Nous aurions dû tous être Marie Lajus mais cela ne nous arrivera pas.
Cette préfète d'Indre-et-Loire au parcours remarquable et original a été démise de ses fonctions par le ministre de l'Intérieur en vertu du "pouvoir discrétionnaire de l'exécutif" dans la gestion de carrière des préfets.
Il y a une certaine ironie à ce que ce même ministre ait déclaré que dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier il n'y avait pas eu "d'incident notable" puisque seulement 690 véhicules ont été incendiés et 490 arrestations opérées. Une paille ! (Le Figaro)
Une tribune et une pétition ont été diffusées au soutien de la préfète limogée. Il est clair que la manière et les raisons de son éviction ont beaucoup choqué bien au-delà de l'univers des hauts fonctionnaires. Parce qu'elle posait des questions d'éthique, de légalité et de fermeté.
En gros, pour être une préfète acceptable et acceptée, fallait-il être soumise, forcément cordiale et bienveillante, adepte du compromis et, surtout, sans la moindre aspérité ?
Il est possible que sa rigueur dans l'application du droit de l'urbanisme et son exigence pour les contrôles de légalité n'aient pas été les seules causes du mécontentement qu'elle a suscité chez quelques élus de la majorité dans ce département mais il semble qu'elles ont été essentielles et que, pour le reste, sa raideur et son manque d'empathie ont complété le portrait (Le Monde).
Gérald Darmanin, dénonçant des "mensonges", semble cibler plutôt des problèmes de caractère (Le Point).
Je comprends bien, pour en avoir été parfois le témoin ou les avoir subies, à quel point des dispositions de caractère rigides, inflexibles, peuvent être éprouvantes ; mais l'expérience m'a démontré, en tout cas sur le plan professionnel, que le plus souvent l'alternative se situe entre l'efficacité peu aimable, voire rogue et la bienveillance guère opératoire. En tout cas j'ai rarement connu des personnalités fidèles à leurs principes et exemplaires qui n'aient pas été mal jugées par ailleurs.
J'imagine bien qu'on aurait préféré une préfète plus souple, ayant davantage le sens politique, moins éprise de la loi, plus "cool"... Mais est-ce à des élus, pour des motifs purement personnels, de faire la pluie et le beau temps et d'avoir tellement d'influence auprès du ministre que ce dernier leur donnera raison ? contre le soutien qu'il aurait dû apporter à la préfète ? Cela ne montre-t-il pas pas la distance que le pouvoir a établie avec un respect strict de la loi au profit d'accommodements pas forcément raisonnables ?
À supposer que son seul mauvais caractère soit le ressort du déplaisir qu'elle pouvait inspirer à quelques-uns, on aurait donc osé se servir du pouvoir discrétionnaire de l'Etat pour justifier une répudiation aussi peu fondée techniquement et politiquement ?
Si nous étions tous des Marie Lajus dans nos institutions et nos services publics, le climat ne serait peut-être pas gai mais la tonalité et les pratiques seraient irréprochables.
Il n'y aurait pas l'ombre d'une hésitation à avoir.
@ Serge HIREL | 12 janvier 2023 à 10:13
Ravi de vous avoir fait rire car vous n'êtes pas facile à amuser.
À toutes fins utiles, ci-joint, la position de Gérard Larcher président du Sénat concernant la loi de réforme des retraites.
Pourtant on ne peut pas dire que ce soit un ami d’Emmanuel Macron, vu que dès qu’on lui tend un micro, il ne le ménage pas.
La droite étant majoritaire au Sénat, la loi a toutes les chances de passer.
Ce qui se passera après, il faut le demander à Elizabeth Teissier…
Une chose est sûre, Élisabeth Borne quant à elle ne lâchera rien.
Rédigé par : Achille | 12 janvier 2023 à 10:39
@ Achille | 11 janvier 2023 à 11:39
Bon, avec vous, l’humour n’est pas la solution pour dérider le débat. Encore que... votre liste à la Prévert des bienfaits de la réforme des retraites permet de faire travailler quelques instants les muscles zygomatiques et les glandes lacrymales tant vous forcez le trait. Plus exactement, tant ce ramassis d’éléments de langage fournis par les officines du Château permet de s’offrir une bonne partie de rigolade. La meilleure plaisanterie est l’extinction des régimes spéciaux en... 2066 !
Face à une telle fumisterie, seuls les moutons de Panurge de la Macronie ne suivront pas Berger et ses collègues. Vous les dites « populistes » ?... Ils vont être populaires. Le plus récent sondage indique que 59 % des Français sont vent debout contre cette réforme. Tous RN ou Nupes ? Allons, Achille, un peu plus de lucidité...Un peu moins de dévotion...
Un dernier détail : « l’autiste Martinez ». Non ! Pas « autiste » ! Un autiste, lui, présente une intelligence différente... mais n’a rien de pavlovien. Croyez-vous « le moustachu » capable de figurer parmi les journalistes du Papotin ?... « Cégétiste » aurait suffi. À la rigueur « coco » ou « rouge », Plus les années passent, plus sa silhouette rappelle celles des momies alignées tous les 1er Mai sur la terrasse du Kremlin, au temps béni de l’URSS...
Rédigé par : Serge HIREL | 12 janvier 2023 à 10:13
@ Serge HIREL | 11 janvier 2023 à 10:55
« Borne contre Berger... Qui devra battre en retraite ? »
La réforme des retraites présentée par Élisabeth Borne me paraît bien ficelée dans la mesure où elle prend en compte les travailleurs qui ont commencé à travailler jeunes, la pénibilité de certaines professions, la suppression des régimes spéciaux de certaines corporations qui étaient une parfaite injustice au regard des autres travailleurs notamment du privé.
Pour rappel :
- Pas d’augmentation d’impôts
- Pas de baisses des pensions
- Retraite minimale à 1 200 €
- 2 millions de pensions revalorisées
- 4 départs sur 10 anticipés
Ajoutons à cela que l’espérance de vie pour un homme était de 72,7 ans en 1990. Elle est de 79,3 ans en 2019, soit 7 ans d'espérance de vie gagnés en 30 ans…
Je suis très déçu par l’attitude de Laurent Berger qui m’est toujours apparu comme le plus intelligent des responsables syndicaux. Rien de comparable avec l’autiste Philippe Martinez.
Mais il est vrai que les syndicats sont de plus en plus débordés par leur base. Nous avons pu le constater dernièrement avec les contrôleurs SNCF et les médecins généralistes qui se sont constitués en "collectifs" pour faire valoir leurs revendications, passant outre les consignes de leurs propres syndicats.
Pour eux, cette réforme des retraites est une opportunité inespérée pour essayer de reprendre la main face à une base de plus en plus frondeuse, quitte pour cela à se vautrer dans un populisme qui fait fi de l'esprit de solidarité.
Certes il faut s'attendre maintenant à des manifestations dans la rue soutenues, comme il se doit, par la Nupes et le RN qui, par principe, s’opposent à toute réforme du gouvernement en invoquant des arguments fallacieux.
Il est bon de rappeler que la France est un des seuls pays qui a encore un départ à la retraite à 62 ans.
J’espère que la Première ministre obtiendra gain de cause, ce qui est probable car les députés de LR ainsi que la majorité du Sénat y sont favorables.
Wait & see...
Rédigé par : Achille | 11 janvier 2023 à 11:39
@ Achille | 10 janvier 2023 à 11:18
La bonne réponse était : avec des « si », on met Paris en bouteille... et le Prince en carafe...
Peut-être pourriez-vous revisiter votre dico. Vous avez oublié que « si » annonce une condition, et non une certitude... Nous en saurons plus dès le 19 janvier. Pour l’heure, cela semble être du 50/50... Borne contre Berger... Qui devra battre en retraite ?
Rédigé par : Serge HIREL | 11 janvier 2023 à 10:55
@ Serge HIREL | 10 janvier 2023 à 10:28
« Il n’y en a qu’un seul par gouvernement. Il réside à Matignon. Exemple : si le projet de réforme des retraites tourne au vinaigre dans la rue, le « fusible » Borne sera grillé au plus tard dans un mois... »
Tiens vous jouez les Elizabeth Teissier maintenant ? François Mitterrand la consultait souvent.
