Questionnée par Patrick Roger, dans la Matinale de Sud Radio le 17 mai, sur l'odieuse agression du petit-neveu de Brigitte Macron, Jean-Baptiste Trogneux, Marine Tondelier a d'abord répondu : "La violence répond à la violence" puis, dans le cours de l'entretien, à nouveau sollicitée, elle l'a condamnée du bout des lèvres et est vite passée à autre chose.
Il me semble que, même s'il y a matière à charge à l'encontre de la secrétaire générale d'EELV - ses propos sur Fukushima, ses délires partisans sur CNews et Valeurs actuelles notamment -, rien n'égale la perversion intellectuelle et politique de sa première réaction sur le tabassage du jeune homme par un groupe d'environ six jeunes gens invoquant la détestation du président de la République après son entretien sur TF1.
Comme il est évident que Marine Tondelier ne fait pas référence à la "violence" de l'extrême gauche ni à ses propres abus de langage, il faut comprendre que celle à laquelle l'agression aurait "répondu" est présidentielle ou proférée par ses soutiens.
On peut dire tout ce qu'on veut des saillies, des expressions improvisées, des apparentes moqueries et dérisions du président de la République - qui a dénié, sans convaincre grand monde, être "méprisant" - et des outrances polémiques de ses partisans mais les unes et les autres n'ont rigoureusement à voir avec la violence physique qui s'est abattue sur Jean-Baptiste Trogneux.
C'est gravement banaliser cette dernière, inédite dans l'Histoire de la Ve République, sur un membre de la famille présidentielle, que d'oser la mettre sur le même plan que les excès verbaux ou les perfidies, les insinuations de l'oralité politique ou parlementaire.
Cette banalisation participe de l'absolue dégradation du débat public, cherchant à faire accroire que frapper est comme dire, massacrer à plusieurs comme contester et que tout est permis puisque le président serait responsable de tout, même de ce qui l'accable, l'affecte indirectement et bouleverse son épouse.
Si Marine Tondelier était de bonne foi, elle accepterait l'idée du président selon laquelle la violence verbale peut engendrer la violence physique, surtout de la part de citoyens dévoyés dont la bêtise est le fort.
Je ne me fais aucune illusion. Tondelier elle est, Tondelier elle restera.
@ Serge HIREL
Vous avez raison. P. Bilger est beaucoup plus nuancé que Rioufol mais il faut probablement ces deux avis pour se faire sa propre idée des différents sujets qui nous préoccupent.
J'aime bien comparer les idées des uns ou des autres.
J'en reviens souvent à Cioran : "Nous bricolons dans l'incurable" tous autant que nous sommes.
Bien à vous
Rédigé par : Isabelle | 19 mai 2023 à 10:06
@ Xavier NEBOUT
"…il n'y a que des instances spirituelles qui puissent déterminer quels sont les meilleurs."
Pas du tout, je n'ai pas besoin d´instances spirituelles pour me décréter à moi-même que je suis le meilleur.
D’ailleurs je suis moi-même une instance spirituelle non ?
Rédigé par : sylvain | 19 mai 2023 à 08:59
@ Xavier NEBOUT
Intelligible, dites-vous, m'accablant de l'hypocrisie de vos compliments.
Vous est-il donc si peu compréhensible que le Christ ait changé la vieille représentation du dieu vengeur en Dieu d'amour, dévoilant les secrets du sacré qui désormais ne pourront plus offrir leurs fils pour maintenir un ordre oppressif aristocrate et fallacieux ?
"Une autre chose se dégage de ce que dit Girard à propos du langage. Il montre que le logos johannique — de l’évangile de Saint-Jean — n’a rien à voir avec le logos des philosophes, tel qu’il se trouve chez Héraclite (et Heidegger). Pour Saint Jean c’est l’humanité qui passe son temps à expulser la parole divine (renversement de la Genèse). Nous touchons là la profondeur de la formule énigmatique de Bataille comme quoi la vérité du langage est chrétienne [7]. L’humanité se constitue d’exclure une parole et le corps ne parle qu’à cette condition. L’exclusion atteint son maximum quand un corps prétend incarner la parole. C’est ce qui arrive au Christ qui en somme défie des corps qui croient parler et qui ne parlent que pour expulser une parole. La dimension du crime dépasse alors de très loin celle du sacrifice puisque le sacrifice suppose entre la victime et ses assassins une communauté réglée d’aphasie. Le crime se casse les dents sur le fait que quelqu’un démontre corporellement jusqu’au bout que la parole est inarrêtable."
