Entre tradition et nouveauté, la plupart de nos présidents de la République ont eu du mal à opérer une synthèse satisfaisante pour leurs concitoyens.
Après Charles de Gaulle et Georges Pompidou (un grand président mort trop tôt), ils ont tenté de satisfaire, chacun à sa manière, rupture et sauvegarde, classicisme et originalité. Il serait facile de le démontrer pour Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. À des degrés divers mais pour l'ensemble de ces mandats, la mue était difficile à réaliser entre le chef d'Etat qu'attendaient les Français et celui que chaque personnalité rêvait d'être.
Mais il me semble qu'Emmanuel Macron bat tous les records sur ce plan. Son premier mandat, comme la première année du second, me paraissent en effet gangrenés par l'envie maladive de surprendre. Depuis sa réélection en particulier, on peut avoir l'impression qu'il cherche à gagner en inattendu ce qu'il a perdu en majorité. Comme si le singulier était destiné à le consoler de la perte de la majorité absolue. Et à nous étonner plus qu'à nous convaincre et nous mobiliser.
De quelque côté qu'on se tourne, la propension du président de la République à ralentir quand on le souhaite rapide, à être indulgent quand on le voudrait sévère, à laisser les ministres et les choses en l'état quand on aspirerait à une verticalité décisive, à changer de conviction au fil des jours, des tactiques et des rapports de force alors qu'on l'aimerait fermement campé sur un socle stable et sincère, est éclatante. Elle le constitue tel un fugitif permanent de lui-même et un créateur d'étonnements pour les citoyens. À force de ne jamais être là où l'attend, il a perdu le bénéfice de la surprise. Il est tombé dans l'ennui d'une posture dont l'invention n'est plus spontanée, mais programmée : l'incongru est roi.
Certes j'admets volontiers que la politique est un art. Elle exige un talent capable de s'adapter à la réalité dans toutes ses évolutions. Mais, par exemple, n'y a-t-il pas, dans la volonté persistante du président de ne pas tirer les leçons de certains échecs gouvernementaux ou ministériels et de maintenir contre toute attente la Première ministre (les dernières supputations la voient remplacée par Gérald Darmanin) et certains ministres, différant le remaniement comme s'il jouait avec les nerfs de son peuple, une obsession de ne pas réagir comme ses prédécesseurs et de damer le pion à ceux qui prétendraient savoir lire dans ses pensées ?
À un certain degré de contradiction avec le sentiment populaire majoritaire, la pratique d'un président ne relève presque plus de sa liberté mais d'une forme de sadisme républicain désireux seulement de se distinguer par la déception qu'il inspire.
Dans un registre mineur, alors que comme chaque année la France aura un invité d'honneur pour le 14 juillet, le président de la République a décidé de ne pas respecter la tradition - il l'a déjà transgressée - de l'entretien du 14 juillet. Il avait pourtant promis de s'exprimer en ce jour de fête nationale et on aurait pu espérer que cet engagement serait tenu et que cette normalité républicaine serait contagieuse pour mettre en état de tranquillité un pays sorti de ses gonds.
Mais non. Dans quelques jours il se livrera à cet exercice ou communiquera d'une autre manière. Alors que cette période, précisément parce qu'elle est désordonnée, instable et violente, aurait appelé le retour d'une accalmie, d'une habitude démocratique d'écoute, de dialogue et d'apaisement, le président, selon son bon plaisir, a raisonné à l'inverse. Et je pense qu'il a tort. On ne peut pas toujours prendre prétexte de situations bouleversantes pour s'interdire l'exigence de sérénité. Il y a une puissance, dans les rituels respectés, qui mettent de l'ordre et de l'espoir dans les temps, aussi troublés qu'ils soient.
Je pourrais aussi, au risque de lasser, considérer comme une pratique présidentielle bizarre le fait de garder près de soi à l'Elysée ou au gouvernement des personnalités mises en examen, notamment Thierry Solère qui traîne la bagatelle de 13 mises en examen, ce qui ne gêne apparemment pas Emmanuel Macron.
Dans cet entêtement qui récuse les conclusions que le bon sens privilégierait, faut-il remarquer une obstination qui ne veut rien se laisser imposer, surtout pas l'opinion dominante du profane, ou un tempérament ludique qui trouve son plaisir à faire des pieds de nez à la morale et à la décence républicaine ?
Il serait navrant en tout cas que le cercle des courtisans autour du président le conforte dans cette conception du pouvoir en félicitant sa personnalité d'être aussi atypique. Ce n'est pas faire injure à Emmanuel Macron que de vouloir pour la France, en 2027, quel que soit son successeur, une brillante normalité.
J'ose croire que ce sera possible.
@ Achille | 19 juillet 2023 à 08:17
"....j’étais à peu près sûr qu’Emmanuel Macron renouvellerait sa confiance à Élisabeth Borne."
Bravo à notre brillant politologue prédicateur qui avait prévu la victoire de Borne après que celle-ci soit réélue.
Moi, politologue d'opérette, j'avais prévu la victoire de Marine Le Pen avant que celle-ci soit désélue.
Rédigé par : sylvain | 19 juillet 2023 à 09:34
« Emmanuel Macron : la monotonie de la surprise à tout prix... »
Sans être un de ces éminents politologues ou présumés tels qui parcourent tous les plateaux télés et les chaînes de radio, j’étais à peu près sûr qu’Emmanuel Macron renouvellerait sa confiance à Élisabeth Borne.
Donc pour moi, il n’y a pas eu de surprise.
Belle leçon d’humilité pour ces experts qui tous les jours sur CNews et ailleurs nous font part de leurs prédictions, pas toujours bien inspirées, prononcées sur un ton qui n’admet aucune réplique.
Qu’ils se rassurent, le ridicule ne tue pas, surtout quand il s’agit de politique. Enfin il ne faut pas trop en abuser quand même ! :)
Rédigé par : Achille | 19 juillet 2023 à 08:17
Ce blog a de la chance d'avoir Patrice Charoulet.
Ce sieur permet de comprendre comment, tel Le Maire, des gens ancrés et fidèles à leur famille politique finissent par tourner leur veste.
En même temps il y a une certaine cohérence, soutenir la politique de ruiner le pays en profitant des efforts faits par le prédécesseur qui du fait de sa parcimonie à la dépense publique a assaini une situation qui l'a conduit à ne pas pouvoir se représenter.
Qui peut nier sur ce blog que Macron, aidé par Le Maire, est le pire gaspilleur des présidents français ?
Alors certes parfois il y a de bonnes choses... parfois.
Rédigé par : stephane | 17 juillet 2023 à 22:30
@ Exilé | 17 juillet 2023 à 13:42
"Le journaliste états-unien Max Blumenthal à l'ONU."
1. États-unien : si vous voulez être crédible, parlez français, pas communiste : on dit le journaliste américain.
2. À l'ONU : vous n'en savez rien. Le site québécois inconnu auquel vous renvoyez omet soigneusement de préciser dans quel contexte il se serait exprimé à l'ONU : il ne précise ni la date, ni le lieu, ni l'organe de l'ONU où cette intervention aurait eu lieu (l'ONU est une organisation gigantesque, "l'ONU" ça ne veut rien dire), ni à quel titre et dans quel cadre il l'aurait fait, ni ne fournit de lien vers l'ONU ou un média crédible.
Tel que publié, il peut fort bien s'agir d'un montage.
Même si l'intervention est authentique, le fait qu'elle ait eu lieu "à l'ONU" ne lui apporte aucune crédibilité : il ne s'agit ni d'un rapport de l'ONU, ni d'une résolution de l'ONU.
Quantité de gens énoncent des montagnes de sottises à l'ONU. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov intervient régulièrement devant le Conseil de sécurité de l'ONU, et y enfile les mensonges les plus énormes.
