Personne n'a de leçons à me donner. J'aime autant la beauté que quiconque, la grâce et l'allure des corps, l'allégresse puissante et douce des rapports intimes, la sensualité des gestes, le ravissement face à des êtres dont on est fier qu'ils appartiennent à la même humanité que la nôtre.
Mais je refuse que cet univers splendide et émouvant soit de plus en plus dévoyé, instrumentalisé, exhibé dans des oeuvres, des films qui jouent sur une curiosité et une vision malsaines plus que sur les authentiques nécessités de l'art.
Ce n'est pas au nom de la morale que je dénonce ces dérives mais à cause de la bassesse et de la dégradation du talent. Ou de son absence. Il est vrai que ce n'est pas le seul procès que dans le fond nous pourrions intenter au cinéma français. Par exemple des réalisateurs qui se croient à tort doués pour l'écriture des scénarios, des histoires tellement plates et quotidiennes qu'elles copient mal le réel, en le banalisant encore davantage. Au lieu d'exalter le spectateur, de le rendre enthousiaste, éperdu de reconnaissance à l'égard de quelques rares cinéastes enchantant son existence avec leur fiction. Ce n'est pas privilégier l'eau de rose, c'est considérer que le génie a cet avantage si particulier de rendre tout splendide, même le laid et le triste
Mais, avec mon désir sérieux et sincère d'un nouveau puritanisme,je voudrais surtout battre en brèche cette propension à ériger la nudité inutile comme critère décisif et les scènes d'amour hard ou flou pour le comble de l'audace et de la création. Ces dernières sont la plupart du temps parfaitement pléonastiques et révèlent seulement, derrière l'argumentation prétendument artistique, une volonté de permettre au spectateur de "se rincer l'oeil" en lui donnant bonne conscience puisque le plus simple appareil des actrices serait paraît-il nécessaire au déroulement du récit.
J'évoque en l'occurrence la multiplication de ces scènes et de ces séquences - pas forcément aussi longues que dans La Vie d'Adèle d'Abdellatif Kechiche - où on cherche à nous mettre les points sur les i et la caméra sur les corps alors que la classe serait dans la litote, l'allusif et un dialogue qui au matin nous révélerait la frénésie de la nuit. Mais ce serait sans doute trop élégant.
Quelle perversion intellectuelle et artistique d'encombrer notre regard avec tant de scènes exclusivement racoleuses. Quand on n'éprouve pas le besoin, par vérisme, de nous faire assister à ce moment capital de personnages urinant ou déféquant ! En se complaisant, par le culte d'une fausse provocation mais d'une vraie vulgarité, dans ces séquences qui réduisent trop souvent le rôle des actrices à des exhibitions corporelles, le cinéma montre ses limites et surtout qu'il est incapable, en usant de toute la gamme des mots, des sentiments, des sensations, de montrer ce dont sa salacité si ordinaire nous abreuve. Avec le progressisme ridicule dont certains se prévalent.
D'ailleurs, pour s'en convaincre, il suffit de lire les interviews d'actrices - par exemple, Virginie Efira ou Lily-Rose Depp - où la question inévitable survient sur leur gêne ou non face à la nudité. Bien sûr la plupart répondent que cela ne leur pose aucun problème, que montrer leur corps ne les dérange pas et elles ajoutent souvent : quand l'histoire l'impose... Mais comme, à quelques exceptions près, la narration pourrait toujours s'en dispenser, on voit dans quoi on tombe...
Heureusement il y a des résistants et évidemment ce sont les meilleurs, ceux qui honorent notre cinéma. Je songe à Emmanuel Mouret, dont les films où le langage est roi sont emplis d'une pudeur fine et profonde - voir mon billet du 17 septembre 2022, "Emmanuel Mouret : il n'y a pas d'amour léger..." - et à Maïwenn qui a déclaré qu'elle n'aimait pas la nudité dans ses films et qui a réussi, dans le remarquable Jeanne du Barry, le tour de force de nous décrire l'intensité d'une passion amoureuse sans le moindre recours à des appâts ostentatoirement et inutilement découverts.
Ce nouveau puritanisme auquel j'aspire n'a rien à voir avec la moraline qui censurait les scènes de sexe au nom de la décence mais tout avec le talent et l'intelligence qui ont compris que ce qui est deviné est infiniment plus troublant que la nudité surabondamment exposée.
Je m'étonne qu’a ce sujet notre éminent professeur Charoulet ne nous ait pas encore étalé sa science en citant La Fontaine:
« Foutre sans aimer est peu de chose, mais aimer sans foutre ce n’est rien »
Rédigé par : Claggart | 02 juin 2023 à 09:14
Au temps de Ninon, Isabelle devra faire attention à ne pas tomber sur les dragons du roi, qui à l'époque ne s'appelait pas Macron.
Rédigé par : Aliocha | 01 juin 2023 à 22:50
@ Mitsahne
"Il ben trovato"
Certain jour en pays de mine
Un père apprit avec stupeur
Que sa fillette, une gamine
avait fauté contre l'honneur
Moralité:
Le concerto en sol mineur
------------------------------------
@ Philippe D
Votre référence m'a fait renvoyer du collège des Jésuites. Je faisais mes humanités et j'avais 14 ans.
