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21 mars 2023

Commentaires

Lodi

@ F68.10

"Il est temps de dire non à toute réconciliation qui se permet des généralisations coupables sur l'une ou l'autre communauté" écrit Aliocha.

Nul ne prétend que tous les musulmans soient mauvais, il suffit que seuls les immigrés musulmans nous rendent le mal pour le bien pour ne s'en encombrer d'aucun.

Il n'y a pas de droit à immigrer, il y a donc notre droit à sélectionner nos immigrés.
Dont il serait fou d'admettre des musulmans, vu que tant sont plus ou moins liberticides.

Comme il n'y a pas de devoir d’accueillir les arriérés, on peut dire que nous sommes insensés de le faire quand même en supposant que l'éducation va les convertir à la laïcité et au reste de nos valeurs.
Pour tout dire, en le croyant d'autant plus qu'on nie ce qui se passe sous nos yeux, en accusant les gens lucides, refusant l’immigration musulmane, d'en être la cause.

Le Français, soldat fanfaron, fait comme s'il avait gagné la guerre. À présent, éducateur fanfaron, il fait comme s'il allait convertir les musulmans à la cause de la liberté.
Pitoyable.

Bref, pour moi, la question c'est : comment briser le chantage au racisme prétendant nous empêcher d'éviter l'immigration musulmane ?
À ne pas confondre avec le reste de l'immigration.

Enfin, disons que c'est une question, mais que la vraie est d'interdire le pays à l'immigration musulmane.
Bien sûr, je comprends que tous les immigrés musulmans ne sont pas mauvais, et qu'il y a même de bons musulmans français, mais ce n'est pas mon problème... Moi, tout ce que je veux, c'est préserver la liberté de mon pays, ce qui passe par l'endiguement des fanatiques, entre autres.

La religion pour quoi faire, l'immigration pour quoi faire... Oui, bien des réalités ne sont pour moi jamais que des phénomènes à évaluer selon leurs avantages et leurs inconvénients.
Pas la liberté. J'ai beau avoir la nationalité française, en cela je détonne un peu, je ne suis pas la liberté pour quoi faire !

Aliocha

Il est temps de dire non à toute réconciliation qui se permet des généralisations coupables sur l'une ou l'autre communauté, qui ne sont que le mime des intégrismes qu'elles dénoncent, et tombent dans le piège marchenoirien de l'extrême droite, risquant de jeter les deuxièmes générations de musulmans aux bras islamistes par dépit réciproque à ceux qui confondent tout, race, ethnie, culture, religion, au service de leur fantasme de supériorité, qu'ils soient blancos ou islamistes.

Il n'y a qu'une priorité, l'éducation à la laïcité démocratique de chaque citoyen, le reste est pourvoyeur d'arguments totalitaires qui, au nom de la liberté, décide de s'en passer.

Le débat israélien actuel décrit exactement où en est cette problématique démocratique d'équilibre des pouvoirs, qu'utilise fallacieusement Robert Marchenoir dans le débat sur la race, alors que l'on voit bien que, pour s'éviter la prison qu'il mérite, Netanyahou s'acoquine avec les pires intégristes qui menacent la démocratie, démontrant que quand les religieux se mêlent de pouvoir politique, ils ne sont que les représentants mafieux d'un pouvoir totalitaire.
Le "Répliques" de ce matin est édifiant sur le sujet :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/ou-va-israel-2046512

F68.10

@ Lodi
"Et j'ai écrit, bien évidemment, qu'au lieu de nous diviser, il fallait, au contraire, nous unir dans cette mesure de sûreté indispensable : l'interdiction de l'immigration musulmane. Pour mémoire, celle où l'on rend pour le bienfait d'être ici, le mal de l'ingratitude exprimé de toutes les façons possibles et imaginables, contre les... Juifs, puisqu'on en parle, les femmes."

Moi, sur Internet, et dans la vraie vie, j'entends de plus en plus de gens défendre un suprémacisme islamique en le maquillant sous un vernis anti-raciste de pacotille.

Ce niveau d'indécence, oui, représente un danger pour nos principes démocratiques. Ils sont déjà suffisamment malmenés par les blancos bien de chez nous. Je ne vois pas l'intérêt d'autoriser à les laisser se faire malmener davantage par l'importation d'un suprémacisme islamique.

Il se trouve que pas mal de rebeux de deuxième génération, comme on le dit, pourtant musulmans, rejettent eux aussi les discours du genre "La France a le devoir de nous accepter comme nous sommes, c'est-à-dire fondamentalistes." Ils sont conscients du maquillage des revendications théocrates derrière les revendications de visibilité culturelle, et vice versa.

Il est temps de dire non.

Et il n'est pas nécessaire de s'appeler Zemmour, Le Pen, ni de voter LR pour accepter qu'il convienne de dire non.

Achille

Balzac n’a pas connu notre époque et ses fake news, c’est une peu dommage. Il aurait pu rajouter quelques personnages succulents à sa galerie de portraits.

C’est ainsi que certains contempteurs indécrottables d’Emmanuel Macron ont prétendu sur Twitter que la montre qu’il portait lors de son interview mercredi dernier valait 80 000€, à commencer par Clémence Guetté, députée La France insoumise qui nous a déjà montré qu’elle n’en était pas à une ânerie près.
Puis les mêmes excités s’en sont pris à son costume soi-disant Hermès qui coûterait autour de 5 000 €. De quoi rendre jaloux François Fillon lui-même.
En fait Emmanuel Macron porte du Jonas & Cie, une marque parisienne. 450 € pour l'ensemble veste et pantalon.

Faudrait-il que le président de la République se présente fagoté comme un député LFI pour s’adresser aux Français ?

On se calme !

Lodi

@ Axelle D | 24 mars 2023 à 23:04

Pour faire encore plus clair que pousser les gens à relire le débat dont il s'agissait...
C'est moi qu'Aliocha accusait d'être raciste.

À tort, j’espère l'avoir bien rappelé. Un intervenant m'avait déjà fait le coup parce que je ne veux pas d'immigration musulmane.
Alors qu'on sait que c'est une mesure de sûreté obligatoire : si une population menace les autres, elle n'a pas à entrer dans le pays.

Accuser injustement les gens de racisme est grave.
Outre son injustice, elle peut pousser à :

- intimider les gens, et on ne s'opposera pas à l'immigration musulmane, ce qui, à mon avis, provoquera à terme la fin de la liberté en France.
- les pousser à devenir racistes. Et repousser non seulement les musulmans, qui le méritent bien (est-ce que je dois vraiment rappeler pourquoi ?) mais inférioriser d'autres gens, comme les Noirs, dans le zèle d'assumer une identité de raciste.

Moi, je tiens le juste milieu.

Mais sinon, il y a divers dangers et opportunités concernant la survie et le progrès de l'espèce humaine.
Il ne faut pas dire que les médias n'en parlent pas, simplement, il le font moins que d'autres choses, parce qu'ils anticipent, à raison, que cela ne passionnera pas grand monde. Pas de complot pour les théoriciens du complot, pas de question de qui contrôle les médias, simplement une question d'offre et de demande d'informations. Personnellement, j'aime recevoir des nouvelles et réflexions de ce type, et il peut donc m'arriver de passer le témoin.
Misère !

