Le plus triste sur le plan politique, pour notre démocratie, est qu'apparemment les Français n'attendent rien de l'allocution du président de la République à 20 heures ce soir. Si j'en juge par les réactions de ceux qui ont été questionnés dans le journal télévisé de la 6 le 16 avril.
Ils ne se disent même pas qu'elle ne pourra qu'être meilleure, plus utile, plus empathique et respectueuse, que le dernier entretien qu'Emmanuel Macron nous avait offert avec la complicité bienveillante de deux journalistes.
Ils ne sont même pas sûrs d'avoir envie d'écouter le président ce soir et certains, d'ailleurs, s'en passeront. Parce que la politique ne les intéresse plus, parce que ce président décidément n'est pas le leur, qu'il les ait déçus dès le début ou au fil du temps, ou qu'ils n'éprouvent que l'unique besoin de fuir les rites de la France traditionnelle pour créer du désordre et de la révolution.
Pourtant - et c'est une obligation républicaine - il conviendra d'attendre, d'espérer quelque chose ce soir. Je ne parle pas du socle stable des fidèles du président mais de tous ceux qui, critiques comme moi, pourraient être tentés de jeter l'éponge citoyenne. Il ne faut surtout pas.
Pratiquer le contraire du "BoycottMacron20 heures" qui est une stupidité à tous points de vue.
Un miracle est toujours possible et même si ce soir le président ne nous présente que la face discutable de son être politique, qu'importe. On doit composer avec lui comme lui n'a d'autre choix que de s'accommoder de nous.
La seule manière de briser son autarcie si peu accordée à l'esprit profond du pays - dont la protestation constante est le rappel furieux ou désespéré qu'il existe et qu'on doit l'écouter - est de nous acharner à ne pas lui laisser le champ libre.
Rendez-vous ce soir.
@ Isabelle | 17 avril 2023 à 16:13
François-Xavier Bellamy a donc écrit : "Punir, sous couvert de grands principes, ceux qui reçoivent encore un enseignement de qualité, c’est avouer qu’on a renoncé à enrayer le déclin de l’enseignement public"
Ce qui montre qu'il n'a rien compris
Macron et Pap Ndiaye n'ont jamais eu la moindre intention d'enrayer le déclin de l'enseignement public, puisqu'il veulent tout simplement le détruire. Macron et sa clique de malfaisants n'ont qu'un but : tout détruire, tout saccager, tout salir.
Ces gens sont des traîtres.
Je me suis bien évidemment soustrait à l'obligation républicaine d'écouter le locataire de l'Elysée.
Rédigé par : Philippe Dubois | 18 avril 2023 à 10:21
Président depuis six ans, il présente un programme qui en creux est un aveu de l'impuissance de sa présidence.
J'ai été surpris par le ton de son intervention.
Il oppose une rationalité surprenante à l'agitation qui s'est manifestée dans la rue.
Des arguments qui n'en sont pas :
Le nombre de créations d'emplois, sûrement vrai, mais il oublie de dire combien ont été détruits.
L'école qu'il aborde par l'apprentissage, ce qui est bien, mais il oublie le déficit de savoir en mathématiques, en français, qui sera aggravé si Pap Ndiaye achève de détruire l'école privée comme il en a l'intention.
C'est un discours de campagne électorale qui promet beaucoup, alors que son passé montre qu'il n'a rien tenu de ses précédentes promesses des deux campagnes.
Sauf sa promesse de réforme des retraites, et sans concertation.
Il parle d'indépendance nationale en associant cette indépendance avec celle de l'Europe, langage typiquement orwellien, lorsqu'on voit que sa politique étrangère ne peut se faire que sous le contrôle d'Ursula. C'est en tout cas l'impression qu'il en a donné.
Étonnamment discret sur l'énergie nucléaire qu'il n'a pas réussi à imposer comme verte à l'UE.
