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28 juin 2023

Commentaires

Marcel P

@ Robert
« L’article L415 dudit code est effectivement une reprise actualisée au plan juridique des dispositions de la succession de textes qui organisaient l'usage des armes par les gendarmes depuis la loi du 28 Germinal An VI, reprises in extenso dans les éditions initiales du décret du 20 mai 1903 en son article 174, modifiées en 1943 dans une nouvelle rédaction qui avait été initialement reprise en 2009 par l'article L 2338-3 du code de la défense elle-même modifiée à la suite de la loi de 2017 et son article L415 du code de la sécurité intérieure auquel maintenant le code de la Défense revoie à présent... Il faut pouvoir suivre ! »

Il me semble que deux aspects sont essentiels :

D'emblée, lorsque le L415-1 du code de la sécurité intérieure a été rédigé, il a répondu à l'accusation qui autrefois était faite au vieux texte des militaires d'être trop permissif : il ajoutait la condition d'absolue nécessité et de proportionnalité. Le texte tirait conclusion de la jurisprudence constante, il n'était donc explicitement plus question de tirer sur tout ce qui bouge en cas de refus d'obtempérer ou de fuite d'un individu sous sa garde.

Le second aspect essentiel, c'est qu'au moment de la rédaction du L415-1 du code de la sécurité intérieure, il n'y avait plus de justification légale à ne pas régir par un même texte ce qui s'applique à des forces militaires désormais employées sous l'autorité du ministère de l'Intérieur pour l'exercice d'une mission exclusivement civile de ce qu'il s'applique aux forces civiles employées par ce même ministère aux mêmes missions.

Il était en fait globalement improbable de ne pas produire ce texte. Dans un contexte d'attentat où l'Etat islamique invitait ses ouailles présentes et à venir à utiliser des armes comme moyen d'attaque, face à une criminalité de voie publique toujours en hausse et osant désormais directement attaquer des policiers (comme à Viry-Châtillon), personne n'aurait compris qu'un nouveau texte retranche un droit qui était reconnu aux gendarmes.

Ensuite, que ce droit implique plus de tirs de la part des policiers que les gendarmes, c'est une donnée statistique dont l'examen ne peut se faire qu'au regard comparé de la criminalité traitée par la gendarmerie.
De mémoire, c'était du 80 % 80 %. 80 % du territoire géré par la gendarmerie, 80 % des procédures judiciaires traitées par la police. Il est évident que lorsqu'on traite 20 % des faits sur 80 % du territoire, les conditions d'exercice ne sont pas les mêmes.

« De fait, et c'est ce que je soutenais principalement, il serait particulièrement préjudiciable aux deux institutions essentielles à l'action de l'Etat que sont la police et la gendarmerie nationales que l'usage des armes ayant abouti au décès du jeune délinquant soit utilisé politiquement pour modifier ce texte du code de la sécurité intérieure »

En effet, ce serait effectivement un calcul politique très étrange. Ces émeutes ne révèlent qu'une chose : les quartiers à émeutes sont des zones de contestation permanente de l'autorité des institutions, il n'y a guère que deux options : le laisser-faire ou la systématisation de la répression. Le laisser-faire signifie l'abandon de portions du territoire à de nouveaux seigneurs locaux. La systématisation de la répression implique un accroissement significatif des blessés à l'occasion d'interventions policières, au moins tant qu'il ne sera pas devenu évident que le crime ne paie pas systématiquement, que la fuite et la mise en péril d'autrui n'est pas récompensée par le fait.

Robert

@ Marcel P | 02 juillet 2023 à 14:15

Il est difficile dans un blog de se livrer à des analyses juridiques détaillées, sauf à occuper inutilement l'espace offert par monsieur Bilger. D'une manière générale je me contrains à limiter mon nombre de lignes, sauf cas particulier.

Dans le commentaire que vous citez, effectivement, je me suis mal relu et ai utilisé à mauvais escient l'expression "in extenso" alors que je pensais à l'esprit du texte du code de la sécurité intérieure et non à la lettre. L’article L415 dudit code est effectivement une reprise actualisée au plan juridique des dispositions de la succession de textes qui organisaient l'usage des armes par les gendarmes depuis la loi du 28 Germinal An VI, reprises in extenso dans les éditions initiales du décret du 20 mai 1903 en son article 174, modifiées en 1943 dans une nouvelle rédaction qui avait été initialement reprise en 2009 par l'article L 2338-3 du code de la défense elle-même modifiée à la suite de la loi de 2017 et son article L415 du code de la sécurité intérieure auquel maintenant le code de la Défense revoie à présent... Il faut pouvoir suivre !

De fait, et c'est ce que je soutenais principalement, il serait particulièrement préjudiciable aux deux institutions essentielles à l'action de l'Etat que sont la police et la gendarmerie nationales que l'usage des armes ayant abouti au décès du jeune délinquant soit utilisé politiquement pour modifier ce texte du code de la sécurité intérieure. Ce que ne manquent pas de faire les députés LFI pour rester dans leur logique mortifère de "la police tue" et avec la volonté de réduire à l'impuissance ces institutions régaliennes. Avec en vue le grand soir souhaité par monsieur Mélenchon.

Marcel P

@ Robert Marchenoir,
« Non. Vous mentez. »

Calmez vos ardeurs. Les mots ont un sens.

« Je parle de la formation professionnelle des policiers. De leur formation et de leur recrutement. De leur recrutement et de leur direction. »

Oui, c'est très clair. C'est le discours habituel de la gauche, la réponse magique à tout. Et je vous dis que c'est hors-sujet. Face aux Nahel, il y a deux possibilités concrètes : l'inaction ou l'action pouvant déboucher sur sa mort.

« Et je ne suis pas le seul. Tous les connaisseurs du sujet le font. En France, à l'étranger. Comme je l'ai montré, Laurent-Franck Lienard, l'avocat qui défend votre choupinou tireur d'Arabes est d'accord avec moi : la formation des policiers français laisse à désirer. Mais "Marcel P", lui, est plus fort que l'avocat que choisissent la plupart des policiers pour les défendre, lorsqu'ils ont tué des gens dans l'exercice de leurs fonctions. »

Vous auriez pu rajouter les syndicalistes policiers. Eux aussi disent la même chose assez régulièrement.

En somme, vous vous postez dans la défense classique du fonctionnaire de police. Parce que c'est bien cela le rôle des avocats et syndicats. Il n'y a rien de neuf dans votre discours - même si on se doute que vous l'utilisez pour convoyer un autre message de fond.

Et moi je vous dis que ce n'est pas le sujet. Et je repose la question : comment proposez-vous d'arrêter ces Nahel qui mettent en péril les citoyens dans leurs voitures de location à 60 000 euros ? C'est très simple et concret comme question. Ce n'est pas du blabla sur une formation qui permettrait par magie de permettre de stopper immédiatement ce type de véhicule, avant qu'un passant ne soit tué.

Et je ne m'étends pas plus sur le sujet de la formation. Parce que la formation, ça a un coût. On ne peut pas se plaindre en permanence du coût de l'Etat et en même temps exiger d'accroître ses dépenses considérablement.

« Vous défendez un État policier. Je défends un État démocratique où le policier est le serviteur et le citoyen donne les ordres. C'est la différence entre nous. »

Contentez-vous de dire ce que vous proposez plutôt que de théoriser sur l'identité et les convictions de vos interlocuteurs.

« Absolument pas. Justement non. Vous nous refaites le coup du conducteur de train en grève qui dit : ben, si t'es pas content, viens faire mon métier à ma place, c...rd.
[...] Les fonctionnaires doivent des comptes aux citoyens. Vous défendez l'irresponsabilité.»

Que je sache, le conducteur de train ne se met pas en péril physique et juridique lorsqu'il conduit son train. Et le conducteur de train travaille dans un environnement déterminé et contrôlé. Je sais que cela vous irrite au plus haut point mais les policiers font un métier hors du commun. Il ne s'agit pas d'appuyer ou de ne pas appuyer sur un bouton dans un environnement contrôlé, sans conséquence pour soi.

« Je ne proclame aucune tactique idéale. Moi, je suis votre patron. Je constate que vous êtes gravement défaillant dans votre boulot, et je vous dis : c'est à vous de me trouver la tactique idéale pour blabla. Et de me prouver qu'elle marche. Or elle ne marche pas. »

D'une part, vous individuellement n'êtes rien. L'employeur, c'est l'ensemble du corps social. Et ce patron-là passe son temps à donner des injonctions contradictoires.

D'autre part, aucun patron, aussi omnipotent soit-il, ne peut imposer à un employé de se mettre en péril juridiquement et physiquement. Vous comprenez ce que ça implique ? Ça implique que si vous êtes un patron gros benêt prétentieux qui croit qu'il peut exiger des résultats magiques, alors qu'il n'est pas fichu de dire ce qu'il estime acceptable pour parvenir à un résultat, il va se retrouver avec... de l'inaction.

Si on veut jouer au patron, à celui qui dirige, encore faut-il être capable de déterminer les moyens disponibles, la marge d'action. Vous voulez que les Nahel soient stoppés ? Jusqu'à quel prix ? Jusqu'à leur mort éventuelle ? Si ce n'est pas le cas, c'est impossible à garantir, vous aurez donc la mort des passants.

« Vous venez de nous ressortir l'une des plus grandes arnaques du fonctionnariat français : c'est de l'humain, et l'humain ça ne se maîtrise pas. »

Non. Ce n'est pas ce qui est écrit. L'arrestation d'un voyou déterminé à fuir, et à tuer au besoin pour ce faire, ça ne se passe pas sur une chaîne de montage. Ce n'est pas un processus industriel Ce n'est pas « Une nuit, j'ai amené une amie en visite en France aux urgences d'un hôpital. Public, l'hôpital. Elle avait fait un malaise. Je savais à quoi m'attendre, et je l'avais prévenue. Au bout d'un certain nombre d'heures d'attente, je me suis dirigé vers le guichet, j'ai ôté ma casquette, mis un genou à terre et demandé au préposé quelconque qui paressait derrière si, sans le déranger le moins du monde, il lui était possible de nous indiquer, avec une marge d'erreur d'une demi-journée, la durée d'attente qu'il nous fallait prévoir.
Royal et méprisant, il m'a fait exactement la même réponse que vous : nous travaillons dans l'humain, et l'humain, ça ne se maîtrise pas. »

Vu que vous me prêtez un propos que je n'ai pas tenu, je présume qu'il s'agit là aussi de votre traduction de ce qui vous a été dit. Alors peut-être qu'on vous a dit tout simplement que le pauvre malaise de votre ami n'est pas prioritaire sur les gens qui arrivent en urgence vitale, qu'on ne peut pas prédire le nombre d'arrivée en urgence vitale dans l'heure à venir, qu'il est donc matériellement impossible de vous garantir un horaire, et qu'on a bien vu à votre genre que si on se risquait à une estimation raisonnable, vous alliez emmer*er la terre entière si cette estimation s'avérait fausse.

« Tout le monde travaille dans l'humain, bougre d'andouille. Comment vous croyez que ça fonctionne, l'industrie ? Avec des extra-terrestres ? »

Lorsqu'une chaîne de montage défaille, cela fait perdre de l'argent. D'accord. Lorsque la conception échoue, il faut reprendre, cela fait perdre aussi de l'argent. D'une manière générale, toute défaillance implique des délais et de l'argent perdu.
Il n'y a pas mort d'homme.

Lorsque le processus n'est plus dans un environnement parfaitement maîtrisé, cela change. Dans le BTP, il y a des morts. Parce que tout ne s'anticipe pas, même si on est vraiment bon en maîtrise des risques.

Vous, vous êtes dans la posture de l'enfant-roi qui exige qu'on abolisse le risque. C'est bien ce que vous disiez. Si on vous prend au mot, il faudrait condamner et fermer toute entreprise de BTP qui connaît des accidents du travail sur ses chantiers.

L'irresponsabilité règne ?

« Bien sûr que ça se prévoit, l'attente dans un hôpital. Bien sûr que ça se maîtrise, des méthodes d'intervention dans la police. Comment croyez-vous qu'ils fassent, dans l'armée ? »

Pour maîtriser l'attente aux urgences d'un hôpital, il faut maîtriser le nombre de personnes nécessitant des soins en urgence y arrivant. Ça veut dire prédire et contrôler le nombre de blessés graves dans un secteur.

L'armée aurait des solutions magiques ? Il n'y aurait ainsi jamais de morts dans l'armée, puisque tout se prédit, pas d'hélicoptères qui se percutent, etc. ? Renseignez-vous.

Je sais que vous avez un besoin compulsif de critiquer tout dispositif étatique. Mais tout ceci ne tient pas la route.

Robert Marchenoir

@ Marcel P | 04 juillet 2023 à 08:57
"Lorsque vous parlez de 'formation défectueuse', on retrouve le discours habituel de la gauche qui pense que tout est un problème d'éducation. Si Nahel ne travaille pas et roule dans une caisse à 60 000 euros, ce serait parce qu'il serait mal éduqué."

Non. Vous mentez. Je ne parle pas de Nahel. Je parle de la formation professionnelle des policiers. De leur formation et de leur recrutement. De leur recrutement et de leur direction.

Je parle de vous. Je parle de vos tares, de celles des gens qui ont des responsabilités et qui tiennent le même discours que vous.

Et je ne suis pas le seul. Tous les connaisseurs du sujet le font. En France, à l'étranger. Comme je l'ai montré, Laurent-Franck Lienard, l'avocat qui défend votre choupinou tireur d'Arabes est d'accord avec moi : la formation des policiers français laisse à désirer. Mais "Marcel P", lui, est plus fort que l'avocat que choisissent la plupart des policiers pour les défendre, lorsqu'ils ont tué des gens dans l'exercice de leurs fonctions.

