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22 mai 2023

Commentaires

Aliocha

La réponse de Onfray au livre de Houellebecq :

« J’ai jadis écrit un livre pour dire tout le bien que je pensais de “Soumission”, ce roman de la collaboration, de toute collaboration. J’ignorais que, si ce texte tapait juste, c’est qu’il s’agissait d’un autoportrait. Je n’avais pas vu qu’il était un héros de son roman – le héros de son roman. Je pensais qu’il n’était que le miroir du nihilisme, il est en fait sa photographie en haute résolution. »

https://www.tribunejuive.info/2023/06/01/michel-onfray-houellebecq-heros-de-soumission/

Nos deux intellectuels sont donc des chiffonniers qui se querellent comme des enfants quand ils n’ont plus le dos des musulmans pour se réconcilier.

Ne leur reste, comme le souligne le philosophe à la fin de son texte, qu'à s’apercevoir que ce sont eux les héros de leur divorce, et peut-être effectivement auront-ils l’honnêteté d’accéder à la vérité romanesque dont René Girard démontre qu’elle est toujours le récit d’une conversion.

Puissent les Romains entendre la parole des Romains, et cessent enfin, ayant les idoles en horreur, de commettre des sacrilèges :
« Ô homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. »
https://saintebible.com/lsg/romans/2.htm

Patrice Charoulet

"Michel Houellebecq piégé par lui-même"
https://larepubliquedeslivres.com/michel-houellebecq-piege-par-lui-meme/

Herman Kerhost

Excellente émission de Daniel Conversano. Houellebecq en prend pour son grade. Bien mérité il faut le dire.
L'animateur est pourtant un fan de l'auteur. Mais cette fois Houellebecq est allé trop loin. Je n'étais pas au courant, mais il a renié ses prises de positions sur l'Islam:

https://www.youtube.com/watch?v=UofWOirm298

Serge HIREL

@ Patrice Charoulet | 25 mai 2023 à 13:13
« Je n'aime ni ce type ni ses livres. »

N’en dégoûtez pas les autres... Plus le temps passe, plus vos commentaires deviennent radicaux et insupportables. Vos goûts et vos couleurs vous appartiennent. L’individualisme extraverti ambiant vous incite à les faire connaître... Soit... mais pas à tenter de les imposer sans même les justifier, ni à juger malsains ceux des autres.

caroff

@ Serge HIREL 20h52
"L’entretien de Michel Houellebecq avec Augustin Trapenard, diffusé mercredi soir sur la 5"

J'ai regardé des bribes de cet entretien qui m'a fait penser au film "There will be blood" de Paul Anderson où le héros est obligé de se repentir sous l'injonction d'un pasteur qui lui hurle "Repent !"
Trapenard jouait le rôle du cagot et ce pauvre MH en perdition totale consentait à admettre qu'il n'était pas un mauvais garçon !
Dommage !
Relisons "Soumission" !

Patrice Charoulet

@ Exilé

"Implacable ennemi de la littérature", moi ? C'est tout le contraire. Il y a depuis quatre siècles quarante ou cinquante écrivains qui sont les pierres ou les chaînons de la littérature française. Je nie que le dénommé Houellebecq soit du nombre. C'est un écrivaillon. Il vend beaucoup de livres ? Tant mieux pour lui.
Qu'il ait une sale gueule - je le redis - n'est pas une circonstance atténuante.
Je n'aime ni ce type ni ses livres.

Serge HIREL

L’entretien de Michel Houellebecq avec Augustin Trapenard, diffusé mercredi soir sur la 5, n’a pas plus éclairé ma lanterne que les commentaires de son nouvel ouvrage déjà publiés, ni sur l’évolution spectaculaire de ses propos, notamment ceux concernant l’islam, l’immigration, la délinquance... ni sur les raisons de cette volte-face, ni sur celles qui l’ont conduit à écrire cette autobiographie, qui tient à la fois de la confession qui apaise et du coup de gueule qui soulage.

Que s’est-il passé ? Pourquoi le Michel Houellebecq dont on se régalait du franc-parler souvent singulier et provocateur, de la nonchalance feinte, est-il devenu en quelques mois cet écrivain atone, qui reconnaît ses erreurs, ses ratés, qui regrette certains de ses écrits, qui éprouve de la honte, ne retrouvant son ancienne vigueur que pour conspuer ceux qui l’ont trompé ?

Il est vrai que, ces derniers mois, son actualité l’a bien secoué... le scandale de la sextape, ses démêlés avec Michel Onfray et les menaces de plainte de la Grande Mosquée de Paris, le Nobel qui lui est passé sous le nez... Y avait-il là de quoi déstabiliser un guerrier aussi endurci que lui ? Il faut le croire puisqu’il l’a été... Mais on peut cependant s’en étonner, tant, jusqu’à maintenant, sans ostentation, mais aussi sans faiblesse, il ne mâchait pas ses mots...

