Quand le président François Hollande avait invoqué, pour son quinquennat, l'exigence de normalité, il avait été mal compris mais pourtant ce propos aurait mérité mieux que la dérision qui l'a accompagné. Certes il ne s'agissait pas pour lui de suggérer l'obligation d'un juste milieu entre haine des élites et misérabilisme, quoique son assertion aurait pu être déclinée de mille manières entre familiarité et arrogance, mollesse et autoritarisme, rareté et profusion...
Ce qui se déroule depuis plusieurs semaines dans le pays comme dans la vie parlementaire montre à quel point une double tendance, présente dans notre esprit national bien avant le macronisme, n'a cessé de se développer, au point de constituer un véritable poison pour le débat démocratique.
La haine des élites a pris des proportions phénoménales, suscitée par une multitude de causes : envie et jalousie sociales, détestation des possédants, méconnaissance des processus économiques et politiques, refus d'assigner la moindre compétence et légitimité aux privilégiés du pouvoir et de l'argent, opprobre mécanique projeté sur des institutions comme par exemple l'ancienne ENA, ce qui permet à certains médiocres de se croire supérieurs à ceux qu'ils dénoncent, délits de "sale gueule" pour tel ou tel milliardaire (Bernard Arnault d'abord, infiniment visible par sa réussite et ses actions) qui a beau faire et démontrer, chiffres, publicité et argumentation à l'appui, ce que son groupe a accompli pour la France et dans le monde, rien jamais ne convaincra...
Faut-il considérer qu'une partie de notre nation est irrésistiblement portée à pourfendre tout ce qui dépasse parce qu'ainsi serait violé le principe sacro-saint d'égalité, offrant le double avantage de stériliser la liberté et ses heureuses imprévisibilités et d'imposer le moins pour tous pour ne pas gratifier seulement quelques-uns du plus ?
J'avoue que moi-même j'ai frôlé cette aberration, voire que j'y suis tombé quelquefois. J'espère ne pas faire preuve de mauvaise foi quand je m'excuse au motif que la supériorité, le pouvoir et les privilèges, dans quelque secteur que ce soit, ne m'apparaissent répréhensibles que s'ils sont de mon point de vue illégitimes. Quand l'incompétence est au rendez-vous. L'intolérable est de n'avoir jamais eu rien à prouver...
La haine des élites, sentiment extrême, vindicatif, fureur révolutionnaire portant virtuellement les piques au bout de ses vitupérations, serait déjà une totale anomalie dans un monde se croyant civilisé, s'affichant capable d'exprimer le fond de ses oppositions avec une forme acceptable, mais elle devient totalement incongrue et franchement ridicule en certaines circonstances quand elle éprouve le besoin de s'allier avec un misérabilisme qui atteint une démesure sans égale.
Quand j'entends la députée LFI Rachel Keke, en commission des Affaires sociales, lire un texte dont la seule argumentation consiste à reprocher à ses collègues députés d'autres groupes leur "mépris" parce qu'ils ne sauraient pas ce qu'est et fait une femme de ménage et ce que représente la tâche de s'occuper de quarante lits, c'est pathétique et, on n'ose pas l'affirmer, ridicule. Cette accusation d'une part n'a aucun sens et d'autre part l'Assemblée nationale est ainsi réduite à la confrontation d'expériences professionnelles antérieures dont de mon point de vue aucune ne vaut plus que l'autre.
Evidemment, avec l'habituelle et inévitable démagogie du coeur et du misérabilisme (la modestie d'existence d'avant doit être forcément sanctifiée), aucun député n'a osé répliquer qu'elle était ignorante de la même manière des métiers de ses collègues...
Je suis d'autant plus à l'aise pour formuler cette critique que j'avais dans un premier temps pensé que l'arrivée de cette députée atypique ferait du bien au monde parlementaire en l'ouvrant à des quotidiennetés avec lesquelles il n'était pas familier. Encore aurait-il fallu, pour que j'aie raison, que la députée Keke sorte de son champ étroit... Non seulement ce n'est pas le cas mais de cette pauvreté elle fait une argumentation.
On a le devoir de ne pas confondre l'évidente dignité de principe de chaque être humain avec le nivellement forcé d'une approche paresseusement humaniste.
Le misérabilisme fait du bien à ceux qui le savourent ; il ne garantit rien de plus, mais à rebours, que la haine des élites.
Les professeurs de français des collèges et lycées vont pouvoir moderniser leur enseignement. Voltaire et « l'affaire Calas » ainsi qu’Alphonse Allais avec « La construction des villes à la campagne » vont être mis au programme.
C'est que le Président Macron 2, avec son programme CADA (Centres d'accueil pour demandeurs d'asile) veut ensemencer la France profonde de souches venues du monde entier.
Callac en Bretagne puis la Corrèze qui vaut le Zambèze seront les premières études mises à la disposition de nos chers écoliers.
Les enseignants macroniens se félicitent de cette initiative présidentielle malgré les réticences sensibles des populations autochtones qui n'en peuvent mais.
Rédigé par : Bill Noir | 22 février 2023 à 08:13
Malgré mon âge je conserve l'espoir de voir un jour Volodymyr Zelensky en costume cravate.
Rédigé par : Bill Noir | 21 février 2023 à 12:31
Moi j'aime bien la Pologne… pour de multiples raisons.
Mais quand j'apprends qu'elle possède aujourd'hui la première armée d'Europe non seulement cela me fait marrer mais ça me réconforte.
Il faut dire que coincée entre les boches et les moujiks, elle a toujours eu du souci à se faire avec ses voisins immédiats. Un coup on l'amputait à l'Est, un coup à l'Ouest, parfois on la rayait carrément de la carte, on l'oubliait. Cela ne l'empêchait pas de se relever imperturbablement et même d'aller porter secours à l'Empire d'Autriche, qu'elle sauva en 1683 des barbares mahométans, et qui nous permit ensuite d'admirer et de saluer cette petite merveille artistique de « Vienne 1900 ».
On se souvient encore de l'excellence de cette immigration polonaise, qui prospéra dans le nord de la France et qui, hélas, nous fit croire que toutes les immigrations étaient souhaitables et enrichissantes !
D'avoir la première armée d'Europe, il faut bien reconnaître que ce n'est pas très difficile mais ça fait chaud au cœur… des fois que l'Ukraine lâcherait et qu'elle deviendrait la proie la plus alléchante pour le timbré du Kremlin.
Et ce n'est pas tout à fait surprenant. La France et le Royaume-Uni se sont usées dans des guerres extérieures contre les mahométans que par ailleurs ils accueillaient à bras ouverts chez eux ; l'Italie avait déjà bien du mal à défendre Lampedusa, île minuscule, et les Espagnols étaient préoccupés par leurs possessions marocaines.
Alors pourquoi pas la chère Pologne, celle de Karol Wojtyla, gardienne défenderesse de l'Europe chrétienne face à toutes les barbaries venues du Sud et de l'Est.
Bien sûr elle n'a pas la Bombe… mais ça pourrait venir, le voyou nord-coréen l'a bien obtenue… tout est possible.
Décidément, j'aime bien la Pologne… et je ne vous parle même pas de Chopin, de Polanski, de Marie Curie...
Rédigé par : Bill Noir | 17 février 2023 à 08:11
Bonjour Patrice Charoulet,
Dans cet espace abstrait et sec des blogs les détails personnels enrichissent et colorent les toujours trop longs échanges démonstratifs engagés (10 février 13h51).
Ainsi votre aveu d'avoir vendu des encyclopédies à la sauvette nous aide à comprendre votre engouement pour les dictionnaires. Vous me rappelez ce grand polémiste politique, au verbe puissant, qui commença sa vie comme manutentionnaire chez Joseph Gibert.
Comme votre éducation religieuse première, qui fut la mienne, aide à comprendre pourquoi nous avons ensuite divergé, vous engagé dans la littérature, moi dans une formation scientifique qui m'a fortifié dans l'idée que la Création était un livre ouvert qu'il suffisait de feuilleter pour cultiver sa foi.
Seul votre aveu « je ne suis pas juif » est peut-être quelque peu superfétatoire.
N'empêche qu'ensuite vous nous développez une défense et illustration du peuple juif qui est remarquable et peu commune et je vous embrasse pour votre courage d'affirmer des vérités qui ne plaisent pas forcément à tout le monde.
Notamment de vous moquer des imbéciles qui vous disent : « Je ne suis pas antisémite, je suis antisioniste ! », une opinion qui pourrait servir d'exergue à la honnerie humaine.
De votre juste et chaleureuse identification de l'État d'Israël je voudrais ajouter deux éléments qui me paraissent les plus décisifs ; c'est un tout petit pays, d'étendue dérisoire, entouré de toute part par des hordes musulmanes ; c'est aussi le dernier poste de l'Occident face au désert des Tartares.
J'ajoute que pour ceux qui sont restés croyants, même après leur première communion, cette terre qui est celle de l'Évangile est aussi la leur !
Bonne journée camarade !
Rédigé par : Bill Noir | 15 février 2023 à 08:15
Lodi a répondu à Billy, qu'Apollon les protège.
Rédigé par : Aliocha | 11 février 2023 à 16:54
Il y a les élites et les médiocres. On peut même affirmer que c’est dans le pire que certains personnages de la politique sont les meilleurs.
Aussi, loin de moi l’idée de vouloir défendre Cyril Hanouna dont je ne regarde jamais les émissions tant il m’agace prodigieusement. Mais je pense quand même que l’amende de 3,5 millions d’euros que lui a infligée l’ARCOM est un peu salée.