Maintenant les astrologues c’est dépassé, on se fie surtout aux sondages.
Dans un mois dites-vous ? C’est bientôt, ça. Cela me permettra de voir si vos prévisions sont justes. Dans le cas contraire, rassurez-vous je ne me moquerai pas... enfin, pas trop ! :)
Rédigé par : Achille | 10 janvier 2023 à 11:18
@ Achille | 08 janvier 2023 à 20:41
« ...votre vision stéréotypée de la droite rétrograde qui débite toujours la même rengaine...»
Chassez le naturel (gaucho)... il revient au (triple) galop... Ne vous inquiétez pas ! Si Macron vous vire pour cause de non-respect du dogme du « en même temps », Mélenchon vous accueillera au sein de la Nupes et vous nommera porte-parole.
Pensez aussi à présenter votre candidature à la chaire « Réécriture de l’Histoire de France » de Sciences Po Paris. Elle est actuellement vacante. Un candidat est déjà en lice... Il vit au Château... Mais votre roman-fiction « Si Valls m’était conté » devrait vous permettre de l’emporter. Juste ce qu’il faut d’utopie...
Ah, j’oubliais... Ma question sur le « fusible » était au second degré... J’ai eu tort de croire que vous le comprendriez... Non, les « fusibles » ne sont pas les ministres qui sautent... de poste en poste. Il n’y en a qu’un seul par gouvernement. Il réside à Matignon. Exemple : si le projet de réforme des retraites tourne au vinaigre dans la rue, le « fusible » Borne sera grillé au plus tard dans un mois...
Rédigé par : Serge HIREL | 10 janvier 2023 à 10:28
@ Achille | 09 janvier 2023 à 13:11
Je ne sais si Valls avait une ligne politique, mais ce qui est sûr c'est qu'il a pas mal bifurqué et que son parcours montre sa difficulté à trouver ses repères, y compris dans sa ville natale.
Concernant son bilan à Evry, il est catastrophique. Pas sans cause que les Barcelonais qui avaient dû se renseigner sur l'animal l'ont écarté d'un revers de main.
Allez, deux petits liens pour rire un peu :
Manuel Valls vu par sa femme n° 3 :
https://youtu.be/26_9-bQx00M
et quelque peu perdu à Barcelone où il confond le nom des rues et des places :
https://youtu.be/RZsl2ND8wcM
Concernant ses résultats comme ministre de l'Intérieur et Premier ministre, il paraît évident que s'ils avaient été ceux (tellement brillants) que vous prétendez, il serait aujourd'hui président de la République et non recalé de partout !
Mais ce sujet ayant déjà été maintes fois abordé sur différents et anciens billets, où je suis intervenue, je ne vais pas y revenir.
Rédigé par : Axelle D | 09 janvier 2023 à 15:54
@ Axelle D | 08 janvier 2023 à 20:12
« Cela par pur opportunisme, pour être agréable à son mentor Jospin dont il attendait qu'il lui revaudrait cela dès qu'il serait élu président en lui confiant un ministère régalien. On connaît la suite et l'élimination calamiteuse de ce pauvre Lionel au premier tour de la présidentielle. »
Il n’a peut-être pas été ministre de Lionel Jospin, mais il a été ministre de François Hollande qui lui a confié un ministère régalien, à savoir celui de ministre de l’Intérieur dans lequel il a montré ses compétences et sa détermination. Puis le poste de Premier ministre qu’il a parfaitement assumé.
Manuel Valls n’a jamais changé de ligne politique, contrairement à nombre d’opportunistes, des vrais ceux-là, qui ont bivouaqué entre la gauche et la droite, jusqu’à ce qu’ils puissent obtenir leur portefeuille.
C’est d’ailleurs sa rigueur politique qui lui a été fatale car en faisant cela il s’est éloigné de la ligne du PS de l'époque qui était sous l’influence des frondeurs.
On a vu ce que ça a donné par la suite, avec Benoît Hamon qui a quitté le PS quelques mois après sa pathétique défaite pour créer son propre mouvement, puis le score ridicule d’Anne Hidalgo à l’élection présidentielle de 2022.
Si Manuel Valls avec été retenu pour représenter le PS en 2017, je pense qu’il aurait eu toutes les chances d’accéder à l’Élysée. Le seul candidat pouvant l’inquiéter étant François Fillon qui a été victime du Penelopegate.
Ceci étant, une fois élu, il aurait mené une politique rigoureusement semblable à celle d’Emmanuel Macron, avec un style sans doute un peu plus rigide.
Mais l’Histoire en a décidé autrement...
Rédigé par : Achille | 09 janvier 2023 à 13:11
@ Serge HIREL | 08 janvier 2023 à 18:30
« Pitié pour la France ! Décidément, vous n’avez aucune limite dans l’analyse politique version Café du Commerce. Savez-vous ce qu’est, sous la Ve République, un « fusible » ? »
Arrêtez de jouer les sachants infatués pétris de certitudes.
Mon analyse politique version Café du Commerce, comme vous dites, n’a rien à envier à votre vision stéréotypée de la droite rétrograde qui débite toujours la même rengaine reposant sur des éléments de langage éculés que les caciques du parti se refilent d’une station radio à un plateau télé tels des enfants de CP ânonnant leur leçon.
Les Premiers ministres et les ministres qui sont amenés à changer d’affectation ne sont pas des fusibles. Ils sont choisis pour une mission bien définie et quand celle-ci arrive à son terme ils sont remplacés par d’autres à qui est confiée une autre mission qui rentre dans le cadre du programme présidentiel du mandat en cours.
Cela a toujours été ainsi sous la Ve République et même lors des précédentes.
Rédigé par : Achille | 08 janvier 2023 à 20:41
@ Serge HIREL | 08 janvier 2023 à 18:30
Figurez-vous que j'ai connu Valls bien avant (sans doute) que vous en entendiez parler, ayant assisté en direct à son "parachutage" à Evry en 2001 où je résidais depuis quelques années. L'ambition de ce monsieur étant de se porter candidat à la mairie dont il imaginait ne faire qu'une bouchée. Cela par pur opportunisme, pour être agréable à son mentor Jospin dont il attendait qu'il lui revaudrait cela dès qu'il serait élu président en lui confiant un ministère régalien. On connaît la suite et l'élimination calamiteuse de ce pauvre Lionel au premier tour de la présidentielle.
Pour en rester à la candidature de Valls aux municipales, j'ai participé à toute la campagne électorale où je m'étais investie comme soutien de son principal opposant RPR (à savoir l'ancien maire de Brétigny-sur-Orge), lequel aurait été un maire autrement capable et connaissant, lui, parfaitement l'Essonne en général et cette ville en particulier, en sa qualité de vice-président du conseiller général.
Par ailleurs, il se trouve que j'ai aussi ma petite idée quant à la manière dont s'effectuent, généralement, les nominations au sein de la police nationale ; aussi force est de constater que cette dame est passée directement du grade de commissaire de police, sans même avoir atteint celui de commissaire divisionnaire, à la fonction de préfet et qui plus est sans passer par la case sous-préfet !! Ce qui bien sûr interroge et explique peut-être pour partie, d'une part le favoritisme dont elle avait manifestement bénéficié pour sauter d'un coup plusieurs échelons, et de l'autre sa disgrâce eu égard à son refus de continuer à se laisser manipuler !
Rédigé par : Axelle D | 08 janvier 2023 à 20:12
@ Tipaza | 06 janvier 2023 à 14:31
« Il [Achille] a fait partie du fan-club de Ségolène Royal... »
Trop nouveau sur le blog, je ne le savais pas... Achille vient, en une seconde, de dégringoler de trois échelons de plus... et même d’un quatrième avec pour motif de s’être entiché successivement de deux politiques caractériels.
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@ Achille | 06 janvier 2023 à 14:47
Si vous vous en teniez à ne commenter que des informations que vous avez vérifiées et comprises...
L’implantation du projet d’incubateur dans le parc classé du château Louise de la Vallière exige une modification du PLU et une autre du SCoT, modifications qui doivent faire l’objet d’une délibération du conseil municipal et d’une autre de l’EPCI. Ces deux délibérations sont soumises au contrôle de légalité du Préfet. Avant même que ces deux projets de délibérations ne soient examinés par les élus, Marie Lajus leur a fait savoir qu’elle les retoquerait en raison de leur illégalité, toute construction étant interdite sur un site classé. De son côté, la direction des Monuments historiques aurait adopté une même attitude. Il n’est pas question à ce stade de l’incubateur lui-même.
