là, le passer en psychiatrie, cela n'a rien à voir avec une prise en charge médicale. S'il est suicidaire, mettez-le en taule, et il se calmera s'il est protégé, le temps qu'il se rende compte qu'il n'en sortira pas. La psychiatrie n'a aucun traitement pour ce type de situations. Ce n'est pas son rôle d'intervenir quand il n'y a aucun objectif sensé à atteindre. Sa vie n'est pas en danger. Il n'est donc pas en situation de danger, et depuis qu'il est dans les mains des pandores, il n'est plus un danger pour autrui non plus.
Bref: la psychiatrie n'est pas censée servir à cela.
Rédigé par : F68.10 | 26 décembre 2022 à 00:24
Question, suite à la définition du Professeur de ce blog:
"Son père le déclare « cinglé » et le tueur a été placé en psychiatrie. Pourquoi pas : on peut être à la fois raciste et cinglé. Et le cinglé raciste qui a des armes à feu chez lui peut même s'en servir."
À qui penser ? son portrait tout craché, dans deux heures les copies seront relevées.
Rédigé par : Giuseppe | 25 décembre 2022 à 21:54
Jupiter est comme moi, il ne supportait pas Sa Grande Suffisance. Ce n'est pas très chrétien ce soir, mais quand elle est sur un plateau TV j'attends le moment où elle va prendre des baffes.
On peut comprendre Emmanuel, il doit falloir une sacrée dose de sang-froid pour supporter cette... allez ! je la sors quand même, je ne peux pas résister... c'est cela... se coltiner... une dinde:
"Sept mois plus tard, Emmanuel Macron est désormais bien installé à l’Elysée. Mais pas celle qui fut une porte-parole critiquée jusque dans les rangs de La République en Marche. Fin mars, dans un portrait publié dans Libération intitulée "La grande muette", des membres du mouvement reconnaissaient "se la refiler comme une patate chaude", critiquant son style et ses prises de parole dans les médias."
Rédigé par : Giuseppe | 25 décembre 2022 à 21:45
Alors je ne peux pas donner tort à Patrice Charoulet.
Le racisme est un fléau. Mais bon, le blog se passe de collabos ou de statistes en herbe.
"J'ai les noms"... des rues de Paris ?
Toutefois le racisme commence par le fait de ne pas oser dire d'une personne noire qu'elle est fainéante si effectivement elle ne fait rien ou d'un Maghrébin qu’il est délinquant alors qu'il vandalise des lieux publics.
L'antiracisme devient parfois du racisme primaire quand on analyse certains points de vue.
Si être noir ou arabe ne doit pas être une circonstance aggravante, elle ne doit pas être atténuante au nom d'un antiracisme de façade qui est en fait un racisme refoulé.
Rédigé par : stephane | 25 décembre 2022 à 21:34
Cadeau !
Il est encore temps...
Juste pour le plaisir, le frisson:
https://youtu.be/_sFX5-EWNkg
Rédigé par : Giuseppe | 25 décembre 2022 à 21:12
@ Patrice Charoulet - 25 déc. 2022 à 15:00
"...ce blog a la particularité d'avoir aussi des gens qui se déclarent joyeusement racistes (...) J'ai les noms."
"J'ai les noms". Il a donc cassé tous les pseudos ? Il est vraiment très fort... On espère qu'il n'a pas rangé sa liste avec son analyse d'urine (bien sûr normale) et son taux de PSA (évidemment normal).
Rédigé par : Deviro | 25 décembre 2022 à 20:59
Contrairement à certaines rumeurs, le patronyme du tueur de la rue d'Enghien de Paris 10e (prénommé William) serait Mallet et non Mehmet.
Rédigé par : Axelle D | 25 décembre 2022 à 20:37
À la lecture de la Constitution
https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur
on ne peut que constater que les Présidents sous la Ve République, excepté pendant les "cohabitations" cumulent les fonctions du Premier ministre et les leurs propres.
La faute, à mon avis, à l'élection présidentielle au suffrage universel direct qui donne au président un poids au-delà de celui que lui donne le texte constitutionnel.
Est-ce bien ce que nous avons voulu en 1962 (date de la révision constitutionnelle) ?
Rédigé par : xc | 25 décembre 2022 à 19:35
@ revnonausujai | 25 décembre 2022 à 17:04
« Ou le gars est un vrai frappadingue ou c'est un agent manipulé qui déploie un rideau de fumée pour "innocenter" ses employeurs et se moque de la taule pourvu que ça serve sa cause. »
Ne sombrons pas dans la théorie du complot ainsi que le fait J-L Mélenchon qui essaie de récupérer ce drame pour accuser l’extrême… pardon maintenant il faut dire l’ultra droite.
La communauté kurde, pour sa part, est persuadée qu’il s’agit d’un attentat des ultra-nationalistes turcs.
Français ou pas, l’enquête semble s’orienter vers un déséquilibré. Reste à savoir s’il a été manipulé par une officine d’Erdogan.
En tout état de cause il convient de laisser l’enquête suivre son cours et sanctionner comme il se doit les individus qui ont commis les exactions la veille de Noël.
Rédigé par : Achille | 25 décembre 2022 à 18:08
@ Achille | 25 décembre 2022 à 08:54
"Certes le tueur était un Français, qui a reconnu avoir agi par pur racisme."
Certes, le tueur était de nationalité française, mais...
