Adrien Franque est un journaliste de Libération spécialisé dans les médias et pourtant il a écrit le 2 mai un article sur Sud Radio (SR) qui permet de douter de sa compétence et de son honnêteté. En tout cas, à le lire, il est manifeste qu'il n'a jamais pris la peine d'écouter cette radio tout au long d'une journée, même pas dans ses séquences de débats, de questionnements, de convictions et de contradictions. Qu'elles concernent la Matinale avec Patrick Roger, Valérie Expert, Jean-Jacques Bourdin, André Bercoff (AB) ou les vraies Voix animées par Cécile de Ménibus et Philippe David auxquelles j'ai le plaisir et l'honneur de participer chaque soir.
Sud Radio serait "populiste" et "très présente sur les réseaux sociaux où elle participe à la diffusion des théories du complot et d'idées d'extrême droite".
Cette aberrante dénonciation se croit confortée par un portrait exclusivement à charge d'André Bercoff : "Le complotisme à micro ouvert", ce dernier animant une émission très suivie de 12 h 30 à 14 heures.
Même si le directeur général de SR, Patrick Roger, a répliqué avec justesse et mesure à ces absurdes accusations, il n'est pas inutile que d'autres, pouvant être plus libres dans leur expression, prennent la relève.
Avant d'aborder le fond de cette charge de Libération, je voudrais insister sur un élément extrinsèque qui démontre bien l'originalité de cette radio et son absence de corporatisme et de repliement sur soi. À mon sens elle est le seul média qui, sur les réseaux sociaux, à partir d'une conception ouverte et exigeante du pluralisme, permet une discussion parfois critique de ses pratiques. Il n'est pas rare par exemple qu'AB et certains de ses choix soient discutés. Libération, à l'évidence, n'a jamais poussé la liberté jusque-là !
Il faut revenir à AB puisque, à l'évidence, c'est à partir de cette seule personnalité et de cette unique émission que le journaliste Adrien Franque a fantasmé. Pour ma part je n'ai aucune raison d'avoir le "Bercoff" honteux et si j'avais été en relation avec les deux journalistes qui ont écrit ce réquisitoire, je n'aurais eu aucun mal - sans me réfugier dans l'anonymat - à défendre AB et en même temps à regretter que son extrême intelligence et son grand talent de questionneur donnent l'impression de s'attacher exclusivement aux dissidences sociales, politiques et intellectuelles. Il est normal de leur donner la parole mais j'aurais apprécié que la verve et le verbe de AB projettent leur singularité souvent provocatrice sur des thèmes consensuels, des écrits ou des propos sans rupture forcément avec la pensée dominante, qui n'a pas tort par principe en tant que telle.
Si AB est une richesse stimulante, cela tient précisément au fait que son émission est seulement une partie d'un tout qui constitue SR comme une radio aux antipodes de la caricature maligne produite par Adrien Franque. Je défie celui-ci, s'il acceptait de se se remettre en cause, de trouver la moindre trace de ce qu'il annonce comme une tonalité générale de Sud Radio dans la Matinale, ou chez Valérie Expert, Jean-Jacques Bourdin et dans les Vraies Voix.
Dans cette dernière émission de débats, de controverses et de drôlerie que je connais bien, puis-je insister sur la contradiction qui y règne et résulte par exemple de la présence, les mardi et jeudi soir, de Françoise Degois, une journaliste de gauche affichant clairement et avec talent ses convictions. Elle intervient également le jeudi dans la Matinale. Dans l'espace médiatique, je ne suis pas sûr qu'on puisse me donner l'exemple d'une telle professionnelle à la fois engagée et passionnée dans la défense de ses causes. Lecteur et téléspectateur compulsif, je n'en trouve pas. Ma confrontation avec elle et avec d'autres, présents ou non sur le plateau, démontre que réduire SR à une image complotiste et d'extrême droite n'a rigoureusement aucun sens.
Elle a d'autant moins de pertinence, et même est franchement grotesque, si je rajoute, pour en démontrer l'inanité, Olivier Dartigolles, chroniqueur de haute volée et communiste de surcroît, et d'autres moins médiatisés mais sans la moindre empathie pour la droite ou l'extrême droite. Normalement, dans une démocratie, cet étiquetage devrait être inutile et relèverait presque d'une inquisition obscène mais c'est Libération qui me contraint à ce dévoilement.
Il n'y a pas plus de lucidité ni de bon sens à encaserner SR dans un populisme qui n'est pas le sien et dont j'aurais apprécié que Libération en donnât une définition. Suis-je malicieux si j'ose avancer qu'est populiste tout ce que Libération n'approuve pas ?
Derrière cette double page de Libération, je perçois une mauvaise action très éloignée d'une authentique information et d'une vision impartiale et équilibrée. Elle me semble surgir à cause d'un constat et d'un déclin.
Le constat. Libération a beau traiter SR avec condescendance, le fait est que cette radio monte, progresse et ce n'est pas par hasard. Son slogan "parlons vrai" implique un "parlons libre", l'un et l'autre séduisant de plus en plus dans un monde médiatique où généralement ils font défaut, en tout cas en plénitude.
Le déclin. Où est passé le Libération que j'ai beaucoup lu où une imprévisibilité vive, inventive, honnête n'avait pas encore été remplacée par une prévisibilité se qualifiant de progressiste et devenue ennuyeuse à force d'avoir fait passer ses préjugés avant la réalité ?
Oui, Libération s'est vraiment égaré sur Sud Radio.
@ Patrice Charoulet | 29 mai 2023 à 15:11
Donc si je comprends bien, vous nous expliquez que les opinions politiques se transmettent par l'ADN ? Vous êtes un gros raciste, en fait. Infiniment plus que Jean-Marie Le Pen, qui n'a jamais prétendu une telle chose.
Quant à votre citation de Marine Le Pen, elle est parfaitement raisonnable, contrairement à ce que vous insinuez. Elle s'opposait à la candidature d'Eva Joly à l'élection présidentielle de 2012, au motif, non seulement qu'elle n'était devenue française qu'à l'âge de vingt ans, mais qu'elle avait la double nationalité française et norvégienne. Double nationalité dont Marine Le Pen voulait supprimer la possibilité.
Une prise de position parfaitement défendable. Aux États-Unis, par exemple, Eva Joly n'aurait pas pu être candidate au poste de président, étant née en Norvège. D'ailleurs, les préventions de Marine Le Pen la concernant étaient justifiées : en tant que candidate écologiste, elle a proposé que la France abandonne son siège au Conseil de sécurité de l'ONU, au profit de l'Union européenne. On ne peut pas dire que cela dénote une loyauté extrême envers son pays d'adoption.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 mai 2023 à 00:55
Florilège Le Pen
« Vous savez bien, Monsieur Mendès France, quel est votre réel pouvoir sur le pays. Vous n'ignorez pas que vous cristallisez sur votre personne un certain nombre de répulsions patriotiques et presque physiques. » (février 1958)
« Monsieur Durafour-crématoire, merci de cet aveu. » (2 septembre 1988)
« (de Kofi Yamgnane, secrétaire d'Etat) Monsieur Miam-miam (28 mai 1997)
« (de François Fillon) On l'appelle Fidel Castré. » (25 février 2010)
P.-S. : Le Pen fille : « Je trouve profondément indécent que quelqu'un qui est devenu français à 20 ans puisse poser sa candidature. » (28 mai 1997)
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 mai 2023 à 15:11
@ Serge HIREL | 08 mai 2023 à 16:18
"Il est tout à fait possible de respecter quelqu’un tout en étant en désaccord avec lui, n’est-ce pas ? Et même de dialoguer avec lui... "
Je suis tout à fait d'accord avec vous, mon problème est que je suis rarement d'accord avec vous :)
Mon jugement sur la presse internationale n'est pas meilleur que sur la française.
Mais dans ma façon de penser il faut lire ce qu'on hait pour pouvoir réagir, donc je lis sur Internet.
