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09 janvier 2023

Commentaires

Axelle D

Pendant que l'on papote, on évite les vrais sujets. Et certains de tomber en pamoison devant la "présumée" franchise et transparence de Macron interrogé sur ses premières amours d'ado ! Franchement, mais qui d'un peu sérieux peut s'intéresser à ce genre de daube ?

Alors qu'il aurait été tellement plus intéressant de savoir, dès lors qu'il a affirmé gagner beaucoup moins d'argent comme président de la République que comme banquier chez Rothschild, où il avait réussi à planquer ce pognon de dingue, estimé à 3 000 000 d'euros amassés en quatre ans. Sachant que dans le même temps, il n'avait déclaré qu'un patrimoine ridicule de l'ordre de 150 000 euros, à la hauteur de celui de Poutou ?

Aliocha

Merci breizmabro, de donner la définition du leader démocrate :
"Du coup il s'est mis au niveau de ses électeurs MAIS en répondant avec classe à leurs questions débiles."
De joie mon cœur continue de battre.

Aliocha

Qué frivolité !
Sans celui qu'ils désignent comme leur prince, qui dévoreraient-ils ?

Le sacré fait d'autant plus retour que nous pensions en être débarrassés.

https://www.lefigaro.fr/livres/2007/05/24/03005-20070524ARTWWW90358-les_urgences_de_benoit_xvi.php

breizmabro

"Le hasard a fait que j'ai regardé pour la première fois Les Rencontres du Papotin (...) Emmanuel Macron s'est livré à cet exercice et j'ai trouvé qu'il avait relevé le défi avec classe" (PB)

On a donc découvert qu'on avait un président élu qui est aussi c*ns que ses électeurs (et trices évidemment).

Du coup il s'est mis au niveau de ses électeurs MAIS en répondant avec classe à leurs questions débiles.

De rire mon coeur va s'arrêter.

caroff

Je me moque totalement de la capacité d'Emmanuel Macron à se mettre en valeur dans une assemblée d'autistes, je me fiche complètement de sa rouerie ou de sa sincérité, de ses amours maintes fois ressassées avec sa professeur de théâtre, je n'accorde aucun intérêt à son appétence à parler de tout et de n'importe quoi avec volubilité et brillance, je ne suis pas sensible à sa dilection pour tout ce qui n'est pas français, je n'aime pas son obsession à se mettre en scène à tout propos en adoptant un ton de curé verbeux.

Ce qui m'importerait au plus haut point c'est son savoir-faire et son savoir-gouverner, s'il en disposait, pour permettre à mon pays de conserver son rang et lui éviter de dégringoler dans tous les classements internationaux à propos de commerce extérieur, d'immigration, de Santé, de Justice, de Police, d'Education, de bureaucratie étatique.
Hélas il préfère détourner l'attention en s'affublant des habits de premier de la classe grand causeur aux réformes avortées et aux lois ajoutant des couches à toutes celles qui ne sont pas appliquées.

Il préfère distribuer des chèques avec l'argent des autres comme on dispense des aumônes aux nécessiteux et surtout continuer de parler, de s'exposer pour cacher sa misère, notre misère !

Serge HIREL

@ lucas | 10 janvier 2023 à 14:06
« Ce qui m'importe le plus, c'est le respect non feint envers ses intervieweurs. »

Avec un autiste, il est impossible de feindre, de tricher, parce que la relation avec lui est à nu, totalement exempte des codes habituels qu’impose la société, sans aucun compromis possible. Elle est aussi imprévisible, tant un mot, une phrase, une attitude, qui n’auraient aucun effet avec un autre interlocuteur, peut lui apparaître une agression dans son univers ou, au contraire, une marque d’amitié que son hypersensibilité amplifiera.

Macron a réalisé un sans-faute... et ça ne peut pas être par hasard. Il est probable que, s’étant réellement préoccupé dès 2017 du dossier « autisme » qui avait grand besoin d’être dépoussiéré, il s’est aussi intéressé aux caractéristiques des autistes, encore trop souvent méconnues dans le grand public.

La séquence ci-dessous, tirée de l’émission de samedi, illustre parfaitement ce propos. Rien n’est joué, tout est authentique, sans filet. « Il est malin ! Il est malin ! » était impossible à prévoir... pas plus que la répartie tac-au-tac du Président. Un grand moment, qui restera dans l’histoire d’« Emmanuel ».

https://twitter.com/JournalPapotin/status/1611056831228481552?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Etweet

Serge HIREL

@ Achille | 10 janvier 2023 à 06:30
« Passer d’Emmanuel Macron à Brigitte Bardot dans le même billet, la transition est brutale »

Pas du tout ! Les deux personnages ont plusieurs traits communs. BB, elle aussi, a aimé se mettre dans la lumière, être éblouissante, captiver les gogos, jouer de son charme, s’en prendre aux bonnes manières, choquer, se croire tout permis, bref une vraie tête à claques... Mais, BB, aujourd’hui, a pris de l’âge et s’est assagie. Certes, elle n’a toujours pas la langue dans la poche, mais, face à la bêtise, nul n’est tenu de se taire... Espérons que le Prince, l’âge venu, sera capable de l’imiter. J’en doute... Même le nullissime Pépère Hollande n’y parvient pas... Il se croit encore Président...

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@ Achille | 10 janvier 2023 à 08:31
« Mais, bien sûr, je ne peux que louer votre commentaire »

Des louanges ! Ça commençait bien... Mais, hélas, comme d’habitude, le naturel revient au galop... « Détestation viscérale », « mauvais caractère »... Une bonne fois pour toutes, mettez-vous dans la tête que mes tripes ne sont pour rien dans mon opinion sur le Prince, pas plus qu’une éventuelle mauvaise humeur. Cherchez plutôt du côté de la raison. C’est elle qui constate et évalue les dégâts qu’il commet et, très rarement, ses réussites... Pour ce qui vous concerne, il est vrai que vous semblez l’avoir bloqué sur la touche « adoration »... Encore que, depuis quelque temps, il vous arrive d’émettre un soupçon de critique...

Vous dénigrez Pascal Praud et CNews, c’est votre droit... mais ne racontez pas que PP et « certains de ses invités » - lesquels ? un certain PB fait-il partie de la bande ? - évoquent « la personnalité d’Emmanuel Macron ». Ils s’en tiennent à commenter ses décisions et ses frasques. Ils ont trop à en dire pour avoir le temps de s’occuper de ses états d’âme personnels.