Si vous voulez, je peux aussi parler du fascisme intrinsèque de la police française. Ou de son communisme, si vous préférez. Je l'ai fait à de nombreuses reprises, d'ailleurs. Je l'ai démontré. C'est une évidence, et d'ailleurs vous en êtes un exemple flagrant.

Pour vous, comme pour Axelle D, comme pour les syndicats de policiers, la police a toujours raison. La police française est une police de coup d'État, une police de guerre civile. Vous défendez un État policier. Je défends un État démocratique où le policier est le serviteur et le citoyen donne les ordres. C'est la différence entre nous.

"Avant de proclamer savoir quelle est la tactique idéale pour stopper le conducteur d'un véhicule de 400 chevaux qui refuse d'obtempérer en agglomération, encore faudrait-il n'avoir, qu'une seule fois, stoppé une septuagénaire à bord d'un véhicule sans permis limité à 25 km/h."

Absolument pas. Justement non. Vous nous refaites le coup du conducteur de train en grève qui dit : ben, si t'es pas content, viens faire mon métier à ma place, c...rd.

Vous venez, une fois, de plus, de défendre la dictature policière. La dictature fonctionnariale.

Les fonctionnaires doivent des comptes aux citoyens. Vous défendez l'irresponsabilité.

Je ne proclame aucune tactique idéale. Moi, je suis votre patron. Je constate que vous êtes gravement défaillant dans votre boulot, et je vous dis : c'est à vous de me trouver la tactique idéale pour blabla. Et de me prouver qu'elle marche. Or elle ne marche pas.

Vous, vous vous comportez comme n'importe quel cégétiste de base qui bloque l'usine. Seulement là, l'usine, c'est la police. C'est plus ennuyeux.

"Vous parlez ici d'un processus industriel. L'arrestation d'un voyou qui s'y refuse n'est pas un processus industriel, c'est-à-dire survenant notamment dans un environnement maîtrisé et maîtrisable, avec des risques bordés et bornés et des moyens d'action pouvant être précisément déterminés à l'avance."

Vous venez de nous ressortir l'une des plus grandes arnaques du fonctionnariat français : c'est de l'humain, et l'humain ça ne se maîtrise pas. L'industrie, le secteur privé, ça, c'est de la vulgaire mécanique, de la "logique comptable". Alors vous comprenez, on n'a pas de comptes à rendre, nous. On fait dans le Variable. L'Impondérable. La Facteur humain qui sonne toujours deux fois.

Une nuit, j'ai amené une amie en visite en France aux urgences d'un hôpital. Public, l'hôpital. Elle avait fait un malaise. Je savais à quoi m'attendre, et je l'avais prévenue. Au bout d'un certain nombre d'heures d'attente, je me suis dirigé vers le guichet, j'ai ôté ma casquette, mis un genou à terre et demandé au préposé quelconque qui paressait derrière si, sans le déranger le moins du monde, il lui était possible de nous indiquer, avec une marge d'erreur d'une demi-journée, la durée d'attente qu'il nous fallait prévoir.

Royal et méprisant, il m'a fait exactement la même réponse que vous : nous travaillons dans l'humain, et l'humain, ça ne se maîtrise pas.

C'est un mensonge. Gros comme une maison. Épais comme une excuse communiste.

Tout le monde travaille dans l'humain, bougre d'andouille. Comment vous croyez que ça fonctionne, l'industrie ? Avec des extra-terrestres ?

La différence entre le secteur public et le secteur privé, ce n'est pas que le premier donne dans l'humain et dans l'imprévisible, et le second dans le mécanique et l'attendu.

C'est que dans le privé, on sait gérer des équipes, recruter des hommes, les former, les diriger et éventuellement les foutre dehors.

Tandis que dans le public, c'est l'irresponsabilité qui règne.

Bien sûr que ça se prévoit, l'attente dans un hôpital. Bien sûr que ça se maîtrise, des méthodes d'intervention dans la police. Comment croyez-vous qu'ils fassent, dans l'armée ?

Quand une unité ukrainienne vient au rapport après s'être fait décimer, vous croyez que le commandant explique à son supérieur : cassez-moi pas les [...], chef ! nous on fait dans l'humain et dans l'impondérable, on ne travaille pas dans un environnement maîtrisé et maîtrisable, avec des risques bordés et bornés et des moyens d'action pouvant être précisément déterminés à l'avance ?

Il durerait combien de temps à son poste, à votre avis, l'officier qui tiendrait un langage pareil, dans n'importe quelle armée du monde ?

Eh bien dans la police française, à vous en croire, c'est comme à la SNCF : c'est possible !

Cela étant dit, la formation des policiers n'est évidemment pas le seul problème dans les émeutes qui nous occupent. Très loin de là.

Le premier problème, c'est l'immigration de masse, l'islamisation, le laxisme judiciaire, l'idéologie "anti-raciste" et bien évidemment le communisme français, la dépense publique obscène, l'obésité de la fonction publique irresponsable, les énormes mamelles de l'État français vers lesquelles on ne peut pas empêcher toutes les "mamans" de Nahel du monde de se précipiter si on les étale à la vue des Français de souche.

Pour autant, lorsqu'on est confronté à un tel m...ier, la moindre des choses est de considérer tous les facteurs, sans éluder la responsabilité de quiconque, sans se réfugier dans un discours binaire où y'a les bons et les gentils : les hommes en bleu qui ont toujours raison, et de l'autre côté la racaille maronnasse qu'il convient d'éradiquer.

Sinon, ça donne du sylvain, et on ne va pas aller bien loin avec ça.

Axelle D

@ Marcel P 4 juillet 08:57
"Lorsque vous parlez de « formation défectueuse », on retrouve le discours habituel de la gauche qui pense que tout est un problème d'éducation. Si Nahel ne travaille pas et roule dans une caisse à 60 000 euros, ce serait parce qu'il serait mal éduqué. Et s'il est tué lorsqu'il met en péril autrui, c'est parce que les policiers auraient été mal formés."

"C'est une pensée enfantine, sans prise avec la réalité."

Cela tombe sous le sens. Sauf qu'à la place d'enfantine, j'aurais mis infantile, avec un QI vraiment très Français moyen moyen, autrement dit celui d'un gros beauf !

Aliocha

La proposition manque d'honnêteté parce que les assassins, c'est nous les humains, qui pensons que nos perceptions sont la réalité, alors qu'elles ne sont que sa trace.
Ceux qui ne savent pas se décentrer imaginent qu'ils sont à l'origine de tout.
Ils se trompent.

Marcel P

@ Robert Marchenoir
« Curieusement, on n'entend jamais des gérants de supermarché, des conducteurs de travaux ou des soudeurs à l'argon dire : ben, si t'es pas content, viens faire mon métier à ma place, c...rd. »

Entendez-vous fréquemment des commentateurs du café du commerce expliquer à quel point eux sauraient parfaitement souder à l'argon ?

Avant de proclamer savoir quelle est la tactique idéale pour stopper le conducteur d'un véhicule de 400 chevaux qui refuse d'obtempérer en agglomération, encore faudrait-il n'avoir, qu'une seule fois, stoppé une septuagénaire à bord d'un véhicule sans permis limité à 25 km/h.

Parce que l'objectif est bien là, stopper le véhicule qui met les passants en péril. Pas le suivre pendant 3 heures en comptant les morts au bord de la route.

« Quand avez-vous entendu le responsable d'une laiterie, mis à l'index au plan national pour avoir laissé passer des fromages contaminés par la listeria, rétorquer que c'est furieusement difficile de nettoyer une chaîne de production, qu'on ne peut pas voir à l'intérieur de la bactérie si on se tient au niveau de ses portes arrière, et que si les Français ne sont pas contents ils n'ont qu'à se fabriquer leurs fromages eux-mêmes ? »

Vous parlez ici d'un processus industriel. L'arrestation d'un voyou qui s'y refuse n'est pas un processus industriel, c'est-à-dire survenant notamment dans un environnement maîtrisé et maîtrisable, avec des risques bordés et bornés et des moyens d'action pouvant être précisément déterminés à l'avance.

« Jamais. Chez les gens normaux, la position par défaut est de dire : on a gravement m...é, on va travailler deux fois plus pour comprendre pourquoi, et on va corriger nos défauts pour éliminer tout risque à l'avenir. »

Ce serait mentir. Vous voulez qu'on vous mente. Le risque face à un individu prêt à se soustraire son arrestation naît de son comportement. Ce risque n'est pas éliminable. On ne peut pas éliminer tout risque à l'avenir. Si on veut jouer sur le facteur policier, il n'y a guère d'autre option que pousser les policiers à l'inaction, et donc cautionner l'injustice et après s'étonner de morts lors de « rodéos ».

Lorsque vous parlez de « formation défecteuse », on retrouve le discours habituel de la gauche qui pense que tout est un problème d'éducation. Si Nahel ne travaille pas et roule dans une caisse à 60 000 euros, ce serait parce qu'il serait mal éduqué. Et s'il est tué lorsqu'il met en péril autrui, c'est parce que les policiers auraient été mal formés.

C'est une pensée enfantine, sans prise avec la réalité.

Aliocha

Vagabond des temps modernes, Jean-Louis Murat nous a quittés le 25 mai dernier.
Pour vous, Lodi, un brin d'éternité :

https://www.youtube.com/watch?v=q_-vCpUd7Fw

Lodi

S'il y a un dieu tout-puissant qui a créé le monde... monde où la mort règne en maître, qu'est-il donc sinon un assassin ?
Si du moins les mots ont un sens.
On peut être choqué si on n'a pas l'habitude d'envisager ça, mais je ne vois pas en quoi cette proposition manque d'honnêteté intellectuelle.

Définition d'assassin reprise du CNRTL

A.− Celui qui tue, qui commet un homicide avec préméditation ou guet-apens :

B.− P. hyperb. Personne (parfois chose) qui cause de grandes souffrances, de graves préjudices.

Sens A, j'affirme que nul ne tue plus de gens et avec plus de préméditation que celui qui fait exprès de créer les êtres mortels.
Sens B je soutiens aussi que celui qui a fait le monde et est tout-puissant, a voulu toutes les souffrances qui s'y trouvent.

Les croyants je dirais pour ne heurter personne, qui ne sont pas d'élite, disent qu'il y a l'enfer, cette poussière, cet amas d'horreur pour bien faire peur.
Et quand ça commence à moins prendre, on met la poussière sous le tapis. Et ce serait moi qui manque d’honnêteté intellectuelle ?

L'enfer était pratique mais ne l'est plus.
Pour soumettre les gens.

Et pour dissimuler sous la fausse culpabilité des humains, et leur châtiment subséquent, la culpabilité du créateur.
Parce qu'il y a un dieu tout-puissant, la mort et toutes les souffrances qui parsèment nos vies viennent forcément de lui.

Tortiller pour ne pas connaître et dire la vérité est comique, et me fait penser à une chanson sur qui est le plus neuneu, d'où parenthèse récréative tout a fait dans le sujet.

https://www.youtube.com/watch?v=Wx7vKvQ4axQ

L'enfer et la toute-puissance de dieu, des impasses, des pièges où ils se sont enfermés tout seuls et dont ils ne savent trop s'ils doivent continuer à y faire tomber les autres ou à en sortir.
Si j'étais malhonnête intellectuellement, je ferais semblant de ne pas voir ce que je vois, achetant de la popularité au prix de ma conscience, comme trop le supposent des incroyants... Avec des idées telles que si dieu n’existe pas, tout est permis, typique du croyant, qui ne saurait envisager le bien pour le bien ou la vérité pour elle-même, rien n'a de valeur, tout doit être échangé contre... son confort.

Je sais bien que des croyants valent mieux que ça, et de toute façon, il ne faut jamais oublier que même coupables, les gens sont innocents, dans la mesure où ils ne sont pas des causes mais des conséquences.
Et d'autre part, même si les motifs en sont souvent très impurs, il peut arriver qu'il y ait des progrès moraux grâce à la concurrence entre croyants et incroyants, comme cela apparaît mieux dans l'abolition de l'esclavage que dans la théologie.
Par contre, les ouvrages d'art des campagnes sont plus collaboratifs.

https://houseofswitzerland.org/fr/swissstories/histoire/les-bisses-du-valais-canaux-dirrigations-devenus-atouts-touristiques

Je pense qu'un problème des débats est qu'on les ouvre en principe pour chercher la vérité d'où possible opposition, mais qu'au fond, beaucoup de gens ne veulent qu'une confirmation complice de ce qu'ils pensent.
Comme ils ne peuvent obtenir un faux débat permettant de jouer à je pense et j'échange et je ne sors pas de ma zone de confort, ils agressent l'autre. C'est il est vrai honteux de ne pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
Un scandale !

Robert Marchenoir

@ Marcel P | 02 juillet 2023 à 14:15

Vous pinaillez à perte de vue, comme d'habitude. Ce qui vous permet d'éluder le point que j'évoquais : la formation défectueuse des policiers en France.

On a bien compris que votre démarche était avant tout corporatiste. Chaque sous-sous section du fonctionnariat français procède à l'identique. On retrouve, dans vos commentaires, l'éternelle répartie du conducteur de train qui bloque le pays tout en répondant aux objections par un méprisant : ben, si t'es pas content, viens faire mon métier à ma place, c...rd.

Lorsque cette attitude irresponsable et anti-démocratique est adoptée par des gens armés par la nation qui ont le pouvoir de vous fourrer en prison, on n'a pas besoin de souligner la gravité des conséquences.

Curieusement, on n'entend jamais des gérants de supermarché, des conducteurs de travaux ou des soudeurs à l'argon dire : ben, si t'es pas content, viens faire mon métier à ma place, c...rd.

Pourtant, tous les métiers ont leurs contraintes et leurs difficultés. La différence entre le fonctionnariat et le secteur privé, normal, libre, c'est que dans ce dernier on trouve normal de faire son travail, on ne se considère pas comme un héros pour autant et on assume la responsabilité de ses défaillances.