Je ne fais pas plus confiance au New York Times et au Washington Post que je fais confiance à The Guardian.
J'ai vécu à Téhéran à partir de 1976 et en suis reparti précipitamment en mars 1979, vous savez pourquoi.
J'avais lu alors les trois cités plus haut et savais ce que disait Le Monde, à savoir que le Shah d'Iran était le nouvel Hitler, et sa SAVAK la nouvelle Gestapo alors qu'on vivait à Téhéran comme à Paris. Les dirigeants étaient corrompus, bien sûr, comme tout le monde, sauf qu'ils ne s'en cachaient pas !
J'avais même dû dire à ma secrétaire iranienne, 25 ans, qui parlait couramment anglais et français, de porter une jupe un peu plus longue au travail, c'était la mode de la minijupe alors, dans son cas c'était une microjupe !
Ces journaux ont fait cadeau de l'Iran à Khomeini au nom de la démocratie.
J'ai une longue liste d'âneries de journalistes, les nôtres et les anglophones.
Lesquels oubliaient de mentionner la révolte des Mau Maus de Jomo Kenyatta au Kenya tout en critiquant la France sur l'Algérie, pourtant les bérets rouges britanniques n'avaient rien à envier aux paras de Massu.
Evitez de m'écrire en doutant de ma parole "Et cette histoire de pseudo douteux(...)est assez fantaisiste" je risquerais de le prendre pour une insulte...
Je suis un vieux conservateur et crois à la courtoisie et la politesse.
Vous parlez de choses dont vous ne savez strictement rien, je parle d'expérience, seulement d'expérience personnelle, je ne suppose pas !
J'ai compris, vous n'aimez pas avoir tort et avez un besoin de dominer, au moins verbalement, d'avoir le dernier mot ! Ce sera dur avec moi !
J'ai au moins mon grand âge pour expliquer mon tempérament guerrier.
Cordialement
P.-S.: il est tout à fait possible de respecter quelqu’un tout en étant en désaccord avec lui, n’est-ce pas ? Et même de dialoguer avec lui.
Rédigé par : Claude Luçon | 09 mai 2023 à 01:29
@ F68.10 | 08 mai 2023 à 07:07
« Navré. Les médias français sont bel et bien désespérants. »
Le problème qui se pose avec les médias français, mais c’est aussi vrai pour les médias étrangers, est que désormais pratiquement tous les éditos, chroniques, articles de presse reposent sur des sondages.
Rien de tel que de se reposer sur les sondages pour faire prévaloir une opinion. Raison pour laquelle LFI procède à ses propres enquêtes d’opinion. Outre le fait que ça coûte moins cher qu’un institut de sondage traditionnel, l’avantage est surtout que l’on peut poser des questions orientées qui permettent d’avoir une réponse en adéquation avec la réponse que l’on attendait.
C’est la raison pour laquelle les députés LFI nous sortent des chiffres complètement loufoques, ceci d’autant plus que le panel qui est consulté ne figure pas dans les élites intellectuelles.
Personnellement je n’ai jamais été consulté par aucun institut de sondage que ce soit pour donner une opinion politique ou sur mes lectures, chanteurs, plats préférés et j’avoue que certains sondages notamment sur les personnalités préférées des Français me laissent dubitatif…
Rédigé par : Achille | 08 mai 2023 à 20:38
@ Serge HIREL
"Permettez-moi de vous conseiller le même remède que celui que j’ai suggéré à Claude Luçon : ne lisez pas la presse française."
Non, Monsieur. Je lirai la presse française pour bien me convaincre qu'elle est bel et bien désespérante.
C'est important d'observer la médiocrité pour se convaincre qu'elle existe bel et bien et qu'elle n'est pas une illusion.
Rédigé par : F68.10 | 08 mai 2023 à 19:04
@ Claude Luçon | 08 mai 2023 à 01:46
Contrairement à ce que laissait supposer votre précédent commentaire, il vous reste donc un peu de considération pour la presse française, du moins pour l’un de ses grands titres. Il est habituel en France, dans de nombreux milieux, de la dénigrer et de prétendre qu’à l’étranger, tout va mieux... Admettons que certaines têtes d’affiches ne brillent pas par leur goût de l’investigation indépendante, leur volonté d’oser résister à la pensée unique. Mais n’est-ce pas le cas également hors de nos frontières ?
Etant hors sujet, je ne développerai pas mon point de vue sur les raisons de cet état d’esprit, hormis pour dire que la satisfaction à tout prix du lecteur, qui aime lire ce qu’il pense, n’y est pas étrangère. Il ne faut jamais oublier qu’un journal est une entreprise et qu’à ce titre, il obéit aux règles du marché... ou, du moins, ne peut guère les ignorer.
Depuis une bonne quinzaine d’années, la situation ne s’est guère améliorée, sous la pression de directions elles-mêmes soumises à des concurrences économiques nouvelles, mais aussi parce que les méfaits de l’entre-soi se sont aggravés au sein de la corporation des journalistes. Un phénomène qui a créé des vedettes, mais peu de pointures de l’envergure, par exemple, d’un Labro. Entouré de jeunots aux dents longues, celui-ci a fini par quitter Le Figaro. Il aurait pu en être, à la fin des années 80, un directeur de la rédaction de la taille d’un Pierre Brisson si Robert Hersant avait eu les moyens financiers et la volonté de tenir tête à Mitterrand, qui poussait un autre candidat, alors à la tête de L’Obs. Même au Monde, aujourd’hui, les grandes signatures ne sont plus ce qu’elles étaient...
Pour conclure (provisoirement) sur cette question, j’ajouterai que cette situation économique et éditoriale de la presse ne me paraît pas un bon signe pour notre démocratie et que le pouvoir devrait être jugé aussi sur son manque de réactivité à son égard. Il est vrai qu’une ministre est chargée de sa tutelle, mais elle semble préférer le rôle de gendarmette prête à verbaliser à celui d’assistante sociale prête à concevoir un statut modernisé de la presse. Question : connait-elle un peu le dossier ?
Quant à vos états d’âme sur les Libanais en général et le Bercoff privé en particulier, ils n’ont pas à être commentés, bien que, toutefois, « me payer un Libanais »... Bon, vous voyez ce que je veux dire... Et cette histoire de pseudo douteux (Philippe de Commynes, d’une part, Guy de Commines de Marsilly, d’autre part) est assez fantaisiste...
Je tiens enfin à vous rassurer : vous n’êtes aucunement dans mon collimateur... et, lorsque je m’oppose à l’un de vos commentaires, ce n’est pas l’homme que je vise, mais l’idée ou le point de vue qu’il développe. Il est tout à fait possible de respecter quelqu’un tout en étant en désaccord avec lui, n’est-ce pas ? Et même de dialoguer avec lui...
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@ F68.10 | 08 mai 2023 à 07:07
« Les médias français sont bel et bien désespérants. »
Permettez-moi de vous conseiller le même remède que celui que j’ai suggéré à Claude Luçon : ne lisez pas la presse française, supprimez les chaînes françaises sur la liste des fréquences auxquelles votre téléviseur vous permet d’accéder... Les aigreurs d’estomac disparaîtront rapidement.
PS : Peut-être pouvez-vous conserver LCI... À ne regarder toutefois que lors des émissions animées par un journaliste que vous avez eu tout loisir de fréquenter sur la TSR... Faites attention : il a en ce moment une forte crise d’anti-poutinisme. C’est une maladie contagieuse... qui sévit aussi sur ce blog.
Rédigé par : Serge HIREL | 08 mai 2023 à 16:18
@ Serge HIREL
"Sans aucune précaution pour votre interlocuteur qui en reste ébaubi, vous élargissez le « cas Bercoff » à une exécution en règle des médias français, qui, selon vous, incompétents en information, se vautreraient dans la communication la plus vile..."
Navré. Les médias français sont bel et bien désespérants.
