Le président de la République, depuis Nouméa, répondra certainement à une question sur la colère de la police. Je devine déjà ce qu'il va dire et ce sera à nouveau un "en même temps" qui ne satisfera personne.
Frédéric Veaux (FV), directeur général de la police nationale, approuvé par Laurent Nuñez (LN), a affirmé : "De façon générale, je considère qu'avant un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison, même s'il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail".
Ce propos qui émane d'un très haut fonctionnaire - celui-là même qui pourtant avait contribué à la dangereuse banalisation de la police judiciaire - a été proféré à la suite de la détention provisoire d'un policier de la BAC à Marseille, trois autres de ses collègues également mis en examen ayant été laissés en liberté par le magistrat instructeur contrairement aux réquisitions du Parquet.
Il est évident que cette protestation totalement inédite fait suite à l'émoi suscité, après la mort de Nahel, par l'incarcération du fonctionnaire de police mis en examen pour homicide volontaire.
Immédiatement, FV et LN ont tort : rien en effet dans notre État de droit, et selon les règles de notre procédure pénale, n'interdit de placer en détention provisoire un fonctionnaire de police mis en examen pour des délits ou des crimes dès lors que un ou plusieurs critères sont réunis pour la justifier.
Et il ne serait pas sain d'aboutir à ce que FV suggère : l'usage de la force légitime par la police est parfois - si rarement - totalement dévoyé au point de pouvoir être qualifié de violence illégitime et donc d'autoriser une détention provisoire. Suivre cette pente serait substituer une justice d'exception à celle qui doit avoir cours dans une démocratie.
Il n'est pas nécessaire d'enfourcher les grands chevaux de la stigmatisation, comme le Syndicat de la Magistrature qui a toujours détesté la police, ni de juger ces réactions "gravissimes" pour faire valoir son point de vue.
Cette contradiction admise qui me semble irréfutable, vive la police en effet.
Comment ne pas voir dans ces exceptionnelles prises de parole, et hostiles à la décision judiciaire en l'occurrence, l'exacerbation, voire l'exaspération de la police et plus généralement des forces de l'ordre face à la présomption de culpabilité pesant sur elles, la suspicion systématique portée sur leur version, le dénigrement constant de leur activité par une part importante de la classe politique et du milieu médiatique, au regard de la méconnaissance totale de ce qu'est l'activité d'enquête et d'interpellations et des risques quotidiens qu'elle engendre, le désarroi que l'autorité judiciaire inspire de plus en plus par l'étrangeté ou le laxisme de certains de ses choix procéduraux, comment ne pas percevoir que depuis quelques années, et le mouvement ne cesse de s'amplifier avec un président miséricordieux pour d'autres que les fonctionnaires de police, la coupe est devenue pleine et que ce corps à la fois prestigieux (mais si démuni) et corvéable à merci n'en peut plus d'être traité de la sorte ?
Celui-ci a envie de montrer comme une société sans police deviendrait vite invivable.
Qui peut se targuer d'être légitime en adressant des avertissements à la police, en la soutenant, en la défendant dès lors qu'elle a su accomplir ses tâches, comme le plus souvent, de la manière la plus irréprochable possible ?
Les fonctionnaires de police à tous niveaux et de tous grades connaissent leurs authentiques amis, ceux qui favorisent l'usage de leur force face aux émeutiers, aux voyous, aux délinquants et qui n'hésitent pas en revanche à fustiger leurs rares brebis galeuses à condamner.
Ils s'égarent quand tel ou tel syndicat policier énonce que "le problème de la police c'est la justice".
Le seul problème de la justice et de la police aujourd'hui est le pouvoir politique.
La gauche et l'extrême gauche sont disqualifiées pour blâmer les forces de l'ordre. Elles ne savent faire que cela et quand on a osé crier en masse "tout le monde déteste la police", on se tait, on se cache ou en tout cas on n'intervient plus dans les débats publics où la police peut être discutée mais sans la haine de ces non-républicains compulsifs.
Alors, oui, la police a immédiatement tort mais vive la police parce qu'elle a profondément raison !
@ sylvain
"Lauréat lui ?"
Oui.
Rédigé par : F68.10 | 09 août 2023 à 20:46
@ Axelle D | 08 août 2023 à 22:22 (@ F68.10)
"je me demande comment vous avez réussi à être lauréat à Normale Sup !"
Normale Sup' ? Vous ne confondez pas avec Maternelle Sup' ?
Lauréat lui ? De quoi ? du lancer de tétines sur ses petits potes de crèches ? Il en a encore les séquelles le malheureux !
Ben dites donc, vous m'en bouchez un coin !
On n'a pas la chance nous à l'esseutrêêêmeuh drouâââte d'avoir des personnages aussi brillants.
Notre célébrissime Zemmour, le plus naintelligent d'entre nous, en est encore à lire des torchons fachos racistes xénos islamophobes homophobes comme le JDD, c'est dire le niveau !
J'ai les preuves ! elles sont sur ce blog : le lien de la photo de Zemmour hilare à la (allah) lecture de cette horreuuuuuurrr !
Rédigé par : sylvain | 09 août 2023 à 09:44
@ Axelle D
"Quand je lis ce genre de réplique facile, convenue, voire infantile, je me demande comment vous avez réussi à être lauréat à Normale Sup !"
C'est très simple: 1. vous n'allez pas en cours mais vous lisez des bouquins à la place à la chaîne. 2. vous vous pointez le jour de l'examen. 3. vous levez le nez au ciel, réfléchissez à la question, et passez en mode écriture automatique.
Résultat: 2 fois 18/20.
Être chargé comme une mule de café avec une nuit blanche dans la tête pour évacuer le stress, cela aide aussi.
Mais, par contre, non, cette "réplique facile" n'est pas une réponse convenue: elle matérialise le fait qu'il y a un sujet lourd, i.e. le mensonge dans la police ou dans d'autres domaines tels que la médecine qui ne sont pas susceptibles d'appel par les victimes de ces mensonges.
Toutes vos simagrées par lesquelles vous montez au cocotiez en tentant de défendre votre "honneur" ou celui de la police dès que le mot "mensonge" pointe le bout de son nez témoignent du fait que vous êtes plus attachée à l'autorité qu'à la vérité. Le mensonge n'est alors qu'un outil pour affirmer l'autorité, et les allergiques au mensonge ne sont donc alors que des "rebelles". (Vous avez fait cette accusation explicitement: relisez-vous.)
Vous n'êtes, de fait, pas capable d'affirmer qu'une autorité qui viole la vérité cesse d'être légitime. Alors que c'est pourtant le cas.
La seule manière de défendre la légitimité de la police (ou de la médecine), c'est de ne pas tolérer qu'elle mente.
Ce que vous ne faites pas.
P.-S.: je vous rappelle qu'il s'agit d'une petite ENS et non pas d'Ulm, où je n'ai fait qu'y décrocher un poste de thésard. Je dis cela car le mot normalien vous tord tous tellement les neurones que vous êtes prêt à accuser un normalien de mensonge quand il dit qu'il est normalien sous prétexte qu'il y aurait le bon chasseur et le mauvais chasseur, le bon génocide et le mauvais génocide, le bon normalien et le mauvais normalien, etc. la France dans sa bêtise crasse, en somme.
P.P.S.: je ne suis "lauréat" de rien: j'ai vu de la lumière, je suis entré.
Rédigé par : F68.10 | 09 août 2023 à 09:22
@ F68.10 | 08 août 2023 à 19:57
"Le mensonge est au centre des ces histoires ainsi que de la discussion que j'avais et dans laquelle vous êtes intervenue. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir.
Quand je lis ce genre de réplique facile, convenue, voire infantile, je me demande comment vous avez réussi à être lauréat à Normale Sup !
Rédigé par : Axelle D | 08 août 2023 à 22:22
@ Valéry | 08 août 2023 à 16:32
"Et le plus choquant c'est qu'une bonne partie des Français se sont accommodés de cette réalité nouvelle, et même passent leur temps à chanter pouilles ceux qui sont en première ligne, à retarder l'effondrement inévitable, les policiers."
Bien sûr que c'est choquant mais surtout lâche et honteux, d'autant plus venant de personnes qui comme sur ce blog bien planquées dans leur anonymat, ne cessent de charger et calomnier des hommes et femmes qui s'engagent et s'exposent sur tous les fronts, prenant des risques dont n'ont pas idée ces Q bordés de nouilles, et sont les derniers remparts contre la barbarie.
Rédigé par : Axelle D | 08 août 2023 à 21:38
@ Axelle D
"Je ne sais pas ce que vous racontez... À quel moment aurais-je soutenu des menteurs, qu'ils soient policiers ou appartiennent à n'importe quelle profession ?"
Le mensonge est au centre des ces histoires ainsi que de la discussion que j'avais et dans laquelle vous êtes intervenue. Ne faites pas semblant de ne pas le savoir.