Aliocha

@ Axelle D

Vous m'apostrophiez sans avoir rien compris à mon adresse à Zonzon, dit Bill Noir actuellement.
Lodi a fort bien saisi de quoi il s'agissait et votre accusation d'être furieusement raciste n'est donc qu'un malentendu.

Axelle D

@ Aliocha | 24 mars 2023 à 09:09

Qu'est-ce que vous racontez ?
Jamais parlé d'immigrés qui cotisent ! Quant à Zonzon connais pas.
Comme entortilleur vous êtes champion et Lodi qui rebondit sur vos divagations !
Misère !

Lodi

@ Aliocha | 24 mars 2023 à 09:09 (@ Axelle D)
"Pourquoi rappeler à Zonzon que le fait que les immigrés cotisent quand ils travaillent serait raciste ? Je ne vois pas.
Je vois très bien par contre ce qu'ont de discriminantes les propositions de réconciliation sur le dos de cette sale "race de musulmans", argument amené dans mon échange avec Robert Marchenoir sur la "race juive"."

N'importe quoi... Lors de la ixième et lassante polémique sur la "race" qui passionnent certains mais pas moi, j'ai remarqué que nous ne devions pas nous diviser...

Et j'ai écrit, bien évidemment, qu'au lieu de nous diviser, il fallait, au contraire, nous unir dans cette mesure de sûreté indispensable : l'interdiction de l'immigration musulmane. Pour mémoire, celle où l'on rend pour le bienfait d'être ici, le mal de l'ingratitude exprimé de toutes les façons possibles et imaginables, contre les... Juifs, puisqu'on en parle, les femmes.

C'était dans "Et s'ils laissaient Edouard Philippe un peu tranquille ?", vers la fin des commentaires, que j'intervenais ainsi :

"@ Robert Marchenoir
@ Aliocha
@ Tous

L'important, pour une communauté, est de défendre sa liberté. Pour cela, elle a le droit de choisir son immigration.
Plus un pays est menacé, plus les gens sont menaçants, plus il faut être strict.

Ainsi : Israël étant la patrie de refuge des Juifs toujours minoritaires et souvent persécutés ailleurs, il est dans sa vocation d'y accueillir tous les Juifs, et dans son intérêt de ne pas ouvrir sa frontière aux autres.
Les monothéistes issus du judaïsme ne cesseront jamais de leur en vouloir d'être à la base de leurs croyances, d'avoir en somme besoin des Juifs, qui eux, n'ont aucun besoin des croyances dérivées de leur religion nationale.
Relation d'infériorité. Le monothéisme est un univers de rareté, un seul dieu à se disputer, et un univers hiérarchique, les successeurs ont besoin des fondateurs et le leur font payer.
Logique.

Dans le monothéisme, le dernier en date se montre sans conteste actuellement le plus fanatique et le plus bas. C'est ainsi que le musulman inaugure d'aller comme immigré chez les autres pour leur rendre le mal pour le bien.
Ce n'est pas qu’Israël qui doit se fermer aux musulmans, mais tout le monde. Si les Juifs sont les boucs émissaires des chrétiens et des musulmans, des persécutés, les musulmans, eux, sont des persécuteurs.
Logique.

Hélas ! On parle de défense de la nation, et aussitôt, des questions parasites surgissent alors, et les divisions qui vont avec.

C'est comme si, au lieu de s'unir tous contre l'incendie d'un monument historique, chacun se mettait à professer son interprétation du chef-d'oeuvre en péril.
C'est comme si face à une armée d'invasion, on ressortait nos anciennes guerres civiles.

En un mot comme en cent, il faut s'unir contre l'immigration musulmane comme pour la défense de l'Ukraine, en somme, pour la liberté.
Ne soyons pas indécrottables, ou nous mériterons, dans le prochain opus sur une invasion de zombies, de voir tous les Français se faire bouffer, à force de se bouffer le nez plutôt que de combattre les rôdeurs !"
Rédigé par : Lodi | 02 mars 2023 à 20:55

Ne pas tout mélanger : je suis pour la fin de l'immigration musulmane, ce qui est traiter de manière pertinente des gens nous rendant le mal pour le bien. Je ne vois pas le rapport avec la race. Il y a la liberté de mon pays à sauver, celle de tant de gens qu'on prétend rogner injustement, la pollution, des volcans dont l'explosion peut nous anéantir, et pareil pour des météorites. D'un autre côté, il y a la possibilité que tous les humains accèdent à des capacités augmentées, une vie prolongée.
Bref, s'étend devant nous un vaste champ de "démons et merveilles".

Alors on m'excusera, mais j'ai autre chose en tête que de me lancer dans des débats qui m'ennuient autant que de savoir quel est l'homme politique le moins médiocre d'un parti ou de l'autre.

En politique, il y a des fondamentaux, comme les règles, type Constitution, la défense du territoire, des libertés et... comment dire, l'écume des manœuvres d'appareils et des polémiques. Tout peut intéresser, tout peut mériter qu'on écrive un commentaire, mais rien n'y oblige non plus.
Cependant, chacun a bien le droit de se soustraire à des interprétations totalement tendancieuses de ce qu'il défend. C'est d'autant plus casse-pied quand on fait allusion à ce que j'ai écrit il y a déjà un certain temps : autant chercher du nouveau est super-excitant, autant jouer les archivistes de commentaires est ennuyeux au possible.

Je veux bien être impopulaire, mais pas pour de mauvaises raisons. Savoir, des positions qui ne sont pas les miennes.
Si on n'apprécie pas ce que je pense des croyants, et surtout des monothéistes, et surtout des musulmans, d'accord, par contre, je n'ai rien à voir avec le débat racial.

Bien sûr que je tends à réconcilier : vous croyez qu'on règle les problèmes en s'entre-diabolisant ?
Mais quoi qu'on puisse en prétendre, je ne sacrifie aucun innocent, et a fortiori, la vérité. Il y en a qui aimeraient bien ! Parce que rien n'est plus douloureux à certains que d'immoler les illusions, flatteuses et mortelles, parasites et aveuglantes.

Bill Noir

i-MAGE

Un député de la Nupesse en tenue de travail ?

Bill Noir

Si on n'avait pas d'immigration, on aurait le temps de nous occuper de « nos jeunes ».
De nos jeunes à nous !

Aliocha

@ Axelle D

Pourquoi rappeler à Zonzon que le fait que les immigrés cotisent quand ils travaillent serait raciste ?
Je ne vois pas.
Je vois très bien par contre ce qu'ont de discriminantes les propositions de réconciliation sur le dos de cette sale "race de musulmans", argument amené dans mon échange avec Robert Marchenoir sur la "race juive".

Achille

Les temps changent.
À son âge j’apprenais mes récitations, je potassais mes théorêmes d'algèbre, je jouais au foot avec mes camarades, je commençais à lorgner les petits tétons de mes copines.