Rédigé par : F68.10 | 08 mai 2023 à 07:07
@ Serge HIREL | 07 mai 2023 à 19:23
"Sans aucune précaution pour votre interlocuteur qui en reste ébaubi, vous élargissez le « cas Bercoff » à une exécution en règle des médias français, qui, selon vous, incompétents en information, se vautreraient dans la communication la plus vile(...)je ne comprends rien à votre histoire d’ambassadeur dont Bercoff aurait utilisé le nom..."
Après avoir été abonné au Monde jusqu'en 59 (à Mogadiscio alors) et depuis 1954, avant, au Koweït, en Ethiopie, Mozambique et Italie, écœuré par les commentaires du Monde sur la déclaration de Charles de Gaulle, je me suis abonné au Figaro et le suis toujours par Internet.
À Mogadiscio où je suis devenu copain de notre Consul général en Somalie, Joseph Lambroschini dont le fils, Charles, devint des années plus tard rédacteur du Figaro !
Concernant Bercoff, il s'agissait de Guy de Commines de Marsilly qui a été mon ami. Connu à Alger en 1975 (où il était notre ambassadeur avant d'aller à Beyrouth comme ministre plénipotentiaire au Liban), et ami jusqu'à sa mort fin 1996 !
Bien sûr que Bercoff a fait sauter ce "détail" de son CV. Il avait dû présenter ses excuses !
Comme il a roulé ma fille dans la farine lors d'une transaction immobilière dans l'île Saint-Louis. Je n'étais pas à portée à l'époque, en 1982, à Lagos, dommage j'avais l'occasion de me payer un Libanais, n'ayant guère apprécié leur façon de concevoir le business en Afrique !
Demandez à François Fillon, il pourra vous dire qu'il est risqué de faire confiance à un Libanais.
Vous m'avez dans votre collimateur Serge mais je suis une cible vagabonde et dure à poursuivre, j'ai bougé beaucoup et rencontré beaucoup de gens, fait aussi bien des choses qui vous étonneraient, comme diriger le contrôle d'une éruption de pétrole sur le puits Tiguentourine TG40 alors en forage dans le sud-est du Sahara.
Je prévois les coups en n'écrivant ici que la vérité.
C'est plus simple et cela n'impose rien à mon imagination.
Vous perdez votre temps, et votre prose :)
Mais merci de lire mes commentaires !
Rédigé par : Claude Luçon | 08 mai 2023 à 01:46
@ Claude Luçon | 06 mai 2023 à 23:35
Sans aucune précaution pour votre interlocuteur qui en reste ébaubi, vous élargissez le « cas Bercoff » à une exécution en règle des médias français, qui, selon vous, incompétents en information, se vautreraient dans la communication la plus vile...
La première réponse qui me vienne à l’esprit se résume ainsi : si, comme d’autres sur ce blog, vous n’aimez pas la presse française, n’en dégoûtez pas les autres, qui, exerçant leur sens critique, y trouvent ce qu’ils y recherchent : de l’information vérifiée et des points de vue qui respectent les faits. Je dis bien la presse, et non ces innombrables bulletins de groupes politiques ou d’associations professionnelles, dont le seul but est de communiquer, c’est-à-dire d’enjoliver la vérité au profit exclusif des intérêts de ceux qui les éditent.
La deuxième réponse relève du simple bon sens : si vous n’aimez pas la presse française, ne vous donnez pas d’aigreurs d’estomac : ne la lisez pas, fermez votre téléviseur.
« On nous ment » est une vieille maladie des complotistes de tout poil. Vous ne serez pas le dernier à psalmodier cette rengaine fatiguée, pas plus que vous n’êtes le premier. L’un de vos prédécesseurs, gratteur de guitare, l’a même dit joliment dans une chanson qui, malheureusement, ne semble lui avoir assuré ni la fortune, ni la notoriété.
https://www.youtube.com/watch?v=axm0v61x3bQ
https://www.paroles.net/gerard-manset/paroles-on-nous-ment
Quant à Bercoff, qui possède un pedigree que beaucoup de ses confrères lui envient, ce qui explique l’animosité de certains d’entre eux, il est percutant, provocateur même, et se refuse catégoriquement à servir la soupe à celui qu’il reçoit... C’est une qualité que, personnellement, j’apprécie, parce qu’à chaque fois, son visiteur repart le sac vide... Chez Bercoff, on dit tout... ou on ne vient pas. « Tout », bien sûr, n’est pas censé plaire à tout le monde... surtout lorsqu’il s’agit de propos non labellisés par la bien-pensance. Je vous accorde cependant que, parfois, d’un naturel fougueux, il frise la ligne rouge...
Allez, pour ne pas vous paraître trop en colère contre votre commentaire quelque peu agressif envers lui et tous ses confrères, je conclus en vous offrant un petit sketch d’Anne Roumanoff... Il a un petit air d’actualité.
https://www.youtube.com/watch?v=fEMp_oVSpkU
P.-S. : je ne comprends rien à votre histoire d’ambassadeur dont Bercoff aurait utilisé le nom... Même la fiche Wikipédia le concernant, ouvertement rédigée par un ami qui lui veut du bien, n’en dit rien...
Rédigé par : Serge HIREL | 07 mai 2023 à 19:23
La faiblesse de ce blog est de s'appuyer seulement sur la communication des médias.
D'abord parce que les amateurs dominent nettement dans ce domaine.
Par exemple tout le monde nous rabâche que nous perdons l'Afrique. Nous peut-être, mais seulement nous ! Car si on se penche sur la classification des pays africains d'après leur PIB, on note que dans les dix premiers il y a quatre pays anglophones et un seul francophone, neuvième.
Qui est le premier ?
Le Nigeria dont personne ne parle, pas plus qu'on ne parle du Kenya et du Ghana !
Si ! On parle de l'Afrique du Sud qui se veut copain de Poutine, mais en oubliant de mentionner qu'il y existe toujours des Afrikaners, cinq ou six millions, descendants de Hollandais, Français et Britanniques qui sont ceux qui font fonctionner le pays. Aucun journaliste n'a demandé aux Afrikaners s'ils approuvent la politique extérieure de leurs leaders bantous ?
On oublie ici de consulter les publications des associations d'ingénieurs, et de l'IESF en particulier, pour savoir que du côté technologique et scientifique autant que de l'entrepreneuriat, on y découvrait une France très différente et pas particulièrement à la dérive.
Le chômage n'a jamais été aussi bas depuis des décades et bien des entreprises sont à court de personnel !
Les Français sont ceux qui travaillent le moins et bénéficient le plus des largesses de nos gouvernants pas plus compétents en gouvernance que nos médias le sont en information.
Tout et n'importe quoi pourvu qu'on le lise ou l'écoute
Que nos syndicalistes ne trouvent plus que la retraite pour y trouver une excuse pour une manifestation de plus. Alors qu'ils ne manifestent que pour que nous ne les oubliions pas !
En faisant d'un Libanais un tantinet véreux (j'en ai fait les frais en 1982), André Bercoff pour ne pas le nommer, une source de communication, seulement communication, il se garde bien de l'information, on sombre dans la m... boue ! Sauf bien sûr s'il y a un autre Bercoff. Celui dont je parle a dû présenter des excuses à un de nos plus grands ambassadeurs dont il avait utilisé le nom comme pseudo pour publier une de ses ordures habituelles.
Rédigé par : Claude Luçon | 06 mai 2023 à 23:35
@ Robert Marchenoir
"Pas mal, pas mal... malheureusement, ça sonne moins bien. Je doute qu'on puisse faire rentrer cette expression dans l'usage..."
"Démago", cela peut faire assez court et cinglant. M'enfin, y'en aura toujours pour nous dire que "démago", ce n'est pas un sigle infamant, car "demos" veut dire "peuple". Comme pour populisme.
Au final, on retombe toujours sur le même problème: l'incapacité à faire comprendre que la démocratie, ce n'est pas partir du principe que le peuple détient la vérité.
