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30 mai 2023

Commentaires

Lodi

"Qui est humainement nécessaire ?"

En ce jour de fête des mères et pour répondre au dernier texte de notre hôte, on dira : sa mère. Ceci posé, des personnes qui ont eu des parents qui ne les aimaient pas les appellent encore sur leur lit de mort, se raccrochant à un néant avant de tomber dans le néant.
Si tout n'est pas bien qui finit bien car ce serait légitimer le mal survenu dans la vie, on peut dire pour les plus malheureux que tout est mal qui finit mal. Autrement dit, il est des gens qui n'ont que les épines, pas les fleurs, et pas un rayon de soleil.

Henri Gibaud

"Nous appelons humainement provisoirement nécessaire tout camarade survivant pour l'instant" (Commissaire Ivan Ivanovitch, Loubianka, 1937).

"Le camarade traître social Ivan Ivanovitch est devenu humainement superflu", traduction dans L'Humanité du Père des Peuples Joseph Staline, 1939.

Giuseppe

La Grande Bourgeoise des beaux quartiers, Valérie Pécresse, et on voulait en faire une chance pour la France ? Tout ça ne vaut pas un rouble et après on s'étonne que les politiques ne valent pas un clou:

"J’ai fait 5 ans avec elle, et tout ce qu’elle m’avait promis, elle ne l’a pas réalisé. C’est une personne qui ne sait pas tenir sa parole. Elle n’est pas la même quand tu la vois avant les élections et après. C’étaient deux choses différentes."
La cheffe de 76 ans a utilisé des mots forts pour régler ses comptes avec l'actuelle présidente du conseil régional d'Île-de-France : "C’est quelqu’un qui n’aime qu’elle, elle n’aime personne d’autre. Tous les gens qui travaillent avec elle le savent. C’est quelqu’un qui ne tient pas parole, qui fait plein de promesses à tout le monde." (Babette de Rozières)

Valoche n'aime qu'elle, son nombril, les tentures soyeuses de ses demeures, il est vrai que son score aux présidentielles est à la hauteur de l'amour et de la sympathie que lui portent les sans-dents, les roturiers et tous ceux sur qui elle crache avec son mépris par-dessus, qu'elle a du mal à cacher quand elle est en public.

Elle a reçu une belle correction électorale. En dehors de son périphérique électoral empli de bobos et d'une grande bourgeoisie d'affaires elle s'est ramassée une belle gamelle, son surmoi a dû être un peu égratigné. Elle ne nous mérite pas, elle n'a jamais aimé le petit peuple et ses misères et tout son dédain hautain suinte de ses pores.

Bill Noir

@ Tipaza 30 mai 20h57

Nous avons eu il y a quelque temps un échange avec F68.10 qui a finalement tourné court. Votre entame sur les oranges me paraît très naturelle… et poétique, mais n'a guère de rapport avec la métaphysique et la Création.
Aujourd'hui le débat sur la Création appartient à la Science – la Cosmologie – et on ne peut que constater que la Sexualité est apparue presque comme accolée à celle de la Vie… que la scissiparité n'a été qu'une tentative première – un brouillon ! – qui a produit des « êtres » frugaux, mollassons, gluants et répugnants, mais néanmoins utiles au développement de la Vie et de la Pensée.
De la Pensée, de l'amour humain et par extension de l'Amour de Dieu…
Bonne journée camarade...

Lodi

@ Serge HIREL | 30 mai 2023 à 14:47

Toute ma compassion pour vos pertes, l'une imputable à la mort, l'autre à la trahison, ces deux fléaux !

Je vous souhaite, si ce n'est pas douloureux pour vous par contraste, un monde alternatif, dans vos rêves, où ces ombres ne soient pas advenues.
Et dans la réalité, une vie rejetant les ténèbres au loin, comme les feux des premiers humains n'abolissaient pas la nuit mais leur donnaient la chaleur et la lumière au milieu des ombres pleines de fauves à l'affût de chair à dévorer.

Et de même à tous les endeuillés, trahis, rejetés et esseulés, livrés aux ténèbres.