Êtes-vous en train de nous dire que les journalistes ne mentent jamais ? Quelle rédaction au bilan vérifiable a validé les propos de ce "journaliste" ? Aucune, visiblement.
3. Max Blumenthal est journaliste, si l'on veut, mais c'est surtout un agent de désinformation russe manifeste, ouvert, déclaré. C'est le porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe lui-même qui le dit :
"Le 29 juin 2023, une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la fourniture d'armes à Kiev s'est tenue à l'initiative de la Russie. En tant qu'intervenants de la part de la société civile nous avons invité les journalistes Max Blumenthal (États-Unis) et Chay Bowes (Irlande)."
Et Maria Zakharova, la célèbre menteuse qui passe son temps à insulter l'Occident du haut de sa tribune de porte-parole de Sergueï Lavrov, qui est lui-même le porte-voix de Poutine, reproduit, sur le site du gouvernement russe, les mensonges que ses services ont mis dans la bouche de leur laquais le "journaliste" Max Blumenthal.
Radio Moscou aussi employait des "journalistes". Rossiya 1 aussi emploie des "journalistes". RT aussi emploie des "journalistes".
Et parmi eux, tiens donc ! Max Blumenthal, "journaliste", comme vous dites, qui est "états-unien" quand ça vous arrange.
Max Blumenthal a été invité en 2015 à la fête d'anniversaire de RT à Moscou, à laquelle participait Vladimir Poutine. En 2017, il a nié que RT soit un canal de propagande russe. Il intervient aussi fréquemment sur Sputnik, l'autre grande chaîne de désinformation russe à l'intention de l'Occident.
Mais ça ne lui suffit pas : on le trouve aussi sur Press TV, la chaîne de propagande de la dictature islamique iranienne, et sur CGTN, la chaîne de propagande de la dictature communiste chinoise.
En 2022, le "journaliste" Max Blumenthal a prétendu que le bombardement par l'aviation russe du théâtre de Marioupol, où s'étaient réfugiés des centaines de civils ukrainiens, avait été commis en réalité par le bataillon Azov.
Il n'a, évidemment, fourni aucune explication crédible de son accusation (formulée hypocritement sous forme d'interrogation) selon laquelle des soldats ukrainiens auraient délibérément massacré des femmes et des enfants ukrainiens. Pas plus qu'il n'a fourni de preuve de ses allégations. Il n'a pas non plus expliqué pourquoi il se sentait obligé de répercuter le mensonge répandu par les autorités russes à cette occasion.
Plus c'est gros, plus ils osent. C'est votre cas également.
Au fait, je croyais que vous étiez opposé à l'immigration de masse ? Max Blumenthal a écrit plusieurs articles critiquant la lutte contre l'immigration aux États-Unis. C'est quand ça vous arrange...
Je vous invite à prendre connaissance de toute la palette d'activités du militant gauchiste américain Max Blumenthal, porte-parole des trois grandes dictatures de la planète. Qui ne ratent pas une occasion d'exprimer leur haine de l'Occident -- dont la France fait partie, il faut apparemment le rappeler sans cesse à tous les rouges-bruns qui tentent de nous enfumer ici.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 juillet 2023 à 20:20
@ Exilé | 17 juillet 2023 à 13:42
Inutile de se battre contre des têtus-obtus, BFM TV leur a mis dans la tête toutes les fausses nouvelles possibles et imaginables sur la guerre du Donbass ; guerre qui se limite au Donbass qui a déclaré son indépendance vis-à-vis de l'Ukraine et qui est épaulé par les forces russes pour maintenir cette indépendance hautement méritée.
Ils ne veulent rien entendre ni lire les faits qui sont expliqués par de nombreux journalistes et chroniqueurs dans le monde...Non, il n'y a que Macron qui a une parole divine, étant lui-même un serviteur de Biden.
Même lorsqu'on leur dit que cette guerre (voulue par les USA) est déraisonnable et va entraîner obligatoirement une guerre mondiale et que cette guerre mondiale nous ne la voulons pas...on vous rétorque que vous devriez recevoir des bombes sur la tête cela vous ferait du bien.
Nous sommes donc des complotistes, islamistes, communistes, racistes etc.
Nous ne les convaincrons pas, ils ne nous convaincront pas... En attendant, Macron livre gratuitement des armes à Zelensky et il se pourrait qu'elles nous retombent sur la tête un jour où l'autre...
La bêtise n'a pas de limite, comme la psychopathie de Marchenoir.
Rédigé par : Ugo | 17 juillet 2023 à 19:56
@ Jove | 17 juillet 2023 à 15:53
« C'est quand même marrant ! On vous répète à longueur de temps (ici comme dans les médias mainstream) la Vérité et vous continuez à croire à des fadaises. »
C'est curieux, j'ai de plus en plus l'impression de vivre actuellement dans ce qui fut jadis la France une réédition de « 1984 » d'Orwell, avec son langage inversé », ses « deux minutes » de la haine et son « ministère de la Vérité »...
Rédigé par : Exilé | 17 juillet 2023 à 19:47
@ Exilé | 17 juillet 2023 à 13:42
Vous pouvez relayer toutes les demi-vérités, approximations et même mensonges, vous ne pourrez pas occulter l'invasion des chars russes dans un pays qui possède drapeau, hymne et identité culturelle. Les Ukrainiens sont des Cosaques, ils ont toujours refusé l'assimilation que ce soit par les fervents nationaux-socialistes (nazis) ou par les socialistes soviétiques.
De plus, comme l'a justement expliqué Robert Marchenoir, Biden, Macron et Zelensky n'étaient pas au pouvoir quand les chars russes ont passé la frontière ukrainienne de la République du Donbass.
Rédigé par : vamonos | 17 juillet 2023 à 16:14
@ Exilé | 17 juillet 2023 à 13:42
Votre lien est du pipeau. Encore un journaleux à la botte de Vlad.
C'est quand même marrant ! On vous répète à longueur de temps (ici comme dans les médias mainstream) la Vérité et vous continuez à croire à des fadaises. C'est désespérant.
Rédigé par : Jove | 17 juillet 2023 à 15:53
@ Vamonos | 15 juillet 2023 à 16:54
« Ugo est le nouveau troll qui s’y colle pour détourner l’attention. »
Je sais qu'à notre époque remettre les pendules à l'heure et corriger les idées reçues est très mal vu et est considéré comme du complotisme ou du « trollisme » et est passible d'une véritable chasse aux sorcières, mais veuillez me permettre de joindre au dossier une pièce sur la genèse des causes initiales de la guerre en Ukraine et de son entretien à des fins troubles évoquée de façon remarquable par le journaliste étasunien Max Blumenthal à l'ONU :
https://les7duquebec.net/archives/284388
Rédigé par : Exilé | 17 juillet 2023 à 13:42
« Je pourrais aussi, au risque de lasser, considérer comme une pratique présidentielle bizarre le fait de garder près de soi à l'Elysée ou au gouvernement des personnalités mises en examen, notamment Thierry Solère qui traîne la bagatelle de 13 mises en examen, ce qui ne gêne apparemment pas Emmanuel Macron. » (PB)
Mais enfin Monsieur Bilger, vous un homme de loi, vous en oubliez même la présomption d’innocence. On ne peut plus se fier à personne.
Pourquoi voulez-vous que notre président se sépare d’amitiés aussi profitables ?
Je propose qu’à la place de mises en examen on dise 13 casseroles et qu’en fin d’année on regarde qui a la plus grosse batterie de cuisine.
Rédigé par : Alain | 17 juillet 2023 à 11:54
« Emmanuel Macron : la monotonie de la surprise à tout prix... »
Les médias eux aussi sont pour la monotonie. Celle qui consiste à inviter « les bons clients » qui permettent d’avoir de l’audience.
