Ainsi, ce que le petit Danemark a su accomplir pour réguler et maîtriser l'immigration, la grande France en serait incapable ?
Ce que ce petit pays a mis en oeuvre, contre l'ouverture des frontières à tout-va, au bénéfice de son Etat-providence, notre grand pays ne serait pas assez intelligent pour s'en inspirer et assez compétent pour le réaliser ?
Ou bien doit-on admettre une fois pour toutes que la France "joue désormais en deuxième division alors qu'elle se targue toujours d'être une grande puissance. Dès qu'il y a une crise dans le monde, elle veut jouer un rôle ! Seulement on n'est plus dans le "game" ?" (Jérôme Fourquet dans le Figaro).
Ce pessimisme lucide qui s'attache à son rôle international doit-il être généralisé par rapport à tout ce qui menace, en gros, l'identité française et la sauvegarde de son modèle social ? Le Danemark doit-il être notre mauvaise conscience ?
Je le crois, je le crains, et c'est à cause d'elle que, si j'ai la France dans le coeur, j'ai le Danemark dans la tête.
Parce que le Danemark nous donne des leçons de réalisme brut, de pragmatisme et d'efficacité. Parce que le réel non seulement ne lui fait pas peur (alors que beaucoup de nos politiques le fuient) mais qu'il ne concevrait pas de ne pas l'affronter dans toutes ses composantes indiscutables, objectives, afin que ses gouvernements puissent contrôler l'immigration et réguler le nombre de réfugiés.
La France n'aime pas la réalité qui va ruiner ses illusions. Le Danemark s'est fondé sur elle pour y mettre fin. Le premier pas, capital, a été cette volonté de savoir pour ne pas se payer de mots et bien cibler le Mal. Chaque Danois peut par exemple consulter des données de ce type, qui seraient prohibées en France : "Les faits de violence selon le pays d'origine de leurs auteurs, le taux d'emploi des personnes ou la part des bénéficiaires de l'aide sociale selon l'origine...".
Ces précisions quantitatives, loin de favoriser un quelconque racisme, le battent en brèche car rien n'est pire que les fantasmes sur lesquels s'accrochent les préjugés et les réflexes d'hostilité.
Il ne faut pas se leurrer : cette politique danoise exemplaire, ferme et constante dans sa rigueur, n'a été rendue possible que parce qu'elle a été validée par une classe politique exceptionnelle de courage et de lucidité. Elle a fait passer l'idéologie, quelle qu'elle soit, derrière l'intérêt national. La gauche, à partir de 2015 et la crise des réfugiés, a accepté une politique d'immigration répressive. La Première ministre Mette Frederiksen, initialement à l'aile gauche du parti social-démocrate, a changé radicalement de logiciel quand elle a constaté comme ministre du Travail puis de la Justice les failles de la politique d'intégration.
Imagine-t-on en France un tel unanimisme, une rupture si consensuellement assumée, alors que nous avons la gauche et l'extrême gauche sans doute les plus aveugles et partisanes du monde et un macronisme qui fait exactement le contraire du modèle danois. Des zigzags destinés, malgré d'apparentes évolutions, à maintenir un noyau irréfragable : un humanisme mou ayant peur de ses audaces conjoncturelles et se persuadant que le destin de la France devait se réduire à la lutte contre l'extrême droite qui, sur ce plan, a eu l'immense tort d'avoir raison trop tôt...
Quelques mesures emblématiques qui montrent la rigueur danoise à "tous les stades du processus d'immigration : de l'arrivée sur le territoire à l'installation en passant par l'accès aux allocations, au travail et au logement" (Le Figaro) : les aides sociales sont conditionnées au suivi de cours de langue et à l'acceptation d'offres d'emploi ; toute peine de prison, même avec sursis, empêche définitivement l'accès à la nationalité danoise ; des plans antighetto créent des zones où les sanctions sont plus sévères ; confiscation des biens des migrants pour financer leurs frais d'accueil ; durcissement du regroupement familial qui n'est pas automatique...
Pour les citoyens danois, rien que de très normal dans ces décisions et ces contraintes de bon sens et je ne doute pas qu'en France elles seraient approuvées pour peu qu'on cesse de s'opposer par principe à tout ce qui dépasse le champ étroit de sa famille politique. Les résultats ne laisseraient pas le citoyen français indifférent : si nous mettions en oeuvre l'efficacité danoise, les demandes d'asile chez nous passeraient de 131 000 (chiffre de 2019) à 31 000.
La frilosité et les atermoiements de notre pays sont d'autant plus scandaleux que le pouvoir actuel, héritier d'une longue mansuétude, cherche à faire croire qu'il existe d'autres solutions pour maintenir le caractère viable de notre Etat-providence. Alors que l'alternative est pourtant simple et brutale : l'Etat-providence dans sa définition équitable et acceptable ou l'ouverture des frontières. À cause de la seconde, le risque de faillite du premier...
Le Danemark nous montre la voie de la raison et la force du volontarisme. La France qui nous touche au coeur ne devrait plus perdre de temps pour s'enrichir de l'une et de l'autre.
(Je n'aurais pas pu écrire ce billet sans la remarquable double page du Figaro avec d'une part l'analyse chiffrée d'Eugénie Bastié sur le Danemark et d'autre part l'entretien avec Dominique Reynié, directeur de la Fondapol, sur le même sujet.)
Le gribouillis que j'avais mis ici le 26 janvier à 10h44 sur MLP, EZ et l'extrême droite avait été aussi adressé à quelques amis... pour lecture.
Or, quelqu'un l'a directement et obligeamment publié dans "Tribune juive" (webmagazine) du 26 janvier !
Voilà mon (maigre lectorat) agrandi !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 27 janvier 2023 à 14:07
@ Axelle D
Madame,
Quand je suis arrivé sur ce blog, vous, Claude Luçon et moi étions les trois plus chauds défenseurs de François Fillon. Ce que l'un de nos confrères faisait subir ici à votre mari m'avait d'autre part indigné. Nous avions donc au moins deux grands points communs.
J'ai dit être adhérent au RPR depuis 1985 sans interruption et avoir voté à toutes les élections (présidentielle, législatives, municipales, européennes...) pour les candidats de cette famille politique.
En 2022, vous aurez noté que les membres de cette famille sont de trois sortes. Ceux qui y demeurent, ceux qui se dirigent vers l'extrême droite (Z ou MLP), et ceux qui trouvent que Macron... est le moins pire. Je suis de la troisième catégorie. C'est une évolution, certes. Mais libre à chacun d'avoir ses préférences ou ses aversions. Libre à vous d'avoir les vôtres.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 27 janvier 2023 à 09:51
@ Patrice Charoulet | 26 janvier 2023 à 10:44
Votre croisade contre le RN c'est bien joli mais encore faudrait-il la mener en s'en prenant à ce parti tel qu'il est aujourd'hui et non tel qu'il était trente ans plus tôt. D'autant que, comme nous tous, vous avez sans doute dans votre famille, votre entourage et vos 3 000 relations des gens qui ont voté Le Pen aux dernières élections et ne sont pas pour autant des nazillons ou d'affreux racistes à tenir à l'écart comme des pestiférés !
En outre, n'avez-vous pas, vous-même, plus d'une fois, évolué ou changé d'avis, y compris récemment sur ce blog ? Et si vous avez un temps été sympathisant du RPR comme vous l'avez attesté, il me semble que le programme et les idées défendues aujourd'hui par MLP et Zemmour n'en sont pas très éloignés...
Pour résumer, on peut avoir certaines convergences de vue avec un parti sans pour autant y adhérer ni voter pour lui. Ce qui s'appelle être pragmatique et tolérant.
Rédigé par : Axelle D | 26 janvier 2023 à 20:27
Bien des gens contestent que l'on puisse parler d'« extrême droite » à propos de Mme Le Pen ou de M. Zemmour, à commencer par Zemmour et Le Pen eux-mêmes. Ce n'est pas mon avis. J'estime que parler d'extrême droite à leur sujet est très pertinent.
Et j'estime aussi qu'il est moins pertinent de dire que ce sont des « fachos ».
L'opinion que je viens de formuler, je viens de la formuler aussi sur Facebook. À ceux qui n'y sont pas, je donne cette info. Sur Facebook, chacun peut, s'il le veut, avoir des « amis » (c'est le terme choisi par Facebook), pas plus de 5 000. Qu'on ne se méprenne pas, ce ne sont pas forcément tous de vrais amis, même si de vrais amis peuvent y figurer. Cela veut dire « relations » que l'on peut avoir entre gens qui sont sur Facebook. Pour ma part, je n'ai pas 5 000 amis, mais 3 400 seulement. Je n'ai pas demandé à chacun son parti politique ou ses sympathies politiques.
Tout récemment, après avoir qualifié sur Facebook Zemmour et Le Pen comme je l'ai dit, deux « amis » (relations) me demandent de préciser ce que j'entends par « extrême droite ». Il y a mille livres sur la question. Je ne vais pas leur demander de les lire. En revanche (cela leur prendra moins de temps), je leur signale ceci : cette semaine (commencée le lundi 23 janvier), sur France Culture, chaque jour de 11h à midi, Julie Gacon, dans son émission « Cultures Monde » (consacrée, on l'aura deviné, à tout ce qui se passe hors de France), a choisi pour thème « l'extrême droite en Europe ». Pour chaque pays (Espagne, Italie…) elle fait venir deux spécialistes.
