Ils, c'est le pouvoir, c'est le ministre de la Justice, ce sont les ministres, les députés de la majorité relative, le président de la République, les intellectuels et essayistes qui les soutiennent, les polémistes qui se battent pour eux, cette multitude officielle qui a droit à la parole et ne s'embarrasse pas souvent de précautions de langage. On aurait pu penser que cette libération d'un verbe de plus en plus intense et vindicatif, de plus en plus désaccordé d'avec la sérénité théorique appelée par les fonctions exercées, aurait laissé dans les oubliettes l'obligation de réserve des magistrats.
Non pas que cette exigence soit devenue caduque mais tellement bousculée et adaptée, revisitée et modernisée qu'en définitive on était fondé à se contenter avec pragmatisme de ce que chaque magistrat et le syndicalisme en faisaient.
Sauf quand l'ignominie s'en saisissait comme dans le Mur des cons de sinistre mémoire.
Pourtant le garde des Sceaux a décidé de questionner le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) "sur les limites de la liberté d'expression des magistrats". Plus précisément, il a formulé cette appréciation : "...les formes de plus en plus diverses que revêt l'expression publique, individuelle ou collective, de magistrats à l'occasion d'audiences solennelles, ou encore par le biais de l'expression syndicale, peuvent parfois, pour l'opinion publique, interroger le respect des obligations de réserve et de neutralité" (Le Figaro).
Elle met directement en cause une forme d'engagement qui, dès lors qu'elle n'a pas une traduction ostentatoirement partisane, est légitimée par la réflexion judiciaire, l'adhésion ou non aux projets du Gouvernement et le dialogue nécessaire entre le pouvoir, les syndicats et les quelques magistrats libres de toute attache qui pourraient et devraient être consultés.
Cette question de l'obligation de réserve me paraît d'autant plus inutile à poser qu'on sait à quel point, depuis le seul mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, elle a pris un tour plus large, plus libéral, résultant logiquement de la latitude de parole que le président lui-même s'était octroyé et, surtout, de celle, notamment médiatique, qu'il avait permise à certains de ses conseillers les plus proches. Il était inconcevable d'aborder l'obligation de réserve, avant ou après 2007, de la même manière.
Ainsi il me semble qu'interpeller le CSM de la sorte, dans des circonstances clairement inopportunes, ressemble davantage à une tactique plaçant artificiellement ce thème sur le devant de la scène politique et médiatique, qu'à un authentique besoin de révision de ce concept, une fois admises l'impossibilité de supprimer le syndicalisme judiciaire (ce souhait est souvent exprimé) et l'interdiction de toute prise de position politique faisant fi de l'impartialité, vertu centrale et essentielle du magistrat.
Pour m'approcher, plus personnellement, du coeur du sujet, j'ai envie, s'agissant d'Eric Dupond-Moretti, de juger sa préoccupation non seulement totalement déconnectée mais, d'une certaine manière, offensante pour la magistrature. En effet je ne suis pas persuadé que son parcours ministériel, avec les aléas judiciaires qui l'encombrent et son maintien en poste malgré eux, soit le meilleur garant de sa légitimité pour le processus qu'il a décidé de mettre en oeuvre, de même d'ailleurs que certains de ses comportements et de ses propos à l'Assemblée nationale.
L'Union syndicale des magistrats (USM) se saisira de ce thème lors de son prochain congrès au mois de septembre.
Pour ma part, en conclusion, à dire vrai, j'estime qu'on n'a rien à interdire aux magistrats, surtout pas ceux qui n'ont jamais respecté la réserve ministérielle et/ou présidentielle, mais qu'au contraire ceux-ci sont beaucoup trop frileux, si peu pugnaces, trop rares dans leurs ripostes et leurs contradictions.
Trop souvent victimes consentantes.
Il faut qu'ils sortent de l'impression de mépris autarcique et peureux qu'ils peuvent donner parfois au commun des citoyens.
Et soient tout simplement fiers de ce qu'ils sont et font.
@ Marcel P
"L'immédiat et le péril, c'est que votre femme, fille, etc. se fasse trucider par un type qui devrait être en prison si notre droit n'était appliqué qu'à un dixième de sa rigueur."
L'immédiat, depuis un peu plus d'une décennie (c'est donc un immédiat qui dure), c'est que les policiers viennent chercher ma fille à l'école à ma place parce que, pour de curieuses raisons qui cogitent dans leur tête, ils pensent que je veux la buter. Je vous rappelle que le bonhomme qui a planté des soignants dernièrement, sur un pur plan technique, il a grosso modo le même profil que moi.
Expliquez-moi comment vous souhaitez appliquer la loi au dixième de la rigueur prévue. Je suis très curieux.
Rédigé par : F68.10 | 13 juin 2023 à 23:21
@ Marcel P
"Dans la réalité, la sélection à l'entrée est le seul moyen de limiter la casse en sortie."
C'est vous qui ne comprenez rien à rien.
Il y a de toutes les manières une sélection à l'entrée. À l'université, elle se manifeste par l'échec dans les premières années. La seule différence, c'est que les cursus pseudo-sélectifs français sélectionnent à l'entrée de manière ostentatoire alors que l'université sélectionne en loucedé.
Au final, la seule chose qui compte, c'est bien ce qui est p-r-o-d-u-i-t par un système.
Les gens comme vous s'imaginent qu'on produit des personnes, avec un tampon sur le front.
Les gens comme moi s'imaginent, a contrario, qu'on produit des idées, et qu'on bâtit la puissance d'un pays sur sa capacité à transformer des idées en entreprises. (Cela c'est uniquement pour l'égoïsme nationaliste, car la question dépasse le seul égoïsme nationaliste.)
La production d'idées, c'est la sélection à la sortie.
La transformation d'idées en entreprise, c'est le capital risque.
Depuis le classement de Shanghai, nous avons découvert que nous nous faisions littéralement défoncer. C'est d'ailleurs pour cela qu'on nous vend de la starteup-néchiôn du matin au soir: parce qu'il faut arrêter de se faire défoncer.
Si on a fusionné les universités et les écoles d'ingénieurs au sud de Paris, c'est bien parce qu'on a depuis compris que j'ai raison et que vous avez tort. Que ce qui compte, c'est ce qu'on produit et la façon dont on le fait savoir de manière identifiable. Pas les diplômes qu'on s'auto-délivre sur la base d'un concours avec queudalle sous le capot en terme de savoir.
Un concours ne vaut pas une bonne thèse.
C'est la simple réalité qu'il faudra bien qu'on arrive à vous enfoncer au fond de votre crâne si on ne veut pas voir dépérir la France en s'imaginant qu'un boulanger a autant de valeur que du capital risque à la Y combinator. Parce que le boulanger, lui il se lève, et il bosse.
Alors que le codeur geek qui mange des pizzas froides et qui fait le malheur de sa môman qui aimerait le voir fonctionnaire, lui, il sait qu'il y a ceux qui se lèvent pour bosser tôt et ceux qui font des nuits blanches pour bosser tard. Et que beaucoup de valeureux travailleurs qui se lèvent tôt se réveillent quand même un peu tard...
Y combinator, c'est Sam Altman. C'est Open AI. C'est l'homme le plus puissant du monde. 4 000 startups de financées. 600 milliards de valorisation. Et le Y de Y combinator, c'est pas l'X de l'X. C'est un truc d'initiés: Y = λf.(λx.f(xx))(λx.f(xx)).
C'est avec cela qu'on fait de vrais startups qui font de vrais choses. Pas avec des concours d'entrée où après, comme Colmez vous l'explique, on passe notre temps à expliquer à nos brillantes têtes blondes qu'elles sont si brillantes que les études ne servent à rien. Et on fabrique ainsi une caste d'empaffés imbus d'eux-mêmes sur des générations.
Quant à vous, votre mythologie sacrée du concours républicain vous empêche d'ouvrir les yeux: dans le reste du monde, tout le monde s'en tape de nos concours, qui ne valent que tchi. Qui plus est, même nous, on s'en tape de nos concours dès que le lauréat ne veut plus plastronner dans la fonction publique mais veut faire de vraies choses.