Quand avez-vous entendu le responsable d'une laiterie, mis à l'index au plan national pour avoir laissé passer des fromages contaminés par la listeria, rétorquer que c'est furieusement difficile de nettoyer une chaîne de production, qu'on ne peut pas voir à l'intérieur de la bactérie si on se tient au niveau de ses portes arrière, et que si les Français ne sont pas contents ils n'ont qu'à se fabriquer leurs fromages eux-mêmes ?

Jamais. Chez les gens normaux, la position par défaut est de dire : on a gravement m...é, on va travailler deux fois plus pour comprendre pourquoi, et on va corriger nos défauts pour éliminer tout risque à l'avenir.

Aliocha

On ne va pas lire l'interminable suite de dénégations gluantes de mauvaise foi qui ne savent envisager la mort que comme la croyance en un dieu assassin.

"Quel crime, quelle offense a pu les animer ?
Hélas ! Et qu'ai-je fait que de vous trop aimer ?"

Le christianisme, c'est l'incroyance.

Lodi

@ Aliocha | 02 juillet 2023 à 08:41

Ce n'est pas moi qui ai commencé sur le monothéisme, mais comme on ne peut même pas invoquer les dieux morts sans être tranquille...
La mort de la mort, la science s'en occupe, merci, mais les dieux morts, mort est leur venin... s'ils en ont jamais eu, vaccin, et sinon, innocence perdue.

Le dieu unique, lui, s'il existe, est responsable du fait que nous souffrions et mourions, créateur assassin.
Comme les chats ne font pas des chiens, les monothéistes tuent, et détruisent la liberté tant qu'ils peuvent, mortellement imbus de leur personne, ils ne laissent même pas passer une invocation on ne peut plus fondée aux dieux qu'ils ont bannis.
Eux qui enseignaient la diversité et la complexité d'un monde tout en l'enchantant. Qui dit mieux ?

Personne, le reste n'a été que la lutte entre la tendance nihiliste du monothéisme, et le reste d’affirmation de la vie survivant par le reste de culture païenne et les déçus du monothéisme.
Triangle entre un groupe de morts et deux de vivants, ça change du tiers caché dans le placard mais y ressemble.

Il est vrai qu'il y a eu des progrès de par la diversité accrue d'une tel mélange, mais tout a déjà emporté par le totalitarisme et le sera sans doute plus gravement encore dans le futur.
Mieux vaudrait donc divorcer à l'amiable avec les dieux, les remettre dans la sorte de boîte de Pandore dont ils sont issus.
Les êtres imaginaires dans l'imaginaire, les poètes qui en jouent depuis toujours en modèle d'innocence retrouvée.

En attendant, le désastre des monothéistes ne les rend en rien honteux, en général.
Il faut dire qu'ils s’imaginent déjà en haut de l'affiche :

"Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c'est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ?"

Car le monde, c'est berk, et le modèle vient de haut.
"C'est pour eux que je prie. Je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m'as donnés, parce qu'ils sont à toi", dit Jésus.

Que César est donc mauvais de tenter d'empêcher la chute de l'Empire romain... D'ailleurs, il faut toujours que tout aille mal pour justifier les anathèmes monothéistes.

Exemple :

"Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde."
Donc, si je lis bien, les chrétiens sont sauvés, ça vaudrait le coup de prendre la carte du club avec ici, moins avec saint Augustin...
Mais tous les autres seront condamnés.

Pas étonnant que les "sauvés" montrent la morgue impatiente, envers les autres, des gens venus voir une exécution avant que le prisonnier ne soit supplicié... On ne s'étonne pas des persécutions de l'Inquisition et autres organisations et croyants de base, elle est naturelle comme les enfants impatients d'avoir ses cadeaux de Noël.

C'est la croyance qui pervertit les gens, et non les gens la croyance. Si vous faites des autres des rebuts dans un texte, les affidés au texte les traiteront forcément en déchet.
Le coupable, s'il y en a un, c'est l'auteur du texte voire le créateur du monde qui nous a fait ainsi... Les persécuteurs ne sont que des hommes de main, des lampistes de ceux qui inventent et gravent les idées dans le cerveau de leurs contemporains et de leurs successeurs.

Je dirais que si on peut invoquer les dieux morts, il est des humains morts dont il faudrait révoquer les œuvres.
Ce qui ne veut pas dire : les détruire, laissons ces aberrations aux monothéistes et à leurs émules...

Je veux dire ôter aux œuvres leur sombre pouvoir en montrant ce dont elles sont le signe - folle prétention, méchanceté qui s'ignore.
Et la cause - malédiction portée sur le monde, violence légitimée contre tous ceux qui n'ont pas l'heur de plaire aux monothéistes, donc les polythéistes puis les monothéistes d'autres obédiences, en une révolution qui n'arrête pas de manger ses enfants.

Bon, des fois, les monothéistes se calment, grâce aux incroyants, ces gens qu'ils détestent tant, ils s'humanisent, si la chose est possible, et deviennent moins férus d'enfer.

https://journals.openedition.org/rh19/4054

En fait, bon, c'est surtout pour retenir le public... Indécence, on n'aime pas le prochain (enfer) on change de ton pour le retenir (l'amour est comme le dahu, on ne parle, on ne le voit pas, et pour cause, il n'existe que comme appât, comme l'enfer sert de rabatteur, chien rameutant de ses crocs le troupeau de fidèles).

Aucun amour de la vérité là-dedans, on change de registre pour ne pas fermer boutique, comme on solde pour fourguer sa marchandise, comme un accusé va dire une chose et son contraire face à un juge.

Une indécence qui varie, mais continue, semblable à quelque pauvre créature dont tous les charmes factices se sont évaporés, maquillage coulant en longues traînées, et qui agrippe au passant.

Et quand les chrétiens se calment un tant soit peu, ce sont les musulmans qui s'y mettent... Il paraît "qu'entre croyants on se comprend", moi je dis que ce sont les incroyants qui en parlent le mieux.
Comme trouble du voisinage.

Jérôme

@ Axelle D

Je déroge à mes principes.
Vous ne savez pas lire. Ou disons, votre niveau de compréhension est faible.
Il est proportionnellement aussi faible que votre niveau de suffisance est haut.
Je vous l'avais déjà fait remarquer, votre extrême suffisance vous conduit à l'insuffisance, comme disait l'autre, "Mediocrity knows nothing higher than itself...".
Vous avez un fils, ex-mari... que sais-je, flic. Qui vous rendrait pertinente pour parler des forces de l'ordre ?
La connaissance n'est pas sexuellement transmissible.
Vous pensez-vous seule à connaître des flics ?
Vous disiez que les cons ça ose tout ??
Audiard a eu une bonne phrase vous représentant bien : Si la conner*e se mesurait, elle (à l'origine il), serait mètre étalon à Sèvres.
Pour avoir des propos aussi arrêtés que les vôtres avez-vous seulement un jour réussi à démarrer ?

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 01 juillet 2023 à 15:57 (@Jérôme | 01 juillet 2023 à 10:11)
"Alors pour ce qui est de vos conseils et remarques tendancieuses, ou ceux et celles d'un Marchenoir retranché derrière son écran..."

Ah non, ça, c'est vous.

"...et infatué de sa personne..."

Ah non, ça, c'est vous.

"...concernant une situation qui vous échappe totalement..."

Ah non, ça, c'est vous.

Utile rappel : seuls les enfants de douze ans dotés d'un quotient intellectuel dramatiquement bas pour leur âge accusent encore les autres, sur Internet, d'être "planqués derrière leur écran".

Parce que vous, vous n'êtes pas planquée derrière votre écran. Vous êtes, bien entendu, en train d'exposer votre poitrine aux balles des émeutiers sur le front de la guerre raciale que vous avez contribué à attiser, par votre "anti-racisme" imbécile. On y croit.

S'il y a une personne qui devrait se faire discrète, en ce moment, c'est vous. Personne n'a oublié le militantisme acharné, haineux et arrogant avec lequel vous avez mené votre croisade "anti-raciste" dans ces pages.

Votre réponse impolie, méprisante et idiote à Jérôme montre bien la nature de ce qu'on ose à peine appeler vos convictions politiques.

À un commentaire sage et argumenté, prenant sans ambiguïté possible le parti des honnêtes gens et défendant la police, vous ne trouvez à répondre que par les attaques personnelles qui font le cœur de vos interventions.

Car Jérôme a commis le crime de ne pas s'être intégralement, inconditionnellement et servilement prosterné aux pieds du dieu Police. Il a osé déplorer le mensonge des policiers impliqués dans la neutralisation de Nahel, et celui des policiers impliqués dans le tabassage de Michel Zecler.

Et ça, pour vous, c'est intolérable. Une fois de plus, on voit que vous penchez vers le fascisme, le communisme, ou plus précisément la dictature policière bête et brutale. Car les fascistes et les communistes pouvaient au moins se prévaloir d'une réflexion politique, aussi perverse soit-elle.

Vous, c'est la trique pure et simple, au bénéfice de ce que vous appelez votre "famille". On comprend votre appétence pour le poutinisme, mafia policière qui a laissé tomber depuis longtemps le cache-sexe communiste de l'intérêt général.

Mais vos éructations aident aussi à comprendre la part de banditisme et de dictature militaro-policière qu'il y avait dans le gaullisme, dont vous vous réclamez.

Marcel P

@ Robert
"Sebastian Roché, spécialiste des rapports entre police et population, dresse un bilan très argumenté. "

Au secours. Celui-ci écrit sur Twitter. Beaucoup. Que des stupidités qui invitent à se demander si ce type est capable de rigueur.
Depuis que je lis régulièrement ses productions en quelques lignes, je doute de tout ce qu'il est capable de produire.

Des exemples ? Facile, suffit de prendre ses dernières publications.

- Le domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses attaqué à la voiture bélier enflammée cette nuit. Son commentaire sociologique ?
"Je crains que ceci ne soit une illustration du fait que les mauvaises pratiques policières non seulement génèrent méfiance dans la police, mais également créent un gouffre avec la République, y compris avec les maires (pourtant les + appréciés des Français) assimilés au système."

Démonstration d'un lien logique ? Message idéologique sous-jacent ?

- "Mort de Nahel : On ne peut pas dire que les gens n’aiment pas la police, ils n’aiment pas les mauvaises pratiques policières et c’est vraiment le sujet aujourd’hui:" prévient le sociologue Sebastian Roché - http://midilibre.fr"

Analyse sociologique ou postulat d'amateur sur ce qui serait bon ou mauvais ?

- "Violences urbaines : les "contrôles au faciès" sont "le terreau sur lequel le feu se répand aujourd'hui"

Analyse sociologique des pillages de Darty ou attaque de distributeur de billet à l'explosif, de la possession d'armes de guerre ? Du fait des contrôles au faciès ? C'est par crainte du contrôle "au faciès" qu'un Nahel roule sans permis dans une voiture à 60 000 euros sans avoir de revenus légaux ?

- "Tirs mortels après refus d’obtempérer : un mort en dix ans en Allemagne, un mort chaque mois en France – Libération"

Contextualisation du sociologue ? Néant. Par exemple : avis des juridictions sur chacune de ces morts ? Sanctions pénales moyennes comparées pour les refus d'obtempérer, etc. ? Rien de tout cela.

Si ce type est capable de produire tant de commentaires qui sont une insulte à la réflexion et à la connaissance, le tout très clairement selon une orientation idéologique, j'estime que l'intégralité de ses travaux doit être revu dans le détail avant d'en tirer la moindre conclusion.

L'extrait que vous jugez votre instruction ne vous semble pas un peu bizarre ? "L’ex-ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve cède, et accepte de permettre aux policiers de tirer même s’il n’y a pas de menace. C’est ainsi qu’est créée la loi de 2017. Avant cette date, le Code de la sécurité intérieure renvoyait les policiers au principe de légitime défense, c’est-à-dire que les agents avaient le droit de se défendre dès lors qu’ils étaient menacés. Désormais, le policier a le droit de tirer, même en l'absence de pression."

Vous réalisez qu'en terme de droit, c'est nul ?
La légitime défense selon le code pénal, ce n'est pas une menace. Le code ne parle pas de menace mais d'une grave atteinte actuelle. C'est justement là cet aspect qui a changé. Pourquoi en 2017 ? Parce qu'on s'est rendu compte que ce texte posait des difficultés d'appréciation face à un terroriste réalisant un périple meurtrier. Aspect que ce gros clown de sociologue ne trouve pas pertinent d'évoquer. Pourquoi en 2017 ? Parce qu'on s'est rendu compte que ce texte posait des difficultés d'appréciation face à des gamins lançant un cocktail Molotov sur un véhicule de police à Viry-Châtillon. Aspect que ce gros clown de sociologue ne trouve pas pertinent d'évoquer.

À lire ce gros clown de Sebastian Roché, on croirait que cette évolution législative est tombée du ciel, sans répondre à la moindre problématique, pour faire plaisir à des syndicats, pour le fun. Un tel discours, de la part d'un journaliste, c'est un lamentable travail. Un tel discours, de la part d'un enseignant-chercheur, c'est de la désinformation.

"Ce texte est une reprise quasi in extenso des conditions d'usage des armes fixées dès la loi du... 28 germinal An VI créant la gendarmerie nationale"

Je viens de consulter ce texte. Dans ce texte, on ne trouve pas même les termes "usage", "sommation", "véhicule". L'article qui était utilisé par les gendarmes jusque-là était le L2338-3 du code de la défense, sans aucun rapport.
Le point litigieux de ce texte était sa prévision en 4° de l'usage des armes "Lorsqu'ils ne peuvent immobiliser autrement les véhicules, embarcations ou autres moyens de transport dont les conducteurs n'obtempèrent pas à l'ordre d'arrêt."
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006539986/2013-09-06

La jurisprudence, depuis longtemps, ajoutait des conditions de nécessité et proportionnalité à ce 4° trop généraliste. Il est très évident que ce droit de l'usage des armes par la gendarmerie nationale avait été abandonnement remis en cause au regard des refus d'obtempérer.

