« Ils sont morts : une politique et moins de tweets et d'hommages... | Accueil | Emmanuel Macron : la valse des mots... »

26 mai 2023

Commentaires

Henri Gibaud

Le prétendu "haineux" Alain Finkielkraut ne devrait-il pas alors voir ce lien anéanti comme toute source de "haine" ? On se souvient des slogans des pré-black-blocs d'il y a 25 ans comme par exemple en la ville Répug-Nantes :
"F comme fasciste, N comme haineux"...
Voici ce lien dit hypertexte :
https://www.youtube.com/watch?v=jPMFwAXj5Ss&list=UUL6QQLpH4T5oyiwVuDn8juQ
...facile à trouver sur cette même page.

Henri Gibaud

Ce soir Alain Finkielkraut invité de "BolloréNews" a confirmé son analyse politique (de sagesse philosophique) sur le putsch prétorial. Où est la "Haine" ?

Robert

Je reviens sur ce billet pour apporter une analyse du professeur de droit Serge Sur qui apporte des éclairages fort utiles.
À lire ici http://libertescheries.blogspot.com/2023/06/les-invites-de-llc-serge-sur-m.html

Henri Gibaud

@ Exilé | 29 mai 2023 à 13:55

De Bordeaux à la place Vendôme puis l'Île passant par les CFA et Ecoles de "noterres", ce ministère est consacré à la confusion des pouvoirs où quelques professions poursuivent leurs privilèges féodaux.

Peu de régalien, beaucoup de régalade.

Le droit paraît-il crucial sur le papier d'un citoyen à obtenir justice "contradictoire" est assujetti au versement somptuaire de rémunérations sans tarifs officiels. Et les relais dans les assemblées élues de ces professions hors-république veillent à conserver les sources des "honoraires". Par exmple en matière de succession le ministère obligatoire d'avo-caisse peut servir à ruiner un héritier s'il est dans le collimateur de ces professions pour lui faire payer d'avoir milité publiquement contre ces privilèges.

Tout comme les Noterres (du moins sur le papier) les Avocaisses devraient être délégataires de service public et un ministère de tutelle non inféodé à la profession devrait sanctionner les manquements. On n'a jamais vu des professions investies de pouvoirs se retenir elles-mêmes de pratiquer des abus par certain(e)s. Les services de Force Publique sont très surveillés mais d'autres laissés libres de tout au prétexte payant de "il y a des recours".

Confiance publique détruite, retour à la fin du nouvel-ancien régime ...

Exilé

Puisque nous sommes sur un blog consacré à la Justice, indiquons ce site dédié à ceux qui veulent se renseigner sur leurs droits et démarches :

https://www.justice.fr/

Jérôme

Vos réflexions cher Xavier appellent quelques questions.
Considérez-vous que les salaires, défraiements, notes de frais et sommes allouées pour avoir des attachés parlementaires ne sont pas de l'argent public ?
Si nombre de parlementaires utilisaient des proches, êtes-vous certains que ces derniers ne seraient pas comme Penelope joli coeur, ne faisant rien et se contentant d'enrichir la famille ?

Dernière question, un peu taquine mais très sérieuse, vous considérez que M. Fillon s'étant fait prendre la main dans le pot de confiture, il n'aurait pas fallu le condamner au prétexte que d'autres en feraient autant sans se faire prendre ?
Est-ce à dire qu'il ne faudrait condamner aucun violeur, assassin... au prétexte qu'il y en a qui en font tout autant et ne sont jamais pris ?

J'en oublie une, ne trouvez-vous pas que c'est un traître à son pays ?

Patrice Charoulet

La palme d'or du festival de Cannes vient d'être attribuée au film d'une cinéaste française. Cocorico ! Las, l'heureuse réalisatrice a profité de la circonstance pour s'en prendre au gouvernement français. Etait-ce le lieu et le moment ? Je n'en suis pas sûr. Au passage, elle a dénoncé le système « néo-libéral ». Elle a eu immédiatement droit aux éloges de M. Mélenchon, qui a salué son courage.

Chacun peut penser ce qu'il veut de telle ou telle mesure gouvernementale ; on peut être pour ou contre. Si l'on n'approuve pas la politique suivie, on peut même voter pour d'autres représentants à la présidentielle, aux législatives... On ne fait pas un discours militant devant des centaines de producteurs, de cinéastes, d'acteurs du monde entier, quand un jury a eu la gentillesse de vous attribuer une palme d'or.

Il n'est pas des plus opportuns non plus, quand on est mécontent, de tirer un coup de pistolet dans un concert.

Bill Noir

Claude Luçon, 27 mai 12h21
Un antisémite pur sucre !

Christophe

M. Bilger,

Je vous dois évidemment estime, sympathie et reconnaissance pour votre blog. D’où ma critique. Dans le cas présent, des voix, peut-être pas toutes expertes dans la technique du droit, mais guidées par un grand savoir humain et une perspective historique (parmi d’autres, Thierry Lentz), commencent à se lever. Ici, je retiens parmi les commentaires centraux celui de Michel Deluré et Lucile. Le premier sur la grande incompréhension de la quasi-totalité des citoyens vis-à-vis de la justice, le second de sa conséquence, la peur.

Vous ne faites pas votre travail. Trop de ronds de jambe d’auto-justification (un défaut que je me permets de mentionner), alors que vous êtes dans une position privilégiée de pouvoir expliquer afin d’améliorer la compréhension sans devoir lire le commentaire un peu long pour beaucoup de Régis de Castelnau (merci Robert). Vous faites référence au texte du jugement en n’utilisant d’autre argument que celui d’autorité.