Quant à l'industrie, il a quand même une lourde responsabilité dans la désindustrialisation, comme président et aussi comme ministre de l'Économie de Hollande.
L'exercice était impossible compte tenu de son passé ou pire, de son passif.
Il n'a pas su ou pu créer l'effet de sidération qui aurait entraîné derrière lui le peuple, en brisant certains codes de la doxa actuelle.
Il a manqué à cette intervention l'élan vital qui renverse les situations impossibles.
La référence aux cent jours était vraiment malvenue.
Rédigé par : Tipaza | 17 avril 2023 à 23:44
Macron est critiquable sur bien des points comportementaux, comme Sarkozy.
Il n'empêche que repousser l'âge légal de la retraite à au moins 64 ans était une nécessité.
Les partenaires sociaux ne voulant pas l'entendre, il est passé en force.
64 ans et 43 ans de cotisations suppose travailler depuis 21 ans.
Les syndicats, la CGT notamment, n'ont de cesse de couler ce pays, ce beau pays qu'est la France. Oui mais voilà, il y a la CGT, les grèves, le service public qui n'est pas assuré. Travailler moins pour gagner plus.
Je reconnais d'autant plus cette décision de Macron que je n'ai pas pu voter pour lui tant son comportement et ses fréquentations furent déplaisantes et le sont encore.
La CGT est un grand apporteur de voix au RN tant dans ses rangs que dans les conséquences de ses actions destructrices pour le pays.
LA NUPES et bien sûr LFI ne valent pas mieux.
Ces syndicats sont des faux jetons de première qui déroulent le tapis rouge à Marine Le Pen. Encore moins que Macron en 2017, elle n'aura à faire campagne, mais son élection et ses mesures s'annoncent d'ores et déjà économiquement dramatiques. Dans cette perspective, effectivement, la retraite à 64 ans aura bien peu d'impact, tant les dégâts causés risquent d'être irréparables.
Rédigé par : stephane | 17 avril 2023 à 21:39
Mais de quelle obligation républicaine parlez-vous ? Je n'ai, pour ma part, signé aucun papelard m'obligeant à écouter le président de la République ce soir. Ni aucun autre jour, d'ailleurs. Pas plus qu'aucun homme politique.
Je n'ai d'ailleurs pas la télévision. S'il y a "obligation républicaine", puis-je avoir un chèque-télévision pour m'en acheter une ? Y a pas d'raison. Y'a des chèques pour tout, ça coûte rien, c'est l'État qui paye.
Non seulement il faudrait qu'on finance tous ces gens-là (la France compte sans doute plus de politiciens et de fonctionnaires que l'Union soviétique, en proportion), non seulement il faudrait qu'on se cogne leurs règlements imbéciles, leurs lois liberticides, leur incurie, leur paresse, leur corruption, leurs grèves insurrectionnelles, non seulement il faudrait qu'on perde des centaines d'heures à faire leur boulot à leur place, mais en plus, il y aurait une "obligation républicaine" de les regarder se payer notre tête à la télé ?
Vous voulez nous imposer de vivre dans le 1984 de George Orwell, ou quoi ?
Que ceux qui se sentent républicainement obligés de se taper Emmanuel Macron ce soir le fassent. Il n'en manquera pas. Puis ils passeront des milliers d'heures à lui reprocher ce qu'il aura dit ou pas dit.
Pendant ce temps-là, on ne lit pas de livres, on ne parle pas à ses enfants, on ne crée pas d'entreprises. Écouter Macron, vraiment, il n'y aurait que cela à faire dans la vie ?
Elle commence à me courir sérieusement, cette "république". Quel est ce régime politique dont les thuriféraires passent leur temps à inventer des obligations auxquelles personne n'a consenti, des valeurs qu'ils ne se donnent même pas la peine de définir, des contraintes nouvelles sans cesse sorties d'un chapeau invisible ?