Certes le patron de C8, Vincent Bolloré, peut payer sans problème cette somme qui sera sans doute défalquée de la prime de fin d’année de Cyril Hanouna, mais avoir dit ses quatre vérités, un peu crûment il est vrai, au petit crétin Louis Boyard, c’est vraiment accorder beaucoup d'importance à la médiocrité de ce petit bonhomme.
Rédigé par : Achille | 11 février 2023 à 08:42
@ Bill Noir | 09 février 2023 à 08:18
Sur ce blog, René Girard a été détourné par ceux voulant nous imposer l'odieuse immigration musulmane.
Pour mémoire, celle où on nous impose de rendre le bien pour le mal à ceux qui nous rendent le mal pour le bien. Moi, je défends les innocentes victimes, Ukrainiens, homosexuels, pseudonymes, Américains en butte à l'ingratitude, j'en passe et des meilleures, mais n'étant pas croyant, je n'ai pas leur propension à vouloir gagner le paradis sur le dos de leurs concitoyens en nous infligeant des dangers publics.
S'informer des épigones pro ou anti religion du croissant est bien beau de René Girard, mais je pense que le mieux est de lire René Girard lui-même, et si on veut, s'informer de la religion des arriérés.
À mon avis, c'est peu pertinent : ce sont des meilleurs dont il faut se soucier pour les imiter, tandis qu'on doit écarter les pires même de son esprit... C'est d'ailleurs si vrai, même si pas dit explicitement, qu'on nous vend de se pencher sur la religion musulmane pour faire émerger un Islam meilleur... Mais on rêve, là ! Si on veut adopter des mineurs isolés, c'est une chose, mais cela ne veut pas dire s'infliger une religion d’arriération.
Non, ça ne va pas, la tête ! Après le regroupement familial, le regroupement culturel... Décidément, on veut nous faire boire le poison jusqu'à la lie, la lie de la lie.
Rédigé par : Lodi | 11 février 2023 à 01:43
Contrairement à ce qu’un vain peuple pense, les pays du tiers-monde ne font plus d’enfants mais des « mineurs isolés ». Quand ils arrivent chez nous ce sont les anciens élèves de l’École Nationale de la Magistrature qui s’en occupent !
Rédigé par : Bill Noir | 10 février 2023 à 16:51
Qui est Juif ? Réponse : on est Juif quand on a une mère Juive. Ma mère n'étant pas Juive, je ne suis pas Juif. Je n'ai pas vraiment choisi. On m'a baptisé à Dieppe, sans me demander mon avis. On m'a envoyé au catéchisme, on m'a habillé en premier communiant avec cravate, sans me demander mon avis, et je devais aller à la messe dominicale, avant de rapporter des pâtisseries. Je n'ai commencé à réfléchir aux questions religieuses qu'en Terminale. Après avoir lu des livres, j'ai cessé d'être catholique et ne le suis jamais redevenu.
Les Juifs ? À Dieppe, je n'en connaissais pas. Au lycée, en histoire, la guerre de 39-45 a été expédiée en une heure et les camps de concentration et d'extermination en trois minutes. Le mot « Juifs » a-t-il été prononcé à cette occasion ? Je n'en suis pas certain. Cela ne m'a pas marqué.
Faisant des études de lettres en fac, j'ai voulu gagner quelques sous en vendant l'Encyclopaedia Universalis. J'avais été convoqué à la tour Montparnasse où le directeur du marketing me jaugea, me recruta et me donna un superbe argumentaire de vente. Un des arguments était de citer les noms prestigieux qui avaient conçu cette très bonne encyclopédie. J'ai vendu vingt encyclopédies et j'ai arrêté cette carrière de vendeur assez vite. Un dentiste dieppois à qui je faisais part des noms prestigieux que j'ai dits, m'objecta : « Beaucoup de Juifs ! ». J'en suis resté coi et cela fut suivi d'une mise à la porte. Ce fut mon premier contact avec l'antisémitisme.
Au cours de mes études, j'ai pu m'informer, lire plusieurs histoires de l'antisémitisme. Et je suis devenu non pas antisémite, mais philosémite et sioniste. J'insiste sur « sioniste ». Une foule de gens vous disent : « Je ne suis pas antisémite, je suis antisioniste ». Autrement dit, ils prétendent être émus par le sort des Juifs à l'époque nazie, mais n'aiment plus du tout les Juifs, quand ils ont un Etat, un gouvernement, une armée (Tsahal)...
Non-Juif, je constate que ce pays minuscule est entouré (cerné ?) par un milliard de gens, pour la plupart de religion musulmane, qui appuieraient sans hésiter sur un bouton qui permettrait de supprimer l'Etat hébreu.
Israël existe, se défend, résiste. Cela déplaît. Pas seulement à Dieudonné, qui organisa les plus grands rassemblements anti-Juifs de France des années durant. Pas seulement à l'abominable Soral. Pas seulement à Renaud Camus, qui bien avant d'être l'inspirateur de Zemmour, trouvait qu'il y avait trop de Juifs dans telle émission de radio. Mais à des centaines de gens dans la presse, dans la sphère politique, qui reprennent la ritournelle « Je ne suis pas antisémite, je suis antisioniste. » Il faut comprendre qu'ils reprochent au fond à l'Etat d'Israël tout simplement d'exister.
Les antisionistes sont en réalité des antisémites. Et on les entend parler plus fort périodiquement quand un gouvernement israélien n'est pas composé d'une manière qui leur plaît. Et la manière qui leur déplaît, c'est la manière ferme, la manière efficace. Ce qui leur plairait c'est un gouvernement faible, mou, plus accueillant aux ennemis d'Israël.
Monsieur Frédéric Encel, vous qui avez été des années durant un défenseur d'Israël, comment pouvez-vous dire dans un discours au CRIF que cet Etat est devenu une « voyoucratie » ? Vous devriez avoir honte. Israël étant une des très rares démocraties de cette zone géographique, doit se fonder sur les résultats électoraux pour former un gouvernement. Pour l'heure, Bibi est le chef. Et le sioniste que je suis ne s'en attriste nullement.
Une dernière chose, j'adresse cela au webmagazine "Tribune juive", qui se présente comme « républicain, laïque et admirateur de l'Etat d'Israël". À la bonne heure ! C'est exactement ce que je suis. Et nul n'aura l'idée saugrenue de me reprocher de n'être pas Juif.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 février 2023 à 13:51
L'excision et la ligature des trompes sont des questions pendantes qui ne vont pas améliorer les relations intercivilisationnelles.
Rédigé par : Bill Noir | 10 février 2023 à 08:44
Ils ont une tête bien sympathique ces trois-là. Ils font penser aux vieux de la vieille ! qui se seraient échappés de Gouyette. 😊
Rédigé par : Achille | 09 février 2023 à 17:44
En matière d’élitisme il ne faut pas trop regarder du côté de la Nupes. C’est la médiocrité qui prédomine.
Pour s’en convaincre il suffit d’écouter l’intervention de cette députée qui va jusqu’à traiter ses collègues de monstres.
Tout ce qui est excessif est insignifiant disait Talleyrand, mais quand même quand on a l'honneur d'être une élue de la République on se doit de montrer un minimum de décence, à défaut de dignité.
Comment des électeurs ont-ils pu voter pour cette hystérique ? Faudra-t-il bientôt un permis de voter comme le permis de conduire pour avoir enfin des députés dignes de la confiance qu'ils ont obtenue des Français ?
Rédigé par : Achille | 09 février 2023 à 10:36
René Girard is dead mais Rémi Brague, son « suiveur », autre sociologue des religions, nous déclare tout de go que l'islam et l'islamisme c'est la même chose.
Ça alors !
Notre cher petit suisse maison va-t-il en faire un fromage ?
Rédigé par : Bill Noir | 09 février 2023 à 08:18
À LFI, ils osent tout, c’est même à cela qu’on les reconnaît. Ainsi ce député de Savoie qui lit laborieusement son bout de papier pour défendre le régime spécial… des notaires. Noble profession aux revenus très supérieurs à la moyenne des Français et qui à ce titre font partie des élites.
Je crains que ce monsieur n’ait un peu trop abusé de son alcool local, le génépi. :)
Rédigé par : Achille | 09 février 2023 à 08:03
Outre le fait d’avoir mis en évidence la haine des élites, cette réforme des retraites aura au moins le mérite de rappeler aux travailleurs les vertus du syndicalisme.
En effet, la proportion des salariés syndiqués représentait plus de 30 % des actifs en 1950. Depuis cette époque, on assiste à une diminution progressive de ce pourcentage avec 25 % en 1970, 20 % en 1980, 10 % en 1990 et moins de 9 % aujourd'hui dont 19,1 % environ dans la fonction publique et seulement 8 % à 9 % dans le secteur privé. Ce taux est stable depuis la fin des années 1980. Dans le secteur privé, 7,5 % des cadres sont syndiqués contre 5 % des ouvriers.
On comprend mieux maintenant la détermination des syndicats et notamment de la CGT qui était en perte de vitesse depuis quelque temps...
Rédigé par : Achille | 08 février 2023 à 11:22
La Martinique, qui ne veut pas de son indépendance, se dépeuple.
Elle ne veut plus faire de petits Français !
Cela peut se comprendre.
Rédigé par : Bill Noir | 08 février 2023 à 07:35
@ Lodi
"Les gens devraient tous vouloir ce catalogue, mais non ! Malgré l'instinct de survie et la perceptive de s'écrouler peu à peu comme châteaux de sable, trop ne s'avisent même pas de désirer l'éternelle jeunesse."
