Le président de LR au Sénat, Bruno Retailleau (BR) est qualifié pour le second tour de l'élection pour la présidence du parti, qui aura lieu le 11 décembre. Il est devancé par Eric Ciotti (EC) de quelque 6 000 voix d'écart, ce qui n'est pas mince mais rattrapable, tandis qu'Aurélien Pradié a fait un score honorable avec 22,29 % des voix et qu'il s'est félicité ironiquement de l'attention qu'on lui portait dorénavant.
Durant la campagne, on a pu se moquer de BR avec des appréciations superficielles relevant presque de la condescendance, voire du mépris pour ce "Vendéen", ce "catholique", cette personnalité traditionnelle si peu charismatique, cet ancien collaborateur de Philippe de Villiers... Celui-ci le voue pourtant aux gémonies depuis leur rupture en 2010 puis en 2012 pour des motifs politiques et des ambitions contrariées.
Parce qu'il a été sollicité, BR a décidé de se présenter dans une joute difficile pour y représenter la droite. Mais pas n'importe laquelle.
On lit que LR irait vers une extrême droitisation, serait "à droite toute". Rien n'est plus faux. L'opposition entre EC et BR tient à la nature de la droite et à leur manière de concevoir son futur. Pour s'en convaincre, il suffira de prendre connaissance de l'Entretien que BR m'a accordé le 23 juin 2020.
On pourra relever son approche globale, culturelle (au sens gramscien), cohérente et intelligente de la droite, qui, pour une fois, tranche avec une conception restrictive de celle-ci, privilégiant l'économique et le régalien. Cette distinction est capitale qui permettra à la pensée conservatrice de n'être plus honteuse, comme si elle avait sans cesse besoin de s'excuser d'exister auprès de la gauche. Elle est enfin capable d'opposer à une vision antagoniste une contradiction décisive.
Sans jouer au devin, mais certains signes accréditent mon intuition, je sens combien Emmanuel Macron préférerait avoir comme adversaire à droite un EC plus facile à contrer parce que porteur d'un spectre moins large, moins subtil dans sa dénonciation qu'un BR aux antipodes du Président à tous points de vue : origine, parcours, copinages de privilégiés, manipulations et roueries... Le parisianisme chic du "en même temps" contre la sincérité parfois rude de provinces à qui on ne la fait pas... Le snobisme de peu de poids face au populaire et à ses enseignements...
Ce n'est pas le "tout sauf Ciotti" qu'il faut asséner, ce qui serait une manière péremptoire de ne rien démontrer.
Alors qu'il y a des arguments puissants en faveur de BR.
En effet, quoi qu'on pense d'EC, et malgré ses efforts qui démontrent bien qu'il avait conscience des manques de son projet, il est clair qu'il n'offrira rien d'autre aux adhérents et militants LR qu'une proposition de droite classique, surtout régalienne et impérieuse pour l'autorité de l'Etat. Ce n'est pas rien mais c'est loin d'être tout.
Au risque de tomber dans une personnalisation en l'occurrence inévitable - les tempéraments faisant parfois la différence que les idées ne suffisent pas à expliciter -, EC, sur divers registres et malgré les coups de menton affichés et le volontarisme ostentatoire (loin du pouvoir, il est si confortable !), n'a pas fait preuve d'un courage intellectuel et politique éclatant.
Il a hurlé avec les loups contre Grégoire de Fournas alors qu'il aurait été pourtant simple de rappeler le caractère politique, quoique intempestif, de son interpellation à l'Assemblée nationale.
Plus gravement, il est patent qu'avec EC, LR sera le continuation, mais replâtrée, de l'ancien régime dans lequel il a été partie prenante et qui a permis aux chiraquiens et aux sarkozystes de mettre à bas tout ce qu'il y avait encore d'espérance à droite. Que je sache, EC ne s'est pas distingué de ces fossoyeurs contents d'eux-mêmes et il préfère la décence hypocrite à la vérité cruelle.
Je ne l'ai pas entendu non plus, sauf du bout de l'esprit, blâmer Nicolas Sarkozy pour sa trahison et dans la catastrophe présidentielle, impliquant à titre principal Valérie Pécresse, il n'a pas été non plus sans responsabilité.
Bref, EC est un faux dur et un vrai homme d'appareil. Ce n'est pas ce qu'il faudra à LR pour se redresser radicalement.
Alors que BR n'a jamais été, lui, dans cette mouvance délétère, ce salmigondis droito-centriste qui a peu à peu entraîné le parti conservateur (qui aurait pu rappeler le RPR des années 80 sur le fond) vers une opposition si molle qu'une poussée aurait pu quasiment les faire tomber dans le macronisme.
BR a été le premier à tirer les conséquences de l'attitude néfaste de Nicolas Sarkozy et de son étrange volonté (pour quelles raisons inavouées ?) de faire accepter à un parti qu'il ne soutient plus une alliance avec le président. Et comme ce fut un fiasco pour lui, il incite Emmanuel Macron à tendre la main à LR. Mais il oublie de dire que ce sera pour les étrangler !
Nicolas Sarkozy déteste BR, et si j'osais, je dirais que c'est le principal titre de gloire de de ce dernier. Face à cette hostilité qui en aurait intimidé plus d'un, BR a eu cette audace de répliquer qu'il ne "retiendrait" pas NS et que le "roi était nu". Tous ceux qui aspirent à une droite morale et libre devront lui en faire crédit. Le courage en politique est une denrée trop rare pour être négligée.
Qu'on ne croie pas jeter quelque pierre critique que ce soit dans le jardin de BR parce qu'il a avec fidélité soutenu autant qu'il était possible le projet de François Fillon. Cela n'a pas été de sa faute si ce dernier et la Justice, conjointement, ont brisé net, au bénéfice d'Emmanuel Macron, toute possibilité de victoire.
Pourquoi, au-delà de ces contrastes de caractère et de sincérité, de cette profonde différence des visions, faut-il davantage faire confiance à BR qu'à EC ?
Parce que EC s'inscrit dans une filière d'ambitions personnelles avec son ami Laurent Wauquiez (celui qui a calé à deux reprises devant l'obstacle) alors que BR ne songe, pour l'intérêt de la France, qu'à son obsession de faire surgir une nouvelle droite, libre et fière, et un parti métamorphosé.
Quelle surprenante stratégie, en effet, que celle souhaitée par EC ! Il a affirmé à plusieurs reprises qu'il proposerait, élu président, la désignation immédiate de Laurent Wauquiez comme candidat officiel des LR pour l'élection présidentielle de 2027, avec probablement lui comme Premier ministre. La rhubarbe et le séné jouant à plein, LW soutient évidemment EC.
On ne se soucie pas du tout du résultat des futures élections européennes, qui pourra fragiliser cet adoubement seulement destiné à plier le match, confisquant ainsi le débat et privant les militants de leur exclusive responsabilité.
Le lien entre LW et EC relève de la pire politique à l'ancienne et c'est sur ces arrangements douteux qu'on veut refonder LR ! Ce serait comique si ce n'était pas désespérant mais il est peu probable que les adhérents se laissent duper par ces manoeuvres qui ont le grand tort de mettre au second plan l'intérêt du parti et sa sauvegarde. La seule ambition de BR est au contraire de servir l'un et d'assurer l'autre.
BR et EC sont persuadés que toute alliance avec le macronisme serait un désastre. BR, en invitant le moment venu le parti à réfléchir et à travailler, ne fera que confirmer cette évidence partagée qu'entre Emmanuel Macron et le RN il y a une place singulière, forte, d'humanisme généreux et vigoureux, pour une nouvelle droite, un nouveau parti, des personnalités non engluées dans les échecs et les magouilles d'hier mais prêtes pour un futur qui ne verra plus la droite tendre les deux joues aux soufflets de la gauche, de l'extrême gauche et de Renaissance.
Alors, Aurélien Pradié et ses soutiens ? Quémander auprès du premier, solliciter les seconds serait indécent. Le candidat éliminé n'a pas donné de consigne de vote... La seule question est de déterminer si on veut continuer à écrire la même page avec quelques ajouts et modifications ou commencer un autre livre. Ils choisiront en conscience et en intelligence.
De grâce, pour finir par là où j'ai commencé, qu'on poursuive la dérision à l'encontre de BR, qu'on n'hésite pas à lui reprocher ses valeurs traditionnelles assumées, ses refus conservateurs, son absence de snobisme, même son apparence, et je suis sûr que pas un militant de LR ne manquera à son appel et, j'ose le dire, à celui de l'avenir quand l'autre contraire serait de mort douce !