Croyez-vous qu’un entrepreneur, avant de se lancer dans une lourde étude de faisabilité, ne s’assure pas d’abord d’être dans les clous avec la loi régissant le lieu d’implantation ? Le promoteur a cru pouvoir obtenir aisément la modification des deux documents d’urbanisme et a trouvé la préfète sur son chemin. Voilà tout... Du moins sur le plan administratif. Le reste de l’histoire relève de pratiques disons condamnables.
Tous les préfets ne travaillent pas comme celle qui, voici quelques années, en Poitou-Charentes, ne refusait rien à la présidente de région et fermait les yeux sur ses retards de paiement...
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@ Achille | 06 janvier 2023 à 20:09
« Manuel Valls (...) a toujours su choisir ses collaborateurs avec discernement... »
...en particulier les « grands frères » qui, dans les cités d’Evry dont il a été maire plus de dix ans, assuraient « la paix sociale » moyennant quelques emplois municipaux et des subventions sonnantes et trébuchantes. La Ville d’Evry sous Valls : 26 voitures de fonction... quand une seule est autorisée... et une imposition locale qui bondit de 45 % entre 2001 et 2012. Les Barcelonais l’ont échappé belle...
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@ Achille | 07 janvier 2023 à 21:38
« Je pense même que [Elisabeth Borne] pourrait prendre la relève d’Emmanuel Macron »
Pitié pour la France ! Décidément, vous n’avez aucune limite dans l’analyse politique version Café du Commerce. Savez-vous ce qu’est, sous la Ve République, un « fusible » ? Le Prince en a déjà fait sauter deux. Dans le mois qui suit, il n’hésitera pas, pour protéger sa haute fonction et sauver son trône, à en cramer un troisième si la rue se déchaîne contre sa réforme des retraites. Voyons... Quel poste reste à pourvoir pour dédommager cette chère Elisabeth ? La RATP ? Non, c’est pris par Jeannot et elle y a déjà sévi... Tiens... Ambassadrice chez les pingouins... Elle pourra papoter avec sa copine Ségo...
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@ Axelle D | 06 janvier 2023 à 18:25
« D'où l'on peut conclure qu'elle fut choisie moins pour son parcours original que pour ce que l'on attendait d'elle en retour, à savoir une obéissance sans faille et quelque part aveugle... »
Je ne suis pas tout à fait de votre avis. Valls est un bonimenteur de foire - les Barcelonais l’ont compris plus rapidement que nous - qui, à l’époque, mettait au point un nouveau tort de passe-passe. S’adjoindre les services d’une fonctionnaire de police atypique, l’envoyer à Marseille, était une bonne idée... si l’on admet son point de vue. L’erreur réside dans son intégration au corps préfectoral, qui, apparemment, n’était pas nécessaire à sa mission « humanitaire ». Rien ne dit qu’à cette époque, Valls avait une bonne connaissance du processus de promotion de ce corps... et qu’il savait qu’en la propulsant « préfète », il la faisait entrer définitivement « dans la carrière ».
De son côté, Marie Lajus, dont le cœur penche à gauche, s’est prise au jeu de la gestion territoriale... sans en connaître les règles non écrites en matière de relation avec les élus locaux. En Ariège, en Charente, départements de la France profonde, les « grands élus » ont été séduits par cette préfète qui détonait par rapport à ses prédécesseurs « costume-cravate-baise-main »... Mais en Indre-et-Loire, depuis la royauté, grâce aux chasses, aux châteaux et aux manoirs discrets, on entretient des rapports avec les premiers cercles du pouvoir... et un préfet, finalement, ce n’est qu’un préfet... Quand il tient tête, on sait à qui s’adresser...
En recrutant Marie Lajus, Valls n’a pas pensé un seul instant que, la détournant de la carrière qu’elle s’était tracée, il lui faisait courir le risque d’un tel renvoi par l’un de ses successeurs place Beauvau, qui ne vaut guère mieux que lui. De son côté, Marie Lajus, attirée par le bonimenteur et la mission, a vu dans cette promotion soudaine et inespérée l’occasion de mettre en pratique sa conception de l’intégration... sans se douter qu’elle-même refuserait, un jour, de s’intégrer à un milieu où, parfois, on estime que la loi est faite pour les autres...
Rédigé par : Serge HIREL | 08 janvier 2023 à 18:30
@ Axelle D | 07 janvier 2023 à 20:12
« Quant à Valérie Pécresse, il me semble que c'est vous qui la portiez aux nues il n'y a pas si longtemps sur ce même blog, alors que de mon côté je ne l'ai toujours vue que comme une petite bourge ambitieuse, sans aucun charisme. »
Exact, j’avoue qu’à droite c’était ma personnalité préférée. Elle a d’ailleurs fait du bon travail quand elle était ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Si j’avais été un adhérent de LR c’est pour elle que j’aurais voté.
Malheureusement c’est une médiocre oratrice. Cela s’est révélé dans ses meetings lors de la campagne présidentielle. Elle a sans aucun doute des compétences de gestionnaire mais pour "chauffer un public", c’est la cata !
Par contre Élisabeth Borne, elle, sait très bien parler en public. Je pense même que c’est elle qui pourrait prendre la relève d’Emmanuel Macron au terme de son mandat. On en reparlera quand le moment sera venu.
Rédigé par : Achille | 07 janvier 2023 à 21:38
@ Achille 7 janvier 09:13
Si j'ai voté (fidèlement) pour Nicolas Sarkozy, je ne l'ai jamais regretté et si c'était à refaire je recommencerais.
Pour autant je ne l'ai jamais idolâtré ; pas plus que je n'ai retenu mes critiques concernant certains sujets de société où j'estimais qu'il faisait fausse route, jusqu'à les lui faire savoir à plusieurs reprises par courrier.
Concernant le cocufiage (évidemment au sens figuré), je vous accorde que nous pouvons tous (vous comme moi) en être ou en avoir été victime un jour ou l'autre. À cette différence près que lorsqu'on a vécu pareille expérience, on évite en général de s'exposer imprudemment et de nouveau aux mêmes déceptions. Ce qui est ma philosophie et par conséquent le sens de mon post.
Quant à Valérie Pécresse, il me semble que c'est vous qui la portiez aux nues il n'y a pas si longtemps sur ce même blog, alors que de mon côté je ne l'ai toujours vue que comme une petite bourge ambitieuse, sans aucun charisme. Une quasi-insignifiance que Sarkozy ne pouvait se résoudre à consacrer ! Ce en quoi je l'ai compris, sans pour autant l'approuver !
Bon, maintenant que nous nous sommes tout dit, je vous souhaite une bonne année, car même si nous nous sommes souvent retrouvés adversaires d'idées sur ce blog, je dois reconnaître votre courage et votre ténacité à défendre vos choix en dépit d'attaques souvent mesquines et démesurées.
Rédigé par : Axelle D | 07 janvier 2023 à 20:12
Le prolétariat nomade
Il y a des milliers de philosophes que la plupart des Français ne connaissent pas. Souvent, ils ne connaissent le nom que de deux ou trois d'entre eux.
Je lis un philosophe français vivant, qui n'est pas Onfray. Au lieu de dire, comme presque tout le monde, « les migrants », il écrit « le prolétariat nomade ».
Ni sur BFM, ni sur LCI, et encore moins sur CNews, ne vous attendez pas à entendre « le prolétariat nomade ». Cela est inimaginable.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 janvier 2023 à 10:55
@ Axelle D | 06 janvier 2023 à 23:42
« Merci Achille. Dans l'art de se faire cocufier, jouir et en redemander, vous êtes absolument impayable »
Oh vous savez, en politique on se fait tous cocufier à un moment ou à un autre.
En ce qui me concerne j’ai eu cette impression en 2016, après la primaire du PS et l’élimination de Manuel Valls au profit de Benoît Hamon.
Je n’étais manifestement pas le seul vu que ce dernier a obtenu 6 % des suffrages exprimés.