Bien curieux, le silence sur son identité complète, en dehors d'un prénom qui semble avoir la même qualité que le Kevin traditionnel en pareil cas, alors que certains bruits laissent entendre un Mehmet dans son patronyme ; bien curieux le fait que la première déclaration du type, une fois interpellé, est de dire qu'il est raciste, juste histoire d'aggraver son cas.
Ou le gars est un vrai frappadingue ou c'est un agent manipulé qui déploie un rideau de fumée pour "innocenter" ses employeurs et se moque de la taule pourvu que ça serve sa cause.
En la circonstance, le Président, malgré toutes ses tares et insuffisances, ne peut être tenu pour responsable de l'événement ; si ma seconde hypothèse gagnait en probabilité, à lui de réagir !
Rédigé par : revnonausujai | 25 décembre 2022 à 17:04
L'individu qui a tué et blessé plusieurs personnes dans le Xe arrondissement de Paris aurait déclaré, apprend-on, « être raciste ». Voilà qui n'est pas fréquent. La plupart du temps, les racistes, qui tuent ou qui ne tuent pas, nous disent ne pas être racistes, mais...Suivent de fort belles considérations sur la religion musulmane, le grand remplacement, les civilisations, l'identité de la France, etc. Cette fois, les choses sont claires, Il a tué des inconnus, car il est raciste. Je crois à cette raison.
Les victimes se trouvant dans un quartier où vivent de nombreux Kurdes, des Kurdes ont manifesté dans les rues (et des policiers ont été blessés une fois de plus). Ma conjecture est que cet individu raciste n'en veut pas spécialement aux Kurdes. Il avait déjà attaqué au sabre des migrants (pas Kurdes) dans des campements. Les radios et les télés nous ont dit qu'il n'aimait pas les « étrangers ». Je présume que le tueur n'a pas employé le mot « étrangers » (les Suédois, les Suisses et les Danois sont aussi des étrangers) mais un mot péjoratif populaire et/ou argotique désignant des personnes nées en Afrique du Nord ou au Proche-Orient.
Son père le déclare « cinglé » et le tueur a été placé en psychiatrie. Pourquoi pas : on peut être à la fois raciste et cinglé. Et le cinglé raciste qui a des armes à feu chez lui peut même s'en servir.
Les commentaires médiatiques ne manquent pas d'intérêt. Ils diffèrent sensiblement selon que le commentateur est proche de tel ou tel parti. Chacun trouve le moyen de renforcer ses convictions antérieures. Tout le monde croit avoir gagné et conclut : « J'avais raison. »
P.-S. : à côté de ce tueur qui se déclare raciste, ce blog a la particularité d'avoir aussi des gens qui se déclarent joyeusement racistes, au contentement quasi général. On espère qu'ils n'ont pas d'armes à feu chez eux et qu'ils ne vont pas faire un carton un de ces jours dans les rues de Paris. J'ai les noms.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 décembre 2022 à 15:00
"Et si Jupiter était coupable ?" (PB)
Qui sait ?
Qu'importe !
Entre-temps, Joyeux Noël à nos hôtes et à vous tous !
Rédigé par : Claude Luçon | 25 décembre 2022 à 14:17
@ F68.10 | 24 décembre 2022 à 22:19
« ...on ne bascule pas n'importe quoi, tout le temps, en psychiatrie. »
Que chantez-vous là ? Le (présumé) assassin, dont la garde à vue a été levée, ne fait pas l’objet d’une décision judiciaire définitive l’exonérant des assises pour cause d’abolition totale ou d’altération temporaire de son discernement. Il s’agit d’une mesure provisoire due à son état de santé, constaté incompatible avec la poursuite de son interrogatoire par un médecin requis par les enquêteurs et le parquet. Le fait qu’il ait été confié à un service psychiatrique sous contrôle de la justice indique qu’il s’agit d’un problème mental. Par des fuites, bien sûr totalement fortuites, on sait qu’il s’est déclaré « raciste », « obsessionnel », « dépressif » et « suicidaire ».
Raciste, ça, il ne faut pas être grand clerc pour le vérifier... Pour le reste, mieux vaut que des experts s’en assurent... D’où le choix de cette procédure, qui n’engage pas l’avenir. Dans le climat tendu que ses crimes ont provoqué et face au comportement inadmissible de certains membres de la communauté kurde, prendre le risque de le retrouver mort dans sa cellule aurait été la plus mauvaise solution pour apaiser les esprits. Même les plus calmes des manifestants ont déclaré que leur colère était due en partie au fiasco qu’a été l’instruction de l’assassinat, voici dix ans, de trois militantes kurdes. Le tueur présumé étant mort quelque temps après son crime, il n’y a pas eu de procès, d’autant plus que les enquêteurs se sont heurtés au « secret-défense » imposé par l’Etat sur des documents qu’ils réclamaient. Documents dont il fait peu de doute qu’ils incriminent le régime turc...
Mieux vaut donc prendre un peu de temps et faire en sorte que, cette fois, familles, amis et communauté puissent faire leur deuil, comme le permettra un procès d’assises. Cet apaisement serait bien sûr plus difficile si le (présumé) coupable relevait de l’article 64 du code pénal... Mais, encore une fois, l’Etat de droit doit l’emporter : on ne juge pas un fou. La très laxiste CEHD n’y est pour rien... La règle était déjà celle de l’Empire romain...