Exemple: Léon Bottou. Un parcours à la bibi: Ginette, X, ENS. Dites-moi, le Léon, il a beaucoup été valorisé en France avant de se retrouver chez Facebook ?? Ça a pété du feu de Dieu, Neuristique SA, en 1992, avec son langage Lush, hein... Bravo les mecs... essai transformé. Aux États-Unis.
On est des b-u-r-n-e-s. Gustave Eiffel aurait honte de nous. Et, en plus, il faudrait courber l'échine devant des personnes comme vous qui nient la réalité au prétexte que nous agiterions de grands principes vides de sens ?
Dès fois, quand je lis ce type d'âneries qui m'écorchent les yeux, il me vient à souhaiter l'effondrement complet de la France, qui ne mérite aucunement des gens comme Bottou, et qui souillent l'héritage de gens comme Eiffel.
Continuez à passer des concours. Ne produisez pas de recherche. Contentez-vous de vous toiser les uns les autres en vous demandant à quel concours Pierre, Paul ou Jacques a réussi ou échoué. Continuez, vous les Français, à cracher à la face de Macron parce qu'il aurait échoué à l'ENS. Continuez à vous enfoncer dans votre nombrilisme franchouillard et à flinguer votre pays.
Puisque c'est cela que vous voulez.
Moi, il y a un truc que j'ai en horreur: le gâchis.
Rédigé par : F68.10 | 13 juin 2023 à 22:43
@ F68.10
« ondidjû de b***** d* m**** !!! Ce n'est pas la sélection à l'entrée qui compte ! C'est la sélection à la s-o-r-t-i-e !!! Et pas avec un "classement", mais avec une production intellectuelle digne de ce nom ! Avec des projets qui claquent dans des entreprises ! Avec des thèses qui produisent du savoir !!
Votre sélection à l'entrée, elle ne vaut absolument rien !! »
Vous êtes dans la pureté des principes.
Dans la réalité, la sélection à l'entrée est le seul moyen de limiter la casse en sortie. C'est parce que l'université ne peut plus sélectionner à l'entrée (sans me répéter) qu'elle produit trop de déchets. Je dis cela sans insulter personne, ce ne sont pas les individus qui sont des déchets, mais le fait que leur formation n'est pas capitalisable pour la très vaste majorité. Le simple fait que le meilleur moyen d'obtenir un poste à l'Université est justement de ne pas y avoir étudié dit tout.
La production intellectuelle en sortie, elle repose sur les individus. Par contre, le refus de la sélection en entrée, c'est l'incapacité de donner un cadre d'excellence.
« C'est de plus faux que l'université ne s'autorise aucune sélection [...] Vous devriez alors en toute logique vous ramasser une chaussure dans la face. »
Une fois encore, je vous parle du monde tel qu'il est. J'entends ce discours depuis que je suis en âge de le comprendre et j'observe que le résultat est toujours le même : l'université ne sélectionne pas ou plus.
Peu importe ce qu'on en dit ou pense, il n'est pas à l'ordre du jour de mettre de la sélection à l'université. Trop de conséquences symboliques et statistiques.
« Eh bien moi, je sais pourquoi: c'est ce qui se passe quand on ne pense qu'à faire de la sélection à l'entrée et qu'on s'en tape de la sélection à la sortie: on fait des "produits aisément identifiables par l'industrie" ou pour l'État, par suivisme, et on est incapable de faire de l'intelligence artificielle »
On ne se pose aucune question de ce genre avec l'université française. Elle sort des déchets, des objets sans intérêt pour l'industrie, le tertiaire, la fonction publique, etc.
« Ce qui compte, ce sont les bonnes thèses et les bonnes valorisations industrielles ou sociétales de la recherche. Comme à Stanford. »
Les bonnes thèses, comme celle d'Elizabeth Teissier ou de tous les déchets idéologiques de l'EHESS (pour le coup, une université déguisée en école).
« "En somme, vous proposez le changement du système judiciaire sur un point secondaire (le recrutement) face au problème de fond (l'impossibilité matérielle d'exécuter les condamnations)."
Non. Je n'ai traité qu'un point. Je n'ai pas traité l'autre point que vous mentionnez. Ne mettez pas des mots dans ma bouche. »
C'est justement le problème. Vous êtes dans le débat théorique.
L'immédiat et le péril, c'est que votre femme, fille, etc. se fasse trucider par un type qui devrait être en prison si notre droit n'était appliqué qu'à un dixième de sa rigueur. Débattre de qui a donné la condamnation non appliquée, c'est une forme sophistiquée de punition du lampiste.
Rédigé par : Marcel P | 12 juin 2023 à 23:28
Petit, tout petit détail: par la grâce du régime gaullien, le judiciaire n'est plus un pouvoir mais une autorité.
Rédigé par : genau | 11 juin 2023 à 20:44
@ F68.10 | 09 juin 2023 à 21:43
Puissent les réformes que votre constat commandent advenir !
Rédigé par : Lodi | 11 juin 2023 à 11:54
@ Marcel P
"Vous ne pouvez pas y parvenir sans revenir à la source. Tout l'intérêt des grandes écoles, c'est la sélection à l'entrée."
Nondidjû de b***** d* m**** !!! Ce n'est pas la sélection à l'entrée qui compte ! C'est la sélection à la s-o-r-t-i-e !!! Et pas avec un "classement", mais avec une production intellectuelle digne de ce nom ! Avec des projets qui claquent dans des entreprises ! Avec des thèses qui produisent du savoir !!
Votre sélection à l'entrée, elle ne vaut absolument rien !!
"L'université ne s'autorise aucune sélection..."
Et dans quel pays de dégénérés croit-on que l'université, qui est l'endroit le plus intellectuellement violent du monde occidental, se doit de n'avoir aucune sélection ???
Franchement...
C'est de plus faux que l'université ne s'autorise aucune sélection: c'est nous qui lui imposons de sélectionner comme nous le voulons. Il y a une vingtaine d'années, les professeurs d'université que je connaissais à Paris 6 pestaient contre l'impossibilité de sélectionner. Allez voir Pierre Schapira, et expliquez-lui que c'est de sa faute s'il n'y a aucune sélection à l'université. Vous devriez alors en toute logique vous ramasser une chaussure dans la face.
Vous voulez savoir ce que Pierre Colmez pense de votre sélection à l'entrée ?
"Je dois admettre qu'après 16 ans passés à enseigner dans cette école [i.e. l'X], je n’ai toujours pas réussi à comprendre quels étaient les rôles respectifs de l'enseignement et de la « formation humaine ». Je ne connais, dans le monde, aucun autre endroit de ce niveau où une partie de l'encadrement semble avoir pour mission d'expliquer aux élèves que les études ne sont pas vraiment importantes. [...] Je pense que l'organisation actuelle de la scolarité est un véritable gâchis, et qu'on pourrait peut-être s'inspirer d'une organisation à l'américaine (style Harvard) en donnant une liberté nettement plus grande aux élèves pour leurs choix de parcours. [...] Le programme actuel en mathématiques est d'une pauvreté incroyable en filière MP et plus que catastrophique en filière PC. Je présume que si l'on part du point de vue que le seul but de ces études est de « formater un produit aisément identifiable par l'industrie », cela n'a aucune importance ; tout ce qui compte est que les gens aient appris à travailler comme des ânes dans des conditions de stress pendant deux ans ; ce qu'ils ont vraiment appris est secondaire. [...] C'en est au point que beaucoup d'élèves entrant dans cette école (donc, a priori, pas les plus mauvais) sont totalement incapables de la moindre abstraction, ce qui me semble dommageable, et pas seulement pour suivre des cours de maths. Je ne comprends pas comment l'X, avec l'influence dont elle dispose dans le système, a pu laisser la situation se dégrader à ce point." -- Pierre Colmez
Eh bien moi, je sais pourquoi: c'est ce qui se passe quand on ne pense qu'à faire de la sélection à l'entrée et qu'on s'en tape de la sélection à la sortie: on fait des "produits aisément identifiables par l'industrie" ou pour l'État, par suivisme, et on est incapable de faire de l'intelligence artificielle. On a oublié à quoi servait l'Université: sélectionner à la sortie, sur la base de projets et de production intellectuelle. Être the king of l'intégrale multiple par parties pour le concours, on s'en tape. Ce qui compte, ce sont les bonnes thèses et les bonnes valorisations industrielles ou sociétales de la recherche. Comme à Stanford.