Je suggère donc à qui demanderait ce qu'on entend par « extrême droite » d'écouter ces émissions.
Après cette écoute, on ne me posera plus une telle question. Entre l'extrême droite chez nous et dans les pays européens, il y a des invariants. C'est bien de poser des questions, mais il ne faut pas hésiter à s'informer, quand on ne sait pas.
Et si on a le temps, on peut même lire des livres là-dessus. Comme sur tout.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/cultures-monde/afd-et-le-nazisme-la-strategie-de-l-ambiguite-4892713
Rédigé par : Patrice Charoulet | 26 janvier 2023 à 10:44
@ Vamonos | 25 janvier 2023 à 07:57
Certes, j'étais jeune moi aussi à cette époque. Mais j'ai toujours été révulsé par l'abandon (le fameux "dégagement" décidé par le général de Gaulle, clairement à partir de son discours du 16 septembre 1959 sur l'autodétermination) de l'Algérie dans les conditions voulues par le président de la République de l'époque en faisant du GPRA son unique interlocuteur dans les négociations qui ont abouti aux accords d’Évian, alors que les autres composantes de la population d'Algérie (Français, Français-musulmans fidèles à la France, dont nos supplétifs et autres harkis, voire le MNA de Messali Hadj) en ont été totalement écartées. Tout comme par la rupture avec les militaires restés fidèles aux engagements pris auprès des populations d'Algérie.
Comme je l'ai écrit récemment dans un précédent commentaire, le livre "Algérie : le piège gaulliste - Histoire secrète de l'indépendance" d’Henri-Christian Giraud est très éclairant sur le processus mis en œuvre et les positions adoptées par toutes les parties prenantes à ce conflit. À chacun de se faire son idée, mais le travail de l'auteur est incontestablement un ouvrage d'historien et non de partisan.On peut en lire la préface ici : https://livre.fnac.com/a16513062/Henri-Christian-Giraud-Algerie-le-piege-gaulliste-Histoire-secrete-de-l-independance
Rédigé par : Robert | 25 janvier 2023 à 17:02
@ Serge HIREL
"Tout va bien sous la tortue ? Vous qui aviez l’habitude d’un fringant Rossinante, cela doit vous changer d’avoir pour compagnon de combat un valeureux grognard du Prince... jamais avare d’une génuflexion ou d’une lapalissade."
Ma vie est assez tragique. Je ne suis pas dans la logique de me prendre pour Don Quichotte. J'ai assez de problèmes comme cela. Je viens de réchapper à une nouvelle et énième tentative d'internement par des moyens pas exactement légaux ni catholiques, dont je suis, par la force des choses, fier. Je ne prends donc plus de leçons de morale de la part de n'importe qui. Les boutades sur Rossinante, entre nous, elles me passent franchement au-dessus du chapeau: je n'ai pas l'âme à rire.
Je trouve certes Achille un peu... biaisé. Mais je comprends bien son entêtement à la défense de Macron dans le contexte actuel. Je partage son but, pas vraiment sa méthode. Nous fonctionnons tous différemment sur ce genre de sujets. Notre rapport à la vérité, à la réalité et à la rhétorique est façonné par notre vécu.
Moi, je continuerai à défendre Macron tant que je jugerai la NUPES et le RN antidémocratiques. Et je le répète: la seule manière de désidéologiser la France, c'est de faire en sorte, institutionnellement, que la querelle idéologique cesse au sommet de l'État et au niveau national. De la faire retomber au local sur des sujets concrets et d'en profiter pour faire en sorte que nos institutions favorisent l'esprit de respect des règles, de consensus et de compromis au niveau national.
À l'heure actuelle, ce n'est pas le cas. Et cela ne pourra pas être le cas tant que les Français voudront un Roi plutôt qu'une réelle démocratie. Tant qu'ils voudront un Roi, notre politique ressemblera à une guerre de religion et la question centrale restera la religion du Roi.
Et cela au détriment de questions locales où on peut voir qui est fait de quel bois et le juger sur pièces. Cela dépolitise et infantilise les Français. Et ce sera le cas tant qu'ils rechercheront un Papa dans le Président.
Donc, oui, je soutiens Macron. J'attends juste qu'il décentralise et démocratise la France. Et bien que Macron ne remplisse pas vraiment ce contrat, ses opposants sont bien pires.
Rédigé par : F68.10 | 25 janvier 2023 à 15:58
@ caroff | 25 janvier 2023 à 10:16
« Tant que vous nous infligerez vos blagounettes à deux balles ou vos remarques à la Madame Michu, vous aurez droit à des coups de pied dans le derrière. »
Je crains que vous ne me demandiez beaucoup. J’ai toujours été un peu facétieux, ce qui n’est pas vraiment apprécié par les gens qui ont tendance à se prendre trop au sérieux, un peu comme vous et vos deux copains.
Ceci étant, les coups de pieds dans le derrière, tant qu’ils sont virtuels, ne me dérangent pas trop. Par contre dans la vraie vie ce serait plus difficile de m’en donner. Il me reste encore quelques rudiments de judo et même de karaté. Et si les gestes ne sont plus ce qu'ils étaient dans ma jeunesse, ils peuvent encore faire mal. :)
Rédigé par : Achille | 25 janvier 2023 à 14:19
@ Vamonos | 25 janvier 2023 à 07:57
« …mais j’étais si jeune à l’époque que j’ai préféré ne pas trop chercher à comprendre. »
Rassurez-vous. Moi aussi j’étais jeune à l’époque et je ne savais pas encore utiliser les logiciels. :)
Rédigé par : Achille | 25 janvier 2023 à 10:42
@ F68.10 | 24 janvier 2023 à 13:40
L’ironie n’est que l’une des expressions du mépris. Elle est à l’humour ce qu’est la piquette au grand cru. Il convient donc de lui réserver le sort qu’elle mérite, le même que celui de l’injure : le caniveau et le coup de balai.
Moi, j'en ai un peu marre des gens qui l’utilisent sans même un minimum de talent et de ceux qui aboient en chœur comme des chiens en meute.
Tout va bien sous la tortue ? Vous qui aviez l’habitude d’un fringant Rossinante, cela doit vous changer d’avoir pour compagnon de combat un valeureux grognard du Prince... jamais avare d’une génuflexion ou d’une lapalissade.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 janvier 2023 à 10:22
Si, comparé à la France d’aujourd’hui, le Danemark n’est pas un petit paradis, cela y ressemble tout de même un peu. La fiche Wikipédia le décrivant et mes souvenirs personnels de plusieurs séjours de vacances dans le Jutland suffisent pour le constater. Les Danois sont des gens heureux, calmes, accueillants et, contrairement au descendant du « Gaulois » querelleur, celui du Viking sait résoudre ses problèmes sans lancer des pavés...
Plus que celui d’un « Etat-providence », ce qui sous-entend une assistance démesurée aux plus faibles, même à ceux qui ne font aucun effort pour s’en sortir ou qui ne sont là que pour en profiter, le Danemark, toutes tendances politiques confondues, a désormais fait le choix de protéger exclusivement ses citoyens, tous ses citoyens, de protéger aussi son économie nationale et sa culture.
Copenhague bénéficie de nombreuses dérogations à la réglementation européenne et n’utilise pas l’euro, même si sa couronne y est assez étroitement liée.
Sa politique en matière d’immigration hérisse le poil à Bruxelles, mais aucun européiste patenté mondialiste n’ose émettre de remontrances...
Et, pour en venir à l’actualité chaude, son système de retraite, géré par l’Etat - un mixte entre répartition et capitalisation - est jugé l’un des meilleurs du monde... tout comme celui de l’indemnisation du chômage.
On notera que, dans cette nation « idéale », le taux des prélèvements obligatoires est peu ou prou identique au nôtre... Ce qui démontre que le rendement de celui-ci n’est pas au point. Il supporte trop de pertes en ligne - trop de fonctionnaires... - et alimente des robinets sociaux inutiles et dispendieux.
Pourrait-on calquer notre gestion des retraites sur celle des Danois, qui, eux, ont anticipé depuis longtemps la baisse du taux de natalité, légèrement plus faible que le nôtre - 1,67 enfant par femme contre 1,86 en France - et le recul constant du ratio retraités/salariés ? Oui dans le principe, mais cela nécessiterait des adaptations importantes, ne serait-ce qu’en raison de la différence de taille des deux Etats. La population danoise n’atteint pas même 10 % de la nôtre.
Il faudrait aussi prendre en compte le fossé qui sépare leur orgueil national, lequel, en France, exige le maintien d’un rôle mondial... onéreux... et néanmoins en berne.
Quant au PIB par habitant, il était, en 2021, de 38 000 dollars en France et de... 58 000 au Danemark. La dette par habitant, elle, est encore plus en notre défaveur : 114,7 % du PIB (au 31 décembre dernier) contre 36,6 % (fin 2021). Quatre chiffres qui, à eux seuls, illustrent parfaitement la fable de La Fontaine et expliquent pourquoi la cigale, qui chante son malheur devant ses caisses vides, aurait bien du mal à ressembler à la fourmi qui compte ses deniers et ne les emploie qu’avec prudence.