Ce gamin répète devant un journaliste de LCI ce que ses parents, syndicalistes à la CGT, lui ont demandé de réciter.
Il est en train de rater les meilleurs moments de sa jeunesse pour quelques instants de gloriole.
Pauvre petit ! Je me demande si Balzac avait prévu ce personnage dans sa galerie de la Comédie humaine…

Bill Noir

Je ne veux pas de mal à Monsieur Macron. Je ne suis pas méchant. Je lui souhaite d'avoir l'idée de partir en douce, discrètement, en scooter.

Essayer le coup de Varennes, ça pourrait marcher !

Axelle D

@ Aliocha

Pensez-vous occulter le fait que les immigrés de toutes origines, comme tout un chacun, ne feraient pas partie de la comédie humaine ? Ce qui serait en quelque sorte "furieusement" raciste, ne vous en déplaise ?

Aliocha

Voilà Billy-old-fellow et sa motte de beurre immigrationniste qui le réconciliait avec les transhumanistes.
Les immigrés aussi cotisent pour les retraites, zonzon, revenez à la raison.

Bill Noir

Tant que la question (le problème) de l'immigration ne sera pas abordée (réglée), on ne peut guère espérer sérieusement se pencher sur le problème des retraites et toute autre préoccupation sociale de cette sorte.

F68.10

@ Serge Hirel
"Il faudra vous faire à l’idée que la République française établit et possède des lois qui lui sont propres et qu’elles sont à l’image des mœurs politiques et des souhaits de son peuple."

Votre chauvinisme vous aveugle, et votre manie d'en faire une religion signera votre perte.

Bill Noir

Sunshine, film d'Istvan Szabo avec Ralph Fiennes… une trilogie qui m'avait échappé jusqu'à présent, on ne peut pas toujours tout connaître… je l'ai découvert et affronté cet après-midi face à ma télé au fond d'un quartier parisien épargné par le brouhaha.

Un gigantesque chef-d’œuvre… nous sommes au cœur d'un grand pan de notre espace civilisationnel européen avec la question juive en toile de fond. À montrer aux « enfants des écoles » !
Rien ne manque, WW 1 et 2, Hitler, Staline, les JO de 36, François-Joseph, Vienne Impériale, Budapest et la suite… et le lourd destin des ashkénazes !

Une émotion indescriptible… un regard sans faiblesse sur « notre » XXe siècle… Il paraît que ce film a fait polémique, cela ne m'étonne pas.

Un long moment qui nous plonge dans un passé si proche qu'on l'a vécu… un moment où Macron est devenu quelque chose de minuscule…

Giuseppe

@ Exilé | 23 mars 2023 à 13:39

Disons qu'elle l'explicite, et au fond il a bien raison Winston. Mais nous avons une représentation et un parlement, alors même si ce n'est que d'une voix c'est toujours la démocratie.

Mongénéral serait-il resté s'il n'avait gagné que d'une voix son référendum, je n'en suis pas très sûr, il aimait les victoires aisées, mais on peut toujours conjecturer. J'ai horreur de ces émissions où on refait le match, entre amis c'est juste le prétexte pour se réunir et boire un verre.

Seule la victoire est légitime et belle ne serait-ce que d'un point, la vraie liberté est fondée sur ce sacrement, et c'est celui de la démocratie, les tricheurs autocrates bourrent les urnes, en Chine et ailleurs ils ne font même plus semblant, chez le Cinglé c'est le knout, et chez le Bouffi de la Corée du Nord les résultats du prochain vote sont déjà imprimés.

La différence est de 9 voix, c'est énorme, les règles du jeu qui sont les nôtres ont été respectées. Et c'est parce que nous en avons de sincères et de fer que ni le Vénézuélien, ni la Blonde ne seront jamais élus au poste suprême, le pays ne les aime pas, et le Sud garde toujours les traces du franquisme, difficile d'y croire à nouveau, les Français n'aiment pas aller à Canossa.

Accepter même d'un souffle de perdre, n'est pas simple, même lorsqu'il s'agit de nos vies, mais je préférerai toujours une victoire dans la douleur au jeu étriqué, qu'une défaite qui se raconterait qu'elle était belle et aussi belle soit-elle.

Bon, je m'en vais feuilleter "Vins de France et du monde" du Figaro Magazine, "Bordeaux prometteurs" en titre, je l'ai depuis un moment, je fais du rangement et puis il y a surtout des photos.

Giuseppe

Je viens de me coltiner une belle partie de manivelles, et je pensais que si je ne sais que penser de l'allongement de la durée de l'âge de la retraite, j'avoue avoir un peu la flemme d'y regarder de plus près.

Je suis plutôt en ce moment à examiner pourquoi les 2 sondes lambda de mon échappement ont une résistance légèrement différente, il est vrai qu'entre les deux il y a le catalyseur, dont il serait facile de se passer mais pas trop écolo.
Alors on peut se poser la question.

Emmanuel Macron quand on l'écoute bien est dans la même démarche, prolonger un peu ne changera pas grand-chose, mais il faut le faire et à l'usage on mesurera les effets, et puis au fond il se dit que dans tous les cas notre système d'aides en tous genres palliera bien les trop gros écarts.

Qui voudrait d'un Méluche ? Ou encore d'un RN, personne, parce que le flou de ce qu'ils annoncent fait peur, et quand c'est flou c'est qu'il y a un loup disait l'autre. Et puis si on additionne leurs mesures c'est du Goldman Sachs dans toute sa splendeur.

Bref comme disait Tonton à Jean-Pierre Elkabbach, "ce n'est pas un grain qui va me faire changer".
Faut-il recevoir Charles III à Versailles avec 11 000 000 de pauvres? Je relève les copies dans deux heures.

Exilé

@ Giuseppe | 23 mars 2023 à 10:56

Veuillez me permettre de compléter le célèbre aphorisme de Winston Churchill, qui, une fois tronqué, ne correspond pas exactement à ce que son auteur a voulu dire :

« Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En effet, on a pu dire qu'elle était la pire forme de gouvernement à l'exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps ; mais il existe le sentiment, largement partagé dans notre pays, que le peuple doit être souverain, souverain de façon continue, et que l'opinion publique, exprimée par tous les moyens constitutionnels, devrait façonner, guider et contrôler les actions de ministres qui en sont les serviteurs et non les maîtres. »

Exilé

@ Claude Luçon | 22 mars 2023 à 20:33
« La solution est pourtant simple : voter ! »

Hélas non, ce n'est pas si simple, car voter, même blanc, c'est quand même valider d'une certaine manière un système gangrené à la base.
Par exemple il existe des institutions dont les membres sont nommés à partir du principe copains-coquins qui peuvent très bien produire des décisions contestables voire révoltantes, sans aucun contrôle ni recours démocratique.

« La question est de savoir qui ment aujourd'hui.
J'aurai tendance à pointer le doigt sur Mélenchon, Zemmour et Bardella ! »

Je crains qu'en la matière ils ne soient parfois battus de plusieurs longueurs de pinocchiomètre par d'aucuns de leurs homologues parmi les nuisibles qui hantent les hautes sphères du Régime...

Giuseppe

En dernière page du Volatile, un article sur les éboueurs, leur invisibilité et en miroir leur visibilité terrible, pour les caissières aussi... Ils eurent leurs heures de gloire... Pays gâté et égoïste souvent.