C'est partir du principe que la souveraineté se rattache toujours au peuple (ou société civile), et que cette souveraineté est inscrite dans diverses RÈGLES qui permettent son expression et qui répudient à cette fin les violations trop flagrantes de la raison et des libertés individuelles.
Je trouve qu'en France, nous avons une "élite" qui s'autonomise trop facilement du "peuple" et de la société civile en général. (Et la récente décision du Conseil constitutionnel sur le RIP, bien que logique, en est tristissime.) Mais, simultanément, nous avons un "peuple" qui passe son temps à nier l'utilité d'un minimum de règles, et qui le glorifie dans ce que certains appellent le populisme et que j'appelle la démagogie liberticide.
Deux plaies. L'une est pire que l'autre.
Rédigé par : F68.10 | 05 mai 2023 à 22:22
Démagogie suffit pour remplacer populisme, qui n'est pas réellement anti-démocrate au sens où il use de la démocratie pour arriver à ses fins trompeuses, mais plutôt une déviance de ses systèmes qui en pervertissent le fonctionnement, la mettant en péril par elle-même.
Les médias ont une responsabilité éminente sur la capacité de l'électorat à savoir faire le tri, c'est l'objet du dernier édito de Daoud :
"On en arrive à côtoyer, dans la bêtise, l'arbitraire populiste et à répéter que la légalité n'est pas dans l'élection ni dans la démocratie. En Algérie, dans les années 1990, les islamistes ressassaient ainsi qu'Allah les avait choisis et que la consultation du peuple devenait superflue dans ce cas et se trouvait contraire à la volonté divine. Ces raccourcis dangereux, les mêmes qui ont légitimé l'envahissement du Capitole aux États-Unis, sont désormais relayés par des faiseurs d'opinions, le clergé d'une partie des médias français. Et c'est là le risque le plus immense pour ce pays : les invasions barbares intérieures, par les « siens », qui s'autorisent l'ultime suprématie contre la démocratie qui les a vus naître. On a cru la France menacée par les flux migratoires ou la Russie de Poutine, elle se retrouve piégée et sommée de plier le genou de sa démocratie par une fraction de ses médias et une majorité de ses agitateurs politiques.
...
Cette trahison des médias vaut celle, ancienne, des clercs et avec une conséquence plus désastreuse. Dans la passion contre les « réformes » aujourd'hui, on se dispense encore de s'interroger sur le rôle de certains médias en France et sur la part de responsabilité dans le discrédit de la démocratie. On croit davantage que s'opposer à Macron et ses lois exonère de tout, y compris de l'examen de conscience. On devine déjà, peu à peu, et dans le courage à éclipses, que si un jour ce pays bascule dans l'extrême, c'est à cause de ce « travail » de contre-feu. Il va soumettre inévitablement les électeurs à l'obligation du mal pour éviter le pire. Et à ce moment, on criera encore à la responsabilité de l'autre, du Roi.
Un suicide français. Si l'expression garde sa mauvaise signature et que son auteur ne vaut pas mieux que ce qu'il dénonce, la formule revient à l'esprit. Ce suicide est en partie médiatique. Il se trouve dans l'avantage donné à la propagande plutôt qu'à l'exactitude. Et il gît dans ce choix d'infantiliser les opinions et les réduire à un usage des casseroles et quelques coupeurs d'électricité. Cela fait mal pour ce pays, cela fait mal pour son influence internationale et cela fait mal pour ceux qui, ailleurs, luttent pour la démocratie dans leur société. La « puérilocratie » n'est pas la démocratie et c'est un jeu dangereux lorsque les médias se cherchent une parenté amoureuse avec la casserolade. C'est une insulte à la liberté, aux grandes traditions journalistiques de la France."
https://www.lepoint.fr/postillon/la-grande-trahison-des-medias-05-05-2023-2519008_3961.php#xtmc=daoud&xtnp=1&xtcr=1
Rédigé par : Aliocha | 05 mai 2023 à 19:40
L'essence de Sud Radio, ce n'est, hélas, pas vous : c'est André Bercoff. Et Libération a raison : Bercoff est un personnage nocif. Il cultive le mensonge et le mal. C'est un manipulateur nihiliste qui ne cherche qu'à s'amuser, en déchaînant des forces funestes qui le dépassent.
Il me rappelle un peu le nihilisme russe du XIXe siècle, qui fut un précurseur important du communisme. Il est un complotiste au sens littéral du terme : il s'est livré à un authentique complot basé sur la désinformation et le mensonge, en 1983, en publiant un pamphlet sous le pseudonyme de Caton. Il s'agissait de servir les intérêts du Parti socialiste, en incarnant un responsable politique de droite inventé de toutes pièces.
Autrement dit, Bercoff a fait, à la demande de Jacques Attali et avec la complicité de François Hollande, du poutinisme avant la lettre.
Sans surprise, c'est ce qu'il continue à faire à Sud Radio, où il donne la parole à tous ceux qui servent les intérêts russes et anti-occidentaux : les soutiens du régime de Poutine, bien sûr, mais aussi tous ceux que le Kremlin favorise et encourage pour subvertir la France, l'Europe et les États-Unis. Comme au bon vieux temps de l'URSS.
Les négationnistes du Covid et les trumpistes fanatiques, entre autres, ont micro ouvert chez Bercoff.
Je ne parle pas, contrairement à ce que prétend la propagande populiste, de gens qui se contenteraient de critiquer tel ou tel aspect de la politique de Washington, Paris ou Bruxelles. Je parle de gens qui mentent ouvertement et systématiquement, et dont les mensonges mettent en péril notre société.
Je parle de gens qui prétendent que les vaccins contre le Covid sont inefficaces et dangereux, que Joe Biden est parvenu au pouvoir par la fraude électorale, que l'Occident a attaqué la Russie.
Je parle de gens qui n'auraient pas dû être invités à l'antenne du tout, d'inconnus sortis de nulle part dont les mensonges organisés acquièrent une crédibilité importante par le seul fait de recevoir le label "entendu chez André Bercoff". Quand ce n'est pas "invité permanent chez André Bercoff".
Le problème n'est pas que Bercoff ne leur pose pas de questions difficiles, qu'il n'ait pas vraiment lu leurs livres, qu'il ne se soit pas documenté sur les sujets dont ils se prétendent les experts. Sa paresse et sa complaisance sont évidemment à dénoncer, mais la faute de Bercoff n'est pas d'être "d'extrême droite". Elle est avant tout de ne pas être suffisamment "raciste". Il devrait exercer un minimum de discrimination envers les personnes qu'il invite.
Il suffit d'écouter cinq minutes Alexandra Henrion-Caude, par exemple, pour comprendre qu'elle ment comme un arracheur de dents, dans le but de se faire de l'argent en vendant de faux médicaments prétendument naturels à des Africains qui n'en peuvent mais (et de satisfaire sa vanité naturelle qui la pousse vers les caméras). Autrement dit, si l'on tient vraiment à employer ce concept, Henrion-Caude est une raciste invétérée.
Il suffit d'écouter Adrien Bocquet pour comprendre qu'il ment outrageusement lorsqu'il prétend avoir été témoin de crimes de guerre commis par l'armée ukrainienne.
Il suffit d'écouter Charles Gave pour comprendre qu'il n'est pas un partisan raisonné et argumenté de Donald Trump, mais un propagandiste fanatique qui se livre à un culte de la personnalité envers son idole, pas très éloigné de celui que les communistes français vouaient à Staline.
C'est précisément parce que ces gens mentent effrontément qu'André Bercoff les promeut. C'est bien ça qui le fait jouir.
Il est beaucoup plus facile d'atteindre la notoriété en cultivant le scandale, qu'en faisant honnêtement son travail.
______
@ F68.10 | 05 mai 2023 à 10:30
"Démagogue anti-démocrate, cela recouvre plus précisément, à mon sens, ce que les gens signifient par populiste quand ils l'utilisent de manière péjorative."