Il me semble que pour la très grande majorité des citoyens, une justice qui se réfère uniquement à ses règles n’est pas la justice. (Puis-je risquer l’allégorie de la comparaison avec la distinction de Maritain entre l’Eglise et son personnel ?) Il y a trop d’exemples dans l’histoire, depuis au moins Jeanne d’Arc, où ce qui était la justice un temps ne l’était plus un autre, ou encore en deçà et au-delà des Pyrénées, et pendant et après la guerre. En Allemagne, le Bundesgerichtshof, la plus haute autorité en la matière, a défendu la décision des juges qui ont condamné à mort Dietrich Bonhoeffer, dans les circonstances que l’on sait, parce qu’il n’ont fait qu’appliquer la loi, une loi qui n’a été abrogée qu’en 1998, et qui a empêché les membres des familles Bonhoeffer, Dohnányi et autres condamnés de recevoir des indemnités comme victimes du nazisme (Wikipedia https://de.wikipedia.org/wiki/Dietrich_Bonhoeffer).

Vous comprendrez que lorsqu’on apprend que les pratiques qui ont mené au jugement de M. Sarkozy ne sembleraient plus légales actuellement, de mauvais souvenirs reviennent.

Bien cordialement.

Robert Marchenoir

@ Claude Luçon | 27 mai 2023 à 12:21

Avec votre campagne de dénigrement d'Eric Zemmour, ce n'était qu'une hypothèse. Maintenant que vous entonnez la même chanson à l'encontre d'Alain Finkielkraut, c'est une certitude : rien d'autre ne motive votre détestation incompréhensible que le bon vieil antisémitisme du XIXe siècle -- et d'avant.

Tout y est : la haine brute, compacte, irraisonnée, l'accusation d'être un étranger infiltré, le procès en illégitimité, l'anti-intellectualisme, la légende des Juifs qui ne prendraient jamais les armes pour défendre leur patrie...

Et la projection, stupéfiante : vous accusez Alain Finkielkraut d’avoir "la haine comme état naturel", mais vous commencez par vous demander "pourquoi vous haïssez tant Alain Finkielkraut".

Vous l’accusez de n’avoir pas compris que "l’horizon dans ce monde allait au-delà de son nombril", mais c’est vous qui nous régalez, ici, de votre vie pétrolière et coloniale qui serait censée nous servir d’exemple, tandis que Finkielkraut, lui, fait justement oeuvre de philosophe et de sociologue — que l’on approuve ou non ce qu’il écrit.

Vous l’accusez d’insulter les Français (on serait curieux de savoir à quel moment il se serait rendu coupable d’un pareil forfait), mais c’est vous le traitez, littéralement, de sous-homme pour n’avoir jamais été soldat :

"Ils" — Zemmour et Finkielkraut — "auraient dû faire leur service militaire, qu'ils ont évité sans raison, ils seraient au moins homme sinon citoyen !"

Je vous signale que le service militaire a été supprimé depuis longtemps. À vous en croire, donc, la quasi-totalité des citoyens français nés depuis une certaine date seraient des lopettes ou des Untermenschen, contrairement à vous qui avez été officier de marine, comme vous n’avez pas manqué de nous le faire savoir.

Mais à part ça, vous n’êtes pas nombriliste et vous n’insultez personne.

La correction la plus élémentaire aurait dû vous retenir de nier sa qualité d’homme à Finkielkraut, lui dont plusieurs membres de la famille ont été tués par les nazis justement en raison d’un tel concept.

Concernant vos insinuations au sujet de la nationalité française dont ni Zemmour ni Finkielkraut ne seraient titulaires, le premier est né français, tandis que le second a été naturalisé bébé.

Donc, votre "connaissance de ce pays, et du monde en général, pour cause d'ancienneté et d'expérience humaine", on s’en passera bien volontiers, voyez-vous.

Exilé

En quoi l'art judiciaire consiste-t-il sinon en l'examen d'une situation généralement conflictuelle de gravité variable à travers le prisme de divers textes législatifs, au cours d'un procès dont le rite est rigoureusement codifié et selon une certaine logique, du moins en principe ?

Mais alors, tout ceci ne pourrait-il pas désormais être confié à une intelligence artificielle, préalablement formée bien entendu, capable de prononcer des jugements d'une impartialité absolue et exempts des trop nombreuses divagations politiques camouflées sous des oripeaux syndicaux qui hélas ont tendance à éroder le peu de confiance qui pourrait subsister envers la justice ?

Et bien entendu, tout cela à la vitesse de l'éclair et pour un coût dérisoire.
Alors, quel nouveau Murat d'un certain 18 brumaire pourrait-il s'exclamer : « Foutez-moi tout ce monde dehors ! », pour le plus grand bien de la justice et de la France ?

(Bien entendu, cette solution futuriste qui finira par s'imposer ne relève pour l'instant que d'une vision d'artiste...)

Patrice Charoulet

Pour je ne sais quelle raison, j'entends que le parti lepéniste annonce qu'il va boycotter BFM TV.
Je ne sais s'il a l'intention de boycotter d'autres télés.
Ce dont je suis certain est que la dernière télé qu'il aurait l'idée de boycotter, c'est CNews. Je laisse deviner pourquoi.

Xavier NEBOUT

@ Jérôme

Ce dont vous accusez François Fillon n'a pas coûté un centime à l'Etat. Il a payé son épouse à ne rien faire comme alors bien d'autres parlementaires avec leur parentèle, alors que d'autres emploient un professionnel pour leur préparer leurs interventions faute de savoir lire et écrire. Si on envoie au trou tous ceux qui ont fait pire, on peut créer une centaine de bagnes.

Quant au dossier Sarkozy en cours, il suffit de lire le jugement de première instance pour voir que les accusations ne reposent sur quasiment rien.

Il y est même mentionné que NS a refusé d'intervenir pour que celui qui devait l'aider ait un poste à Monaco, faute d'être certain de ses qualités pour occuper ledit poste.
Et on l'accuse en somme d'avoir acheté ledit pistonné !
Non, sur ce coup, les voyous sont de l'autre côté.