Pour le droit, c'est le même problème. Dans un contexte quelque peu différent. Certes, l'université à un rôle accru en droit, mais la fonctionnarisation complète et achevée de la profession les a coupés, comme l'X, du monde de la production intellectuelle. On les laisse penser quand ils sont sages, et quand les idées (sans même parler d'élection de magistrats), n'influent en rien sur le mode de désignation des magistrats. C'est à croire que toute notre administration a pris exemple sur l'Ordre des Médecins pour développer une forme d'indifférence à la vie des idées et au monde extérieur qui confine à la sclérose en plaques.
"En somme, vous proposez le changement du système judiciaire sur un point secondaire (le recrutement) face au problème de fond (l'impossibilité matérielle d'exécuter les condamnations)."
Non. Je n'ai traité qu'un point. Je n'ai pas traité l'autre point que vous mentionnez. Ne mettez pas des mots dans ma bouche.
"Trop léger."
Non: propos circonscrit à un point et un seul point, qui, manifestement, n'était pas le point qui vous tenait le plus à cœur. C'est le point qui, moi, me tient le plus à cœur.
Rédigé par : F68.10 | 09 juin 2023 à 21:43
@ Lodi | 09 juin 2023 à 07:29
La 2e phrase que vous citez est en effet maladroite, je la retire ou bien je la précise :
" Traité EN 2023 comme certain étranger DE 1941 dans mon propre pays ! "
Je réussis à préserver ma liberté en déclinant toute "invitation" à me rendre sans témoins dans des locaux de complices de l'avocaisse de ma soeur aînée dont la médecine scolaire demandait le placement en pédopsychiatrie en janvier 1957 car 3 ans et 8 mois après ma naissance ma simple existence lui faisait une telle violence qu'elle agressait sur un ton hargneux maîtresses et autres écolières. L'escamotage discret puis un traitement soviétique comme pratiqué à l'Institut Serbski de Moscou... ça arrangerait bien du monde...
En date du 4 août 1998, un grand quotidien français titrait "La psychiatrie punitive, sujet tabou en Russie". En 1998 la ministre de la Santé russe était une ancienne responsable de l'institut Serbski. Toujours selon la journaliste Véronique Soulé, l'association Mémorial dénonçait un sujet tabou. Les archives des camps classiques de Goulag étaient ouvertes accessibles mais les dossiers des psychiatrisés - un ironique Dr Kondratiev n'admettait que "370 en 25 ans"- restaient ainsi inaccessibles en 1998. Exemple du sens de la science russe :
"En 1984 l'ouvrier Vladimir Sidorov est arrêté pour "poésies antisoviétiques"; interné sans procès, il est soumis à "la torture des neuroleptiques"; "Il ne pouvait plus parler", dit sa mère qui lui rend visite un mois plus tard, "sa langue était comme paralysée".
J'ajoute que ce n'est pas Poutine qui va indemniser les Russes détruits par la médecine totalitaire-tutellitaire de ses héros passés... Au demeurant il y a une raison humaniste pour refuser à tout jamais l'Europe à l'Ukraine : elle aussi après 1989 a continué la "psychiatrisation des importuns". Ce ne sont pas des syndicats post-totalitaires et néo-tutellitaires de professionnels des tribunaux français qui auront des scrupules à traiter leurs cibles obsessionnelles sans se priver des Mengele de la psychiatrie punitive... Plusieurs autres anciens délégués d'associations qui menaçaient l'argent des avocaisses ont aussi subi des assauts à la Serbski, menaces de tutelle... dont un médecin du Travail !
J'ai rédigé une version longue de réponse circonstanciée sur les exactions réellement subies par moi, mais j'étudie la possibilité de parution dans cette page sous mon vrai nom. À une lettre près vous seriez comme (Pierre) Loti, pas vrai ?
Rédigé par : Henri Gibaud | 09 juin 2023 à 15:36
@ F68.10
« Je ne suis pas "naïf". Je pense qu'il est temps de mettre un terme à la destruction organisée du crédit de l'Université en France. C'est là, pour moi, un pur produit du bicéphalisme français divisant l'enseignement supérieur en "universités" et "écoles". »
Vous ne pouvez pas y parvenir sans revenir à la source. Tout l'intérêt des grandes écoles, c'est la sélection à l'entrée. L'université ne s'autorise aucune sélection, et donc accepte en son sein y compris les recalés des filières courtes. Ce non-sens perdure depuis des années. Et ce non-sens a déjà trouvé ses limites, conséquence de la volonté d'offrir le baccalauréat, premier grade universitaire, à quiconque s'y présente.
Là, nous parlons de notre système juridique. Il est déjà régulièrement et globalement mis en échec concernant la petite délinquance. Vous ne pouvez pas suggérer de la fragiliser encore plus en se reposant sur le système universitaire lui-même en échec.
« À Genève: "Pour devenir magistrat (juge, ou procureur), il faut, en principe, être titulaire du brevet d'avocat puis être appuyé par un parti politique, lors d'une élection judiciaire." -- Université de Genève.
Cela se fait donc bien ailleurs. Nous nous trouvons des excuses pour justifier des "exceptions françaises" qui n'ont ni queue ni tête. »
En somme, vous proposez le changement du système judiciaire sur un point secondaire (le recrutement) face au problème de fond (l'impossibilité matérielle d'exécuter les condamnations). Cela se fonde sur le fait que cela existe ailleurs - ce qui ne démontre en rien en quoi ceci est préférable.
Trop léger.
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@ Robert Marchenoir
« Le fonctionnaire épais et pénible incapable de comprendre le sens d'un texte pourtant simple, et qui remplace la pensée par la lecture des formulaires, en suivant avec le doigt et en tirant la langue. »
Contester l'intérêt du dictionnaire, c'est contester l'intérêt même de la langue : se comprendre en employant des termes désignant une même chose.
Votre raisonnement critiquait l'emploi d'un mot en lui prêtant un autre sens. Un enfant de 5 ans comprendrait l'incohérence.
«Tout le mépris du fonctionnaire incapable d'apporter un seul argument quand son statut est mis en cause, et qui tente d'écraser les citoyens normaux sous un ridicule qu'il est seul à apercevoir. »
Après avoir détourné le sens du mot pour se plaindre de son usage, vous voudriez prétendre que le développement d'un argumentaire était constitué de la phrase introductive. Répondez donc aux arguments de fond, notamment celui essentiel : à quoi bon prétendre que changer le personnel est pertinent alors que les condamnations prononcées ne peuvent matériellement pas être exécutées.
« Les Américains, qui ont quelques leçons de démocratie à nous donner, ne voient rien "d'amusant" dans le fait d'élire leurs magistrats. »
Cela me fait le même effet qu'entendre parler des leçons d'écologie des Amérindiens ou de tribalisme des Africains.
On s'en cogne des leçons qui répondent à d'autres contextes et problématiques.
« "Patrice Charoulet voudrait que les magistrats n'aient pas le droit de se syndiquer. Pourquoi les agents RATP auraient ce droit ?"
En effet, bonne question : ils ne devraient pas en avoir le droit.
[...]
Le droit de grève est destiné à rééquilibrer un rapport »
Pourquoi parlons-nous maintenant du droit de grève au sujet des magistrats qui n'ont pas ce droit ?
Le sujet ne semble pas vous intéresser.
« "Le concret et le réalisable", autre façon d'opposer cette réponse bien franchouille à toute idée qui secoue les préjugés : on peupa »
Non. Cela veut dire en français dans le texte que parler pour proposer de l'abstrait infaisable, c'est de la pignole dans les grandes largeurs.
Pendant que vous parlez, d'autres tentent d'agir, c'est du concret et du réalisable. Et pour influer sur le réel, faut du concret, du réalisable.
Par exemple, on a besoin d'un plan concret et réalisable pour pouvoir appliquer les peines prononcées par les juridictions pénales. Ça signifie plus de places en prison et, sans doute, d'autres modalités d'organisation carcérale.
Toutes les pirouettes de ces 15 dernières années ont montré leur échec. Inutile de placer des bracelets aux pieds de gens qu'on ne peut pas surveiller, par exemple.
Le « on peupa » que vous critiquez, c'est le bilan de votre contribution sur le sujet. Qu'avez-vous à proposer, si ce n'est votre harangue hors-sujet sur la qualité du personnel de la Justice, qui ne change absolument rien à l'exécution des peines prononcées ?