Le L435-1 du code de la sécurité intérieure n'est absolument pas une reprise de ce texte datant de la révolution. Il s'inspire de la construction jurisprudentielle qui en découle, en la transformant en une déclinaison détaillée et parfois extensive de la légitime défense. Mais les principes fondamentaux sont là : "en cas d'absolue nécessité et de manière strictement proportionnée".

"Bien que ne connaissant pas le contenu de cette circulaire [...] Il me semble donc que l'urgence pour le ministère de l'Intérieur est de revoir la rédaction de sa circulaire"

Compliqué de commenter une circulaire sur la base des déclarations d'un journaliste mal renseigné et d'un enseignant-chercheur soit incompétent, soit malhonnête. Compliqué de trouver de l'urgence à réviser une circulaire qu'on n'a pas lue.

Je pense que vous faites fausse route. Vous vous êtes fait embourber par un charlatan.

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@ Jérôme
"Il est évident que vos propos ne provoqueront pas beaucoup de réactions sur votre blog, mais ils sont indécents. Les policiers sont rentrés chez M. Zekler, l'ont tabassé, et ont menti sur les faits pour se couvrir. Ce dernier point est à mes yeux tout aussi grave que l'acte lui-même. Que M. Zekler fume du cannabis, se soit dépêché de rentrer chez lui pour se soustraire au contrôle n'y change rien. Soit vous précisez vos propos volontairement sibyllins à son égard, soit vous ne savez rien et vous devriez vous abstenir de ce que je tiens pour une attitude nauséabonde"

Qu'une intervention de police soit bancale, maladroite, face à un type qui se rebelle, et appelle à sanctions disciplinaires et pénales, c'est un sujet.
Qu'on envoie en prison des policiers pour un type qui prend 5 jours d'ITT et qu'un président raconte que c'est un scandale effroyable dans un pays où tous les jours des badauds qui ne font de mal à personne se prennent 45 jours d'ITT du fait de multirécidivistes qui ne sont jamais incarcéré, là est l'indécence.

"Le policier qui pointe son arme, d'après un capitaine de gendarmerie commet plusieurs fautes techniques, la première étant de s'appuyer sur la voiture, la deuxième d'avoir une visée sur la personne, la troisième d'avoir le doigt sur la détente."

Il était sur place ? Il est capitaine de gendarmerie mais il se croit libéré de l'obligation de fermer sa bouche parce qu'il n'est pas payé par la Nation comme commentateur sportif ?

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@ Robert Marchenoir
"Par exemple, a-t-il expliqué, on apprend aux gendarmes, lorsqu'ils approchent une voiture par l'arrière au moment d'un contrôle routier, à ne jamais dépasser les portes arrière, pour leur propre sécurité.
En revanche, on apprend aux policiers à se porter à l'avant du véhicule. C'est basé sur la présomption, obsolète depuis longtemps, qu'un malfaiteur n'oserait jamais foncer sur un policier posté devant lui."

Cela me semble un peu confus et simplifié.

On peut observer que les gendarmes, lorsqu'ils interceptent un véhicule sur l'autoroute, le dépassent et affiche un petit panneau suivez-nous. De là, on comprend que leur travail est quand même très différent de celui des policiers... qui jamais ne seraient suivis par la plupart des gens qu'ils contrôlent.

Quant au fait de se placer là ou là, je vois mal comment les gendarmes peuvent voir ce que les occupants d'un véhicule font en étant placé derrière. L'idée qu'existe un modèle parfait est généralement démenti par le quotidien. Savez-vous quel est le volume d'arrestation réalisées par des gendarmes et dans quel contexte ?

Aliocha

On peut invoquer tous les dieux morts pour conjurer la mort, rien ne vaut le Dieu vivant du poète janséniste.

Valéry

Après une course-poursuite de 25 minutes, à toute vitesse, à l'heure où les enfants traversent la rue pour rejoindre leur école, et que même après ces 25 minutes il ne s’arrête que parce que les embouteillages ne lui laissent pas le choix, ce n'est pas si étonnant que les policiers se soient senti poussés au bout de leur patience. Et qu'ils aient perdu leur sang-froid.

Poussé à bout, le facteur de possibles erreurs se multiplie car nourri par l'aspect émotionnel : l'impatience, la colère, la frustration. C'est humain et peu importe l’entraînement, vous aurez toujours une limite au-delà de laquelle vous faillirez.

Je ne vais pas mentir et coller au tempo habituel, assurer en préambule que je suis triste et que je compatis à sa mort, avant d’écrire ces critiques. Sa mère, puis lui-même, voilà les vrais responsables du drame. La possible erreur d’appréciation du policier n'aurait jamais eu lieu si ce garçon avait d'abord eu une cervelle, puis une éducation.

Mais à voir le pedigree de ceux qui veulent le venger, tout discours angélique devient risible.

J’espère que l’exécutif trouvera la solution avant que la France ne devienne la risée du monde.

Axelle D

@ Jérôme | 01 juillet 2023 à 10:11

Vous savez les vrais braves, ceux qui ont été confrontés à l'épreuve du feu et ont failli y rester, évitent généralement de la ramener quand il s'agit d'une histoire où ils auraient pu être confrontés au même dilemme et à un choix qui doit se faire en une fraction de seconde.
Ce qui fut manifestement le cas pour ce brigadier de police, ancien militaire et motard aguerri qui est loin d'être un bleu en matière d'intervention et qui s'était même illustré à plusieurs reprises pour actes de courage et dévouement.

Alors pour ce qui est de vos conseils et remarques tendancieuses (ou ceux et celles d'un Marchenoir retranché derrière son écran et infatué de sa personne) concernant une situation qui vous échappe totalement, vous repasserez.

Axelle D

@ Robert | 01 juillet 2023 à 12:12
"Car, comme le précise son avocat, il semble bien que le départ du coup de feu mortel ne résulte pas d'une volonté de tuer mais soit lié au fait qu'il a été déstabilisé par le démarrage du véhicule."

Sans oublier que cette Mercedes, voiture puissante, à déplacement latéral (rayon des braquages des roues à 45°) risquait d'écraser les policiers contre le mur situé à quelques dizaines de centimètres. Ce que Florian M et son coéquipier ont indiqué dans leur déposition, étant persuadés d'avoir affaire à un voyou sans scrupule et complétement inconscient qui après avoir brûlé plusieurs feux rouges et manqué d'écraser un piéton et un cycliste sur un passage protégé, refusait d'obtempérer (ce dont attestent les caméras du parcours).

Vu comme cela ce policier n'aurait donc fait que son métier qui est d'appréhender ce genre de chauffard criminel avant qu'il ne commette l'irréparable. Ce qui semble logique vu les états de service (à la fois militaire comme ex-combattant en Afghanistan et civil dans la PN) plutôt élogieux du brigadier mis en cause.

Par ailleurs, en dehors du passager avant en fuite à Marseille, qui donne des interviews à gogo, personne ne sait ce que l'autre passager arrière du véhicule arrêté après l'accident aurait raconté à la police et qui fait partie du secret de l'instruction.

Robert Marchenoir

@ Axelle D | 01 juillet 2023 à 00:56
"Le donneur de leçons, comme les cons, ose tout."

Je ne comprends pas comment vous arrivez à vous avilir à ce point. C'est comme si vous faisiez tout pour exhiber l'infini mépris qui vous dévore, soutenu par l'insondable vanité qui est la vôtre.

Ainsi, même la voix de Laurent-Franck Lienard, l'avocat qui a consacré sa vie à défendre les policiers accusés de violences, ne trouve pas grâce à vos yeux. C'est vous, vous seule qui avez le droit de vous exprimer sur le sujet, et sur le mode de l'insulte et de la haine, encore.

Qu'avez-vous fait de plus que Lienard pour aider la police ? Je veux dire, en dehors de bavasser sur le blog de Philippe Bilger, en étalant votre détestation de la démocratie et votre refus du contrôle de la police par les citoyens ?

Vous tentiez, jusqu'à présent, de faire illusion, en détournant systématiquement tout débat politique en attaques personnelles plus odieuses les unes que les autres.

Cette fois-ci, votre bêtise a eu raison de vous. "Axelle D" se prétend plus légitime pour défendre les intérêts de la police que Lienard, un homme qui travaille du matin au soir pour défendre des policiers que le système politique a jetés en pâture à l'opinion publique comme boucs émissaires.

Ainsi, tout se réduit, chez vous, à la vanité. En plein milieu d'une émeute d'une exceptionnelle violence, c'est encore et toujours votre nombril que nous devons contempler. Aucune prétention n'est trop forte pour vous. Prenez garde de ne pas vous empoisonner avec votre propre venin...

Revenons sur la dégoulinade d'insultes qui sort de ce qu'on n'ose appeler votre bouche :

"Quel que soit le sujet et son propre niveau, voire son incapacité sur la question, il affiche son point de vue avec assurance, jugeant, commentant, analysant les actions, les performances et pointant des erreurs, que lui seul aurait remarquées ou qu'il aurait relevées le premier."

Mais j'espère bien. C'est un truc, vous ne pouvez pas comprendre : ça s'appelle la démocratie. Nous avons bien compris que vous penchiez plutôt pour un régime policier style communisme ou fascisme.

Que mon avis soit partagé par 67 millions de personnes ou par moi seul, que je sois le premier à l'exposer ou non, n'a aucune pertinence dans l'affaire.

Oui, il se peut que je sois le premier à présenter une analyse, et que simultanément elle soit la bonne. C'est parfaitement possible. Je vois mal ce qui vous autoriserait à le nier, sauf à réfuter cette analyse, ce que bien évidemment vous ne tentez même pas de faire.

En l'occurrence, j'ai dit exactement le contraire. J'ai montré que l'analyse que j'ai faite ici, sans connaître celle de Lienard, rejoint celle qu'il a faite bien avant moi, tout en étant bien plus compétent sur le sujet.

C'est donc, puisqu'il faut absolument vous mettre les points sur les i, qu'elle avait sans doute quelque pertinence. C'est aussi que mes autres propos sur la police ne sont pas aussi idiots que vous vous employez à le prétendre.

Et c'est bien pourquoi j'ai écrit ce commentaire, en plus de toutes les autres raisons. Vous avez bêtement mordu à l'hameçon, prouvant une fois de plus que ce n'est ni la vérité qui vous préoccupe, ni l'intérêt général, mais votre infinitésimale petite personne et les insolences de petite fille mal élevée qui font, ici, l'ordinaire de votre interaction avec l'espèce humaine.

Surtout, si vos idées sur les méthodes policières sont supérieures à celles de Laurent-Franck Lienard, n'hésitez pas à nous en faire part ! Expliquez-nous pourquoi il se trompe de bout en bout ! C'est le moment !

"Dommage qu'un tel prodige de la stratégie du maintien de l'ordre ne fasse pas profiter la police nationale de ses brillantes lumières !"

Mais c'est ce que je viens de faire, figurez-vous. Vous êtes tellement sotte et tellement auto-centrée sur vos haines que vous ne vous en rendez même pas compte.

Ça s'appelle le débat public, la liberté d'expression, le libéralisme, la démocratie. Tout ce que vous détestez, visiblement.

Robert

@ Marcel P | 30 juin 2023 à 18:53

Votre réponse à Robert Marchenoir a retenu mon attention car elle évoque le fond du problème de l'usage des armes par la police nationale et la gendarmerie nationale.

Dans un article réservé aux abonnés de l'hebdomadaire Marianne (https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/usage-des-armes-on-observe-une-lecture-differente-de-la-loi-entre-policiers-et-gendarmes), Sebastian Roché, spécialiste des rapports entre police et population, dresse un bilan très argumenté. Voici un extrait fort instructif :
"À la fin du mois de février 2017, sous le mandat de François Hollande (2012-2017), l’ex-ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve cède, et accepte de permettre aux policiers de tirer même s’il n’y a pas de menace. C’est ainsi qu’est créée la loi de 2017. Avant cette date, le Code de la sécurité intérieure renvoyait les policiers au principe de légitime défense, c’est-à-dire que les agents avaient le droit de se défendre dès lors qu’ils étaient menacés. Désormais, le policier a le droit de tirer, même en l'absence de pression.
[...] C’est un véritable électrochoc à l’époque : la direction de la police envoie une instruction aux policiers, selon laquelle les conditions de tir des agents sont élargies. Résultat : en 2017, on a comptabilisé cinq tirs mortels de policiers. Le pic, c’est en 2022, avec 13 tirs mortels. On en compte trois depuis le début de l’année 2023. C’est devenu une pratique suffisamment fréquente pour être inquiétante et pour questionner cette loi. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas voulu ouvrir le débat sur le texte. Gérald Darmanin maintient qu’elle a amélioré les choses, contre toute évidence. Les tirs mortels contre les véhicules en mouvement ont été multipliés par cinq depuis 2017. L'effet de cette loi est très net.
[...] Il faut se rappeler que les syndicats de police réclamaient ce droit, l’ont obtenu et ont beaucoup communiqué sur cette victoire. C’est un élément de contexte qui, je pense, peut compter dans l’analyse. Par ailleurs, la police nationale a eu une interprétation très large et très radicale de la loi. Elle affirme que désormais, les agents peuvent tirer même sans menace, alors qu’en réalité, c’est un débat juridique très compliqué. Les règles fondamentales demeurent la proportionnalité et l’absolue nécessité. Ces mesures n’ont pas changé, bien que la police, depuis la loi de 2017, affirme le contraire. Publiquement, les chefs de police ont maintenu qu’un tir de la part d’un policier était forcément justifié par la présence d’une menace."

