Le titre est évidemment un peu provocateur mais on a tous les droits pour attirer, sur un blog, les lecteurs. On aura compris qu'il fait allusion à Olivier Dussopt (OD) et à Gabriel Attal (GA), deux ministres dont le comportement, les tempéraments et les attitudes publiques sont différents et qui sont dans la lumière politique et médiatique avec le projet de loi sur les retraites.
Il est presque reposant de quitter le désordre et les violences verbales de l'Assemblée nationale pour s'attacher à un conflit plus urbain, à un antagonisme plus feutré et à des dispositions psychologiques distinguant nettement l'un et l'autre ministre.
On avait relevé, face aux oppositions, le contraste des styles de OD et et de GA. Il suffit de les considérer pour s'en apercevoir et j'étais persuadé que cet écart entre eux n'allait pas manquer de susciter une hostilité de la part de la personnalité la moins éclatante, la moins assurée à l'égard de l'autre. Donc d'OD envers GA.
Cette intuition élémentaire semble confirmée puisque le ministre du Travail serait "exaspéré" par le ministre des Comptes publics qui lui "volerait la vedette" en multipliant les interventions dans les médias sur les retraites. D'autant plus que le premier se serait livré aux négociations difficiles et discrètes avec les syndicats tandis que le second "ne demande pas mais prend" selon un conseiller, et bénéficie d'une aura que l'autre n'a pas (Paris Match).
C'est choquant mais c'est comme cela : la nature, les apparences et le talent sont injustes et se moquent des répartitions équitables. Il arrive qu'entre deux ministres comme entre deux amis, entre un homme et une femme, le hasard de la distribution a tout offert à l'un en privant l'autre et que le spolié a beau faire, il ne pourra jamais revenir sur ce handicap de départ. C'est sans doute la conscience de cette injustice à la fois structurelle et naturelle, contre laquelle aucune politique ne vaut, qui me rend sinon indifférent, du moins pas assez attentif aux disparités économiques et sociales.
Ces derniers jours, au risque d'en étonner plus d'un, j'ai fini par m'apitoyer sur OD chargé de la part la plus lourde dans le débat (?) parlementaire et supportant de plus en plus mal l'honneur qui lui était fait.
De surcroît une enquête pour favoritisme a été diligentée contre lui et, selon Mediapart qui se fonde sur certains documents, sa cause n'est pas aussi limpide qu'il l'affirme en dépit de la "confiance" que lui a renouvelée sans attendre la Première ministre.
OD est, à l'évidence, un gros travailleur qu'on n'hésite plus à plaindre tant les interruptions intempestives, les assauts personnels, les accusations de trahison, son peu d'aptitude pour des répliques autres que technocratiques, son malaise de plus en plus visible, lui composent un personnage qui, alors qu'il maîtrise pourtant le sujet, paraît dépassé par la fureur parlementaire. Il "en prend plein la tête" et le pire est que cela se remarque et qu'il dégrade le moral de ceux qui seraient prêts à l'applaudir avec son air d’"épagneul triste".
Tandis que GA, assis au banc du gouvernement, écoute, attend, piaffe, a certainement des répliques,des ripostes plein l'esprit. Je le perçois tel "un lévrier fringant" qui a des fourmis dans les jambes et dans l'ambition, comme un ministre dont le talent vient éclipser les logiques tristounettes de certains collègues et qui jouit des empoignades dont aucune ne lui fait peur, s'il ne les désire pas, puisqu'il y trouve son carburant.
Mon bestiaire n'a rien d'offensant ni de méprisant. Parfois il faut en passer par là pour mettre en lumière les diversités de l'humain. Comment OD et GA pourraient-ils s'apprécier, une fois la solidarité gouvernementale présumée, puisque l'un pleure et que l'autre rit, que le premier a la rançon et le second la gloire, que l'habit fait le ministre et qu'un seul sur deux donne l'apparence de le porter ?
Bonne Saint-Valentin à Gabriel Attal et à son mari !
Y a pas d'raison qui y a que nous les nétéros qui la fessent.
Non mais !
Rédigé par : sylvain | 14 février 2023 à 12:15
@ Robert Marchenoir (@ Isabelle)
« Donc ce type (Frédéric Schiffter) est "professeur de philosophie", dans l'Éducation nationale, on présume, ce qui signifie qu'il n'a jamais travaillé ; je veux dire occupé un véritable emploi, dans le secteur privé, avec un chef, des objectifs et des concurrents . »
Sur Wikipédia, on lit « Frédéric Schiffter est né en 1956 en Haute-Volta (l'actuel Burkina Faso). Il revient en France, après la mort de son père, alors qu'il est âgé de dix ans. Il a enseigné la philosophie dans plusieurs lycées du Pays basque. »
Autrement dit, il n'a probablement aucun emploi dans l'Education nationale. C'est plutôt un intervenant libéral, un peintre.