Espérons que ce « fou furieux » - expression populaire mais en rien médicale - ne soit pas reconnu fou et puisse être jugé, condamné et définitivement mis hors d’état de nuire.
P.-S. 1 : « (présumé) » entre parenthèses parce que, cette fois encore, l’emploi obligatoire de ce terme est totalement ridicule. Tôt ou tard, il faudra que la loi soit modifiée. Cette incongruité participe à la méfiance envers la justice et à son discrédit.
P.-S. 2 : pourquoi ajoutez-vous « les prostituées » aux personnes qui, selon vous, relèvent de la médecine psychiatrique ? De plus, « les prostitués », eux, ne sont pas concernés... Misogynie ?
Rédigé par : Serge HIREL | 25 décembre 2022 à 13:38
Cher Philippe Bilger,
En ce jour de Noël, la première mission de celui qui se prétend le dieu des dieux serait, à l’instar de son alter ego britannique, de célébrer la naissance du dieu à l’origine de notre civilisation.
Las, le « Joyeux Noël » qui illuminait nos années d’enfance, est devenu un acte militant. Les laïcards ont gagné la partie, dans la résignation générale : les crèches ont disparu de l’espace public, et même nos proches ont renoncé au « Joyeux Noël ».
Il est désormais remplacé par un « Joyeuses Fêtes » sans saveur ni chaleur, et en outre totalement incongru : si Noël reste encore une fête (pour combien de temps ?), le Nouvel An devient peu à peu un cauchemar, par la faute d’un « Jupiter » totalement défaillant dans son rôle premier qui est d’assurer la sécurité de ses sujets.
Un « Jupiter » responsable et coupable de déni de civilisation.
Rédigé par : Florestan68 | 25 décembre 2022 à 11:39
Est-il besoin de rabâcher qu'Emmanuel "Kadyrov" Macron n'a obtenu aucune adhésion des Français, seulement d'une infime partie d'entre eux, ceux qui ont voté pour lui au premier tour, soit 20 % des inscrits, que l'on peut, ça vaut pour tous les candidats, diviser par deux, au moins, une bonne moitié des électeurs ne votant que par réflexe, il est jeune, il est de droite, il est de gauche, du centre, souverainiste, mondialiste... et absolument pas sur un programme, ce qui est d'autant plus vrai pour E"K"M qu'il n'en a jamais eu aucun.
Dire, par exemple, que l'on veut réformer les retraites ne participe en rien d'un programme. C'est un slogan.
D'où l'idée simple qui devrait s'imposer à tout non-totalitaire, d'avoir des échanges sincères et constructifs avec tout le monde.
Globalement, les LREM, Renaissance, dicte. Si on ne comprend pas, que l'on n’accepte pas de donner un blanc-seing à tout, ils ont l'aimable condescendance de suggérer faussement qu'ils se seraient mal expliqués, sous-entendu, vous êtes trop c*ns pour comprendre.
Jamais il ne leur vient à l'idée qu'une opinion divergente puisse être à prendre en compte. C'est toujours un déficit de "compréhension".
Ils sont dans tout ce qu'ils font dans la logique Shadock.
Quand on fait quelque chose qui ne fonctionne pas, ou que l'on propose quelque chose qui ne passe pas, alors, c'est que l'on a pas assez pompé, pompons plus fort.
Sinon, c'est qu'on avait bien raison de pomper.
Dernier exemple en date de ces Ubu au petit pied, Véran et la complainte de la grand-mère que l'on ne pourra pas visiter, faute aux grévistes, lui qui a volontairement laissé mourir nos anciens de tristesse et de solitude au moment du Covid. Le mensonge sur le nombre de morts chez nos anciens du Covid, alors que morts de solitude, d'administration de médicaments dangereux au prétexte de calmer des angoisses dues à l'absence de relations humaines, le rivotril par exemple, est venu se surajouter à cette cruauté ignoble. Et tout cela, nié à coup de fake news.
Ils sont pitoyables, Kadyrov en tête, peut-être devancé par Véran.
Rédigé par : Jérôme | 25 décembre 2022 à 11:30
Bonjour,
Normalement, c’est le Premier ministre qui est en charge de la conduite des affaires intérieures du pays. Le président de la République veillant au bon respect des institutions, s’occupant de politique étrangère et de défense nationale.
C’est le grand Sarko qui se mêlait de tout qui a un peu changé la règle du jeu, l’herbe de la pelouse était trop haute, vite vite une loi…
Ne soyons pas étonné de l’activité de monsieur Macron, l’exemple vient d’un de ses amis. Difficile de résister à la tentation du pouvoir absolu.
Quant aux ministres qui se font remonter les bretelles ils ont toujours la possibilité de démissionner, personne n’est indispensable. Je me souviens d’une période où on disait aux prolos : « Si vous n’êtes pas contents fichez le camp, il y en a trente qui attendent devant la porte ».
Et pour ceux qui sont allés voter Macron et qui manifestent maintenant leur désapprobation, je n’ai qu’un conseil : à l’avenir lorsque vous irez voter, réfléchissez.
Joyeux Noël à tous.
Rédigé par : Alain | 25 décembre 2022 à 11:25
Noël, c'est le jour où tous sont heureux, et même ceux qui n'ont rien pour l'être en pensant aux bonheur des autres.
C'est le miracle de Noël, et puissent les hargneux anti-tout se poser la question de son fondement.
Que tous vivent un joyeux Noël.