Depuis le PS est allé de Charybde en Scylla, avec Anne Hidalgo candidate du PS et ses 1,75 % en avril dernier. Et maintenant le premier secrétaire du PS est l’insignifiant Olivier Faure. Difficile de faire pire.
Inutile de vous dire que pour moi le PS c’est terminé !
De votre côté, le cocufiage n’est pas mal non plus, avec une Valérie Pécresse qui a obtenu moins de 5 % des voix à l'élection de 2022, torpillée par votre idole Nicolas Sarkozy.
Ne nous moquons pas des cocus, ils finissent toujours par se consoler en s’ouvrant vers d’autres horizons. C’est mon cas. Espérant que vous connaîtrez, vous aussi, cette libération. :)
Rédigé par : Achille | 07 janvier 2023 à 09:13
@ Achille | 06 janvier 2023 à 20:09
Merci Achille. Dans l'art de se faire cocufier, jouir et en redemander, vous êtes absolument impayable !
Une fois de plus je note que vous avez botté en touche, manifestement incapable de répondre concernant les vraies raisons du choix de Valls, suite à la nomination de la jeune commissaire (à l'époque) Marie Lajus (choisie parmi beaucoup d'autres plus anciens, gradés et non moins méritants qu'elle), se retrouvant du jour au lendemain propulsée directement à la fonction de préfète, après moins de dix ans d'expérience dans l'administration et la police de sécurité publique en particulier (et sans passer par la case divisionnaire dans la police et sous-préfet dans la préfectorale). ce qui reviendrait dans l'armée à passer directement du grade de lieutenant-colonel à celui de général de brigade !!
De quoi se poser certaines questions sur la promotion vertigineuse de ML, éjectée ensuite sans perte ni fracas, de la même façon et avec la même rapidité qu'elle avait été précédemment propulsée, d'un seul trait de plume eu égard à la seule volonté du prince et sans aucune justification concernant son avancement légal si l'on s'en tien aux pratiques habituelles...
Après quoi l'ingrate, montrant son vrai caractère après quelques années de soumission, avait déplu, conduisant Darmanin, eu égard à la rébellion de cette dame et à son refus obstiné de fermer les yeux concernant certaines combines (bien ancrées et non susceptibles d'être remises en cause), à la renier et à l'écarter définitivement et avec fracas...
P.-S. : si j'ai bien suivi, à vos yeux faire du zèle (plus encore, un peu trop) ce serait appliquer la loi et en outre s'y tenir au risque de se faire virer par ceux qui en sont normalement les garants au plus haut niveau et de leur côté la détournent et y contreviennent ?
Vous rendez-vous compte de ce que vous écrivez ?
Rédigé par : Axelle D | 06 janvier 2023 à 23:42
@ Axelle D | 06 janvier 2023 à 18:25
Le fait que madame Lajus ait été nommée préfète avec le soutien de Manuel Valls est une bonne référence car celui-ci a toujours su choisir ses collaborateurs avec discernement.
Je ne pense pas toutefois qu’il faille se faire du souci pour cette préfète qui a voulu faire un peu trop de zèle. Elle retrouvera rapidement un poste à la hauteur de ses compétences dans la haute administration, comme cela est généralement le cas pour les préfets démis de leur fonction quelle que soit la raison.
Rédigé par : Achille | 06 janvier 2023 à 20:09
@ Achille | 06 janvier 2023 à 16:04
Vous nous aviez fait remarquer de longue date sur ce blog votre sympathie affirmée pour Valls. Celui-là même qui avait propulsé Marie Lajus après un laps de temps anormalement court (sans passer par la case commissaire divisionnaire côté police et celle de sous-préfète côté préfectorale) directement à une fonction que n'atteignent généralement pas ses pairs (sinon jamais) bien des années plus tard, y compris avec un cursus et des états de service tout aussi remarquables.
D'où l'on peut conclure qu'elle fut choisie moins pour son parcours original (comme déjà signalé) que pour ce que l'on attendait d'elle en retour, à savoir une obéissance sans faille et quelque part aveugle, compte tenu d'une promotion ayant fait table rase de toutes les pratiques en la matière, sachant que lorsqu'elle fut promue directement préfète, elle n'avait pas encore atteint le grade de commissaire divisionnaire dans son corps d'origine.
Autrement dit ce même Valls que vous souteniez mordicus n'est-il pas (en même temps) l'homme qui a fait nommer préfète (en raison d'un choix politicien discutable) cette femme devenue (aujourd'hui) rebelle et que Macron son héritier par défaut (avec l'aide de Darmanin) entend à tout prix mettre sur la touche et hors jeu, eu égard à son ingratitude présumée (ou sa prise de conscience réelle et tardive qu'elle n'était finalement qu'un pion dans un lamentable jeu de dupes ?).
Rédigé par : Axelle D | 06 janvier 2023 à 18:25
Ma pierre à l'édifice régalien: une émission de France Culture décrypte les difficiles relations entre maires et préfets:
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-territoriaux/maire-et-prefet-une-relation-dysfonctionelle-9931951
Rédigé par : caroff | 06 janvier 2023 à 17:43
@ caroff | 06 janvier 2023 à 14:40
« Comme à votre vieille habitude vous ne répondez jamais sur le fond ! En règle générale, vous postez à plusieurs reprises à propos de chaque article de PB, même lorsque votre valeur ajoutée est proche du néant. »
Ce qu’il y a de désagréable chez certains intervenants de ce blog, dont vous faites partie, c’est qu’à partir du moment où l’on ne partage pas leurs convictions, on est forcément un misérable crétin dont les commentaires sont proches du néant.
Pour qui vous prenez-vous, drapé dans votre suffisance ? Même les parfaits idiots ont le droit de s’exprimer sur ce blog et d’ailleurs d’autres que moi ne s’en privent pas.
Je n’ai pas de connaissances dans le domaine juridique, j’en conviens volontiers mais cela ne m’interdit pas de m’exprimer sur ce blog quand bien même celui-ci serait tenu par un juriste.
Alors à l’avenir épargnez-moi vos propos condescendants qui ne sont pas la marque d’un esprit débordant d’intelligence.
Rédigé par : Achille | 06 janvier 2023 à 17:29
@ Tipaza | 06 janvier 2023 à 14:31
« Puis j'ai pensé, quand il a défendu, en bon socialiste, Hollande : "Doit mieux faire" .
À présent qu'il est devenu macroniste, je me dis : "Ne peut pas faire mieux".
D'où mon indulgence à son égard. ;-) »
Vous m’avez mal lu, mais il est vrai que tout cela remonte à plus de dix ans.
J’ai surtout soutenu Manuel Valls qui a repris les valeurs défendues par Michel Rocard que j’appréciais bien plus que François Mitterrand.
François Hollande m’a beaucoup déçu et si vous allez farfouiller dans mes posts des années 2012-2017 vous verrez que je ne l’ai pas épargné, notamment avec les pathétiques affaires Leonarda et Théo.
Si je "ne peux pas faire mieux" avec Emmanuel Macron c’est tout simplement parce que je n’ai pas trouvé mieux dans le paysage politique actuel qui a touché le fond.
Quel choix entre d'un côté Éric Ciotti, Éric Zemmour et de l'autre J-L Mélenchon et Olivier Faure ? Reste donc Emmanuel Macron. Ben oui !
Rédigé par : Achille | 06 janvier 2023 à 16:04
@ Serge HIREL | 06 janvier 2023 à 11:34
« Avez-vous déjà entendu parler du contrôle de légalité ? »
Et vous, avez-vous entendu parler d’une étude de faisabilité qui est menée préalablement à toute élaboration de projet et qui prend en compte les aspects techniques, environnementaux, mais aussi juridiques permettant la réalisation dudit projet ?
Rédigé par : Achille | 06 janvier 2023 à 14:47
@ Achille 12h06
"Je vous invite à faire de même.
Il ne vous a sans doute pas échappé que cette affaire n’a pas provoqué de protestations de la part des collègues de la préfète. Son remplaçant ayant même fait un commentaire dénonçant son attitude."
Déjà fait.
Comme à votre vieille habitude vous ne répondez jamais sur le fond !
En règle générale, vous postez à plusieurs reprises à propos de chaque article de PB, même lorsque votre valeur ajoutée est proche du néant. Je m'abstiens comme beaucoup d'autres contributeurs dès lors que le sujet ne m'inspire pas... Faites de même.