@ Patrice Charoulet | 12 décembre 2022 à 17:59
« J'admirais beaucoup Georges Pompidou. On est passé de Pompidou à Ciotti. Navrant ! »
Il est dommage que vous ne précisiez pas les raisons pour lesquelles vous détestez Ciotti au point de rompre une fidélité de 37 ans. En tous cas, il ne peut s’agir de son constat sur « l’invasion migratoire ». Votre vénéré Pompidou tenait à ce propos un discours quasi identique au sien... Le problème est que, cinquante plus tard, Ciotti puisse encore marcher très exactement dans ses pas...
https://www.google.com/search?q=pompidou+immigration&oq=POmpidou+immigratin&aqs=chrome.1.69i57j0i13i512.10126j0j15&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:1dbd630a,vid:XhtaOuQgTk4
Rédigé par : Serge HIREL | 13 décembre 2022 à 18:54
Je ne résiste pas à revenir sur mon commentaire du 10 décembre 2022 à 11:46.
L'intervention de la Justice belge montre qu'il y a quelque chose de pourri dans ce système des diverses instances de l'UE.
Tout le monde joue la surprise sur une situation que personne ne pouvait ignorer !
Rédigé par : Robert | 12 décembre 2022 à 21:12
@ Axelle D
Il y a de la faux-dercherie à la Bruno Le Maire chez certains adhérents comme monsieur Charoulet.
Je pense que débarrassé de ce type d'adhérents, le parti va y gagner.
Il est clair qu'il aurait dépassé 5 % à la présidentielle.
Cet entrisme de fonctionnaires crypto-gauchos a tué le parti.
Je ne suis pas d'accord avec certaines idées de Ciotti mais je trouve qu'il se décarcasse et assume. Un parler-vrai. Une nouvelle espérance.
C'est plutôt intéressant.
Rédigé par : stephane | 12 décembre 2022 à 19:22
@ Patrice Charoulet | 12 décembre 2022 à 17:59
37 ans de trop à glandouiller ou faire du surplace par peur d'affronter les vrais problèmes. On va enfin pouvoir avancer et se débarrasser d'authentiques pétochards et autres renégats ne s'intéressant en fait qu'à leur pomme et qui par des manoeuvres trompeuses et des proclamations dolosives n'ont réussi en fait qu'à retarder (momentanément) le cours de l'histoire en marche, en même temps que la prédominance de la réalité !
CQFD
Rédigé par : Axelle D | 12 décembre 2022 à 18:44
Ciotti président, je quitte le navire. J'admirais beaucoup Georges Pompidou. On est passé de Pompidou à Ciotti. Navrant ! Je ne félicite pas les gens qui ont voté pour lui.
J'ai adhéré au RPR en 1985. J'ai tenu 37 ans.
Mais Ciotti ! Les bornes sont plus que franchies.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 12 décembre 2022 à 17:59
@ Robert Marchenoir | 12 décembre 2022 à 11:58
« Il n'y a pas de bons et de mauvais fonctionnaires. Ils sont tous mauvais, par construction. »
Tout le monde s’accordera pour dire que ce propos n’a bien sûr rien de manichéen, que vous êtes un modèle de tolérance et de juste milieu. Désolé, il y a d’excellents fonctionnaires et d’autre très mauvais, des fonctionnaires qui s’investissent dans leur travail et d’autres qui le bâclent... comme, dans le privé, il y a des salariés compétents et d’autres nuls et/ou fainéants.
Dans la fonction publique, le problème n’est pas le fonctionnaire, mais l’emploi qu’il occupe. Pour être clair : il y a trop de postes de fonctionnaires. Il faudrait en supprimer un million. Dans mon village, le problème n’est pas le cantonnier X, qu’il fasse bien ou mal le travail pour lequel il est payé, mais le poste qui a été créé pour l’embaucher. Poste qui n’aurait jamais dû l’être, puisque la tâche qui lui est confiée doit être assurée par les riverains.
Avec raison, vous admettez que les fonctionnaires soient intégralement chargés du fonctionnement des domaines régaliens (police, justice, défense, diplomatie...). Je partage ce point de vue, tout en le nuançant. Sans aller bien sûr jusqu’à imiter la Russie et sa force Wagner, il est possible, par exemple, d’imaginer des centres pénitentiaires gérés par le secteur privé.
Hors ces domaines, les effectifs pourraient être drastiquement réduits, mais il est nécessaire, pour l’Etat et les collectivités territoriales, de conserver des emplois publics afin d’assurer un contrôle efficace des tâches confiées au privé, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé. La crise des EHPAD vient de rappeler cruellement à l’ordre nos autorités.
Il est également indispensable que l’Etat dispose de fonctionnaires lui permettant de conserver un regard vigilant sur nos grandes infrastructures (réseaux de transport, réseaux de communication, réseau de distribution des énergies...). Les maltraiter ou les rendre inopérantes entraînerait l’effondrement de notre économie et de notre sécurité. Néanmoins, mieux vaudrait, dans ce domaine également, des délégations de service public plutôt que leur gestion directe par l’Etat ou des sociétés qu’il contrôle... à la condition expresse que les groupes privés qui opéreraient ces DSP soient étroitement surveillés.
Quant aux fonctionnaires européens, je ne comprends pas votre indulgence à leur égard. Bruxelles dispose de beaucoup trop de postes par rapport à ses besoins, qui devraient se limiter à ceux lui permettant d’exercer les seules compétences prévues par les différents traités européens, essentiellement économiques. Or, Dieu sait qu’aujourd’hui, l’UE se mêle de tout... ce qui, accessoirement, lui permet de tenter de justifier sa pléthore d’emplois publics. Le jour où les crânes d’œuf de ses services bruxellois ne cogiteront plus sur une directive de cent pages imposant à tous les Etats membres, à Helsinki comme à Malte, le même processus de conservation du poisson, tout ira déjà mieux... et, débarrassée de quelques milliers de technocrates inutiles qui l’étouffent, l’UE ne sera plus aussi décriée qu’aujourd’hui.
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@ Giuseppe | 12 décembre 2022 à 13:06
N’allumons pas une querelle sur la paternité de cette appellation fort justifiée. À Paris, elle faisait également florès, tant à l’Assemblée nationale qu’à la FNPF (Fédération Nationale de la Presse Française). Faure n’a jamais supporté les Baylet, père, fils et femme, celle-ci bénéficiant du surnom d’« Evelyne », qu’il faut prononcer avec un rien de misogynie et de déférence moqueuse. Pour ma part, depuis « l’affaire Baudis », je considère « le veau sous la mère » comme un triste sire.
Rédigé par : Serge HIREL | 12 décembre 2022 à 16:31
@ Serge HIREL | 11 décembre 2022 à 14:17
Rassurez-vous tout le monde avait bien compris qu'il s'agissait de Baylet, un peu de recul diantre ! L'image d'un parti complètement identifié au "veau sous la mère" qui n'est pas d'Edgar Faure mais des Toulousaings !
https://liguedumidi.com/jean-michel-baylet-vieux-toulousains-lappellent-veau-mere/
Rédigé par : Giuseppe | 12 décembre 2022 à 13:06
@ Serge HIREL | 12 décembre 2022 à 10:18
"Nous comptons au moins un million de fonctionnaires de trop, fonctionnaires et assimilés."
Eh bien, alors, nous sommes d'accord ! Qu'est-ce que vous venez me casser les pieds avec les fonctionnaires européens ?
"Mon désaccord avec vous réside dans votre posture manichéenne : 'Virons-les tous, ça ira mieux !' "
Cessez de mentir en m'attribuant des propos que je n'ai jamais tenus. Cessez immédiatement cette perversion consistant à attribuer aux gens des propos absurdes qui ne sont pas les leurs, afin de susciter des querelles idiotes qui n'ont pas lieu d'être.
Jamais je n'ai dit qu'il fallait virer tous les fonctionnaires. Vous avez trouvé ça où ?
J'ai dit, en revanche, et je répète, que toutes choses égales par ailleurs, moins il y a de fonctionnaires, mieux c'est.
J'ai dit, et je répète, que la quantité, c'est la qualité, et que le rapport est inverse : plus il y en a, plus ils sont nocifs. Et c'est indépendant de leurs attributions. Il n'y a pas de bons et de mauvais fonctionnaires. Ils sont tous mauvais, par construction.
J'ai dit, et je répète, que l'entreprise privée doit être la règle, et le fonctionnaire l'exception, alors que pour les étatistes, c'est l'inverse.
J'ai dit, et je répète, que si l'on a le choix entre l'employé du secteur libre et le fonctionnaire, alors il faut toujours choisir l'employé du secteur libre, car il est toujours plus efficace. Toujours.
