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07 avril 2023

Commentaires

sylvain

Bon ça suffit, je pense qu'Elisabeth Borne est habillée et rhabillée pour le restant de son quinquennat et les suivants, point trop n’en faut !

Je retiendrai surtout la brillante prestation de Giuseppe, la meilleure sur ce sujet :
« E. Borne demie de mêlée au Stade toulousain et Antoine Dupont à Matignon. »

Les autres ? Bof, aucun intérêt, une ministre sinistre tue-l'amour qui ne déchaîne pas les passions sex... euh pardon, on va dire : amoureuses, respectons la charte.

sylvain

S'il y avait un symbole très fort du quinquennat de cette macronie et une icône pour l'illustrer, ce serait le visage de Lola massacrée par une OQTF algérienne, sur fond de milliers de victimes de tueurs islamistes arabo-africains impunis, tolérés, protégés par la justice du gouvernement de Borne.

Ces malheureux, oubliés de l'opinion publique soumise collabo anesthésiée, inerte, sans réaction, sont tout aussi victimes de ces citoyens silencieux complices consentants par leur passivité et leur lâcheté envers cette criminalité terrible offerte par Macron et ses sbires, qui règne dans tout le pays.

Suite à ce fait divers épouvantable, les membres de la macronie ont préféré détourner l'attention, se voiler la face, et appliquer une manoeuvre diabolique de diversion en rendant responsable le RN de tous les maux passés actuels et à venir.

Borne et Moretti, infâmes et ignobles, en direct sur les écrans ont accusé ce RN de piétiner le cercueil de Lola et condamné Fournas pour ses propos très bienvenus , applaudis et salués par les vrais citoyens patriotes : « Qu'ils retournent en Afrique ».

Borne participe donc à ce crime d‘Etat organisé, elle devrait rendre des comptes devant un tribunal.

Lodi

Chacun devient actionnaire pour les raisons qui lui appartiennent, mais je ne pense pas que beaucoup d'actionnaires se voient comme se faisant de l'argent "sur le dos" des salariés.
C'est un placement, comme d'investir dans la pierre. Et là aussi, tout le monde ne se confronte pas aux personnes assurant ses revenus, il y a des professionnels gérant les loyers, les réparations et autre choses du même genre.

Et n'oublions pas qu'il y a de plus en plus de salariés actionnaires. Il me semble que pour la bonne marche de la société par actions, il ne faut pas que les actionnaires méprisent les salariés parce que travaillant pour eux ou pauvres ou je ne sais quoi encore. Il ne faut pas non plus que les salariés méprisent les actionnaires comme capitalistes, parasites ou autres noms aimables.
Sinon, ça promet dans les conseils d'administration, où la tendance est à donner de plus en plus de représentation aux salariés !

Plus fondamentalement, si les actionnaires ne font pas que demander des dividendes aussi importants et réguliers que possible et une entreprise solide, ne fût-ce que pour leur en verser longtemps, ils se nuisent à eux-mêmes.
On doit regarder à long terme, et surtout être dépassionné, quand on est actionnaire.
Et non seulement il n'est pas opportun de regarder ses investissements avec des pensées parasites, mais il n'est pas bon de laisser croire que les actionnaires individuels méprisent les salariés. Ce n'est pas vrai, car si on investit sur le long terme dans une entreprise, c'est qu'on se fie aux capacités de ses dirigeants comme du moindre de ses salariés.

Or à moins d'être très fort en bourse, il n'est pas profitable pour un actionnaire de croire tirer des plus-values par des achats et de ventes d'actions en bourse. Et de toute façon, un des critères de la valeur des entreprises consiste dans les capacités de ses salariés en production, commercialisation, recherche et développement et que sais-je encore ? Investir, c'est évaluer le plus objectivement possible, en assumant néanmoins de risquer l'imprévisibilité du monde.

Symétriquement, j'ai été choqué par des slogans contre la réforme des retraites s'en prenant aux actionnaires, car je ne vois pas en quoi ils l'auraient commanditée, comme à l'époque du début de la guerre d'Ukraine par les attaques contre Total. Qu'on interdise les activités de Total en Russie si on le fait de celles de toutes les entreprises. Faire cesser toutes les activités des entreprises occidentales en Russie, d'accord, si c'est pour le bien de l'Ukraine, diaboliser une entreprise, ou les entreprises en général, non.

Bref, voir des gens s'en prendre aux actionnaires, qui ne sont pas plus responsables du problème des retraites que Total de la guerre d'Ukraine, est bien injuste.

Mais il y a pire ! Des slogans dénigraient l'armée, prétendument trop financée alors que c'est l'inverse. Passe encore que les gens veuillent s'emparer des biens des autres, sans s'apercevoir que c'est injuste et ne mènera à rien de bon, comme on l'a vu dans tous les régimes communistes. Mais s'en prendre à l'armée est insensé. Sans armée puissante, sans le feu nucléaire dont les Ukrainiens trop idéalistes s'étaient privés, on est attaqué comme eux. Mêmes causes, mêmes effets.

Soit les gens ne sont pas rationnels, soit ce sont des "la liberté pour quoi faire". Ou bien les deux ?
Quelle tristesse...

sylvain

Conseil à Borne, depuis peu surnommée l’Antoine Dupont de Matignon : délocalisez-vous de ce pays de cinglés ! Allez exercer vos talents de demie de mêlée à l’étranger.

Ici les salariés ne sont jamais contents, ils râlent tout le temps, sont toujours en manifs, arrêts maladie, grèves, pause pipi, pause cigarette, menacent de saisir l’inspection du travail, les syndicats, les prudhommes, à la moindre remarque ; ils sont toujours fatigués, désobéissants, les chefs sont insultés menacés harcelés.

J’ai arrêté d’être patron dans ce pays de c*ns de gauche banderoliers sloganiers défileurs enfilés et je me suis mis actionnaire ; plus de contacts avec ces pouilleux ces losers ces crados, je me fais du fric sur leur dos, que du bonheur !

P.-S.: tout le monde se souvient de Madonna qui avait lancé son slip sur la foule depuis la scène lors d’un concert, ce qui avait boosté sa popularité. E. Borne qui est en baisse devrait essayer à son tour de lancer son slip sur la foule lors d’un meeting, le résultat n’est pas garanti, peut-être que la foule va se l’arracher, peut-être que tout le monde va fuir, allez savoir ! Qui ne risque rien n’a rien.

Giuseppe

@ sylvain

Il est vexé le petit qui courait après les savonnettes ?

sylvain

@ Giuseppe | 10 avril 2023 à 10:18
"Allez, à la niche ! Aux vestiaires ! J'ai horreur de perdre mon temps."

Aux vestiaires ? Dites-nous combien de savonnettes avez-vous ramassées sous la douche ; moi-même je participais à ce jeu en temps que lanceur.
J'adore Giuseppe qui passe un temps fou pour nous expliquer qu'il a horreur de perdre son temps.

Bonne chasse aux oeufs, ça vous a bien réussi à ce que je vois depuis qu'ils ont été dépénalisés et légalisés, mais à consommer ou sniffer avec modération, surtout ceux qui viennent de Colombie.

Moi je vais à la chasse aux champignons, mexicains de préférence, ce sont les meilleurs.

Robert

@ Julien WEINZAEPFLEN | 09 avril 2023 à 08:27

Je reviens vers vous, pensant que votre dernier paragraphe s'adressait à moi.
M'appeler Maître me gêne tout particulièrement, n'étant pas juriste professionnel, encore moins avocat.

Ceci étant, je viens de lire sur le site de Maxime Tandonnet l'excellent texte (à mon "goût") de l'entretien daté du 8 avril qu'il a eu avec madame Chantal Delsol sous le titre "Impuissance et crise de la démocratie" et que l'on trouve ici : https://maximetandonnet.wordpress.com/2023/04/08/impuissance-et-crise-de-la-democratie-pour-atlantico-avec-mme-chantal-delsol/

En toute simplicité, il me semble que mon analyse rejoint celle de madame Delsol.

De même, le dernier article publié par Maxime Tandonnet porte sur un entretien avec madame Anne-Marie Le Pourhiet quant à la pratique actuelle de nos dirigeants en matière constitutionnelle. Là aussi, en toute modestie, mes analyses rejoignent celles données dans le texte ci-après:
https://maximetandonnet.wordpress.com/2023/04/10/peut-on-parler-dune-violation-permanente-de-la-constitution-pour-atlantico-avec-anne-marie-le-pourhiet/

Bonne lecture.