En bon français, ça s'appelle une tyrannie. Et en plus, il faudrait avoir l'air guilleret et dire merci.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 avril 2023 à 21:34
J'ai écouté l'allocution présidentielle. Monsieur Macron a surjoué sa contrition mais au fond n'a rien changé dans sa manière d’appréhender les problèmes générés par ses choix.
En réalité il m'a conforté dans les analyses que j'ai exposées en commentaires du billet précédent. Et, sur le fond, nous sommes toujours dans la communication présidentielle bien connue.
Donc il reste à voir comment monsieur Macron choisira de sortir de cette crise. Et ce n'est pas son mantra sur son CNR qui pourra se substituer aux débats parlementaires ou aux négociations normales avec les diverses instances représentatives politiques et sociales du pays.
Rédigé par : Robert | 17 avril 2023 à 21:11
Hallucinant !
Tout doit passer par l'Etat mais avec moins de lois, et moins de bureaucratie.
Je ne comprends pas.
Rédigé par : genau | 17 avril 2023 à 20:23
Stupide ou pas, je ne me sens aucune responsabilité républicaine de ne pas regarder le verbiage réjoui de notre Président. Car à n'en pas douter, il va afficher une mine réjouie, celle de vouloir passer à autre chose... mais à quoi en vérité ?
Pas de loi immigration à première vue. À la reconstruction de l'école ? certainement pas puisqu'on voit le ministre Pap Ndiaye proposer tout l'inverse (cf. le commentaire d'Isabelle). La reconstruction de la santé ou de l'hôpital avec un Ségur 2 de la santé ?
Bref, la réformette des retraites, il peut s'en satisfaire, c'est une goutte d'eau dans un désert de dettes et de d'effondrements.
Ne pas écouter son discours de ce soir serait donc, Monsieur Bilger, un des rites bafoués de la France traditionnelle. Mais qui, depuis six ans, bafoue les rites de la France traditionnelle, sinon M. Macron qui se veut moderniste et essaie par tous les moyens de nous montrer le chemin d'une France remodelée à son idée ? Une France débarrassée de ses vieux carcans idéologiques et de ses valeurs trop cathos à son goût. Alors la France traditionnelle de M. Macron, c'est un oxymore.
Après, on peut être satisfait qu'il ait réussi au forcing à faire passer sa réformette, puisque même les zemmouriens semblent s'en satisfaire.
Je regarderai sans doute... pour mieux garder mon esprit critique, en tout cas pas pour attendre un miracle. Les paroles non suivies d'effet, cela fait trop longtemps qu'on les entend et qu'on les commente... pour rien.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 avril 2023 à 19:30
@ caroff | 17 avril 2023 à 14:41
« Il faut quand même le regarder et l'écouter ce soir, avec un verre à la main et un sourire aux lèvres ! »
Le mieux, c'est de faire tout cela en coupant le son.
Et pendant que vous fixez son regard halluciné, vous pouvez coller sur ses lèvres quelque discours désopilant de votre cru pour faire rire votre entourage.
Rédigé par : Exilé | 17 avril 2023 à 19:27
Ach ! les concerts de casseroles... ça me rappelle les années 60 en Algérie...
Tu n'as pas connu ça doux Aliocha, tu te contentais du son des cloches des vaches dans les alpages !
Rédigé par : Bill Noir | 17 avril 2023 à 18:59
Alors, voter ou non ? Entendre M. Macron ou l'écouter ?
Ce soir, se désespérer en ne sachant plus quoi choisir: le plutôt pas mal ou le vraiment très bien ? Ou le néant de la non-information ?
Avoir une opinion, fondée sur une analyse balancée entre les données et les inconnues d'équations incomplètes ?
On craint encore de faire tourner la machine à fadaises, les à-peu-près toujours assez bons pour le peuple et l'ignorance, traditionnelle, indispensable mais mortifère de la relation des données avec la vérité. 5 dans la bouche d'un politique veut-il dire 5 ? Comme l'épaisseur d'un dossier cache beaucoup d'à-peu-près.