Pas parce qu'il a les gènes de l'entreprise privée, trois bras ou quatre pieds, mais parce que le système fonctionnarial est truffé d'incitations qui rendent le fonctionnaire inefficace. Tandis que le marché est truffé d'incitations qui rendent l'employé du secteur libre efficace.
J'ai dit, et je répète, que le fonctionnaire est un mal nécessaire, et qu'en conséquence, il ne doit y avoir aucun fonctionnaire, à moins qu'ils ne soient rigoureusement nécessaires.
Ce qui est le cas, comme je viens de le dire il y a quelques heures, dans la police, la justice, la diplomatie, l'armée et l'administration (mille fois plus restreinte que la nôtre, l'administration).
Il y a aussi certains autres cas où des fonctionnaires pourraient se justifier, mais je garderai le secret sur ce point : les communistes sont à l'écoute et n'attendent que ça pour justifier leurs vices répugnants.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 décembre 2022 à 11:58
@ Robert Marchenoir | 12 décembre 2022 à 01:09
« Ah, tiens ? Maintenant, vous trouvez qu'il y a trop de fonctionnaires ? »
Merci de me rappeler à quelle date j’ai défendu la situation actuelle de notre fonction publique... J’affirme au contraire, depuis des années, que la France pourrait être plus performante si elle était moins fonctionnarisée. Nous comptons au moins un million de fonctionnaires de trop, fonctionnaires et assimilés.
Mon désaccord avec vous réside dans votre posture manichéenne : « Virons-les tous, ça ira mieux ! ». Non, plus encore que leur quantité, notre problème, c’est leur répartition. Nous avons besoin de plus de fonctionnaires dans les services régaliens de l’Etat, forces de l’ordre et justice notamment, beaucoup moins dans les collectivités territoriales, en particulier dans les 36 000 communes - trois cantonniers dans mon village de 600 habitants, qui nettoient les trottoirs alors que, de par la loi, ils devraient l’être par les riverains... - et aucun dans les secteurs productifs, dans lesquelles seule l’entreprise réellement privée devrait intervenir, sous délégation de service public si nécessaire, Quant aux hospitaliers, là encore, ils pourraient être moins nombreux et plus efficaces si 30 % d’entre eux ne se préoccupaient pas exclusivement de la sacro-sainte administration (« J’ai un problème de santé... » ; réponse : « Présentez-moi votre carte Vitale »...).
Se séparer d’un million de fonctionnaires créerait un surcroît de chômage ? Pas du tout. Cela créerait autant d’emplois dans le privé... auxquels ils postuleraient en faisant état de leurs compétences. Bien sûr, il faudrait qu’ils s’engagent... à travailler plus.
Rédigé par : Serge HIREL | 12 décembre 2022 à 10:18
Ainsi donc c’est Éric Ciotti le nouveau président de LR. Celui qui était prêt à voter Zemmour si ce dernier était opposé au président sortant et qui va servir de "lièvre" à Laurent Wauquiez pour l’élection présidentielle de 2027. Binôme qui manifestement ne fait pas l’unanimité dans le parti.
Déjà les démissions s’enchaînent à commencer par François Grosdidier, le maire de Metz, mais aussi la patronne de la fédération LR de Haute-Garonne Laurence Arribagé. D'autres "pointures" ne devraient pas tarder à suivre.
Comme c’est parti les militants de LR vont finir par regretter le très consensuel Christian Jacob. Un comble ! :)
Rédigé par : Achille | 12 décembre 2022 à 07:43
@ Marcel P | 11 décembre 2022 à 18:43
Pinaillage interminable et incohérent une fois de plus. Preuve supplémentaire qu'il faut abolir la fonction publique à la française, puisqu'elle produit des bavards inopérants tels que vous.
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@ Serge HIREL | 11 décembre 2022 à 14:17
Ah, tiens ? Maintenant, vous trouvez qu'il y a trop de fonctionnaires ? C'est quand ça vous arrange.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 décembre 2022 à 01:09
@ Robert Marchenoir
« En fait, j'ai vérifié avant de lui répondre. Cela me semblait incroyable. Il devait sans doute manquer un zéro. Eh bien non : il avait raison. Il n'y a pratiquement aucun fonctionnaire à Bruxelles : ce chiffre est proprement dérisoire. On peut certainement critiquer l'Union européenne sur beaucoup de points, mais pas sur le nombre de ses fonctionnaires. »
Donc un nombre qui vous apparaît faible suffit donc à vous convaincre qu'ils sont bien employés ? Savez-vous comment ils sont rémunérés et pour quel volume d'activité ?
« Le travail d'un fonctionnaire n'est justement pas de "produire". Ça, c'est la mentalité perverse de la République communiste française.
[...]
Le travail d'un fonctionnaire, c'est la police, la justice, la diplomatie, l'armée et l'administration
[...]
La production, c'est le domaine de la libre entreprise.»
Ces institutions produisent bien quelque chose. Votre emploi du verbe « produire » est inutilement restrictif. Si vous n'avez pas compris ce que j'écris, mettez n'importe quel synonyme à la place, comme ceux proposés par le DES : « accoucher, administrer, composer, concevoir, confectionner, créer, déterminer, développer, donner vie, effectuer, élaborer, élucubrer, émettre, provoquer, rapporter, travailler ».
Le sujet n'est pas le choix du terme le plus approprié pour décrire la production de tel ou tel emploi. Le sujet, c'est que vous n'avez pas idée de ce que produisent concrètement ces 47 000 fonctionnaires, ni comment ils sont rémunérés pour cela.
« C'est bien pour cela que le fonctionnarisme français doit être détruit (pas ajusté à la marge) »
C'est à mourir de rire. Peut-être qu'un jour vous visiterez ou travaillerez pour une institution européenne.
« L'un et l'autre système devront être détruits pour que les perversions sociales associées disparaissent. Dans l'un et l'autre cas, y'a du boulot. »
Vous n'avez aucune idée de ce dont vous parlez. Vos considérations sur le sujet sont si brouillonnes qu'on ne peut rien en tirer. C'est la seule chose qu'on peut conclure de votre commentaire : comme je le pressentais à la lecture de votre précédent commentaire, vous n'avez aucune idée de ce que font les uns et les autres, vous vous abritez derrière le raisonnement le plus absurde, en parlant de chiffres dont vous ignorez la portée. N'importe qui peut vous entourlouper. On peut vous faire payer des emplois fictifs à Bruxelles et vous aurez la conviction d'avoir taillé dans le gras.
Rédigé par : Marcel P | 11 décembre 2022 à 18:43
@ Robert | 10 décembre 2022 à 11:46
« L'Union européenne (...) dispose (référence 2017) de 43 000 fonctionnaires... »
Il faut ajouter à ceux-là les fonctionnaires nationaux dont elle génère les postes dans chacun des Etats-membres, les milliers de fonctionnaires qui, dans les administrations centrales, gèrent le flux des directives bruxelloises... sur la taille minimum de la crevette rose pêchée et la différence de TVA entre les feuilles séchées de laurier et les branches de laurier encore vert... et, dans les collectivités territoriales, les centaines de rédacteurs qui passent leur temps à monter les demandes de subventions aux programmes européens auxquelles sont éligibles communes et associations sur présentation d’un dossier de plusieurs dizaines de pages (Feder, FSE, IEJ, Feader, Feamp et j’en passe...). En matière d’usines à gaz... et de planques, on aura du mal à faire mieux...
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@ Giuseppe | 10 décembre 2022 à 13:58
« Parti qui pourrait tenir ses réunions dans une cabine téléphonique, quand le Volatile se moquait du "Veau sous la mère" en parlant du parti radical donc de Baylet. »
Le « Veau sous la mère », ce n’est pas le surnom donné au Parti radical de gauche, mais celui de son président, Jean-Michel Baylet, que tout Toulouse savait aux ordres de sa mère, Evelyne, patronne emblématique de « La Dépêche du Midi », au caractère plus que trempé.
Quant à la boutade que vous citez, son origine est plutôt attribuée à Edgar Faure. Le Volatile a toujours su s’emparer d’infos et de bons mots appartenant à d’autres...
Rédigé par : Serge HIREL | 11 décembre 2022 à 14:17
@ anne-marie marson
"Cette phrase est un blasphème. Vous blasphémez parce que seul Dieu décide d’ouvrir les sceaux (Livre de l'Apocalypse, chap.5 et 6)."
Bon. On l'ouvre maintenant, ce cinquième sceau ?
Enfin... lisez le livre d'Ézéchiel, aussi. Il n'y a pas que l'Apocalypse.
Ce qui est bien, depuis que le blasphème n'est plus un problème légal majeur, c'est que nous avons parfois d'excellentes mises en scène de ces thèmes, comme les quatre cavaliers, au cinéma.