Giuseppe

@ sylvain | 10 avril 2023 à 08:5

Comment se fier à votre jugement, sinon à votre jugeotte, d'un côté le soutien à la Blonde qui allait à la tirette à Moscou, et piteusement s'en défend, de l'autre Zemmour, qui voyait la Russie et le Cinglé, avec son copain Mariani, comme le plus grand philanthrope et stratège du siècle.

Avec vous pas besoin de "chistera", c'est deux "grigri" et essai entre les barres. Je vous laminerais sans salir mon short même sur un terrain boueux. Vous ne faites pas le poids, vous manquez de l'essentiel, la vélocité de l'esprit et les cannes qui vont avec.

Il a un peu honte de lui votre champion, écrabouillé aux présidentielles, incapable même de participer aux barrages:

https://www.lepoint.fr/politique/a-chambery-zemmour-tente-de-defendre-sa-position-sur-la-russie-25-02-2022-2466255_20.php

Quant à l'immense Mariani en visite chez "le butcher", vos références font un peu tache:

https://www.lemonde.fr/m-gens-portrait/article/2016/07/18/thierry-mariani-la-voix-de-la-russie_4971309_4497229.html

Comment discuter avec un type qui ne pipe rien en stratégie, et la Blonde qui a fait banquette chez l'autre, Trump dont on voit où il en est aujourd'hui.

Chez vous c'est pas la calbombe qui vous sert de cerveau et qui brille, rien d'étonnant que vous ne sachiez distinguer un ballon rond d'un ballon ovale, vous devez être un champion du marteau à bomber le verre, pour la stratégie un minime vous expliquera.

Ne me remerciez pas, c'est cadeau ! En ce lundi de Pâques, c'est bien de rendre service à ces moutons égarés au pays des sovie... euh... cinglés, il suffit de voir l'équipe de bras cassés qui conseille Z... Et en plus ils ont le même sigle que le Cinglé, c'est bien un signe !

Allez, à la niche ! Aux vestiaires ! J'ai horreur de perdre mon temps.

Exilé

« J'aime cette Première ministre qui, menacée, fait front et est décidée à vendre chèrement sa peau. On me reprochera une fois de plus d'être trop sensible aux personnalités et pas assez au projet et aux idées mais il n'empêche que cette émancipation tardive mais claire et nette d'Elisabeth Borne me plaît. » (PB)

La question n'est pas de savoir si madame Borne ou monsieur Macron nous plaisent ou pas ou bien s'ils constituent un binôme complémentaire mais s'ils remplissent correctement ou non leur fonction.

Si nous considérons l'exemple de la production d'électricité d'origine nucléaire, nous pouvons nous poser des questions sur la compétence supposée de chacun d'eux, à commencer par celle de monsieur Macron claironnée ad nauseam en 2017, quand nous considérons la situation désastreuse dans laquelle tous les deux portent une part de responsabilité.

De façon plus générale, même si la maxime « la critique est aisée l'art est difficile » s'applique aux choses du gouvernement, il n'empêche que tout un chacun est tout de même habilité à constater les innombrables incohérences auxquelles ceux qui prétendent gouverner la France nous habituent.

Ainsi, si M. Macron a hérité la « bombe » du problème des retraites dont il n'est certes pas directement responsable, nous pouvons cependant le critiquer pour chercher à faire peser uniquement sur les retraités le poids des ressources financières à trouver alors qu'en « même temps » il jette l'argent par les fenêtres en laissant entrer en France chaque année 400 000 personnes d'une immigration aussi inutile que ruineuse, pour ne pas évoquer d'autres aspects.

Et même si la question des retraités principalement étrangers continuant à percevoir une retraite à 120 ans -voire plus - reste relativement marginale par rapport au problème global des retraites, comment peut-on faire admettre aux Français qu'un État aussi tatillon que l’État français ne fasse absolument rien pour mettre fin à ce scandale, emblématique de plusieurs autres ?

sylvain

@ Giuseppe
"Borne est une scientifique, elle a un côté Antoine Dupont… etc."

Quand j'ai lu ça, par accident, j’ai cru que j’allais m’étouffer !
Quelle insulte pour Antoine Dupont !
Veuillez vite lui transmettre vos excuses par l’intermédiaire du blog, la chasse aux oeufs ne vous a pas réussi, que contenaient-ils ? Ne me dites pas que c'est le même produit que Palmade, reprenez-vous bon sang et arrêtez de dire des grossièretés de ce genre !

Marcel P

@ Jérôme
« Les chiites sont naturellement plus tolérants que les sunnites »

Vous parlez de qui ? Des chiites en général ? Hezbollah ? Régime des Ayatollahs iraniens ?

« Globalement je suis toujours enchanté de constater à quel point le racisme sous toutes ses formes est toléré, envers les noirs et les maghrébins essentiellement, jusque sur ce blog, et à ce même point comment le supposé philosémitisme des mêmes racistes crasses peut tenir lieu d'alibi. »

Oui, bien entendu. La France est un horrible pays raciste envers les noirs et les maghrébins, c'est pour cela qu'ils immigrent massivement en France. La France est si hostile aux noirs que certaines rames de métro sont à 50 % occupées par des noirs dans un pays où ils étaient absents pendant des millénaires, par exemple. On voit bien tout le racisme intrinsèque de la France.

Les juifs seraient ainsi privilégiés, c'est pour cela qu'ils ont dû massivement quitter les endroits comme la Seine-Saint-Denis, où il n'y a eu aucun remplacement de population paraît-il, parce que de braves jeunes gens se chargeaient trop souvent de mettre en place des mesures compensatoires immédiates.

Il faudrait donc se tourner contre les juifs, qui ont toujours fourni à la France des patriotes et des savants, au profit de nouvelles populations qui viennent en masse avec un lot de revendications, notamment en exigeant de pouvoir tirer bénéfice de l'histoire de l'esclavagisme européen, etc.

Est-ce bien cela ?

Aliocha

Bonsoir Jérôme,

Les vieux brasiers ne sont jamais éteints, le sacrifice n'évite plus l'incendie, ni la folie.
Il est effectivement temps pour les ayatollahs de devenir soufis, renonçant à s'abreuver au sang des victimes innocentes.

Achille

@ Giuseppe | 09 avril 2023 à 10:56
« Je vous ai posé le résumé au cas où vous seriez parti à la chasse aux oeufs et loupé le sublime. »

Non je n’ai pas regardé le match de rugby aujourd’hui car nous recevions la famille et je me devais à mes invités. Les bambins ont été ensuite à la pêche aux œufs comme c’est la tradition à Pâques. (Le lapin c'était moi.)

Concernant Élisabeth Borne, je pense qu’elle a le potentiel et le charisme pour occuper les plus hautes fonctions de l’État et je pense qu’Emmanuel Macron commettrait une grosse erreur en s’en séparant.
Ainsi qu’elle le dit elle-même « elle peut encore être utile au pays. »
Je le pense aussi car elle entretient de très bonnes relations avec Laurent Berger, le seul leader syndical qui compte vraiment.

Jérôme

Bonjour Aliocha,

Les chiites sont naturellement plus tolérants que les sunnites. L'exégèse y est autorisée, le soufisme une tradition... le chisme suppose la capacité à accepter la critique.
La Hongrie n'est pas musulmane, ça ne vous aura pas échappé.
Globalement je suis toujours enchanté de constater à quel point le racisme sous toutes ses formes est toléré, envers les noirs et les maghrébins essentiellement, jusque sur ce blog, et à ce même point comment le supposé philosémitisme des mêmes racistes crasses peut tenir lieu d'alibi.

L'expression du racisme est toléré, c'est plutôt sain, tant qu'il n'appelle pas à la haine et la violence, ça permet de discuter et a minima aux racistes associés d'éviter un prurit les rendant fou. Ils sortent leurs âneries et s'en sentent bien mieux. L'anti-judaïsme serait un mal bien supérieur semble-t-il. L'alibi des racistes, la lutte contre l'anti-judaïsme.
Quand on n'est pas touché par ces bêtises on ne passe pas son temps à le proclamer.
Ceux qui le font le sont, racistes, anti-juifs. L'idée du soupçon les brûle comme si celui-ci risquait de rallumer de vieux brasiers. Un syndrome Yann Moix probablement.