Pas mal, pas mal... malheureusement, ça sonne moins bien. Je doute qu'on puisse faire rentrer cette expression dans l'usage...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 mai 2023 à 17:22
@ Lucile | 04 mai 2023 à 11:57
« D’où peut-être ces attaques prétendument vertueuses, et ad hominem, d’autres organes de presse déclinants, rigidifiés dans leurs efforts pour garder le monopole. »
Nous pouvons aussi constater que certaines informations qui n'ont pas reçu le tampon « bon à diffuser » de la presse monopolistique sont revêtues par elle du sceau d'infamie du « complotisme », y compris quand ce sont parfois les plus grands noms du journalisme qui évoquent certains faits n'allant pas dans le sens du vent.
Et quand nous voyons également qu'une grande agence française de presse qui ne brille pas toujours par son indépendance et par son objectivité se voit confier par le gouvernement la charge de traquer les « infox » en se comportant ainsi en un supplétif du quasi-ministère de la Vérité, nous pouvons tout de même nous poser quelques questions.
Rédigé par : Exilé | 05 mai 2023 à 13:33
@ Aliocha
"Comme le soulignait François Fillon, le terme populiste n'est pas adapté, car peuple n'est pas un gros mot."
Avant, il y avait "démagogue".
"Démagogue anti-démocrate", cela recouvre plus précisément, à mon sens, ce que les gens signifient par "populiste" quand ils l'utilisent de manière péjorative.
Rédigé par : F68.10 | 05 mai 2023 à 10:30
« Il n'y a pas plus de lucidité ni de bon sens à encaserner Sud Radio dans un populisme qui n'est pas le sien et dont j'aurais apprécié que Libération en donnât une définition. Suis-je malicieux si j'ose avancer qu'est populiste tout ce que Libération n'approuve pas ? » (PB)
En fait, il en va de même pour plusieurs de ces néologismes en « isme » qui ont été forgés depuis quelques années pour faire taire toute opposition par des méthodes malhonnêtes apparentées au terrorisme.
Libération ne fait guère que chevaucher une haridelle à la mode, ces mots-valises signifiant tout et n'importe quoi n'étant d'ailleurs pas toujours le monopole de la seule gauche, à l'instar du prétendu « complotisme » parfois employé dans le domaine médical ou scientifique comme nous l'avons vu lors de la crise du Covid pour éluder toutes les objections qui dérangeaient, y compris et surtout quand elles étaient fondées ou émises par des gens qui n'étaient pas des plaisantins.
Rédigé par : Exilé | 05 mai 2023 à 09:52
N'en déplaise à Libé !
Que voulez-vous, c'est l'esprit taquin de certains Français qui ne veulent pas être sans cesse manipulés par le pouvoir et ses médias d'Etat qui bavassent mais n'agissent jamais pour défendre la France.
E. Zemmour et G-W Goldnadel entre autres.
« Ce n’est pas l’Italie de Meloni qui a fait rentrer en 2022 plus de 300.000 nouveaux immigrés en France, c’est Monsieur Darmanin.
Ce n’est pas l’Italie de Meloni non plus qui a le système social le plus généreux du monde avec les étrangers, c’est la France d’Emmanuel Macron.
Avant d’accuser leurs voisins européens, Darmanin et Macron feraient bien de protéger le peuple français de son grand remplacement. » E. Zemmour
https://twitter.com/ZemmourEric/status/1654162778116980741
« Votre obsession envers Israël est plus que pathologique, elle est électoraliste. Avec une telle proposition, vous ne dénoncez pas seulement l’État d’Israël, mais vous jetez nos compatriotes de confession juive en pâture à tous les antisémites ! » J. Odoul
https://twitter.com/groupeRN_off/status/1654043387509481472
« Un journaliste qui se croit respectable » G-W Goldnadel
Edwy Plenel à propos de Tariq Ramadan en 2015:
C’est un intellectuel respectable… on a parlé pendant 3 h et demi et nous n’avions aucun désaccord sur le fond.
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1654365138491777025
Libé s'égare, la macronie s'égare !
« Résumons :
– Brigitte Macron et son plug géant sur Notre-Dame
– Dussopt et son homosexualité brandie en étendard victimaire
– Schiappa qui pose dans Playboy
– Le Maire qui nous parle de renflement brun
– Pap Ndiaye qui enseigne la sexualité à nos gamins de primaire…
La putréfaction morale paroxystique de Mai-68 aux commandes de la France. » J. Messiha
https://twitter.com/JeanMessiha/status/1654236656549937153
Rédigé par : Isabelle | 05 mai 2023 à 08:44
Comme le soulignait François Fillon, le terme populiste n'est pas adapté, car peuple n'est pas un gros mot.
Ce qui réunit dans la même semblable erreur Libé comme Sud Radio, qui vendent leur sauce avec l'appui de tous les compulsifs qui s'imaginent indispensables de leur 4 % électoraux, n'informent plus mais offrent au public la nourriture rentable de leur survie médiatique, se nomme démagogie.
On rappellera ici l'origine étymologique du mot marque, qui désignait la trace des pas qui menait à la couche des puta*ns d'Alexandrie, dont tous les publicistes sont les dignes héritiers à mettre ainsi les plaisirs de leur pouvoir avant leur devoir d'informer.
Rédigé par : Aliocha | 05 mai 2023 à 07:58
@ Tipaza | 04 mai 2023 à 23:04
J'ai lu une bonne partie du texte et noté qu'Emmanuel Todd semble ignorer ce que Poutine répète depuis 2007 : il veut reconstituer la Russie de la Grande Catherine, d'où la soumission brutale des Tchéchènes, l'occupation militaire d'une partie de la Géorgie, la soumission de la Biélorussie à travers un zèbre à sa botte et il pensait faire de même en Ukraine, en attendant d'autres territoires des Balkans.
Les Etats baltes et la Pologne avaient, eux, parfaitement compris !
Poutine utilise les USA comme l'excuse de la démonstration que son armée qui fut rouge antan est plutôt jaune ces temps-ci.
Poutine rêve d'Empire, il ne s'en cache pas, là est la vraie cause de la guerre actuelle, seulement là !
En géopolitique Emmanuel Todd a son plan, mais ce n'est que le sien !
Rédigé par : Claude Luçon | 05 mai 2023 à 01:26
@ Michelle D-LEROY | 04 mai 2023 à 19:17
"Les journalistes déclinants se sentent un peu frustrés".
Martin Gurri les compare à des dinosaures.
Les livres de Martin Gurri sont déjà anciens, mais ils ont connu un regain de notoriété récemment parce qu’ils collent à l’actualité. Ses recherches portent sur les rapports entre les politiciens et les media. Ses idées ne sont pas très originales, mais il fait ressortir les conflits, les enjeux et les stratégies. Il développe ses idées dans deux interviews très récentes, à propos des fuites du Pentagone :
1) « Unherd - The Pentagon leak is only the beginning ». Pas trop long. Clair. Bien structuré. Intéressant. Un peu académique.
https://www.youtube.com/watch?v=NNouqxDaH0w
2) « Triggernometry - There is no going back to normal ». Long, mais vivant et alerte. Un des interviewers (Constantin Kisin) est astucieux et fait réagir l’invité de sorte que cette interview ne soit pas une simple répétition de la première.
https://www.youtube.com/watch?v=NNouqxDaH0w
On peut mettre des sous-titres si l’accent est difficile à comprendre.
Rédigé par : Lucile | 05 mai 2023 à 01:14
@ Julien WEINZAEPFLEN | 04 mai 2023 à 17:24
« L'extrême droite n'est plus ce qu'elle était. Dommage, elle m'aidait à penser. »
Ma foi, si vous voulez penser, ce qui est une excellente idée, qu’il m’arrive de partager, je vous suggère la lecture de ce débat passionnant entre Jacques Sapir et Emmanuel Todd sur les enjeux de la guerre d’Ukraine.
https://www.bertrand-renouvin.fr/
Si vous préférez la version audio,
La vidéo du débat est disponible sur le site YouTube de la Nouvelle Action royaliste :
https://www.youtube.com/watch?v=AVtZovjZB5g&t=6415s
Rédigé par : Tipaza | 04 mai 2023 à 23:04
Puisque Didier Maïsto est évoqué, il est intéressant lui aussi.