Bon, enfin, tout ça c'est du "ressasser", palindrome bien significatif de la méthode. À l'endroit et à l'envers.
Rédigé par : genau | 17 avril 2023 à 18:16
« Le plus triste, sur le plan politique, pour notre démocratie, est qu'apparemment les Français n'attendent plus rien de l'allocution du président de la République à 20 heures ce soir. » (PB)
Plutôt que de jouer en permanence les victimes écorchées, certains Français, pas tous heureusement - ils ne sont finalement que 2 ou 3 %, qui passent leur temps à défiler chaque semaine dans les rues de la capitale et des grandes métropoles, détruisant tout sur leur passage - certains Français disais-je, feraient bien de s’inspirer de cette belle citation de J-F Kennedy : « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays ».
Un président élu ne peut pas satisfaire les exigences de chacun des citoyens. Comment le pourrait-il vu la disparité des opinions dans notre pays qui vont de l’extrême gauche tendance anarchiste à l’extrême droite xénophobe.
Évidemment, pour cela, lorsqu’il s’agit de choisir le chef de l’État, il faut aller voter et non s’abstenir puis ensuite venir vociférer dans les rues en disant que ce président n’est pas le nôtre.
Que va-t-il dire ce soir ? Peu importe vu que de toutes façons toutes les oppositions, d’où qu’elles viennent, diront qu’il ne les a pas convaincues et décortiqueront chacune de ses phrases pour les critiquer avec une jubilation malsaine.
Pour conclure je me rallierai à ce tweet de Raphael Enthoven .
Tout est dit et bien dit. C’est quand même autre chose que du Michel Onfray !
Rédigé par : Achille | 17 avril 2023 à 17:53
Pas du tout envie d'écouter le triste sire qui va s'écouter parler, une fois de plus, ce soir !
Pap Ndiaye veut détruire lui aussi. Ce ministre est à la fois wokiste et communautariste, du "en même temps" sans doute !
Il veut attaquer l'enseignement privé catholique mais ne bouge pas un cil face aux islamistes et à l'islam politique qui bafoue toutes les règles.
Il veut détruire une école privée qui tient encore debout pour ne pas devoir redresser une école publique à terre.
Désindustrialisation, destruction. La France n'en peut plus !
Nous voulons d'autres voix, celle de François-Xavier Bellamy par exemple. Superbe article de FXB:
« L’effondrement de notre école en a fait l’une des plus inégalitaires au monde, une injustice absolue contre la promesse du mérite. En voulant imposer des quotas, Pap Ndiaye propose en réalité d’aggraver encore cette faillite. »
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/francois-xavier-bellamy-repartir-l-echec-ou-reconstruire-enfin-l-ecole-20230416
"Punir, sous couvert de grands principes, ceux qui reçoivent encore un enseignement de qualité, c’est avouer qu’on a renoncé à enrayer le déclin de l’enseignement public, s’inquiète le député européen LR, normalien et professeur agrégé de philosophie.
Après des années de recul de la liberté scolaire, le gouvernement prend donc le chemin d’une coercition supplémentaire. Avec une telle logique, il faudra finir de détruire tout ce qui tient encore debout pour faire semblant de ne plus voir que l’enseignement public est à terre."
Rédigé par : Isabelle | 17 avril 2023 à 16:13
Ce soir, en bon résistant antimacronien, je ne vais pas regarder l’émission, promis juré !
Et demain, en bon zemmourien, je viendrai vous dire le plus de mal possible de cette émission que je n'aurai pas regardée !
C'est que je suis un bon Français, moi !
Rédigé par : sylvain | 17 avril 2023 à 14:53
Je ne sais si c'est apocryphe, mais sur une copie de Macron au concours d'entrée à l'ENS il était écrit: "verbeux et hors-sujet"...
