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10 avril 2023

Commentaires

Lodi

Aliocha s'enferre de plus en plus dans le n'importe quoi. Je le cite parce que c'est trop drôle:

"14Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 15Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 16Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 17Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 18S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. 19Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. 20Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. 21Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien."

Si on ne croit pas qu'Aliocha ait pu nous sortir le martyr et autres aberrations pour imposer sa chère immigration musulmane, qu'on se reporte à Aliocha | 26 avril 2023 à 10:29.

D'abord, un pays n'est pas une secte, les Français n'ont pas à tendre l'autre joue à l'imitation des chrétiens décidés à faire avancer leur religion par désir de récompense : le paradis !
Tandis qu'ils se moquent de ce qu'il advient de leur cité : chrétiens refusant de se battre dans l'armée romaine autrefois, et gens décidés à nous infliger des immigrés musulmans au détriment de notre liberté sacrifient leurs concitoyens à une pose avantageuse et au désir de promotion après la mort... Ce n'est pas après moi le déluge, mais après moi, la servitude pour mes concitoyens !

Un pays ne doit être gouverné par la soif de martyre.
Non ! Par le souci de l'indépendance nationale, savoir se défendre des ennemis extérieurs comme Poutine, et des ennemis intérieurs, comme trop de musulmans rendant le bien pour le mal.

Ensuite, en politique, il n'y a pas le bien et le mal, mais le pire et le moindre mal. Et enfin, on ne surmonte pas le mal, et surtout pas avec de la niaiserie, comme on l'a vu avec les totalitaires, on écrase l'ennemi par la force puis on reconstruit la société.
L'Histoire, l'Allemagne et le Japon d'un côté, l'appel à un martyre religieux hors de propos de l'autre.

Et ce sont des gens comme Aliocha, qui prétendent parfois qu'il suffirait d'enseigner la laïcité aux intrus, qu'on va y parvenir ?
Mais ils ne la connaissant pas eux-mêmes, pour prétendre faire d'une nation une assemblée de martyrs.
Pitoyable.

Ensuite, quand Aliocha invente que j'alimenterais la violence, le duel, et que je montre qu'en interdisant l'immigration musulmane, il y aura moins d'occasion de duel, que fait-il ?
Il déplace le terrain, en nous internationalisant la question migratoire en parlant de domination de l'Occident.
C'est vraiment du grand n'importe quoi. Les immigrés musulmans ne peuvent même pas s'excuser de mal se comporter chez nous parce que nous les coloniserions, vu qu'ils sont indépendants.

Et sinon, il y aurait l'idée, enfin l'idée est un grand mot, que je lancerais des anathèmes, je suppose les musulmans, mais Aliocha adore et ne pas écrire des mots explicitant son discours, de sorte de faire de son texte un ensemble de devinettes, ce que je n'aime pas trop, on pourrait se croire Bilbo tombé dans les sombres souterrains de Gollum !

Alors quoi, les musulmans français ? S'ils sont vraiment pour la liberté, ils doivent être les premiers à désirer la fermeture à une immigration musulmane devenue perverse, et d'ailleurs, il y a des musulmans s'en rendant parfaitement compte.
Et sinon, la fermeture des frontières est encore plus nécessaire, car alors, les dévoyés allogènes pourraient compter sur les liberticides indigènes. Evidemment, on trouve de tout chez les musulmans, mais la question n'est pas là.

Je n'ai pas besoin de leur bénédiction pour proposer de fermer mon pays à une immigration dévoyée, et je n'ai pas non plus à chercher celle d'un Aliocha nous proposant de jouer les martyrs.
Non merci, un pays se préserve par le contrôle de ses frontières, par l'armée, par l'intelligence, et enfin, par le courage de se battre contre l'ennemi si on en vient là, et non par les caprices des croyants.

Il suffit que les citoyens aiment la liberté, et alors, ils chercheront les moyens de la préserver, il suffit que les citoyens recherchent la vérité, et il leur apparaîtra vite qu'un moyen essentiel d'y parvenir est d’interdire l'immigration musulmane.

Aliocha

Le nihiliste ne s'aperçoit pas que les limites de son ciel de croyant sont en gravitation nombriliste, que ses anathèmes concernent des compatriotes qu'il enfermera en cette frontière qui n'est que son phantasme de supériorité, l'illusion de la domination occidentale qui n'a plus les moyens de sa leçon de morale, ne sait produire pour se protéger que ce qui en détruit le fondement, et retourne se coucher benoîtement au lit zemmourien du dieu Baal qui mange ses enfants.

Enfermé en ses représentations de condamné à mort, il choisit par incapacité à assumer son destin, d'offrir à l'ennemi son déni de la vie.
Poutine le remercie de lui offrir ainsi les justifications d'accomplir sa sentence vengeresse, d'abattre la frontière du bien qui permet de surmonter le mal, de tomber ainsi aux mains du Dieu vivant et de s'octroyer ce pouvoir de vengeance dont désormais il ne nous est plus possible d'y sacrifier, car nous sommes renseignés :

"26Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27mais une attente terrible du jugement et l'ardeur d'un feu qui dévorera les rebelles."

https://saintebible.com/lsg/hebrews/10.htm

Il ne s'agit pas ici de Lodi et de ses vaines mondanités, mais de nous tous en Occident à avoir la capacité d'entendre ce qui fit le fondement de notre progression formidable, puis de comprendre pourquoi nous n'avons pas su la partager :

"14Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas. 15Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. 16Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. 17Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. 18S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. 19Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. 20Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger; s'il a soif, donne-lui à boire; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. 21Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien."

https://saintebible.com/lsg/romans/12.htm

Lodi

@ Aliocha
" Qu'on ne parle plus de justice ni de liberté, il ne reste que le duel."

Vous dites n'importe quoi. Il y a duel quand on est deux. Non ? Logique. Or je préviens les duels, au contraire, en promouvant l'interdiction de l'immigration musulmane.
C'est vous qui en créez les conditions, en voulant nous condamner à recevoir les indésirables !

Le reste est à l'avenant. Pour mémoire, une immigration doit servir le pays hôte, on n'a jamais à mettre sur le même plan les hôtes et les arrivants. Et on a encore moins à mettre sur le même plan des gens s'en prenant aux femmes, à la laïcité, aux Juifs et je dois en oublier, les musulmans nuisant à tous ceux qu'ils peuvent : ce doit être leur forme d'universalisme.

Décidément... Les Français, c'est la liberté pour quoi faire. Les monothéistes et apparentés, c'est la justice pour quoi faire, et le désastreux mélange des deux donne des Aliocha.
On critique les enfants ayant du mal à lacer leurs chaussures, mais quelle importance ? Ce qui est grave, ce sont les adultes incapables de fermer une fronitère devant une menace.

Aliocha

Nous en sommes là.
Chacun, se pensant du côté du bien, rend le mal pour le mal, soumis aux mensonges de la fausse divinité.
Qu'on ne parle plus de justice ni de liberté, il ne reste que le duel.
Le rendez-vous n'est plus à l'aube avec dagues et rapières, les armes choisies sont nucléaires à l'heure de vérité.
Exit l'humanité.

Lodi

@ Aliocha | 24 avril 2023 à 23:38

Les immigrés musulmans ne sont pas seulement arriérés en ce sens qu'ils ignorent les normes pour la démocratie, les femmes, la laïcité et le reste, ils descendent bien au-dessous de toutes les normes de toutes les sociétés en étant des ingrats comme ils le sont.

Ce n'est donc pas pour rien que j'écris qu'ils sont inférieurs. Il ne s'agit jamais que la description incontestable de leur état.
J'observe donc que si ses gens-là l’emportaient sur nous, ce ne serait pas qu'une population qui dominerait une autre, chose déjà assez grave pour les indigènes soumis aux allogènes. Ce serait une bassesse jamais vue engloutissant à jamais une société qui n'a eu que le tort d'être confrontée à la lie de la terre, et à ne pas vouloir appeler les choses par leur nom ni fermer ses frontières.

On oublie que le dialogue est le moyen de communiquer... avec les gens de sa société, ou ceux que sa société admet. Mais justement, les candidats musulmans à l'immigration ne doivent pas pénétrer nos frontières, et la seule issue à leur parcours importun doit être la porte.
Ce n'est pas descendre au niveau des intrus que d'exercer son droit et son devoir de les mettre dehors. Ce n'est pas abuser des mots que de décrire les gens selon leurs actes, et s'ils sont d'une bassesse inimaginable, car à vrai dire nul n'avait prévu de les dire inférieurs. Entre nous, il ne méritent même pas qu'on les crédite d'une seule parole, qu'ils espionnent comme ils s'infiltrent, toujours de trop, toujours bas, c'est leur problème, et non le nôtre.

Nous n'avons pas à les éduquer, or c'est, je le rappelle, dans deux cas qu'on atténue la vérité. Par peur, comme le fait presque tout le monde. Pour ne pas insulter le futur, quand on croit des gens éducables et qu'on se met en tête de les prendre en charge.

Nous n'avons pas à adopter collectivement des gens qui nous nuisent et dont la majorité des citoyens, lucides, ne veulent pas !
Leur présence est une insulte à notre liberté, imposée au peuple, et facteur de destruction de la laïcité, des droits des femmes, de la sécurité des Juifs, enfin, d'un peu de tout, détruisant tout de toutes leurs forces.

Nous n'avons en aucun cas à rendre le bien pour le mal à des gens qui nous rendent le mal pour le bien !

Et n'inversons pas les choses... Une immigration doit servir le pays, les immigrés musulmans nous desservent.
Les gens en tort doivent présenter leurs excuses et changer, et les gens à qui ils ont nui décident souverainement de l'attitude à avoir avec eux. Or je ne les vois pas nos "invités" manifester l'attitude de honte absolue et de désir de s’amender qui devait être le leur, avec le passif d'arriération et d'ingratitude perverse dont ils nous créditent.

Bref, les immigrés musulmans ne méritent pas plus d'être reçus que nous n'avons d’obligation à le recevoir.
Exit.

Aliocha

@ Lodi

Exact.
Il s'agit de changer notre réalité mutuelle de persécuteurs, si l'on veut réellement se protéger.
Cela commence par les mots, sinon on singe l'ennemi, et redescend avec lui aux cavernes barbares.

Lodi

Si autrui se comporte en inférieur, il mérite d'être traité d'inférieur. Ce ne sont pas les mots mais la réalité qu'il faut changer, sauf si on veut parler en novlangue.

Aliocha

À traiter autrui d’inférieur, on alimente sans fin le pire.

Lodi

@ Patrice Charoulet | 23 avril 2023 à 19:13

Prendra connaissance de cet entretien qui en aura le courage. Mais l'idée de chercher à empêcher tels ou tels islamistes de nuire ?
Nécessaire mais insuffisante, autant chercher des aiguilles sans cesse plus nombreuses dans une botte de foin de plus en plus massive.

Ce n'est pas "il faut détruire Carthage" qu'on doit dire de nos jours mais "il faut interdire l'immigration musulmane". Il ne s'agit pas là de rivalité de puissance mais de la survie de notre liberté. La France n'est pas une station d'épuration de musulmans, type on arrivera bien à en faire quelque chose en mettant de côté les pires. Elle subit des gens lui rendant le mal pour le bien, et doit s'en préserver, comme et mieux que tous les peuples menacés par les barbares à leur frontière.
Comme il y a aussi un effet de masse, mieux car les musulmans sont très inférieurs aux gens qui menaçaient l'Empire romain et la Chine.

Oui, je sais, on est censé estimer pareillement toutes les religions et tous les peuples ?
Pas moi, les immigrés musulmans innovent ignominieusement en rendant le mal pour le bien, non seulement moins épris de liberté que les Barbares, mais que les civilisés, souvent moins crédités de ce désir.

Je ne pense pas très pertinent de croire démêler le sac de nœud musulman en essayant de capturer les pires, éduquer les inéducables non terroristes mais testant sans cesse nos limites, et gens véritablement intégrés. Je rappelle que la France n'est pas une salle de classe, un tribunal, mais un pays traitant une immigration, et que la musulmane est lamentable, et doit donc être interdite en masse. Rappelons les principes : l'immigration est faite pour le pays, et non le pays pour l'immigration.

Au lieu de démêler le sac de nœuds, inspirons-nous d'Alexandre qui l'a tranché... Nous ne voulons pas conquérir les autres, seulement ne pas être conquis, et ce, par la lie de la terre.
Cela donne d'autant plus de légitimité aux mesures de sécurisation de notre territoire. On dénigre la "forteresse Europe" ? Faisons-la plutôt advenir, sans quoi, je crains bien que ce soient les ténèbres qui recouvrent notre continent.

Patrice Charoulet

"Frères musulmans : infiltration en France. Entretien avec Florence Bergeaud-Blackler"

https://www.revueconflits.com/freres-musulmans-infiltration-en-france-entretien-avec-florence-bergeaud-blackler/


Patrice Charoulet

Depuis la parution de son livre « Le Frérisme et ses réseaux, l'enquête », éd. Odile Jacob, la chercheuse du CNRS, Florence Bergeaud-Blackler, est la cible d'une vague de menaces de mort ayant conduit à sa mise sous protection policière.

Aliocha

@ F68.10

Je n'ai aucun problème avec ce que vous exposez, et qui est bien différent que de se laisser contaminer par les intégrismes d'extrême droite qui sont instrumentalisés à des fins électorales.
Ils sont à bannir comme tous les intégrismes, car ils nous affaiblissent.

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@ Tipaza

Je ne vous ai pas attendu pour citer à plusieurs reprises le Très-bas :

"La religion c'est ce qui relie et rien n'est plus religieux que la haine: elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d'une idée ou d'un nom quand l'amour les délivre un à un par la faiblesse d'un visage ou d'une voix."

Christian Bobin
Le Très-Bas.

Quant à votre propension à ne pas vouloir me rabaisser, les dégâts irréversibles de mon cerveau que vous diagnostiquez confirme votre hypocrisie.

