On ne comprendra jamais rien à notre pays si on n'analyse pas son rapport complexe avec la loi et la manière dont les pouvoirs instrumentalisent cette dernière soit en l'annonçant soit en la faisant voter mais rien de plus.
Comment, en effet, ne pas être saisi d'étonnement face à la rareté des lois véritablement nécessaires, celles qui effectivement, à partir d'erreurs constatées ou d'imperfections relevées, se doivent d'être mises ou remises sur le chantier parce qu'elles vont rendre la réalité moins insupportable ?
Prenons par exemple la proposition du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin de favoriser la création d'un "homicide routier" qui ne se rapporterait qu'aux homicides commis par des conducteurs sous l'empire de l'alcool et/ou de la drogue. Ce serait une excellente initiative parce qu'elle donnerait à ce double fléau sa gravité pénale spécifique sans seulement le constituer comme circonstances aggravantes des délits de blessures et d'homicide involontaires.
Face à si peu de lois indispensables, combien de textes votés pour faire illusion, pour donner l'impression d'une action, en jetant à la communauté nationale, tels des os à ronger, de prétendues avancées législatives qui représentent trop souvent une fuite en avant ! Ce processus est délétère qui, confrontant le pouvoir à une réalité qu'il ne parvient pas à maîtriser par un exercice efficace de son autorité, le conduit à proposer notamment des augmentations de sanctions alors que celles en cours ne sont jamais appliquées dans leur sévérité maximale !
Le plus préoccupant est qu'à force, l'esprit public est devenu totalement désabusé, accueillant les lois à tonalité régalienne avec un amer scepticisme, conscient qu'il y a loin de la promulgation à l'effectivité, loin de l'arsenal législatif mis à disposition avec sa concrétisation rapide et opératoire.
L'Etat de droit s'est paré de tant de sophistication qu'on dirait presque que sa visée, à cause d'un formalisme présenté comme une garantie alors qu'il est une entrave, est de décourager les possibles efforts d'une démocratie qui serait décidée à se défendre et à vaincre, dans le dérisoire comme dans le grave, tout ce qui la menace.
À relier tous les débats relatifs à une France qu'il conviendrait de remettre debout dans la multitude des domaines où elle est défaillante, non seulement la globalisation des réformes imposerait un travail de Titan que nos échéances politiques trop courtes ne permettraient pas mais surtout serait mis en évidence le vice national fondamental : on édicte, on se rassure, on jette dans le panier républicain mais on ne se soucie pas d'inscrire dans le réel, on n'applique pas avec constance, on se donne bonne conscience. De sorte qu'il n'est pas un projet de loi ou une proposition qui ne soient frappés de suspicion parce que le citoyen n'est plus dupe : on lui vend du vent.
Pour prendre un exemple touchant la quotidienneté de tous, le nombre de suspensions du permis de conduire notifiées avec infiniment de retard et suivies par des conduites transgressives faisant fi de ce qui aurait dû les empêcher...
Je ne peux que renvoyer à mon billet du 15 février qui se rapportant au judiciaire et au pénitentiaire, est pratiquement à généraliser.
On voit pourquoi les lois sont comme des annonces faites à la France. Un calcul politique, ou un simulacre, ou une bonne foi accablée par l'inertie de ce qui suivra, ou l'enlisement dans les maquis bureaucratiques, ou une malignité destinée à gagner du temps jusqu'à la prochaine élection.
Faut-il alors vraiment s'étonner de la masse des hors-la-loi ou de ceux qui la connaissent mais se flattent de ne pas la respecter ?
@ Serge HIREL | 04 mars 2023 à 11:42
"Dans votre commentaire, comme de coutume, vous prenez grand soin d’éviter de répondre directement au point de vue de votre interlocuteur. J’exprime l’opinion que l’escalade en matière d’armes livrées par l’Occident à Zelensky pourrait inciter Poutine à déclencher le feu nucléaire..."
Je passe sur les diverses insultes dont vous croyez bon de me gratifier en préalable de cette déclaration, pour vous rappeler que j'ai répondu très exactement à votre point de vue -- si on peut appeler ça un point de vue. Moi j'appelle plutôt ça un monceau de sottises.
Vous n'avez pas dit que "l’escalade en matière d’armes livrées par l’Occident à Zelensky pourrait inciter Poutine à déclencher le feu nucléaire". Vous avez dit : "Aucun État n’a de bonnes raisons d’alimenter un conflit armé qui peut entraîner une offensive nucléaire. Une frontière, aujourd’hui, ne se défend plus au canon."
J'ai démontré en quoi votre deuxième phrase était un mensonge manifeste, mais, dans un souci de brièveté, je n'ai pas réfuté la première. Puisque vous insistez pour venir reprendre votre fessée, je corrige cette omission : alimenter un conflit armé qui peut entraîner une offensive nucléaire, c'est exactement ce qu'est en train de faire la Russie. Ce qui met votre "point de vue" par terre.
Sur la question générale du risque nucléaire dans cette guerre, vous mentez une fois de plus : j'ai, à de nombreuses reprises, expliqué pourquoi ce n'était pas une raison pour cesser d'armer l'Ukraine. Comme vous n'êtes pas l'unique lecteur de ce blog, que les autres sont légèrement plus dégourdis que vous et qu'ils pourraient m'en vouloir de répéter toujours la même chose, je vous renvoie à mes précédents commentaires (ou, mieux, à ceux des nombreux experts militaires et diplomatiques ayant traité la question).
Étant de nature charitable, je vous tends toutefois une main secourable en vous rappelant ceci : l'escalade militaire engagée par Poutine pourrait inciter la France à déclencher le feu nucléaire sur Moscou.
Figurez-vous que nous avons la bombe atomique.
Vous n'avez toujours pas justifié votre assertion ahurissante selon laquelle "la défense au canon d’une frontière contestée" ne pouvait pas "justifier le bilan" des victimes de la guerre.
Assertion qui aboutit à imposer la soumission à n'importe quel agresseur.
______
@ Axelle D | 04 mars 2023 à 21:00
"[...] Faisant ici - uniquement - référence à l'échange entre Serge Hirel et Marchenoir, ce dernier s'étant manifestement inspiré de ce que j'avais écrit en début d'année dans une tout autre situation."
Votre narcissisme exacerbé a quelque chose de fascinant. On a honte pour vous. Vraiment, vous vous imaginez que vous êtes la seule au monde à connaître le syndrome de Dunning-Kruger ?
Même chose pour votre rage à reprocher à F68.10 d'être d'accord avec moi (pas toujours, et pas sur tout). Que ce doit être insupportable d'être dévorée par une telle jalousie !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 mars 2023 à 05:29
@ Axelle D
"À force de vous substituer à Marchenoir pour réagir sans même avoir lu et compris le contexte, vous finissez par vous emmêler les pinceaux"
Vous vous êtes théâtralement emmêlé les pinceaux, Madame.
Un coup vous m'accusez de Dunning-Kruger, dans les commentaires du billet que vous avez référencé. Un autre coup, vous défendez Serge Hirel qui récuse la validité de Dunning-Kruger.
Vous êtes donc dans l'incohérence la plus totale. Et vous ne vous en rendez même pas compte. La seule chose qui vous importe, c'est de vous taper F68.10.
S'il faut utiliser l'"argument" de Dunning-Kruger pour taper sur F68.10, Madame Axelle D est au rendez-vous.
S'il faut défendre Serge Hirel en niant la validité de Dunning-Kruger pour se taper F68.10, Madame Axelle D est encore au rendez-vous.
Votre niveau d'incohérence en la matière est là si flagrant qu'il relève, et je pèse mes mots d'expert en la matière, de la psychiatrie.
"...vous sentir concerné même quand vous n'étiez cité que de manière accessoire et non visé au premier chef..."
N'importe quoi, Madame: vous m'avez mentionné explicitement. Je vous cite:
"Tiens tiens revoilà Dunning-Kruger ! Ce syndrome que j'avais évoqué en commentaire d'un billet de Philippe Bilger intitulé "Avec la permission de Pascal..." (publié en janvier) afin de réagir à un autre monsieurjesaistout et jaitoujoursraison, alias F68.10." -- Axelle D.
Donc, si jamais l'envie vous prend à l'avenir de venir accuser autrui d'être un malade mental parce qu'il se sentirait visé de manière purement imaginaire par des propos qui le viseraient alors qu'on ne parle pas du tout de lui, veuillez quand même faire l'effort d'effacer vos traces et de ne pas laisser traîner la mention "F68.10" ; celle que j'ai pris la peine de mettre en gras dans vos propos ci-dessus. Pour vous faciliter la tâche d'identification scripturale. Au cas où vous seriez analphabète en plus d'être illettrée...
Il n'y a pas de niveau "accessoire" ou de niveau "premier chef" en la matière: vous m'avez explicitement mentionné. Vous n'avez donc aucune excuse pour venir prétendre par la suite que je ne suis pas visé par vos propos du tout, qui me qualifient néanmoins de "monsieurjesaistout" et "jaitoujoursraison". Et, comparativement à vous, oui, mon humilité, si ce n'est ma sainteté, me contraint à le reconnaître: je sais tout et j'ai toujours raison. Axiome. De base.