Il est probable que le premier mauvais coup est cette rocambolesque affaire de coucherie filmée. La question n’est pas qu’est-il allé faire dans cette galère hollandaise, mais pourquoi a-t-il choisi d’accepter le contrat « pornographique » proposé par celui qu’aujourd’hui il nomme « Le Cafard ». Ses explications sont d’abord un peu courtes... L’envie de séjourner à Amsterdam... Son habitude de ne pas lire les contrats qu’il signe... Finalement, il le reconnaît : il aime le sexe. Un appétit qu’il refuse de soumettre au carcan de la morale... Ni Bien ni Mal. Il n’y a là aucune naïveté de sa part. Il assume... mais se rebelle contre les règles du jeu qui lui ont été imposées à l’insu de son plein gré... Il tempête, mais point trop : un simple avertissement au début de la vidéo indiquant son désaccord avec « l’œuvre » suffirait à le calmer totalement... Le Houellebecq d’hier aurait été plus combatif...

Sa bagarre avec Michel Onfray, elle aussi, semble achevée. Certes, les deux hommes paraissent irréconciliables, mais MH n’en est plus à chercher à obtenir réparation pour la publication d’un entretien dont il aurait souhaité modifier certains passages avant parution. Là encore, et il le sait, il a fait preuve de négligence, y compris même, semble-t-il, quant à sa rémunération. La rancœur sera tenace, mais aussi le goût amer d’avoir subi une tromperie qu’il n’a pas su anticiper.

Cette impression de défaite sera d’autant plus persistante que les propos qu’il souhaitait nuancer sont le motif du courroux de la Grande Mosquée. Dans le climat politique actuel, n'importe qui serait inquiet s’il était accusé de haine raciale... MH, lui, semble avoir été abasourdi, anéanti par cette réaction hors de proportion qu’il ne pouvait imaginer. Et, en quelque sorte, il a surréagi en allant jusqu’à admettre que le burkini était acceptable...

Pour ma part, il me semble qu’il est allé beaucoup trop loin dans la soumission et que si, à nouveau lucide, il le désirait, il aurait bien des difficultés à faire oublier ce retournement de veste. Il aurait dû se contenter de préciser son propos qui pouvait laisser entendre qu’il voyait une corrélation étroite entre islam et délinquance, alors que, comme il l’a dit sur la 5, il ne s’agissait que de constater que la religion musulmane est très présente dans les quartiers qui, par ailleurs, connaissent les pires taux de délinquance.

Quant au Nobel, dont il se défend de vouloir à tout prix l’obtenir, on ne peut que comprendre et partager son amertume d’avoir été pressenti, puis, en quelque sorte, humilié par le jury suédois, qui a choisi de le remettre à la « bien-pensante » Ernaux, dont le talent est inversement proportionnel à son gauchisme. Mais, sans les autres secousses subies simultanément par MH, cela n’aurait été qu’un incident vite oublié.

Aujourd’hui, tous ceux qui apprécient Michel Houellebecq espèrent qu’il va se ressaisir, retrouver son tranchant, ses fulgurances et ce qui fait sa réputation : oser écrire ce qu’il pense sans l’édulcorer, avec le seul souci de dire sa vérité.
L’espoir est permis... Dans cette petite autobiographie pessimiste, restent quelques lueurs, quelques flèches, qui montrent qu’il ne s’agit peut-être que d’un trou d’air...

Exilé

Notons tout de même le grand nombre de commentaires suscités par Patrice Charoulet qui, son «certificat de capacité pour conduire les automobiles à pétrole» en poche, est prêt à sauter dans sa De Dion-Bouton (une des voitures préférées de la bande à Bonnot) pour apprendre à vivre à tous les écrivaillons au profil louche quoique amis de Philippe Bilger qui auraient le malheur de solliciter son hospitalité ambulatoire sur les chemins de France et de Navarre.

Comme quoi, un amoureux des dictionnaires peut être en même temps un implacable ennemi de la littérature.

Patrice Charoulet

Langue française

Quels sont les juges en matière de langue française ?
L'Académie française, créée au XVIIe siècle, était censée par son dictionnaire dire ce qu'il fallait dire.
Parallèlement, des connaisseurs ont émis des jugements en la matière.
Vaugelas, en 1647, donna des « Remarques sur la langue française, utiles à ceux qui veulent bien parler et bien écrire. » Le père Bouhours, en plein classicisme, continuateur de Vaugelas, fut alors considéré comme un oracle. Il publia ses « Doutes sur la langue française proposés à MM. de l'Académie par un gentilhomme de province », en 1674.

Depuis lors, sans discontinuer, des connaisseurs ont voulu compléter l'Académie française par des livres qui indiquaient la bonne façon de parler ou d'écrire et les erreurs à ne pas commettre.En 2023, on trouvera en librairie divers ouvrages qui ont des titres proches « Guide alphabétique des difficultés du français », « Dictionnaire des difficultés de la langue française », « Dictionnaire des difficultés du français », « Encyclopédie du bon français dans l'usage contemporain »... Parfois, sur certains points, ils n'ont pas la même opinion, mais, presque toujours, leurs auteurs sont compétents et crédibles.