Stanhope:
"La position est ridicule et le plaisir est fugitif.
Je vous épargne la p'tit' Amélie, c'était pourtant le plus mignon. Mais frisant l'outrage, je vous inflige que la difficulté est de faire rentrer l'après-midi d'un faune dans l'ouverture de Carmen.
J'ai l'impression que ce sujet est ainsi réductible.
Rédigé par : genau | 01 juin 2023 à 20:24
@ Isabelle 13:41
"Puritanisme, amour courtois, élégance... On en rêve."
Je l'ai regardé et je regrette cet instant où le sens moral était de rigueur.
Regardez-le en entier. Vous allez l'adorer.
https://www.youtube.com/watch?v=W3PBK2hJLnY
Rédigé par : Ellen | 01 juin 2023 à 19:58
@ Mitsahne
Encore une qui venait de l'association Marie-Madeleine à Dodo la Saumure !
Vous êtes sûr que c'était rue de Béthune votre cinoche ? Pas plutôt un vulgaire sex shop impasse du Désir ?
Rédigé par : Axelle D | 01 juin 2023 à 19:03
La fameuse formule « Il est interdit d’interdire » a conduit à libérer la libido sous la forme la plus banale, celle de la copulation tout azimut sans limites.
On en est arrivé là dans certains milieux artistiques, bobos et tous ceux qui les prennent comme modèle à découpler le sexe du cœur, mais aussi de l’esprit.
On est loin de l’amour courtois du Moyen Âge et même de la Carte du Tendre, actuellement la pornographie tient le haut du pavé si je puis dire.
Il est intéressant de comparer les évolutions de la conception de la sexualité occidentale - la France n’est pas la seule atteinte, même si elle est en pole position - avec la vision asiatique de cette même sexualité.
Le Tantrisme, par exemple considère que la sexualité, en intégrant le désir à la spiritualité, par la pratique des rituels yogiques permet d’atteindre la délivrance.
La sexualité est un chemin pour s’intégrer aux forces de l’univers. De ce point de vue, le désir du corps est un outil qui facilite la marche sur ce chemin.
On le voit il y a une grande différence avec la pornographie, l’esprit n’est pas exclu de la pratique.
Et c’est dans le Kamasutra que cette union du sexe, du cœur et l’esprit est la plus évidente, à condition de faire l’effort de comprendre ce livre.
En première lecture ce qui frappe un Occidental, ce sont les images des 64 positions - ou plus je ne suis jamais allé au-delà - que l’on découvre en ouvrant le livre.
La première impression est qu’il s’agit d’une variante du Yoga.
Je me suis d’ailleurs précipité vers le club de Yoga le plus proche, mais lorsque j’ai vu la prof qui opérait, j’ai compris que je ne serai jamais un orientaliste.
En poursuivant la lecture du livre on découvre cette phrase, que les vrais adeptes du Kamasutra connaissent :
« Lors de l'acte sexuel, si les pensées des deux partenaires sont différentes, c'est comme s'il y avait l'union de deux cadavres. »
Et c’est là qu’on découvre que les positions sexuelles proposées, qui relèvent du contorsionnisme, ont pour but de réaliser la communion corporelle et celle de l’esprit.
Traduit en langage moderne occidental, la sexualité sans l’amour est un acte d’une froideur mortifère, contraire à ce que la sexualité doit être à l’origine : une union de l’homme et de la femme pour atteindre au Un de la complétude. (*)
Le billet regrette l’absence de talent et d’intelligence dans la présentation de la sexualité actuelle, on ne peut que l’approuver.
Il faudrait ajouter, ce qui est au moins aussi important, l’absence d’amour, remplacé par un désir éphémère, et encore quand celui-ci existe, et qu’il n’est pas une forme d’ennui.
La sexualité devrait être au coeur de l’amour, et réciproquement.
L’amour étant la vie, comme chacun sait sans avoir pratiqué ni le Tantrisme, ni le Kamasutra.
(*) Voir mon commentaire sur le billet précédent.
J’en vois qui sont distraits et ne suivent pas.
Rédigé par : Tipaza | 01 juin 2023 à 18:33
@ Claude Luçon | 01 juin 2023 à 12:17
On décivilise Gutenberg !
Ces messieurs sont négligemment préfacés par un Nobel... et qui est un copain, voilà ce que Michel en écrit dans son auto-bio-pro qu'il a eu la gentillesse de me faire charger, réservé à famille et "proches"... ça faisait pratiquement depuis l'été 78 à nos 25 ans qu'il fallait chacun se grouiller à se placer chez les z'adultes !
"Gérard Mourou m’associe en 2010 à la célébration du 50e anniversaire de l’invention des lasers au Louvre, dans l’amphithéâtre Rohan de l’École du Louvre et à l’École Polytechnique à Palaiseau.
En 2015, lors de l’année de la lumière nous organisons ensemble au Louvre une journée de colloque sur la possible influence qu’eut la démonstration par Fresnel de la nature ondulatoire de la lumière sur la peinture des impressionnistes et de leurs successeurs. Nous publions ensuite les actes de ce colloque en français et plus tard en anglais.
Il reçoit le prix Nobel de physique en 2018 mais il reste accessible toutefois. Je le retrouve ensuite à plusieurs reprises pour des manifestations organisées par Costel Subran ou bien encore à l’institut de France."