Rédigé par : F68.10 | 08 août 2023 à 19:57
Les quelques fautes restent anecdotiques, si on tient compte des statistiques, la dangerosité du métier, son utilité, le faible salaire, les lignes éditoriales à constamment chercher noise, et pas en dernier, l'ensauvagement épouvantable que l'immigration arabo-africaine a apporté dans ses valises.
C'est du pinaillage futile, c'est comme si votre maison brûlait pendant que vous sermonnez les pompiers d'avoir sali le salon avec leurs bottes. Les pays qui se refusent à cette immigration ont chaque jour la confirmation de leur choix éclairé, rien qu'en observant le foutoir français.
Et le plus choquant c'est qu'une bonne partie des Français se sont accommodés de cette réalité nouvelle, et même passent leur temps à chanter pouilles ceux qui sont en première ligne, à retarder l'effondrement inévitable, les policiers.
Rédigé par : Valéry | 08 août 2023 à 16:32
@ Achille | 07 août 2023 à 10:18
"Mais si l’on considère le nombre d’interventions effectuées au cours d’une année, le nombre de bavures est quand même très faible : 3,01 millions d’interventions/an. Nombre d'interventions contestées : 0,04 %/an."
"C’est ce qu’a essayé d’expliquer le commissaire Matthieu Valet au philosophe de plateau télé Mathieu Slama sans manifestement l’avoir convaincu."
Matthieu Valet est surtout porte-parole d'un syndicat de police, s'employant à diffuser la thèse que la police a toujours raison.
Quant à ce que Mathieu Slama soit un "philosophe de plateau télé", Matthieu Valet est manifestement, lui aussi, un "commissaire de police de plateau télé".
Concernant les chiffres qu'il présente, j'aimerais bien savoir, pour commencer, d'où il les tire, et comment ils sont calculés.
Deuxièmement, le nombre d'interventions "contestées" ne reflète évidemment pas le nombre des interventions contestables. Combien des immigrés, légaux ou non, frappés par la police selon les méthodes observées par Valentin Gendrot, se sont-ils donné la peine de porter plainte ? Qui, de façon générale, d'ailleurs, ose porter plainte contre la police, hormis dans quelques cas ? Et comment allez-vous porter plainte si des policiers se contentent de vous malmener verbalement ?
Troisièmement, au nombre des interventions contestables, il faudrait ajouter celui des interventions inexistantes. Les témoignages abondent de policiers usant de toutes les méthodes imaginables pour dissuader les victimes de délinquance de porter plainte.
Enfin, la question n'est pas seulement celle du nombre d'interventions "contestables", elle est aussi celle de leur existence tout court, de leur nature et des suites qui y sont données.
Connaissez-vous un autre pays démocratique, développé, où des personnes prises à partie par la police sont régulièrement victimes d'éborgnement, d'arrachement de doigts ou de main, de déchirement anal, d'écrasement de testicules conduisant à des invalidités permanentes ?
Même aux États-Unis, cela n'arrive pas. Contrairement à ce que vous dites, il ne s'agit pas de "quelques cas isolés". C'est une habitude, une façon de faire qui se reproduit au fil des ans.
Et quand bien même : le but, dans un pays civilisé, c'est que de telles choses n'arrivent jamais. Pas seulement qu'elles arrivent rarement.
Et le but, aussi, c'est que lorsqu'elles arrivent, les auteurs et leurs dirigeants soient sévèrement sanctionnés.
Combien de commissaires de police, combien de hauts dirigeants policiers, ont-ils été révoqués, ou seulement punis, pour de tels délits commis sous leur responsabilité ? Zéro, bien évidemment. Voilà une statistique que Matthieu Valet se garde bien de nous présenter.
D'ailleurs, combien d'auteurs de tels délits ont-ils été condamnés ? Appelons donc ces actes par leur nom, cela évitera les sempiternelles arguties sur le fait de savoir s'il est légitime de parler de violences policières.
Le parti bleu s'entend fort bien à détourner bruyamment la conversation, tel Marcel P nous bourrant ces pages avec d'interminables listes de liens censés prouver que les délinquants non policiers sont rarement placés en détention préventive. Ce qui était censé démontrer (avant son aveu de culpabilité !) que le policier ayant tiré au LBD sans motif sur Hedi ne devait pas, non plus, être placé en détention préventive.
Mais le rapprochement est fallacieux. Marcel P ne nous a pas fourni la liste des policiers ayant commis des brutalités illégales et restant néanmoins en liberté. Auquel cas, on se serait sans nul doute aperçu que la détention préventive est au moins aussi rare pour les policiers que pour les délinquants ordinaires.
Ce n'est pas l'équité que revendique le parti bleu : c'est l'impunité totale face à la détention préventive pour tout acte commis par un policier dans le cadre de ses fonctions.
Faut-il vraiment expliquer en quoi ce serait désastreux pour la sécurité des citoyens ? Faut-il expliquer que c'est là une caractéristique des régimes policiers, des dictatures de tout poil ?
Le parti bleu omet de tenir compte d'une chose : dans un État libéral, on est en droit d'exiger des policiers qu'ils fassent preuve d'une moralité à toute épreuve, supérieure à celle du reste de la population. C'est d'ailleurs la règle officielle.
Or, que dit Matthieu Valet ? Il soutient le refus de la plupart des policiers mis en cause dans l'affaire Hedi de collaborer à l'enquête, eux qui ont prétendu ne se souvenir de rien et ne pas se reconnaître sur les images de surveillance.
Un commissaire de police, représentant d'un puissant syndicat, omniprésent sur les plateaux, comme vous dites, se répand partout en assurant que les policiers, lorsqu'ils sont soupçonnés d'avoir démoli la figure d'un type qui ne leur revenait pas, sont parfaitement légitimes à se comporter, face à la justice, comme le premier délinquant venu : en mentant.
Est-ce conforme à "l'honneur", au "dévouement", au "service de la population", au "respect de la dignité des personnes", au "comportement exemplaire en toute circonstance" qu'exige d'eux leur code de déontologie ?
Est-ce cela qui va assurer à la police le respect dont elle se plaint de manquer de la part de la population ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 août 2023 à 15:22
@ F68.10 | 08 août 2023 à 08:37
Je ne sais pas ce que vous racontez... À quel moment aurais-je soutenu des menteurs, qu'ils soient policiers ou appartiennent à n'importe quelle profession ? En outre, pas plus que vous ou d'autres je n'ai eu accès au dossier concernant certains policiers mis en cause.
C'est donc vous le menteur et l'affabulateur qui extrapolez à propos d'informations douteuses et me prêtez des propos que je n'ai jamais tenus.
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose...
Vous n'avez manifestement rien d'autre à faire dans la vie que de venir ergoter et pinailler sur ce blog quel que soit le sujet.
Et quelle prétention d'exiger en outre des réponses à vos questions oiseuses qui n'ont d'autre raison que de relancer ou entretenir des polémiques inutiles qui ne sont là que pour embrouiller les lecteurs et contributeurs tout en servant votre petit ego.
Rédigé par : Axelle D | 08 août 2023 à 10:01
@ Axelle D
"Un pigiste qui se fait recruter dans la police nationale comme ADS pour jouer les cafards n'a aucune crédibilité : Primo, eu égard à ses intentions malveillantes, c'est juste un tricheur et une balance donc un être méprisable !"
Euh... non. On ne juge pas de la vérité sur la base des intentions des locuteurs. Ce serait trop facile: Phase 1. Je te torture. Phase 2. Je nie ta crédibilité de torturé parce que tu serais animé d'intentions malveillantes à l'égard de ton bourreau. Remplacez torture par viol ou ce que vous voulez, et vous voyez bien que votre pseudo-argument d'intentionnalité (inscrit par ailleurs dans la honteuse loi française sur la diffamation) prend l'eau de toutes part.
Mais, sur le fond: je vous avais demandé si vous perceviez un problème dans l'idée que des policiers mentent, et ce (je le mets en gras) indépendamment de la véracité du livre que cite Monsieur Marchenoir.
J'avais bien précisé cela car je ne connais que trop bien votre façon d'attaquer le messager pour éviter d'avoir affaire avec le message.
Je constate donc, Madame, que non: le mensonge de la part de policiers dans l'exercice de leurs fonctions ne suscite, sur le principe, absolument pas votre réprobation.
Vous êtes pro-mensonge.
Rédigé par : F68.10 | 08 août 2023 à 08:37
@ F68.10
Un pigiste qui se fait recruter dans la police nationale comme ADS pour jouer les cafards n'a aucune crédibilité :
Primo, eu égard à ses intentions malveillantes, c'est juste un tricheur et une balance donc un être méprisable !
Secundo, n'étant qu'auxiliaire de police en CDD, il n'exerce que des fonctions subalternes et très limitées, ne peut pas prendre des plaintes, rédiger de PV, consulter les fichiers de police, ni participer à des briefings, etc.
Il est néanmoins tenu au secret professionnel qu'il a bafoué, et encourt normalement des poursuites... Eh oui !