L'Académie française a publié du XVIIe siècle à nos jours son dictionnaire. On en est à la neuvième édition. Sa faiblesse principale est la lenteur. Si les académiciens sont sur le papier quarante, seuls quelques volontaires se réunissent, certains jours, pour décider ce que le dictionnaire à venir écrira sur quelques mots. Résultat de cette lenteur : l'édition actuelle comportera quatre volumes. Le premier a été publié en 1994, le deuxième volume en 2001, le troisième volume en 2011. On ne sait pas quand sera publié le quatrième et dernier volume.

Les éditions Robert et Larousse sont plus rapides et publient chaque année une nouvelle édition du Petit Robert et du Petit Larousse. Et tout le monde sait que ces deux ouvrages sont en ce domaine les plus vendus et les plus utilisés. Un jeu télévisé célèbre, je ne sais pas s'il existe toujours, consulte ces deux dictionnaires-là. Si le mot proposé par un candidat est présent dans au moins l'un des deux, le mot est considéré comme acceptable. Dans le cas contraire, même si le mot figure dans de très gros dictionnaires, comme le fameux Littré, qui date du XIXe siècle, les animateurs refusent le mot proposé.

Ce fonctionnement est révélateur. A la question que je posais au début : « Quels sont les juges en matière de langue française? », concrètement, pratiquement, cyniquement, on pourrait être tenté de répondre : ce n'est plus l'Académie française, mais le Petit Larousse et le Petit Robert. Aux yeux de la plupart des Français.
Des professeurs d'université, de grands lettrés, des gens qui ont passé leur vie à lire toute la littérature française contestent que ces deux petits dictionnaires soient les bons juges. Mais qui peut résister à ces bulldozers, qui peut gommer la réalité ?

Exilé

« Une vie ne vaut rien mais rien ne vaut une vie » (André Malraux).

Ah ! Bon courage à ceux qui pourront convaincre un jour ces hommes du Régime tellement imprégnés de la culture de mort qu'ils ne savent que la déverser à flots sur les lois qu'ils se permettent de promulguer que : « Rien ne vaut une vie »...

Sun Tseu

Ce qualificatif de "petits pois" de Nicolas Sarkozy sur les juges semble avoir été reçu comme une injure suprême et indéfendable par la corporation. Et pourtant, ce n'est que le début d'un mauvais jeu de mots : Les petits pois sont rouges !
Ce faible, mais audible, jeu de mots ne serait pas supportable ?

Pourtant deux faits ont bouleversé cet univers supposé feutré: l'absence absolue de sanctions administratives contre le "mur des cons" et la validation juridique d'une écoute téléphonique d'une conversation entre un avocat et son client, qui ont très malheureusement abîmé cette institution. En matière de justice, la fin ne peut justifier les moyens, du moins je continue de l'espérer.

Achille

@ Robert | 24 mai 2023 à 17:10

J’ai écouté les analyses de Pascal Bruckner et Marc Lambron sur le dernier livre de Michel Houellebecq. Je n’ai pas l’impression qu’ils sont plus "gentils" que l’article de France Inter. Les propos laissent supposer clairement que ce livre a été écrit à destination du comité Nobel qui siège en Suède. Ceci dans l’espoir d’obtenir le précieux prix de littérature qui lui a échappé l’année dernière, au profit de l’insignifiante Annie Ernaux.
Finalement France Inter est moins caustique à son égard. :)

Robert

@ Achille | 24 mai 2023 à 07:39

Pour compléter votre lien, l'on peut écouter l'émission Esprits libres de Radio Classique de ce mercredi 24 mai matin ici : https://www.radioclassique.fr/podcasts-et-emissions/esprits-libres/
Les analyses de Marc Lambron et Pascal Bruckner me semblent être de meilleure facture que celle de France Inter.

Ceci étant, l'on comprend bien que le fait d'avoir été l'objet d'une plainte à son encontre déposée par la Grande mosquée de Paris à la suite de son entretien avec Michel Onfray dans Front populaire n'est pas neutre dans cette "retraite" bien réfléchie !

Michel Houellebecq doit sans doute encore avoir l'illusion que le prix Nobel de littérature pourrait lui être attribué cette année, compte tenu de l'état d'esprit qui règne en Occident, fait de déconstructionnisme, de wokisme ou d'accusation "infamante" d'islamophobie. Et donc il semble assurer ses arrières pour pouvoir encore l'espérer...
Courage, fuyons !

Axelle D

@ Patrice Charoulet 22 mai 19:35

C'est sûr qu'avec votre Ami 6 des années soixante, ça donne envie de faire du stop ! Dépaysement garanti sur la D925 du côté de Dieppe et gare aux dos-d'âne...
Circulez y'a rien à voir !

https://youtu.be/JVaY_mBjTXY

Giuseppe

"Il n'y a que Michel Houellebecq pour me détourner avec bonheur des sujets politiques qui finissent par lasser, tant ils contraignent à des analyses répétitives..." (PB)

La Une de Charlie est d'une cruauté fine comme à son habitude: "413 MILLIARDS POUR ACHETER DES BÉRETS"... Pour 7 ans...
Chacun puisera dedans comme on peut puiser chez Houellebecq qui n'est pas, loin s'en faut, Louis Ferdinand Destouches.