« Qui aurait pensé qu'il serait "concret et réalisable" de fournir à l'Ukraine les armes les plus puissantes de l'OTAN [...] Qui aurait pensé qu'il serait "concret et réalisable", pour la Grande-Bretagne, de conclure un accord avec le Rwanda pour y renvoyer de force tous les immigrants illégaux, quel que soit leur pays d'origine ? »
Je ne vois pas où est le problème. Il me semble que nous sommes justement dans le concret (des armes, une structure) et le réalisable (passer un accord).
On est très loin du sujet de la Justice française avec un plan abstrait (changer le personnel pour résoudre l'inapplication des sanctions) et irréalisable (croire qu'on est alchimiste et que changer un mode de recrutement permet d'obtenir par magie du personnel naturellement significativement meilleur - alors que resteront toujours les contraintes essentielles du nombre de postes, nombre de candidats, des rémunérations, etc).
« Puis-je vous rappeler que la constante la plus inébranlable du poutinisme, c'est son opposition fondamentale et acharnée au libéralisme ? »
C'est en réalité un masque. Même s'il surfe sur les décombres des naufrages de l'ère dérégulée et chaotique de l'immédiat post-soviétique, c'est bien lui et son entourage qui en sont les bénéficiaires. C'est un fonctionnaire qui s'est enrichi pendant la transition que je ne qualifierai pas de libérale mais anarchiste. Tout ces oligarques qui l'entourent sont des profiteurs, qui jonglent entre anarchisme à leur bénéfice et dictature au détriment des autres.
Rédigé par : Marcel P | 09 juin 2023 à 12:41
Ainsi, puisqu'autour de nous s'amoncellent, dressées, les montagnes du temps, et que les bien-aimés se tiennent là, tout proches, languissant de solitude sur les cimes séparées, la victime qui pardonne se voit dotée des ailes du voyant, pour de là-bas ici faire retour et témoigner du Réel, cet éternel vivant.
Rédigé par : Aliocha | 09 juin 2023 à 10:03
@ Henri Gibaud | 08 juin 2023 à 21:16
"'J’assume d'être menacé d'une rafle privée comme en 1941 celle des juifs étrangers, convoqués par ruse pour être escamotés sans le regard public qui fera date en 1942... Traité comme un juif étranger dans mon propre pays !"
Je suis loin de comprendre toutes vos allusions... Vous seriez Juif, avez été menacé d'une rafle et pourriez le redevenir si je n'ai pas trop saisi pourquoi. Si c'est vraiment ce dont il s'agit, c'est bien triste.
J'imagine donc que vous avez préparé une sortie de secours vers Israël afin d'y émigrer si ce que vous craignez et dont je n'ai pas vraiment saisi la nature advenait. Il est bien heureux que l'un ait la carte verte, l'autre Israël en cas de problème.
J'ai l'impression que plein de gens ont des portes de secours, ici... C'est très bien, c'est qu'ils ont et des opportunités, et le goût de la liberté. Bien, mais dans ce cas, ils doivent défendre le suicide, liberté de circulation d'information et accès aux méthodes.
Outre qu'en cas d'insuccès de la sortie de secours, s’enfuir par une fenêtre cassée peut se concevoir, vivre dans une perceptive de liberté devrait amener à être solidaire de celles des autres.
En somme, imaginez avoir non un hélicoptère à disposition, mais un canot de sauvetage, aimeriez-vous qu'on le sabote par tout l'appareil des lois et des dispositifs techniques ?
Censure sur les méthodes de suicide, interdiction de tel et tel produit et des armes et "sécurisation" de sites, font un véritable parcours du combattant pour celui qui veut tirer sa révérence.
Et non être un combattant, futur résistant à une tyrannie installée par l'habituel manque de lucidité des Français. Qu'ils assument leur stupidité !
Ou tout autre cas diminuant sa liberté, tel qu'une maladie s'attaquant à son fonctionnement cérébral.
Tout peut nous tomber dessus comme les cauchemars sur le rêveur, mais il n'est nul éveil, et rien à attendre pour s'en délivrer que la mort.
Rédigé par : Lodi | 09 juin 2023 à 07:29
@ Marcel P
"Pour le coup, vous êtes franchement naïf sur le niveau actuel des diplômes universitaires. Ça ne vous protégera de pratiquement rien."
Je ne suis pas "naïf". Je pense qu'il est temps de mettre un terme à la destruction organisée du crédit de l'Université en France. C'est là, pour moi, un pur produit du bicéphalisme français divisant l'enseignement supérieur en "universités" et "écoles".
Cela fait depuis l'an 2000 que cela me fait braire. Et c'est bien parce que je souhaitais apprendre de vraies choses à l'université plutôt que de me complaire dans un élitisme fallacieux dans des "écoles" que je me suis fait enfermer chez les fous pour "échec scolaire".
Ce n'est donc pas exactement de la naïveté. C'est une affaire personnelle: l'université, c'est là qu'on condense le savoir, et c'est là que des diplômes comme le droit sont censés faire sens. Depuis au moins le Moyen Âge.
Nous nous sommes mentalement enfermés dans un système qui est intrinsèquement destructeur de l'université.
À Genève: "Pour devenir magistrat (juge, ou procureur), il faut, en principe, être titulaire du brevet d'avocat puis être appuyé par un parti politique, lors d'une élection judiciaire." -- Université de Genève.
Cela se fait donc bien ailleurs. Nous nous trouvons des excuses pour justifier des "exceptions françaises" qui n'ont ni queue ni tête.
Rédigé par : F68.10 | 09 juin 2023 à 07:22
@ Marcel P | 07 juin 2023 à 22:40
"Si d'autres se demandent le sens du mot honoraire, le dictionnaire est un bon point de départ."
Nous n'avions pas assez d'un seul Charoulet pour ignorer la raison d'être des dictionnaires, en voilà un autre. Le fonctionnaire épais et pénible incapable de comprendre le sens d'un texte pourtant simple, et qui remplace la pensée par la lecture des formulaires, en suivant avec le doigt et en tirant la langue.
"Amusante proposition que d'élire les magistrats."
Tout le mépris du fonctionnaire incapable d'apporter un seul argument quand son statut est mis en cause, et qui tente d'écraser les citoyens normaux sous un ridicule qu'il est seul à apercevoir.
Les Américains, qui ont quelques leçons de démocratie à nous donner, ne voient rien "d'amusant" dans le fait d'élire leurs magistrats. Ils trouvent cela tout à fait justifié. Mais bien sûr, il ne faut pas demander à un fonctionnaire français une ouverture d'esprit telle qu'il consente à se confronter à ce qui se fait ailleurs.
"Patrice Charoulet voudrait que les magistrats n'aient pas le droit de se syndiquer. Pourquoi les agents RATP auraient ce droit ?"
En effet, bonne question : ils ne devraient pas en avoir le droit.
"Et pourquoi donc donner ce droit aux employés des sociétés de péage ?"
Bonne question : en tant qu'employés d'un service public monopolistique, ils ne devraient pas en avoir le droit.
Le droit de grève est destiné à rééquilibrer un rapport de force avec la direction d'une entreprise privée. Il n'est pas destiné à bloquer un pays et prendre des tiers en otage. Il est singulier qu'un homme aussi acharné que vous à rappeler les méfaits de l'URSS oublie que la grève insurrectionnelle et subversive est une invention du parti communiste.
Ce n'est pas parce que c'est une pratique universellement admise en France, y compris par la prétendue droite, que nous devrions la tolérer.
La grève peut se justifier dans une entreprise privée, parce que la contrepartie est que le patron peut virer les grévistes. Ce n'est pas le cas dans la sacro-sainte fonction publique françouése.
Et merci de ne pas me répondre que le patron n'en a pas le droit : il devrait en avoir le droit. Ainsi le veut la justice. C'est en effet la moindre des choses. À partir du moment où le salarié s'arroge le droit de violer son contrat, qui consiste à fournir un travail en échange d'une rémunération, le chef d'entreprise peut en conclure que le contrat de travail ne tient plus.
"Certains pensent qu'on est au stade où l'ont peut abolir un droit antérieur à la date de naissance du plus ancien des contributeurs. Ridicule."