"...mon propos faisant ici - uniquement - référence à l'échange entre Serge Hirel et Marchenoir, ce dernier s'étant manifestement inspiré de ce que j'avais écrit en début d'année dans une tout autre situation."
Non. Monsieur Robert Marchenoir a fait référence, dans son commentaire du 03.03.2023 à 05:45 sur le récent billet relatif à Taddéï, à Monsieur David Gorski. Monsieur Robert Marchenoir est un lecteur, tout comme moi, du blog Respectful Insolence de David Gorski. Monsieur David Gorski et ses commentateurs réguliers ou semi-réguliers (j'en ai fait partie) font très souvent (voire trop souvent) référence au syndrome de Dunning-Kruger. Vous trouverez 94 billets de Monsieur David Gorski mentionnant le syndrome de Dunning-Kruger.
Les lecteurs du blog de David Gorski, comme ma personne ainsi que Robert Marchenoir, sont donc PARFAITEMENT au courant de ce que c'est que ce syndrome. Nous n'avons pas attendu votre auguste et impériale personne pour entendre parler de Dunning-Kruger... ou pour en raviver notre mémoire...
94 billets sur le blog de David Gorski, je vous le rappelle, Madame... 94...
Et après cet exhibitionnisme d'ego au sujet de votre commentaire mentionnant Dunning-Kruger, vous osez venir m'accuser d'avoir des "idées de référence" ?? Chutzpah, Madame... Chutzpah...
Rédigé par : F68.10 | 05 mars 2023 à 02:14
@ F68.10
"J'ai aussi, ne vous en déplaise, refusé de reprendre à mon compte la validité de Dunning-Kruger sur le pur plan scientifique."
À force de vous substituer à Marchenoir pour réagir sans même avoir lu et compris le contexte, vous finissez par vous emmêler les pinceaux et vous sentir concerné même quand vous n'étiez cité que de manière accessoire et non visé au premier chef, mon propos faisant ici - uniquement - référence à l'échange entre Serge Hirel et Marchenoir, ce dernier s'étant manifestement inspiré de ce que j'avais écrit en début d'année dans une tout autre situation.
Rédigé par : Axelle D | 04 mars 2023 à 21:00
@ Axelle D
"Tiens tiens revoilà Dunning-Kruger ! Ce syndrome que j'avais évoqué en commentaire d'un billet de Philippe Bilger intitulé "Avec la permission de Pascal..." (publié en janvier) afin de réagir à un autre monsieurjesaistout et jaitoujoursraison, alias F68.10, disciple fidèle de Marchenoir qui ne manque jamais de lui apporter son soutien inconditionnel et zélé en toute circonstance ! Comme une fois de plus ici."
Au détail près que j'ai critiqué l'utilisation de ce terme. Je n'aime pas plus "Dunning-Kruger" que "pervers narcissique", voyez-vous. Preuve:
"J'utilise, à mon compte, le mot "fat" plutôt que Dunning-Kruger. [...] Prétendre qu'il est controversé n'est qu'un moyen d'esquiver la critique à bon compte. Tout comme il est certes un peu rhétoriquement facile, mais de moindre conséquence, d'utiliser des termes à 23 lettres comme "syndrome de Dunning-Kruger" plutôt que des mots à 3 lettres comme "fat"." -- moi
J'ai aussi, ne vous en déplaise, refusé de reprendre à mon compte la validité de Dunning-Kruger sur le pur plan scientifique. Preuve:
"C'est une théorie qui fait l'objet d'une critique argumentée. Nous verrons bien, à terme, si ce n'est qu'un artefact statistique. La psychologie fait en effet l'objet d'une crise dite de la reproductibilité. Dommage que Herbart, auteur en 1825 de Psychologie als Wissenschaft neugegründet auf Erfahrung, Metaphysik und Mathematik, ne soit plus de ce monde pour nous faire part de son avis sur l'évolution de la discipline qu'il a fondée." -- moi
Essayez donc, à l'avenir, d'apprendre à lire. Vous n'êtes manifestement pas analphabète, mais vous êtes illettrée.
Axiome: Je sais tout. Et j'ai toujours raison. Pas vous.
Rédigé par : F68.10 | 04 mars 2023 à 15:38
@ Serge HIREL | 04 mars 2023 à 11:42
Tiens tiens revoilà Dunning-Kruger !
Ce syndrome que j'avais évoqué en commentaire d'un billet de Philippe Bilger intitulé "Avec la permission de Pascal..." (publié en janvier) afin de réagir à un autre monsieurjesaistout et jaitoujoursraison, alias F68.10, disciple fidèle de Marchenoir qui ne manque jamais de lui apporter son soutien inconditionnel et zélé en toute circonstance ! Comme une fois de plus ici.
Autrement dit lynchage et léchage unis comme les doigts de la main.
Sans compter les copiés-collés et plagiats interminables, saoulants et la plupart du temps hors sujet.
Axelle (avec la permission de Mary)
Rédigé par : Axelle D | 04 mars 2023 à 14:15
@ Serge HIREL
« vous vous contentez du simple constat - celui-là même qui m’inquiète - que l’Allemagne et la Pologne se réarment »
La Pologne ne se réarme pas, elle ne s'est jamais engagée dans la voie du désarmement : elle est voisine de la Russie.
Rien à voir avec la situation et position allemande.
« À noter d’ailleurs que, lors de leur dernière rencontre, le 20 janvier, leur belle unité s’est quelque peu fissurée, certains commençant à se demander s’ils n’ont pas mis les doigts dans un engrenage mortifère. Mais cela, vous oubliez d’en faire mention Peut-être sont-ils désormais plus soucieux que vous des lignes à ne pas franchir... »
Nul ne peut mentionner ce que vous inventez au fil de l'eau.
Avant l'invasion, les pays frontaliers de la Russie alertaient de l'imminence du danger et étaient pris pour des clowns par les Français et Allemands. Depuis l'invasion, les communications et postures françaises ont fait de Macron et Scholz des synonymes d'inaction voire de complicité - le concept de refuser d'humilier un agresseur restera dans les mémoires.
France et Allemagne ont cru qu'ils pouvaient échapper à la marche vers la guerre, au moins froide. Ce n'est évidemment pas le cas, parce que les Russes font ce qu'ils ont toujours fait. Il est transparent que les services russes, comme du temps de l'URSS, sont actifs en France, finançant des agents d'influence (notamment des élus / politiques) et des agents de désinformation (notamment des journalistes).
Il n'y a donc aucune unité qui se fissure. Il n'y a jamais eu d'unité européenne, c'est exactement pourquoi tous les pays frontaliers se tournent vers l'OTAN. Les hésitations et tergiversations françaises et allemandes ne révèlent rien sinon la faiblesse de ces deux pays.
« D’autant plus qu'en ce qui concerne l’Ukraine, les armes conventionnelles ont déjà provoqué un bain de sang et montré qu’elles n’assuraient la victoire à aucun des belligérant »
Le propos n'a ni queue ni tête. Remplacez les armes de l'un des belligérants par des fleurs et vous verrez bien l'effet que les armes ont sur la victoire de son opposant.
Vous militez aussi pour le désarmement de l'armée française, puisque se servir d'armes provoquerait un bain de sang sans assurer la victoire ?
Rédigé par : Marcel P | 04 mars 2023 à 13:02
@ Serge HIREL (@ Robert Marchenoir)
"Vous devriez vous pencher sur le syndrome de Dunning-Kruger : vous en êtes une illustration éclatante." (RM)
"Très controversé dans la communauté scientifique, le syndrome dont vous m'affirmez atteint..." (SH)
Il n'est pas "controversé". C'est une théorie qui fait l'objet d'une critique argumentée. Nous verrons bien, à terme, si ce n'est qu'un artefact statistique. La psychologie fait en effet l'objet d'une crise dite de la reproductibilité. Dommage que Herbart, auteur en 1825 de Psychologie als Wissenschaft neugegründet auf Erfahrung, Metaphysik und Mathematik, ne soit plus de ce monde pour nous faire part de son avis sur l'évolution de la discipline qu'il a fondée.
Ce syndrome est utilisé ici de manière rhétorique: que ce syndrome soit réel ou pas n'enlève rien au fait que les fats ont existé, existent et existeront.
Ce point-là n'est pas controversé.
J'utilise, à mon compte, le mot "fat" plutôt que Dunning-Kruger.
Savoir si l'effet décrit par Dunning existe réellement ou pas, c'est une question en cours d'évaluation. Je n'y attache personnellement que peu d'importance. Car le fait est que les fats ont existé, existent, et existeront.
Prétendre qu'il est controversé n'est qu'un moyen d'esquiver la critique à bon compte. Tout comme il est certes un peu rhétoriquement facile, mais de moindre conséquence, d'utiliser des termes à 23 lettres comme "syndrome de Dunning-Kruger" plutôt que des mots à 3 lettres comme "fat".
À ma connaissance, le syndrome de Dunning-Kruger n'est pas référencé dans le DSM ou la CIM.