C'est un saltimbanque intermittent du spectacle.
Rédigé par : Marcel P | 12 février 2023 à 11:36
@ Giuseppe | 11 février 2023 à 16:20
« Allons-nous pleurer à la fin du match fantastique contre l'Irlande ? Mouiller le maillot ne suffira pas, il faudra plus, beaucoup plus pour que la victoire soit belle. »
On a pleuré à la fin du match ! Mais on sentait bien déjà lors du match contre les Italiens, que les Bleus ont gagné laborieusement, qu’ils n’étaient pas au meilleur de leur forme. Cela s’est confirmé contre les Irlandais. Perdre par 13 points d’écart c’est beaucoup. Trop de maladresses et de fébrilité.
Le grand chelem c’est terminé ! Inquiétant pour les championnats du monde qui arrivent à grands pas.
Va falloir sortir les pieds du béton !
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@ Serge HIREL | 11 février 2023 à 11:28
« Ce n’est pas dans vos habitudes d’oublier des mots dans vos commentaires... Mais c’est le cas dans celui-ci. Un peu naïf ce matin, je penche pour une erreur involontaire... Suppression « progressive » de certains régimes spéciaux... »
En fait, je n’ai fait que reprendre le titre de l’article du journal Les Echos que j’ai mis en lien. Mais je pense que tout le monde avait compris, y compris le type à la casquette de SUD-Rail, qui n’est pas le couteau le plus affûté du tiroir, que cette mesure qui entrera en vigueur le 1er septembre prochain ne sera véritablement effective que dans 43 ans.
L’important était de mettre un terme à ce privilège parfaitement injuste vis-à-vis des autres travailleurs, surtout quand ce sont les contribuables qui paient le complément.
De toute façon la retraite par répartition ne suffit plus pour espérer une retraite décente vu que le nombre d'actifs se réduit de plus en plus alors que le nombre de retraités augmente. Il faut d'ores et déjà lui adjoindre une retraite complémentaire par capitalisation.
Rédigé par : Achille | 12 février 2023 à 07:41
@ Isabelle | 11 février 2023 à 18:14
Ah, de mieux en mieux ! Votre Frédéric Schiffter donne dans l'appel au meurtre, maintenant. On voit ce que votre auteur fétiche a dans le ventre...
"Comme, au fil du temps, ils subiront toujours plus la violence managériale, sans doute verra-t-on apparaître une forme de contre-violence consistant à s'attaquer physiquement à des responsables, cadres ou patrons. Une nouvelle catégorie juridique, le 'cheficide', défraiera la chronique, comme on dit. Je ne crois pas me tromper en imaginant que les mis en examen forceront la sympathie de l'opinion."
Donc ce type est "professeur de philosophie", dans l'Éducation nationale, on présume, ce qui signifie qu'il n'a jamais travaillé ; je veux dire occupé un véritable emploi, dans le secteur privé, avec un chef, des objectifs et des concurrents.
Et il minaude à l'intention des dames oisives qui lisent des romans, il nous fait du Zola, il fait semblant de déplorer la "violence managériale". La quoi ? Le report de l'âge de la retraite serait "une scélératesse, bien sûr". Pourquoi bien sûr ? Monsieur est philosophe, par conséquent il ne se sent pas en devoir de s'expliquer.
Le communisme mondain va de soi. Subventionné par les contribuables. Les révolutionnaires en pantoufles sont de retour.
Le plus comique, ce sont ses prévisions apocalyptiques :
"Mais je pense aussi que les salariés pourront répondre à la mesure tout au long de leurs années de labeur en se faisant fréquemment porter pâles, en négligeant leurs tâches, en claquant la porte. L'absentéisme et le sabotage deviendront leurs armes de légitime défense."
Comme si ce n'était pas déjà le cas depuis 1945, et la mise sous tutuelle du pays par les syndicats communistes. Alors que la retraite était à 65 ans. Avec une espérance de vie bien plus basse à l'époque...
Alors qu'on dissout Génération Identitaire, un groupe de jeunes inoffensifs qui se contente de demander l'application de la loi sur l'immigration par des méthodes de propagande bien ordinaires, gageons que Frédéric Shiffter ne sera jamais inquiété par la justice pour cet authentique appel au meurtre, cette incitation à la destruction de biens et à la subversion.
Mais il a le droit, lui. Il est fonctionnaire, et de gauche.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 février 2023 à 03:03
@ Serge HIREL
"Suppression « progressive » de certains régimes spéciaux..."