Or ce Gendron sans grade, incapable de passer le concours de GPX, s'est vengé de ses frustrations de sous-fifre minable en écrivant un brûlot qui bien sûr fait la joie des gauchistes, ceux-là même qui ont eu l'idée imbécile et dangereuse pour pallier le manque d'effectifs dans la PN (sous le gouvernement Jospin) de recruter des policiers auxiliaires au rabais, sans exigence de diplôme et de formation, contrairement aux gardiens de la paix qui eux ont au minimum le bac et sont titularisés après un concours difficile, douze mois de formation, etc. Ce qui n'est pas drôle pour eux qui doivent en outre se respirer des novices, style Gendron, venus parfois pour espionner, si si, la preuve, leur servir de référent et veiller à ce qu'ils ne fassent pas trop de conner*es !
Et voilà ce que M. Marchenoir nous cite en exemple pour appuyer ses allégations diffamantes récurrentes sur la police nationale et qui vous fait vous pâmer d'admiration.
Triste mentalité !
Rédigé par : Axelle D | 08 août 2023 à 00:01
@ Axelle D
Monsieur Marchenoir a écrit ceci:
"Il raconte comment ces actes se déroulent ouvertement, dans l'impunité, couverts par de faux procès-verbaux et la complicité des policiers chargés d'enquêter sur les faits, lorsque les victimes portent plainte."
Moi, ce que j'attends de vous, ce n'est pas de disserter pour savoir si oui ou non ce qui est ici décrit relève de la réalité, mais de savoir si, oui ou non, vous êtes OK pour que des policiers mentent en leur capacité officielle.
J'aimerais savoir si les mensonges "pour la bonne cause" sont des choses qui relèvent de votre mentalité.
Indépendamment de la véracité de ce qui est relevé par Monsieur Marchenoir.
J'ai besoin de savoir si vous, comme d'autres Français, accordez la moindre importance à la notion de vérité.
Rédigé par : F68.10 | 07 août 2023 à 22:22
@ Herman Kerhost | 07 août 2023 à 00:45
Tribalistes les preud'hommes. Encore raté ! Décidément même le sens de substantifs basiques vous échappe !
Question bons mots et réparties, vous devriez plutôt vous inspirer de duvent. Elle au moins a du répondant qui fait mouche ! Au point que votre ami Marchenoir (toujours à déblatérer et calomnier sans s'exposer et en sortant des sources bidon) n'ose plus s'y frotter !
Par ailleurs en quoi le fait que j'ai des enfants ou autres membres de ma famille dans la médecine, la police, la magistrature, l'armée, l'enseignement, la musique, l'art, le journalisme, l'entreprise ou le bâtiment vous regarde-t-il ? Vous aurais-je adressé personnellement des confidences à ce sujet ?
Enfin pour quelles raisons devrais-je m'abstenir de parler de ce que je connais le mieux, soit du fait de ma propre expérience, soit en fonction de témoignages de première main et laisser des mauvais esprits déverser leur fiel à pleins jets sur des métiers que je respecte, comme la plupart de ceux qui les exercent avec dévouement, courage, sens de l'engagement et dans des conditions de plus en plus difficiles et ingrates ?
Rédigé par : Axelle D | 07 août 2023 à 13:47
Dans tous les métiers, et en particulier ceux qui ont pour mission d’assurer la sécurité des citoyens, il se trouve, inévitablement, des agents qui ont tendance à abuser du pouvoir d’autorité qui leur a été confié.
Mais si l’on considère le nombre d’interventions effectuées au cours d’une année, le nombre de bavures est quand même très faible : 3,01 millions d’interventions /an. - Nombre d'interventions contestées : 0,04 %/an.
C’est ce qu’a essayé d’expliquer le commissaire Matthieu Valet au philosophe de plateau télé Mathieu Slama sans manifestement l’avoir convaincu.
Tout comme il se trouvera toujours des "petits anges" qui veulent jouer les James Dean dans « La fureur de vivre » et pour qui l’histoire se finit très mal.
On ne saurait faire de quelques cas isolés une généralité.
Rédigé par : Achille | 07 août 2023 à 10:18
J'apporte mon soutien total à la police.
Quand on entend partout dans les médias, depuis les débats sur la nouvelle loi de sécurité, les déballages de haine contre la police de la part de toute la lie de la fange de gauche : PS PCF NUPES LFI EELV, des islamogauchistes, des associations de gauche, on peut en déduire que les policiers vont de plus en plus être atteints dans leur travail et surtout dans leur vie privée : famille, enfants tous destinés à être de plus en plus harcelés, menacés et même tabassés, attaqués voire massacrés comme à Magnanville.
La gauche a encore et toujours pratiqué et encouragé la culture de l'excuse, cette fois ils vont passer à la vitesse supérieure, les racailles aussi car ils se sentent soutenus par la gauche, ces malfrats de la République qui paradent ironisent accusent caricaturent ces policiers qui ne demandent que protection de leur ministère contre tous ceux qui, impunis par cette justice ignoble, SM mur des cons et autres juges gauchistes, pourront en toute tranquillité pénétrer dans les domiciles policiers pour exercer leurs talents de représailles sous prétexte de droit à informer leurs victimes qu'ils ont outrepassé leurs prérogatives sécuritaires.
Les racailles, soutenues par cette gauche infecte pourront continuer à casser du flic, à tabasser caillasser cramer, en toute tranquillité.
Flics, n'hésitez pas, en cas de... "difficultés", c'est vous ou eux !
Rédigé par : sylvain | 07 août 2023 à 09:12
Pour mieux comprendre l'enfumage pratiqué à jet continu par les soi-disant défenseurs de la police, il est intéressant de lire le livre de Valentin Gendrot, qui s'est fait embaucher dans un commissariat parisien pour observer les choses de l'intérieur. Dans Flic : un journaliste a infiltré la police (Éditions Goutte d'Or, 2020), il raconte la façon dont le tabassage des interpellés d'origine immigrée se pratique de façon routinière, à froid, en dehors de tout contexte d'auto-défense ou d'opération périlleuse, où les auteurs seraient "exténués" et "poussés à bout" par des émeutiers déterminés à les tuer.
Il raconte comment ces actes se déroulent ouvertement, dans l'impunité, couverts par de faux procès-verbaux et la complicité des policiers chargés d'enquêter sur les faits, lorsque les victimes portent plainte.
Il raconte les journées passées à ne rien faire (dans un arrondissement pourtant "populaire", comme on dit pudiquement), la formation désastreuse (de faction avec lui, un collègue s'amuse à viser les passants avec son pistolet-mitrailleur), et puis -- parlons-en ! -- la commissaire de police qu'on ne voit jamais, qui reste dans les étages, et qui lorsqu'elle daigne se mêler au petit peuple policier, s'attend à ce qu'on la salue d'un "Mes respects, Madame la commissaire". C'est, paraît-il, la règle.
En revanche, le tutoiement de l'habitant, surtout s'il est bronzé, est de rigueur.
En refermant le livre, on comprend ce qu'il y a derrière la langue de bois du parti bleu, à la fois pleurnicharde, agressive et manifestement mensongère.
La police française est profondément malade, et c'est fort mal la défendre que de tenir le discours convenu du syndicalisme communisto-mafieux pour intimider les citoyens qui demandent des comptes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 août 2023 à 06:08
@ Axelle D | 06 août 2023 à 13:45
"Alors que lui et ceux de son espèce, sans s'exposer, anonymes et bien retranchés derrière leur clavier où ils ne courent aucun risque (sinon celui du ridicule !), ils peuvent continuer à donner des leçons de stratégie du maintien de l'ordre et de la lutte contre la criminalité à la terre entière..."
S'il y a quelqu'un, ici, qui ne cesse de se couvrir de ridicule, c'est bien vous. Il est impossible d'émettre la moindre critique envers des individus qui se comportent mal dans leur travail, s'ils exercent la même profession qu'un membre de votre famille. Votre tribalisme est pathétique !
Rédigé par : Herman Kerhost | 07 août 2023 à 00:45
@ Axelle D
"Voyez avec F68.10, il va vous expliquer le truc bien mieux que les professionnels de terrain à savoir que selon son raisonnement sophistiqué ou celui de quelques individus de son calibre, les policiers ne sont que des nuls..."
Et allez !! C'est parti !! Le coup de la victimisation permanente...
Franchement, vous volez de plus en plus bas.
Je n'en ai rien à cirer que les policiers soient des nuls ou pas. Quand ils violent des règles de base, parmi lesquels faire des faux, ils doivent être punis.
Cela, c'est une règle de base.
Mais peut-être que les mensonges double tamponnés ne sont pas une chose qui trouble votre quiétude.
Mon petit doigt me dit que c'est le cas. Et c'est grave, Madame.
Un policier qui ment en sa capacité officielle N'EST PAS UNE VICTIME.
Rédigé par : F68.10 | 06 août 2023 à 22:04
@ Achille | 06 août 2023 à 12:36
"Comme c’est parti va-t-on inscrire le refus d’obtempérer dans la Constitution ?"
(*) Voir le visage de "l'homme détruit et en pleurs" !