https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article822&var_mode=calcul
"Le Logos johannique est bien le Logos étranger à la violence ; c’est donc un Logos toujours expulsé, un Logos qui n’est jamais là et qui ne détermine jamais rien de façon directe dans les cultures humaines : celle-ci reposent sur le Logos héraclitéen, c’est-à-dire sur le Logos de l’expulsion, sur le Logos de la violence qui ne reste fondatrice qu’en tant qu’elle est méconnue. Le Logos johannique est celui qui révèle la vérité de la violence en se faisant expulser."
René Girard, Des choses cachées depuis la fondation du monde
Voilà, voilà, cher Xavier, vous ne pouvez plus prétendre battre femmes et enfants au nom du souverain bien.
"La mer enlève et rend la mémoire, l’amour
De ses yeux jamais las fixe et contemple,
Mais les poètes seuls fondent ce qui demeure. "
Poème de Hölderlin, "Souvenir"
Rédigé par : Aliocha | 19 mai 2023 à 07:56
Marine Tondelier versus Sandrine Rousseau, la seconde a du souci à se faire.
Lady Macbeth contre Bécassine, ça va faire une série TV d'anthologie !
Rédigé par : revnonausujai | 19 mai 2023 à 06:50
@ Aliocha
D'abord, félicitations pour votre nouvelle venue dans l'intelligible.
Le problème fondamental de la démocratie, c'est que ses décisions ne sont légitimes que si elles émanent des meilleurs, alors qu'il n'y a que des instances spirituelles qui puissent déterminer quels sont les meilleurs.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 mai 2023 à 21:56
@ Serge HIREL
Le 49.3 est la capacité donnée aux oppositions de renverser le gouvernement par un vote.
Quand les oppositions n'élaborent aucun consensus, la force reste à la loi confirmée dans les urnes, là est l'état actuel de notre démocratie.
Ceux qui contredisent cela ouvrent la voie au totalitarisme, à remettre sans cesse en cause les résultats électoraux.
Quand les oppositions sont aussi infantiles que certains citoyens, ne leur reste que l'appel à l’insurrection qui entraîne les plus fragiles aux ratonnades dont nous sommes les témoins.
Les événements récents mettent à égalité les extrêmes des deux bords qui se voient donc sous le coup de la loi démocratique, qui doit impérativement affirmer sa force pour garantir la paix civile.
Si vous ne respectez pas cela, vous ne respectez rien et mettez en danger la démocratie.
Macron a été élu, ne vous en déplaise.
Rédigé par : Aliocha | 18 mai 2023 à 18:48
On ne peut que condamner cet acte de violence gratuit envers le petit-neveu de Mme Macron. Une famille qui de plus a su rester discrète depuis l'arrivée de M. Macron au pouvoir et qui n'a rien à voir avec les décisions du Président.
On peut ne pas aimer le Président et c'est le cas de beaucoup de Français aujourd'hui mais de là à s'en prendre à sa belle-famille, cela démontre l'état de notre pays. Des jeunes apparemment multirécidivistes de violences diverses, qui traînent à la recherche d'une bagarre, c'est leur ADN et malheureusement courant.
Le pire c'est de les voir venir s'expliquer à la radio comme des héros. D'un autre côté Mme Tondelier, inconnue de moi encore hier, ne se grandit pas non plus.
Par contre, il est quand même regrettable que toute la France s'émeuve comme si les Français découvraient les faits récurrents de violence. Alors que tous les jours des français lambdas et sans histoire se font agresser ou sont victimes d'incivilités parfois graves, pouvant aller jusqu'au meurtre. Et là je pense à Alban Gervaise mort pour rien. Un fait divers qui a très peu ému si j'en juge par son peu de retentissement dans les médias.