Je dirais quand même "annihilation des régimes spéciaux".
Un peu d'hyperbole n'est pas de trop quand on touche, enfin, à un des symboles sacrés de l'immobilisme français.
Rédigé par : F68.10 | 12 février 2023 à 00:34
GA, OD, l'un qui rit et l'autre qui pleure.
Ces deux macronistes aux ordres de leur chefaillon veulent donc nous imposer la retraite à 64 ans.
Un billet excellent de F. Schiffter qui, lui, m'a fait rire :
"Le report de l’âge de départ à la retraite sera voté. J’y vois une scélératesse, bien sûr. Mais je pense aussi que les salariés pourront répondre à la mesure tout au long de leurs années de labeur en se faisant fréquemment porter pâles, en négligeant leurs tâches, en claquant la porte. L’absentéisme et le sabotage deviendront leurs armes de légitime défense. Comme, au fil du temps, ils subiront toujours plus la violence managériale, sans doute verra-t-on apparaître une forme de contre-violence consistant à s’attaquer physiquement à des responsables, cadres ou patrons. Une nouvelle catégorie juridique, le «cheficide», défraiera la chronique, comme on dit. Je ne crois pas me tromper en imaginant que les mis en examen forceront la sympathie de l’opinion." F. Schiffter
Le « cheficide", à retenir !
Rédigé par : Isabelle | 11 février 2023 à 18:14
« Mon bestiaire n'a rien d'offensant ni de méprisant. » (PB)
Cher monsieur Bilger, veuillez me permettre, pour étoffer votre bestiaire, de vous faire un présent virtuel avec quelques exemplaires de bébêtes représentatives des effets du conditionnement par l'univers politico-médiatique actuel, avec quelques gentils moutons de Panurge suivant n'importe quel mouvement pourvu qu'il soit discutable, de magnifiques perroquets répétant fidèlement les slogans les plus stupides, quelques singes reproduisant n'importe quelle mode pourvu qu'elle soit absurde ou ridicule et quelques veaux d'une apathie totale.
OrigineFrance.
(Par prudence, les loups hurlant en meute ne font pas partie du présent virtuel ainsi que certaines espèces nuisibles.)
Rédigé par : Exilé | 11 février 2023 à 16:52
@ Achille | 11 février 2023 à 07:01
"Olivier qui pleure, Gabriel qui rit : l'habit fait le ministre..."
Allons-nous pleurer à la fin du match fantastique contre l'Irlande ? Mouiller le maillot ne suffira pas, il faudra plus, beaucoup plus pour que la victoire soit belle.
Pas de Gabriel Attal sur le terrain, il vaut mieux parce que les profiteurs seront ressemelés, et il n'aime pas trop "y mettre la tête", il est le singe de la fable du "Singe et du Chat", un jour il sera chat, car enfiler des perles ne trompe personne surtout quand il faut gratter les ballons.
Rédigé par : Giuseppe | 11 février 2023 à 16:20
@ genau | 10 février 2023 à 17:25
« ...tant la capacité de nos gouvernements est de taxer, taxer, taxer plus et toujours tout ce qui peut tomber sous sa griffe... »
« Les gouvernements ont une vision très sommaire de l'économie. Si ça bouge, ajoute des taxes. Si ça bouge toujours, impose des lois. Si ça s'arrête de bouger, donne des subventions. »
(Ronald Reagan)
Rédigé par : Exilé | 11 février 2023 à 13:35
Olivier Dussopt fait de la peine.
Guère accompagné par d'autres ministres, il est chargé de présenter des concessions plus ou moins attendues, usant d'inhabituelles tentatives de persuasion, montrant un visage empreint d'une insondable contrariété.
Un journaliste britannique a pu résumer l'impression donnée par la prestation du ministre du Travail: "disruptive solo".
...Disruptive solo ?? Comme c'est bizarre, l'anagramme de la formule n'est autre que... Olivier Dussopt !
Rédigé par : Yves | 11 février 2023 à 12:58
Aux contaminés kadiroviens qui rêvent d'exploser la tête d'un ministre pour continuer à revendiquer leur soumission :
"Alain Minc : Il y a un non-dit que le gouvernement ne peut pas proclamer, car l'opinion ne l'accepterait pas. Quel est le but de cette réforme ? Sauvegarder le miraculeux écart de taux d'emprunt que nous avons avec l'Allemagne, de l'ordre de 0,5 %, ce qui est presque immérité ! Pour cela, il faut envoyer des signes à ceux qui nous financent, les marchés internationaux, qui n'ont jamais entendu parler de la réforme Touraine ! En revanche, 64 ans ça veut dire quelque chose pour eux. La gauche extrême nous dira que c'est une soumission aux marchés. Mais quand on a 3 000 milliards de dette, on est déjà soumis. Le gouvernement ne peut pas reculer, car le message adressé au monde serait désastreux. Que les dirigeants de LFI regardent ce qui est arrivé à Liz Truss en Grande-Bretagne : elle qui était présentée comme l'adoratrice des marchés a pris des positions qui les a choqués et a été liquidée en vingt-quatre heures. Eux seraient liquidés en vingt-quatre secondes, voire nanosecondes !"