———
NOËL FÊTE DE LA NATIVITÉ OU DU PÈRE NOËL ?
Le jour de Noël est à la fois pour les chrétiens, celui de la commémoration de la nativité, et pour les enfants, avec le père Noël, celui de la naïveté.
C’est que, le saviez-vous ? Le mot naïf dérive de natif, et la naïveté, les parents la contemplent ce jour-là dans le regard émerveillé de l’enfant qui se tourne vers le père Noël.
C’est le jour où à l’abri du prétexte de fêter le Noël des enfants, les uns et les autres se réunissent libérés d’une raison pervertie par la vie, pour fêter en réalité la nativité. La fête des enfants libère ainsi l’esprit des pesanteurs qui l’empêchent de s’élever vers ce que beaucoup n’osent plus appeler Dieu.
Et pourtant, Dieu, ils le célèbrent en son essence en ce qui est aussi et surtout, la fête qui réunit la famille dans une ineffable naïveté qui est le corps de la foi.
Parents, n’hésitez pas à tourner le regard de vos enfants vers le père Noël, préfiguration du Père.
Chrétiens, avant de partager le repas de Noël, vous penserez à tous ceux qui, sous des apparences de détachement ou d’amusement, la mort dans l’âme, ne seront pas en famille le jour de Noël.
Vous penserez aux malheureux qui n’oseront croiser le regard des enfants auxquels ils auront imposé un père ou une mère qui n’est pas le leur, ou pire, leur absence.
Et, vous qui ne saurez comment remercier le ciel de faire partie d’une minorité de privilégiés, contemplez d’ici là, dans ce temps que les élus appellent « l’Avent », ce qui est l’attente de l’instant de silence qui suit le bénédicité du repas de Noël.
Ecoute, nous dit le bénédictin. Ecoute, nous dit-il, l’écho du sacrifice de celui qui a donné sa vie pour que la nôtre soit illuminée par la nativité.
...........
Transmis à un monastère bénédictin, j'avais appris que ce petit texte avait été lu dans l'église de Saint-Jean-de-Luz et peut-être dans d'autres.
Je le propose ici à nouveau.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 décembre 2022 à 10:22
« Jupiter est responsable et en tout cas toujours le premier coupable... »
Je suppose qu’Emmanuel Macron est aussi le premier coupable des exactions des réfugiés kurdes.
Curieux comportement de la part d’une communauté que la France a accueillie suite aux persécutions dont elle est victime et dont certains "éléments incontrôlés" se sont comportés comme des Black Blocs ces deux derniers jours.
Comportement d’autant plus inadmissible qu’EM a toujours soutenu la cause des Kurdes dans leur conflit avec Erdogan.
Il y en a marre de ces gens qui viennent exporter leur conflit jusque dans notre territoire et qui se permettent de détruire voitures, mobiliers urbains et n’hésitent pas à agresser nos policiers.
Certes le tueur était un Français, qui a reconnu avoir agi par pur racisme.
Mais que la communauté kurde laisse les enquêteurs et la Justice faire leur travail et n’impose pas son interprétation de ce drame où trois des leurs ont perdu la vie.
Rédigé par : Achille | 25 décembre 2022 à 08:54
Jupiter était le dieu romain de la lumière et de la foudre selon Charpinus qui était l’un des professeurs de latin.
Puisqu’il donne la lumière et le feu, il ne peut pas être responsable de ce que les humains font après avoir bénéficié de ces deux cadeaux divins.
Revenons sur terre, enlevons le masque du pseudo et cherchons les causes et les effets.
M. Macron n’a qu’une expérience très limitée de la fonction de ministre puisqu’il a été ministre de l’Économie, il n’a pas géré le budget de la France, la dette publique n’était pas dans son domaine de prise de décision. Si la France est très endettée, loin derrière les USA, la Chine et le Japon, ce n’est pas de sa faute.
Certes, pendant sa campagne électorale, il avait promis de tout changer et il a cassé beaucoup de choses mais il ne s’est pas encore attaqué à ce qui gangrène l’économie de la France.
Mais encore une fois, le dieu de la lumière et de la foudre n’a aucun pouvoir sur les briseurs de vacances, les squatteurs de maisons secondaires, les escrocs, les compulsifs du couteau, les confiseurs qui vendent de quoi obstruer les artères des gourmands, etc.
Il reste quatre ans à Jupiter pour endosser le costume d’Hercule. Ainsi, il pourra imaginer et concevoir des lois utiles, il suffirait ensuite d’envoyer Mme Borne avec le 49.3 en bandoulière pour remettre de l’ordre dans les écuries de l’Argonaute Augias. Le mode d’emploi est pourtant simple, il suffit de briser un mur et de détourner le cours d’un fleuve.
On peut rêver.
Rédigé par : Vamonos | 25 décembre 2022 à 05:33
"Kurdes tués à Paris : le suspect conduit en psychiatrie, sa garde à vue levée pour raison médicale. L'état de santé du suspect, un Français de 69 ans, n'est pas compatible avec la mesure de garde à vue, qui a été levée samedi en fin de journée." -- Le Monde.
J'en ai marre.
La psychiatrie, ce n'est pas pour les criminels. Les criminels, les vrais, c'est en prison.
La psychiatrie, c'est censé être fait pour soigner des gens qui souffrent. Pas pour se faire plaisir à faire n'importe quoi sous prétexte que X ou Z serait un taré irresponsable criminel.