Imaginez par ailleurs que le successeur de la préfète dise qu'elle avait raison d'appliquer la loi... naïveté confondante ou bêtise ?
Rédigé par : caroff | 06 janvier 2023 à 14:40
@ caroff
@ Serge HIREL
Soyez indulgent avec Achille. Je le connais depuis longtemps. Il a fait partie du fan-club de Ségolène Royal à la belle époque de sa candidature à la présidentielle.
À l'époque quand je lisais ses commentaires je me disais à son propos : "Peut mieux faire".
Puis j'ai pensé, quand il a défendu, en bon socialiste, Hollande : "Doit mieux faire" .
À présent qu'il est devenu macroniste, je me dis : "Ne peut pas faire mieux".
D'où mon indulgence à son égard. ;-)
Rédigé par : Tipaza | 06 janvier 2023 à 14:31
@ caroff | 06 janvier 2023 à 10:27
« Quand vous postez sur tous les sujets, y compris ceux dont la teneur vous est étrangère, faites l'effort de vous documenter ou faites un stage en préfecture ! »
Je vous invite à faire de même. (*)
Il ne vous a sans doute pas échappé que cette affaire n’a pas provoqué de protestations de la part des collègues de la préfète. Son remplaçant ayant même fait un commentaire dénonçant son attitude.
Bref une non-affaire que l’opposition a essayé de monter en épingle et qui a fait "pschitt" comme aurait dit Jacques Chirac.
(*) Au fait le stage on pourrait le faire ensemble ! 😊
Rédigé par : Achille | 06 janvier 2023 à 12:06
@ Achille | 06 janvier 2023 à 07:17
« Si celui-ci [le ministère de l’Intérieur] ne voit pas d’obstacle pour la réalisation du projet, elle [la préfète] n’a pas à s’y opposer. »
Encore une fois, vous vous prenez les pieds dans le tapis... Vous confirmez que ce sont bien ses supérieurs - Darmanin et Macron - qui lui ont intimé l’ordre de violer la loi, ce à quoi elle s’est refusée.
Défendre une cause perdue est perdre son temps...
Par ailleurs, j’avoue que votre connaissance du rôle et des compétences des collectivités territoriales me laisse pantois. Avez-vous déjà entendu parler du contrôle de légalité ? À moins qu’en République bananière de Macronie, ce garde-fou ait été remplacé par le "bon plaisir" du Prince...
Rédigé par : Serge HIREL | 06 janvier 2023 à 11:34
@ Achille 7h17
"La préfète, aussi compétente soit-elle, ce que je ne nie pas, n’a pas à mettre son grain de sel. Elle prend ses consignes de son autorité de tutelle, à savoir le ministère de l’Intérieur. Si celui-ci ne voit pas d’obstacle pour la réalisation du projet, elle n’a pas à s’y opposer. Point barre."
Encore une fois, sans connaître le rôle d'un préfet, sans connaître le fond du dossier, vous vous permettez d'écrire une sottise. Un préfet ne passe pas son temps à demander l'autorisation aux ministres et notamment à sa tutelle de faire ou de ne pas faire. Il est chargé de contrôler a posteriori les actes des collectivités territoriales. Dans l'histoire de la "pépinière" voulue par les élus locaux et surtout par le député Renaissance du coin, un certain Daniel Labaronne, son attention a été attirée à la fois par la protection du lieu au titre d'une part des abords Monuments Historiques avec la nécessité d'un avis conforme de l'Architecte des Bâtiments de France (AFB) et, d'autre part de la présence d'un espace boisé avec la nécessité d'une procédure de défrichement, pas toujours soumise à étude d'impact, mais sur laquelle l’ABF peut aussi donner son avis le cas échéant si le bois est dans le périmètre de protection, ce qui est le cas semble-t-il.
La réaction des élus disant qu’il y a des dérogations possibles semble étrange, au moins pour le périmètre Monuments Historiques.
Cette affaire constitue la quintessence de ce que les Français reprochent aux politiques.
Quand vous postez sur tous les sujets, y compris ceux dont la teneur vous est étrangère, faites l'effort de vous documenter ou faites un stage en préfecture !
Rédigé par : caroff | 06 janvier 2023 à 10:27
@ Serge HIREL | 05 janvier 2023 à 20:26
« Ce n’est pas la préfète qui a fauté... C’est le Prince et son laquais de l’Intérieur qui ont cru qu’ils pouvaient outrepasser lois et règlements sans se faire prendre... Mais la loi, c’est la loi. »
Que nenni ! L’implantation d’un complexe culturel, sportif, commercial, industriel ou d’une tout autre nature est décidée et même votée par les élus du Conseil municipal, général ou régional selon l’importance du projet.
Ces gens-là connaissent la loi aussi bien que la préfète. Ils ont même des cabinets de conseil pour leur indiquer ce qu’il est possible de faire ou pas.
Ce sont eux qui sont directement responsables devant la population locale des profits et éventuelles nuisances apportés par ledit complexe.
La préfète, aussi compétente soit-elle, ce que je ne nie pas, n’a pas à mettre son grain de sel. Elle prend ses consignes de son autorité de tutelle, à savoir le ministère de l’Intérieur. Si celui-ci ne voit pas d’obstacle pour la réalisation du projet, elle n’a pas à s’y opposer. Point barre.
Rédigé par : Achille | 06 janvier 2023 à 07:17
@ Exilé
"Mais puisque nous assistons de plus en plus à des faits divers graves impliquant des étrangers autorisés par des préfets ou bien des magistrats à pénétrer et à rester sur le sol français alors que d'après leur parcours « ils ne possèdent pas les codes » leur permettant de s'intégrer naturellement et sans problème à la société française, ce qui équivaut parfois à laisser entrer de véritables loups dans la bergerie, combien de ces décideurs sont-ils conscients de leurs responsabilités et se rendent-ils compte qu'en cas d'erreur de leur part ils peuvent envoyer des Français en général et souvent des Françaises en particulier à la mort en cas d'erreur d'appréciation de leur part ?"
Vous parlez en langage codé. Vous êtes incompréhensible.
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@ Serge HIREL
"Ah ! La Macronie s’énerve..."
Non. Pas moi. Cet épisode, comme je vous l'ai dit, ce n'est pas Macron, mais bel et bien la culture politique et administrative française. Il n'y a personne pour rattraper l'autre en la matière. Vous n'aurez mieux ni avec le RN ni avec LFI. Ne vous mentez pas trop à vous-même, Serge.
Rédigé par : F68.10 | 06 janvier 2023 à 00:11
Philippe Bilger a évoqué le cas d'un préfet qui, face à une anomalie de droit, a mis sa carrière en jeu pour y préférer son devoir. Très bien.
Mais puisque nous assistons de plus en plus à des faits divers graves impliquant des étrangers autorisés par des préfets ou bien des magistrats à pénétrer et à rester sur le sol français alors que d'après leur parcours « ils ne possèdent pas les codes » leur permettant de s'intégrer naturellement et sans problème à la société française, ce qui équivaut parfois à laisser entrer de véritables loups dans la bergerie, combien de ces décideurs sont-ils conscients de leurs responsabilités et se rendent-ils compte qu'en cas d'erreur de leur part ils peuvent envoyer des Français en général et souvent des Françaises en particulier à la mort en cas d'erreur d'appréciation de leur part ?
Sont-ils prêts à renoncer à leur carrière si la prudence l'exige ?
Rédigé par : Exilé | 05 janvier 2023 à 21:03
@ Achille | 04 janvier 2023 à 19:45
Ah ! La Macronie s’énerve... Découvrirait-elle que l’enfumage finit toujours par se dissiper ? Qu’avant d’entreprendre la récitation de psaumes de louanges, il faut s’enquérir des derniers développements du sujet traité ? Eh oui ! Ce n’est pas la préfète qui a fauté... C’est le Prince et son laquais de l’Intérieur qui ont cru qu’ils pouvaient outrepasser lois et règlements sans se faire prendre... Mais la loi, c’est la loi... pour le manant comme pour l’ami du Commandeur. Et ce qui semblait n’être qu’une mauvaise querelle entre élus peu regardants et haut-fonctionnaire autoritaire prend l’allure d’une prévarication, autrement dit d’une forfaiture...