En revanche, en matière d’immigration, un copier-coller paraît tout à fait possible. Aucune des composantes de la politique de Copenhague ne semble hors de notre portée, pas même la création d’un centre de rétention pour les OQTF dits « non expulsables », qui pourraient bénéficier d’un séjour au grand air dans l’un de nos vastes camps militaires : Mourmelon, Sissonne, Bitche... ou le fameux plateau du Larzac.
Mais il ne faut guère se faire d’illusion. Le pouvoir actuel n’a aucune intention de modifier en profondeur sa politique en matière d’immigration. Plus exactement, il maintiendra son absence de politique à court et long terme. Tôt ou tard, il accueillera d’autres « Ocean Viking », légalisera sous le manteau des dizaines de milliers de clandestins et se pliera à tous les caprices de la Commission européenne et de la CEDH en ce domaine... Il continuera à nier la réalité : le rapport étroit entre immigration et insécurité.
Il y a quelque chose de pourri au royaume de France... et le Prince n’en a cure.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 janvier 2023 à 10:21
@ Achille 7h09
"C’est quand même autre chose que vos petits copains, sbriglia et caroff, qui viennent régulièrement me mordiller les baskets tels des petits roquets teigneux…"
Tant que vous nous infligerez vos blagounettes à deux balles ou vos remarques à la Madame Michu, vous aurez droit à des coups de pied dans le derrière.
Rédigé par : caroff | 25 janvier 2023 à 10:16
@ Robert | 24 janvier 2023 à 18:23
“L'aveuglement de nos dirigeants remonte à très loin. On peut considérer que la dérive a commencé dès les accords d'Evian "négociés" avec (plus précisément "imposés par") les seuls représentants du FLN, respectés par la seule partie française et considérés comme ne s'imposant pas à elle par la partie adverse.”
Les factions rivales du FLN et de l'ALN n’ont jamais respecté les accords d’Evian pour de multiples raisons, l’une d’entre elles étant l’illégitimité des signataires algériens. C’est ce que j’ai cru comprendre, mais j’étais si jeune à l’époque que j’ai préféré ne pas trop chercher à comprendre.
Achille va encore dégainer son logiciel de circonstance et parler de nostalgie ce qui prouve bien que la gauche n’a rien compris au film, aveuglée par son idéologie. Cette épreuve a forgé le caractère et rendu plus fort alors que la nostalgie affaiblit.
Rédigé par : Vamonos | 25 janvier 2023 à 07:57
@ Serge HIREL | 24 janvier 2023 à 13:05
« ...finalement, vous me faites penser à ces jeunes de banlieue, presque polis quand ils sont seuls, mais se mutant en voyous dès qu’ils sont en bande. »
Ah, la bande à Achille , elle est terrible !
C’est quand même autre chose que vos petits copains, sbriglia et caroff, qui viennent régulièrement me mordiller les baskets tels des petits roquets teigneux… 😊
Rédigé par : Achille | 25 janvier 2023 à 07:09
@ Serge HIREL
"...finalement, vous me faites penser à ces jeunes de banlieue, presque polis quand ils sont seuls, mais se mutant en voyous dès qu’ils sont en bande..."
Ben voyons...
Rédigé par : F68.10 | 24 janvier 2023 à 22:48
@ Exilé
Botter quoi en touche, la pierre angulaire ?
Argumentez plutôt qu'invectivez, je vous répondrai.
Rédigé par : Aliocha | 24 janvier 2023 à 22:38
Merci Monsieur Bilger pour ce billet particulièrement lucide et argumenté, ce en quoi je rejoins Exilé | 23 janvier 2023 à 14:12.
De ce texte, je retiens ce passage : "La Première ministre Mette Frederiksen, initialement à l'aile gauche du parti social-démocrate, a changé radicalement de logiciel quand elle a constaté comme ministre du Travail puis de la Justice les failles de la politique d'intégration.
Imagine-t-on en France un tel unanimisme, une rupture si consensuellement assumée, alors que nous avons la gauche et l'extrême gauche sans doute les plus aveugles et partisanes du monde et un macronisme qui fait exactement le contraire du modèle danois. Des zigzags destinés, malgré d'apparentes évolutions, à maintenir un noyau irréfragable : un humanisme mou ayant peur de ses audaces conjoncturelles et se persuadant que le destin de la France devait se réduire à la lutte contre l'extrême droite qui, sur ce plan, a eu l'immense tort d'avoir raison trop tôt..."
Vous soulignez ici l'incapacité des gouvernants français, et ce depuis les années 1960, à aborder l'immigration nord-africaine d'abord, puis subsaharienne ensuite dans sa réalité et ses dimensions d'abord religieuses et surtout et essentiellement civilisationnelles.
L'aveuglement de nos dirigeants remonte à très loin. On peut considérer que la dérive a commencé dès les accords d'Evian "négociés" avec (plus précisément "imposés par") les seuls représentants du FLN, respectés par la seule partie française et considérés comme ne s'imposant pas à elle par la partie adverse. Ils ont accordé aux indépendantistes algériens des formes dérogatoires au droit de la naturalisation alors même que le FLN, contrairement aux accords, avait tout fait pour chasser la population d'origine non maghrébine et massacré les anciens harkis et musulmans fidèles à la France. Et, alors que cette attitude aurait dû conduire le gouvernement français à dénoncer cette partie des accords d'Evian, la situation a été aggravée par les facilités consacrées par l'accord franco-algérien de décembre 1968, puis par le rapprochement familial décidé par monsieur Giscard d'Estaing.
Depuis, l'idéologie de la gauche au pouvoir, jamais dénoncée par la droite quand elle a elle-même repris les commandes du pays, n'a fait que culpabiliser la France pour ses colonisations et ouvert de plus en plus les portes à une immigration incontrôlée que l'Union européenne elle-même promeut au mépris des populations autochtones.
Par ailleurs, la politique de la double nationalité, en sens unique pour l'immigration en France et non pas par exemple pour des non-musulmans en Algérie, voire le Maroc où en sus il faut faire allégeance au roi, commandeur des croyants, n'a pu qu'aggraver la mauvaise intégration des ressortissants de ces pays.
Il est ainsi facile d'observer que, ignorant volontairement les lois de la démographie, la classe politique française et européenne est incapable de décider d'une autre politique migratoire, celle actuelle conduisant inéluctablement au choc des civilisations décrit par Samuel Huntington. Et l'on peut être assuré que la future loi sur l’immigration concoctée par l’Élysée et la place Beauvau n'entravera en aucune façon les dérives actuelles.
Quant au Danemark, sa taille fait que les attentats islamistes qu'il a subis depuis 2015 tout comme l'entrisme des mouvements islamistes comme les Frères musulmans, ont sans doute été plus aisément identifiables et facilité la prise de conscience de toute la classe politique. Encore que l'aveuglement sur ce point touche les pays proches et comparables que sont les Pays-Bas et la Belgique, bisounours de service au sein de l'UE au profit de l'islamisme politique et combattant.
Pour ne pas allonger inutilement ce commentaire, je conclurai en disant que je rejoins aussi l'analyse de Robert Marchenoir | 24 janvier 2023 à 01:15.
Rédigé par : Robert | 24 janvier 2023 à 18:23
@ Aliocha | 24 janvier 2023 à 16:49
Bon, puisque vous préférez botter en touche en faisant semblant de ne pas comprendre, ne comptez pas sur moi pour approuver vos tirades sans queue ni tête inutilement longues.
Rédigé par : Exilé | 24 janvier 2023 à 18:01
@ Exilé
Vous ne l’entendez toujours pas, le nuisible mis à jour il y a deux mille ans :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Souper_%C3%A0_Emma%C3%BCs_(Le_Caravage,_Milan)#/media/Fichier:Supper_at_Emmaus-Caravaggio_(1606).jpg
Rédigé par : Aliocha | 24 janvier 2023 à 16:49
@ Aliocha | 24 janvier 2023 à 07:46
« ...le fantasme électoraliste qui permettrait de résoudre les divisions en désignant un bouc émissaire »
Je crains que votre pauvre « bouc émissaire », réel ou imaginaire, que vous citez à longueur de blog depuis des lustres, ne se soit depuis longtemps transformé en authentique nuisible remplissant la rubrique des faits divers.
Puis-je vous suggérer de mettre à jour votre logiciel ?
Rédigé par : Exilé | 24 janvier 2023 à 16:01
@ Achille
"Pour lui l’ironie, c’est du mépris."
Moi, j'en ai un peu marre des gens qui accusent les autres de leurs propres vices.
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@ Lodi
"Entre les musulmans et l’extrême droite (et l'extrême gauche) nous sommes bien !"
Effectivement. À l'époque où je votais encore, j'ai voté Bayrou. Parce que, en mes mots, à l'époque, "c'était le seul qui ne voulait pas qu'on se tape dessus". Je constate que rien n'a changé et que, en effet, entre extrême gauche (dont les pulsions fascistes sont explicites), extrême droite (inutile d'en rajouter) et islamistes (partie intégrante de l'extrême droite, avec une autre coloration dermatique), nous sommes effectivement vernis.
"En plus, les instruments de suicide comme les méthodes de suicide sont interdits au public, ce qui serait non seulement pertinent pour s'éviter la dictature vers laquelle les Français peuvent finir par tomber mais aussi bien d'autres périls, qui peuvent frapper tout le monde, déchéance sociale, physique, perte de sens à une vie qu'on doit néanmoins continuer comme à manger un plat quand on n'a plus faim."