Vous mettez ce bonhomme avec des dépressifs, des handicapés moteurs, de petits fumeurs de joints, des prostituées, des fondamentalistes qui ont cru bon de s'opposer par la menace et la force à l'avortement de leur fille, des mères perdues, des conflits familiaux stupides et malhonnêtes. Franchement, c'est honteux de pratiquer ce type de confusion. En plus, après, vous accréditez ainsi l'association d'idée que les gens qui se font enfermer par leur famille sont des criminels ou même des terroristes.
Ce bonhomme, en prison.
Une fois qu'il est en prison, on le soigne s'il a des gros bobos. Mais on ne bascule pas n'importe quoi, tout le temps, en psychiatrie.
Rédigé par : F68.10 | 24 décembre 2022 à 22:19
Joyeux Noël en même temps comme dirait l'autre.
Au moins là Jupiter pourra revendiquer le titre... "On est les champions ! On est les champions ! On est...".
Rédigé par : Giuseppe | 24 décembre 2022 à 20:47
@ Robert Marchenoir
"Dès que vous prononcez le mot "grève", y compris (et surtout) dans le contexte "râlâlà mais ils exagèrent, tout de même", il y en a toujours un pour s'y coller et affirmer que "loin de moi l'idée de remettre en cause le droit de grève"."
Moi, je demande sa suppression. Nous avons des grèves de juges ou de médecins libéraux dans ce pays. C'est devenu complètement ridicule et fétichiste. J'en ai assez.
"Je ne vois pas bien ce que Macron vient faire dans l'histoire. Macron, en l'occurrence, il fait ce que les Français lui demandent. Ce serait Attila ou Jeanne d'Arc à la place, ils feraient pareil."
Exact.
Rédigé par : F68.10 | 24 décembre 2022 à 19:40
Saint Chrême et Jupiter ?
La confusion n'est pas levée, slava Ukraini ou slava Russia, Joyeux Noël aux bien aimés.
https://www.youtube.com/watch?v=GA35ecgIIRQ&t=3s
Rédigé par : Aliocha | 24 décembre 2022 à 18:04
Joyeux Noël à Pascale et Philippe Bilger ainsi qu’aux commentatrices et commentateurs de tous bords.
Petit conseil pour le réveillon : évitons les petites phrases qui fâchent …
Rédigé par : Achille | 24 décembre 2022 à 17:41
Admirons, mes frères, les deux Dartigolles de ce blog, qui rament, qui rament pour tenter de faire entendre leur plaidoyer ad usum Jovi.
Marc, Achille, ne désespérez point, vous gagnez votre Paradis, où Jupiter, le plus tard possible, vous oindra de son Saint Chrême.
Rédigé par : sbriglia | 24 décembre 2022 à 17:22
Cher Philippe Bilger,
À nouveau un bel exercice de style que le vôtre, qui utilise néanmoins des mots forts et directs, alors que votre propension va en général à la nuance infinie.
Comme tous les petits chefs qui ne sont pas dotés d'autorité naturelle, Macron fait preuve d'autoritarisme... et de lâcheté, comme vous l'ajoutez si justement. Ce n'est plus Jupiter, mais Eurysthée.
Etonnamment, après avoir tenté d'accaparer au Qatar la lumière d'un événement où il n'était que spectateur, il se garde bien de prendre celle où il est pourtant le premier acteur.
L'exemple de ce qui se passe ne ce moment même à Paris est révélateur.
L'immigration massive crée des communautés ethniques qui importent sur notre sol leurs conflits ancestraux ou récents. Or qui s'est vanté que Marseille soit magnifiquement ouvert à tous les vents de l'immigration la plus diverse ? Qui vante en permanence les bienfaits du vivre-ensemble ?
Et qui est l'imbécile qui veut couper le doigt de Zemmour, quand celui-ci montre la lune de la libanisation en cours ?
On pourrait élargir le propos au désastre du nucléaire, où là encore il fait des étincelles, et ne manque pas d'énergie pour fuir la lumière de ses responsabilités.
Cher Philippe, passez une belle fête de Noël !
Rédigé par : Florestan68 | 24 décembre 2022 à 16:54
Décidément, ce n'est pas une sinécure que le job de président de la République !
À peine rentré à la maison après avoir été dans l'obligation de rallier le Qatar pour éponger les larmes et remonter le moral de Bleus inconsolables et leur éviter la dépression, voilà qu'il doit houspiller sa propre équipe au sein de laquelle certaines souris dansent un peu trop lorsque le chat lâche les brides.
Il ne peut tout de même être à la fois au four et au moulin !
Heureusement, la trêve des fêtes de fin d'année est là, le Père Noël est passé chez les contrôleurs de la SNCF qui travailleront ainsi pour le Nouvel An, tout va ainsi pour le mieux dans le meilleur des mondes et le président va pouvoir profiter d'un peu de répit pour retrouver sa sérénité.
Je profite de l'opportunité pour souhaiter à nos hôtes et à toutes et tous de belles fêtes de fin d'année.
Rédigé par : Michel Deluré | 24 décembre 2022 à 16:06
On peut passer les cinquante prochaines années à se demander qui est coupable, du président ou des ministres. Ou alors, on peut avoir le courage et la logique de son mécontentement, et on peut réclamer la suppression du droit de grève.
Ou, au minimum, sa forte limitation. En particulier pour les fonctionnaires et assimilés.