Aujourd’hui ils ont fait très fort !
- France Inter : Aurélie Trouvé, députée LFI (ils auraient pu trouver mieux !)
- BFM : Sandrine Rousseau (inutile de la présenter on la voit partout)
- LCI Manuel Bompard : le premier porte-flingue de J-L Mélenchon
- Europe 1 : Manon Aubry. Eh oui! Qui a dit qu’à Europe 1 c’était un repaire de l’extrême droite ? :)
Rédigé par : Achille | 17 juillet 2023 à 09:51
Je suis surpris que personne, sur aucun site, blog et même lors des débats sur les chaînes infos, n’ait fait un commentaire sur deux faits hallucinants et humiliants passés dernièrement, vus par tous les Français et même le monde entier.
L’ un, lors de l’hommage à Léon Gautier : le président Macron traître à la France, dont la mission est de détruire notre nation en collaborant et organisant son invasion par des hordes et meutes de barbares arabo-africains criminels impunis, rendant hommage à ce grand résistant Léon Gautier qui, en bon Français fier de son pays, s’est battu contre les envahisseurs de son époque.
L’anti-France de Macron salissant la main du patriote Léon Gautier.
L’autre, tout aussi cocasse, lors du défilé du 14 Juillet depuis sa tribune, le matamore fier et dominateur se délectant du spectacle des militaires zombies soumis couchés rampant sous ses fourches caudines.
Se vanter en plus d’avoir maté les émeutiers, ça vire à la pantalonnade ; ben non mister Macron, les émeutiers s’arrêtent « d’émeuter » quand eux-mêmes le décident et les reprendront quand ils voudront ; la France, Macron, police justice ils s’en tamponnent les coquillettes, ce sont eux les vrais maîtres du pays.
Rédigé par : sylvain | 17 juillet 2023 à 09:21
@ Ugo | 15 juillet 2023 à 11:43
"Monsieur Marchenoir, inutile de m'injurier comme vous l'avez fait lors du précédent billet et de vous exciter comme d'habitude..."
Attendez... je pensais que vous aviez promis de m'ignorer... il semble que je vous obsède. C'est très curieux, cette façon d'aboyer de façon préventive à l'intention de contradicteurs hypothétiques qui n'ont encore rien dit.
"...passez votre chemin..."
Alors ça, ça ne va pas être possible. Je ne comprends pas. Vous êtes masochiste ? Vous tenez à ce point à vous ridiculiser ? Un minimum de bon sens et de dignité devrait vous inciter à ne pas formuler d'exigences absurdes qui n'ont aucune chance d'être satisfaites.
"...vous bénéficiez d'une protection de madame la censeure qui interdit de vous répondre avec une liste d'injures qu'il reste à définir sur ce blog..."
De plus en plus curieux. Ce n'est pas la première fois que vous vous vantez, avec vos pseudonymes à géométrie variable, de m'avoir adressé des insultes si outrageantes qu'elles ont été bloquées par la modératrice. N'importe qui, en pareil cas, s'empresserait de la boucler et de ramper sous le tapis. Vous, non. L'amoralité du régime russe vous a-t-elle contaminé à ce point ?
"...ce blog sans vous serait à mon sens plus communicatif et plus productif..."
Alors là, comment vous dire... votre "sens" à vous, on s'en tape complètement, en l'occurrence. Je ne comprends pas : vous remettez en cause l'autorité de la modératrice, vous tentez d'expulser un commentateur avec vos petits bras musclés... vous allez faire comment ?
Maintenant, je vais devoir me livrer à la pénible opération consistant à corriger le bloc compact de mensonges que vous venez de nous démouler concernant l'Ukraine. Ce sera long et douloureux, mais hélas nécessaire. Voici donc l'horreur en question :
"Sans Biden, sans Macron, sans Zelensky il n'y aurait pas de guerre au Donbass et le risque de provoquer une troisième guerre mondiale. Le Donbass persécuté par des Ukrainiens avant 2014 a fini par voter son indépendance et a été soutenu en cela par les Russes ; puis après des années de patience face au complotisme de l'OTAN, la guerre s'est déclarée."
Alors, pour commencer, il n'y a pas de "guerre au Donbass". Il y a une invasion de l'Ukraine par la Russie, qui a commencé en 2014 par la Crimée, puis par le Donbass, et qui s'est poursuivie en 2022 par une tentative d'invasion du pays tout entier.
Parler de guerre au Donbass en 2023, c'est un peu comme si vous parliez de la guerre en Seine-et-Marne en 1943.
Il est absurde de prétendre que sans Biden, il n'y aurait pas de guerre au Donbass. Joe Biden est devenu président des États-Unis en 2021, et la Russie a envahi le Donbass en 2014. Je veux bien que vous attribuiez d'immenses pouvoirs aux Américains, mais là, vous pulvérisez les limites du bobard.
De même, Emmanuel Macron est devenu président en 2017.
Enfin, Volodymyr Zelensky a été élu président de l'Ukraine en 2019.
Aucun des trois chefs d'État auxquels vous attribuez la responsabilité de la guerre n'était en fonction quand la Russie a envahi le Donbass. Il serait bon que vous fassiez au moins semblant de connaître le sujet avant de vous aventurer à nous enfumer.
Faut-il, de plus, mentionner l'évidence, à savoir que c'est la Russie qui a envahi le Donbass en 2014 ? Rappelez-moi qui était à la tête de la Russie en 2014 ? Joe Biden ? Emmanuel Macron ? Volodymyr Zelensky ? Non, Vladimir Poutine.
C'est donc Vladimir Poutine qui est responsable de la guerre au Donbass. À moins que vous ne soyez de ceux qui prétendent que lorsqu'une femme se fait violer, c'est sa faute car elle n'a pas été assez gentille ?
Il est absurde de prétendre que le Donbass a été persécuté par des Ukrainiens avant 2014 (peut-être vouliez-vous dire par les Ukrainiens ?), parce que pour commencer, les habitants du Donbass sont ukrainiens. Le Donbass est une région de l'Ukraine, et non un pays distinct comme les poutinistes ne cessent de l'insinuer.
Les habitants du Donbass n'ont nullement été persécutés. Lors du référendum national sur l'indépendance de l'Ukraine, en 1991, ils ont voté oui à une écrasante majorité (83 %).
Le Donbass n'a nullement voté son indépendance. Les parodies de référendum qui ont eu lieu en 2014 se sont déroulées sous la menace d'une petite minorité de séparatistes armés, en violation complète de toutes les règles d'un scrutin libre, et de toutes façons d'une manière illégale : la Constitution ukrainienne stipule que le vote de tous les citoyens est requis pour autoriser une modification des frontières (évidemment).
Les sondages les plus fiables réalisés à cette époque montrent que seule une petite minorité de la population du Donbass désirait l'indépendance.
Le Donbass n'a pas été "soutenu en cela" par les Russes. Il a été envahi et agressé par l'armée russe, laquelle s'est employée à établir sur place, avec le soutien des séparatistes locaux, une dictature rappelant les heures les plus sombres du communisme, Goulag et tortures comprises.
Quant au "risque de la Troisième Guerre mondiale", c'est la Russie qui a lancé, fin 2021, un ultimatum à l'Europe d'avoir à se désarmer, et ne cesse de menacer depuis l'Occident de frappes nucléaires préventives. Il semble que vous soyez un adepte de la morale des voyous : intimider, menacer, frapper, puis rejeter la faute sur les victimes.
Enfin on admirera la scélératesse de votre dernière phrase, selon laquelle "après des années de patience face au complotisme de l'OTAN, la guerre s'est déclarée".