Rédigé par : F68.10 | 04 mars 2023 à 12:26
@ Robert Marchenoir | 03 mars 2023 à 17:12
Très controversé dans la communauté scientifique, le syndrome dont vous m’affirmez atteint... En revanche, il ne fait aucun doute que, désormais, le Pape a un sérieux concurrent en matière d’infaillibilité. Il lui reste néanmoins un avantage sur vous : la courtoisie de ses propos, certains tout aussi contestables que la plupart des vôtres... En ce domaine, vous êtes plus proche du néant que de l’excellence...
Dans votre commentaire, comme de coutume, vous prenez grand soin d’éviter de répondre directement au point de vue de votre interlocuteur. J’exprime l’opinion que l’escalade en matière d’armes livrées par l’Occident à Zelensky pourrait inciter Poutine à déclencher le feu nucléaire... et, pour balayer cette crainte et approuver la démarche des boute-feu, vous vous contentez du simple constat - celui-là même qui m’inquiète - que l’Allemagne et la Pologne se réarment et que les va-t-en-guerre et les marchands d’armes se réunissent à Ramstein...
À noter d’ailleurs que, lors de leur dernière rencontre, le 20 janvier, leur belle unité s’est quelque peu fissurée, certains commençant à se demander s’ils n’ont pas mis les doigts dans un engrenage mortifère. Mais cela, vous oubliez d’en faire mention. Peut-être sont-ils désormais plus soucieux que vous des lignes à ne pas franchir... Mais, c’est sûr, votre haine des Russes, qui, à vos yeux, sont tous restés d’affreux communistes soviétiques, vous apporte une bien plus grande compétence que la leur...
Avez-vous déjà entendu parler des pouvoirs étonnants des diplomates ? Savez-vous que, depuis toujours, lors d’un conflit, ce sont eux qui ont le dernier mot ? Un détail auquel je tiens : un appel à l’emploi de la diplomatie n’est pas en soi un appel au pacifisme et à la soumission. D’autant plus qu'en ce qui concerne l’Ukraine, les armes conventionnelles ont déjà provoqué un bain de sang et montré qu’elles n’assuraient la victoire à aucun des belligérants.
Rédigé par : Serge HIREL | 04 mars 2023 à 11:42
@ Serge HIREL | 02 mars 2023 à 14:03
Ce qui est fascinant avec vous, c'est l'outrecuidance avec laquelle vous écrivez les âneries les plus prodigieuses sur des sujets auxquels vous ne connaissez manifestement rien. Vous devriez vous pencher sur le syndrome de Dunning-Kruger : vous en êtes une illustration éclatante.
"Aucun État n’a de bonnes raisons d’alimenter un conflit armé qui peut entraîner une offensive nucléaire. Une frontière, aujourd’hui, ne se défend plus au canon."
Non, bien sûr. C'est pour cela que 50 États se réunissent tous les mois sur la base de Ramstein, en Allemagne, pour déterminer les meilleurs moyens d'armer et de soutenir l'Ukraine dans sa guerre de libération contre la Russie. Cinquante États de tous les continents, bien au-delà de l'OTAN : Japon, Corée du Sud, Israël, Qatar, Tunisie, Maroc, Kenya...
C'est pour cela que l'Allemagne a décidé de se réarmer, mettant fin à trois quarts de siècle d'antimilitarisme et trente ans de naïveté à l'égard de la Russie. C'est pour cela que la Pologne a décidé de porter son budget militaire à 4 % de son PIB, et d'acheter 1 000 chars d'assaut à la Corée du Sud (nombre de chars dans l'armée française : 200).
C'est parce qu'une frontière, aujourd'hui, ne se défend plus au canon, surtout lorsque l'ennemi vous a déjà envahi et promet d'aller encore plus loin. Elle se défend avec de jolies phrases, écrites sur Internet par le premier venu qui ignore tout du sujet et n'est responsable de rien.
D'ailleurs les Russes ne défendent pas leurs frontières au canon, non plus. Ils ont lu Serge Hirel, et ils ont tout de suite démantelé leur armée, conscients de leur profonde erreur.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 03 mars 2023 à 17:12
@ Robert Marchenoir | 28 février 2023 à 18:56
@ Marcel P | 28 février 2023 à 21:09
@ Giuseppe | 26 février 2023 à 13:51
Voilà donc les valeureux va-t-en-guerre, juchés sur leurs grands chevaux, indignés et hargneux parce que j’ose écrire que le bon sens est de mettre fin au plus vite à ces combats sanglants, qu’aucun Etat n’a de bonnes raisons d’alimenter un conflit armé qui peut entraîner une offensive nucléaire et qu’une frontière, aujourd’hui, ne se défend plus au canon. « Au canon »... Notez que je n’ai pas écrit qu’elle ne devait pas être défendue.
Que vous le vouliez ou non, la Russie, depuis la fin du régime soviétique, même si, par opportunisme, elle a signé des accords reconnaissant l’intégrité du territoire ukrainien - c’est à ce prix qu’elle a récupéré sa puissance nucléaire, essentiellement basée dans l’ex-République socialiste soviétique d’Ukraine - a toujours eu un regard sur le Donbass, dont une partie du territoire (l’oblast de Rostov) lui appartient.
Kiev, attiré par « l’Ouest », a toujours fait la sourde oreille, n’a jamais cherché une solution pacifique, même après l’annexion de la Crimée, oubliant, par exemple, d’organiser le référendum d’autodétermination prévu par les accords de Minsk ou, autre signe de rigidité vis-à-vis de la population locale, refusant l’emploi officiel de leur langue par les russophones.
L’invasion décidée par Poutine n’est pas justifiable, pas plus que la férocité de l’armée ukrainienne dans les Républiques dissidentes (14 000 morts entre 2014 et 2022). Est-ce iconoclaste de noter qu’hormis en 2014, après la prise de la Crimée, Kiev, pour tenter de résoudre pacifiquement ce conflit qui, sur son flanc Est, croissait d’année en année, n’a jamais pris l’initiative de s’adresser aux Nations-Unis, en suggérant par exemple, l’envoi de Casques bleus ? Bien sûr, la Russie aurait opposé son veto...Elle l’a fait quatorze fois pour protéger le régime syrien, ce qui n’a pas empêché les adversaires de celui-ci de continuer à tenter de le faire condamner... et de réussir à le rendre infréquentable.
Cette solution, employée pour apaiser d’autres points chauds du monde, n’est plus envisageable aujourd’hui, après l’internationalisation de la guerre russo-ukrainienne, voulue, dès son origine, par les Etats-Unis, imités aussitôt par une Europe suiveuse, mais sans vrais moyens, hormis ses trains de sanctions peu efficaces sur l’économie russe.
Il n’est plus guère d’autres moyens de parvenir à la fin des hostilités que par une négociation au niveau des deux puissances mondiales impliquées. C’est en fait ce que la Chine propose, qui a bien compris que l’Europe, par ses déclarations belliqueuses, s’était elle-même disqualifiée pour l’organiser.
Mieux vaudrait néanmoins que Pékin n’agisse pas seul, que l’initiative soit collective. Pour qu’elle réussisse, encore faudra-t-il, comme l’avait dit Macron avant de se ranger sous la bannière étoilée, ne pas tenter d’humilier Poutine et ramener à la raison Zelensky qui, ces jours-ci, au fil de ses propos, se sent d’humeur à aller au-delà de la seule défense de son territoire.
Rédigé par : Serge HIREL | 02 mars 2023 à 14:03
Contrairement à ce qu'on croyait, la bestialité c'est se comporter envers les animaux avec amour !
Rédigé par : Bill Noir | 02 mars 2023 à 10:08
@ Serge HIREL
« La défense au canon d’une frontière contestée depuis la chute de l’URSS peut-elle justifier un tel bilan, hélas encore provisoire ? »
La Russie conteste sa frontière avec la Pologne, la Finlande, l'Estonie, la Moldavie. Les peuples concernés ont-ils le droit de se défendre ou il vous importe qu'ils se soumettent ?
Au passage, certains contestent des frontières françaises. Doit-on tolérer des chars dans Paris et des déportations de populations dans les régions contestées ? Peut-on déporter les Alsaciens à Rostock avec votre bénédiction ?
Cela vous fait peur, la guerre froide ? Et du temps de l'empire précédent, de l'URSS, ça vous faisait peur aussi ? Vous auriez souhaité que toute l'Europe devienne soviétique, pour mettre fin à la guerre froide ?
Rédigé par : Marcel P | 28 février 2023 à 21:09
@ Serge HIREL | 28 février 2023 à 12:59
"La défense au canon d’une frontière contestée depuis la chute de l’URSS peut-elle justifier un tel bilan, hélas encore provisoire ?"
1) La réponse des Ukrainiens est oui. Qui êtes-vous donc pour leur ordonner de se soumettre et d'accepter la disparition de leur pays ? Laquelle serait accompagnée, comme on le voit depuis 2014, d'assassinats de masse, de tortures et ainsi de suite ?