La grève est une déloyauté flagrante à l'égard de l'entreprise. Il y a un contrat de travail, ses termes sont clairs : il garantit un salaire quels que soient les aléas du marché, les variations des ventes de l'entreprise ou les accidents auxquels elle peut être confrontée.
Il s'agit d'une assurance tranquillité absolument extraordinaire. En contrepartie, les actionnaires assument tous les risques et peuvent perdre la totalité de leur investissement. C'est ce qui justifie les fameux "dividendes" (ou l'augmentation éventuelle du cours de l'action), que toute la racaille communiste s'emploie à diffamer. Tandis que le PDG est révocable à volonté par les actionnaires, bien loin des protections dont bénéficient les salariés.
Dans ce cadre, on ne voit pas bien en quoi la grève serait légitime. Tu t'es engagé à faire un boulot dans certaines conditions, tu le fais. T'as changé d'avis, la porte est grande ouverte.
Après plus d'un siècle de législation "sociale" et d'assistanat entassé dans tous les interstices du pays, on voit mal quel raisonnement moral pourrait continuer à justifier une pratique insurrectionnelle et voyoucratique que seuls les excès de la révolution industrielle ont pu excuser.
Et je parle là du secteur privé. Lorsqu'il s'agit de grève chez les fonctionnaires, et pire encore chez les fonctionnaires français, avec leur statut molletonné et rembourré de plume d'oie de tous les côtés, nous touchons au summum du moquage de figure et de l'escroquerie communiste.
Évidemment, dire cela, c'est encore pire que de rappeler les différences d'intelligence entre les races, face auxquelles les curés gauchistes peuvent toujours se raccrocher à quelques prises connues sur la paroi : Gobineau, Hitler et j'en passe.
Dès que vous prononcez le mot "grève", y compris (et surtout) dans le contexte "râlâlà mais ils exagèrent, tout de même", il y en a toujours un pour s'y coller et affirmer que "loin de moi l'idée de remettre en cause le droit de grève", tandis qu'un autre renchérit en rappelant que "d'ailleurs c'est inscrit dans la Constitution" -- comme si la Constitution française était un document délivré par Dieu le Père & de Gaulle son fils réunis, auquel rien, mais rien de rien n'a été ajouté ni retranché depuis 1958, et ne parlons pas de 1789.
Ces amusantes formules prêtes à l'emploi ont été prononcées une fois de plus, il y a quelques jours, sur BFM Business, radio "ultra-libérale" s'il en est, par des animateurs et des invités connus pour être des laquais du CAC 40 -- mais qui pensaient que la SNCF en grève à Noël, tout de même...
Donc, comme d'hab' dans s'pays, il va falloir que les gens arrêtent de râler et se décident à dire ce qu'ils veulent.
Soit ils en ont plein le dos que des inconnus qui tiennent la SNCF par les parties les empêchent de voir leur famille à Noël, et alors ils doivent demander la suppression ou une forte limitation du droit de grève.
Soit ils tiennent à faire reluire leur moralité supérieure à celle du reste du monde car communiste jusqu'au trognon, et alors il va falloir qu'ils sacrifient leurs égoïstes retrouvailles de Noël à l'intérêt supérieur du Prolétariat et de la Justice Sociale.
Je ne vois pas bien ce que Macron vient faire dans l'histoire. Macron, en l'occurrence, il fait ce que les Français lui demandent. Ce serait Attila ou Jeanne d'Arc à la place, ils feraient pareil.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 décembre 2022 à 15:53
Conflits kurdes et Turquie en cette journée de Noël.
Société multiculturelle, société multiconflictuelle.
Paris saccagé, Paris humilié une fois de plus.
Que fait l'Etat ? Où est l'Etat ?
Sur une pelouse de football.
Rédigé par : Isabelle | 24 décembre 2022 à 13:47
Le Président, parmi ses nombreux défauts, qui irritent de plus en plus, en comptent deux particulièrement nocifs pour sa réputation personnelle : il ne sait pas déléguer, il ne sait pas se taire. Passe encore qu’il soit un piètre DRH, qui choisit ses ministres sur des critères qui semblent quelque peu inadéquats. Après tout, lorsque le patron a décidé de prendre seul la lumière, mieux vaut qu’il s’entoure de personnages qui ne lui feront pas de l’ombre. Castex fut en ce sens un excellent choix... En revanche, il semble que, de jour en jour, Borne s’imagine de moins en moins fusible et que ses états d’âme - peut-être aussi un certain orgueil féministe - l’incitent à emprunter d’ici peu la piste ouverte par Philippe...
EM est une fée du logis. Il fait tout, sait tout, pense à tout, calcule tout, à la fois Président aux prises avec les grandes affaires de ce monde et sous-préfet inaugurant les chrysanthèmes, le voici quasiment devenu aussi magasinier dans un dépôt de masques, historien réécrivant le récit national et entraîneur des Bleus... Quand il ne se transforme pas en DJ annonçant que, désormais, les préservatifs seront gratuits. Bref, EM se disperse et, de ce fait, appauvrit sa fonction, tout en donnant l’impression que, touche-à-tout, il ne termine rien...