Blasphémer contre ces légendes en les mettant en scène, c'est aussi, assez peu curieusement, le meilleur des moyens de continuer à les faire vivre dans les consciences et notre culture.
Rédigé par : F68.10 | 11 décembre 2022 à 10:42
@ F68.10 | 09 décembre 2022 à 14:26
« Les quatre chevaliers de l'apocalypse que nous sommes partageons effectivement, à divers degrés… ».
Cette phrase est un blasphème.
Vous blasphémez parce que seul Dieu décide d’ouvrir les sceaux (Livre de l’Apocalypse, chap.5 et 6).
Rédigé par : anne-marie marson | 11 décembre 2022 à 00:19
@ Marcel P | 10 décembre 2022 à 15:37
"Ce sujet suscite toujours des raisonnements complètement irrationnels de votre part. Vous êtes assez intelligent pour savoir qu'on n'évalue pas un volume d'employés par valeur absolue ou au kilo."
Ma remarque est parfaitement rationnelle. Robert prétend que les libéraux dénoncent le nombre trop élevé des fonctionnaires français, mais pas celui des fonctionnaires européens. Je lui fais remarquer que le nombre des seconds est dérisoire par rapport aux premiers. Non seulement rapporté à la population, mais en valeur absolue !
43 000 fonctionnaires, ce serait rien pour un pays ; alors, pour un continent entier...
Bien sûr qu'on doit évaluer le nombre d'employés au kilo, comme vous dites. C'est exactement ce qu'a fait Robert : il s'est indigné que l'Union européenne emploie le nombre absolument énorme de 43 000 fonctionnaires.
En fait, j'ai vérifié avant de lui répondre. Cela me semblait incroyable. Il devait sans doute manquer un zéro. Eh bien non : il avait raison. Il n'y a pratiquement aucun fonctionnaire à Bruxelles : ce chiffre est proprement dérisoire.
On peut certainement critiquer l'Union européenne sur beaucoup de points, mais pas sur le nombre de ses fonctionnaires.
"Que produisent les 43 000 fonctionnaires de l'Union européenne ? Ils soignent ? Assurent la sécurité ? Enseignent ? Jugent ?"
Non, justement ! C'est bien en cela qu'ils sont vertueux ! Ils n'enseignent pas, car ce n'est pas le travail d'un fonctionnaire. Ils ne soignent pas, car un médecin n'a pas à être fonctionnaire.
Ils jugent, oui, bien sûr, au sens où il y a nombre de juristes parmi eux (et aussi des juges au sens strict) et ils assurent la sécurité. Ce qui est le travail d'un fonctionnaire.
Et ils font de l'administratif, qui est aussi le travail d'un fonctionnaire, à condition qu'ils restent en nombre modeste -- ce qui est le cas.
Le travail d'un fonctionnaire n'est justement pas de "produire". Ça, c'est la mentalité perverse de la République communiste française.
Le travail d'un fonctionnaire, c'est la police, la justice, la diplomatie, l'armée et l'administratif. Tout le reste est superfétatoire, et doit être limité le plus possible.
La production, c'est le domaine de la libre entreprise.
C'est marrant que vous reveniez toujours à cet argument que j'ai mille fois réfuté : on ne pourrait pas comparer un système libéral au système français, car il ne confierait pas aux fonctionnaires les tâches que la France leur confie. Mais c'est justement pour cela qu'il est vertueux ! Vous raisonnez à l'envers !
Votre incapacité à sortir de ce cercle vicieux est une démonstration de la perversion du fonctionnarisme français. Votre mentalité est vérolée et vous avez vérolé la mentalité du pays entier.
C'est bien pour cela que le fonctionnarisme français doit être détruit (pas ajusté à la marge). Comme le système autoritariste-impérial russe a produit un homo sovieticus, le système socialo-fonctionnariste français a produit un homo franchouillardo-gaullo-communiste que vous incarnez à la perfection.
L'un et l'autre système devront être détruits pour que les perversions sociales associées disparaissent. Dans l'un et l'autre cas, y'a du boulot.
Sur le reste, vous pinaillez comme à l'habitude avec des arguments que j'ai déjà réfutés. Reportez-vous à mes précédents commentaires.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 décembre 2022 à 18:20
Giuseppe, sous les emprises illusoires de la force, cède aux tentations de Salem, et ne sait plus que s'adonner à en chasser les sorcières.
Fasse Son général lui rappeler ce qu'est d'être français sinon, il s'apercevra vite que ne plus savoir que dénoncer le ramène invariablement à mimer ce qu'il combat.
Rédigé par : Aliocha | 10 décembre 2022 à 15:51
@ Robert Marchenoir
« La France comporte 5,6 millions de fonctionnaires pour 67 millions d'habitants. Soit la proportion gigantesque d'un fonctionnaire pour 12 habitants ! C'est 869 fois plus !
Si l'on devait juger l'Union européenne au nombre de fonctionnaires qu'elle emploie, elle serait hyper-méga-turbo-libérale ! »
Ce sujet suscite toujours des raisonnements complètement irrationnels de votre part. Vous êtes assez intelligent pour savoir qu'on n'évalue pas un volume d'employés par valeur absolue ou au kilo. Cela s'évalue au service rendu, par rapport au volume produit et à son utilité. Que produisent les 43 000 fonctionnaires de l'Union européenne ? Ils soignent ? Assurent la sécurité ? Enseignent ? Jugent ? Comment sont-ils rémunérés par rapport à leur apport concret ?
Vous préférez ne pas en parler, en vous contentant d'un ratio par nombre d'habitants. Et vous parlez de « savoir compter » ? Pour savoir compter, le prérequis est de déterminer ce qu'on compte.
« La France comporte 5,6 millions de fonctionnaires pour 67 millions d'habitants. Soit la proportion gigantesque d'un fonctionnaire pour 12 habitants ! »
Une fois encore le prérequis est de savoir ce qu'on compte. La France compte 5,6 millions d'agents public, parmi lesquels 67 % sont des fonctionnaires. Donc 3,7 millions de fonctionnaires, soit un tiers d'agents sous d'autres statuts. Non pas que cela bouleverse le raisonnement qui est puéril. Mais avant de prétendre dire et savoir ce qui devrait être, encore faudrait-il savoir ce qui est.
Norvège, Danemark, Suède, Finlande et Canada ont un nombre supérieur d'agents publics par habitant à la France. Le Royaume-Uni talonne la France. Même les Etats-Unis n'en sont pas radicalement éloignés.
D'autres pays, comme l'Allemagne, ont un nombre inférieur d'agents publics mais tout autant de services publics, toujours payés par l'Etat. Un service public tenu par une boîte privée financée par derniers publics, ça ne change pas la dépense publique et ça ne donne pas de garantie de principe sur sa qualité.
Aux Etats-Unis, il y a un fonctionnaire pour 14 habitants. 1 pour 14, c'est véritablement moins gigantesque que 1 pour 12 ?
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@ Xavier NEBOUT
« Le père de famille est la seule autorité à laquelle on peut obéir sans se compromettre avec son honneur en ne posant pas la question de la justification en préalable.
En République, les militaires sont tout simplement des mercenaires, et c'est en toute logique que la légion étrangère y est vénérée. »
Quand Kamel et Moussa s'installeront au milieu de votre salon, vous leur proposerez votre femme et votre fille, comme vous êtes un gros soumis reconnaissant des autorités qui tombent du ciel.
Rédigé par : Marcel P | 10 décembre 2022 à 15:37
Bruno Retailleau... Eh ben dis donc, compter sur cet illustre inconnu dans tous villages de France en dehors du périphérique, c'est un peu rêver.
Bruno Retailleau, il en est même qui pensaient qu'il était président de CPNT... Chasse Pêche Nature et Traditions, il est bien au Sénat, il y passe son temps, bien nourri, bien logé, bien blanchi, du niveau des Pécresse et Hidalgo.
Parti qui pourrait tenir ses réunions dans une cabine téléphonique, quand le Volatile se moquait du "Veau sous la mère" en parlant du parti radical donc de Baylet.
Les Français ne veulent plus de ces politiques qui vivent de mandats, toujours les mêmes têtes, les inutiles comme les insignifiants. Ils ont élu Emmanuel parce qu'il les changeait de leur ordinaire, malgré tous ses défauts, ils voulaient voir autre chose, entendre une autre musique, deux fois ils l'ont élu, et si c'était possible il ferait aussi la passe de trois, tellement tous sont nuls, mais nuls de chez nuls.
Imaginez Cazeneuve à sa place, Pépère et les autres, Cambadélis, Faure, Hidalgo... Pécresse, Ciotti... C'est à pleurer.