Cyril Lafon

Sophie Binet a été récemment élue secrétaire générale de la CGT et elle commence son mandat par une manifestation d'un mépris d'une grande chaîne, et ce d'une manière ostensible et particulièrement anti-démocratique.
Il n'est nul besoin de rappeler que la CGT est politiquement parlant clairement orientée à gauche, tous les syndicats, peu ou prou, sont politiquement orientés, et leur marge de manoeuvre se trouve forcément impactée par le pouvoir en place.
J'ai déjà évoqué sur ce blog le délitement de la gauche française.
Cette déviation parolière et comportementaliste est très inquiétante pour la santé politique de notre pays et je crois que cette saillie de Sophie Binet s'inscrit pleinement dans cette optique de délitement. Nombre de représentants de la gauche ne se rendent pas sur CNews, je salue néanmoins la venue du député LFI William Martinet il y quelques semaines, sa présence m'a même surpris et j'ai plutôt apprécié ses interventions, bien que je fus en total désaccord avec ses propos, ses interventions étaient tout de même remarquables.

D'une manière plus générale, je crois qu'Emmanuel Macron paie très cher son absence de campagne électorale, il a déclaré sa candidature beaucoup trop tard, cette réforme des retraites, bien qu'inscrite dans son programme, n'a été ni expliquée, ni argumentée, les Français ne l'ont pas intégré.
Lors de l'élection de 2017, le président avait déclaré sa candidature le 16 novembre 2016, bien tôt pensez-vous !
Il a été bien moins loquace l'année dernière sur son programme, il a été élu par un collège d'électeurs par je ne sais quelle attirance sans aucune véritable réflexion sur l'opportunité de sa réélection, sans une profonde interrogation sur l'intégrité politique et idéologique du personnage, malgré l'épisode des Gilets jaunes, je me demande encore aujourd'hui comment cet homme-là a été en tête de tous les sondages précédant le premier tour de l'élection présidentielle.
Ce fut une élection par défaut, d'où aujourd'hui l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale.
Certains rétorqueront qu'il a été élu pour empêcher l'élection de Marine Le Pen.

Tout simplement il ne fallait pas le mettre en tête du premier tour !

Giuseppe

@ Achille | 08 avril 2023 à 13:51

Elle conclut "qu'elle n'est pas là simplement pour administrer le pays".
Elle a brisé le moule, elle monte aussi en puissance.

Je me suis souvent demandé où était la frontière entre la réussite, la chance, et la supériorité dans la vision.
Le talent et la classe étaient des deux côtés, et pourtant... Le résultat me semble trop écrasant pour être juste, et je le trouve injuste:

https://youtu.be/6HRQWAYVExM

Borne est une scientifique, elle a un côté Antoine Dupont pour le jeu d'ensemble, Macron risque-t-il de souffrir de la comparaison comme les Sharks ?

Je vous ai posé le résumé au cas où vous seriez parti à la chasse aux oeufs et loupé le sublime.

Joyeuses Pâques à tous !

sylvain

Puisqu’on parle sans cesse du « cas » Binet, je pense que la CGT n’est pas allé assez loin dans la mode du moment : le wokisme progressiste genré sexuel racialiste raciste antiblancs indigéniste.

Une petit rééducation mentale s’impose : côté neurones c’est fait, il n’y en a pas ou très peu : gauchiste, stalinienne, féministe, QI de bulot, c’est OK mais, première erreur, il aurait fallu plutôt nommer une femme noire lesbienne ultragauchiste BLM pour donner une teinte encore plus progressiste et changer ce drapeau CGT ringard has been rouge beaujolais marteau faucille par un drapeau plus woke arc en ciel fluo LGBTQWXYZBIBIOTRANS etc. à ce syndicat pithécanthrope Popotemkine Octobre rouge saucisson pinard.

Et surtout faire un coup d’éclat médiatique en invitant en tête de leurs défi-laids, la (ou le) victime de l’homophobie du moment, le suce nommé Bilal Hassani très injustement interdit de chanter et professer son homobimultimonosexualité (cocher la case de votre choix) dans une église par tous ces réacs hétéros chrétiens d’SStrême drouâââte qui osent résister au grand remplacement sexuel cul-turel gauchiste woke.

Tous ces méchants fachos lui ont signifié qu’il existe des lupanars pour ça : « Chiasse pot, Sorbobonne etc. sauf AssaSS bien entendu ce repaire de la bébête immonde où on n’entend que des bruits de bottes et du Wagner.

Décidément il faut toujours repasser derrière pour les conseiller, c’est lassant à la fin, je me propose comme coach en wokisme afin de les aider à évoluer dans le bon sens, leur bon sens à eux je précise, pas le mien, c’est mon côté charitable.

Aliocha

Le Venezuela sans pétrole, voilà ce qui attend les sales gosses de riches qui voudraient que les retraités des fonds de pension universels continuent de payer pour nos illusions nationalistes de "l'égalité mais que pour nous-mêmes", puisque nous sommes persuadés d'être supérieurs, que ce n'est que notre roi qui est nul et responsable du déficit de notre commerce extérieur.

"Au sujet de Laurent Berger, qui a dénoncé à plusieurs reprises « une crise démocratique », la cheffe du gouvernement n'est pas tendre : « Il n’est pas dans son rôle de leader syndical quand il parle de cela ».
Enfin, Élisabeth Borne appelle à la « vigilance » quant à l'avenir économique de la France « avec 3 000 milliards de dettes dans un moment où les taux d’intérêt remontent ». Selon elle, « si on n’y prend pas garde, cela pourrait nous arriver et mal se terminer. Regardez ce qu’il s’est passé en Grande-Bretagne ! ».

https://www.ouest-france.fr/politique/elisabeth-borne/reformes-des-retraites-cest-important-de-garder-ses-nerfs-estime-elisabeth-borne-8dd4f4f6-238a-4b24-90ec-bc4353dff9ed

Allez, la NUPES, le RN, quinze jours au pouvoir, et plus un centime pour payer les pensions, à cause de ces s... de riches qui refusent de bosser pour nous, et de l'Europe qui nous empêche de jouer les maîtres du monde avec l'argent des autres !

Tipaza

Après l'échange aigre-doux à des milliers de kilomètres entre une Première ministre et un président en mal de reconnaissance internationale côté Xi et européenne côté Ursula…

Après l'échec diplomatique évident, même si la presse est discrète à ce sujet, de la visite en Chine…

Après la place grandissante de Laurent Berger dans les médias, et l'ombre portée sur le président…

…je vois mal Élisabeth Borne durer trop longtemps à son poste.

Emmanuel Macron a besoin de paraître, de donner l'impression qu'il fait bouger les lignes, et de le faire rapidement.
Une seule solution pour lui : se débarrasser de l'encombrante Élisabeth Borne, encombrante parce qu'elle est le miroir sur lequel se reflètent les insuffisances de Macron.

J'ose un pronostic.
Avant la fin du mois de mai, ou au plus tard début juin, nous aurons un nouveau Premier ministre.
Ce changement ne saurait attendre plus longtemps. Je prends les paris.

Alors qui comme successeur ?
Le pronostic est plus difficile. Comme c'est à gauche que les difficultés se font sentir, c'est à gauche qu'il faut chercher la solution.
Macron serait suffisamment provocateur pour choisir une personnalité de la diversité, contournant les difficultés sociales par une fuite en avant dans le sociétal woke.
Une erreur puisque le wokisme est déjà en repli aux USA. Mais ce ne serait pas sa première erreur de casting.

Je ne crois pas Pap Ndiaye suffisamment inconséquent pour accepter.
Alors une femme pour remplacer une femme ?
La ministre de la Culture pourrait avoir sa chance, elle qui menaçait les médias de l'opposition de non renouvellement.
Elle a le mérite d'être moins douée qu'Élisabeth Borne, ce qui est un avantage comparatif pour le président.
À suivre, et là je ne prends pas les paris.

Xavier NEBOUT

Pourquoi ignorer que nous sommes le jour de Pâques puisque même les athées le fêtent ?

Jésus, on ne veut pas savoir que son nom signifie "je sauve", car il faudrait parler d'âme, et l'âme, on ne veut pas non plus savoir. Les EMI, c'est une histoire de médecins dévoyés traîtres à la Scien........ce.