Que nos ministres et, d’abord, la Première d’entre eux, soient sous ses ordres, c’est notre Constitution - en tout cas son esprit - qui l’exige... et cela est bien ainsi. Mais qu’ils en soient réduits à n’être rien d’autre que les faire-valoir du Prince, qui va jusqu’à compter les crayons, éventuellement ses souffre-douleur, c’en est trop. Et, si colères présidentielles il y a lors du Conseil des ministres, elles n’ont pas lieu d’être, le seul fautif étant le donneur d’ordre qui ne laisse aucune marge de manœuvre à celui désigné pour l’exécuter.
Rien ne changera tant que la France aura en quelque sorte deux gouvernements, l’un, officiel, à Matignon, l’autre, officieux, secret ou cabinet noir, à l’Elysée. Jamais la Présidence n’avait compté autant de conseillers et de collaborateurs qui, pourtant, si l’on en croit le nombre supposé de remontées de bretelles, ne parviennent pas à huiler suffisamment la machine pour qu’elle fournisse le travail impeccable et sans bavures qu’exige le maître du Château.
EM est aussi son dircom. Là encore, il fait tout, contrôle tout, crée tout, décide de tout... et en dit parfois trop. Il s’expose - dans les deux sens du terme -, se met en valeur, mais aussi en danger. Il s’était pourtant promis d’avoir le verbe rare, de dédaigner les médias, de ne s’exprimer que lors des grands instants de la vie de la nation... Le voici au point de mettre en ligne, sur le site officiel de l’Elysée, sa harangue virile adressée à l’équipe de France, à la mi-temps d’un match qui virait au naufrage.
Le voici aussi, à bord de son A340, décontracté et fier de lui, racontant à des journalistes tout ouïe son plus récent exploit à l’international, le sermon qu’il vient d’asséner aux dirigeants d’un Etat souverain qui ne s’entendent pas.
Bon, après tout, pendant ce temps-là, il n’emm*rde pas les Français... Mais il ne se fait pas que des amis... On a vu le résultat de son franc-parler rendu public lors du G5 Sahel de Pau, en septembre 2020. La France est interdite de séjour au Mali et le sera bientôt au Burkina Faso, la Russie s’installe dans l’espace subsaharien et le sentiment anti-français se propage en Afrique francophone et s’aggrave encore au Maghreb... Pour la première fois, certains responsables s’excusent d’utiliser la langue du « colonisateur ».
Bien sûr, la France d’aujourd’hui ne se dirige plus comme celle du Général ou même celle du Florentin. Parce que le monde a changé... mais surtout, parce que la France, à force d’erreurs stratégiques - l’intervention en Libye par exemple - et de coups de menton inutiles, contre l’Italie pour ne citer que le plus récent, en raison aussi de son effondrement économique et de sa maigre puissance militaire (l’arme nucléaire n'étant qu’une menace qu’on ne sait même plus brandir à bon escient), n’est plus ni autant respectable, ni autant respectée. Macron, depuis cinq ans, se croit Jupiter. Il n’est que Scapin.
Finalement, que le Prince admoneste ses ministres ou les congratule, qu’il discourt à tout-va ou se taise un instant, comme l’assure notre hôte, les Français ne sont plus dupes : Macron les a manipulés, les manipule et ne doit sa réélection - incontestable - qu’à la confusion créée par la pandémie. Même ses partisans les plus zélés ont bien compris que la France, si l’on ne met pas un terme à sa pratique verticale du pouvoir, bascule dans un régime qui, toutefois encore républicain, se rapprochera dangereusement d’une autocratie.
Rédigé par : Serge HIREL | 24 décembre 2022 à 12:47
De ce billet, Monsieur Bilger, je ne retiens que le pénultième alinéa : "On reproche beaucoup au président d'être hors sol, de mal connaître les Français. Même si c'est en partie vrai, il ne parviendra pas à nous duper en faisant porter le chapeau au gouvernement ou à quelques ministres quand tout, absolument tout, relève de lui."
De fait, toute décision part du Château et les ministres ne sont que des exécutants des ordres des conseillers présidentiels. Ne disposant pas de l'entièreté de leurs attributions fixées par la Constitution, ils subissent la loi des directeurs de cabinet placés par Jupiter et ne sont que des porte-parole de leurs ministères. Ainsi le veut la loi de la communication médiatique, sachant que la Lumière ne saurait éclairer que le seul Jupiter sous peine de lèse-majesté.
Le problème reste que, lorsque le président de la République tape du poing sur la table du conseil des ministres, il ne fait que souligner ses propres carences et celles de son entourage direct. Conséquence d'une politique à courte vue dont le fondement se décide à Bruxelles et dont Paris n'est plus que l'échelon d'exécution. Ce qui rejoint l'observation de Denis Monod-Broca | 24 décembre 2022 à 08:29.
Malgré cela, joyeux réveillon et bon Noël d'abord à nos hôtes, ensuite à tous les commentateurs et commentatrices, sans oublier qu'il était de tradition d'évoquer une trêve de Noël que les événements en cours ont tôt fait passer au second plan.
Rédigé par : Robert | 24 décembre 2022 à 11:36
Les derniers macronistes regarderont avec intérêt le n° 113 de STRATPOL pour y voir leur président complètement déjanté lors de la finale du Mondial.
https://odysee.com/@STRATPOL:d/113e:e?src=embed&t=25.080692
C'est dès avant sa première élection que beaucoup dont moi même qualifiaient cet individu de psychopathe, et du seul fait de sa situation matrimoniale.