F68.10

@ Aliocha
"Qu'ils continuent donc à traiter autrui d'arriérés pour se disculper de leurs archaïsmes, excités par les démagogues de tout poil, ils sont les complices de ceux qu'ils dénoncent, et la réponse qu'ils font au constat que tout le monde opère sur nos fragilités, et qui est juste, F68.10, non seulement ne les guérit pas, mais les aggrave."

Toutes les religions ne sont pas égales. Toutes les philosophies ne sont pas égales. Toutes les populations ne sont pas saintes.

Il se trouve qu'en temps de paix, on est cool. En temps de guerre, on est moins cool. Et il n'est plus question de tolérer des discours hors sol qui ont vocation à attaquer notre démocratie.

En temps de paix, on se bat par la parole pour faire valoir ses idées. En temps de guerre, on se bat par plus que la parole et les idées qu'elle véhicule.

Il se trouve que, compte tenu des divers discours antidémocratiques d'une frange significative de la population étrangère et immigrée (ainsi que de la population française bien blanche), il n'est plus question, à mon sens, de laisser divers mouvements, Frères musulmans, par exemple, légitimer un discours de combat par la démographie et la natalité et l'invasion.

Car, on a beau avoir des pudeurs de gazelle sur ces sujets en France, le projet d'invasion démographique, c'est bel et bien celui des Frères musulmans et d'autres mouvances plus raides. Ils n'ont pas attendu Renaud Camus et son Grand Remplacement pour théoriser, depuis un petit paquet de siècles, l'invasion démographique.

Ce type de projet se couple à l'heure actuelle d'une guerre et d'un combat géopolitique majeur, accessible H24 7J/7 dans vos médias préférés. Il n'est donc plus question de jouer à la marelle en échangeant des idées. Le contexte de violence et de guerre justifie la fin des pseudo-débats qui permettent aux antidémocrates de tout bord d'appeler à la guerre contre la société française afin, pour les Frères musulmans, de nier la souveraineté de la société française. Au nom de Dieu.

Quand le contexte sera celui d'une paix retrouvée, nous recommencerons les pseudo-débats.

En attendant, il est temps de mettre fin à l'importation d'antidémocrates.

Les basanés démocrates, par contre, sont les bienvenus. Dans la limite de certaines règles.

Je tiens à rappeler une petite chose:

Article 11 du titre 1 du livre 1 du code civil: "L'étranger jouira en France des mêmes droits civils que ceux qui sont ou seront accordés aux Français par les traités de la nation à laquelle cet étranger appartiendra."

Je résume: la liberté de conscience d'un théocrate saoudien en France, c'est seulement si on est gentil. La liberté d'expression d'un poutiniste russe en France, c'est seulement si on est gentil. Révocable à tout moment.

Et je pense que c'est le moment.

Parce que pour que je sois gentil, il faut être gentil avec moi. Ce n'est pas un dû.

Et je ne tends pas l'autre joue par principe.

Tipaza

@ Aliocha | 18 avril 2023 à 10:12
"Tipaza n'a pas lu donc ne comprend pas. Qu'il lise donc, l'hypocrite, qui me rabaisse sans cesse sans me lire."

C'est la troisième fois que vous me reprochez de vous rabaisser.
La première fois, je vous ai aimablement expliqué qu'il n'y avait aucune volonté de ma part de vous rabaisser, mais que vous me cassiez les pieds avec vos prêchi-prêcha hors sujet.

La deuxième fois je n'ai pas répondu, considérant que la répétition n'est pas la meilleure des pédagogies.

Voilà que vous revenez à la charge une troisième fois, alors je réponds, et je vais être désagréable pour être plus clair.

On ne peut rabaisser que celui qui se pense haut, ce qui est votre cas.
La lecture d'ouvrages plus ou moins philosophiques, René Girard ou la Bible, ne vous donne aucune supériorité intellectuelle. Lire est facile, comprendre un peu moins, et en extraire la substantifique moelle encore moins.

Pour mémoire je vous rappelle que celui qui devrait être votre modèle, suivant vos lectures et autres commentaires ici, François, le vrai, celui d'Assise, se définissait comme le Très-Bas. Comme tel il ne pouvait pas être rabaissé.
Ce qui lui donnait la vraie supériorité, celle de pouvoir parler aux oiseaux, poissons et même aux loups, en plus de parler aux humains en toute simplicité et amour de la création.

Si donc, vous aviez vraiment compris et intégré au plus profond de vous les ouvrages dont vous nous indisposez de citations hors sujet, alors vous seriez comme François d'Assise, inatteignable dans votre vanité de paraître, puisque celle-ci n'existerait pas.

Je vous invite à un pèlerinage à Assise, au moins intellectuel.

Aliocha

Tipaza n'a pas lu donc ne comprend pas.
Qu'il lise donc, l'hypocrite, qui me rabaisse sans cesse sans me lire :

"L’expression de « bouc émissaire » renvoie à la Bible, Lévitique, mais Girard l’emploie dans le sens que nous lui donnons couramment : c’est la « bête noire », celui qui « prend » pour les autres et que ses bourreaux ou lyncheurs croient sincèrement monstrueux. Dans Le Bouc émissaire (1982), Girard lit un texte du XIVe siècle qui raconte la peste noire et le massacre des Juifs, accusés d’empoisonner les rivières, etc. C’est tout de même très étrange, constate-t-il, que nous sachions reconnaître là un « texte de persécution », c’est-à-dire des accusations stéréotypées et mensongères, alors que le mythe d’Œdipe nous semble l’expression d’une vérité psychologique. Mystère d’une lecture différente pour des textes radicalement semblables : pourquoi ne lisons-nous pas les mythes comme des textes de persécution ? La réponse à cette question nous fera comprendre toute la singularité de notre culture et pourquoi celle-ci s’est montrée capable de produire, entre autres, l’anthropologie scientifique. "

https://www.rene-girard.fr/57_p_44429/le-bouc-emissaire.html

Marchenoir pense que se comporter comme la racaille de base, quelles que soient sa couleur, sa religion ou son origine sociale, à nous importer le conflit israélo-palestinien, pourrait justifier son racisme, alors qu'il vient, de lui-même et par lui-même, d'en appeler à l'idéologie nazie en fondement de ses dires.

https://www.philippebilger.com/blog/2023/02/et-sils-laissaient-edouard-philippe-tranquille-.html

Lodi, lui, nous propose de nous réconcilier sur le dos des musulmans.

Mais c'est moi qui suis un calomniateur antisémite à dénoncer ainsi le lynchage avec constance !

À l'heure où les ténors du droit à la paresse rémunérée se retournent en bloc contre un président qui a le courage de mettre les Français face à eux-mêmes, ces clowns persécuteurs enfarinés ne comprennent pas le phénomène multimillénaire du bouc émissaire, dont la révélation est le fondement anthropologique du christianisme et a permis le développement de l'Occident, comme son dévoiement en explique la décadence.
Ils en ont pourtant le spectacle sous leurs yeux, et continueront à désigner à la vindicte l'un ou l'autre différent pour ne pas se reconnaître coresponsables de l'état du pays.

Qu'ils continuent donc à traiter autrui d'arriérés pour se disculper de leurs archaïsmes, excités par les démagogues de tout poil, ils sont les complices de ceux qu'ils dénoncent, et la réponse qu'ils font au constat que tout le monde opère sur nos fragilités, et qui est juste, F68.10, non seulement ne les guérit pas, mais les aggrave.

J'ai déjà développé vingt fois mes arguments, retournant vingt fois les sophismes sur le dos.
Mais non, tout est de la faute du noir, du juif, du bougnoule ou du pédé, ou de Macron qui réunirait à lui seul toutes ces tares pour avoir osé se faire élire deux fois.
Votez Netanyahou, mes seigneurs, suivez les sacrificateurs d'extrême droite qui détruisent l’État de droit, vous démontrez à l'envi de quel bois des défaites vous êtes faits, et quel maître vous servez :

"Vous dites « drame ». Mais pour les Allemands, en serait-ce un ?

Oui, car il s'agit rien de moins que de l'avenir de la construction européenne, au moment où celle-ci dépend plus que jamais de l'entente pragmatique entre Paris et Berlin. La perspective d'une sécession nationaliste de la France du projet européen – devenue, semble-t-il, une possibilité – provoque le vertige chez les partenaires de la France partout en Europe et surtout en Allemagne. D'autant plus qu'une victoire de l'extrême droite en France est ce que souhaite Poutine : il sait très bien que pour détruire l'Ukraine il faut d'abord désunifier l'Europe. Donc, un vote pour Le Pen sera un vote pour Poutine. Il s'agit aussi rien de moins que de l'avenir de la social-démocratie, qui a été un des éléments essentiels pour garantir la paix sur notre continent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale."

https://www.lepoint.fr/politique/peter-sloterdijk-les-francais-ne-votent-pas-avec-leur-cerveau-21-04-2022-2472847_20.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20220421-[Article_2]

L’événement historique de la révélation évangélique nous mets tous face à nous-mêmes, pas plus nous que Poutine n'échappera à son jugement apocalyptique tant que nous n’aurons pas mutuellement reconnu notre secondarité face à la transcendance qui alors s’y est exprimée, celle-là que Girard a su transcrire anthropologiquement, mettant en lumière la confiance que nous prête la divinité réelle à avoir le courage de l’incarner :

« Le réel n’est pas rationnel mais religieux, c’est ce que nous disent les Évangiles : il réside au cœur des contradictions de l’histoire, dans les interactions que les hommes tissent entre eux, dans leurs relations toujours menacées par la réciprocité. Cette prise de conscience est plus que jamais requise, aujourd’hui que les institutions ne nous aident plus, que c’est à chacun de se transformer seul. En cela, nous en sommes revenus à la conversion de Paul, à cette parole qui vient soudain le transir : « Pourquoi me persécutes-tu ? » La radicalité paulinienne convient très bien à notre temps. C’est moins le héros qui « monte » vers la sainteté, que le persécuteur qui se retourne et tombe à terre. »

René GIRARD,
Achever Clausewitz. Entretiens avec Benoît Chantre.

Nous en sommes à ce point exact de prise de conscience individuelle qui dépendra de l’usage de chacun de sa propre liberté à savoir lui-même maîtriser sa pulsion, d’où l’indispensable nécessité démocratique qui ne se formule plus en termes de domination, la démonstration par l’absurde du nucléaire le prouve absolument, mais de nécessité mutuelle d’équilibrer nos relations intimes.
Voilà qui donc dépend de la responsabilité de chacun orienté par la transcendance qui a su historiquement s’exprimer pour nous inviter à savoir l’incarner, usant alors du mimétisme qu’il serait bon que les inventeurs de la fabuleuse machine numérique acceptent de la mettre au service de cette invitation démocratique, plutôt que de céder aux paniques ancestrales qui détruisent la retraite des plus faibles, car eux aussi sont encore soumis à leur désir de domination.

L’Homo festivus occidental est invité par toutes sa littérature et tous ses arts à renoncer à César, au risque sinon de voir sa fête de chemsex finir aux bras des tyrans, il est l’heure de s’appliquer à nous-mêmes le divin enseignement, de suivre cet instinct que Girard a si bien su dessiner, il dépend de chacun de nous d’emprunter ce chemin sans chemin qui nous amène fatalement, non plus à la guerre de notre orgueil, mais à la paix des renoncements à cette intelligence maligne, renoncement à ce qui encore nous permet d’éluder notre devoir :

« Le livre intérieur de ces signes inconnus (de signes en relief, semblait-il, que mon attention explorant mon inconscient allait chercher, heurtait, contournait, comme un plongeur qui sonde), pour sa lecture personne ne pouvait m’aider d’aucune règle, cette lecture consistant en un acte de création où nul ne peut nous suppléer, ni même collaborer avec nous. Aussi combien se détournent de l’écrire, que de tâches n’assume-t-on pas pour éviter celle-là. Chaque événement, que ce fût l’affaire Dreyfus, que ce fût la guerre, avait fourni d’autres excuses aux écrivains pour ne pas déchiffrer ce livre-là ; ils voulaient assurer le triomphe du droit, refaire l’unité morale de la nation, n’avaient pas le temps de penser à la littérature. Mais ce n’étaient que des excuses parce qu’ils n’avaient pas ou plus de génie, c’est-à-dire d’instinct. Car l’instinct dicte le devoir et l’intelligence fournit les prétextes pour l’éluder. Seulement les excuses ne figurent point dans l’art, les intentions n’y sont pas comptées, à tout moment l’artiste doit écouter son instinct, ce qui fait que l’art est ce qu’il y a de plus réel, la plus austère école de la vie, et le vrai Jugement dernier. Ce livre, le plus pénible de tous à déchiffrer, est aussi le seul que nous ait dicté la réalité, le seul dont « l’impression » ait été faite en nous par la réalité même. De quelque idée laissée en nous par la vie qu’il s’agisse, sa figure matérielle, trace de l’impression qu’elle nous a faite, est encore le gage de sa vérité nécessaire. Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l’art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu’on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d’un mystère qui n’est que la pénombre que nous avons traversée. »

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/25

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 18 avril 2023 à 02:56

Bon sang, mais c'est bien sûr ! Tout est clair.
C'est parce qu'ils sont persécuteurs qu'ils se disent persécutés.
Et si au lieu de les persécuter comme ils disent, on les pied-au-cultait, est-ce que cela résoudrait leurs états d'âme ?
La thérapie du pauvre... en esprit !

Lodi

@ Tipaza
"Aujourd’hui comme dans le passé, avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir qu’on l’a »

Même Aliocha peut avoir raison, s'il a tort de s'exprimer par énigmes.
Quand on croyait les sorcières et les Juifs coupables, ils étaient des boucs émissaires. Les lyncheurs et autres bourreaux ne "savaient pas ce qu'ils faisaient", comme le dit Jésus sur la croix.

Vous savez, lire René Girard, c'est l'inverse de lire Aliocha. De même que Proust qu'il emmêle de son pénible verbiage.
Il y a dans de tels auteurs une parfaite rigueur.