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Ils sont très forts pour faire du cinéma larmoyant, c'est dans leurs gènes ; ils vous tendent la main en pleurnichant mais dans l'autre, cachée derrière leur dos, ils tiennent le couteau destiné à vous trancher le lard.
Refus d'obtempérer dans la Constitution ? Oui si et seulement si, il est de la bonne couleur et de la bonne origine : maghrébin arabo-africain ; un Blanc n'a aucune chance d'en bénéficier.
Rédigé par : sylvain | 06 août 2023 à 14:45
@ Achille | 06 août 2023 à 12:36
Voyez avec F68.10, il va vous expliquer le truc bien mieux que les professionnels de terrain à savoir que selon son raisonnement sophistiqué ou celui de quelques individus de son calibre, les policiers ne sont que des nuls, dégonflés, acariâtres et définitivement incapables de faire péter l'atome...
Alors que lui et ceux de son espèce, sans s'exposer, anonymes et bien retranchés derrière leur clavier où ils ne courent aucun risque (sinon celui du ridicule !), ils peuvent continuer à donner des leçons de stratégie du maintien de l'ordre et de la lutte contre la criminalité à la terre entière...
Rédigé par : Axelle D | 06 août 2023 à 13:45
Dans la rubrique "nous vivons une époque formidable", le journal Le Parisien a fait très fort .
Son article pose carrément en victime un « petit ange » (*) qui circulait sans casque, a fait un refus d'obtempérer et a heurté un agent. Celui-ci a réagi par un tir qui a touché ladite victime à la jambe. Le contrevenant a bien sûr porté plainte.
Comme c’est parti va-t-on inscrire le refus d’obtempérer dans la Constitution ?
(*) Voir le visage de "l'homme détruit et en pleurs" !
Rédigé par : Achille | 06 août 2023 à 12:36
@ Axelle D
"Eh oui F68.10, la police nationale fait juste son boulot en arrêtant et contrôlant des quidams qui ne s'avèrent pas forcément être tous des délinquants. Bien qu'il arrive que dans le tas, elle puisse faire mouche et en piéger quelques-uns. Ce qui est d'ailleurs la raison d'être de son métier."
Non. La raison d'être de la police, c'est de protéger la population, d'être à son service. Pas de faire des contrôles au pif ou de tirer des flashballs dans la tête des gens.
Le rôle de la police, ce n'est pas de protéger l'État ou les fonctionnaires ou les policiers. C'est de protéger la population. Cela s'appelle la civilisation, et vous ne le comprenez toujours pas. Il va donc falloir vous le répéter jusqu'à ce que cela rentre.
"...difficilement compréhensible pour un gugusse contestataire en étant resté à cinquante piges au stade d'éternel étudiant, se vantant sans cesse de ses diplômes et incapable de voir la réalité et mettre en oeuvre ce qu'il a appris."
Faut vraiment que j'arrête de me bidonner en vous lisant.
Primo, c'est quand même cela (et rien d'autre) qu'on appelle une attaque personnelle. Vous passez votre temps à hurler à la diffamation, mais cela ne vous gêne pas de vous vautrer dans les propos les plus lamentables pour tenter d'avoir le dessus.
Deuxio: de l'éternel "étudiant" à l'éternelle acariâtre........
Je ne suis pas un "étudiant". Je fais des choses qui ont depuis longtemps dépassé le stade de ce qu'on apprend aux "études". Ce sur quoi est bâti votre monde moderne, vos petits ordinateurs sur lesquels vous doigts potelés tapotent, tout cela, c'est justement le travail de personnes comme moi. Et pas de personnes comme vous. S'il n'y a pas de Google en France mais seulement en Californie, c'est bien parce que eux ont compris que les éternels étudiants sont plus productifs que les éternels acariâtres. Et que vous ne l'avez pas compris.
Tertio: cf. propos de Monsieur Marchenoir. Il exprime ce que je pense sur le rôle de la police de manière bien plus précise que je ne le ferais moi-même. Ça, c'est pour le fond.
"Contrairement aux policiers qui, eux, sont des hommes d'action et de réaction."
Ouais. Ben c'est pas eux qui vont péter l'atome. Ce sont les éternels étudiants.
Rédigé par : F68.10 | 06 août 2023 à 01:05
@ F68.10 | 05 août 2023 à 18:38
Eh oui F68.10, la police nationale fait juste son boulot en arrêtant et contrôlant des quidams qui ne s'avèrent pas forcément être tous des délinquants. Bien qu'il arrive que dans le tas, elle puisse faire mouche et en piéger quelques-uns. Ce qui est d'ailleurs la raison d'être de son métier quoique difficilement compréhensible pour un gugusse contestataire en étant resté à cinquante piges au stade d'éternel étudiant, se vantant sans cesse de ses diplômes et incapable de voir la réalité et mettre en oeuvre ce qu'il a appris. Contrairement aux policiers qui, eux, sont des hommes d'action et de réaction, depuis le grade de gardien, puis d'officier et enfin de commissaire, récapitulant des concours, notamment pour le dernier, non moins sélectif, sinon plus, que ceux dont vous nous rabattez les oreilles !
Avec cette différence qu'eux, policiers de tous grades, sont opérationnels et utiles dès après leurs études et formation, et les derniers garants de notre sécurité. Tandis que vous, éternel étudiant, ne servez à rien qu'à vous pousser du col et prêcher dans le désert !
Rédigé par : Axelle D | 05 août 2023 à 21:53
@ Valéry
"La police a parfaitement le droit d’arrêter qui elle veut et de le soumettre à un test de dépistage, c'est la loi, avez-vous essayé d'en savoir plus ?"
Et on a parfaitement le droit de trouver ce comportement parfois abusif et de le dire. C'est la Constitution.
Rédigé par : F68.10 | 05 août 2023 à 18:38
Eh bien ! les défenseurs inconditionnels de la police en sont pour leurs frais. Cinq semaines après avoir nié avoir tiré au LBD sur Hedi, le mutilant gravement à la tête, le policier placé en détention provisoire a avoué l'avoir fait. Sur quoi d'autre a-t-il menti ?
Il ressort de l'audience de la cour d'appel d'Aix-en-Provence qu'après son tir, il a frappé sa victime au sol, en compagnie d'autres policiers.
Mais il ne fallait pas l'emprisonner, bien sûr ! Il ne faut jamais emprisonner les policiers accusés de brutalités illégales, parce qu'ils sont assermentés, qu'ils ne mentent jamais et qu'ils appartiennent à une race supérieure, ayant le gène de la police.
Voilà toutes les sottises auxquelles nous avons été exposés ici, avant que le principal intéressé ne les réfute par son aveu devant le tribunal. Sottises et malveillance, de surcroît : ne pas se prosterner devant la police, en pareil cas, c'est s'attirer des accusations de lâcheté et des menaces d'être abandonné aux exactions des voyous.
Menaces mises à exécution par la grève et les congés-maladie illégaux mis en œuvre par la police. Déni, insultes puis menaces : le trio classique des délinquants, appliqué une fois de plus ici, et à travers la France en général, par la police et ses fanatiques.
On peut maintenant laisser la parole au président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Aix-en-Provence, à l'audience où a été rejetée la demande de mise en liberté du policier auteur du tir :
"Les nouvelles déclarations de l’intéressé mettent en évidence, voire renforcent les incohérences avec ses propos initiaux puis les éléments du dossier. [...] Cette dénégation fallacieuse d'un fonctionnaire de police jette le discrédit sur l'ensemble de ses propos, mais aussi ceux de ses collègues. [...] Il a fait usage de la force là où elle n'apparaissait pas légitime."
Ce qui a consisté, d'après l'avocat de la victime, à lui tirer une balle de LBD dans la tête à seulement 3 mètres de distance. Geste suivi d'autres violences, dit l'avocat général :
"Un second policier effectue sur sa personne un balayage qui le fait violemment chuter. Ce même policier lui donne deux coups de pied vers le bassin ou le ventre. Ce policier intervenant donne un nouveau coup de poing. Un troisième policier arrive et porte une gifle à la tête." La victime reçoit enfin un coup de pied aux fesses.
Le président du tribunal précise :
"A ce moment-là, aucun attroupement n'obligeait à des sommations, comme aucune infraction commise ou venant d’être commise ne justifiait l’interpellation d’Hedi et de son ami."
L'interpellation, hein !... on ne parle même pas de lui défoncer la tête jusqu'à le laisser pour mort, lui briser la mâchoire, altérer sa vision sans doute pour la vie, et l'obliger à des interventions chirurgicales qui vont lui retirer une partie du crâne.
Et avec ça, la victime déclare qu'elle n'en veut pas à la police, seulement à ses bourreaux.
Ce n'est évidemment pas un cas isolé. Je viens de tomber, dans un article qui n'a rien à voir, sur un décompte des brutalités policières commises à l'occasion des manifestations contre la réforme des retraites :
"Une fille de 17 ans a perdu un œil, un autre manifestant a perdu plusieurs doigts. 30 personnes ont été gravement blessées. C'est le bilan de la seule journée du 1er mai. En quatre mois de manifestations, la liste des brutalités policières est interminable. Un journaliste espagnol a perdu un testicule après avoir été battu. Deux autres hommes ont subi le même sort."