Bill Noir

ON NE DIT PAS ÇA, ON NE FAIT PAS ÇA

Quand nous serons bien vieux, le soir à la chandelle, nous nous remémorerons Élisabeth Borne comme la plus haute victime de la vulgarité macronienne.

Vamonos

Qui est humainement nécessaire ?

Une personne bienveillante correspond à ce critère. Si elle écoute, échange, veille à entretenir l’amitié, alors la chaleur de la relation est constante. En revanche si une personne s’abandonne au penchant égocentrique et parle d’elle-même sans pudeur, alors la relation n’est pas intéressante.

La tendance est actuellement d’imposer à autrui un individualisme extraverti qui n’admet aucune critique. Toute tentative de remise à sa place du goujat n’entraîne qu’une fin de non recevoir. La vanité atteint le maximum possible, la ligne de Kármán est atteinte, les cons peuvent jouir de l’apesanteur, satellisés autour de leur saleté de nombril.

Heureusement, il reste des personnes physiques sur qui on peut compter pour avoir une discussion intéressante et ainsi faire progresser une amitié de longue date. Partager un repas, un divertissement, une promenade, autant d’activités nécessaires pour l’être humain qui a gardé le goût des autres.

Lodi

"Cette analyse a au moins le mérite d'enlever toute mauvaise conscience" (PB)

Pourquoi en avoir ? On a des atomes crochus, ou l'inverse d'atomes crochus, avec certains. Un jour, j'ai vu deux personnes se détester immédiatement à partir de rien, à cause de tempéraments opposés.
J'aurais préféré voir un coup de foudre, mais cela peut toujours arriver... Il y a tant à découvrir... Bref, et envers certains, on ne ressent rien, ils sont comme s'ils n'étaient pas, et pas plus qu'on ne songerait à engager une conversation avec le vide, on passe son chemin quand on les voit.

Bien, de même, certains ne voudront jamais être "soumis à la question" pour cette raison.
D'autres peuvent préférer s'entourer de mystère, et allez encore savoir ce qui peut motiver un oui ou un non. Parfois rien d'autre que d'avoir envie de rester chez soi ou de sortir, car on n'est pas toujours aussi aussi porté à éviter les autres ou à les rencontrer.

Chance d'avoir quelqu'un de corvée de sociabilité pour soi, à ce propos, merci à madame Bilger pour son humanité envers les commentateurs du blog.

"Être humainement nécessaire, c'est faire entrer en vous la certitude qu'il y a des êtres dont on pourrait se passer et d'autres dont au contraire, dans la plénitude d'une vie achevée, on a besoin.
Mais il n'est pas donné à n'importe qui de créer en vous cette magnifique dépendance."

Avoir quelqu'un qu'on apprécie et qui vous le rend, vous portant vers le haut, est en effet une bénédiction, surtout quand on vit avec plutôt que de rencontrer cette personne avec la fugacité d'un soleil rencontrant la lune.

Tiens, à ce propos, que devient le commentateur "fugace" ?
Il n'a nulle obligation de se manifester, mais je le salue amicalement au détour de mon intervention.

Xavier NEBOUT

Me suis-je humainement nécessaire ? Qu'elle est pas belle cette p... de question ?

Exilé

De tous les êtres nécessaires ou indispensables que nous ayons pu croiser dans notre vie, lequel est le plus constant dans son attachement dès notre berceau, connaissant pratiquement tout de nous, du moment où nous quittons le domicile parental pour vivre notre vie, avec qui nous la partageons éventuellement, combien d'enfants sont nés et quand, quels sont nos projets immobiliers, si nous possédons une résidence secondaire voire un abri de jardin, combien de personnes nous hébergeons sous notre toit, si notre vieille maman nous a légué sa maison et à combien nous l'estimons, si notre patron nous a accordé une prime exceptionnelle, si nous donnons aux œuvres et lesquelles, si nous collectionnons des œuvres d'art, si nous nous intéressons au yachting ou aux automobiles de sport et tutti quanti et tout cela jusqu'à l'EHPAD et au-delà ?

Vous l'avez deviné, cet ami fidèle qui nous écrit tous les ans avec une régularité de métronome depuis le millénaire précédent, c'est notre très cher et même ruineux percepteur...