Rédigé par : Giuseppe | 10 décembre 2022 à 13:58
@ Robert | 10 décembre 2022 à 11:46
"Si les fonctionnaires sont ici souvent blâmés de l'être par certains commentateurs sur ce blog, je n'en vois guère qui se posent la question de l'administration de l'Union européenne qui pourtant dispose (référence 2017) de 43 000 fonctionnaires."
Vous vous moquez du monde.
L'Union européenne compte 43 000 fonctionnaires pour 447 millions d'habitants. Soit un fonctionnaire pour 10 395 habitants.
La France comporte 5,6 millions de fonctionnaires pour 67 millions d'habitants. Soit la proportion gigantesque d'un fonctionnaire pour 12 habitants ! C'est 869 fois plus !
Si l'on devait juger l'Union européenne au nombre de fonctionnaires qu'elle emploie, elle serait hyper-méga-turbo-libérale !
Pas étonnant que les types dans votre genre chouinent sur la "logique comptable" : ils ne savent même pas compter !
Ce ratio d'un fonctionnaire pour 12 habitants, jamais évoqué, permet de comprendre à quel point les étatistes se moquent de nous. Avec une telle proportion, la paix la plus totale devrait régner dans nos rues, la délinquance devrait être réduite à presque rien et notre armée devrait être l'une des plus puissantes du monde.
À l'évidence, il n'en est rien. Non seulement les services publics ne sont pas "démantelés par les réformes ultra-libérales", mais ils disposent, manifestement, de beaucoup trop de moyens.
C'est bien parce que nous croulons sous le nombre de fonctionnaires que le boulot n'est pas fait. Personne n'est responsable, c'est toujours l'autre qui est censé bosser, et les rares qui s'emploient à quelque chose empêchent les honnêtes gens de travailler.
Quant à la santé que vous évoquez, il ne faut surtout pas que le gouvernement crée des "lits". Il faut qu'il diminue radicalement les "moyens" et qu'il privatise massivement. Alors, les médecins, les directeurs d'hôpitaux et les assureurs maladie seront libres de fournir aux Français les soins qu'ils désirent.
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@ Isabelle | 10 décembre 2022 à 09:33
Je le trouve bien méprisant, votre Frédéric Schiffter. Bien méprisant, bien cuistre et bien ignorant.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 décembre 2022 à 13:31
@ Isabelle | 10 décembre 2022 à 09:33
Vous insistez, à juste raison, dans votre choix, ce qui ne manquera pas d'attirer les foudres de certains.
Ce que vous décrivez ici n'est que la composition de la classe politique qui nous gouverne depuis des décennies, trois au minimum, quatre si l'on place le point de départ en 1981...
Par ailleurs, si les fonctionnaires sont ici souvent blâmés de l'être par certains commentateurs sur ce blog, je n'en vois guère qui se posent la question de l'administration de l'Union européenne qui pourtant dispose (référence 2017) de 43 000 fonctionnaires... UE qui a "réglementé", en réalité institutionnalisé, le lobbying à outrance, ce dont les mêmes se gardent au nom du libéralisme de le dénoncer alors même que la réglementation européenne étouffe les pays membres, en bonne "exécutante" des propositions de ces mêmes lobbies.
En ce qui concerne le domaine de la santé en France, il croule sous les directives d'une administration tatillonne (ah ! la sacralisation des protocoles "scientifiques" qui privent les médecins de toute capacité d'initiative dans leur domaine propre), personnel administratif qui correspond à plus de 30 % des effectifs, les médecins y étant soumis à l'excès, pour ne pas dire abusivement. Mais notre gouvernement progressiste, qui avait annoncé la création de 2 000 lits lors de l'épidémie de Covid, en a toujours supprimé, avec un manque actuel d'au moins 500 lits... Cherchez l'erreur !
Rédigé par : Robert | 10 décembre 2022 à 11:46
Bruno Retailleau est-il au-dessus du lot ?
Va-t-on trouver à son sujet une petite "affaire" juste avant des élections cruciales comme dans le cas Fillon ?
À propos de corruption à tous les niveaux et dans tous les pays (France, Allemagne, USA, Ukraine, Russie etc.) et pour tous ceux qui voudraient nous imposer une pensée unique:
« Quand des têtes plates veulent réduire à quia les têtes bien faites, elles les traitent de complotistes ou de conspirationnistes. Ces têtes plates sont tellement plates que l’idée de la nécessité de comploter, ou de conspirer, contre des concurrents, des adversaires, des ennemis, quand on détient et exerce le pouvoir, leur semble irrationnelle. Pour les têtes plates, le désir de domination exprime une forme de civilité. Personnellement, quand je rappelle que des intérêts privés trouvent des accords opaques avec des institutions publiques, que celles-ci servent celles-là, je ne parle ni de complot ni de conspiration, mais de combinazioni. C’est par ce terme chantant que les Italiens, gouvernés par la mafia depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, désignent des arrangements lucratifs, des combines, passés entre l’État et des entreprises industrielles ou des sociétés financières puissantes. Il va de soi que j’évite de parler avec les têtes plates. Mais quand cela arrive et que l’une d’elles m’accuse d’être complotiste ou conspirationniste, je proteste avec la plus vive énergie: «Pardon, Ducon, je suis combinazioniste !» » (Frédéric Schiffter)
Rédigé par : Isabelle | 10 décembre 2022 à 09:33
Cher Philippe Bilger,
Pardon pour cette effraction, mais un mot rapide sur la Coupe du monde.
Le foot rend fou.
Après les Marocains qui cassent tout sur leur passage, voilà les deux joueurs les plus titrés du monde qui, en fin de carrière et malgré la victoire, perdent pied.
Ronaldo, qui ne supporte pas qu'on le remplace et qui fait son petit boudeur (bravo à l'entraîneur de l'avoir laissé cirer le banc !) ; Messi qui, loin de se comporter en grand Seigneur, et malgré un arbitrage plus que complaisant à son égard, s'en prend à l'arbitre de façon injuste et indigne.
Et ne parlons pas des propos scandaleux du gardien argentin, grisé par deux arrêts déterminants, qui insulte le même arbitre en des termes inadmissibles et scandaleux : des claques pour tous et l'exclusion de la compétition pour ces deux Argentins !
Tout cela est la conséquence du fric qui pourrit le foot - et la tête des plus grands - et du laxisme total des règles, qui conduit à la mauvaise foi et au mauvais esprit.
Espérons la victoire du Portugal contre le Maroc cet après-midi, me dit mon épouse, juge de paix en la matière : j'ai envie d'aller au marché de Noël sans qu'on me casse ma voiture !
Rédigé par : Florestan68 | 10 décembre 2022 à 09:24
Cher Philippe Bilger,
C’est avec la plus grande attention que j’ai lu et relu votre appel à soutenir Bruno Retailleau. Vos arguments sont assez pertinents et, oserais-je l’avouer, plutôt convaincants.
Il est tout de même révélateur de l’état de déliquescence de notre civilisation que se revendiquer catholique puisse être considéré comme une tare, alors que la religion est le dernier ciment de notre civilisation.
Au fur et à mesure qu’elle s’efface, elle est remplacée par le wokisme et l’islamisme.
De même, BR peut être fier de son soutien à François Fillon qui était le seul, et le dernier, à ne pas succomber aux sirènes suicidaires du centre.
Concernant Eric Ciotti, vous avez raison de dénoncer son attitude lors de l’affaire de Fournas, ainsi que son arrangement politicien avec Laurent Wauquiez, deux choix qui le discréditent.
J’ai également écouté avec une grande attention votre entretien de 2020 avec BR.
S’il dénonce fort justement l’attitude ambiguë du RN sur certains points, on a presque l’impression d’écouter le Z avant l’heure. On se demande encore aujourd’hui pourquoi BR a finalement renoncé à se présenter à l’Elysée. Si Ciotti est en passe de l’emporter dimanche, c’est peut-être parce qu’il a osé être candidat en décembre dernier.
Charisme. Certes l’on se méfie aujourd’hui de tous les « forts en gueule » passés qui ont su rallier les suffrages populaires, mais qui ont aussi multiplié les outrages une fois élus, mais BR semble trop prendre le parti inverse de la modestie et de l’effacement : on sait bien que l’une des conditions pour percer est la nécessité d’un vrai charisme qui emporte les foules.
Sur le fond, après les trahisons de Chirac et de Sarkozy, après les costumes de Fillon (qui l’ont coulé davantage que le putsch judiciaire sur Penelope), l’électeur de droite est passé pour l’instant à autre chose : le score de Valérie Pécresse en est la meilleure preuve.