Moi, je ne veux pas l'éternelle jeunesse, et je ne suis pas si pro-techno que je le laisse paraître ici, mais il est quand même bon de grossir le trait pour poser les termes du débat.
"Au fait : je pense que la véritable intelligence artificielle n'est pas une bonne idée. Nous augmenter, oui, créer des êtres égaux voire supérieurs aux humains pour les servir, non."
Il y a de véritables questions qui se posent à ces sujets. Le débat à ce sujet sera de plus en plus recouvert par un insondable brouhaha au fur et à mesure que l'impact de l'intelligence artificielle se fera de plus en plus manifeste. Comme toujours, ces débats auront toujours lieu avec une impédance, avec un effet retard. C'est là chose déplorable.
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@ Patrice Charoulet
"Moi qui ai horreur des chats (& cie), j’ai quand même cédé à la tentation de converser avec le fameux ChatGPT, qui, paraît-il, donne des sueurs froides à tout le monde académique et aux malheureux professeurs !" -- Claudine Tiercelin.
Madame Tiercelin, que je respecte beaucoup compte tenu de l'incursion qu'elle a fait faire à la philosophie et à la mathématique de Charles Sanders Peirce en France (et il était temps), est là un peu injuste avec ChatGPT.
ChatGPT est un tour de force. Il tient de réelles conversations et est quand même capable de semi-raisonner. Mais il le fait uniquement de manière mimétique, en s'entraînant sur des corpus de données. C'est néanmoins bien là un tour de force.
Cela étant, ChatGPT est encore dénué de réelles capacités à lier syntaxe et sémantique et à raisonner. Sa compréhension de tout ce qui est sémantique reste de nature mimétique, et il n'est pas capable de prendre réellement conscience de contradictions dans ses propres propos. Il mime la cohérence. Il ne vérifie pas la cohérence.
Pour qu'il y arrive, il faudrait qu'il reconstruise des cadres syntaxiques et formels à partir de la reconnaissance de motifs qu'il opère, pour se rendre compte de quand il raconte une ânerie.
Reconstruire une sémantique qui corresponde à une théorie donnée dans une syntaxe, c'est le théorème de complétude de Gödel.
Reconstruire un cadre syntaxique et des axiomes à partir de motifs reconnus par les réseaux de neurones, permettant ainsi à ChatGPT de se rendre compte de quand il raconte de la bouse en barre, c'est une généralisation de la théorie de Galois. Qui ne semble entraperçue sous la forme idoine que dans un papier de Broesterhuizen des années 1980.
Les deux paragraphes précédents sont duaux. Formellement. Mathématiquement.
On sait résoudre le sens Gödel (syntaxe -> sémantique), comme le montrent les solveurs SMT. Exemple: Alt-Ergo de OcamlPro.
Quand on prendra enfin conscience que Gödel et Galois sont formellement duaux, on pourra résoudre le sens Galois (sémantique -> syntaxe). En adaptant la techno des solveurs SMT ou en les réencodant tout en les adaptant à cette dualité formelle.
Et là, ChatGPT comprendra réellement qu'il raconte de la bouse en barre, plutôt que de mimer la compréhension.
C'est d'ailleurs en bossant l'épopée du Charles Sanders Peirce cher à Madame Tiercelin que je me suis rendu compte de cette dualité entre Galois et Gödel. Car cela nécessite une sévère relationnalisation des théories existantes en théorie des modèles et surtout en algèbre universelle, et on trouve les bases, de cette relationnalisation, à un stade embryonnaire, dans les écrits de Charles Sanders Peirce.
Tiercelin semble déçue. Dans cent ans, il est très probable qu'elle serait beaucoup moins déçue.
Rédigé par : F68.10 | 07 février 2023 à 17:27
La haine des élites est protéiforme. L’élite philosophique bien installée en chaire du Collège de France continue ses recherches.
Un match entre les intellectuelles françaises et les intelligences artificielles américaines est-il envisageable ?
Il semblerait que ChatGPT n’ait pas reconnu Mme Claudine Tiercelin ! Du mépris à l’arrogance, le pas est vite franchi, cela pourrait être ridicule et risible si la haine ne pointait pas sa hideuse silhouette au détour d’Internet.
Il m’a semblé étonnant que ChatGPA ait déclaré ne pas connaître une personne qui est affichée dans l’encyclopédie universelle Wikipédia avec photographie et tous les détails. J’ai essayé d’en savoir plus en posant oralement quelques questions à Siri qui est l’intelligence artificielle intégrée à mon smartphone.
Dis Siri !
Hein hein ?
Qui est Claudine Tiercelin ?
Claudine Tiercelin née le 2 juin 1952 est une philosophe française.
Dis Siri !
Hein hein ?
Qui est chat j’ai p’été ?
Sans commentaire
Ma curiosité a fait long feu puisque le résultat fut spectaculaire mais je ne baisse pas les bras. Il faut se donner les moyens de ses ambitions.
Les IA sont jalouses entre elles, c’est là leur moindre défaut. J’avais déjà remarqué une rivalité entre Siri (Apple) et Alexa (Amazon). La rivalité entre les champions Stockfisch et Alphazero tourne pour l’instant à l’avantage du premier mais les moteurs à réseaux neuronaux excellent à faire monter lentement la pression. Les humains sont complètement dépassés depuis longtemps. Stockfisch est mesuré à 3500, le meilleur humain plafonne à 2800. Ces IA carrément très occupées ont des protocoles de communication qui nécessitent un apprentissage.
Les copiés-collés étaient une étape, mais revenons aux fondamentaux. Après tout, je ne suis pas né de la dernière pluie, j’avais une adresse mail en 1985 et je donnais à manger à une IA en 1986. Avec le clavier et les touches de fonction, je vais aller plus loin.
Dis Siri !
Hein hein ?
Ecrire > Pourquoi ChatGPA a dit à Claudine Tiercelin qu’il ne connaissait pas Claudine Tiercelin ?
Réponse orale : Je m’en charge.
Réponse écrite : Je n’ai pas de réponse à cela. En quoi puis-je vous aider pour autre chose ?
Le tapis de rose est infini, il sent bon. On peut débrancher Siri, mais cela ne sert pas à grand-chose, elle est en train de dialoguer avec quelqu’un d’autre en français ou dans une autre langue. Sur ce coup-là, ChatGPA ne m’a pas fait rire, j’ai les lèvres gercées. Nous vivons une époque formidable.
Rédigé par : Vamonos | 07 février 2023 à 04:34
@ F68.10
"Magnifique épouvantail. Je parle quant à moi de fusion nucléaire, d'intelligence artificielle, de robotique autorépliquante, de tout ce qui fera qu'un jour nous n'aurons plus qu'à nous poser au bord de la piscine en sirotant des tequilas. Je parle de savoirs qui amèneront l'énergie gratuite (la fusion nucléaire), la cognition gratuite (l'intelligence artificielle), le travail gratuit (la robotique autorépliquante)."
Les gens devraient tous vouloir ce catalogue, mais non ! Malgré l'instinct de survie et la perceptive de s'écrouler peu à peu comme châteaux de sable, trop ne s'avisent même pas de désirer l'éternelle jeunesse.
Trop ne convoitent de paradis que celui qui se fait aux dépens des autres, savoir un après la mort, où un Dieu unique juge avisé d'enfourner bon nombre d'âmes en enfer.
Version laïque, au nom de paradis sur terre, on a créé nombre de camps, perfectionnant notablement l'image de l'enfer, je dois dire... Les flammes et les diables fourchus, c'était vraiment daté.
Qu'en faire après Dante ?
Bref, trop de gens ne veulent pas de paradis, ils bavent de régner en enfer, enfin, régner, c'est beaucoup dire, jouer les petits chefs.
Ce n'est pas la faute des égarés : on leur a vendu qu'il faut mourir pour aller au Ciel, tuer pour édifier l'utopie.
Et ainsi, on a béni leur soif de soumission et de domination, leur malveillance et leur bêtise, la vanité de croire que leurs déroutes n'en sont pas, et leur absence totale de dignité, alors qu'ils fuient la liberté comme les animaux nocturnes le soleil, quelque chose de sublime.
Le problème du fait de s'adapter à une situation mauvaise est qu'on devient incapable de la voir pour ce qu'elle est : épouvantable, et donc, d'essayer d'en sortir, bétail blasé par la boucherie.
En réaction, on jette ses forces dans des compensations imaginaires, comme dit plus haut.
Ou alors, on se dispute les maigres ressources disponibles. Les augmenter ? Presque personne n'y songe, et cela commence à être diabolisé par l'écologie, l'être humain est un bestiau qui doit rentrer dans le rang.
Les humanistes avaient nié tout lien entre humain et animaux, les écologistes font le contraire, niant à présent toute différence.
Logiquement, ils mortifient donc l'espèce invasive : nous. En sacrifiant des peuples aux bêtes, par la création de réserves naturelles excluant les habitants, ou par l'imposition de l'agriculture biologique au Sri Lanka, menaçant le peuple de famine.
C'est maintenant qu'il nous faudrait des capacités augmentées, pour changer tout cela, mais dans la vie, c'est toujours quand on a le plus besoin d'aide qu'on n'en reçoit pas.
D'où l'idée de créer la providence qu'on ne reçoit pas avec l'intelligence artificielle. Au fait : je pense que la véritable intelligence artificielle n'est pas une bonne idée. Nous augmenter, oui, créer des êtres égaux voire supérieurs aux humains pour les servir, non. C'est inéquitable, et dangereux, si j'en juge par moi-même, je rayerais de la carte une espèce esclavagiste jusque dans ses essais de jouer aux démiurges. Pour préserver sa liberté, il faut ce qu'il faut : et d'abord faire litière des illusions.