https://www.lepoint.fr/politique/alain-minc-emmanuel-macron-est-un-roi-en-cdd-10-02-2023-2508147_20.php
Rédigé par : Aliocha | 11 février 2023 à 12:44
@ Achille | 11 février 2023 à 07:01
« ...la suppression des régimes spéciaux... »
Ce n’est pas dans vos habitudes d’oublier des mots dans vos commentaires... Mais c’est le cas dans celui-ci. Un peu naïf ce matin, je penche pour une erreur involontaire... Suppression « progressive » de certains régimes spéciaux...
Autrement dit, un « camarade » âgé de 20 ans, embauché en août prochain à la RATP, partira en retraite à 59 ans et 3 mois, en 2061, bénéficiant du taux plein calculé sur son salaire de ses six derniers mois de présence dans l’entreprise. Je dis bien « présence », « le métro » employant encore pas mal de « poinçonneurs »...
Réflexion faite, c’est vous qui êtes naïf en relayant des éléments de langage volontairement trompeurs. Expliquez-nous comment on peut rester au sein de la « ménagerie » macroniste en découvrant une telle supercherie...
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@ Jérôme | 11 février 2023 à 10:05
« GA, Eddie Constantine ? »
Bon, d’accord, en matière de « nanas », y’a erreur. Et il lui manque le galurin. Mais avouez qu’il est aussi beau gosse et pratique la provoc et le flingage avec la même banane de gangster que l’ami Eddie.
https://aws.vdkimg.com/artist/1/5/0/3/15033_photo_scale_160x200.jpg
Rédigé par : Serge HIREL | 11 février 2023 à 11:28
L'opposition LFI fait le travail pour le Rassemblement National.
C'est la technique de la porte au nez bien connue en immobilier.
LFI ce sont des grossiers des vulgaires. Et pourtant ils ont parfois de bonnes idées. Mélenchon est un fou furieux qui a de bonnes idées concernant la souveraineté militaire de la France mais à qui il est difficile de confier les commandes.
À côté on a le RN qui est correct, avec un bon code vestimentaire. De quoi attirer les électeurs qui ne regardent pas les programmes.
En 2027 Marine Le Pen pourra remercier Mélenchon d'avoir été un si bon rabatteur.
Qu'attend Ruffin pour faire dissidence ?
Et au gouvernement, Attal se sarkozyse, poussant peu à peu les encombrants vers la sortie. Lui est un danger.
Rédigé par : stephane | 11 février 2023 à 10:51
Attal le paillasson macronien appartient à cette secte identitaire islamogauchiste traître anti-France collabo LREM au pouvoir qui détruit le pays, l'appauvrit, l'insécurise, crée un climat de guerre civile entre les communautés immigrées et les citoyens français blancs que Macron en soumission et repentance permanente, déteste.
Diviser pour régner par la peur, vieille recette chelou relou has been ringard mais de plus en plus d'actualité.
Sous leur mandat, l'insécurité et les crimes ont battu tous les records.
Un grand crime d'Etat, où on n'envoie plus soldats chars et policiers pour écraser un peuple, c'est périmé mais on délègue, crimes, tueries, attentats, viols, etc. aux envahisseurs arabo-africains qui se délectent de cette liberté de tuer et de ce pillage d'allocs d'aides que ce pays coupe-gorge leur offre grâce à l'impunité assurée par Macron et leurs complices collabos.
Ces identitaires mafieux LREM devraient être dissous en urgence par le peuple pour arrêter ce chaos organisé, mais les citoyens moutons soumis masos le veulent-ils ? Non, ils reveautent pour leurs bourreaux.
Les élus, tous à genoux devant Macronescu, cultivent encore la culture de l'excuse, le « en même temps », le padevagues padamalgamiste, l'électoralisme musulman, et bien sûr, ils sont trop occupés à faire barrage au RN, le pire danger de toute l'histoire de l'humanité. Haro sur Zemmour ! Haro sur le RN !
BEN VOYONS !