Faudra-t-il cette bagarre sur un membre de sa famille, pour que le Président jusqu'ici sourd et aveugle, prenne conscience de la violence et de l'insécurité qui se développent à toute vitesse ?
Non M. le Président, non MM. Darmanin et Dupond-Moretti, ce n'est pas une vision complotisme de l'extrême droite, c'est hélas la réalité de tous les jours.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 18 mai 2023 à 15:35
« ... la violence physique qui s'est abattue sur Jean-Baptiste Trogneux » (PB)
Mais que diraient tous ces esprits forts des hautes sphères du monde de la politique, des médias voire de la place Vendôme habitués à nous sortir systématiquement du « sentiment d'insécurité » socialo-jospinesque après chaque agression odieuse, si de mauvais esprits avaient le mauvais goût - absolument condamnable - de leur renvoyer avec cynisme cette expression révoltante après la violence qui s'est abattue sur JBT, comme elle le fait depuis plusieurs années sur d'innombrables Français anonymes qui n'ont pas droit à des flots de compassion médiatisée, parfois pour des faits encore plus graves ?
Rédigé par : Exilé | 18 mai 2023 à 15:01
@ Aliocha | 18 mai 2023 à 09:15
« Tant que chaque citoyen n'aura pas accès à la capacité de savoir maîtriser ses mots comme ses actes, nos démocraties seront réduites à devoir imposer la force comme seule garante de la paix civile. »
Voilà une vision de la démocratie que je ne connaissais pas... Je l’avais malencontreusement rangée dans le tiroir des dictatures...
L’une des missions d’une démocratie n’est-elle pas de donner accès aux citoyens à la capacité de maîtriser ses mots et ses actes ? Le 49.3 est-il la meilleure arme pour permettre cela ?
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@ Isabelle | 18 mai 2023 à 09:56
Le lien que vous indiquez conduit à un billet d'Ivan Rioufol qui, par sa violence, contribue au climat de quasi-guerre civile que le propriétaire de ce blog, auteur de ce texte, dénonce très souvent... Allez comprendre... On est bien loin des propos critiques mesurés de notre hôte...
Rédigé par : Serge HIREL | 18 mai 2023 à 14:20
En soi, déclarer que « la violence répond à la violence » n’a rien de scandaleux. C’est une réalité maintes fois prouvée. La phrase suivante de l’autre Marine d’Hénin-Beaumont me semble beaucoup plus grave. Elle affirme que l’agression de Jean-Christophe Trogneux (JCT) n’est pas « un vrai sujet »... puis s’emporte longuement contre la disparition des petits oiseaux...
En clair, l’écolo en chef semble attacher plus d’importance à la mort d’un moineau qu’à celle, évitée de peu, d’un être humain, l’un des agresseurs de JCT ayant sur lui une lame de 21 centimètres de long (selon Le Figaro). Mardi soir, la démocratie française est passée à deux doigts d’un drame qu’elle n’a pas connu depuis les années sombres de la décennie 40 : un meurtre politique. Pire encore, une victime par procuration... Si ce n’est toi, c’est donc ton frère...
Bien sûr, il ne s’agissait pas d’une action préméditée. En tout cas, pour l’instant, l’enquête ne l’a pas établi. Lors de leur comparution immédiate, les protagonistes ont plutôt donné l’impression de traîne-savates sans envergure, au QI en dessous de la moyenne ne leur permettant pas de bâtir une réflexion politique digne de ce nom, au passé judiciaire déjà encombré...
Néanmoins, il est difficile de croire l’un de leurs avocats qui est allé jusqu’à prétendre qu’ils ne savaient pas qu’ils agressaient un membre de la famille du couple présidentiel... Difficile de croire qu’ils aient choisi au hasard la vitrine de la chocolaterie Trogneux. Leur motif, que leur défenseur le veuille ou pas, était d’essence politique.
Et c’est bien là le plus inquiétant de l’affaire : l’extrême tension des oppositions politiques est telle que des esprits faibles peuvent franchir sans en avoir conscience la barrière entre les paroles et les actes. C’est bien là que Marine Tondelier joue avec le feu en ayant un discours qui, dans un esprit dérangé, peut apparaître comme un permis de massacrer, de tabasser, de tuer.