La guerre s'est déclarée, pouf, comme ça, toute seule, comme les fleurs éclosent au printemps et les sottises s'amoncellent le 15 juillet. Vladimir Poutine n'y est pour rien. C'est l'OTAN qui complote et c'est la Russie qui envahit -- mais c'est quand même la faute de Biden, Macron et Zelensky. Et il a été patient, houlàlà, Poutine, il a été patient !
L'état normal du Poutine, c'est qu'il sort tout de suite sa grosse bombe à sous-munitions, et que le monde alentour demande grâce. Là, il a été exceptionnellement patient. On se demande de quoi se plaignent les Ukrainiens.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 juillet 2023 à 20:44
Il paraît que nous vivons presque "un conte de fées" !
Il faut se pincer pour le croire, l’auteur des faits ci-dessous avait déjà poussé quelqu’un sur la voie en 2011 mais avait été déclaré irresponsable.
Quand une immigration catastrophique est combinée à un Etat défaillant, le résultat ne peut qu’être tragique.
https://www.lefigaro.fr/faits-divers/paris-une-femme-tuee-par-un-rer-un-homme-en-garde-a-vue-pour-l-avoir-poussee-20230714
Rédigé par : Isabelle | 16 juillet 2023 à 16:15
@ Axelle D | 15 juillet 2023 à 19:01
"...qui font enrager les malotrus et les vantards pris dans ses rets ; des perfides et des menteurs qui s'enfoncent d'autant plus qu'ils se débattent comme des moucherons affolés, allant jusqu'à s'en prendre avec hargne à des tiers pour masquer leur impuissance et leur dépit !"
Oh que c'est bien envoyé, j'adhère à cette analyse et j'ajoute que les femmes de ce blog sont plus intelligentes que les hommes qui sont handicapés par quatre matamores dont deux sont des paons déplumés.
Cordialement.
Rédigé par : Ugo | 16 juillet 2023 à 11:32
@ Patrice Charoulet 14/07/23 09:21
Avec Kylian Mbappé nous avions eu droit aux "petits anges". Quant à vous, Patrice Charoulet, vous nous révélez que nous vivons "presque un conte de fées" (votre plume a-t-elle hésité avant que le "presque" vienne modérer votre enthousiasme ?). Nous sommes vraiment un pays béni des Dieux et sommes bien ingrats de ne pas en être reconnaissants !
Rédigé par : Michel Deluré | 16 juillet 2023 à 09:26
@ Patrice Charoulet, 14/07/23 9h21
« Nous avons bien de la chance d’avoir ce président-là. C’est presque un conte de fées ».
Il y a toutes sortes de fées, des bonnes, des mauvaises, des méchantes qui s'adoucissent et des bonnes qui deviennent des mégères. Il arrive que les méchantes aient un pouvoir destructeur bien supérieur à tout autre, et dans de telles circonstances, autant dire que ce n'est pas la joie. Sauf que le magicien Magic Macron va sortir de son silence, et d'une main de maître il ramènera au beau fixe les humeurs de Carabosse et compagnie. Il nous avait prévenus qu'il lui faudrait 100 jours, comme à Napoléon, le temps de retrouver sa baguette magique. Pour Napoléon, ça ne s'est pas trop bien terminé, mais pour notre MdF (Mozart de la Finance), il y a de l'espoir, dans quelques années un haut poste international, une présidence, et tous les honneurs qui vont avec. Un vrai conte de fées.
Rédigé par : Lucile | 16 juillet 2023 à 01:19
@ Michel Deluré | 15 juillet 2023 à 10:27
Vous parlez d'artifice, de cartouches et de dynamitage mais quel message sibyllin a voulu nous envoyer monsieur le Président avec ce feud'artifesse le soir du 14 juillet? Un doigt d'honneur ?
https://twitter.com/i/status/1679973943032070144
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 juillet 2023 à 23:52
@ Giuseppe | 15 juillet 2023 à 11:14
Si vous n'avez pas vu ce qui fut "excellent"... la finale du Championnat du monde de rugby des U20, quelle déculottée ils ont passée aux Irlandais en finale, 7 essais, 50/14, quelle leçon de rugby. Soixante dernières minutes du match au cours desquelles les Irlandais n'ont marqué aucun point et venaient se buter sur un mur pas vieux mais bien bleu !!
-----------------------------------------------------------------
@ Achille | 15 juillet 2023 à 07:12
C'est précisément parce que j'ai d'abord opéré puis après, ayant pris du galon, planté des derricks, que j'apprécie ce qui est beau et plaisant à l'oeil ! Les derricks que j'ai plantés, plus exactement flottés d'ailleurs, au Nigeria comme en mer du Nord c'était sur l'eau pas au centre de Lagos ou de Londres.
Ceci dit un derrick seul au milieu du désert en Arabie saoudite ou au Sahara ou des marais du sud-Nigeria nous changeait de l'environnement des dunes et des mares à crocodiles.
Si vous estimez qu'une raffinerie est plaisante à l'oeil, tant mieux pour vous, je préfère le genre Notre-Dame, Jardins des Tuileries, Montmartre, Versailles, le Château de Saumur... ou même la Tour Eiffel, ce derrick qui n'a jamais cherché de pétrole ; à chacun son sens de la beauté :)
---------------------------------------------------------------
@ Vamonos | 15 juillet 2023 à 07:02
Technique qui n'avait rien de nouveau et n'enlève rien à la laideur de l'oeuvre !
Nous cachions nos derricks en des lieux habités, en les revêtant d'une forme de tour de bois genre moulin à vent, en la retirant nous retirions aussi le derrick, pas d'horreur en héritage.
Cette technique a été reprise pour couvrir le désastre de Tchernobyl, par chance au moins le Centre Pompidou nous a évité la radioactivité, juste un tantinet de saleté et nombre de SDF !!
-------------------------------------------------------------
@ lucas | 14 juillet 2023 à 20:40
Oui, je lui reproche seulement le Centre Pompidou ; les centrales nucléaires ont au moins une esthétique qui ne choque pas l'environnement, encore que ses successeurs n'ont trouvé rien de mieux que de défaire ce qui était une excellente initiative au point que nous sommes maintenant obligés de les réactiver et d'en construire d'autres.
Pompidou toutefois est loin d'être à l'origine de notre programme nucléaire, voici un copié-collé qui explique pourquoi.
Au début du XXe siècle, le pays participe pleinement à la découverte de la radioactivité et de ses premières applications. Dans les années 1930, la découverte de la radioactivité artificielle et des mécanismes de la fission nucléaire par des scientifiques français place le pays en tête dans le domaine, mais la Seconde Guerre mondiale met un terme aux ambitions nationales. Pendant l'occupation allemande de la France, les recherches se déplacent au Royaume-Uni puis aux États-Unis, où sont construits les premiers réacteurs et armes nucléaires.
À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, la France lance un vaste programme nucléaire avec la création du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), mais, faute de moyens, il lui faudra du temps pour rattraper son retard. Pendant les années 1950, tout s’accélère car le pays lance un programme nucléaire militaire qui l’amène à développer une force de dissuasion durant la décennie suivante. En parallèle, débute la construction des premières centrales nucléaires françaises, devant produire plutonium et électricité.
Dans les années 1970, confortée par les chocs pétroliers, le gouvernement Pierre Messmer fait le choix du « tout nucléaire » pour la production électrique en France. Durant le quart de siècle suivant, un parc de 58 réacteurs nucléaires électrogènes standardisés va être construit dans le pays.
Rédigé par : Claude Luçon | 15 juillet 2023 à 19:34
@ Ugo
Il est vrai que duvent a un incroyable talent pour remettre à leur place les prétentieux ! Un humour et un esprit qui font enrager les malotrus et les vantards pris dans ses rets ; des perfides et des menteurs qui s'enfoncent d'autant plus qu'ils se débattent comme des moucherons affolés, allant jusqu'à s'en prendre avec hargne à des tiers pour masquer leur impuissance et leur dépit !
