On va bientôt sortir du deuil mondial causé par la mort de Pelé et je devine que la disparition de Benoît XVI, un grand pape conservateur et théologien profond, ne va pas bouleverser les foules. Trop intelligent et pas assez politique pour ça !
Alors il faudra bien se retrouver face à cette interrogation fondamentale pour qui ne se satisfait pas de soi : qui puis-je admirer ?
Serait-ce faire preuve d'impudence que de considérer que les années 2000 ont été caractérisées, au fil du temps, par une extrême banalisation de la classe politique, du personnel gouvernemental et de la stature présidentielle, au point que l'admiration nous est devenue interdite ? Et que, pire, sans forfanterie le commun des citoyens a pu parfois se dire qu'il n'y avait pas un gouffre entre lui et les gens de pouvoir...
L'admiration, idéalement, est une adhésion entière et quasiment absolue à une personnalité qu'on respecte, qui est à la fois proche et lointaine, qu'on a envie de connaître mais qu'on n'oserait pas aborder, à un être au sujet duquel on n'imagine pas avoir la moindre réserve.
Cette conception, aujourd'hui, n'a plus cours. Au mieux, l'admiration cherchera à se maintenir malgré le constat de certains défauts, la certitude de plusieurs failles et l'impression qu'on ne pourra plus appréhender avec enthousiasme mais apprécier seulement sur un mode relatif...
La démonstration de cet appauvrissement pourra aisément être faite par plusieurs éléments signifiant qu'on invente des processus palliant ce manque d'admiration.
Par exemple la multiplication des héros qualifiés tels pour tout et n'importe quoi. Comme si pour répondre à une frustration, il convenait de glorifier trop vite des actes et des personnes qu'hier on aurait laissés dans l'anonymat.
Je vois aussi dans la multitude des hommages distribués au tout-venant et la frénésie des panthéonisations, un indice fort qui a contraint à remplacer un monde où on ne peut plus vraiment admirer par une inflation de félicitations et de congratulations en sens inverse...
Enfin je me demande si, à cause d'un déficit d'admiration, on n'a pas décidé de reporter sur soi un regard complaisant, narcissique. D'aucuns ont compensé ce dont on les a privés par une hypertrophie d'eux-mêmes.
Personne à admirer vraiment, totalement. Seulement du bout des lèvres, de l'esprit et du coeur. Mais pourquoi chercher en politique, dans les arts ou ailleurs ce qu'on ne trouve plus ou si peu ?
Pourquoi ne pas découvrir des héros du quotidien, accomplissant les mille missions de l'être humain accompli, dans le secret des familles, dans l'anonymat des couples, dans la fraternité des amitiés ?
Tant d'admirations authentiques auprès desquelles on passe.
Je veux admirer, je sais qui.
@ anne-marie marson
"Pascal était plus connu à son époque pour les Provinciales ou Les Pensées que par ses travaux scientifiques, mais aujourd'hui c'est le contraire, comme l’ont rappelé Vamonos, Claggart et F68.10."
Non, il est plus connu pour ces réflexions philosophico-religieuses à l'heure actuelle car cela permet aux religieux de donner le changer face aux rationalistes et face à la science.
La liste des travaux scientifiques de Pascal est néanmoins considérable ; et l'aspect politico-religieux de Pascal vient largement de la question janséniste d'alors. Sauf que, à cette époque, la question religieuse et scientifique n'est pas encore dissociée, et encore moins en France qu'elle ne l'est, par exemple, en Hollande. Port-Royal n'est pas qu'un lieu religieux, mais aussi un lieu où les controverses philosophiques ont bel et bien lieu, comme en témoigne le texte connu sous le nom de Logique de Port-Royal. Réelle production scientifique d'un mouvement religieux.
Le fait que science et religion n'étaient pas dissociées explique en quoi il est fallacieux de prétendre que Pascal ne fut pas connu à son époque pour ses travaux scientifiques. Bien sûr que si. Par contre, certains de ses travaux, comme le théorème de Pascal, que nous discutâmes sur un autre billet, ne furent redécouverts puis compris qu'au 19e siècle. Entre-temps, Leibniz pauma les textes mathématiques de Pascal, car la science était loin d'avoir, alors, la structuration moderne permettant d'archiver et de préserver les connaissances. C'est là en effet l'enfance de la science moderne, et les réseaux de sociabilité sur lesquels elle s'appuyait étaient à la croisée de la question religieuse et de la controverse sur la place de la philosophie dans une société religieuse. Vous semblez ignorer ce contexte dans votre appréciation.
Il fallait extraire la science du dogme religieux, à l'époque. Ce ne fut accompli que plus tard, et bien progressivement.
L'ironie en est que, maintenant, le dogme religieux s'immunise à la critique rationnelle sous prétexte qu'il serait distinct de la science et ainsi immunisé à la critique rationnelle.
Rien n'est plus faux.
"M. Onfray est intelligent, on pourrait l'admirer, mais pas assez pour appréhender l'idée de Dieu, et englué dans son athéisme, il pense qu'Einstein nomme Dieu ce qu’il n’a pas encore découvert."
Oui. Einstein n'a pas une conception théiste de la notion de Dieu. Einstein est essentiellement un moniste. Ce qui est incompatible avec le judaïsme, le christianisme et l'islam. À 100 %. Einstein est plus proche d'une conception spinoziste de Dieu qu'autre chose, et n'a absolument rien à apporter à la défense de la religion.
"En réalité je pense qu'Einstein était croyant non pas en raison de ce qu'il ne connaissait pas, mais au contraire en raison de ce qu'il avait découvert, et de ce qu'il devinait qu'il allait découvrir."
Un peu facile. À ce titre, je pourrais tout aussi bien être qualifié de croyant. Il y a bien une aura de mystère dans la recherche scientifique, physique ou mathématique poussée. Dès qu'on le dit, on serait croyant ? Non. Trop facile, Madame.
Nous devons systématiquement nous battre contre des gens qui veulent nous faire dire ce que nous nous refusons à dire. Ce n'est pas respectueux. Pas plus que ne l'est le sale petit jeu qui consisterait à prétendre, sans preuve, que X ou Z scientifique célèbre se serait converti sur son lit de mort. Ce petit jeu pervers, il est temps qu'il cesse.
"Pour ceux qui restent: Jeff Buckley - Hallelujah (Official Video)"
Cette chanson est une reprise de celle de Leonard Cohen. Vu le niveau de complexité de rapport à Dieu de Leonard Cohen, il me paraît, encore une fois, fallacieux de reprendre Leonard Cohen en soutien de la religion.
"L'Allemagne qui autrefois avait fait un héros de l'illustre Baron Rouge, héros de l'aviation de la Seconde Guerre mondiale, suggère maintenant qu'il faut admirer les déserteurs. Les mêmes qui admirent Zelensky."
Il convient effectivement de favoriser les désertions du camp adverse, dans une guerre, Madame.
Rédigé par : F68.10 | 14 janvier 2023 à 15:37
Benoît XVI est désormais au paradis. Il a la réponse.
Pour beaucoup, la résolution pour l'année 2023 a été de lire plus de livres, par besoin d'informations.
Je vais lire les livres écrits par Benoît XVI, parce que bientôt ce sera dogme contre dogme.
Dans un des billets précédents, il était question de Pascal, qui est une personnalité à admirer.
Pascal était plus connu à son époque pour les Provinciales ou Les Pensées que par ses travaux scientifiques, mais aujourd'hui c'est le contraire, comme l’ont rappelé Vamonos, Claggart et F68.10.
Dans le dernier numéro de Front Populaire, qui a causé des soucis à M. Houllebecq, M. Onfray parle de Dieu et d'Einstein.
M. Onfray est intelligent, on pourrait l’admirer, mais pas assez pour appréhender l'idée de Dieu, et englué dans son athéisme, il pense qu'Einstein nomme Dieu ce qu’il n’a pas encore découvert.
En réalité je pense qu'Einstein était croyant non pas en raison de ce qu'il ne connaissait pas, mais au contraire en raison de ce qu'il avait découvert, et de ce qu'il devinait qu'il allait découvrir.
Benoît XVI, Pascal et Einstein, trois personnalités extrêmement intelligentes et admirables.
Pour ceux qui restent:
Jeff Buckley - Hallelujah (Official Video)
https://www.youtube.com/watch?v=y8AWFf7EAc4
De l’autre côté du spectre:
« La démonstration de cet appauvrissement pourra aisément être faite par plusieurs éléments signifiant qu'on invente des processus palliant ce manque d'admiration.
Par exemple la multiplication des héros qualifiés tels pour tout et n'importe quoi. Comme si pour répondre à une frustration, il convenait de glorifier trop vite des actes et des personnes qu'hier on aurait laissés dans l'anonymat. »
En 1954, Boris Vian écrivait une lettre à un certain Monsieur le Président. Cette lettre est enfin arrivée et reçue 5/5 par la NUPES et LFI, et en Allemagne.
L'Allemagne, oubliant l’héroïsme de son illustre Baron Rouge, est prête à accueillir des déserteurs de l'armée russe «menacés de grave répression », a déclaré la ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser dans un entretien paru ce jeudi 22 septembre, au lendemain d'une annonce de mobilisation de réservistes russes pour combattre en Ukraine.
L’Allemagne qui autrefois avait fait un héros de l’illustre Baron Rouge, héros de l’aviation de la Seconde Guerre mondiale, suggère maintenant qu’il faut admirer les déserteurs. Les mêmes qui admirent Zelensky.
Il est curieux que le féminisme radical et l’éloge des déserteurs évoluent et croissent parallèlement.
C’est ce que Eric Zemmour appelait la féminisation de la société.
Pour ceux qui restent:
https://www.youtube.com/watch?v=K9UQSLjha9E
Rédigé par : anne-marie marson | 12 janvier 2023 à 14:33
Ce qui n'est pas reproductible n'est pas scientifique.
Des milliers d'individus en vingt siècles ont cru voir la Sainte Vierge. Miracles ? Quelle blague !
La démocratie n'a jamais été le pouvoir de la rue.
Le philosophe s'étonne de ce qui n'étonne pas.
Né à Paris d'un père uzétien et d'une mère normande, où voulez-vous, Monsieur Barrès que je m'enracine ? (Gide)
Né à Dieppe d'un père d'Armagnac et d'une mère roubaisienne, ayant vécu vingt ans en Afrique noire, puis douze ans à La Réunion, où voulez-vous, Monsieur Barrès, que je m'enracine ? (moi)
L'erreur n'est pas seulement une idée fausse : c'est une idée fausse qu'on croit vraie.
Comme on nous pardonne mieux nos échecs que nos réussites !
Une religion est une secte trop nombreuse pour accepter d'en être une.
Tenir pour faux ce qui est douteux.
Une vérité, cela ne se vote pas.
Elton John n'est pas l'égal de Mozart.
Tout dogme est bête et rend bête.
Chaque année en France, il y a environ 100 00 tentatives de suicides et environ 10 000 suicides... réussis.