Vous prêchez là un convaincu. Le chantage à la vie, le chantage au salut, le chantage à la santé, sous prétexte que le suicide serait un mal absolu, c'est absolument risible. Et cela ne témoigne que de la prégnance d'une mentalité qui prétend avoir le droit de légiférer sur l'intime de votre vie.
La raison pour laquelle je m'oppose à la médecine est la même que celle qui fait que je m'oppose à la religion, cf. paragraphe précédent. Ce sont les deux faces de la même pièce, celle d'un vice irrépressible: celui de s'imaginer avoir autorité sur la vie privée des gens ; celui de tout justifier au nom du souci de l'autre, y compris l'injustifiable.
"De quoi je me mêle ? Si les gens se résignent à être soumis, par exemple, en maison de retraite où on les maltraite."
L'histoire d'ORPEA n'illustre qu'une vérité fondamentale: on prétend, dans nos beaux pays, s'occuper des gens en souffrance mais on ne se demande jamais si on le fait correctement. L'idée seule qu'on veuille le bien d'autrui suffit à tout justifier. Et grâce à cette idée, l'État se dédouane de toute obligation de contrôle.
De toutes manières, même si l'État avait la volonté de contrôler ce genre de situations, il se cacherait derrière la paperasserie pour refuser de prendre position sur les maltraitances. Car tel est son ADN.
ORPEA n'est que la manifestation du constat que l'État cautionne la maltraitance médicale.
Que l'État cesse de prétendre vouloir notre bien et nous aimer. Qu'il assume, honnêtement, le fait qu'il est responsable de la maltraitance d'ORPEA par son indolence. Qu'il baisse la tête de honte.
"...il faut dire que le président de l'Ukraine avait le grand tort d'aimer vivre, ce qui est aussi scandaleux, pour certains."
Je trouve personnellement que c'est une bonne chose qu'il soit originellement un comique. Tous ces gens qui crachent sur Zelensky sont les premiers qui crachent sur nos énarques et technocrates. Quand un pays élit un comique, ils voudraient lui coller d'austères énarques. Quand un pays élit des énarques ou des sous-normaliens comme Macron, ils voudraient lui coller un comique comme Madame Le Pen.
C'est l'incohérence la plus totale.
"Et sur cette lancée, pour moi, l'idée de tel ou tel peuple n'est pas une réalité éternelle dont on devrait sacraliser les symboles tout en méprisant ses citoyens. Non ! C'est au contraire les êtres humains qui forment un peuple donnant leur valeur aux symboles du peuple."
Tout à fait. Ces gens préfèrent l'image qu'ils se font, le reflet mental qu'ils se font de l'idée de peuple. Ils oublient simplement que le peuple est une société de gens vivant ensemble sous un régime donné. Ils préfèrent le reflet mental qu'ils se font de la notion de peuple pour mieux légitimer d'en exclure une partie donnée. Les islamistes fonctionnent d'ailleurs exactement de la même manière.
"Les gens se plaignent de l'individualisme ambiant, ou de dirigeants sans qualité particulière qui les méprisent du haut de leur néant, ou de la perte du courage... et quand ils voient quelqu'un qui coche toute les cases de leurs demandes, il en est pour se plaindre qu'il n'ait pas toujours revêtu, en somme, la gravité d'une fonction qu'il n'occupait pas encore."
Oui. Je ne tolère plus ces faux-semblants couplés à cette mentalité "jamais content" au point de faire le malheur des autres pour normaliser socialement ses jérémiades.
"Servilité, Misérabilisme, Jérémiades" remplacerait avantageusement "Liberté, Égalité, Fraternité" dans la devise de ce pays.
Rédigé par : F68.10 | 24 janvier 2023 à 13:40
@ Achille | 24 janvier 2023 à 06:06
Je ne vous ferai pas le coup du miroir cher à l’alter ego auquel vous vous adressez. Je me contrefiche de votre « étude psychologique » à deux balles pour bar délabré d’arrière-salle du Café du Commerce. Continuez à vous vautrer au pied du Veau d’or avec vos coreligionnaires qui, ces jours-ci, se complaisent, comme vous, dans l’adoration du Prince et le mépris de quiconque se permet le moindre désaccord avec son auguste parole... à géométrie variable.
Vous semblez même vous être entendus pour adopter la technique de la tortue, qui permettait aux légionnaires romains de protéger leur chef en cas d’encerclement. Un seul défaut : la manœuvre interdit toute agilité, ce qui vous conduit à rabâcher sans cesse les mêmes psaumes.
Allez, la Garde meurt, mais ne se rend pas... Encore un ou deux pas... Le ravin n’est plus loin.
https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.geo.fr%2Fhistoire%2Ftortue-tenaille-eperon-les-principales-manoeuvres-des-legionnaires-romains-195958&psig=AOvVaw1_yf1S-XvnEx3PLZUsZ4HL&ust=1674646522639000&source=images&cd=vfe&ved=0CBAQjRxqFwoTCLicw8uO4PwCFQAAAAAdAAAAABAV
P.-S. : finalement, vous me faites penser à ces jeunes de banlieue, presque polis quand ils sont seuls, mais se mutant en voyous dès qu’ils sont en bande...
Rédigé par : Serge HIREL | 24 janvier 2023 à 13:05
« La France n'aime pas la réalité qui va ruiner ses illusions. » (PB)
Un exemple :
https://www.lefigaro.fr/international/la-france-a-rapatrie-15-femmes-et-32-enfants-des-camps-de-prisonniers-djihadistes-en-syrie-20230124
La France, à travers les gens qui prétendent parler en son nom, est en train de commettre une bêtise de plus qui risquera de condamner encore plus de familles françaises à verser du sang et des larmes, comme si les faits divers actuels ne suffisaient pas.
Cette inconscience commence par un dévoiement de la langue française elle-même, en employant le verbe « rapatrier » en dehors de son contexte dans la mesure où les personnes concernées ont délibérément renoncé à leur « patrie » au cours d'une cérémonie dès leur arrivée en territoire contrôlé par les djihadistes.
Quand nous voyons avec quelle légèreté des imprudents - litote - font entrer en France des « enfants » dont plusieurs ne l'ont jamais connue et qui ont généralement été conditionnés à commettre des actes d'une barbarie extrême dès leur plus jeune âge, nous avons tout de même de quoi nous inquiéter.
Et que l'on ne vienne pas nous dire que « le risque zéro n'existe pas » en faisant tout pour qu'il ne soit pas nul.
Rédigé par : Exilé | 24 janvier 2023 à 11:41
Inflation: la France gagne haut la main face au Danemark.
Record battu pour les taxes récoltées par Bruno Le Maire
sur chaque litre de diesel avec plus de 1€ par litre.
Cool, avec tout cet argent on va pouvoir donner du budget aux Armées pour qu’elles puissent donner de l’armement à l’Ukraine. Après la taxe TIPP, la taxe TPU (Tout Pour l’Ukraine).
En matière d’inflation en tout genre, Bruno Le Maire c’est Bip Bip et Coyotte.
"Je taquine"...
Rédigé par : Isabelle | 24 janvier 2023 à 08:41
Il ne s'agit pas de nier l'immigration, mais de ne pas en faire le fantasme électoraliste qui permettrait de résoudre les divisions en désignant un bouc émissaire, au bénéfice de la rime totalitaire.
Dominique Reynié le souligne, on ne résoudra sérieusement le problème migratoire qu'au niveau européen, Europe qui s'exclut elle-même en retombant aux ornières nationalistes et pour les mêmes raisons fantasmagoriques.
On retrouve nationalement comme mondialement la même proportion d'un quart qui tient à la liberté par-dessous tout.
Il s'agirait de ne pas se diviser comme les trois autres quarts qui en sont encore à la soumission à l'émissaire totalitaire, ne savent en conséquence s'unir qu'en se divisant contre eux-mêmes, n'ayant alors d'autre solution à proposer qu'un suicide pour se penser souverain, on peut se demander à ce titre quel conseiller russe a accompagné Mme Le Pen en Afrique.
Il est l'heure pour ceux qui ont conscience que la France est l'incarnation de cette réalité, d'accéder à la réconciliation comme seul fondement réel et pragmatique de toute action, au risque sinon de répéter ad nauseam la même erreur qui fait dire aux Ukrainiens que Macron macrone, ou il y a vingt ans à ce militant palestinien lors du discours de Villepin à l'ONU, la France parle mais ne fait jamais rien.
Il y a de la parole aux actes ce pas décisif que Bayrou et Sarkozy ont l'occasion de faire, ils seraient nationalement la matérialisation française d'une solution possible, pour l'Europe et donc pour le monde, d'accéder, en même temps, à l'élaboration d'un consensus qui renoncerait à la vindicte au bénéfice de l'émancipation des peuples qu'ils représentent, n'ayant alors plus besoin de se supprimer mutuellement pour se penser souverain.
Ainsi libérée de l'émissaire totalitaire, l'humanité pourra emprunter la route dégagée de l'avenir qu'elle a les moyens de choisir d'emprunter.
Rédigé par : Aliocha | 24 janvier 2023 à 07:46
@ F68.10 | 23 janvier 2023 à 13:20
Ne soyons pas trop méchant avec Serge HIREL. Ce n’est pas un mauvais bougre mais c’est un psychorigide.
Difficile de le dérider. J’en veux pour preuve ses réactions fielleuses dès qu’un intervenant a l’outrecuidance de critiquer ses petits "éditos" qui font un peu penser aux dissertations que nous avions au lycée.
