On savait que le président de la République n'annoncerait pas le retrait de sa réforme sur les retraites. On n'ignorait pas que, passé sans trop de dégâts le Conseil constitutionnel, il promulguerait la loi sans délai. On était certain qu'à nouveau il chercherait à démontrer qu'elle était nécessaire. On n'avait pas le moindre doute sur le fait qu'il développerait l'idée classique, pour tous les présidents confrontés à des oppositions, de son devoir et de l'obligation qu'il avait de servir l'intérêt du pays. Il était prévisible qu'il renouvellerait sa confiance à Elisabeth Borne, vaillante et dévouée Première ministre, et qu'il crierait victoire après le rejet de justesse de la motion de censure.
Il est vrai que nous n'avions pas d'illusion à nous faire puisque d'emblée Emmanuel Macron avait écarté remaniement, dissolution et référendum.
Puis, devant ses troupes parlementaires - la présidente de l'Assemblée nationale, pour ne pas être soupçonnée de partialité, n'aurait pas dû s'y trouver - Emmanuel Macron avait distingué la "foule" du "peuple" qui s'exprimait au travers de ses élus, tout en regonflant le moral des députés et sénateurs déçus, moroses après l'utilisation du 49-3 et la déconfiture évitée de peu.
Au fond, à partir de ces données incontestables, tant factuelles que politiques, que pouvait espérer le citoyen ordinaire ?
À l'issue de cet entretien qui, sans offenser les deux journalistes, ressemblait plus à un monologue qu'à un dialogue, le président déroulant une argumentation bien rodée, je retiens la dénonciation des violences et des factieux qui, pour être banale, n'en a pas moins de force en ces circonstances de désordres, de dégradations et d'incendies qui vont sans doute durer.
Le président, sur ce plan, doit être absolument approuvé même si dans cette "meute" qu'il pourfend, il y a probablement beaucoup du peuple qu'il prétend honorer. J'ajoute que son hommage aux élus aurait été plus convaincant s'il n'avait pas lui-même opéré une discrimination choquante en excluant de l'arc républicain les députés de LFI et du RN.
Emmanuel Macron a traité tous les autres sujets comme si cet entretien ne lui avait pas été imposé. Sa tranquillité, son ton d'évidence, pouvaient laisser croire aux téléspectateurs de ce milieu de journée que la France se portait bien, qu'elle n'était pas en crise et que le président venait aimablement nous rendre visite, car depuis trop longtemps il ne nous avait pas parlé.
Reprocher aux syndicats de n'avoir rien proposé à la place du report à 64 ans est d'une insigne mauvaise foi puisque la Première ministre, d'emblée, avait affirmé que cette mesure essentielle ne serait pas négociable.
Amplifier la réindustrialisation, se rapprocher du plein emploi, durcir le régalien (mais report de la loi sur l'immigration qui sera découpée en tranches !) et favoriser le mieux vivre. Aucun de ces objectifs n'est dérisoire. L'inquiétude vient du fait qu'ils sont abordés comme si par exemple la réindustrialisation avait été engagée alors que tout reste à faire, à considérer l'état de nos services publics et de nos institutions. Et à l'évidence, ils représentent une réponse tiède et presque provocatrice au terreau déchiré, fracturé d'aujourd'hui. Des remèdes qui ne rassurent pas, de la camomille alors qu'on voudrait de l'alcool fort.
Comme s'il s'agissait d'un programme présidentiel pas le moins du monde impacté par le bruit, la fureur, les divisions et les colères parlementaires. Comme si la France allait bien.
Peut-être le salut pour le macronisme - le président l'a évoqué - va-t-il résulter d'un glissement mené jusqu'à son terme par des députés LR pour rejoindre un camp dont ils se persuadent, depuis sa réélection, qu'il sera leur avenir et servira leurs ambitions ministérielles.
Cette migration réduirait les Républicains indépendants à une portion congrue mais aurait au moins le mérite d'organiser un paysage dégagé, sans équivoque, avec un bloc au centre, une gauche laminée, une extrême gauche dominante et une droite dont le lien avec un RN plus fort se poserait plus que jamais. J'avoue, pensant contre moi-même, que des ministres comme Philippe Juvin ou, si c'était concevable, Jean-François Copé ne dépareraient pas dans un gouvernement ne brillant pas par ses lumières.
Dans tous les cas, je ne doute pas - et je m'en réjouis - que le président ira au bout de son second quinquennat. Mais comme l'a dit une voix anonyme de son camp, réformer les retraites c'est bien mais un président se réformant, ce serait mieux.
Rien ne me paraît plus pervers, dans le climat troublé et si peu républicain de cette période, entre une rue hostile, exacerbée et parfois violente, une Assemblée nationale écartelée entre militants régressifs et députés responsables, que cette affectation de tranquillité présidentielle et pourtant d'authentique indifférence.
Ne pas écouter serait bien, ne pas céder serait courageux, invoquer son devoir pour masquer son entêtement serait démocratique ? Citoyen ordinaire mais attentif, je suis sûr de l'inverse. Le pouvoir exemplaire guide en même temps qu'il accompagne. Il propose mais sait aussi retirer. Il doute de lui quand beaucoup doutent de la validité de son action. Soutenu, il n'oublie pas ceux qu'il n'a pas convaincus.
Pour lui, la promesse de rassembler n'aurait jamais dû être un vain mot.
(Ce texte, sensiblement modifié, a été publié initialement le 22 mars dans Causeur)
i-MAGE
Décidément, on n'épargne rien au lecteur !
Rédigé par : Bill Noir | 29 mars 2023 à 08:13
Âge de départ à la retraite : le quotidien centriste hollandais de Volkskrant se paye la fiole de l'ouvrier français, qu'il traite de chochotte faisant sa crise (traduction approximative).
Le président de la République doit-il user de ses droits régaliens et lancer la bombe atomique sur Amsterdam ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 mars 2023 à 04:46
@ Lucile
"Vous pourriez justifier n'importe quoi en disant que la majorité des voix donne le droit d'édicter les lois les plus absurdes. On ne peut pas gouverner avec des sophismes."
Je défends le droit de la société de faire ses propres choix, même débiles.
Et c'est à travers l'ordre constitutionnel que la société fait ses choix, et acte donc de sa liberté.
Je défends cette liberté.
Notre Constitution cadre l'expression de cette liberté (par l'expression et le vote) pour la permettre.
Si on conteste la Constitution, la Constitution, bonne fille, fournit des moyens, dérivant leur autorité du suffrage des gens constituant la société, pour la réviser et en faire presque ce qu'on veut. Ce n'est donc pas un carcan immuable: il est révisable. Article 89.
Je défends donc bien le droit de la société d'édicter les lois les plus absurdes. Et je n'autorise pas la rue à s'opposer par la force à la volonté et à la liberté de la société.
Sauf dans des cas de violation manifeste et grave des principaux droits de l'homme, le principal en étant, à mon sens, la liberté d'expression. Il y a donc bien des actes de violence contre les institutions que je suis prêt à cautionner.
Mais sûrement pas ceux-là.
Qu'on vienne m'expliquer en quoi cette violence vise à défendre les principaux droits de l'homme, et je réviserai alors, peut-être, mon opinion quant à la légitimité de la violence des black blocs et assimilables.
En attendant, je défends le droit de nommer un cheval consul.
"En droit anglais par exemple, il y a des règles précises concernant la création de lois ; de mémoire, elles doivent être nécessaires, ne pas entrer en conflit avec des lois existantes, elles doivent être "scrutinised", examinées de près, et bien sûr votées au parlement. Je suppose que nous avons le même type de garde-fous en France. Le Conseil constitutionnel est là pour vérifier que les procédures légales ont été respectées."
Eh bien attendons l'expression, constitutionnelle, du Conseil constitutionnel sur la riche idée de nommer un cheval consul. Il y a en effet, semble-t-il, quelques motifs à chinoiser sur la réforme des retraites. Mais c'est là l'ordre constitutionnel et donc l'expression de la volonté et de la liberté de la société, car le Conseil constitutionnel dérive son pouvoir indirectement, mais en droite ligne, du suffrage des gens constituant la société.
Défendre ce type d'idée générale, c’est défendre la démocratie. Et casser les dents à l'ochlocratie.
"Le 49-3 a pu être utilisé parce que le projet a été classé dans une catégorie qui autorisait l'utilisation du 49-3 ; c'est là-dessus que le Conseil constitutionnel peut discuter, si cela lui chaut."
Exact.
"Quand vous dites que peu importe la réforme, l'important étant de faire passer le message au peuple que nous avons le droit de réformer, vous poussez le bouchon un peu loin, cela ressemble à de la provocation."
Je n'ai pas de problème à provoquer des gens qui font de gros efforts pour se sentir provoqués.
"Non, il ne s'agit pas de faire une démonstration pour bien faire comprendre aux idiots qu'ils doivent obéir, si loufoque la décision soit-elle."
Si. Ces idiots doivent comprendre qu'ils ne sont pas tout seuls à former la société. Qu'il existe une population qui, bien qu'elle ne soit pas folichonnement adepte de la réforme des retraites, a voté pour un groupe parlementaire qui a fait passer cette réforme.
Notre structure politique confie effectivement à des députés le droit et le devoir de se taper le boulot que le péquin moyen n'a pas le temps de se taper. Quand on est député, on voit des choses que le péquin moyen ne voit pas. Et, conséquemment, on vote différement du péquin moyen. C'est la logique VOULUE par la Constitution. Si on n'en est pas content (un peu comme moi, qui trouve que cette structure politique favorise, volontairement, un grand écart entre l'"élite" parisienne et le bonhomme qui gère son TaxiPhone) eh bien, on a l'article 89 pour changer cela.