En attendant LumièreS à 3 voix, jetez-vous sur un "Que sais-je" consacré à la lumière "cohérente" des lasers, vous allez entrer dans un monde qui est de physis (nature) mais que la Nature ne pouvait mettre en oeuvre sans une violation préalable des arrangements de certains électrons de certains atomes dans des composés où la technique fait l'équivalent d'un truc fou de dingue sur un équivalent de température !
J'aurais aimé qu'ils prennent aussi un grand savant didactique du fonctionnement de l'équipage Oeil+Cerveau (humain) comme Pr Pouliquen de 2000 dans "La transparence de l'oeil.
Ou encore qu'il termine sa partie III par une table ronde de représentants de diverses formes d' "Eclairagisme" en musée, en théâtre et cinoche, en magasin, en devanture, en urbanisme, en BTP, en salon de coiffure (on y fait ressortir le blanc capillaire pour pousser les midinettes vieillissantes à se faire reteinter plus vite)... depuis que l'industrie fabrique tout en source de photons, se stariser de sunlights c'est Versailles pour les sans-culottes ...
Laboratoire de Recherche et de Rénovation des Musées de France, Grand Louvre :
https://c2rmf.fr/search?search_api_fulltext=Michel+Menu
Il y a dix ans, à l'âge de 60 ans, pas pris une ride mais plus un cheveu :
https://www.artshebdomedias.com/article/291013-art-sciences-michel-menu-la-matiere-source-de-savoirs/
Grosse fierté de l'école où il a été formé du temps du Pr Françon, réf. mondiale :
https://www.supoptique-alumni.com/article/parution-le-19-nov-du-nouveau-livre-lumieres-de-jean-audouze-costel-subran-michel-menu-promo-76/16/11/2020/56
Rédigé par : Henri Gibaud | 01 juin 2023 à 17:53
@ F68.10 | 31 mai 2023 à 23:42
Inutile d'être passionné par le sexe pour voir comment il fonctionne dans les fictions.
Mais c'est vrai qu'il y a plus fondamental dans les histoires... Par exemple, la peur, ou le rire, d'où l'oeuvre que vous avez évoquée.
Quand on est enfant, ce n'est pas le sexe, c'est la peur des monstres, la chasse au trésor, les secrets, qui intéressent.
Et un peu plus tard, l'amour.
L'enfant, et l'enfant affamé d'histoires qu'on a en soi, n'est pas attiré par le sexe.
Ceci dit, le conteur et l'auditeur font feu de tout bois.
Bon, je parlais de sexe parce que c'est ce qui a l'air de déranger notre hôte dans les histoires.
C'est son texte, c'est son titre : "Pour un nouveau puritanisme". Ce n'est pas moi, c'est l'autre : on pourrait se moquer de moi, mais... c'est vrai.
Moi, ce qui me gêne, c'est le manque d'imagination et de cohérence, le n'importe quoi, le vide de trop d'histoires.
Vous évoquiez Winnie l'ourson, donc, quelque part, les dessins animés. Moi j'aime beaucoup Parasite.
https://www.justfocus.fr/manga-anime/parasite-un-chef-doeuvre-sur-cruncyroll-sous-cote.html
En cherchant un lien pour vous, j'ai vu qu'on parlait d'une seconde saison... J'espère que non, la première se suffit à elle-même, d'une part, et trop de suites gâche voire tue l'oeuvre initiale.
De mon point de vue, les histoires les plus alléchantes viennent de :
- La peur : l'enfant et l'enfant en nous a peur de perdre.
- La soif de nouveau, qui peut se diviser en aventures dans ce monde ou bien aventures dans un autre monde.
Panachons : dans Parasyte, on ne va pas ailleurs, mais c'est un autre monde : que deviendrions-nous si des parasites s'emparaient des humains ? Effrayant, le pitch renvoie à la peur, mais aussi, plus secrètement, à notre rapport à la main, complice du dessinateur, de l'écrivain et de... n'importe quoi.
Que serions-nous si nous devions négocier avec un autre qui serait aussi notre main ?
Génial...
J'avoue que souvent, ce que je préfère c'est, et que se passerait-il si les choses étaient autrement ?
Je pense que dans ce type de narration, il n'est pas mauvais que d'autres éléments soient fixes par rapport à notre réalité. Le sexe, la nourriture et la boisson, des éléments architecturaux existants dans notre monde, peuvent servir à cette fin, à condition que l'auteur n'en fasse pas quelque chose de trop ennuyeux par rapport à l’intérêt principal de l'intrigue.
Ce qui me fait dire que, sans être un expert en tout, un auteur doit avoir des expertises variées se répondant entre elles, de sorte de tisser entre son imagination et les trésors qu'il a rapportés du monde pour son oeuvre, une trame plus invisible et plus solide que celle de l'araignée.
À l'inverse de la relation entre la mouche et l'araignée, pourtant, c'est l'auteur qui nourrit l'amateur d'histoires de son être transmué en univers.
Mais c'est l'univers qui compte, plus que l'auteur, l'auteur est ombre et chaos, tandis que l'oeuvre est ordre et lumière, du moins, si elle vaut quelque chose, je pense que parler de soi et expliquer son oeuvre est, quelque part, régresser, pour un auteur. Ce peut être utile quand il crée, s'il a des conseillers, des égéries, des muses !