Rédigé par : Axelle D | 15 juillet 2023 à 19:01
"...une brillante normalité"
Merci pour ce billet tout en nuances, comme vous savez si bien les manipuler.
Souvenir des "prix de gymnastique" ou "prix de bonne camaraderie" à ceux qui ne méritaient qu'un peu de charité...
Rédigé par : Mitsahne | 15 juillet 2023 à 17:43
@ Patrice Charoulet, 14/07/23 9h21
« Nous avons bien de la chance d’avoir ce président-là. C’est presque un conte de fées ».
Cher Monsieur, rien n’égale la chance que nous avons de vous lire sur ce blog pour égayer la mornitude habituelle.
Cela me rappelle une vieille brochure des années post-14-18 où un certain Hippolyte Houvert essayait de faire rire ses rares lecteurs dans « Les contes de la bouillotte ». C’était un ancien maréchal des logis-chef qui avait passé une partie de son temps militaire à comptabiliser les JPP (juments présumées pleines, véridique). Il exposait ses débilités en vers heptasyllabes. Exactement ce que vous venez de faire dans la citation en tête de ce billet.
Votre propos tient plutôt du conte de fèces. Conte = fable, bobard, ragot, fiction, canular, cancan etc. macronade.
Rédigé par : Mitsahne | 15 juillet 2023 à 17:09
Ugo est le nouveau troll qui s’y colle pour détourner l’attention. Caramba, encore raté, le responsable de l’envahissement de l’Ukraine par des chars russes, c’est Poutine et sa dictature du prolétariat.
Rédigé par : Vamonos | 15 juillet 2023 à 16:54
@ Giuseppe | 15 juillet 2023 à 11:18
Eh ben voilà. La paresse des fonctionnaires français est exposée en direct. Macron cite Marc Bloch, mais personne ne peut le savoir, parce que c'est improvisé.
On colle une belle mention "seul le prononcé fait foi", et comme ça fait ronflant, les braves gens s'imaginent que c'est un édit de Clovis ou je ne sais quoi.
En fait, ça veut dire : non seulement on se refuse à travailler, mais en plus on vous emm... Et plus précisément : bien que nous soyons les champions du monde de la dépense publique, nous sommes trop feignants pour écouter les discours du Président (ou de quelque autre élu que ce soit, d'ailleurs) et publier la transcription exacte des propos qu'il a réellement prononcés.
On se contente de balancer la vidéo et le fichier préparé pour le discours. Que le bon peuple se débrouille pour perdre 50 minutes : nous, on peut, on est fonctionnaires.
Mépris pour le peuple, et mépris pour les élus, aussi. "Seul le prononcé fait foi", ça veut dire également : les propos de Macron n'ont aucune importance, le site de l'Elysée c'est juste là pour faire joli.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 juillet 2023 à 16:31
« La monotonie par la surprise à tout prix », paradoxe très moderniste. L’architecture moderne veut surprendre à tout coup (et à tout prix), conséquence : elle se reconnaît au premier coup d’œil.
On a pu voir là aussi, dans ce même paradoxe, la cause du renoncement d’Yves Saint Laurent à la haute couture.
N’est-ce pas Disraeli, Premier ministre de la reine Victoria, qui se vantait en ces termes : « Je n’ai jamais rien fait pour la première fois » ? Il y a de la sagesse et de la cohérence dans ce choix de la répétition.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 15 juillet 2023 à 16:19
« ...maintenir contre toute attente la Première ministre (les dernières supputations la voient remplacée par Gérald Darmanin) » (PB)
Ah ! Parlons-en de M. Darmanin, l'homme qui affecte de ne pas voir ce que tout le monde sait, par exemple quand il attribue les exactions commises aux alentours du Stade de France aux supporteurs anglais pour ne surtout pas reconnaître qu'elles étaient imputables à la faune locale d'intouchables, ou bien qui, à l'occasion des récentes émeutes, a voulu nous faire croire que la plupart des barbares - y compris ceux qui ont été assez malins pour échapper aux interpellations donc aux statistiques - étaient tous des porteurs de prénoms du genre Kévin, ou bien encore qui lance les forces de police dans une vaste chasse au dahu d'ultra-droite pour faire diversion, afin d'occulter la cause réelle de la délinquance et de la criminalité qui menacent la France et qu'il est incapable de maîtriser.
Nous ne pouvons plus supporter tous ces hommes du Régime qui créent des problèmes à tire-larigot, les multiplient aux lieu de les résoudre et qui ensuite, devant les conséquences dramatiques de leur incurie, s'enferment mordicus dans le déni au besoin en réécrivant l'histoire, pour ne pas avoir à rendre compte de leurs actes.
Rédigé par : Exilé | 15 juillet 2023 à 14:48
Excellente analyse de Céline Pina, une fois de plus. Merci à cette journaliste intelligente.
"Hier dans Face à l'info mon édito sur l’absence de parole du président de la République ce 14 juillet, quelques jours pourtant après des journées d’émeutes et alors que beaucoup de Français attendaient une parole forte. C. Pina"
https://twitter.com/celine_pina/status/1680131366397018112
Rédigé par : Isabelle | 15 juillet 2023 à 13:04
Nous avons un chef comptable des forges d'avant 1900 comme chef d'Etat... de quel Etat dans quel état.
C'est un manipulateur de bas étage.
Un despote éclairé par une bougie à la flamme vacillante qui ne supporte aucune contradiction.
Quelques-uns le trouvent brillant.
À défaut, quelques autres lui trouvent un bon sens de la rhétorique.
Au pire, les moins bienveillants estimeront qu'il est estimable de s'occuper de sa maman. À moins que ce soit l'inverse, ce que son irascible immaturité tendrait à prouver.
Il macronne. Parler pour ne rien dire si ce n'est s'écouter. Ne rien faire tout en s'agitant, se déplaçant pour laisser penser qu'on est au four et au moulin.
Il envoie par esclaves interposés des sondes, Ferrand, Raffarin ... pour tester s'il lui serait possible de se représenter.
Un jour il va envahir le Luxembourg pour prouver sa toute-puissance.
Ah ben non, c'est un paradis fiscal.
Rédigé par : Jérôme | 15 juillet 2023 à 13:00
J'ai préféré, Monsieur Bilger, attendre le lendemain de notre fête nationale pour commenter votre billet. Cela a permis à nombre de vos commentateurs de laisser des avis souvent fort intéressants. À ce titre je rejoins ceux de Serge HIREL | 14 juillet 2023 à 11:58, genau | 14 juillet 2023 à 12:30 et Julien WEINZAEPFLEN | 14 juillet 2023 à 21:32, ce qui m'évitera des redites sans intérêt.
Ce 14 juillet, monsieur Macron a confirmé qu'il n'avait toujours pas revêtu le "costume" de président de la République, fonctionnellement maître du "régalien". Robert Marchenoir a utilement fourni le lien vers de discours du chef des armées devant leurs représentants au sein de l'Hôtel de Brienne. Où l'on voit que ce discours, devant des professionnels formés à la rigueur des méthodes de raisonnement tactique et de la synthèse des cadres d'ordres rigoureux, n'est qu'un assemblage de mots jouant sur une philosophie remontant à la Grèce antique ne présentait que peu d'intérêt. Comme chef des armées, son culte des mots m'a semblé contre-productif.
Pendant le défilé, alors que, comme chef des armées passant les troupes en revue, il a commencé à agiter la main en direction du public massé sur les allées des Champs-Élysées. Mais très rapidement, les huées qu'il a reçues l'ont contraint à cesser ce geste incongru devant les drapeaux s'inclinant à son passage ès qualités...