"Un syndicaliste a perdu un œil suite à un jet de grenade lors d'une manifestation pacifique. Il y a eu d'innombrables attaques de journalistes, certains recevant des coups à la tête. Un journaliste indépendant a eu le crâne fendu et la main fracturée par des coups de matraque. Des dizaines de journalistes ont été interpellés sans motif, leur matériel a été brisé et ils ont été frappés par la police. Mais ça ne fait rien : c'est la démocratie, c'est la police française."
L'article d'où est extrait ce passage a été publié sur Counter-Currents, un site américain que l'on qualifierait, chez nous, "d'ultra-droite". En fait, il serait probablement interdit.
Il est piquant de constater qu'il a été écrit par Ferenc Almassy, un journaliste franco-hongrois qui s'y emploie à défendre le régime de Viktor Orban ; il collabore aussi à TV Libertés, un média français peu suspect de gauchisme débridé...
À peu près au même moment où le policier détenu a avoué être l'auteur du tir, se déroulait une émission surréaliste sur Radio Courtoisie. Y intervenait un ancien syndicaliste ayant quitté l'institution. Il assurait qu'Hedi avait menti sur une broutille, donc forcément il avait menti sur toute la ligne. Il ignorait à ce moment, je suppose, que c'est le policier qui avait menti...
Tout au long de l'émission, la police a été sommée de s'expliquer sur le fait qu'elle soutiendrait les intérêts de "Macron". L'ex-syndicaliste s'en défendait, expliquait que ses collègues étaient bien obligés d'obéir aux ordres... il a fini par assurer que dans les commissariats, on demandait aux plaignants s'ils avaient voté Macron : dans ce cas, on leur répondait, selon lui, qu'ils n'avaient que ce qu'ils méritaient.
Peu importe que l'anecdote soit authentique, ou inventée. La question comme la réponse montrent que la police française est une police politique, pas une police démocratique. Comme si la mission de la police était de défendre un parti politique, et non de faire respecter la loi...
Ces échanges, comme le reste des propos et des actes du parti bleu, montrent qu'une grande partie de la police comme de la population ne comprend même pas ce qu'est la démocratie, une police au service de la population, une fonction publique au service des citoyens.
Nous avons des siloviki français et une part de la droite française qui réclame son asservissement, tout comme une grande part des Russes se complaisent dans la servitude depuis des siècles.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 05 août 2023 à 04:24
@ Valéry | 30 juillet 2023 à 12:27
Je comprends votre tendance à baiser les pieds des policiers, vu votre penchant pour les régimes fascistes.
La police française se comporte mal avec les honnêtes gens, c'est un fait infiniment démontré.
La loi c'est la loi, mais il existe des pays où l'on sait apprécier les situations et agir en conséquence. La France est devenue un pays invivable, notamment à cause de ces agissements.
Rédigé par : Herman Kerhost | 01 août 2023 à 00:43
@ Herman Kerhost
La police a parfaitement le droit d’arrêter qui elle veut et de le soumettre à un test de dépistage, c'est la loi, avez-vous essayé d'en savoir plus ?
Donc ce n'est en rien un scandale, surtout quand on sait que 30 % des accidents de la route sont dus à l’alcool, et qu'on déplore 1 000 décès par an à cause de conduite en état d’ébriété.
Vous critiquez pour critiquer. C’est bien votre droit, mais affirmer que "personne n'aime la police" alors que ce n'est que vous qui lui portez rancune sans motif sérieux, c'est fort de café.
Rédigé par : Valéry | 30 juillet 2023 à 12:27
@ Valéry | 29 juillet 2023 à 15:09
Non. Ce qui est arrivé à mon père n'est pas "regrettable", c'est un scandale absolu. Et ce n'est pas non plus "rare", ou "exceptionnel".
Ce genre de mésaventure, des milliers de citoyens en sont victimes tous les jours. Je n'ai cité qu'un exemple, personnel, mais j'en ai des milliards à vous fournir.
Le fait que mon père était atteint du cancer du poumon n'est pas la cause première de ce scandale. C'était simplement la cerise sur le gâteau raté.
Ce qui est scandaleux, c'est le fait de procéder à des alcootests sur des gens qui, non seulement n'ont commis aucune infraction, mais ne laissent aucun doute sur le fait qu'ils n'ont absolument rien bu. Tout cela pendant que des tas de personnes aimeraient avoir des réponses sur le cambriolage qu'ils ont subi.
Je connais des gens qui se font contrôler en rentrant chez eux, à pied, plusieurs fois par semaine. Certes, ceux-là ont pu trop boire, mais quelles pourraient être les conséquences de les laisser tranquille ?
Rédigé par : Herman Kerhost | 30 juillet 2023 à 01:25
@ Marcel P | 29 juillet 2023 à 11:31
"Sinon, on admet que Veaux et Nuñez n'ont dit que ce que la loi dit déjà, à savoir que la détention provisoire est l'exception dont la nécessité doit être démontrée, et que sa démonstration est a priori impossible dans la plupart des cas concernant les policiers."
Vous mentez. Ces deux hauts personnages de l'État ont dit que les policiers ne devraient jamais être mis en détention provisoire dans le cas de brutalités ou de mort d'homme dans le cadre de leur travail.
Même la loi ne dit pas cela. Je reproduis une fois de plus ce qu'a dit, le premier, François Veaux, directeur général de la police nationale, dans l'interview au Parisien qui a déclenché la polémique. Puisque vous insistez pour déformer ses propos :
"Je comprends l’émotion, et même la colère, qu’a pu susciter dans les rangs policiers le placement en détention de l’un des leurs. Ceci, indépendamment de l’affaire judiciaire, dont je ne connais pas le contenu et dont je me garderais de toute appréciation. De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail. J’exclus de mon propos les affaires qui concernent la probité ou l’honnêteté."
J'extrais une fois de plus la phrase la plus importante. Désolé pour la redite, mais face à des désinformateurs pinailleurs et vicieux dans votre genre, il le faut :
"De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail."
Dans le contexte de la mort de Nahel, cela signifie bien que même si un policier abuse de son pouvoir pour infliger des coups et blessures ou même la mort à une personne d'une façon clairement illégitime et illégale, il ne doit pas faire de prison préventive. Quelle que soit l'horreur de son acte et l'absence de justification par la légitime défense ou le maintien de l'ordre.
Nulle part, la loi ne dit cela.
Le directeur de la police nationale ajoute ensuite une curieuse exception : les affaires qui concernent la probité ou l’honnêteté. En somme, si un policier revend de la drogue saisie au cours de ses activités, alors il serait justiciable de la prison préventive. Tandis que s'il insulte, frappe, blesse et finalement tue un homme pacifique qui ne le menaçait nullement, ni lui ni un autre, alors il devrait être exempté de prison.
Étrange inversion des priorités.
Et vous, vous remplacez ce que Veaux a dit par vos assertions à vous, à savoir : "La démonstration de la nécessité de la détention provisoire est a priori impossible dans la plupart des cas concernant les policiers."
Phrase extraordinairement perverse qui empile mensonge sur mensonge.
Tout d'abord, Veaux n'a jamais dit cela. Vous le lui faites dire.
Ensuite, vous suggérez (mais en vous laissant une porte de sortie), que par nature, un policier est incapable de se livrer à des actes qui justifieraient légalement une détention provisoire.
En somme, les policiers sont des demi-dieux, qui ne sauraient mal faire parce qu'ils sont dotés du gène de la police, et par définition ils sont incapables de violer la loi.
Soit le fond de ce que vous nous répétez mois après mois, de ce que répètent les représentants de la police, et de ce que répètent les défenseurs des fonctionnaires français en général.
Mais comme vous n'êtes pas un imbécile, vous ajoutez vous aussi vos petites exceptions : "a priori", et "dans la plupart des cas".
Ce qui démolit d'un seul coup d'un seul toute votre démonstration et vos indignations affectées.
Vous commencez par nous asséner une opinion pure et simple, une théorie générale prétendant prédire la façon dont tout être humain catégorie policier est suceptible de se comporter à l'avenir. Vous nous dites qu'il n'est pas susceptible de violer la loi.
Ce qui est, pour le moins, une opinion pure et simple et un propos d'astrologue ou de militant sectaire et tribal, non du juriste que vous prétendez être.
Puis vous ajoutez des exceptions. OK, d'accord, il se peut que ce ne soit pas le cas.
Et vous prétendez que le tout résume les propos du directeur de la police.
Mais c'est faux. François Veaux a dit que même dans le cas des exceptions que vous vous ménagez, les policiers ne devraient pas aller en prison. Une fois de plus :
"De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison, même s’il a pu commettre des fautes ou des erreurs graves dans le cadre de son travail."
Cela veut dire qu'un policier ne doit jamais faire de prison préventive, dans le cas des affaires qui nous occupent et qui indignent périodiquement la population (violence, meurtre).