Ah, voilà. Le monde n'existait pas avant que je sois né. L'histoire n'est qu'une longue chronique du progrès, une roue à cliquet qui empêche tout retour en arrière. Quiconque remet en cause un "drouâ" acquis n'est qu'une punaise réactionnaire devant être écrasée sous le mépris des gens normaux.
Sous vos dehors de droitard scrogneugneu, vous êtes en fait un banal bisounours de gauche.
"À se demander, si parfois, dans les commentaires de ce blog, on s'intéresse vaguement au concret et au réalisable."
Dans les commentaires de ce blog, on jouit fort heureusement de la liberté de pensée. On n'est pas des profs étriqués qui limitent leur appréhension de la langue à ce qui est écrit dans le dictionnaire. On n'est pas des fonctionnaires dont la capacité de raisonnement est bridée par la montagne de règlements et de lois qui constituent leurs écritures saintes.
"Le concret et le réalisable", autre façon d'opposer cette réponse bien franchouille à toute idée qui secoue les préjugés : on peupa. Ça va pas être possible. Les Français sont pas faits pour ça. Contrairement au reste de l'humanité, ils ont une jambe et un bras -- et des fois, on se demande si le cerveau ne manque pas également.
Par un hasard extraordinaire, "le concret et le réalisable" se trouvent coïncider avec les intérêts particuliers de la caste des fonctionnaires dont vous faites partie -- et qui ne s'emploie pas à faire régner l'inertie à son profit, pas du tout.
Élite de la nation, elle voit plus haut et plus loin que les autres, elle est ouverte au vent vivifiant des idées venant d'ailleurs, elle est prête à se remettre sans cesse en cause à la lumière de ce qui marche à l'étranger, quitte à déplacer les frontières "du concret et du réalisable" en s'en inspirant -- sans nécessairement aller aussi loin.
Par exemple, qui, il y a seulement deux ans, aurait pensé qu'il serait "concret et réalisable" que l'Occident tout entier forme l'armée ukrainienne, engluée dans l'incurie soviétique, pour en faire une force plus performante que l'armée des États-Unis, de l'aveu même de certains officiers supérieurs américains ?
Qui aurait pensé qu'il serait "concret et réalisable" de fournir à l'Ukraine les armes les plus puissantes de l'OTAN, afin qu'elle renverse à notre profit l'issue funeste de la Seconde Guerre mondiale, qui a donné la primauté au communisme en Europe et dans le monde ?
Qui aurait pensé qu'il serait "concret et réalisable", pour la Grande-Bretagne, de conclure un accord avec le Rwanda pour y renvoyer de force tous les immigrants illégaux, quel que soit leur pays d'origine ?
Vous représentez un type humain à peu près unique dans le deux poids, deux mesures. Acharné à combattre le communisme du point de vue de l'Europe de l'Est, je suppose de par vos origines, vous n'avez de cesse de le défendre en France par votre propagande fonctionnariste.
Je rappelle que l'idolâtrie du fonctionnaire et les privilèges concrets qui assoient son pouvoir sont le fruit, en France, du coup d'État communiste silencieux perpétré à la Libération par Maurice Thorez et ses amis.
Vous ajoutez par là-dessus une seconde couche de communisme militant, par votre défense corporatiste et inconditionnelle de tout ce qui ressemble à un policier -- là aussi, je suppose, en vertu des fonctions qui sont ou furent les vôtres.
Le Flic est un dieu et il ne saurait mal faire.
Rappelons que le communisme est par essence un régime militariste et policier.
En somme, vous êtes un silovik français qui fait profession d'anti-poutinisme.
Puis-je vous rappeler que la constante la plus inébranlable du poutinisme, c'est son opposition fondamentale et acharnée au libéralisme ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 juin 2023 à 04:45
Comme nous l'a expliqué dès 1998 l'universitaire très prestigieux Pr Xxxxxxx Yy Zzzzzz, "les magistrats sont juridiquement irresponsables".
Il était d'accord avec mon observation que les procureurs et substituts, dits debout et non assis, ne sont pas parmi les vrais Magistrats-Juges indépendants. Montesquieu est bafoué. Rabelais le pressentait avant Montesquieu, Voltaire le constata ensuite.
Depuis des années j'ai sous mon vrai nom exercé une Liberté qui m'a entraîné des rétorsions à un point effarant. Parfois jusque dans ces colonnes.
Quand des Procultous et Chicquanous en viennent à postillonner "J'ai bien le DROIT" telle une mégère hystérique de l'université sinistrée de Lille-2, la situation est presque désespérée.
Ces diplômés inconséquents n'appliquent pas cet adage crucial, en français :
Là où il y a Charge il y a Honneur,
Là où il y a Honneur il y a Charge.
(Ubi onus ibi honor, ubi honor ibi onus)
La charge obligataire d'un Juge qui juge dont le coeur de métier est l'impartialité autrement dit la lutte contre le préjugé l'oblige sous peine de révocation immédiate à observer sans faillir cette sagesse, cette philosophie politique sine qua non république bananière des "Juges Tapioca".
La charge pour un "avocat de l'ordre public" (procureur) est d' OBÉIR à son mandant la RES PUBLICA c'est à dire le peuple souverain, en l'espèce leur ministre
de l'exécutif issu de l'élection.
La situation actuelle représente une putréfaction qui a réussi à l'usure à subvertir le principe républicain.
Les néo-tyranneaux notamment néo-romains imaginent qu'ils vont profiter de cette ruine : mais non ! ils seront les premiers révoqués, bannis, et pire si faut-y.
Nous y veillerons. J'assume d'être menacé d'une rafle privée comme en 1941 celle des juifs étrangers, convoqués par ruse pour être escamotés sans le regard public qui fera date en 1942... Traité comme un juif étranger dans mon propre pays !
...c'est signé "Basoche", avocaisserie-carpe hybridant manistrature-lapin...
Rédigé par : Henri Gibaud | 08 juin 2023 à 21:16
@ F68.10
« Il y a plein de moyens d'éviter le n'importe quoi que vous décrivez. On peut par exemple exiger un diplôme de droit. Cela exclura direct des Louis Boyard. Pas forcément des Eric Piolle, mais, là, ce serait un choix. »
Pour le coup, vous êtes franchement naïf sur le niveau actuel des diplômes universitaires. Ça ne vous protégera de pratiquement rien.
« Je préfère donner de la légitimité à un procureur pugnace qu'à un idéologue moralisateur. »
Je suis plus terre à terre. Je préfère m'attaquer à ce que j'estime être le problème fondamental de la Justice plutôt qu'à vouloir chambouler son organisation sans rien changer au problème fondamental en question.
Le problème fondamental est le suivant : notre système pénal repose sur l'incarcération, puisqu'on n'a ni l'exécution, ni l'exil à disposition réelle. Or, nos prisons sont saturées, alors même que cela fait 20 ans qu'on a une approche ultra-laxiste pour ne pas les remplir.
Ce n'est pas que nous avons quelques milliers de prisonniers en trop, c'est probablement qu'il nous manque du double de places.
Peu importe les magistrats que vous aurez, ils seront toujours limités dans leurs choix par ce problème, et l'exécution des peines sera toujours impossible.
Des solutions ? Peut-être des colonies pénales. Je ne vois pas comment nous pourrions compenser le manque de places en prison - et pas au rythme actuel où nous tolérons le premier Syrien assassin venu.
Rédigé par : Marcel P | 08 juin 2023 à 20:57
Avant de disserter sur le syndicalisme judiciaire, qui ne va pas autant de soi que Philippe Bilger voudrait nous le faire croire, nous devrions revenir aux fondamentaux, à savoir que le syndicalisme est normalement considéré comme un strict outil de défense d'intérêts professionnels dans le cadre d'une entreprise et rien d'autre.
Mais puisque nous sommes en France, sous un régime caressant tout ce qui est révolutionnaire dans le sens du poil, les syndicats peuvent en pratique servir de faux-nez à des partis politiques qui ont du mal à recueillir par le mécanisme électoral l'adhésion d'un nombre important de Français à leurs idées parfois délirantes pour utiliser les minorités qu'ils parviennent à manipuler dans le monde du travail comme un bras armé leur permettant d'interférer directement dans le cadre politique, y compris sur des questions d'ordre sociétal qui ne les concernent en rien comme l'avortement ou le faux mariage.