Mais sûrement pas la rue.
"Il s'agit avant tout de faire émerger une loi utile et juste, allant dans le sens de l'intérêt général sans pour autant léser certains. Tout un art."
C'est à cette fin qu'existent les élections législatives et présidentielles.
"Pour remettre les récalcitrants et les casseurs dans le droit chemin, c'est à la police et à la justice qu'il faut s'adresser. Et c'est à l'État à leur donner les moyens de défendre la loi, parce qu'il y aura toujours des casseurs, et des récalcitrants, surtout si on les laisse faire."
Eh bien, moi, j'en ai marre de ces comportements de sauvages.
Rédigé par : F68.10 | 29 mars 2023 à 00:42
@ F68.10 | 27 mars 2023 à 20:28
Vous pourriez justifier n'importe quoi en disant que la majorité des voix donne le droit d'édicter les lois les plus absurdes. On ne peut pas gouverner avec des sophismes.
De même que des lois absurdes ne justifient pas qu'on attaque la maréchaussée avec des cocktails Molotov, la majorité des voix à l'Assemblée ne permet pas de faire n'importe quoi. La majorité des votes est une condition nécessaire mais non suffisante. En droit anglais par exemple, il y a des règles précises concernant la création de lois ; de mémoire, elles doivent être nécessaires, ne pas entrer en conflit avec des lois existantes, elles doivent être "scrutinised", examinées de près, et bien sûr votées au parlement. Je suppose que nous avons le même type de garde-fous en France. Le Conseil constitutionnel est là pour vérifier que les procédures légales ont été respectées.
Dans le cas présent, la loi n'a pas été l'objet d'un scrutin, elle est passée grâce au 49-3, mais la Constitution le permet. Le 49-3 a pu être utilisé parce que le projet a été classé dans une catégorie qui autorisait l'utilisation du 49-3 ; c'est là-dessus que le Conseil constitutionnel peut discuter, si cela lui chaut. Attendons, c'est la dernière phase avant que la réforme ne soit passée, comme vous l'affirmez. On peut d'ores et déjà parier qu'elle passera moyennant un ou deux amendements sans importance.
Quand vous dites que peu importe la réforme, l'important étant de faire passer le message au peuple que nous avons le droit de réformer, vous poussez le bouchon un peu loin, cela ressemble à de la provocation. Non, il ne s'agit pas de faire une démonstration pour bien faire comprendre aux idiots qu'ils doivent obéir, si loufoque la décision soit-elle, il ne s'agit pas de les narguer en leur imposant des lois absurdes, il s'agit avant tout de faire émerger une loi utile et juste, allant dans le sens de l'intérêt général sans pour autant léser certains. Tout un art.
Pour remettre les récalcitrants et les casseurs dans le droit chemin, c'est à la police et à la justice qu'il faut s'adresser. Et c'est à l'État à leur donner les moyens de défendre la loi, parce qu'il y aura toujours des casseurs, et des récalcitrants, surtout si on les laisse faire.
Rédigé par : Lucile | 28 mars 2023 à 11:34
@ F68.10 27 mars 20h38
« La rue n'a donc qu'à s'en prendre à elle-même pour son incapacité à construire une coalition RN + LFI. »
La rue peut-être mais que peuvent attendre les Français – la France – d'une telle coalition ?
Dites-moi… parlez-moi… espérez-moi !!
Rédigé par : Bill Noir | 28 mars 2023 à 09:05
Cet après-midi je reste chez moi... je regarderai le match à l'Athélée.
Rédigé par : Bill Noir | 28 mars 2023 à 08:33
@ Lucile
"Si je ne me trompe, cette loi ne changera pas grand-chose aux problèmes financiers de la France et des Français."
L'important est d'expliquer aux Français que si, nous avons, nous le peuple, le droit de voter, démocratiquement, y compris avec un 49.3 si nécessaire, des réformes.
Peu importe, au fond, les réformes. L'important est de faire passer le message que oui, nous, le peuple, avons bel et bien le droit de réformer.
Et le peuple, i.e. nous, nous avons élu Macron en 2022. Dans la foulée, nous avons fourni un groupe parlementaire dominant à Monsieur Macron. Nous avons aussi fourni des oppositions qui, non, n'ont pas été capables de s'entendre pour imposer un Premier ministre RN ou LFI.
Le peuple, i.e. nous, nous sommes exprimés. La réforme est passée. Il s'agit maintenant de savoir imposer la décision du peuple.
La rue a beau beugler, la rue a été incapable de pousser le RN et LFI à former une alliance pour renverser Mme. Borne. La rue n'a donc qu'à s'en prendre à elle-même pour son incapacité à construire une coalition RN + LFI.
En attendant, peu importe le contenu de la réforme. Il s'agit d'informer la rue que nous, le peuple, avons le droit de réformer. Que nous avons le droit de nommer un cheval consul si cela nous chante et si cela ne suscite pas l'opposition du Conseil constitutionnel.
Rédigé par : F68.10 | 27 mars 2023 à 20:28
@ F68.10
On pourrait préférer l'éducation à la cohérence démocratique plutôt que la guerre civile.
En ce sens, Marchenoir n'a d'autre choix que de laisser tomber sa logique incendiaire, et de s'appliquer à lui-même ce qu'il réclame des autres.
Rédigé par : Aliocha | 27 mars 2023 à 12:41
@ F68.10 | 26 mars 2023 à 22:54
Si je ne me trompe, cette loi ne changera pas grand-chose aux problèmes financiers de la France et des Français. Tout juste va-t-elle peut-être faire durer un tout petit peu plus longtemps un système de retraite injuste et voué à l'échec. Quitte à créer un tel bazar, le gouvernement nommé par E. Macron aurait pu transformer davantage le système, d'une manière qui donne aux gens envie de travailler plus longtemps, grâce aux avantages qu'ils y trouveraient. Vous qui connaissez la Suisse, vous savez que l'âge de la retraite y est plus tardif qu'en France, mais que le travail y est beaucoup mieux rémunéré, et que les employés surtout en bas de l’échelle y sont traités avec plus d’égards qu'en France.
Le problème ne vient pas de ce que les gens aspirent au repos, mais de ce qu'ils doivent financer suffisamment leur retraite avant de la prendre. Avec une complication en France, c’est qu’ils ne financent pas leur propre retraite avec l’argent qu’ils y consacrent, mais, qu’ils le veuillent ou non, celle des retraités actuels. La question est donc pour eux d'avoir confiance non seulement dans l'avenir économique de leur pays, mais aussi dans la gestion qui est faite de l'argent qu'ils croient investir en prévision de leurs vieux jours. L'État est-il un bon gestionnaire ? De façon générale, non, non et non. L’État est-il désintéressé vis-à-vis des économies des salariés ? Non, non et non. Donc à peine l'État met-il d’autorité le nez dans les systèmes de financement et dans les économies des travailleurs pour les réglementer encore un peu plus, que les travailleurs deviennent nerveux, et on les comprend.
D'autre part, obliger à travailler des gens qu'un monde industriel pas vraiment prospère n'a pas trop envie d'embaucher à cause de leur âge, c'est un peu difficile. Par conséquent, y mettre les formes ne serait pas du luxe. Et les raidissements du chef de l'État n'ont pas l'air de faire passer la pilule.
Je vous rappelle en passant que les députés qui ont voté la loi ont pour eux-mêmes un régime de retraite différent.
Vous et moi sommes cependant d’accord sur un point : pas de faiblesse pour les casseurs.
Rédigé par : Lucile | 27 mars 2023 à 11:06
@ Aliocha
"Une telle contradiction ne peut que grossir les rangs des black blocks, intensifier le duel des incendiaires qui sent la même corne de bison aux deux extrêmes."
Que les rangs des black blocs grossissent: on fera moins de bavures quand on tirera dans le tas.
Rédigé par : F68.10 | 27 mars 2023 à 10:09
ÉCRITURE INCLUSIVE DES PATRONYMES
…......................
Jordan Bardello
Marine La Pen
….......................
Rédigé par : Bill Noir | 27 mars 2023 à 08:27
Les diffamations n'engagent que ceux qui les profèrent et ne sauraient compter pour argument.
Je maintiens néanmoins que la cohérence réclamée aux français par Marchenoir à l'occasion de cette réformouchette faite depuis douze ans en Italie, exutoire rituel qui finit toujours par décapiter le tyran symbolique du pays le plus social et le plus imposé au monde ou presque, je suis en droit de la réclamer de lui quand, cycliquement et tout aussi rituellement, il se laisse aller à sa pulsion suprémaciste qui déconsidère ses propos par ailleurs remarquables.
Une telle contradiction ne peut que grossir les rangs des black blocks, intensifier le duel des incendiaires qui sent la même corne de bison aux deux extrêmes.
Les Français se rendront-il un jour compte que le seul souverain qu'ils guillotinent, c'est eux-mêmes ?
Rédigé par : Aliocha | 27 mars 2023 à 00:25
@ Lucile
"Emmanuel Macron pense qu’il peut changer le monde juste en parlant. Ça ne vient pas de lui, il est simplement en phase avec toute la génération qui l'a porté au pouvoir, comme elle a porté au pouvoir avant lui la série de présidents que nous avons connue depuis François Mitterrand."
Je n'ai pas la même analyse que vous de la position de Jupiter.
Il me paraît assez clair qu'il assume une position de raidissement.