L’évolution dramatique de notre pays et notre civilisation rend la droite classique inaudible. Elle est perçue comme trop molle par ceux qui voient clair, car toujours tentée par le centre.
Les prochains scrutins verront certainement le renforcement de ce qu’il est convenu d’appeler l’extrême droite : une appellation non contrôlée pour le RN, qui est à gauche – et donc complètement à l’ouest – sur le plan économique, et qui flirte dangereusement avec le wokisme et les minorités sur le sociétal ; une façon de discréditer Reconquête ! qui est devenu le seul parti clairement identifié à droite, mais qui est réduit au silence ou ostracisé par l’ensemble de la classe médiatique.
En conclusion, cette élection interne concerne un parti qui a trop trahi pour conserver un quelconque crédit. Elle se fera dans l’indifférence générale.
P.-S. : de loin en loin, je reviens le soir écouter des bribes chez P. Praud, en espérant un miracle qui ne vient jamais : on s’interrompt à qui mieux mieux, on se fait plaisir, mais on oublie qu’il y a un auditeur qui n'est pas là pour subir un ersatz d’Hanouna. Il serait utile de mesurer avec précision le temps cumulé de l'émission où chacun aura pu aller au bout de son propos.
P.-S. 2 : je vous ai tout de même entendu dire que vous coupiez les commentaires lors de la Coupe du monde, ce que je fais depuis Thierry Roland. On reste heureusement loin des GOOOOL interminables, excités et artificiels des "commentateurs" espagnols (soccercatch.com).
Rédigé par : Florestan68 | 09 décembre 2022 à 15:10
Regardez bien le port de la cravate de Bruno, elle est un peu de guinguois, cela me rappelle par analogie mais sans rapport... quoique... Henry Fonda abattant un indicateur parce qu'il ne faisait pas confiance à un type qui portait à la fois la ceinture et les bretelles, dans "Il était une fois dans l'Ouest".
Bon, bon, il est du genre à mettre une cravate-tricot... Je me moque un peu.
Rédigé par : Giuseppe | 09 décembre 2022 à 15:05
@ Xavier NEBOUT
"À lire notre petit influenceur au service des USA et de toute la pègre merdiatique..."
Les quelques influenceurs au service des USA expriment ici surtout leurs propres convictions. Influenceurs au service des USA que nous pouvons énumérer au moins au nombre de quatre: Robert Marchenoir, moi-même, Marcel P., Giuseppe.
Les quatre chevaliers de l'apocalypse que nous sommes partageons effectivement, à divers degrés, quelques convictions bien simples: les États-Unis défendent bien un modèle démocratique et l'Ukraine se bat pour ce modèle démocratique ; les États-Unis défendent des valeurs de liberté et d'autodétermination des peuples, sociétés et individus. Et Poutine, nonobstant ses postures tiers-mondistes et antifas défend exactement l'inverse. C'est d'ailleurs pour cela que vous avez ce fétichisme poutinien: vous attendez la fin de la démocratie et le rétablissement d'une religion d'État.
Des gens comme moi continueront à défendre de telles valeurs et donc à soutenir les États-Unis tant que vous ne nous aurez pas fait la preuve 1. que la démocratie, c'est nul, 2. qu'il ne faut jamais résister aux agressions, 3. que la liberté, c'est nul, 4. que les peuples et sociétés doivent être à la botte du premier dictateur venu incarnant tel un faux Messie une terre et un peuple, 5. que l'autodétermination individuelle, c'est nul aussi.
Moi, je trouve que ce sont des valeurs à défendre. Et elles se défendent par la violence quand elles sont niées par la violence, à l'instar de la politique que Poutine a mise en place.
"l'Ukraine serait une vieille nation entre les mains bienveillantes d'un collège d'enfants de chœur."
Aucun pays n'est entre les mains bienveillantes d'un collège d'enfants de chœur. C'est pour cela qu'on a inventé un système, la démocratie, dans laquelle on permet l'amélioration de la situation par le vote et la liberté d'expression. Voilà.
"Ils n'ont pas expulsé quelque 400 000 russophones, et ils n'ont pas tout fait pour provoquer la réaction russe en bombardant le Donbass."
Je ne sais pas d'où vous sortez ce chiffre de 400 000 russophones. Pour autant que j'en sache, il s'agit de calomnies de votre part.
Vérifications faites, c'est Moscou qui a déporté de force 400 000 Ukrainiens (et non pas des "russophones").
Vous êtes donc en train de maquiller un crime commis par Poutine en crime commis par les Ukrainiens. C'est très fourbe. Je suggère d'arrêter très vite ce genre de petit jeu malsain de malaxage de la vérité. La tolérance a des limites.
Les juifs ne sont pas allés volontairement à Auschwitz en colonie de vacances non plus, au cas où il serait de bon ton de rappeler quelques évidences.
"Le père de famille est la seule autorité à laquelle on peut obéir sans se compromettre avec son honneur en ne posant pas la question de la justification en préalable."
Niet. Un père de famille ne doit pas avoir autorité sur ses enfants majeurs. C'est bien le modèle de société que vous prônez, et il est inacceptable.
"C'est pourquoi se battre au nom du Roi dont la fonction est d'essence paternelle, n'est pas se battre pour une République selon les idéologies et la mafia intellectuelle à la mode."
Ces gens se battent pour eux, pour leur liberté, leur auto-détermination. Vous n'avez aucun droit de leur imposer un Roi au motif d'une figure paternelle.
"En République, les militaires sont tout simplement des mercenaires, et c'est en toute logique que la légion étrangère y est vénérée."
Non. Ils défendent leur pays, normalement. Une armée de milice serait un modèle qui ferait disparaître vos types de considérations, et un modèle qui rappelleraient aux militaires qu'il n'incarnent pas plus la nation que la société elle-même.
"Les flonflons et les larmes au son du plus pitoyable hymne dit national de la planète, relèvent du traitement psychologique des gogos."
Je ne pleure pas, à ma connaissance. Je légitime la militarisation de la question russe. Et donc, le recours à la violence en lieu et place des pleurs.
Rédigé par : F68.10 | 09 décembre 2022 à 14:26
Bruno Retailleau ou d'autres sauront-ils redresser la barre en 2027 ?
La tâche sera immense.
1/3/2022 : Bruno le Maire : « Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe » !
6/12/2022 : l’envol des prix de l’énergie pousse Cofigeo (William Saurin, Garbit, etc.) à arrêter 4 de ses 8 usines en France, soit 80 % de sa production et 800 des 1 200 salariés.
Certains se réjouissent de la baisse de près de 8 % de la consommation d’électricité.
Même France Info reconnaît que cette baisse est due, non pas aux particuliers, mais à l’arrêt de production de certaines entreprises.
Certaines entreprises qui peuvent délocaliser vont le faire.
Bientôt le cassoulet froid, à 10 euros !
Rédigé par : Isabelle | 09 décembre 2022 à 14:24
À lire notre petit influenceur au service des USA et de toute la pègre merdiatique, l'Ukraine serait une vieille nation entre les mains bienveillantes d'un collège d'enfants de chœur.
Ils n'ont pas expulsé quelque 400 000 russophones, et ils n'ont pas tout fait pour provoquer la réaction russe en bombardant le Donbass.
Et évidemment, l'intérêt des USA n'est pas d'éviter un rapprochement de la Russie et de l'Europe.
Quant à nos militaires, il conviendrait de faire une petite mise au point:
Le père de famille est la seule autorité à laquelle on peut obéir sans se compromettre avec son honneur en ne posant pas la question de la justification en préalable.
C'est pourquoi se battre au nom du Roi dont la fonction est d'essence paternelle, n'est pas se battre pour une République selon les idéologies et la mafia intellectuelle à la mode.
En République, les militaires sont tout simplement des mercenaires, et c'est en toute logique que la légion étrangère y est vénérée.
Les flonflons et les larmes au son du plus pitoyable hymne dit national de la planète, relèvent du traitement psychologique des gogos.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 décembre 2022 à 10:23
Quand on lit les commentaires par-ci, par-là, on se dit que rien ne change sous le soleil.
Céline avait raison, ce n'est jamais la "der des der".
Les hommes sont ainsi faits.
Des oligarques envahissent des territoires, d'autres les défendent.
Des hommes obéissent et les morts jonchent le sol.
L'Europe devait nous amener la paix, illusion.
Surpopulation et relaxation démographique de R. Jaccard :
"Nous savons que la principale menace qui pèse sur la planète est la surpopulation. Nous savons également que les guerres ou les épidémies provoquent une salutaire relaxation démographique. Douloureuse certes à supporter, mais indispensable. Aussi est-il permis de se demander si le pacifisme ou les mesures d’urgence sanitaire, aussi bien intentionnés soient-ils, ne vont pas à rebours des buts qu’ils se proposent."