Notons au passage l'incongruité du syndicalisme dans la fonction publique, qui peut voir ses partisans être amenés à s'opposer à leur patron qu'est l’État alors que cet État c'est aussi en partie eux-mêmes...
Pour ne pas parler du fait de la collusion entre un certain syndicalisme et une forme de politique, d'une masse importante de Français qui pèseront dans le débat théoriquement démocratique uniquement par fidélité clientéliste à ceux qui détiennent les cordons de la bourse et ont annoncé à qui ils l'ouvriraient de préférence.
Donc, au prétendu pays de l'égalité, la partie de la population qui n'est pas syndiquée et s'en tient au strict jeu démocratique est privée de fait du droit de recadrer un débat politique accaparé par des gens qui n'ont aucun droit pour cela et recourent à des méthodes relevant du chantage voire du terrorisme pour imposer de force un système quasi totalitaire.
Rédigé par : Exilé | 08 juin 2023 à 14:58
C'est quoi qu'on interdit aux magistrats ? de faire un bras d'honneur à Eric Dupond-Moretti ?
Rédigé par : Ellen | 08 juin 2023 à 11:24
Quand EDM aura fini de compter ses Rolex, il pourra peut-être se mettre au boulot !
Mais non, nous avons oublié qu'il est le ministre des taulards avec lesquels il joue au baby-foot en prison.
Attaque au couteau à Annecy : plusieurs enfants blessés
ce jeudi près d’un parc pour enfants. Un suspect a été interpellé.
"Plusieurs personnes ont été blessées par un homme armé d’un couteau près d’un parc pour enfants à Annecy (Haute-Savoie), ce jeudi vers 9h45. Quatre enfants et deux adultes seraient touchés, dont trois grièvement, avec un pronostic vital engagé. La préfecture de Haute-Savoie demande d’éviter les secteurs du jardin de l’Europe et le Pâquier." Le Parisien
Nous attendons donc le profil du "suspect".
Douce France sous Macron/Mélenchon : France des couteaux.
L’Europe ce « ventre mou » dixit les islamistes. On peut tous les massacrer y compris de jeunes enfants.
Arrêtons de veauter pour tous ceux qui laissent périr notre pays et nos enfants à présent.
« Si , confirmant l’information du Figaro, j’écris que c’est un demandeur d’asile syrien, c’est de l’information ? Si j’ajoute que l’on en peut plus, c’est de la récupération? Si je dis que la passivité complice est insupportable, c’est de l’exaspération ? » G W Goldnadel
https://twitter.com/GWGoldnadel/status/1666734507997777927
À l'Assemblée nationale, une minute de silence hypocrite pour toute réponse.
Les magistrats devraient enfin revoir leur copie.
Drame d’Annecy : Ce gouvernement serait pleinement responsable, si ce barbare figure sur les listes de répartition des migrants à travers la jadis paisible France, pour désengorger la capitale de la dingo Hidalgo en vue des JO 2024 !
Dans les attaques au couteau, les victimes sont toujours blanches. Un héros a sans doute sauvé une femme et son enfant en poussette car le tueur était très proche de la poussette.
https://twitter.com/DamienRieu/status/1666773153262059521
Rédigé par : Isabelle | 08 juin 2023 à 11:09
Nos magistrats sont des fonctionnaires donc ils se réservent le droit de juger « Outreau » ou pas assez.
C’est sûr qu'un fonctionnaire de la magiscrassure c’est le genre de personnage qui tire un pays en avant : insécurité record, crimes records, squats records, attaques agressions records, vols, viols, écoles lycées menacés par des bandes d'intouchables vivrensemblistes remplacistes.
Ça crée combien d’emplois un magistrat fonctionnaire ? Et lesquels ? Fonctionnaires dealers ? Fonctionnaires casseurs ? Fonctionnaires black blocs ?
Tous les autres fonctionnaires vivent en autarcie dans des bureaux chauffés en hiver, café chaud pause le matin.
Bureaux climatisés en été, absentéisme record, toujours à braire comme des gronânes dans la rue de Nation à République : « y en a vouloir des sous, sinon… » !
Ça se reproduit, beaucoup de fonctionnaires engendrent des fonctionnaires, l’horizon est tellement dégagé...
Ça donne des leçons du haut de leur incapacité à créer la moindre richesse, sauf à faire venir des milliers de vrais « richesses » chances pour la Ceufran, importées dans nos banlieues, villes, communes, villages, créateurs surdoués en zones de crimes et de deals trafics de drogue, etc.
C’est très rigolo à étudier un fonctionnaire, ça envoie des contraventions à des mecs roulant à 160 avec des tracteurs sur l’autoroute mais surtout pas aux rodéosistes arabistes maghrébistes zéribistes francéééé. éés qui foncent dans les foules à 100 à l'heure.
Ça envoie en tôle des gens qui ne sont coupables de rien, mais c’est plein de suffisance et de morgue le fonctionnaire, ça y en a plein d'accidents du travail les fonctionnaires : arthrose du clavier, ampoules aux doigts, ressort de stylo planté dans l'oeil, torticolis dus à la surveillance excessive de la pendule d'heure de sortie…
Vivent les fonctionnaires !
Rédigé par : sylvain | 08 juin 2023 à 09:22
Les magistrats autorisent-ils ce qu'"ils" s'autorisent ?
On pourrait penser que, s'ils ne le leur autorisaient pas, ils ne pourraient pas se l'autoriser.
Il en va de l'autorité de la chose jugée, et du devoir de réserve comme condition d'indépendance de la Justice.
Apparemment, seuls quelques-uns sont libres de toute attache, la paille de ce constat dans l’œil des autres est bien la poutre vicieuse de tous les dysfonctionnements.
Rédigé par : Aliocha | 08 juin 2023 à 09:21
@ Marcel P
"Amusante proposition que d'élire les magistrats. On est tellement content de nos élus en France qu'on sera ravi d'avoir des Antoine Léaumont, Martine Tondelier, Louis Boyard, Eric Piolle, j'en passe et des meilleures, rendant Justice."
Il y a plein de moyens d'éviter le n'importe quoi que vous décrivez. On peut par exemple exiger un diplôme de droit. Cela exclura direct des Louis Boyard. Pas forcément des Eric Piolle, mais, là, ce serait un choix.
De manière générale, je ne trouve pas l'idée d'élire des magistrats (pas tous) si absurde que cela: quand je vote pour un législateur, je vote pour un bonhomme qui n'aura pas la main trop lourde ; quand je vote pour un procureur, je vote plus facilement pour un bonhomme qui a la main lourde, vu qu'il est en charge de l'exécution de la loi et non pas de l'élaboration de la loi.
Au final, l'élection de procureurs régionaux ou départementaux aurait plutôt à mon sens pour effet de favoriser un esprit droitier. Car, tant qu'on ne vote que pour des législateurs, la nature de leur charge a tendance à empêcher qu'on vote pour des bonshommes qui auraient la main lourde.
Voter pour un législateur à la main lourde, c'est souvent voter pour un idéologue. Voter pour un procureur à la main lourde, c'est donner au procureur la légitimité de faire son boulot.
Je préfère donner de la légitimité à un procureur pugnace qu'à un idéologue moralisateur.
Rédigé par : F68.10 | 08 juin 2023 à 08:27
Si d'autres se demandent le sens du mot honoraire, le dictionnaire est un bon point de départ.
honoraire, adjectif :
1. Qui, ayant cessé d'exercer une fonction, en garde le titre et les prérogatives honorifiques.
Professeur honoraire.
2. Qui, sans exercer la fonction, en a le titre honorifique.
Président honoraire d'une société.
Amusante proposition que d'élire les magistrats. On est tellement content de nos élus en France qu'on sera ravi d'avoir des Antoine Léaumont, Martine Tondelier, Louis Boyard, Eric Piolle, j'en passe et des meilleures, rendant Justice.
Patrice Charoulet voudrait que les magistrats n'aient pas le droit de se syndiquer. Pourquoi les agents RATP auraient ce droit ? Et pourquoi donc donner ce droit aux employés des sociétés de péage ? Voilà un projet intéressant. À se demander, si parfois, dans les commentaires de ce blog, on s'intéresse vaguement au concret et au réalisable. Dans un monde où l'on n'arrive pas même à empêcher un mur des cons, certains pensent qu'on est au stade où l'ont peut abolir un droit antérieur à la date de naissance du plus ancien des contributeurs. Ridicule.