Le défilé et ses prestations annexes ont parfaitement rempli leur fonction en ce jour de fête nationale où monsieur Macron s'est refusé à prendre la parole. L'on comprend que, échaudé par les suites de son escapade marseillaise, il ait attendu de savoir si les émeutiers se seraient encore manifestés en cette soirée du 14 juillet. On serait cependant intéressés à savoir quelles conclusions il va tirer de ces événements récents. Mais il veut rester maître de son calendrier. Jusqu'au jour où les fausses solutions concoctées par notre technostructure et dont on voit actuellement les effets lui éclateront encore une fois "à la figure". Pourtant dans le FigMag de cette semaine, sous la plume d'Alain Bauer ou Judith Waintraub, ou dans le Figaro d'aujourd'hui sous celle d'Henri Guaino, on trouve des analyses parfaites de la situation de la France.
Rédigé par : Robert | 15 juillet 2023 à 12:54
@ Patrice Charoulet
Vous nous dites: "Pour apprécier le président Macron à sa juste valeur, il faut le comparer à tous ses concurrents actuels et à venir. Qui ferait mieux et qui fera mieux ?"
J'inverserais la question en vous demandant "qui a fait pire" et "qui pourrait faire pire".
C'est une catastrophe dans tous les domaines, notamment dans l'addition qu'il nous laisse à payer, le pire n'étant pas le plus connu encore que devenant sous-jacent dans l'opinion publique: le domaine des mœurs sans parler du spirituel.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 15 juillet 2023 à 11:44
Sans Hitler il n'y aurait pas eu de Seconde Guerre mondiale et des camps d'extermination des peuples juifs, gitans, français et bien d'autres.
Sans Biden, sans Macron, sans Zelensky il n'y aurait pas de guerre au Donbass et le risque de provoquer une troisième guerre mondiale. Le Donbass persécuté par des Ukrainiens avant 2014 a fini par voter son indépendance et a été soutenu en cela par les Russes ; puis après des années de patience face au complotisme de l'OTAN, la guerre s'est déclarée.
Monsieur Marchenoir, inutile de m'injurier comme vous l'avez fait lors du précédent billet et de vous exciter comme d'habitude... passez votre chemin, vous bénéficiez d'une protection de madame la censeure qui interdit de vous répondre avec une liste d'injures qu'il reste à définir sur ce blog (que madame duvent vienne vous donner une leçon de temps à autre avec son talent que je n'ai pas en la matière ; c'est un plaisir de la lire), ce blog sans vous serait à mon sens plus communicatif et plus productif.
Rédigé par : Ugo | 15 juillet 2023 à 11:43
@ Vamonos | 15 juillet 2023 à 07:02
Merci pour cette info que je découvre, dont je ne doute pas de l'exactitude.
Et pourtant l'autre explication me plaisait parce qu'elle supposait que pour une fois (?) un architecte avait pensé à l'habitabilité de son inspiration.
Rédigé par : Tipaza | 15 juillet 2023 à 11:29
@ Robert Marchenoir
"Note à Giuseppe : non seulement je n'ai retrouvé, dans le discours de Macron, ni mes propos ni les siens, mais il n'a pas prononcé une seule fois le nom de Marc Bloch -- du moins si l'on se fie à la version écrite."
En direct: "...errements relevés par Marc Bloch..." le tout propulsé par de la pugnacité pour l'envoi de Scalp...
Rédigé par : Giuseppe | 15 juillet 2023 à 11:18
@ Claude Luçon | 14 juillet 2023 à 23:51
Excellent !
Rédigé par : Giuseppe | 15 juillet 2023 à 11:14
À trop utiliser le même type d'artifices, le problème est toujours qu'à un moment ou à un autre cette stratégie ne surprend plus et laisse indifférent.
Mais ce que je pense surtout, c'est que dans la situation politique actuelle du pays, EM est en fait bien embarrassé parce qu'il n'a plus guère de cartouches à sa disposition.
Après avoir dynamité le paysage politique français en 2017, ne laissant face à lui comme opposition forte et structurée que les seuls partis extrêmes, EM s'est en fait privé de toute voie de recours sous forme de potentielles coalitions dans l'hypothèse où son gouvernement ne disposerait plus d'une majorité absolue, ce qui est le cas depuis les dernières législatives.
Nul stratagème ne peut aujourd'hui masquer la réalité qui est tout simplement que le Président est dans une impasse, l'exécutif n'ayant plus de majorité pour gouverner et n'ayant pas d'options pour élargir celle-ci et cela alors que le pays est dans une situation difficile.
Rédigé par : Michel Deluré | 15 juillet 2023 à 10:27
@ Claude Luçon | 14 juillet 2023 à 23:51
Oui c'est tout à fait ça. Le problème est que ces dépôts sauvages sont financés avec notre argent.
J'ai une ancienne belle-soeur qui a été professeur de dessin avec un très joli coup de crayon. Elle est devenue plasticienne et a sa page sur Wikipédia. J'exposerais bien sûr ce blog son musée des horreurs mais certains ici appartenant à la police politique feraient des recherches pour avoir mon identité réelle et monter un dossier.
Pour m'amuser et rester dans le même délire, j'expose dans mon salon deux monochromes signés "Kuntz". Toiles vierges achetés pour 2,50 euros chez Lidl. J'en ai mis deux car un seul n'interrogeait pas les visiteurs, croyant que c'était le couvercle de mon tableau électrique.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 15 juillet 2023 à 09:29
@ Claude Luçon | 14 juillet 2023 à 01:18
« Un président qui a construit un musée copié sur une raffinerie de pétrole en peignant la tuyauterie de toutes les couleurs, s'est même cherché un Italien pour pondre une horreur pareille »
Étonnant de la part d’un ancien planteur de derricks de critiquer un bâtiment destiné à la culture en forme de raffinerie.
Une raffinerie n’est-elle pas destinée à extraire la matière précieuse d’un produit brut : le pétrole ?
Pourquoi n’en serait-il pas de même des formes d’art parfois abstrait pour ne par dire abscons qui sont exposées au centre Pompidou ?
Toute une symbolique dans cette architecture finalement...
————————————————————
@ Robert Marchenoir | 14 juillet 2023 à 20:52
« La lecture du discours confirme cette crainte. Là où un mot suffirait, il en met trois. Là où une phrase s'imposerait, il en met dix. »
Ne le prenez pas mal, mais il me semble qu’en matière de concision vous n’êtes pas le mieux placé pour donner des leçons… Ceci étant, rassurez-vous vous n’êtes pas le seul sur ce blog où certains habitués ne peuvent s’empêcher d’épancher, d’un air pénétré, leurs réflexions et surtout leurs humeurs, persuadés sans doute que les autres lecteurs de ce blog liront leur laïus jusqu’au bout.
Pascale, la modératrice peut-être, et encore je n'en suis pas sûr ! :)
Rédigé par : Achille | 15 juillet 2023 à 07:12
@ Tipaza | 14 juillet 2023 à 11:12
Vous avez été mal informé par des moqueurs ironiques.
La maquette initiale du Centre Pompidou avait un coffrage amovible dont la forme était similaire à la toiture du centre commercial de Bercy 2.
L’architecte a fait la démonstration, annoncé le prix et enlevé la coupole. Le fonctionnaire technocrate a demandé de manière ingénue combien coûterait la construction du Centre sans le toit.
Et c’est pour cela, pour réduire les coûts, que le MOMA français ressemble à une raffinerie.
Je n’invente rien, cette anecdote m’a été confirmée par l’architecte lui-même dans son bureau d’études où j’étais de passage pour une intervention d’ingénierie.
Rédigé par : Vamonos | 15 juillet 2023 à 07:02
@ Patrice Charoulet | 14 juillet 2023 à 09:21
« Nous avons bien de la chance d'avoir ce président-là. C'est presque un conte de fées. »
Vite, vite, réécrivons « Blanche-Neige et les sept nains » ! Une seule modification à apporter à ce joli conte enfantin : Prof deviendra le Béat...