Que raconte-t-il en ce moment ?
https://twitter.com/DidierMaisto/status/1653715362532171778
« Comment ça fonctionne, la garde à vue, en macronie, durant les manifs ?
La police débarque.
Puis elle embarque.
Un peu à l’aveugle.
Les gens sont maintenus en cellule.
Les papiers sont pré-remplis.
Puis, l’écrasante majorité d’entre eux est relâchée, sans qu’aucune charge ne soit retenue - et pour cause - et sans même que les OPJ ne sachent pourquoi ni comment les manifestants se sont retrouvés dans le commissariat.
France, 2023, énième épisode démocratique de l’apaisement #Macron »
Que pensez-vous, monsieur Bilger, de ces élucubrations que pourraient éructer le premier Mélenchon ou Thomas Portes venu ?
Il va sans dire que ce n'est pas du journalisme. Il faut être un sacré clown lamentable pour inventer une illégalité de ces mesures de garde à vue (des individus qui seraient placés en garde à vue... par autre qu'un officier de police judiciaire... et cela sans que n'existent de raisons plausibles de soupçonner que ces gens aient commis une infraction punie d'une peine d'emprisonnement) alors que tous les jours, la députation NUPES, quand ils n'ont pas une loi antisémite à voter, se balade dans les commissariats de police pour exercer son droit de visite des lieux de privation de liberté, de même que la militante contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, elle-même quand elle n'est pas occupée à bafouer l'indépendance de la Justice en commentant le bien-fondé de mesures judiciaires sous contrôle des magistrats.
Que ces mesures ne débouchent que sur peu de résultat dans un pays où on n'incarcère pas même systématiquement les voleurs multirécidivistes, c'est une chose. Mais y a-t-il quelqu'un d'assez niais pour imaginer que si l'une seule de ces arrestations et gardes à vue était illégale, c'est-à-dire qu'elle serait en fait une arrestation et détention arbitraire, les « legal team » et fonds de caisse de grève de nos amis de l'extrême gauche ne s'en seraient pas emparés pour poursuivre l'Etat ?
S'il n'y a pas de plainte contre l'Etat de la part de tous ces gardés à vues, ce n'est pas le hasard. C'est plus facile de tenir tribune entre ultra-gauchistes, devant le commissariat, au sortir de garde à vue, en mettant en scène son heure de gloire de grand moment de résistance antifasciste sans péril, que de s'exposer judiciairement en déposant une plainte fallacieuse.
Mais le plus marrant, c'est que le Didier Maïsto, quand il pond ces torchons qui ne devraient satisfaire que la CNT-FAI, NUPES et autres courants insurrectionnels, se voit félicité par un certain courant qui se prétend très à droite.
Les mêmes qui d'habitude vomissent le laxisme judiciaire, l'incapacité policière à maintenir l'ordre et la sécurité, applaudissent et chantent à l'unisson avec Révolution permanente, les Soulèvements de la terre etc.
Qu'Anasse Kazib et Régis de Castelnau aient beaucoup en commun, cela n'était pas douteux. Après tout, ce sont des communistes au sens le plus indéfendable du terme. Mais là, on est deux doigts de voir le sylvain moyen marcher aux côtés de Mathilde Panot, Dominique Simonnot et Marine Tondelier.
Profil d'un type qui surenchérit sur le dernier message Maïsto :
"Albert Lévy
antifasciste antiraciste anticorruption/avocat/1er secrétaire de la conférence/anc. juge instruction crim org/syndicat de la magistrature/union populaire"
Alors sylvain, Didier Maïsto + Albert Lévy, qu'est-ce que cela vous inspire ?
Rédigé par : Marcel P | 04 mai 2023 à 22:37
L'opinion d'André Bercoff varie souvent.
Hier il fustigeait le langage ordurier de Bruno Le Maire, aujourd'hui il dit que c'est juste un roman.
Il faudrait savoir.
Rédigé par : anne-marie marson | 04 mai 2023 à 21:21
@ sylvain
Jusqu'à ce jour, une juste conscience de ce que vous êtes vous empêchait de songer même à oser m'adresser la parole ici.
Cette conscience vient de vous quitter. Reprenez vos esprits, regardez-vous dans une glace avant d'avoir de nouveau cette idée saugrenue.
Je saisis cette (triste) occasion pour vous dire que, si j'en étais le modérateur, il y a beau temps que je vous aurais banni de ce blog respectable et de bon aloi. Cherchez bien : il y a des milliers de blogs, vous en trouverez bien un qui acceptera d'insérer vos infamies et vos aveux repoussants.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 mai 2023 à 20:22
"Même si le directeur général de Sud Radio, Patrick Roger, a répliqué avec justesse et mesure à ces absurdes accusations, il n'est pas inutile que d'autres, pouvant être plus libres dans leur expression, prennent la relève." (PB)
Vous avez raison de vous sentir libre de ne pas prendre pour argent comptant les arguments de Libé.
Si j'écoute rarement André Bercoff, c'est que j'écoute peu la radio en général, mais ce qui est assez affligeant pour ne pas dire inquiétant, c'est cette façon qu'ont une flopée d'intellectuels de qualifier toute pensée différente de la leur de complotiste, fasciste, extrémiste. Et ce n'est pas vrai qu'avec le journalisme.
Nous sommes dans une société très fragmentée et divisée, alors une partie de nos têtes pensantes veut orienter les gens vers un modèle unique et indiscutable tous domaines confondus, les médias étant les vecteurs de cet incontournable chemin. C'est du reste assez effrayant. On comprend donc que M. Bercoff et sa liberté d'interviews sur des sujets où il n'existerait qu'une vérité, dérange.
Heureusement, des personnes qui comptent réagissent à la nouvelle conception de la pensée unique. Aujourd'hui par exemple, le Figaro publie une tribune d'un professeur d'université scientifique qui s'inquiète de l’idéologie "déconstructionniste" à laquelle ses collègues et lui sont confrontés.
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/andreas-bikfalvi-l-ideologie-woke-menace-jusqu-a-la-science-2023050
Les Français ne sont pas aussi idiots qu'on voudrait bien le faire croire, une grande majorité d'entre eux sont tout à fait capables de se forger une impression, une opinion, entre les diverses informations, celles figées (*) par les grands médias et celles diffusées par des médias plus récents et plus ouverts, ou sur Internet où fleurissent des informations parfois fantaisistes mais qui ont l'avantage de faire bouger les lignes et forcément dans ce dernier cas ça dérange.
(*) Il arrive que des informations paraissent sur des sites de médias mainstream et de retrouver un article identique, à la virgule près, sur plusieurs d'entre eux.
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@ Lucile
"On a vu récemment les journalistes du New York Times mettre à la disposition de la police ses propres équipes de limiers pour trouver et arrêter l’auteur des fuites du Pentagone. Sans aller jusque-là, de nombreux journalistes dénoncent à la première occasion les turpitudes d’Internet et manifestent régulièrement leur réprobation."
Ce livre paraît intéressant. Merci pour les références.
Les journalistes déclinants se sentent un peu frustrés. Comme dans beaucoup de professions l'arrivée d'Internet a bousculé leur aura et leur profession. Avec Internet l'information circule vite, parfois sans vérification pointilleuse, mais elle a aussi l'avantage de soulever des lièvres et c'est tant mieux.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 04 mai 2023 à 19:17
Cher hôte, cher Philippe Bilger,
Pardonnez-moi ce commentaire désobligeant sur votre espace public et personnel qu'est ce blog, mais il faut croire que "Sud Radio" (qui ne me passionne pas) est un sujet passionnel.