Il y a ce qui dépend de nous et ce qui n'en dépend pas.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 janvier 2023 à 14:39
@ Achille | 02 janvier 2023 à 16:54
« Alors au final EM, à défaut d’atteindre le meilleur, a su éviter le pire... »
Est-il possible de faire pire que ridiculiser notre armée au Mali, repartir totalement bredouille des Etats-Unis, se faire rouler dans la farine par Poutine, aboyer dans le vide au Liban, subir la pantomime honteuse de l’« Ocean Viking », noyer les deux prochaines générations sous le remboursement d’une dette due à un choix politique erroné, faire croire au peuple que combattre un virus est une guerre, mettre à mal notre énergie nucléaire, accepter de vendre notre électricité au prix de revient et la racheter plus cher, excéder les médecins au point qu’ils se mettent en grève - du jamais vu -, virer une préfète qui fait respecter la loi, plier devant les ukases de Bruxelles et de Berlin, nommer des ministres incompétents, qui ne parviennent même pas à se faire un nom, décorer des personnalités en délicatesse avec la justice, exposer nos forces de l’ordre face à des voyous multirécidivistes mais toujours en liberté et - j’en passe... -, finalement, un soir de 31 décembre se pavaner sur le petit écran en déroulant des platitudes, en énumérant ses exploits supposés et en manipulant des chimères ?
Est-il possible de faire pire que ces valses-hésitations autour de la réforme des retraites, qui ont déjà réussi à recréer un front uni des syndicats et vont nous conduire à des mouvements sociaux, qui seront d’autant plus puissants et soutenus qu’une majorité de Français sont anxieux et ont raison de l’être face aux dégâts qu’endure le pays (santé, immigration, insécurité, inflation, menace de dépôts de bilan de milliers d’entreprises,...). Des dégâts dont les causes sont toutes identifiées depuis longtemps... sauf par la Macronie.
Ce n’est pas d’un homme providentiel dont la France a besoin. C’est d’une équipe bien décidée à faire le ménage. Bien décidée à tirer un trait définitif sur la dramatique période de la gauche au pouvoir (35 heures, retraite à 60 ans, régularisation des clandestins, aides sociales démesurées...). Bien décidée à se séparer d’au moins un million de fonctionnaires inutiles. Bien décidée à remettre l’Europe à sa place et à lui ôter toute velléité de souveraineté. Bien décidée à éradiquer tout ce qui ressemble à du multiculturalisme. Bien décidée à rétablir la tranquillité publique sur chaque cm2 du territoire. Bref, bien décidée à en finir avec le « en même temps ».
Rédigé par : Serge HIREL | 05 janvier 2023 à 19:44
Une scène, admirable, décrite ici par Jean-Jacques Annaud:
https://www.allocine.fr/video/video-19551859/
Deux personnages dans Dersou Ouzala, mais il faut avoir vu le film.
Rédigé par : Giuseppe | 04 janvier 2023 à 21:48
Celle qui nous a élevés était admirable, elle doit être la seule... doit lire par-dessus mes épaules, parfois me corrige encore. L'école lui a manqué, c'était ainsi pour l'époque, au fond je pense qu'elle était apaisée par sa fille, d'abord parce qu'elle était universitaire de la langue qu'elle voulait que l'on parle tous, en plus du français, et spécialiste de civilisation ancienne dans le pays d'origine.
Avec le recul, je me rends compte qu'il lui a fallu un courage immense... Admirable...
Rédigé par : Giuseppe | 04 janvier 2023 à 21:21
"Je veux admirer mais qui ? (PB)
Certainement pas Isabelle Huppert dont le documentaire de Benoît Jacquot "Par coeurs", où elle est filmée pendant le travail des répétitions au festival d'Avignon, a été égratigné par le Canard enchaîné de la semaine dernière.
Je n'ai jamais pu voir et j'y ai maintenant définitivement renoncé, une de ses prestations, j'ai toujours dit qu'elle jouait faux comme un instrument désaccordé.
"Isabelle Huppert trébuchant sur une phrase de La Cerisaie, de Tchekhov. On la voit, on l'entend dans tous ses états, la phrase, mais pas Huppert, hélas".
Le Volatile dans sa critique est bien bon, "Un documentaire décevant, simplement décevant".
Je n'ai jamais compris qu'elle puisse avoir une telle aura... C'est ainsi, il en faut pour tous les goûts, même pour ceux qui ont le palais un peu fruste.
Rédigé par : Giuseppe | 04 janvier 2023 à 14:32
"(Reuters) - Le président russe Vladimir Poutine a supervisé mercredi le départ d'une frégate dont il a dit qu'elle était équipée des nouveaux missiles de croisière hypersoniques Zircon."
Et il faudrait l'applaudir le Cinglé ? Si on est dans la même qualité de délabrement que tout son pays, il n'a pas fini de nous faire rire, le judoka de ces dames et sa ceinture noire en chocolat.
Les petits Winston d'Ukraine ont fait la même réponse que les soldats de l'île aux Serpents.
La propagande a tellement sclérosé les cerveaux disponibles de ce pays, que demain ce peuple en état de commotion cérébrale avalerait la résurrection de Staline... Sauf évidemment ceux qui ont goûté à l'Occident, ses libertés, ses merveilles, ses bijoux et fringues, sous les doux frimas de la Côte d'Azur pour leur plus grand bonheur.
Les esclaves chez eux à la niche, et surtout qu'ils continuent à bien picoler et surtout ne pas s'instruire, pour les WC c'est au fond de la cour, et le knout pour ces moujiks sans ressort dont on leur fait croire qu'ils ont la grandeur du monde en eux pour mieux les exploiter, et les abrutir à l'envi de servilité.
Rédigé par : Giuseppe | 04 janvier 2023 à 13:44
Et le gagnant est : le maire de Pantine !
Il mérite de détrôner Sandrine Rousseau qui doit être en rage jalouse.
Les dîners de cons socialos Nupes woke se multiplient à l’infini, aussi je pense qu'il faudra créer un guide style Michelin ou Gault et Millau pour que les intéressés puissent faire leur choix.
Dernier sketch en date et de taille : celui de Pantin.e, on a cru à un gag genre 1er avril, non c'est du sérieux, du lourd, du socialo, le maire PS a dû ingurgiter trop de fumées de crack du parc voisin, son cerveau a disjoncté mais au moins, avec cette mesure dantesque, il aura fait un grand pas pour lutter contre l'insécurité dont sont victimes les, heu, comment on dit ? Pantinettes, Pantinoises qui pourront désormais sortir du métro et traverser Pantine la nuit en toute sécurité.
Que vont faire les maires de Juan les Pins, celui de Bais en Mayenne, et le département d'Ille-et-Vilaine, Elle-et-Vilaine ?
Mais revenons à nos premières « Zemmour » : le vrai danger ce ne sont pas tous ces Nupes ravagés du cerveau, non, c'est l'ultra drouââââte ! Enfoncez-vous bien ça dans vos crânes de colibris.
https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/egalite-femmes-hommes-en-2023-la-ville-de-pantin-s-appellera-pantine-annonce-le-maire_5578866.html
Rédigé par : sylvain | 04 janvier 2023 à 09:28
Pelé redevenu simple mortel va enfin pouvoir reposer en paix.
A Dieu Edson !
Rédigé par : Axelle D | 03 janvier 2023 à 20:21
"Je veux admirer mais qui ?" (PB)
Après Sa Grande Suffisance, elle monte sur le podium, le mien bien sûr: Celle Qui Parle... Anne Nivat qui ne sait rien, des phrases alambiquées et interminables pour annoncer du vent, l'art de dire quand on ne sait rien.
Un bafouillage lamentable et significatif, à la question d'un interlocuteur qui semblait persuadé qu'elle avait eu au moins des contacts avec un cinglé de la milice Wagner.
Présentée comme celle qui a "réalisé un périple de 66 jours"... Vaste programme... en Russie, dont le fait d'arme fut de se coltiner 1 500 km en bagnole avec des pieds nickelés. Tout ça pour ça !
On n'attend plus que son livre, forcément ! Les tribulations d'un reporter de guerre sous les bombes, of course. Les amateurs de Pellos ne devraient pas être déçus, pourtant elle rechercherait l'effet inverse me semble-t-il.
Sa position tout à fait incongrue lors de la préparation du débat de Bourdin et de Plenel face à Macron, était non seulement ubuesque, mais aussi complètement dérisoire, d'ailleurs j'avais trouvé nulle la prestation de Bourdin.
Depuis, Celle Qui Parle, je la range dans les tiroirs avec Sa Grande Suffisance.
Une boursouflée de plus, qui me fait douter a posteriori de la véritable qualité de ces batouilles journalistes, Marie-Claire serait un meilleur terrain pour leur expertise.
Rédigé par : Giuseppe | 03 janvier 2023 à 15:05
Admirons les récipiendaires de la nouvelle cuvée de la Légion d'honneur, on peut comprendre Pierre et Marie Curie : "Je n'en vois pas la nécessité", a déclaré le physicien nobélisé pour justifier son refus de la Légion d'honneur.
On peut les comprendre, côtoyer des repris de justice, c'est pas pour la gloire de la France:
https://i.goopics.net/8ujmae.png
Cette breloque ne vaut pas plus qu'un vieux clou rouillé bon à vous refiler, à défaut d'honneur, le tétanos.
Rédigé par : Giuseppe | 03 janvier 2023 à 11:17
@ stephane | 02 janvier 2023 à 22:28
Emmanuel Macron fait ce qu’il peut avec ce qu’il a et ses marges de manœuvre sont plutôt étroites.
La dette et l’inflation sont les deux variables d’ajustement permettant au pouvoir en place de maintenir les emplois dans les entreprises et stabiliser le pouvoir d’achat des citoyens. Ceci dans un pays qui a tendance à vouloir vivre au-dessus de ses moyens.
N’oublions pas que la France est la championne du monde des prestations sociales et de ce fait un des pays les moins inégalitaires, mais aussi championne du monde des jours de grève .
Les Français ne s’y sont pas trompés en réélisant le président sortant. Quand on voit les charlots qui veulent s’emparer du pouvoir il y a de quoi avoir des sueurs froides.
Rédigé par : Achille | 03 janvier 2023 à 06:41
@ hameau dans les nuages
"Quand admettrez-vous que les USA s'essuient les pieds sur l'Europe..."
Vous avez suivi l'actualité ? Qui, à l'heure actuelle s'essuie les pieds sur qui ? Poutine s'essuie les pieds sur l'Europe. Vous ne l'avez pas encore remarqué ?
Mais regardons ce petit coup de fil que vous nous avez communiqué:
Victoria Nuland [secrétaire d'État assistante pour l'Europe et l'Eurasie]:
Je ne me souviens pas si je te l'ai dit, ou si je ne l'ai dit qu'à l'attention de Washington. Quand j'ai parlé à Jeff Feltman [chef du département des Affaires étrangères des Nations-Unies] ce matin, il avait un nouveau nom à proposer pour le gars à l'ONU: Robert Serry [diplomate hollandais, coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Proche-Orient]... je te l'ai bien écrit, ce matin, non ?
Geoffrey R. Pyatt [ambassadeur américain en Ukraine]: Oui. Oui, je l'ai vu passer.
V. N.: OK. Eh bien, il a réussi à faire en sorte que Serry et Ban Ki-moon [Secretary-General of the United Nations] se mettent d'accord pour que Serry puisse venir lundi ou mardi.
G. P.: OK.
[Coupure de son]
V. N.: Ce serait donc super, je pense, pour arriver à faire coller ce truc et d'avoir les Nations unies pour aider à le faire coller et, tu sais...
G. P.: Et je pense qu'il convient de nous fassions coller tout cela ensemble, parce que vous pouvez être à peu près certain que lorsque ça va prendre de la hauteur, les Russes vont travailler en coulisses pour le faire capoter.