Exilé

« Je ne peux pas m'empêcher de voir dans sa posture une similitude avec celle d'Eric Zemmour qui pour pouvoir mieux fustiger la Justice, l'arrête pratiquement en 1968... » (PB)

Reconnaissons qu'il n'est pas besoin d'appartenir soi-même à l'univers judiciaire pour savoir qu'à partir de 1974 nous avons assisté à un effondrement d'un certain nombre de règles - à défaut de valeurs - sapant la confiance relative que les Français pouvaient auparavant encore accorder à leur justice, sachant que désormais en certains domaines comme la liberté d'expression, la légitime défense ou bien l'assistance portée à autrui en cas d'agression, leur cause est entendue avant que le procès n'ait débuté dès que l'appartenance syndicale - et donc désormais politique - du magistrat s'occupant de leur affaire est connue.

Ce qui fait que désormais en France le « droit à un procès équitable » peut parfois relever de la farce.

Mais bien entendu, cette suspicion plus que légitime ne s'étend pas à l'ensemble de la magistrature.

sylvain

@ Louis | 27 mai 2023 à 09:55
"Parfois je me dis avec une pointe d'humour que si notre justice au sens large était une société privée, elle serait rachetée par les dealers."

Pas besoin de la racheter, notre justice criminelle gauchiste est soumise à la loi des dealers, délinquants et criminels pourvu qu'ils soient "du bon côté de la Méditerranée".

Si vous êtes blanc, tant pis pour vous !

Jérôme

Je parcours les commentaires. C'est stupéfiant. Que les Zemmour, Sarkozy, Le Pen, Mélenchon, Ducon-Mojito, Alexis Kohler et consorts estiment que la justice soit "déplacée", excessive à leur endroit, est rassurant. Ils sont, quelle que soit leur obédience, susceptibles d'être traduits devant la justice. Cela témoigne plutôt de son indépendance, même si le juge, comme toute personne, a des avis personnels sur les choses. AF fait partie d'un sérail dont les membres se pensent autorisés à tout.

Il serait, je le redis, logique de les juger bien plus sévèrement qu'un quelconque quidam. Payés par nos soins il font la loi et y contreviennent. Ils ont tellement bien compris l'ahurissante posture dans laquelle ils se trouvent qu'ils vont finir par ne plus promulguer que des lois d'auto-protection.

Leur concert des lamentations me rappelle la fin des années 70, début 80. Les mêmes se plaignaient des juges et entreprenaient de barbouzesques opérations pour nuire aux juges, Pasqua et l'affaire Pellerin, les socialos avec Urba, tous les coups étaient bons. Avec ces bonnes justifications nous disaient-ils, c'est pour le financement des partis. J'aurais plutôt dit, de leurs parties.
Un politicien qui met les mains dans le pot de confiture doit être puni plus sévèrement qu'un simple citoyen, et surtout, être inéligible à vie.

Il n'y a pas longtemps, on a révélé que Raymond Barre aurait planqué de l'argent en Suisse. Sur LCI, de mémoire, ils font une émission pour contredire ces assertions, avec, cerise sur le gâteau, comme témoin de moralité... Alain Carignon !!
Si ça ne vous fait pas pouffer de rire, alors...

Claude Luçon

Pourquoi hais-je tant Alain Finkielkraut ???
Pas pour venger nos magistrats !
À commencer parce qu'il passe son temps à nous donner des leçons dont nous n'avons pas besoin connaissant ce pays, et le monde en général, mieux que lui pour cause d'ancienneté et d'expérience humaine !
A-t-il par hasard figuré sur le mur des cons de nos magistrats ?
Qu'il pense dans son coin et nous épargne ses cogitations acidulées !
L'horizon dans ce monde va au-delà de son nombril ce qu'il n'a pas compris !
La haine est son état naturel, pour les magistrats comme pour le reste du pays !

"Sans offenser ce remarquable intellectuel, essayiste et Académicien..." (PB)

Sans vous offenser il n'a strictement rien de remarquable, c'est un homme aigri, tout simplement !
Depuis quelque temps il faut surtout ne pas être d'origine française pour devenir académicien et être honoré de la Légion d'honneur. À la réflexion il va falloir admettre Poutine à l'Académie, il est étranger et lui aussi a sa philosophie et l'a exprimée et écrite clairement !

"Je ne peux pas m'empêcher de voir dans sa posture une similitude avec celle d'Eric Zemmour." (PB)

Bien sûr, ces deux-là ont la même histoire, venue d'ailleurs !
Liberté, Egalité et Fraternité n'ont pas de sens pour eux, ils auraient dû faire leur service militaire, qu'ils ont évité sans raison, ils seraient au moins homme sinon citoyen !
Insulter les Français en général est leur façon d'exprimer leur reconnaissance aigre !
Nous avons nos idéaux et défauts, nous n'avons pas besoin des leurs !

Michel Deluré

Les profanes qui ne maîtrisent pas les arcanes de la justice et qui constituent l'immense majorité des citoyens dont AF fait partie ont cependant une idée bien précise de ce qu'ils attendent de cette justice : qu'elle s'exerce tout entière et en toute indépendance dans le double respect d'une part de la légalité, c'est-à-dire des lois régissant la vie de la collectivité, et d'autre part de l'égalité entre chaque citoyen composant cette collectivité. Aristote ne disait déjà, en son temps, pas autre chose.

Or, ces profanes que nous sommes constatent malheureusement trop fréquemment que la justice, pour de nombreuses raisons, ne répond pas à ces attentes et qu'elle prend quelques libertés avec ces exigences d'indépendance, de légalité et d'égalité.

Sans aller jusqu'à de la haine, comment s'étonner alors du sentiment de méfiance que nombre de citoyens éprouvent à l'égard de la justice ? Comment penser qu'ils puissent, ces mêmes citoyens, encore croire en la justice ?