Bien que Borne semble souhaiter se passer du 49.3 et que Braun-Pivet cherche à créer de nouvelles conditions de lien entre élus et plèbe en se lamentant de notre incapacité culturelle à créer du consensus, il me semble que Jupiter assume assez clairement l'idée que créer du consensus, c'est lors du temps de la parole, et que bien qu'il ne ferme pas la porte au dialogue, eh bien, en conditions d'absence de dialogue, c'est le raidissement.
Les députés macroniens même, paraît-il, semblent s'en inquiéter.
Moi, pas trop.
C'est bien à la société et au parlement de dialoguer et de chercher à bâtir du consensus. Pas au président, qui ne peut au fond que compter les points. Mais il faut bien qu'une personne, quelque part, explique que le temps de la décision, ce n'est pas le temps du dialogue. Que le dialogue, c'est avant. Cette personne, en France, c'est le président.
Le dialogue, c'est aussi pendant, et aussi après, mais pas au prix d'empêcher la décision.
Donc, voilà, c'est fait: c'est voté.
Ensuite, nous aurons le Conseil constitutionnel, un RIP, ou que sais-je encore. Tout cela, c'est normal. C'est le jeu.
Mais la culture de l'insurrection, non, ce n'est pas le jeu. Et on doit la faire cesser. Maintenant, et à l'avenir.
Paraît-il que Mac' aurait enlevé discrètement sa montre pendant le dernier entretien ? Moi, je lui conseille cette petite montre à 11 000 balles, en excréments fossilisés de dinosaures. J'en trouve l'esthétique tout à fait dans l'esprit "je sauve les arbres, les baleines et les escargots". Nul doute qu'il nous calmera les écolos avec un montre à l'esthétique très compatible avec l'esprit ZAD.
Rédigé par : F68.10 | 26 mars 2023 à 22:54
@ Lucile
« Je me demande pour quelle raison des individus armés, attaquant en groupe la police en bande organisée, ne sont pas jugés et condamnés individuellement, l'un après l'autre, et aussi sévèrement qu'ils le méritent. »
Pour cela, il faut d'abord les arrêter. Lorsqu'on n'est pas en capacité, sans moyen létal, de les empêcher de brûler des véhicules ou de voler du matériel, on ne peut évidemment par les arrêter.
On peut espérer qu'il y aura plus tard des jugements, pour ces Rouillan ou Rey-Maupin du jour. Ce n'est pas à l'ordre du jour.
« C'est pourquoi je dis qu'il y a toute une partie de l'électorat que je qualifie de soixante-huitarde et qui veut le beurre et l'argent du beurre, c'est à dire laisser faire les casseurs tout en les critiquant du bout des lèvres, mais réclamer le maintien de l'ordre quand ça l'arrange »
Ce qui est terrible, c'est que les députés LFI sont présents et témoignent de manière mensongère.
Ils racontent qu'ils ne comprennent pas la répression policière qui puisse tuer pour de simples trous dans la terre : comment expliquer que les manifestants qu'ils soutiennent viennent armés pour tuer des gendarmes qui protègent des trous dans la terre ?
Ils racontent que l'ambiance est bon enfant et que la répression policière est incompréhensible tout en soutenant qu'il est normal, par la force, de marcher en configuration de troupes d'assaut pour défier la loi.
Dans la foulée, ils sont soutenus par une extrême droite à la solde du Kremlin devenue le meilleur avocat du bolchevisme. Hilarant de voir des apôtres de la droite dure qui nous vantent le rôle historique de l'Armée rouge, qui nient le sens même de l'alliance soviético-nazie, etc.
Cette extrême droite et cette extrême gauche nous viennent avec des projets de lois très contestés par leurs opposants. Ils trouvent légitime que l'action armée permette de mettre en échec la loi. C'est à se demander comment ils espèrent faire appliquer leurs lois s'ils arrivaient au pouvoir. Ces gens-là créent les conditions de la guerre civile.
Rédigé par : Marcel P | 26 mars 2023 à 22:26
Témoignage de Philippe Marty sur AgoraVox :
"Aujourd'hui à 17 heures, en sortant de l'école, mes enfants n'ont pas pu rentrer chez nous. Sans que nous puissions les joindre, ils sont arrivés dans un quartier en état de siège.
Récit :
"Et puis d'un coup ça part. Les premiers jets de pierres, les poubelles qui s'embrasent, les abribus qui explosent, les terrasses dévastées pour alimenter des barricades qui se mettent en place. Et là… juste là, les CRS interviennent, gazent ceux qui restent, chargent pour éviter d'être blessés. Pour éviter d'être blessés… Je suis sur mon balcon. Je vois bien que les manifestants qui sont restés sans rien casser font partie des gazés. Mais ils sont restés. Et proches de ceux qui cassent. Oui, à cet instant, ils doivent partir en courant, fustigeant une réponse policière qu'ils prennent pour des violences tout en cautionnant celles des casseurs. Parce que «oui mais quand même…». Je reçois sur mon téléphone les premières images de chaînes infos qui font parler les responsables syndicaux et les leaders d'extrême gauche qui inondent la France de leurs sophismes que beaucoup finissent par croire en ne parlant que des violences policières et de la responsabilité de l'État. Mais non. Je suis sur mon balcon. Je ne vois pas de policiers qui agressent, je vois des policiers qui se défendent. Je ne vois pas de lutte sociale. Je vois des fous. Je les vois arracher les bordures de trottoirs, je les vois voler des parasols pour les brûler, je les vois détruire par plaisir, je les vois en transe. Je n'entends pas de revendication sur les retraites. J'entends de la haine. De la haine contre notre démocratie, contre les bourgeois (dont certains sont en arrière en train de manifester sans savoir qu'ils défendent un mouvement radical qui veut leur peau), contre les pompiers, pourtant en grève, qui essayent tant bien que mal d'éteindre les feux, contre les petits commerçants, contre vous qui lisez ces lignes… Ne vous y trompez pas. Ces gens-là vous haïssent. Dire que nous condamnons ces violences mais que nous comprenons parce que «oui mais quand même…», c'est légitimer cette violence. Cette haine. Cette rage. Plus jamais je n'utiliserai cette phrase: «oui mais quand même…». Pas après ce que j'ai vu de mon balcon…"
À méditer par tous les bisounours qui continuent à nous bassiner avec les "violences policières" contre ces futurs retraités qui pour la plupart n'ont même pas commencé à travailler, et par tous les mauvais esprits qui n'écoutent que les médias nous passant en boucle la minuscule mésaventure de Souleyman et Salomé qui se seraient fait un peu malmener (verbalement) par la police... Tandis que dans le même temps on passe sous silence les mille et quelque policiers et gendarmes blessés en seulement douze jours de manifs.
C'est vraiment le monde à l'envers, y compris sur ce blog où certains parmi les plus modérés et abreuvés de propagande gauchiste en sont venus à soutenir la violence et les pires exactions de la racaille...
Bande de lâches !
Rédigé par : Axelle D | 26 mars 2023 à 21:26
@ Marcel P | 26 mars 2023 à 16:01
"Le non-dit évident, c'est que les gendarmes, face à des individus sur-équipés en protection (boucliers, masques à gaz, pare-coups, etc.) et en armes (dispositifs explosifs, dispositifs incendiaires, disqueuses portatives, etc.) ont dû être confrontés au choix suivant : abandonner le matériel ou continuer à le défendre par l'usage des armes à feu"
Je me demande pour quelle raison des individus armés, attaquant en groupe la police en bande organisée, ne sont pas jugés et condamnés individuellement, l'un après l'autre, et aussi sévèrement qu'ils le méritent.
Peut-être est-ce parce que l'opinion publique se met en travers de la loi et même de la justice quand il s'agit du maintien de l'ordre. Elle n'est pas sûre, et elle est manipulable. C'est pourquoi je dis qu'il y a toute une partie de l'électorat que je qualifie de soixante-huitarde et qui veut le beurre et l'argent du beurre, c'est à dire laisser faire les casseurs tout en les critiquant du bout des lèvres, mais réclamer le maintien de l'ordre quand ça l'arrange, comme vous le faites remarquer. Il suffit aux séditieux de lâcher les stéréotypes ; personne ne veut passer pour un "facho". Moyennant quoi on laisse de vrais fachos faire la loi. Comme vous le dites : "On imagine la suite médiatique si les gendarmes avaient suivi le principe de la réponse graduée de la doctrine du maintien de l'ordre".
Il y aurait en effet beaucoup à dire sur la fabrication de l'opinion publique.
Malgré tout, au bout du compte, un gouvernement qui cède face à la pression de la rue se déconsidère complètement. Quand il en est là, il a déjà perdu.
Rédigé par : Lucile | 26 mars 2023 à 20:04
@ Michelle D-LEROY | 26 mars 2023 à 16:12
"Je maintiens que les manifestations avec les saccages visibles dans les grandes villes (Paris, Nantes, Rennes, Dijon, etc.) et hier dans les Deux-Sèvres sont très inquiétantes et qu'on ne peut laisser le pays dans cette pagaille pré-révolutionnaire encore longtemps."
Mais moi aussi. La différence entre nous, c'est que vous prônez le laxisme et la lâcheté devant les communistes. Pour ma part, je prône la fermeté et la défense de la loi.
"Puisque régulièrement l'entêtement et le despotisme de Poutine revient en boucle, de grâce laissons notre Président agir en démocrate et écouter les Français et non s'enfermer dans sa vérité."