Il convient donc d'en revenir à la genèse de ce droit d'usage des armes qui est fixé par les dispositions de l'article L435-1 du code de la sécurité intérieure. Le texte est le suivant :
"Dans l'exercice de leurs fonctions et revêtus de leur uniforme ou des insignes extérieurs et apparents de leur qualité, les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale peuvent, outre les cas mentionnés à l'article L. 211-9, faire usage de leurs armes en cas d'absolue nécessité et de manière strictement proportionnée :
1° Lorsque des atteintes à la vie ou à l'intégrité physique sont portées contre eux ou contre autrui ou lorsque des personnes armées menacent leur vie ou leur intégrité physique ou celles d'autrui ;
2° Lorsque, après deux sommations faites à haute voix, ils ne peuvent défendre autrement les lieux qu'ils occupent ou les personnes qui leur sont confiées ;
3° Lorsque, immédiatement après deux sommations adressées à haute voix, ils ne peuvent contraindre à s'arrêter, autrement que par l'usage des armes, des personnes qui cherchent à échapper à leur garde ou à leurs investigations et qui sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui ;
4° Lorsqu'ils ne peuvent immobiliser, autrement que par l'usage des armes, des véhicules, embarcations ou autres moyens de transport, dont les conducteurs n'obtempèrent pas à l'ordre d'arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui ;
5° Dans le but exclusif d'empêcher la réitération, dans un temps rapproché, d'un ou de plusieurs meurtres ou tentatives de meurtre venant d'être commis, lorsqu'ils ont des raisons réelles et objectives d'estimer que cette réitération est probable au regard des informations dont ils disposent au moment où ils font usage de leurs armes."

Ce texte est une reprise quasi in extenso des conditions d'usage des armes fixées dès la loi du... 28 germinal An VI créant la gendarmerie nationale, article constamment repris dans les textes organiques de la gendarmerie nationale, y compris dans le code de la défense.
Il y a lieu de rappeler que pendant plus de deux siècles le droit d'usage des armes par la gendarmerie nationale n'a jamais été remis en cause.

L'article de Marianne précité rappelle qu' "il faut se rappeler que les syndicats de police réclamaient ce droit, l’ont obtenu et ont beaucoup communiqué sur cette victoire. C’est un élément de contexte qui, je pense, peut compter dans l’analyse. Par ailleurs, la police nationale a eu une interprétation très large et très radicale de la loi. Elle affirme que désormais, les agents peuvent tirer même sans menace, alors qu’en réalité, c’est un débat juridique très compliqué."

Bien que ne connaissant pas le contenu de cette circulaire, le problème de fond me semble donc être celui des dispositions d'application de cet article de la loi par la police nationale et non le fondement du texte.
Il serait donc profondément regrettable que les conditions d'usage des armes dans le cadre de la tentative d'interpellation du jeune Nahel soient fondamentalement remises en cause, tant pour la police que pour la gendarmerie nationale.

Il me semble donc que l'urgence pour le ministère de l'Intérieur est de revoir la rédaction de sa circulaire pour ne pas exposer les policiers à des conditions d'usage des armes qui puissent leur être reprochées. Et le cas du policier auteur du coup de feu mortel, à présent écroué, est un choc profond, non seulement pour lui-même, persuadé d'avoir respecté les directives de son institution, que pour sa famille ou ses collègues, comme pour tous les citoyens respectueux de la Loi comme des institutions régaliennes qui sont chargées de son application dont je suis. Car, comme le précise son avocat, il semble bien que le départ du coup de feu mortel ne résulte pas d'une volonté de tuer mais soit lié au fait qu'il a été déstabilisé par le démarrage du véhicule.

Jérôme

Cher hôte, permettez-moi de penser que certains propos, comme ceux que vous tenez dans l'affaire Zekler, sont ceux qui favorisent le discrédit envers les forces de l'ordre. L'incapacité à dire que les forces de l'ordre ont mal agi, comme le rappelle très bien David le Bars, est une des raisons de la défiance. Il est évident que vos propos ne provoqueront pas beaucoup de réactions sur votre blog, mais ils sont indécents. Les policiers sont rentrés chez M. Zekler, l'ont tabassé, et ont menti sur les faits pour se couvrir. Ce dernier point est à mes yeux tout aussi grave que l'acte lui-même. Que M. Zekler fume du cannabis, se soit dépêché de rentrer chez lui pour se soustraire au contrôle n'y change rien. Soit vous précisez vos propos volontairement sibyllins à son égard, soit vous ne savez rien et vous devriez vous abstenir de ce que je tiens pour une attitude nauséabonde.

Concernant le jeune Nahel.
Il y a eu, si j'ai bien suivi, préalablement à ce que l'on voit, une poursuite avec feux grillés, donc conséquemment mise en danger de la vie d'autrui.
Conduite sans permis.
Redémarrage brutal pour se soustraire au contrôle.
Ce n'est pas un ange.
Le policier qui pointe son arme, d'après un capitaine de gendarmerie commet plusieurs fautes techniques, la première étant de s'appuyer sur la voiture, la deuxième d'avoir une visée sur la personne, la troisième d'avoir le doigt sur la détente.
Arrive ce drame, un adolescent de 17 ans meurt après avoir commis une faute.

À l'instar de ce qui m'irrite dans vos propos sur M. Zekler, ce qui m'afflige est le mensonge du policier sur ce qu'il s'est passé.
Il est possible, sans se faire traiter de facho, l'habituel point Godwin du décérébré mélenchoniste, de trouver des circonstances atténuantes à ce policier, quel que sera le jugement au final.
La difficulté, particulièrement en Île-de-France, de l'exercice de ce métier.
L'adrénaline et la fatigue induites par la poursuite avec corollaire une évaluation altérée de la situation.
La peur. Nos policiers ne sont pas des surhommes et la connaissent ...
Alors pourquoi mentir si ce n'est pour se protéger de ce que l'on sait être une faute.

Pour terminer, j'ai vu qu'un billet y était consacré, cette marche blanche, le comportement de la mère, la présence d'Assa Traoré, la soeur du voyou sodomite, me laisse un peu étonné.

Lodi

@ Patrice Charoulet
"À la télé, je lis cette publicité : « L'assurance que vous risquez d'aimer ».
C'est mal dire, car « risquer », c'est courir un risque, s'exposer à un certain danger On ne peut pas appliquer « risquer » à un événement qu'on désire."

Si. Il arrive que l'être humain désire ce qui le détruira. Faute de l'avoir remarqué dans la vie, un professeur comme vous devrait l'avoir appris dans les livres.
Par exemple, ce pauvre Thésée demande la mort de son fils innocent qu'il croit coupable au dieu Neptune qui aurait mieux fait de garder son monstre au fond de l'océan que de répondre à la prière de son fidèle. L'humain ne sait pas ce qu'il demande, le dieu ne se donne pas la peine d'enquêter et de détromper son fidèle, à part le héros et sa fiancée, tout le monde est assez limité, ce qui concourt à rendre la tragédie inévitable, ce n'est pas avec Racine qu'un dieu va sortir de la machine !
Bref :

Un effroyable cri sorti du fond des flots
Des airs en ce moment a troublé le repos ;
Et du sein de la terre une voix formidable
1510 Répond en gémissant à ce cri redoutable.
Jusqu'au fond de nos coeurs notre sang s'est glacé.
Des coursiers attentifs le crin s'est hérissé.
Cependant sur le dos de la plaine liquide
S'élève à gros bouillons une montagne humide.
1515 L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux,
Parmi des flots d'écume un monstre furieux.
Son front large est armé de cornes menaçantes,
Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes.
Indomptable taureau, dragon impétueux,
1520 Sa croupe se recourbe en replis tortueux.
Ses longs mugissements font trembler le rivage.
Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage,
La terre s'en émeut, l'air en est infecté,
- 51 -
Le flot, qui l'apporta, recule épouvanté.
1525 Tout fuit, et sans s'armer d'un courage inutile
Dans le temple voisin chacun cherche un asile.
Hippolyte lui seul digne fils d'un héros,
Arrête ses coursiers, saisit ses javelots,
Pousse au monstre, et d'un dard lancé d'une main sûre
1530 Il lui fait dans le flanc une large blessure.
De rage et de douleur le monstre bondissant
Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant,
Se roule, et leur présente une gueule enflammée,
Qui les couvre de feu, de sang, et de fumée.
1535 La frayeur les emporte, et sourds à cette fois,
Ils ne connaissent plus ni le frein ni la voix.
En efforts impuissants leur maître se consume.
Ils rougissent le mors d'une sanglante écume.
On dit qu'on a vu même en ce désordre affreux
1540 Un dieu, qui d'aiguillons pressait leur flanc poudreux.
À travers des rochers la peur les précipite.
Variante éd. 1677 : v.1541, "À travers
les rochers" au lieu de "À travers des
rochers".
L'essieu crie, et se rompt. L'intrépide Hippolyte
Voit voler en éclats tout son char fracassé.
Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé.
1545 Excusez ma douleur. Cette image cruelle
Sera pour moi de pleurs une source éternelle.
J'ai vu, Seigneur, j'ai vu votre malheureux fils
Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Il veut les rappeler, et sa voix les effraie.
1550 Ils courent. Tout son corps n'est bientôt qu'une plaie.
De nos cris douloureux la plaine retentit.
Leur fougue impétueuse enfin se ralentit.
Ils s'arrêtent, non loin de ces tombeaux antiques,
Où des rois ses aïeux sont les froides reliques.
1555 J'y cours en soupirant, et sa garde me suit.
De son généreux sang la trace nous conduit.
Dégouttant : qui tombe goutte à
goutte. [F]
Les rochers en sont teints. Les ronces dégouttantes
Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes.
J'arrive, je l'appelle, et me tendant la main
1560 Il ouvre un oeil mourant, qu'il referme soudain.
« Le ciel, dit-il, m'arrache une innocente vie.
Prends soin après ma mort de la triste Aricie.
Cher ami, si mon père un jour désabusé
Plaint le malheur d'un fils faussement accusé,
1565 Pour apaiser mon sang, et mon ombre plaintive,
Dis-lui, qu'avec douceur il traite sa captive,
Qu'il lui rende... » À ce mot ce héros expiré
N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré,
Triste objet, où des dieux triomphe la colère,
1570 Et que méconnaîtrait l'oeil même de son père.

THÉSÉE.
Ô mon fils ! Cher espoir que je me suis ravi !
Inexorable : Qui est ferme, dur ; qu'on
ne saurait fléchir ; celui dont on ne
saurait obtenir aucune grâce.
Inexorables dieux, qui m'avez trop servi !
À quels mortels regrets ma vie est réservée !"

On pourrait donc aussi dire que les gens soutenant un parti favorable à Poutine en France risquent de voir leur vœu accompli.
Claude Luçon nous enjoint justement de nous opposer au tyran moscovite, mais puisque nous évoquions Neptune, je dis à à tous les dieux possibles et imaginables de nous soutenir, sait-on jamais ? Il y a mon préféré, Apollon, Athéna est la déesse de la sagesse et de la guerre, une alliance on ne peut plus utile en ce moment... Dans une autre mythologie, à l'inverse de Poutine et d'autres grands personnages, Odin ne désire pas la fin du monde et fait tout pour l'éviter, au contraire.
Bref, ne désirons pas n'importe quoi, et sachons rester fermes, aidés par des modèles si inspirants.

Axelle D

Le donneur de leçons, comme les cons, ose tout. C’est même à ça (pour paraphraser Audiard) qu’on le reconnaît.
Quel que soit le sujet et son propre niveau, voire son incapacité sur la question, il affiche son point de vue avec assurance, jugeant, commentant, analysant les actions, les performances et pointant des erreurs, que lui seul aurait remarquées ou qu'il aurait relevées le premier.
Le tout sans prendre le moindre risque, ce qui ne convient pas à un cerveau tellement supérieur.
Dommage qu'un tel prodige de la stratégie du maintien de l'ordre ne fasse pas profiter la police nationale de ses brillantes lumières !

Robert Marchenoir

Je viens d'écouter Laurent-Franck Lienard, l'avocat du policier accusé d'homicide volontaire, spécialisé dans ce genre d'affaires. Il confirme mon analyse sur les points suivants :

1.- Il désapprouve l'élargissement du droit au tir accordé à la police, en 2017, au-delà d'une situation de légitime défense. Il affirme que cette loi est mal écrite, qu'elle est un torchon du point de vue juridique, qu'elle se base sur des concepts vaporeux et qu'elle place les policiers dans une situation où ils sont incapables de décider : comment peuvent-ils prévoir si un conducteur est "susceptible de perpétrer, dans sa fuite", etc. ?

Il affirme avoir été auditionné par le Parlement, préalablement au vote de cette loi. Il avait prévenu qu'elle provoquerait des morts.

Les promoteurs de la loi lui auraient répondu, en substance, qu'ils étaient au courant, mais qu'ils la voteraient quand même. Ses prédictions se sont réalisées.

2.- Il affirme que techniquement, les policiers n'auraient pas dû procéder comme ils l'ont fait, en se plaçant si près de la voiture. Ils ont pris des risques inconsidérés pour eux-mêmes, dans le but d'empêcher un futur accident provoqué par le conducteur, au vu de sa conduite dangereuse durant les vingt minutes de la poursuite préalable.

Il confirme que le collègue de son client était en train de fourrager dans l'habitacle de la voiture, afin de tenter de maîtriser le chauffeur.

3.- Il affirme que la formation des policiers laisse gravement à désirer.

Par exemple, a-t-il expliqué, on apprend aux gendarmes, lorsqu'ils approchent une voiture par l'arrière au moment d'un contrôle routier, à ne jamais dépasser les portes arrière, pour leur propre sécurité.

En revanche, on apprend aux policiers à se porter à l'avant du véhicule. C'est basé sur la présomption, obsolète depuis longtemps, qu'un malfaiteur n'oserait jamais foncer sur un policier posté devant lui.