Loin de moi le projet de vous donner une leçon d’intelligence... pas même de morale politique. Mais permettez-moi néanmoins de vous conseiller d’éviter de rendre gloire à Dieu quand c’est lui-même qui a transgressé les Tables de la Loi. « Il ne faut pas être plus royaliste que le Roi », disait-on sous Louis XIV, qui, lui aussi, exerçait son « bon plaisir »...
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@ genau | 05 janvier 2023 à 00:15
« Alors, les opposants à M. Macron ? Vont-ils se régaler d'un festin cannibale ? Que non pas, ils auraient fait pareil... »
Que non pas bien sûr. Hormis si le Volatile leur vole dans les plumes, l’affaire en restera là... pour une raison bien simple : un certain nombre de personnalités locales, y compris des opposants au Prince, mais qui savent s’opposer avec la prudence et la déférence provinciales qui siéent, ont participé à la curée. Dame ! le projet, labellisé « start-up nation », va mettre en lumière leur territoire et donc eux-mêmes... et cette préfète, mauvaise tête, ne le comprenait pas !
Une commission d’enquête parlementaire ? Le non-respect de la loi à ce niveau-là mériterait cette procédure... La gauche pourrait tempêter pour l’obtenir, mais elle se heurtera à un refus très ferme de la majorité présidentielle, épaulée par quelques voix soucieuses d’éviter le déballage de petites cachotteries et combines.
Bref, pas de vagues... et une seule victime : la courageuse Marie Lajus.
Rédigé par : Serge HIREL | 05 janvier 2023 à 20:26
@ hameau dans les nuages | 03 janvier 2023 à 19:58
Merci pour le lien. C'est remarquable.
Rédigé par : anne-marie marson | 05 janvier 2023 à 16:50
Les nigauds pourtant se souviennent mieux que les camelots :
http://gazette-royale88.over-blog.com/2017/06/chants-royaliste-la-royale.html
Que des chansons, sûrement, mais responsables de combien de victimes ?
Préférons la parole du pape vivant remettant l'esprit du pape défunt entre les mains du Père, ce seul roi qui sait nous remettre à notre juste place :
https://www.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2023/documents/20230101_omelia-madredidio-pace.html
Rédigé par : Aliocha | 05 janvier 2023 à 11:41
Au bout du compte, sans vouloir jouer au mariole, j'avais un bon pressentiment: cette affaire pue. L'embêtant, c'est que même un naïf comme moi s'en est rendu compte.
Alors, les opposants à M. Macron ? Vont-ils se régaler d'un festin cannibale ? Que non pas, il auraient fait pareil et sont navrés d'arriver après le service.
C'est nigaud, un vieil air me traverse la tête, je ne sais pas d'où il vient, ni de quand il date, mais il parlait de "penser clair, marcher droit", quelque chose comme ça à moins que ce ne soit de gens qui devraient se mettre debout. Peu importe. Ce ne sont que des chansons.
Monsieur le Président, il y a des chansons dont il ne faut pas réveiller la musique.
Rédigé par : genau | 05 janvier 2023 à 00:15
@ sylvain
"Pour cela il faut d'abord faire un moratoire, et les tas de drouââââ vous y avez pensé ?"
Non. Ce à quoi je pense, cela s'appelle un minimum de rigueur. Nul besoin de racisme, de fascisme ou de nazisme pour avoir un minimum de rigueur. C'est la différence entre vous et moi.
Le terrorisme n'a pas à revendiquer la tolérance religieuse, pas plus que brûler des caisses n'est un corollaire intrinsèque de la pigmentation. Et peu importe ce que vous en pensiez: vous avez tort. Sur de multiples plans. La morale, entre autres.
Rédigé par : F68.10 | 04 janvier 2023 à 20:18
@ F68.10 | 04 janvier 2023 à 18:05
"Ce que je veux, c'est que ces gens soient coffrés."
Pour cela il faut d'abord faire un moratoire, et les tas de drouââââ vous y avez pensé ? Sinon c'est du fascisme pur et dur, du nazisme même.
Faut vous ressaisir mon cher, vous mollissez !
Rédigé par : sylvain | 04 janvier 2023 à 19:59
@ Serge HIREL | 04 janvier 2023 à 16:22
« Pouvez-vous nous préciser la date et le lieu de l’exécution ? De source généralement bien informée, j’ai appris que vous vous étiez proposé comme bourreau...
Pourquoi se lever dès potron-minet pour griffonner tant de bêtises tout au long de la journée ? »
Et c’est vous qui m’accusez de dire des bêtises ?
Commencez par éviter d’en écrire vous-même avant de me donner des leçons d’intelligence.
Courteline avait bien raison en parlant des sots qui prennent les autres pour des imbéciles.
Avec vous j’ai de quoi me délecter !
Rédigé par : Achille | 04 janvier 2023 à 19:45
@ Achille
"Je ne serais pas aussi catégorique que vous sur l'utilité ou pas d'un préfet."
Je ne conteste pas le fait que les préfets fassent des choses qui soient bel et bien nécessaires.
Je conteste l'idée que ces choses soient faites par les représentants du Roi élu, hors de tout contrôle démocratique (excepté le chèque en blanc que nous signons tous les cinq ans, avec le RN en embuscade pour toujours bien nous tordre le bras [*]). Représentants du Roi élu que personne ne connaît parce que l'administration les abrite de toute controverse démocratique et de tout débat public au sujet de leur action. On n'en entend parler que dans des cas comme celui de Marie Lajus.
Toutes ces choses, nécessaires, pourraient être faites par des instances plus locales, chacune avec un domaine de compétence.
Je conteste l'idée qu'en France, on centralise toujours tout et que tout dépende d'une unique personne. Cela a pour effet d'idéologiser et conflictualiser notre démocratie à outrance. Les Français raffolent peut-être du conflit, mais pas moi.
Cela a aussi pour effet, en personnalisant les choses à outrance, que les accointances personnelles et les jeux de personnes dans l'administration ont tendance à primer sur l'application de la loi, qui en devient mécaniquement une loi à géométrie variable dans son application concrète et pratique au jour le jour. Ce qui est la question que soulève le cas de Marie Lajus.
Ce n'est pas Macron qui est là en cause dans mes propos. Ce sont nos institutions. Et notre mentalité collective à leur sujet.
Je n'ai aucun problème à soutenir l'action de Macron tout en m'opposant là où je trouve que les choses partent en vrille. Car, comme toujours, je ne vois pas le RN ou LFI faire preuve de davantage de probité en matière de chantage à l'emploi des préfets. Nullement.
[*] Ce que je signifie par là, c'est que la seule question véritable qui nous est posée à chaque élection, c'est "voulez-vous un démocrate, des fachos ou des tarés ?"
À chaque fois, la réponse, pour des gens comme moi, est évidente. Et, de ce fait, la question politique en France se résume à cette unique question. Nous ne discutons jamais de rien d'autre qui soit significatif. C'est devenu une démocratie du pauvre ; où on signe des chèques en blanc tous les cinq ans et où le seul "débat" se résume aux éructations de sylvain. C'est nul. C'est mauvais. C'est pauvre. C'est démotivant. C'est difficile de s'identifier à un pays ou une "nation" dans ces conditions. Cela reste une démocratie, ce que je défends, mais c'est bel et bien nul, mauvais, pauvre, et démotivant. Et cela procède directement du mépris de notre "élite" vis-à-vis du reste de la population ; et ce faisant de notre culture des concours de la fonction publique qui, au fond, plus que même le vote, est le principal mécanisme qui met les Français par-delà leurs divergences politiques et idéologiques en selle, politiquement: vous pourriez supprimer toutes les élections et ne garder que les concours de la fonction publique en lieu et place du vote, notre démocratie fonctionnerait grosso modo de la même manière, et on continuerait à nommer des préfets, à faire disparaître les jurys, à nier les communes, maires et régions, à uniformiser la langue, la religion, les coutumes, et à faire de nous des clones vivant infantilisés dans les jupons d'une méritocratie qui pense à notre place et qui prétend représenter la démocratie sans le reste de la société. J'aime pas. Du tout. Et c'est bien là ce que je n'aime pas dans le comportement étatiste de Monsieur Darmanin, ici.