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@ Julien WEINZAEPFLEN | 10 janvier 2023 à 00:42

Quelle est la part de la vie privée d’une personnalité publique qui peut, qui doit, être livrée au grand public ? Cette question est un casse-tête, qui s’est encore aggravé avec l’explosion des réseaux sociaux, sur lesquels les internautes se croient tout permis parce qu’il se pensent protégés par un anonymat, qui, en fait, n’existe pas.

Il est clair aujourd’hui qu’en occultant « l’enfant caché » de Mitterrand et sa mère jusqu’au jour où celui-ci a donné lui-même le signal de la fin du secret, les médias ont commis une faute : cette situation de bigamie de fait du Président impactait ses activités et son rôle de gardien de nos lois.

Mais la mort - des suites d’une longue maladie - du premier mari de l’épouse du Président actuel a-t-elle des conséquences sur la politique conduite par celui-ci ? Il est permis de répondre clairement non. Il s’agit donc d’un événement qui relève strictement de la vie privée et qui, de ce fait, ne peut être rendu public que par une décision de la famille. Ce qui, d’ailleurs, a été le cas.
Il n’en est pas de même du couple présidentiel, Brigitte Macron, bien que ne bénéficiant d’aucun statut officiel, intervenant publiquement - et officieusement - aux côtés de son mari.

Mais à quel endroit faut-il placer le curseur entre vie privée et vie publique ? En particulier en ce qui concerne les circonstances de leur rencontre. Je suis moins sûr que vous que le Président ait voulu utiliser sa « transgression amoureuse et maritale » dans son cheminement vers le pouvoir. En revanche, les médias qui s’en sont emparés ont eu raison de le faire, d’abord parce que Brigitte allait jouer et joue un rôle public, ensuite parce que, au seul plan moral, leur différence d’âge a choqué et choque une partie des Français au point d’influencer leur opinion sur le président de la République. Cela est regrettable sur le plan de leur perception du débat politique, mais c’est ainsi...

Bref, à cette épineuse question, il n’y a pas, il n’y aura jamais de solution parfaite. Chacun devra toujours évaluer au coup par coup l’impact d’un événement ou d’une attitude privée sur la parole ou l’action publique d’une personnalité publique. Dernier cas en date : Adrien Quatennens...

Sur l’autisme, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Depuis 2017, le dossier a progressé, mais la France est toujours à la traîne dans le traitement de l’autisme et le soutien aux familles d’autistes. Macron a fait mieux que tous ses prédécesseurs, mais c’est vrai qu’il aurait pu faire mieux que ce qu’il a fait. Peut-être aurait-il dû trancher le débat qui persiste encore en France sur les origines du handicap - responsabilité des parents ou « erreur » de la nature -, débat qui pollue celui sur les remèdes à mettre en place...

Si le diagnostic lui-même n’est pas l’affaire de l’Etat, les conditions dans lesquelles il est posé plus ou moins rapidement dépendent de lui, sur le plan financier et en matière d’organisation de la filière médicale. Il en est de même en ce qui concerne l’accueil des autistes dans la société (éducation, travail...) et le soutien des familles... qui, aujourd’hui, est encore en dessous de tout. Il est tout simplement honteux pour la France que des centaines d’autistes soient pris en charge en Belgique et que leurs parents aient à supporter l’ensemble des frais et des contraintes de cette expatriation forcée.

Si, d’ici 2027, il parvenait à mettre fin à ce retard scandaleux, Macron améliorerait grandement un bilan qui, pour l’instant, en tous domaines, est plutôt maigrichon. Espérons que les journalistes du Papotin aient fait avancer sa réflexion...

lucas

Rencontres du Papotin

Oui, Macron a été vraiment bon dans cet exercice.
Ce qui m'importe le plus, c'est le respect non feint envers ses intervieweurs.
Il ne les a pas pris de haut, il n'a pas esquivé les questions personnelles et peu conventionnelles. Il était exactement au bon niveau.
D'ailleurs, je crois que le climat général est devenu quasiment amical avec une acceptation pleine et entière des uns envers les autres.
Il a procuré quelques moments de bonheur à ses interlocuteurs qui le lui ont bien rendu.
Une bouffée d'oxygène. Probablement un moment de pure sincérité.

Jérôme

Non content de mépriser les Français, Emmanuel Macron utilise des autistes pour se mettre en valeur.

Achille

@ Michel Deluré | 10 janvier 2023 à 10:56

Vous oubliez "Babette s'en va-t-en guerre" avec les dialogues de Michel Audiard !
Un de ses meilleurs films, avec "le Mépris", bien sûr !

Tipaza

@ Michel Deluré | 10 janvier 2023 à 10:56

Excellent !
Mais BB a tourné dans "La vérité", c'est un film que Macron ne tournera jamais, malgré sa prestation du Papotin.
Ou alors ce sera dans "La vérité si je mens" nouvelle version !

Michel Deluré

@ Achille 10/01/23 06:30
@ Tipaza 10/01/23 09:25

« Passer d'Emmanuel Macron à Brigitte Bardot dans le même billet, la transition est brutale. » (Achille)

Pas autant que cela, à y regarder de plus près et si l'on consulte la filmographie de la seconde qui montre quelques points communs avec le premier !

Ainsi, après « Et Jupiter... créa En Marche », EM nous a proposé « Voulez-vous marcher avec moi » et dans son parcours vers la conquête du pouvoir nous a démontré qu'il avait « Les dents longues » en réalisant notamment « Les grandes manoeuvres » qui lui ont permis de réduire en ruines le paysage politique français. Et depuis, il nous met « La bride sur le cou » quand il ne nous joue pas la séquence du « Mépris ».

De BB à EM, il n'y a donc pas si loin !

Exilé

« Ce n'est pas exact ou alors c'est délibérément omettre de quoi est composé l'être de pouvoir : d'âme, d'esprit, de corps, de sang et de chair, d'ombres et de lumières. » (PB)

Certains rois de France ont eu un bouffon, personnage qui avait le privilège de leur dire en face leurs quatre vérités quand leur entourage se taisait.
Ne faudrait-il pas rétablir cette fonction ?
Cela ne ferait guère qu'un fonctionnaire de plus, au point où nous en sommes...