Vous empruntez fidèlement l'un des trucs les plus vicieux du manuel de la désinformation soviétique et poutiniste : prétendre rapporter les propos d'une source, tout en lui faisant dire ce qu'elle n'a nullement dit.
Mais allons plus loin, car il y a un point très important de la déclaration de François Veaux qui n'a été dénoncé par personne jusqu'à présent.
Il commence par dire :
"Ceci, indépendamment de l’affaire judiciaire, dont je ne connais pas le contenu et dont je me garderais de toute appréciation."
Donc, il dit explicitement que son propos ne concerne pas l'affaire Nahel. Il tente ainsi d'échapper à l'accusation d'ingérence dans une affaire judiciaire en cours. Il ajoute bien :
"De façon générale, je considère qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison."
Il s'agit d'une opinion générale, théorique, portant non pas sur l'affaire en cours, mais sur toutes les affaires de ce genre susceptibles de se produire à l'avenir.
Il réclame bien une modification de la loi, ou à tout le moins l'instauration d'une règle jurisprudentielle qui reviendrait au même.
C'est le contraire de ce que vous prétendez.
Évidemment, tout le monde a bien compris que Veaux s'exprime aussi sur l'affaire en cours, tout en s'en défendant.
Si c'est le cas, il y a, évidemment, ingérence intolérable du chef de la police dans une affaire judiciaire où un policier est en cause.
Et si l'on admet ce que Veaux dit littéralement, à savoir qu'il s'exprime uniquement de façon théorique, générale, pour l'avenir, alors il a bien réclamé l'impunité pour les policiers, tous les policiers, dans tous les cas, concernant la détention préventive en cas de brutalité ou de meurtre.
Ce qui est absolument scandaleux -- et nullement prévu par la loi, contrairement à ce que vous prétendez. Encore heureux !
Commentateur de blog anonyme, vous vous posez ici en expert juridique. Peut-être pourriez-vous vous demander pourquoi l'ensemble des représentants des magistrats, indépendamment de leur bord politique, se sont élevés contre les déclarations de François Veaux. Peut-être possèdent-ils une compétence qui vous fait défaut ?
Je ne perdrai pas de temps à réfuter le reste de votre interminable pinaillage, qui me vise plus directement à l'aide d'attaques personnelles, d'intimidations, de fausses accusations, de diversions et de toutes les autres techniques parfaitement maîtrisées par les crypto-communistes qui tiennent la fonction publique française depuis 1945, dans le but de défendre leur confortable fromage.
Et dont vous illustrez à merveille la détestable mentalité. Mentalité qui est encore plus inacceptable dans la police qu'ailleurs. Continuez comme ça : ce n'est pas ainsi que vous allez vous faire respecter, comme dit Darmanin.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 juillet 2023 à 00:24
Cher Marcel,
Vous jouez sur les mots.
Le juge doit s'appuyer sur les faits dites-vous.
Les faits dites-vous ne sont pas avérés tant que pas jugés.
À ce rythme on ne met personne en préventive.
Le juge estime au vu des faits qu'il a devant les yeux qu'il faut incarcérer préventivement. Le verbe estimer est inévitable puisque n'étant pas jugés, les faits ne sont donc pas jugés. Je souligne votre tautologique explication.
Dans l'affaire de M. Zecler les faits, faux en écriture, sont avérés. Pas jugés. On peut se demander pourquoi.
Rédigé par : Jérôme | 29 juillet 2023 à 17:12
@ Herman Kerhost
C'est regrettable ce qui est arrivé à votre père, mais reconnaissez que c'est une situation extrêmement rare et inhabituelle, voire anecdotique. Si votre père prend le volant régulièrement, tout en sachant qu'il est incapable de souffler lors d'un contrôle, pourquoi ne pas se munir d'un certificat médical et il ne sera pas inquiété. Des excuses à la pelle, les policiers en ont l'habitude, c'est la règle - tout le monde a une excuse pour garder ses points, qui va tendre le bâton pour se faire battre ?
Pour revenir au sujet du billet, je crois en effet que les policiers devraient bénéficier d'un traitement judiciaire taillé sur mesure, tout comme les juges et les médecins en jouissent. Puisque ces derniers, on ne les voit jamais faire une seule heure de garde à vue, alors que des décisions où ils ont eu des jours, voire des semaines pour considérer - et non une fraction de seconde comme pour les flics - ont fini par emmener au même, voire au pire résultat, la mort de quelqu’un qui n'avait rien demandé.
D'ailleurs on devrait appliquer ce principe de responsabilité à tous ceux qui exigent la régularisation massive des sans-papiers, leur demander de se porter garants. En cas de délit du migrant, ils en répondent devant la justice. On peut rêver.
Rédigé par : Valéry | 29 juillet 2023 à 15:09
@ Marcel P 11h31
"Si cela vous déplaît, il faut changer la loi. Il ne faut pas se laisser aller à faire du Robert Marchenoir, trop empressé de condamner le petit serviteur de l'Etat alors que c'est un principe juridique qu'il conteste."
Je ne suis pas législateur !
Comme simple citoyen, parfois automobiliste, je déplore que les pandores mentent avec l'assurance que leur confère leur assermentation.
Encore une fois, toujours préférer ne jamais avoir affaire avec les gendarmes, pitoyables chaussettes à clous et saboteurs d'enquêtes.
Rédigé par : caroff | 29 juillet 2023 à 14:15
@ Achille | 29 juillet 2023 à 09:38
Vous évoquez les violences policières, alors que je parlais du sentiment de la population à l'égard de la police.
Il y a certes beaucoup plus de morts causés par la police aux Etats-Unis, mais la plupart étaient des délinquants armés et dangereux. Les Noirs, en France, sont très gentils et mignons comme tout, comparés à leurs semblables là-bas.
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@ Valéry | 29 juillet 2023 à 02:11
"Vous racontez encore n'importe quoi, comme à votre habitude. Donnez vos sources au moins..."
...me dit Valéry en ne donnant lui non plus aucune source...
Je ne crois pas aux sondages en la matière, Valéry. Mon expérience, ainsi que celle de tous ceux que je connais, suffit à savoir que, même s'ils ont confiance en la police, les gens en ont une très mauvaise image, et je le répète, détestent plus que tout la rencontrer.
Ici même, sur ce blog, il ne manque pas de gens faisant confiance à la police, mais qui se plaignent beaucoup de son comportement.
Un exemple. Personnel.
Mon père, qui était un ancien alcoolique et président d'une association d'ex-buveurs, fut arrêté un dimanche matin alors qu'il allait repartir dans son véhicule, après avoir acheté le journal. Il s'agissait de gendarmes. Ils ont demandé à mon père, que tout le monde connaissait, et dont tout le monde savait qu'il avait arrêté de boire depuis 40 ans (!), de souffler dans le ballon. Mon père leur a expliqué qu'étant atteint du cancer du poumon, il allait lui être difficile de trouver le souffle suffisant pour valider le test. Pensez-vous qu'ils se soient ravisés en allant chercher ailleurs une cible de leur passe-temps favori ? Que nenni ! Ils ont poussé jusqu'au bout, et ont finalement abandonné après que mon père, épuisé, ne pouvait plus souffler du tout. Jamais, j'ose le croire, ça ne lui serait arrivé aux Etats-Unis.
Rédigé par : Herman Kerhost | 29 juillet 2023 à 12:44
« Parmi les pays développés, c’est aux Etats-Unis que la police fait le plus de victimes dans sa population. Près de 1100 morts recensés en 2022, soit un taux de décès causé par les forces de l’ordre (33 décès pour 10 millions d’habitants) six fois supérieur à celui de la France (5,5). Selon un décompte du Washington Post, réalisé depuis 2015, les tirs des forces de l’ordre font chaque année un millier de morts en Amérique, un chiffre stable, malgré les efforts pour enrayer la brutalité policière »
Ce qui est marrant, c'est que tous ces braves gens ne considèrent pas inacceptable la violence entre gangs et trafiquants, qui tue beaucoup plus, là-bas comme ici.
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@ Herman Kerhost
« Le problème de la police française, c'est qu'elle n'est aimée par personne. Que ce soit les immigrés, les délinquants ou les honnêtes gens. Tous ceux qui ont eu affaire à la police française, ou à la gendarmerie, ont eu des désagréments. Des plus insignifiants au moins acceptables. »
C'est aussi le problème du père Fouettard. Sauf que ce n'est pas un problème. La police n'a pas été instituée pour être aimée et ce n'est pas sa raison d'être. Le souhait, pour un police, d'être aimée, est juste un facteur d'inaction coupable.
« Je l'ai déjà dit, et cela m'a valu des ronds de jambe de la part des anti-Américains... Ici, aux Etats-Unis, on aime la police. On n'est pas effrayé quand on la croise, bien au contraire... On se sent protégé par elle. On souhaiterait presque qu'elle soit plus présente...
En France, les gens qui savent ont les fesses serrées à chaque fois qu'ils croisent les policiers. Ils savent qu'il ne va rien leur arriver de bon, bien au contraire... »
C'est tellement évident que ce mouvement conceptuel de dissolution de la police est un produit nord-américain et que c'est bien l'affaire Floyd qui est la matrice des protestations actuelles en France...