Odieux amalgame. Il n'y a nul despotisme chez Macron, qu'il est impossible de comparer à Poutine. Macron respecte la démocratie, les émeutiers cherchent à la détruire.
Il n'y a pas de "sa vérité". La vérité est absolue, elle ne dépend pas de tel ou tel.
La vérité n'est pas en cause en l'occurrence. Ce qui est en cause, c'est la volonté populaire telle qu'elle vient de s'exprimer dans le respect de la loi et du processus démocratique.
Et cette volonté vient de s'exprimer en faveur de la réforme des retraites, et non le contraire.
Les manifestants et les émeutiers sont des révolutionnaires communistes qui cherchent à renverser la démocratie. C'est inadmissible. Force doit rester à la loi.
"Négliger le désordre qui s'installe serait une faute lourde."
En effet. Le désordre organisé par les factieux communistes doit cesser immédiatement. Par la force si nécessaire.
Vous êtes tellement infectée par un siècle de communisme que vous ne vous rendez même pas compte qu'une autre option existe que celle de la soumission aux tyrans.
Les tyrans sont aujourd'hui dans la rue, comme ils l'étaient en 1917. Les défenseurs de la liberté sont au gouvernement.
______
@ Aliocha | 26 mars 2023 à 16:13
"Ils ont besoin d'un exutoire à leurs passions intérieures."
"Marchenoir est bien français."
Contrairement à vous, qui êtes un islamo-gauchiste, promoteur de l'invasion migratoire et du Grand remplacement.
C'est en effet ce qui nous sépare.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 mars 2023 à 17:52
@ Michelle D-LEROY
« Le gouvernement est persuadé qu'il détient seul la vérité, il doit user de diplomatie et arrondir les angles. Puisque régulièrement l'entêtement et le despotisme de Poutine revient en boucle, de grâce laissons notre Président agir en démocrate et écouter les Français et non s'enfermer dans sa vérité. Fort heureusement nous ne sommes pas en guerre, du moins pas encore, mais négliger le désordre qui s'installe serait une faute lourde.»
Deux choses.
La première, évidente, c'est que la stratégie évidente sous Macron est de laisser ses opposants se décrédibiliser en allant dans l'outrance.
La seconde, tout aussi évidente, c'est que les courants d'extrême gauche ont désormais la mainmise idéologique sur la gauche. Ils détournent tout sujet. Les premiers Gilets jaunes, ouvriers des ronds-points, sont vite devenus le rendez-vous obligatoire de répétition du grand soir de l'ultra-gauche des oisifs (aucun travailleur réel : enseignants, artistes, jeunes enfants de bonne famille qui peuvent se permettre une jeunesse turbulente oisive car le réseau relationnel leur assurera plus tard des emplois confortables), dans la continuité évidente de Nuit debout. Même esprit de grand soir, même logique totalitaire (où l'on interdit la parole aux non-rouges non-anars), où n'importe quel sujet est matière à tenter d'abattre l'Etat, en imposant ses idées, donc en abolissant la démocratie aussi imparfaite soit-elle. Retraites, 49.3, bassins de rétention d'eau, immigration, n'importe quel sujet est prétexte à l'extrême gauche pour s'imposer, imposer ses idées. À Sainte-Soline, l'extrême gauche donne la parole à des militants de la désobéissance citoyenne qui viennent d'autres continents - bafouant de manière évidente la notion de citoyenneté essentielle à tout démocratie.
L'extrême gauche impose son totalitarisme, soutenue par la gauche caviar des notables. Quels angles pensez-vous pouvoir arrondir ? Comme avec tout totalitarisme, woke, écolo, etc., il n'existe que l'affrontement ou la soumission.
Pour des bassines, ils sont prêts à tuer des gendarmes. Dans l'inversion du sens qui est à la mode, ils prétendent être victimes lorsqu'ils arrivent les armes à la main pour attaquer ceux qui ne font que maintenir et protéger le droit.
À tous ceux qui sont tentés de soutenir ces totalitaires alors qu'ils passent leur temps à demander plus de rigueur dans l'application des lois, qu'ils n'oublient pas que s'ils abandonnent aujourd'hui le droit et l'ordre, ils abandonnent la capacité de l'Etat à légiférer.
Rédigé par : Marcel P | 26 mars 2023 à 17:16
"Ils ont besoin d'un exutoire à leurs passions intérieures."
Marchenoir est bien français.
Rédigé par : Aliocha | 26 mars 2023 à 16:13
@ caroff
Merci pour votre commentaire.
En tout état de cause, il apparaît qu'une réforme sur l'immigration soit difficile à envisager après des années de laxisme dans ce domaine. Déjà repoussée à plus tard avec des retouches par secteurs, et malgré cela, déjà, hier des manifestations incluaient réforme des retraites et loi immigration. La NUPES sait par avance qu'elle ferait descendre la banlieue dans la rue.
Nos gouvernements successifs ont été beaucoup trop permissifs avec l'extrême gauche et trop dans l'indécision, dans le "en même temps", et maintenant ces écolos-gauchos deviennent les maîtres du jeu.
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@ Robert Marchenoir
Je maintiens que les manifestations avec les saccages visibles dans les grandes villes (Paris, Nantes, Rennes, Dijon, etc.) et hier dans les Deux-Sèvres sont très inquiétantes et qu'on ne peut laisser le pays dans cette pagaille pré-révolutionnaire encore longtemps. Il s'en est fallu de peu qu'il n'y ait des morts de part et d'autre, hier, à Sainte-Soline. Evidemment si on réside à l'étranger, tout prend une proportion moindre.
Le gouvernement est persuadé qu'il détient seul la vérité, il doit user de diplomatie et arrondir les angles. Puisque régulièrement l'entêtement et le despotisme de Poutine revient en boucle, de grâce laissons notre Président agir en démocrate et écouter les Français et non s'enfermer dans sa vérité.
Fort heureusement nous ne sommes pas en guerre, du moins pas encore, mais négliger le désordre qui s'installe serait une faute lourde.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 26 mars 2023 à 16:12
@ Lucile
Quelle réaction susciterait la moindre loi sur l'immigration clandestine, à votre avis ?
Pour une affaire de désaccord sur l'utilité de bassins de rétention d'eau, vous avez la gauche unie qui se place derrière des groupuscules violents, en prétendant que leur moyen d'action est légitime.
Qu'est-ce qu'on omet de dire, dans l'affaire de Sainte-Soline ? Croit-on qu'un escadron de gendarmes mobiles entraînés et sur-équipés pour contenir des foules, n'a pas été capable de protéger ses véhicules, contenant notamment du matériel et de l'armement ?
Le non-dit évident, c'est que les gendarmes, face à des individus sur-équipés en protection (boucliers, masques à gaz, pare-coups, etc.) et en armes (dispositifs explosifs, dispositifs incendiaires, disqueuses portatives, etc.) ont dû être confrontés au choix suivant : abandonner le matériel ou continuer à le défendre par l'usage des armes à feu.
L'extrême gauche connaît bien le sujet et le décrit sur son site : https://maintiendelordre.fr/reponse-graduee/
Le 2e et 3e niveau sont largement dépassés. Il ne reste plus que la riposte à balles réelles. On imagine la suite médiatique si les gendarmes avaient suivi le principe de la réponse graduée de la doctrine du maintien de l'ordre.
Pourtant, on trouve des escrocs ou abrutis d'extrême droite pro-Kremlin qui soutiennent l'offensive de l'extrême gauche, y compris d'éléments étrangers, en parlant de « violences policières ». Il ne fait pourtant nul doute que ces charlatans seraient heureux de pouvoir s'abriter derrière le républicanisme des forces de l'ordre, s'ils arrivaient au pouvoir, face à l'inévitable contestation armée de l'extrême gauche.
Rédigé par : Marcel P | 26 mars 2023 à 16:01
@ Aliocha | 26 mars 2023 à 01:23
"La crise a du bon, voilà Marchenoir girardien devenu. La cohérence qu'il demande le poussera sûrement à examiner ses propres exutoires."
Sûrement pas ! Il n'y a aucun "exutoire", seulement votre sottise combinée à votre fanatisme.
Je ne suis rien "devenu" du tout. Le réflexe que vous manifestez ici ne peut provenir que d'un chef de secte à un seul adhérent tel que vous.
Votre mode de pensée consiste à observer le monde au travers des jumelles à angle très étroit de votre bricolage idéologique. Lorsqu'une analyse se trouve croiser, pour une fois, votre vision prodigieusement restreinte, un voyant s'allume sur le tableau de bord de votre sectarisme, et vous en concluez que son auteur a "changé".
Mais je n'ai pas changé. Un homme un tant soit peu intelligent (et humble, tant qu'à faire), constatant une communauté de vue inhabituelle en provenance d'un commentateur qu'il passe son temps à conspuer, se poserait la question de son interprétation préalable à lui.
Vous avez omis d'examiner l'hypothèse la plus vraisemblable, selon laquelle c'est moi qui suis cohérent, et c'est votre point de vue qui est erroné car insuffisamment "ouvert à l'Autre".
Mais cela n'arrivera pas, naturellement. Il faudrait, pour cela, que vous admettiez que vous n'avez rien compris, que votre bazar philosophico-politico-religieux ne vaut rien, et que vos trucs rhétoriques ressassés ne sont ni utiles ni justes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 mars 2023 à 15:46
@ F68.10 | 26 mars 2023 à 11:21
Là où je suis d'accord avec vous, c'est sur la mollesse de la réaction face à ce qui se passe. Je parle de la réaction politique, pas des paroles prononcées par les élus, qui sont comme toujours véhéments.