Achille

@ Tipaza | 10 janvier 2023 à 09:25
« J'ai failli écrire que le billet passait du coq à l'âne, mais je me suis dit que de mauvais esprits auraient appliqué littéralement cette formule aux personnages en question. »

Je me suis laissé dire que BB avait fait castrer un âne afin de préserver son ânesse Mimosa, trop âgée pour subir les assauts de l'âne en question. Une idée que Sandrine Rousseau pourrait reprendre à son compte pour calmer les ardeurs de certains hommes politiques un peu trop entreprenants. Nouvelle approche de l’homme déconstruit…

Isabelle

E. Macron et B. Bardot, nous atteignons des sommets.
J'aime mieux les sommets suivants :

« Rogue heroes », tout le contraire des macronistes et des Nupes ! Qui oublient de se battre contre le nazisme islamiste ! Dans « Rogue heroes », de sacrés gaillards luttent contre le nazisme allemand. À présent, nous avons une autre forme de nazisme mais nombreux sont ceux qui font semblant de ne rien voir.

À lire aussi de Vassili Grossman : Vie et Destin
Au-delà de ces destins souvent tragiques, il s’interroge sur la terrifiante convergence des systèmes nazi et communiste alors même qu’ils s’affrontent sans merci.

https://www.babelio.com/livres/Grossman-Vie-et-Destin/4704

« SAS : Rogue Heroes », les rebelles du désert

https://www.lesechos.fr/weekend/cinema-series/sas-rogue-heroes-les-rebelles-du-desert-1884369

Tipaza

@ Achille | 10 janvier 2023 à 06:30
"Passer d’Emmanuel Macron à Brigitte Bardot dans le même billet, la transition est brutale"

J'ai eu la même réaction que vous.
J'ai failli écrire que le billet passait du coq à l'âne, mais je me suis dit que de mauvais esprits auraient appliqué littéralement cette formule aux personnages en question.
Et j'ai trop de respect pour la liberté de penser de BB, pour la mettre en difficulté. ;-)

Achille

@ Serge HIREL | 09 janvier 2023 à 17:37
« C’est bien ce que je vous dis : vous vous contredisez. Cet « hommage » - dont je doute de la sincérité - est totalement en contradiction avec le début de votre texte dans lequel vous vous dites persuadé que cette interview-vérité, saluée par notre hôte, sera critiquée par les habituels détracteurs du Président. »

Vous vous donnez décidément beaucoup de mal dans vos contorsions sémantiques alambiquées à essayer de démontrer que je me contredis.
J’ai dit que je m’attendais à une critique sarcastique dont Pascal Praud et certains de ses invités sont coutumiers dès qu’il s’agit d'évoquer la personnalité d’Emmanuel Macron.
Cela n’a pas été le cas et j’en sais gré à l’équipe de "l’Heure des pros" pour cette soudaine ouverture d’esprit en espérant qu’elle se renouvelle dans l’avenir. (Mais sincèrement j'en doute...)

Mais, bien sûr, je ne peux que louer votre commentaire du 09 janvier 2023 à 12:42 qui montre que quand vous voulez vous en donner la peine, vous êtes capable de dépasser la détestation viscérale que vous ressentez envers celui que vous appelez "le Prince" et qui pour moi est simplement le Président.
Preuve que malgré votre mauvais caractère, vous êtes capable de faire preuve d’un peu d’humanité. C’est tout à votre honneur.
Continuez, vous êtes sur la bonne voie ! :)

Achille

Passer d’Emmanuel Macron à Brigitte Bardot dans le même billet, la transition est brutale, mais pourquoi pas. Un peu de frivolité sur ce blog où les esprits ont tendance à s’échauffer apporte un peu de fraîcheur.

Les deux personnages ne se ressemblent pas, même si tous les deux ont un destin hors du commun.
Brigitte Bardot étant - ou plutôt ayant été - une star éblouissante tant pas sa beauté que par son talent.
Notre BB nationale vit dans un monde totalement décalé du nôtre. Sa bataille pour la défense des animaux est louable et je la soutiens dans ce combat difficile face au lobby de la chasse et aux défenseurs de la tauromachie.

Par contre je ne saurais partager ses sympathies affichées pour le RN, mais un peu moins pour le parti d’Éric Zemmour à qui elle reproche ses propos en faveur de la chasse.
Dommage pour EZ car là il perd un soutien prestigieux. Pensez donc, une ex-star internationale ce n’est pas rien !

Julien WEINZAEPFLEN

@ Serge HIREL | 09 janvier 2023 à 17:37,

La mort d'André-Louis Auzière devenait un événement dont l'opinion publique avait à connaître dès lors que la vie du couple qu'il formait avec la future Madame Macron avant qu'Emmanuel "ne prenne tout avec lui" (comme il le dit en substance au Papotin à propos des enfants de son épouse), et n'efface jusqu'au nom et au souvenir de ce père de famille, fait partie du récit que le président a construit comme un acte fondateur autour de sa transgression amoureuse et maritale.

Parce que ce récit fait partie de l'histoire qu'on nous raconte, les faits marquants de ce récit (la mort d'André-Louis Auzière est le dernier en date) comptent plus que l'enfant caché de tout autre président, même si la petite histoire des "favorites" et des "bâtards" a toujours intéressé la grande histoire, contrairement à ce que laisse entendre la petite musique, démodée depuis les réseaux sociaux (et c'est heureux selon moi), de la séparation rigoureuse de la sphère publique et de la sphère privée qui ne tient pas dès qu'on veut être quelqu'un en politique.

Par ailleurs, je m'étonnais que fût affirmé par tous ici que les "journalistes" du Papotin étaient autistes. Vérification faite, c'est exact, même si cela mérite d'être nuancé:
"Ce nouveau magazine d’interviews atypiques reprend l’ADN du journal Le Papotin, dont la rédaction (40 à 50 jeunes) est composée de  journalistes, non professionnels, porteurs de trouble du spectre autistique."
https://www.france.tv/france-2/les-rencontres-du-papotin/#section-about

Vous avez affirmé (le 9 janvier à 12 h 42) qu'Emmanuel Macron en aurait fait plus pour l'autisme que tous ses prédécesseurs. Ah bon, et qu'a-t-il fait ? Ce domaine est tellement sinistré que tout reste à faire, notamment pour la prise en charge "inclusive" de ces troubles, même si l'inclusion n'est pas la panacée, mais c'est la doctrine officielle, Éric Zemmour s'est fait recadrer par la bien-pensance pour s'être interrogé à son sujet durant la campagne présidentielle.