À l'image de cette caste politique repue, qui s'arroge toujours des privilèges d'un autre monde en s'affichant sans vergogne, si l'Obèse - c'est une image - avait été à la hauteur des enjeux depuis le temps qu'il est au sommet, nous ne devrions pas en être là, mais il n'est pas pire que bien d'autres.
Je ne confonds pas l'image renvoyée avec le surplus de dorures indécentes.

C'est ainsi, subir au fond et au fil des élections en espérant que le ciel ne nous tombe pas sur la tête. Mais nous vivons toujours libres, libres de contester, au pays du Cinglé c'est barreaux et sévices, et par-dessus une poignée de figues pour survivre à l'année.

Nous sommes un pays de gâtés, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, et quand j'entends le Vénézuélien nous parler de pénibilité et de dictature je me pose la question suivante: combien de trimestres ?

Je ne sais pas s'il était indispensable de recourir à un prolongement de l'âge de la retraite et donc de départ, c'était tellement mal expliqué par tous... J'ai tout entendu, le pour et son contraire, était-ce voulu ?

Mal ficelé ce projet au milieu d'aboiements, sans compter des mois et des mois de mise à l'ouvrage depuis Delevoye... Bizarre au fond, tout ça pour ça.

Ceci dit l'équité, et peu importe que le poteau soit un peu plus loin, ce que j'ai pu remarquer au long de ma carrière, a été des carreleurs avec des prothèses des genoux, des bancheurs et tunneliers bien usés, cuits par les intempéries et courbés de pénibilité, la misère parfois au soleil.

Heureusement les recours au travers de la médecine du travail permettaient aux plus touchés de partir avant l'âge légal. Ils n'ont pas fait de vieux os non plus. On pourrait faire beaucoup plus, bien mieux avec plus de décence pour le touché.

Alors quand on a connu l'époque de Franco, les abarcas, limpiabotas, je me dis que le pire est passé, et comme nous sommes d'une grande liberté, libres d'agir, de penser, je me dis après tout ce n'est pas si mal.

"La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire."

Ben oui, cher Winston, on pourra toujours opposer le régime de retraite de la caste dorée des conducteurs de trains, avec celle du maçon perclus de douleurs, cela permettra sans aucun doute à faire avancer surtout la cause des seconds, des métiers les plus durs et pénibles, pour encore toujours plus d'équité.

Bill Noir

La Marâtre de Paris a solutionné son problème.
Chaque soir des bandes de jeunes gens bénévoles épandent les tas d'ordures sur la chaussée.
Les automobilistes finissent le travail.

Bill Noir

- Hier, à l'heure du repas, Macron s'est assis autour d'une table avec deux jeunes gens, il a parlé, il était droit dans ses bottes…

- Vous me dites qu'il était assis…

- Il était assis mais il est resté droit dans ses bottes !

Serge HIREL

@ F68.10 | 22 mars 2023 à 09:27

Il faudra vous faire à l’idée que la République française établit et possède des lois qui lui sont propres et qu’elles sont à l’image des mœurs politiques et des souhaits de son peuple. Même si certains le regrettent, ni le consensus, ni les votations ne figurent dans les habitudes françaises, encore aujourd’hui inspirées par la verticalité du pouvoir exécutif de nos anciennes monarchies.

Bref, la France n’est pas la Suisse, dont l’histoire est radicalement différente.

La Constitution de la Ve République a donné au Président un rôle majeur : incarner la France. Quand, par sa politique, par son attitude, il ne donne plus satisfaction au peuple, il perd peu à peu la légitimité acquise lors de son élection. L’un des défauts de cette Constitution est qu’aucune procédure n’est prévue pour que le peuple puisse destituer le Président.

C’est son concepteur lui-même, le Général de Gaulle, qui, le premier, a voulu faire du référendum la voie permettant de sortir de cette impasse. Avant la consultation du 27 avril 1969, il avait clairement indiqué qu’il quitterait le pouvoir si le résultat du vote le désavouait. Il s’est exécuté sur l’heure...
Depuis lors, tous les référendums ont pris l’allure de plébiscites pour ou contre le Président. Un seul fait exception, celui de 2005 sur la Constitution européenne, perdu par Chirac. Mais celui-ci avait pris soin de ne pas mettre en jeu son mandat et bénéficiait d’une très forte légitimité après sa victoire (82 %) contre Jean-Marie Le Pen.

Si la procédure du RIP engagée ce lundi va jusqu’à la convocation du corps électoral d’ici neuf mois, il ne fait aucun doute qu’à la proposition présentée (« L’âge légal du départ à la retraite ne peut être fixé au-delà de 62 ans »), les Français apporteront une réponse positive, contraire aux attentes du Président. Compte tenu de son engagement personnel sur cette réforme des retraites, qu’il a encore revendiqué ce mercredi, il ne fait également aucun doute que ce RIP sera aussi un plébiscite pour ou contre lui... Et, si le « oui » l’emporte, on ose espérer qu’il en tirera les conséquences.

Par ailleurs, votre argumentation contre cet aspect plébiscitaire d’un référendum prend l’eau au regard d’une autre procédure prévue par notre Constitution : la motion de censure, lorsqu’elle fait suite à l’emploi de l’article 49.3 par le gouvernement., Ne tenons pas compte un instant de la jurisprudence de Gaulle. Vous arguez qu’un « non » à la question posée par référendum ne devrait avoir pour conséquence que le rejet du texte proposé. Quand le gouvernement utilise le 49-3, ce choix déclenche quasi automatiquement le dépôt d’une motion de censure. Si celle-ci obtient l’assentiment de la majorité des députés, le projet, bien sûr, est rejeté, mais, constitutionnellement (article 50), le Premier ministre doit remettre sa démission au Président... Comment comprendre qu’un refus du corps électoral ait moins de conséquence que celui de l’Assemblée nationale ?

« …je sais que, malheureusement, [un RIP] ne peut pas porter sur l'abrogation d'une telle disposition [le projet de réforme des retraites] qui vient tout juste d'être adoptée. »

Les modalités constitutionnelles d’organisation d’un référendum d’initiative partagée ne permettent pas de tenter d’abroger une disposition législative promulguée depuis moins d’un an (art. 11-3). Promulguée... La réforme n’est pour l’instant qu’adoptée par le Parlement et peut encore être entièrement retoquée ou amendée par le Conseil constitutionnel. Il se dit même que celui-ci pourrait étudier la proposition de RIP avant d’analyser les recours déposés contre cette réforme et la demande d’examen présentée par le gouvernement lui-même.

Tipaza

@ Achille | 22 mars 2023 à 18:21
"En ce moment tout le monde joue au poker menteur."

Vous retombez dans vos errements habituels consistant à montrer du doigt les autres pour ne pas répondre à la moindre interpellation concernant Macron.

Le problème posé est clair: Laurent Berger traite de menteur Emmanuel Macron, qui l'avait traité d'incapable de compromis.
C'est parole contre parole, et dans cette affaire j'ai plutôt l'impression, et même la certitude, que le menteur c'est Macron.

La seule façon pour Macron de se défausser serait d'expliquer clairement pourquoi il est passé d'une réforme systémique à une réforme paramétrique.