Bref, mais pour le reste, on n'ira jamais trop loin. Les "je n'avais jamais entendu parler comme ça" ne sont pas des arguments, mais c'est tout ce que les foules savent ânonner en chœur. Et ce n'est la faute de personne, on a enseigné ça aux gens de toute éternité.
Ainsi, ce monde est semblable à un cercle de l'enfer qui n'a besoin d'aucun démon pour le garder vu que ses victimes sont programmées pour ne pas s'en évader, une avancée technologique dont on peut discuter de l'impact social chez les démons.
Rédigé par : Lodi | 06 février 2023 à 23:40
À propos du ChatGPT…
Claudine Tiercelin, professeur de philosophie au Collège de France, sur Facebook hier:
"Moi qui ai horreur des chats (& cie), j’ai quand même cédé à la tentation de converser avec le fameux ChatGPT, qui, paraît-il, donne des sueurs froides à tout le monde académique et aux malheureux professeurs !
Première tentative (narcissique, je le concède, mais on n’est jamais mieux servi que par soi-même)
Question :
Qui est Claudine Tiercelin ?
Réponse:
Je suis désolé, je n’ai pas de connaissances spécifiques sur une personne nommée Claudine Tiercelin. Il est possible qu’elle soit une personne privée sans information publique disponible en ligne.
Vexée, ou pleine de commisération (je vous laisse choisir), je m’obstine et fais donc un deuxième essai.
Voici le résultat de ma deuxième conversation:
Question:
Qui est Claudine Tiercelin ?
Réponse: Je suis désolé, mais je n’ai pas de renseignements sur une personne nommée Claudine Tiercelin. Il est possible que cette personne ne soit pas célèbre ou n’ait pas une présence en ligne importante.
Moi (sournoise): Vous êtes sûr ?
Réponse du Chat (un tantinet dogmatique, mais personne n’est parfait !): Oui, je suis sûr.
En tant que modèle de langage formé par OpenAI, mes connaissances sont basées sur les textes en ligne disponibles jusqu’en 2021. Il est possible que certaines informations plus récentes ne soient pas disponibles pour moi.
Moi (vexée, qui en rajoute dans le dogmatisme et l’abus d’autorité): Vous vous trompez.
Réponse: Je suis désolé si mes réponses sont incorrectes. Veuillez me donner plus d’informations ou des détails précis afin que je puisse vous aider de manière plus efficace.
Moi (dans un sursaut de bienveillance): Et philosophe ?
Réponse: Je n’ai toujours pas de renseignements précis sur une personne nommée Claudine Tiercelin qui est également une philosophe. Il est possible que cette personne soit une figure locale ou un universitaire spécialisé dans un domaine spécifique, ce qui pourrait expliquer pourquoi elle n’est pas largement connue en dehors de son cercle professionnel.
Moi (amusée, et même rassurée, car en fait, ce qu’il dit est plutôt juste, compte tenu des critères actuels permettant d’évaluer la « célébrité »…) : Et le Collège de France ? Il est local ?
(comme on dirait: et mon cul, c’est du poulet ?, mais je n’ai pas voulu donner dans la vulgarité pour éviter qu’il ne s’égare…)
Réponse (on dirait qu’il commence à flairer un loup…): Le Collège de France n’est pas local, c’est une institution prestigieuse de recherche et d’enseignement supérieur en France. Il est considéré comme l’un des plus grands centres de recherche au monde, et ses professeurs sont des experts reconnus dans leur domaine. Cependant, je suis toujours désolé de ne pas trouver de renseignements sur une personne nommée Claudine Tiercelin qui aurait été liée au Collège de France en tant que philosophe ou en tant que membre du personnel.
Moi (Je commence à sérieusement m’amuser, je crois que ce machin est fait pour ça, en fait !) : Elle y est pourtant professeur... depuis 2010.
Réponse: Je suis désolé pour mes réponses précédentes. Claudine Tiercelin est en effet une professeure au Collège de France, où elle enseigne la philosophie politique. Elle a rejoint l’institution en 2010. Merci de m’avoir informé.
Moi : (cette fois bien campée « philosophe politique » – en voilà un, au moins, qui a compris – , je pense surtout qu’il y a du y avoir un micmac dans son cerveau un peu trop grand pour lui avec le fait que je sois membre de l’Académie des sciences morales et POLITIQUES !): Vous faites de nouveau erreur ; elle n’y enseigne pas la philosophie politique, mais la métaphysique…
Réponse: (il est de plus en plus « sorry », ce pauvre petit chat): Je suis désolé pour les erreurs dans mes réponses précédentes. Claudine Tiercelin est en effet une professeure au Collège de France, où elle enseigne la métaphysique. Merci de me corriger.
Moi :(de plus en plus teigneuse et arrogante, je le concède, alors qu’il reste si poli !) : et la philosophie de la connaissance. Au passage, elle a plusieurs centaines de vidéos en ligne, et elle est aussi membre de l’Institut (Académie des sciences morales et politiques). Mais vos réponses me rassurent: je vois que ChatGPT a encore de gros progrès à faire….
Sur ce, ChatGPT m’a claqué la porte au nez. Ce qui montre qu’il n’est pas bête, mais alors vraiment pas bête du tout. Mais sans doute pas pour les raisons qui donnent en ce moment, des sueurs froides à certains… »
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 février 2023 à 19:08
@ Exilé
"Quitte à publier n'importe quoi y compris des calembredaines sur « la théorie-du-genre-qui-n'existe-pas » pour pouvoir continuer de publier d'autres documents du même type à jeter au pilon, tout cela aux frais du contribuable."
Aux "frais du contribuable" ? Mais arrêtez de me gonfler et privatisez tout !! Et, ensuite, quand vous constaterez que, même privatisé, vous aurez besoin de financer des projets de recherche si vous ne voulez pas continuer à vous déclasser pendant que le reste du monde avance, on en reparlera, du pognon...
La question du pognon, ce n'est pas là le problème.
Le problème, c'est que vous êtes hostile à toute forme de travail universitaire tant que votre religion ne dirigera pas les universités. Et que vous cracherez sur les universitaires tant qu'ils ne reconnaîtront pas le Christ comme Roi, quitte à flinguer votre pays.
Vous parlez de "théorie du genre"... Magnifique épouvantail. Je parle quant à moi de fusion nucléaire, d'intelligence artificielle, de robotique autorépliquante, de tout ce qui fera qu'un jour nous n'aurons plus qu'à nous poser au bord de la piscine en sirotant des tequilas. Je parle de savoirs qui amèneront l'énergie gratuite (la fusion nucléaire), la cognition gratuite (l'intelligence artificielle), le travail gratuit (la robotique autorépliquante). Comme cela, les Ouïghours n'auront plus à bosser gratos pour les Chinois (tout en se faisant violer leurs femmes par de dévoués fonctionnaires chinois).
Maintenant, oui, il existe bel et bien, aussi, des domaines de recherches en sciences sociales, dont l'élaboration des normes épistémologiques est la nouvelle frontière de la science, et il faudra passer outre vos stériles objections idéologiques, et les démonter une à une, pour y parvenir. Et aussi passer outres des délires idéologiques de la gauche en matière de confusion scientifique, ce qui n'est pas chose nouvelle non plus.
Il existe donc, oui, des départements de philosophie, des départements de sciences sociales, des départements de littérature, des départements d'histoire, des départements d'humanités. C'est d'ailleurs là le cœur historique, médiéval, chrétien, de l'université, bien avant que la science n'ait parvenu à y faire progressivement sa place.
Les sciences sociales sont bien évidemment nécessaires pour informer le débat public et le devienne plus que jamais compte tenu du poids que prend le net dans la vie de notre société. Nombre de départements de sciences sociales font du bon boulot, et leur rôle est effectivement d'interagir avec les décideurs publics. C'est donc une nécessité ÉTATIQUE que les sciences sociales. Car l'État gère une... société. Ben oui...
En ce qui concerne les "théorie du genre", que vous le vouliez ou non, il existe bel et bien une question de genre ou de sexe dans la société, et, que vous les vouliez ou non, au-delà même des questions de tantouzes, il y a, ne serait-ce qu'entre les questions hommes / femmes, des nécessités fondamentales de faire des études de ce type. Il y a, par exemple, de multiples questions médicales ou psychologiques où ces questions DOIVENT être étudiées. Y compris la question homosexuelle. Vous seriez d'ailleurs le premier à la revendiquer, l'étude médicale et psychiatrique des homosexuels. Donc, acceptez-en le pendant: oui, les homosexuels vont rentrer à l'université, faire des sciences sociales, pour expliquer à quel point on s'est fichu d'eux pendant des siècles et des siècles.
Si vous avez un problème avec le fait qu'on vous dise vos quatre vérités, il ne fallait pas en faire une vérité en tout premier lieu. Parce qu'à l'université, oui, en tente de chercher et on tente d'enseigner la Vérité avec un grand V. Et on n'a pas de patience, ou on ne devrait pas avoir de patience, pour les gens comme vous dont le cœur idéologique consiste à nier ces vérités, et à vous sentir persécuté quand la loi et la vérité vous empêchent de persécuter au nom de vos croyances religieuses anti-homosexuelles.
Et résumer la question de l'université à celle de l'homosexualité, franchement, entre nous, vous devriez être capable de mieux faire...
"Et pendant ce temps-là, les Chinois travaillent, eux."