Rédigé par : Isabelle | 09 décembre 2022 à 08:49
@ Isabelle | 08 décembre 2022 à 13:58
"Guerre, guerre, guerre !"
Oui, désolé de vous réveiller de votre sommeil socialiste. La vie n'est pas une vallée de roses où l'État fort et stratège vous garantit une paix éternelle et un chèque vélo électrique. Si vous l'avez cru, ne vous en prenez qu'à vous-même.
"Des excités du clavier jouent les matamores en espérant bien que ce sont les militaires qui s'y colleront in fine !"
Nulle matamorisation là-dedans. C'est bien le rôle des militaires que de "s'y coller in fine", comme vous dites. Être soldat n'est pas juste une planque de fonctionnaire avec retraite très anticipée, et possibilité de rouler des mécaniques dans des blogs réactionnaires en expliquant qu'il faut s'allier avec Poutine.
"Certains s'imaginent même plus malins que de Gaulle, c'est dire !"
De Gaulle n'est pas un dieu incritiquable. Personne n'est un dieu incritiquable. Vous avez une curieuse conception de la liberté et de la démocratie. C'est en URSS qu'il était interdit de s'imaginer plus malin que Staline, et c'est en Russie qu'il est interdit de s'imaginer plus malin que Poutine. Ici, nous sommes en France.
"D'autres se comparent à Winston Churchill, mazette !"
Ce n'est certes pas un reproche que l'on pourrait vous faire. Volodymyr Zelensky ne s'est jamais comparé à Churchill. En fait, il récuse cette comparaison. Lui se sent plus proche de Charlie Chaplin, ce en quoi il fait preuve d'une modestie excessive.
"Pendant que ces soldats du clavier d'ordinateur continueront de regarder le carnage de loin, bien au chaud dans leurs pantoufles..."
Vous, vous êtes à poil dans la neige, dans une tranchée ukrainienne. On y croit.
"...des militaires et des civils plus jeunes que les retraités va-t-en-guerre..."
Oui, les militaires au combat sont en général jeunes. C'est une chose que vous venez de découvrir ? Vous avez quel âge ? Six ans ? Sept ?
"...iront se faire trouer la peau..."
Vous parlez de qui, là ? Des soldats français ? Ils ont signé pour aller à la guerre si le chef de l'État le leur ordonne. Ils ne sont pas entrés dans l'armée pour rester "bien au chaud dans leurs pantoufles", comme vous dites. Cessez de les insulter.
Vous parlez des soldats ukrainiens ? Ils sont déterminés à repousser l'envahisseur. Froid ou pas froid. Et il se trouve, parmi eux, des hommes plutôt âgés. Tous soutenus par leur peuple unanime. Cessez de les insulter en les supposant aussi lâches que vous.
"...pour faire fructifier le pactole des marchands d'armes."
J'espère bien. Qu'est-ce que vous avez contre les marchands d'armes ? Comment voulez-vous assurer notre défense sans armes ? Lorsque des entreprises fournissent des équipements de haute qualité qui sont en forte demande, il est juste et bon qu'ils gagnent un max de flouze. Vous n'aimez pas ça ? Vous êtes communiste ?
Et au fait, lorsque la France a perdu le contrat des sous-marins australiens, vous avez bien entendu clamé votre satisfaction sur Internet, puisque le "pactole" des marchands d'armes français s'en voyait réduit d'autant ? Pourriez-vous nous renvoyer à votre commentaire de l'époque ?
"Et pour être dans le sujet, Bruno Retailleau ferait-il le poids face à tant de bellicisme ?"
Tant qu'à être complètement hors sujet, assumez.
Pour finir, vous nous donnez en exemple une tribune de Causeur qui fustige le "wokisme" et réhabilite les "machistes" et les "virilistes", en évoquant avec nostalgie le vieux feuilleton "Amicalement vôtre". La virilité, ce n'est pas simplement se montrer torse nu à la télévision. Parfois, cela consiste à faire la guerre pour protéger sa liberté.
Il est assez singulier que vous prétendiez défendre de Gaulle, tout en prônant la lâcheté et le pacifisme face à l'ennemi qui sème la mort pour obtenir notre soumission.
Vous n'êtes pas la seule : beaucoup de gens qui se prétendent gaullistes prônent en réalité le pétainisme, en ce moment.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 décembre 2022 à 23:07
@ Isabelle
Qui croyez-vous être pour commenter ceux qui se battent ?
Vous les prenez eux pour des idiots en prétendant qu'ils ne savent pas pourquoi il se battent.
Vous nous prenez nous pour des idiots comme si nous ne savions pourquoi vous vous battez.
On sait très bien que vous êtes partisane de Poutine et que la guerre n'est pour vous "dégueulasse" que parce que les Ukraniens n'ont pas été complètement broyés. On sait très bien que vos messages suggèrent un nationalisme français alors que vous prenez le parti d'un anti-français décolonial antifa.
Rédigé par : Marcel P | 08 décembre 2022 à 22:41
Quel charisme !
C'est l'officier qui part sabre au clair sus à l'Allemand, et qui se retrouve seul au milieu du champ de bataille parce que derrière lui, personne n'est sorti de la tranchée.
C'est le type à qui on tend la main à côté de lui parce qu'on ne l'a pas vu.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 décembre 2022 à 21:04
@ Serge HIREL | 08 décembre 2022 à 12:08
« À noter aussi que le parcours politique du Président contredit votre affirmation selon laquelle « quand on n’est pas ‘mainstream’, il est difficile d’attirer l’attention des électeurs ». Ceux-ci n’ont découvert son existence que lorsqu’il a rué publiquement dans les brancards, à l’été 2016... »
Aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années (Le Cid).
Emmanuel Macron représentait la modernité face à ses adversaires qui avaient plus de 30 ans de carrière politique derrière eux.
Élu en 2017, Il s’est même payé le luxe de les battre une seconde fois en 2022.
Je comprends que ça agace ses contempteurs…
Reste à savoir qui va lui succéder en 2027. Après tout, peu importe.
EM n'aura alors que 49 ans et toute une vie "post-politique" devant lui où il donnera des conférences et sans doute aussi écrira quelques livres. :)
Rédigé par : Achille | 08 décembre 2022 à 21:01
Dans ma vie professionnelle, j'ai eu un chef de service qui était le sosie de Retailleau (le tricheur d'Intervilles).
Ce chef a fini par se faire virer pour harcèlement sexuel et moral après avoir sévi plusieurs années.
On verra ce qui va être ressorti sur Retailleau.
Du fait de ce chef et d'Intervilles j'en avais une mauvaise image, mais face à Wauquiez, Bertrand et Pécresse, il tient largement la route en interview.
Il n'est probablement pas plus malhonnête que ses congénères de tout bord.
Ciotti m'est sympathique mais ses remèdes fiscaux me semblent inadaptés.
Rédigé par : stephane | 08 décembre 2022 à 20:15
"LR veut à la fois être vierge et enceinte." (François Lenglet, LCI, 8 décembre 2022, 19h45)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 décembre 2022 à 19:53
Un peu hors sujet... mais si peu, puisqu’il s’agit d’immigration, de la souveraineté de la France et, disons-le, de sa crédibilité à l’étranger, tous domaines qui sont chers au cœur des militants LR.
La nouvelle est tombée cet après-midi : dès le 1er janvier prochain, une jeune Croate de 25 ans va pouvoir entreprendre un voyage en France dans le but de rencontrer notre ancien président de la République. Objectif d’autant plus étonnant qu’elle a fait savoir qu’elle ne voulait le voir que pour lui dire qu’elle était là...
Ce séjour, qu’elle envisage depuis 2013, est enfin rendue possible grâce à la diligence de la Commission européenne, qui a décidé aujourd’hui même d’accepter la demande de la Croatie d’entrer dans l’espace Schengen. Ce sera chose faite dans trois semaines.
Tous les ressortissants des 27 Etats membres de cet espace peuvent circuler librement au sein de celui-ci, leur seul souci étant de disposer d’une pièce d’identité qui, si nécessaire, leur permet d’authentifier leur nationalité.
Aucun problème pour cette jeune fille. Née en Italie, mais l’ayant quittée avant 18 ans ce qui ne lui a pas permis d’obtenir la nationalité italienne, laquelle, via Schengen, lui aurait offert la possibilité de visiter François Hollande dès 2016, elle dispose, on ne sait trop pourquoi, d’un passeport croate. Pendant un certain temps, on l’avait crue Kosovare, mais son père, dans un sursaut d’honnêteté, a fait savoir qu’il n’en était rien, que lui seul, dans la famille, était Kosovar...