L'article du journal Les Échos ne m'a pas convaincu du tout.
L'argument avancé est un argument d'urgence budgétaire pour sauver l'état des finances des retraites.
Cet argument n'est pas recevable.
La réforme des retraites est un projet dans la durée, et même dans la longue durée, de quelques décennies.
D'autre part, dans les deux cas l'application du projet n'est pas à effet rétroactif, mais prendra un "certain temps" de mise en oeuvre pour être vraiment efficace.
Aucun des deux projets n'est déterminant sur la base de la vitesse de résultat. Je vous fais remarquer que cet argument de rapidité de gains n'est mis en avant de façon déterminante par personne pour justifier la bascule de la réforme systémique vers la réforme paramétrique.

Donc ça reste pour moi une énigme dont la solution est peut-être la facilité de rédaction des textes avancée par Alpi, ce qui me paraît probable quoique surprenant. Mais je m'attends à tout dans la situation actuelle.

Par ailleurs, j'ai été surpris de l'argument : "j'ai été réélu, donc il n'y a pas de colère" ( je cite de mémoire) pour nier le rejet global dont il est l'objet en ce moment.

Là aussi la nullité de l'argument est surprenante. Il oublie ou feint d'oublier qu'il y a eu une abstention d'environ 50 % lors de son élection.
Réélu avec un score de participation aussi faible et par défaut de surcroît face à MLP, devrait le rendre modeste.
Il y a évidemment de la légalité dans son élection mais cette légalité ne lui confère qu'une légitimité a minima et même quasi nulle.

Claude Luçon

@ Exilé | 22 mars 2023 à 13:14
"....de quelles alternatives le peuple dispose-t-il en pratique pour se faire entendre ? Car contrairement à ce que la propagande voudrait nous faire croire, la France n'est plus une démocratie représentative, à supposer qu'elle l'ait jamais été."

Mais mon cher Exilé dans quel pays vous êtes-vous exilé ? Pas en France clairement !
Que vous raconte-t-on sur la France dans ce pays ?
Venez vous installer en France, chez nous, discutez avec de vrais Français, cherchez vous-même à en être un citoyen digne de ce nom et utilisez votre droit de vote !
La solution est pourtant simple : voter !

Bien sûr il vous faudra faire votre devoir de citoyen, ne pas être du genre qui hurle et ne demande que ses "droits".
Bien sûr si vous écoutez tous ces gens d'origine étrangère qui n'ont peut-être pas compris qu'on ne peut pas être citoyens de deux pays, alors vous risquez la confusion.

C'est pourtant simple d'être français, il faut n'être que Français dans sa tête et dans son coeur et avoir un rien de sens de discipline civile ! Il n'est pas question de ses origines, il est question de comprendre que lorsqu'on est français, on est français, j'en connais, des Français, nombreux d'origine étrangère, de Russes à Maghrébins, mais qui ne votent qu'en France ! Mais ils votent !

Il est dommage que le service militaire ait été supprimé, on y apprenait d'une part qu'on sert en France, et d'une autre qu'on ne sert pas sous deux drapeaux !
Une fois qu'ils ont voté, ils ont le droit de protester mais seulement à cette condition, que les absentéistes se taisent et restent chez eux.
On ne participe pas à la vie de ce pays uniquement en protestant, manifestant, cassant du policier ou gendarme, brûlant des ordures...
On n'écoute pas la CGT qui en 1938/39 prêchait le pacifisme dans nos usines d'armement alors qu'Hitler et Staline se partageaient la Pologne, puis compris qu'Hitler, comme Poutine aujourd'hui pour ses Russes, voulait un peu plus de terrain pour ses Huns et se sont révélés citoyens... de l'URSS en 1941 ! Alors que la CGT aujourd'hui fait précisément la même chose en bloquant nos sources d'énergie, sachant que c'est l'une des armes de Poutine pour l'expansion de sa dictature.

Ce gouvernement a été élu, c'est nous qui l'avons élu, ceux qui n'ont pas voté n'ont que le droit de se taire, ils pouvaient au moins voter blanc, mais voter ! Il savent se déplacer pour "gueuler", ils pouvaient au moins se déplacer pour voter.
Une majorité de votes blancs imposerait un changement de gouvernement, à la rigueur même de Constitution, mais seulement à cette condition !
Pour l'instant c'est notre gouvernement ou sommes-nous devenus un pays de goujats ?

John F. Kennedy avait déclaré à ses concitoyens lors de son élection en 1961 :
"Ask not what your country can do for you; ask what you can do for your country."
Serait-ce la raison pour laquelle tant de Français détestent les Américains ? JFK leur a appris ce qu'est un citoyen ?

Honoré de Balzac a écrit : "Il y a deux histoires : l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète où sont les véritables causes des événements".
La question est de savoir qui ment aujourd'hui.
J'aurai tendance à pointer le doigt sur Mélenchon, Zemmour et Bardella !

Robert Marchenoir

@ revnonausujai | 22 mars 2023 à 08:01
"Non seulement Bergé est une nouille..."

@ Achille | 22 mars 2023 à 09:59
"En parlant de nouille, vous feriez bien de regarder du côté de LR..."

Puisqu'on parle de nouilles, je propose aux anti-réforme une méthode de protestation originale. En russe, "tu m'accroches des nouilles aux oreilles" signifie tu me raconte des craques, tu te payes ma tête.

Il y a un mois, Mikhail Abdalkin, un député communiste du parlement régional de Samara, s'est filmé en train d'écouter le discours annuel de Vladimir Poutine à la nation.

Dans son commentaire, il s'est répandu en éloges sur le président russe : "Je soutiens à fond. 100 % d'accord avec ça. Formidable discours."

Cependant, sur la vidéo, il tirait ostensiblement la gueule et il avait des nouilles accrochées aux oreilles. Façon pour lui de protester contre l'invasion de l'Ukraine.

Je conseille donc à tous ceux qui se sentent trop fatigués pour partir à la retraite à 64 ans, soit nettement plus tôt que chez beaucoup de nos voisins, de se filmer en train d'écouter l'intervention d'Emmanuel Macron sur le sujet, des nouilles accrochées aux oreilles.

Et de nous lâcher la grappe avec leurs grèves et leurs émeutes de rue, maintenant que la réforme a été votée conformément aux règles démocratiques.

Au moins, ce serait drôle. Et puis ils ne risqueraient rien, contrairement à Mikhail Abdalkin, qui a été condamné à 1 800 euros d'amende pour avoir "semé le discrédit sur l'armée russe".

Ou alors, ils pourraient s'inspirer de l'esprit créatif du député Abdalkin, qui, à d'autres occasions, a offert un seau d'excréments à l'un de ses rivaux politiques (sous prétexte d'une coutume catalane qui serait un présage de prospérité), et un savon en forme de phallus à un autre (sous prétexte d'une coutume japonaise qui serait un présage de fertilité).

Voilà qui serait autrement plus rigolo que les sinistres tronches de Mélenchon, Martinez ou Marine Le Pen dans ce fatigant psychodrame politique.