N'importe quel imbécile est capable de vivre à crédit en cumulant les dettes (pléonasme, mais certains ont la tête dure) et c'est ce qu'il fait pour la ruine de notre pays sur tous les horizons.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 décembre 2022 à 10:50
Macron applique une règle de management assez connu consistant à nommer soit des nuls (Pap Ndiaye, Pannier-Runacher, Béchu) et autres sous-secrétaires comme Beaune), soit des personnalités incapables de se dépêtrer d'affaires judiciaires (Dupond-Moretti), soit des ministres qui obéissent aux ordres en mentant effrontément aux moutons qui les écoutent (Véran, Darmanin).
Après avoir nommé les membres du gouvernement, il a beau jeu de les stigmatiser, de les engueuler, de les vilipender, alors qu'il est totalement responsable de l'absence de ligne politique, de visions qui seraient de nature à encadrer leur action.
C'est tellement désagréable de gouverner avec ces ministricules que notre président qui n'a connu de l'armée que ses déguisements et qui ne connaît les Français qu'à travers les enquêtes d'opinion, préfère passer beaucoup de temps à vouloir redresser le Liban (même pas en rêve !) ou donner des leçons aux illibéraux de l'UE.
Bref, le temps passe, les pansements coûteux ajoutent aux déficits publics et la France s'enfonce toujours plus dans le chaos macronien.
Rédigé par : caroff | 24 décembre 2022 à 10:43
« Mais qui les a fait venir au gouvernement, qui les y a maintenus ? » (PB)
C'est une excellente question et je vous remercie de l'avoir posée, selon la formule employée au cours de débats politiques.
Rédigé par : Exilé | 24 décembre 2022 à 10:37
La chienlit.
Et ça ne fait que commencer.
Rédigé par : stephane | 24 décembre 2022 à 10:21
Cher Philippe,
Pardonnez-moi de vous le dire, mais je crois que vous commettez une faute de goût en postant ce billet incriminant la culpabilité de Jupiter la veille de Noël, c'est-à-dire quand prend effet la trêve de Noël. Vous me direz que je ne suis pas obligé d'y ajouter en la commentant.
Si Jupiter est coupable, il ne fait que parachever en y croyant la politique de détricotage des services publics menée comme inconsciemment par ses prédécesseurs qu'il appelle des "rois fainéants".
Le choix le plus emblématique d'un ministre condamné à ne pas exister et à faire le contraire de ce que les Français étaient en droit d'attendre de sa mine de sous-préfet bonhomme et ayant l'accent gascon de Tartarin de Tarascon, est celui du deuxième d'entre les premiers ministres, Jean Castex, contre lequel son passé de détricoteur de l'hôpital public sous Xavier Bertrand aurait dû prévenir le président de la République si celui-ci n'était pas cynique et se donnait véritablement pour mission d'être le garant non seulement de la continuité du service public, mot sous lequel se cache le marronnier du "service minimum" que Gilles de Robien n'est pas parvenu à imposer sérieusement, mais de son bon fonctionnement.
Or Emmanuel Macron s'est fait connaître en pourfendant les métiers réglementés et en organisant des professions à deux vitesses: les VTC et les taxis qui paient patente, les hôteliers et ceux qui prêtent ou sous-louent leur appartement pour Airbnb, avec la perte de qualité de service inséparable de l'absence de tradition hôtelière ou du taxi, cet ancien transport de luxe.
Comment Emmanuel Macron peut-il déplorer ce qu'il a lui-même organisé sans l'explication du cynisme, encore et toujours ?
Noël est la moins cynique des fêtes. La moins cynique et la plus civilisée. Il est gâché depuis trois ans, hier par le gouvernement qui voulait parquer les papys et les mamies dans la cuisine (encore Jean Castex qui demandait que l'on porte un masque dans un réveillon où l'on n'aurait pas été plus de six) et aujourd'hui par des grèves de soi-disant syndicalistes Gilets jaunes dont les préavis ont été posés par les syndicats. Ne cédons pas à la prise de Noël par Jupiteux, qui n'est pas si "coupable" que ne voit dans son jeu quiconque se donne la peine d'y regarder sans avoir deux ou trois coups d'avance, ce qui n'est pas de bon ton quand on est invité à réveillonner en famille ou chez des amis...
Joyeux Noël à vous-même, cher Philippe, sans qui tous ces échanges ne seraient pas possibles, à Madame Bilger et à tous les contributeurs de ce blog.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 24 décembre 2022 à 10:00
Plus de cinq années de macronie, épuisant et indigeste.
Je préfère Montesquieu, une autre pointure :
Pour cette fin d’année, Montesquieu, pourquoi pas !
« Aimer à lire, c’est faire un échange des heures d’ennui que l’on doit avoir en sa vie, contre des heures délicieuses.
Un homme qui a de l’esprit ne cherche point à en montrer : on ne se pare pas des ornements que l’on met tous les jours.
On peut dans le monde avoir de la politesse en conservant sa liberté.
Il y a autant de vices qui viennent de ce qu’on ne s’estime pas assez, que de ce qu’on s’estime trop.
Nous louons les gens à proportion de l’estime qu’ils ont pour nous.
Une belle action est une action qui a de la bonté, et qui demande de la force pour la faire.
Si on ne voulait être qu’heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile, parce que nous croyons les autres plus heureux qu’ils ne sont. »
Bien à vous tous, parce que la rancune ne fait pas partie de mon "logiciel". Pas de temps à perdre avec le ressentiment.
Rédigé par : Isabelle | 24 décembre 2022 à 09:44