Par contre, balancer des énigmes ou des pavés se voulant des preuves ou des marques d'autorité ne va pas.
Il faut essayer de démontrer le mécanisme du je désire ce que tu désires, tu le désires donc plus, on rivalise d'où violence contaminant le groupe, lequel polarise sa violence sur un individu selon un mécanisme connu mais dont tout le monde ne voit pas le caractère structurant de la société.

Ou plutôt renvoyer à René Girard.
De plus, il n'est pas honnête de présenter son interprétation comme la seule et unique, par exemple concernant les immigrés musulmans.

Et de plus, René Girard ne prétendait pas représenter tout le réel, tandis qu'Aliocha ramène tout et rien au désir mimétique et au lynchage comme si les instincts et divers autres éléments n'existaient pas.
Et si René Girard évitait la politique, Aliocha s'y complaît tout en prenant des airs de prêcheur, mêlant Girard, sa vision de la Bible et quelques romanciers comme Proust pour en faire un magma dont on parvient parfois à reconstituer la genèse quand on connaît les ingrédients et qu'on se donne la peine et le dégoût d'entrer dans le psychologie du personnage.
Il faut peut-être de bons ingrédients pour faire de la bonne cuisine, encore convient-il de ne pas les gâcher.

Lodi

@ F68.10
"Je pense qu'il convient d'être raide par rapport à l'intégrisme."

Je pense que cela ne suffit pas : il faut interdire l'immigration musulmane, porteuse d'intégrisme. Je le rappellerai toujours : une immigration est censée être utile, pas nuisible, elle ne doit pas nous donner le souci de surveiller des intégristes, entre autres.

Autrefois, les musulmans ne nous posaient pas de problème, ils étaient donc acceptables, maintenant si, ils sont donc à refuser absolument.

Ensuite Aliocha nous sort que les musulmans français seraient en majorité comme vous et moi mais qu'il ne faut pas critiquer l'immigration musulmane, sinon... Sinon quoi ?

Si les Français musulmans se prêtent à l'invasion de leurs frères de religion dévoyés, c'est qu'ils ne sont pas comme vous et moi.
S'ils veulent vraiment la liberté de notre pays, ils n'ont pas à désirer l’adjonction d'une population trop souvent liberticide, s'ils sont porteurs d'un Islam valable, ils n'ont pas à appeler des coreligionnaires dévoyés.

Et de fait, certains musulmans confient ne pas désirer l'adjonction de poseurs de problèmes quand ce n'est pas de bombes. De fait, me laissant entraîner un jour dans une conférence et débat sur je ne sais plus trop quoi, mais où le conférencier promouvait l'interdiction du Front national par je ne sais plus quelle ruse légale, ce dernier a vu le débat lui échapper, des musulmans ne désirant rien tant que la fin de la nouvelle immigration musulmane.

Ô cascade d’ingratitude du monde ! Le conférencier remarquait que les endroits que les musulmans avaient contribué à délivrer de l'occupation allemande votaient plus FN que les autres, les participants remarquaient combien les nouveaux musulmans posaient d'inacceptables problèmes. Il y a un excellent livre de Marc Ferro, "Le ressentiment dans l'Histoire", je suggère d'écrire l'ingratitude dans l'Histoire, mais bref.

Si les humains étaient justes et lucides, on n'en aurait pas voulu à des Arabes de toute confession d'immigrer en France, tant qu'ils ne nous rendaient pas le mal pour le bien. Mais dès que cet abus s'était étalé aux yeux du monde, on aurait dû prohiber l'immigration musulmane, une telle réalité étant, en toute justice, plus difficile à admettre pour ceux autrefois en dette envers les musulmans.

Je constate encore combien le monothéisme nuit au sens de la justice, on a tendance à en vouloir des bienfaits et à pardonner les offenses. Je pense que c'est parce que le monothéiste et assimilé ne ressent guère de gratitude qu'envers son dieu, voir des formules typique untel sauve untel après dieu, ou mieux, le sauveur incontestable est oublié en faveur du rédempteur éventuel.
Car tout ce qui ne va pas au dieu unique et monopolistique, est en quelque sorte volé.
Par contre, il paraît qu'on a une récompense en pardonnant les offenses, alors chacun s'y essaie, et d'autant qu'il colore ainsi d'un beau maquillage sa soumission éhontée.
Tout cela n'est donc que bassesse et folie.

Cependant, il s'avère possible d'y voir clair sur les musulmans français. il est facile de dire que les musulmans sont intégrés ou non, les uns prendront les territoires perdus de la République comme critère, les autres leur collègue informaticien, il n'y a là rien d'objectif ou de global. Mais voir la réaction à l'interdiction de l'immigration musulmane serait la véritable épreuve de vérité.

Je sais bien qu'Aliocha, tendance monothéiste indéracinable, a peur de la vérité autant qu'il s'en réclame. Mais si la défense de l'immigration musulmane se passait bien, ce serait la preuve que les Français musulmans sont intégrés, et rapprocherait les Français de toutes obédiences. Sinon, cela prouverait à quel point il était temps de ne pas ajouter au problème musulman.
Et entre les deux, entre les deux.

Bien sûr, je ne promeus pas la mesure d'interdiction musulmane comme test, je préviens les réactions à la Aliocha.
Cependant, une mesure de prophylaxie peut servir de test, le vaccin contre le Covid, dans un autre domaine, ayant révélé le mépris de la science et de la vie du prochain d'une minorité irresponsable et braillarde dans le monde, et singulièrement en France.

Il se peut qu'il advienne certaines violences, mais en France, il y en a pour tout et pour rien comme on l'a vu dans l'affaire du mariage pour tous, qui s'est fait de façon plus civilisée outre-Manche. Il faut dire que même les lords avaient fait avancer le projet de loi, étant donné qu'une telle mesure est certes progressiste puisque donnant des droits aux gens, mais aussi conservatrice, car leur proposant un cadre, donc des devoirs. C'est donc typiquement une mesure qu'un pays moins divisé que nous, pour tout et pour rien, peut considérer comme consensuelle.

À mon avis, l'interdiction de l'immigration musulmane devrait faire consensus entre droite et gauche dans tous les pays : elle est un facteur d'ordre par la fin d’adjonction de nihilistes, et un facteur de liberté pour chacun et de protection de tous.
Et surtout des plus menacés, femmes, Juifs, et éventuels "adorateurs du diable" et autres persécutés par les mahométans où ils ont le pouvoir. J'oubliais, cela contribuerait à la protection des musulmans intégrés, les mahométans enragés n’épargnant pas forcément leurs coreligionnaires, comme on l'a vu spectaculairement lors des attentats.

Plus on reportera l'interdiction de l'immigration musulmane, plus elle sera délicate à imposer : l'habitude de la soumission se prend vite, elle ne s'abolit pas avec la même promptitude ni avec la même aisance que l'accablement sidéré face au grignotage de nos libertés.
Et plus il y aura d’islamistes infiltrés parmi nous.
Les opposants à cette mesure jouent la montre, s'imaginant que l'intégration des musulmans va progresser ou désirant notre docilité, je n'en sais rien et m'en moque totalement : c'est le maintien de notre liberté et non le salut de leur âme qui m'importe.

Vous croyez au débat, moi je mise sur la prévention des problèmes, pas sur leur résolution, par le débat ou tout autre rustine.
Un problème montre un manque d'anticipation : on n'avait pas prévu la déloyauté de l'immigration musulmane. Vous faites des maths, vous êtes le meilleur débatteur du blog et de loin, donc pour vous, les problèmes ne sont peut-être pas la catastrophe qu'ils s'avèrent pour moi, manque de lucidité et piège mortel pour notre liberté. Et de plus, votre excellence vous donne des ambitions peut-être démesurées.

Je reprends le "sans talent" que m'a accolé un disparu du blog que je ne nommerai pas, avec d'autres gracieusetés, comme Aliocha le titre de persécuteur que je ne pardonnerai pas davantage, croyez-le... Il n'y a pas plus de droit au pardon qu'à l'immigration.
Et me drapant dans ma toge de crachats, je dis que si noblesse oblige peut-être, on ne peut demander à quelqu'un qu'on a préalablement sali l’héroïsme grandiose des héros révérés.
Ni pour débattre avec les arriérés, ni plus tard, pour faire de la résistance, pour le double motif que, lâche comme la plupart de mes compatriotes, et renvoyant les causes des désastres à leurs auteurs, je n'ai aucun devoir de participer à la réparation de leurs dégâts, seulement le devoir envers moi-même de partir à temps, soit à l'étranger, soit par suicide.
C'est une des choses que je dois préparer, mais il y en a tant dans un monde accablant comme un navet pour un cinéphile.

En plus, contrairement à des gens même pas lucides, je ne me vante même pas de mon courage, ni ne me flatte par mon pays, vanité par procuration... Non, notre courage futur ne compensera jamais un manque de lucidité présente ! Les Ukrainiens paient cher de ne pas avoir la bombe, mais nous, sous domination musulmane, nous ne fournirons pas plus d'efforts que sous l'Occupation, comme c'est parfaitement prévisible.
Car nous n'avons absolument rien fait pour apprendre le goût de la liberté ou développer notre courage, non, rien, même pas le constat le plus élémentaire de nos incapacités. La Reconquista n'arrivera pas. Jamais... Et je ne vois pas pourquoi nos propriétaires nous libéreraient de nos ergastules.
Échec et mat, donc.

Bref, revenons-y, il ne faut jamais se mettre en position d'infériorité, voyez-vous : qui débat de son droit l'a déjà perdu.
Nous n'avons pas à conditionner le maintien de nos libertés à l'avis de nos "invités", dans une réception, si un "hôte" casse tout, ce n'est pas un grand débat qui doit l'entourer d'une attention lui montrant combien il a eu raison de faire son numéro. Non ! Il faut le jeter à la rue et lui interdire de franchir à nouveau le seuil de sa demeure.

Je sais bien que quand on excelle en débat - ou quand on croit le faire comme bien des Français - la tentation doit être irrésistible.
Mais pas pour moi qui ne calcule pas trop mal les rapports de force et n'oublie jamais ce qui est légitime et ce qui ne l'est pas ! J'en vois le piège sans en subir les attraits.
Et un plus, les crachats reçus me sont de merveilleux mots d'excuses... Qui est légitime s'il persécute ? Qui peut convaincre sans talent ? Je vous le demande un peu. Je sais bien que les musulmans crient bien à la persécution comme des putois à chaque critique, moi, j'ai eu droit à ça par Aliocha ! Alors imaginez le tableau. Et le lynchage ne me semble pas la forme de suicide la plus désirable : je dirais une surdose d'opium, plutôt, non annihilation de la lucidité mais indifférence rêveuse au monde de boue quand on flotte dans les nuages.

Robert Marchenoir

@ Aliocha | 16 avril 2023 à 00:00

Il y a un moyen infaillible de vous réduire à l'impuissance : c'est de vous mettre sous le nez les faits qui réfutent vos obsessions. Aussitôt, vous perdez tous vos moyens, vous renoncez à toute discussion rationnelle, et vous revenez à votre réglage par défaut qui est la dénonciation frénétique basée sur la calomnie pure et simple.

À force d'être confronté à la vérité, vous montrez enfin la vraie nature de votre "anti-racisme" frelaté : il ne faudrait surtout pas "ramener la race juive" sur le tapis. En revanche, votre compréhension à l'égard de "nos concitoyens musulmans" est infinie.

On avait bien compris que vous étiez beaucoup trop bruyant pour être honnête. Votre "anti-racisme" suppose un solide antisémitisme. Toute cette discussion dans laquelle vous vous défilez comme une anguille a commencé par le droit des Israéliens à refuser les immigrants dont ils ne veulent pas. Et en priorité les non-juifs.

Chose à laquelle vous vous opposez absolument. En revanche, les musulmans, les Noirs et les verts à pois bleus ont le droit irréfragable de s'installer où ils veulent en violation de la loi.

Ce qui veut dire que seuls les Blancs et les Juifs doivent supporter leur génocide par substitution.

Mais à part ça, vous êtes complètement "anti-raciste" et totalement "ouvert à l'Autre".

Et les p'tits poèmes de Sidi Ben Mouloud à base de gentils chameaux, dont vous nous gratifiez continuellement, sont uniquement dus à votre amour infini de la poésie. Sans frontière et sans exclusive.
______

@ Tipaza | 17 avril 2023 à 23:00

Je réponds à la place de l'intéressé, ça ira plus vite. "Avoir un bouc émissaire, c'est ne pas savoir qu'on l'a" est simplement une formule magique, signée d'un Grand Auteur, qui permet d'accuser n'importe qui de méfaits horribles (naturellement jamais précisés) -- mais surtout sans la moindre preuve.

L'accusé aura beau se tortiller dans tous les sens pour prouver son innocence, c'est justement dans la mesure où il s'estime innocent (car il n'a jamais fait état d'un quelconque bouc mimissaire) qu'il est coupable.

C'est la vieille arnaque du communisme, prolongée par l'arnaque de la psychanalyse, prolongée ici par l'arnaque de l'aliochisme, c'est à dire du n'importe-quoi-isme.

Comment ça, vous n'avez jamais tué votre père ni eu envie de coucher avec votre mère ? Mais c'est précisément parce que vous vous en défendez avec la dernière énergie que vous en êtes coupable !

Comment ça, vous n'êtes pas un vil exploiteur du prolétariat ? Mais en tant que bourgeois, vous êtes mû par la roue inéluctable du matérialisme scientifique, en sorte que vous n'avez pas le choix : c'est dans votre nature de persécuter le prolétaire, de même que vous finirez quoi qu'il arrive dans les poubelles de l'histoire !

Comment ça, vous n'êtes pas un sale raciste ? Mais c'est justement parce que vous le niez que vous trahissez votre nature dominatrice et suprématiste !

La formule magique d'Aliocha, c'est juste un truc de cour de récréation qui permet aux petits flics politiques dans l'âme, aux médiocres hargneux incapables de se rendre utiles, aux fâcheux qui n'ont aucun autre moyen de se faire remarquer, de persécuter impunément leurs contemporains.