Laurent-Franck Lienard fournit une explication crédible de l'incident : son client était d'autant plus déterminé à obtenir la reddition du conducteur en le menaçant de son arme, que son collègue, engagé dans l'habitacle, aurait risqué sa vie en cas de redémarrage.

Son client aurait visé vers le bas, tentant de pointer la jambe. En démarrant, la voiture a fait basculer le policier, et son tir a alors atteint le thorax.

Par ailleurs, je constate avec plaisir que Mᵉ Lienard est, tout comme moi, et à l'inverse de ce que l'on attendrait d'un avocat spécialisé dans la défense des forces de l'ordre, opposé à la présomption de légitime défense pour les policiers. Cela irait à l'inverse du but recherché, dit-il.

Cela étant, il faudrait que Philippe Bilger le saisisse par le colback, et lui inflige un stage intensif à l'Institut de la parole. J'ignore quelle est son efficacité en audience, mais, face à la démagogie régnante, il passe très mal à la télévision. Il semble sans cesse sur la défensive.

Patrice Charoulet

Exaction

L'Académie française, dans un communiqué publié le 18 novembre 1965 , rappelle que « exaction » signifie « Action d'exiger ce qui n'est pas dû. L'emploi de ce mot pour désigner, par exemple, des attentats terroristes, constitue une extension de sens inadmissible. »
La cause est entendue et pourtant, les médias continuent à galvauder ce mot. Des crimes et des délits ne sont pas des exactions. Ô « exaction », que de crimes on commet en ton nom !

Risquer

À la télé, je lis cette publicité : « L'assurance que vous risquez d'aimer ».
C'est mal dire, car « risquer », c'est courir un risque, s'exposer à un certain danger On ne peut pas appliquer «  risquer » à un événement qu'on désire.

Clôturer / clore

« Clôturer » n'a pas d'emploi figuré. Dans le sens de « terminer », on ne doit pas employer « clôturer », mais « clore » ou des périphrases telles que « mettre fin à », « mettre un terme à ».
Exemples : « clore un débat, une séance, un congrès ».

Marcel P

@ Achille
« L’extrême droite et surtout l’extrême gauche s’appuient essentiellement sur le facteur émotionnel pour faire prévaloir leurs idées. Nous avons pu le constater avec l’agression de la petite-fille et de sa grand-mère à Bordeaux par un « Français de couleur » comme l’a appelé Philippe Bilger. »

Nous n'avons rien constaté à cette occasion. On a juste constaté qu'un jeune d'origine africaine est ingérable et que notre système judiciaire et médical ne parvient à l'empêcher de nuire. Et, mis bout à bout avec les autres faits divers similaires, on comprend que c'est un phénomène de masse qui nous dépasse.

Ce qui se passe en ce moment est l'exacte illustration de ce dépassement.

« Ce n’est pas avec de type d’idéologie populiste, qu’elle soit nationaliste ou faussement humaniste, qui a pour principal effet de faire monter la haine entre les communautés, que l’on peut prétendre diriger un pays.
Il est temps de revenir aux vraies valeurs [...] Pour cela il faut revenir au débat démocratique gauche-droite traditionnel et non se livrer aux partis extrêmes.»

Tout ça c'est du vent. Ce ne sont que des paroles. Ce dont ont besoin les citoyens, c'est la sécurité, le fait de ne pas être tout le temps mis en péril par des Nahel, de ne pas tout le temps financer des Nahel.
Il est inutile de proclamer nécessaire de revenir à ce qui ne marche pas depuis 40 ans. Cela fait fait 40 ans que la France n'a pas de discours clair sur l'immigration et prétend que l'immigré est une victime de la France par essence.

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@ Robert Marchenoir
« Il conviendrait de se pencher sur ce fameux droit de tirer hors légitime défense »

Relisez la loi. Ce n'est pas réellement un droit de tirer hors légitime défense. C'est une déclinaison spécifique.
Les conditions légales sont l'absolue nécessité, la manière strictement proportionnée, et cela face à un véhicule dont les conducteurs n'obtempèrent pas à l'ordre d'arrêt et dont les occupants sont susceptibles de perpétrer, dans leur fuite, des atteintes à leur vie ou à leur intégrité physique ou à celles d'autrui.

C'est très clairement l'esprit de la légitime défense ou de l'état de nécessité, transposé dans un cas pratique.

« Indépendamment de la légalité des faits, il y a la technique. Une fois de plus, ça ressemble à du travail de cochon. Il est choquant de voir un policier dégainer seulement parce qu'un conducteur s'est soustrait à un premier contrôle. »

Combien de véhicules refusant d'obtempérer avez-vous intercepté dans votre vie ? Vous connaissez les motivations de celui qui refuse d'obtempérer ? Vous savez ce dont il est en possession ?

« Une voiture stoppée pour un contrôle, c'est un objet radioactif. On ne sait jamais comment le conducteur va réagir. Qu'est-ce que c'est que ces tentatives de corps à corps entre un homme et une voiture ? On ne leur enseigne pas des procédures, il n'y a pas des formations ? »

Vous comprenez que l'objectif, c'est de faire cesser la circulation du véhicule dangereux ? Comment proposez-vous de faire cesser cette circulation au juste ? Quelles sont les alternatives ? Tirer sur le véhicule d'emblée ? Interdit en France. Percuter le véhicule, comme aux USA et au Royaume-Uni ? Interdit en France. Solution restante : dissuader le conducteur, donc en le menaçant matériellement et verbalement, en coupant le contact au besoin.

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@ GERARD R.
« Pour l'heure, je m'interroge plutôt sur les circonstances collatérales qui ont conduit au drame. »

Et cela se comprend.

« La victime, 17 ans, sans permis, comment a-t-elle pu louer le véhicule ? Ou comment a-t-elle pu se retrouver à son volant, avec en plus le transport de deux passagers ? Quelle est l'entreprise de location ? Loue-t-on un véhicule à n'importe qui, sans exiger la présentation d'un permis de conduire, d'une carte d'identité valides ? La victime a-t-elle sollicité un parent ou un prête-nom, afin d'obtenir la voiture en location ? Il doit bien y avoir un responsable, en cas de pépin. Il m'étonnerait que les compagnies d'assurance qui couvrent la société de location, ne lui imposent pas des règles spécifiques. Il va bien falloir investiguer en ce sens. »

Et en lisant cela, on comprend que vous n'avez aucune idée de ce qu'est la France urbaine en 2023. Tous les trafiquants de stupéfiants roulent avec des véhicules haut de gamme loués à l'étranger, par le biais de sociétés intermédiaires. Les trafiquants aiment le luxe et l'impunité. C'est tout l'intérêt de ces véhicules. Et, surtout, au passage, ces sociétés intermédiaires sont un moyen commode de blanchiment.
Ce n'est pas une combine d'expert, anecdotique, rare. C'est un phénomène de masse. L'origine des pays changent. Fut un temps l'Espagne, puis l'Allemagne, désormais la Pologne.

Donc, quelle entreprise : probablement 2/3/4. Oui, bien sûr, c'est loué à n'importe qui, qui a les moyens. Sans présenter de permis ? C'est l'idée même. Un responsable en cas de pépin ? Mais non, faites-vous percuter par un clone de Nahel, vous penser qu'il va faire quoi ? Il va se barrer. Le seul risque pour un Nahel, c'est d'être arrêté et de faire une garde à vue. Tant qu'il parvient à prendre la fuite, c'est plus ou moins vide de conséquences.

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@ sylvain
« Nos policiers se plaignent d'être en manque de munitions, LOL ! qu'ils aillent chez les ukronazis de Zelensky récupérer toutes celles que Macron leur a envoyées ! »

Sylvain croit que la guerre en Russie se fait aux grenades lacrymogènes et balles en plastique. Significatif de sa compréhension du monde qui l'entoure.

caroff

@ Robert Marchenoir 7h51
"On ne leur enseigne pas des procédures, il n'y a pas des formations ?"

Je me suis posé la même question.
Aux Etats-Unis quand une voiture de flics allume ses gyrophares et actionne la sirène derrière vous, votre intérêt est de vous garer très vite. Ensuite la procédure consiste, pour le conducteur interpellé, à laisser ses mains en évidence sur le haut du volant. Après quoi, il peut être invité à sortir et à poser ses mimines sur la carrosserie en écartant les jambes. Scène vue outre-Atlantique et maintes fois visionnées dans les séries américaines.

Pourquoi nos vaillants chaussettes à clous ne pratiquent-ils pas de cette façon: cela aurait le mérite de la clarté pour les racailles confirmées ou naissantes comme le Nahel en question...?

À part ça mille fois d'accord avec votre contribution.

Michel Deluré

@ Achille 29/06/23 16:18

Je constate Achille que vous avez une excellente culture cinématographique et qu'en ce domaine vous maîtrisez parfaitement vos classiques !

Achille

@ Marcel P | 29 juin 2023 à 17:30
« C'est donc cela le petit jeu, considérer que le problème des cités est la faute de l'extrême gauche et de l'extrême droite ?
Une fois de plus, le problème ce ne serait pas les délinquants eux-mêmes ? »

L’extrême droite et surtout l’extrême gauche s’appuient essentiellement sur le facteur émotionnel pour faire prévaloir leurs idées. Nous avons pu le constater avec l’agression de la petite-fille et de sa grand-mère à Bordeaux par un « Français de couleur » comme l’a appelé Philippe Bilger.
Puis aujourd’hui avec la mort de Nahel, un petit délinquant promis à un sombre avenir mais qui soudain a été paré de toutes les vertus - au point d’avoir droit à une minute de silence à l’Assemblée nationale - et qui a mis le feu dans les banlieues.
Ce n’est pas avec de type d’idéologie populiste, qu’elle soit nationaliste ou faussement humaniste, qui a pour principal effet de faire monter la haine entre les communautés, que l’on peut prétendre diriger un pays.

Il est temps de revenir aux vraies valeurs républicaines qui font appel à la citoyenneté, au respect des idées qui ne sont pas les nôtres mais qui sont compatibles avec notre mode de vie.
Ces valeurs ne peuvent être portées que par des partis responsables qui font appel à l’intelligence des citoyens et non à leurs mauvais instincts.
Pour cela il faut revenir au débat démocratique gauche-droite traditionnel et non se livrer aux partis extrêmes.

Xavier NEBOUT

@ lucas

1/ C'est sa mère et son père qui sont les véritables responsables de sa mort.

2/ Parti comme il était à 17 ans, qu'allait-il faire comme dégâts dans l'avenir ?

3/ Si vous ne comprenez rien au salut de l'âme, ne commentez pas.

Robert Marchenoir

Quelques réflexions sur ce fait-divers.

1. Les Noirs et les Arabes organiseront toujours des émeutes dès que l'un des leurs mourra suite à une interaction avec la police, même si celle-ci a agi en légitime défense, même si elle n'est pour rien dans le décès.

Il suffit de constater les émeutes qui se succèdent régulièrement aux États-Unis depuis des décennies, bien avant la mort du délinquant drogué George Floyd ; l'immense festival de destruction et d'incendies volontaires organisé à travers Londres en 2011, après la mort de Mark Duggan, un Noir trafiquant de drogue muni d'un pistolet dans sa voiture ; et bien évidemment la grande fête du slip des Français comme vouzémoi en 2005, consécutive au tourisme industriel de Zyed Benna et Bouna Traoré, qui avaient entrepris de parfaire leur éducation sur les mécanismes physiques en jeu dans les transformateurs électriques.

C'est donc avec la plus parfaite placidité qu'il convient de réagir. C'est business as usual, la police doit faire son travail pour mater les émeutiers, laissons faire les professionnels et buvons frais.

2. En dehors de ce traitement ponctuel (et qui reviendra), la seule solution est bien entendu de multiplier par trois ou quatre le nombre des prisons, de mettre fin à l'immigration de masse, et de s'arranger pour qu'un maximum de titulaires de cultures "diverses" se véhiculent dans des pays plus adaptés à leurs mœurs.

3. Le summum du scandale est atteint avec la "minute de silence" à l'Assemblée nationale "en mémoire" de "Nahel".

C'est une nette surenchère par rapport aux clowneries de François Hollande, qui avait tenu à poupougner, sur son lit d'hôpital, un autre délinquant malencontreusement entré en contact avec la police, et qui ne s'appelait pas François Dupont.

Au moins pouvait-on se payer la fiole de l'intéressé jusqu'à plus soif, et mettre le forfait sur le dos d'un rôdeur s'étant attardé à l'Élysée après y avoir pénétré par hasard.

Là, c'est toute la "représentation nationale" qui se lève comme un seul homme, pour déplorer la fin précoce d'une carrière délinquante qui s'annonçait prometteuse.

4. Normalement, on nous dit "laissons la justice faire son travail", "on ne sait pas ce qui s'est passé avant la vidéo", "l'enquête le dira". Là, non. En quelques heures, le Président condamne et le procureur lui emboîte le pas. La justice française est formidable. Je propose qu'on clone ce magistrat, il nous débarrasserait des lenteurs bureaucratiques qui nous affligent.

5. Sur la vidéo, justement, on voit très clairement deux choses : 1) l'un des policiers a le flanc appuyé sur le capot de la voiture, tout près du pare-brise, et vise le conducteur avec son pistolet ; 2) le conducteur démarre et fait basculer le policier.

Il y a donc très clairement agression physique sur un policier en train de procéder à un contrôle.

Outre qu'il faut avoir un quotient intellectuel très inférieur à 100 pour procéder à ce genre de farce lorsqu'un membre des forces de l'ordre vous vise avec une arme mortelle à quelques dizaines de centimètres (et rappelons que le QI moyen des Maghrébins est de 84, contre 100 pour celui des Blancs), ces faits établissent la légitime défense.

Pour le moins, ils créent une présomption de légitime défense, qui aurait dû empêcher les Messieurs qui nous gouvernent de donner la réponse avant même que la justice ne se soit penchée sur la question.