Jérôme

Cher hôte,

Vous n'êtes pas seul, et j'ai bien conscience que mon soutien n'a pas grande importance, dans votre critique envers ceux qui utilisent les poncifs dont vous parlez contre la magistrature.
Par exemple, concernant les politiques, celle-ci se montrerait d'une extrême sévérité quand la même ferait montre d'une indulgence dévoyée envers les petites frappes qui gâchent le quotidien de l'honnête citoyen.
Il n'en est rien.Les juges condamnent quand il y a des preuves. Si le justiciable n'effectue pas les peines c'est que les moyens donnés à leur exécution manquent. Ceux donnés à la justice et également à la police.
Comme le dit si bien François Sureau, les juges ne sont pas des agneaux prêts à donner une deuxième chance à Mohamed Merah.

Quant aux politiques, je ne vois pas que la justice soit très sévère à leur encontre. Un François Fillon qui a détourné sur plusieurs années quelques centaines de milliers d'euros publics, pour ce qu'on en connaît, n'a pas fait un jour de prison. C'est le même qui arguait d'une France en faillite pour faire la morale aux Français et prévoir des lois censées nous faire faire des économies. Quelle drôlerie ! Sachant qu'ils sont promoteurs et garants des lois. Ce qui est, à mes yeux, une circonstance extrêmement aggravante. Il aime tellement la France, pardon, l'argent, qu'une fois perdu les élections il s'est rué dans les bras d'oligarques russes proches de Vladimir Poutine. Un Premier ministre sortant, détenteur de secrets d'État, qui se vend à une grande puissance sitôt sa fonction quittée, c'est se comporter en traître à son pays.

Et il faudrait participer au coeur des pleureuses nous expliquant que les politiques seraient "sur-punis". Ces opinions sont de l'ordre de la propagande. Ils sont protégés, par leurs réseaux, l'argent, leurs obligés...

Nicolas Sarkozy, autre exemple, est très légèrement condamné. Il est responsable de sa campagne. Par ailleurs l'affaire libyenne traîne en longueur, en connaîtra-t-on judiciairement l'épilogue ? Il y a des morts plus que suspectes, des témoignages accablants. Une guerre d'élimination menée sur la base du mensonge - en compagnie de l'ineffable Botul-Henri Lévy -, qui laisse une région exsangue, violente, affamée. C'est le tribunal international de La Haye pour ce type de crime.

Il faudra qu'un jour on autorise Zahra Mansour à tout dire de ce qu'elle sait. Qu'on s'interroge sur la façon dont Saïf al-Islam a été livré, pas capturé, à un groupe rebelle. Objectif, disparition.

Passons aux voyous du quotidien. Pas la peine de nouvelles lois. Donner des moyens. Les incantations ne suffisent pas. Le pouvoir joue un jeu liberticide. Cette absence de moyens permet à celui-ci de faire croire aux citoyens qu'il est nécessaire de réduire les libertés pour assurer la sécurité. Que nenni ! Cette réduction des libertés est faite pour l'honnête citoyen que l'on dirigera comme un mouton. Les voyous par essence se moquent de la loi.
Il n'est pas autorisé, par exemple, de jeter des pavés, des cocktails Molotov à la tête des policiers. Ce n'est pas en autorisant un préfet à interdire à un citoyen d'aller manifester, au prétexte du soupçon de la commission de faits répréhensibles. Si la justice n'a pas pu agir, par manque de moyens, ou condamner, faute de preuves, en quoi faudrait-il admettre qu'un administratif prenant ses ordres de l'État puisse prendre des décisions liberticides au motif du soupçon ?

C'est vers ce genre de décisions que veulent nous conduire les geignants qui plaident contre la sévérité supposée de la justice envers les politiques et le laxisme tout aussi supposé envers les voyous.
Ces tenants du pouvoir, tous types confondus, politiques, économiques... qui veulent échapper à leurs déviances, appuyés par leurs sbires, écrivains comme AF, médiatiques comme sur CNews.
Les lois existent. Appliquons-les. Pour cela donnons les moyens à la police, à la justice de faire leur travail.

Louis

Parfois je me dis avec une pointe d'humour que si notre justice au sens large était une société privée, elle serait rachetée par les dealers.

sylvain

Non cher Finkie, il ne faut pas avoir la haine, c'est interdit, ça fait réac, relou has been et bien entendu trop extrême droite, facho, nazi.

Que vous soyez attaqué, agressé, poignardé, décapité (en même temps…), vous-même ou votre entourage, amis, enfants, conjoint etc. il faut impérativement clamer haut et fort « Vous n'aurez pas ma haine ! ».

Slogan des faibles applaudi par toute la fange gauchiste culturelle.

Et si en plus vous rajoutez : « célafote à l'extrêeeeme drouâââte, célepen, cézemmour », vous ne recevrez que des louanges de la part des procureurs macroniens, nupes, assoçs islamogauchistes et surtout des magistrats collabos les premiers responsables participants avec un zèle très pétainiste à ce crime d'Etat instauré par le non moins pétainiste Macronéron l’islamiste décivilisateur incendiaire de la France.

« Vous n'aurez pas ma haine ! » le pire slogan alibi de tous les lâches, les veules, les soumis, les traîtres, les pleutres, les collabos, les de gauche et droites collabos comme toujours.
 
On baisse les bras, on a la trouille, on est des tocards, on fuit, on ferme les yeux mais on a un slogan génial qui fait passer notre couardise pour un acte humaniste, généreux, repentiste :
 
« Vous n'aurez pas ma haine », le cri des c*ls tendus, c*ls en fleurs, c*ls en l'air sous les fourches caudines de leurs tyrans. 

Achille

Une Justice indépendante, ça n’existe pas. Le « mur des cons » qui a fait l’objet d’un livre de notre hôte, suffit à lui seul à le démontrer. La Justice des hommes ne saurait être totalement indépendante.
Et pour cause, de tout temps Justice et politique ont été liées. Comment pourrait-il en être autrement. Le mode de fonctionnement est sensiblement le même pour les deux systèmes.

La Justice s’appuie sur des articles de loi qui devraient lui permettre d’être parfaitement objective, mais tout article possède son contre-article permettant de le contourner au profit d’une autre interprétation.
La politique c’est pareil avec ses articles de la Constitution, ses rappels aux Droits de l’Homme et du citoyen et autres références à la vie en société.
D’où la confusion qui règne en permanence dans l’interprétation des décisions judiciaires et politiques.