V. N.: Que l'U.E. aille se faire foutre.
G. P.: Oh ! Parfaitement ! [Coupure de son] Et encore une fois, le fait que ce soit à l'air libre en ce moment même... je cherche encore à comprendre, dans mon esprit, pourquoi Ianoukovytch a fait cela. Mais, entre-temps, il y a un meeting du Parti des Régions en ce moment même, et je suis certain qu'il y a une discussion animée dans ce groupe, arrivés à ce point. Mais bon, nous pourrions permettre à Joe [Joe Biden, vice président des États-Unis] de prendre position sur cela si nous sommes rapides. Donc, laisse-moi bosser, laisse-moi bosser sur Klitschko [Vitali Klitschko: dirigeant de l'alliance démocratique ukrainienne pour la réforme et membre du parlement ukrainien] et, si tu arrives à... je pense qu'il nous faut une personne de stature internationale pour intervenir à ce point pour faire accoucher de cela, et l'autre point est de tendre une perche à Ianoukovytch, mais il faudra probablement nous regrouper sur cela demain, et nous verrons comment les choses commencent à se mettre en mouvement.
V. N.: Donc, sur ce morceau, Jeff, quand j'ai écrit la note, Sullivan [Jake Sullivan: conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden] est revenu vers moi en me disant "Vous avez besoin de Biden", et je l'ai dit "probablement demain pour donner un coup de nerf", et on fera coller les morceaux.
Oh là là !!! Le complot !!! La main dans le sac !!!
Plus sérieusement: 1. ce sont des gens qui bossent 2. il y a des coupures de son qui peuvent signifier un montage pas spécialement bienveillant 3. La deuxième coupure de son se situe juste après "Fuck the E. U.", ce qui annihile toute tentative de comprendre le contexte.
Sur le fond: il n'y a rien de choquant a priori dans cet échange. Madame est remontée contre l'U.E. qui, comme nous l'avons vu, est malheureusement une passoire pour les intérêts et les manipulations des Russes, d'autant plus que les Allemands étaient du genre particulièrement coulant. Les US nous ont fait de multiples remontrances au sujet de la Russie et du gaz, notamment Trump face au big boss de l'OTAN en des termes assez cassants. Il n'y a rien de particulièrement caché. Tout ce qui s'est passé en 2014 est assez bien connu, et votre extrait audio, qui ne montre que des gens s'affairant au boulot qui est le leur ne montre RIEN de concret si ce n'est qu'ils bossent, et qu'ils savent que l'UE est un truc mou. Tout comme moi.
JE NE VOIS DONC RIEN DE CHOQUANT DANS CES ÉCHANGES !
Au sujet du point que cet extrait monte en mayonnaise, le "Fuck the EU": il serait temps de cesser de geindre dès qu'une personne vous dit "J't'emmerde" plutôt que "si vous êtes disposé, en toute ouverture d'esprit, à daigner écouter ma critique, plainte et doléance, Monsieur, je me ferai un plaisir de vous prendre la tête, avec votre consentement et en tout bien tout honneur". Là, ils sont vénères, et c'est bien leur droit.
Vous n'avez nullement montré que les US ont cherché à nuire à leurs partenaires européens. Ils les trouvent simplement mous du genou et passablement irresponsables dans leurs divisions. Tout comme moi.
Si la seule chose que vous avez sous le coude, ce sont des histoires de politesse et d'étiquette, c'est que vous n'avez pas grand-chose à nous mettre sous la dent dans la catégorie complot. "Ouuuuin !! On me manque de respect !! C'est un complot !!" C'est la maternelle, ici ??
Et, ensuite, sur le fond du fond, cet entretien date de 2014. J'espère que vous avez une analyse solide pour nous expliquer en quoi cet enregistrement audio prouve un complot, une manipulation, ou quoi que ce soit.
Tout ce que j'y vois, c'est de la politique étrangère tout ce qu'il y a de plus normale face à des Russes qui sont mille fois pire. Et qui, en 2014, ont cherché à déstabiliser la démocratie ukrainienne. En 2014, la Russie a tenté de forcer la main de l'Ukraine économiquement, et cela s'est mal passé. Constitutionnellement. Dans la foulée, la Russie a aussi commencé à envahir.
Éclairez-moi donc, je vous en prie... les Américains font ce que nous devrions faire: défendre des valeurs démocratiques et coordonner tout cela avec les diverses parties prenantes. Les Russes, eux, tordent la main avant et envahissent après. Et vous trouvez cela normal...
P.-S.: si les Serbes veulent rejouer aux abrutis avec les Kosovars, oui, ils méritent des bombes. Il faut bombarder les génocidaires jusqu'à ce qu'ils comprennent qu'il se feront génocider davantage que ce qu'ils envisageaient pour les autres. Pas. De. Génocidaires. En. Europe.
Et au cas où vous n'auriez pas remarqué, le délire serbe a déjà commencé à se mettre en mouvement pendant que vous et vos copains défendiez Poutine, le défenseur de l'Europe contre les Ricains, qui donnait le mauvais exemple et des idées malsaines aux Serbes. Qui vont bien devoir se prendre des bombes s'il leur vient l'idée saugrenue d'envahir le Kosovo. Avec une guerre en Ukraine sur les bras, j'espère bien que tout délire serbe sera écrasé dans l'œuf et de la plus brutale et catégorique des manières. Pas. De. Génocidaires. En. Europe.
Rédigé par : F68.10 | 03 janvier 2023 à 06:02
La vérité affleure au cœur de nos intimités, l'admiration enfin ne cède plus aux foules, aux meutes de l’idolâtrie, l'art de notre hôte ménage son effet jusqu'à la dernière ligne.
Les leaders ne sont plus que figurines de jeux virtuels, les vrais héros sont les individus qui savent ne plus suivre que ceux qui ont l'humilité d'avouer n'être que les interprètes, les traducteurs de la lecture d'une réalité partagée, et annonce la victoire essentielle face aux Gollum qui se prennent pour Sauron, menaçant la planète des anneaux de leurs infantilismes.
Après les temps d'espérance et ceux de la foi, vient donc celui de la charité qui permet à tous le courage d'être libre, d'avoir pleine légitimité à défendre jusqu'à la mort cet espace d'intimité où chacun fait ce qu'il veut dans le respect d'autrui, n'impute plus à aucun père aucun mensonge désormais dévoilé, chacun ayant, au prix du pardon, la latitude d'écrire son épopée, assumant le destin humain qui est de nommer la vérité, celle-là qui éclaire les chemins de la création et permet d'admirer sans retenue les plus brillantes interprétations :
https://www.youtube.com/watch?v=1QmnVCn_oZU&list=PLLDSg5YFTMbfLXZr5iKwVYMX6vsJlUvqk&index=14
Rédigé par : Aliocha | 02 janvier 2023 à 23:37
@ Achille
Nierez-vous le fait qu'en plus de leur PGE (prêt garanti par l'État) à rembourser, beaucoup d'entreprises se trouvent avec des charges intenables ?
Macron a quand même pas mal de casseroles et la confiance que les électeurs avaient en lui est sérieusement ébranlée. Il y a les circonstances, mais il en a créé la plupart et son comportement, à l'image de celui de son pote Sarkozy a son époque, manque singulièrement d'exemplarité et fait passer les Français pour des imbéciles, même si certains n'ont pas besoin de Macron pour cela, mais également déclasse la France.
Quand les gens se demandent si Macron aime la France, c'est qu'il y a un sérieux problème.
Bref, pas brillant.
Rédigé par : stephane | 02 janvier 2023 à 22:28
« Je veux admirer mais qui ? » (PB)
Excellente question.
Après réflexion, il me semble que les seuls humains - généralement morts - que nous puissions admirer sans risque de nous tromper sont les saints reconnus comme tels.
Et il faut reconnaître que nous sommes en France plutôt vernis sur ce plan, au vu par exemple du nombre de villes ou de villages portant des noms de saints.
Ainsi, il existe par exemple quelques bourgades appelées Sainte-Radégonde et j'invite quiconque ignorerait qui elle fut de se renseigner à son sujet.
Bien entendu, la méthode est généralisable à d'autres lieux.
Rédigé par : Exilé | 02 janvier 2023 à 21:31
@ F68.10 | 02 janvier 2023 à 15:35
"Non, absolument pas."
Oh que si !
Quand admettrez-vous que les USA s'essuient les pieds sur l'Europe et que l'Ukraine n'est qu'un prétexte pour avancer leurs pions ?
https://www.youtube.com/watch?v=CL_GShyGv3o&ab_channel=FreiBILDfuerAlle
Sinon vous voulez rebombarder la Serbie ?
Pour rappel, en 1999, la Russie avait obtenu la promesse qu’elle aurait un rôle à tenir dans le nord de l’ancienne province serbe… Rôle qu’elle ne put finalement pas tenir, celui-ci étant revenu à la KFOR, la force de l’OTAN déployée au Kosovo.
Si vous avez des gosses à envoyer au front pour jouer au chat et à la Russie, n'hésitez surtout pas.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 janvier 2023 à 18:41
La grandeur d'âme, les grands esprit ou la gloire de l'Histoire poussent à admirer des personnes comme des œuvres ayant un caractère manifestement grand.
Le progressisme qui relativise par le bas ne pousse qu'à la petitesse de l'esprit et à l'admiration béate de ce que les médias servent comme exemples, donc la petitesse et la bassesse, le citoyen français, notamment s'il est patriote et de souche, n'étant qu'un "reliquat fangeux" de l'Histoire, donc à mépriser, notamment s'il a atteint la cinquantaine sans s'être offert une Rolex...
Malgré tout, merci Monsieur Bilger pour ce billet et recevez avec Madame Bilger l'expression de mes vœux les plus chaleureux en ce tout début d'année 2023 qui ne s'ouvre cependant pas sous d'heureux auspices
Rédigé par : Robert | 02 janvier 2023 à 17:54
@ Jérôme
Ne vous déplaise Linda de Souza était une femme authentique, passionnée et de grand talent, avec un timbre de voix magnifique et envoûtant. Ainsi que ce medley en forme d'hommage à sa célèbre compatriote Amália Rodrigues en témoigne :
https://youtu.be/yDzMcG-sH4E
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@ Françoise et Karell Semtob
"Le numérique n'est qu'un outil et nous devons veiller à ce qu'il ne devienne pas un effaceur de conscience et de liberté, un outil de censure."
Bien d'accord avec vous.
Il y a déjà près de cinquante ans que Jacques Ellul nous avait mis en garde contre ce poison insidieux de la technique déshumanisante et la quasi-robotisation des masses (le Système technicien, le Bluff technologique, la Technique ou l'Enjeu du siècle, etc.)
Rédigé par : Axelle D | 02 janvier 2023 à 17:34
Joseph Ratzinger (futur Benoît XVI) a été élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques :
https://academiesciencesmoralesetpolitiques.fr/associes-etrangers/s-e-le-cardinal-joseph-ratzinger/
Il s'agit là d'une reconnaissance parmi d'autres de la valeur intellectuelle de celui qui, plus tard, devenu pape malgré lui, a accepté de remplir cette charge qui lui pesait du mieux qu'il a pu tant que ses forces le lui permettaient.
Sa retraite en tant que pape émérite lui a permis de renouer avec sa chère philosophie.
Rédigé par : Exilé | 02 janvier 2023 à 17:25
@ Serge HIREL | 02 janvier 2023 à 14:07
« Mais ne nous plaignons pas... nous avons bénéficié des silences présidentiels sur la dette abyssale, la déconfiture au Mali, l’insécurité et l’immigration clandestine qui galopent de conserve, les chamailleries européennes, les déserts médicaux, l’hôpital en perdition, la pénurie de médicaments, et patati et patata … »
Il est plus difficile de diriger un pays en temps de crise que dans les périodes où tous les voyants sont au vert : croissance, paix sociale, économie florissante et pouvoir d’achat stabilisé.