Le budget militaire des États-Unis en 2023 pour l'année fiscale 2023 s'établit en fait à plus de 1 000 milliards de dollars, lorsqu'on y inclut l'aide militaire internationale et les pensions aux vétérans.

Michel Deluré

@ Tipaza 23/05/23 14:16

Si vous avez éprouvé du plaisir à échanger avec le modeste commentateur que je suis, voilà qui me fournit la preuve que je suis au moins encore utile à quelque chose, ce qui procure un légitime sentiment de satisfaction. Sachez que pour ma part, mon plaisir fut tout aussi grand de vous lire.

Quant au qualificatif de « sérieux » que vous m'attribuez, je ne le désavouerai nullement mais le « très » qui l'accompagnait justifiait parfaitement d'être assorti de son point d'interrogation ! Je sais parfois aussi m'égarer hors des sentiers du « sérieux ».

Pour en revenir à l'objet de notre échange, il existe pour moi une différence de taille entre le fait pour l'artiste de répondre d'une part à une commande qui laisse sa créativité, son génie, s'exprimer en totale liberté et de se plier d'autre part à ce qu'il croit être l'attente de son public, s'imposant par là-même des contraintes qui brident alors sa créativité, entravent son génie. L'artiste ne peut vraiment exprimer ses qualités que s'il reste fidèle à lui-même, libre.

Vous invoquez entre autres Mozart et son Requiem. Que change le fait que cette œuvre lui ait été commandée ou non, à partir du moment où il a pu mettre en œuvre librement son savoir-faire singulier au service de sa création, sans qu'il lui ait été imposées quelques contraintes que ce soit ?

Aliocha

Un jeu de spécialiste dont on est les victimes, l'amour ?
Le lien d'Achille se réjouit de la débandade du poète qui accède à la conversion du roman, on n'en attendait pas moins de France Inter.

Le nihiliste actif et professionnel d’hier, pornographe et sentimental, resté obsédé par la baise, frémissant à la vue de la moindre jeune salope locale, qui avait peur de vieillir, poursuivant un rêve d’immortalité génétique, ayant même donné son ADN, pour être cloné, à l’Église de la Vie Universelle, fera-t-il encore ses choux gras de la remplaçabilité, de l’angoisse, du ressentiment, de la laideur, de l’insignifiance sur fond d’ennui nommée « normalité » ?

Ou s'abandonnera-t-il au dieu vivant des connaissances de son langage, renonçant, joie éternelle du temps retrouvé, à l'ignorance qui sert les idoles ?
On reconnaîtrait alors, échappant définitivement à la loi spécialiste des marchés, qu'on n'est jamais si beau que lorsqu'on est aimé.

sylvain

@ lionel | 23 mai 2023 à 14:18
"Délit de faciès, c'est pas beau ça."

Si c'est un faciès de racaille, ce n'est plus un délit mais une technique de facilité de contrôle plus rapide par la police est gagnante à tous les coups, car dans cette population, à mon sens, se trouvent un max de délinquants connus des services de police multihyperrelâchés par la justice - SM mur des cons, pléonasme, même si Zéribi clame en hurlant comme un putois qu'ils sont francéééééé. ééés !

La police ne va tout de même pas perdre son temps à contrôler les faciès des petites vieilles susceptibles de se livrer à un trafic de drogue inter-EHPAD au risque de subir un refus d‘obtempérer d‘une mamie en fauteuil roulant ou déambulateur.

Le vrai délit serait de ne pas contrôler au faciès, ce serait faire preuve de complicité avec ces délinquants et criminels arabo-africains et autres.

Allez-y chers policiers, le faciès, ayez toujours en tête le faciès, ignorez ces types des droits de l'homme, Défenseur des droits et toutes ces associations islamogauchistes, ces Nupes députés, l'opinion publique normale citoyenne civique républicaine vous soutiendra toujours, ce sont eux les vrais juges.

Serge HIREL

@ Achille | 24 mai 2023 à 07:39
« Tout ce que vous voulez savoir sur le dernier livre de Michel Houellebecq sans l’avoir lu. »

Plus exactement : tout ce que je veux que l’on pense du dernier livre de Michel Houellebecq sans l’avoir lu.
...et sans même me fatiguer à avoir une opinion personnelle.

Achille

Tout ce que vous voulez savoir sur le dernier livre de Michel Houellebecq sans l’avoir lu.😊

Ellen

@ Patrice Charoulet | 22 mai 2023 à 19:35
« MH, quelle sale gueule ! S'il faisait du stop, je ne m'arrêterais pas.»