L'actualité est à la drogue, mais avez-vous entendu un mot pour dire quel est l'effet de la cocaïne ou de l'ecstasy ? Non, car il ne faut surtout pas en parler, cela remettrait tout en cause y compris même la doctrine de l'Eglise.
Il faut lire Mickey pour voir l'effet du delirium tremens sans que personne n'y fasse attention. On ne veut surtout pas savoir.

On a parlé des suicides de l'OTS baptisés "crimes collectifs", mais il ne faut surtout pas chercher plus loin, pas de vagues !

On voit une multitude de documentaires sur l'Egypte, mais pas un mot sur les réseaux telluriques qui ont guidé toutes les constructions, depuis les pyramides jusqu'à bon nombre de nos cathédrales et autres constructions d'antan, des fois qu'après, on nous parle des milliers de cancer qui sont dus chaque année à des lits placés sur des croisements.
Et je vous dis pas, si des radiesthésistes les détectaient à distance !

Alors Jésus, ce sera au mieux les oeufs en chocolat. Les croyances, c'est pour les demeurés ! On ne va quand même pas s'abaisser à fêter Pâques, on n’est pas des Russes !

Bonnes fêtes quand même.

Julien WEINZAEPFLEN

Je hais les séquences, elles sont artificielles, mais elles permettent de se poser pour analyser l'état des forces en présence, comme le dit Achille, elles sont prétexte à une "exégèse tarabiscotée" des "petits grands de ce monde" au pas desquels nos yeux sont futilement attachés (merci genau, de me faire découvrir Paul Reboux).

Je hais les séquences, mais je n'aime pas qu'un ministre se soit dit "séquentiel" comme l'a fait Jean-Louis Borloo candidatant au poste de second Premier ministre de Nicolas Sarkozy, et encore moins "pédago" comme Gérald Darmanin s'est sottement vanté de l'être pour briguer je ne sais quelle promotion similaire. Le pédagogisme de ce ministre qui paie beaucoup de sa personne le dispute à celui de son maître, ce banquier philosophe qui se vante, en fait de philosophie, d'être un rhéteur cultivant l'art de persuader et aimant avant tout "convaincre".

Je hais les séquences, mais elles existent, donc posons-nous avec et sur elles et prenons le temps de l'analyse, en bons "convalescents", reposons-nous, faisons le point, tirons un bilan d'étape...

Ce qui me frappe, c'est que tout le monde ressort de cette agitation à la fois rincé et cornerisé, ou plus exactement rencoigné dans sa zone de placard.

Je m'explique. D'Elisabeth Borne, la vapoteuse crapoteuse, se dégage à mes yeux, peut-être à cause de cette cigarette électronique, l'impression d'une compétence fatiguée qui s'use à trop boulonner pour celui qui voudrait la déboulonner comme un fusible. Peut-être y a-t-il un coin perdu en elle qui s'est rendu froid pour éviter de souffrir, mais cette absence de chaleur humaine l'empêche de donner l'apparence d'une vision et de trouver ce qu'en langage post-hollandais on appelle un "cap" ("boîte à outil, boîte à outil", répond le choeur sur l'air du "Parti d'en rire").

Elisabeth Borne n'est pas une "austère qui se marre", c'est une austère qui n'a pas envie de rigoler. J'ignore s'il lui arrive de faire la bamboche. Cette séquence parlementaire où ses ministres Attalicule (qui a plus de repartie que je n'imaginais) et Dussopt ont été plus exposés qu'elle, a néanmoins révélé chez elle (et chez elle seule) des talents d'oratrice que je ne lui soupçonnais pas. Or toute capacité discursive montre une colonne vertébrale. Cette colonne est-elle de gauche comme on l'assure à grands renforts de médias sous prétexte qu'elle fut la conseillère de Lionel Jospin l'humaniste et de Madame Royal (que François Hollande ne devait pas appeler souvent "Joy" comme feu le duc du Maine appelait sa femme, la fille de Louis XVI, car Madame Royal n'est pas une ode à la joie, mais une froide écolo) ? Je doute qu'Elisabeth Borne soit de gauche, mais j'ai vu cette colonne vertébrale dans son dos et dans le mien.

Les états d'âme présidentiels nourrissent trop la chronique de ses deux quinquennats pour qu'on s'y appesantisse. Le crime de "lèse-Macron" qu'Elisabeth Borne est censée avoir perpétré en contestant à demi-mot l'autorité présidentielle pourrait lui valoir son éviction. On notera donc la tendance macronienne à chercher des Premiers ministres dans le métro pour les renvoyer dans le métro comme Zazie ou comme Zaza.

La Nupes est tellement fatigante qu'on se prend à rêver que Bernard Cazeneuve est de gauche, lui qui est devenu ce qu'il ambitionnait d'être (et était peut-être déjà): un avocat d'affaires, qui se verrait bien reprendre le flambeau du "Hollandais volant" dans "le Vaisseau fantôme" du PS ou de ce qu'il en reste, puisque Manuel Valls (pour lequel il formait les voeux les plus grands lors de la passation de pouvoir des deux Premiers ministres) s'est grillé et que M. Cazeneuve ne peut plus lui griller aucune politesse.

Jean-Luc Mélenchon a fait un congrès d'Epinay à l'envers où ce que le communisme n'a jamais supporté, à savoir le gauchisme que déserte même un Fabien Roussel, a pris le contrôle de toutes les gauches, y compris du bateau socialiste qu'on croyait ne jamais devoir voguer dans ces dérives, attiré par ces lunes. Un des nombreux paradoxes mélenchonistes est de proposer une société fondée sur "l'humain d'abord" émergeant de la conflictualité au prétexte que la démocratie, c'est le clivage. Or ce n'est pas un clivage conflictuel. C'est la régulation du conflit latent dans le clivage par la recherche du consensus institutionnel et social.

Que penser de Madame Binet ? Qu'elle a un drôle de nom et supplée à son manque d'enracinement ouvrier par un accent parisien de second couteau, qui chatouille mon côté populo qui lui aussi est de composition.

Le grand gagnant du moment est l'incontournable Laurent Berger qui est étonné de se voir si souvent cité comme la pythie, si reluqué, tant flatté, tant courtisé, ce qui est vrai depuis que François Hollande en a fait son interlocuteur de prédilection un peu comme Lionel Jospin disait qu'on ne pouvait pas gouverner contre "le Monde". Laurent Berger a fait un grand numéro de "plus radical que moi tu meurs" et "va voir dans les manifs si je suis réformiste !". Mais il a déjà prévenu que, dans six mois ou même avant, il ravalerait son opposition aux 64 ans pour parler "travail" avec Elisabeth Borne. Il n'est pas essoré, mais il est cornérisé.

Cher maître Robert, est-ce parce que la République se veut "démocratique" et "sociale" qu'elle est condamnée à être une social-démocratie, ou ce que François de Closets a quelque jour appelé une "syndicratie" ?

F68.10

@ Achille
"Je trouve qu’ils font un bon binôme tous les deux. Si EB parvient à calmer l’impétuosité d’EM et renouer le contact avec les syndicats, notamment avec Laurent Berger avec qui il est possible de négocier, je pense que les esprits pourront se calmer."

Moi, je n'attends pas vraiment que les esprits se calment.
J'attends que les Français se mettent, enfin, d'accord sur les règles de base de la prise de décision politique.

Aliocha

Eh bien allons en Iran par la Hongrie avec Jérôme et sylvain, futurs embastillés perses, célébrer le roi faible avec Exilé :

"Par moments, je suis roi ; alors les trahisons me font souhaiter d’être mendiant, et me voilà mendiant.
Alors l’écrasante misère me persuade que j’étais mieux, étant roi ; et me voilà redevenu roi : mais immédiatement je songe que je suis détrôné par Bolingbroke, et aussitôt je ne suis plus rien.
Mais quoi que je sois, ni pour moi, ni pour aucun homme de cette humanité, il ne saurait y avoir de satisfaction avant ce soulagement suprême, l’anéantissement.