Mais c'est vrai que tant qu'on débat de projets sans queue ni tête, on est inoffensif.
Rédigé par : Marcel P | 07 juin 2023 à 22:40
"...à dire vrai, j'estime qu'on n'a rien à interdire aux magistrats" (PB)
Rassurez-vous, Monsieur Bilger, ils s'autorisent tout, même un "Mur des Cons". Il ne faut pas oublier qu'il y a l'outrage à magistrat qui les protège aussi. Non seulement rien ne leur est interdit mais ils s'autorisent le pire, l'incompétence la plus notoire qu'ils ne paient jamais. Combien d'innocents ont été condamnés par des tribunaux dirigés par des magistrats incompétents ? Combien de ces juges ont-ils été alors poursuivis pour faute grave ? Il est tout aussi vrai qu'il est interdit de juger les juges, et c'est bien dommage.
Rédigé par : thierry bruno | 07 juin 2023 à 21:23
Écoutez, je pense qu'on va mettre tout le monde d'accord. Je réitère ma vieille revendication qui me paraît couler de source : il faut retirer le droit de vote aux fonctionnaires. Dont les magistrats, bien entendu.
Je crois que je n'ai pas besoin d'expliquer à nouveau pourquoi ; nous sommes entre gens intelligents, ici.
À plus forte raison, les fonctionnaires devraient-ils avoir interdiction absolue d'exprimer des opinions politiques. Les magistrats plus encore que les autres, bien entendu.
Comme on n'est pas des bœufs, on pourra faire une exception pour les magistrats à la retraite (appelés dans notre pays, de façon incompréhensible, "magistrats honoraires" -- c'est à dire que lorsqu'ils étaient en activité, ils n'étaient pas honorables ?) ; ou plus exactement, ceux d'entre eux qui ont un blog TypePad, et qui président un Institut.
La seule alternative que j'entrevois est celle préconisée par Claude Luçon : les juges et procureurs se soumettent à l'élection au suffrage universel. À partir de là, ils deviennent des hommes politiques, et le droit à la prise de position politique leur revient naturellement.
Cela implique que les citoyens puissent les renvoyer à leurs foyers, si leur opinion politique les défrise.
En revanche, le régime beurre + argent du beurre + main aux fesses de la crémière qui prévaut actuellement me paraît pousser un peu mémé dans les orties.
Récapitulons : statut de la fonction publique qui rétablit les privilèges de la noblesse, alors qu'on nous beurre la tartine avec les Valeurs de la R-r-r-république ; droit à se syndiquer ; tolérance des syndicats politiques ; négation de la volonté populaire exprimée par le suffrage universel, par le biais du gouvernement des juges (Conseil constitutionnel, Conseil d'État...) ; mécontentement général de la population face aux prestations de la justice, quelles qu'en soient les raisons ; et il faudrait en plus accorder aux magistrats le droit à l'expression politique ?
Pour répondre à votre question : pourquoi interdire aux magistrats ce que chaque jour "ils" s'autorisent ? Parce que les uns sont élus (et donc peuvent être renvoyés par les citoyens si ces derniers pensent qu'ils en prennent trop à leur aise), et que les autres sont employés par le secteur privé (et donc peuvent être licenciés par leur patron dans le même cas).
Cela laisse de côté les intellectuels-fonctionnaires, pour lesquels je renvoie au début de mon commentaire.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 juin 2023 à 20:29
Il ne me gênerait pas que les magistrats n'aient plus le droit de se syndiquer, comme les militaires.
Vous ne semblez guère apprécier le ministre de la Justice. Moi, je n'ai pas d'avis sur lui. Au demeurant, étant de plus en plus macroniste, je n'éprouve aucune envie de décrier les ministres actuels. Les décrier, c'est faire le lit des successeurs... lepénistes. Je ne suis pas pressé de les voir arriver.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 07 juin 2023 à 20:29
@ Isabelle | 07 juin 2023 à 17:48
"Dans un lycée de Marseille, une crise a éclaté il y a un peu plus d’un an, après que plusieurs lycéennes ont pu entrer dans l’établissement en abaya.
Jusqu’à ce jeudi dernier, où une cinquantaine d’adultes se sont invités dans le bureau du proviseur. Ben voyons !"
Bravo mille fois bravo aux islamistes, ils ne font qu'appliquer le programme de Macronéron du grand remplacement, de quoi vous étonnez-vous ? On a voté pour !
J'espère que d'autres lycées dans tout le pays connaîtront le même sort !
Arrêtez de stigmatiser ces islamistes, il y a un danger bien pire encore : l'extrême droite, Zemmour, Le Pen, vous n'avez pas appris la leçon !
BEN VOYONS !
Rédigé par : sylvain | 07 juin 2023 à 19:48
Tant qu'il y aura des magistrats, il y aura des îles.
Pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire, comme des garnements à la cantoche, se renvoient souvent le petit pois du magistère de la parole, comme une boulette de pain dans la figure.
Ils se menacent de l'œil, se jettent des regards noirs depuis leur quai respectif, se croisent, debout ou sur des chaises à porteur sans se saluer sous le toit du pont des soupirs.
Plus grand-chose ne fait continent commun dans le monde politique et civil d'aujourd'hui.
Le pouvoir législatif, depuis longtemps racheté par les journaux adeptes d'un sensationnalisme qui se photographie chaque jour dans l'hémicycle, rêve d'une "quatrième île" où il déciderait seul de la loi littoral, ou même d'autres propositions et projets, plus généralistes.
C'est ce que nous démontrèrent, en long, en large et en travers, les cinémas français et italien de l'entre-deux-guerres froides avec leurs films de prétoire et leurs tragiques biographies de juges assassinés.
Le ministre Dupond-Moretti semble faire de plus en plus tache dans le tableau, c'est exact.
La parole raréfiée et semi-cachée du SM qui pilorisait les "Cons" sur un mur est devenue prophétique, nous sommes tous des Fédérés sur ce mur, maintenant, le syndicat l'a bien compris, les fustigés leur tendaient un miroir, ils sont dorénavant eux aussi sur la photo.
Comme le sont ces hommes politiques en retraite, voire à l'affût - par exemple en plein cœur de cet interlope port du Havre où depuis 2016 suinte l'angoisse du retour annoncé d'un fantôme -, qui nous narguent avec la terrible perspective d'une tentation de Venise, ces néo-Mitterrand et ces Juppé-spontanés de 2023, parquetiers de la lagune qui, désaffichés du mur, veulent tout remettre à plat des marées soulevées par un tout-puissant et invisible Doge élyséen, les pieds et les petits pois mouillés dans l'eau de l'Aqua alta parfois jusqu'à la ceinture, dans l'attente d'un vapeur ou l'espoir d'une passerelle, guettant la quête d'un rappel à la loi dirigé vers le maître de la mer qui les plaque à sa surface comme de simples noms vulgaires.
Rédigé par : xavier b. masset | 07 juin 2023 à 19:42
Que font EDM et Pap Ndiaye à la tête de l'Etat ? rien.
Dans un lycée de Marseille, une crise a éclaté il y a un peu plus d’un an, après que plusieurs lycéennes ont pu entrer dans l’établissement en abaya.
Jusqu’à ce jeudi dernier, où une cinquantaine d’adultes se sont invités dans le bureau du proviseur. Ben voyons !
Les islamistes vont bientôt prendre le pouvoir à l’Education nationale. Personne ne réagit, les pouvoirs publics, la police, la justice et le ministère de Pap Ndiaye sont anesthésiés.
Pendant ce temps, l’islam s’infiltre dans tous les rouages de nos services régaliens (justice, Education nationale) et on laisse faire.
https://twitter.com/le_Parisien/status/1666327872875659264
Rédigé par : Isabelle | 07 juin 2023 à 17:48
On ne voit effectivement pas de nos jours en vertu de quelle prétendue obligation de réserve des fonctionnaires respectée par personne, les magistrats n'auraient pas le droit d'exprimer, avec modération toutefois, une opinion politique.