Non pouvons le constater aujourd’hui avec l’interprétation du mot « Dé-civilisation » prononcé dernièrement par Emmanuel Macron et dont les élus de la Nupes dans leur logique de tout conflictualiser, considèrent qu’il s’agit d’un terme spécifique à l’idéologie d’extrême droite.
Ce qui est faux. C’est le terme qu’il convient d’utiliser aujourd’hui face aux violences verbales et parfois physiques des mouvements anarchiques, de gauche comme de droite, qui n’ont de cesse d’utiliser les moindres événements pour essayer de renverser les fondements de notre démocratie afin d’imposer leur régime totalitaire.

Il est grand temps que les Français reprennent leurs esprits et ne se laissent pas séduire par les sirènes des deux partis extrémistes qui ne peuvent conduire le pays qu'à la désolation.

Xavier NEBOUT

Eric Dupond-Moretti semble timidement orienter la justice vers les comparutions personnelles.
Si cela pouvait se poursuivre !

Du temps où elles étaient pratiquées au civil, les taux d'appel étaient insignifiants. Nous nous approchions de la justice d'antan et traditionnelle d'Afrique dont les parties ne ressortent que réconciliées.
Eh oui, la justice de rêve, elle existe, en Afrique profonde.

Mais nous avons aussi chez nous une excellente justice, celle des conciliateurs.
Là, les juges sont bénévoles, ils ne poursuivent aucun espoir de carrière, et ne portent pas la soutane.

Étrange comme lorsqu'on se rapproche de l'ancienne justice ecclésiastique, tout semble aller mieux...

Xavier NEBOUT

La magistrature, c’est ce corps de fonctionnaires qui pour être respectable, porte le deuil du Christ de l’ancienne justice ecclésiastique et rend la justice, qui signifie étymologiquement œuvre de Dieu, tout en niant toute influence religieuse dans l’exercice de sa fonction.

La magistrature, c’est ce corps de fonctionnaires qui se place au-dessus des lois en les interprétant comme bon lui semble au gré des idéologies et connivences de ses membres, en suivant si bon lui semble les préceptes jamais reniés de la harangue de Baudot.

La magistrature, c’est ce corps de fonctionnaires qui révèle ses propres fautes au terme des procédures d’appel et de cassation tout en refusant de sanctionner leurs auteurs, cela même lorsqu’elles n’ont pu être commises que volontairement, et donc que ceux-ci sont des délinquants le plus souvent multirécidivistes.
La magistrature, c’est ainsi ce corps de fonctionnaires dont une bonne partie devrait être en prison ne serait-ce que pour non-dénonciation des malfaiteurs qui l’infectent.

La magistrature, c’est au contraire ce corps de fonctionnaires qui sanctionne ses membres indésirables par une promotion, seul moyen qu’a un chef de juridiction de s’en débarrasser, si bien que les pires siègent à la Cour de cassation.

La magistrature, c’est depuis peu ce corps de fonctionnaires qui décide selon les ordres auxquels il obéit ou non selon son bon vouloir, qui doit gouverner le pays, et ce alors que nous nous dirigeons pas à pas vers un totalitarisme à la chinoise.

Alors, nous attendrions de P. Bilger qu’il nous dise comment en sortir, d’autant qu’il est l’une des rares personnalités dont l’avis pourrait compter dans notre dite démocratie.

Solon

Inutile. On ne convaincra pas Monsieur Bilger. Les magistrats sont en acier inoxydable et ne cèdent jamais aux passions humaines. Même quand, d'après ce que j'ai lu, la sentence prononcée va au-delà des réquisitions du Parquet.

Lucile

À part les magistrats et les spécialistes, personne ne comprend grand-chose à la justice, à sa logique et à son fonctionnement. C'est sans doute ennuyeux pour la magistrature, mais ça l'est encore plus pour les justiciables et peut expliquer leurs préventions.

De ce monde assez fermé et incompréhensible pour le citoyen ordinaire émanent quelques éléments clairs comme l'eau de roche et connus de tous : l'infâme et spectaculaire "mur des cons", sans véritable épilogue ; la célérité avec laquelle le cas Fillon a été traité par rapport à d'autres ; les multirécidivistes en liberté ; l'appel de la magistrature à voter pour un candidat à la présidentielle plutôt que pour un autre ; les interminables poursuites dont Sarkozy a fait l'objet et dont beaucoup n'ont rien donné ; les écoutes prolongées de ses conversations, au point qu'on se demanderait presque si la justice est regardante sur la légalité de ses interventions, ce qui est tout de même un comble. Le reste est souvent nébuleux.

Peu de gens ont confiance dans la justice, à tort ou à raison ; mais c'est un fait. Que les malfrats en aient peur est (ou serait) une bonne chose, mais que les gens honnêtes s'en méfient, voilà qui devrait inspirer aux magistrats des inquiétudes plutôt que des lamentations. La justice a démontré son pouvoir politique ; on sait le pouvoir qu'elle a sur les personnes et le peu de risques que courent les magistrats qui font mal leur métier, malgré les conséquences.

Alain F. n'est pas une exception. La justice et les magistrats font peur. Ce n'est pas de la haine, c'est de la peur.

caroff

Le terme de "haine" est-il vraiment le bon terme pour qualifier ce que pense AF d'un corps de fonctionnaires ?

Je ne comprends pas que cette corporation qui contient son lot d'incompétents et de détraqués ne soit pas à l'abri des critiques, fussent-elles acrimonieuses.

Giuseppe

On peut haïr Marine Le Pen révisionniste de l'Histoire, comme Méluche, on peut avoir peur que ces deux zozos prennent le pouvoir, la fin des jours heureux, le knout et la corruption à tous les étages:

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/marine-le-pen-assure-que-la-crim%C3%A9e-a-vot%C3%A9-librement-pour-%C3%AAtre-rattach%C3%A9e-%C3%A0-moscou/ar-AA1bD4nx

L'un et l'autre sont détestés de Charlie libertaire, utopistes mais lucides, le révisionniste est au bout du vote.
Avec ces deux nous serions en liberté conditionnelle dans le meilleur des cas.