Mais l'oeuvre livrée au public, je ne vois pas trop l'intérêt, et d'autant qu'un auteur a forcément l'esprit ailleurs, à chercher tout ce dont il fera sa prochaine toile, ainsi, un auteur avait fort mal répondu à un questionnaire sur sa propre oeuvre !
Je trouve cette avanie bien naturelle : un auteur est-il le spécialiste de lui et de son oeuvre, ou celui qui fait autre chose à partir de ce qui est ? L'y ramener, c'est, je pense, une nécessité à une époque de publicité obligatoire, mais bof, et d'autant qu'il arrive que des questionneurs ou critiques n'aient même pas lu ou vu ce dont ils causent.
D'où j'applaudis des deux mains que l'auteur du cycle du Bourdon Kid n'ait même pas fait l’aumône d'un nom de plume aux médias. Tiens, il fait un usage amusant du sexe et... disons, des toilettes, dans son histoire. Mais tout le monde ne le pourrait pas, il faut du souffle pour faire passer Sanchez et les autres, sans parler du rythme.
Bref, ce qui compte, à mon avis, pour un auteur et pour un amateur d'oeuvre est que l'histoire soit réussie.
Pour cela, l'auteur et les récepteurs de son oeuvre peuvent remercier les muses, les égéries, les conseillers, et in fine, les entrepreneurs ayant misé sur une oeuvre sans parler de l'auteur trépignant d'en produire d'autre, comme un alpiniste de passer de l’Everest au K2.
Parce que l'auteur, c'est un cas, mais un cas de quoi ?
Rédigé par : Lodi | 01 juin 2023 à 17:41
« Ce nouveau puritanisme auquel j'aspire n'a rien à voir avec la moraline… (PB)
Mais à côté de l'aspect à caractère anti-artistique qu'a évoqué Philippe Bilger, il en est un autre, de plus en plus préoccupant, qui se traduit de façon terriblement concrète et de plus en plus fréquente sous la forme de viols de femmes en pleine rue de la part d'hommes qui la plupart du temps appartiennent à des cultures éloignées dans le temps et dans l'espace des mœurs occidentales.
En effet, quand nous savons que même des femmes vêtues de façon décente selon nos critères sont parfois vues par ces derniers comme des traînées, comment ne pas comprendre que ces images d'exhibitions cinématographiques débridées, dont l'existence est connue partout dans le monde, ne confortent pas en jetant de l'huile sur le feu les nouveaux venus dans leur conviction que les Européennes ne sont que des débauchées qui ne méritent que d'êtres prises de force, quelles qu'elles soient et quel que soit leur âge ?
Rédigé par : Exilé | 01 juin 2023 à 14:36
Puritanisme, amour courtois, élégance... On en rêve.
Avant, nous avions ceci :
« Souvenez-vous, jolie Rosine, qu’une liaison de cœur, fût-elle ou non assortie du mariage, est la pièce du monde où les actes sont les plus courts et les entractes les plus longs ; dites-vous bien qu’il est essentiel de savoir remplir les intermèdes et que ce talent-là est bien plus rare que l’autre. » Ninon de Lenclos
Aujourd'hui, nous avons cela :
Ma sœur qui habite Montpellier s'est fait agresser sexuellement. Elle est un peu sous le choc car c'est la première fois que ça lui arrive cette année.
C'est horrible, elle n'a pas pu se défendre, ses flyers anti-agressions étaient restés dans son autre sac.
Cherchez les causes !
Cinq adolescentes agressées sexuellement à Nantes | Presse Océan
https://twitter.com/presseocean/status/1663222729481371658
Vite, un flyer !
Rédigé par : Isabelle | 01 juin 2023 à 13:41
@ Henri Gibaud | 01 juin 2023 à 07:34
"Lumières", de Jean Audouze, Michel Menu, Costel Subran (EDP sciences)
https://laboutique.edpsciences.fr/produit/1153/9782759825226/lumieres
J'ai consulté mon fournisseur habituel : Amazon : "Niente" !
Mais Internet aidant j'ai trouvé un fournisseur qui me prévient être à 350 km, sans trop comprendre pourquoi...
Le prix de la poste en plus sans doute ?
Je vais ouvrir un compte chez eux, j'ai lu un sommaire du bouquin, la chose m'intéresse effectivement !
Après avoir lu Houellebecq, Finkielkraut, Onfray, BHL, Zemmour et autres bavards je désespérais de voir des mots alignés ayant quelque intérêt, au moins pour moi ! Même Claude Allègre avec son dernier bouquin m'a déçu !
Rédigé par : Claude Luçon | 01 juin 2023 à 12:17
@ Jérôme
@ Mitsahne
Vous êtes deux sacripants.
J'ai ri, ri, ri en vous lisant et j'en ris encore. Bravo !
Rédigé par : Lucile | 01 juin 2023 à 11:17
Le puritanisme nouveau est arrivé : il sera islamiste et remplacera la culture chrétienne, ses racines et son histoire.