À côté de lui, le reste de l'humanité est hors course.

Tipaza

"Être humainement nécessaire, c'est faire entrer en vous la certitude qu'il y a des êtres dont on pourrait se passer et d'autres dont au contraire, dans la plénitude d'une vie achevée, on a besoin." (PB)

Le problème évoqué me semble être celui de l'incomplétude et de la recherche à la combler.

L'incomplétude est l'explication que l'on donne, généralement, au mystère de l'amour.

Une légende prétend que nous cherchons tous la moitié d'orange qui nous manque et qui viendrait compléter parfaitement l'orange idéale, le fruit de l'hiver donc des temps difficiles.

Platon dans Le Banquet raconte que Zeus avait initialement fait les hommes androgynes avec quatre bras et quatre jambes.
À cause de leur arrogance il les a ensuite divisés en deux parties.
Puis pris de pitié il leur a donné une sexualité différente pour qu'ils se retrouvent et redeviennent un, comme ils l'étaient initialement.
Les Dieux, surtout de l'Olympe, avaient de bien curieuses idées, séparer pour ensuite inciter à se retrouver.

Quant à la Bible, elle explique qu'Ève a été créée à côté ou à partir d'Adam, il est normal que séparés ils cherchent à se rejoindre.

Comme souvent c'est la légende qui parle le mieux.
Il ne s'agit pas de rechercher n'importe quelle moitié d'orange, mais celle qui nous correspond et qui fait que les incomplétudes de chaque moitié soient complétées par ce qu'il y a de complétude chez l'autre.
Il se fait que la nature n'étant jamais parfaite, il reste toujours quelques lacunes, quelques incomplétudes plus ou moins mineures selon la qualité d'ajustement des moitiés d'orange.

Alors que dit le billet ? (*)

Il extrapole cette recherche de moitié d'orange du couple amoureux à la recherche de quartiers d'orange amicaux pouvant combler les petites incomplétudes du couple déjà formé.
Comme pour la moitié amoureuse, les quartiers d'orange amicaux ne sont pas choisis au hasard, ils doivent s'ajuster pour que chacun puisse trouver de quoi combler ses propres lacunes.

Ces quartiers sont nécessaires et même indispensables, ils permettent éventuellement de combler les incomplétudes qui peuvent se former avec le temps dans l'orange initiale. Celle-ci finit par sinon se faner, du moins, subir l'influence néfaste du temps auquel nul n'échappe, l'individu pas plus que le couple.

Un mot sur l'illustration:

Elle montre un personnage central grandi par l'interaction avec des personnages périphériques.
Pour être précis, chaque individu périphérique est lui-même central et interagit avec d'autres qui sont périphériques par rapport à lui.
L'interaction est continue et ne cesse jamais, pas même à la mort, puisque la mémoire est présente au fil du temps.

(*) Je rappelle qu'un texte publié échappe à son auteur et devient la propriété du lecteur qui lit les lignes écrites, les interlignes non écrites, et qui en plus interprète et trouve des idées auxquelles l'auteur n'avait pas pensé. ;-)

Marcel P

Humainement nécessaire ?

Vaste sujet, vaste champ de critères possibles. On peut compter sur certains pour simplifier le problème : peu importe le sujet, leur commentaire est toujours le même, sur tous les billets de ce blog. C'est particulièrement flagrant quand on est accaparé par autre chose et qu'on revient quelque temps plus tard : quelques jours, semaines ou mois plus tard, toujours les mêmes commentaires postés par les mêmes, avec une quasi-absence de variation - et 100 % d'informations déjà lues ailleurs.

Est-il humainement nécessaire d'y réagir, étant contraint, du coup, de toujours se laisser imposer le thème ? Je note que ni sylvain, ni Isabelle, n'ont jamais fait la moindre tentative de justification des paradoxes de leurs positions. Sylvain, par exemple, n'a jamais expliqué pourquoi il soutient ouvertement quelqu'un qui nous envoie délibérément les migrants qui sont son leitmotiv, et cela pour nous nuire de la manière que sylvain décrit.