2) La frontière n'est pas contestée depuis la chute de l'URSS. La chute de l'URSS a été entérinée par les accords de Belovezha, signés en 1991 par les dirigeants de la Russie, de l'Ukraine et de la Biélorussie. Aucune contestation de frontière ne figure dans cet accord.
Depuis, la Russie a signé une tripotée d'accords par lesquels elle s'engageait à respecter les frontières de l'Ukraine. Accords qu'elle a tous violés en envahissant son voisin en 2014.
La frontière est "contestée" depuis l'invasion et l'annexion de 2014. Votre emploi de ce terme est malhonnête : il suggère des fautes de part et d'autre. Ce n'est pas le cas. La seule "contestation" vient de la Russie, et le seul droit sur lequel elle s'appuie est le droit du plus fort, exercé par les armes en violation de la charte de l'ONU où la Russie occupe une place éminente avec son droit de veto au Conseil de sécurité.
C'est un peu si comme moi, je "contestais" votre portefeuille et que j'exigeais que vous me le remettiez sans résistance. Ce que vous accepteriez sans barguigner, bien sûr.
Ce que vous êtes en train de nous dire, c'est qu'aucun pays ne devrait se défendre par les armes s'il est envahi par un autre, sous prétexte que ça ferait des morts. Donc si demain la frontière française était à nouveau "contestée" par l'Allemagne, nous devrions nous coucher et accueillir l'ennemi avec résignation, c'est bien ce que vous soutenez ? Si la Turquie, l'Arabie Saoudite, la Chine, la Russie ou les États-Unis décidaient de nous envahir, nous devrions nous laisser faire, telle est bien votre position ?
J'ai loupé le commentaire par lequel vous réclamiez en conséquence l'abolition de l'armée française, et le retrait de la France de l'Organisation des nations unies (laquelle est fondée sur l'interdiction de ce genre de "contestation de frontières").
Mais curieusement, l'Ukraine, elle, devrait se laisser faire. Pourquoi ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 février 2023 à 18:56
@ Giuseppe | 27 février 2023 à 21:49
« ...on retrouve les mêmes termes du rugby dans les puissants discours de Winston Volodymyr »
Belle tentative de détournement de mon propos... J’ai écrit : « ...à noter que le vocabulaire du rugby est un copier-coller de celui du combat », ce qui est un constat et non une ode au maître de l’Ukraine.
Lequel, soit dit en passant, ne semble pas faire preuve d’un goût prononcé pour l’exercice de la démocratie dans son pays. Que sont devenus les dirigeants au pouvoir avant lui ? « Winston », comme le faisait Churchill à Westminster, prend-il conseil auprès des députés de la Rada, qui ne s’est pas réunie une seule fois depuis un an, malgré les moyens modernes de consultation à distance ? Cette « union sacrée » du peuple, dont on nous rebat les oreilles, est-elle réelle, comme ce fut le cas en France en 14-18 ?
« [Volodymyr et Antoine] ont un peu le même physique et le même discours sur une confiance inébranlable »
Quand la victoire est incertaine, en rugby comme dans la guerre, en être sûr relève de la foi, non de la confiance. On dit que la foi peut soulever des montagnes... mais, dans le cas de Zelensky, il est maintenant établi que la sienne n’est pas suffisante pour bousculer le mastodonte russe.
Sans les armes et les « conseillers » fournis par les membres de l’OTAN, sans la désorganisation structurelle de l’Armée rouge, l’Ogre de Moscou l’aurait dévoré en trois jours, familles russes et ukrainiennes ne déploreraient pas des centaines de milliers de morts et de blessés et le monde ne serait pas menacé, sinon d’une troisième guerre mondiale, en tout cas d’un retour à la Guerre, espérons, froide, pour des dizaines d’années.
La défense au canon d’une frontière contestée depuis la chute de l’URSS peut-elle justifier un tel bilan, hélas encore provisoire ?
Rédigé par : Serge HIREL | 28 février 2023 à 12:59
@ Serge HIREL | 27 février 2023 à 11:46
Pour le vocabulaire, vous avez tout à fait raison, on retrouve les mêmes termes du rugby dans les puissants discours de Winston Volodymyr, l'abnégation, le sens du devoir, le courage...
D'ailleurs le mot confiance est très important, dans le BTP c'est essentiel, chacun avait "sa caisse à outil", on embarquait dans chaque aventure les mêmes sur qui on pouvait compter, l'abnégation comme outil principal.
Volodymyr a vu jouer Antoine, ils ont un peu le même physique et le même discours sur une confiance inébranlable, Antoine sera notre premier vainqueur de la Coupe du monde après laquelle on court depuis tant d'années.
Avez-vous remarqué sa "cuillère" du bout des doigts, mais tellement importante, y croire toujours, jusqu'au bout, et là je vous cite: "Certes, certes... Mais vous préjugez de celle du futur...", la confiance est ce qui compte le plus, j'ai plein d'exemples en tête, on y passerait la nuit...
Avoir la confiance avec soi c'est la victoire ou tout au moins vous avez fait la moitié du chemin, mais elle impulse une dynamique inébranlable.
Il passe me voir de temps à autre à la maison, c'était en 8e de finale à Agen, la plus grosse écurie du championnat, celle de Raoul Barrière, et pour la première fois David l'emportait contre toute attente. Lui a été exceptionnel, recruté par Monsieur Rugby qui l'avait détecté, il n'a jamais été international mais pour tout notre pays on s'en fichait il était le meilleur, il avait un dur caractère, respecté de tous.
Ce n'était que de la confiance, une mêlée concédée juste avant le coup de sifflet de la mi-temps, à 5m de la ligne d'essai, et Goliath fut cul-par-dessus-terre... La victoire était acquise et le futur aussi.
Là-dessus je m'arrête, je vais me pencher sur la RTA spéciale que j'ai commandée, que du moteur à explosion, et jusqu'à preuve du contraire ce n'est pas avec des batteries que Volodymyr va faire avancer ses chars.
Rédigé par : Giuseppe | 27 février 2023 à 21:49
Bonjour breizmabro,
Amie des bons et des mauvais jours !
Tellement heureux de votre proximité discrète.
Je vous embrasse
Rédigé par : Bill Noir | 27 février 2023 à 17:13
@ Giuseppe | 26 février 2023 à 13:51
« Je ne vais pas vous refaire l'histoire... »
Certes, certes... Mais vous préjugez de celle du futur...
P.-S. : ne trouvez-vous pas que « Winston » ressemble un peu à « Antoine » ? S’il n’avait pas viré comédien, puis « serviteur du peuple », il aurait pu être un bon demi de mêlée... À noter que le vocabulaire de rugby est un copier-coller de celui du combat... les cadavres en moins.
Rédigé par : Serge HIREL | 27 février 2023 à 11:46
SIGNES ET MESSAGES Suite
Ce jeune homme à la voix, dont on ne connaît ni le nom ni même le prénom, pas plus que son visage (contrairement à celui disgracieux de Palmade qui s'étale depuis 15 jours dans toutes les télés et tous les kiosques à journaux) – et c'est tant mieux, il aura moins de difficulté à reprendre sa vie – est désormais dans les mains des judiciens et des psychiciens, autant dire qu'il est sauvé !
Le judicien de service l'a placé en détention – fait rarissime dans la pratique judiciaire actuelle – mais ce n'est pas forcément préjudiciable dès lors que l'on considère la fragilité de cet enfant, un peu perdu, dont les parents se tordaient les mains depuis quelque temps sur son sort.
On suppose que toutes les précautions ont été prises pour qu'un nouveau drame soit évité – par pendaison cette fois – ou que, remis en liberté il aille s'en prendre à son prof de math ou à sa professeure de théâtre – on sait que dans les écoles catho cette personne est d'importance considérable.
Nous sommes désormais dans le temps du questionnement et de l'étonnement. Cet enfant venait de décrocher son brevet avec une mention TB – les mauvaises gens vont dire que ce diplôme c'est plus rien – mais quand même la mention TB est indépassable !
On allègue son écriture mais c'est mettre en accusation la pédagogie inclusive qui néglige l'écriture manuelle, formatrice première du goût pour l'art pictural si riche dans notre civilisation, dans un temps où le gamin reçoit son premier ordinateur à son entrée en primaire.
Les politiciens expliquent ! Rioufol déclare que l'école est trop fragile pour l'inclusion (?) mais la délicieuse Véronique Jacquier affirme que tous les métiers sont devenus dangereux et que la morale commune (qui se formait jadis à l'école) n'existe plus. Bon !
Mais des explications plus sérieuses viennent des sondages et des études statistiques.
Il s'avère que le harcèlement est devenu une pratique courante et qu'elle est considérée comme formatrice du caractère alors qu'elle témoigne de la seule incapacité du corps professoral et de la perte de sens des enseignants qui ne se soucient guère de la qualité de l'École pour tous… la plupart d'entre eux mettant leur progéniture dans le privé.
L'enfant harcelé d'aujourd'hui vit un réel calvaire… on ne peut guère s'empêcher de penser qu'il est en rapport avec le mixage des cultures !!!