La culture religieuse islamiste, son Coran, ses codes, s’implanteront dans nos contrées peuplées de mécréants aux coutumes dégénérées, wokisées, LGBTisées, anarchiques, immorales et perverses.
Le mâle dominateur reprendra ses droits sur les femmes cantonnées au rôle de poules pondeuses aux oeufs d’or des CAF.
Crimes et délits seront protégés par leurs lois coraniques et leurs codes ancestraux homologués par l’islam s’ils participent à la destruction de notre civilisation chrétienne, de notre race, de nos racines historiques.
Exemple très frappant (sans jeu de mots ni de maux), celui du pilier Haouas : pas un mot de nos féministes couchées soumises, pas de défilés de protestation avec étoile jaune contre le machisme raciste féminicidiste féminophobe.
Imaginons une seule seconde le tintouin charivari de ces mêmes féministes si l’auteur des coups était blanc de droite, option zemmourien… mettez vos boules Quiès !
Tribunal très clément, l’individu est conforme aux codes de la bien-pensance officielle immigrationniste, son nom fleurant bon le sable chaud, sa religion permettant ce délit, il est même devenu sympathique aux yeux de l’opinion islamogauchiste soumise collabo à nos richesses importées.
Sa compagne victime a bien récité sa leçon : il n’aura pas ma haine ! MDR !
Petits froncements de sourcils de la FFR et des clubs, qui seront vite résolus par des plaintes du joueur en racisme, discrimination, islamophobie contre ces ballots de dirigeants qui ne veulent pas intégrer les codes de Haouas dans leurs chartes.
Rédigé par : sylvain | 01 juin 2023 à 10:00
Eh oui, nous sommes des corps :
"C'est la vision des nombres. Nous allons à l'Esprit. C'est très certain, c'est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m'expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire."
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html
Aussi, je parle...
Rédigé par : Aliocha | 01 juin 2023 à 09:45
Louis XV en avait soupé du décorum dû à sa fonction.
On date de son règne les confortables rites bourgeois des samedis soirs et des dimanches après-midi à la campagne (sans quitter Versailles), en petit comité, à jouer aux cartes et à déguster de la viande faisandée, amis entourés d'amis choisis, sans que cela tourne à la grande bouffe de Ferreri.
Maïwenn reprend les affaires de la Du Barry là où Lubitsch les avait laissées sur le dos de Pola Negri.
Avec elle et Gloria Swanson, les rites du sexe restaient muets au sein d'un anti-puritanisme pourtant revendiqué.
Marie-Antoinette et Sofia Coppola essayèrent de remettre un peu de piment dans ces relations feutrées, un pied nu de princesse dans une Converse, c'est quand même vraiment beau.
Godard ne méprisait pas ses producteurs, lorsqu'ils lui demandent une scène de nu, il s'exécute.
Il avait les reins solides et aimait qu'on le lui dise et rappelle constamment.
En 1972, lorsque Dauman propose un fameux sujet à Nagisa Oshima, le Japonais accepte à la condition de se jouer des poncifs de la Nouvelle Vague parisienne et ses tsunamis de plans psychologiques super crus venus s'écraser sur les écrans depuis le bassin d'images de la piscine Molitor.
Il invoque plutôt l'école de Lodz.
Ce qui nous amène à la "Double vie de Véronique" de Krzysztof Kieślowski, 1991, et sa sublime scène de sexe, dans son humanité ultime, une humanité dont les pantins, suspects usuels, n'ont d'habitude aucun scrupule à se désaper pour s'exhiber les premiers.
Même Delon, qui volontiers déshabillait Paule pour habiller Pierrette dans certains de ses films, renonçait à ces expositions obligéees quelquefois, comme dans le chouette "Mort d'un pourri" avec une Ornella Muti relativement chaste en 1977, au grand dam d'Anne Parillaud, plus tard.
Rédigé par : xavier b. masset | 01 juin 2023 à 08:01
@ Claude Luçon | 31 mai 2023 à 21:54
Approbation de votre mise en exergue déplorant cette prétention "locale" de quelqu'un qui "pose PB" ce qui se voit aussi au palais de l'Elysée-MOI (EM).
Oui les maths et les sciences hélas ça requiert des capacités un peu acrobatiques comme ce qui distingue un sportif remarqué d'un joueur modeste. C'est ennuyeux car l'aptitude au rationalisme EST le développement humaniste de fond.
Pour espérer rétribuer votre pensée qui je crois rejoint en partie la mienne, je vous recommande la commande d'un Beau Livre, chez EDP éditions : "LumièreS", préfacé par un Prix Nobel français de 2018,co-écrit par 3 auteurs dont un très prestigieux spécialiste de la Lumière des Astres, et un spécialiste des lasers (la France ayant été phare de lasers), et un ancien camarade étudiant à moi.
https://laboutique.edpsciences.fr/produit/1153/9782759825226/lumieres
Michel, camarade formidable, années 1973 à 1978, a rédigé la 3e partie "Art et Lumière" très accessible, d'un brio didactique qui sait éclairer sans éblouir ni aveugler d'équations : un modèle de ce qu'un scientifique peut fignoler à Grand-Public, ce Soldat Inconnu Vivant ...
Achetez, voyez, et vous m'en direz des nouvelles.
N'est pas star ni même lampadaire ou flambeau qui s'autoproclame tel...