Macronéron se tamponne des retraites comme de sa première vidange, régimes spéciaux, calculs des trimestres, ce grand cirque, organisé par son pouvoir et ses alliés collabos CGT, SUD etc., qui se déroule dans les rues, lui permet de détourner l'attention en camouflant ses véritables projets funestes : détruire la France, en faire une vaste zone islamiste en Europe ; boeufs, veaux et gorets, défileurs enfileurs enfilés banderoliers sloganiers cocufiés qui défilent ne font que servir ses desseins mortuaires en refusant de voir les réalités terribles qui se déroulent quotidiennement dans nos rues.
Les vrais régimes spéciaux, ce ne sont pas ceux de quelques favorisés pour leur retraites, non, ce sont ceux, sanglants, que subit la France : coups de couteau, viols quotidiens en boucle dans les rues, sur tout le territoire, en plein jour, en toute impunité par nos meutes et hordes arabo-africaines sans jamais être dérangées dans leur « travail » ; auront-ils assez d'annuités trimestrielles de crimes pour leur retraite de criminels islamistes, ou devront-ils eux aussi descendre dans la rue ?
Défilez bien bande de cocus, nous sommes 7 %, nous les fachos racistes islamophobes, à nous bidonner de rire en voyant vos troupeaux de crétins zombis mugir, beugler, meugler et braire comme des gros nânes dans les rues.
Rédigé par : sylvain | 11 février 2023 à 10:38
GA, Eddie Constantine ? Euuuuh, comme vous y allez. Je le verrais plutôt dans une soupe genre de... je ne sais pas.
Pas sûr que les Français soient indignés du geste de Thomas Portes tant bien d'entre eux aimeraient réellement avoir une opposition physique avec ces élus qui font preuve de tant de détestation et de mépris. Il suffit de fréquenter la France moyenne pour ne pas en douter.
OD avait dans l'attitude, le ton, les mots lors de son emportement un petit côté Zaza Napoli vers la fin. J'avais l'impression qu'il "véhémentait" face à Ugo Tognazzi.
GA est un rigolpince. De : la réforme est nécessaire à c'est la faillite avec 300 milliards de déficit, où est la crédibilité ? Un bateleur de foire, et encore, ceux-ci attrapent du monde.
Le Maire. Quelle drôlerie comme l'a souligné un blogueur que de l'entendre parler de fidélité. Lui que l'actuel maître ès traîtrises, E"K"M, a dépeint lors de son premier septennat comme l'un des moins fiables des transfuges. Souvenons-nous du slogan : le renouveau c'est Bruno disons plutôt, le rien de nouveau, c'est Bruno.
OD, GA, pas grand-chose à garder de ces deux insignifiances. Les journalistes doivent se régaler au spectacle. Le nombre de gorges profondes ne manquent pas pour avoir de l'info "exclusive" en off.
Rédigé par : Jérôme | 11 février 2023 à 10:05
« Mon bestiaire n'a rien d'offensant ni de méprisant. Parfois il faut en passer par là pour mettre en lumière les diversités de l'humain. » (PB)
Vous pourriez aussi étendre votre bestiaire au-delà du gouvernement. Il y a de quoi faire une vraie ménagerie avec l’opposition et en particulier les députés de LFI qui nous montrent régulièrement toute l’étendue de leur "bestialité".
Olivier Dussopt n’a aucune raison de pleurer en ce moment mais plutôt de se réjouir puisque les députés ont voté la suppression des régimes spéciaux (ou plutôt spécieux).
OP n’a pas pleuré quand il a remis à leur place les députés de LFI qui, comme à leur habitude vocifèrent comme des hystériques chaque fois qu’un ministre prend la parole.
Quant aux Français, devant le spectacle affligeant que nous offrent ces "élus de la nation" qui déshonorent tous les jours leur écharpe, ils ne savent plus trop s’ils doivent rire ou pleurer.
Rédigé par : Achille | 11 février 2023 à 07:01
Gabriel Attal est un incompétent ; les éléments de langage foireux qu'il utilise ne font que mettre un peu plus en exergue une vacuité le disputant à la fatuité. Il est creux. Il doit aux relations privées qu'il entretient une continuité dans l'incompétence. La fille d'une proche de Marisol Touraine, la presque aussi catastrophique ministre de la Santé que Véran, puis Stéphane Séjourné.
L'Élysée et les ministères, c'est la cage aux folles.
Rédigé par : Jérôme | 10 février 2023 à 19:02
Olivier qui pleurniche, Gabriel qui ricane, je t’aime, moi non plus...