Tout reste à faire pour soulager les autistes et leur entourage, mais cela n'empêche pas Emmanuel Macron de tirer fièrement un bilan de son action dans le domaine et de répondre à une question qui lui était posée par un de ses interlocuteurs de l'émission: "On a d'abord beaucoup fait pour le diagnostic". Je veux bien que le diagnostic soit plus performant si les protocoles pour le produire envisagent plus rapidement qu'un trouble du spectre autistique puisse être en question. Mais à cela près, le diagnostic n'est pas l'affaire de l'État. Son affaire, c'est la prise en charge et tous les parents vous diront qu'elle laisse beaucoup à désirer, malgré Sophie Cluzel que le fait d'avoir été personnellement concernée dans sa parentalité n'a pas empêché d'être une ministre superficielle et particulièrement doctrinaire, sans compter que ce fut celle de la déconjugalisation de l'allocation adultes handicapés avant qu'Élisabeth Borne soit obligée de revenir sur cette mesure impopulaire, devant les cris d'orfraie qu'elle a suscités pendant la campagne.

xavier b. masset

La scène du rire général qui soudait de son arc électrique les visages et les mains des jeunes gens avec l'alliage de celles d'Emmanuel Macron, autour d'un buste généreusement offert - alors que l'assemblée cernait le rôle exact de sa future épouse, répétitrice de théâtre -, me fit penser, via le collage de Philippe Bilger, à un tableau d'été extérieur-jour du dernier film de Brigitte Bardot, L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise, 1970, de Nina Companeez.

Différents personnages sont réunis, assis sur les berges d'un étang ou prêts à faire trempette, certains ont déjà de l'eau jusqu'au torse.

Colinot, gamin de 16 ans, parfait puceau, subissait un discours de la part d'Arabelle, Brigitte Bardot à la ville, magistrale prêtresse holiste d'un Moyen Âge devant plus au Plotin d'Érasme qu'à celui de Thomas More, charge à lui d'esquiver, au doigt mouillé, des questions métaphysiques assez fatalement coquines.

Dans les deux cas, celui de la vraie vie amiénoise comme dans la représentation fictionnelle, le fluide amical puis amoureux servait de guide à la transmission de la connaissance.

Des histoires de plans d'eau continués, moins versaillais que bien français.
Un président ne peut rien devant la pensée globale autiste, ontologique en soi, digne des devins.
Même quand il croit se mettre à son niveau, c'est encore lui qu'il nivelle.

stephane

Emmanuel Macron est comme Bruno Le Maire, dès que sa tête apparaît à la télé, je change de chaîne.
Le souci c'est qu'on tombe sur Le Graët.
Je revoyais l'hommage de Chirac à Mitterrand en 1996, ça avait une autre tenue que les monologues macroniens. Même si le bilan de Chirac n'est pas des plus brillants, la France était représentée internationalement correctement et avait encore une certaine grandeur.
Qu'en reste-t-il ?

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

J'avoue avoir lu votre billet beaucoup trop vite. Résultat : j'avais enjambé le mot "autistes".
Jugez de mon ébahissement quand j'ai vu et entendu l'émission où je m'attendais à des journalistes.
Bien entendu, ces autistes sont émouvants. Il se trouve que c'est la première fois que j'en rencontre.
Le spectateur est plus mal à l'aise que les autistes. On sent à quel point les interventions ont été préparées. L'animateur savait de quoi chacun allait parler. Il y a sans doute eu une répétition, comme au théâtre.
Et pour moi qui n'ai jamais fait de selfie de ma vie et qui n'en ferai jamais,une fois de plus la scène finale où l'on fait des selfies, des câlins et du bras sur l'épaule présidentielle n'était pas la moins dérangeante.

PAUL

Pour une fois je suis assez effaré des propos du maître des lieux. En effet, pour Macron seule compte la forme et derrière l'audimat, je veux dire les sondages de popularité... N'oublions pas qu'il est en train de brader la France aux Ricains et à une Europe de pantins.

Serge HIREL

@ Julien WEINZAEPFLEN | 09 janvier 2023 à 01:53
« La question [est] de savoir pourquoi la mort d’André-Louis Auzière, le banquier et père des trois enfants de Brigitte Macron et son premier mari, a peu été annoncée à l'opinion publique. »

Réponse simple : ce décès ne regarde pas « l’opinion publique ». il s’agit d’un événement de la vie privée que la famille aurait même été en droit de ne pas annoncer du tout. Quant à « l’affaire Jean-Michel Trogneux », elle est un exemple sordide des méfaits du complotisme.

Par ailleurs, il n’est pas tout à fait exact que Macron n’ait jamais eu à répondre à des questions dérangeantes posées par des journalistes professionnels. Souvenez-vous de l’entretien de deux heures diffusé par TF1 le 15 décembre 2021. Anne-Sophie Lapix et Darius Rochebin ont tenté une sorte de psychanalyse de leur invité... qui a réussi à échapper à toute investigation profonde, se contentant, après maintes circonvolutions inutiles mais chronophages, de reconnaître qu’il aimait « bousculer », avant de se plaindre ce ces gens malintentionnés qui sortent ses « petites phrases » de leur contexte.

Le format des Rencontres du Papotin ne lui permettait pas de faire de même, de tourner autour du pot et de se dédouaner à bon compte, en particulier la formulation des questions, débarrassées de toute forme de déférence. Il est vrai que Léa Salamé - je la cite nommément parce qu’elle me semble l’archétype du journaliste complaisant avec le pouvoir, pour ne pas dire couché devant lui - n’est pas là pour demander au Président « Ta Première ministre, tu la trouves comment ? » ou lui dire « C’est pas bien de mentir aux Français »...

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@ Achille | 09 janvier 2023 à 14:11
« Je vous ferai juste remarquer qu’Emmanuel Macron étant le Président, il n’a pas lieu d’être appliqué »

Vous n’avez pas compris ma question. Je la reformule donc : ce « principe indérogeable » est-il conseillé au sein de la Macronie... contre les oppositions ? Ma réponse personnelle est oui, trois fois oui, et sans le moindre état d’âme ni regard sur leurs propositions.