Notre collégien à la voix était, paraît-il, harcelé à la communale ; ses parents ont cru nécessaire de le mettre dans l'école privée qui avait une bonne réputation. On ne sait pas si les jésuites d'aujourd'hui ont les moyens de faire respecter l'ordre dans leurs écoles et si – contrairement à leur bastide amiénoise où ils ont obtenu une réussite exceptionnelle heureusement unique – ce nouveau camarade aurait été bizuté plus que de mesure, paria d'une société devenue infâme sous bien des aspects, et prêt à en sortir par tout moyen ?
Une autre étude statistique complète le sinistre tableau de l'Éducnaz : 50 % des professeurs (un sur deux n'est-ce pas) ont subi une agression, physique ou verbale, dans l'exercice de leur métier.
On parle de pressions insoutenables d'une certaine partie de la population qui vient se plaindre des médiocres résultats obtenus par leur progéniture, alléguant des comportement racistes inacceptables, les privant de notes et de diplômes auxquels ils ont droit comme tout le monde.
La réussite scolaire est devenue un droit pour tous.
Heureusement pour les profs du secondaire où les prises de décision importantes sont collégiales. Mais il y a du souci à se faire dans le supérieur où certains résultats décisifs ne dépendent que d'un seul professeur.
On souhaite bonne chance à celui-là, il risque gros !
Je ne peux pas m’empêcher d'éprouver une émotion particulière pour l'enfant à la voix !
Rédigé par : Bill Noir | 27 février 2023 à 09:15
@ Isabelle | 24 février 2023 à 13:40
"Quant à Zelensky et Poutine, ils veulent toujours plus de guerre et de morts."
Allons, allons... Vous renvoyez dos à dos le Cinglé meurtrier et agresseur avec Winston Volodymyr et son peuple martyrisé, qui ne demandaient rien à personne.
Un peuple qui aspirait à la liberté, et pas à traîner des charrettes à bras sur les routes de la débâcle... On peut comprendre qu'ils résistent un peu quand même... Nous avons eu la nôtre et ils connaissent l'histoire, macroner est banni de leur pensée.
Avez-vous connu Franco ? Quand vous irez sur les Ramblas vous comprendrez ce que la liberté veut dire, de la Costa del Sol en passant par la Costa Blanca et j'en passe... Et ce fut le soleil et la mer... trente années plus tard:
https://youtu.be/mQnU8CD5R4I
On peut comprendre ces jeunes Ukrainiens qui viennent étudier en France et qui découvrent le droit de grève, et les syndicats en 2014, la révolution de la Dignité... Enfin oublier le knout et surtout respirer une autre vie.
Jérôme Poirot avait traité "d'esclaves" ce peuple russe, peut-être en essentialisant... Je comprenais ce qu'il voulait dire, il a jeté un froid sur le plateau, et en suivant, la journaliste - une batouille de plus - de vouloir le reprendre.
Je ne vais pas vous refaire l'histoire, Winston Volodymyr a le droit de la légitime défense, et dans quelques semaines, le Cinglé va sentir le vent du boulet. Résister comme pour la WW2, bien sûr ce sont des morts, mais vivre libres c'est le prix de la vie à payer.
La liberté ne se monnaye pas, Mykhaïlo Podoliak n'a pas parlé de vaincre ou mourir, il a simplement dit qu'ils vaincraient, ce n'est qu'une question de temps. Tous ces criminels de guerre n'échapperont pas à leur sort, et quand on voit l'organisation et le savoir d'investigation de l'intelligence de l'Ukraine, certains ne vont pas fermer les yeux toutes les nuits.
Rédigé par : Giuseppe | 26 février 2023 à 13:51
"40 % des accidents sont causés par des alcooliques ce qui veut dire que 60 % des accidents sont causés par des buveurs d'eau" (Jean Carmet dans "les brèves de comptoir" de la série Palace).
Souvenirs... souvenirs ;)
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2023 à 12:45
@ Robert Marchenoir 23 février 2023 à 01:13
"...pas la peine de s'embêter avec des débats parlementaires. Ça ne peut pas être pire"
"Ça c'est ben vrrrai !" comme disait la mère Denis :D
Rédigé par : breizmabro | 26 février 2023 à 12:37
@ Exilé | 25 février 2023 à 10:53
Tout est dit.
Rédigé par : Axelle D | 25 février 2023 à 16:04
Les lois absurdes aussi bien dans leur énoncé que dans leur application devraient logiquement, au pays de Descartes, être impitoyablement rejetées d'office, ce qui n'est pas le cas.
Il m'arrive de citer l'exemple de la loi traitant du squat du domicile de particuliers.
Une des causes de l'absurdité de cette loi, donnant souvent droit au transgresseur plutôt qu'à sa victime, vient en partie du fait qu'elle est une loi composite, mélangeant ce qui ne devrait que relever de la violation de domicile et ce qui relève du « droit au logement », de nature différente, qui est trop souvent confondu avec un prétendu droit à obtenir un logement gratuit, ou alors il faudra expliquer à la plupart d'entre nous pourquoi ils ont bêtement dépensé des fortunes la majeure partie de leur vie pour se loger.
Dans cet exemple, des situations qui pourraient rester relativement simples (ce qui est le cas dans la plupart des pays) faisant qu'un intrus dans le domicile d'un particulier en est extrait manu militari par la force publique sans autre forme de procès, de façon simple, rapide, juste, logique et humaine se transforme rapidement en France en un écheveau juridique inextricable avant de parvenir des mois plus tard à une solution d'ailleurs non satisfaisante après avoir piétiné allègrement les droits constitutionnels de la victime.
Un autre cas est donné par l'empilage vite complexe de textes résultant de la transgression initiale d'une loi.
Par exemple, le seul droit dont devrait bénéficier un étranger mettant illégalement le pied en France devrait être celui de se faire expulser à la vitesse de l'éclair sans être maltraité.
Or, celui qui a transgressé l'interdiction d'entrer en France se voit immédiatement ouvrir un magnifique univers radieux dans lequel une suite innombrable de prétendus « droits » lui permettent parfois de mener une quasi-vie de nabab sans rien faire ou bien de s'y livrer à des activités criminelles sans pouvoir se faire expulser.
Tout cela a un coût financier, social, humain et sécuritaire énorme alors que bien des Français modestes sont délaissés.
Une fois de plus nous nous trouvons face à une situation absurde dans laquelle un transgresseur est transformé de façon magique en un « ayant droit ».
De qui se moque-t-on ?
Rédigé par : Exilé | 25 février 2023 à 10:53
Le coup est précis et élégant, la victime tombe, certains osent applaudir.
Saint-Jean-de-Luz, capitale de la tauromachie ?
Rédigé par : Bill Noir | 25 février 2023 à 10:48
Les enseignants sont devenus des en saignant... Oui, je sais !... Je sais !
Mais depuis 50 ans de souhmission ils ont tout fait pour que ça arrive.
Rédigé par : Bill Noir | 25 février 2023 à 09:16
INDISCRÉTION
Il paraît que Mélenchon est riche. Une fortune de 1,2 million d'€.
La vache !
Un type qui sa vie durant a été député, ou sénateur et même ministre.
Moi, je vais vous dire : la politique ça paye pu !
Rédigé par : Bill Noir | 25 février 2023 à 06:51
« On ne comprendra jamais rien à notre pays si on n'analyse pas son rapport complexe avec la loi et la manière dont les pouvoirs instrumentalisent cette dernière soit en l'annonçant soit en la faisant voter mais rien de plus. » (PB)
Un problème ? Une loi.
Mais après une loi votée dans l'urgence de l'émotion médiatique autour d'un sujet à la mode, le soufflé retombera et puis tôt ou tard, plus personne n'y pensera.
Ce qui n'empêchera pas le problème, tapi dans son antre, de ressurgir de temps à autre en ricanant.
« Comment, en effet, ne pas être saisi d'étonnement face à la rareté des lois véritablement nécessaires... » (PB)
Le Législateur devrait comprendre - mais en est-il seulement capable ? - que des lois aussi complexes qu'alambiquées seront fatalement inappliquées car inapplicables.
Le Législateur devrait donc aussi - mais en aurait-il le courage et la volonté ? - reprendre tout ce fatras illisible y compris par les magistrats qui sont eux aussi censés ne pas ignorer la loi (rires) en s'inspirant du principe étasunien KISS (Keep It Simple Stupid) qui est la règle dans le développement rationnel de systèmes ou de processus.
Rédigé par : Exilé | 24 février 2023 à 20:47
@ Patrice Charoulet 13:32
Les enseignants modernes s'amusent volontiers, dit-on, aux dépens de leurs jeunes contemporains.
Un de leurs jeux consiste à glisser une incongruité dans une dictée pour vérifier si la classe est éveillée. De fait, immanquablement, un élève s'écrie:
"Senghor... plus diplomatique ??? Un professeur ne devrait jamais dire ça ".
Le jeu s'appelle "dictée de cons". Mme Savoy le pratique volontiers.
À peine écrite, je trouve mon explication déplacée ; elle n'a rien à voir avec le billet du jour.