Emmanuel Macron pense qu’il peut changer le monde juste en parlant. Ça ne vient pas de lui, il est simplement en phase avec toute la génération qui l'a porté au pouvoir, comme elle a porté au pouvoir avant lui la série de présidents que nous avons connue depuis François Mitterrand. Par commodité on peut l'appeler la génération soixante-huitarde, parce qu'elle est encore imprégnée de l'idéologie des années 70, et refuse d'en démordre. Il y a une distorsion dans leur façon de voir le monde. Depuis des années on se pose le problème de l'immigration illégale, mais les frontières sont toujours aussi ouvertes. Depuis des années, on constate l'augmentation de la violence, mais on ne construit pas de prisons et les peines ne sont pas exécutées. Depuis des années, on déplore les emprunts colossaux auxquels recourent les États, et leur accumulation, mais on ne diminue pas les dépenses.
Inutile de continuer l'énumération, les exemples abondent..
Les jeunes ne votent ni pour les LR, ni pour les socialistes, ni pour Renaissance. Ils hériteront des choix politiques de leurs aînés, mais ils en feront de différents. Moins mous sûrement, mais pas forcément plus démocratiques.
Rédigé par : Lucile | 26 mars 2023 à 13:34
Force légitime est à la loi démocratique, les factieux doivent être sanctionnés à la mesure de l'illégitimité de leur violence.
Rédigé par : Aliocha | 26 mars 2023 à 12:25
@ Lucile
"Oui, l'opposition quand elle cherche le conflit et encourage la violence se comporte de façon abjecte."
Si ce n'était qu'abject, passe encore. Je m'en moque qu'ils soient abjects ou pas. Par contre, ce qu'ils font, c'est d'empêcher que les processus démocratiques aient lieu.
"Mais le gouvernement ne peut pas se prévaloir des fautes de l'opposition pour excuser ses propres imprudences."
Si. Il convient de pratiquer le forcing constitutionnel, face à des gens qui s'opposent à ce que les processus démocratiques aient lieu.
Les oppositions ne sont pas contentes ? Elles n'ont qu'a faire une alliance et proposer un Premier ministre en remplacement. L'ont-elles faite, cette alliance, cette bande de branleurs ? N-O-N !! Ils avaient pourtant un an pour le faire, non ? Cela fait bien une bonne année qu'on entend leurs hurlements de putois au Parlement, non ?
Ils n'aiment pas qu'on leur parle mal ? Qu'on utilise des mots comme "branleurs" ? C'est moche, hein ?? C'est pas poli ? Eh bien c'est encore plus moche quand ils se COMPORTENT mal dans le but de miner non pas un gouvernement X ou Z mais les processus démocratiques mêmes.
Proposition de réforme constitutionnelle: on ne peut s'opposer à un 49.3 que si on a un Premier ministre de remplacement, et la motion de censure passée vaut alors installation de ce nouveau Premier ministre dans ses fonctions.
Cela les forcera à bosser un peu ensemble, ces branleurs de l'opposition qui ne veulent même pas se parler entre eux. Car tel le capitaine Haddock, qui ne sait pas s'il doit dormir avec la barbe sous les draps ou au-dessus des draps, ils ne sont pas capables de savoir s'ils veulent un fascisme de droite ou un fascisme de gauche. Ils savent par contre qu'ils veulent bel et bien un fascisme, car ils veulent mettre le boxon dans nos institutions, mais ils ne savent pas s'il faut mettre le feu au Palais Bourbon, ou plutôt en dissoudre les pierres à l'acide chlorhydrique... le suspense est insoutenable...
Ces comportements ne sont plus tolérables.
""Mater les idiots", la formule n'est-elle pas dangereuse surtout quand les esprits sont échauffés ?"
Et ?
Attendez, si je ne me trompe pas, ce sont bien ces gens qui traînent autour des bassines qui réclament de la violence. Ils en veulent, oui ou non, de la violence ? Oui ? Non ?
C'est un peu comme pour les terroristes, voyez-vous. Quand ils nous expliquent qu'ils veulent aller au paradis, je pense qu'il est très important de leur expliquer que nous sommes justement là pour les y aider et pour faire en sorte qu'il y aillent le plus vite possible...
"D'ailleurs l'idiotie n'est pas un crime, elle est largement répandue et elle est légale."
L'idiotie n'est pas un crime. Mais on n'a pas à en tolérer les conséquences.
"Ce sont les nuisibles qu'il faut empêcher de nuire."
Leur statut de nuisible procède directement de leur idiotie.
"C'est à l'État à maintenir l'ordre public et c'est à la justice à demander des comptes aux fauteurs de troubles."
Et c'est aux gens comme moi de demander à ce qu'on cesse de tolérer ce genre de comportements comme ce qu'on voit près des bassines. Je ne me cache pas derrière l'État ou la Justice pour refuser de dire ce qu'il importe qu'on dise: ces gens doivent être matés.
Je pense qu'il convient que les forces de sécurité augmentent le niveau de violence d'un bon petit cran. Je n'ai pas beaucoup d'estime pour les incivilités que les policiers et assimilés se permettent en France dans le cadre de leurs fonctions, cachés derrière leur statut, mais là, il convient de les encourager à être quand même un peu plus violents.
Darmanin vient d'affirmer que ce n'est pas l'extrême gauche qui va l'emporter. J'espère qu'il mettra le niveau de violence suffisamment haut pour que ce soit bien le cas. Ces fascistes d'extrême gauche doivent mordre la poussière.
Rédigé par : F68.10 | 26 mars 2023 à 11:21
La crise a du bon, voilà Marchenoir girardien devenu.
La cohérence qu'il demande le poussera sûrement à examiner ses propres exutoires.
Rédigé par : Aliocha | 26 mars 2023 à 01:23
C'est bien sûr la faute des immigrés, de l'Europe aussi sans laquelle il n'y aurait eu ni vaccin ni quoi qu'il en coûte, que le peuple providentiel refuse une réforme faite en Italie il y a douze ans.
L'homme de paille du moment sert au carnaval français, qu'ils s'en aillent avec lui, les capitaux pourtant revenus avec le roi d'Angleterre envolé, la Gaule n'aime pas les étrangers, et suit par crainte les oracles suicidaires du bon sens intelligent qui nous mène au fossé.
Rédigé par : Aliocha | 26 mars 2023 à 00:19
@ Michelle D-LEROY | 25 mars 2023 à 19:54
"La violence gagne du terrain et sans un geste d'ouverture gouvernemental, bientôt plus rien ne sera maîtrisable."
Bien sûr. La seule façon de mettre fin à la violence subversive qui tente de renverser le vote démocratique, c'est d'y céder.
La seule façon de mettre fin aux prises d'otages, c'est de payer les rançons.
Dans le même ordre d'idées, le meilleur moyen de pacifier la Russie, c'est de lui abandonner l'Ukraine.
Toujours selon la même brillante logique, il fallait céder à Hitler, faute de quoi plus rien n'aurait été maîtrisable.
Inutile de dire que nous devons accepter la loi islamique, car sinon les musulmans prendront le pouvoir et plus rien ne sera maîtrisable.
Ainsi vont la lâcheté, la perversion et l'amour de la tyrannie.
Au bout d'un siècle de domination communiste, tout le monde trouve normal de prétendre que la guerre c'est la paix, la loi de la foule c'est la démocratie et le "troisième tour social" doit supplanter le fonctionnement légal des institutions.
Scoop pour vous : le "troisième tour social", ça n'existe pas. C'est une invention communiste. C'est le fait de la racaille et des voyous.
Que ces gens-là aient du "partenaire social" tatoué en gros sur le front ne change rien à rien.
Un coup les Français réclament l'homme fort qui va faire le ménage, un coup ils chouinent comme des mauviettes parce que Macron a recours au 49.3.
Si ce machin n'existait pas, il faudrait l'inventer. Je n'ai jamais vu personne réclamer sa suppression. En revanche, tout le monde hurle au meurtre quand il est utilisé dans un sens qui lui déplaît.
Je serais curieux d'entendre la réaction du peupleuh si le 49.3 était utilisé pour augmenter les avantages Jacky, nationaliser les autoroutes, construire des maternités dans chaque village ou mettre fin à l'immigration.
La violence anti-démocratique des policiers n'est pas différente de la violence anti-démocratique des manifestants.
C'est parce que nous avons des abrutis qui se sentent en droit de récuser le vote parlementaire à coups de manifestations que nous avons des abrutis qui se sentent en droit de dire aux premiers de "ramasser leurs couilles" tout en leur crevant les yeux.
Les uns et les autres sont français, et c'est bien ça le problème. Jules César les avait fort bien décrits il y a un certain temps déjà.
Comme rien n'a changé depuis, je suggère à Macron de prendre les révoltés au mot, et de jouer les hommes forts ainsi qu'ils le réclament. L'avantage sera que force restera à la loi.
Comme l'explique Alexander Boot, essayiste britannique d'origine russe qui a une maison en Bourgogne, dans une chronique intitulée Curieuse façon d'éliminer les déchets :
"Le camarade Mélenchon, de concert avec l'ensemble de la République française, est issu d'une tradition où les monarques se voient opposer la guillotine, et non une quelconque déférence."
"Voilà, me semble-t-il, ce qui explique la fréquence et la férocité des émeutes et autres soulèvements civiques en France. Leur raison alléguée n'a aucune importance : le véritable but de l'émeute, c'est l'émeute, tout comme le véritable but du meurtre de masse, c'est le meurtre de masse."