Emmanuel Macron a dû prendre en charge les erreurs de ses prédécesseurs qui se sont cumulées pendant 40 ans, auxquelles il faut ajouter la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et les conséquences qui ont suivies.
Le « quoi qu’il en coûte » a certes eu pour effet de faire grimper la dette au-delà des 3 000 milliards d’€, mais il a permis à nombre d’entreprises de ne pas déposer le bilan, idem pour l’augmentation des bas salaires destinée à compenser l’inflation qui, soit dit en passant n’est pas un problème franco-français mais concerne toute l’Union européenne.
Alors au final EM, à défaut d’atteindre le meilleur, a su éviter le pire et je ne vois pas qui, parmi les leaders des partis de l’opposition, aurait pu faire mieux que lui. Certainement pas la NUPES complètement à côté de ses pompes et pas davantage le RN complètement nul en économie et même LR qui a eu l'occasion d'être au pouvoir et de montrer l'étendue de son incurie.
C’est toujours plus facile de critiquer, mais quand on est aux manettes c’est une autre paire de manches.
Rédigé par : Achille | 02 janvier 2023 à 16:54
@ Exilé
"Pourquoi chercher à tout ramener à cette période."
Parce qu'en l'occurrence, la situation est quand même assez comparable.
"Vladimir Poutine, que nous pouvons parfois critiquer, est resté en retrait en ce qui concerne la guerre civile ukrainienne déclenchée à la suite des événements de Maidan et a plutôt tenté de faire jouer la diplomatie, avant d'être forcé d'admettre l'existence d'un casus belli qui explique son intervention sans pour autant la justifier."
Non. Absolument pas.
"Je me suis débarrassé depuis longtemps de mon téléviseur, ne pouvant plus supporter la propagande du Régime."
Contrairement à la Russie, les médias en France ne sont pas contraints de suivre une ligne prescrite. N'importe qui a le droit de chercher à se faire des copains pour monter un média. Il n'existe pas de loi affirmant que votre position n'a pas droit de cité, modulo deux ou trois contraintes minimales. Donc: si vous ne souhaitez pas participer à l'élaboration de l'opinion publique, c'est votre choix ; mais le reste de la société n'a pas à vous attendre sous prétexte que vous seriez une victime de l'esprit des Lumières.
C'est ce qui fait, d'ailleurs, de la France un pays à peu près libre.
"À part cela, veuillez me permettre de rappeler qu'il existe sur Terre une multitude de conflits, guerres ouvertes ou à bas bruit, dissensions et révoltes de toutes sortes qui ne nous concernent pas, dont certains sont ignorés par les médias."
Oui. Petite liste: Ukraine, Congo, Iran, tensions avec les indigènes au Brésil, climat semi-insurrectionnel au Kazakhstan, au Sri Lanka, guerre en Éthiopie, la Syrie n'est pas terminée, République centrafricaine, Yémen, Irak, Palestine, Corée du Sud / Corée du Nord, Taïwan, Myanmar, Haïti, Cabo Delgado au Mozambique avec le Rwanda, Afghanistan.
Bref. Mais bon, les médias en parlent quand même, de ces conflits, ne vous en déplaise.
Et, surtout, mis à part nous inciter à détourner le regard de l'Ukraine, situation qui est à nos portes et qui pourrait réenflammer la Serbie et le Kosovo, je ne vous vois pas beaucoup réellement prendre à cœur ces conflits. Sauf pour nous culpabiliser à prendre l'Ukraine au sérieux.
Et oui, l'Ukraine est une situation plus sérieuse: les conséquences peuvent être nucléaires, et avoir un impact mondial beaucoup plus lourd que ce qui se passe à Cabo Delgado au Mozambique en ce moment. Qui moi, personnellement, ayant vécu dans les parages, m'importe quand même un tout petit peu, tout confit que je sois dans mon égoïsme de blanc colonial et nazi. Et pas que pour le champ d'hydrocarbures de Total à Cabo Delgado, hein... mais bien par véritable et sincère totalitarisme droit-de-l'hommiste colonial.
Et ce, pendant que vous défendez notre devoir moral à ne pas s'opposer à ce que l'État islamique s'installe à Cabo Delgado puisque la culture des Noirs de là-bas, nous ne pouvons pas la comprendre. Et qu'il faut respecter leur façon de débattre démocratiquement avec l'État islamique, que nous ne pouvons pas comprendre. Parce que nous sommes des Blancs et donc un peu bêtes...
Donc pendant qu'il convient que nous, Blancs coloniaux et nazis, nous éduquions à ces cultures si distantes et incompréhensibles en regardant Le Train de Sel et de Sucre dans notre canapé (passez-moi le coca...) il convient de nous retirer et de laisser Wagner prendre les commandes. Mercenaires de Wagner qui se sont d'ailleurs fait tirer comme des lapins.
Ben voyons...
"Sommes-nous sommés à chaque fois de prendre parti pour tel ou tel côté, quitte parfois à devoir cautionner l'innommable par ignorance et à créer une injustice sous prétexte de la combattre ?"
Oui. Monsieur. Il importe effectivement de prendre parti. De savoir se salir les mains.
Prendre parti ne signifie pas pour autant agir. Par exemple, en Iran, il importe de prendre parti, d'agir quand même un peu ici ou là, mais le but est que les Iraniens abattent leur Régime et sa Propagande (comme vous dites) tout seuls, comme des grands, pour que cela soit le produit des Iraniens eux-mêmes et ne rentre pas dans la propagande postcoloniale victimaire que vous et les mollahs nous resservez. L'action doit donc être limitée. Mais... prendre parti ? Absolument !!
"Pour prendre l'exemple du conflit israélo-palestinien, quel que soit notre sentiment sur la question, devrions-nous lancer à la cantonade des affirmations simplistes sur des événements dont la genèse est complexe, au risque de jeter de l'huile sur le feu ?"
Je n'ai aucun problème à lancer des affirmations dites "simplistes". Ce n'est vraiment pas bien dur en plus d'être parfaitement moral:
1. Israël part en vrille et son vernis démocratique est de plus en plus hypocrite 2. j'attends effectivement la fin de la colonisation de la Cisjordanie mais pas forcément le retour sur les lignes de 1967 3. la solution à un État est une fausse bonne idée qui, en fait, dissimule de multiples formes sournoises de racisme 4. le Hamas constitue une bande de dangereux tarés, ce qui implique que, mêmes résistants, ils sont bel et bien des terroristes à mentalité génocidaire 5. Mahmoud Abbas aurait mieux fait de fermer sa grande gueule plutôt que d'affirmer en Allemagne devant le chancelier qu'Israël avait commis ni plus ni moins que 50 Shoah en Palestine.
50 x 6 = 300. Israël aurait donc génocidé 300 millions de Palestiniens. Rien que cela.
Faut vraiment arrêter avec ce genre d'âneries ainsi qu'avec votre relativisme sournois qui dissimule mal vos opinions pas du tout relativistes. Car ce genre de chantage moral vicieux ne pourra se terminer qu'à coups de bombes nucléaires. C'est d'ailleurs là la spécificité du conflit ukrainien comparativement aux autres, et pourquoi c'est bel et bien grave et qu'il importe.
Il serait temps, donc, de faire preuve d'un minimum de patriotisme, Exilé. Vous faites partie d'une mouvance qui nous pratique un chantage permanent au patriotisme et puis, quand cela commence à importer, hop !! on se débine...
Il serait donc effectivement temps de commencer à démentir cette grande tradition française datant a minima de 1789 qui fait que dès que cela commence à sentir le roussi, notre extrême droite est le premier parti de l'étranger à prendre les armes contre son propre pays. Vous nous avez fait le coup en 1789. Vous nous avez fait le coup en 1940. Vous allez nous le refaire en 2023 ? Et aussi en 3134 ? Vraiment ?
Marre des faux patriotes. Vraiment.
Rédigé par : F68.10 | 02 janvier 2023 à 15:35
J'ai une forte sympathie pour Vladimir Poutine et une détestation quasi aussi forte du ploutocrate corrompu Volodymir Zelensky.
Pas de l'admiration mais pas loin.
Il est temps que la grandeur russe s'impose à nouveau sur ces contrées peuplées de nostalgiques du Troisième Reich.
Les mises en scène de ce bouffon, par exemple l'explosion savamment orchestrée d'un pétard pour faire croire à son immense courage lors de l'une de ses déclarations en extérieur, confine au ridicule. Winston s'en est retourné dans sa tombe.
Tout au plus lui offrirait-il un Johnny Walker Coca. Avec des glaçons.
Rédigé par : Jérôme | 02 janvier 2023 à 14:59
"La Russie aurait perdu plus de 700 soldats en 24 heures – plus précisément, "l’état-major ukrainien parle de 720 soldats russes tués en Ukraine.
Pas d’électricité : attaque massive contre une ville russe.
Depuis le début de la guerre fin février, les pertes russes s’élèvent désormais à 107 440 soldats. Il y a également 6 093 véhicules armés, 4 725 véhicules et pétroliers, 3 031 chars, 2 027 systèmes d’artillerie, 1 836 véhicules aériens sans pilote, 423 lance-roquettes multiples, 283 avions, 269 hélicoptères, 723 missiles de croisière, 213 systèmes de défense aérienne, 181 équipements spéciaux et 16 bateaux..."
Les plus pointilleux iront voir là:
https://www.oryxspioenkop.com/2022/02/attack-on-europe-documenting-equipment.html
Il faut imaginer ce que subissent les Ukrainiens, cela dépasse l'entendement, et dire que certains soutiendraient encore le Cinglé dans des pays dits libres.
La force de Volodymyr Winston est qu'il a su agréger tout un peuple, russophone, russophile, enfin tout ce que l'on voudra, vivre une deuxième Pologne, ce n'était plus possible, les USA ont un peu culpabilisé après 2014 et les ont ainsi préparés à ce retour auquel eux-mêmes ne croyaient pas.
Un seul homme est en train de changer la face du monde, sa victoire sans bavure donnera à réfléchir aux autres, un vieux proverbe chez nous dit qu'il faut "en tuer un pour faire peur aux autres", sans le prendre au pied de la lettre, Zelensky a compris qu'il n'avait pas d'autre choix pour sauver ce qu'il pensait être, la liberté pour tous et pas pour quelques oligarques qui viennent se dorer la pilule sur la Côte d'Azur.
Les médias de notre pays voudraient à tout prix que le pouvoir d'achat influe sur l'aide et que la lassitude entame notre désir à soutenir ce que le monde entier envie à l'Ukraine, un demi-dieu du courage.
S'il avait écouté les analyses imbéciles de sa Grande Suffisance il aurait dû aller à Canossa.
Après un reportage sur la Débâcle, il était cité l'historien Marc Bloch, journaliste aussi, Résistant de sa vie, depuis pas grand-chose n'a changé chez nous, et lui toujours aussi actuel.
Posons la même question aujourd'hui, sans les Ukrainiens qui ont ouvert la voie avec le prix du sang, demain les veules se seraient couchés encore à plat ventre.
Macroner, retiendra l'histoire, en attendant ce sont les autres qui font la besogne, qui se coltinent les morts, cela vaut bien un petit effort de certains.