Si vous voulez que les homosexuels travaillent, n'en faites pas des cas sociaux en les enfermant en hôpital psychiatrique pour ensuite venir vous en plaindre.
Et les universités américaines produisent encore à l'heure actuelle mieux que les universités chinoises. Cela n'a pas encore changé. Vous devriez en prendre de la graine, des universités ricaines, d'ailleurs, en terme de promotion du "travail" ou plutôt de l'entrepreneuriat. C'est grâce à elles que la Californie vous écrase, en terme de business informatique sur le net, avec tous ces géants ricains du net. Le capital risque, Monsieur, le capital risque...
Rédigé par : F68.10 | 06 février 2023 à 13:59
@ F68.10 | 06 février 2023 à 12:16
« Une institution universitaire est de haut niveau parce qu'elle publie et écrase la concurrence... »
Quitte à publier n'importe quoi y compris des calembredaines sur « la théorie-du-genre-qui-n'existe-pas » pour pouvoir continuer de publier d'autres documents du même type à jeter au pilon, tout cela aux frais du contribuable.
https://www.cnrs.fr/mi/spip310f.html?article87
Et pendant ce temps-là, les Chinois travaillent, eux.
Rédigé par : Exilé | 06 février 2023 à 13:10
@ Exilé
"J'ignore où vous avez vu cela, mais cette école forme des gens de haut niveau qui trouvent des débouchés."
Une école n'est pas de haut niveau parce que les gens trouvent des débouchés. Une institution universitaire est de haut niveau parce qu'elle publie et écrase la concurrence, et, non, ne se contente pas de "trouver des débouchés", mais nourrit un écosystème de startups et de capital risque.
"Trouver des débouchés", cela s'appelle l'apprentissage. Pas l'université.
Rédigé par : F68.10 | 06 février 2023 à 12:16
@ Exilé | 06 février 2023 à 10:30
« J'ignore où vous avez vu cela, mais cette école forme des gens de haut niveau qui trouvent des débouchés. »
À votre service ! :)
Rédigé par : Achille | 06 février 2023 à 11:03
@ Achille | 06 février 2023 à 07:59
« Il a été précédé en cela par Marion Maréchal qui, elle aussi, avait créé en 2018 son "Institut de sciences sociales, économiques et politiques" (ISSEP) dont elle a depuis quitté la direction vu qu'il semble que ce soit devenu un fiasco. »
J'ignore où vous avez vu cela, mais cette école forme des gens de haut niveau qui trouvent des débouchés.
Il existe même un module en « art oratoire »...
Rédigé par : Exilé | 06 février 2023 à 10:30
« La haine des élites a pris des proportions phénoménales, suscitée par une multitude de causes : envie et jalousie sociales, détestation des possédants, méconnaissance des processus économiques et politiques… » (PB)
Même Emmanuel Macron a pris conscience de cette haine des élites qui s’est concrétisée par les manifestations des Gilets jaunes tous les samedis pendant deux ans. Raison pour laquelle il a annoncé la disparition de l’ENA créée en 1945 dont il était lui-même issu, remplacé par l’ISP (Institut du Service Public) qui serait mieux adapté à la problématique de la société actuelle. Enfin on peut l’espérer.
Une autre solution consiste à créer sa propre école afin de former ses cadres chargés de transmettre "l’héritage politique" que l’on s’est laborieusement efforcé de porter pendant 40 ans.
C’est la volonté de J-L Mélenchon.
Il a été précédé en cela par Marion Maréchal qui, elle aussi, avait créé en 2018 son "Institut de sciences sociales, économiques et politiques" (ISSEP) dont elle a depuis quitté la direction vu qu'il semble que ce soit devenu un fiasco.
En clair les partis défendant des thèses extrêmes, de gauche ou de droite, veulent bien d’une élite, mais à condition que celle-ci soit dans la ligne de leur doctrine. Et ce sont les mêmes qui prétendent parler au nom de la démocratie. On rêve !
Rédigé par : Achille | 06 février 2023 à 07:59
Haine des élites (de droite) et misérabilisme de gauche
Le socialisme et ses moratoires nous ont apporté les "bienfaits" des bonheurs collectifs aux palmarès mortuaires prolifiques en ossuaires et en millions de morts partout où il a sévi.
Chez nous encore, pays attardé et nostalgique de ces heures sombres épouvantables du fascisme gauchiste, nous prônons toujours la chasse aux riches, l'éducation nationale socialiste marxiste, la stigmatisation des investisseurs, des créateurs, des financiers, des banquiers, de tous ceux qui réussissent grâce à leur labeur, leur génie, leur audace, les prises de risque.
Le socialisme c'est la jalousie, la haine, la division, l'inquisition, la solidarité pour les autres, la liberté d'expression muselée censurée bafouée, la propagande, la dictature de la bien-pensance de gauche etc. etc. ad nauseam ; la justice sociale à sens unique revue et corrigée par le socialisme : « tous pourris sauf moi ! »
Rédigé par : sylvain | 05 février 2023 à 14:34
Il est probable que Bernard Arnault partagerait cet avis :
« En France, s'il est difficile à un entrepreneur de gagner de l'argent, il lui est encore plus difficile de parvenir à le conserver. »
Rédigé par : Exilé | 04 février 2023 à 21:31
La différence d'attitude des Français et des Étasuniens à propos de l'argent peut se schématiser de la façon suivante :
De ce côté de l'Atlantique, quand un Français issu des « classes laborieuses » voit un homme riche au volant d'une automobile de luxe, il pense : « Vivement que le Parti arrive au pouvoir, je pourrai alors l'obliger à en descendre pour prendre sa place ».
De l'autre, son homologue pense : « Je vais travailler dur pour pouvoir m'acheter la même ».
Rédigé par : Exilé | 04 février 2023 à 18:03
@ sylvain
"Ah ça non alors, la France a trop besoin de vous pour peaufiner tous ces moratoires en cours dont vous êtes un expert indéniable"
Je confirme que lapider les nanas, c'est mal. Qu'un moratoire pour la lapidation est une bonne idée. Et qu'il serait temps que vous en acceptiez l'évidence.
"...celui sur l'Iran en est la preuve, vous avez réussi à supprimer les caillassages, les mollahs sont passés Allah vitesse supérieure, ils tirent, pendent et torturent."
D'aaaaaaaccord. Donc, si je dis que je veux un moratoire de la lapidation en Afghanistan, c'est qu'en fait je veux qu'on tire sur les femmes iraniennes. Mais bien sûr.
Non, Monsieur. Cela ne marche pas comme cela.
Par contre, je souhaite effectivement qu'on tire à bout portant sur tous les groupuscules qui veulent remettre en cause certains des droits de l'homme les plus fondamentaux par des mécanismes en dehors de celui du vote et de la réforme constitutionnelle. Je vise bien évidemment là les islamistes, mais aussi tous les groupes extrémistes de droite ayant franchi des lignes rouges tels que la possession d'armes.
"Bravo champion !"
Vous êtes un bel abruti.
Rédigé par : F68.10 | 04 février 2023 à 17:42
@ F68.10 | 03 février 2023 à 15:16
"Moi, si vous voulez m'expulser, je suis preneur."
Ah ça non alors, la France a trop besoin de vous pour peaufiner tous ces moratoires en cours dont vous êtes un expert indéniable, celui sur l'Iran en est la preuve, vous avez réussi à supprimer les caillassages, les mollahs sont passés Allah vitesse supérieure, ils tirent, pendent et torturent.
Bravo champion !
...............................
J'adore le maire d'Antibes, il collabore avec la macronie pour faire barrage à l'esseutrêêême drouâââte, le pire danger fasciste qui nous guette, le préfet macronien en remerciement lui offre plein de petits migrants tout mignons logés dans un hôtel et comble de goujaterie, il rouspète et refuse son cadeau.
Quand on collabore et pactise avec le diable macronien, faut pas venir chialer ensuite, il ne récolte que les fruits de sa soumission et de sa traîtrise.
J'en connais un qui doit bien se gondoler de rire avec cette info pagnolesque, c'est mon pote Zemmour et moi donc, je souhaite que ces sketchs se multiplient à l'infini dans toute la France des collabos LR PS PCF EELV NUPES LFI tous des c*ls en l'air, c*ls tendus, c*ls en fleur.
BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 04 février 2023 à 10:45
« ...le principe sacro-saint d'égalité, offrant le double avantage de stériliser la liberté et ses heureuses imprévisibilités et d'imposer le moins pour tous pour ne pas gratifier seulement quelques-uns du plus » (PB)
Nous pourrions également remarquer que le principe de fraternité est aussi singulièrement malmené dans l'affaire.
Nous entrons là en quelque sorte dans le domaine de la philosophie politique, avec la question de savoir si les notions figées dans une certaine devise trine ne seraient pas à la fois contradictoires et exclusives l'une de l'autre et ne relèveraient donc tout simplement pas de l'imposture ?
Rédigé par : Exilé | 04 février 2023 à 09:51
@ Achille
J'ai suivi l'affaire Achille, et il me faut bien reconnaître qu'il y a une pointe de "déception" concernant Mohed Altrad. Je veux penser qu'il s'est laisser corrompre plus qu'il n'a proposé de corrompre. Le monde du rugby a cette apparence de joyeux copinage fait de libations et parties de... qui peut facilement séduire. Vous le connaissez apparemment et vous savez que derrière cette façade il n'en est rien. Il est aussi cruel que celui du foot, peut-être plus si l'on considère cette trompeuse camaraderie qui cache bien des coups bas, des haines recuites, Laporte vs Novès par exemple.