Je ne sais pas si "Libération" a raison d'éreinter "Sud Radio" ou si elle en rajoute, mais vous ne pouvez pas parler vrai quand vous la défendez, vous êtes de parti pris, car vous avez un conflit d'intérêts, vous en êtes. Vous n'avez jamais pu parler vrai à propos de ce média du jour où vous en êtes devenu un invité permanent, et donc un collaborateur salarié (et à ma connaissance, vous n'en aviez jamais parlé auparavant. Vous aviez raison, il n'y avait rien à en dire.)
Vous n'en parlez pas vrai dès lors que vous ne prononcez plus le nom de Didier Maïsto depuis qu'il a été évincé de la direction de la station. Vous ne tarissiez pas d'éloges à son sujet et lui aviez entre autres consacré un entretien sur votre chaîne YouTube. Il quitte la station et il n'en est plus question, mais vous invitez le nouveau patron, Patrick Roger, et vous lui passez de la pommade en ne faisant pas preuve de vos talents de maïeuticien habituel.
Vous plaidez au pluralisme de "Sud Radio" sous prétexte qu'elle aurait sa bonne "socialiste professionnelle" en la personne de Françoise Degois, intervenant deux fois par semaine (elle n'est plus rien depuis qu'il fut avéré qu'elle couvrait à la fois la campagne de Ségolène Royal pour le service public et qu'elle conseillait l'éternelle candidate à tout - elle a certes un peu attendu pour officialiser ses conseils).
"Sud Radio" a même son "bon communiste" (Olivier Dartigolles) qui a échappé à la terrible sentence des Camelots du roi: "Un bon communiste est un communiste mort." Dans "Poulaillers' Song", Alain Souchon disait déjà en parodiant son bourgeois de jadis symbolisant l'opinion de l'ancienne droite: "Je ne suis pas raciste pour un sou. [...]Je compte parmi les gens que j'aime bien un jeune avocat africain..." (Quelle audace !)
Le pluralisme selon "CNews" ou selon "Sud Radio" a quelque chose à envier au pluralisme imposé à "France Inter" par le mouvement dextrogyre: c'est qu'il est né avec son antenne pour ne pas la marginaliser, quand l'autre est devenu inévitable à la radio de service public qui méconnaissait tout un pan de l'opinion publique en ne permettant pas aux éditorialistes "mal-pensants" de faire partie du débat public. Mais on n'a pas poussé le courage jusqu'à provoquer des débats deux contre deux chez ces parangons autoproclamés de la liberté d'expression que sont "CNews" ou "Sud Radio". Ce sont toujours des débats à trois (ou plus) contre un (et rarement plus).
André Bercoff n'a guère de puissance intellectuelle ou inquisitive et encore moins de culture. C'est surtout un agitateur et un agité du bocal qui, même bien avant "le Temps de se parler" sur "France 3" la "vétérante", a toujours su garder un pied dans la fange et un pied dans la soupière: ce trumpiste de nouvelle souche et vieux client de "Chez Denise", c'est lui qui s'est étalé là-dessus et n'aime pas qu'on le lui rappelle, j'en ai fait les frais sur Twitter, raconte encore aujourd'hui comment il a été et est resté (un peu comme Patrick Sébastien, donc comme Cyril Hanouna avec Emmanuel Macron) l'ami de François Mitterrand et de François Hollande. "Mon fils, garde-toi à ta droite et à ta gauche" pour être toujours sûr qu'on te serve un repas chaud."
"Sud Radio" et la bande à "Causeur" ont dénaturé l'extrême droite en beaufisme contre le wokisme. Dommage que vous tombiez dans ce panneau en étant rarement allé chez les "affreux" de "Radio Courtoisie" !
Quant à cette dernière station, l'esprit de la droite du XVIe n'est plus au boulevard Murat depuis que Pierre-Alexandre Bouclay, avant même d'en prendre la direction laissée vacante par la mort de Dominique Paoli, s'est cru obligé de créer une Matinale qui imite l'esprit de "Sud Radio".
L'extrême droite n'est plus ce qu'elle était. Dommage, elle m'aidait à penser.
Observant la vie municipale de Mulhouse, mon père me disait que tous les maires, d'Emile Muller à Jean-Marie Bockel, avaient évolué de la gauche à la droite. Pour ma part, je n'ai jamais jugé utile de rallier le panache blanc de l'extrême droite qui m'a toujours indiqué les bornes d'une pensée à éviter ou à développer pour la faire mienne. Je ne l'ai jamais rallié comme l'a fait Élisabeth Lévy qui est passée de la revendication de pouvoir parler à tout le monde y compris Le Pen (évoquée dans "les Maîtres censeurs"), ou "les Français qui ont pété à table" (son commentaire élégant - à défaut d'être rabelaisien - de la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002) à la création, à travers "Causeur", d'un organe "nationo-sioniste" (selon l'heureuse expression d'Alain Soral) d'une vulgarité et d'une islamophobie sans pareilles. '"Causeur", c'est le magazine beauf anti-woke.
Je ne goûte pas davantage le parcours de Michel Onfray qui est passé d'un respect tout à son honneur d'Alain de Benoist et de la philosophie de droite à une espèce de ralliement pratique à ladite philosophie. Car entre le directeur de la rédaction de "Front populaire" et le directeur d'"Eléments" ou celui du "Nouveau conservateur" (Paul-Marie Coûteaux), il n'y a que l'encyclopédisme du premier auquel le second n'arrivera jamais à la cheville et, chez le même, le reliquat d'incises devenant toujours plus rares destinées à rappeler que notre contre-historien de la philosophie athéiste et athéologiste devenu le phare des chrétiens identitaires a toujours appartenu à la gauche communaliste, laquelle n'ayant plus de réalité politique, mieux vaut faire front avec les ennemis de l'inévitable "décadence", et Patrick Buisson peut lui emprunter le titre du deuxième tome de sa fresque de civilisation sans qu'entre gens de bonne compagnie, on ne crie au plagiat.
"Sud Radio" est un organe de dénaturation de l'extrême droite, je préfère les originaux à la copie et qu'on reste soi-même. Assumez d'appartenir à cette mouvance peu respectée, cher Philippe Bilger. Votre réputation en pâtira, mais vous n'en vaudrez que davantage.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 04 mai 2023 à 17:24
Martin Gurri, né Cubain, expatrié aux USA, maintenant retraité et auteur de livres sur les relations entre la presse et le public, explique qu’avant l’existence d’Internet, les gens savaient peu de choses sur ce qui se passait dans le monde ou même à la tête de leur pays. Bien informé par son travail d'analyste de la CIA, il constatait avec ses collègues à quel point les informations étaient partielles et partiales, mais cohérentes et simples à comprendre, parce que filtrées et pré-digérées par les organes de presse.
De nos jours, elles apparaissent en temps réel, elles s’entrecroisent sur l’Internet sans filtre, elles sont non hiérarchisées, multiples, contradictoires, parfois vraies, parfois fausses.
Selon cet auteur, l’Establishment politique, bancaire, industriel et journalistique ne supporte pas de ne plus orchestrer l’information ; non seulement il y perd un monopole, mais cela lui rend la vie difficile, et surtout sape son autorité. En conséquence il réagit vigoureusement, sinon avec adresse. On a vu récemment les journalistes du New York Times mettre à la disposition de la police ses propres équipes de limiers pour trouver et arrêter l’auteur des fuites du Pentagone. Sans aller jusque-là, de nombreux journalistes dénoncent à la première occasion les turpitudes d’Internet et manifestent régulièrement leur réprobation. Leur guerre contre la liberté du net n’en est selon Gurri qu’à ses débuts, et l’on verra de nombreuses tentatives de censure, et de discrédit à l’encontre de la liberté d’Internet. Il constate la rigidité actuelle des media traditionnels ; il pense que l’establishment ne peut pas enrayer le mouvement mais qu’il faudra l’avènement d’une nouvelle génération née avec l’Internet pour que les hostilités diminuent.