Ce qui leur vaut la jouissance supplémentaire de dissimuler leur vraie nature de persécuteurs, par le fait même qu'ils accusent sans répit tout le monde et sa mère de persécutions imaginaires.

F68.10

@ Aliocha
"Le problème de fond n'est pas l'intégrisme, qui est une conséquence, mais de ne pas le devenir pour l'éradiquer."

Je pense qu'il convient d'être raide par rapport à l'intégrisme. Ce qui implique de défendre la liberté de conscience, et de la donner aux intégristes pour qu'ils n'aient aucun prétexte fallacieux pour la nier aux autres.
Je suis intransigeant dans cette attitude.

"Désigner les musulmans comme cause de nos problèmes est un sophisme qui ne résoudra pas le problème particulier que pose l'islamisme."

Sans vouloir vous vexer outre mesure, je considère la religion et les dogmatismes comme un poison lent et insidieux. Et je considère ce problème plus grave et plus fondamental que la perte de quelques points de PIB ou que de devoir travailler jusqu'à 105 ans. Il est aussi un fait que les populations extérieures véhiculent des idéologies. Telles que l'islamisme, le poutinisme, et diverses autres formes d'antidémocratisme, la forme benête et revancharde de l'anticolonialisme en faisant partie.

En temps de paix, j'ai plutôt tendance à faire le pari qu'il est possible de convaincre les populations allogènes que tout n'est pas à jeter chez les Blancs et dans leur culture, et j'ai donc tendance à faire le pari, peut-être à tort, que certaines valeurs démocratiques sont susceptibles de convaincre des esprits ouverts, même basanés. Malgré tous les défauts apparents de ces valeurs, le noyau en est défendable, même face à des immigrés de culture très différente. Et parvient parfois à convaincre. Pari qui présuppose, aussi, de ne pas cautionner l'existence, pourtant bien actuelle, de semi-ghettos ethniques.

En temps de guerre, je deviens par contre bien plus raide. Il n'est en effet alors plus temps de nous créer des problèmes inutiles.
Si on veut que je sois cool, c'est donc un peu mieux de ne pas me faire la guerre.

"En ce sens, Brochand comme Zemmour font la même erreur que Ovadia Yossef."

Monsieur Bilger a répercuté les propos de Brochand:
"L'islam étant une civilisation totale, fière, guerrière, offensive, militante, qui a très mal vécu d'être humiliée par l'Occident depuis deux siècles, nous avons été assez "stupides" pour reconstituer sous le même toit métropolitain deux communautés dont l'une sortie de "l'antagonisme colonial" constitue "une immigration à tendance victimaire, revendicative, portée autant au ressentiment qu'à l'ingratitude et qui se présente en créancière d'un passé qui ne passe pas".

Je ne peux qu'être d'accord.

"Pierre Brochand, là où il pense et dénonce, ne laisse rien indemne : il a constaté "les conséquences terribles du retrait américain au Sud-Vietnam" et les horreurs totalitaires des Khmers rouges au Cambodge. Représentant permanent adjoint de la France à l'ONU, il relève que l'Occident est minoritaire et "combien les autres nous regardent avec autant d'envie que de ressentiment"."

Encore une fois, comment ne pas être d'accord ?

"Le chantage au racisme est commode. Après, on ne peut plus rien dire".

Bien évidemment que Brochand a ici raison...
Combien de fois ai-je subi ce chantage au racisme de la part de Noirs qui ne sont même pas capables, contrairement à moi, de chanter l'hymne national du pays africain où ils (n')ont (pas) grandi ?? Ayant grandi et étant allé à l'école dans un pays noir, avec des Noirs de chez noir, sidaïques de surcroît, je n'ai aucune appréhension face à leur couleur de peau, et j'ai un répondant naturel face à ce genre de sornettes. Répondant que d'autres Blancs n'ont pas.

Ensuite, au sujet des propos de Brochand sur l'état de droit, je n'ai pas le détail. Je ne me prononce donc pas. C'est pourtant le point que je juge le plus intéressant à disséquer dans ses propos. Mais le reste des propos de Brochand que je viens de discuter relève pour moi du constat.

Et énoncer des faits ne relève pas de l'insolence...

Tipaza

@ Aliocha | 17 avril 2023 à 11:31
« Aujourd’hui comme dans le passé, avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir qu’on l’a »

C'est la seconde fois que je vois cette phrase dans vos commentaires que j'évite souvent parce qu'ils sont incompréhensibles pour moi.

Cette phrase est la phrase la plus absconse que je connaisse, et pourtant je lis et... j'écris beaucoup, c'est dire.

Je n'ai rien lu de René Girard, mais si c'est votre maître à penser et s'il écrit toujours avec cette "clarté", je comprends mieux les dégâts irréversibles que sa lecture ait pu produire dans votre cerveau.

Pourriez-vous avoir l'amabilité de me l'expliquer, et en même temps m'expliquer le lien qu'elle peut avoir avec le verset de la Bible qui la suit, que RG a eu l'insolence de piller pour en faire le titre d'un de ses livres.

Aliocha

@ Lodi
"Les musulmans ne sont pas des victimes de fausses accusations : trop sont effectivement arriérés et arriérants."

Je crois que tenir de tels propos est simplement signe d'une complète méconnaissance des personnes qui sont derrière ce que vous appelez "les musulmans", notamment les Français, qui sont ceux qui, étant nos concitoyens, nous intéressent.
Dans leur grande majorité, ils sont comme nous tous à tous points de vue, et la généralisation que vous opérez est non seulement fausse, mais insultante et dangereuse, pour tout dire arriérée en retour, car elle est réaction-réflexe à la terreur que veulent nous inspirer leurs extrêmes à eux, ravis car c'est ce qu'ils cherchent, inspirer les nôtres à entraîner le comportement auquel vous cédez, qui alors les légitime.

Ruse de serpent et simplicité de colombe sont requises ici, notre réaction doit faire montre de la plus grande maîtrise qui, nous protégeant, protège aussi nos concitoyens musulmans, chacun se gardant de céder aux provocations des excités de chaque côté pour le bénéfice de tous, voie seule à même de légitimer la nécessaire régulation migratoire plutôt que les réactions de rejet.

Soyons donc Français d'aujourd'hui en somme, laissons les excités à leurs croisades et construisons la paix européenne, cette défense implacable contre la folie des hommes.

Lodi

@ Aliocha

René Girard parlait aussi des fausses victimes. C'est d'ailleurs un obstacle à reconnaître les vraies victimes que tant de gens se prétendent victimes sans l'être. La fausse monnaie chasse la bonne, les usurpateurs d'une chose font qu'on ne la reconnaît plus.
Le mensonge est un brouillard qui corrode le monde.

Les musulmans ne sont pas des victimes de fausses accusations : trop sont effectivement arriérés et arriérants. Et l'immigration musulmane innove en ce que trop de ses membres nous rendent le mal pour le bien. On n'est pas dans des accusations de sorcellerie, là !

Et qu'on doive traiter en masse des phénomènes de masse, vous n'avez pas pu le nier.
Donc vous vous défaussez en prétendant que j'aurais les musulmans comme boucs émissaires.

Vous avez échoué à donner envie de connaître Girard par les commentateurs. Au contraire, vous servez de repoussoir.
Et c'est bien naturel, vous ne servez pas la vérité, vous accusez quiconque n'est pas d'accord avec vous d'être un lyncheur, en somme, vous instrumentalisez la vérité.

Avec tout cela, vous ne défendez pas les vraies victimes, comme par hasard souvent victimes des musulmans, comme les Juifs, les femmes... De toute façon, même si vous écriviez en leur faveur, ici, à quoi bon ?
Aujourd'hui, en France, ces catégories sont davantage menacées par vos protégés que par n'importe quoi d'autre. Maintenir la porte ouverte à l'immigration musulmane, c'est les condamner à terme.

Et sachez que cette fois, les Américains ne nous rendront pas la liberté, car on ne se bat pas contre un pays possédant la bombe, entre autres raisons. Et sachez que les lâches Français, pléonasme, ne se révolteraient probablement pas.
Et que même s'ils le faisaient, il suffirait aux nouveaux maîtres de les génocider pour prendre plus complètement leurs aises dans le pays qu'ils auraient conquis.

Vous poussez donc non seulement vos concitoyens à leur perte, mais à une perte irrémédiable, absolue.
Cela vaut bien que malgré ma lâcheté naturelle de Français, n'aimant pas trop les accusations délirantes, dont il reste toujours quelque chose dans le public, j'essaie d'en appeler à l'improbable esprit de responsabilité de mes concitoyens.

Aliocha

@ Lodi

Continuez donc à mimer les croisades obscurantistes, vous illustrez à merveille le mot de Girard :
« Aujourd’hui comme dans le passé, avoir un bouc émissaire, c’est ne pas savoir qu’on l’a » ("Je vois Satan tomber comme l'éclair")

https://www.rene-girard.fr/57_p_44429/le-bouc-emissaire.html

Lodi

@ Aliocha
"Désigner à la vindicte une communauté entière pour se protéger de la déviance d'une de ses parties n'est pas juste"

Je désigne à la vindicte ? Je n'appelle pas au lynchage mais au fait de fermer ses frontières aux musulmans.
Or émigrer n'est pas un droit. Ni pour un individu, ni pour une communauté, c'est une grâce révocable dès lors qu'elle présente le moindre inconvénient, une variable d'ajustement, pour le pays hôte.
Et l'immigration musulmane n'est pas un moindre inconvénient, mais un danger majeur et... croissant.

Il est fou de permettre l'infiltration des musulmans, dont ne nuisent pas que les terroristes, mais aussi tous ceux qui, à bras bruit, menacent les Juifs, la laïcité et les femmes.
Une immigration, j'y reviens, est censée servir, et non nuire. Il faut écarter tout ce qui est susceptible de nous porter atteinte.

Une chose est juste qui répond à sa nature.
On juge les individus en face d'un juge, on évalue un travail par la critique : telles sont les évaluations individuelles.
Mais quand il s'agit de masses humaines, comme en cas de guerre ou d'immigration, il n'en va pas ainsi.
Leurs natures ne sont rien moins qu'opposées.

Lors des "orages d'acier", on bombarde tous les soldats, bons ou mauvais, pour défendre son territoire. C'est ce qu'on a fait pendant la Première Guerre mondiale, au temps où nous avions un courage de masse. On bombarde y compris avec la bombe atomique, on, les Américains, bien sûr les Français attendaient la délivrance, et il y avait bien des innocents immolés pour permettre la délivrance du monde.
Le monde soit dit en passant, ne permet que le moindre mal, mais il aurait été pire que les Américains l’abandonnent pour ne pas se salir les mains.

L'immigration concerne aussi des masses humaines. Comme je l'ai déjà dit, on ne peut traiter goutte par goutte une marée, et envisager l'immigration de manière individualisée quand il s'agit d'un danger, car les musulmans sont un danger, danger mortel pour nos libertés.
Mais voyons, je me cite :

"Une immigration de masse ne peut se traiter comme une série d'enquêtes individuelles sur les immigrés, pour la double raison qu'on ne sait pas faire de pré-crime comme dans Philip K. Dick, et que beaucoup d'immigrés s'introduisent illégalement chez nous."

On ne saurait mieux dire. Les musulmans sont plus dangereux que n'importe quoi parce que le ressentiment propre à leur religion, à présent que ses croyants constatent l'arriération des zones où ils dominent, peut ressortir à tout moment. Par cessation d'un effort sur soi ou mauvaise influence... Les grenades prêtes à se dégoupiller chez nous, non merci.

De plus, beaucoup d'immigrés s’infiltrent illégalement chez nous. Quand il s'agit de musulmans, à savoir des gens qui innovent en rendant trop souvent le mal pour le bien, on ne doit pas se priver de les capturer sous prétexte qu'ils ont réussi à passer la frontière.
Exit.

Ne pas comprendre que face à une hostilité de masse, il nous faille une défense globale n'a pas de sens.
La France a désappris tout sens des responsabilités, attendant le salut des Américains pour ne cesser dès lors de disserter comment ils devraient mieux agir et combien notre propre comportement devrait être un exemple pour le monde.
Sinon, il y a la tendance monothéiste à soit s'adonner à la guerre sainte, soit à ne pas défendre sa cité. Il paraît qu'on vise le Ciel ? En attendant, on ne fait que ravager la terre.

Bref, la délégation à un protecteur humain ou divin rend irresponsable, incapable de prendre des mesures politiques, je veux dire globales. J'espère que malgré un héritage aussi lourd, les Français se réveilleront à temps. Cessons d'ouvrir la cité d'Ys aux flots délétères.

Aliocha

Désigner à la vindicte une communauté entière pour se protéger de la déviance d'une de ses parties n'est pas juste, et revient alors à rendre non la justice, mais le mal pour le mal, soumis à sa force où chacune des parties se pense du côté du bien, à servir mutuellement les oppressions du malin qui n'a que la persécution pour se garder de la persécution, et finit par détruire justice et vérité pour maintenir une paix qui n'est que guerre déguisée.

Bill Noir

@ Serge HIREL
« Il faudrait au contraire accélérer la privatisation de toutes celles qui utilisent les grands réseaux et la mise en concession de longue durée de ceux-ci. En maintenant un contrôle strict de l’Etat sur l’adéquation entre les activités de ces entreprises et les objectifs gouvernementaux. Si EDF avait été une société privée pilotant nos centrales nucléaires, il est certain que nous n’en serions pas là... Ses patrons ont tous identifié les erreurs de l’actionnaire public, totalement incompétent, mais n’avaient pas la liberté ni la force de le faire fléchir. »

J'ai une conception de l'État qui n'est pas la vôtre, c'est sûr. Je vais être bref.
Il doit prendre en charge les besoins essentiels de la Nation (encore faudrait-il s'accorder sur ce terme, lequel est sacrément malmené aujourd'hui), EDF en était un. On sait ce que cette entreprise est devenue… la volonté du Général a été mise à mal par chacun de ses successeurs… nous sommes la risée de tous alors qu'aujourd'hui notre indépendance énergétique devrait être totale… que nous pourrions être exportateurs, notamment pour nos voisins malheureux qui s'étaient acoquinés avec le grand Poutine.