Rédigé par : Serge HIREL | 15 juillet 2023 à 01:37
@ hameau dans les nuages | 14 juillet 2023 à 16:14
Il y a quelques années un "artiste" d'origine indienne vivant en Grande-Bretagne avait exposé sa monumentale oeuvre d'art dans le jardin de Versailles, son titre :
Le Vagin de la Reine.
Or, pour qui s'intéressait à l'électricité, il s'agissait d'une bouche d'écoulement d'eau, utilisée au pied en amont d'un barrage, le collecteur du circuit hydraulique alimentant la turbine généralement du type à aubes, ou Turbine Pelton, laquelle turbine faisait tourner l'alternateur générant l'électricité de toute usine hydroélectrique installée au pied et en aval d'un barrage.
En plus cet exemplaire était rouillé ! De la rouille moderne bien sûr !
Tout le monde admirait ce nouvel exemple de l'art moderne.
Il se trouve que mon mémoire de fin d'études portait sur un problème de cavitation dans les turbines Pelton !
J'ai failli étouffer de rire quand j'ai vu cela à la TV, imaginant de la cavitation dans tout fluide produit par un vagin de reine !
Je suis sûr que vos bidons rouillés étaient présentés comme "Fruits de l'Anus du Roi" et qu'il y avait même quelques vieux journaux autour appelé "Essuie Anus du Prince".
C'est pas beau l'art moderne ??
Rédigé par : Claude Luçon | 14 juillet 2023 à 23:51
"Après Charles de Gaulle et Georges Pompidou (un grand président mort trop tôt), ils ont tenté de satisfaire, chacun à sa manière, rupture et sauvegarde, classicisme et originalité." (PB)
Le seul qui ait réussi dans le domaine me semble être VGE, dont les réformes sociétales (comme on ne disait pas encore) ont marqué le pays pour toujours et l'ont heureusement marqué, à l'exception de la loi Veil dont le drame n'est pas qu'elle ait dépénalisé l'avortement, mais qu'elle ait fini par le banaliser et enfin par l'ériger en droit fondamental du royaume républicain...
"À force de ne jamais être là où l'attend, il a perdu le bénéfice de la surprise."
Mais il est toujours là où on l'attend. Je l'avais tweeté en 2016-2017 (comme j'avais tweeté le fait qu'il se préparait "à être le président d'un pays qu'il ne connaît pas et d'un peuple qu'il n'aime pas"): "Emmanuel Macron fait toujours ce qu'on attend de lui, mais il le fait toujours en retard."
On s'attendait à ce qu'il se déclare candidat à la présidentielle et il s'est déclaré. On s'attendait à ce qu'il nomme Édouard Philippe Premier ministre et quelques années plus tard Christophe Castaner, qui le demandait, au poste de ministre de l'Intérieur et il l'a fait, pour voir s'achever ce ministère en promesse d'agenouillement devant "Black Lives Matter", ce qui a ruiné la carrière politique de ce drôle de taoïste.
On s'attendait à ce qu'il propose un remaniement et il le fera certainement, mais quand il le décidera, en "maître des horloges".
Emmanuel Macron n'est jamais dans l'inattendu, il fait toujours ce qu'on attend de lui, mais avec du retard et en se faisant attendre.
"Je pourrais aussi, au risque de lasser, considérer comme une pratique présidentielle bizarre le fait de garder près de soi à l'Elysée ou au gouvernement des personnalités mises en examen, notamment Thierry Solère qui traîne la bagatelle de 13 mises en examen, ce qui ne gêne apparemment pas Emmanuel Macron."
À mettre en perspective avec le fait que la première loi qu'il a fait adopter se voulait une loi sur la moralisation de la vie politique voulue par François Bayrou, qui se trouva exfiltré du gouvernement comme l'arroseur arrosé.
"À un certain degré de contradiction avec le sentiment populaire majoritaire, la pratique d'un président ne relève presque plus de sa liberté mais d'une forme de sadisme républicain désireux seulement de se distinguer par la déception qu'il inspire."
Nous y voilà. Depuis le temps que j'assène qu'Emmanuel Macron n'est pas l'homme de la synthèse qu'essayait d'être son prédécesseur au risque de ne jamais trancher, mais l'homme de l'antithèse, c'est-à-dire celui qui pose les deux contradictoires de la dialectique sans jamais la résoudre et qui, ce faisant, pratique ce qu'en domestique, on appelle le gouvernement du pervers narcissique, qui procède par injonctions paradoxales.
Emmanuel Macron est donc un pervers narcissique et un tyran domestique.
"Dans un registre mineur, alors que comme chaque année la France aura un invité d'honneur pour le 14 juillet, le président de la République a décidé de ne pas respecter la tradition - il l'a déjà transgressée - de l'entretien du 14 juillet. Il avait pourtant promis de s'exprimer en ce jour de fête nationale et on aurait pu espérer que cet engagement serait tenu et que cette normalité républicaine serait contagieuse pour mettre en état de tranquillité un pays sorti de ses gonds."
On a fait le minimum républicain pour la "fête de la fédération" devenue la fête nationale, autrement dit pour la fête de la cohésion nationale, pour parler en termes contemporains.
L'exécutif se félicite qu'il y ait eu moins de dégâts hier soir qu'en 2022, tout de même plus de 220 voitures brûlées, mais ça semble être devenu un détail.
Le moins possible de feux d'artifice après les émeutes de banlieue, les médias ne rappelant jamais (comme ce serait pourtant leur rôle et leur devoir) qu'en 2016, le 14 juillet fut marqué par l'attentat de Nice.
Emmanuel Macron a fait voter une loi contre le séparatisme. Les émeutes d'il y a quinze jours et son abdication de l'interview présidentielle devant conclure les Cent jours d'apaisement et éventuellement conduire à un remaniement inutile, montrent qu'il a échoué.
La France est un pays fracturé dont l'Etat a failli, car son chef est déficient. "Malheur à la ville dont le prince est un enfant". (Titre d'une pièce de Montherlant qui reprend un verset de l'Ecclésiaste.)
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 14 juillet 2023 à 21:32
Écoutez... il vaut mieux qu'Emmanuel Macron n'ait pas livré d'interview aujourd'hui. Ça nous évite d'avoir à nous cogner ses interminables propos, mélange de mauvais français, de phrases filandreuses et de considérations assommantes.
Le camarade Giuseppe a cru reconnaître ses propos (et les miens !) dans le discours du Président aux Armées, le 13 juillet. Choqué par cette assertion qui ne risque guère de redorer mon blason auprès d'une partie du lectorat de ce blog, j'ai eu la curiosité d'aller voir.
Inutile de dire que je ne me suis pas cogné les 50 minutes de la vidéo. Heureusement, une version écrite est fournie par l'Élysée, ce qui m'a permis de constater une fois de plus que l'interface utilisateur du site de la Présidence est à l'image de la fonction publique française : revêche et inutilement complexe.
Alors que la France est engagée dans une guerre par procuration, on aurait pu s'attendre à quelques orientations claires et fermes de la part d'Emmanuel Macron. Que nenni.
Pour commencer, son discours fut effroyablement long, comme à son habitude, je crois. Qu'est-ce qui peut bien justifier de tenir la jambe aussi longtemps à des responsables qui n'ont vraiment pas que ça à faire ? On croirait Poutine convoquant ses larbins sous les ors du Kremlin.
La lecture du discours confirme cette crainte. Là où un mot suffirait, il en met trois. Là où une phrase s'imposerait, il en met dix.
Les galonnés dans l'auditoire ont dû lire les journaux pour essayer de comprendre ce que le Président avait dit. Emmanuel Macron s'est livré à un collage de ce que dix sous-sous-chefs de bureau du ministère des Armées auraient pu tenir comme propos à leurs subordonnés.