"Dans le cas présent, le prétexte semble futile : Micron [Manny Macron, dans l'original en anglais (*)] a relevé l'âge de la retraite de 62 à 64 ans, ce qui est très loin d'équivaloir à une réduction de la population en esclavage. D'après nos références à nous [celles de la Grande-Bretagne, donc], les Français sont très loin de se tuer au travail."
"Ils travaillent 25 % de moins que nous en termes d'horaire annuel par personne, et ils doivent à leur productivité de fournir à peu près le même PIB que nous (**). Les bureaux ferment typiquement leurs portes après le déjeuner le vendredi, et le pays entier est en vacances en août."
"Si l'on forçait les Français à se limiter à deux ou trois semaines de vacances par an, ils mettraient le feu à tout le territoire, pas seulement à une ou deux mairies et quelques poubelles."
"Les organisateurs des festivités en cours expliquent qu'ils n'en veulent pas à la loi imposée par Macron, mais au fait qu'elle ait été adoptée sans vote."
"Il faut dire, toutefois, qu'en temps ordinaire, l'attachement des Français à la démocratie est pour le moins ténu. Une fois sur deux, le Président gouverne pour ainsi dire par décret, et cela ne dérange personne. On trouvera fort peu de démocrates convaincus parmi les émeutiers."
"Ce à quoi nous assistons ici relève d'autre chose : c'est l'ADN national qui remonte à la surface et qui suspend l'effet de la Constitution, dont l'impact culturel est minime. La République française est née dans l'incendie volontaire, les barricades, la guerre civile, le régicide et le meurtre de masse de catégories entières de la population. Même avec les meilleures intentions du monde, il est difficile de se débarrasser d'une telle hérédité."
"C'est pourquoi, plutôt que de ventiler leurs griefs au moyen de lettres à leur député, les Français descendent dans la rue à la moindre provocation, aussi futile soit-elle. Ils n'ont pas besoin d'une véritable raison pour ce faire. Ils ont besoin d'un exutoire à leurs passions intérieures."
"Nous n'avons pas encore décidé [moi et mon épouse] si nous irions en France dans dix jours comme prévu. On verra bien -- en espérant que les Français reviennent à un mode d'élimination des déchets plus traditionnel entre-temps."
La preuve que Boot et moi avons raison, c'est qu'en même temps que le psychodrame des retraites, se déroule une autre séquence du "peuple en colère" à Sainte-Soline.
Là où un Pascal Praud peut faire illusion en tentant de nous arracher des larmes avec "le carreleur qui pose encore des carreaux à 63 ans", on voit mal au nom de quoi des cohortes d'imbéciles, incapables de faire la différence entre l'avant et l'arrière d'une vache, seraient en droit de mettre le feu à des camionnettes de gendarmerie pour s'opposer au scandale consistant, pour des "paysans", à arroser convenablement leurs cultures.
Avant, bien sûr, de mettre le feu à des voitures de police pour s'élever contre "la mort programmée de la paysannerie française".
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(*) Alexander Boot professe un infini mépris pour Macron, qu'il traite régulièrement de lopette sans écrire le mot.
(**) La fameuse "productivité" française, argument mis en avant par les communistes pour justifier le communisme en vigueur, doit beaucoup aux emplois qui n'existent pas.
C'est sûr que lorsque ni les jeunes ni les vieux ne travaillent, et que les entreprises disparaissent, les seules qui subsistent sont sacrément "productives". On ne peut pas, à la fois, s'en féliciter, et se tordre les mains à l'évocation de la "désindustrialisation du pays".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 mars 2023 à 22:28
@ caroff | 25 mars 2023 à 19:18
Merci caroff, j'aime toujours vous lire et je suis le plus souvent sur la même longueur d'ondes politique que vous, mais alors là, ce soir, c'est du miel pour mes oreilles, et je suppose pour celles de Michelle également.
Autre chose, nous ne sommes pas loin de la date d'anniversaire de Pascale Bilger, lundi je crois. C'est le moment de lui dire combien nous l'apprécions. Je vous souhaite un très bon anniversaire chère Pascale !
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@ F68.10 | 25 mars 2023 à 16:43
Oui, l'opposition quand elle cherche le conflit et encourage la violence se comporte de façon abjecte. Mais le gouvernement ne peut pas se prévaloir des fautes de l'opposition pour excuser ses propres imprudences.
"Mater les idiots", la formule n'est-elle pas dangereuse surtout quand les esprits sont échauffés ? D'ailleurs l'idiotie n'est pas un crime, elle est largement répandue et elle est légale. Ce sont les nuisibles qu'il faut empêcher de nuire. C'est à l'État à maintenir l'ordre public et c'est à la justice à demander des comptes aux fauteurs de troubles.
Rédigé par : Lucile | 25 mars 2023 à 20:55
@ Lucile
En plus du chaos dans Paris, on voit cet après-midi des violences dans les Deux-Sèvres contre le projet des mégabassines. La violence gagne du terrain et sans un geste d'ouverture gouvernemental, bientôt plus rien ne sera maîtrisable.
L'extrême gauche et la Nupes sèment la zizanie et comme derrière une majorité de Français même nuancés n'a plus confiance dans l'exécutif, on se demande comment tout cela va finir.
Lorsque vous dites :
"Ce n'est pas un homme seul et providentiel qui nous sortira de là. C'est une équipe de gens qui sans être des parangons, soient suffisamment raisonnables, suffisamment honnêtes et suffisamment tenaces"...
...je vous suis dans cette idée car en effet l'homme providentiel n'existe pas et ne peut détenir à lui seul une vision d'ensemble, surtout en constatant la diversité des opinions, comment définir une ligne directrice pour tout ?
Il faudrait aussi que l'U.E. arrête de mettre son grain de sel partout, échauffant les esprits. Hier une commissaire européenne des Droits de l'Homme s'inquiète des violences en France, non pas en général, non pas venues de groupes ultras, mais des violences policières tout court.
Sans parler de normes, de règles et d'obligations bloquantes et coûteuses qui sont imposées par Bruxelles aux entreprises et aux particuliers dans multiples domaines énergétiques, sanitaires, automobiles, agricoles et autres, qui ajoutent au mécontentement général et paralysent l'activité.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 25 mars 2023 à 19:54
@ Lucile 12h17
"L'abus du 49.3 est un manquement à cette règle implicite."
D'autant que Borne et Cie connaissaient d'avance les répercussions de son utilisation dans le cas de figure qui nous occupe. La politique consiste à travailler à des compromis, surtout lorsque la majorité est relative !
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@ Michelle D-LEROY 16h57
"Officiellement 330 000 personnes (donc pauvres) sont arrivées en France en 2022.
Allocations multiples, AME, mineurs isolés pris en charge de A à Z, APSA pour les familles âgées qui arrivent dans le cadre du regroupement familial sans avoir jamais cotisé pour leur retraite, construction de logements sociaux et APL, services publics débordés par les problèmes administratifs, sans parler de l'insécurité qui se démultiplie."
Budget à l'os en effet et à cela s'ajoutent des arrivées non souhaitables en raison des considérables particularismes culturels.
C'est du perdant-perdant.
Merci aux femmes de ce blog de relever le niveau des commentaires: le bon sens et l'intelligence sont de votre côté !
Rédigé par : caroff | 25 mars 2023 à 19:18
Le seul homme politique français actuel que j'admire et que je soutiens est Emmanuel Macron.
Ce que Voltaire appelait "la canaille", je l'appellerai la plèbe, la populace avec en tête de cortège cette gueule hideuse : Martinez. Qui prendrait ça en auto-stop ?
J'exècre les lanceurs de pierres, les pillards de vitrines, mais ceux qui me révulsent peut-être le plus, ce sont les incendiaires. Quelle sale engeance !
Il faudrait me payer très cher pour j'aille me fourrer dans cette tourbe nauséeuse.
J'ajoute que le 49.3 fait partie de la loi française, qu'il a été employé une centaine de fois (presque trente fois par Rocard) et qu'alors on n'a parlé ni de passage en force, ni de bombe nucléaire, ni de fin de la démocratie.
Dommage que Macron ne puisse pas faire un troisième mandat. Il faut changer la Constitution.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 25 mars 2023 à 18:35
@ Lucile
"L'abus du 49.3 est un manquement à cette règle implicite."
Certes.
Mais il y a d'autres règles implicites qui ont été rompues. cf. la recherche du conflit permanent par les oppositions.
Quand on joue à l'idiot, on se heurte au rappel à la règle. Et c'est parce qu'on joue souvent à l'idiot dans ce pays que nous avons érigé la paperasserie en religion d'État.
Moi, je propose la chose suivante: on mate les idiots qui mettent le boxon aux bassines, on liquide les problèmes de déchets dans les rues, et une fois que tout le monde apprend ainsi à bien se comporter, on lance un RIP ou un truc du genre.
Mais on mate avant.
Rédigé par : F68.10 | 25 mars 2023 à 16:43
Lucile et Michelle avec Charles de Courson sur les barricades, les conservatrices bon teint vont bientôt bouffer du flic avec Mélenchon:
"Où l'on voit ici la victoire de La France insoumise sur les esprits, l'effet de sa lente, continue, habile entreprise de délégitimation du pouvoir : c'est tout juste si Macron a vraiment été réélu et il s'en est fallu de peu que Jean-Luc Mélenchon ne soit le vrai Premier ministre, que LFI gagne les législatives, et d'ailleurs on est prié de n'appeler la majorité parlementaire, certes relative, que « minorité ». De même, le 49.3, pourtant employé cent fois sous la Ve République, devenait l'instrument et le symbole du mépris et de la censure des parlementaires."