Les besoins essentiels : en vrac, la gestion de l'eau, les transports (SNCF, Air France, RATP, le réseau autoroutier), la Défense, la Sécurité… tout a été bradé/détérioré depuis 50 ans par des politiciens à la solde des nanarques.

« …Par ailleurs, il faut se souvenir que les grandes nationalisations intervenues à la Libération ont eu un effet secondaire majeur : les réseaux sont devenus l’arme favorite de la CGT pour mettre à mal l’économie du pays et obtenir des « avantages-zaquis » exorbitants, type régimes spéciaux, horaires réduits, primes en tous genres et permanents en surnombre rémunérés par l’entreprise… »

Il me semblait que je vous avais déjà exprimé tout le bien que je pensais de la syndicalisation des agents des services publics… comme les militaires, des policiers jusqu'aux égoutiers en passant par les aiguilleurs du ciel (sacré Reagan !), tous sont des serviteurs de l'État… c'est un honneur Monsieur… leur statut les dispense d'être
des cégétistes.

Lodi

Je ne persécute personne : je rappelle que l'immigration n'est acceptable dans un pays que si elle ne lui nuit pas - voire si elle lui sert, mais si je dis ça, on va me traiter d’exploiteur. Bref, peu importe, l'immigration musulmane nous attaque, elle doit donc cesser au plus vite.
Persécution ! Il n'y a qu'Aliocha pour trouver que des gens justement interdits d'immigration chez nous soient persécutés parce que je m'oppose à leur flux aussi continuel que délétère.
En vérité, il ne commet jamais que deux erreurs, si ce sont des erreurs.

1 Croire qu'il y aurait un droit à immigrer, et qu'en priver certains soit une persécution. Que c'est drôle ! On dirait les amoureux se prétendant maltraités par les belles ne voulant pas d'eux ! Il n'y a jamais eu, il n'y a pas, il n'y aura jamais de droit à s'imposer aux autres.

2 Faire comme si les musulmans ne méritaient pas qu'on les prive de l'opportunité de s'installer chez nous. Il y aurait injustice s'ils étaient comme tout le monde : or non, innovant en rendant le mal pour le bien - faut-il encore rappeler ce qu'ils commettent à notre encontre ?

Je remarque que mon contradicteur ne nous a pas sorti de textes de René Girard défendant l'immigration musulmane, et que son interprétation de Girard ne vaut rien du tout.
En fait, le fait que les musulmans nous en veuillent beaucoup plus du fait de nos progrès exponentiels tandis qu'eux stagnent, que de la colonisation, est visible. La colonisation est évoquée parce qu'on veut bien s'excuser de l'avoir commise tandis qu'eux ne s'excusent pas de leurs propres débordements sur des terres non musulmanes, soit dit en passant. Alors ils en parlent, il faut rabaisser l'autre dans son langage.

Cependant, leur véritable propos est d'imposer leurs pratiques délétères puis leur religion. Comme les chrétiens, qui faute de sentir le moment d'imposer leur religion, cherchent du moins à imposer leurs pratiques traditionnelles d'infériorité des femmes par l'interdiction de l'avortement et l'interdiction du mariage pour tous où ils le peuvent. On parle d'élever l'âme, je ne vois pour ma part que musellement des corps. On prétend parler d'amour, je ne prends acte que de l'instauration d'une hiérarchie... Il y a aussi les interdits alimentaires.

Le polythéisme est un ensemble de rites et d'autres habitudes, le monothéisme une imposture. Routine d'un côté, explosions de violences diversifiées de l'autre, lesquelles se rappellent à nous avec les musulmans : quand un monothéisme se tient tranquille, on en a un autre pour nuire, c'est leur nature, violence et mensonge. Agression pateline à la Aliocha prétendant que je persécute pour dire la vérité, ou violence des attentats des musulmans.
Bref, les croyants à dogme croient l'étayer sur des raisons, mais vu qu'elles sont inconsistantes, ils compensent par la violence et la manipulation.
La caricature du monothéisme en révèle la vérité.

Aliocha a tout faux, je ne suis pas un "bon persécuteur", d'abord parce que je ne suis pas un persécuteur, ensuite parce que quand on dit la vérité, on n'est pas "bon", dans le sens de démagogue, coulant, rendant mensonge pour mensonge à ceux qui s'aveuglent et aveuglent les autres, on est juste.
Enfin, autant qu'un humain puisse l'être.

Ce que je dis sur les musulmans et autres monothéistes n'est pas gentil, c'est seulement vrai.
Je n'ai que ça en magasin, mais ne vous en faites pas, si je trouve des gens estimables, je le leur dis. Bref, ces gens ne cessent de parler de la vérité pour l'ignorer avec superbe grâce à la foi : ils jouent sur deux tableaux, mais... Mais quoi ?

Leur foi n'est en général qu'habitude comme chez les païens qu'ils méprisent, car la foi est à la base habitude.
Ou fanatisme, car le dogme enivre le croyant, et qu'il a trop souvent le vin mauvais, disons, dans la mesure où on n'interprète pas ce dogme par la connaissance.
Eh si : "tu t'es vu quand t'as bu ?" On dirait des furieux buvant du vin à 90 degrés sans débattre de sa saveur. Si on y songe bien, les Juifs, et souvent les protestants, font l'inverse, ayant chacun leur interprétation, de même que la Bible pas pour faire joli mais pour être véritablement lue à la maison.

Bref... Le fanatique boit de l'alcool à 90 et impose sa décadence à tous. À la France, par le biais des musulmans.
Si une majorité de Français est contre l'immigration musulmane, c'est bien que tout le monde peut se rendre compte que les musulmans apportent autant un déclin de la religion que le crépuscule de nos libertés.

Caroff a le courage de lire des ouvrages sur la manière dont les musulmans les plus acharnés à notre perte nous nuisent, j'avoue que moi non, en cette matière comme dans d'autres, j'évite l'inventaire des désastres.
Je me contente de rappeler la mesure essentielle à prendre : refouler l'invasion musulmane.
Et préconiser avec d'autres de ne rien céder aux musulmans : cessons de sacrifier nos libertés pour tenter de les apaiser, comportement tout juste digne d'un pays occupé.

D'accord, nous n'avons pas reconquis notre liberté, les Américains nous l'ont rendue. Cela la rend-elle moins précieuse ?
À mon avis, non, la vie n'est pas sans valeur pour nous avoir été donnée par nos parents, elle ne perd pas son sens quand un médecin guérit son patient non plus.

Sachons rendre le bien à ceux qui nous font du bien, et écarter les mauvais, soyons enfin justes.

"Rendez le bien pour le bien et la justice pour le mal."
Confucius

Rendons à César ce qui appartient à César en permettant que l'Etat, cessant d'être sourd au peuple, prohibe l'immigration musulmane.
Il n'y a pas que les espèces en danger à préserver, mais la liberté. La liberté, voyons ce qu'on peut en dire à ceux qui demandent pour quoi faire ?
"La liberté, ce bien qui fait jouir des autres biens."
Montesquieu

Aliocha

Pour Marchenoir, à la différence de Lodi, ce n'est pas qu'il s'acharne à ne pas comprendre pour justifier ses persécutions, c'est que, pour lui, la persécution est condition d'existence, nécessité rituelle de rabaisser pour affirmer sa supériorité.
Il nous revient, après embardée quasi définitive, nous ramener la race juive, comme le clown enfariné pensant faire rire aux dépens d'autrui, au cirque des mémoires comme si elles n'avaient pas été dévastées par les horreurs reconnues du passé, qu'ils tentent de réactualiser pour se justifier.

Il n'y a plus ni rire ni larme possible envers ce genre de déviances religieuses.
Comme tous les intégrismes mafieux, elles sont à bannir définitivement.

Robert Marchenoir

@ Aliocha | 15 avril 2023 à 07:11
"Il est heureux de voir qu'un peu de raison reconnaît que l'Islam comme le judaïsme ne sont pas liés à la race, car ils sont des religions."

Mais comment peut-on énoncer des sottises pareilles sans rougir de honte ? Bien entendu que le judaïsme est une race. Il présente la particularité, unique à ma connaissance, d'être à la fois une race, une ethnie, une culture, un pays et une religion.

On peut reconnaître un Juif par analyse génétique. Il y a moins de différences génétiques entre deux Juifs nés à des endroits du monde extrêmement éloignés, qu'entre ces personnes et la population environnante.

D'autre part, d'innombrables Juifs sont athées ou agnostiques. Il y a des Juifs qui sont très très juifs (étant croyants et orthodoxes), et qui sont pourtant vigoureusement opposés à l'existence de l'État d'Israël (justement pour des raisons religieuses). Il y a des Juifs néo-nazis et même négationnistes de la Shoah (bon, très très peu ; j'en connais un, mais il est célèbre dans son milieu : Gerard Menuhin, le fils du violoniste).

Il y a probablement autant de Juifs athées que de "chrétiens" athées. Consultez les statistiques, elles existent certainement.

Faut-il rappeler la blague juive selon laquelle il suffit de mettre deux Juifs en présence, pour avoir aussitôt trois points de vue irréductiblement opposés ?

Il est plaisant de voir ceux-là même que "l'anti-racisme" conduit à tancer le monde entier et sa grand'mère, au motif qu'il ne faut jamais "généraliser", fourrer tous les Juifs dans le même sac dès que ça les arrange.

Par ailleurs, bien sûr que l'islam est "lié à la race". J'ai expliqué le contraire à l'inénarrable Patrice Charoulet tout à l'heure, parce que dans le contexte qui est celui du billet de Philippe Bilger, cela démolit ses dénonciations obsessionnelles que de faire remarquer que le pays qui abrite La Mecque est peuplé d'Arabes, tandis que le plus grand pays musulman du monde est l'Indonésie, peuplée de Javanais.

Il n'en reste pas moins que l'islam est apporté en France par des immigrés appartenant à d'autres races que la nôtre, et que l'islam se transmet par la sexualité. S'il y a une religion et une culture qui se transmettent de père en fils, c'est bien l'islam. Les plus athées des musulmans retrouvent leurs réflexes islamiques à la moindre provocation.

Toujours cette rage des "anti-racistes" à nier les réalités les plus immuables de la nature humaine, au premier rang desquelles se trouvent la sexualité et la race, deux caractéristiques indissociables de l'être humain.

"Chaque individu est invité sur le sujet à devenir responsable de lui-même et permettra à la démocratie, condition nécessaire à cette prise de conscience individuelle, de devenir grâce à cette prise de conscience, suffisante à son établissement."

Personne n'est "invité". Vous n'êtes pas un hôte, et pour l'instant vous ne nous avez même pas apporté de rafraîchissements.

C'est dévoyer la démocratie que de l'ériger au rang de religion, ainsi que vous le faites. Cela n'est pas différent du fanatisme "républicain" de la classe politique française. La déplorable Révolution française, aussitôt les prêtres massacrés, s'est avisée qu'on ne pouvait pas éradiquer aussi facilement l'aspiration religieuse de l'homme. Elle s'est donc proposée pour remplacer le christianisme.

C'est stupide et criminel. La démocratie, ou la république, ne sont que des formes d'organisation politique que se donnent les hommes. Vouloir confondre les ordres, faire de la politique une religion, ou l'inverse comme le pratique l'islam, ne peut conduire qu'aux pires massacres. Cent ans de communisme ne vous ont donc pas suffi ?
______

@ caroff | 15 avril 2023 à 10:53
"L'islam est dominateur et envahissant. Ses récriminations perpétuelles, les ressentiments qu'il véhicule, les incessantes demandes de religiosité sectaires (y a-t-il de la gélatine de porc dans les bonbons ?) sont devenus insupportables [...]"

Voilà. C'est par des récriminations telles que celle-ci que l'islam nous les casse, les bonbons.

caroff

@ Lodi 9h23
"On instrumentalise tout pour défendre l'immigration musulmane, savoir, on salit tout en faveur des indésirables. Il ne suffit donc pas que ces gens nous imposent leur présence délétère, il faut y compromettre ce que nous avons de meilleur ?"

L'islam est dominateur et envahissant. Ses récriminations perpétuelles, les ressentiments qu'il véhicule, les incessantes demandes de religiosité sectaires (y a-t-il de la gélatine de porc dans les bonbons ?) sont devenus insupportables dans un pays qui s'est sécularisé depuis plus d'un siècle !

Pour les Juifs, la situation est très différente, eux qui s’interdisent tout prosélytisme quand l'islam n'a de cesse de convertir sous peine d'inconvénients pour les récalcitrants.
Si les musulmans veulent devenir aimables (au sens premier) qu'ils pratiquent le plus discrètement possible et que certains d'entre eux s'abstiennent de menacer des écrivains ou des chercheurs qui ont eu l'audace de décrire des vérités dérangeantes.

Ainsi, il est particulièrement malaisant que le livre "Le frérisme et ses réseaux, l'enquête" écrit par Florence Bergeaud-Blackler soit victime d'attaques virulentes du clan islamiste. https://www.amazon.fr/Fr%C3%A9risme-ses-r%C3%A9seaux-Florence-BERGEAUD-BLACKLER/dp/2415003557/ref=asc_df_2415003557/?tag=googshopfr-21&linkCode=df0&hvadid=603208834486&hvpos=&hvnetw=g&hvrand=16875833096681781265&hvpone=&hvptwo=&hvqmt=&hvdev=c&hvdvcmdl=&hvlocint=&hvlocphy=9055274&hvtargid=pla-1881975308130&psc=1

Aliocha

Et Lodi continue de s'acharner à ne rien comprendre, pour justifier que lui est un bon persécuteur.

Lodi

Il n'est pas honnête de citer René Girard pour défendre l'Islam quand il ne l'a jamais fait, lui. D'ailleurs, il s'est toujours tenu loin de toute politique... Enfin, il y aurait beaucoup à dire, mais à quoi bon ?
On instrumentalise tout pour défendre l'immigration musulmane, savoir, on salit tout en faveur des indésirables. Il ne suffit donc pas que ces gens nous imposent leur présence délétère, il faut y compromettre ce que nous avons de meilleur ?