Pour lui l’ironie, c’est du mépris. Le chahuter un peu sur ses idées ringardes, c’est de l’insulte. En clair, l’humour ce n’est vraiment pas son truc.
Comme compagnon de banquet il ne doit pas être très marrant !
Bon j’arrête là, il va encore dire que je suis méprisant. :)
Rédigé par : Achille | 24 janvier 2023 à 06:06
@ F68.10 | 23 janvier 2023 à 23:12
Entre les musulmans et l’extrême droite (et l'extrême gauche) nous sommes bien ! En plus, les instruments de suicide comme les méthodes de suicide sont interdits au public, ce qui serait non seulement pertinent pour s'éviter la dictature vers laquelle les Français peuvent finir par tomber mais aussi bien d'autres périls, qui peuvent frapper tout le monde, déchéance sociale, physique, perte de sens à une vie qu'on doit néanmoins continuer comme à manger un plat quand on n'a plus faim.
De quoi je me mêle ? Si les gens se résignent à être soumis, par exemple, en maison de retraite où on les maltraite tant qu'on veut sous prétexte que ce n'est pas tout de suite, il vaut mieux anticiper, il me semble... De même la question de la misère dont on peut sortir, ce qui est rare et ne présente pas forcément d'intérêt pour la personne concernée, qui n'est pas là pour le plaisir de montrer qu'on peut remonter le courant, show offert aux amateurs d'histoires vraies, gens qui se divertissent des aventures contraintes des autres au lieu de vivre les leurs.
De même, la question de la perte des gens qu'on aime, qui seraient à remplacer comme son ordinateur et autres équipements. De même que l'échec, qui ne serait jamais l'échec, vu que tout le monde se flatte d'avoir presque réussi, au lieu d'avouer son échec total, et qu'on confond avoir presque réussi et une réussite.
Alors que l'échec est l'échec, toute chose est ce qu'elle est, ni plus ni moins. Soyons lucide.
Bref, les gens vivant dans tous les dénis imposent de faire acte de présence au nom de l'ordre qu'ils aiment imposer aux autres, sommés de rester dans le troupeau des vivants, mais pas trop longtemps, car ils s'opposent aussi aux recherches sur l'augmentation de la durée de vie en bonne santé et de l'intelligence, qui seraient des tentations.
En somme, ce sont eux qui cèdent à la tentation de Procuste, mais il ne faut pas le dire.
Ni qu'ils se contredisent eux-mêmes, s'ils interdisaient la drogue au nom de la liberté, ils ne feraient pas tout pour s'opposer au suicide qui est la seule issue à ceux qui n'en ont pas d'autres.
Il y a des perdants, il y a des gagnants. Quand on perd, on peut avoir envie de perdre l'occasion de se prendre une nouvelle baffe, quand on est gagnant, on peut souhaiter prolonger ses plaisirs. Dans les deux cas, il s'agit d'exercice rationnel de sa liberté. Seulement, il n'est guère rationnel de bricoler avec son corps, de crainte de finir handicapé.
Voilà, et donc, qui se retient est dit ne pas vraiment souhaiter partir, qui le fait d'une façon hasardeuse est dit irrationnel, en somme non seulement les absents ont toujours tort, mais les partants aussi.
Dans la vie, il n'est certes interdit à personne de faire défection à un autre, et cela se conçoit tant qu'on ne s'est pas engagé à aller jusqu'au bout avec lui. Mais il y a là une situation tout à fait déséquilibrée : tout le monde peut se dérober à vous, mais pas vous à tout le monde, abandonné comme une laisse de mer sur la plage, déchet laissé à pourrir encore vivant sans pouvoir traiter le monde comme il vous traite.
D'accord, on peut dire que chacun est seul... Mais alors, l'idée qu'on devrait sa présence aux autres me semble quelque peu contradictoire. On est seul tout en se devant aux autres ? Bref, il n'y a rien d'autre que la force et les raisonnements biaisés pour river les autres à leurs chaînes.
C'est Procuste et compagnie que les gens ! Tu as faim, tu n'as pas le droit de te resservir, tu n'as pas faim, tu seras gavé comme une oie.
Il y a aussi chez certains l'idée qu'on n'a pas le droit de gaspiller sa force pour quelque chose d'aussi indigne que soi.
Il faut la consacrer à défendre la liberté de gens ne sachant jamais pourtant qu'écrire des lois contre la liberté d'expression, maudire des lois de liberté comme celle permettant aux homosexuels de se marier, et ouvrir la porte aux immigrés musulmans qui nous rendent le mal pour le bien comme nous le faisons, mais pour l'instant seulement en paroles, aux Anglo-Saxons.
Comme la femme devait sacrifier son égoïsme à l'homme, le lucide désirant rester ou devenir libre devra immoler la plus noble des aspirations à des gens tendant, au contraire, à la servitude.
En somme, non seulement les irresponsables comptent sur Dieu, la nature ou je ne sais quoi pour aller contre les lois de la nature à coup de miracles et d'hommes providentiels, mais ils exigent de gens faits pour la liberté qu'ils l'abdiquent à leurs intérêts.
Ce peut être leur liberté, à défendre quand il sera trop tard en résistant... Ce peut être leur confort économique ou moral, dans le cas d'un homme qui certes n'était pas porté au suicide !
Enfin, il faut dire que le président de l'Ukraine avait le grand tort d'aimer vivre, ce qui est aussi scandaleux, pour certains. Et donc, il est mal qu'il ait fait ce qu'il faut pour s'aménager une existence agréable, tissée d'argent, de célébrité et de rires !
Assurément, s'il ne faut pas irriter l'ogre russe, il est permis, licite, décent de diaboliser quelqu'un pour avoir fait rire ses compatriotes avant d'être président. Il ne suffit pas que les Ukrainiens se battent depuis des siècles pour leur liberté... Il ne suffit pas qu'en l’occurrence, leur liberté serve de rempart à la nôtre !
Avoir un président peut-être sans peur et en tout cas sans reproche ne suffit pas ! On reprochera aux personnes concernées de s'être permis quelque récréation dans l'averse continuelle de malheurs s'abattant sur eux... Le mélange des genres inhérent à la vie est intolérable, s'il est un destin tragique, on n'a pas le droit de s'en évader par l'humour et la vulgarité... On comprend que Shakespeare ait été mal vu en France, lui qui exprime un mélange de hauts et de bas qu'on serait bien en peine de trouver dans la décence racinienne où pas une goutte de sang n'éclabousse le spectateur, et pas une dissonance ne heurte ses oreilles.
J'aime Racine, Molière et les autres, mais entre ces modèles littéraires et un Général masquant aux Français qu'ils ont perdu la guerre gagnée par d'autres sous des postures grandiloquentes, les Français errent dans l'illusion qu'il y a des êtres tragiques et d'autres comiques, des êtres plein de sens, et d'autres abonnés au non sens.
De là l'idée d'appeler l'un de ces êtres de lumière, homme providentiel servant d'un peu tout, de roi, de dieu, de maître, d'inaccessible et de recours de tous, enfin, le génie qui sort de la lampe et le guide.
Enfin bref, les gens sont indécrottables, qu'on le martèle malgré les humanistes, et les Français sont vaniteux de leurs promesses jamais tenues, qu'on le dise malgré ceux qui sacralisent un drapeau tout en s’enthousiasmant pour qui disait que les Français sont des veaux.
En somme, mieux vaut un dirigeant méprisant ouvertement son peuple qu'un comique pas encore dirigeant jouant en toute complicité avec son peuple d'un drapeau qui n'est que le symbole du peuple. Je ne suis assurément pas d'obédience platonicienne, et surtout pas en politique avec sa cité idéale qui n'a rien d'idéal !
Et sur cette lancée, pour moi, l'idée de tel ou tel peuple n'est pas une réalité éternelle dont on devrait sacraliser les symboles tout en méprisant ses citoyens. Non ! C'est au contraire les êtres humains qui forment un peuple donnant leur valeur aux symboles du peuple. De même que chacun a le droit de se moquer de lui, un peuple peut avoir ses Charlie pour cet office, que tout le monde dans et hors du pays apprécie ou pas. Par contre, il est vrai que les représentants du peuple doivent symboliser le peuple au mieux, et pour cela, il n'est personne faisant aussi bien que le président de l'Ukraine. Car il reste parmi son peuple sans cesser d'envoyer ses messages à l'étranger, tel un capitaine de navire dirigeant son vaisseau en péril tout en appelant à l'aide pour le mener à bon port.
Les gens se plaignent de l'individualisme ambiant, ou de dirigeants sans qualité particulière qui les méprisent du haut de leur néant, ou de la perte du courage... et quand ils voient quelqu'un qui coche toute les cases de leurs demandes, il en est pour se plaindre qu'il n'ait pas toujours revêtu, en somme, la gravité d'une fonction qu'il n'occupait pas encore.
Bien des gens sortiraient de la projection d'un tel film... Hélas, les acteurs du désastre, cabotins du pire, retiennent tant qu'ils le peuvent les autres sur la scène pour leur servir de décor humain.
Rédigé par : Lodi | 24 janvier 2023 à 02:50
@ Claude Luçon | 23 janvier 2023 à 19:26
Vous faites preuve de deux graves injustices par vos reproches au Danemark.