« Je rends hommage à CNews »

C’est bien ce que je vous dis : vous vous contredisez. Cet « hommage » - dont je doute de la sincérité - est totalement en contradiction avec le début de votre texte dans lequel vous vous dites persuadé que cette interview-vérité, saluée par notre hôte, sera critiquée par les habituels détracteurs du Président. Et il y a belle lurette que vous placez CNews parmi eux... Ce qui vous permet, après celui que je vous inflige, d’engranger un deuxième camouflet... Un troisième si l’on considère comme vous que notre hôte, lui aussi, fait partie de cette meute qui, habituellement, mord les mollets du Prince.

Quant aux propos de Praud, ils m’ont semblé plus reconnaître la qualité et la pertinence du « coup de com’ » que son caractère voyeur et inopportun. « Coup de com’ » n’a pas nécessairement un sens péjoratif. Bien qu’en ce qui concerne ceux du Président, c’est bien le premier que je puisse applaudir.

Michel Deluré

J'avoue ne pas connaître cette émission et n'être nullement enclin à la découvrir. Je ne suis en effet absolument pas friand de ce type d'interrogatoire, même librement consenti, consistant à mettre à nu celui qui y est soumis, révélant possiblement ce qu'il peut y avoir en lui de plus intime et qui devrait en fait demeurer sa part de mystère.

Par ses paroles dont il n'est pas avare, ses comportements et ses actes, EM nous a offert depuis 2017 suffisamment de matière première avec laquelle chacun a pu former son propre jugement et percer la personnalité du président sans qu'il eût été nécessaire pour conforter ce jugement d'une énième confession publique.

Michelle D-LEROY

Je manque tellement de temps pour faire tout ce que j'aime, qu'écouter le Président parler de lui, de sa vie intime et amoureuse, de son enfance ou je ne sais quoi, j'aurais eu l'impression de lire "France Dimanche" ou "Voici".

Alors que je m'inquiète chaque jour qui passe de l'état de mon pays, voir cet adulescent en col roulé ricaner avec des journalistes sur sa vie privée et ses états d'âme de gamin, m'aurait beaucoup agacé. Je me moque d'ailleurs totalement de sa vie personnelle, mais il faut croire que cela réjouit et divertit... jusqu'à Philippe Bilger. Un peu comme les mémoires du Prince Harry agitent les esprits.

Comment s'en étonner, vu l'ennui et la morosité qui semblent dominer partout, c'est un dérivatif comme un autre.

Une diversion au lourd climat qui nous entoure, rendre sympathique un Président moderne et jeune, même si sa gestion est calamiteuse.

Achille

@ Serge HIREL | 09 janvier 2023 à 13:06
« Une question : ce « principe indérogeable » est-il conseillé au sein de la Macronie ? »

Je vous ferai juste remarquer qu’Emmanuel Macron étant le Président, il n’a pas lieu d’être appliqué.

« vous vous contredisez dans un même commentaire. Voir votre conclusion : « La presse dans son ensemble a plutôt salué la prestation d’Emmanuel Macron. Y compris sur CNews, ce qui mérite d’être relevé. »

Où voyez-vous que je me contredis ? Je rends hommage à CNews (une fois n’est pas coutume) qui ne s’est pas vautré dans le sarcasme à la suite de cette émission, ainsi que je l’appréhendais.
Encore que Pascal Praud n’a pas pu s’empêcher de dire que cette rencontre du président avec des journalistes autistes était une opération de com.
Prenant soin d'omettre que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy se sont eux aussi prêtés à ce genre d'exercice.
Par contre notre hôte s’est fait copieusement "allumer" sur Twitter pour avoir aimé la prestation d’Emmanuel Macron. Mais il commence à en avoir l’habitude… :)

hameau dans les nuages

Je savais qu'il y aurait une suite aux "Feux de l'amour". Comme dans ce feuilleton télévisé qui a feuilletonné pendant des années, ravissant ma belle-mère et ses sœurs suspendues au petit écran, saura-t-on un jour qui est le père ?

https://www.youtube.com/watch?v=XKfV5aodOYw&ab_channel=DidierMVillaz

Isabelle

@ Giuseppe
"Le pays est en miettes, c'est devenu un village Potemkine. 3 000 milliards de dettes, et moi et moi et moi.
Demain il ne sera plus là, la misère elle, sera bien présente sous les ongles."

Entièrement d'accord avec vous.
Après le roitelet, sa cour et la cohorte des "pipoles" bien-pensants, le déluge !

Serge HIREL

@ Achille | 09 janvier 2023 à 06:59
« Certains habitués de votre blog (inutile de donner les noms, ils sont faciles à repérer) n’hésiteront pas à vous rappeler un principe indérogeable en politique : quand on est dans l’opposition tout ce qui peut ressembler à un compliment envers le Président est à proscrire. »

Loupé si vous me visiez, ce dont je ne doute pas... cf mon message de 12:42. Une question : ce « principe indérogeable » est-il conseillé au sein de la Macronie ? Une remarque : encore une fois, vous vous contredisez dans un même commentaire. Voir votre conclusion : « La presse dans son ensemble a plutôt salué la prestation d’Emmanuel Macron. Y compris sur CNews, ce qui mérite d’être relevé. »

CNews, c’est bien cette chaîne diabolique qui, selon vous, à en juger par vos messages précédents, prend plaisir à toute heure du jour à agonir votre Prince ?

Isabelle

Pendant que le président fait mumuse sur Papotin (un "truc" que je ne connaissais pas, mais visiblement on peut s'en passer vu les commentaires à ce sujet), la France, elle, continue de sombrer avec pertes et fracas.

Serge HIREL

Je m’apprêtais à commettre un hors sujet en commentaire du billet précédent lorsque j’ai découvert celui-ci, tant, dans cette émission de France 2, la sincérité de Macron m’avait coupé le souffle... et l’envie de le critiquer. Je n’ai pas pour habitude de retenir mes coups contre ce Prince qui nous gouverne et semble imperméable aux colères qui s’expriment contre lui. Mais, après avoir regardé deux fois cette interview du « Président » et d’« Emmanuel », l’honnêteté intellectuelle exige que je dise que, cette fois - pour la première fois -, j’ai découvert un autre Macron, un Macron sans armure face à des questions que jamais on ne lui pose, encore moins sur le ton de la conversation entre potes.