Jérôme Poirot est le plus lucide des avertis, depuis le début tout ce qu'il touche et dit s'avère juste, il a une vraie vision d'intelligence. Tout en force tranquille, ramenant les autres à de la clarté.
J'ai entendu que nous avions une armée pour combattre des pick-up, les morts du côté ukrainien se comptent par milliers, et sans eux et sans la déclaration de Biden sur le "cm2" à ne pas dépasser, le Cinglé nous aurait testés de la même façon qu'il l'a toujours fait.
Jamais un homme politique n'a fait plus depuis Winston, Volodymyr n'avait que les yeux pour pleurer, il n'a même pas pris le mouchoir qui lui était tendu par les USA, il suffit d'écouter sa toute première intervention.
Et il faudrait se vendre pour le prix d'une salade ou d'un paquet de nouilles ?!
Rédigé par : Giuseppe | 02 janvier 2023 à 14:39
Qui voudra trouvera tous ceux que j'admire et/ou que j'aime sur Facebook dans le secteur « Mentions j'aime ». Pour compléter cette liste des plus riches, je déclare ceci :
Je n'aime pas les assassins, les incendiaires, les violeurs, les voleurs, les chauffards, les alcooliques, les fumeurs, les racistes, les tatoués, les piercés, les catoganeux, les trottinettistes sur trottoirs, les gens à chiens, les brûleurs de voitures, les jeteurs de pierres, les insulteurs de policiers, les drogués, les dealers, les Gilets jaunes, les buralistes, les armuriers, les possesseurs d'armes à feu, les chasseurs, les supporteurs de foot, les grégaires, les astrologues, les complotistes, les antivax, les anonymes, les gens à pseudos, les castagneurs, les insulteurs, les diffamateurs, les menteurs, les obèses, les goinfres, les illettrés, les rugbymen, les témoins de Jéhovah, les gourous, les fanatiques, Bolsonaro, Trump, Poutine, les lepenistes et leurs cousins, CNews, Sandrine Rousseau, Virginie Despentes, Christine Angot, Cyril Hanouna, le gouvernement chinois, le gouvernement iranien, les terroristes islamistes... J'abrège. Il en manque.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 janvier 2023 à 14:28
« Je veux admirer mais qui ? » (PB)
La première question, me semble-t-il, n’est pas celle-là. Elle suppose acquis qu’il est nécessaire d’admirer. Est-on en droit d’admirer dans une société qui promeut l’égalité sous toutes ses formes ? L’admiration ne crée-t-elle pas un lien affectif qui subordonne l’admirateur à l’admiré, réduit son sens critique vis-à-vis de lui, jusqu’à parfois son abandon dans l’adoration ?
Plus précisément, qu’admire-t-on ? Un talent, un don, une vertu... ou celui ou celle qui en est doté ? Admire-t-on un tableau ou le peintre, un livre ou l’auteur, un film ou le réalisateur ? La question n’est pas tranchée à en juger le cas Polanski, « admirable » cinéaste, mais...
Une autre question réside dans le processus qui forge l’admiration. Elle peut être le résultat d’un événement auquel on assiste, la dextérité d’un pianiste, la prouesse d’un athlète, la qualité d’un discours... ou, plus souvent de nos jours, naître de l’avis d’autres personnes, témoins oculaires ou non de ces « admirables » moments... encore plus, du savoir-faire de communicants payés pour assurer la promotion de celui qui, pourvu ou non de qualités qui forcent l’admiration, a un quelconque intérêt à bénéficier de celle-ci.
C’est le cas des politiques, sans aucune exception. Pour survivre dans la jungle qu’est devenu leur monde, ils doivent, pensent-ils, être admirés ou, au moins, chercher à l’être. Outre l’avalanche quasi quotidienne de sondages qui décortiquent le sentiment de la mère Michu sur l’influence du port de la cravate à l’Assemblée ou la prise de poids de Poutine, l’explosion des technologies numériques a aggravé le phénomène, mais a aussi entraîné un développement de la détestation, qui, parfois, trop souvent, atteint la haine.
Alors, peut-on vivre en société sans admirer ? Probablement non, parce que chacun a besoin de tenter d’imiter un modèle, de se donner un maître d’apprentissage de la vie, d’incarner les valeurs - ou les défauts - qui lui paraissent nécessaires à son accomplissement. Mais, me semble-t-il, il faut admirer avec parcimonie, ne pas se disperser, applaudir tel ou tel, mais en rester là, en tout cas ne rien perdre de son jugement personnel.
J’admire l’héroïsme de celui qui sauve une mère de famille en se substituant à elle face à un terroriste, j’admire la discipline et le flegme de nos forces de l’ordre lorsqu’elles sont conspuées par des émeutiers, le courage des pompiers luttant contre les feux de forêts, l’abnégation de nos soldats qui risquent leur vie pour que d’autres Bataclan ne se produisent pas... Mais, nos Bleus, nos artistes, nos écrivains - pas tous, je n’en dis pas plus -, nos scientifiques - pas tous, là encore, je n’en dis pas plus -, je les applaudis, je ne les admire pas, ce terme me paraissant trop fort pour exprimer mon sentiment à leur égard.
Quant aux politiques, ils ne sont pas là pour être admirés, tels des éléphants de cirque obéissant au dompteur ou des tigres insoumis le défiant. Tous, y compris le plus titré, ont reçu un mandat de leurs électeurs, qu’ils devraient considérer comme impératif... et chaque citoyen dispose d’un excellent moyen pour leur exprimer sa satisfaction ou son mécontentement quant à leur travail et ses résultats: le bulletin de vote.
Tous ne sont pas à maudire, en particulier ceux qui, au plan local, sont plus dévoués qu’avides d’honneurs. Mais il en est quelques-uns - quelques dizaines tout au plus, mais ils occupent les postes les plus décisifs - qui, d’année en année, voire de jour en jour, par leurs propos, leurs contradictions, leur mépris du quidam qui les a élus, sont, de plus, responsables du rejet qu’ils suscitent.
Samedi soir encore, devant des millions de téléspectateurs, l’un d’eux a récité sans passion ni compassion un discours de premier de la classe, dans lequel, à aucun moment, on ne ressentait sa volonté d’y mettre de la chair, sa capacité de susciter l’adhésion populaire. Un discours de raison, plus anxiogène qu’apaisant. Un peu comme lorsqu’un comédien déclame son texte en s’admirant... Une tirade - plutôt un monologue - de dix-neuf minutes - les vœux présidentiels les plus longs de la Ve République - qui, finalement, n’a été qu’un bel exercice de style. L’ai-je bien descendu ?
Une autre actualité mérite qu’on s’y arrête et me servira de conclusion, sans pour autant mettre un terme à cette réflexion sur l’admiration. Bien au contraire... Le classement annuel des personnalités préférées des Français publié par le JDD laisse pantois. Une fois de plus... Mais aussi très lucide sur les centres d’intérêt de nos concitoyens... Panem et circenses... À une exception près - mais l’est-elle vraiment, Thomas Pesquet étant, lui aussi, un produit TV ? - les 30 premiers classés, donc « admirés », sont des artistes, acteurs et chanteurs, vedettes du petit écran, ou des cuisiniers, également surmédiatisés. Le premier politique, encore lui, mais 35e, est notre Président.
C’est dire combien l’admiration, aujourd’hui, pour une minorité écrasante des Français, n’est plus ce sentiment qui, comme l’amour, d’abord diffus, se consolidait au fil d’une lente réflexion. Aussitôt né, aussitôt admiré... Les gloires d’autrefois ne survivraient probablement pas à ce « fast food » qui transforme une petite notoriété, par essence éphémère, en louanges dérisoires tant elles sont disproportionnées face à une personnalité, somme toute, très quelconque... parfois oubliée dès le lendemain. Ainsi va notre monde... qui a retrouvé et adore le Veau d’Or.
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Belle et bonne année à notre hôte Philippe, dont le talent et le style sont, en un mot, « admirables », et à Pascale, modératrice, elle aussi, « admirable », modèle de patience tant nos propos sont parfois emportés. Belle et bonne année aussi à tous les commentateurs qui se relaient pour que ce blog soit le plus vivifiant pour les neurones de chacun. Une qualité rare dans ce nouveau monde de la communication électronique...
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@ Achille | 02 janvier 2023 à 07:12
« Si ce que tu as à dire vaut moins que le silence, tais-toi ! »
Samedi soir, dix-neuf minutes de silence auraient été de vraies étrennes... Mais ne nous plaignons pas... nous avons bénéficié des silences présidentiels sur la dette abyssale, la déconfiture au Mali, l’insécurité et l’immigration clandestine qui galopent de conserve, les chamailleries européennes, les déserts médicaux, l’hôpital en perdition, la pénurie de médicaments, les insuffisances opérationnelles de notre armée, la précarité de centaines de milliers d’emplois, la baisse régulière du volume de nos produits manufacturés, le déficit de plus en plus grave de notre commerce extérieur et le bonnet d’âne obtenu par notre Education nationale dans les classements mondiaux... Mais, bien sûr, notre Président n’est pour rien dans ces oublis... dus, à coup sûr, à un bug de son prompteur.
Rédigé par : Serge HIREL | 02 janvier 2023 à 14:07
@ Claude Luçon | 02 janvier 2023 à 01:13
« Vous n'avez pas connu 1940/45 ? »
Pourquoi chercher à tout ramener à cette période, quelle que soit la question et même s'il n'y a absolument aucun rapport ?
« Poutine »
Vladimir Poutine, que nous pouvons parfois critiquer, est resté en retrait en ce qui concerne la guerre civile ukrainienne déclenchée à la suite des événements de Maidan et a plutôt tenté de faire jouer la diplomatie, avant d'être forcé d'admettre l'existence d'un casus belli qui explique son intervention sans pour autant la justifier.
« Donnez une chance à LCI ! »
Je me suis débarrassé depuis longtemps de mon téléviseur, ne pouvant plus supporter la propagande du Régime.
À part cela, veuillez me permettre de rappeler qu'il existe sur Terre une multitude de conflits, guerres ouvertes ou à bas bruit, dissensions et révoltes de toutes sortes qui ne nous concernent pas, dont certains sont ignorés par les médias (ce qui a d'ailleurs été le cas des événements en Ukraine avant l'intervention russe), mais qui se traduisent par de réelles souffrances pour ceux qui y sont exposés.
Sommes-nous sommés à chaque fois de prendre parti pour tel ou tel côté, quitte parfois à devoir cautionner l'innommable par ignorance et à créer une injustice sous prétexte de la combattre ?
Pour prendre l'exemple du conflit israélo-palestinien, quel que soit notre sentiment sur la question, devrions-nous lancer à la cantonade des affirmations simplistes sur des événements dont la genèse est complexe, au risque de jeter de l'huile sur le feu ?
Rédigé par : Exilé | 02 janvier 2023 à 11:07
@ stephane
Je vous remercie pour votre commentaire.
L'unité des chrétiens est en train de se produire chez nous par leur disparition du fait d'un clergé séculier ignorant et même imbuvable dans sa grande majorité.
À écouter ses prêtres, on a plus envie de leur filer des baffes que de prier.
Si Poutine envahissait l'Europe, il pourrait au moins nous amener l'Eglise orthodoxe russe qui n'a rien perdu de sa splendeur.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 janvier 2023 à 10:49
De nos jours, il est hélas trop souvent fait bien mauvais usage de notre admiration, celle-ci étant réservée à des êtres médiatisés dont les vertus et mérites ne la justifient pas alors que d'autres, agissant plus efficacement dans l'ombre et l'anonymat, n'en bénéficient pas.