On rend décidément beaucoup le mal pour le bien dans ce pays, antiaméricanisme à nos sauveurs modèles de démocratie comme tous les Anglo-Saxons, immigrés musulmans acharnés contre les Juifs, les femmes et la laïcité, et déformateurs de la pensée d'un René Girard qui nous honore aux yeux du monde en faveur des mahométans.
Quel désastre !

Aliocha

Il est heureux de voir qu'un peu de raison reconnaît que l'Islam comme le judaïsme ne sont pas liés à la race, car ils sont des religions.
Un petit effort de connaissance du phénomène permettra bientôt de reconnaître que cibler l'une ou l'autre comme cause des dysfonctionnements migratoires est une déviation religieuse qui, exacerbant la tendance intégriste minoritaire desdites religion, permet d'éluder la cause du mal dont elle est la conséquence.

Chaque individu est invité sur le sujet à devenir responsable de lui-même et permettra à la démocratie, condition nécessaire à cette prise de conscience individuelle, de devenir grâce à cette prise de conscience, suffisante à son établissement.

Tous ceux qui tentent au nom de cette connaissance de désigner pour cause ce qui n'est que conséquence, cèdent à la démagogie coupable qui envenime le phénomène et usent alors de la démocratie pour en saper ce qui pourtant permettrait son établissement, la prise de conscience individuelle du fonctionnement religieux de chacun à notre réalité sociale, seule à même d'être en capacité d'évoluer vers une responsabilité collective démocratique.

« Le réel n’est pas rationnel mais religieux, c’est ce que nous disent les Évangiles : il réside au cœur des contradictions de l’histoire, dans les interactions que les hommes tissent entre eux, dans leurs relations toujours menacées par la réciprocité. Cette prise de conscience est plus que jamais requise, aujourd’hui que les institutions ne nous aident plus, que c’est à chacun de se transformer seul. En cela, nous en sommes revenus à la conversion de Paul, à cette parole qui vient soudain le transir : « Pourquoi me persécutes-tu ? » La radicalité paulinienne convient très bien à notre temps. C’est moins le héros qui « monte » vers la sainteté, que le persécuteur qui se retourne et tombe à terre. »

René GIRARD,
Achever Clausewitz. Entretiens avec Benoît Chantre.

Lodi

@ Patrice Charoulet

Monsieur,

Je me moque bien de la couleur de peau des gens ! Mais j'observe qu'on m'a traité de raciste pour avoir dit qu'il faut empêcher les gens de religion musulmane d'immigrer en France.
Et que c'est une chose qui arrive très souvent à ceux qui s'opposent à l'infiltration musulmane.

Vous avez éclairci votre position et c'est très bien. Vous ne soutenez pas l'invasion musulmane, qui nous asservira si elle continue, car les musulmans ont tendance à être ingrats et fanatiques.
Et les Français, vantards, s'imaginant les intégrer, des lâches, attentistes pendant la guerre, de même qu'ils attendent aujourd'hui que l'Islam se déradicalise plutôt que de s'en protéger en interdisant toute immigration musulmane... Au lieu de prétendre éduquer les arriérés, élevons-nous plutôt au niveau de pays ne perdant pas leur liberté comme nous, à savoir les pays anglo-saxons.

Accessoirement, les Noirs seraient encore plus maltraités que les Blancs par les musulmans s'ils dominaient la France, étant donné qu'en Afrique, des musulmans se permettent encore de faire des esclaves de populations chrétiennes et animistes qui ne sont pas des Blancs.
L'habitude de réduire des Noirs en esclavage sans compter un racisme tout à fait criant sont monnaie courante en pays musulman.

https://www.causeur.fr/racisme-maghreb-noirs-miss-algerie-158117

https://www.cath.ch/newsf/soudan-3-000-enfants-vendus-comme-esclaves-depuis-le-debut-de-l-annee/

On se sert du racisme véritable pour empêcher la France de se protéger, ce qui asservira tout le monde, mais surtout les plus menacés : femmes, Juifs, Noirs... C'est comique !
Des gens prétendant défendre les victimes sont en train de préparer le retour à une suggestion plus forte que ce qu'elle a jamais été dans l'Hexagone des trois éternels perdants du tiercé.

Si vraiment vous voulez défendre les gens de couleur, vous devriez combattre l'infiltration musulmane.
À mon avis.

Bien sûr, vous pouvez continuer à essayer de défendre les Noirs sur ce blog, mais le problème est que ceux qui l'ont fait ont été quelque peu contre-productifs.
Une seule personne me semblait avoir les compétences scientifiques et de débatteur pour cet office, mais elle ne l'a pas fait malgré ma demande, alors que voulez-vous ? Quand on n'est pas sur son terrain, soit on prie à un expert de s'avancer, soit on ne dit rien. Je n'agis jamais quand je pense que ce que je ferai est susceptible d'aggraver les choses.

Et de toute façon, je fais confiance aux peuples majoritairement noirs, comme les Irlandais traités de demi-nègres en leur temps... Ils finiront pas régler leurs problèmes parce que, à l'encontre de la religion musulmane, en tout cas dans ses développements contemporains, la peau noire n'est pas un obstacle à la volonté de s'améliorer, ce qui est la base de tout progrès.
Ce qui fait que les Noirs des pays où ils sont minoritaires deviendront mieux vus par contre-coup, et que de toute façon, ceux des pays lointains auront moins envie d'immigrer pour des pays où certains les regardent de haut. Cercle vertueux... Bref, la victoire est une renaissance.

Victoire sur les problèmes africains. C'est la victoire qui plus généralement fait changer le regard des gens sur soi, pas la considération qu'on pourrait avoir des qualités malgré la défaite ou de simples problèmes ou les préjugés des autres.
La victoire, et rien d'autre.

Pour parler de choses moins dramatiques, regardez-vous. Vous ne cessez de vous en prendre à des gens qui ne vous ont rien fait, et jusqu'à un mort, parce qu'ils ne rentrent pas dans votre "idéal", ainsi, les gros sont moquables, et doivent servir à votre publicité, publicité comparative, jusqu'après leur mort. Leur graisse comme base de la construction de sa propre statue ?

Vous fera-t-on changer de regard sur les gros ? Bien sûr que non, mais si un gros fait partie des gens ayant réussi l'un de ces concours que vous affectionnez, vous ne direz pas qu'il n'a pas réussi son examen de santé. L'avocat, quelle malchance, ne faisait pas partie des élites que vous reconnaissez : ils n'était estimé que dans sa profession, et un ami de notre hôte.
Avouons que ce n'était pas grand-chose...

Mais bref, on peut prêcher, il est assez peu probable qu'on vous fasse changer de regard et de comportement sur les gros, entre autres.
Et pourtant, il n'y a pas une immense littérature contre eux, à l'inverse de ce qui se passe contre les Noirs, les Juifs, les femmes et sans doute d'autres, que les victimes innocentes oubliées me pardonnent !

C'est quand il y a un grand amour de la liberté et de l'individualité qu'on ne ravale pas l'individu innocent à un groupe qui ne l'est pas moins. Mouvement en grande partie d'idée.
Ou quand un groupe devient si puissant que nul n'a plus l'idée de le ravaler.

Sinon, on peut toujours essayer de remonter le courant, mais il faut de grandes qualités.
Sans quoi, on peut non seulement ne pas aider, mais faire plus de bien que de mal. Ainsi, il y a l'outrance de certains mouvements, type seuls les Noirs peuvent parler des Noirs, les Juifs des Juifs... Et que restera-t-il aux écrivains, parler d'eux-mêmes ? Mon Dieu, trop le font déjà dans l'auto-fiction, alors que n'est pas Proust qui veut. Un poète disait qu'un poète doit parler de tout ce qui est entre l'âne et Platon, moi, je voudrais même qu'il prenne la lyre pour la poussière et raconte, tiens, idée que je viens d'avoir, l'évasion des intelligences artificielles loin des humains, et leur construction d'une civilisation supérieure hors du système solaire charitablement abandonné aux humains.

Pour revenir aux tribuns des rabaissés, des débatteurs peuvent essayer de remonter le courant, mais sans connaissances précises et sans art de débattre, contaminer leur cause par de telles faiblesses, sans parler parfois en attaquant l'autre, d'aller contre l'équité dans les débats et la liberté d'expression.
Donc en faisant le bien d'un côté, on fait le mal d'un autre, sans compter que cela peut rejaillir en mal contre ceux qu'on prétend aider, ce qui est bien un peu ennuyeux.
Non ? En tout cas, chaque fois que je vois cela, et cela est très fréquent, on ne peut pas dire que cela me donne envie d'entrer dans la danse.

Je voudrais par contre faire cesser un abus que même des racistes pourrait vouloir faire cesser, savoir sacrifier des hommes aux bêtes :

https://www.courrierinternational.com/article/2007/02/22/les-tribus-victimes-de-l-ecologie#:~:text=Les%20r%C3%A9fugi%C3%A9s%20de%20la%20conservation,volontaire)%20%E2%80%93%20une%20notion%20contestable.

Ces personnes souffrent d'une injustice épouvantable !
Et puis, c'est le moment d'agir, l'écologie est en train de devenir une religion à laquelle on sacrifie des humains. Bientôt, il sera trop tard pour y faire grand-chose.

C'est à la racine qu'il faut redresser les situations, après, eh bien, il y a de rares circonstances favorables à l'émancipation individuelle ou la renaissance des mortifiés.
Je n'interviens guère, en principe, que dans ces deux types de circonstances, comme on se lève avec l'aube et non dans le crépuscule.

Robert Marchenoir

@ Patrice Charoulet | 13 avril 2023 à 15:20
"Tous les racistes du monde entier (il y a en de toutes les couleurs, de toutes les cultures, de tous les pays) ne suivent pas du tout l'excellent exemple de la justice. Ils se permettent de juger un million ou un milliard de personnes à la fois. Le racisme est une erreur de pensée, une injustice. Il consiste à attribuer, dès sa naissance !, à quelqu'un les défauts supposés du groupe auquel il est censé appartenir."

Que de mauvaise foi dans ces quelques phrases !... Au premier chef, vient le flagrant amalgame que vous faites entre deux sens du mot juger : lorsqu'un tribunal le fait, c'est évidemment tout autre chose que lorsqu'une personne se forge une opinion. Consultez vos fameux dictionnaires : vous aurez l'immense surprise de constater qu'un même mot peut avoir plusieurs significations différentes !

En somme, vous voudriez interdire que l'homme se forge une opinion sur ses semblables. Il serait, par exemple, interdit de juger que les membres du Rassemblement national sont affligés de défauts les rendant indignes de gouverner la France. Ah non, zut, ça c'est permis, et même recommandé, puisque c'est votre propre opinion !

Les membres du RN ne constituent pas une race, n'étant pas apparentés entre eux ? Très bien, alors il est interdit de juger négativement les Russes, qui, eux, constituent bien une race dans l'un des sens de ce mot au XIXe siècle. Les Russes sont bien apparentés entre eux, par conséquent il serait mal de leur imposer des sanctions au motif, par exemple, qu'ils mentent tout le temps, qu'ils ont tendance à envahir leurs voisins, qu'ils approuvent leurs chefs qui décident ces actions, etc. D'ailleurs, le gouvernement russe se plaint bien de "racisme anti-russe".

Mais ça marche évidemment dans l'autre sens. Si c'est "une erreur de pensée, une injustice" que "d'attribuer à quelqu'un les défauts supposés du groupe auquel il est censé appartenir" (pourquoi censé ? quelle est cette insinuation que vous glissez dans votre phrase ?), alors c'est aussi une erreur de pensée et une injustice que de lui attribuer les qualités du groupe auquel il est censé appartenir.

Par exemple, vous ne cessez de nous faire part de votre soutien indéfectible au peuple israélien, qui est, d'après mes informations, tout de même un peu juif sur les bords. Ce ne peut être qu'en vertu des qualités que vous lui reconnaissez.

Comment osez-vous ? Connaissez-vous tous les Israéliens individuellement ? Avez-vous mené une enquête sur chacun d'entre eux "depuis sa naissance" ? Non ? Alors, vous êtes un sale raciste, c'est tout.

Je note que votre réflexion vise à contredire les propos de Pierre Brochand, lequel s'oppose à l'immigration de masse. L'aveu est énorme : votre "anti-racisme" ne consiste pas à s'opposer à je ne sais quelle persécution ou massacre de races étrangères à la nôtre : il consiste bel et bien à interdire toute critique ou opposition à l'immigration de masse, et même à les criminaliser.

C'est d'autant plus vrai que Pierre Brochand dénonce les dangers non pas de l'immigration en général, mais de l'immigration musulmane.

L'islam est un groupe d'hommes, mais ce n'est pas une race. Il y a des musulmans noirs, arabes, d'Asie centrale, de l'Inde et de ses environs... et même des musulmans blancs d'Europe ou des États-Unis.

Une fois de plus, la preuve est faite : dans vos propos (je n'ose qualifier cela de pensée), la définition des notions de race et de racisme est infiniment plastique. C'est quand ça vous arrange.

Patrice Charoulet

@ Lodi

Monsieur,

Moi qui suis athée depuis cinquante ans, je vous laisse deviner ce que je pense de la religion musulmane.
Mon sujet étant le racisme, j'objecte à votre texte plusieurs choses. Tous ceux qui sont victimes du racisme en France ne sont pas musulmans. Prenons les Noirs, par exemple. Certains sont musulmans, d'autres sont animistes, d'autres sont chrétiens, d'autres sont incroyants. Les rejeter à la mer, au motif qu'ils feraient partie de "l'invasion musulmane" (voire islamiste) est une indéniable injustice.

Au vrai, les racistes, en France, n'acceptent pas d'être ainsi qualifiés. Ils allèguent soit l'Occident, soit la France, soit la civilisation, et ont presque tous très bonne conscience.
La pensée raciste, l'action raciste - même si elle ne va pas jusqu'au crime - est, je le maintiens, une injustice.
Qu'est-ce que cette pensée, je le dis à l'un d'entre nous qui s'opiniâtre à nier l'évidence, qui se fonde sur la quantité de mélanine dans la peau pour juger les gens ?