Mais le plus piquant, c'est qu'il n'y a même pas besoin de légitime défense pour blanchir le policier. Depuis 2017, cette honorable corporation bénéficie des mêmes droits Jacky que les gendarmes, consistant à pouvoir tirer sur un véhicule qui se soustrait à un contrôle, dans certaines conditions, même s'il ne menace pas immédiatement la vie d'un policier ou d'un tiers.

Donc si le Président, le procureur ou le sous-chef de bureau affecté au papier peint au ministère de l'Intérieur devaient absolument ouvrir leur grande bouche sur le sujet, cela aurait dû être pour dire : bravo, travail d'artiste, voulez-vous une bière ou un Martini-gin ?

6. Il conviendrait de se pencher sur ce fameux droit de tirer hors légitime défense. Sauf erreur de ma part, il n'existe pas aux États-Unis, pourtant réputés pour leurs pratiques "de cow-boys". Les fameuses "courses-poursuites" qui opposent, parfois pendant des heures, des policiers et des conducteurs en fuite (souvent noirs), ne voient pas les premiers mitrailler les seconds. En revanche, une fois le fuyard arrêté, s'il fait mine ne serait-ce que d'éternuer dans la direction générale du policier, ça risque de faire boum-boum très vite.

7. Indépendamment de la légalité des faits, il y a la technique. Une fois de plus, ça ressemble à du travail de cochon. Il est choquant de voir un policier dégainer seulement parce qu'un conducteur s'est soustrait à un premier contrôle.

Je veux bien qu'on m'explique, avec des arguments, que c'est nécessaire car le métier est devenu mauvais pour la santé. Est-il indispensable, pour autant, de menacer le suspect de lui tirer dessus, et, pour le collègue du tireur, de l'encourager à le faire, si toutefois c'est bien ce qui s'est produit ?

D'autre part, si l'on admet qu'un chérubin venu nous enrichir avec ses merveilleuses coutumes africaines devient, sitôt au volant d'une voiture, un tel danger qu'il faille lui brandir de l'artillerie sous le nez, alors qu'est-ce que c'est que cette façon de se vautrer sur la bagnole ? Le gars cherche à se faire écraser, ou quoi ?

En garde à vue, le tireur a suggéré que son collègue tentait plus ou moins de pénétrer dans l'habitacle. Je ne comprends pas. Vous avez un suspect présumé dangereux, muni d'une puissante arme par destination, et vous vous mettez à portée de cette arme ?

Lors d'un incident antérieur, un policier a tenté d'extraire physiquement le conducteur de sa voiture. Celui-ci a démarré, et le policier a été traîné sur une certaine distance, au péril de sa vie.

Une voiture stoppée pour un contrôle, c'est un objet radioactif. On ne sait jamais comment le conducteur va réagir. Qu'est-ce que c'est que ces tentatives de corps à corps entre un homme et une voiture ? On ne leur enseigne pas des procédures, il n'y a pas des formations ?

Aliocha

Les marionnettes démagogues jouent les "à toi, à moi" de la polémique du moment, le voyage présidentiel marseillais voit la vague le rouler jusqu'à Nanterre.
Brûlent les trams et crament les bagnoles, on ne va quand même pas légaliser ce qui fait vivre ceux qu'on avait parqués, retour d'Algérie, pour résoudre entre eux les haines du passé.
Les milliards pour les cages d'escalier n'auront pas réussi à désaccoutumer les toxicos de la vindicte qui maintenant alimentent la désignation de tous les responsables sauf soi-même au biberon Mediapart ou à la tétine Bolloré.
On continue de son air préoccupé de poupée gonflable, conservateur bon teint ou progressiste bien poudré, à s'invectiver de la défausse commune, reprenant en chœur l'antienne partagé mais désignant l'adversaire comme le responsable du désastre :
C'est scandaleux !

Chacun dévore chacun, qui son Maghrébin, qui son flic qui tue, qui son frère musulman et qui son président, avant d'aller se mirer aux miroirs publicitaires pour vérifier la perruque bien droite, la mouche bien dessinée, drapé dans sa citation latine comme on fume des narguilés, mieux oublier qu'on retourne aux rivages simiesques de la caverne offrir à la déesse morte, content de soi, les enfants flics ou voyous dont on sait toujours aussi mal s'occuper.

sylvain

@ lucas | 29 juin 2023 à 19:36
"Imaginons la douleur d'une mère qui pourrait lire cela."

C'est de l'humour ? noir ?
D'après ce que tout le monde a vu sur les écrans, cette maman a l'air bien guillerette, poing levé sur un char, heureuse d'être devenue une star, l'icône de la révolte et du chaos qui se répand dans tout le pays.
Cette mère me fait gerber !

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@ Xavier NEBOUT | 29 juin 2023 à 19:01
"Il conviendrait de parler d'invasion africaine et non d'immigration.
L'immigration s'entend en effet sans opposition des autochtones, alors que l'invasion s'entend malgré leur opposition.
L'invasion est bel et bien armée avec l'arme que sont les merdias au service de la mafia intellectuelle gauchiste qui comme toujours souhaite tout anéantir."

Zemmour, sors de ce corps, tu es démasqué !

hameau dans les nuages

@ lucas | 29 juin 2023 à 19:36
"Imaginons la douleur d'une mère qui pourrait lire cela."

Toujours regarder avec nos lunettes d'Occidentaux !

Et se planter lamentablement.

https://twitter.com/i/status/1674391607359987713

Vous avez un chat ?

lucas

@ Xavier Nebout
"Vu le brillant avenir qui s'annonçait pour le petit ange à l'aura rouge, le salut de son âme est mieux assuré en quittant la terre dès maintenant"

Ce commentaire de Nebout est honteux. Comment peut-il trouver une estrade pour proférer des propos aussi méprisants.
Imaginons la douleur d'une mère qui pourrait lire cela.

lucas

Les images de l'acte ayant conduit au décès sont si fortes, si choquantes, qu'elles libèrent des émotions.
Cela part dans tous les sens. Des personnages importants ne maîtrisent pas leur langage et des jeunes crient vengeance en enflammant des banlieues.
Alors oui, il serait plus approprié d'attendre dans le calme que les investigations soient plus avancées.
Mais que pèse la rationalité quand il est si évident de constater qu'une tentative de fuite d'un ado ne justifie pas sa mort.

Xavier NEBOUT

Il conviendrait de parler d'invasion africaine et non d'immigration.
L'immigration s'entend en effet sans opposition des autochtones, alors que l'invasion s'entend malgré leur opposition.
L'invasion est bel et bien armée avec l'arme que sont les merdias au service de la mafia intellectuelle gauchiste qui comme toujours souhaite tout anéantir.

Claude Luçon

@ bob | 29 juin 2023 à 11:39

La photo de Nahel était sur le site de Bing, il était maghrébin, grand et mince, avait une tête de gamin et apprenait à jouer au rugby dans le cadre d'un programme qu'il suivait pour apprendre à se comporter en société !
Elevé par sa mère seule, mineur, il avait des problèmes psychologique, était dérangé, que faisait-il au volant d'une Mercedes sans permis ? Qui était et où était son père ? À qui appartenait la voiture ?
Contrairement à ce qui été dit il n'avait pas de casier judiciaire !

La justice nous dira ce qui s'est passé, un policier de 38 ans, un professionnel, avait une raison pour avoir son arme à la main ?
D'après la vidéo il a clairement été traîné au démarrage de la Mercedes, si ce ne fut qu'un mètre ! Un policier ne tire pas dans la poitrine délibérement !

Ce sont toutes les générations depuis 1968 qu'il faut éduquer car elles ne l'ont pas été !
Nous sommes au point où un Mbappé se transforme en évêque et baptise des anges.

Achille

La mère de Nahel qui parade sur un char . Mais peut-être vous attendiez-vous à voir une mère éplorée suite au décès de son fils pas plus tard qu’hier.
La grand-mère a eu la décence de ne pas participer à la marche blanche qui ressemble à une mascarade. Consternant !

Marcel P

@ Louis
« À titre de réflexion: il y a deux ans, je me suis fait arrêter par les gendarmes pour une histoire de stop: « Bonjour Monsieur, savez-vous pourquoi nous vous arrêtons ? » Quelques jours plus tard je suis arrêté par la police pour défaut de masque (pendant le confinement) je me suis fait copieusement insulter alors que je ne leur répétais que « Bonjour Messieurs et bonjour Madame ». »

Vous nous l'avez déjà racontée cette histoire, ici même. Et je vais donc vous faire la même réponse : à Beaumont-sur-Oise, c'était bien des gendarmes qui se retrouvaient aux prises avec la famille Traoré. Ces gendarmes exerçant en zone urbaine seraient-ils devenus tels de grossiers policiers par la proximité urbaine ?

Vous pensez que le Nahel, qui venait de manquer de percuter piétons et cyclistes, qui conduisait sans permis alors qu'il fait l'objet d'une procédure pour de mêmes faits (informations toutes communiquées par le parquet de Nanterre) a été tué pour un malentendu de politesse ? Non ? Sinon, quel est l'intérêt de votre propos, sinon nous raconter votre pauvre anecdote de Français premier à se plaindre et premier à crier au secours ?

« Cependant je maintiens que nos braves policiers sont mal formés et mal encadrés. Il existe d’autres possibilités pour immobiliser un véhicule douteux que de tirer à bout touchant sur une victime fût-elle dans son tort. »

Allons-y dans le vif du sujet. Combien de véhicules de 300 chevaux au moins, conduits par un mineur sans permis habitué à ne pas obtempérer, avez-vous déjà intercepté et immobilisé dans votre vie ? Un, deux, dix, cent... ou zéro ?

D'où vous vient cette expertise ? Le parquet a aussi communiqué sur le profil du policier : âgé, expérimenté, régulièrement félicité. Mais vous avez besoin de nous donner votre opinion bien renseignée, pendant qu'un policier croupit en taule parce qu'il a agi en quelques secondes pour protéger lui-même et autrui, peut-être vous ou une de vos connaissances.

Vous êtes une partie considérable du problème. Vous êtes la cible des discours des Darmanin, qui un matin crie au scandale, haro sur les rodéos et trafiquants de stups, et le lendemain estime que la priorité est la politesse avec les délinquants faisant des rodéos avec des véhicules payées par les stupéfiants.

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@ Tipaza

Il y a assez peu de raison que le marteau soit à l'armée. Le fait que le doigt du tireur soit sur la détente et non le long du pontet paraît secondaire : si l'arme est sortie ainsi, c'est parce qu'il peut y avoir nécessité de faire feu immédiatement. Les règles de sécurité que vous évoquez portent sur les situations où il n'y a pas nécessité de faire feu immédiatement.
Mais le plus important, quoi qu'il en soit, c'est que la légitime défense n'existe pas pour les infractions involontaires. Cela ne défendrait en rien le policier, au contraire. Un policier ne tire pas par accident, sinon ça ne peut être qu'une faute gravissime.

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@ Achille
« La première est de mettre en garde certains syndicats de policiers qui affichent des idées clairement d’extrême droite et des méthodes tirées des séries policières américaines. »

Mais encore ? Des idées d'extrême droite comme le fait que le président de la République est garant de l'indépendance de la Justice, et que donc il ne peut pas condamner un mis en cause dans une affaire judiciaire ?

« La seconde, essayer d’éviter les émeutes dans les banlieues sensibles du type de celles qui se sont déroulées à Clichy-sous-Bois à la suite de la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, le 27 octobre 2005. Mais cela semble mal parti car les sbires de LFI s'emploient à jeter de l'huile sur le feu. »

Ah bon ? Vous accordez tant de pouvoir à LFI ? Vous croyez que c'est LFI qui motive les banlieues à piller les magasins, attaquer les DAB à la disqueuse, attaquer des poids lourds, tirer au fusil à pompe sur des caméras, le tout en hurlant Allah Akbar, en promettant aux policiers de « leur faire une Shoah » ?

C'est donc cela le petit jeu, considérer que le problème des cités est la faute de l'extrême gauche et de l'extrême droite ?
Une fois de plus, le problème ce ne serait pas les délinquants eux-mêmes ?

Exilé

Chose curieuse, les mêmes parangons de vertu que la gauche recèle en si grand nombre qui dénoncent avec une indignation surjouée toute récupération après des actes criminels du type Lola, Annecy et tutti quanti, sous le prétexte qu'il ne faudrait pas « faire le jeu de l'extrême droite » et ne pas attiser la haine, s'autorisent à pratiquer à la puissance grand N ce qu'ils interdisent aux autres, d'ailleurs en déformant leurs intentions.

Par exemple si un élu Vert constate la haine anti-police dont sa ville est le théâtre alors que lui-même stigmatise cette dernière depuis plusieurs mois, il porte en même temps une responsabilité de ce qu'il prétend déplorer.

Les prétextes aux dégradations urbaines habituelles constatées en ces circonstances sont le fait d'émeutiers qui clament haut et fort se comporter ainsi par vengeance, renforcés dans cette attitude par des boutefeux professionnels de l'agitation révolutionnaire très marqués politiquement.

Et dans ce genre de situation, la famille ne semble pas avoir été chapitrée par de belles âmes pour s'opposer à toute récupération politique.
Comme c'est bizarre...

Mais les Français qui possèdent des yeux pour voir, des oreilles pour entendre et une intelligence pour réfléchir savent bien de quel côté vient l'appel à la violence, à la haine et hélas parfois au crime.

Achille

@Tipaza | 29 juin 2023 à 09:57
« Je précise que ce sont de simples élucubrations de ma part, à la lumière de ce que j'ai vu de la vidéo et de ma modeste expérience des armes à feu. »

À la lumière de ce que j’ai vu de la vidéo et ma parfaite inexpérience des armes à feu,
mon hypothèse est la suivante qui constitue une circonstance atténuante aux yeux du jury.

GERARD R.