À chaque fois que j'y reviens, même sur un thème comme celui du jour, la pensée est parasitée par leurs commentaires. Le pire, c'est qu'il me semble avoir des positions sur certains sujet comme l'immigration africaine ou proche-orientale marquées de manière assez limpide, autant dire si leur bourrage de crâne répétitif m'insupporte, je me demande à qui, au juste, ils peuvent bien s'adresser, qui espèrent-ils convaincre ou toucher.

Certains vont parler de liberté d'expression - marrant. Je persiste à penser que monsieur Bilger devrait faire installer sur son blog un logiciel moderne de forum, qui permet notamment de filtrer des interventions. Le principe est parfois (souvent) contesté et j'entends que monsieur Bilger craindrait là de transformer des commentaires de billet en forum. C'est pourtant déjà ce qui se passe concrètement.

Par ailleurs, il est facile de louer la liberté de parole de gens qui postent en boucle les mêmes articles, qui nous font une revue de presse sans imagination (pompée d'autres sources connues et évidentes comme fdesouche) et grossière. Mais combien de lecteurs de monsieur Bilger, lisant ces commentaires répétitifs et fades, passent à autre chose et se refusent à engager le dialogue ? Qui veut se retrouver à échanger entre quelques élucubrations façon Francis Lalanne, Dieudonné ou Thierry Meyssan ?

Au moins, avec des filtres, chacun y trouverait son compte, sans prétention fictive d'une libre parole qui ferait naître des échanges, alors qu'elle n'en devient qu'un épouvantail, un repoussoir.

Robert

Vaste problème philosophique que vous posez Monsieur Bilger. Et la concision du titre ouvre la voie à des supputations infinies.

L'une des manières de limiter le questionnement serait de compléter ce titre ainsi : "Qui est humainement nécessaire pour soi ?", ce qui est bien le traitement que vous en donnez.

Si l'on se voulait écologiste décroissant, la question pourrait être : "Qui est humainement nécessaire à la Terre ?" La réponse pourrait idéologiquement en être que l'Humanité nuit à la Terre plus qu'elle ne lui apporte, auquel cas l'anthropocène devrait déboucher sur un cataclysme qui la ferait disparaître définitivement comme les dinosaures en leur temps !

Exilé

« Qui est humainement nécessaire ? » (PB)

« Les cimetières sont pleins de gens indispensables, qui ont tous été remplacés ».
(Georges Clemenceau)

Une autre question ?

Michel Deluré

L'autre ne nous est-il pas toujours humainement nécessaire puisque c'est au travers de son observation, de son contact, que nous apprenons finalement, en retour, à mieux nous connaître et donc à nous enrichir humainement ? Fréquenter l'autre, n'est-ce pas en fait le meilleur moyen d'aller à la rencontre de soi-même, d'approfondir sa propre connaissance ?

Et même si de la rencontre du moi et de l'autre ne se dégagent pas naturellement et systématiquement des affinités, des complémentarités, il est toujours possible, pour peu qu'on en fasse l'effort, d'en tirer profit pour soi-même. En ce sens, l'autre n'est pas seulement humainement nécessaire, il est humainement indispensable.

Serge HIREL

Le sujet abordé par Philippe est aussi vieux et vaste que le monde... La relation à l’autre est au cœur de la nature humaine et ses formes sont multiples, du « bonjour bonsoir » à la discussion passionnée jusqu’au bout de la nuit, en passant par la taille du carnet d’adresses, l’élaboration de la liste des invités d’un « dîner en ville » et le choix de son siège à la cafétéria...

Toute la subtilité de la question de notre hôte réside dans le terme « humainement ». Une « relation nécessaire » est forcément utile... C’est le cas d’une banale relation professionnelle, convenue, limitée à la bonne entente pendant les heures de travail. Elle peut être de qualité, mais reste cependant simplement courtoise... et intéressée.

Il en va tout autrement de la « relation nécessaire humainement ». Elle peut ne pas être utile, elle doit même ne pas être fondée sur cette utilité... qui, la gâchant, la rendrait somme toute banale. Mais elle exige bien plus que de la simple qualité. Elle est d’une autre dimension et ne peut être jaugée, difficilement, que sur son intensité.