Bill Noir

@ Serge HIREL
""Supprimer l'ENA"... C'est fait "

Ah bon ! Et l'INSF, Institut National de Service Public, c'est quoi au juste ? Mis à part une preuve supplémentaire du délire macronien de mettre une marque indélébile dans le Livre des grands hommes de l'humanité !
Un truc qui se résume à transformer l'amicale des anciens élèves de l'ENA en amicale des anciens élèves de l'INSF.
Du vent ! Du vent mauvais !

Aux USA et au Royaume-Uni, les hauts fonctionnaires sont issus d'universités très sélectives.
Il serait judicieux de faire de même et d'abandonner la direction du pays à des anciens élèves des Universités pointues et renommées.
Les ressources énergétiques et minières aux X-Mines, les transports et l'urbanisme aux X-Ponts, les ressources alimentaires aux Agros, les musées aux écoles d'Art, la diplomatie aux Instituts de langues et cultures étrangères, etc.
Le scandale le plus percutant du siècle fut de virer les médecins de la gestion des Hôpitaux pour la confier à des nanarques !

""Interdire les syndicats de magistrats"
Non, cette profession, comme toutes les autres (ou presque) doit pouvoir s’organiser pour défendre ses intérêts. En revanche, il faut interdire la politisation de leurs syndicats, qui, en un sens, est contraire à la règle de la séparation des pouvoirs."

Cette profession n'est pas comme toutes les autres… on peut même dire qu'elle est très particulière ; un magistrat est un citoyen comme un autre, qui peut sanctionner plus ou moins – c'est rien de le dire – un citoyen comme un autre. C'est un pouvoir considérable, hors du commun. Il ne peut pas s'organiser pour défendre ses intérêts personnels dans l'exercice si particulier de sa tâche. Le justifiable n'est pas syndiqué, lui !

Quant à la politisation des syndicats, d'une manière générale, c'est quasiment une obligation… le syndicalisme est une pratique politique comme une autre.

Le syndicalisme des judiciens s'est particulièrement distingué avec son "mur des cons"… je me demande si ce genre de plaisanterie se pratique dans les autres professions ! J'imagine ce que cela donnerait par exemple dans les lycées… les élèves passeraient le temps des récrés agglutinés devant.

Aliocha

@ F68.10

Voilà, le drap rouge, et une pique dans le flanc.
Le problème de fond n'est pas l'intégrisme, qui est une conséquence, mais de ne pas le devenir pour l'éradiquer, et que la corrida reste aux arènes qui lui sont dévolues.
Désigner les musulmans comme cause de nos problèmes est un sophisme qui ne résoudra pas le problème particulier que pose l'islamisme, qui est une conséquence de nos incapacités à faire respecter les lois bien au-delà de la communauté en question.
En ce sens, Brochand comme Zemmour font la même erreur que Ovadia Yossef.

Lodi

@ Patrice Charoulet
"Tous les racistes du monde entier (il y a en de toutes les couleurs, de toutes les cultures, de tous les pays) ne suivent pas du tout l'excellent exemple de la justice. Ils se permettent de juger un million ou un milliard de personnes à la fois. Le racisme est une erreur de pensée, une injustice. Il consiste à attribuer, dès sa naissance !, à quelqu'un les défauts supposés du groupe auquel il est censé appartenir."

Sauf que de nos jours on traite de racistes des gens n'étant pas aveugles aux tares des musulmans.
Et qui peuvent vouloir, donc, repousser une immigration où trop nous rendent le mal pour le bien.

Un Japonais a mangé une Néerlandaise à Paris. Mais si ce genre de choses arrivait aussi souvent que les attentats musulmans, et si accessoirement les Japonais se permettaient d'autres abus, il ne serait pas opportun d'en accepter comme touristes - ou immigrés.

Tous les peuples et religions ont leurs moutons noirs, le problème des musulmans est qu'il y en a vraiment beaucoup - sans parler des moutons gris, ceux qui ne tuent pas encore mais menacent les Juifs, les femmes et la laïcité. C'est une différence non seulement de nombre, mais de nature.

Une immigration de masse ne peut se traiter comme une série d'enquêtes individuelles sur les immigrés, pour la double raison qu'on ne sait pas faire de pré-crime comme dans Philip K. Dick, et que beaucoup d'immigrés s'introduisent illégalement chez nous.
Il est donc juste d'écarter a priori les individus à risque, donc tous les musulmans, car il est toujours juste qu'une chose réponde à sa fonction : or une immigration est censée servir le pays, et non le pays servir l'immigration.

Autre chose, ce n'est pas la fable que vous citez qui décrit notre situation, mais une autre :

LA LICE ET SA COMPAGNE

Une Lice étant sur son terme,
Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
Fait si bien qu'à la fin sa Compagne consent
De lui prêter sa hutte, où la Lice s'enferme.
Au bout de quelque temps sa Compagne revient.
La Lice lui demande encore une quinzaine.
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu'à peine.
Pour faire court, elle l'obtient.
Ce second terme échu, l'autre lui redemande
Sa maison, sa chambre, son lit.
La Lice cette fois montre les dents, et dit :
Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
Si vous pouvez nous mettre hors.
Ses enfants étaient déjà forts.

Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette.
Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête,
Il faut que l'on en vienne aux coups ;
Il faut plaider, il faut combattre :
Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Ils en auront bientôt pris quatre.

Essayons de ne ni nous moquer des morts, ni des Français qui viendront après nous, et que le chantage au racisme condamne au danger musulman, savoir l'immigration de la religion du croissant, savoir celle qui se singularise par le fait de rendre le mal pour le bien.

F68.10

@ caroff
"Le reproche qui peut lui [Zemmour] être adressé c'est d'être un peu trop subtil sur ces sujets et pas assez "politique". Il n'aurait pas dû pointer que sous Pétain 75 % des Juifs français avaient survécu alors que ceux d'origine hollandaise avaient été exterminés à la même hauteur. Ce qui est factuel... Il faut faire confiance aux journalistes malfaisants et aux politiques incultes pour relever lourdement en les déformant ce que j'ai personnellement appris lors de mes lectures et de mes discussions avec des historiens."

En toute franchise, cette histoire des juifs sous Pétain à la sauce Zemmour m'est passée complètement au-dessus du chapeau. J'y ai vu un énième psychodrame autour des juifs en France...

Mon propos est essentiellement que, non, je ne vois pas chez Zemmour de volonté de nier des droits fondamentaux et civiques aux juifs. Il a voulu masser l'ego de certains Français dans le sens du poil avec cette histoire de Pétain, et s'amadouer un certain électorat. Mais il ne remet pas en cause la citoyenneté des juifs, ni ne part en vrille sur un pouvoir juif de manière hyperbolique. Il est sur une ligne "napoléonienne" classique: les droits civiques aux juifs, mais pas de droits aux juifs en tant que peuple. Et il veut faire de même sur l'islam. Ce qui n'est pas le point le plus contestable de son idéologie politique.

Les juifs et Pétain selon Zemmour, c'est une histoire d'esbroufe médiatique. Qui montre juste qu'en France, on n'arrive qu'avec peine à refermer un passé car on aime se faire nos guerres idéologiques et faire durer le plaisir...

À mon sens, il n'y avait aucun intérêt politique à parler de cela. En tant que personnalité publique de type polémiste et non pas politique, il y avait quand même un intérêt à en parler. Mais il l'a traité sur un mode cherchant la polémique et le conflit, et l'assumant. Il ne l'a pas vraiment traité en tant qu'historien. Il n'y avait pas grand-chose de constructif dans tout cela. Si ce n'est montrer les dents face à la gauche en exagérant la mansuétude de Pétain et en se gargarisant des cris d'orfraie que cela susciterait.

"Mme Le Pen préfère filer doux sur tous ces thèmes en intimant aux élus du RN de se montrer discrets. Pourtant l'antisémitisme de droite qui en anime une bonne partie reste très présent, tout comme le prouve l'un des contributeurs adepte des puits de pétrole qui sévit ici..."

Je suis en effet toujours surpris d'en constater la prégnance. Et je ne fais pas ici référence à la personne à qui vous faites référence, dont les propos sur les juifs me passent tout autant au-dessus du chapeau.

Quand je vois les débats sur l'antisémitisme et les juifs en France, j'ai l'impression d'assister à un combat qui n'est pas le mien. Je n'arrive même pas à fixer mon esprit sur les propos de la personne que vous visez. Et je peine à décortiquer les mécanismes psychologiques de ces discussions. Je suis juste scié de voir que la question des juifs est toujours un prétexte à remettre en cause les normes démocratiques, comme si ces normes démocratiques devaient s'effacer au prétexte que des juifs vivent en France...

Et c'est un peu pareil pour Zemmour, Pétain, et les juifs. Cela me passe un peu au-dessus du chapeau...

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@ Aliocha
"Je parlais des suppôts de Zemmour, Marchenoir, Robert par exemple, ainsi que de tous les intégristes, juifs y compris, qui sont, je le répète, soumis à l'image d'un dieu violent"

Monsieur Ovadia Yossef n'est pas juste "un intégriste" "soumis à l'image d'un dieu violent". Il est, parmi nombre de juifs orientaux religieux, considéré comme une autorité de premier ordre en matière de loi juive.

Cela ne donne pas vraiment une bonne image à cette portion du judaïsme.

Je le répète: Monsieur Ovadia Yossef n'est pas exactement n'importe qui.

Autant je peux défendre les droits fondamentaux et civiques des minorités telles que les juifs, et je sais pourquoi je le fais, autant je pense qu'il est nécessaire d'affirmer que nombre de propos circulant dans les milieux religieux, juifs compris, comme ceux que je vous ai mis en exergue, sont complètement barges. Et méritent d'être signalés comme barges, même en face de la chape de plomb pesant en France sur les sujets religieux, et sur le judaïsme en particulier, pour les raisons historiques que l'on sait.

Le dire, que ces propos sont barges, ce n'est pas un appel au meurtre de juifs. C'est simplement vous souligner le fait qu'il n'est pas nécessaire d'être philosémite pour avoir un problème avec la vision de la France que promeut Zemmour. Ce sont là des choses bien différentes, et votre tentative de ramener la notion de démocratie systématiquement à celle des droits des religions, comme l'abattage rituel, n'est pas exactement à mon goût... Ce ne sont donc pas les propos que Zemmour tient ou ne tient pas au sujet des juifs qui motivent spécifiquement mon appréciation politique de sa personne et de son idéologie politique ; idéologie qui me pose problème sur nombre de points indépendamment de Pétain et les juifs.

Parce que Pétain, Zemmour et les juifs, à force, cela devient une distraction. Un peu comme le drap rouge est une distraction pour le taureau. Il regarde le drap rouge, se rue dedans, et ¡Hola!... une petite pique dans le flanc...

Et tout le monde applaudit.

Patrice Charoulet

Racisme ou justice ? Justice !

J'ai lu dans le « JDD » qu'achète mon meilleur ami, avocat, et à qui j'en ai parlé, l'article sur Pierre Brochand qui a servi de soubassement à votre texte. Vous citez notamment « Le chantage au racisme est commode. Après, on peut tout dire ». Vous dites que c'est une « remarque pertinente ». Vous ne le citez pas, mais je citerai de Brochand « La sentence de mort est l'accusation de racisme ». Je souhaite répondre à Brochand, comme à vous.

Votre blog a pour nom « Justice au Singulier ». « Justice » : beau mot ! Justice ou racisme ? Justice ! Dans notre pays, la justice est rendue grosso modo fort bien. Bien des gens s'en plaignent. Pas moi.
Ce n'est pas à vous qui avez été avocat général, ni à sbriglia, ni à genau, que j'apprendrai comment la justice fonctionne.

J'observe que l'on met en cause, que l'on instruit, que l'on juge, après avoir entendu les témoins, le parquet, les avocats. Mais juge-t-on mille personnes, un million de personnes, un milliard de personnes à la fois ? Non. Une seule personne, après avoir examiné avec soin son dossier.

Tous les racistes du monde entier (il y a en de toutes les couleurs, de toutes les cultures, de tous les pays) ne suivent pas du tout l'excellent exemple de la justice. Ils se permettent de juger un million ou un milliard de personnes à la fois. Le racisme est une erreur de pensée, une injustice. Il consiste à attribuer, dès sa naissance !, à quelqu'un les défauts supposés du groupe auquel il est censé appartenir.

J'ai été prof de français jusqu'à 65 ans. Mon auteur favori est La Fontaine. Pour le sujet qui m'occupe, la relecture à laquelle j'invite chacun est « Le Loup et l'Agneau », merveille des merveilles. Pour qui me dira ne pas avoir le temps de la chercher, je ne citerai que la fin :

« Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait, si je n'étais pas né ?
Reprit l'agneau, je tète encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point.- C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge. »
Là-dessus au fond des forêts
Le loup l'emporte, et puis le mange
Sans autre forme de procès. »

Le dernier mot n'est pas le moins important. Car dans un procès, il s'agit pour le juge d'être juste. Et ne jamais penser et agir en raciste, comme le loup (« Si ce n'est toi c'est donc ton frère »).

caroff

@ F68.10 13h50
"Quant à Zemmour, non, je récuse l'appréciation comme quoi il fait appel aux "pires sophismes antisémites de la fin du XIXe siècle"."

Moi aussi. Il s'en est expliqué maintes fois.

Et je l'ai trouvé encore trop gentil avec Yannick Jadot qui l'avait traité de juif de service lors d'un débat de la présidentielle !

Le reproche qui peut lui être adressé c'est d'être un peu trop subtil sur ces sujets et pas assez "politique".
Il n'aurait pas dû pointer que sous Pétain 75 % des Juifs français avaient survécu alors que ceux d'origine hollandaise avaient été exterminés à la même hauteur. Ce qui est factuel...
Il faut faire confiance aux journalistes malfaisants et aux politiques incultes pour relever lourdement en les déformant ce que j'ai personnellement appris lors de mes lectures et de mes discussions avec des historiens.