Achille

@ Tipaza | 22 mars 2023 à 14:00
"Il vient d'être traité de menteur, pris en flagrant délit de déni et mensonge par Laurent Berger"

En ce moment tout le monde joue au poker menteur. Les syndicats, les ténors des partis politiques, les journalistes engagés (Pascal Praud est en plein délire). Les uns et les autres nous sortent des chiffres sortis de nulle part et invérifiables, des sondages orientés, des micro-trottoirs où les passants sont soigneusement choisis.
Avec pour effet un climat d’hystérie collective. Tout cela est la faute à Macron, qui d'autre ?

Bilan des courses : les éboueurs sont fatigués, le personnel soignant est fatigué, les enseignants sont fatigués, les routiers, les étudiants, même les lycéens sont fatigués.
Bref tout le monde en fatigué et cela se passe évidemment en France, le pays où l’on travaille le moins : 35 H et retraite à 62 ans (sauf régime spécial où le départ est à 55 ans), alors que dans tous les autres pays européens pour les mêmes conditions de travail, l’âge de départ à la retraite se situe entre 65 et 67 ans avec 40 h par semaine.
État d’esprit de sales gosses mal élevés.

sbriglia

« Ainsi les députés LR ont refusé l'unité, la seule cohérence qui aurait valu : voter ensemble la motion de censure pour sanctionner le déficit démocratique de ce pouvoir sauvé de justesse mais sans justice, à neuf voix près. » (PB)

Je ne vais pas faire mon Bossuet, mais n’avez-vous pas voté pour lui ?
Vous en déplorez les effets ?
Et pensez-vous à vos enfants et petits-enfants qui vont hériter d’une dette colossale ?
Accepteriez-vous une baisse de votre retraite ou une hausse de vos impôts ?
Aimez-vous tant la chienlit que paternellement vous vous préoccupâtes d’en porter le seau ?
Et si Macron avait été élu avec une voix d’écart sur MLP crieriez-vous au déni démocratique ?

J’ai travaillé de 21 ans à 73 ans, 208 trimestres de cotisations, dont les derniers cotisés à perte et 72 trimestres en usine.
Je savoure ma retraite, tout en travaillant bénévolement à donner des consultations juridiques sans reconnaissance particulière, parfois un saucisson ou une salade frisée…
Nous sommes des assistés, enfants gâtés dont les seuls problèmes sont de lutter contre l’obésité qui guette nos concitoyens.
Regardons ailleurs si le ciel est plus bleu… j’en doute.
Pour le coup je suis en adéquation avec les analyses de Marc Ghinsberg… et même d’Achille… c’est tout dire !

Robert

J'ai écouté monsieur Macron das son entretien avec les journalistes de TF1 et France 2.
Sans doute pense-t-il que la qualité de son verbe de communicant va apaiser le débat et qu'ensuite l'on passera à d'autre sujets.

J'ai trouvé son argumentaire très faible pour justifier ses choix. D'autant plus que, ainsi que le rapporte le Palmipède comme nombre d'organes de presse, à la question posée de son choix en cas de vote défavorable des députés à sa loi, il aurait répondu : la dissolution ! C'est donc qu'il considérait ce vote comme un plébiscite, alors qu'il est dans la nature de la vie parlementaire qu'un vote négatif sur un projet de loi n'entraîne pas nécessairement de conséquence majeure ni pour l'Assemblée nationale, ni pour le Premier ministre et son gouvernement. Au pire, la démission volontaire du ministre concerné, à savoir monsieur Dussopt dans le cas présent.

Pour éclairer ce débat, un extrait de l'édito de Natacha Polony dans le numéro de Marianne à paraître demain, me semble nécessaire :

"Le 15 septembre 1958, alors que les Français doivent se prononcer treize jours plus tard sur la Constitution proposée par le général de Gaulle, Michel Debré, le rédacteur du texte, répond aux questions d’un journaliste qui fait valoir le risque de conflit entre le Parlement et un exécutif doté de tant de prérogatives. La réponse est magistrale. « L’essence de la démocratie, c'est le conflit, commence-t-il. Il n'y a pas de conflit en régime de dictature.» Il explique ensuite que le rôle du président est justement de régler ces conflits par différents outils, le recours au Conseil constitutionnel, le référendum ou la dissolution. « Il n’y a pas d’ Assemblée souveraine, précise-t-il. La seule souveraineté, c'est le peuple, et le président de la République fait appel à lui en cas de conflit. Il n’y a pas de méthode plus démocratique et plus libérale, si l'on veut rester dans un régime de liberté.»
La faute d’Emmanuel Macron est là : utiliser pour contourner la volonté des citoyens des outils institutionnels qui ont été pensés pour faire prévaloir cette volonté au cas où le « régime des partis », dont se méfiait tant de Gaulle, les accords entre représentants ne représentant plus, empêcheraient celle-ci de s'imposer. L'obstination dont il fait preuve pour afficher à son tableau de chasse une réforme que tous les observateurs raisonnables considèrent comme anecdotique sur le plan des finances publiques et comme injuste dans ses arbitrages est le résultat d'une structure idéologique intrinsèquement non démocratique. C'est la nature profonde du centrisme autoritaire qui s’exprime ici : l’idée que les choix politiques ne relèvent pas du peuple souverain mais de dirigeants supposément « éclairés », au fait des grands enjeux économiques qui échapperaient aux simples citoyens."

https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/reforme-des-retraites-emmanuel-macron-le-peuple-et-les-marches-financiers

Par ailleurs, sa parole est pour le moins fausse quand il susurre que c'est madame Borne qui a décidé d'engager la responsabilité de son gouvernement, alors que c'est lui-même qui en a pris la décision en son palais de l’Élysée avec elle et quelques ministres ou proches une heure avant le début du débat à l'AN, quand il est apparu qu'il n'y aurait pas assez de voix de députés pour l'adoption finale de cette loi.

Enfin, il a certes tenté de déminer le terrain en se lançant dans une explication de texte sur sa fameuse phrase : « La foule n'a pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus », omettant le fait que le peuple souverain peut tout aussi légitimement s'exprimer par la voie du référendum. Ce en quoi il s'oppose au fond à l'explication donnée par Michel Debré, concepteur de notre Constitution.

Ce type de phrase lapidaire ne peut qu'aggraver les oppositions à sa personne dans la mesure où, telle que rapportée, le mot "foule" revêt un caractère général et est donc reçu comme un énième provocation verbale. S'il ne visait que les casseurs, comme il l'a expliqué en reconnaissant la légitimité des foules de manifestants menés par les syndicats opposés à sa loi, il aurait été préférable d'utiliser l'expression de "groupes de casseurs"...

Marc Ghinsberg

@ Tipaza

Puisque vous insistez.

https://www.lesechos.fr/politique-societe/emmanuel-macron-president/reformer-les-retraites-un-feuilleton-de-la-presidence-macron-1893577

sylvain

@ Robert Marchenoir | 22 mars 2023 à 12:50
"De plus, Charles III est un écolo enragé qui parle à ses légumes, donc Sandrine Rousseau devrait l'accueillir à bras ouverts."

Meuh non, Rousseau préfère les talibans, ils sentent bon le sable chaud, pas des mauviettes ceux-là, râpeux, visqueux, suants, gluants, la djellaba lavée les jours de pluie, de vrais fantasmes sexuels.