L’amitié, la véritable amitié, celle que Philippe éprouve pour cette personne qui lui est indispensable, ne se mesure pas au nombre et à la longueur des rencontres. Elle est entière et sans calcul... ou elle n’est pas ce sentiment rare qui s’approche de l’amour sans pourtant lui être identique.
L’amitié, la vraie, pas celle du « Salut, les amis » lancé à la cantonade, ne se décrète pas. On peut même vivre sans jamais l’éprouver. Certains, cultivant l’individualisme forcené d’aujourd’hui, vont jusqu’à s’en prémunir, préférant passer pour un mufle quand son voisin tente d’engager la conversation sur le thème éternel de la pluie et du beau temps. On ne sait jamais... Mieux vaut préserver son précieux quant-à-soi.

Depuis Facebook, le terme « amis » est dévoyé. On en est à confondre simples « followers », attirés par un même goût pour telle ou telle futilité, et amis réels... amis à la vie à la mort, qui savent tout, ou presque, l’un de l’autre, qui se disputent sans jamais s’en vouloir, qui se plaisent à être ensemble sans en faire étalage.

Dans une vie, ces amitiés-là se comptent sur les doigts d’une main. Perdre l’un de ces amis-là est un drame. S’apercevoir que l’un d’eux, depuis des années, s’est paré de ce titre pour tirer profit de vous, est insoutenable. Ces derniers mois, ces deux cas me sont survenus... Je crois qu’aujourd’hui, j’ai perdu toute envie de les remplacer...
Encore le voudrais-je qu’il est plus qu’incertain que j’y parviendrais. L’amitié, comme l’amour, est enfant de Bohême... Nul n’en connaît d’avance les raisons, ni l’instant où, sans prévenir, ce sentiment si profondément humain vous fait basculer dans son monde singulier.

Patrice Charoulet

Cher Philippe,

Laissez-moi citer ce passage de l'excellent Dictionnaire des synonymes, de Henri Bénac, Hachette (c'est le meilleur du genre) :
"Epoux, Epouse. Envisage l'union du point de vue du droit et des sentiments, et ne se dit plus que dans le style relevé ; dans le style ordinaire, il est d'une emphase comique."

Raisons pour lesquelles je n’ai jamais parlé de ma femme, décédée hélas il y a deux ans, en disant "mon épouse", mais "ma chère femme".

Isabelle

« Humainement », vous avez écrit « humainement ».

Qui laissera donc la place à l'autre ? Qui se laisse faire sans broncher ?
Qui est soumis ?
L'homme étant un loup pour l'homme, les plus féroces coiffent de plus en plus les autres au poteau.

« Plus de 130 éminents érudits musulmans d’Amérique du Nord ont publié une déclaration défendant le droit de la communauté musulmane à maintenir la position islamique normative sur les LGBTQ sans être accusée de sectarisme ou de haine. »

Traduisons-les : « Les musulmans ont le droit d’être homophobes, misogynes, antisémites sans qu’on les accuse d’être haineux ». Elle est pas belle, la vie ?

elektra

Visite place du Colonel Fabien sans doute ? Mystère...

Aliocha

Est-il humainement nécessaire d'être nécessairement humain ? Ce serait reconnaître que nous ne sommes pas la source, mais l'agent du procès dénoté par le verbe.
La définition grammaticale du mode passif est pleine d'enseignement linguistique.

sylvain

@ Isabelle | 30 mai 2023 à 08:26
"...Laurent Alexandre clamait que bientôt nous ne verrions en France que des vieux en déambulateur avec leur sonotone face à de très nombreux jeunes issus de l'immigration extra-européenne. Il se marrait en constatant que les "zemmouriens" ne font plus d'enfants alors qu'ils déplorent la démographie exubérante de certains continents."

Ben voyons, au contraire, ces zemmouriens sont très lucides et réalistes, ils savent que leur progéniture sera destinée à finir massacrée par les envahisseurs en toute complicité de cette macronie et des Nupes woke progressistes racistes anti-Blancs anti-France collabos islamistes.

À quoi bon faire des enfants s'ils doivent servir de chair à canon, c'est dans le programme macronien de destruction de la race française blanche de souche chrétienne, un crime d'Etat à grande échelle, un génocide racial, une épuration ethnique (sa mère).