Rédigé par : Yves | 24 février 2023 à 18:35
@ Isabelle
"J’ai l’impression que Joe Biden est en aussi bonne santé que Mitterrand en 1995. Je suis donc rassurée."
Cela n'a aucune importance. Ce qui importe, c'est qu'il y a une équipe et une administration derrière lui. La démocratie est un sport collectif. Contrairement au poutinisme.
Rédigé par : F68.10 | 24 février 2023 à 14:32
Une immense inertie en effet face à un monde qui bouge dans tous les sens, de quoi avoir le tournis !
J’ai l’impression que Joe Biden est en aussi bonne santé que Mitterrand en 1995. Je suis donc rassurée.
Quant à Zelensky et Poutine, ils veulent toujours plus de guerre et de morts.
Je vais arrêter de fermer les veilleuses le soir pour sauver la planète, ce n’est plus nécessaire.
J'oublie les Chinois, le frappadingue de Corée du Nord, le dirigeant turc (bref, nous avons l’embarras du choix) !
Dormez bien, braves gens !
Rédigé par : Isabelle | 24 février 2023 à 13:40
@ sbriglia en mode Charoulet | 24 février 2023 à 10:52
Antoine sbriglia... Passe dans le dos, cadrage-débord, essai entre les perches, chapeau !
https://youtu.be/dcu11z509NY
À montrer dans toutes les écoles qui expliquent le droit.
Rédigé par : Giuseppe | 24 février 2023 à 13:38
@ Jérôme | 24 février 2023 à 09:38
Tout à fait: savoir et savoir transmettre sont deux choses bien différentes. Je crois que c'est d'ailleurs le côté de la transmission, le plus intéressant du métier. Transmettre et intéresser les élèves sur des matières parfois ingrates ou considérées comme inutiles par les enfants. Détecter le gosse pépite "qui ira loin" et malheureusement aussi celui qui reste totalement imperméable pour diverses raisons. Raisons qu'il faut rechercher.
Enfant d'enseignants, je restais imperméable, sans doute par fainéantise, aux études prolongées, après avoir reçu les acquis fondamentaux et il me reste en meilleur souvenir l'atelier "bois et fer" une heure par semaine du collège de la rue du Pont de Lodi en plein Quartier Latin à Paris. Ce qui était totalement anachronique dans un quartier de galeries de peintures.
Nous avons su tout de suite qu'un de nos gosses irait loin en logique mathématique. À deux ans il avait ramassé toutes les chaussures de la maison, bottes comprises et les avait soigneusement alignées par taille et couleur dans la cour... :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 24 février 2023 à 13:20
Cher Philippe Bilger,
Une fois encore votre billet est frappé au coin du bon sens, qui décrit avec une acuité rare un des nombreux travers de notre pays.
Question liminaire : vous viendrait-il à l’esprit de dissocier - dans un pays démocratique - le peuple de la façon dont fonctionne le pays ? Evidemment non.
En conséquence, et pardon de radoter, la gouvernance de ce pays, avec tous ses dysfonctionnements, n’est que l’exact reflet de notre mentalité profonde.
Voilà près de 50 ans que la pensée progressiste s’est emparée de nos esprits, y instillant une évidente schizophrénie : si nous faisons mine de déplorer tous les dysfonctionnements de ce pays, nous les encourageons en renouvelant systématiquement notre confiance à ceux qui en sont les promoteurs, et en balayant ceux qui voudraient y mettre fin de façon radicale.
Il en va ainsi pour les lois, dont il est de bon ton d’exiger l’exécution, mais dont nous espérons secrètement pouvoir bénéficier un jour de l’absence d’exécution.
Dans l’excellent livre sur le tsunami woke qui est en train d’emporter notre civilisation (le Courage de la dissidence), Bérénice Levet date des années 70 ce changement profond de mentalité, avec l’avènement de la pensée progressiste, la fin de l’école, la perte de nos valeurs ancestrales, la haine de la France et l’imprégnation du laxisme généralisé dans nos esprits.
Question provocante pour terminer : imagine-t-on un seul instant que l’assassin du professeur (seule appellation acceptable) d’espagnol soit collé contre le mur une fois sa responsabilité clairement établie, et cela sans autre forme de procès ? Mon Dieu, quelle horreur ! Quelle barbarie !
Non, on préfère se pousser du col en psychiatrisant son acte à l’envi, et en lui cherchant désespérant toutes les excuses possibles et imaginables. Il ne serait pas étonnant que la société soit finalement responsable de son acte.
Le progressisme, c’est cela.
Rédigé par : Florestan68 | 24 février 2023 à 13:03
@ Bill Noir | 24 février 2023 à 08:00
« Des parents de l'agglomération et des alentours accompagnés de leurs enfants. Inquiets et surpris : c'est que le dernier drame connu (...), celui (...) du professeur Paty, n'avait aucun rapport avec le leur. »
Non.
Étonnés mais pas surpris…
C’est leur professeure qui a, hélas, été surprise…
Relisez l’histoire de Littré lutinant sa bonne et surpris par sa femme…
Rédigé par : sbriglia en mode Charoulet | 24 février 2023 à 10:52
Il faut être un fieffé naïf pour penser qu'un CAPES, une agrégation, donnent la moindre compétence dans l'art d'enseigner.
Être "culturé" est une chose. La nécessaire part d'intuitivité, de finesse personnelle permettant de transmettre sa culture ne vient certainement pas des stéréotypes relevant d'un diplôme.
Ça ne signifie pas qu'un diplômé ne puisse avoir ces qualités, ça va de soi.
Les rodomontades du mister perfect sont risibles.
J'ai au cours d'une vie professionnelle bien remplie, rencontré autant de crétins diplômés ou pas, et inversement, de gens extrêmement brillants chez les deux.
Et chez les profs, tous diplômés à l'époque où il m'arrivait de mettre un doigt de pied dans leur cours, objectivement, j'ai rencontré disons ... 95 % de handicapés du bulbe et de la pédagogie.
Rédigé par : Jérôme | 24 février 2023 à 09:38
Actuellement nos politiques se résument à des annonces (les décisions ne dépendent plus de nous) ou des financements (que nous n’avons plus). Pour sortir de l’ornière il nous faudrait des pointures comme gouvernants. Par exemple, souvenons-nous du choc pétrolier de 74 consécutif à la guerre du Kipour, la réponse fut la construction de 13 réacteurs de 900 MW et une industrie dédiée dit plan Messmer... Autre époque...
Rédigé par : Louis | 24 février 2023 à 08:43
SAINT-JEAN-DE-LUZ
Hier, dans l'après-midi, une foule silencieuse mais inquiète s'est rassemblée devant l'école catholique où s'est produit « l'imprévisible ». Des parents de l'agglomération et des alentours accompagnés de leurs enfants. Inquiets et surpris : c'est que le dernier drame connu – toujours dans les mémoires –, celui de la tête coupée du professeur Paty, n'avait aucun rapport avec le leur. Ce n'était pas un haschischin venu d'Orient pour mériter ses 70 vierges mais un des leurs, un jeune garçon tranquille, plutôt bon élève, qui s'était distingué auparavant par une banale difficulté liée à l'écriture : était-ce un droitier contrarié qu'on avait forcé à écrire de la main gauche – les prescriptions pédagogiques sont si bizarres depuis quelques décennies – et qui lisait sa langue maternelle de gauche à droite comme il sied, contrairement aux Japonais qui lisent de haut en bas et aux arabes de droite à gauche, Dieu seul le sait.
Et, à sa Suite, tous les sages, maîtres du logos romain qui vont s'emparer de son cas – sociologues, psychologues, psychiatres, peut-être même les écologues qui sont depuis peu à la mode – seuls les politologues restant discrets
pour des raisons évidentes puisqu'ils sont les véritables responsables.
Ce jeune homme sans histoire, calme, maître de lui et déterminé, a accompli la tâche ordonnée : il s'est levé de son banc, est allé fermer la salle de classe au verrou et s'est approché de sa victime, son couteau dissimulé dans des papiers, a porté un unique coup, propre… et élégant on serait tenté de dire… puis s'est rendu dans une autre classe où il a été dessaisi de son arme sans heurt… et là, quasiment dans la sérénité il a prononcé cette étonnante réflexion impulsive qui lui vint d'ailleurs : « Ma vie est foutue ! »
Ce jeune garçon n'est pas « fou », il est mystérieux… et inquiétant.
Cette foule d'une province tranquille, rassemblée sur les lieux peu après, s'est peut-être posée des questions métaphysiques, repassant dans la mémoire de chacun tout ce qu'évoquait pour eux ce Saint-Thomas d'Aquin à qui ils avaient confié leurs enfants.
Plus que Paty, cette immolation pourrait inciter ce qui reste de Français à réfléchir sur l'avenir de leur pays. Aussi sur leur passé, sur leur culture, sur leurs arts, sur leur place dans la civilisation du monde.
Tout ce qui arrive n'est pas forcement dû au hasard, l'inattendu est réservé aux imbéciles.