Premièrement, l'éternel argument franchouille, dès lors qu'on essaye de faire valoir que tel pays étranger y parvient bien, lui, alors pourquoi pas nous : cépapareil. Nous, on a deux jambes, deux bras et deux yeux, mais eux, ils sont beaucoup moins nombreux que nous, ou bien ils ont un bien plus grand pays que le nôtre, ou encore ils mangent des harengs au petit-déjeuner, et non des croissants, donc ompeupacomparer.
Je ne vois pas bien en quoi la taille de la population, la superficie du pays ou la position de ses frontières seraient pertinentes. De nos jours, les immigrés viennent de l'autre bout du monde, et ils arrivent en avion, ou même à pied en marchant des milliers de kilomètres, et ils ne craignent même pas de grimper dans des canots pneumatiques pour enfants afin de traverser la Manche.
Ce qui est comparable, ce sont les populations d'origine (venant de pays arriérés et incapables qui nous haïssent), leurs motivations (s'enrichir à nos dépens, en particulier par des moyens illégaux ou frauduleux), et leur destination : l'Occident.
Que leurs cibles soient en forme d'hexagone, de poire, qu'elles soient fortement peuplées ou pas, n'a rien à voir : les pays de destination sont blancs, occidentaux, libéraux, chrétiens, capitalistes, prospères, pourvus d'hôpitaux gratuits ou presque et leurs habitants n'y font pas leurs besoins dans la rue. C'est cela qui les attire, et c'est cela qu'ils abîment, n'étant pas capables de maintenir de telles sociétés par eux-mêmes.
Deuxièmement, vous avez le culot de reprocher aux Danois d'être responsables des attentats islamistes chez nous, sous le prétexte que l'un de leurs journaux, le Jyllands-Posten, a publié, en 2005, ce qu'on appelle les caricatures de Mahomet.
Donc ce sont les Blancs chrétiens, danois, qui publient des dessins de Mahomet pour appeler à la paix entre les religions, parce qu'ils sont persécutés par les musulmans, et c'est eux qui seraient responsables de la sauvagerie islamique ?
Savez-vous pourquoi ce journal a publié ces dessins ? À cause du fanatisme musulman qui avait, déjà, fait couler le sang. À cause de l'assassinat, à Amsterdam, en 2004, du cinéaste Theo van Gogh par un barbare lui ayant planté un message sur le corps avec un couteau. Il voulait le punir d'avoir d'avoir tourné un film dénonçant le traitement des femmes par l'islam.
Il avait aussi tourné un film sur Pim Fortuyn, un politicien blanc, hollandais, assassiné par un écolo-gauchiste, en 2002, parce qu'il avait dénoncé l'intolérance et la barbarie des moeurs que les musulmans essayent d'instaurer en Europe.
Donc les musulmans et leurs alliés assassinent les gens qui les critiquent à coups de couteau, des journalistes danois répondent en publiant des dessins, et ce sont ces derniers qui sont responsables de la barbarie islamique ?
Vous êtes-vous, d'ailleurs, donné la peine d'examiner ces fameuses caricatures de Mahomet publiées par le Jyllands-Posten ? Ce ne sont même pas des caricatures. Ce sont, pour la plupart, des dessins de bisounours expliquant à quel point Mahomet il est gentil.
D'ailleurs les musulmans du Danemark n'y ont vu aucun inconvénient. C'est une poignée d'imams comploteurs qui s'en sont servis pour faire la tournée des capitales musulmanes, et y attiser une colère qui ne s'y était nullement manifestée, notamment en insérant dans leur dossier des images falsifiées, qui ne provenaient nullement du Jyllands-Posten, et qui, elles, étaient effectivement offensantes.
Y compris cette photo de presse prise en France, représentant un concours traditionnel de cri du cochon dans je ne sais quel village, et qui n'avait aucun rapport avec l'islam.
Puis des journaux du monde entier ont voulu démontrer leur solidarité avec les journalistes du Jyllands-Posten, soumis à d'innombrables menaces, persécutés, et ils ont republié ces caricatures. Charlie Hebdo, en France, a été l'un d'entre eux.
D'innombrables tentatives d'assassinat ont visé les employés du Jyllands-Posten, et en particulier l'un des dessinateurs des caricatures, Kurt Westergaard. Il a fini ses jours protégé par la police, sans avoir jamais été libéré du cauchemar musulman.
Et maintenant que le Danemark, après de longues décennies de lâcheté et d'inaction, se décide à faire quelque chose de concret contre l'immigration, vous trouvez le moyen à la fois de leur dire que c'est trop facile pour eux, et qu'en tant que victimes, ce sont eux qui seraient responsables de la persécution infligée par leurs bourreaux !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 janvier 2023 à 01:15
@ Exilé
"Cette extrême droite diabolisée outre mesure."
Quand cette extrême droite prendra des positions claires sur les normes démocratiques, comme le rejet ferme de l'appel des généraux pendant le Covid puis le respect des principaux droits de l'homme sur le principe (je n'attends rien sur les détails), oui, la "diabolisation" sera excessive.
Pour l'instant, ce que je vois de l'extrême droite française me laisse... songeur.
En Suisse, je ne crains pas l'extrême droite: elle reste démocratique.
En France, ce n'est pas le cas.
(Et cela n'a ici rien à voir avec la question de l'immigration.)
Rédigé par : F68.10 | 23 janvier 2023 à 23:12
@ Patrice Charoulet | 23 janvier 2023 à 16:20
« Vous nous dites maintenant : l'oracle français, celui qui voyait clairement l'avenir, c'était Le Pen. »
Vous cherchez à prêter à Philippe Bilger des intentions qui n'étaient manifestement pas les siennes.
Cette extrême droite diabolisée outre mesure, y compris l'icône qu'a été JMLP, a eu en effet raison trop tôt sur la question de l'immigration anarchique et tous les responsables politiques de bonne foi ont été généralement obligés de le reconnaître au moins in petto sans le crier sur les toits.
Quand les auteurs du regroupement familial ont constaté les dégâts du monstre à qui ils avaient donné naissance, ils ont tenté de faire machine arrière, mais trop tard, le Conseil d’État s'y est opposé à la demande de syndicats, ce qui démontre une fois de plus l'incongruité de l'interférence entre le syndicalisme et la politique, au détriment d'une démocratie en principe du ressort unique du peuple français dans son ensemble et non pas à travers de simples factions.
De toute manière, que nous l'aimions ou pas, au nom de quoi, à moins de faire passer l'émotion avant la raison, ne devrions-nous pas avoir le droit de reconnaître que ponctuellement et sans nécessairement approuver l'ensemble de ses prises de position, JMLP pourrait avoir eu raison de l'origine à nos jours sur un problème spécifique important ?
Par ailleurs, gouverner, c'est prévoir.
Du moins normalement.
Rédigé par : Exilé | 23 janvier 2023 à 20:12
"La France dans le coeur, le Danemark dans la tête"... et trois chiffres pour les penseurs ?
On compare un pays de 5,8 millions d'habitants, le Danemark, à un pays de 68 millions d'habitants, la France.
D'un territoire accessible par voie terrestre de 42,924 km2 à un de 550 000 km2.
D'un pays qui partage une seule frontière de 68 km avec un seul pays contre 2 913 km avec six pays voisins.
D'un pays avec lequel en publiant en France par solidarité les caricatures de Mahomet d'un journaliste danois, des centaines de Français sont morts par voie de conséquence.
Excuse peut-être... mais fait quand même !
La bombe était là, à côté chez les Belges, ne manquait que le détonateur, nos copains danois l'ont fourni !
On pense plutôt lentement et sur le tard dans la tête du Danemark !
Il est vrai qu'il fait froid au Danemark avec toute cette mer glaciale autour !
Rédigé par : Claude Luçon | 23 janvier 2023 à 19:26
Ayant commenté le sujet du jour, je digresse en ces termes :
Isabelle Ambrosini-Debray, femme de Régis Debray, m'avait dit sur Facebook : "Mais il y a un médiologue à Dieppe". Il s'agissait de Paul Soriano, qui a dirigé la revue "Médium" créée par Debray. J'ai eu le plaisir de pouvoir converser une heure avec lui au café des Tribunaux, ce matin. Nous aurons d'autres conversations. J'ai remercié Isabelle Debray. Les gens passionnants ne sont pas légion dans ma sous-préfecture.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 janvier 2023 à 19:17
"La France n'aime pas la réalité qui va ruiner ses illusions. Le Danemark s'est fondé sur elle pour y mettre fin."
Les Français sont des petits prétentieux superficiels et rogues.
Petits : ils sont des "la liberté pour quoi faire ?"
Superficiels : ils s'attachent à des détails superficiels, comme le fait que l'ancien président ukrainien ait été humoriste, et bassement ingrats, ils en veulent aux Américains d'être libres tout le temps, et pas par intermittence comme avec nos Napoléon et Pétain qui auront toujours des admirateurs dans ce pays... Et ils les dénigrent, sans le dire, d'être leurs sauveurs, parce qu'en plus, ils sont ingrats.
Mais curieusement, ils n'en veulent guère aux immigrés musulmans d'être les premiers immigrés à nous rendre le mal pour le bien. Entre ingrats, on se comprend.