Concernant Bernard Laporte, aucun étonnement. Je note l'absence de Serge Simon qui ne brille pas par sa défense de Bernie, lui qui aime tant faire le fier-à-bras.
Je m'égare comme dirait Lazare.
Mohed Altrad n'est certainement pas un perdreau de l'année, mais honnêtement, une réussite pareille quand on sait d'où il part, ça en impose un peu non ?
Rédigé par : Jérôme | 04 février 2023 à 09:30
« La haine des élites a pris des proportions phénoménales, suscitée par une multitude de causes : envie et jalousie sociales, détestation des possédants… » (PB)
Cela se remarque particulièrement chez les députés de LFI et notamment la pathétique Clémentine Autain qui va jusqu’à évoquer les troubles musculo-soviétiques.
Même Sandrine Rousseau et Louis Boyard n’auraient pas osé. Il est vrai qu'aucun d'eux n'a tenu un manche de pioche ! 😊
Rédigé par : Achille | 04 février 2023 à 08:45
« La haine des élites a pris des proportions phénoménales, suscitée par une multitude de causes : envie et jalousie sociales, détestation des possédants, méconnaissance des processus économiques et politiques... » (PB)
Cher monsieur Bilger, inutile d'aller chercher midi à 14h quand ce sont ces élites ou prétendues telles qui sont elles-mêmes la cause de la colère qu'elles suscitent par leur comportement, leurs discours ou bien l'arrogance dont elles font preuve à l'encontre des Français, souvent en niant les difficultés qu'ils rencontrent en diverses circonstances, par exemple la criminalité liée à l'immigration de masse ou bien encore en faisant preuve de malhonnêteté comme dans les cas d'une justice (?) d'une partialité perverse à l'encontre des Franco-Français, désinformation médiatique, mensonges et atteintes aux libertés fondamentales dans l'épisode du Covid etc. qui traduisent le plus souvent un manque de moralité évident chez ces gens qui devraient se montrer d'une correction exemplaire.
Rédigé par : Exilé | 03 février 2023 à 21:00
La détestation des élites n'est pas un phénomène nouveau, lorsque je travaillais encore, j'entendais régulièrement les critiques envers les actionnaires, le PDG et les cadres supérieurs ou même moyens, des nantis dont la société aurait pu se passer selon certains.
En fait "les élites" cela ne veut pas dire grand-chose. Il y a les très riches tel Bernard Arnault, que vous citez. Il est plutôt en retrait des médias. Il a, me semble-t-il, gagné sa fortune par son travail et son intelligence, implantant ses marques de couture et de parfums à travers du monde et la France peut s'en enorgueillir. Dans toutes les capitales du monde et leurs aéroports, on retrouve des pubs et des magasins vendant nos marques de luxe. C'est une fierté.
Dans une de ses usines, près de chez moi, les salariés sont généralement fiers d'y travailler avec des avantages "maison" assez substantiels.
Je mets un bémol pour les fortunes mal acquises car il y a quand même aussi des riches plus contestables, car enrichis grâce à des méthodes douteuses voire crapuleuses, curieusement elles sont moins critiquées car elles savent jouer les bons samaritains.
Comme on est toujours le riche de quelqu'un ou le pauvre d'un autre, c'est une notion très subjective. François Hollande avait défini la richesse à 4 000 € par foyer fiscal et cela était assez mal passé dans la classe moyenne, toujours trop aisée pour bénéficier du moindre avantage, mais toujours suffisamment riche pour payer taxes et impôts.
Et puis, surtout il y a des élites intellectuelles que nous voyons régulièrement dans les médias ou en politique, elles sont relativement riches ou du moins aisées. Ce sont les plus détestées car elles affichent mépris et condescendance, pédantes souvent, elles n'hésitent pas à mentir pour nous imposer leurs idées, négligeant les points de vue ou le questionnement du quidam de la rue.
C'est souvent à cause de certaines attitudes hautaines et méprisantes ou à leurs phrases sentencieuses que les "élites" sont mal vues, voire détestées.
Ce qui n'est pas nouveau non plus c'est de voir une certaine gauche, encore empreinte des idées communistes, honnir les riches et obsédée par l'égalitarisme.
Un égalitarisme qui ne tiendrait compte ni du courage, ni de l'intelligence, ni des individus plus ou moins dépensiers et encore moins du facteur chance personnelle, celle de se trouver là au bon moment, de travailler dans un secteur porteur plutôt que dans une entreprise en déclin, de prendre les bonnes décisions en évaluant les possibilités les plus favorables.
Mais le pire pour les NUPES et pour la gauche en général, c'est le riche qui ne rentre pas dans le jeu de leurs lubies progressistes et là je pense à la liste noire avec en tête M. Bolloré ou Elon Musk.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 03 février 2023 à 19:33
@ Jérôme | 03 février 2023 à 17:13
« J'allais oublier, Mohed Altrad, votre plus bel entretien. Quel bonhomme. Ça c'est de l'élite. Un fils de bédouin parti de rien. Qui a monté pas à pas l'échafaudage pour arriver sur le toit du monde. »
Mohed Altrad, le copain de Bernard Laporte ? Il semble qu’il ait quelques petits ennuis judiciaires en ce moment.
Mais avec sa fortune il va pouvoir se payer un bon avocat. : )
Rédigé par : Achille | 03 février 2023 à 18:32
Il n'y a pas de haine des élites, sous-entendu, politiques, économiques. C'est surtout qu'il n'y a plus d'élites, ou si peu, et que ceux qui se présentent comme en faisant partie ont du mal à en faire valoir les attributs.
Par ailleurs, être identifié comme appartenant à l'élite est bien trop largement confondu avec la possession de biens, le pouvoir exercé sur d'autres. Il n'est qu'à lire les réactions globales sur votre blog.
Prenons un exemple largement exploité. Bernard Arnault. C'est un capitaine d'industrie vanté.
Sa fortune personnelle est indécente. Mais elle n'est pas de 120 milliards d'euros. Il ne possède pas un coffre-fort gigantesque rempli de pièces d'or dans lesquelles, à l'instar de Picsou, il irait se vautrer à ses heures perdues. C'est un cumul de biens, entreprises, immobiliers...
Mérite-t-il tout cela ? Sa seule force de travail a-t-elle suffi ? A-t-il donné du travail ou utilisé le travail des autres ? Comment a-t-il forgé cet empire ??? Avec... de l'argent public. Flûte, mais alors, c'est donc une sorte d'oligarque à la mode soviétique qui utilise les biens publics pour s'enrichir ? d'une certaine façon. Est-il une élite ? peut-être.
Prenons Griveaux, le type qui fait de l'hélicob*te face caméra. Il est marié à la petite-fille d'Alexandre Minkowski. Admiration totale ... d'Alexandre Minkowski. Griveaux, détestation, voire haine. Une burnasse qui se prend pour... qui n'a rien fait de ses dix doigts et méprise tout ce qui n'est pas bien né. On le vantait brillant. Il est certain qu'à force de se la polir elle a fini par briller.
Francis Bouygues. Respect. Martin Bouygues un héritier estimable.
Jean-Luc Lagardère. Pas mal.
Le fils. Le sujet n'étant pas d'étudier le crétin congénital nous passerons. Il comblera les dettes qu'il va gérer grâce à un certain... Emmanuel "Kadyrov" M. avec l'argent de... l'État. Tiens, un autre oligarque soviétique.
Axel Kahn, admiration, Henri Laborit, idem, le Pr Huguenard, tout pareil.
De quelles élites parlez-vous Philippe ? Il y en a qui suscitent le respect, même si nuancé parfois, d'autres qui n'en sont pas mais qu'on tente désespérément de nous vendre comme telles.
Par exemple Kadyrov, un Mozart de la finance ? Un Richard Clayderman, et encore... il a utilisé ses positions dans l'État pour réseauter, passer dans la banque d'affaires et s'enrichir. Une élite ça ?
Niel, passé par la case prison, soupçonné de proxénétisme, réseau de "pipe-chaude". Ne doit sa réussite qu'aux largesses de l'Etat. De l'élite ?
La liste est longue.
Il n'y a aucune détestation de l'élite, il y a détestation des busards et busardes se prenant pour ce qu'ils ne sont pas.
L'élite, la vraie, celle dont la qualité se ressent sans qu'une Mimi Marchand, ex-taularde embastillée pour trafic de drogue, n'ait besoin de faire publier force montages dans des journaux de papier glacé.
J'allais oublier, Mohed Altrad, votre plus bel entretien. Quel bonhomme. Ça c'est de l'élite. Un fils de bédouin parti de rien. Qui a monté pas à pas l'échafaudage pour arriver sur le toit du monde.
Rédigé par : Jérôme | 03 février 2023 à 17:13
@ Ellen
"Puisque la France est la terre d'asile à l'infini même pour les inconnus aux papiers falsifiés, alors allons-y messieurs les politiques. Montrez l'exemple ! Soyez généreux et ils vous le rendront..."
Moi, si vous voulez m'expulser, je suis preneur.
Rédigé par : F68.10 | 03 février 2023 à 15:16
Allez, un peu de calcul élémentaire pour les nuls.
La fortune de Bernard Arnault s'élève à ce jour à 149 milliards d'euros.
Bien. Enfin, je veux dire tant mieux pour lui.
Maintenant, imaginons que dans un avenir proche dans une France comportant 100 millions de personnes pour la facilité du calcul, en comptant les Franco-Français et tous leurs invités, un gouvernement admirateur de feu Georges Marchais et de son principe fiscal génial « Je prends tout ! » l'applique à B.A, en l'envoyant sous un pont avec vue sur Bercy, un litre de gros rouge à la main.