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@ Exilé
"Ah ! Qui pourra enfin décrypter ces mystérieuses traditions alsaciennes à l'ombre des sapins de Noël dont les effluves délicats sont désormais couverts par ceux du gasoil en flammes ?"
Et pourquoi on n'en profite pas pour lancer des drones à cette période, filmer tout cela, et coffrer ces gens sur le moment et même après ? Je m'en moque qu'ils soient rebeus (un peu Turcs quand même à Strasbourg dans les quartiers genre Meinau ou Neuhof). Ce que je veux, c'est que ces gens soient coffrés.
Rédigé par : F68.10 | 04 janvier 2023 à 18:05
Les causes de la mutation sans affectation de Marie Lajus sont très loin d’être clairement expliquées par l’Intérieur et, coutumier du fait, Darmanin a personnellement participé, lundi, depuis Mayotte, à un surcroît de l’enfumage qui entoure ce départ précipité d’une préfète qui, jusqu’alors, avait été appréciée dans tous les postes qui lui avaient été confiés. On la savait ne badinant jamais avec la loi, mais c’est là la première des missions du représentant de l’Etat dans un département ou une région.
Marie Lajus a fait une mauvaise rencontre, qui a modifié la trajectoire professionnelle qu’elle avait choisie... Elle en est un peu responsable, tant sa carrière au sein de la Police nationale était exemplaire et collait avec la politique de la main tendue que la gauche défendait dans les banlieues C’était en 2012. Valls, Premier ministre, pour tenter une énième fois de les apaiser, recherchait, parmi les hauts fonctionnaires, des profils atypiques... La voici à Marseille, « Préfète de l’égalité des chances ». Entrée dans la Préfectorale, elle deviendra ensuite « patronne » de département, à Foix, Angoulême et Tours... Elle découvre des dossiers qui lui sont étrangers, les mœurs de certains élus de province, pachas en leur fief, les algarades et les rancunes entre les services de l’Etat et les collectivités locales...
Apparemment, elle fait au mieux et réussit... jusqu’au jour où, se croyant abritée par la loi, elle se montre intransigeante et menace de refuser un projet de pouponnière pour start-up que son promoteur voudrait installer au milieu de nulle part... mais dans un lieu classé.
Il est bien difficile de croire que cette histoire n’est pour rien dans ses ennuis, qui prennent aujourd’hui l’allure d’une quasi-affaire d’Etat, en tout cas sont exemplaires des méthodes du pouvoir, à la fois expéditives et colériques. En niant toute relation entre le renvoi de ML et ce projet futuriste, Darmanin, qui, décidément, n’est pas doué pour mentir sans se faire repérer, a fait pire que mieux, d’autant que, par une phrase qui n’a rien de sibylline, il la juge coupable : « Un représentant de l’Etat doit être inattaquable et respectable et, lorsque ce n’est pas le cas... ».
Le ministre ne précise pas ses fautes, mais la presse locale croit les connaître : « En deux ans et demi, sa relation avec les élus du territoire n’a jamais vraiment décollé », indique « La Nouvelle République ». De son côté, Xavier Aubry, le promoteur de la fameuse « couveuse », se montre bien peu galant : « La préfète se fait débarquer et nous prend pour cible », répond-il à la presse, niant lui aussi toute responsabilité dans cet embrouillamini.
Et pourtant... Tout indique que ce projet, Da Vinci Labs - rien que ça ! -, est au cœur de l’affaire. Deux enquêtes « citoyennes » aboutissent, l’une et l’autre, à ce constat, celle découverte par « hameau dans les nuages » (3 janvier à 19 :58) et celle de « Magcentre », un site tourangeau animé par des journalistes professionnels :
https://www.magcentre.fr/246820-lancien-monde-la-start-up-nation-le-chateau-et-la-prefete-2/
https://www.magcentre.fr/246827-lancien-monde-la-start-up-nation-le-chateau-et-la-prefete-3/
https://www.magcentre.fr/246836-lancien-monde-la-start-up-nation-le-chateau-et-la-prefete-4/
Bref, la préfète légaliste et récalcitrante a été prise en tenaille entre les petits et grands élus locaux, qui, déjà, ont goûté aux discours mirifiques du brasseur d’affaires et de sa charmante épouse Mira, Suisse et riche, et les « startupers » patentés qui fréquentent avec frénésie les salons dorés de la République, y compris ceux du Château. Les smartphones ont chauffé, les messages discrets également... et, un beau mercredi matin, le couperet est tombé... Voilà tout... Exit l’empêcheuse de tourner en rond... et la loi.
À en croire « Challenges.fr », tout est déjà rentré dans l’ordre. Un article posté le 24 décembre confirme que Mira et Xavier ont reçu leur cadeau de Noël, qu’ils vont vivre leur rêve, agrémenté de belles subventions européennes, et que les tergiversations de la préfecture appartiennent au passé...
https://www.challenges.fr/high-tech/da-vinci-labs-quantique-biologie-et-intelligence-artificielle-au-secours-de-la-planete-en-touraine_839775
Ainsi va la vie en République bananière de Macronie...
Quant à Marie Lajus, Darmanin lui a trouvé un petit job, à sa taille, dans un placard. Elle est aujourd’hui l’un des seize représentants de l’Etat au conseil d’administration de l’Agence nationale de la cohésion des territoires, un « machin » créé par le Prince pour donner l’impression aux élus locaux qu’il les écoute... Elle pourra y défendre la loi... sans avoir une seule chance de provoquer une autre affaire le mettant directement en cause.
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@ sbriglia | 03 janvier 2023 à 11:27
« …Pour les ingénieurs à la retraite et autres toutologues qui écrivent... »
Dans le cas présent, le « toutologue » est un « toutoulogue »...
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@ Achille | 03 janvier 2023 à 06:11
« ...cette affaire qui n’est rien d’autre d'une sanction disciplinaire pour insubordination. »
Pouvez-vous nous préciser la date et le lieu de l’exécution ? De source généralement bien informée, j’ai appris que vous vous étiez proposé comme bourreau...
Pourquoi se lever dès potron-minet pour griffonner tant de bêtises tout au long de la journée ?
Rédigé par : Serge HIREL | 04 janvier 2023 à 16:22
Au-delà du seul sort de cette préfète, qui est celui que d'autres préfets ont déjà subi sous d'autres exécutifs, cette décision soulève un problème majeur : des groupes de pression, quels qu'ils soient, peuvent-ils, parce qu'ils sont notamment proches du pouvoir, avoir finalement gain de cause en obtenant la peau du représentant de l'Etat qui agissait dans le cadre de ses prérogatives en faisant strictement appliquer la loi ?
Si la loi que fait appliquer le représentant de l'Etat et qui s'impose à tous est injuste, alors c'est la loi qu'il faut changer et non celui qui la fait appliquer qu'il faut sanctionner.
Agir autrement, c'est créer un dangereux précédent et saper les principes démocratiques qui nous régissent.
Rédigé par : Michel Deluré | 04 janvier 2023 à 16:11
@ Achille
"Si tous les préfets commencent à n’en faire qu’à leur tête, l’autorité de l’État perd ses principaux délégués territoriaux, ce qui n'est pas souhaitable !"
Elle n'en a pas fait qu'à sa tête ! Elle a voulu simplement faire appliquer la loi.
En Ariège, elle a montré sa valeur. Sa droiture et son travail ont été salués par tous, unanimement, tous partis confondus.
Peut-être mériteriez-vous de connaître plus de personnes de cette valeur.
Rédigé par : William Bertrand | 04 janvier 2023 à 15:13
J'ignore, Monsieur Bilger, le détail de cette affaire et ne peux que m'en tenir à ce que j'ai pu en lire, dont votre billet.
Il semble bien que madame Lajus ait manifesté la volonté très formelle de faire respecter lois et règlements, notamment en s'élevant contre des décisions d'élus ne respectant pas les dispositions des textes législatifs et réglementaires. Sa rigueur intellectuelle et morale semble avoir choqué ce petit monde qui s'en est plaint en "haut lieu". D'où un déplacement aussi intempestif que peu honorable dudit "haut lieu", en l'espèce le ministre de l'Intérieur, voire au-dessus.