Robert

Je retiens de ce billet, Monsieur Bilger, ce court passage : "Quelle est la légitimité d'un Alain Finkielkraut pour être si péremptoire et insultant dans ses appréciations qui concernent un corps dont il n'est pas familier et une Justice qu'il croit connaître à partir de préjugés qui jurent avec la complexité du philosophe qu'il est ? D'où lui vient cette haine de la magistrature qui n'a rien à envier à ce populisme chic, se croyant lucide, qui favorise, en même temps que le populisme de base infiniment plus compréhensible, une détestation des juges et de la démocratie dont ils sont une incarnation essentielle ?"

Dans la société de plus en plus violente que l'on subit actuellement, il me semble que monsieur Finkielkraut réagit en tant que citoyen et en cela il est libre de s'exprimer, même avec l'excès que vous lui reprochez. La liberté d'expression ne saurait se partager dans une société où, de plus en plus, lorsque l'on sort de la doxa, toute expression estimée déviante par les médias ou les association moralistes, voire islamistes, fait l'objet de plaintes systématiques : monsieur Zemmour et d'autres en savent d'expérience !

Quant à l'objet de sa diatribe, si j'exècre l'homme politique Sarkozy, je considère aussi que la Justice ne s’honore aucunement à le poursuivre sans interruption depuis plus de dix ans. Cent fois sur le métier...

Achille | 26 mai 2023 à 07:37 cite plusieurs noms de personnes qui dénoncent l'attitude de nombre de juges. Je citerai en plus celui que certains considèrent comme politiquement sulfureux et cependant à mon sens excellent juriste : Régis de Castelnau. Sur son blog il a commis un billet de dénonciation (https://www.vududroit.com/2023/05/condamnation-de-nicolas-sarkozy-une-justice-politique-encore-et-toujours/).

Quant au Parquet national financier, n'a-t-il pas pour fonction essentiellement politique d'écarter ceux qui pourraient menacer l'accès au pouvoir des prédestinés ?

Il me semble que si, d'une part, l'institution judiciaire avait fonctionnellement rempli sa fonction régalienne, sans doute aurait-elle conservé dans l'esprit des citoyens, du peuple ordinaire notamment, le respect qui lui est institutionnellement dû. Or, tout un chacun peut observer que si elle est crainte par le citoyen ordinaire, elle ne l'est plus guère des délinquants d'habitude. Sa fonction de pacification de la société par l'autorité des ses décisions est à juger à l'aune des résultats qui ne sont pas si probants, les statistiques de la délinquance étant assez édifiantes à cet égard.
Cependant elle ne peut être seule à supporter ce type de reproches car elle est au fond à l'image de l’État dont tous les politiques depuis trente ou quarante ans n'ont eu de cesse de saboter le principe même d'autorité, notamment sur l'autel de l'intégration européenne et d'institutions extérieures.

Certes son corporatisme peut se comprendre comme pour beaucoup d'institutions régaliennes. Cependant, on tarde à voir l'institution judiciaire sortir de ses cadres de pensée, d'autant qu'elle a subi, comme l’Éducation nationale par exemple, l'influence idéologique de l'extrême gauche depuis plus de quarante ans.

La seule question qui reste à poser est celle-ci : en cas de retour d'une vraie droite au pouvoir, la magistrature suivrait-elle une politique de droite ? Quant on voit ses crispations sur l'individualisation des peines ou les peines planchers, on ne peut qu'en douter.

DAUMONT

Les décisions Tapie comme Sarkozy ne font aucunement honneur à la justice française. Elles ne sont fondées que sur des éléments hautement douteux, une dédicace dans le dossier Tapie, de vagues propos dans le dossier Sarkozy.
Il y a vraiment matière à les considérer comme subjectives et politiques.
Ne serait-ce pas d'ailleurs un règlement de comptes entre hauts magistrats ?

Bill Noir

@ sylvain 26 mai 9h53

Quand Bock-Côté s'en prend à Finkielkraut c'est comme un torrent fougueux qui se jette dans un lac tranquille, mais ça n'empêche pas les poissons de dormir !

xavier b. masset

Alain Finkielkraut est un défenseur de la vache sacrée libre de déambuler par monts et par vaux, dans les rues, et même à l'intérieur des salles obscures des cinémas de quartier.

C'est son côté Brahman de la cause animale, son éthique de conviction responsable d'elle-même, tel un guerrier protecteur de la veuve et de l'orphelin du fantôme du brouteur de fils d'écoutes téléphoniques, qui se fit griller sur pattes dans son pré ou brûler les ailes sur le Rocher.
Le Monaco tarpéien, dont l'ombre prédatrice se découpe toujours dans le paysage médiatique, n'est jamais loin.

C'est peut-être ainsi qu'il voit aussi la destinée des magistrats, des hommes de robe libres de la tutelle du parquet, errant, laisses coupées, dans les rues le crâne rasé, cornes limées, habillés d'une toge orange, un bracelet en ivoire autour du cou, portant la bonne parole en avocats malgré eux du Rig-Véda d'un État de droit abrégé aux trois fonctions archéo-régaliennes de Dumézil : un sacerdoce, un glaive levé, une main à charrue.
La conjonction des trois rétablissant un pacte anti-corruption, traité anti-acariens comme on le faisait jadis des costumes, teinté jusqu'à la transparence dans la masse.

Un État de droit qui, en voulant couper court à la pousse incontrôlée du gazon légal, laisserait derrière lui, à mon humble avis, une sacrée empreinte carbone, un lâcher de méthane trop rigide, rigoureux, trop âcre pour le goût délicat des Palais de justice d'aujourd'hui.

En allé dans la paix des braves, signée entre ceux du siège et ceux qui restent debout.