On a traité de la taille des corbeilles à papier, des chèques-vacances du service du courrier et de la température des bureaux par temps de canicule. J'exagère à peine.
Au moins les hauts fonctionnaires de la Défense sont-ils payés pour écouter leur chef. Nous autres, nous les payons, tous tant qu'ils sont. Donc, si au moins on peut échapper au pensum, c'est toujours ça de pris...
Note à Giuseppe : non seulement je n'ai retrouvé, dans le discours de Macron, ni mes propos ni les siens, mais il n'a pas prononcé une seule fois le nom de Marc Bloch -- du moins si l'on se fie à la version écrite.
Comme la bonne habitude du site de l'Élysée est de publier le texte fourni au Président (et non la transcription de ce qu'il a effectivement dit, pouvant comprendre des écarts par rapport à ce qui était prévu), il faudrait perdre une heure à écouter la vidéo pour s'en assurer. M'enfin, citer Marc Bloch devant les Armées, ça m'étonnerait...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 juillet 2023 à 20:52
@ Claude Luçon
Pompidou a complétement repensé le modèle énergétique de la France. Heureusement, on lui doit une fière chandelle.
Pour le reste, totalement OK sur vos conclusions sur l'après-2027.
J'ai aussi les plus grands doutes sur 'la brillante normalité' à venir. Les noms que vous avez cités sont glaçants pour l'avenir du pays.
Rédigé par : lucas | 14 juillet 2023 à 20:40
Eh hop, c'étaient quelques flèches supplémentaires en direction de saint Sébastien.
Mais bon, comme il est toujours à l'endroit où on ne l'attend pas, l'envoi de projectiles ne l'atteint pas ! Et, de toute manière, la cuirasse est épaisse. Il l'a prouvé.
Pourquoi vouloir le formater, le comparer, le cantonner dans une attitude collet monté ennuyeuse au possible ? À 45 ans, qui aurait envie de cette sorte de normalité immobile, prévisible ? Voudrions-nous une sage icône adulée et immobile au-dessus d'une cheminée à l'Elysée ?
Certes il n'a nul besoin d'un défenseur, mais quand on observe une forme de critique permanente, exagérée, on a envie de prendre systématiquement le contre-pied.
Madame Borne en situation d'échec ? L'argumentation lacunaire ne convainc pas. Que lui reproche-t-on ? Il n'y a pas de majorité à l'Assemblée et les engagements du quinquennat se réalisent progressivement. Même les plus impopulaires du type "réforme des retraites" en dépit du jeu déloyal de LR.
Certes, rien n'est parfait.
Rédigé par : lucas | 14 juillet 2023 à 20:31
@ Tipaza | 14 juillet 2023 à 11:12
« Il se met lui-même en posture de suspicion continue, et le nombre de ceux qui lui font confiance diminue continuellement. »
Vraiment ? Ci-joint un sondage du 05/07/2023 , donc tout frais.
Il est dit notamment que le niveau d’approbation de l’action du président de la République augmente de deux points et s’établit à 33 % et poursuit sa dynamique haussière. La part de Français n’approuvant pas du tout son action est en baisse de 5 points (38 %).
Bon, vous me direz que les Français mécontents sont plus nombreux que ceux qui sont satisfaits. Mais ce qui compte c’est la dynamique haussière des opinions favorables.
J’ai eu le sentiment que la cérémonie de ce 14 juillet a été très réussie.
Sur les chaînes télés, nous avons pu voir défiler des unités d’élites composées de citoyens qui aiment la France et sont fiers d’être Français. Rien à voir avec ces Français ou présumés tels qui ont "mal à leur France".
Cela nous change des invités de plateaux télé qui passent leur temps à critiquer, avec un air suffisant et un sourire sardonique, tout ce que fait le gouvernement.
Il reste encore à EM quatre ans de mandat. Comme on dit à la campagne « c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses ».
Rédigé par : Achille | 14 juillet 2023 à 20:07
"Emmanuel Macron : la monotonie de la surprise à tout prix..." (PB)
Attention on pourra bientôt vous rebattre :
"La surprise de la monotonie à tout prix, Emmanuel Macron..." :)
Rédigé par : Claude Luçon | 14 juillet 2023 à 19:14
Parce qu'il y a encore des gens dans la salle pour l'écouter ?
Qu'ils nous disent à quoi cela peut bien servir.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 14 juillet 2023 à 16:40
@ Claude Luçon | 14 juillet 2023 à 01:18
Le monde animal a le sens de la propriété. De marquer son passage par une petite crotte ou en levant sa patte.
il y eut le centre Beaubourg. Je me souviens étant gosse d'avoir vu des bidons de fuel rouillés écrasés à l'entrée. Y sont-ils encore ? Ce qui voudrait dire que les gitans ferrailleurs ne sont pas passés.
Il y a l'Elysée avec notre Première dame refaisant l'intérieur avec un goût de toilettes publiques.
Le palais de Tokyo avec ses peintures rupestres faisant l'apologie de la pédophilie en toute impunité.
https://www.lefigaro.fr/arts-expositions/oui-l-art-peut-choquer-defend-la-ministre-de-la-culture-apres-une-polemique-au-palais-de-tokyo-20230322
Ainsi de suite.
Il va falloir beaucoup d'hirondelles pour faire revenir le printemps.
https://www.youtube.com/watch?v=q2oIhpA2ae8&ab_channel=VariousArtists-Topic
Rédigé par : hameau dans les nuages | 14 juillet 2023 à 16:14
Bien, bien, il y a du bruit dans le landerneau... Ça chahute.
M. Pompidou, sous influence de son épouse, avait des goûts bizarres, mais a écrit une belle anthologie et puis, il voulait qu'on cesse d'emm*rder les Français.
Quant à la suite de Macron, s'il y en a une, elle sera ce que le pays en aura fait. Gorgé de violence issue de multiples sources, dont certaines sont alimentées par un a priori de nécessaire augmentation de la démographie, sous peine de récession quand la place commence à manquer et les errants se multiplier...
Aucun homme ne changera quoi que ce soit, la navigation continuera à vue, dominée par les mastodontes de l'économie, d'une part et d'autre part, animée par des idéologies de tous bords dont le point commun est de croire en l'homme.
De l'homo economicus, évidemment, modelé façon Lénine ou Mao, ou Mélenchon, dans un gloubi-boulga dont je ne vois pas comment on pourrait s'en dégager.
Même le drame de cet enfant perdu donne lieu à toutes les indécences journalistiques, politiquement orientées.
Et pendant ce temps, les Frères musulmans mènent leur progression, pas à pas, civilisés en attendant d'être califes, cultivés, opportunistes, sans aucune fidélité qui ne soit utile.
Quand le désordre sera suffisant, ils seront là, pas méchants, seulement féroces et férocement religieux.
"Je serai sous la terre, et fantôme sans os, par les ombres myrteux je prendrai mon repos".
Rédigé par : genau | 14 juillet 2023 à 12:30
En macronie, pas de vagues et pourtant...
C’est la faute aux vagues !
« Lacanau (33) : deux amies agressées sexuellement par un migrant kurde à la plage, il explique que de “fortes vagues” l’ont “poussé” ; les victimes encore traumatisées voient l’homme écoper de sursis et éviter l’OQTF… »
https://www.fdesouche.com/2023/07/13/plage-de-lacanau-33-deux-amies-agressees-sexuellement-par-un-migrant-kurde-il-explique-que-de-fortes-vagues-lont-pousse-les-victimes-encore-traumati/
Elle est pas belle la vie en France sous nos envahisseurs ?
Rédigé par : Isabelle | 14 juillet 2023 à 12:16