On pourrait croire qu’en répondant du tac-au-tac à la première question de Patrick Roger, elle ait été victime de son propension à la répartie immédiate, mais plus loin au cours de l’entretien, après avoir tout de même concédé que l’agression contre JCT était « scandaleuse », elle énumère d’autres faits dont ont été victimes quelques-uns de ses amis politiques et elle-même, donnant l’impression d’admettre, si ce n’est soutenir, un archaïque œil pour œil, dent pour dent... Mme Tondelier a commis là une faute politique tout aussi impardonnable que celles que multiplie, depuis des années maintenant, l’ultra-violent Chavez marseillais.
Nous sommes au bord du gouffre. La classe politique a-t-elle enfin pris conscience que la violence répond à la violence, qu’une violence en entraîne une autre plus grave, que, peu à peu, l’on est passé des violences verbales à la violence physique, du débat ferme aux émeutes, du simple rappel à la loi au nécessaire maintien de l’ordre musclé ?
Il est à craindre que non... et que Marine Tondelier continue, en bonne écolo radicale, à égrener sa gamme de noms d’oiseaux à l’encontre des journalistes de CNews et de Valeurs actuelles. Tôt ou tard, un « fou » - il sera sans doute désigné comme tel - fera subir à l’un d’eux le sort de Jean-Christophe Trogneux, coupable d’être né Trogneux... et les indignations surgiront à nouveau, éphémères comme celles d’aujourd’hui.
Rédigé par : Serge HIREL | 18 mai 2023 à 13:41
Surtout ne tombez pas dans la naïveté de croire que tous ces partis extrêmes gauchistes sont différents les uns des autres, LFI, EELV, Nupes ce sont les mêmes, des malfrats de la lie de la fange politique qui se partagent l'organisation de la haine et leur néofascisme, ils se distribuent des rôles pour mieux squatter l'espace social et sociétal : l’islamisme pour LFI, l’escrologie pour les EELV, les Nupes woke progressistes racistes antiblancs antiFrance racialistes indigénistes avec la complicité des macroniens et de l'horrible et raciste Pap Ndiaye qui a pour mission de détruire l’Education nationale socialiste et en faire un lupanar woke genré LGBT pour crétins aux QI d'huître.
Pour ceux qui n’ont pu se faire une place dans cet asile de fous et pour les consoler, il leur reste des places chez les antiviandes, anticorridas, animalistes, antivaches, anti etc. Ils devront faire leurs preuves pour prétendre accéder aux partis dominants ultragauchistes.
Ce sont nos nouveaux fachos gauchistes, inspirés des nazis et staliniens ils appellent au crime, à la décapitation d'élus et d'opposants, en toute impunité et complicité des juges extrêmes gauchistes du SM mur des cons de l'ignoble Sire-Marin qui avait ouvert l'inquisition contre la police avec des affiches nauséabondes dignes des campagnes nazies contre les juifs.
Le grand danger ce sont eux mais grâce à la propagande des merdias acquis à leur cause, ils font diversion vers toujours les mêmes : Zemmour, le RN et l'ultradroite qui comme chacun le sait a incendié, LOL, la maison du maire de Saint-Brevin, promis juré craché croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer ! un des meilleurs MDR du moment, re-LOL !
BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 18 mai 2023 à 10:42
Le sujet du jour, c'est l'Ascension.
Comment l'expliquer ?
L'intervention des âmes des morts sur Terre est connue de bon nombre par l'apparition du défunt dans des songes et notamment de la mère ou du père, sous la forme d'une effigie. Non révélées de peur d'être classées au rang des divagations, ces manifestations sont pourtant vives dans les mémoires.
Les fantômes n'ont pas non plus droit de cité, et l'Eglise a au sujet de ces phénomènes comme de tous ceux relevant de l'Esprit, si bien scié la branche sur laquelle elle est assise, qu'elle semble en voie de disparition.