Rédigé par : Henri Gibaud | 01 juin 2023 à 07:34
@ Lodi
"Comme le piment, certains le trouveront toujours trop fort ou toujours trop doux, ce qui m'amène à dire qu'avec le sexe, le sang, et d'autres arrachements à un fonctionnement moins paroxystique du corps, il faut savoir réinitialiser le goût du spectateur, considération impossible à tenir quand toute l'oeuvre n'est que vide et ennui ou surenchère de scandales, ce qui à mon avis revient in fine au même."
Moi qui aime les vraiment gros navets, je suis très mal placé pour commenter. J'aime bien la surenchère, mais encore faut-il qu'elle soit très bien faite. Ou si mal faite qu'elle en devient succulente.
Comme dans Winnie l'Ourson: du sang et du miel. Titre prometteur...
Rédigé par : F68.10 | 31 mai 2023 à 23:42
Je serais plutôt pour de nouvelles histoires, dans le cinéma et ailleurs. Trop sont extrêmement prévisibles, ce qui ne veut pas dire en accord avec la nature humaine, l'Histoire ou l'univers en principe posé par l'auteur.
Pourquoi faire une fixation sur le sexe ?
Il y a aussi que untel doit être le traître, car lui seul a accès aux informations, il va y avoir des explosions, car faute d'idées, il faut un spectacle, ou plutôt son simulacre.
Tiens, il y a un complot, de riches semblables à des vampires à l'époque du covid, ce qui ne me semble pas coller à la réalité du covid ou renouveler beaucoup la thématique riche-pauvre, ou le fantastique, et ce qui peut y faire vaguement penser.
Et que sais-je encore ?
Je suis parfois choqué par les bonnes critiques d’œuvres qui m'endorment parfois, fuite bien excusable, mais dont l'influence ne paraît pas excellente pour les rêves.
Si on veut de l'aventure, un monde total, un style parfait, du sexe aussi, ethnologie, fantastique, cohérence et imprévu, quand tant d’œuvres ne sont que martelage d'un néant récurrent aussi prévisible que le bruit des marteaux-piqueurs des travaux, il y a le Cycle des Contrées de Jacques Abeille.
Qu'en dire ? L'extravagance du parfait, comme le Sauternes. Voyons... Il y a des oeuvres portées par la mode, d'autres par des lecteurs dévoués, qui le signaleront, comme on dit que les pirates dessinaient une carte au trésor.
Le problème du cinéma ? Grosse machine, qui demande bien des sous, bien des talents, un film est rarement entièrement raté, quoi qu'on en dise, par exemple, la lumière, le bruitage, tel acteur, peut ne pas être mal... Mais il est rarement aussi, une franche réussite.
On sort donc comme à la fête pour trouver une médiocrité plus que quotidienne, et cela n'est pas propre au cinéma français, je pense, c'est ce qui arrive quand un réalisateur, un producteur, enfin quelqu'un ne parvient pas à fédérer les énergies. À défaut de vision, le cul, les explosions, le blabla dispensable, occupent l'espace du vide.
Je comprends que ces éléments en rassurent certains, cela peuple le néant comme un peu de lumière rassure l'enfant face à sa peur du monstre du placard.
Le problème du sexe est double, soit les gens sont si contents d'en voir qu'on peut sombrer dans la facilité, comme avec un exhausteur de goût en cuisine... Soit ils attendent de si grandes choses du bas-ventre qu'ils risquent trop d'être déçus, sans doute par surévaluation de cet instinct aussi vu comme phénix de ces bois de l'affectivité, de la spiritualité, enfin, une foire aux symboles, pour ainsi dire.
Comme le piment, certains le trouveront toujours trop fort ou toujours trop doux, ce qui m'amène à dire qu'avec le sexe, le sang, et d'autres arrachements à un fonctionnement moins paroxystique du corps, il faut savoir réinitialiser le goût du spectateur, considération impossible à tenir quand toute l'oeuvre n'est que vide et ennui ou surenchère de scandales, ce qui à mon avis revient in fine au même.
Par-delà le puritanisme et le libertinage, il y a l'histoire.
Rédigé par : Lodi | 31 mai 2023 à 23:13
"Personne n'a de leçons à me donner." (PB)
Si !
En maths et en sciences !
Pardon Philippe je n'ai pas pu résister.
Bien sûr que vous avez raison ! Il est incroyable qu'aujourd'hui nos auteurs comme les scénaristes ne puissent aborder les sentiments humains sans y mettre exhibition, sexe et vulgarité !
Où sont ceux qui pouvaient nous parler d'amour comme dans "Out of Africa" ou "L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" ou de trouble familial comme dans "Et au milieu coule une rivière" !
Les messages en passaient pourtant d'autant mieux car en plus c'était beau à voir !
Il est vrai que Robert Redford est plutôt exceptionnel !
Rédigé par : Claude Luçon | 31 mai 2023 à 21:54
Cher Philippe,
Lorsque vos désirs de rendez-vous se réveillent ou lorsque certains vous pensent d'humeur maussade alors que l'énergie printanière vous revigore en vrai pro de la liberté d'expression, chantonnez en votre for intérieur.