Ici comme là-bas, les voyous n'aiment pas la police, ceux qui aiment ou courtisent les voyous n'aiment pas la police. Les privilégiés qui n'ont pas réellement besoin de la police pour leur protection non plus. Pour le citoyen moyen, c'est un autre sujet.
« Pour ce qui est du débat entre Robert, Marcel P et Robert Marchenoir, il me semble que vous êtes tous d'accord pour dire qu'il doit rester la possibilité d'incarcérer un policier qui commet des actes graves.
Veaux et Nuñez ont dit des âneries qu'il convient de dénoncer. Pourquoi est-ce si difficile de l'admettre ? »
Si on se moque de la loi, on peut l'admettre.
Sinon, on admet que Veaux et Nuñez n'ont dit que ce que la loi dit déjà, à savoir que la détention provisoire est l'exception dont la nécessité doit être démontrée, et que sa démonstration est a priori impossible dans la plupart des cas concernant les policiers (dans le détail plus bas).
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@ Robert Marchenoir
« Eh bien moi pas. C'est trop pratique. C'est évidemment ce que disent les policiers après chaque abus de pouvoir de leur part.
Quand on aura les résultats de l'enquête, on nous dira qu'il faut attendre le jugement. Et quand on aura le jugement, tout le monde aura oublié car ce sera cinq ans plus tard. Il y aura, au mieux, cinq lignes dans deux ou trois journaux. »
Comme pour Adama Traoré ? Comme pour Zied et Bouna ? Effectivement, cinq lignes dans deux ou trois journaux, qui auront donné tort à tous les accusateurs qui étaient trop pressés de juger de loin.
« C'est maintenant que le peuple doit débattre des exactions de sa police. Je dis le peuple, pour faire Gilet jaune, parce que c'est comme ça qu'ils parlent. Ce n'est pas que j'approuve ce vocabulaire gauchiste. Mais il n'y a aucune raison d'en laisser le monopole à ceux qui en font un mauvais usage. »
Vous employez ce vocable parce que vous tenez le même discours.
« Concernant Nahel, nous avons d'ores et déjà une montagne de faits irréfutables qui nous permettent de débattre. Même si d'autres nous sont inconnus. Et il en ressort de façon certaine que la police a mal agi. »
Si vous êtes encore sur ce blog dans quelques années et que la justice vous donne tort, comprenez bien que vous mettrez le nez dedans systématiquement.
Ce que vous faites, c'est exactement ce que le principe de présomption d'innocence interdit. Et ça montre bien que vous bafouez complètement l'esprit de la loi : votre position sur la détention provisoire est basée sur votre jugement sur les faits.
« Croyez-vous que si c'était le cas, les médias ne seraient pas bourrés à craquer de telles allégations ? »
Raisonnement a silentio.
« Auquel cas l'on se doit de rappeler que c'est le boulot des flics de se faire traiter de "bande d'enc... de f... de p... de leur race". »
En fait non. Leur boulot, c'est de constater les infractions à la loi pénale, d'en rassembler les preuves et d'en rechercher les auteurs. Et donc d'arrêter de présenter devant la justice quelqu'un qui les insulterait de la sorte. Parce que ça va faire mal à votre fierté de citoyen accompli victime d'une distinction légale fondée sur l'intérêt public, mais la loi prévoit l'emprisonnement lorsqu'on insulte des policiers.
« Contrairement aux suggestions de Monsieur Marcel P, qui insinue qu'il s'agirait là d'intolérables agressions verbales susceptibles de provoquer d'intenses souffrances psychologiques, justifiant des congés-maladie et excusant des coups et blessures susceptibles d'occasionner la mort.
Si vous êtes angoissé et stressé au point de devoir garder la chambre sous prétexte que des immigrés vous insultent et vous attaquent, vous n'avez pas les qualités nécessaires pour être policier. Les services médicaux de la police devraient révoquer ces gens-là, et non leur délivrer des congés-maladie frauduleux. »
Demandez à faire un stage de découverte en immersion. On verra si vous êtes aussi courageux que vous le croyez ou prétendez.
« C'est en effet une idée reçue qui circule. En revanche, les médias sont remarquablement avares d'informations concernant le nombre de policiers révoqués ou condamnés chaque année, ce qui nous permettrait de savoir si cette réputation de l'IGPN est justifiée, si les sanctions administratives suivent et si les condamnations judiciaires suivent. »
Ou sinon vous cherchez l'information à la source, en un instant sur Internet.
https://www.interieur.gouv.fr/actualites/actualites-du-ministere/publication-des-rapports-annuels-de-ligpn-et-de-liggn-pour
Vu votre niveau de réflexion, je ne vous suggère même pas de chercher un comparatif dans d'autres institutions ou sociétés, par exemple de sécurité privée (ce qui devrait être le Graal selon vous).
Au nom de l'humour, on se souviendra des grandes purges de 1945, en se rappelant que la police a été particulièrement touchée - et heureusement - tout autant que les magistrats et avocats ont été particulièrement peu touchés, ce qui ne fait pas honneur à leur implication passée. En somme, faire trinquer un maillon de la chaîne pour mieux protéger et rendre intouchables les autres, ce n'est pas une innovation.
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@ caroff
« Pour aller dans votre sens, j'ai lu les conseils d'un avocat expliquant la difficulté de contester une amende pour infraction au Code de la route au motif d'une erreur des policiers ou des gendarmes confondant un véhicule ou en étant incapable de fournir des preuves de la faute de conduite. Il constate que neuf fois sur dix, les FDO entraînent l'adhésion du substitut lors du passage au tribunal puisqu'ils sont assermentés et que l'automobiliste ne l'est pas... C'est arrivé à un proche et c'est très énervant d'être impuissant face aux menteurs. »
Demandez à changer la loi.
C'est très simple, la loi prévoit qu'en matière de contravention, la parole du policier vaut jusqu'à preuve du contraire (alors que sinon elle vaut comme simple renseignement).
Pourquoi ? Parce que le législateur estime que le contentieux contraventionnel est trop insignifiant pour justifier des procédures complexes et coûteuses, où il faudrait jauger la parole de l'un ou de l'autre. En clair, si le policier estime avoir constaté la contravention, alors le contrevenant va payer, peu importe son avis, sauf s'il parvient à démontrer l'erreur du policier. Et s'il y a démonstration de l'erreur du policier, c'est a minima une faute disciplinaire, sinon une infraction pénale. C'est un choix d'équilibre entre des intérêts divergents - et c'est là où le législateur a posé le point d'équilibre. C'est la stricte application de la loi.
Si cela vous déplaît, il faut changer la loi. Il ne faut pas se laisser aller à faire du Robert Marchenoir, trop empressé de condamner le petit serviteur de l'Etat alors que c'est un principe juridique qu'il conteste.
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@ Jérôme
« Vous estimez que lorsqu'un juge enferme un policier, propos de M. Veaux, de façon préventive, c'est anormal. Je ne suis pas d'accord. Un juge peut, au vue des faits, estimer qu'il est nécessaire d'enfermer ou pas. Et lui seul le peut, dans le cadre de la loi. Vos dénégations montrent le peu de respect que vous avez pour celle-ci, quand elle ne vous arrange pas. »
Je n'ai aucun problème avec le concept de détention provisoire dans le cadre légal, lorsqu'elle est nécessaire et l'unique moyen de parvenir aux objectifs prévus par la loi, avec une démonstration juridique fondée sur la procédure.
Vous pensez que cela s'estime « au vu des faits ». C'est illégal. La loi encadre précisément la détention provisoire et la gravité des faits n'est pas une motivation de détention provisoire.
« Vous pensez que l'évidence des images ne compte pas. M. Zecler n'a rien fait qui mérite de tels coups. Et vos camarades ont menti, ce qui aurait pu valoir de nombreuses années de prison à M. Zecler. »
Il n'y a pas de camarades et si vous pensez qu'une rébellion et la détention de stupéfiants aurait pu valoir de nombreuses années de prison à qui que ce soit, votre vue de l'esprit est démentie par le quotidien judiciaire. Personne ne va en prison pour de tels faits. Je vous le redis, « de tels coups » pour moins de 8 jours d'ITT, c'est du pipeau intégral. Moins de 8 jours d'ITT, c'est se coincer le doigt dans une porte. C'est rien. La loi le dit : une simple contravention en l'absence de circonstances aggravantes.
« Concernant le délinquant Nahel, le policier commet des erreurs. Puis produit un faux témoignage que son avocat tente de faire passer pour une erreur de saisie du commissariat. Il ne nie pas ce qui est écrit. »
Vous affirmez qu'il commet des erreurs : seule une juridiction pénale de jugement peut en décider.
Vu les circonstances de l'intervention, le policier n'a jamais rien écrit. Un faux en ÉCRITURES PUBLIQUES sans avoir écrit, c'est compliqué. Pas pour le Yassine Bouzrou, et ça marche, puisque même sur le blog d'un magistrat, cette accusation farfelue est colportée.