Pour rabaisser les gens dont on ne peut nier les réalisations et se défendre de devoir les imiter, il y a le réflexe bien français de dire qu'ils ne sont pas parfaits, ainsi, les Américains seraient des égoïstes... Outre que c'est en dehors de la question de savoir se maintenir libre, nous ne cessons de répéter les avoir aidés une fois avec La Fayette, alors que depuis la Première Guerre mondiale à l’OTAN d'aujourd'hui, nous sommes d'éternels assistés. Je ne vois pas pourquoi on dénigre de pauvres gens d'être assistés quand tout un pays l'est, par parenthèse, et d'autant que ce pays ne dit pas qu'il est pauvre, handicapé ou autre, mais plein de capacités, et le modèle à suivre par le monde entier, excusez du peu.
Rogue enfin, quand on remarque une de ces imperfections ou une autre, le Français prétentieux mais trop peu volontaire afin de se mettre au niveau de ses annonces débordant de gloriole, vous attaque.
Et pas qu'en politique, mais passons. Ce n'est pas ne jamais se plaindre, ne jamais expliquer, mais l'inverse, tout en promettant monts et merveilles qu'il vous attaquera pour masquer qu'il n'en tient aucune.
À remarquer que la loyauté est une qualité peu prisée en France. La vérité aussi... Il faut voir comme on reproche aux Anglo-Saxons l'intolérable faute de goût d'y tenir. Hélas ! Avec Trump, les Américains me semblent tomber à notre niveau, alors que j'ai toujours espéré que nous égalions et si possible dépassions nos alliés. Cela aurait été mieux pour nous, et pour eux : c'est souvent relancé par un rival qu'on se perfectionne.
Mais retournons dans nos bas-fonds, le Français supporte mieux qui va contre ses intérêts ou qui menace sa liberté, que qui ruine sa vanité.
Et pourtant, il le faut ! On ne peut progresser que quand on voit lucidement ses tares, au lieu de les draper dans une fausse grandeur nationale, ou un humanisme bien loin de ce qu'il était à l'origine, un mouvement conquérant de l'esprit.
De nos jours, l'humanisme ressemble à une religion, quelle dégénérescence ! Quelle disgrâce ! Je veux dire que si l'humanisme ne provoque pas d'attentats et est moins liberticide que d'autres choses, il est devenu un je t'interdis de penser, parler et agir.
Ainsi, au nom de l'humanisme, on ne peut dire que l'immigration musulmane innove dans le mal, et qu'il faut donc l'interdire... Enfin, si on préfère la liberté à la servitude, et la vérité au mensonge...
Si tous les humains peuvent être éduqués, aucun peuple n'a à endurer d'être déséduqué par la présence musulmane, déséduqué, car il est évident qu'il est plus facile de tomber au niveau des arriérés que de les amener au nôtre...
Et de toute façon, un pays n'est pas une école ouverte au quatre vents mais l'abri des siens, et part de l'identité de son peuple. Le faux devoir, dicté par la prétention, rend déloyal avec ceux qui ont hérité du pays avec soi et de nos fils et de nos neveux.
Mon seul espoir est que le modèle de la réforme proposée soit danois... Comme nous ne leur devons pas notre liberté, comme ils ne sont pas très puissants, nous ne leur en voulons pas, contrairement à notre répugnante attitude envers les Anglo-Saxons.
Il y a donc plus de chances que nous les imitions... Si toutefois notre venimeuse vanité ne nous conduit pas en enfer.
Rédigé par : Lodi | 23 janvier 2023 à 17:47
Article du Figaro documenté, factuel, soulevant des questions intéressantes sur les différentes politiques vis-à-vis de l’immigration…
Deux commentaires d’anciens rocardiens et hollandais passés avec armes et bagages en Macronie.
Le premier ironise, sans élégance, sur les auteurs de l’article ayant permis à notre hôte de commettre son post.
Le second nous explique que l’attitude du Danemark ne peut pas durer au regard de sa courbe de natalité.
Où l’on voit combien, intellectuellement parlant, il est reposant d’être de gauche : la gauche a toujours raison et quand elle a tort c’est que l’autre est raciste, fasciste, piètre politicien ou mauvaise oratrice, voire que l’avenir démontrera à coup sûr l’inanité de la politique suivie par l’autre…
On n’hésite pas à rajouter la certitude du vote Zemmour de l’auteur du post dans… quatre ans !
Tels qu’en eux-mêmes l’éternité les change…
Rédigé par : sbriglia @ Serge HIREL et caroff | 23 janvier 2023 à 17:02
« ...les demandes d'asile chez nous passeraient de 131 000 (chiffre de 2019) à 31 000. » (PB)
Il est évident qu'à force d'accorder l'asile à des gens dont le pays n'est pas en guerre, comme par exemple la Guinée et consorts, nous avons du souci à nous faire.
Au passage, ne serait-il pas temps de recadrer les associations à prétentions humanitaires et de leur demander d'arrêter de se moquer du monde quand en pratique elles utilisent les masses migratoires à des fins subversives ?
Rédigé par : Exilé | 23 janvier 2023 à 16:48
Vous ne craignez pas d'écrire notamment : « l'extrême droite qui, sur ce plan, a eu l'immense tort d'avoir raison trop tôt... »
Vous êtes-vous bien relu ? J'en doute. Je présume que l'extrême droite que vous évoquez, ce ne peut être que... Jean-Marie Le Pen. Or, j'avais cru comprendre que vous étiez politiquement de droite ou de centre-droit. Je crois même me souvenir qu'Alain Juppé vous séduisait. Vous avez évolué ! Vous nous dites maintenant : l'oracle français, celui qui voyait clairement l'avenir, c'était Le Pen.
J'imagine que cette prise de position va beaucoup plaire au propriétaire et au directeur de CNews, où presque tous les animateurs de débats ont des pensées très voisines.
C'est très précisément pourquoi je ne veux plus, je ne peux plus regarder cette chaîne.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 janvier 2023 à 16:20
Il y a quelque chose d'une aporie au royaume de France, et je pense que l'élu Macron en a parfaitement conscience, en même temps.
Le lâchage en pleine campagne de l'Europe par l'équipe Obama-Trump-Biden - qui en a marre de servir de parapluie, de Cherbourg à l'Oural - replace l'Allemagne, la France et les pays scandinaves, plus la Finlande et les Pays baltes (on pourrait ajouter la Corée et le Japon), face au principe de réalité, l'un des fondamentaux d'un cours de science politique de première année.
Un reality check pour l'instant de convenance, qui ne donne pas encore toute sa mesure ; mettre de côté 400 milliards d'€ sur cinq ans pour refourbir l'armée française n'est qu'un début calqué sur un grand reset typiquement américain.
Il va y avoir un gros resserrement des choix pour l'actuel et les futurs présidents français, d'un pur et terrible point de vue budgétaire.
Le Zeitenwende de Scholz, "le grand tournant historique" (une baffe infligée par le réel en bon français), est une prise de conscience de tout ce qu'avait de bois pourri la fameuse Ostpolitik du SPD, et d'insuffisant le célèbre Wandel durch Handel, un beau décor plaqué.
Les Russes de l'ancien KGB, et Markus Wolf dans son tombeau, en rigolent encore.
En ce qui concerne l'immigration, on sait combien Éric Zemmour, en arbitre des élégances dogmatiques et idéologiques, mène la danse.
Interdit de représentation par tous les orchestres nationaux, le Philar de Radio France, l'ONF de Paris, les Lamoureux, les Colonne, tout le monde musical politique lui pique ses partoches et les fait jouer en coulisses, les répète en douce.
Je suis fier de mon pays, avec sa philosophie de la main tendue - et constater que pénétrer dans un pays de façon illégale est un crime devant la loi n'est pas qu'une protestation digne de M. de La Palice - mais l'instrumentalisation de ce sujet par Mme Merkel en 2015 montre que chacun joue désormais sa carte personnelle en Europe, un jeu de vilains qui faillit nous rendre manchots énergétiquement et militairement parlant devant les Russes et les Chinois copropriétaires aujourd'hui d'un gros orchestre écarlate qui nous rejette en tant que joueurs de triangle en fond de scène (quoique jouer des quarts de croche avec un son brillant n'est pas donné à tout soliste).
Madame Frederiksen ne vendra jamais son Groenland, un lieu dont la profondeur stratégique pourra servir de repli pour l'Europe remigrée vers les campements historiques d'Éric le Rouge, le moment venu.
Rédigé par : xavier b. masset | 23 janvier 2023 à 14:50
Remercions et louons Philippe Bilger pour un de ses meilleurs billets, d'une lucidité, d'une intelligence, d'un courage et d'une honnêteté qui manquent aux hommes politiques ayant eu des fonctions de gouvernement, à commencer par ceux de gauche - ce qui ne surprendra personne - mais aussi hélas chez trop de leurs homologues de la prétendue droite qui sont aux abonnés absents sur cette question gravissime et qui ne savent que reprendre le fallacieux narratif gauchiste habituel avec la kyrielle de poncifs de rigueur quand ils sont obligés de l'évoquer, avec un petit air de « courage fuyons ! ».
Rédigé par : Exilé | 23 janvier 2023 à 14:12
Deux remarques cher hôte.
Première, le Danemark n'est pas la France. L'histoire, le rapport à l'immigration extra-européenne ne sont pas les mêmes.
Deuxième, je trouve toujours plaisant d'aller chercher chez les autres quand ça nous arrange.
Le Danemark, l'Allemagne...
Allons chercher l'Allemagne. Il me revient une discussion avec mein PDG de l'époque, je travaillais alors pour les schpountz.