Monsieur aux 200 dictionnaires, ne vous arrêtez surtout pas en chemin, n'importe quel autostoppeur aurait peur de découvrir votre portrait facial d'épouvantail. Courage fuyons ! Toujours aucun commentateur sur votre blocs-notes, depuis des années ? Est-ce à cause de votre pauvreté intellectuelle désagrégée ?

Serge HIREL

@ Patrice Charoulet | 22 mai 2023 à 19:35
« MH, quelle sale gueule ! S'il faisait du stop, je ne m'arrêterais pas. »

Dieu l’en préserve. Vous seriez capable de lui faire ingurgiter coup sur coup le dictionnaire de l’Académie française, le Littré et le Robert...

Aliocha

https://www.arte.tv/fr/videos/114870-000-A/blanche-gardin-dit-l-amour-l-amour/

L'éditeur décrivait, avant, le paradis :

"Il demande est-ce que tu veux bien me redire cette histoire de pierre mais oui dit l’autre le fondement l’angle celle qui a été rejetée kephas pierre et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle le voyageur hoche la tête ne tiendront pas ou ne prévaudront pas l’hadès le sheol quelque chose des deux au-delà des deux dit l’autre voilà je crois que nous pouvons nous quitter maintenant merci dit le voyageur tu sais dit l’autre nous vivons des temps singuliers ils se serrent la main le voyageur ressort par la petite porte latérale qui se referme derrière lui sans bruit il traverse la grande place se retourne plusieurs fois comme pour s’assurer qu’il n’a pas été suivi il va ensuite s’asseoir à la terrasse du café qui vient à peine d’ouvrir il commande un express serré qui lui est aussitôt servi le boit avale un verre d’eau glacée bâille deux fois de sommeil allume une cigarette puis soudain relâché léger renverse négligemment la tête au soleil"

Paradis I, Ph.Sollers

Robert

Je fais mien le commentaire de Tipaza | 23 mai 2023 à 09:52

Ce que j’apprécie chez Michel Houellebecq c'est bien entendu son regard sans faux-fuyant sur la situation de la société française, comme son pessimisme fondamental sur l'avenir de la France.
Quant à savoir s'il est le meilleur écrivain français actuel, vu le niveau général de notre littérature et de notre langue, maintenant se devant d'être inclusive et wokiste, on peut effectivement considérer qu'il fait partie des quelques meilleurs. Mais je doute que l'Académie française lui ouvre les bras ! Encore qu'il bénéficierait d'un accueil favorable de sa Secrétaire perpétuelle : https://www.lefigaro.fr/culture/houellebecq-a-l-academie-francaise-helene-carrere-d-encausse-le-souhaite-de-tout-son-coeur-20220217

Achille

@ Michel Deluré | 23 mai 2023 à 15:55

D'après ce que j'ai compris, le livre relate des événements qui se sont produits entre octobre 2022 et mai 2023 et dont les médias se sont emparés avec leur interprétation personnelle selon leur ligne éditoriale. il s'agit notamment du fameux film pornographique où l’auteur donne l'impression de s'être fait piéger.
Sans doute MH veut-il régler quelques comptes avec quelques personnalités qui ont exploité cet événement.

Mais pour vraiment apprécier le contenu d’un livre il ne faut pas se contenter des extraits de la presse, souvent orientés, mais le lire intégralement. Là il ne s’agit pas d’un roman, mais plutôt d’une lettre ouverte à ses détracteurs, me semble-t-il.

Michel Deluré

@ Achille 23/05/23 11:07

Si vous avez déjà pris connaissance de larges extraits et le livre ne faisant qu'une centaine de pages, vous avez été prudent Achille et pris de la marge en vous réservant tout de même deux heures pour lire cet ouvrage ! Mais vous avez raison, il se peut que le contenu soit ardu, dense.

xavier b. masset

Le juste milieu, une proposition centriste que la République répudia souvent, comme le prouve le souvenir des caricatures de Philipon et de Daumier.
Déjà sous Confucius perçait Louis-Philippe Houellebecq 1er ?

Après "anéantir", son album blanc bien à lui, il offre un Let It Be noir enregistré, écrit pardon, un an et demi plus tard, succession temporelle respectée, signe indien des Beatles vaincu.
Tel Phil Spector, il paraît avoir rangé son flingue.

Jadis, ses albums-romans disaient le futur du monde, sa bonaventure, ses malheurs, aujourd'hui son "Quelques mois dans ma vie" conte ses déboires d'hier.
Toute sa littérature passe au zinc de l'actualité, comme sous la force d'un aimant, ordonne et contrôle la pression d'événements déjà blanchis sous la chronique.
Comme un drôle de goût sur la langue, nous ne sommes pas encore habitués.

Houellebecq est un animal politique, ses entretiens plaident pour cet état de fait, pas étonnant qu'il suscite l'intérêt d'un documentariste néerlandais de la chose animale, héritier des Provos d'Amsterdam, mentalement proche d'un Raymond Depardon fasciné par les grands fauves.