Chaque bénéficiaire pourrait recevoir un chèque de 1 490 euros. Admettons.
Maintenant, une fois que la France aura fait la fête avec ses nombreux amis et dansé pendant un mois, que restera-t-il ? Rien, ou du moins pas grand-chose.
Et tout cela en s'asseyant encore davantage sur le droit constitutionnel de propriété « inviolable et sacré » (rires) qui, depuis le temps qu'il a été malmené par le Législateur et par le Conseil constitutionnel, a été quasiment vidé de sa substance.
Tout ça pour ça ?
Merci quand même, Bernard, ce fut un bon moment.
Rédigé par : Exilé | 03 février 2023 à 11:35
@ Isabelle | 02 février 2023 à 11:12
https://www.la-retraite-en-clair.fr/parcours-professionnel-regimes-retraite/regimes-speciaux-retraite/retraite-parlementaires
"Les services du Sénat ne communiquent pas sur le mode de calcul de la retraite des sénateurs. En 2018, la pension mensuelle nette d’un sénateur s’élevait à 3 856 €, hors majoration pour enfants.
Selon une étude de l’association Sauvegarde Retraites, si le sénateur liquide sa retraite à 62 ans, chaque euro cotisé rapporte 6 € de pension (contre 1,5 € dans les régimes de droit commun). Selon la même étude, un sénateur touche 2,94 % de l’indemnité de base à la retraite. En 2020, l’indemnité de base est de 5 623,23 €, ce qui représente donc 165,32 € par mois pour une annuité acquise. "
Cela concours forcément à, non pas de la haine, mais à un sentiment d'injustice de la part des citoyens, d'autant plus que la liste des avantages s'allonge comme un jour sans pain.
D'autant plus aussi que le sentiment général avec l'objectif de la nouvelle réforme des retraites aurait été pensé pour gommer les inégalités alors que une grande partie des gens pensent totalement le contraire:
https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/travail/reforme-des-retraites-les-regimes-speciaux-des-parlementaires-et-du-president-seront-conserves_AV-202302010299.html
Il faut lire Vincent Jauvert, "Les voraces" (les élites et l' argent sous Macron), ou encore "La mafia d' Etat" (histoire des élites de Mitterrand à Macron), "Les intouchables d' Etat" (Bienvenue en Macronie)... Le seul risque est d'attraper un bel ulcère et de vous tordre l'estomac pour un bon moment.
Je vous conseille donc de tenir à portée de main du Gaviscon, publicité non comprise dans le prix.
Rédigé par : Giuseppe | 03 février 2023 à 09:35
Et c'est ainsi que de Bonaparte surgit Napoléon, de l'égalité de droit l'uniformité des individus, du royaume l'empire, du meurtre du roi les génocides.
» 10Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. »
https://saintebible.com/lsg/1_john/1.htm
Merci, genau.
Rédigé par : Aliocha | 03 février 2023 à 08:50
Billet très intéressant.
Il suffirait que Bernard Arnault LVMH et la famille Bettencourt L'Oréal, tous deux milliardaires et qui donnent du travail à des centaines de milliers de Français, décident un beau jour, si les communistes font les imbéciles, d'implanter leurs entreprises à l'étranger où les impôts sont nettement moins chers. Ce serait la catastrophe assurée pour tous les salariés. Chômage, stress, factures impayées, expropriation et saisies pour la faute de ne plus pouvoir rembourser les crédits immobiliers en cours, pauvreté et malheureusement dépressions graves suivies souvent de suicides, etc.
Est-ce que ces députés communistes se sont déjà posés la question, qu'adviendrait notre pays si les fortunes s'expatrient à l'étranger ou dans un des pays de l'UE ? Faut pas qu'il tirent trop sur la corde au risque de lâcher. Les gros malins donneurs de leçons, forts dans la tchatche mais incapables de créer des entreprises pour générer de l'argent pour le pays et le bien commun… Ils en sont incapables, ils s'accrocher à leur carrière politique d'ultra gauche depuis des lustres et tirent le pays vers le bas. L'égalitarisme, donc le smic pour tout le monde ?
Décidément, ils n'ont rien appris à l'histoire des pays communistes, où pauvreté, misérabilisme, famine, privation de liberté, privation d'expression et de pensée étaient criants. Tous, fonctionnaires payés avec quelques centaines de kopecks distribués par l'Etat communiste confisquant les biens et des terres à des gens aisés alors qu'ils faisaient travailler des millions de compatriotes en enrichissant au passage les entreprises et le pays.
À bas le communisme !
URSS: Lénine, Staline et les pays de l'Europe de l'est DDR Allemagne comprise, annexés de force par les rouges de l'URSS après la Seconde Guerre mondiale ainsi que Cuba: Fidel Castro, l'ex-copain de la famille Mitterrand. Et ce ne sont que deux exemples horribles parmi tant d'autres...
Bien, ceci ne veut pas dire non plus que les richesses ne doivent pas être partagées raisonnablement avec justesse avec les salariés méritants pour leur permettre d'avoir un niveau de vie décent sans se poser la question de comment faire pour assurer les fins de mois sans se rendre malade et être menacé d'expulsion faute de ne plus pouvoir assurer les loyers, même modestes (très très chers en France). J'en suis consciente. Il faut réfléchir positivement. On peut toujours faire mieux, soit, mais sans les communistes au pouvoir. Il y a bien d'autres façons de relever le défi: du travail et un salaire décent pour tout le monde, sans faire appel à l'immigration de masse sous prétexte que l'on manque de main-d'oeuvre. On a assez de chômeurs dans notre pays. Alors occupons-nous déjà des nôtres avant d'envisager de nouveau l'immigration de masse venue hors de l'UE. De toute façons il n'y a plus de logements libres en France, excepté des tentes distribuées aux compte-gouttes porte de la Chapelle et dans le quartier des Lilas à Paris sans douches ou alors squatter les logements de nos politiques. JL. Mélenchon et ses fidèles LFI, E. Macron, G. Darmanin, E. Dupond-Moretti tous sont d'accord pour tout partager et ne voient aucun inconvénient à les faire héberger chez eux sans date limite of course. Le couvert du soir est gratuit, ça va sans dire.
Puisque la France est la terre d'asile à l'infini même pour les inconnus aux papiers falsifiés, alors allons-y messieurs les politiques. Montrez l'exemple ! Soyez généreux et ils vous le rendront...
Rédigé par : Ellen | 03 février 2023 à 00:15
L'accumulation de revenus et de patrimoine en récompense du travail et des talents, n'est pas illégitime.
Au surplus, ces 'gagnants' sont utiles à la nation dès lors que le fisc a prélevé sa part et qu'ils ont créé des emplois.
De quel droit Mélenchon traîne-t-il Bernard Arnault dans la boue. Il est peut-être jaloux ? La fortune de Mélenchon n'est pas négligeable et pourtant, il n'a ni les qualités ni l'audace d'un capitaine d'industrie. Il est spécialisé 'grande gueule', il agresse mais ne crée pas d'emploi.
Investir en achetant un appartement à Paris est une forme de spéculation passive enrichissante. Mélenchon aurait-il dû brader ce bien avant la hausse des prix du m² en signe de refus délibéré d'une accumulation de patrimoine imméritée ?
Qu'aura-t-il gagné quand Bernard Arnault en aura vraiment marre de la France et s'installera ailleurs ?
Rédigé par : lucas | 02 février 2023 à 23:11
« La haine des élites a pris des proportions phénoménales, suscitée par une multitude de causes : envie et jalousie sociales, détestation des possédants, méconnaissance des processus économiques et politiques… » (PB)
Rien n’est pire que cet égalitarisme rétrograde que veut imposer la NUPES et LFI en particulier. Cette vision n’est pas celle d’une gauche responsable et constructive, mais celle d’un gauchisme décadent.
On ne peut mettre sur le même plan les gens motivés, créatifs, entreprenants et ceux qui considèrent le travail comme une malédiction divine et revendiquent le droit à la paresse (dixit Sandrine Rousseau) quitte pour cela à vivre sur le dos de la société.
Les premiers contribuent à la richesse du pays, les seconds à sa dette.
Rédigé par : Achille | 02 février 2023 à 20:41
C'est assez facile de vilipender cette caractéristique française.
L'élite ne vous voit pas: elle vous fond dans le décor.
L'élite ne vous parle pas: elle sourit en entendant les fréquences de votre voix.
L'élite ne vous estime pas: elle jauge votre capacité à lui arracher quelque chose.
Mais l'élite a un grave défaut: elle a besoin de vous pour produire.
Or, la production va de l'effet de l'imagination au maniement de la serpillière.
L'élite aurait, si on adhère à l'assimilation française élite/richesse, la nécessité de se cantonner à de hautes fonctions rémunératrices, or l'élite va de la serpillière à la chefferie d'entreprise internationale.
Les Français, dans leur incommensurable obstination soviéto-maccarthyste, idolâtrent les élites inutiles, comme les bruiteurs sur scène ou les pousseurs de ballon au pied dont ils ne leur discutent pas d'être locupletissimes, se nourrissant même de leurs démonstrations de fortune inutile comme voitures ou villas.
C'est un piège dont on ne peut pas plus sortir que de celui de la retraite par répartition.
La personne qui s'en sortira indemne c'est l'élite sociale : le médecin dévoué, l'avocat des migrants, le joueur ami des enfants, à condition de ne pas être prise en flagrant délit de fortune honteuse, et de rester dans sa case.