J’écoute très peu la radio, mais regarde beaucoup le Net, et j’y vois passer des interviews et débats de Sud Radio. J'en viens à la conclusion que Sud Radio loin d’être en guerre contre l’Internet, y participe sans réticence, et serait même plutôt dans le ton. D’où peut-être ces attaques prétendument vertueuses, et ad hominem, d’autres organes de presse déclinants, rigidifiés dans leurs efforts pour garder le monopole.
Livres écrits par Martin Gurri :
"The Revolt of the Public"
"The Crisis of Authority"
Rédigé par : Lucile | 04 mai 2023 à 11:57
Parlons vrai !
https://twitter.com/PhilippeMurer/status/1653847657717157888
Ils veulent tous profiter d’un poste grassement payé au sein de l’UE pour nous faire croire qu’ils pourront mieux combattre l’invasion migratoire en étant dans cette UE immigrationniste.
À mourir de rire !
L’Europe n’est même plus une passoire, une passoire ça filtre. Aujourd'hui, toutes les digues sont terrassées. L’UE ne filtre plus rien et laisse l’invasion migratoire extra-européenne se propager à la vitesse grand V.
Alors que nous allons vers toujours plus d’inflation, de récession et de chômage, qu’allons-nous faire de tous ces individus non formés qui ne parlent pas correctement notre langue ?
Foutoir généralisé sans aucune solution à l’horizon.
Rédigé par : Isabelle | 04 mai 2023 à 11:26
@ Patrice Charoulet | 04 mai 2023 à 07:10
"J'écoute sur France Culture les émissions qui m'intéressent, dont "Avec philosophie" chaque matin et "L'Esprit public", le dimanche de 11h à midi. Le matin, en prenant mon petit dej, j'écoute RTL."
Houlala, quelle aventuuuuure ! On en est tous esbaubis, essayez les chouquettes, ça ira mieux...
Suite du feuilleton à midi, cramponnez-vous !
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@ Achille | 04 mai 2023 à 08:00
"Bref tout ce qui permet de mettre à mal la politique du gouvernement qui bien sûr, à les (André Bercoff et Françoise Degois) entendre, fait tout de travers."
Pas besoin d'entendre André Bercoff et Françoise Degois, tout le monde se rend compte, gouvernement compris, qu'ils font tout de travers, puisque ce sont eux-mêmes, macronie et Nupes, qui ont organisé ce chaos et cette anarchie criminelle islamiste immigrationniste ; du jamais vu dans l'histoire de ce pays devenu un coupe-gorge et un asile de fous à ciel ouvert.
Rédigé par : sylvain | 04 mai 2023 à 09:54
Libé force un peu le trait mais ne s'égare pas.
Je n’écoute pas les Vraies Voix de Sud Radio, pas plus d’ailleurs que les Grandes Gueules de RMC tirées du même tonneau.
Des propos d’André Bercoff et de Françoise Degois, je ne connais que quelques extraits trouvés sur Twitter, ceci alors que je ne suis même pas un de leurs « followers ».
D’une façon générale je n’aime pas les excités, or ces deux-là en font partie et le revendiquent. C’est même devenu leur gagne-pain : provocations outrancières, invités volontairement clivants, sujets de préférence sulfureux. Bref tout ce qui permet de mettre à mal la politique du gouvernement qui bien sûr, à les entendre, fait tout de travers.
AB et FD occupent les deux bords extrêmes de l’échiquier politique : la droite réactionnaire pour AB et la gauche socialiste pour FD, le tout sur fond de populisme bon marché.
À fuir !
Rédigé par : Achille | 04 mai 2023 à 08:00
Quand j'étais riche, pendant trente ans, j'achetais "Le Figaro" tous les jours.
En 2023, je trouve que 3,40 euros, pour un quotidien, c'est trop cher. Je n'ai jamais acheté ni lu "Libé", sauf en médiathèque lorsqu'on m'a parlé d'un article à lire. J'irai lire l'article du 2 mai dont vous parlez. À Dieppe, ma radio ne capte pas Sud Radio. J'écoute sur France Culture les émissions qui m'intéressent, dont "Avec philosophie" chaque matin et "L'Esprit public", le dimanche de 11h à midi. Le matin, en prenant mon petit dej, j'écoute RTL.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 mai 2023 à 07:10
Il y a quelques mois à l’occasion de l’interview d’André Bercoff j’ai dit sans ménagement ce que je pensais de ce dernier. Jean-Jacques Bourdin répondant aux questions de Philippe Bilger a mis directement en cause la manière dont AB exerçait son métier de journaliste.
Le reproche principal qui est fait à André Bercoff c’est moins de donner la parole à des personnalités « complotistes » que de leur laisser développer leurs thèses contestables sans contradicteur.
La devise de Sud Radio est « Parlons vrai ». Je me demande bien pourquoi cette radio ne s’applique pas à elle-même ce beau slogan. Ainsi on ne sait toujours rien des raisons du brusque départ de son ancien directeur Didier Maïsto, dont à l’époque Philippe Bilger nous disait le plus grand bien.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 03 mai 2023 à 22:11
Cela fait longtemps que Libé s’est égaré sur le chemin de Libération. Pour ce journal, or du gauchisme, point de salut. Les gens qui critiquent leur avis ne sont que des fascistes.
Rédigé par : Vamonos | 03 mai 2023 à 20:03
Ce qu'André Bercoff met en avant sur les réseaux sociaux confirme qu'il donne assez largement la parole à pas mal de monde.
Echantillon en parcourant ses messages récents :
- René Chiche : une espèce de prof de philosophie qui tire gloire du fait d'avoir réussi à se faire mettre à pied par l'Education nationale pour ses manquements à l'obligation de réserve et qui au même moment affirme qu'un hélicoptère de gendarmerie est passé au-dessus pour le surveiller ;
- Didier Raoult ;
- Charles-Henri Gallois, militant pro-Frexit ;
- Anne-Laure Bonnel : oui, oui, la source des pro-moscovites sur ce blog, qui nous présentaient une vidéo frelatée comme un témoignage, pour commenter le 1er mai ; évidemment, selon l'intérêt moscovite, elle prétend qu'il y aura un « avant et un après #1erMai2023 », alors qu'on voit le même sketch se rejouer depuis des années ;
- Régis Le Sommier, l'ancien de l'agence de manipulation Russia Today (pensée comme telle par les autorités moscovites, qui ne jouent pas à cache-cache en interne - j'ai déjà communiqué la source sur ce même blog).
On dirait le pendant de France Inter. Une belle brochette de clowns, qui contrairement à ce que vous en écrivez, ne sont pas mis en difficulté. J'en reviens sur Bonnel : on peut imaginer, au nom de la variété, laisser un pion de Moscou déblatérer pendant des heures à l'antenne ; mais pas au simple titre du commentaire non pas sur son sujet d'intérêt mais au sujet des mouvements sociaux en France, comme s'il s'agissait d'un observateur et non pas d'un militant.
De père russe et ayant grandi au Liban ? Défendeur du situationnisme à son heure ? Ayant publié des faux au nom de la droite ("De la reconquête : pour vaincre la gauche, il faudra se débarrasser de la droite", "De la renaissance") sur commande de Jacques Attali ? Pas de quoi s'inquiéter qu'il soit attaqué. Bercoff fait du Bercoff. Si ce n'est pas un problème en soi, ce n'est pas un sauf-conduit le préservant de tout regard critique.
il me semble utile de suggérer à André Bercoff un bon candidat pour une émission sur le sujet des énergies renouvelables :
https://twitter.com/i/status/1653818729128501251
Là aussi, un type qui a beaucoup de choses très diverses à dire :
https://twitter.com/i/status/1653379364178866178
https://twitter.com/i/status/1650901228514164751
https://twitter.com/i/status/1642616268854370306
Rédigé par : Marcel P | 03 mai 2023 à 18:03