J’ai aussi l’habitude de m’insurger contre l’emploi abusif du terme « journaliste » pour désigner quiconque aligne trois lignes sur un « réseau social » ou émet une opinion qu’il présente comme un éditorial. Mais ces jeunes et moins jeunes autistes qui harcelaient leur hôte de questions dérangeantes par leur simplicité méritent bien ce titre de « journaliste » : ils ont fait le job mieux que certains authentiques professionnels. Avec une ferveur et un aplomb naturel dont on aimerait parfois profiter sur les grands plateaux TV.

Bien sûr, l’émission avait été enregistrée le 28 novembre, bien avant sa diffusion. Bien sûr, un œil aguerri a remarqué des coupes et le montage qui donne l’illusion du direct. Bien sûr, il est probable que l’Elysée l’a visionnée. Bien sûr, l’émission avait été longuement préparée par les journalistes et l’encadrement du « Papotin » et qu’il est possible qu’en accord préalable avec l’interviewé, il ait été décidé d’éviter certains thèmes...

Mais cela n’enlève rien à cette demi-heure de vérité. Les hésitations, les regards, les silences, les sourires, les crispations du Président et de ses interlocuteurs sont authentiques. Et nul ne peut douter qu’il a été touché au cœur quand il a avoué quasiment dans un souffle l’amour qu’il porte à Manette, sa grand-mère qui l’a élevé. Une seule fois, il m’a paru tacticien, lorsqu’il a tenté une sorte de mea culpa furtif à propos de sa propension à s’énerver lorsqu’il est attaqué...

Comme notre hôte, j’ai découvert cette émission par hasard, en voyant une bande-annonce. Sur l’instant, mon réflexe a été de m’offusquer, comme je l’avais été par son numéro de faux jeune lors de son interview sur « Brut ». Comment oser utiliser des autistes pour faire sa com’ ! Ma première intention a été de ne pas participer à cette mascarade en la regardant... Et puis... je l’ai regardée, d’abord par curiosité, pour voir comment cet homme qui aime le pouvoir allait se sortir d’une telle épreuve, où aucun des codes habituels des interviews n’allait être respecté... Saurait-il s’adapter à une assemblée hors normes, à cette hypersensibilité qui est la marque de l’autisme, à ces intelligences particulières, fulgurantes ici, éteintes là ? Ce « grand de ce monde », qui parle d’égal à égal avec le Pape allait-il trébucher face à un autre monde, impénétrable pour la plupart d’entre nous et encore partiellement inconnu des professionnels qui l’ont en charge ?

Le résultat est sans contestation possible une réussite impressionnante. Les journalistes du « Papotin » ont percé le décor, montré que, derrière le Commandeur, se trouve un homme animé de sentiments communs, un chef dont la principale qualité est la vivacité d’esprit. Mis sur le gril, le Prince a répondu à une pluie de questions, que l’on qualifierait, les unes d’impertinentes, les autres de déplacées dans une conférence de presse, sans jamais paraître regretter d’être venu là.

« Amusant », a jugé une éditorialiste d’un grand titre parisien. Non, ses confrères du « Papotin » ont réalisé un entretien qui devrait lui faire regretter de ne pas l’avoir osé. Le Président s’est découvert comme jamais il ne l’a fait... Un entretien instructif, révélateur, qui permet notamment de percevoir l’arme secrète qu’il utilise dans les diverses négociations que sa fonction l’oblige à mener : sa capacité extraordinaire pour saisir, en une fraction de seconde, l’opportunité qui s’offre à lui de prendre la main, d’éviter de répondre sur le fond, de rester sec sur un sujet qu’il ne maîtrise pas.

Reste une interrogation : fallait-il que cette émission soit diffusée à une heure de grande écoute, ce qui peut donner l’impression d’un coup de com’ ? Non, répond mon penchant qui juge le Prince manipulateur et fat de lui-même... Mais je crois que, cette fois, je me dois de le faire taire. Pour deux raisons : le Président a parlé vrai, « sans filtre » comme l’on dit aujourd’hui... un comportement exceptionnel de sa part qui méritait cette faveur... et France 2 a offert ainsi un excellent créneau de visibilité aux 700 000 autistes et à leurs familles, dont la situation, trop souvent, est encore douloureuse et précaire.

Pendant son premier quinquennat, Macron a déjà fait beaucoup plus pour eux que ses prédécesseurs. Espérons que cette rencontre avec les journalistes du « Papotin » l’incitera à poursuivre et à accroître les mesures et les financements qui permettront à la France de mieux protéger ses citoyens qui ont à faire face aux multiples difficultés provoquées par l’autisme.

Giuseppe

""Tout est faux". Auprès de Sud Ouest, Isabelle Nimal, à la tête de deux boulangeries à Sarlat et Carsac-Aillac (Dordogne), a démenti les propos tenus vendredi par Olivia Grégoire sur BFMTV. La ministre déléguée en charge des PME avait assuré avoir appelé la boulangère de Dordogne après avoir eu écho de son témoignage sur la flambée des prix de l’électricité dans le journal régional, et plus récemment dans l’émission Touche pas à mon poste !" (BFM Business)
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/explosion-des-factures-cette-boulangere-dement-avoir-ete-contactee-par-olivia-gregoire_AV-202301090304.html

Que du vent, de la brise, du blabla... Les rencontres du Papotin, manque plus que Grand Dadais qui se voudrait calife à la place du calife... Au fond rien n'a changé, ça vaut bien les rencontres de...:

https://youtu.be/V9Po8lSIKww

Tipaza

"J'ai toujours eu un faible pour Brigitte Bardot à tous ses âges." (PB)

Encore un point de désaccord !
J'ai adoré BB, et je lui fais un gros reproche aujourd'hui, c'est d'avoir vieilli.
Je déteste voir les gens que j'aime, vieillir, il y a là un manque de courtoisie insupportable.
Le pire ce sont les petits-enfants, qui avec l'insolence de la nouvelle génération, ne sont plus ni petits, ni enfants, allant même jusqu'à m'interdire de monter sur la grande échelle pour nettoyer les chéneaux remplis de feuilles mortes, en m'expliquant que les urgences de l'hôpital sont déjà saturées.