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/michel-richard/michel-richard-on-ne-dit-pas-merci-a-charles-de-courson-25-03-2023-2513479_54.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20230325-[Article_4]
On rappellera qu'en Allemagne, pour déposer une motion de censure, on doit s'être entendu sur le nom du chancelier remplaçant celui ou celle que l'on veut faire tomber.
Que les jeunes soient incultes, ma foi, c'est triste, mais nos chères dames, c'est pathétique.
Rédigé par : Aliocha | 25 mars 2023 à 16:21
Diantre ! Pourquoi ne pourrait-on pas moquer Gégé, il se moque bien de nous. Personnage public, il ne manque pas une occasion de se mettre en scène, à table, à la chasse... Opaque dans cette gestion du Sénat, pire qu'Hidalgo et ses fastes vestimentaires, des dizaines d'années à s'empiffrer de mandats... Et l'on ne pourrait pas railler ce personnage de cinéma digne de Bocace et du Décaméron.
https://contre-attaque.net/2023/01/07/se-gaver-comme-un-porc-gerard-larcher/
Je ne comprendrai jamais qu'une démocratie et ceux qui en sont les vecteurs, les partis, acceptent de renouveler leur confiance à ces soiffards...
Au fond ils n'ont rien vu venir tous ces has been, sur cette génération réseaux sociaux, pour le meilleur comme pour le pire qui les renvoie à leur image de rentiers.
Ils sont en lambeaux ces partis et ce ne sont pas des types comme Gégé ou le Capitaine de pédalo et tant d'autres qui vont faire le renouveau de nos vies et rendre le lustre passé.
Le barycentre de l'Europe se déplace doucement mais fermement vers l'Est, Biden en Pologne, seuls les Anglais essayent encore de peser.
Tous ces lascars ont démonétisé un pays, le nôtre, et malgré tous les défauts de Macron, il faut bien le rappeler, il fait carton plein avec deux quinquennats, et donc il est bien triste de constater que ceux qui le vilipendent n'avaient rien d'autre à proposer, la nullité dans toute sa splendeur. Remercions Macron de nous supporter, pour l'instant personne ne lui a fait la pige.
Sarko, Pépère, Gégé... La belle France que voilà, Mongénéral doit mépriser tous ces types là où il est, et de relire pour certains "Le politique ou "Le Souverain".
Jamais il n'aurait hésité avec cette danse du ventre autour du nucléaire, cette valse hésitation entre renoncement et relance... Que de temps et de savoir-faire perdus ! Combien d'argent public précieux gaspillé et nos hôpitaux qui dépérissent, anorexiques de tout, de bêtise crasse surtout.
Lui, le Général Motor à qui l'on reprochait les largesses qu'on lui attribuait à ses chercheurs du nucléaire, faisait mine de ne pas entendre, le résultat fut à la hauteur. Il dépensait pour nous, pas pour les tripes de ses élus.
Gégé et les autres ne s'occupent que de l'intendance, et mal, très mal il les aurait licenciés. Il détestait les nuls, il admirait Malraux, les cuisiniers à la cuisine, mais ceux-ci ne sont même pas des chefs de brigade, juste des plongeurs, pour la vaisselle.
Rédigé par : Giuseppe | 25 mars 2023 à 14:19
@ Michelle D-LEROY | 24 mars 2023 à 12:35
"On ne peut gouverner de cette façon, ce n'est plus possible. Le résultat est un crève-coeur".
Entièrement d'accord avec vous. Immigration, dette. Mais aussi justice, éducation, santé. Et le pire, c'est de voir l'incapacité et l'impuissance mêlées des gouvernements successifs depuis des dizaines d'années. Sans parler des règlementations qu'ils continuent d'empiler et de la dette qu'ils contribuent tous les instants à rendre un peu plus folle, alors que l'argent est le nerf de la guerre.
D'accord avec vous pour déplorer la myopie, les petits calculs, la passivité des LR, aussi étatistes, moutonniers, ennemis de la liberté et enfermés dans leur bulle que le gouvernement actuel. Toutes ces tendances encouragées par une presse grand public de niveau médiocre.
Ce n'est pas un homme seul et providentiel qui nous sortira de là. C'est une équipe de gens qui sans être des parangons, soient suffisamment raisonnables, suffisamment honnêtes et suffisamment tenaces.
À propos du 49.3, je pense à la réflexion d'un conservateur anglais dont j'ai oublié le nom : la démocratie (au sens que nous lui donnons à l'Ouest) a pu jusqu'ici et pourra encore fonctionner dans la mesure où les gouvernants n'abusent pas du pouvoir. Plutôt que de se servir de tout ce qui dans la Constitution, leur permet de s'imposer en force, ils savent se restreindre et ils maîtrisent l'art du compromis. L'abus du 49.3 est un manquement à cette règle implicite.
Rédigé par : Lucile | 25 mars 2023 à 12:17
@ Michelle D-LEROY | 24 mars 2023 à 18:41
Le peuple français est amorphe parce que nos politiciens faillis et vendus à des puissances et systèmes étrangers, ont tout fait pour effacer l'identité de la France avec pour seul objectif de la fondre de manière indifférenciée dans le "machin" européen, comme aurait dit le Général, placé sous la coupe de l'Allemagne depuis deux décennies.
Par ailleurs le mot "identité" est maintenant connoté extrême droite et donc disqualifié en tant que tel : si on évoque l'identité, alors on est "identitaire", donc par essence européen, blanc et donc là aussi disqualifié au nom de la fumeuse "théorie critique de la race" (lire Douglas Murray, "Abattre l'Occident") tandis que la théorie du genre nie l'identité naturelle des individus liée au sexe que Dame Nature affecte à chaque individu à sa naissance. Ou l'on confond allégrement identité sexuée et pratiques sexuelles. Idéologies diffusées sans problème dans notre système scolaire et universitaire.
Par ailleurs, seules les métropoles intéressent nos dirigeants et l'on prive sans la moindre gêne, au nom sans doute de l'égalité et de la fraternité, les habitants de la France périphérique de tous les services de proximité, notamment hospitaliers comme en matière de maternités au nom d'une rationalité technocratique liée à des tableaux Excel reposant sur une pseudo-rentabilité budgétaire formulés par diverses agences, de préférence McKinsey.
Quand les Françaises du monde rural ou des petites villes de province doivent parcourir 60 à 100 kilomètres pour accoucher tandis que leur suivi médical pendant la grossesse est difficilement réalisable en raison du désert médical créé par les choix étatiques de gouvernance, on mesure que les Français sont particulièrement égaux selon leurs résidences !
Et les Français ont bien compris, depuis notamment le référendum de 2005, que leurs votes n'ont jamais pu infléchir les choix des décideurs parisiens et que surtout leur sort ne les intéresse aucunement. Ils subissent en outre une immigration effrénée qui les rend de plus en plus étrangers dans leur propre pays, notamment du fait de l'absence de lutte, tant en France que surtout à Bruxelles, contre la stratégie de conquête des Frères musulmans.
Dans un tel contexte, comment le citoyen naturellement légaliste peut-il réagir autrement que par l'abstention électorale et le repli sur soi et sur les siens ?
Rédigé par : Robert | 25 mars 2023 à 11:45
@ Vamonos | 25 mars 2023 à 00:36
"M. Larcher est le deuxième personnage de l’Etat..."
Vous êtes sûr ? Depuis le temps qu'il hante les fourneaux je pensais qu'il en était le grand cuisinier, bon appétit !
https://www.facebook.com/capital.m6/videos/train-de-vie-des-%C3%A9lus-des-mofs-%C3%A0-lassembl%C3%A9e-nationale/2537074293205398/?locale=fr_FR
Gégé pour la vie au Sénat, il a traversé toutes les époques fourchette à la main, on ne peut pas dire qu'il a fait diminuer la dette du pays, il ne peut pas dire qu'il n'y était pas non plus.
Rentier à vie de cette assemblée, je me suis toujours demandé à quoi pouvait bien servir son numéro 2, il ne nous a pas guéris des écrouelles non plus, et élections après élections il est en place, immuable.
Bravo à lui de se sacrifier avec tant de constance pour notre plus grand bonheur, il n'est bien sûr pour rien dans la crise des Gilets jaunes, ni dans celle des retraites aujourd'hui, juste un passager de plus.
Au fond il se fiche des querelles mesquines, Macron partira qu'il sera toujours en place, numéro 2 à vie, vissé sur un siège d'une certaine démocratie, portant haut notre gastronomie, couverts prêts à servir comme les "mousquetaires" de son palais qui le servent aux fourneaux.
Je ne peux refaire le monde, numéro 2 à vie ce sont nos institutions, je ne pense pas que Mongénéral apprécierait ce personnage, ni même Edmond Rostand, sans doute Rabelais mais il n'était pas numéro 2 pour sauver la France.
Si LR en est là c'est bien pour partie grâce à lui, il n'a pas vu changer le monde, que voulez-vous depuis les cuisines difficile d'arpenter les régions, on est si bien à la table du Sénat, vous ne voudriez en plus qu'il aille renifler l'ordinaire du peuple.
Sacré Gégé ! Il sera à nouveau en place, parce qu'il compte se représenter, décidément ce numéro 2 aura fait bien des batailles, au moins sil en a gagné une c'est bien celle des étoiles... Enfin je me comprends, celle des repas servis... Monsieur à table !... Obèse de mandats dans notre monarchie républicaine, qui est bien illustrée par ce personnage doré du tranche et confit de lui-même.