Dans ce fait divers, on entend tout et n'importe quoi, mais globalement, toujours les mêmes poncifs. Il y a ceux qui se sentent tenus de témoigner leur indéfectible soutien aux représentants légaux des Forces de l'ordre, ceux qui sont tentés d'ostraciser un comportement inapproprié de plus, émanant d'un ressortissant issu, directement ou non, de la diversité.
Et puis, il y a les hésitants, ceux qui ne se positionnent pas clairement, faute d'éléments probants et qui cherchent d'autres voies pour comprendre comment ce drame a pu se nouer.

Je dois faire partie de ceux-là, car à première vue et sans vouloir m'immiscer dans l'enquête, si j'en juge par les éléments visuels que me procure la vidéo, rien ne semble justifier le tir du policier. Après on verra. À ce stade, je réserve donc mon opinion !

Pour l'heure, je m'interroge plutôt sur les circonstances collatérales qui ont conduit au drame.
La victime, 17 ans, sans permis, comment a-t-elle pu louer le véhicule ? Ou comment a-t-elle pu se retrouver à son volant, avec en plus le transport de deux passagers ? Quelle est l'entreprise de location ? Loue-t-on un véhicule à n'importe qui, sans exiger la présentation d'un permis de conduire, d'une carte d'identité valides ? La victime a-t-elle sollicité un parent ou un prête-nom, afin d'obtenir la voiture en location ? Il doit bien y avoir un responsable, en cas de pépin. Il m'étonnerait que les compagnies d'assurance qui couvrent la société de location, ne lui imposent pas des règles spécifiques. Il va bien falloir investiguer en ce sens.

Un peu plus farfelu : et si la mise à disposition du véhicule, par la personne qui l'a loué, constituait une récompense vis-à-vis du gamin, pour... services rendus ? Dans ces milieux-là, il vaut mieux ne rien laisser au hasard.

Un grand nombre de personnes chargent non seulement le policier, mais la police en général. Parmi elles, des (ir)responsables politiques, que leur sinistre réputation précède, comme Mélenchon. Si un individu lambda ne peut pas écrire n'importe quoi sur ces fichus RS, qu'attend-on pour poursuivre cet énergumène qui se prend pour... la République ?

Idem pour d'autres bécasses de LFI, à la cervelle embryonnaire et qui devraient se reconnaître sans peine. Mention spéciale à Marine Tondelier, d'une officine moralisatrice concurrente, qui semble déjà avoir bouclé l'enquête et pré-jugé le policier, qu'elle accuse de racisme. Rien moins ! On pourrait rétorquer à ce laideron que le fait de n'exprimer sa compassion qu'aux seuls malheurs des non-Blancs présente également toutes les caractéristiques d'un racisme larvé et enfoui.

Passons sur les buzz à répétition de certains acteurs de couleur, résidant à l'étranger et dont les tweets font plus de vues que leurs daubes cinématographiques, d'entrées...

Un large public s'accorde à reconnaître que les policiers font un métier difficile, juste avant d'envoyer la grosse charge après le « mais ».

Et que dire du rôle de nos chers magistrats ? Se pourrait-il qu'à force de relâcher systématiquement ces jeunes criminels, qui (selon les témoignages de leurs proches) seraient tous des gentils garçons, mais qui font des... oh des p'tites bêtises, rien de grave, pensez donc ! conduire sans permis, et prendre la fuite en cas de contrôle, en exposant leur sécurité de pilotes de course improvisés, et surtout celle des autres, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.

Se pourrait-il, disais-je, qu'à force de se voir snobés par une magistrature plus sourde, plus arrogante et gauchiste que jamais, nos policiers, parmi les plus excédés, les plus inquiets, finissent par inverser l'ordre des recommandations, pourtant claires, du manuel du parfait policier, qui préconise : 1° sommations à voix haute – 2° bang bang !

À quand la parité des magistrats véreux de gauche, avec ceux qui pensent autrement ?

Tipaza

Le pire dans cette lamentable affaire est le comportement de l'extrême gauche, NUPES, EELV, et ce qu'il reste du PS à la traîne.
Comprenant qu'ils n'auront jamais le pouvoir par les voies légales, l'ensemble de ces partis cherchent à provoquer des mouvements de foule, déstabilisant le pouvoir, pour le faire tomber comme un fruit mûr.
C'est la vieille technique bolchévique et avant eux, celle des anarchistes du XIXe et des révolutionnaires de 1789 qui consiste à pousser à bout des minorités ou une classe sociale pour renverser l'État.
La victimisation de ces minorités est amplifiée pour les couper de la majorité du pays et avoir une masse de manoeuvre manipulable.

Il y a une différence fondamentale avec l'histoire des mouvements insurrectionnels antérieurs.
Ceux-ci se produisaient au sein d'une population homogène dont tous les membres se sentaient issus de la même culture et civilisation, même ceux qui voulaient tout changer pour des lendemains meilleurs.

Nous sommes à présent dans la situation d'une population hétérogène, pas seulement par l'origine mais par la culture, et pire que tout par la religion qui dicte leurs comportements.

Il ne s'agit plus d'individus dont l'origine est en cause, comme par exemple Sacco et Vanzetti aux USA. Ceux-là étaient encore de la même culture que le système qu'ils voulaient mettre à bas.

Les révolutionnaires qui veulent changer notre système sont de deux natures différentes et leur alliance, pour mortifère qu'elle soit pour le pays, ne tiendra pas dans le temps lorsqu'ils auront réussi, s'ils réussissent à prendre le pouvoir.

Les uns sont des déconstructeurs, pour employer le mot à la mode, qui tout en le niant sont de notre monde culturel.
Les autres, issus de l'immigration, ne sont pas de notre monde culturel, pas même de notre monde civilisationnel.
Leur objectif n'est pas de modifier notre système, mais de le détruire pour le remplacer par un autre, par le leur, en faisant table rase de nos fondamentaux culturels.

Cette alliance contre-nature peut être efficace dans la manipulation des banlieues dont la démographie est déjà différente de celle de la vieille France.
Sur ce plan-là, Zemmour a raison, c'est la démographie qui impose la politique civilisationnelle.

Et c'est là précisément que l'attitude du président Macron est incompréhensible.
À chaque mouvement des banlieues, il donne raison à ceux qui critiquent la situation présente considérée comme injuste par les minorités allogènes.
Qu'il soit mondialiste cela est évident, on connaît la chanson - "il n'y a pas de culture française" - et qu'il veuille noyer la culture française dans une culture mondialiste est aussi évident.
Sa façon à chaque événement d'exprimer que la France n'est qu'un petit, tout petit, morceau de l'Union européenne, ne trompe personne.

Mais où il se trompe c'est que son comportement n'est pas un comportement d'espoir, mais qu'il est celui du compagnon de route, de l'allié objectif, de ceux qui veulent nous détruire.
Est-il vraiment certain que la nouvelle civilisation, qu'il contribue, explicitement et implicitement, à mettre en place soit plus libérale et plus ouverte que la nôtre ?
Rien n'est moins sûr.
Le vieil adage - la liberté que nous revendiquons au nom de vos principes, nous vous la refuserons au nom des nôtres - sera à l'oeuvre dès que le fruit mûr de notre décomposition tombera.

Toute l'action de l'UE à laquelle participe Macron consiste à tendre vers une mondialisation globale des cultures par une dissolution des cultures nationales actuelles obtenue par une immigration sans frein.
Les mondialistes espèrent obtenir un melting-pot pour une planète composée d'individus indifférenciés.
La certitude qu'ils ont de pouvoir contrôler la mort de notre civilisation au profit d'une civilisation universelle, où les valeurs individualistes seront la loi, relève de la vanité la plus pathologique.

La faiblesse de la réaction politique et au-delà philosophique de nos élites et gouvernants, fait que bientôt on ne dira plus comme le dit le billet :
"Mal à ma ou à la France",
Mais l'on dira :
"J'avais mal à la défunte la France, à ce que nous étions et que nous ne sommes plus.
Et j'ai encore plus mal à ce que nous sommes devenus."

sylvain

J'en connais qui doivent mourir de rire en ce moment :

Zemmour the king multicondamné pour délits de vérité doit boire du petit lait devant le spectacle féérique des chaînes infos.

Le Pen Family. Macron avait prévenu : ce sera moi ou le chaos en désignant le RN ! Et bien voilà c'est Macron ET le chaos !

Poutine qui n’en finit plus de recevoir des leçons de Macron doit être tordu de rire lui aussi en assistant au spectaculaire désastre macronien : guerre civile, insécurité record, invasion islamiste record…

Nos policiers se plaignent d'être en manque de munitions, LOL ! qu'ils aillent chez les ukronazis de Zelensky récupérer toutes celles que Macron leur a envoyées !
Jamais la France ne sera tombée aussi bas, les racailles arabo-africaines francéééééééés avec l'appui de la gauche et la collaboration macronienne soumise collabo détruisent le pays en toute tranquillité et impunité assurée.

Le summum de l'humiliation et de l'abjection a été atteint lors de la minute de silence de l'Assemblée nationale en « hommage » au djeun multidélinquant et en même temps, indirectement à toutes les communautés racialistes indigénistes traoristes racistes antiBlancs antiFrance.

Mais au fait, qui a voté Macron ? Bande de veaux cocus, vous méritez un troisième mandat de ce cinglé !

---

Il y a comme qui dirait un loup dans les infos, une gêne officielle médiatique qui me gêne : on cache beaucoup l'identité du policier mis en cause, sa couleur, son nom, son origine ; je pense que les assoçs antiracistes le connaissant ont interdit de dévoiler ce qui semble évident pour beaucoup de monde : le policier n'est pas blanc, hélas pour Sopo et ses nervis antifanazis qui voulaient une icône noire victime d'un affreux policier blanc raciste RN.

Ces vautours gauchistes récupérateurs de cadavres n'auront pas eu leur George Floyd, quelle misère !
Ratée la révolution BLM dans la casbah de Nanterre ! C'est ballot !

Mais ils vont nous montrer de quel bois ils se chauffent, on va voir ce qu'on va voir !

"Tout ce chaos facho raciste c' est la fôôôte à Zemmour, au RN, à l' SStrêêême drouââte", vous me le copierez cent fois !

BEN VOYONS !

myrto

Quand on perd un enfant, rit-on de cette façon ???
https://www.lefigaro.fr/

Isabelle

Il y a en France plus de 700 zones de non-droit censées ne pas exister, mais qui existent, sans vouloir nier la réalité des faits (le vocabulaire politiquement correct les appelle “zones sensibles”, donc zones dont peuvent émaner des émeutes si la police cherche à y arrêter un criminel).

Les flux migratoires vont aggraver considérablement la situation : l’entrée par centaines de milliers chaque année dans le pays de gens sans aucun diplôme ni formation se poursuit et va de pair avec le départ chaque année de milliers de personnes ayant un capital intellectuel et humain élevé.

L’islamisation du pays se poursuit à un rythme forcé (l’islam étant une religion de paix, c’est un pur hasard si dans les prisons il y a environ 70 % de musulmans).

Axelle D

@ Louis | 29 juin 2023 à 10:25

Vous devriez vous renseigner avant de nous ressasser vos clichés sur la formation de la police et de la gendarmerie, niveau des différents concours, écoles de formation etc. ce qui vous permettrait d'écrire moins d'âneries.

Quant aux affaires criminelles, là encore vous êtes complétement à côté de la plaque sachant que le taux de résolution pour la police nationale est trois fois supérieur à celui de la gendarmerie nationale. Sans doute en partie parce que les premiers évoluent dans des agglomérations d'importance, réputées plus criminogènes, mais pas que...

Concernant le policier qui vous aurait soi-disant agoni pour défaut de masque, ce dont je doute, êtes-vous sûr qu'il s'agissait bien d'un policier national et non municipal, voire d'un quelconque vigile ? Avez-vous relevé son matricule et signalé l'incident au commissariat du coin, ce que je n'aurais pas hésité à faire en pareil cas ?

Axelle D

Très juste.
Il me semble que le jeune Nahel est d'abord victime d'un énorme laxisme à tous les étages : familial, sociétal, judiciaire etc. Sachant qu'il avait été mis en cause près d'une quinzaine de fois sans que cela ne se solde par des sanctions réelles et suivies d'effet. Sanctions qui manquent grandement à une époque où tout est permis et où les transgressions et les refus d'obtempérer sont en passe de devenir la norme, la "flicaille" et "gendarmesque" étant traitées plus bas que terre, jusqu'à rendre un hommage national à un pauvre gamin qui a juste manqué d'un minimum d'autorité et d'être rappelé à l'ordre avant de sombrer dans la délinquance.

Méthodes déplorables que ce pouvoir aggrave en stigmatisant systématiquement sa police pour complaire aux médias et en pleurnichant après-coup suite à un drame dont ses propres carences sont en grande partie responsable. Encourageant de ce fait la rébellion et la racaille à monter en gamme et à narguer davantage ceux qui peinent à maintenir l'autorité.

Quant à la couleur de peau, basanée, du jeune Nahel, que vient-elle faire ici ? Et que sait-on de celle du brigadier de police qui a fait feu sur un délinquant, qui voit de ce fait une carrière exemplaire détruite (plus sa famille mise en danger) et dont personne ne songerait à rappeler l'origine ?

Tout ce que va devoir porter désormais ce policier est un mort sur la conscience, ajoutée à l'angoisse d'y voir sa famille, dont ses propres enfants, impliqués et menacés de représailles. Tandis qu'en haut lieu on se lave les mains et s'exonère de toute responsabilité... allant jusqu'à rendre hommage à un jeune délinquant, même si sa mort en pareille circonstance peut interpeller, ce qui ne devrait être le cas que de ceux se sentant directement responsables par leurs carences. Alors que ces derniers, plutôt que de se juger sans complaisance, n'ont de cesse que de se défausser sur une police qui fait ce qu'elle peut, tandis qu'elle est systématiquement désavouée en haut lieu par pure lâcheté et démagogie.

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