Alors l'Ascension nous raconte le phénomène dans sa splendeur inégalable. Puisse tous ceux qui ont vu l'être cher intervenir dans un songe pour les rassurer, réveiller nos pauvres églises en ce jour béni.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 mai 2023 à 10:38
J’aurais préféré qu'elle cite Bossuet: « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes » alors qu’une grande majorité de Français s’inquiètent à raison de cette immigration hors de tout contrôle que l’on cherche à éloigner de la capitale.
La même pratique se déroule pour installer des gros élevages, la décision préfectorale écrase le débat démocratique voire le droit.
Dernière petite qui exaspère le peuple qui compte de moins en moins et surtout les forces de l’ordre découragées, ils arrêtent des délinquants qu’ils retrouvent dans la rue le lendemain à leur faire des bras d’honneur. Quant à ces maires en poste depuis des lustres et qui se conduisent en propriétaires…
Certes la violence est présente mais il existe, à mon avis mais je n’ai pas fait Sciences PoPo, une souffrance, c’est celle de notre vie démocratique...
Rédigé par : Louis | 18 mai 2023 à 10:29
https://blogrioufol.com/violences-le-pyromane-habite-a-lelysee/
Cette Tondelier est un cauchemar, sa ligne est tyrannique et dangereuse. La guerre de tous contre tous.
Un pote de Tondelier... et ils nous donnent des leçons de morale : CM Bilongo bénéficie d’un logement social tout en achetant à l’aide de prêts deux biens immobiliers dont un investissement locatif et sa résidence principale dans laquelle il effectue de ‘lourds travaux’. Et ensuite, grande classe, il rend le logement social.
Elle est pas belle la vie chez ces niaiseux de Français ?
Rédigé par : Isabelle | 18 mai 2023 à 09:56
L'agression en question est inacceptable, lâche, odieuse. Elle n'a même pas l'excuse de la bêtise. Rien, absolument rien, ne peut la justifier. Elle devrait donc être unanimement, fermement et sans la moindre ambiguïté condamnée et plus particulièrement par ceux qui ont été démocratiquement élus pour nous représenter et qui, au premier rang, devraient se montrer exemplaires.
Ceux qui n'adoptent pas un tel comportement se montrent indignes de la charge dont ils ont été investis et sont la honte de la démocratie qu'ils prétendent défendre. Ils participent au dégoût que les citoyens éprouvent à l'égard de la politique et attisent par leur attitude imbécile, bornée, la violence, la haine.
Rédigé par : Michel Deluré | 18 mai 2023 à 09:47
Le symbolique tortille son arrière-train quand il se voit au miroir de la violence aveugle.
Les mots tuent comme l'unanimité à désigner le président comme seul responsable de notre dérive collective, ce qui ne l'exonère pas de sa responsabilité individuelle comme elle n'exonère pas non plus ceux qui le traite ad libidum de Kadyrov méprisant.
Le désespoir est de s'apercevoir que c'est soi-même qu'on méprise en méprisant autrui, et que ce terme que récuse à raison le premier d'entre nous en fait le symptôme que notre démocratie, peuple populaire comme élitaire à parfaite égalité, est inapte à savoir se gouverner.
C'est cela qui a permis la double élection présidentielle.
Tant que chaque citoyen n'aura pas accès à la capacité de savoir maîtriser ses mots comme ses actes, nos démocraties seront réduites à devoir imposer la force comme seule garante de la paix civile.
Il est plus que temps de retrouver la rigueur nécessaire à l'exercice de notre liberté, qui commence par à soi-même se l'appliquer, au risque sinon de l'offrir à ceux qui rêvent de retourner à l'exercice brutal des extrêmes, qui ne proposent que de s'en passer.
À ce titre, il serait grand temps de reconnaître que c'est Macron qui a permis par deux fois de reculer ce moment fatidique, que le mépris qu'on lui prête n'est que l'image d'un pays qui n'a plus l'aptitude aux efforts que demande l'émancipation, ne sait plus déguiser ses défaites en victoires et est prêt, plutôt que de faire face aux erreurs que son président nomme, à se soumettre aux éternels recommencements qui l'entravent.