Rédigé par : Bill Noir | 24 février 2023 à 08:00
@ Patrice Charoulet
Monsieur Gérald Darmanin possède plusieurs costumes fournis avec son maroquin de ministre de l’Intérieur de la France. Il faut bien admettre que le costume de diplomate lui sied à ravir.
Le ministre de l’Intérieur et de l’outre-mer est diplomate, par conséquent il a choisi d’agir de manière diplomatique.
Quand l’adjectif est attribué au sujet, il convient d’utiliser le mot diplomate.
En revanche, dans le cas d’un adjectif épithète, il est grammaticalement correct de choisir l’adjectif diplomatique pour qualifier les talents dans le domaine des relations publiques.
Par nécessité de complétude, il convient de rappeler que le substantif diplomatique est relatif aux diplômes et ne rentre pas dans le cadre de ce commentaire.
Enfin, un diplomate ne porte pas de chapeau. L’accent circonflexe serait une faute d’orthographe.
Rédigé par : Vamonos | 24 février 2023 à 02:04
@ Patrice Charoulet | 23 février 2023 à 13:32
« Parmi les professeurs, il y a des niveaux différents. On peut commencer par être maître auxiliaire dans un collège technique à Trifouillis-les-Oies. Si l'on est reçu à un concours appelé CAPES, on peut être professeur titulaire dans un collège ou un lycée. Même chose, quand on est reçu à un concours plus difficile que le CAPES, et qui est l'agrégation. Les inspecteurs peuvent choisir parmi ces agrégés ceux qui leur paraissent capables (...) » etc. etc.
C’est cette sacro-sainte mise en cases - ou en cages... - qui rend l’Education nationale et, plus généralement, l’Administration française, totalement immobiles, amorphes et, de ce fait, nécessairement contre-productives. Dans un tel état d’esprit, le fonctionnaire n’est plus qu’une bête à concours, dont le seul objectif est de mener carrière et de se parer le plus possible de plumes de paon pour satisfaire je ne sais quelle fierté personnelle. Laquelle, au contraire, ne devrait résulter que de sa capacité à être au service de ses concitoyens...
Par exemple, pour un professeur, il me semble que le sentiment du devoir accompli qu’il est en droit de ressentir devrait découler bien plus du nombre de ses anciens élèves ayant réussi dans la vie que de la taille des diplômes qu’il a accumulés... La triste actualité du jour le rappelle crûment. Agnès Lassalle était aimée par ses élèves parce qu’elle était à leur service. Qu’elle ait été agrégée, titulaire d’un Capes ou d’une autre peau d’âne n’a strictement aucune importance.
« Ici, ce n'est pas ‘diplomatique’, mais ‘diplomate’ qu'il fallait dire. »
Quand les membres de l’Education nationale, quel que soit leur grade, n’en seront plus qu’à commettre de tels péchés véniels, tout ira bien. Mais avant cela, le chemin sera long pour retrouver notre rang en matière d’enseignement... Pour l’instant, la dégringolade se poursuit... y compris en ce qui concerne le recrutement et le professionnalisme des personnels...
Rédigé par : Serge HIREL | 23 février 2023 à 20:01
@ Marcel P
Certes, les frères directeurs d'associations bidon subventionnées qui touchent cinq ou dix mille euros par mois et plus, tous frais, hôtels, réceptions, voyages, etc. payés, je les mettrais en camp et même en prison pour un bon moment.
Les fonctionnaires qui pourrissent le pays en créant des règlementations pour justifier leur fonction, je les virerais.
Mais vous je vous conseillerais plutôt une bonne clinique psy.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 février 2023 à 19:16
@ revnonausujai | 23 février 2023 à 14:54
Plutôt trafic d'influence, je pense.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000028311912
Et certainement pas viol.
Rédigé par : xc | 23 février 2023 à 17:35
@ Jérôme | 23 février 2023 à 06:50
"Par ailleurs, comment avoir confiance dans la parole d'un ministre, grand menteur, que je considère comme un violeur, rappelons qu'exiger des faveurs sexuelles pour rendre service n'est pas synonyme de consentement, qui se donne des airs mais n'est qu'un insignifiant de plus dans la galaxie politicienne."
Exiger des faveurs (et les obtenir) pour "rendre service", quelle qu'en soit la nature, est aussi un pacte de corruption ; mais là, silence radio des médias, pas question de provoquer l'action d'un magistrat !
Rédigé par : revnonausujai | 23 février 2023 à 14:54
« Prenons par exemple la proposition du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin de favoriser la création d'un "homicide routier" qui ne se rapporterait qu'aux homicides commis par des conducteurs sous l'empire de l'alcool et/ou de la drogue. » (PB)
Cela semble correspondre à la logique même.
Mais si en effet il conviendrait de sanctionner ces meurtriers en puissance pour avoir conduit leur voiture sous l'emprise de substances illicites, ce qui les expose à nuire à la vie d'autrui mais dans un cercle relativement restreint, que penser de tous ceux qui, responsables de la conduite du char de l’État - celui qui navigue sur un volcan - dans les mêmes conditions d'imprégnation stupéfiante, font courir des risques énormes à la France entière, par exemple en l'impliquant dans une guerre qui n'est pas la sienne sans même lui demander son avis ?
Rédigé par : Exilé | 23 février 2023 à 13:42
"On voit pourquoi les lois sont comme des annonces faites à la France. Un calcul politique, ou un simulacre, ou une bonne foi accablée par l'inertie de ce qui suivra, ou l'enlisement dans les maquis bureaucratiques, ou une malignité destinée à gagner du temps jusqu'à la prochaine élection." (PB)
France à la dérive :
Saint-Beauzire (43) : un homme agresse sexuellement dix garçons et filles de 4 à 9 ans ; il est condamné à un an ferme aménageable sous bracelet électronique.
Le chauffard – un délinquant multirécidiviste – qui a tué Antoine, le fils du chef Yannick Alléno, a été remis en liberté après 8 mois de préventive: un magistrat a levé sa détention provisoire.
En Tunisie, ils sont moins bêtes que nous :
Le président tunisien Kaïs Saïed persiste et signe :
« Ils veulent changer la composition de la démographie tunisienne. C’est un complot pour s’attaquer à l’État, au peuple et à l’identité tunisienne »
Il a entièrement raison de persister ! Il veut sauvegarder la Tunisie, c’est aussi simple que ça !
Rédigé par : Isabelle | 23 février 2023 à 13:33
Langue française
Interminable préambule pour ceux de mes lecteurs qui n'ont jamais travaillé dans l'enseignement.
Parmi les professeurs, il y a des niveaux différents. On peut commencer par être maître auxiliaire dans un collège technique à Trifouillis-les-Oies. Si l'on est reçu à un concours appelé CAPES, on peut être professeur titulaire dans un collège ou un lycée. Même chose, quand on est reçu à un concours plus difficile que le CAPES, et qui est l'agrégation. Les inspecteurs peuvent choisir parmi ces agrégés ceux qui leur paraissent capables d'enseigner dans les classes préparatoires aux grandes écoles (sciences, lettres, HEC…). Et les universités choisissent parmi les agrégés candidats ceux qui leur paraissent pouvoir devenir assistants. Ces assistants, au fil des années, peuvent devenir maîtres assistants, maîtres de conférences, puis, couronnement d'une carrière, professeurs titulaires d'une chaire. Certains restent où ils sont en province. Certains rêvent d'aller en Sorbonne ou dans une autre université parisienne ou à l'Ecole normale supérieure. Au-dessus de tout cela, couronnement des couronnements, il y a le Collège de France. C'est la suprême consécration.
Fin de mon interminable préambule.
Or, ce jeudi sur France Culture, l'invitée est... professeur au Collège de France ! Je ne la connais pas .
Elle se nomme Bénédicte Savoy. Vous aurez compris qu'on s'attend au plus haut niveau imaginable, et je suis certain qu'elle a cet immense niveau dans sa matière et j'ai tous les respects pour son immense niveau et je suis comme au pied d'une montagne.
Soudain, j'entends : « Senghor est plus conciliant, plus diplomatique ». Eh bien non, Madame, immense professeur au Collège de France, et qui mérite mes respects. Ici, ce n'est pas « diplomatique », mais « diplomate » qu'il fallait dire. Plusieurs de mes lecteurs professeurs ou non comprendront pourquoi.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 23 février 2023 à 13:32
C'est une excellente idée de dénoncer ces lois (ou projets) qui n'apportent rien si ce n'est un simulacre de prise en compte d'une affaire dramatique, bouleversante pour notre société médiatisée. Mais quelle surprise, je pensais que le projet de Darmanin aurait servi d'exemple, et non ! Notre cher magistrat honoraire la trouve utile ; le technicien du droit a dû prendre le dessus sur le citoyen éclairé.
Rédigé par : durrmeyer bertrand | 23 février 2023 à 12:11
De ce billet dont, Monsieur Bilger, j'apprécie la précision et l'exactitude de l'analyse, je retiendrai ce passage : "L’État de droit s'est paré de tant de sophistication qu'on dirait presque que sa visée, à cause d'un formalisme présenté comme une garantie alors qu'il est une entrave, est de décourager les possibles efforts d'une démocratie qui serait décidée à se défendre et à vaincre, dans le dérisoire comme dans le grave, tout ce qui la menace.