Le Français aime ce qui est petit: il aime son niveau. Aussi, guillotine-t-il avec férocité, comme Bitos. Il aime parader avec des titres et ne comprend pas qu'une française prix Nobel de chimie coupe son interlocuteur en assénant qu'elle ne doit rien à la France.
Ainsi, cet horrible mot d'égalité a infusé son poison et, aujourd'hui, entre les mains de politiques qui vont de la serpillière à l'aventurier, produit des millions d'indifférents. Et c'est ainsi que survint... Bonaparte.
Rédigé par : genau | 02 février 2023 à 20:09
La haine des élites ? Schématisons un brin...
Les Français sont paresseux, pleurnichards et incultes (au moins sur le plan économique). Ceux qui réussissent bossent, utilisent leur énergie pour avancer et pas pour chouiner et ont compris depuis longtemps que ce n'est pas à coups de RTT et de retraite à 55 ou 60 ans qu'on s'enrichit. Alors ceux qui ne sont pas dans ce schéma, par flemme, par incapacité, par malchance, ceux qui revendiquent le droit à la paresse (et à la richesse), s'aigrissent et ne trouvent plus comme échappatoire que dauber sur de commodes boucs émissaires tels que les "milliardaires" en général et Bernard Arnault en particulier, avec Merluchon qui souffle sur les braises ! On n'oubliera pas non plus François Hollande qui s'était fendu d'un opportun "je n'aime pas les riches"... Imaginez un politique qui viendrait dire "je n'aime pas les pauvres" !
J'aimerais qu'il y ait dix Bernard Arnault en France alors qu'un seul Merluchon est déjà de trop. Qu'a-t-il jamais produit comme richesse ce gugusse à part son propre hologramme ? Combien de personnes fait-il vivre par son activité ? Quelle est sa contribution fiscale au budget de l'Etat ? "S'il y a des pauvres, c'est la faute des riches", déclare-t-il. Et Pierre Dac aurait ajouté : "Et réciproquement" !
Bernard Arnault fait dans le luxe, des produits chers, même très chers, mais pas de première nécessité. Donc personne n'est obligé de les acheter. Qu'on lui fiche la paix, tant qu'il ne fraude pas le fisc. Il a déjà bien failli partir en Belgique...
Alors l'égalitarisme à la française, hérité de la Révolution qui a inscrit cette sottise au frontispice de nos mairies, embraye là-dessus et, pour résoudre tous nos problèmes d'éducation, de santé, de police et justice, etc., yaka piquer dans la poche des milliardaires.
Et comme on n'y arrive pas, on tombe dans le misérabilisme et le masochisme, vieille tradition de la gauche française. Ecoutez-les tous vous décrire la condition des travailleurs français : 25 % sont morts avant 62 ans, "dodo, métro, caveau" pouvait-on lire sur un calicot de la manif du 19 janvier ! Et le général Martinez de clamer que la retraite à 64 ans, "ce n'est pas possible", sans que la journaliste (Malherbe, je crois) ne lui objecte que c'est possible partout ailleurs en Europe !
Misérabilisme et masochisme largement entretenus par les média qui tendent complaisamment leurs micros, chaque jour que Dieu fait sans exception, aux pleureurs et pleureuses qui se lamentent sur l'été brûlant, l'hiver trop humide, le prix du pain, de l'essence, des légumes ou des préservatifs !
J'en connais cependant (peu) qui rament, avec des salaires modestes, aggravés par une longue et grave maladie : jamais une plainte, toujours dans la dignité. Et si on remplaçait Egalité par Dignité ?
Quand Rachel Keke devient une héroïne et que la tête de Bernard Arnault est mise à prix, c'est plus inquiétant pour le futur que le réchauffement climatique !
Arrêtons là cette diatribe sous peine de tomber dans le misérabilisme et le masochisme !
Rédigé par : Alpi | 02 février 2023 à 19:00
Si, Monsieur Bilger, je vous rejoins sur la critique du misérabilisme utilisé par certains partis politiques, notamment LFI, en revanche quant à la haine des élites, il me semble qu'il s'agisse bien plus d'un rejet des élites politiques ou prétendues telles parce que, depuis quatre décennies, leur parole s'est continûment décrédibilisée.
Vous écrivez notamment : "La haine des élites a pris des proportions phénoménales, suscitée par une multitude de causes : envie et jalousie sociales, détestation des possédants, méconnaissance des processus économiques et politiques, refus d'assigner la moindre compétence et légitimité aux privilégiés du pouvoir et de l'argent, opprobre mécanique projeté sur des institutions comme par exemple l'ancienne ENA".
Quant au rejet des "possédants", il est de fait que, lorsqu'une grande partie de Français, ceux qu'a décrits Christophe Guilluy et appartenant aux classes dites moyennes, s'appauvrit et observe que pour la première fois depuis 1945 leurs enfants auront une situation inférieure à la leur pendant que certains s'enrichissent de manière fort importante (il suffit d'observer l'évolution dans le temps du nombre de milliardaires), il s'agit moins de jalousie que du constat que dans le système actuel ils font partie des perdants de la mondialisation tellement célébrée comme "heureuse" dans les années 1990.
Par ailleurs, les citoyens bons observateurs politiques ne manquent pas de constater que le pouvoir réel a basculé à Bruxelles dans les arcanes de l'Union européenne tandis que la classe politique française (droite et gauche confondues) leur tient un discours fallacieux et que la vie politique se limite à présent à la course au pouvoir sur des poulains adoubés par des agences extérieures...
En outre, lorsque les Français observent le phénomène de l'immigration et constatent que, décidée à Bruxelles ou dans certaines instances de l'ONU (cf. le Pacte de Marrakech par exemple), dès lors qu'ils expriment le refus de perdre ce qui faisait les caractéristiques culturelles de la France et de ses régions et qu'en sus, alors que par exemple monsieur Macron a particulièrement augmenté le nombre de visas et que le nombre des immigrés s'est accru de manière phénoménale ces dernières années, alors la classe politique bien-pensante et les médias adeptes de la doxa les rejette dans le fourre-tout de l’extrême droite. Et quand en sus on veut maintenant répartir des immigrés mal intégrés jusqu'au fin fond de nos campagnes, les réactions locales sont stigmatisées parce qu'étant celles d'une France moisie, recroquevillée sur son monde ancien qu'il convient de détruire !
Enfin, le mépris des politiciens français (encore une fois droite et gauche confondues) affiché à l'égard de leurs concitoyens (les Gaulois réfractaires, les sans-dents, ces gens qui ne sont rien, et j'en passe) qui sont en permanence infantilisés (s'ils ne sont pas d'accord c'est nécessairement que la pédagogie n'a pas été suffisante) est très bien perçu par une majorité de Français qui a compris qu'ils n'ont plus eux-mêmes prise sur les décisions qui conditionnent leur avenir et celui de leur enfants. Ce qui est au fondement-même de leurs abstentions majoritaires aux divers scrutins, ce qui ne gêne aucunement nos politiciens qui ne s'interrogent même plus sur leur véritable légitimité politique. Dix pour cent des électeurs se déplaceraient pour voter qu'ils considèreraient toujours que la majorité des Français ont voté pour leur programme politique !
Alors, Monsieur Bilger, il me semble qu'il ne faille pas se limiter à l'expression de quelques éléments provocateurs de LFI ou de la CGT pour estimer que les Français haïssent leur classe politique pour de seules mauvaises raisons.
Rédigé par : Robert | 02 février 2023 à 18:14
« Haine des élites et misérabilisme : nos deux plaies... » (PB)
Oui, mais la faute à qui, tout cela n'est quand même pas tombé brutalement du ciel ?
Par exemple, est-ce un hasard si un auteur étranger traduit en URSS à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires dans les années trente en pleine période stalinienne afin de faire dans le cadre du réalisme socialiste la promotion du communisme de type soviétique ne soit autre que Victor Hugo ?
Est-ce seulement un hasard si les hommes du Régime ont utilisé en France depuis des dizaines d'années son œuvre afin de pervertir idéologiquement la jeunesse en lui inculquant des images subliminales de révolte, de violence et de haine de classe, éléments qui serviront aussi de carburant aux mouvements révolutionnaires de type marxiste-léniniste ?
Pour ne pas évoquer les œuvres « culturelles » dérivées, assénées avec complaisance par le cinéma ou autres.
Est-il normal que les Français - qu'ils soient ou non parents d'élèves - aient à financer en tant que contribuables l’imposition scolaire d'une telle littérature dont ils pourraient subir les effets indirects ?
(Pour faire court, seul l'exemple de Hugo a été exposé, mais il est généralisable.)
Rédigé par : Exilé | 02 février 2023 à 17:31
L'anti-élitisme me surprend. Chaque mot a un sens ou plusieurs. Le mot « élite » a un sens très clair.
« Ensemble de ceux qui, dans un groupe, une société, sont considérés comme les meilleurs. »
(Dictionnaire de l'Académie française, dernière édition).
Il me semble que lorsqu'on parle d'anti-élitisme, on ne songe pas à un groupe particulier (exemple : « l'élite des pâtissiers dieppois ») mais à la société française. L'élite, c'est donc les meillleurs écrivains, les meilleurs peintres, les meillers sculpteurs, les meilleurs magistrats, les meilleurs avocats, les meilleurs ingénieurs, les meilleurs médecins, les meilleurs universitaires, etc.
Comment diable peut-on être contre les meilleurs ? Et ceux qui sont contre les meilleurs préfèrent-ils donc les pires ?
En politique, on me dit qu'il y a des partis qui sont « anti-élitistes ». Eh bien, à mon humble avis, ces partis ont tort.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 février 2023 à 14:36