Il l'appâte et l'encage par de la chair fraîche pour une partie de campagne de jambes en l'air dans un lit d'amour improvisé, le bed-in d'un Hilton de parodie.
Chris Palmer, dans "Nature porn", montra combien les docs animaliers pouvaient être truqués.

Idée claire surgie d'une intuition directe, Houellebecq choisit la manière britannique typique de la BBC d'aborder le sujet, tout en voix off, en Claude Darget de l'ORTF de sa jeunesse, si l'on préfère.

Des phacochères partout le menacent, la capitale chérie de Descartes n'est plus ce qu'elle était, les coffee-shops locaux puent le CBD légal, les chasseurs de clichés s'en donnent à cœur joie, ils traquent l'animus commun et récoltent l'anima rare. Le coït égal pour tous, dans la reproduction de son propre cliché.

Houellebecq, François de La Grange et Christian Zuber de sa vie d'égotiste poitrinaire arrêté sur le chemin, caméra à l'épaule, comme on pourrait le dire d'une blessure, quelle mise en abyme cela aurait fait.
Un roman filmé dans le roman.

Nous sommes loin des magnifiques cristaux interdits d'une souffrance remontant à 1978, titre de son court métrage.
Quand on eut le loisir sauvage de filmer la sublime Dominique Plé, on évite de se vautrer dans des draps tendus pour capturer et diffuser une sex-tape de hasard, au risque de devenir le spectre de Johnny de Winter-Smythe, son propre bourreau de papier.

You should have got a feeling. Get back to Houellebecq, Michel.
Avec quelques doigts en plus pour compter les ontologiques moi de vos anciennes vies.

lionel

@ Patrice Charoulet
"MH quelle sale gueule ! S'il faisait du stop, je ne m'arrêterais pas."

J'aimerais bien voir la vôtre pour comparer.
Délit de faciès, c'est pas beau ça.

Tipaza

@ Michel Deluré | 23 mai 2023 à 11:27
"L'artiste doit-il se soumettre à ce qu'il pense que le public attend de lui, doit-il prendre le risque de se déposséder ainsi, même partiellement, de la part de créativité qui lui est propre ?"

Vaste question !
Déjà on s'interroge sur la motivation des peintures rupestres qui décoraient les grottes de la préhistoire.
Une chose semble certaine, ces peintures avaient une fonction religieuse ou sociale.
Donc les peintres répondaient à la demande des chamans ou des chefs, ce qui n'a pas empêché leurs peintures d'être des oeuvres d'art, si l'on considère que l'art s'identifie par le beau. Ce qui n'est plus le cas, hélas ! ;-)

Plus tard est venu le mécénat.
Et l'artiste travaillait à la demande explicite de qui le payait.
Là aussi, la commande n'a pas nui à l'art, toujours identifié au beau.

Même Mozart, qui a été un des premiers artistes à s'émanciper de la tutelle d'un mécène, a été obligé de travailler à la commande, jusqu'à la fin de sa vie avec son Requiem inachevé.
Les résultats n'étaient pas aussi mauvais que vous semblez le suggérer.

Le problème n'est pas l'argent.
On ne peut pas vivre en société sans argent, le média indispensable d'échanges de biens.
Le problème est arrivé lorsque l'oeuvre est devenue elle-même un objet d'échanges, c'est à dire commerciale et soumise à la règle du marché, sinon de la concurrence.

La juste rétribution du travail artistique est devenue spéculation financière, et le règne de Jean-Michel Basquiat est arrivé, après que Picasso a mis tant et tant d'années à désapprendre à dessiner, comme il l'a dit lui-même.

Remarquez, nous ne savons pas si la vision des peintures rupestres était autorisée après avoir payé le peintre en escalopes de mammouth !

Bon, c'était juste pour le plaisir d'échanger avec quelqu'un de très (?) sérieux sur ce blog ! ;-)


Florestan68

Cher Philippe Bilger,

J’ai emprunté il y a quelque temps des ouvrages de MH : ils me sont tombés des mains au bout de quelques pages. L’écriture n’était pas au niveau de sa réputation, et j’ai relevé plusieurs fautes de français dues à une relecture bâclée. Et puis ce sexe omniprésent comme chez Philip Roth !

J’ai néanmoins lu « Soumission », qui est plutôt bien écrit, mais dont l’événement central (l’arrivée d’un musulman au pouvoir) semble arriver comme un cheveu sur la soupe : le mouvement de fond qui précède cet événement n’est pas vraiment expliqué.

(Parler de musulmans en lieu et place d’arabes montre à quel point nous sommes déjà soumis à l’islam : est-ce qu’on s’occupe de la religion de Macron et de Borne ?)

Plusieurs éléments me gênent dans ce que vous dites sur lui. Ne plus se permettre d’écrire ce qu’il veut à cause de la prétendue attente de ses lecteurs : c’est justement cette transgression qu’attendent ses lecteurs.

Regretter ensuite ses propos sur l’islam et justifier le burkini montre que lui-même incarne désormais cette fameuse soumission.