Qu’entends-je ? de la musique !… Ah ! ah ! observez la mesure… Comme la plus douce musique est aigre, quand les temps sont manqués et les accords non observés !
Il en est de même dans l’harmonie des existences humaines. Ici j’ai l’ouïe assez délicate pour reprendre une note fausse dans une corde dérangée. Mais, dans le concert de mon pouvoir et de mon temps, je n’ai pas eu l’ouïe assez fine pour discerner les temps manqués !
J’ai abusé du temps, et à présent le temps abuse de moi ; car à présent le temps fait de moi son horloge. Mes pensées sont des minutes, dont chaque seconde est marquée par un soupir à ce cadran extérieur de mes yeux, auquel est fixé, comme la pointe de l’aiguille, mon doigt qui sans cesse en essuie les larmes.
Le son qui indique l’heure, c’est le bruyant sanglot qui est le battant du timbre de mon cœur. Ainsi les soupirs, les larmes et les sanglots marquent les secondes, les minutes et les heures…
Mais le temps vole pour Bolingbroke en joie superbe, tandis que je fais ici pour lui le stupide office d’un ressort d’horloge.
Cette musique m’exaspère : qu’elle cesse !
Quoique parfois elle ramène le fou à la raison, elle aurait sur moi l’effet de rendre fou le raisonnable.
N’importe ! béni soit le noble cœur qui me donne ce concert ! C’est une preuve d’affection; et l’affection pour Richard est un étrange joyau en ce monde de haine."

https://fr.wikisource.org/wiki/Richard_II/Traduction_Hugo

Exilé

Au fait, lundi dernier 3 avril, le calendrier indiquait la Saint Richard.
Et alors, direz-vous ?
Voyons, pensez-y un peu, célébrer un personnage portant un tel prénom évoquant le capitalisme le plus sauvage ne relève-t-il pas de la provocation pure et simple en ces temps d'agitation sociale ?

Jérôme

J'aime bien les "aventuriers" à la Tesson qui se font filmer lors de leurs "aventures".
Quand ils donnent des leçons de vie, pas de mobile, pas de ci, pas de ça... bobo. Ça s'accidente en se rendant intéressant lors de soirées avinées. Encore un Narcisse inconsistant. Inintéressant.

Mme Binet s'est ridiculisée en refusant le micro de CNews. Pourvu que de pareilles crétins.ines ne prennent jamais le pouvoir.

Mme Borne est certainement bien plus fine qu'E"K"M. Les scientifiques sont bien plus humains et philosophes que les pseudo-littéraires.
Le prof pédant, prétentieux, donneur de leçons, dont les limites intellectuelles et les connaissances géographiques ont du mal à dépasser la Normandie, est toujours mononeuronal. L'Iran, la Perse, grande culture. Contrastée. Fine. Pleine de nuances. Encore faut-il en être équipé.

sylvain

E. Borne, la seule qui paraît à peu près équilibrée dans ce gouvernement fantoche de pieds nickelés impuissants collabos islamistes, devrait d’urgence calmer son fripon de président qui passe sa vie à faire le tour du monde pour cracher sur la France et donner des leçons de maintien de l’ordre et de droits de l’homme à tous les dirigeants de ces pays qu’il va polluer par sa présence ; quel toupet, c’est du domaine du fantastique, ce gigolo à cougar est vraiment cinglé.

Quand on voit le chaos facho gauchiste qui règne chez nous, tous ces leaders étrangers doivent se gondoler de rire, eux qui savent tenir leurs pays avec une main de fer, notre poudré gominé devrait s’en inspirer.

Inutile d’aller jusqu’en Chine pour prendre des leçons de maintien de l’ordre, la Hongrie suffit, pays presque voisin, voyage plus écolo, un leader, Orban, qui tient son pays comme devrait le faire tout chef d’Etat qui aime son peuple : pas de migrants OQTF criminels, pas de sectes LGBT dégénérées dans leurs écoles, police respectée et crainte, une vraie justice qui applique fermement les lois prévues contre les délinquants, pas de récidivisme, pas d’excuses, voilà une société apaisée civique respectueuse morale, l’inverse de notre pays pourri par une anarchie impunie et programmée.

Mais nos veau-tants abrutis par la propagande macronienne suivent leur bourreau comme des zombis : « C’est moi ou le chaos » ; bravo bande de crétins, vous avez Macron ET le chaos.

Zemmour doit jubiler de bonheur, et moi donc !

Xavier NEBOUT

E. Borne, encore faut-il la voir.
Elle doit faire attention lorsqu'elle se promène en ville, car comme elle est couleur des murs, un jour quelqu'un va lui coller une affiche dessus.
C'est celle à qui personne ne serre la main. Sur la plage, on lui marche dessus.
Alors comme personnalité, ne me faites pas rire, j'ai les lèvres gercées.

Giuseppe

Les journalistes sont des imbéciles, quand ils qualifient E. Borne de "techno", ils se trompent pour qui a côtoyé un peu un polytechnicien, ils ne voient jamais que derrière une façade se cache toujours ce que l'on nommait "varianter" un projet.

La différence avec le commun est qu'ils ont une machine ulta-rapide dans un coin de leur cerveau, ils sont compétents, mais quand on est habitué à cette machine et que l'on a branché l' OBD2 vous saurez le chemin à emprunter... En réfléchissant vous saurez trouver la panne... Il est vrai qu'ils vont très vite, brillants, sans états d'âme, Borne quand on l'écoute est fidèle à cette caste, elle doit quand même ronger son frein avec le littéraire Macron qui doit l'agacer parfois sérieusement.

Même les plus belles machines peuvent s'enrayer, je pourrais... Mais ceci est une autre histoire.
Demain comme d'habitude il faudra surveiller le carrefour de l'Arbre, route sèche, la prime au gros moteur.

Achille

@ Michel Deluré | 08 avril 2023 à 11:13

L’erreur fatale est de ne pas avoir présenté au vote des députés le projet de loi sur le report de la retraite à 64 ans qui, soit dit en passant, avait été avalisé par le Sénat et la Commission mixte paritaire.
Il fallait laisser les députés LR face à leurs responsabilités.

- Si le projet était passé, les syndicats ne pouvaient que s’incliner car ce sont les représentants du peuple qui l’avaient accepté.
- Si le projet ne passait pas, il fallait laisser l’effervescence populaire retomber et soit le représenter plus tard, soit se reporter à l’autre solution : augmentation des cotisations sociales, réduction du montant des pensions par répartition qui pouvait de toute façon être compensée par une retraite complémentaire par capitalisation.
Mais ce 49.3 a été ressenti comme un acte anti-démocratique, même s'il est parfaitement légal.

Achille

@ F68.10 | 08 avril 2023 à 08:57

Je trouve qu’ils font un bon binôme tous les deux. Si EB parvient à calmer l’impétuosité d’EM et renouer le contact avec les syndicats, notamment avec Laurent Berger avec qui il est possible de négocier, je pense que les esprits pourront se calmer.
Comme le disait Maurice Thorez « Il faut savoir terminer une grève dès que la satisfaction a été obtenue. Il faut même savoir consentir au compromis si toutes les revendications n'ont pas encore été acceptées mais que l'on a obtenu la victoire sur les plus essentielles revendications. »

Concernant la CGT, je ne suis pas certain que Sophie Binet soit un bon choix. Comme elle est partie, elle va finir par nous faire regretter Philippe Martinez y compris d’ailleurs dans les rangs de la CGT où elle est déjà contestée.
Pas assez proche du monde ouvrier paraît-il. Il est vrai que c'est une cadre, alors...

sylvain

Zemmour l’avait prédit ! 
Eh oui, je sais, c’est gênant !

Les black blocs sont partout ! Le nouveau nazisme fasciste a envahi toutes les institutions de la République.

À l’Assemblée nationale :
Les blacks blocs NUPES, députés délinquants hors-la-loi extrêmes gauchistes qui soutiennent les casseurs violents haineux antifanazis et accusent les FDO de violences policières.

Dans la magistrature :
Les black blocs du SM mur des cons qui eux aussi soutiennent les délinquants, les dealers, les casseurs, les incendiaires et crachent sur la police depuis des décennies, remember l’ignoble Evelyne Sire-Marin la pire facho gauchiste de ce syndicat de délinquants et ses affiches antipolice.

À l’EN :
Profs black blocs ultra gauchisés qui pervertissent les enfants et en font de bons futurs gauchistes antifas wokistes genrés LGBT.

Dans les syndicats :
Le bon vieux papy gâteau Martinez, beauf de Cabu, remplacé par une future hystérique nupes woke genrée stalinienne jusqu’à la moelle, islamogauchiste gourou d’une future CGT black bloc : le cégéterrorisme.