"Chérémy" me dit-il, il avait du mal avec Jérôme, "fôtre batron dé dotal il est idiote, ché l'ai entendu dire kil n'investissait pas en déhors d'une brévision d'indérèzement en dessous dé 15 % bour lé zakzionnaires, à zeu titreu on né fait blus rien. Nous les schpountz (en fait il a dit en Allemagne) à zisse, sept bour zent on y va".
Je peux vous traduire l'allemand si vous voulez, je le parle couramment.
Tout ça pour dire qu'en France, de gôche comme de droâte, nous sommes les champions pour regarder chez nos voisins qui font rien qu'à faire mieux que nous.
Repartons chez les doryphores.
Quand ils ont rehaussé l'âge de départ à la retraite à 65 ans et gelé les salaires sur trois ans, ils ont aussi... augmenté le taux d'imposition de ceux qui étaient à plus de 150 000 euros par an.
Je veux bien qu'on regarde chez le voisin, mais pas de façon hémiplégique quand ça nous arrange.
Perso je préfère Charlotte à Eugénie. Quant au Reynié, si c'est un intellectuel je suis reine d'Angleterre.
Rédigé par : Jérôme | 23 janvier 2023 à 14:04
@ Serge HIREL
"Ce qui vous caractérise le mieux, vous et la Macronie, c’est le mépris."
Achetez un miroir.
Rédigé par : F68.10 | 23 janvier 2023 à 13:20
@ Serge HIREL | 23 janvier 2023 à 12:38
« Ce qui vous caractérise le mieux, vous et la Macronie, c’est le mépris. »
Vous avez sans doute raison. Ainsi que le soulignait Chateaubriand :
« Il faut dépenser le mépris avec une grande économie, à cause du grand nombre de nécessiteux »
Je vais tâcher de modérer ma prodigalité à l'avenir. Mais je ne garantis rien ! :)
Rédigé par : Achille | 23 janvier 2023 à 13:11
Cher Philippe Bilger,
« La France n'aime pas la réalité qui va ruiner ses illusions ». Cruel est votre constat sur notre incapacité à voir ce qu’on voit.
Le surmoi progressiste qui habite chacun de nous finit toujours par triompher dans les urnes. Il est le fruit de notre générosité judéo-chrétienne, de la repentance perpétuelle qu’on nous impose et de l’emprise de la bien-pensance dans le monde médiatique, intellectuel, politique, social et culturel depuis l’élection de Giscard.
Il conduit aujourd’hui à l’effacement progressif de notre civilisation : la moitié de nos joueurs de foot professionnels sont noirs ? le wokisme déferle sur nos écrans ? l’islamisme prend ses quartiers un peu partout ? Toute réaction conservatrice serait taxée de racisme.
Pour être honnête, cette mutation semble actée, tout comme le Grand Remplacement en cours. (Pour info, les trois autres équipes demi-finalistes du Mondial, ainsi que d’autres équipes, étaient exclusivement composées de joueurs d’origine locale, quand nous n’avions plus que 6 joueurs sur 26 avec des prénoms, des noms et des faciès gaulois.)
Nous sommes pieds et poings liés à ce surmoi progressiste quand nous ne le favorisons pas pour nous valoriser.
Le fiasco de Zemmour, qui était le seul candidat à parler sans fard et à oser affronter la réalité – et les tribunaux – est le meilleur reflet de notre état d’esprit collectif.
Au vu de la chape de plomb qui nous interdit de voir d’abord, d’agir ensuite, je crains que notre destin soit celui des enfants du joueur de flûte de Hamelin.
S’il est encore minuit moins le quart dans les chiffres, la dynamique en cours et notre état d’esprit résigné montrent que minuit est déjà passé.
Tout comme les carabiniers, le miracle risque d'avoir lieu trop tard.
Rédigé par : Florestan68 | 23 janvier 2023 à 13:01
@ Achille | 23 janvier 2023 à 11:28
« Cette femme a certes un vocabulaire un peu rustre... »
Ce qui vous caractérise le mieux, vous et la Macronie, c’est le mépris. Le mépris de Madame Michu, le mépris du « jeune de Tolbiac », le mépris du syndicaliste à casquette, etc. etc. Mépris d’autant plus... méprisable que vous avez l’art et la manière de le planquer parfois sous un semblant de compliment... Comme dans ce commentaire. Vous ne dialoguez pas. Vous méprisez.
Rédigé par : Serge HIREL | 23 janvier 2023 à 12:38
@ caroff | 23 janvier 2023 à 10:29
« Essayez donc une fois, juste une fois, de contredire les gens qui vous déplaisent autrement que par des remarques à la Madame Michu. »
Il ne faut jamais sous-estimer ce que dit une madame Michu. Cette femme a certes un vocabulaire un peu rustre pour les gens aussi intelligents que vous prétendez l’être, mais il lui arrive souvent de tenir des propos pleins de bon sens. :)
Rédigé par : Achille | 23 janvier 2023 à 11:28
@ Vamonos | 23 janvier 2023 à 00:45
« Il suffirait de frapper à la porte voisine pour souhaiter le bonjour... »
Depuis que la charité, cette vieille lune à connotation religieuse, a été évacuée du paysage pour être remplacée par un fonctionnariat désincarné, les choses ne pourront aller que de mal en pis.
Rédigé par : Exilé | 23 janvier 2023 à 11:22
« Le premier pas, capital, a été cette volonté de savoir pour ne pas se payer de mots et bien cibler le Mal. Chaque Danois peut par exemple consulter des données de ce type, qui seraient prohibées en France : "Les faits de violence selon le pays d'origine de leurs auteurs, le taux d'emploi des personnes ou la part des bénéficiaires de l'aide sociale selon l'origine...". » (PB)
Exactement, tout est là.
Il faut savoir appeler un chat un chat, c'est vrai dans tous les domaines.
Et puis, si la plupart des personnes entrant en France ne causaient aucun problème à la sécurité de ses habitants ainsi qu'à la civilité indispensable à une vie sociale acceptable, pourquoi les statistiques devraient-elles impérativement être masquées aux Français, ce qui en interdisant aux électeurs de se prononcer sur un sujet sensible en toute connaissance de cause relève d'une attitude profondément antidémocratique ?
Mais qui sont donc tous ces personnages sournois qui en France se permettent de traiter les Français comme des sous-hommes en les maintenant dans l'ignorance de la réalité tout en les abreuvant d'une propagande médiatique mensongère pour dépeindre un environnement falsifié à la Potemkine ?
L'URSS est morte, mais les tyranneaux français vont-ils prendre le relais ?
Rédigé par : Exilé | 23 janvier 2023 à 10:38
En même temps, qui accepte encore de changer les couches de nos anciens et de travailler un peu plus pour payer leurs pensions ?
Marc Ghinsberg a précisé la réalité du contexte.
On demandera aux voisins de hameau, cf le billet précédent, s'ils ont encore le sens de la solidarité nécessaire à l’État-providence, ou s'ils préfèrent cotiser aux fonds de pension pour leur retraite, à la merci du Madoff de service.
La crème de la tarte est essentiellement la zemmourisation des esprits, je me tiens à la disposition de Xavier Nebout, au cas où il n'aurait pas compris.
Rédigé par : Aliocha | 23 janvier 2023 à 10:33
Le Danemark connaît un régime parlementaire plus affirmé que le nôtre et il convient de se souvenir que les négociations de l'Acte unique en 1986 et de Maastricht en 1992 l'avaient conduit à des options de retrait sur des sujets régaliens.
Leur singularité s'exprime désormais sur l'immigration d'origine "sudiste" qui ne leur occasionne pas que des bienfaits. Le Danemark n'a pas envie de ressembler à la jungle française même s'il semble moins susceptible d'être haï par des allochtones qui crachent sur les avantages de l'Etat-providence, puisqu'il n'a pas "colonisé" l'Afrique.
Ces gens pragmatiques, au contraire des Français ont d'une part fait leurs calculs (l'immigration et ses aides contribuent à désintégrer le système social danois) et d'autre part ont décidé, au contraire du gouvernement français, d'écouter leur population assommée par la délinquance islamiste...
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@ Achille 06h52
Toujours aucun argument factuel ou chiffré à opposer à Dominique Reynié ou Eugénie Bastié.
Essayez donc une fois, juste une fois, de contredire les gens qui vous déplaisent autrement que par des remarques à la Madame Michu.
Rédigé par : caroff | 23 janvier 2023 à 10:29
@ Achille | 23 janvier 2023 à 06:52
100 % d'accord avec ce post... Prendre comme source Eugénie et Dominique il faut le faire...
Rédigé par : Etienne | 23 janvier 2023 à 10:00
Le Danemark a pris des mesures très restrictives en matière d’immigration après l’afflux de 2015.
Je pense que dans les années qui viennent le pays sera amené à assouplir sa politique pour des raisons démographiques et économiques, il devra recourir davantage à l’immigration.
Au Danemark l’âge de départ à retraite est de 67 ans, il est prévu d’être porté à 70 ans d’ici 2040. Le taux de fécondité ne permet pas le renouvellement de la population et les entreprises manquent de main-d’oeuvre.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 23 janvier 2023 à 07:50
De temps en temps une perle, ainsi va votre blog.
Merci.
Rédigé par : Narcisses | 23 janvier 2023 à 07:45