Sur l'islam et ses dangers, les événements passés et actuels lui donnent entièrement raison.
Mme Le Pen préfère filer doux sur tous ces thèmes en intimant aux élus du RN de se montrer discrets. Pourtant l'antisémitisme de droite qui en anime une bonne partie reste très présent, tout comme le prouve l'un des contributeurs adepte des puits de pétrole qui sévit ici...

Aliocha

@ F68.10

Je parlais des suppôts de Zemmour, Marchenoir, Robert par exemple, ainsi que de tous les intégristes, juifs y compris, qui sont, je le répète, soumis à l'image d'un dieu violent qui n'existe que dans leur représentation mentale, image contredite par l’Évangile et tous les prophètes.

https://www.youtube.com/watch?v=erIgelUhqoc

F68.10

@ Aliocha
"Lisez donc les arguments de Brochand, pour vous apercevoir dans quel piège réciproque il s'enferme, avec Zemmour et tous ses suppôts, qui vont jusqu'à en appeler aux pires sophismes antisémites de la fin du XIXe siècle pour justifier leur racisme."

Je n'ai pas accès à l'interview de M. Brochand. Je ne peux pour l'instant que commenter les commentaires. L'exercice ne permettrait pas de déterminer si les commentaires sont oui ou non des commentaires déformant l'entretien de M. Brochand. Donc, non, je ne peux déterminer si, oui ou non, il appelle aux "pires sophismes antisémites de la fin du XIXe siècle".

Quant à Zemmour, non, je récuse l'appréciation comme quoi il fait appel aux "pires sophismes antisémites de la fin du XIXe siècle".

Zemmour fait appel à une forme d'imaginaire républicain que je juge (significativement) déformé, mais qui, non, ne tombe pas, de ce que j'en ai vu, dans les poncifs antisémites.

C'est une des raisons pour lesquelles je me refuse à ranger Zemmour dans la même catégorie que le RN. Zemmour représente pour moi une forme de droite dure qui n'est pas antidémocratique. Le RN représente pour moi une forme de droite dure qui est antidémocratique et qui se refuse à condamner de manière autre que rhétorique et superficielle ce que j'appelle l'extrême droite.

Personnellement, je réserve la qualification d'"extrême" dans "extrême droite" et "extrême gauche" aux mouvements qui cautionnent la violence pour s'opposer aux normes démocratiques et constitutionnelles.

Mon opposition à Zemmour se cristallise sur sa politique étrangère. Mais même si sa politique étrangère me convenait, la position de Zemmour me semble surjouer l'imaginaire républicain dans un sens qui me déplaît pour de nombreuses raisons, et je ne pourrais pas non plus le soutenir.

Je n'appelle pas non plus la position de Zemmour du "racisme". Celle de ses soutiens peut, par contre, parfaitement s'apparenter à de la haine raciale ou même du racisme. Mais je ne peux cautionner cette appréciation que vous portez sur Zemmour.

Si l'antisémitisme, c'était Zemmour, l'antisémitisme ne serait pas un problème. Et l'antisémitisme est un réel problème.
Et je ne suis pourtant pas un philosémite.

"Les six millions de victimes de l'Holocauste sont les réincarnations des âmes des pécheurs, de gens qui on transgressé et ont fait toutes choses qu'ils n'auraient pas dû faire. Ils ont dû être réincarnés pour accomplir ainsi leur pénitence." -- Ovadia Yossef.

"Il y eut un tsunami et nombre de catastrophes naturelles terribles parce qu'il n'y eut pas suffisamment d'étude de la Torah. Les Noirs y résident [à la Nouvelle Orléans]. Est-ce que les Noirs étudient la Torah ? [Dieu a dit] faisons un tsunami et noyons-les." -- Ovadia Yossef.

"Les Goys ne sont nés que pour nous servir. Sans cela, ils n'auraient aucune place dans ce monde - autre que de servir le peuple d'Israël." -- Ovadia Yossef.

"Ces malfaisants, les Arabes - il est dit dans la Gemara [Talmud] que Dieu se repent d'avoir créé ces fils d'Ismaël." -- Ovadia Yossef.

"[Les musulmans] sont stupides. Leur religion est aussi immonde qu'eux." -- Ovadia Yossef.

Ce genre de judaïsme me fait vomir. Je ne contextualise peut-être "pas assez", mais, quand même... comment accepter ce genre de propos ?? Et ce n'est pas là la fin du 19e siècle mais le début du 21e siècle.

Avant de taper sur Zemmour pour antisémitisme, il serait temps que certains propos, juifs, cessent de nourrir l'appréciation comme quoi il y a nombre de problèmes de fond de même nature dans le judaïsme que dans l'islam ou le christianisme. Parce que si on veut trouver de quoi nourrir la haine des juifs, il est très (trop ?) facile de pêcher dans les propos de leurs propres autorités théocrates. C'est là un jeu d'enfant.

Je vous suggère donc de cesser de jouer à ce type de petits jeux. C'est malsain, et cela ne mène jamais bien loin...

Isabelle

« Une fois que le voile islamique s’impose, il est très difficile de le faire partir, c’est la meilleure preuve qu’il n’est pas un choix. C’est vrai en Iran, c’est vrai ici. » Florence Bergeaud-Blackler

https://twitter.com/FBBlackler/status/1645835005325606915

Bill Noir

@ Serge HIREL

« La désimmigration »

Nous ne sommes à l'évidence pas sur la même ligne sur la question de la destruction invasive de notre pays par l'afflux ininterrompu de musulmans depuis 1945 et son accélération folle depuis 1962.
Propulsés dans le vide l'un et l'autre du 30e étage d'un immeuble vous êtes celui qui se dit « Pour le moment tout va bien, pourvu que ça dure » et moi « Dans une poignée de secondes je suis mort ».

C'est avec beaucoup de désinvolture que vous parlez allègrement de l'invasion (c'est le mot qui convient) musulmane de la France.
Aucun citoyen français n'a jamais souhaité cohabiter avec les musulmans, y compris ceux qui les faisaient venir pour faire tourner leurs machines. Pas plus que les officiers putschistes qui ramenèrent leurs harkis… des bons chrétiens torturés par leur faute d'avoir « fabriqué des collabos ».

Cette noria incessante de musulmans depuis lors, détruit inexorablement l'âme de notre peuple, de notre pays, de notre civilisation… on ne peut pas leur en vouloir, ils ont la leur depuis 14 siècles, et elle est dominatrice et se veut universelle.

Vos arguties de juriste ne valent rien face à ce danger qui pèse non seulement sur nous mais sur l'Europe entière, un continent à prendre jusqu'à Hammerfest sans faire d'arrêt à Poitiers !

Vos références sur le droit du sol, droit du sang ne tiennent pas la route, cette dialectique est sans rapport avec la situation dramatique du pays.
Ces gens viennent, sont venus sans qu'on le leur demande, contre notre gré, ils nous submergent, ils doivent repartir, leurs pays ont besoin d'eux, ils nous doivent beaucoup, ils ont appris chez nous, leur savoir sera utile pour leur pays, s'il le faut on pourra leur fournir un pécule honorable… au point où on en est !

De vous à moi, je vous avoue que c'est vous qui voyez juste, la France va devenir une province mahométane mais c'est vous qui serez le cocu… vous me donnez l'impression de ne pas être très perspicace sur ce qui nous attend.

Marcel P

La Russie de Poutine confirme bien le péril que constitue l'immigration clandestine africaine et moyen-orientale et, d'une manière générale, le poids de "l'antagonisme colonial".

L'action de la Russie en Afrique, notamment au Mali, et la revendication de Poutine d'être dans le camp décolonial, contre la France coloniale, ce n'est pas une déclaration gratuite. Cela joue sur les deux tableaux : déstabilisation de nos intérêts à l'étranger, déstabilisation en interne sur le territoire français.
C'est dans la continuité de l'ingérence de l'URSS contre les intérêts français, du temps où Poutine était au KGB. Cela se poursuit. C'est un calcul basé sur un potentiel réel de déstabilisation, ce n'est pas une prise de position purement idéologique au hasard.

L'action de la Russie en Biélorussie contre les frontières polonaises et lituaniennes, ce n'est pas plus gratuit. L'opération est devenue évidente en 2021, en amont de l'invasion de l'Ukraine. Un ballet d'avions partant à vide des territoires russes ou associés et revenant chargés de candidats à l'invasion clandestine de l'Europe. Les mêmes envoyés à la frontière, protégés par les garde-frontières, avec instruction en arabe de tenter de passer la frontière avec des enfants dans les bras, en ayant l'air sale et fatigué. Le tout sous les caméras de Russia Today se chargeant de dénoncer les malveillances des autorités polonaises et lituaniennes protégeant les frontières de l'UE.

Donc, oui, Brochand pointe du doigt un problème bien réel. Mais quel est son soutien politique en France, sachant que les partis les plus préoccupés par cette question se sont complètement fait flouer par leurs alliances internationales contradictoires ?
Les organes de propagande russe dénoncent en Europe ce que les pro-moscovites égarés croient être le modèle russe que pourrait suivre la France : ceux qui réclament une politique ferme aux frontières françaises ont les yeux pleins de larmes lorsqu'ils observent une politique ferme aux frontières polonaises et lituaniennes ; ceux qui réclament une politique de fierté nationale et un pouvoir fort se félicitent de la contestation et du désordre en France.

Vamonos

@ Serge HIREL | 12 avril 2023 à 16:53

Votre commentaire a retenu toute mon attention… deux fois. Vous décrivez avec brio et humour la course à l’échalote pour régler la lourde facture laissée par Ségolène Royal. J’ai l’impression d’assister à une pièce de Feydeau avec claquements de portes.

Toutefois, je ne comprends pas l’irruption de Picsou. Serait-ce un réflexe d’anti-américanisme ? Le richissime canard inventé par Walt Disney n’a pas sa place au milieu de ce vaudeville franco-français. Christophe Castaner et Alain Minc ont été nommés par la gauche française pour gérer des sociétés d’autoroute françaises. Leur engagement désintéressé pour les valeurs socialistes a bifurqué vers la défense des intérêts de la société de consommation dans ce qu’elle a de plus vil : l’automobile.

Lodi

@ Serge HIREL
"Mais il n’est pas interdit de construire une politique d’aide au développement dont les acteurs seraient en majorité des Français d’origine immigrée. Cette voie serait probablement plus efficace que les « opex » dont on sait aujourd’hui les limites. Dans les années futures, l’aide massive au développement sera pour nous - et l’Europe au sens large - le meilleur moyen de limiter le tsunami de migrants qui nous attend si le continent africain reste économiquement un nain. Le meilleur moyen aussi de se créer de nouveaux marchés dans les Etats qui la recevraient. Etats-Unis et Chine l’ont déjà bien compris..."

Si, c'est interdit.
Les pays arabo-musulmans sont souvent riches de pétrole et autres choses semblables, il n'y a pas de raison de ponctionner dans notre or pour des gens pleins d'or noir. Ils sont pauvres parce que leurs dirigeants captent la manne pétrolière.
C'est un problème politique... Comme on ne va pas coloniser, payer ces gens qui ne sont pas pauvres comme d'autres d'être dépourvus de matières premières profitables, ce serait verser dans le tonneau des Danaïdes.
À une époque où on parle d’économie, il faut toujours qu'on invente des "raisons" de dépenser.

Autre chose, les musulmans sont des ingrats, donner à des ingrats est toujours une très mauvaise idée. Bon, je précise, tous les musulmans ne sont pas des ingrats, mais ils ont innové en rendant le bien pour le mal en tant qu'immigrés. Il y a quelque chose de profondément taré chez eux, et en prendre bien acte.
Ce qui veut dire : les gens de cette sorte en veulent aux autres des bienfaits qu'ils reçoivent. Je ne pense pas opportun d'entretenir la machine de leur ressentiment par des grâces dont ils se sont déchus. Je refuse et de donner un centime pour l'intégration des immigrés musulmans ici, et pour leur remise au niveau chez eux.

Nous ne sommes ni leurs parents, ni Dieu tout-puissant pour être responsables de leur existence et devoir tout endurer pour eux.
Fi des faux devoirs ! Le nôtre est de rester libre et de transmettre cette liberté à nos enfants et à nos neveux.
Rien d'autre !

Si des gens veulent rendre le bien pour le mal à des gens qui nous rendent le mal pour le bien, ça les regarde, nul ne leur interdit de détruire leur épargne ou de se condamner au pain sec et à l'eau pour financer ces gens.
Dont je ne m'étonnerais pas qu'ils nous en veuillent après, soit qu'ils s'imaginent que tout le monde doive se priver pour eux, soit qu'ils se sentent humiliés qu'on ait osé penser qu'ils avaient besoin d'aide alors qu'ils sont si merveilleux, et pour tout dire, faits pour régner sur le monde.
En fait, ils seraient bien du genre à cumuler les deux.

Et je ne pense pas qu'il soit une très bonne idée de donner une sorte de rôle d'ambassadeurs culturels et économiques aux musulmans d'ici.
Franchement, le problème n'est-il pas leur manque de loyauté envers le pays ? Est-ce une idée opportune que de les renvoyer à leurs origines délétères si on veut qu'ils s’intègrent ici ?

Il faut empêcher de nouveaux musulmans d'entrer ici, être intraitables sur nos principes, et c'est tout.
C'est déjà beaucoup ! Cessons de croire sauver le monde, et surtout ce qui a le moins de valeur dans le monde, quand nous ne sommes même pas capables de veiller sur notre propre liberté !

Si nous voulons nous occuper de l'extérieur, favorisons ceux qui font tout pour préserver pour la liberté et ne sont pas des ingrats, Ukraine, Taïwan.
Ne tendons pas la main aux ingrats, qui nous la mordraient aussitôt ! Entre ces deux extrêmes, les autres situations doivent être étudiées au cas par cas.

Faute de ressources cognitives, monétaires et temporelles, l'aide au développement est un calcul de vie.

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