Dans les universités squattées par cette racaille, « Chiasse pot » la pire… Étudiants d’opérette mais crabes d’amphis antifanazis très dangereux, qui programment en toute impunité leurs futurs crimes et délits à venir, soutenus secrètement par la macronie dont ils font le jeu machiavélique.

En somme, il y en a partout, ça pullule pire que les rats et racailles d’Hidalgo la mairesse black bloc de la grande salle de shoot wok genrée de l’Hôtel de ville du Parikistan.

La Première ministre Borne constamment attaquée, insultée, agressée, passe pour une gentille maîtresse de maternelle ou de petite soeur des pauvres si on la compare à tous ces fachos ultragauchistes extrêmement dangereux et violents.

Mais surtout, il faut bien insister sur les mots d’ordre de la propagande officielle :

« Le grand danger fasciste c’est Zemmour, c’est Le Pen ! »

BEN VOYONS !

Michel Deluré

@ Achille 07/04/23 17:27
« C'est bien elle (EB) qui a engagé la responsabilité de son gouvernement en sortant son onzième 49.3.... »

Avant qu'il ne soit statué sur cette loi, une réunion a eu lieu à l'Elysée en présence du chef de l'Etat et des ministres concernés pour définir la stratégie à adopter compte tenu de l'état des lieux des forces politiques en présence. Difficile d'imaginer qu'en la circonstance EM n'ait donc pas avalisé la décision prise de recourir au 49.3 !

Par ailleurs, si l'exécutif fut contraint de recourir aussi souvent à ce fameux 49.3, c'est bien parce que EM n'a pu sur son nom rassembler qu'une majorité relative aux dernières législatives et qu'il n'a pu ou voulu, notamment sur un projet de loi aussi sensible que celui des retraites, adapter son comportement à cette nouvelle donne.

Louis

« On me reprochera une fois de plus d'être trop sensible aux personnalités et pas assez au projet et aux idées » PB)

Exact. À compléter par une belle équipe bien gérée. Pour savoir si une autorité fait l’affaire, il suffit de demander aux employés ce qu’ils pensent de leur patron.
Marianne nous indique l’ambiance qui règne au "Château":

"« En ce moment, l’ambiance de travail est exécrable au Château. Ils virent les vieux en les remettant brutalement à disposition de leur corps d’origine » confie Patrick Pradier, seul syndicaliste du Château…"

C’est une gestion très 18e qui me fait penser à ce magnifique film d’Eric Besnard, trop rare à mon goût, « Délicieux ».
Comment voulez-vous que ces gens gèrent correctement un pays ?
Madame Borne me semble solide et je pense qu’elle pourrait faire partie des présidentiables, raison de plus pour la virer. Quant à Madame Binet elle me semble trop jeune pour ce poste…

https://www.marianne.net/politique/macron/harcelement-mises-a-pied-arbitraires-la-detresse-des-petites-mains-de-lelysee

Exilé

« J'aime cette Première ministre qui, menacée, fait front et est décidée à vendre chèrement sa peau. » (PB)

Nous ignorons la mise à prix, mais il existe probablement des commerçants qui vous vendront une carpette de lit de meilleure qualité pour nettement moins cher et sans avoir pour autant fait appel à des procédés humainement discutables ; -))

Aliocha

« S'il y a un terme que je récuse, c'est le passage en force, confie Élisabeth Borne, recevant quelques médias en petit comité, dont Le Point. Ceux qui disent que la démocratie a été bafouée sont ceux qui ont dévoyé les procédures parlementaires et empêché le vote. »

Notre préfète de Première ministre indique à tout le monde ce que son remarquable sens de l’État met en évidence, le "En même temps" présidentiel invite chacun à maîtriser sa pulsion révolutionnaire et anti-démocratique.
Tous ceux qui se permettent les analyses psychologiques façon psychiatre italien finissent comme Emmanuel Todd par prôner un compromis à la Macron entre "une xénophobie ethnique et de l’autre une xénophobie sociale".
Le démographe se rend-il compte qu'il fait alors du "en même temps" ? Et que la facilité de prêter au symptôme qu'est le président l'origine de tous les maux français est une reproduction de ce qui empêche la réforme qui permettrait de défendre ce qu'il décrit parfaitement, la particularité salutaire de notre protection sociale.

Le déficit cognitif néolibéral qu'il reproche au président est aussi crédible que son diagnostic psychiatrique, rappelant à tous les lucides que les asiles sont pleins de gens qui se prennent pour Napoléon, qu'il ferait mieux de calmer lui aussi sa pulsion régicide plutôt que de les rejoindre en jetant sa grande connaissance aux orties de son dépit, que ce n'est pas en ostracisant celui qui tente la même jonction que lui qui permettra de remettre, non pas le président, mais le pays, sous contrôle :

"La situation est extrêmement dangereuse parce que nous avons peut-être un président hors contrôle dans un système sociopolitique qui est devenu pathologique. Au-delà de toutes les théories, sophistiquées ou non, j’en appelle à tous les gens pacifiques, moraux et raisonnables, quel que soit leur niveau éducatif, leur richesse, leur âge, à tous les députés quel que soit leur parti, Renaissance compris, j’en appelle au Medef, aux pauvres, aux inspecteurs des finances, aux vieillards et aux oligarques de bonne volonté, pour qu’ils se donnent la main et remettent ce président sous contrôle. La France vaut mieux que ce bordel."

https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/emmanuel-todd-le-sauvetage-de-la-democratie-passe-par-un-accord-a-duree-limitee-entre-les-electorats-rn-et-nupes

Mme Borne a l'occasion de ne pas céder à cette facilité qui toujours a empêché la prise de conscience que les rivaux partageaient le même diagnostic, qu'il s'agit, pour ceux qui reconnaissent qu'il y a plus important que l'esprit partisan, fondement gaullien de notre République dont le président est garant et dont il s'agirait de ne pas faire un bouc émissaire pour enfin, sans humilier personne, accéder à la réforme qui permettrait à la France d'assumer ce qu'elle est, et dont il est manifeste qu'elle nécessite de plus et mieux travailler pour garantir sons sens de la liberté dans l'égalité, par la fraternité.
Ceux qui choisissent de faire du président la cause du mal dont il n'est que le symptôme, sont a contrario les fossoyeurs du pays qu'ils auront choisi d'offrir à ceux qui usent de la démocratie, pour la mener au fossé de la tyrannie.

Il est certain que Mme Borne n'est pas de ceux-là, il est à souhaiter qu'elle sache construire le compromis des modérés, laissant aux Napoléon du ressentiment le soin d'allier les extrêmes au seul compromis de leur compétence, allier leurs mutuelles xénophobie autour de la guillotine qui, avec la tête tranchée du président, ne saura qu'exécuter la démocratie :

"« Nous devons bâtir des majorités de projet, mais avant d'aller chercher des alliés, il faut redonner du sens à notre action, donner du souffle à ce qu'on veut faire, avertit la Première ministre. Il faut noter que la majorité est restée unie. Je ne suis pas là pour simplement administrer le pays, il faut pouvoir porter des choses. » Elle cite en premier lieu la nécessité de présenter un « agenda ambitieux sur le travail », de reprendre « les marqueurs forts du macronisme tels que la lutte contre le déterminisme social » notamment concernant les jeunes. Façon de convaincre que la suite s'écrira avec elle."

https://www.lepoint.fr/politique/elisabeth-borne-premiere-ministre-en-sursis-d-une-france-en-convalescence-07-04-2023-2515294_20.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20230407-[Article_2]

caroff

@ Tipaza 23h51
"Dire que Sylvain Tesson est un porte-parole du fascisme est grotesque. Je ne vois qu'une raison à ce propos, c'est que Sylvain Tesson a écrit un livre admirable, que j'ai beaucoup aimé et dont on a fait un film : "Sur les chemins noirs". Le noir, la couleur du fascisme. Ah, s'il avait écrit "Sur les chemins rouges", alors là, il aurait été du bon côté probablement."

Tesson, l'un de nos plus grands écrivains d'aujourd'hui, qui a le grave défaut de développer des thèmes conservateurs dans ses livres unanimement appréciés sauf par la dame Adler qui, elle, ne laissera aucune trace, noire, verte ou rouge.

Marcel P

Monsieur Bilger,

Les communistes font leur mue en direction de la Nupes : ils s'éloignent définitivement des travailleurs et deviennent un conglomérat d'oisifs, d'enseignants et de communautaristes étrangers.