Beaucoup se plaignent du climat d'extrême violence, de sauvagerie, de barbarie et de crimes atroces quotidiens dans le pays, encouragé et soutenu pas le cartel mafieux macronien aux mains ensanglantées mais ce n'est rien à côté de ce qui nous attend , nous n’en sommes qu’à l’apéritif, attendez le plat de résistance du grand chaos prévu et organisé par nos bourreaux au pouvoir.

La réponse est déjà prévue : c‘est la faute au RN, à Zemmour etc. etc. refrain repris inlassablement par Borne et cette bande de criminels au pouvoir.

Rassurez-vous, y aura pas de jaloux, la progéniture de ces collabos macroniens et gauchistes complices de nos envahisseurs ne sera pas épargnée, elle finira elle aussi sous les coups de hachoir, machettes, couteaux islamistes, ça aussi c'est prévu dans le programme islamiste: "Pas de quartier" !

P.-S. : j'adore ce mot "humainement" !!! Il existe encore ? Il n'a pas été rayé du dico ? Merci de le nous rappeler.

Isabelle

Humainement nécessaire.

Hier soir, sur CNews, Laurent Alexandre clamait que bientôt nous ne verrions en France que des vieux en déambulateur avec leur sonotone face à de très nombreux jeunes issus de l'immigration extra-européenne.
Il se marrait en constatant que les "zemmouriens" ne font plus d'enfants alors qu'ils déplorent la démographie exubérante de certains continents.
Moralité : les vieux Blancs ne sont plus humainement nécessaires ?!

Humainement nécessaire bis.

Les islamistes sont humainement nécessaires sur Twitter, pas les autres ?
Bannir Twitter !
Je ne suis pas certaine que les islamistes qui pullulent et déversent impunément leur discours abject sur ce réseau depuis des années soient particulièrement dans le viseur d’une UE qui promeut soigneusement le port du Hijab.

https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/le-ministre-francais-du-numerique-se-declare-pret-a-bannir-twitter-20230529

Achille

« Être humainement nécessaire, c'est faire entrer en vous la certitude qu'il y a des êtres dont on pourrait se passer et d'autres dont au contraire, dans la plénitude d'une vie achevée, on a besoin. » (PB)

De ces deux images Mahlagha Jaberi, et Justine Triet, celle qui me paraît « humainement nécessaire » est sans contexte la première.
Outre sa sublime beauté, Mahlagha Jaberi dénonce avec dignité et courage (car elle risque tout simplement sa vie) les exécutions capitales de son pays l’Iran, dans la quasi-indifférence des autres pays.
Alors que la pathétique Justine Triet, le regard arrogant caractéristique de ces gens du spectacle qui bénéficient déjà outrageusement des largesses de l’État, trouvent encore le moyen de cracher dans la soupe en critiquant le report de l’âge de la retraite à 64 ans devant un parterre de personnalités venant de pays où la retraite est à 65 voire 67 ans.

Pierre Lescure dans l’émission C à vous a dit que « Anatomie d’une chute » était un très bon film. Pour ma part, bon film ou pas, je n'irai pas voir ce film.
Ras le bol de ces gens du spectacle qui nous balancent leur daube de gauche bobo à chacune des cérémonies en l'honneur du cinéma ou du théâtre. Maintenant ça suffit !

Julien WEINZAEPFLEN

Qui est humainement nécessaire ou pourquoi et avec qui avons-nous des affinités électives? Le chrétien contrarié que je suis se demande souvent pourquoi, face à l'impératif d'aimer son prochain comme soi-même, il y a des gens avec qui ça ne "matche" pas, car, m'avouait un prêtre à ma stupéfaction, "on ne peut pas aimer tout le monde". Ah bon ? Au moins était-il lucide, mais je ne m'y fais pas. Mon amour et mon amitié se voudraient inclusifs.