Avons-nous d'ailleurs seulement conscience que, bien souvent, « nous aimons toujours ceux qui nous admirent, et nous n'aimons pas toujours ceux que nous admirons » comme l'affirmait très justement La Rochefoucauld ?
Cela dit, je saisis l'opportunité offerte pour présenter à Philippe Bilger et à son épouse ainsi qu'à toute la communauté de ce blog mes vœux les meilleurs pour cette nouvelle année dans l'espérance que 2023, ce qui est peut-être beaucoup demander, nous offre un monde plus apaisé, plus serein, moins chargé d'incertitudes !
Rédigé par : Michel Deluré | 02 janvier 2023 à 10:30
Personne ne mérite notre admiration et surtout pas l'équipe actuellement au pouvoir en France !
Les bonimenteurs macronistes !
« En 2023, nous continuerons de nous mobiliser pour notre indépendance énergétique, pour la protection du climat, pour la protection des Français face à la hausse des prix. Ensemble, nous tiendrons ! » A. Pannier-Runacher
Comment mentir en permanence : ce gouvernement détruit notre indépendance énergétique (nucléaire mal entretenu, Fessenheim fermé, Astrid arrêté).
Il ne protège pas le climat et rouvre des centrales à charbon.
Il augmente l’inflation avec les autosanctions - Russie.
"Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes"
Rédigé par : Isabelle | 02 janvier 2023 à 09:35
"J'admire le président ukrainien comme son peuple : on ne peut pas dire que je sois en manque de sentiment de contemplation et désir de m'élever au niveau de ce que je regarde, à mon avis consubstantiel de l'adoration."
De l'admiration.
Je devrais mieux me relire. L'adoration c'est je me complais dans ma bassesse, l’admiration c'est je m'élève, ou du moins, j'essaie de m'élever par l'autre. Et l'enthousiasme que j'en ressens donne gratitude et admiration. Ou bien l'admiration et la gratitude - que telle personne, peuple, oeuvre ou autre existe - provoquent de l'admiration.
Ou bien tous ces mouvements se confondent comme le fond et la forme dans les textes où l'inspiration et le travail ne se sont jamais relâchés.
L'adoration c'est, à mon avis, de la complaisance pour soi - tu es adorable mais je n'essaierai pas d'être bien.
Ou de la complaisance pour l'autre - au fond, tu n'as rien de bien aimable, admirable ou amical, mais je t'adore, ou parce que tu es un tel néant, je t'adore.
L’idolâtrie, le je reste béat pour... rien, a en plus tendance à être indéracinable. Comme on adore pour adorer, on ne va pas s'en priver pour quelque raison que ce soit, vu qu'il n'y a pas d'autre raison à la base que de se lier.
Servitude volontaire.
D'amour ou religieuse, qu'importe.
Mais là, il y a oubli de sa dignité et risque de crime passionnel plus élevé qu'ailleurs, et du fanatisme religieux.
Après tout, on ne s'attache à rien d'autre qu'au lien, on est dépendant à la dépendance, ce qui fait que le risque de s'en voir privé, ou le simple dénigrement de l'objet de sa dépendance, peut mettre en rage.
Outre que les adorateurs sont dangereux, leur spectacle ne me semble pas des plus beaux, à genou ou pire. Et en groupe !
Et la complaisance des autres pour les crimes passionnels et les crimes religieux. Paraphrasant un "entre croyants on se comprend" qui était un aveu des plus révélateurs, je dirais, entre adorateurs on se comprend.
S'il y a des dieux, je leur demande de m'épargner ce sort funeste, merci. Et tant que j'y suis, de m'accorder toutes les grâces, comme par exemple de mieux me relire, merci encore !
Faites aux autres ce que vous aimeriez qu'ils vous fassent, les dieux. Moi, je n'imagine pas que si j'étais un être supérieur, j'aimerais que les inférieurs se fassent plus inférieurs encore pour me plaire. Quelle catastrophe ! Si la nature ou les dieux ont doté les humains de jambes, est-ce pour marcher ou pour ramper ?
On n'arrête pas de dire bien des choses répandues dans la nature contre-nature, pour ma part, je prétends qu'on peut retourner un argument si lamentable, et que quoi qu'il en soit, il n'est pas bien de prétendre des êtres supérieurs et leur faire l'hommage d'une dégradation plutôt que de progrès.
Je dirais la manière de traiter les dieux auxquels on ne croit plus est la meilleure : on ne fait que les évoquer comme les modèles qu'ils devraient être pour nous, ainsi les poètes le font-ils des muses. Aide-moi à créer, à progresser, toi qui patronnes telle activité. Et le rôle des héros, outre le combat qu'ils mènent, est presque le même : ils ne patronnent rien mais donnent des exemples.
Pourquoi est-ce la meilleure ? Comme on ne croit pas qu'ils existent, on n'est pas paralysé par la peur ou le désir d'obtenir le gros lot, comme le paradis, on les aime vraiment, comme des gens et des modèles plutôt que de les craindre comme des puissances dévastatrices.
Ou de se confondre à eux pour jouir par procuration de leur puissance.
La puissance amène la soumission, ainsi celle des disciples ou croyants face à un maître spirituel.
A ce propos, il me semble logique que Benoît XVI ait inauguré la purge des pédophiles dans l'Eglise. Son oeuvre titanesque ? Essayer de marier foi et raison, bon courage ! Cela passe entre autres par ne pas idolâtrer quoi que ce soit, y compris les prêtres, lesquels en profitent évidemment pour commettre des abus.
Autre chose : pour moi, il est évident que s'il était un théologien de haut niveau, c'était aussi un homme de pouvoir. Sauf erreur, on ne l'a pas entendu sur ce sujet avant d'être pape, sachant bien qu'il faut être prêt à un martyr qui n’enverra pas au paradis selon sa foi si on ne fait que défendre les faibles comme un chevalier sans peur, sans reproche et sans armure.
La palme du martyr, c'est prêcher une foi d'amour où finalement on "scandalisera" les enfants, et non faire advenir l'amour ou du moins la justice dans ce bas monde.
Et donc, ce pape a fait quelque chose que j'estime assez désintéressé pour un croyant et pour un prêtre, donc d'autant plus estimable.
Je dis assez désintéressé seulement, car son combat peut être plus motivé par la peur d'aller en enfer comme chef d'une Eglise pécheresse, comme responsable, que par souci pour les enfants.
Manière de penser qui ne serait pas sa faute car inculquée par la foi, enfer d'un côté, paradis de l'autre, avec de tels enjeux, comment avoir ne fût-ce qu'une action désintéressée de sa vie ?
Des incroyants peuvent aussi ne rien produire de désintéressé à cause du stress de leur vie et de l'idée que tout doit être rentable, dans notre monde ou dans un autre qui ne peut qu'influencer toute la société par sa force corruptrice. Mais enfin, quand les gens ne passent pas pour des autorités morales, le décalage entre la morale et son simulacre ne saute pas autant aux yeux. C'est pourtant un gouffre.
Ceci dit, je pense que les gens peuvent tous devenir, justes, désintéressés, quand ils s'oublient eux-mêmes pour un idéal ou pour les autres.
Par exemple, Jésus. A un moment, il fait comme tout chef, hors de moi, pas de salut, et promet l'enfer.
Vu qu'il n'a pas de soldats sous la main.
Cependant, à force de prêcher, il fait ce qu'il dit, il pardonne et n'exclut personne. S'il dit au bon larron qu'il ira au paradis, il ne maudit ni l'autre, ni ses bourreaux, et il dit même à son "père" de pardonner aux gens, car ils ne savent pas ce qu'ils font, réalité dont il s'avise avec mérite à la fin. On peut supposer que découvrir quelque chose qu'il ignorait lui fait comprendre et pardonner que les autres n'aient pas la science infuse.
Bien sûr, il savait qu'on imite le désir des autres et qu'on fait des boucs émissaires voire qu'il serait mieux de pardonner - pas prétendre le faire pour gagner des mérites ou parce qu'on n'a pas le pouvoir, ou les deux - mieux parce que l'amour est beau.
Mais il n'a appliqué ce qu'il a dit, le pardon, qu'à la fin.
Il a dû penser, car il savait penser, que s'il n'appliquait sa morale qu'à la fin quand il la prêchait depuis des années, on ne pouvait demander aux autres, qui vivaient leur vie de tout ce qu'on voudra mais pas de prophète, de ne pas en faire autant.
Ne pas faire aux autres ce qu'on n'aimerait pas qu'on vous fasse, je n'applique le pardon des offenses que d'aujourd'hui et je condamnerais les autres ? Bien plutôt, j'en demande pardon à Dieu.
Je pense qu'il en va souvent ainsi, à force de se dire ou de dire quelque chose aux autres, on peut finir par le faire.
Si donc le pape était intelligent, cultivé et réfléchi, et dans l'action, donc, en tant que pape, il a pu finir par produire des actions justes jusque-là éludées - lutte contre la pédophilie - et désintéressées - j'aime mon Dieu, mon Eglise, et qui sait, les victimes voire les bourreaux, ce qui ne veut pas dire leur abandonner leur proie.
Cette simple possibilité est remarquable quand on pense au conditionnement inverse que j'ai évoqué.
C'est un progrès et c'est très beau, mais à mon avis bien moins répandu que la facilité de condamner les autres pour ses fautes, et confondre le fait d'avoir dit une morale et l'appliquer.
Ou confondre le fait de dire qu'il faut pardonner les offenses pour couvrir les crimes des pédophiles, et d'autres gens, d'ailleurs, car on peut abuser d'enfants sans l'être, juste parce qu'ils sont disponibles, alors qu'il y a des pédophiles luttant contre leurs tendances, qu'il faut absolument aider. La nature, quoi qu'en disent les béats, est mal faite, virus et pédophilie présentent des corruptions différentes, mais également dévastatrices. C'est vraiment un dieu bon et tout-puissant qui a créé un univers pareil ? On peut en douter.
Ou alors, il ne s'est pas relu !
Rédigé par : Lodi | 02 janvier 2023 à 07:42
Ainsi que le fait remarquer genau avec son style inimitable,
en matière de présence encombrante, ce ne sont pas tant les "séniles à fixette" et "les verbeux incontinents" qui sont agaçants.
Personne ici n’est tenu de partager les fixettes des premiers que ce soit sur Volodymyr Zelensky ou Emmanuel Macron et encore moins de lire les laïus soporifiques des seconds.
Pour la nouvelle année il est d’usage de souhaiter la bonne année à toute la petite communauté que constitue ce blog, sinon on s’abstient de faire part de ses états d’âme d'aigris en mal de confidence.
Comme le dit un proverbe chinois : « Si ce que tu as à dire vaut moins que le silence, tais-toi ! »
Rédigé par : Achille | 02 janvier 2023 à 07:12
Je me retrouve assez bien dans le déplacement de la question opéré par Tipaza: rechercher moins qui admirer que pourquoi. Plus jeune, ce déplacement m'aurait conduit à répondre qu'on ne doit admirer personne, car j'associais l'admiration au "tombeau", son genre littéraire. Je la prenais pour un sentiment passif qui peut-être était le premier degré de l'amour, mais ne construisait pas une relation personnelle avec l'être admiré.
Aujourd'hui, je sais que l'admiration est une ascèse qui suppose beaucoup d'humilité et des qualités supérieures chez l'admirateur à celles de l'être incapable d'admirer que j'étais quand je restais muet à la question posée dans un vieux manuel de Français: "Quel livre auriez-vous aimé écrire?". À la limite j'aurais pu répondre les Souffrances du jeune Werther. Je tombais dans le romantisme le plus échevelé et le moins vitaliste, en un mot dans la morbidité de mon âme allemande qui retourne à meilleure fortune en ayant la chance de parler français ou d'essayer du moins.