Conscient de l'aspect indigeste pour autrui de leurs positions et alliances, ces gens-là ne s'adressent qu'aux leurs. Nul besoin désormais, donc, pour la CGT, de parler sur une radio considérée d'extrême droite, alors même que les travailleurs seraient surreprésentés parmi les électeurs d'extrême droite.

Le paradoxe absurde saute aux yeux de tout le monde. Pour autant, il lui assure le soutien et la reconnaissance de sa clique, Geoffroy de Lagasnerie et autres oisifs subventionnés par l'Etat dont l'activité principale est sa contestation ou détestation.

F68.10

@ Achille
"J’y vois plutôt une interprétation pas très subtile de certains médias, prêts à bondir sur les propos, surtout ceux en "off", des deux chefs de l’exécutif, afin de les sortir de leur contexte et d'en faire une exégèse tarabiscotée."

Moi, j'ignore cela, essentiellement.

De toute manière, que Macron lève le pied au profit d'une autonomisation de Borne ne me troublerait pas outre mesure. Les institutions le permettent, et, maintenant que la réforme des retraites est (presque) passée, que le dur est réglé, c'est au groupe parlementaire centriste, i.e. les macroniens, de réfléchir à ce qu'ils veulent devenir. À comment ils vont pérenniser leur action et identité politique au-delà du dernier mandat de Macron.

Donc: Cas 1 ? Ça me va. Cas 2 ? Ça me va aussi.

Achille

« Correctement et lucidement perçu » (PB)

J’y vois plutôt une interprétation pas très subtile de certains médias, prêts à bondir sur les propos, surtout ceux en "off", des deux chefs de l’exécutif, afin de les sortir de leur contexte et d'en faire une exégèse tarabiscotée.

L’opposition et les médias d’opinions ont tellement besoin d’une désunion entre le Président et sa Première ministre que la moindre petite phrase un peu ambiguë est aussitôt sortie de son contexte et montée en épingle.

D’où la nécessité d’une mise au point d’Élisabeth Borne afin de calmer
« On est parfaitement alignés sur ce sujet »
Encore raté. Va falloir attendre une autre occasion pour jouer les pronostiqueurs de Vincennes. :)

Tipaza

@ caroff | 07 avril 2023 à 21:46
"...je pense à son âge vénérable: à 73 ans ne serait-il pas temps pour elle de prendre sa retraite ?"

Ho, hé, hein bon !
Seriez-vous gérontoffobe* ?
Le temps ne fait rien à l'affaire, a dit Georges Brassens.

Laure Adler est de cette gauche bourgeoise qui en fait toujours trop, de peur de laisser voir que dans la lutte des classes, elle est du mauvais côté.
On ne devient pas prolétaire, comme elle a l'air de le penser, on naît prolétaire et on fait tout pour ne plus l'être au dernier jour.

Dire que Sylvain Tesson est un porte-parole du fascisme est grotesque. Je ne vois qu'une raison à ce propos, c'est que Sylvain Tesson a écrit un livre admirable, que j'ai beaucoup aimé et dont on a fait un film : "Sur les chemins noirs".
Le noir, la couleur du fascisme.
Ah, s'il avait écrit "Sur les chemins rouges", alors là, il aurait été du bon côté probablement.
C'est fou comme le goulag tient à peu de chose.

*J'adapte l'orthographe des mots à mes interlocuteurs.
Une nouvelle forme d'écriture inclusive que je viens d'inventer. Je vais en informer Laure Adler et le ministre de l'Éducation, je crois que ça va les intéresser. Ils seront surpris de voir que l'on peut être encore plus progressiste qu'eux. ;-)

lucas

Laurent Berger est un malin.
Il a réussi à enfoncer un coin entre E. Borne et E. Macron.
Pour ce faire, il a utilisé une manière élégante: il a complimenté Mme Borne pour son comportement.
En creux, c'est Macron qui en prend pour son grade.
Cela fait des années qu'on regrette la roideur de Macron. Il dit qu'il assume son impopularité. On pourrait ajouter qu'il la provoque parfois inutilement.

En accompagnement des réformes difficiles, il faudrait un président compréhensif, pédagogue. On ne lui demande pas de caresser les Français dans le sens du poil mais au moins de ne pas agresser.
Mais que fait Brigitte la prof de théâtre ?

caroff

On est à front renversé dans cette séquence.
En théorie ce serait au président de calmer le jeu face à une PM voulant à tout prix appuyer sur le champignon de la réforme (des réformes).
Et c'est elle qui s'emploie à juste titre à tenter d'apaiser...
N'oublions pas qu'elle fut préfète et qu'à ce titre elle connaît les vertus de l'obéissance face au pouvoir politique. Politique qu'elle n'est d'ailleurs pas.
Macron avait nommé Castex, même profil technicien classique, serviteur de l'Etat reproductible, parce que Édouard Philippe contestait son autorité.
Jamais Macron ne supporterait à Matignon un profil indépendant pouvant s'affranchir, aux marges, de ses directives.

On ne dira jamais assez que le PR n'était pas fait pour ce job.
Qu'il aille palper le cul des vaches au lieu des torses musclés et bronzés...

Claude Luçon

@ Tipaza | 07 avril 2023 à 14:03

Vous avez tout compris !
En bref nous avons une confrontation entre un fonctionnaire doré et une dirigeante d'entreprise (la RATP) genre main d'acier et gant de velours.
Ce qu'on appelle au sein de l'IESF la différence entre un Bavard et une Bosseuse !
Ou autrement : je t'écoute attentivement mais on fait ce que j'ai décidé !

caroff

@ Florestan68
"...dans le même réflexe simplificateur, on appréciera la lumineuse percée de Laure Adler qui, dans C ce soir (début de cette semaine) et à propos de "Réactions françaises", de François Krug, s'alarme des porte-parole du fascisme que sont Houellebecq, Moix et Tesson. Et qui inondent les librairies."

Avec Laure Adler, on rajeunit, on revit les riches heures de la Mitterrandie, ses obsessions, son goût de la dénonciation du mal, etc.

À chaque fois qu'elle pérore, je pense à son âge vénérable: à 73 ans ne serait-il pas temps pour elle de prendre sa retraite ?
Mais sa façon de s'habiller comme une jeune femme indique qu'elle a une peur horrible de la vieillesse: faire son âge dévaluerait sans doute ses propos encore juvéniles !

Robert

Madame Sophie Binet est une ex-apparatchik de l'UNEF et dont on sait d'avance combien l'idéologie infusée à l'adolescence ferme "les écoutilles"...

Pour ce qui est de madame Borne, la question est autre. C'est une dirigeante a priori rompue au dialogue social et, dans sa réception des syndicats, elle a été contrainte de jouer à contre-emploi puisque telle était la consigne de monsieur Macron. La question est : attendra-t-elle sagement que le président de la République "la débarque" sans ménagement ou saura-t-elle prendre les devants, un peu à la manière très "cavalière" d'un Jacques Chirac en 1976 ?

En l'espèce, monsieur Macron devrait se souvenir de l'article 1er de la Constitution, lui qui a été chercher une multiplicité d'articles du texte fondamental pour forcer le Parlement à écourter les débats, non seulement à l'Assemblée nationale, mais aussi, sous l’impulsion de son président, au Sénat qui pour une fois a oublié le fameux "pas de sénateur"...

De fait cet article 1er dit que "la République française est démocratique, laïque et sociale".

Quand on observe la situation de la France, elle est de moins en moins démocratique puisque ses gouvernants, certes élus démocratiquement, ne sont là que pour appliquer les directives bruxelloises qui, elles, ne sont pas décidées de manière démocratique mais bien administrative.
Elle est aussi de moins en moins laïque puisque nos dirigeants ne savent plus utiliser le mot laïcité seul, mais accompagné d'un adjectif qualificatif, du genre "ouverte". Elle est enfin de moins en moins sociale, le traitement de la réforme des retraites fait fi de ce que peut penser le peuple, encore moins ses instances sociales, notamment syndicales.

Au bilan la France n'est plus une nation mais un État parmi les autres et moins bien traité que certains pays du nord, soumis à la Commission de Bruxelles pour qui nations et peuples n'ont aucune existence, arc-boutée sur ses traités en gardant en tête la déclaration de monsieur Jean-Claude Juncker : « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

Et la gouvernance de monsieur Macron, directement dérivée des conseils d'agences pour la plupart non européennes, sans vision sociale et à la laïcité très discutable, finit d'achever les principes fondamentaux de la République.