Charles III est un vrai légume, même une écolo, faux derche, pléonasme, préfère de la viande bien saignante et faisandée.

Méfions-nous, Sandrine Rousseau et Boyard seront élus à la tête d‘un futur Gouvernement Nupes, vous pariez ? Ce peuple le plus bête du monde en est bien capable.

Tipaza

@ Alpi | 22 mars 2023 à 13:35

Merci pour cette info, qui pour être privée n'en a pas moins l'air crédible.
Que la transition d'un régime, l'actuel, à l'autre, celui à points, soit difficile je veux bien le croire.
Mais c'est un problème technique et il y a toujours une réponse technique à un problème technique.

S'il est vrai que la retraite à points a été abandonnée pour des raisons techniques, cela montre que nous n'avons plus dans la haute administration des gens compétents et volontaires pour aborder ces difficultés.

Ce qui explique le recours à des organismes de conseils extérieurs qui nous coûtent horriblement cher, sans compter l'influence sournoise qui peut en résulter.

Serge HIREL

@ Robert Marchenoir | 21 mars 2023 à 17:46

Réponse courte à commentaire obstiné :

- Vous continuez à mélanger sciemment les dates des rencontres entre Staline et Thorez et les propos qui y ont été tenus. Votre prétendue source, Wolton, est aussi l’historien qui a tenté de détruire la réputation de Jean Moulin.

- Vous confondez sciemment « vraisemblance » et vérité vérifiée par des preuves. Il est très difficile de trouver un objet qui n’existe pas...

- Vous méprisez les banlieusards... Pas de chance, je demeure dans un beau petit village de la province profonde. La prochaine fois, pensez à mépriser aussi les « bouseux ».

- Ne pas incriminer les communistes quand vous les accusez de crimes dont vous n’avez pas le début d’une preuve de leur commission, n’est pas les défendre.

- Connaissez-vous la moindre parcelle de l’histoire du Syndicat du Livre CGT, qui faisait la pluie et le beau temps aux NMPP jusqu’à provoquer leur disparition et qui tente aujourd’hui de faire de même chez Presstalis ? La loi punit-elle un propriétaire qui découvre chez lui le produit d’un vol et le signale à la police ?

Bref, vous étalez une fois de plus votre haine de l’autre et votre suffisance. Ce qui ne permet aucun dialogue sérieux.

lefort

Très choqué de voir E. Borne ricanant en applaudissant devant "ses" députés réunis, la réforme est une victoire ! Comme s'il s'agissait d'une bonne plaisanterie.

Tipaza

Je n'attendais pas trop de réponses de la part des macronistes sur la question du changement de projet de réforme de retraites, mais quand même quelques lignes.

Or je m'aperçois que Macron est aussi embarrassé que ses groupies sur cette question, au point de travestir la réalité.
Il vient d'être traité de menteur, pris en flagrant délit de déni et mensonge par Laurent Berger.

revnonausujai

@ Achille
"En parlant de nouille vous feriez bien de regarder du côté de LR avec un Olivier Marleix qui nous la joue à la Christian Jacob."

Ouatehaboutte ?
Le fait que Bergé soit une nouille ne tient pas seulement à l'épisode en cours mais à l'ensemble de son œuvre ; ça n'empêche évidemment pas les LR de faire preuve d'une lamentable intelligence stratégique et tactique, mais ça n'exonère en rien la donzelle de ses tares !

Alpi

@ Tipaza
"Pourquoi cette réforme qui semblait avoir l'aval de Laurent Berger, mais aussi d'autres syndicats de moindre importance, a-t-elle été abandonnée au profit d'une réforme qui paraît insuffisante aux yeux de tous les économistes, et qui ne résoudra rien à long terme ?"

Je me suis également posé cette question. Et je l'ai posée à quelqu'un venant des "milieux autorisés"... Mais je n'ai pas les compétences pour juger de la pertinence de la réponse !
Il semblerait que ce système à points est une usine à gaz indémerdab*e, en particulier la transition entre le système actuel et le système à points. Ce système fonctionne cependant correctement et depuis longtemps avec l'AGIRC-ARRCO.

Exilé

"Le chef de l'État va même un peu plus loin : il considère même que «la foule» n'a «pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus» et que «les meutes ne l'emportent pas sur les représentants du peuple.»" (Le Figaro)

Ça, c'est la théorie, mais quand les élus ne représentent que leur parti voire seulement les caciques de ce dernier qui verrouillent tout comme à l'ex-UMP et ses avatars, de quelles alternatives le peuple dispose-t-il en pratique pour se faire entendre ?

Car contrairement à ce que la propagande voudrait nous faire croire, la France n'est plus une démocratie représentative, à supposer qu'elle l'ait jamais été.

Robert Marchenoir

Et maintenant, Sandrine Rousseau demande à Emmanuel Macron d'annuler la visite de Charles III prévue dans quelques jours. Imagine-t-on le général de Gaulle en train de...

Bah oui, non seulement on l'imagine, mais en mai 68, le président de la République comme le Premier ministre ont respecté leurs engagements diplomatiques. Pompidou s'est rendu en visite officielle en Iran puis en Afghanistan du 2 au 11 mai. De Gaulle s'est rendu en Roumanie du 14 au 19 mai. Ni l'un ni l'autre n'ont jugé cela insultant pour le peupleuh.

De plus, Charles III est un écolo enragé qui parle à ses légumes, donc Sandrine Rousseau devrait l'accueillir à bras ouverts.

Serge HIREL

@ Achille | 21 mars 2023 à 22:38
"Aurore Bergé a certes été un peu dure envers les députés de LR, mais ils l’avaient bien mérité en ne respectant pas les consignes d’Éric Ciotti."

Faux. Eric Ciotti a affirmé ce mardi que les députés LR étaient libres de leur choix. C’est la raison pour laquelle il ne les a pas virés. Je suis naïf, je le crois...

"De là à comparer Aurore Bergé à Mathilde Panot..."

L’une vend de la morue au peuple, l’autre du caviar au beau monde, mais, finalement, ce lundi, elles se sont comportées toutes deux en poissardes des Halles en marche sur Versailles, toujours prêtes à en découdre avec ceux qui ne leur plaisent pas. Admettons que, d’habitude, Aurore se contient mieux que Mathilde...

"Pour piloter le char de l'État, je pense qu'Élisabeth Borne possède les qualités requises."

Aucune empathie, techno X-Ponts, profil préfète rigoureuse, sourire quand elle se brûle et cœur de pierre. Une seule équation à plusieurs inconnues qu’elle ne sait pas résoudre : le rapport avec le peuple, qui exige un peu de doigté et de pâte humaine... Mais elle n’est ni arrogante, ni hautaine. ni capricieuse et ne tire pas plaisir de la provocation... Bon , je ne vous dirai pas à qui je fais allusion...

-------------------------------------------------------

@ sbriglia | 21 mars 2023 à 17:07
"Cela ne s'appellerait-il pas procrastination ?"