Giuseppe

"On m'excusera mais quelle respiration, quelle franchise et quelle spontanéité face à ces multiples propos de stars, d'actrices, d'artistes nous étouffant sous les poncifs et les idées obligatoires !" (PB)

Dit autrement... cela se traduit par "faire de la mousse".
Cela plaît bien aux couillons, j'ouvre mon portefeuille - très important -, je ne suis donc pas homme d'argent... Il suffit de reprendre un par un ce qui est baratiné, pendant ce temps on crève avant d'atteindre les Urgences.
Le pays est en miettes, c'est devenu un village Potemkine. 3 000 milliards de dettes, et moi et moi et moi.
Demain il ne sera plus là, la misère elle, sera bien présente sous les ongles.

Exilé

« J'ai toujours eu un faible pour Brigitte Bardot à tous ses âges. J'apprécie qu'elle soit devenue cette personne libre, indifférente au politiquement correct, répugnant à tous les hommages traditionnels et seulement soucieuse d'être elle-même. » (PB)

Très juste.
Brigitte Bardot a su sortir du registre de starlette de sa jeunesse où d'aucuns auraient souhaité la cantonner pour devenir une grande dame.

Louis

J'avoue humblement que c'est sans doute un des meilleurs passages à la télé d’Emmanuel Macron. Nombre de nos bavards devraient se plier à cet exercice.

Tipaza

Les Rencontres du Papotin, une variante du jeu de la vérité.
Je n'ai pas regardé cette émission qui ne présentait aucun intérêt pour moi, devinant le résultat.
Le joueur qui gagne à ce jeu est celui qui est suffisamment fort dans sa tête pour pratiquer la fausse sincérité d'une vérité partielle.

Et à l'évidence Macron est très fort, il a donc gagné sous les acclamations de "la foule en délire" (simple formule rhétorique), puisque Philppe Bilger l'a apprécié.

Le charme du personnage est tel que notre magistrat honoraire a oublié la formule réglementaire :
"Jurez-vous de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité ?"
Pour gagner à ce jeu de la vérité il faut dire la vérité, rien que la vérité, au premier mensonge, on a perdu, et Macron est suffisamment intelligent et roué pour avoir respecté cet impératif.

Reste le dernier impératif, celui de "toute la vérité", et là je doute fort qu'il l'ait respecté, connaissant le personnage et sa capacité à extraire de l'ensemble Vérité, les parcelles de petite vérité qui lui sont utiles, oubliant les autres.

Exemple : ce matin sur France Culture, une émission sur les problèmes du dispositif de santé. Un médecin, dont je n'ai pas retenu le nom, expliquait qu'effectivement Macron était un maître du verbe (sic) en citant ses propos sur l'hôpital, les voici de mémoire :
"Macron nous a dit avoir donné 19 milliards à l'hôpital. C'est vrai, mais en même temps il a oublié de dire qu'il s'agissait d'une somme répartie sur dix ans, que la ville était concernée également et qu'il y avait deux milliards de retenue" !

Les détails n'ont pas été fournis, il s'agissait pour le médecin simplement de montrer la rouerie du personnage Macron dans sa capacité de présentation d'une vérité, vraie, mais tellement partielle qu'elle pouvait relever du mensonge par omission.
C'est un mensonge que l'Église sanctionnait lourdement autrefois, bien qu'elle le pratiquait habilement, en particulier chez les jésuites. Suivez mon regard. ;-)

Entre la vérité vraie, parfois naïve, et le mensonge parfois grossier, il y a un espace qui est celui de la duplicité, et c'est cet espace que Macron remplit parfaitement, en paroles et en actes.

Lodi

"…il est clair que le président n'a jamais été étranger à la volupté d'expliquer, voire d'exhiber qui il était" (PB)

Comme je n'aime pas la personnalité de celui que je considère comme un moindre mal, il m'agace par cela, mais soyons juste. Ou du moins, essayons ! Dans notre monde, soit on doit remplir des cases, soit on doit étaler ses tripes. Vrai, faux ?

Vrai, si vrai que je n'ai pas à en chercher les preuves bien loin : les pseudonymes sont harcelés sur Internet, et rien ne plaît tant aux masses indiscrètes que de savoir qui sont Eloas et autres Daft Punk. L'Anonyme auteur de la série du Bourdon Kid résiste encore, avec son idée génialissime de ne même pas prendre de pseudonyme, une idée peu reproductible, à mon avis. Je dirais que le premier arrivé est le seul servi !

Les gens ne savent pas ce qu'ils veulent, ils "veulent" savoir et ne pas savoir, eh bien, cela ne fonctionne pas comme ça... La fausse curiosité et la fausse confidence ne vont pas à tout le monde.
Ceux qui ne sont pas là pour mettre les autres dans les cases ou s'y ranger comme des moutons se taisent ou, s'ils veulent parler, le font véritablement. Alors, ce peut être par goût de soi ou celui de la vérité, mais en somme, on ne peut pas briser un barrage et se plaindre d'une inondation.

Un masque, une réalité. Par exemple, il se peut que le masque du Président soit Jupiter et sa réalité Narcisse. Ou l'inverse ? Ou autre chose.
Ce qui est vrai est que tout le monde a un masque, enfin, au moins un et qui couvre plus ou moins le visage, et une réalité, ou plutôt des degrés de réalité mouvantes comme la tectonique des plaques.
Et la plupart des gens ne sont jamais, jamais, jamais contents : s'ils n'en savent pas assez, ils se plaignent du masque, s'ils voient une réalité bien sûr incomprise, ils se plaignent de la chair. Je dirais que la politesse, c'est pardonner aux gens et leur masque, et leur chair, et que l'amitié, c'est aimer le masque comme la chair de quelqu'un. Lui reconnaître le même droit à cette dualité que celle qu'on prend pour soi. Et ce pas seulement par équité, mais par empathie.

Il y a tant de masques ! Heureux est celui qui sait qu'il porte un masque, malheureux est celui si englué dans son milieu que n'ayant jamais réfléchi par lui-même, il porte le masque du groupe, masque collé à sa peau, de sorte qu'il n'a pas, au sens propre, de visage.

Achille

"Sur Twitter, alors que je louais le président et la manière dont il avait affronté l'épreuve, j'ai été vertement critiqué par certains. D'autres ont reproché à Emmanuel Macron son narcissisme et l'ont mis en cause, ainsi que son épouse, pour les péripéties d'une union amoureuse conquise de haute lutte. Pire, on m'a accusé de valider la pédophilie !" (PB)

Depuis le temps que vous allez sur Twitter, Philippe Bilger, vous auriez dû vous attendre à des réactions hostiles de la part de certains de vos abonnés qui vous suivent surtout parce que vous appartenez à la droite conservatrice, soutien indéfectible de Bruno Retailleau et que vos tweets sont généralement très incisifs à l’encontre d’Emmanuel Macron et son gouvernement.
Aussi oser dire que le président avait « relevé le défi avec classe » face aux questions sans concession de journalistes autistes ne pouvait que vous attirer une bordée de reproches et même d’injures.