On peut en conclure que la France n'est plus une République pouvant choisir librement son destin (le référendum étant toujours jugé inapproprié), notamment pour s'exonérer de contraintes insupportables édictées à Bruxelles et jamais mises en cause par monsieur Macron.

En conclusion, pour moi, monsieur Macron n'est plus président de la République française, mais bel et bien le simple chef de l’État français. Pour s'en assurer, il suffit de lire le cinq premiers articles du Traité sur l'Union européenne qu'on peut lire (version consolidée) ici :
https://eur-lex.europa.eu/resource.html?uri=cellar:2bf140bf-a3f8-4ab2-b506-fd71826e6da6.0002.02/DOC_1&format=PDF

Marc Ghinsberg

Élisabeth sans borne ?

Élisabeth Borne est en train d’écrire un nouveau chapitre dans l’histoire des relations tumultueuses entre le Premier ministre et le président de la République sous la Cinquième. Jean Garrigues en a déjà fait un livre : « Élysée contre Matignon ».

Les périodes de crise sont propices à ce type de confrontation. Les plus anciens se souviennent qu’en 1968 Georges Pompidou avait pris l’ascendant sur Charles de Gaulle, il s’en était suivi son remplacement par Maurice Couve de Murville, le référendum perdu, le départ du Général et l’élection de l’ancien Premier ministre.

Le destin d’un Premier ministre c’est d’être remercié, dès sa nomination il doit s’y préparer. La question qui se pose est de quel côté tomber. Visiblement Élisabeth Borne cherchera à tomber à gauche. C’est là d’où elle vient et c’est la voie la moins encombrée. Car la succession d’Emmanuel Macron est ouverte, non parce qu’il partira avant la fin de son mandat, mais parce qu’il ne pourra se représenter en 2027. Son électorat sera orphelin et l’un des principaux enjeux de la prochaine présidentielle sera de le récupérer. Qui sera en mesure d’attirer les anciens socialistes, les ex-LR, les centristes qui forment le socle de ses soutiens ?

À droite il y a du monde. Outre Marine Le Pen et Éric Zemmour candidats déclarés, on voit Édouard Philippe, Laurent Wauquiez, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Bruno Retailleau, Aurélien Pradié se préparer avant de se neutraliser. À gauche Jean-Luc Mélenchon sera handicapé par sa radicalité et par son âge, d’autant que contrairement au bon vin, il ne s’améliore pas avec le temps. Olivier Faure est fortement contesté par la moitié du PS qui lui reproche d’avoir renié ses convictions pour quelques sièges de députés. Les Verts ont l’art de se choisir des leaders imprésentables. Reste Bernard Cazeneuve qui sort du bois, avec son sérieux, sa pondération, sa compétence, mais peut-être aussi sa trop grande discrétion ou Carole Delga qui ne manque ni de charisme, ni d’énergie mais qui n’a pas encore acquis une stature nationale.

Alors Élisabeth Borne peut-elle réussir le paradoxe d’avoir porté une réforme impopulaire, plus par loyauté envers le Président que par conviction, tout en inspirant le respect de ses partenaires et de ses adversaires et de rassembler au premier tour de la présidentielle ? En prenant le contre-pied du Président sur la forme et sur l’attitude générale, en démontrant que l’on peut allier compétence et modestie, fermeté et respect de l’autre, sens du devoir et autonomie, résilience et humanité, elle revêt les habits d’une femme d’État.

Pourquoi dès lors fixerait-elle des bornes à ses ambitions ?

Lucile

Elisabeth Borne, qu'on aime ou qu'on n'aime pas ses prises de position politiques, a l'air d'une femme nette, réglo, et parfaitement correcte dans ses relations à autrui. EM a un côté désinvolte, enfant gâté. On ne voit pas trop comment ils peuvent se comprendre, et surtout comment EM pourrait supporter qu'elle se révèle plus adroite et plus sagace que lui. Elle y perdra peut-être son poste, mais aura gagné la considération de beaucoup. Pour Emmanuel Macron ce sera l'inverse.

Achille

« Elle souhaite que les syndicats "ne sortent pas humiliés de cette séquence" mais là n'est pas l'essentiel : je l'inviterai plutôt à se préoccuper de l'état du pouvoir après cette calamiteuse gestion de la loi sur les retraites, si peu démocratique sur le plan social et parlementaire.
Elle ne se contente pas de cette affirmation convenue mais elle ajoute qu'il "ne faut pas brusquer les choses", qu'il faut de "l'apaisement et du respect"» (PB)

Il y a quelque chose de troublant et même de contradictoire dans la position d’Élisabeth Borne.
C’est bien elle qui a engagé la responsabilité de son gouvernement en sortant son onzième 49.3, alors que la veille encore tout semblait indiquer que le report de l’âge de la retraite à 64 ans devait être soumis au vote des députés.
Si elle n’était pas d’accord pour appliquer cet article, elle pouvait toujours s’en entretenir avec Emmanuel Macron, quitte même à démissionner si nécessaire.
Jacques Chirac l’a bien fait, qui était en désaccord avec VGE en 1976.

C’est un peu facile, maintenant que la situation est dans une impasse, de dire qu’il ne faut pas brusquer les choses, ne pas humilier les syndicats. D’autant qu’elle a reçu ces derniers il y a trois jours et leur a opposé une fin de non-recevoir concernant la suppression ou même la suspension du projet de report de l’âge de la retraite.

Il ne sort jamais rien de bon de la confusion. Reste maintenant l'avis du Conseil constitutionnel qui, espérons-le, va mettre un terme à cette affaire d'une façon ou d'une autre. Mais il est grand temps de calmer le jeu !

Michel Deluré

Que cette émancipation, pour autant qu'elle en soit vraiment une, se manifeste, comme vous le soulignez PB, bien tardivement ! Combien il aurait été souhaitable qu'elle intervienne beaucoup plus précocement, dans la période de gestation de cette loi sur les retraites puis dans son processus législatif. Cela nous aurait peut-être, qui sait, évité cette navrante et douloureuse séquence politique.

Pour EB, il faut dites-vous que les syndicats « ne sortent pas humiliés de cette séquence ». Mais au terme de cet épisode, ce sont tous les acteurs de ce déroutant scénario qui en sortent humiliés, qu'il s'agisse de l'exécutif, des députés ou des syndicats ! Quelle que soit la décision à venir du Conseil constitutionnel et qui ne sera que juridique, qui de ces acteurs, après des semaines de tentatives de débats et de luttes syndicales, pourra raisonnablement se déclarer vainqueur ? Aucun ! Et face à ce triste bilan, nous pourrons alors commenter : « Tout ça pour ça ! ».

Quant à la CGT, il serait vain de croire qu'il suffirait qu'elle prenne les traits d'un visage féminin pour qu'elle aussi s'émancipe. Je ne suis même pas certain qu'une cure de désintoxication idéologique y parviendrait !

genau

Si je ne me trompe pas, nous suivons les grands petits de notre monticule, tout entiers à leurs gestes attachés, et habités par leurs comportements erratiques ce qui me rappelle un vers de Paul Reboux: "les vaticinants erratiques au larynx dédaléen."

Que Borne soit une tête bien pleine et bien faite, aucun doute. Que Sophie Binet soit une professionnelle, oui, sans doute, mais à travers des embranchements, du militantisme, des sensibilités exclusives. Elle a fait des études de philosophie, mais lesquelles, sanctionnées par quoi, quel parchemin ? quelles publications ?

Le combat se déroulera sur deux niveaux avec spectateurs, des gens à qui on n'aura rien expliqué ou qui n'auront rien compris.
Hier dans une séquence sur CNews, un chef d'entreprise au nom exotique insistait sur le désastre absolu qui résulterait du maintien du régime des retraites tel quel. Personne n'a écouté, tous ont feint de ne pas entendre et on a repris sur les 64 ans.
Inenvisageable mais tentant les esprits railleurs: loi retirée, purement et simplement, retour ante diem. On peut imaginer les cris, les SOS, le mépris etc. pour finir, Macron démissionne. Cela me charme parce que c'est impossible, mais aussi parce que ça vous a un petit air gaulliste taille XL... pour les conséquences.

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