Vos deux positions d'homme de lettres, loin d'être incompatibles, s'envolent et se reposent comme deux plumes, dans la douceur d'un même insoutenable atterrissage.
La réplique d'un imperceptible tremblement léger dont les sismogrammes, dans leur parallélisme intelligent, s'annulent.

sylvain

Y a du Sarko dans ce billet, donc j'm'y colle !

Si j'étais Sarko, en réponse à cette justice de juges rouges, sur tous les réseaux sociaux je ferais circuler des vidéos de mes plus beaux doigts d'honneur avec sourire en prime, le même que celui de Zemmour par exemple, qui a fait hurler de haine les merdias et la bien-pensance officielle islamogauchiste.

En outre, j’exposerais mon bracelet électronique de marque Rolex, serti de diamants pour faire pouffer de rage les juges russkofs ; des millions de vues, tout bénef, ces pubs me rapporteraient un max de fric.

Sans oublier, si case prison, quelques selfies avec les matons heureux d'avoir un tel client charismatique, pour parfaire mon côté « près du peuple ».

Et pourquoi pas une banderole au tribunal avec le slogan célèbrissime qui a fait plusieurs tours du monde : « casse-toi pôv’ con ».

Tenez bon cher Sarko, vous avez le soutien du Fouquet’s ! !!!

Et de Finkie bien entendu !

Bill Noir

i-MAGE

J'aime beaucoup !
L'homme
L'expression assurée et provocatrice du visage
Son poing fermé
Sa pose, faussement détendue sur son canapé, qui attend l'attaque

sylvain

J'ai assisté à un débat Finkie - Bock-Côté, cardiaques s'abstenir.

Finkie, un mot à l'heure.
Bock-Côté, 60 mots secondes.

Après m’être endormi avec Finkie, et réveillé en sursaut brutalement avec Bock-Côté, mon coeur a failli lâcher. 

Sinon, j’ai un sujet à développer pour Finkie :

Sur le décivilisation, Macron feint de découvrir la lune, BEN VOYONS, ça fait des années, depuis son élection, qu’il décivilise, déconstruit, détruit notre pays, notre culture millénaire, notre religion, notre éducation, nos moeurs et coutumes, notre économie, le bien-être social et sociétal que nous avons connu avant son arrivée.

Avec cette invasion islamiste qu’il a appelée de ses voeux, il recivilislamise la France, la LGBTise avec son sinistre ministre woke progressiste raciste anti-Blancs anti-France de l’EN, il a fait de notre pays une plaque tournante narco-Etat de toutes les drogues mondiales, sa police est muselée, sa justice complice de la délinquance.

Insécurité record, crimes, meurtres, assassinats, tortures, décapitations, égorgements, pays coupe-gorge, asile psy à ciel ouvert, chaos, anarchie, cocaïnisation de la jeunesse, perversités sexuelles légalisées, un vaste foutoir lupanar macronien…

Qu'en pense notre Finkie national ? Ne boycottez pas Bock-Côté mais essayez de l'éviter ou de léviter pendant son tsunami de paroles.

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

J'irai lire cet après-midi « Le Figaro » du 23 mai à la médiathèque de Dieppe : cela me fera un but de promenade.
J'ai lu avec attention votre texte. Je joins à vos propos les miens.
Je n'ai aucune opinion sur les Blancs, les Noirs, les Jaunes en général.
Je n'ai aucune opinion sur les magistrats français en général.
Dans le cas d'espèce, fort de toute votre carrière de magistrat et des mille connaissances que vous avez dans la domaine judiciaire, vous approuvez le jugement dont a pâti le prédisent Sarkozy. Libre à vous.
J'ai dit ici et je maintiens que ce qui lui est reproché est une peccadille. AF use d'épithètes que vous trouvez excessives. Une peine de prison (bracelet ou non) est stupéfiante.

guzet

Encore et toujours la solidarité corporative ! Nul n'est parfait !

Lodi

"Pourquoi Alain Finkielkraut hait-il la magistrature ?"

Il faudrait le lui demander, mais s'il n'aime pas les magistrats, voudra-t-il se "soumettre à la question" une troisième fois et surtout sur ce thème ?
Quand on méprise les gens à un certain degré, on ne veut même plus les voir, on se sent souillé de les croiser. Enfin, d'un autre côté, monsieur Bilger est aussi un personnage médiatique, ce qui le rend plus tolérable. Alors...

"J'ai conscience, dans ce refus que j'oppose à tous les poncifs confortables de l'anti-magistrature, de me retrouver bien seul et je ne saurais trop me féliciter, au-delà de mon blog et de Causeur, d'avoir chaque jour des opportunités médiatiques qui me permettent d'avoir une parole libre dont d'autres, magistrats honoraires ou en exercice, se privent par indifférence, réserve ou manque de combativité."

Notre hôte est incroyable, de façon indirecte, il réclame l'aide d'autres hermines à la retraite !
Eh bien, je vais me risquer à m'imaginer leur interprète : la fatigue et le dégoût peuvent détourner de rentrer dans l’arène. Après avoir vu tous les aspects morbides du monde, on peut préférer se tourner vers la lumière, épargner son entourage, enfin, faire l'inverse de ce à quoi notre hôte se consacre, et dont le coût me semble être une remise en question de soi allant jusqu'à se soupçonner d'être un sale type.

Il y a aussi, certainement, de la timidité, un magistrat médiatique expose son moi, ôtant le masque qu'il doit revêtir au tribunal.
Et puis, il n'est pas sur un piédestal : il sera coupé et bousculé comme n'importe qui, ce qui produit inconfort et peut-être scandale intime, au début, scandale de perdre un privilège.

Je pense pourtant que notre hermine peut servir d'exemple aux autres. Après tout, monsieur Bilger s'en sort, alors que certains se servent de son identité pour discréditer sa parole.
Et sa parole, parlons-en, elle souffre d'un certain manque de force permettant aux grandes gueules de le réduire au silence.