Pas du tout. Il faut savoir remettre sur l’ouvrage un projet qui s’avère mal ficelé, mal compris parce que flou, et qui, de plus, n’est pas d’une urgence absolue en raison d’une actualité brûlante qui exige un traitement immédiat. Un exemple parmi tant d’autres : la lutte contre l’immigration clandestine et les pseudo-mineurs isolés étrangers, source principale de l’accroissement de la violence.

Dans le cas de la réforme des retraites, prendre le temps d’améliorer le projet s’appelle de la sagesse. En revanche, l’imposer tel quel, cela a un nom : l’obstination.
"L'obstination et ardeur d'opinion est la plus sûre preuve de bêtise" (Michel de Montaigne, Les essais).

Pour ma part, j’aurais approuvé cette réforme si la clause du grand-père protégeant tous les fonctionnaires embauchés avant septembre prochain n’y figurait pas et si le calcul de leur retraite était immédiatement aligné sur celui utilisé dans le privé.

Achille

@ revnonausujai | 22 mars 2023 à 08:01
« Non seulement Bergé est une nouille, mais elle méprise le libre arbitre de ses collègues et, in fine, la démocratie. »

En parlant de nouille vous feriez bien de regarder du côté de LR avec un Olivier Marleix qui nous la joue à la Christian Jacob.
C'est toujours un peu difficile d'être contre un Président qui défend les propositions que LR a toujours revendiquées.
Est-ce une attitude responsable et surtout crédible ?
Avec un président de groupe aussi tiède, LR n’est pas près de revenir au pouvoir, même et surtout avec un Laurent Wauquiez aux abonnés absents, alors qu'un vrai chef devrait être sur le pont dans la situation actuelle.
À trop "peser les patates" il risque de se faire piquer la place. :)

Louis

La France me semble dirigée par de petits personnages, peu réfléchis et mal instruits des choses de ce monde, qui se donnent des airs d’importance sous les ors d’un passé qui n’existe plus. Où sont les grands qui ont fait de la France, malgré une histoire toujours tragique, un nom, une référence, un phare… Hélas la chute va être terrible...

F68.10

@ Serge HIREL
"Attendons d’abord sereinement la décision du Conseil constitutionnel, puis le sort du projet de RIP. Si ce referendum peut être organisé, il ne fait aucun doute qu’il s’agirait d’un plébiscite pour ou contre le Président. Il vous resterait vos yeux pour pleurer."

Je souhaite l'organisation d'un RIP, et je sais que, malheureusement, il ne peut pas porter sur l'abrogation d'une telle disposition qui vient tout juste d'être adoptée. Cela fait un petit bout de temps que je dis que le RIP est mal fichu. By design.

Par contre, non, il va falloir vous défaire de cette mentalité "plébiscite pour ou contre".

Chaque fois que j'entendrai cela, je m'opposerai à tout RIP dans de telles conditions.

Les RIP, ou votations, c'est fait pour répondre à une question. Si vous les utilisez en tant qu'outil de dégagisme, c'est vous qu'il convient de faire dégager.

Les RIP, ou votations, c'est fait pour donner de la légitimité aux décisions qu'on tranche ainsi, et pour bien faire comprendre d'où vient leur légitimité. C'est censé consolider les institutions. Pas les affaiblir.

Toutes les approches dégagistes et plébiscitaires sont des approches qui affaiblissent les institutions, qui sont au fond anti-démocratiques sous des apparences de bon sens de respect de la volonté du peuple, mais qui font le lit d'une forme de fascisme qu'il est convenu d'appeler de nos jours populisme.

Ce délire français obsessionnel sur la personne à faire dégager, c'est la plaie fondamentale qui empêche la France d'être une démocratie. Elle n'est qu'une République monarchisante. Ce qui est mieux que Poutine. Mais cette mentalité française, "plébiscitaire", empêche la société française d'être souveraine. Car on lui interdit de réfléchir et de répondre à une question, en la forçant démagogiquement à ne rechercher que de puériles satisfactions comme celle de toujours chercher à dégager le Roi dont on n’aime pas la Religion.

Cette puérilité, dont vous faites la promotion, c'est justement l'argument des "élites" pour empêcher l'émergence de toute culture de votations à la suisse: "Vous êtes puérils, vous ne voterez donc pas." Tenez-vous à ce qu'ils aient raison ?

Mon choix est fait: il est contre la puérilité, contre le délire plébiscitaire, contre vous.

Macron a été élu. Légitimement. Je souhaite l'organisation d'un RIP, par principe. Et que je perde ou gagne, Macron reste légitime, et toute personne qui se la joue à la mode insurrectionnelle pour nier cela doit rencontrer une force potentiellement létale en face de lui.

Une votation, un RIP, n'est pas, ne dois jamais être, un "plébiscite".

On ne fait que répondre à une question. Rien. De. Plus.

Et ce serait déjà pas mal.

Isabelle

Nous n'avons plus Balzac mais nous avons... Carla Bruni.
Carla Bruni vient de ressortir des poubelles !
Sa photo : la chanteuse et ex-première dame, se tient debout, souriante, sur un amas de poubelles. Un cliché ironique alors qu’un climat de grèves et de manifestations agite la capitale et le reste de la France en plein mouvement social contre la réforme des retraites.

La dame s'était moquée auparavant d'un commentaire d'éboueur qui évoquait la pénibilité de son travail.

L'oligarchie fait mumuse et se moque des autres.
Mépris et/ou crétinerie de cette oligarchie qui se croit au-dessus de la mêlée ?!

Exilé

@ Isabelle | 22 mars 2023 à 08:12
« Quant à l’industrie en Europe, elle paye de plus en plus cher le GNL acheté aux USA ou ailleurs et devient de moins en moins concurrentielle. »

Mais reconnaissez tout de même que leurs méthodes commerciales pour éliminer la concurrence sont particulièrement dynamiques voire explosives...

Achille

@ Serge HIREL | 21 mars 2023 à 19:58 (suite)
"Attendons d’abord sereinement la décision du Conseil constitutionnel, puis le sort du projet de RIP. Si ce referendum peut être organisé, il ne fait aucun doute qu’il s’agirait d’un plébiscite pour ou contre le Président. Il vous resterait vos yeux pour pleurer"

Le grand Victor Hugo a dit : "Souvent, la foule trahit le peuple". Il semble que rien n’ait changé depuis son époque.
Même si ces derniers temps il m’est arrivé de douter, je préfère faire confiance au bon sens des Français, dussé-je en pleurer...

Isabelle

Nous n'avons plus Balzac mais nous avons un surdoué !

Macron aura réussi à nous brouiller avec le Maroc notre plus fidèle partenaire au Maghreb, à force d’être obsédé par un rapprochement improbable avec l’Algérie.
Et après on s’étonne que d’autres pays nous remplacent en Afrique.

Bonne nouvelle pour l’industrie en Chine : elle aura désormais du gaz de Russie en abondance, à un prix abordable.

Quant à l’industrie en Europe, elle paye de plus en plus cher le GNL acheté aux USA ou ailleurs et devient de moins en moins concurrentielle.

On continue de saborder notre industrie !

Quant au tourisme, nous le mettons à terre avec le chaos mis en place par Macron/Mélenchon qui continuent de se faire la courte échelle.

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