C'est elle-même que la France méprise, comme elle méprise l'essence de sa révolution universelle et risque de devenir l'instrument qui occultera la seule possibilité d'un avenir pour l'humanité, qui est la recherche de la vérité, dont on est bien obligé de constater qu'elle n'a plus que la capacité d'y renoncer.
Elle n'a plus que la capacité de se ranger aux côtés de l'oppression vengeresse des persécuteurs, plutôt qu'avoir le courage qui est son essence universelle, à savoir que la vraie victoire, la seule émancipation ne se gagne que par la persuasion des persécutés qui ont appris à pardonner.
Courage, président, et merci d'aller au bout de cette route française.
Rédigé par : Aliocha | 18 mai 2023 à 09:15
LFI : La France Islamiste, Le Fascisme Islamiste.
Le pire danger pour la France serait la prise du pouvoir par le parti de Mélenchon qui nous ramènerait aux heures sombres du communisme sanglant avec leurs sous-fifres extrêmes gauchistes criminels.
LFI n’a plus sa place dans l’espace démocratique de par sa posture, sa violence, sa haine vis-à-vis de la France.
Ils veulent museler leurs opposants, interdire le débat démocratique !
Ils copinent avec l’islam radical à des fins électoralistes !
Ils ont également importé dans nos quartiers le conflit israélo-palestinien qui a généré de l’antisémitisme !
Oui la bête immonde est revenue avec LFI ! Leurs appels au crime prouvent leur vraie nature de crétins malfaisants, dangereux, odieux et dégénérés.
Ils sont intolérants, haineux, fachos, ultragauchistes, de vrais nazis en gestation.
Images infectes de zadistes répugnants à l’Assemblée nationale !
QI de bulot, niveau casting du meilleur invité d'honneur au dîner de cons des Nupes.
La liste est trop longue pour qualifier tous ces tarés, chacun peut apprécier le spectacle nauséabond qu’ils offrent lors de leurs sinistres prestations.
Rédigé par : sylvain | 18 mai 2023 à 07:10
Lorsque je regarde une chaîne d'informations, quand apparaissent les visages de Marine Tondelier, Sandrine Rousseau, Mathilde Panot, Louis Boyard et d'autres encore, tout simplement je coupe le son, son que je remets lorsque les visages disparaissent de l'écran. Ces personnes-là, je ne veux pas les entendre !
Quand on lit le billet de Monsieur Bilger, objet de nos commentaires respectifs, je me dis que j'ai bien raison de couper le son.
Je ne veux ni entendre, ni écouter ces personnages.
J'ai en tête la virilité des barbecues, le travail qui serait une valeur de droite, le caractère misogyne du Tour de France et tant d'autres inepties verbales provenant toutes de la gauche.
Ces propos sont d'une nullité absolue, d'une viduité intellectuelle, d'une vacuité spirituelle, et pourtant ces personnes sont des élus de la République !
Il existe des indignités en France, l'indignité nationale qui frappa le maréchal Pétain en 1945, l'indignité successorale, inscrite à l'article 726 du Code civil, en quelques mots un héritier reconnu coupable par une juridiction criminelle d'avoir tué ou tenté de tuer la personne défunte, de laquelle il avait vocation à recevoir une part d'héritage, est indigne de succéder, c'est-à-dire d'hériter, idem pour une personne qui porte des coups ou qui commet des violences psychologiques ayant entraîné la mort du défunt.
Peut-être faudrait il instituer une autre indignité dans notre arsenal juridique, à savoir une indignité électorale !
Toute personne qui tient des propos similaires à ceux ci-dessus relatés devrait se voir interdire de se présenter à une élection.
Quand on profère des inepties dans un oral d'examen ou dans un entretien d'embauche, le locuteur noircit sa propre image, le résultat d'examen ou de l'entretien reflétera la stupidité du locuteur.
Je me souviens également de trublions de gauche à l'Assemblée nationale qui s'étaient ouvertement réjoui de la mort d'un jeune homme appartenant au Rassemblement national !
Une indignité électorale devrait exister pour ces bassesses et ces vomissures verbales, la communauté politique de la France n'a nullement besoin de ces gens-là.
Raison de plus pour couper le son de ma télévision.