Je rejoins donc le commentaire de Michelle D-LEROY | 03 janvier 2023 à 19:30. Au fond, on voit vers quoi tend la suppression des grands corps de l’État : la destruction de ce qui faisait depuis Napoléon Ier la force et l'efficacité de la France associée à la plus grande rigueur de son administration civile et militaire.
Donc, s'opposer à l'arbitraire du politique n'aura plus cours en France, le Prince étant de droit quasi divin et donc ne supportant pas ce qu'il considère comme lèse-majesté.
Rédigé par : Robert | 04 janvier 2023 à 12:21
Pays où la corruption, le vol à la tire politique est endémique:
https://www.anticor.org/2023/01/03/affaire-de-la-reserve-parlementaire-ouverture-du-proces-de-lancien-senateur-francois-grosdidier/
Rédigé par : Giuseppe | 04 janvier 2023 à 11:11
"Une paille ! (Le Figaro) » (PB)
« C'est encore une fois à Strasbourg, en vertu d'une tradition locale difficilement explicable, que nombre de voitures ont été livrées aux flammes. »
Ah ! Qui pourra enfin décrypter ces mystérieuses traditions alsaciennes à l'ombre des sapins de Noël dont les effluves délicats sont désormais couverts par ceux du gasoil en flammes ?
Les journaux, qu'il s'agisse de la presse régionale ou nationale, ont-ils seulement envoyé depuis une quarantaine d'années que nous entendons parler de ces « traditions » une équipe immergée au milieu de ces événements qualifiés de festifs afin de nous éclairer sur leur déroulement ainsi que sur les motivations de leurs auteurs ?
Et puis, s'il est si difficile que cela d'expliquer ces rites étranges et même si les sociologues s'y refusent, pourquoi ne pas demander aux Français ce qu'ils en pensent ?
Même moi, qui ne possède pas de voiture à pétrole, j'ai ma petite idée sur la question.
Mais je ne vais tout de même pas faire le boulot de ces gens-là.
Rédigé par : Exilé | 04 janvier 2023 à 10:25
Quelle histoire pour un incubateur, on se croirait dans une cour de récré.
Lajus ou pas, un préfet reste un triste personnage d’Etat chargé non pas de veiller à l’application des bonnes règles républicaines, ça c’est de la science-fiction, son rôle : potiche pour commémorations, dépôts de gerbes, décorations d’anciens combattants, max de PV rackets d’automobilistes, un écran de fumée destiné à masquer leurs véritables fonctions : exécuter les basses oeuvres d’un gouvernement quelle que soit sa tendance.
On a eu Vichy et ses préfets très zélés, inutile de rappeler la liste impressionnante de leurs crimes, nous avons en ce moment un copié-collé de cet ancien régime avec la macronie monarchique totalitaire, une dictature de pensée unique islamogauchiste anti-France, anti-Blancs de souche , anti-cathos. Pour le moment on ne torture pas, les sous-sols des préfectures sont clean ; pour combien de temps ?
Le but du régime macronien étant la destruction de la France à tous les niveaux, économiques, culturels, sociaux et sociétaux, les préfets sont en première ligne pour surveiller les contestataires.
Zemmour et ses 7 % , le seul héros résistant, en a fait les frais.
Avec en prime les créations ubuesques de délits tous plus hallucinants les uns que les autres : racisme, homophobie, xénophobie, des armes terribles pour détruire les poches de résistance à ce programme de destruction de la France organisé par ces fous dangereux qui nous gouvernent sur ordre de la grande mafia UE esclavagiste importatrice de milliers de migrants destinés à répandre la terreur sur notre sol : records de crimes, de vols, viols, squats, agressions violentes, depuis l’arrivée des nos chances futures pour la France.
Omertas préfectorales, tous les préfets participent à ce crime de masse par leurs silences et inaction imposés par le pouvoir.
Comme si ça ne suffisait pas, le poudré gominé, son Darmanul et les merdias aux ordres ont été touchés par la grâce : en bons pieds nikelés lanceurs d’alerte, voilà t’y pas qu’ils nous assomment avec une nouvelle propagande qui, hélas, ne trompe plus personne : la chasse à une ultra droite fantôme, un terrible danger 😂😂 pour la société qui perturbe le sommeil de nos Zélites macronupes mais qui a fait plier de rire l’opinion publique, surtout moi qui en fais partie.
Lajus et ses collègues sont soumis aux islamistes conquérants, tout comme les préfets de Pétain l’étaient avec les Allemands.
Rédigé par : sylvain | 04 janvier 2023 à 09:04
@ F68.10 | 03 janvier 2023 à 19:10
« Et, pour tout vous dire, je ne comprends pas un seul instant à quoi sert un préfet. »
Je ne serais pas aussi catégorique que vous sur l'utilité ou pas d'un préfet. Cette institution a été instaurée par Napoléon en 1800. Le préfet est le représentant de l’État dans un département et à ce titre prend toutes les décisions nécessitant une intervention rapide et efficace: plan ORSEC suite à une catastrophe naturelle, démantèlement d’une ZAD par des écolos illuminés, évacuation d’une rave party improvisée qui trouble la tranquillité de riverains, etc.
Ceci étant toutes ces opérations sont commanditées par le ministère de l’Intérieur, voire parfois par le Premier ministre, le préfet ayant surtout la responsabilité de réunir les moyens logistiques et le personnel compétent pour effectuer ces opérations dans les meilleures conditions.
Rédigé par : Achille | 04 janvier 2023 à 08:19
@ caroff | 03 janvier 2023 à 20:53
« Si vous vous informiez avant de nous infliger vos posts… »
Je n’inflige mes posts à personne. Chacun est libre de les lire ou non.
Ce que j’écris repose sur des documents que j’ai lus, comme l’article du Monde que j’ai mis en lien et dans lequel le remplaçant de la préfète expliquait le comportement qui sied à sa charge.
Je ne prétends pas me poser en sachant imbu de ses connaissances ainsi que vous le faites, connaissances qui, au demeurant, restent à démontrer.
Si vous avez des aigreurs allez les soulager ailleurs que sur ma personne.
Rédigé par : Achille | 03 janvier 2023 à 22:22
@ caroff
"Mais je veux bien entendre que pour un Suisse, l'organisation de l'Etat français toujours aussi centralisé soit totalement déconcertante !"
Elle n'est pas "déconcertante". Je la condamne moralement.
Rédigé par : F68.10 | 03 janvier 2023 à 22:11
@ F68.10 19h10
"Monsieur Darmanin est donc en tort.
Et faites disparaître ces préfets."
Darmanin continue de raconter des salades de son ton imperturbable. C'est pourtant de son devoir de faire respecter la loi et de défendre les hauts fonctionnaires qui en sont chargés...
Je vous rassure tout de suite, le corps préfectoral est mis en extinction pour suivre les directives de Macron. Cela lui permettra de ne plus avoir affaire (mais pas tout de suite) à des préfets qui s'obstinent, par rigueur morale et déontologie professionnelle, à appliquer les lois et règlements.
Mais je veux bien entendre que pour un Suisse, l'organisation de l'Etat français toujours aussi centralisé soit totalement déconcertante !
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@ Achille
"Et revoilà madame Michu ! La dame que les pédants aiment bien ressortir lorsqu’ils sont en manque de répliques. Quelqu’un d’aussi savant que vous devrait pouvoir faire mieux. Mais pour cela il faut d’un peu d’imagination. :-)"
Que viennent faire ici l'imagination et la pédanterie ? on connaît ou on ne connaît pas le sujet.
Vos propos témoignent de votre ignorance, c'est tout madame Michu !
"Les préfets ne disposant pas de syndicats pour défendre leur cause, il leur reste la possibilité de constituer un collectif comme les contrôleurs de la SNCF ou encore les médecins généralistes qui passent par-dessus leurs syndicats jugés trop permissifs.
Si vous vous informiez avant de nous infliger vos posts, vous n'auriez pas omis le fait que les préfets disposent de l’Association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur (ACPHFMI) pour se faire entendre !
Rédigé par : caroff | 03 janvier 2023 à 20:53
Il y avait quand même du beau linge.
À côté de ça Madame la sous-préfète, comment dire...
https://josephinekalache.com/2022/12/20/lancien-monde-la-start-up-nation-le-chateau-et-la-prefete/
Rédigé par : hameau dans les nuages | 03 janvier 2023 à 19:58