Effectivement, l’élite gouvernante de toute tendance ne fait qu'obéir à la mode du formalisme systématique, au plan juridique comme vous le relevez ici, mais aussi dans la plupart des domaines, y compris scientifiques où par exemple les chercheurs sont aussi pris dans un carcan administratif formaliste qui ne leur permet plus d'exprimer leur personnalité et la liberté de la recherche.
Partout c'est le règne des protocoles, comme on l'a vu dans l'approche de la lutte contre l'épidémie de Covid par la grâce de laquelle on a assisté à une limitation drastique des libertés, pour ne pas dire à sa quasi-suppression. Le pseudo-comité scientifique, cornaqué par l'agence McKinsey et ses tableaux Excel, a systématiquement agi dans une doxa en grande partie suivie par un pseudo-"conseil de défense sanitaire" présidé par le président de la République et dont les travaux étaient couverts par le secret.
Dans le cas présent, un accident de la route mettant en cause un comédien adulé par nos médias donne l'occasion au ministre de l'Intérieur de surfer sur la vague pour annoncer une loi routière spécifique.
Depuis, on a eu l'assassinat d'un professeur dans un établissement scolaire privé. Les réactions du ministre de l’Éducation nationale sont peu convaincantes et ne permettront pas de lutter contre les violences en milieu scolaire. Quand on voit comment l'affaire du malheureux professeur Samuel Paty, égorgé dans la rue à la sortie de son établissement, n'a en réalité été suivie d'aucun effet, on peut douter de la capacité des progressistes wokistes qui nous dirigent de prendre enfin le taureau par les cornes pour imposer enfin ce qui a fait la force de notre enseignement : autorité rétablie des professeurs, discipline stricte exigée des élèves, rigueur intellectuelle, retour aux méthodes pédagogiques qui ont fait leur preuves (notamment pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture), exclusion des écoles de la politique et des religions, voire des parents...
Pour en revenir au sujet même de ce billet, quand le gouvernement actuel et ses successeurs rétabliront-ils les forces de l'ordre dans l'exercice plein et entier de leurs prérogatives d'autorité et de l'obligation faite à tous les citoyens de les respecter dans l'exercice de leurs fonctions, en simplifiant leurs procédures administratives comme judiciaires ?
En réalité, beaucoup de Français sont perfusés à l'esprit anarchiste qu'on voit à l’œuvre et prôné par ses suppôts chez LFI. Quand on entend leurs élucubrations, notamment celles d'une Sandrine Rousseau, ou quand on tolère les agissements de la famille Traoré, avec une sympathie manifestée par nombre de médias complaisants, qui a conduit à Persan à muter les gendarmes en raison des menaces exercées contre eux-mêmes et leurs familles, quand on a un ancien ministre de l'Intérieur qui, lui, voulait faire agenouiller les policiers français à la suite de l'affaire Floyd aux Etats-Unis, c'est l'état d'esprit général des Français, à commencer par notre classe politique, qu'il faut changer pour raisonner en termes d'intérêt général et non à se limiter au nombrilisme de la société pervertie par la marchandisation des esprits et, dès le plus jeunes âge, par les réseaux prétendument "sociaux" et la libéralisation de fait de la drogue depuis au moins deux décennies.
Question subsidiaire : alors qu'on vante le peuple ukrainien pour son courage, son patriotisme et de ce fait devenu un exemple, comment restaurer l'amour de la France par les nationaux français, le patriotisme chez ses citoyens alors que tout a été fait par nos dirigeants pour que les Français aient honte de leur Histoire et même de ce qu'ils sont ou ont été, une nation européenne brillante et fière d'elle-même et de ce qu'elle a accompli dans le cadre d'une civilisation européenne maintenant disparue dans les limbes de l'Histoire ?
Effets pervers et évidents de la mondialisation que personne ne voudra mettre en cause... "Vaste programme" aurait dit le Général de Gaulle !
Rédigé par : Robert | 23 février 2023 à 12:03
Monsieur Bilger,
Cette notion d'homicide routier me semble du même tonneau que les autres termes à la mode, comme féminicide. Cela ne changera guère le fond du sujet : se posera toujours la question de l'intentionnalité et, surtout, du choix de la sanction de la peine.
L'homicide routier est déjà prévu par la loi, c'est un homicide involontaire (ce qu'il rester,a peu importe les mots, parce que l'intention de l'auteur n'est pas de tuer) aggravé, au maximum de la gravité pour les délits. Or, les auteurs de ce délit sont rarement condamnés à 10 ans d'emprisonnement. Pourquoi ? Parce qu'un certain nombre de leurs auteurs sont, sinon, des citoyens sans problème, qui ont commis une faute dramatique mais dont le reclassement social ne pose aucune difficulté. La France étant ce qu'elle est, on image mal une sévérité exemplaire pour ceux-là, quand par ailleurs on passe notre temps à être clément avec toutes formes de criminalité organisée ou sérielle.
Le réel est là, on peut bien s'agiter et créer un nouveau texte. La Justice ne sera pas plus répressive, non pas parce que les magistrats sont tous de fieffés coquins d'extrême gauche, mais parce qu'une répression accrue serait fondamentalement injuste.
C'est du même registre que l'affaire des chats écrasés du ministre de l'Intérieur : difficile de se choquer et d'allouer des moyens dans un pays où, un jour sur deux, un clandestin, arrêté mille fois, commet un viol à l'occasion d'une agression violente à l'origine crapuleuse.
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@ Xavier NEBOUT
« Vous ne voudriez pas mettre tous les fonctionnaires de... qui les pondent au chômage ? Et puis les élus ont le droit de laisser une trace dans l'histoire, non ? [...]
Et ce n'est rien à côté des règlements. [...]
La DGCRF est sur le point de remplacer le politburo à elle toute seule.
Figurez-vous que maintenant, elle a sa doctrine propre ![...]
Mater l'agent immobilier »
Traduction : Xavier NEBOUT est un repris de justice/fraudeur qui aimerait une application de la loi plus sévère pour tous sauf pour lui.
« Les gauchos - pour l'essentiel, ces mêmes fonctionnaires parasites et fripouilles des associations de bien-pensance, parlent de la menace fasciste pour ne pas dire nazie. Mais se rendent-ils compte combien grandit dans une partie des Français l'envie de les coller en camp ? »
Vous êtes très clairement une menace. De faible ampleur très évidemment, une menace néanmoins. Pas forcément déterminé à homicider un brave type sur un malentendu parce que vous l'avez rangé dans l'extensive catégorie « parasites-fripouille » mais ne serait-ce que par volonté d'accueillir tout régime assassin, islamiste ou impérialiste russe qui permettrait la mise en place d'un système concentrationnaire à l'encontre de l'extensive catégorie « parasites-fripouille ».
Rédigé par : Marcel P | 23 février 2023 à 10:57
Houellebecq et Palmade foncent à tombeau ouvert au mur des homicides de leur succès, cela les regarderait si cela ne révélait le cancer qu'est la voiture individuelle, symbole d'une liberté qui n'est que dépendance et asservissement, retour à l'esclavage :
"Ce qui est ici en question est la critique du projet technicien qui caractérise la société industrielle. J’entends par là la volonté de remplacer le tissu social, les liens de solidarité qui constituent la trame d’une société, par une fabrication ; le projet inédit de produire les relations des hommes à leurs voisins et à leur monde comme on produit des automobiles ou des fibres de verre. L’autoroute, le rein artificiel et l’Internet ne sont pas seulement des objets ou des systèmes techniques ; ils trahissent un certain type de rapport instrumental à l’espace, à la mort et au sens. C’est ce rapport instrumental, le rêve de maîtrise qu’il recouvre que la critique se doit d’analyser pour en mesurer les effets délétères. Car il ne faudrait pas qu’en voulant dominer la nature et l’histoire par leurs outils, les hommes ne réussissent qu’à se faire les esclaves de leurs outils."
http://velorution.org/velosophie/jeanpierre-dupuy_la-contreproductivite-selon-ivan-illich/
Pour édicter des lois applicables, il faudrait commencer par savoir ce que l'on fait.
Rédigé par : Aliocha | 23 février 2023 à 10:20
Le ministre de l’Intérieur envisage une loi de plus qui éventuellement sera ajoutée à l’empilement des textes existants.
Sans entrer dans le débat sans fin des peines non effectuées, envisageons le point de vue du conducteur qui ne se rappelle plus de la quantité de produits stupéfiants qu’il a absorbée. Toute forme d’inhibition a disparu.
L’écraseur public a une confiance inébranlable dans son idée prépondérante. Il pense que la légalisation des drogues est inéluctable, ce n’est qu’un immense malentendu. Puisque cela devrait être légal et que les voitures possèdent les caractéristiques suffisantes pour rouler vite, il fonce à tombeau ouvert !
Et puis il est persuadé qu’il vaut mieux vivre libre que mourir.
Rédigé par : Vamonos | 23 février 2023 à 08:44