Cependant que sa patience et son art oratoire viennent à bout des traverses, publicité vivante de l’Institut de la Parole.
En plus, à force, la particularité de la voix finit par plaire par sa singularité.

Mais bref, je ne pense pas que beaucoup de magistrats ont envie de se lancer dans les médias. Pour eux, il est temps de lire ou de relire les classiques, et de faire son jardin, voire de le laisser s'ensauvager, et contempler le monde aux heures d'aube et de crépuscule tandis que le chat se fait prédateur entre les herbes.

Marc Ghinsberg

« Quelle est la légitimité d'un AF pour être si péremptoire et insultant dans ses appréciations qui concernent un corps dont il n'est pas familier ». (PB)

Je partage tout à fait votre indignation. Elle vaut pour tous ceux qui s’expriment publiquement, quel que soit le sujet, et dont vous faites partie cher Philippe.

Les chroniqueurs qui pullulent dans le monde médiatique souvent commentent des commentaires sur des sujets complexes qui touchent à des disciplines dont ils ignorent, la plupart du temps, les bases les plus élémentaires, sans même prendre la peine de vérifier les faits, sans même aller à la source des informations.

Il ne suffit pas de mettre en avant sa subjectivité, de se fier à son bon sens pour émettre un avis pertinent.

Achille

« J'ai conscience, dans ce refus que j'oppose à tous les poncifs confortables de l'anti-magistrature, de me retrouver bien seul… »

Oui, vous êtes bien seul Philippe Bilger.
Beaucoup de vos amis ne semblent pas partager votre avis concernant l’attitude des juges chargés du procès de Nicolas Sarkozy.
Je citerai parmi les plus connus : Éric Zemmour, Élisabeth Lévy, G-W Goldnadel (ce dernier ne pouvant être accusé d’ignorer les subtilités des règles judiciaires), sans oublier Pascal Praud qui vous rabroue, pas toujours gentiment, quand vous insistez lourdement dans vos démonstrations pour justifier la sentence du tribunal qui a condamné Nicolas Sarkozy à trois ans de prison dont un ferme.
Ajoutons à cela d’éminentes personnalités à qui vous portez une réelle admiration, comme Michel Houellebecq et Alain Finkielkraut, qui eux aussi, n’ont pas des magistrats une très haute opinion.

Quand vos principaux amis ne partagent pas vos certitudes sur une situation donnée, il faut peut-être vous interroger sur la pertinence de celles-ci, quand bien même vous pouvez vous prévaloir de votre grande compétence sur le sujet.
Ce n’est pas facile d’avoir raison tout seul…

Julien WEINZAEPFLEN

"Sans offenser ce remarquable intellectuel, essayiste et Académicien, quelle est la compétence spécifique qui l'autorise à traiter ainsi un acte de Justice? Spécifique parce que AF n'est évidemment pas de ceux qui se contenteraient d'une sorte de bon sens populaire, se contentant de vitupérer parce que "leur" Nicolas Sarkozy a été sanctionné ; et que, quoi qu'il ait fait, cela est inadmissible !" (PB)

Ma compétence est moindre que celle d'Alain Finkielkraut, "vache sacrée" du commentaire d'opinion élevé au rang de philosophe académique. Mais ce qui m'indigne dans l'arrêt rendu contre Nicolas Sarkozy, ce n'est pas l'atteinte faite à sa personne, mais que cet arrêt contribue une fois de plus à abaisser la fonction présidentielle.

Quand Jacques Chirac cessa d'être président, des rappeurs sortirent un titre, "Chirac en prison", qui eut son quart d'heure de célébrité. On se gaussait qu'une telle provocation pût être formulée et qu'un ancien président de la République soit traité un jour comme un détenu de droit commun.

La magistrature comme la plupart des corps intermédiaires n'a pas pardonné à Nicolas Sarkozy, non son mépris qui, eût-il existé, n'aurait pas égalé celui d'Emmanuel Macron, mais son appel à la responsabilité des magistrats ou à la suppression du juge d'instruction. Tout est devenu possible à l'issue de son quinquennat, aussi bien contre lui que contre François Fillon, essentiellement coupable d'être son Premier ministre, mais qui s'est lui-même savonné la planche après ses indignes manoeuvres auprès de Jean-Pierre Jouyet pour demander que celui qui le traitait de collaborateur soit empêché d'être son rival à la primaire LR de 2017, manoeuvres qu'il renouvela en posant cette question qui le tua politiquement, car il n'avait pas les fesses propres (qu'on me pardonne cette expression vulgaire !): "Imagine-t-on le général de Gaulle mis en examen ?".

J'ai été légitimiste jusqu'à Emmanuel Macron. Aujourd'hui je n'y arrive plus.

"Le Parquet national financier a fait l’élection présidentielle de 2017, et maintenant des juges promettent le bracelet électronique au vainqueur de celle de 2007. C’est de la justice en état d’ivresse." (Alain Finkielkraut dans "le Figaro") J'y consens.

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Les commentaires sont modérés et ils n'apparaîtront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)

Ma Photo

MA CHAINE YOUTUBE

PRESSE, RADIO, TELEVISION & INTERNET

INSTITUT DE LA PAROLE

  • Formation à l'Institut de la parole
    Renseignements et inscriptions : [email protected]
  • L'Institut de la Parole propose des formations dans tous les domaines de l'expression et pour tous, au profane comme au professionnel de la parole publique. L'apprentissage et le perfectionnement s'attachent à l'appréhension psychologique de la personnalité et aux aptitudes techniques à développer. L’Institut de la Parole dispense des formations sur mesure et aussi, dans l’urgence, des formations liées à des interventions ponctuelles, notamment médiatiques. Magistrat honoraire, Philippe Bilger propose également des consultations judiciaires : conseils en stratégie et psychologie judiciaires.

MENTIONS LEGALES

  • Directeur de la publication : Philippe Bilger
    SixApart SA 104, avenue du Président Kennedy 75116 PARIS