Certains habitués de votre blog (inutile de donner les noms, ils sont faciles à repérer) n’hésiteront pas à vous rappeler un principe indérogeable en politique :
Quand on est dans l’opposition tout ce qui peut ressembler à un compliment envers le Président est à proscrire. Et si l’on n’a pas de griefs particuliers à formuler, le mieux est encore de ne rien dire ou à la limite évoquer une belle opération de com sans en rajouter.
Car bien sûr les contempteurs du président vont encore dire que cette émission était de la com. Peut-être, mais la com c’est comme le cholestérol, il y en a du bon et du mauvais.
Dans une bonne com l’invité est sincère, dans une mauvaise com il essaie de nous enfumer.

Cette émission a permis de montrer au public la face cachée d’un Emmanuel Macron sensible, capable de répondre aux questions les plus intimes. Le passage portant sur sa grand -mère a montré qu’il ne trichait pas.
Les questions étaient posées frontalement, mais sans la moindre méchanceté, ce qui change de celles posées par certains journalistes qui accordent plus d’importance à leurs questions perfides qu’aux réponses de leurs invités, quand toutefois ils leur laissent le temps de s’exprimer.
D’ailleurs la presse dans son ensemble, ainsi que vous le faites, a plutôt salué la prestation d’Emmanuel Macron. Y compris sur CNews ce qui mérite d’être relevé.

Robert Marchenoir

On devine que les journalistes les plus autistes, dans l'histoire, ne sont pas forcément ceux que l'on croit.

Il sera beaucoup pardonné à Brigitte Bardot, d'abord parce qu'elle est Brigitte Bardot, ensuite parce qu'elle est d'esstrêm'drouâte, enfin parce qu'elle a été frappée par ce malheur suprême, pour une femme, de ne pas avoir l'instinct maternel. Plus encore, parce qu'elle l'a reconnu.

Mais enfin, ça fait des décennies qu'elle nous casse les bonbons avec ses récriminations incessantes sur les bestioles : comment, j'écris au président de la République et on n'obéit pas immédiatement à mes ordres, mais enfin, je suis Brigitte Bardot, et la chasse, et la viande de cheval, et la fourrure, c'est un scandâââl, Liliane, fais les valises.

Eh. Oh. Moi aussi, j'aime les animaux. Mais faudrait voir à voir. Eux, c'est eux, et nous, c'est nous. Comme on dit au Front national.

Vamonos

Vu de ma fenêtre, le Papotin est une émission de divertissement pour les cabotins qui souhaitent parler de leur popotin. Frou-frou, frimousse et frivolité pourraient bien divertir les Français ronchons et le bon peuple que le monde entier nous envie.

Julien WEINZAEPFLEN

Que penser de ces Rencontres du Papotin que je viens d'écouter moi aussi ? Emmanuel Macron a bien fait de se prêter à l'exercice, même si c'est avec un peu de narcissisme, qu'il y a une certaine démagogie à applaudir à l'éternel "J'aurais voulu être un artiste", à penser que nous sommes "tous journalistes" ou à répondre à une histoire d'amour désespéré entre un élève et une encadrante que tout amour est possible parce que "regardez-moi, j'ai bien réussi le mien", mais au prix de combien de non-dits ? Une séquelle qui reste une inconnue pour moi de l'affaire "Jean-Michel Trogneux" à laquelle je ne crois pas est la question de savoir pourquoi la mort de André-Louis Auzière, le banquier et père des trois enfants de Brigitte Macron et son premier mari, a peu été annoncée à l'opinion publique.

Quand Emmanuel Macron dit que sa grand-mère lui manque ou qu'il aime ses parents, il fait le service minimum. Idem, quoique dans un registre moins intime, quand il dit qu'il gagnait plus d'argent avant d'être président. Mais où donc est passée cette quantité de monnaie phénoménale, où donc s'est envolé "ce pognon de dingue" ? dans la rénovation de la maison de Brizitte ?

Seules des personnes handicapées auraient le droit de poser des questions sans filtre ? Je ne me suis jamais expliqué qu'aucun journaliste n'ait demandé à notre président philosophe, puisqu'il se pique de philosophie, comment on doit comprendre le banquier philosophe, ce personnage inédit qu'il incarne, qui rêve d'une jeunesse qui veuille devenir milliardaire ? Autrement dit, comment l'argent entre-t-il en péréquation avec les arcanes de la sagesse ? C'est très calviniste et très américain. Or la France est un vieux pays catholique. Emmanuel Macron lui a reproché au Danemark de ne pas être assez luthérienne.

Emmanuel Macron a multiplié les rappels de son passé banquier. "Ce n'était pas ma prof, c'était ma prof de théâtre, laissez-moi négocier", lance-t-il à Adrien qui s'en amuse. Quand le présentateur se trompe sur la date de l'interview de Nicolas Sarkozy, il dit: "Ça ne pardonne pas", comme étonné de ne pouvoir se livrer aux approximations mensongères qui font le "sel" (pour employer un mot dont il use et abuse) de la politique. Mais il m'a semblé trahir un ressort profond de sa personnalité lorsque, répondant précisément à la question de son amour pour Brigitte, il dit que "tous les jours, il faut se convaincre". Se convaincre ou faire la vérité ? Il a répété à l'envi qu'il aimait convaincre. Tout s'explique: notre président ancien inspecteur des finances et banquier Rothschild n'est pas un philosophe, c'est un sophiste et la politique de la France se fait à la corbeille.

F68.10

"Pire, on m'a accusé de valider la pédophilie !" (PB)

Bienvenue au club.
Je viens tout juste, ce soir même, sur Internet, de me faire décerner mon brevet de défenseur de la bestialité par l'amicale des djihadistes de Finlande.

Comme le disait Philippe Meyer, nous vivons une époque moderne...

Yannick

Votre point de vue donne une autre dimension à cette interview présidentielle.
Merci M. Bilger.

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