Rien de nouveau sous le soleil. Que des ministres d’un même gouvernement se détestent est vieux comme le monde politique. Dussopt et Attal sortent du même marigot socialiste, mais ne sont pas du même monde. Deux transfuges certes, mais pas au même instant, l’un « « en marche » depuis 2016, l’autre franchissant la ligne de front, la victoire acquise. L’un plus proche du Prince que l’autre... Il en faut moins dans cet univers à la Dallas pour provoquer des tensions, d’autant plus publiques que les protagonistes ne sont, ni l’un ni l’autre, des pièces essentielles au pilotage du char de l’Etat. Demain, si leur animosité se révélait désastreuse pour le Château, ils seraient congédiés sans état d’âme et sans remous particulier au sein de la Macronie.
D’ici 2027 - si, d’ici là, Macron n’est pas lui-même « remercié » par les Français -, ces conflits entre personnalités politiques d’un même bord se multiplieront, y compris à plus haut niveau. Philippe, Darmanin, Le Maire et d’autres sont déjà dans les starting-blocks et ne loupent pas une occasion d’envahir, mine de rien, l’espace du partenaire... et néanmoins concurrent à abattre. Les écuries se constituent peu à peu et le Prince, privé d’avenir au Château, n’y pourra mais... tout en cherchant à paraître régner jusqu’au dernier jour.
À droite, chez les LR, la tragi-comédie qui, ces jours-ci, offre la lumière médiatique au maigre groupe de députés survivants, faute pour ce parti agonisant de tenter son sauvetage en proposant des idées, traduit aussi un même combat, plus ou moins feutré, pour apparaître au bon moment le candidat « naturel » au poste suprême. Au fur et à mesure que le temps passera, cet objectif électoral sera toujours plus le seul qui déterminera les postures. Voyez Ciotti qui, hier encore, se faisait pourfendeur, est déjà devenu mouton... Il bêle, mais ne mord plus.
À gauche... À gauche, on ne compte déjà plus les morts... Mélenchon a fait le grand ménage dans son gourbi et, chez les « post-écolos », Tondelier entreprend le sien. Faure sera brûlé en place publique et Rossignol a bien peu de chance de chanter... Même le « sympathique coco » se fait mordre les mollets par des coreligionnaires... Le seul suspense réside dans la date à laquelle, avant 2027, le supplice de l’écartèlement qu’elle subit depuis sa naissance aura raison de la Nupes, ruinant les espoirs d’apothéose de son créateur.
Le spectacle sera de plus en plus navrant pour les Français qui, d’élection en élection présidentielle, en sont réduits à voter majoritairement « pour » un candidat très minoritaire dans l’opinion, pour la France aussi, dont le monde entier subit les leçons quand, chez elle, elle n’est pas capable de montrer l’exemple d’un peuple qui sait où il va et ce qu’il veut.
Les seuls instants de gaité dans ces scénettes indignes, ce sont les situations de vaudeville où le traite se fait plus royaliste que le roi. La semaine dernière, Le Maire a fait un grand pas pour obtenir définitivement la palme : il a exhorté les députés LR à être... « fidèles » à leur parole (sic)... Le ridicule ne tue plus.
Quant à Attal et Dussopt, déjà exténués par les combats de coqs (?) qu’ils subissent ou provoquent à l’Assemblée sans se soutenir l’un l’autre, leur avenir en politique est étroitement lié au sort de la réforme des retraites. Si Macron ne parvient pas à l’imposer, c’en est fait de leur carrière, tout comme de celle de Borne, qui, il est vrai, est déjà derrière elle. L’un, bosseur, deviendra secrétaire général d’une grosse PME industrielle et, toujours morose, empilera les dossiers à étudier. L’autre, hâbleur, belle gueule sans cesse prêt à guerroyer, pourrait tenter le cinéma, en espérant s’y faire un prénom, plutôt dans les films d’action que dans ceux qui exigent une vraie concentration. Plus Eddie Constantine que Gérard Philipe.
Les Français, eux, seraient débarrassés de deux petits marquis, l’un turbulent, l’autre appliqué, qui ne servent que leur maître, dans le seul espoir d’un maroquin plus important. Et d’une gouvernante générale, dont le seul titre de gloire resterait d’avoir battu Cresson au nombre de 49-3. Maigre viatique pour traverser le champ de mines qui nous attend avant d’avoir à nouveau la parole.
Rédigé par : Serge HIREL | 10 février 2023 à 18:54
Il m’arrive assez souvent de pianoter sur Wikipédia pour vérifier le cursus d’un député lors d’une intervention, plus exactement disons d'une faiblesse, sans citer de noms vous me comprendrez. Or je découvre souvent des profils de politiciens professionnels avec certaines constantes. Si en d’autres temps nous faisions le service militaire, de nos jours ces autorités passent par la case syndicat, souvent UNEF, c’est incroyable le temps que ça doit leur prendre.