Rédigé par : Cyril Lafon | 18 mai 2023 à 01:59
Il semblerait que Marine Tondelier ait réussi à voler la vedette à l’inamovible Sandrine Rousseau dans les médias.
Bon, cette dernière tient toujours des propos loufoques qui font les délices des réseaux sociaux, mais contrairement à la Marine écolo, elle évite, autant que faire se peut, les provocations frontales.
Certes l’Assemblée nationale a toujours connu des échanges houleux, mais le talent oratoire prévalait sur les différends politiques et les réparties pouvaient s’apprécier à leur juste valeur.
Mais depuis un an ce n’est plus qu’invectives hystériques, injures et un chahut indescriptible.
D’ailleurs Marine Tondelier a bien dit qu’elle voulait transformer l’Assemblée nationale en ZAD. Ne reste plus qu’à fournir la came et les bières.
Bon pour la came, j'ai une petite idée...
Rédigé par : Achille | 17 mai 2023 à 21:43
Quand on entend ce que sont capables de dire des leaders politiques genre Marine Tondelier de EELV et Jean-Luc Mélenchon de LFI, on est en droit de se demander, en réponse à la liberté de parole, si nous ne devrions pas instituer un devoir de se taire dans notre Constitution !
Et légiférer en conséquence pour nous protéger des imbéciles !
Rédigé par : Claude Luçon | 17 mai 2023 à 21:06
La violence serait innacceptable dans le cadre politique.
Non. Les décisions politiques sont souvent pleines de conséquences violentes, entraînant la mort de citoyens.
Il est trop facile de bêler que la violence c'est pas beau.
Quid par exemple de ces gens qui meurent délaissés dans des couloirs d’hôpitaux, faute de soins, de ceux qui ne peuvent pas se faire soigner, pendant que ceux qui ont ruiné notre système de santé se gobergent dans les couloirs du pouvoir ?
Les décisions ne seraient pas violentes au prétexte que les coupables de cette déshérence ne se plantent pas devant sa victime pour lui assener un coup de scalpel fatidique. Facile.
Le petit-neveu Trogneux, lui, le pauvre, n'est en rien responsable des errements du mari de sa grand-tante.
Les bas du front qui l'ont molesté méritent un bon bourre-pif.
Mais cette indignation du microcosme politique est risible. Ils ne sont plus préoccupés qu'à protéger leur prébendes et privilèges.
La violence ne devrait pas exister en démocratie ? Remember Lallement. Dites ça aux éborgnés, ceux qui ont perdu des mains...
Ce pouvoir est totalitaire, méprisant, violent et... génère de la violence.
Ce ne serait pas mieux avec Jean-Cul Méchencon. Désespérant.
Rédigé par : Jérôme | 17 mai 2023 à 16:42
« Les jeunes menant des actions dites "radicales" sont bien plus lucides que celles et ceux qui nous gouvernent »
« S'il n'y avait pas eu de forces de l'ordre [à Sainte-Soline], il n'y aurait pas eu ni d'affrontement ni de destruction »
N'a jamais eu de réel emploi.
Marine Tondelier, la nouvelle gauche, en somme.
Rédigé par : Marcel P | 17 mai 2023 à 15:24
La question est donc de savoir par quel mécanisme psychologique on peut avoir envie de s’en prendre à un parent éloigné de celui que l’on hait, autrement dit d’étendre sa haine à tout ce qui le touche.
Je plains les experts psychiatres qui vont devoir plancher sur le sujet, car la bêtise à ce point, ça ne donne vraiment pas envie de s’y intéresser.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 mai 2023 à 14:01
Cher Philippe Bilger,
Cette condamnation alambiquée est à rapprocher de celle, scandaleuse, de JL Mélenchon : "Des commentateurs indifférents aux tentatives de meurtres et agressions racistes contre des insoumis me somment de me prononcer sur l'agression à Amiens contre le chocolatier Trogneux".
Ne se faire, vous avez raison, aucune illusion en effet : la gauche radicale elle est, la gauche radicale elle restera.
Rédigé par : Florestan68 | 17 mai 2023 à 13:05