Il faut quand même le regarder et l'écouter ce soir, avec un verre à la main et un sourire aux lèvres !
Rédigé par : caroff | 17 avril 2023 à 14:41
En quoi ne pas écouter le président serait-il stupide ?
Au contraire, lui faire faire 0,0000001 % d'audience à une heure de grande écoute témoignerait de l'indifférence, la meilleure gifle qu'un Narcisse en puissance peut prendre.
Peu de chances. J'ai ouï dire que certains limités du bulbe éprouvent encore le besoin de prendre une carte chez les neuneus-boboïstes.
Perso j'ai musique. En ce moment je travaille : ahhhhhh qu'est-ce qu'on est serré au fond de cette boîte, chantent les sardines, chantent les sardines... de la grande chanson française.
En gros, les réformes, ouaille note, mais les mensonges, Véran, Olivier "Zaza Napoli" Dussopt, Attal, Borne… pourquoi écouter ce bateleur au cerveau très moyen nous faire son numéro de claquettes ? Si encore il nous saoulait avec du bon vin.
Rédigé par : Jérôme | 17 avril 2023 à 13:42
« Un miracle est toujours possible et même si ce soir le président ne nous présentera que la face discutable de son être politique, qu'importe. » (PB)
Désolé, mais quand quelqu'un a pris l'habitude de se moquer du monde et de constater qu'il existe encore à chaque fois un public de masochistes pour l'encourager à persévérer dans son vice, la seule solution est de le laisser causer dans le vide.
De toute manière, je n'ai pas la télévision et je n'écoute plus la radio depuis des années.
Ceci dit, je crois aux miracles, sauf qu'ils ne sont jamais mis au service du Mal.
Rédigé par : Exilé | 17 avril 2023 à 13:33
Cher Philippe Bilger,
Si crise il y a, ce n’est ni la faute de Macron, ni celle des syndicats, ni celle des partis, mais c’est celle des Français.
E. Macron, en dépit de son caractère arrogant et de ses maladresses, a tout de même eu le mérite et le courage de s’attaquer aux retraites. Qu’aurait-on dit s’il ne l’avait pas fait ? Et il n’a pas reculé.
D’ailleurs, je gage que tous les forts en gueule qui trouvent cette réforme inutile se garderont bien de revenir sur les 64 ans le moment venu. Il aura fait le sale boulot, et les ingrats que nous sommes ne savent que lui cracher à la figure.
Les syndicats, fidèles à eux-mêmes, inféodés par la gauche, ont montré leur parfaite inutilité et leur grand pouvoir de nuisance. Ils ne savent qu’être contre, et ne respectent la décision des urnes que si elle va dans leur sens.
Les partis politiques, à l’exception de Reconquête! et d’une partie de LR, ont fait preuve de suivisme et d’irresponsabilité. Les gens ne veulent pas travailler davantage ? Approuvons-les, alors que leur honneur aurait consisté à les convaincre qu’il faut travailler davantage.
Il serait grand temps de se regarder dans un miroir, celui qui montre un peuple devenu fainéant, égoïste, et remettant en cause toute autorité et toute légitimité démocratique.
Depuis 50 ans, nous plébiscitons le discours de la facilité, du renoncement à l’effort, du refus de l’autorité, du déni du réel, de l’égoïsme, un discours porté par la pensée progressiste au pouvoir depuis Giscard.
Que ce soit à l’école ou ailleurs, ce discours a incubé notre esprit et porte aujourd’hui ses fruits les plus amers.
Alors, cessons de pleurnicher comme des madeleines ! Cessons de trouver des boucs émissaires ! Cessons d’accuser la terre entière des maux qui nous accablent !
Ressaisissons-nous !
Retroussons-nous les manches et retrouvons collectivement le sens de l’effort, de l’autorité, de la solidarité et du sentiment national !
Rédigé par : Florestan68 | 17 avril 2023 à 12:49