Allez donc savoir pourquoi, quand je pense à lui je mets en face André Malraux... Mais ce serait trop long à expliquer, plus long qu'un repas de Gégé quand il a sorti ses couverts pour la grande bataille qui l'attend... Le repas de midi, il adore le pigeon au foie gras truffé.
Rédigé par : Giuseppe | 25 mars 2023 à 10:57
Quand, pour répondre à l'interrogation de Michelle D-LEROY que nous partageons tous sur la dette, Macron reprend l'argument conservateur du "travailler plus" - seule et unique solution pour s'émanciper de la tyrannie des marchés sans augmenter les impôts, dont les résultats, retour de l'investissement en France et baisse du chômage malgré le Covid, réussite non négligeable du président, permettraient de redresser la barre - les frondeurs ont répondu pour plaire à leur militante qu'il était impossible qu'un autre fasse ce qu'ils prônaient, le 49.3 est un passage en force, et Macron un dictateur.
Michelle, pourtant si pondérée, se voit alors réduite à singer Mathilde Panot.
Bravo, M. Pradié.
Rédigé par : Aliocha | 25 mars 2023 à 07:49
@ sylvain
@ Giuseppe
M. Larcher est le deuxième personnage de l’Etat d’un pays libre qui s’appelle la France. Un peu de respect que diable !
Quelle est la raison de votre vindicte ?
Vous n’aimez pas les gros ? Vous avez besoin de faire des attaques personnelles, des calomnies ? Vous ne supportez pas les cantines ?
Oyez braves jocrisses que M. Larcher ne mange pas à la cantine du Sénat. Il rentre chez lui le midi.
Rédigé par : Vamonos | 25 mars 2023 à 00:36
@ Michelle D-LEROY | 24 mars 2023 à 12:35
Comme je comprends votre déception, sentiment qu'il m'arrive parfois de ressentir aussi.
Néanmoins je suis une battante et je ne me vois pas baisser les bras et abandonner la partie ! Bien au contraire.
Il me semble que la société actuelle est bien trop passive voire amorphe. Une majorité de gens ne réagissant pas ou ne le faisant que par à-coups au lieu de se prendre en main en permanence. Abrutis par les médias, la propagande, les sondages, les syndicats dévoyés et la publicité à pleins jets, ils marchent comme des zombis, prêts à suivre le premier bonimenteur venu. On voit ce que cela donne, notamment dans des manifs ces jours derniers. Un petit tour pour se défouler et vociférer comme des hystériques et ensuite retour à la maison pour suivre les événements à la téloche ou sur la toile et se rendormir jusqu'à la prochaine occasion.
Raison de plus pour rester éveillé !
Rédigé par : Axelle D | 24 mars 2023 à 23:42
@ sylvain | 24 mars 2023 à 11:05 (@ Patrice Charoulet)
"149 policiers et gendarmes blessés." (PC)
"149, pas 150 ; c'est jour de promo ce jeudi mais ils auraient pu faire un effort et afficher 149,99." (sylvain)
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Ce n'est pas drôle sylvain !
C'est du pire cynisme et le propos d'une âme dérangée !
Rédigé par : Claude Luçon | 24 mars 2023 à 20:00
@ Robert
Beaucoup de questions à se poser, la première est que faire maintenant ?
La France est tellement divisée entre métropoles, territoires et banlieues mais aussi entre hommes et femmes, entre générations, entre cultures.
Comment résorber notre dette abyssale ?
Qui voudrait reprendre les rênes d'un pays dans cet état pour sortir d'une telle situation de blocage et de chienlit permanente ?
À suivre...
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 24 mars 2023 à 18:41
LA FRANCE POST-GISCARDIENNE
À partir de 50 ans, quand on se réveille et qu'on n'a mal nulle part c'est qu'on est mort.
Rédigé par : Bill Noir | 24 mars 2023 à 18:19
J'adore la tronche que fait Hurmic, le crétin des vignobles, chaque fois que ses potes antifanazis d'extrême gauche Nupes saccagent sa ville, c'est un plaisir de fin gourmet ; un portrait inimitable à exposer au pavillon de Breteuil à côté du mètre étalon du connisme chronique, il le mérite amplement.
Bientôt Noël, cher Hurmic, vous allez bien nous refaire un feuilleton avec ces sapins qui ont fait rire la France entière ?
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Gérard Larcher nous fait penser au film « la Grande bouffe ». Il va finir par exploser... Ce parti LR est en coma dépassé. C'est l'arrêt cardiaque qui le guette. Il n'est pas fait pour courir le marathon.
LR : Les Ripoux, et qui dit ripoux dit tripoux, spécialité d'Auvergne, « Panse à ragoût » en est friand.
En regardant bien, je trouve que ce Larcher est une caricature de Philippe Noiret, en plus gras.
Pour lui l'incivilité suprême serait une attaque éventuelle du fourgon ravitailleur des caves et cuisines du Sénat ; il ne s'en remettrait pas.
Le jour où tout ce petit monde se retirera du palais de l'Elysée et des institutions richement pourvues, ils n'auront plus le choix que de se mettre à la diète parce qu'il faudra mettre la main à la poche et comme leurs poches sont en peau de hérisson…
Mais tant que c'est le contribuable qui paie, ils en profitent tous jusqu'à se faire éclater la bedaine.
Rédigé par : sylvain | 24 mars 2023 à 16:51
Cette séquence politique pitoyable consacrée à la réforme des retraites a atteint un tel degré de désolation, de déficience, d'irresponsabilité, qu'elle ne peut laisser qu'un sentiment de profond dégoût. Pour peu qu'il lui en restait, la politique a perdu encore un peu plus de sa noblesse et ceux qui ont reçu mandat d'agir et qui ont failli en la circonstance, ont perdu en ce qui les concerne le respect et la dignité attachés à ce mandat. Qui pourra alors s'étonner du désintérêt de plus en plus grand des citoyens pour la chose publique ?
Rédigé par : Michel Deluré | 24 mars 2023 à 16:43
@ Marcel P 23 mars 21h24
« …Cinq années consacrées à faire de fausses études, pour avoir un bac+5 du niveau d'un DEUG d'autrefois... »
Un bac + 5… mais c'est plus grand-chose aujourd'hui, surtout dans les sciences « humaines », voyez les universitaires de la Nupesse !
L'enseignement supérieur est principalement utilisé pour donner des raisons de vivre et de rêver à nos jeunes, pas pour former des cadres.
Le bac + 5 a été généralisé pour créer des postes de professeurs des Universités en grand nombre… il faut pouvoir caser ses thésards… et sans thésards on n'est rien...
Avec un DEUG d'autrefois on trouvait un vrai travail dans pas mal de métiers.
Bon dimanche camarade
Rédigé par : Bill Noir | 24 mars 2023 à 16:02
@ Marcel P | 23 mars 2023 à 21:24
Vous avez raison, le niveau a baissé, sauf pour ceux qui font l'effort de s'élever.
Au début j'ai vu défiler des stagiaires, quand il a fallu que le bac soit pour tous et plus encore, mes connaissances électriques étaient accessoires, mais eux qui étaient spécialistes ne savaient même pas ce qu'était un télérupteur, j'exagère à peine, et pourtant dans un bâtiment c'était de l'installation simple.
Comme nous n'étions pas riches, nous utilisions le garage commun avec l'école d'ingénieurs voisine, le moteur à explosion n'avait pas de secret pour nous - nous avions fait pour la plupart nos classes avec la mobylette et le moteur de Solex -, ce n'était pas notre spécialité, juste aussi accessoire... En plus des cours, c'était surtout la curiosité pour en savoir plus et puis un côté très économique aussi.
DEUG contre bac+5, c'est souvent vrai les meilleurs aujourd'hui sont déjà ailleurs.
Je me souviens du docteur de recherche qui travaillait sur les bétons de remplacement, qui m'avait mis une "pelle", aujourd'hui je me rends compte que j'aurais pu l'afficher, comme me dit un collègue ESTP qui parfois se faisait ramasser en maths.
Aujourd'hui c'est parler comme un vieux... Enfin vous connaissez la suite, et quand des jeunes passent à la maison et qu'ils me voient une pompe d'injection dans les mains, je leur explique que ce n'est pas plus compliqué qu'une formule de béton, juste de la curiosité en plus et un peu de volonté.
Rédigé par : Giuseppe | 24 mars 2023 à 14:23
@ sylvain
Vous avez la langue bien pendue pour quelqu'un qui voudrait être gouverné par un dictateur. Vous pensez que votre contestation permanente y serait tolérée ? On serait tous curieux d'en savoir plus sur les aventures de "Sylvain au pays des Soviets".
Rédigé par : Marcel P | 24 mars 2023 à 13:35
L'oligarchie qui ne représente plus qu'elle-même, appuyée sur 20 à 25 % du corps électoral, veut imposer un modèle thatcherien qui est en train de couler sous nos yeux, partout dans le monde. La bêtise de la classe dirigeante française est décidément sans limite comme l’est sa passion de la soumission à l’étranger.
Visite de Charles III reportée. Les Anglais ont compris que la macronie ne tient plus rien mais le Royaume-Uni va nous envoyer ses migrants moyennant quelques millions d'euros. Ben voyons !
Foutoir prévu à Sainte-Soline avec les faux écolos mais vrais islamogauchistes.
Et ça continue !
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@ Giuseppe
Larcher veut continuer à mener un train de sénateur, il adore manger !
Rédigé par : Isabelle | 24 mars 2023 à 13:14