Autre constatation : alors que l’hémicycle est en surchauffe pour les retraites, les députés viennent surtout des catégories professionnelles favorisées : avocat, médecin ou professeur, une tendance qui ne s'améliore pas selon Public Sénat. Certes, les citoyens ne votent pas pour une origine sociale mais pour des idées et un programme politique, cependant cette représentation pose question. Quant à l’almanach des girouettes nous en sommes désormais à combien de pages ?
Rédigé par : Louis | 10 février 2023 à 18:40
Monsieur Attal a tous les dieux avec lui, même celui de l'indifférence, s'il existe. Confronté à Madame Autain, belle hermétique, bien née et mal élevée, il a osé l'accuser de chercher à taxer jusqu'à plus soif tout ce qui dépassait de son idéal politique. Ne me demandez pas l'émission, je n'en ai cure, mais j'ai été déçu par le silence de cette dame qui aurait pu répondre à ce gandin: "Pour parler de taxation, M. Attal, vous semblez l'hôpital qui se moque de la Charité", tant la capacité de nos gouvernements est de taxer, taxer, taxer plus et toujours tout ce qui peut tomber sous sa griffe, jusqu'à détruire une épargne pourtant bien nécessaire pour les gens modestes, sous couvert d'improductivité.
Comédien, bateleur, à la compétence proclamée, mais en pays macronien qu'est-ce que cela veut dire, il ne se rend peut-être pas compte que du cynisme à la morgue, il n'y a qu'un pas. Le vrai aspirant à la pompe du gouvernant comme aurait peut-être écrit Paul Reboux.
Rédigé par : genau | 10 février 2023 à 17:25
Pathétique Attal. Je me demande comment son mari peut supporter ce genre d’humanoïde décérébré auquel on a lipposucé le cerveau pour le remplacer par un microprocesseur destiné à réciter le catéchisme macronien.
Un ex-porte-parole réutilisable dans n’importe quel régime, son discours hallucinant contre Génération identitaire, une bande d’ados insignifiants en goguette, qualifié par ce guignol comme « le pire danger fasciste raciste qui se profile à l'horizon », avait largement franchi le mur du çon de la haine absolue et du grotesque caricatural calomnieux, nul n’aurait fait mieux, surtout pas Goebbels ou un Beria qui joueraient petit à côté de ce freluquet macronien supporter des indissolvables identitaires antifanazis extrêmes gauchistes racistes anti-blancs racialistes indigénistes qui prônent la haine, la violence et appellent à tuer des Blancs.
Il pourrait aussi tenir le rôle du porte-parole paillasson de Saddam Hussein qui annonçait la victoire de l’armée irakienne sur les Américains pendant que des GI se tordaient de rire derrière lui.
La macronie nous offre de sacrés numéros comiques, Attal est un champion, même si je trouve qu'il a un profil dangereux s’il devait prendre les rênes d’un quelconque pouvoir ; mais il n'arrivera jamais à la cheville des EELV LFI NUPES qui continuent leurs castings du meilleur crétin du monde politique : avec sa déclaration de guerre à la police, Boyard de LFI a dépassé Sandrine Rousseau et même pris la tête loin devant le peloton des Piolle, Hurmic, Doucet...
Quant à Dussopt, avec sa tête de poupon réjoui, j’aimerais trouver le même en peluche miniature pour mettre à côté de mon oreiller.
Rédigé par : sylvain | 10 février 2023 à 16:42
@ Julien WEINZAEPFLEN | 10 février 2023 à 13:33
Même ressenti que vous. Attal "enfile des perles", comme on dit chez nous.
Après, Dussopt qui a dit tout quand il était au PS et son contraire maintenant qu'il est dans la majorité, a du mal aussi à faire croire, et on peut imaginer qu'il coince un peu quand il s'exprime.
Rédigé par : Giuseppe | 10 février 2023 à 15:16
L’actualité la plus immédiate donne un relief particulier à votre billet.
Un député LFI a cru bon de se faire photographier posant le pied sur un ballon représentant la tête du ministre du Travail. L’indignité de cet acte le dispute à l’imbécillité de son auteur. Dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, Olivier Dussopt est sorti de ses gonds, révolté, il a fustigé les méthodes des représentants de La France Insoumise.
On ne peut évidemment qu’être solidaire du ministre qui fait désormais figure de martyr symbolique. Le député Thomas Portes lui aura paradoxalement rendu service, concentrant sur sa personne la violence de LFI, il lui donne un rôle majeur dans la défense de la réforme. Dans le même temps il aura justifié l’accusation portée contre son mouvement de ne pas se situer dans « l’arc républicain ».