Ce qui me paraît humainement nécessaire, c'est d'appartenir à une famille, de vivre ce que le catholicisme appelle la "communion des saints", de faire partie d'un corps où si quelqu'un souffre, c'est tout le corps qui souffre, où les combats de l'un sont mystérieusement portés par tous les autres, que les uns et les autres le sachent ou non. La communion des saints est l'avers de ce qu'en négatif, exprime le dogme du péché originel. C'est tellement puissant chez moi que, quand ma foi devient vacillante, je me dis que je crois avec l'Eglise qui croit et cela me suffit presque.

À un deuxième niveau, me sont humainement nécessaires ceux qui comblent mes manques ou réalisent la part d'humanité que je ne parviens pas à développer. Partant du principe que je dois moi aussi être humainement nécessaire à certains, la nécessité humaine s'augmente de proche en proche et chacun étant humainement nécessaire à d'autres, chacun est humainement nécessaire au corps de l'humanité.

Sans que le rapport soit évident avec ce qui précède, j'ai assisté l'autre jour à deux scènes bouleversantes en traversant Paris où je suis venu assister à la confirmation de mon filleul, par le métro.

Première scène (j'y assiste en me trompant de sens et en allant depuis Tolbiac vers la mairie d'Ivry alors que je voulais me rendre gare de l'Est pour y prendre ma correspondance vers Saint-Sulpice où avait lieu la cérémonie). Le ton monte dans un couple qui me paraît précaire à tous égards. Lui semble alcoolique et elle doit souffrir d'une maladie psychique que je n'arrive pas à déterminer. Elle insiste pour qu'il prenne une douche et se change en vue de la soirée qu'ils doivent passer quelque part. Il ne veut pas. Elle a l'air de moins l'accuser d'être sale que de toujours s'habiller en noir: "On dirait que tu es sombre. Moi je veux que tout soit parfait et que tu t'épanouisses". L'homme lui répond très nonchalamment qu'il ne se changera pas, car il n'aime pas prendre des douches dans la journée. Cela provoque une crise en elle. Elle se met à crier toute une série de phrases dont celles-ci m'ont frappé l'oreille et le coeur: "Tu n'es pas heureux avec moi et si tu as honte de moi, quitte-moi. Tu ne m'aimes pas, car tu n'es pas comme moi".
Cette femme lançait une fausse définition de l'amour, mais qui en disait long sur ce qu'est le besoin d'être aimé. Son mari, au lieu de se fâcher, essayait de la rassurer: "Mais si, je suis heureux, Bernadette. Seulement je n'aime pas quand tu cries". Il le disait très gentiment, d'une façon qui empêchait à cette scène de tourner à la violence. Je me suis aperçu de mon erreur de sens giratoire et me suis esquivé, en partie pour faire diversion et pour épargner à ce couple de s'exhiber devant moi, si je comptais au nombre des spectateurs.

Un peu plus tard, j'approche de saint-Sulpice et j'entends une petite fille favorisée piquer une crise de larmes en trépignant de détresse coléreuse. C'étaient des pleurs favorisés, ce qui me le fait dire est le niveau de langue des paroles qui accompagnaient ses larmes, mais celles-ci n'en étaient pas moins bouleversantes, car la petite avait beau gigoter dans le métro, sa douleur ne relevait pas d'un caprice. Et voilà qu'elle prononce, alors qu'elle ne devait pas avoir plus de six ans, en s'adressant à l'un de ses parents: "Mais pourquoi tu me mets toujours en faute ?".
Il lui était humainement nécessaire que ses parents l'aident à restaurer sa confiance en elle.

Qui nous est humainement nécessaire ? Ce sont ceux qui nous garantissent en se portant garants de nous devant nous-mêmes au point, s'il le faut, de faire semblant d'être comme nous. Et ce sont aussi ceux qui nous complètent.

Claude Luçon

Au lieu de ce curieux dessin d'hommes bleus il me semble qu'une photo, comme d'habitude serait bienvenue !

Le sujet est pourtant simple, Philippe le dicte lui-même !
"Je ne cesse de bénir le fait d'avoir le bonheur de vivre avec une épouse dont je peux affirmer qu'elle est sociable pour deux, emplie d'une humanité à l'égard d'autrui qui compense largement ma sauvagerie naturelle." (PB)

Partagez un peu de ce bonheur avec nous !

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