N’est pas Zemmour qui veut !

(Si l'on veut de la vraie littérature, lire L'Assommoir et Nana de Zola, ce que je viens de faire : Zola, un enchanteur de mots !)

Alpi

@ Patrice Charoulet

Pas de délit de "sale gueule", cher Patrice ! Je ne suis pas certain que les auteurs que vous nous recommandez ait eu une gueule d'ange...
Quoi qu'il en soit, je crains que MH doive sa renommée moins à son talent littéraire qu'à son goût de la provocation.
Je n'ai lu que "Les particules élémentaires" et "Soumission". Le premier est souvent abscons et révèle l'obsession sexuelle de son auteur, le second finalement assez sage : la réalité pourrait être pire. Dans les deux cas, sa vision désespérée du monde est terrifiante : ses bouquins sentent le Prozac à plein nez.

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@ Isabelle
"La macronie toujours plus provocatrice. On n'en peut plus !"

Z'êtes vraiment monomaniaque ! Philippe Bilger vous parle de Houellebecq !

caroff

@ Patrice Charoulet 19h35
"HB, quelle sale gueule ! S'il faisait du stop, je ne m'arrêterais pas."

Et en plus il écrit sous pseudo !!
Il faudrait que vous lui rouliez sur le corps ?

Michel Deluré

« Un sentiment surgit également, rare chez lui : celui de ne plus pouvoir tout se permettre à cause de ce qu'il est devenu, de ce que la multitude de ses lecteurs attendent de lui. » (PB)

Mais agir ainsi, n'est-ce point de la part de MH gommer ce qui fait sa singularité, ce qui concourt à son originalité, ce qui le différencie de la norme, ce qui fait justement qu'on l'adule ou qu'on l'exècre ? N'est-ce point abandonner en quelque sorte sa marque de fabrique, se renier ? L'artiste doit-il se soumettre à ce qu'il pense que le public attend de lui, doit-il prendre le risque de se déposséder ainsi, même partiellement, de la part de créativité qui lui est propre ?

Achille

J’ai lu quatre livres de Michel Houellebecq. Donc je pense être en mesure de dire ce que je pense de son talent d’écrivain.
C’est un bon écrivain, sans plus. Pas vraiment de quoi crier au génie. Faut pas non plus exagérer.
Il est certes beaucoup plus médiatisé que nombre d’autres auteurs aussi talentueux que lui, mais qui n’abordent pas les thèmes clivants du moment : l’islamisme, la Justice, la politique, ce qui inévitablement le condamne à être la cible de certains médias toujours à la recherche du scoop qui fera le buzz.

Vu que son dernier ouvrage ne compte qu’une centaine de pages, je pense que je vais l’acheter, ceci même si les principaux extraits sont déjà dévoilés dans les médias et sur les réseaux sociaux. Cela me fera toujours deux heures de lecture...

Tipaza

"Plus rien de délibérément conflictuel, une humeur parfois inquiète, pessimiste mais sans la moindre ostentation : le futur sera comme cela..." (PB)

Pessimiste évidemment, comment ne pas l'être.
Résigné, sûrement pas, Michel Houellebecq n'est pas du genre résigné.
La résignation implique un renoncement qui n'est pas dans sa nature.

Fataliste plutôt, ce qui est très différent.
C'est l'acceptation d'un destin décidé par des forces qui nous dépassent.
MH a beau se dire agnostique, il y a dans son fatalisme l'acceptation implicite d'une volonté extérieure à l'humain et qui décide pour lui en dernier, et même en premier ressort.

Notre civilisation est morte, et comme toujours le poète est le premier à voir ce qui se passe au-delà des vanités de la société.

À cela s'ajoutent deux éléments personnels qui l'ont fortement marqué :

Le premier est la réaction après ses propos sur l'islam et les musulmans. Il s'est aperçu que nous n'étions plus un pays libre, mais que nous étions sous contrôle, avec l'indifférence d'un pouvoir largement fantoche sur ce point.
Réaction humaine de prudence, il s'est en partie rétracté.

Le second l'a marqué plus qu'il ne veut bien le dire. C'est l'attaque gratuite et inattendue d'Annie Ernaux.
La perfidie inutile d'une femme mal dans sa peau et qui projette son mal-être sur un autre qu'elle sent supérieur, comprenant que la reconnaissance sociale d'un prix Nobel ne vaut pas nécessairement validation artistique.

La réponse de MH a été placide. Il déclare ne l'avoir jamais lue, et il envisage de la lire, ce que je lui déconseille.
Il n'est pas bon de descendre trop en dessous de son propre niveau.

Herman Kerhost

@ Patrice Charoulet | 22 mai 2023 à 19:35
"HB, quelle sale gueule ! S'il faisait du stop, je ne m'arrêterais pas."

Vous, c'est en vous connaissant qu'on n'aurait pas envie de s'arrêter.