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 10 février 2023 à 14:05
Olivier Dussopt a un point commun avec Julien Denormandie: il est timide et cela s'entend dans un parler qui, pour être cohérent et maîtrisé, vient de loin dans l'effort que doit faire l'orateur pour restituer à l'oral un discours bien pensé et structuré in petto.
Gabriel Attal, sans être un moulin à paroles, est une machine à prodiguer des éléments de langage. Il aurait eu bien du mal à négocier avec les syndicats, lui dont la première sortie en interview dénonçait la "gréviculture".
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 10 février 2023 à 13:33
Elisabeth Borne avait-elle vraiment le choix ?
Demander à Monsieur Dussopt de démissionner aurait considérablement affaibli son dispositif.
Par ailleurs, si Monsieur Dussopt avait pris la décision de se mettre en retrait, Mediapart et la meute auraient considéré son geste comme un aveu de culpabilité.
Et ceci serait intervenu au plus mauvais moment sous les feux d'une NUPES particulièrement agressive sur la forme et inconsistante sur le fond.
Il existait cependant une solution, mais à présent c'est trop tard: Olivier Dussopt pouvait ne pas accepter d'entrer au Gouvernement tant que la Justice n'était pas rendue. Mais la Justice est parfois si longue qu'on ne peut pas mettre la vie en suspension.
Rédigé par : lucas | 10 février 2023 à 11:55
« Mon bestiaire n'a rien d'offensant ni de méprisant. Parfois il faut en passer par là pour mettre en lumière les diversités de l'humain. » (PB)
Ah ! Notre cher Philippe Bilger est en train de suivre les traces de Jean de La Fontaine...
Mais avec le super « Bébête show » qu'est le zoo politique auquel nous avons droit de nos jours, il a de quoi faire.
Premier recueil du fablier : l’Élysée et sa faune.
Rédigé par : Exilé | 10 février 2023 à 10:09
« Comment O. Dussopt et G. Attal pourraient-ils s'apprécier, une fois la solidarité gouvernementale présumée, puisque l'un pleure et que l'autre rit, que le premier a la rançon et le second la gloire, que l'habit fait le ministre et qu'un seul sur deux donne l'apparence de le porter ? » (PB)
Là je vous trouve plutôt injuste et même un brin méchant avec Olivier Dussopt qui a la lourde tâche de mener à terme le projet de recul de l’âge de départ à la retraite.
Patate chaude que tous les présidents depuis Jacques Chirac se sont refilés sans jamais avoir eu le courage de le mettre en œuvre. Les réformes impopulaires, mieux vaut les laisser à son successeur…
Certes Gabriel Attal a certains atouts qui font de lui un personnage sympathique : belle apparence physique (ça compte en politique), une parfaite aisance oratoire et un redoutable sens de la répartie qui en font un communicant hors pair.
Mais Olivier Dussopt a aussi bien des qualités. Il mène la mission qui lui a été confiée avec détermination et compétence. Sa mission est difficile si l’on considère que toutes les oppositions sont vent debout face à cette réforme, ainsi d’ailleurs que les syndicats qui voient dans ce combat consistant d'abord à défendre les régimes spéciaux, l’occasion de refaire le plein d’adhérents qui était en perte de vitesse depuis quelque temps.
Je préfère ne pas m’attarder sur le comportement de ce pitoyable député de LFI qui ne fait pas honneur à son écharpe. Et dire qu’il y a des électeurs qui ont voté pour "ça" !
Aussi personnellement je trouve qu’OD porte le costume de ministre aussi bien que son collègue GA. Et même s’il est moins flamboyant dans ses interventions, il mène la lourde tâche qui lui a été confiée avec courage et détermination, ce qui mérite une certaine estime et même du respect.
Rédigé par : Achille | 10 février 2023 à 06:21
Sous un olivier, Gabriel attend pour diffuser un message. Situation avec un air de déjà vu, le thème des retraites est un beau sujet qui refait surface périodiquement, un beau grand marronnier. Les soucis, les rancunes, la politique et autres activités toxiques ne valent pas la peine de se mettre la rate au court-bouillon.
Rédigé par : Vamonos | 10 février 2023 à 01:44
Olivier Dussopt est passé en douze ans de la position d'opposant catégorique à la réforme des retraites de soixante à soixante-deux ans, à celle de partisan acharné, défenseur et négociateur avec les syndicats de cette même retraite de soixante-deux à soixante-quatre ans. Faut oser !
Pas vraiment géniale pour sa réputation cette volte-face et normal que ça coince ! De quoi en outre le faire maronner à voir son concurrent Gabriel protégé en haut lieu, rigoler, piaffer d'impatience et ramener sans vergogne la couverture médiatique à lui seul !
Rédigé par : Axelle D | 10 février 2023 à 00:58