La première qualité que sollicite l'admiration est l'humilité. S'estimer inférieur aux autres, je crois que le conseil est de saint Paul. Ensuite, la capacité d'admiration est subordonnée au fait de refuser la comparaison par où commence la rivalité, pour faire un clin d'oeil à Aliocha à qui j'ai répondu, à Lodi et à Denis Monod-Broca. Le refus de la comparaison m'entraîne à ne pas associer volontiers l'admiration à l'imitation. Mais peut-être commets-je un refus qui me porte à faux. Donc imiter ce qu'on admire en essayant d'être encore plus soi-même. Et partir de ce tremplin pour rebondir et se transcender, se dépasser, s'améliorer, progresser, se construire d'après modèle en préservant sa singularité. Ce n’est pas la quadrature du cercle, mais un savant dosage.
Bonne année à nos hôtes et à tous les contributeurs de ce blog.
Amicalement.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 02 janvier 2023 à 06:25
Dans ce billet, une question est posée avec deux réponses éventuelles. La moisson est particulièrement maigre.
Personne n’a avoué éprouver de l’admiration pour Pelé. Pourtant il jouait plus de 100 matchs par an. Il a suscité un engouement, déplacé les foules. Sous son impulsion, les règles du football ont changé en 1966 car les Anglais et les Uruguayens avaient exagérément joué les tibias au lieu du ballon. Le foot est entré dans l’ère moderne et d’autres sports ont tenté de suivre.
Pour Benoît XVI, les rares preuves d’admiration ont été noyées sous un déluge de réprobation avec bifurcations vers le pape actuel pour clore le chapitre religieux.
Zelensky est la seule personnalité digne de l’admiration d’un ou deux commentateurs (rapidement contrés). Cela changera peut-être le jour où les Spestnaz mettront la main et le couteau dessus. Je ne le souhaite pas mais je constate que dans notre société actuelle, il vaut mieux être mort pour atteindre un semblant de légitimité et des hommages unanimes.
Je me lance et déclare que j’admire Elon Musk. Il n’a pas la langue dans sa poche, en plus, ce n’est pas une langue de bois. Son parcours professionnel est ahurissant. Il a fui son pays natal après avoir été lynché et laissé pour mort par une bande de voyous de son lycée. Il est arrivé au Canada avec un sac à dos à l’âge de 17 ans alors que son paternel lui avait coupé les vivres. Elon Musk a révolutionné les industries spatiales et automobiles.
Les résultats sont là : en 2022, SpaceX a réalisé 60 vols, plus que tous les autres acteurs du spatial réunis. Tesla Motors commercialise des véhicules dont le rendement énergétique se situe aux alentours de 60 % ce qui rend obsolète les véhicules traditionnels dont le rendement plafonne à 15 % Cela plaît aux gens qui aiment son côté bon garçon.
Et puis, il a de l’humour ! Il a déclaré qu’il pourrait racheter Coca-Cola rien que pour remettre de la coke dans les bouteilles de boissons gazeuses. Cela plaît aux gens qui aiment son côté mauvais garçon.
Si une règle de l’entreprise ne s’applique pas bien à une situation, il conseille de ne pas la suivre. Il préfère les principes aux règles.
Pourtant il n’est pas le chouchou des media, de la NASA, ni de la ménagère de plus de 25 ans. Quant à la génération woke, elle a virtuellement mis sa tête à prix ; mais les menaces sont bien réelles.
Musk a pour objectif d’aller sur Mars. Pour financer son rêve, il est contraint de gérer quelques formalités comme racheter Twitter, construire une constellation de satellites, diriger la Boring Company, etc. la liste est longue.
Rédigé par : Vamonos | 02 janvier 2023 à 06:08
Cher Philippe,
Nous vous souhaitons une bonne et heureuse année pleine de bonheur et de belles surprises ainsi qu'à votre famille.
Une bonne année pleine d'espérance aux intervenants et aux lecteurs de vos billets.
Si vous cherchez ce qui est digne d'admiration et au risque de passer pour timbrées, c'est bien le TIMBRE ROUGE !
Il est étonnant que cette nouvelle disparition passe comme une lettre à la poste !
Encore un coup de coupe-papier planté dans la confidentialité des correspondances !
Il est certain que lorsque nous écrivons avec notre encre, notre papier parfumé et nos croquis d'illustration soulignés d'un baiser lipstick for my love, nous n'avons pas envie qu'un tiers se paluche, se rince l'œil et transforme nos messages en une pâle copie digitale.
La poste perd son âme, se transformant en Cyrano.
Sommes-nous tous soumis au triste sort des détenus qui voient leurs correspondances violées pour des raisons de sécurité ?
C'est une atteinte au respect de la vie privée. L'article 9 du code civil consacre cette protection en droit français : "Toute personne a droit au respect de sa vie privée".
Notre service public dépasse les bornes de l'entendement dans cette démarche qui va priver les amoureux, les amants mais surtout les personnes âgées que l'on se plaît à exclure.
La France compte plusieurs millions de personnes en situation de handicap que la Poste abandonne pour avoir le plaisir de faire payer plus, pour un service plus lent et plus cher.
Quelle tristesse de ne pas voir ces pannes récurrentes de la toile, ces déserts numériques et de plonger dans une déshumanisation totale un grand nombre d'individus.
Nous assistons à un suicide mémoriel de l'histoire humaine à grande échelle.
Nous bâtissons le paradis des pirates.
Nous construisons notre tombe numérique.
Et si nous refusions ce monde exhibitionniste et si nous réclamions le droit de choisir enfin ?
La belle virtuelle nous attend au tournant et nous détruira d'un clic, d'une explosion volcanique, d'une irruption solaire, d'un black out généralisé qui nous aura tous jusqu'au trognon.
Nous le savons tous et nous continuons de surfer sur notre décadence programmée.
Que serait Proust sans ses paperoles, le Petit Prince sans ses moutons ?
L'histoire de l'humanité sans ses tablettes, ses fresques, sa peinture pariétale ?
Le numérique n'est qu'un outil et nous devons veiller à ce qu'il ne devienne pas un effaceur de conscience et de liberté, un outil de censure.
Bien respectueusement.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 02 janvier 2023 à 01:35
@ Exilé | 01 janvier 2023 à 22:41
Pour précision :
* les "méchants" sont ceux qui se divertissent en voulant, et en le disant, décimer aujourd'hui toute une population, sur mode Staline vers 1932, sans les missiles, mais avec le même objectif, par le froid et la faim !
* les "gentils" sont ceux qui sont voués au massacre de la part d'un peuple de salauds !
Vous croyez Amnesty :) ?
Donnez une chance à LCI !
Vous aurez droit au massacre d'un pays en images, au quotidien !
Vous verrez sur la TV russe, entre autres, leurs commentateurs calculer le nombre de secondes qu'il faut à un missile nucléaire pour atteindre et détruire Paris, Berlin et Londres, soit de plus ou moins 200 secondes.
Poutine ne s'est pas caché, ce qu'il a déclaré, détruire le genre démocratie, rien de tel qu'une bonne dictature.
N'en rêvez pas !
Ce qui se passe en Ukraine est immonde, et d'une rare cruauté !
Vous n'avez pas connu 1940/45 ?
Dommage, vous avez manqué une sérieuse expérience !
Le monde a changé depuis Catherine II, sauf en Russie !
Rédigé par : Claude Luçon | 02 janvier 2023 à 01:13
@ stephane
Le scandale de la division des chrétiens est dû exclusivement aux clercs et différents hommes d'Eglise. Et si certains, aujourd'hui, finissent par faire marche arrière (ce qui n'est pas gagné vu les réticences de la majorité) après des siècles de discorde, de guerre et même de massacre, ce n'est pas trop tôt et on ne va pas en plus les féliciter.
Quant à Jean-Paul II ce fut un grand pape qui a marqué, eu égard à son engagement, son courage, sa foi et son immense charisme, pas moins de deux générations. Sans parler de son rayonnement mondial !
Et s'il n'a pas réussi à tout régler au sein de l'Eglise, on peut néanmoins supposer qu'il eut à coeur de léguer au cardinal Ratzinger qui était son bras droit et lui a succédé, le soin de mettre en oeuvre certaines réformes et de dénoncer des scandales récurrents qui avaient été longtemps dissimulés sinon ignorés par une partie de la Curie romaine.
Rédigé par : Axelle D | 02 janvier 2023 à 01:00
@ Lodi | 01 janvier 2023 à 12:41
« J'admire le président ukrainien comme son peuple (...) »
« Son » peuple...
Savez-vous que ce monsieur, à l'instar de ses prédécesseurs depuis 2014, fait tirer sur une partie de « son » peuple quand il ne le fait pas torturer par une SBU qui présente quelques points communs avec la Gestapo ?
Mais bien entendu, puisque nous sommes face à une guerre civile entre Ukrainiens, ce que nous avons tendance à oublier, des horreurs sont commises des deux côtés :
https://www.amnesty.fr/conflits-armes-et-populations/actualites/ukraine-torture-detention-secrete-2-camps
De quel droit, alors que la plupart d'entre nous ignorent tout de la chronologie d'événements qui remontent en toute rigueur à Catherine II, nous permettons-nous de décerner des étiquettes de « gentils » et de « méchants » selon des critères imposés artificiellement par les manipulateurs médiatiques ?
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2023 à 22:41
Ce pape Benoît XVI porte un nom qui, pour les nupes islamogauchistes, a des résonances trop zeuresombres, trop de souche teutone, trop catho à l'inverse du pape imam Ali Ben François version islamiste woke progressiste c*l en l'air laveur de pieds de migrants que je verrais mieux en djellaba et babouches.
Sinon, mes personnalités préférées sont encore et toujours Zemmour 7 %, GWG, Messiha, Grégoire de Fournas, Michel Houellebecq, j'en oublie sûrement, tous voués aux bûchers des inquisiteurs antiracistes islamogauchistes macroniens nupes anti-crèches*, anti-liberté d'expression.
*Sauf si le rôle de Joseph est tenu par Omar Sy.
Voili voilou ce sera tout pour ce jourdhui.
Rédigé par : sylvain | 01 janvier 2023 à 20:51
Succéder à un phare tel que Jean-Paul II semblait mission impossible, ce dont le cardinal Ratzinger, ne se voyant que comme une faible bougie, incapable de reprendre le flambeau de son aîné, était bien conscient. C'est pourquoi après avoir accepté la charge de pape à son corps défendant (et par transition), il a fini par lâcher la barre...
Quant au suivant François, moins scrupuleux et surtout infatué de sa personne sous des dehors chafouins et hypocrites, il semble surtout attaché en bon jésuite qu'il est resté par déformation, à faire triompher ses idées libertaires et progressistes au détriment de la charge de chef de l'Eglise et gardien du dogme pour laquelle il a été élu.
Rédigé par : Axelle D | 01 janvier 2023 à 19:44
Bonne et heureuse année 2023 à Pascale et Philippe Bilger ainsi qu'à tous les intervenants de ce blog.
Rédigé par : Ellen | 01 janvier 2023 à 19:35
Dans les Pensées de Pascal.
« Chapitre II. Misère de l’homme. Les puissances trompeuses.