"La nuit je mens" de Bashung.
https://www.youtube.com/watch?v=K8U4LKO41gY
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 31 mai 2023 à 19:50
J'admire le courage de Jérôme (16h37) et son sens du devoir.
Cela explique mon grand étonnement lorsque, de passage à Lille pour la première fois, je passai deux heures dans un cinéma en attendant mon train. Le titre du film m'avait intrigué : "Le Concerto en sol mineur". Amateur de musique classique, je n'hésitai pas une minute malgré la pauvreté des photos où quelques filles très déshabillées prenaient des poses autour d'un piano à queue.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'à la caisse on me demanda si je voulais une place au premier rang (avec supplément) et réserver un esquimau ; j'acceptai par curiosité. Le film était commencé, il y avait peu de monde (il était midi), une dame d'âge mûr que je pris pour une ouvreuse alluma son téléphone portable pour guider mes pas hésitants et elle s'assit à côté de moi. Je la remerciai poliment, elle me répondit en me tutoyant et en posant sa main sur mon genou.
Sur l'écran deux couples montraient visiblement des affinités pour faire plus ample connaissance en faisant étalage de leur culture musicale, l'une parlant de la "flûte enchantée", l'autre de l'ouverture de Carmen en se déshabillant de plus en plus.
Ma voisine ouvreuse m'expliqua très simplement qu'elle pouvait m'accorder un peu plus d'intimité dans ses confidences personnelles et là, j'ai manqué de courage, j'avoue ma lâcheté, je n'ai pas regardé la fin du film. De plus j'ai raté mon train.
Rédigé par : Mitsahne | 31 mai 2023 à 19:31
Ce billet me fait penser à certains tableaux dans les églises représentant des scènes liées au péché avec force corps nus juxtaposés avec ceux habillés de saints, personnes du clergé...
Peut-on aller jusqu'à dire qu'il y avait là un moyen ambigu de fidéliser l'assistance...
Rédigé par : elktra | 31 mai 2023 à 19:08
Merci Maïwenn pour ce joli film sur Jeanne du Barry, ce fut un bon moment comparable à ceux passés avec les films : Eugénie Grandet, les Illusions perdues, Délicieux, Eiffel et J’accuse, ce merveilleux film de Polanski exécuté médiatiquement comme son compère Besson.
J’hésitais un tantinet par rapport au choix de Johnny Depp mais je l’ai trouvé crédible dans la peau de Louis XV. À un moment mon imagination s’est décalée vers le lever du monarque élyséen... Le perruquier du Roi... puis la partie de chasse, pas contre les Gilets jaunes. Ce qui est passé sous silence c’est le peuple, comme aujourd’hui, un peu en ce sens nous pourrions dire qu’il n’y a que la couleur des piquets qui change. Re-merci Maïwenn...
Rédigé par : Louis | 31 mai 2023 à 18:49
Monsieur Bilger, nous souffrons assez du puritanisme anglo-américain qui a débouché sur le wokisme omniprésent pour ne pas s'y abandonner. Je pense que la simple pudeur respectant l'intimité des êtres se suffit à elle-même tout en se gardant de la pudibonderie. Où l'on revient à nos classiques, Molière notamment.
Mais nos sociétés actuelles ont pris pour habitude de considérer que l'étalage de l'intime serait une nécessité prétendument artistique. C'est sur ce fondement que l'identité est confondue avec le sexe et surtout les pratiques sexuelles. D'où le féminisme anti-féminin qui ravale la femme à sa seule pratique sexuelle pour dénoncer le patriarcat qui l'aurait strictement réduite à ses seules fonctions ménagères ou maternelles !!
Où l'on rejoint les dénonciations de la philosophe Bérénice Levet dans son dernier ouvrage dont on pourra trouver la recension ici https://www.mezetulle.fr/le-courage-de-la-dissidence-de-berenice-levet-lu-par-samuel-tomei/
Extrait :
"Réduit à sa race, son genre, ses appétits sexuels, l’individu ne s’appartient plus, il est du groupe auquel on l’assigne. Tout un tas de travaux à prétention savante « encapsulent l’individu dans son moi » (p. 68), un moi haïssable tant qu’il n’est pas déconstruit puis reconstruit pour les besoins de la cause ; « patriarcat, sexisme, racisme systémique, suprématisme blanc sont les nouveaux poumons de Molière, des clefs censées ouvrir toutes les serrures » (p. 65), qui sont autant, l’auteur reprend à son compte l’idée d’Élisabeth Badinter, de « concept[s] obstacle[s] ». Les études diversitaires, dans leur dogmatisme, relèvent de la thèse plutôt que de l’hypothèse. (p. 75). L’individu est de la sorte ramené à l’état de minorité. Cette infantilisation des esprits va de pair avec leur fragilisation, renforcée, maintenue par le primat que le wokisme donne à l’émotion."
Rédigé par : Robert | 31 mai 2023 à 17:10
Il est vrai que c'est pénible toutes ces scènes de sexe, même dans les westerns. Franchement. J'ai été revoir dernièrement 'L'arrière-train sifflera trois fois", quelle ne fut pas ma surprise de voir une avalanche de jeunes jouvencelles s'accouplant avec de jeunes éphèbes imberbes, de partout.
J'étais tellement choqué que je suis resté pour voir ça jusqu'au bout. Quelle déception, pas un coup de revolver.