Claude Luçon

"Cette morale qu'il proclame - "La vie m'ennuie mais je m'ennuie pas dans la vie" résume bien ce qu'il a su faire surgir de lui-même.Cette morale qu'il proclame - "La vie m'ennuie mais je m'ennuie pas dans la vie" - résume bien ce qu'il a su faire surgir de lui-même. (PB)

Mais qu'a-t-il fait sortir de lui-même ? Il n'y a rien dans cet être, même pas le moindre minimum d'homme, rien absolument rien n'est sorti de lui-même.
Il est seulement sorti de l'Ecole Normale Supérieure Louis Lumière, il fait son cinéma !

Pauvres êtres, comme lui, qui passent sur Terre sans comprendre ce qu'est la vie. Le miracle que c'est !
Moi j'en voudrais plus de vie et pourtant j'ai vécu les 32 premières années de ma vie en guerre !
Ne penser qu'à soi-même, rester assis sur son derrière en pensant à soi-même et aux âneries qu'on a racontées, n'est pas la vie !
À part écrire, qu'a-t-il fait dans sa vie, quels services a-t-il rendu à la vie... des autres ?
Houellebecq oublie qu'il n'est pas seul sur Terre !
La génération "Moi" dans toute son horreur !

Quant à le comparer à Malraux c'est avoir un certain culot et ne pas connaître ce que fut la vie de Malraux !
C'est comparer une mauviette à un guerrier.

"Une vie ne vaut rien mais rien ne vaut une vie" (André Malraux)
Quant Malraux disait cela il parlait de la guerre en se battant à côté des Républicains espagnols, il disait cela parce qu'il avait partagé la lutte pour la libération de la France au côté de Charles de Gaulle, il disait cela parce qu'il avait connu qu'on n'est rien en guerre.
L'important est la deuxième partie du commentaire : "...rien ne vaut la vie !"

C'est inacceptable !
Comment un homme qui a dû décider de la vie de bien des autres dans un tribunal peut-il écrire un éloge à un rien, un nul pareil !
"La vie m'ennuie mais je m'ennuie pas dans la vie", c'est épouvantable !
Car ce qu'il dit est qu'il ne s'ennuie pas dans la vie grâce à lui-même et, bien sûr, ses paroles!

Achille

Petite provocation de Michel Houellebecq qui va faire hurler Sandrine Rousseau… 😊

Patrice Charoulet

Avant d'acheter le dernier Houellebecq, lisez Montaigne, Scarron, Molière, La Fontaine, Racine, Sévigné, Retz, Fénelon, La Bruyère, Saint-Simon, Voltaire, Montesquieu, Laclos, Chamfort, Joubert, Chateaubriand, Stendhal, Hugo, Baudelaire, Flaubert, Taine, Alain, Morand, Valéry, Montherlant, Chardonne, Colette, Cioran.
Cela va vous occuper quelque temps.

P.-S. : MH, quelle sale gueule ! S'il faisait du stop, je ne m'arrêterais pas.

Isabelle

La macronie toujours plus provocatrice. On n'en peut plus !

Toilettes non genrées dans les écoles !
Nous sommes chez les dingos. Alors, les filles et les garçons vont tous dans les mêmes toilettes.
Il faut virer ce Pap Ndiaye de l’Education nationale.

Jouets et toilettes « non genrés », abécédaire LGBTQI+… L’offensive promise par Pap Ndiaye sur nos enfants s’accélère.
https://twitter.com/MarionMarechal/status/1659860404317704193

Olivier Dussopt, homosexuel, veut faire venir de plus en plus de migrants extra-européens, souvent homophobes ! Faut-y être crétin.
La macronie dans tous ses délires !
Militer pour l’immigrationnisme, contre la critique de l’Islam et… contre l’homophobie. Pourquoi disposer d’un cerveau si c’est pour raisonner avec ses pieds ?

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Bruno Le Maire provocateur du milieu macronien !

“J’ai moi-même une famille nombreuse. J’ai quatre enfants à nourrir” ose Bruno Le Maire – au salaire de ministre – dans un débat sur l’inflation : après l’indécence pornographique, l’indécence politique ! G. Collard

https://twitter.com/GilbertCollard/status/1660627010731819008

Vamonos

Après la couverture du roman « anéantir » qui était écrite noir et rouge sur blanc, voici donc la couverture de « Quelques mois dans ma vie » écrite en blanc sur fond noir.

D’après le descriptif, 112 pages pour 132 grammes, cela ne va pas m’emmener jusqu’au bout de la nuit ; mais je suis sûr que je serai moins bête après l’avoir lu qu’avant.

Caramba, c’est un Michel Houellebecq, je peux dépenser 12 euros pour un livre broché, il n’y a que les radins qui s’abstiennent au motif qu’ils payent tout le temps et aussi les mesquins qui attendent que le livre soit édité en collection de poche. Et puis il y a les vieux snobs qui jurent la main sur le cœur qu’ils ne liront jamais du Houellebecq alors qu’ils finiront fatalement par emprunter tous les livres de Michel, les uns après les autres sans les rendre, comble de mesquinerie.

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