2. L’imagination
104. Imagination. - C’est cette partie décevante dans l’homme, cette maîtrise d’erreur et de fausseté, et d’autant plus fourbe qu’elle ne l’est pas toujours ; car elle serait règle infaillible de vérité, si elle l’était infaillible du mensonge. Mais, étant le plus souvent fausse, elle ne donne aucune marque de ce cadre de sa qualité, marquant du même caractère le vrai et le faux.
[…]
Qui dispense la réputation ? Qui donne le respect et la vénération aux personnes, aux ouvrages, aux lois, aux grands, sinon cette faculté imaginante ? Combien toutes les richesses de la terre insuffisantes sans son consentement ! »
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 janvier 2023 à 18:34
"malgré la présence encombrante de séniles à fixette et de verbeux incontinents" (Olivier Seutet)
Voilà qui commence bien l'année. Dans quelle catégorie ranger celui-ci qui défend avec âpreté sa chapelle bien ruinée mais au charme des ruines du Piranèse ? Où mettre celle-là (il en faut pour tout le monde) qui argumente, développe, démontre, a toujours une idée..... ou pas.
Ceux-ci débusqués, on les élimine donc ? Ou les évite-t-on pour chercher ailleurs la mention prophétique, le sceau du coin du bon sens, la tournure idoine ?
Sans savoir pourquoi, surgit dans ma pauvre mémoire "If", d'un personnage issu de l'enfer colonialiste, unioniste, journaliste, poète et romancier. Il a écrit, je ne sais où, je ne sais plus où: "Pourquoi sommes-nous morts ? Parce que nos pères nous ont menti."
Voilà, voeux désabusés mais chaleureux même et surtout aux incontinents et aux fusils à fixette, et encore plus à vous cher hôte, et pardon, Madame, pour les défauts, les erreurs et le mauvais caractère, mais il faut bien que tout le monde vive.
Rédigé par : genau | 01 janvier 2023 à 14:57
@ Xavier NEBOUT
Bonne et heureuse année cher Xavier. J'apprécie chez vous le fait que vous disiez ce que vous pensez et même si je ne suis pas toujours d'accord, c'est un point très positif.
Le pape Benoît XVI a eu le courage de recentrer l'Église catholique sur ses fondamentaux et d'essayer de restaurer un semblant d'Église catholique d'avant Vatican 2. Je crois qu'il demeurera un grand pape quand son prédécesseur couvrait les prêtres et les crimes pédophiles.
Le pape François lui, est en train de diffuser la parole protestante, faisant fi des efforts passés. Ça ne me déplaît pas, c'est presque cléricalement un en même temps. L'unité des chrétiens n'est elle pas le seul remède contre les islamistes ?
Rédigé par : stephane | 01 janvier 2023 à 13:21
En ce jour extraordinaire, mes dernières analyses (sanguines) étant excellentissimes, je vais fêter avec un noble whisky cette journée exceptionnelle:
https://fr-fr.facebook.com/Loopsider/videos/il-y-a-75-ans-le-discours-historique-de-winston-churchill/586167945356602/
J'ai écouté en direct Volodymyr, il écrit l'Histoire, le pape combien de divisions ? Volodymyr veut des canons, qu'on les lui fournisse !
Un discours d'une puissance énorme, tout y était, Winnie doit avaler son cigare, et faire comme moi là où il est, un malt d'exception pour un homme exceptionnel.
Même pas une image fugace sur nous, il a il est vrai mis en scène Ursula von der Leyen juste le temps qu'il fallait, Emmanuel absent, seul Bojo a fait une apparition.
Il a utilisé le bon braquet Volodymyr Winston, saluant les uns et les autres sans la lourdeur de privilégier les uns plus que les autres, Macron doit avoir un peu un pincement au coeur, il n'a pas eu droit comme les Allemands à une image sur leur parlement. Des détails infimes... Mais énormes à l'échelle du coeur et des valeurs, de ce que l'on peut attendre des autres.
Volodymyr est de la trempe de Mongénéral, j'accuse le fait que le premier est resté, reste, avec cette poignée de fidèles de grande classe, discrets mais d'une abnégation sans peur et sans reproches.
Quelle leçon ! Le cinglé est à portée de doigts, il ne s'agit plus que de refermer la main.
S'il faut une seule raison pour écraser la vermine, le Cinglé:
"Après un 31 décembre marqué par des bombardements russes, les autorités ukrainiennes ont affirmé avoir abattu 45 drones envoyés par la Russie durant la première nuit de 2023."
Les prières c'est bon quand le calme est revenu, jamais pour prévenir.
Rédigé par : Giuseppe | 01 janvier 2023 à 12:56
J'admire le président ukrainien comme son peuple : on ne peut pas dire que je sois en manque de sentiment de contemplation et désir de m'élever au niveau de ce que je regarde, à mon avis consubstantiel de l'adoration.
Je n'ai pas besoin que quelqu'un soit parfait pour l'admirer, simplement que ses imperfections ne soient pas le signe d'une bassesse interdisant un sentiment si favorable.
Je laisse l'inconditionnalité aux malheureux enchaînés aux amours malheureuses et à l'adoration de divinités supposées et nous laissant assurément dans la boue, ou dans la poussière dans les déserts, c'est selon.
Je ne crois pas à la perfection, et à l’infaillibilité. Enfin si, peut-être ! On dit Apollon infaillible en ses œuvres, et je pense qu'il serait bien fascinant de contempler celles d'Apollon et des muses, sans parler des autres dieux, au cas où ils existeraient, s'intéresseraient à nous, et aient à montrer quelque chose que des êtres moins évolués puissent saisir.
Pour des êtres inférieurs, ce que font des êtres supérieurs a un caractère d'infaillibilité, même si cela ne pourrait exister chez un être tout-puissant, que les gens adorent au cas où, même s'ils les laissent dans la boue de la souffrance et de la mort même si, tout-puissant, il ne lui en coûterait rien de les rédimer.
Cela me rappelle une concierge se mettant en mode admiration chaque fois que quelqu'un laissait filtrer qu'il avait de l'argent ou qu'il en traînait dans sa famille, et ce même si elle n'en recevait rien pour autant. Adoration de l'argent quelle qu'en soit la source et qu'il tombe ou pas vers vous, comme les croyants et les peuples adorent la puissance de leurs dirigeants, bonne, indifférente ou mauvaise. D'autre part, mépris pour tout ce qui est plus bas que soi. Et parfois aussi de ce qui est différent.
C'est la manière de ressentir de trop de gens, coalisés en masse.
L'inverse qui ne vaut pas mieux est le ressentiment pour l'argent et pour la puissance, également coalisé en masse.
Aussi immotivé.
Dans tous les cas, le comportement de la personne n'intéresse pas vraiment, et il n'y a aucun effort d'élévation personnelle. C'est bien triste.
Mais tout le grand nombre peut aussi s'élever, parfois par coalition du peuple, comme l'a fait l'Angleterre dans la dernière guerre mondiale et l'Ukraine actuellement. Bref, l'admiration est bonne ou mauvaise, dépend de qui l'éprouve, comment et à qui elle s'adresse et comment elle se vit.
J'admire des gens inconnus du public, comme d'autres, j'ai pu croiser quelques individus de grande valeur.
Mais c'est comme tout : on ne trouvera jamais précisément ce qu'on cherche, si par exemple on se met en quête d'un homme d'Etat admirable en France, on restera, j'en ai peur, sur sa faim.
Il ne faut pas en vouloir aux gens de n'être jamais que ce qu'ils sont, mais essayer d'en trouver de meilleurs et s'améliorer soi-même. Et puis l'admiration, c'est bien, mais l'amour et l'amitié aussi, sans parler de leur mélange, de même qu'on peut mêler différents cépages pour produire de grands vins.
Hélas, si ces derniers sont consubstantiels de notre sol et de notre tradition, je ne digère pas la recherche doublement scandaleuse de grand homme dans notre pays... Quelle manie désolante, détournant de se réformer soi-même comme ses institutions ! Et en plus, elle met les gens dans un jeu de rôle de fin du pays, irréel et dangereux, propice à se jeter dans les bras de quelque futur tyran !
Je pense que tout acteur, auteur et politicien admiré a peut-être le devoir de faire le paon pour qu'assez de gens aient assez éprouvé leur dose d'admiration afin qu'il n'en reste pas trop pour une dangereuse adoration des pires, avec les conséquences désastreuses que cela comporte.
Mais attention ! I
ll ne faut pas que jouer au dieu de pacotille pour que la foule aille au point d'enclencher un ressentiment inclinant au pire. Bref, même si on n'est pas la reine d'Angleterre, il me semble que pour ceux qui ne peuvent pas échapper à une célébrité charismatique, il est souhaitable de mêler noblesse oblige et certains dons d'affichage d'exemplarité.
Courage pour les célébrités faisant le job, courage fuyons pour les autres !
Et santé pour tous !
Rédigé par : Lodi | 01 janvier 2023 à 12:41
« Mais pourquoi chercher en politique, dans les arts ou ailleurs ce qu'on ne trouve plus ou si peu ? » (PB)
Surtout que la politique et les prétendus arts sont trop souvent devenus un véritable repoussoir.
Et il ne suffit pas - au contraire - de donner des noms de rues à des gens contestables pour en faire des objets d'admiration.
Rédigé par : Exilé | 01 janvier 2023 à 11:55
Mes meilleurs voeux à vous-même et aux quelques commentateurs que j'apprécie.
Vous et eux font partie des personnes que j'admire, pour leurs intuitions, leurs analyses, leur style.
Votre blog est un lieu de rencontre qui m'intéresse malgré la présence encombrante de séniles à fixette et de verbeux incontinents ; c'est la rançon de votre succès. Qu'il se poursuive ainsi !
Rédigé par : Olivier Seutet | 01 janvier 2023 à 11:31
Bonne année à tous.
Que Dieu, pour les croyants, et la vie pour les autres, vous gardent.
Cher hôte, l'admiration, entière, me paraît impossible envers des gens dont on ne connaît que la surface médiatique, particulièrement envers les Hommes de pouvoir, qui, pour être où ils sont, ne peuvent pas être des anges, religieux y compris.
Elle est en ce qui me concerne, possible pour ceux que j'appelle mes "adultes de référence", ceux qui, enfant, adolescent, jeune adulte, vous ont imposé le respect, l'affection, par leurs actes et qui, une fois devenu soi-même adulte, que vous avez conservé les liens, que les rapports sont devenus des rapports d'Hommes, demeurent des références.
Ils sont peu nombreux, se comptent sur les doigts d'une main.
Ils ont certainement des défauts, comme les Hommes de pouvoir que j'apprécie peu ont certainement des qualités. Comment admirer ces derniers quand leurs défauts dominent les qualités qui leur sont demandées pour gérer un pays, une communauté religieuse...
Cette admiration, entière, peut probablement s'exprimer dans un domaine particulier. La musique par exemple. Paco De Lucia, Angelo Debarre, Oscar Peterson, NHØP... et quelques autres ont ma reconnaissance éternelle pour les émotions qu'ils transmettent. Quand ils pratiquent leur art, ils me fascinent, je ne peux pas travailler en les écoutant, je les écoute, ils me happent. Déjà que j'ai naturellement du mal à travailler... Il y a certainement de l'admiration. Pour cette partie d'eux-mêmes.
P.-S.: Pelé, Benoît XVI, d'accord. Mais Linda de Souza, quand même, vous vous oubliez.
Pardon à elle de cette taquinerie, elle avait son public.
Rédigé par : Jérôme | 01 janvier 2023 à 11:22