Rédigé par : Jérôme | 31 mai 2023 à 16:37
Se réclamer d'une expression qui se voudrait artistique en ne recourant qu'à d'inutiles artifices sollicitant les instincts les plus primaires du public est une vaste duperie. Cela n'est certainement pas de l'art (j'en entends déjà sur ce blog compléter par : c'est du cochon !). Cela bien au contraire nuit à l'art.
Et ce qui est consternant et paradoxal dans une période où l'on ne manque pourtant pas, à juste titre, de critiquer l'image souvent dégradée donnée de la femme dans la société, c'est que nombre d'actrices et non des moindres se prêtent avec autant de facilité, de légèreté, à ce jeu. Un bon cachet et une belle notoriété méritent finalement bien quelques sacrifices et d'aller outre ses pudeurs !
Rédigé par : Michel Deluré | 31 mai 2023 à 16:22
Personne n’est obligé d’aller voir ces films décadents destinés plus à des esprits pervers, à des voyeurs libidineux qu’à des gens qui veulent simplement assister à un beau spectacle, vibrer par des scènes d’action spectaculaires, où pourquoi pas verser une petite larme d’émotion.
Je ne suis certes pas contre une petite scène érotique dans la mesure où les images sont plus subjectives que démonstratives.
Le vrai problème de ces films malsains est l’impact qu’ils ont sur les adolescents.
Une enquête qui date de 2017 indique qu’à 15 ans, la moitié des adolescents ont déjà vu un film porno, que ce soit à la télévision ou sur le web. Inutile de dire l’impact de ces images sur ces jeunes qui commencent seulement leur vie amoureuse.
Quant aux solutions proposées sur Internet pour permettre aux parents d’empêcher leurs enfants d’aller sur les sites porno, ils sont dérisoires.
La "décivilisation" c'est aussi ça...
Rédigé par : Achille | 31 mai 2023 à 15:43
Monsieur Bilger, vous n'êtes pas sérieux. Vous voudriez que seuls le talent et l'intelligence s'expriment. Hélas, ce sont des qualités fort rares.
Rédigé par : solon | 31 mai 2023 à 15:14
Vous écrivez : "C'est considérer que le génie a cet avantage si particulier de rendre tout splendide, même le laid et le triste".
Je partage cet avis et je recommande à ce sujet de lire (ou relire) le poème de Charles Baudelaire publié dans la section « Spleen et idéal », chapitre XXIX, pages 66-67, du recueil des Fleurs du mal publié en 1861 (date de la deuxième publication du recueil) intitulé "La Charogne".
Rédigé par : Philippe D | 31 mai 2023 à 14:17
Encore un billet plein de bon sens, bravo monsieur Bilger !
Rédigé par : myrto | 31 mai 2023 à 09:43
Il y a beaucoup trop de films qui sortent comment voulez-vous assurer l'accroche du péquin sans un recours au pipi caca de l'humanité. Je crains qu'avec les orientations de la nouvelle Kulture que je redoute cela ne s'améliore pas... J'étais indécis pour Jeanne du Barry, cette observation positive de la part d'un spécialiste va me décider.
Rédigé par : Louis | 31 mai 2023 à 09:03
La transparence des truismes n'est que le voile qui dissimule le puritanisme sous son envers, la pornographie.
Houellebecq peut désormais en témoigner, les exigences publicitaires font de nous des enfants de putai*s.
L’œuvre d'art jamais ne sera le produit d'une vente, mais la révélation à l’œil qui la regarde de sa propre duplicité, nécessaire humanité qui indique les voies pour mieux se libérer de toute dépendance au pouvoir de l'avoir, et accéder à l’être de toute éternité, le temps enfin défini de qui sait faire le point sans se soucier du cadre, le temps retrouvé.
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article284
Rédigé par : Aliocha | 31 mai 2023 à 08:58
M. Bilger ne connaît pas son bonheur. Les pauvres paysans ne vont jamais au cinéma ni d’ailleurs en ville chez les fous, ils se contentent de la télé. Mais alors qu’autrefois, on avait sa scène de c*l à la moitié du film, ces sala*ds ont tout coupé. Ya plus un nichon à la télé.
Il faut dire que voir une « pétasse » déféquer, ça vaut peut-être le coup… Je dis bien une « pétasse », car du temps de la civilisation, il était interdit de simuler des sentiments sur une scène si ce n’est pour faire poiler. C’est pourquoi les comédiens portaient un masque et que les émotions ne ressortaient que de la versification elle-même. Pensez, c’était du temps où l’on clamait les textes sur un ton neutre, comme encore aujourd’hui le lecteur lors des repas au monastère, qui relate les informations intéressantes sans accabler son auditoire de son émotivité - c'est leur télé à eux.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 31 mai 2023 à 08:00
Puritanisme... ici en Indonesie, a la tele, pour tout film occidental qui passe, les decolletes sont floutes, les insultes ne sont pas traduites, dans un show de comedie, production indonesienne, si un homme ou une femme fait le gay, passe un bandeau indiquant que c'est un role...
Les gays ne se cachent pas dans ce pays, mais ils ne s'affichent pas en couple non plus...
Rédigé par : Bruno Crayston | 31 mai 2023 à 07:34