Ah ! J’oubliais de vous indiquer le nom de cette admirable francophile... Le prénom suffira... Leonarda.... Leonarda, vous savez... l’expulsion... Le bus scolaire... la main tendue de Pépère... Le soufflet en récompense... et « l’affaire » qui a marqué le début de la fin de... l’expulsion du « président normal ».
Il se dit déjà que, mauvais joueur qui n’aime pas perdre, Pépère, début janvier, trouvera toutes les excuses pour être injoignable. Le suspense est à son comble. Son successeur, qui aime les symboles... et la provocation, acceptera-t-il de recevoir cette pauvre jeune femme, qui veut simplement voyager et... se moquer encore une fois de la France ?
Rédigé par : Serge HIREL | 08 décembre 2022 à 18:19
Quel intérêt ? LR n'existe pas plus que le PS.
Laissons les morts reposer en paix.
Rédigé par : lefort | 08 décembre 2022 à 18:14
« Mainstream » ???
IT SUCKS !
Rédigé par : Claggart | 08 décembre 2022 à 17:03
On vit une époque formidable, manque total de dilettantisme.
On parle de guerre à tous les niveaux. Guerre civile, guérillas, guerre à nos portes en Europe. Guerre, guerre, guerre ! Des excités du clavier jouent les matamores en espérant bien que ce sont les militaires qui s'y colleront in fine ! Certains s'imaginent même plus malins que de Gaulle, c'est dire ! D'autres se comparent à Winston Churchill, mazette !
Pendant que ces soldats du clavier d'ordinateur continueront de regarder le carnage de loin, bien au chaud dans leurs pantoufles, des militaires et des civils plus jeunes que les retraités va-t-en-guerre iront se faire trouer la peau pour assurer les gros comptes en banque des oligarques en place et faire fructifier le pactole des marchands d'armes.
Guerre de tous contre tous. Les wokistes ne sont pas en reste.
Voir un texte drôle et plutôt subversif aujourd'hui de Thomas Morales : "Au service de "Ta Majesté""
https://www.causeur.fr/au-service-de-ta-majeste-amicalement-votre-feuilleton-wokisme-legerete-aventure-serie-248579
Et pour être dans le sujet, Bruno Retailleau ferait-il le poids face à tant de bellicisme ?
Bonne question !
Rédigé par : Isabelle | 08 décembre 2022 à 13:58
@ Isabelle | 07 décembre 2022 à 16:12
« Pierre Brochand a mille fois raison. »
Oui, mais pourquoi d'autres qui ont dit et répété la même chose dans les grandes lignes depuis des dizaines d'années sont-ils traités de tous les noms sous le prétexte qu'ils représenteraient une extrême droite dont personne n'est d'ailleurs capable de nous donner une définition précise ?
Rédigé par : Exilé | 08 décembre 2022 à 13:40
@ Achille | 08 décembre 2022 à 06:36
« Dans une société où les médias sont devenus incontournables, avoir un physique de notaire de province n’aide pas beaucoup. (...) En fait, il faut avoir une « gueule ». Une gueule à la Gabin, Ventura ou encore Belmondo (...) Je reconnais que, dans ce domaine, François Hollande constitue l'exception qui confirme la règle. »
Et Macron ? Un visage d’ange ? Un profil d’Apollon ? L’amour rend aveugle.
À noter aussi que le parcours politique du Président contredit votre affirmation selon laquelle « quand on n’est pas ‘mainstream’, il est difficile d’attirer l’attention des électeurs ». Ceux-ci n’ont découvert son existence que lorsqu’il a rué publiquement dans les brancards, à l’été 2016...
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@ Giuseppe | 07 décembre 2022 à 18:31
Degois, chef-d’œuvre en péril de feu le PS... Sa Suffisance version Solférino...
Rédigé par : Serge HIREL | 08 décembre 2022 à 12:08
La vie de LR est au moins aussi exaltante que celle de Pépère:
https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/tv/quand-on-y-va-il-ne-faut-pas-se-plaindre-fran%C3%A7ois-hollande-s-attaque-%C3%A0-cyril-hanouna-et-ses-%C3%A9missions-fond%C3%A9es-sur-la-pol%C3%A9mique/ar-AA152wsS?ocid=msedgntp&cvid=1f9ecb125cba429d9f340d5363c63247
Avec ça nous sommes sauvés !
Rédigé par : Giuseppe | 08 décembre 2022 à 10:48
Je partage l’analyse de Philippe Bilger sur Bruno Retailleau. J’ai apprécié l’Entretien qu’avait réalisé PB.
Bruno Retailleau a été un fier second qui pourrait fort bien s’avérer un efficace premier.
C’est pour cette raison que sa victoire à la présidence LR n’est pas souhaitée par Sarkozy et Macron comme frein à l’euthanasie programmée LR, et par Laurent Wauquiez comme entrave à sa candidature 2027.
La valeur dérange les ambitions et les desseins.
Rédigé par : finch | 08 décembre 2022 à 10:09
En attendant leur résurrection, les LR se sont choisis une nouvelle devise :
"Tromper n'est pas trahir"...
Rédigé par : glw | 08 décembre 2022 à 09:13
Bruno Retailleau, dont j'ai eu l'occasion de pouvoir mesurer personnellement les exceptionnelles qualités humaines, cède aux mouvements réciproques en affirmant que Macron est seul responsable de la situation actuelle.
Tant que les partis dominants ne sauront pas faire l'aggiornamento de leurs responsabilités, ils continueront à risquer de devenir les croupions des extrêmes, et les conservateurs d'avant de continuer à servir ce qui n'est toujours pas mieux maintenant.
Rédigé par : Aliocha | 08 décembre 2022 à 07:38
« Bruno Retailleau n'est pas mainstream, heureusement ! »
Le problème quand on n’est pas « mainstream » c’est qu’il est difficile d’attirer l’attention des électeurs et donc d’accéder au statut de leader de parti et surtout de se porter candidat à la présidence de la République.
Dans une société où les médias sont devenus incontournables, avoir un physique de notaire de province n’aide pas beaucoup.
Le problème n’est pas tant d’être beau. Aurélien Pradié malgré son physique de jeune premier n’a pas été retenu. En fait il faut avoir une « gueule ». Une gueule à la Gabin, Ventura ou encore Belmondo sinon on est réduit à jouer les seconds rôles (*).
Ce qui est vrai au cinéma l’est aussi dans la vraie vie.
Éric Ciotti lui n’a rien d’un Don Juan, mais il a ce brin de charisme qui peut faire la différence. Wait and see !
(*) Je reconnais que dans ce domaine, François Hollande constitue l'exception qui confirme la règle.
Rédigé par : Achille | 08 décembre 2022 à 06:36
Je partage l'avis d'Ellen. À trop fréquenter le plateau de CNews, M. Bilger finit par prendre les mauvaises habitudes de Pascal Praud: franglais à tout-va, tout en se posant comme un ardent défenseur de la langue française.
Rédigé par : Ex abrupto | 08 décembre 2022 à 06:30
Monsieur Bilger, vous qui êtes un passionné de la langue française pourquoi utilisez-vous en anglais le terme "mainstream" dans votre billet alors qu'en français vous auriez pu dire "courant dominant". Voltaire, Victor Hugo et tant d'autres célébrités mondiales qui ont fait briller la France des Lumières et que pourtant vous admirez tant n'auraient jamais osé exprimé leurs pensées en langues étrangères outre que celle de leur pays qu'est la France.
Rédigé par : Ellen | 07 décembre 2022 à 20:21
Cher Philippe,
Quel courage ! Dans la conjoncture politique actuelle, il eût été prudent et commode de ne rien dire en attendant dimanche soir où l'on saura qui devient président de LR.
L'ancien avocat général ne sait pas que requérir, il sait aussi plaider. Ce n'est pas la première fois ici.
J'ai dit et je redis que si Eric Ciotti gagne, je ne renouvellerai pas mon adhésion à ce parti (mon parti depuis 40 ans, même s'il a changé de nom).
Je voterai pour l'autre candidat du second tour, comme j'ai voté Macron au second tour de la présidentielle, pour éviter Le Pen.
Je voterai, mais je ne plaiderai pas ici : l'enthousiasme fait défaut.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 décembre 2022 à 18:57
LR, complétement étrillé, rétamé, lors des précédents scrutins, persiste à rechercher son salut dans la nostalgie.
Pour une fois que ce parti avait l'occasion de donner un coup de jeune avec Aurélien Pradié, il rate cette marche et c'est Éric Ciotti qui va ramasser la mise.
LR sent la naphtaline.
Rédigé par : lucas | 07 décembre 2022 à 18:55