En revanche, ils doivent en faire abstraction devant l'intention du législateur dans l'application du droit même si elle ne leur convient idéologiquement pas.
Or trop souvent ce n'est pas le cas ainsi que le prouvent les décisions de réforme et de cassation, ce qui, lorsque la faute de jugement est d'évidence volontaire, devrait conduire leurs auteurs en prison, de même que ceux qui ne les dénoncent pas, sans parler des cas de connivence et fraternités qui ne relèvent pas du sujet, le tout en représentant probablement quelques milliers.
Si bien que les syndicats de la magistrature devraient par exemple s'insurger à grand bruit contre la harangue de Baudot et ses adeptes.
Bien au contraire, on peut se demander si ce n'est pas elle qu'il faut prôner lors de l'oral du concours d'entrée à l'ENM.
Nous aimerions entendre sur ce point, l'avis des gens du sérail qui s'expriment sur ce blog.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 juin 2023 à 17:40
Votre citation du Figaro, Monsieur Bilger, est effectivement source d'interrogation sur les sous-entendus du garde des Sceaux : « Pourtant le garde des Sceaux a décidé de questionner le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) "sur les limites de la liberté d'expression des magistrats". Plus précisément, il a formulé cette appréciation : "...les formes de plus en plus diverses que revêt l'expression publique, individuelle ou collective, de magistrats à l'occasion d'audiences solennelles, ou encore par le biais de l'expression syndicale, peuvent parfois, pour l'opinion publique, interroger le respect des obligations de réserve et de neutralité". »
Autant l'on peut s'interroger sur la neutralité des membres du Syndicat de la Magistrature, autant la généralisation du questionnement du ministre à l'ensemble des magistrats pose effectivement problème.
Il suffit de lire l'article que consacre Wikipédia au SM pour connaître la genèse et l'orientation politique d'extrême gauche initiale et encore actuelle de ce syndicat (https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicat_de_la_magistrature).
Certes l'on aurait pu espérer que les magistrats eussent pu statutairement voir leur devoir de réserve ressembler à celui des militaires. Or, ce n'est pas le cas et il est impossible de leur imposer à présent de telles limites. Il ne peut leur être imposé que les seules limites de la neutralité politique dans leur expression publique hors enceinte des palais de justice.
En revanche, vouloir leur imposer des limites d'expression lors des audiences solennelles témoigne d'un désir masqué de les bâillonner jusques et y compris dans leurs tribunaux. Or, la tradition française est bien que, dans ces enceintes, si la plume est serve, la parole est libre.
L'un des moments les plus emblématiques de cette liberté de parole a été en 1962 celui des procès des généraux Salan et Jouhaud. Les consignes (de mémoire) écrites données au Parquet du Haut Tribunal militaire étaient bien de requérir la peine de mort. En ce qui concerne le général Salan, selon l'adage précité, la peine de mort n'a pas été requise au grand dam du Général et le général Salan n'a pas été condamné à mort. Quant au général Jouhaud, condamné à mort alors que le chef de l'OAS ne l'avait pas été, le général de Gaulle s'est trouvé contraint de lui accorder la grâce présidentielle et de commuer sa peine.
Alors, tandis qu'Acquittator a toujours joué, voire souvent abusé, de sa liberté de parole comme avocat, le voir à présent prétendre limiter la parole des magistrats est assez savoureux !
Rédigé par : Robert | 07 juin 2023 à 16:53
Monsieur Bilger,
« J'estime qu'on n'a rien à interdire aux magistrats »
Le citoyen n'a-t-il pas le droit de demander des comptes à tout agent public, ce qu'un magistrat est également ?
Un magistrat qui juge après avoir fait des déclarations politique sur le sujet qu'il juge, cela ne pose aucune question pour vous ?
Vous n'étiez pas, alors en exercice, dans le corporatisme niais. Pourquoi voulez-vous désormais tout permettre - et donc permettre le fameux mur des cons ?
Ce mur des cons ne doit-il pas être interdit ?
Rédigé par : Marcel P | 07 juin 2023 à 12:54
Pour le péquin que je suis je dirais que l’image du magistrat est confuse. D’un côté, son action permet notre liberté et je suis persuadé même si je l’ignore que beaucoup d’entre eux travaillent en permanence au-delà de notre humanité, je pense à cette brigade des mineurs de Marseille. De l’autre, je suis disons un tantinet mal à l’aise avec ces syndicats réels ou supposés et sans doute une indépendance sous contrôle du pouvoir politique, mais comment faire.
Si je possédais une baguette magique elle serait consacrée en priorité à mettre de l’ordre dans les prisons et à refondre le barème des peines. Par exemple, le péquin s’interroge à juste raison sur la justice réservée à ces enfants victimes de harcèlement.
Ensuite, que chaque élu qui passe par la moulinette de la justice soit suspendu puis inéligible à vie en cas de condamnation, c’est je pense la base du système judiciaire.
Rédigé par : Louis | 07 juin 2023 à 10:42
« Pour ma part, en conclusion, à dire vrai, j'estime qu'on n'a rien à interdire aux magistrats, surtout pas ceux qui n'ont jamais respecté la réserve ministérielle et/ou présidentielle, mais qu'au contraire ceux-ci sont beaucoup trop frileux, si peu pugnaces, trop rares dans leurs ripostes et leurs contradictions. » (PB)
Il me semble que les magistrats, de par les pouvoirs dont ils disposent, devraient faire preuve d’un plus grand devoir de réserve dans la vie publique. Ceci au moins le temps pendant lequel ils sont en exercice. Ensuite, la retraite venue, ils peuvent bien évidemment s’exprimer sur les plateaux télé et sur leur blog, ainsi que le fait abondamment Philippe Bilger.
On peut toutefois regretter la propension de notre hôte à un corporatisme un peu trop appuyé…
Rédigé par : Achille | 07 juin 2023 à 07:51
ENM, école de formation de juges gauchistes, l’exemple le plus frappant : le SM mur des cons, une mafia extrême gauchiste, une institution « black bloc » dont le but, comme les casseurs du même nom, est de déstabiliser la République, créer désordre, anarchie et chaos : multirécidivisme, relaxes de délinquants et criminels, impunité programmée, leur lutte contre le RN étant leur seule mission, ils s'asseoient et bafouent allègrement les lois dont ils ont en charge l’application pour protéger la société.
Ces juges sont eux-mêmes des délinquants soutenus par la gauche et le pouvoir actuel.
Si nos magistrats dans leur immense majorité faisaient le travail pour lequel ils sont payés, la criminalité chuterait de moitié en quelques mois.
Mais personne ne peut nier que la justice est dans son ensemble ultragauchisée anti-flics, anti-autorité, 68-tarde, et qu'elle se préoccupe davantage du bien-être de la racaille que des victimes.
Il y a bien longtemps que représenter la justice sous la forme d'une femme, les yeux bandés et tenant une balance, fait rigoler tout le monde.
Inutile de faire de grandes thèses et d'interminables débats pour constater que notre justice est complètement pourrie : une mafia de malfrats ensoutanés très dangereux qui s'acharneront de préférence sur les victimes que sur l‘agresseur, tous les faits divers le prouvent.
EDM a donné une image répugnante de cette institution en faisant les yeux doux aux criminels et en profitant de son poste pour faire la chasse au RN dans le Nord, un fiasco absolu, une claque magistrale qui a renforcé le parti de MLP.
Le RN vous remercie cher EDM !
Rédigé par : sylvain | 07 juin 2023 à 07:41
"...j'estime qu'on n'a rien à interdire aux magistrats, surtout pas ceux qui n'ont jamais respecté la réserve ministérielle et/ou présidentielle..." (PB)
Il existe une différence fondamentale : les ministres et présidents ne sont que pour un temps limité en fonction et par notre volonté, les magistrats sont là pour toute une longue carrière et nous ne pouvons rien faire pour les renvoyer chez eux par un vote !
Voilà pourquoi les magistrats, comme les militaires de carrière, ont un devoir de réserve !
Sinon il faut qu'ils soient élus, alors, et seulement alors, ils pourront exposer leur penchant politique !
Les magistrats nous représentent, nous, citoyens, en principe, pourtant ils nous sont imposés, pas les politiciens !
Rédigé par : Claude Luçon | 07 juin 2023 à 00:32