« La présomption d'innocence ne vient qu'après la mise en examen qui elle témoigne d'une forte présomption de culpabilité. »
Non. Article préliminaire du code de procédure pénale : Toute personne suspectée ou poursuivie est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie. Les atteintes à sa présomption d’innocence sont prévenues, réparées et réprimées dans les conditions prévues par la loi.
Elle ne vient ni avant, ni après. Elle s'impose à vous.
« On ne met pas en examen le premier quidam venu qui passe dans la rue. Le sale type, commandant de police, qui avait boxé un type qui est le long d'un mur et n'avait aucuns gestes malveillants... mis à la retraite. Pratique.»
Je ne sais pas de quoi vous parlez et pourquoi vous parlez d'une sanction administrative dans un débat de droit pénal.
On met en examen des personnes contre lesquels existent des indices graves et concordants. Pour autant, ça n'autorise pas leur incarcération, quoi qu'on pense de leur culpabilité. Ce qui autorise leur incarcération, c'est la crainte objectif d'une réitération, par exemple.
Le droit, ça ne s'invente pas au fil des humeurs.
Rédigé par : Marcel P | 29 juillet 2023 à 11:31
Rappel :
https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/face-a-la-fronde-des-policiers-quand-francois-mitterrand-limogeait-le-directeur-general-de-la-police-en-1983_221073.html?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
Rédigé par : Clafoutis | 29 juillet 2023 à 11:11
@ Robert Marchenoir 22h23
"En revanche, les médias sont remarquablement avares d'informations concernant le nombre de policiers révoqués ou condamnés chaque année, ce qui nous permettrait de savoir si cette réputation de l'IGPN est justifiée, si les sanctions administratives suivent et si les condamnations judiciaires suivent."
Les rapports annuels de l'IGPN et de l'IGGN (gendarmerie) documentent le nombre de sanctions affectant les policiers et les gendarmes, y compris les révocations.
Libre aux journalistes d'abandonner le registre de l'émotion et de l'idéologie pour adopter celui de la rationalité.
Et si ces rapports ne leur conviennent pas, qu'ils expliquent pourquoi et procèdent éventuellement à leurs propres investigations.
https://medias.vie-publique.fr/data_storage_s3/rapport/pdf/285807.pdf
Rédigé par : caroff | 29 juillet 2023 à 10:03
@ Herman Kerhost | 28 juillet 2023 à 22:49
« Je l'ai déjà dit, et cela m'a valu des ronds de jambe de la part des anti-Américains... Ici, aux Etats-Unis, on aime la police. On n'est pas effrayé quand on la croise, bien au contraire... On se sent protégé par elle. On souhaiterait presque qu'elle soit plus présente... »
Oui la police française est une des plus répressives d’Europe. C’est, en tout cas, ce que dit
le présent article . Mais il mentionne aussi le fait qu’aux USA et dans les pays d’Amérique du Sud, la police l’est bien davantage.
On s’arrêtera sur ce passage qui situe bien les types de comportement dans ce pays qui n’hésite pas à donner des leçons de morale au point de désigner Assa Traoré comme gardienne de l’année 2020 .
« Parmi les pays développés, c’est aux Etats-Unis que la police fait le plus de victimes dans sa population. Près de 1100 morts recensés en 2022, soit un taux de décès causé par les forces de l’ordre (33 décès pour 10 millions d’habitants) six fois supérieur à celui de la France (5,5). Selon un décompte du Washington Post, réalisé depuis 2015, les tirs des forces de l’ordre font chaque année un millier de morts en Amérique, un chiffre stable, malgré les efforts pour enrayer la brutalité policière. »
Il n’est pas question de nier les brutalités policières qui se produisent parfois face à des individus agressifs, mais en la matière la France n’est pas le pays qui est le plus à blâmer.
Si les Américains aiment leur police et se sentent protégés par elle, encore faut-il distinguer la catégorie sociale qui tient ce genre de discours...
Rédigé par : Achille | 29 juillet 2023 à 09:38
@ Herman kerhost
"Le problème de la police française, c'est qu'elle n'est aimée par personne."
Aimée ?
Vous racontez encore n'importe quoi, comme à votre habitude. Donnez vos sources au moins.
On n'aime pas les politiciens, les médecins ou les pompiers, on leur fait confiance, et là les sondages sont sans appel : plus de la moitié des Français ont répondu oui, soutien à la police.
Vous parlez du "manque d’amour" des immigrés envers la police, moi j'en suis un et je conteste, je fais une confiance totale à la police française, tout en acceptant un taux d'erreur inhérent à la profession. En 2022 il y a eu 60 000 décès causés par des erreurs médicales, donc on devrait les haïr 10 000 fois plus que les policiers, vu les pourcentages en létalité.
Que certains immigrés opportunistes déboulant d'Afrique par millions aient un avis différent, ce n'est pas une surprise vu que la police est le dernier rempart contre leur volonté d’emmener ce pays dans le gouffre de la guerre civile et la décadence la plus totale.
Moi je la trouve bien trop molle et je suis sidéré par certains discours s’évertuant à farouchement rappeler les droits des multidélinquants entre deux marches blanches où ils paradent la bougie au pif, après que des innocents - cette fois-ci Lola, Enzo, le père Hamel, Samuel Paty… - se font assassiner par les mêmes, encore et encore. Pour un regard, pour des broutilles.
En quoi est-ce compliqué à comprendre, même pour les QI à deux chiffres : quand la police te demande de t’arrêter, fais-le et il n'y aura aucun problème, tu ne seras pas violenté, blessé ou tué. Refuse, monte d'un cran dans la rébellion et tu t'exposes à des risques variés, il ne peut pas y avoir de la violence toujours contenue, surtout quand tu fais des pieds et des mains pour y échapper.
Rédigé par : Valéry | 29 juillet 2023 à 02:11
Le problème de la police française, c'est qu'elle n'est aimée par personne.
Que ce soit les immigrés, les délinquants ou les honnêtes gens. Tous ceux qui ont eu affaire à la police française, ou à la gendarmerie, ont eu des désagréments. Des plus insignifiants au moins acceptables.
Je l'ai déjà dit, et cela m'a valu des ronds de jambe de la part des anti-Américains... Ici, aux Etats-Unis, on aime la police. On n'est pas effrayé quand on la croise, bien au contraire... On se sent protégé par elle. On souhaiterait presque qu'elle soit plus présente...
En France, les gens qui savent ont les fesses serrées à chaque fois qu'ils croisent les policiers. Ils savent qu'il ne va rien leur arriver de bon, bien au contraire...
J'admets malgré tout avoir de la compassion pour ce policier qui a tué Nahel. J'espère pour lui qu'il ne pourrira pas en prison. Leur métier devient difficile. Mais bon sang, messieurs les policiers, faites un effort pour vous faire aimer !
Pour ce qui est du débat entre Robert, Marcel P et Robert Marchenoir, il me semble que vous êtes tous d'accord pour dire qu'il doit rester la possibilité d'incarcérer un policier qui commet des actes graves.
Veaux et Nuñez ont dit des âneries qu'il convient de dénoncer. Pourquoi est-ce si difficile de l'admettre ?
Rédigé par : Herman Kerhost | 28 juillet 2023 à 22:49
@ caroff | 28 juillet 2023 à 15:32
"Pour les cas que vous décrivez, Hedi et Nahel par exemple, j'attends les résultats des enquêtes judiciaires avant de grimper aux rideaux de l'indignation."
Eh bien moi pas. C'est trop pratique. C'est évidemment ce que disent les policiers après chaque abus de pouvoir de leur part.
Quand on aura les résultats de l'enquête, on nous dira qu'il faut attendre le jugement. Et quand on aura le jugement, tout le monde aura oublié car ce sera cinq ans plus tard. Il y aura, au mieux, cinq lignes dans deux ou trois journaux.
C'est maintenant que le peuple doit débattre des exactions de sa police. Je dis le peuple, pour faire Gilet jaune, parce que c'est comme ça qu'ils parlent. Ce n'est pas que j'approuve ce vocabulaire gauchiste. Mais il n'y a aucune raison d'en laisser le monopole à ceux qui en font un mauvais usage.
Concernant Nahel, nous avons d'ores et déjà une montagne de faits irréfutables qui nous permettent de débattre. Même si d'autres nous sont inconnus. Et il en ressort de façon certaine que la police a mal agi.
Je dis la police de façon collective, je ne répartis pas la faute entre les institutions et le tireur.
Concernant Hedi (et l'autre tué innocent, il y en a eu un autre que je n'ai pas inclus dans mon décompte, sauf erreur), là aussi, nous avons déjà beaucoup d'informations.
La plus importante concerne ce qui ne s'est pas passé : les policiers n'ont pas prétendu qu'ils étaient en danger de mort avant d'avoir attaqué l'intéressé. Ils n'ont pas prétendu qu'il avait lancé des cocktails Molotov dans leur direction. Ils n'ont pas prétendu qu'il était en train de mettre le feu à un immeuble avec des personnes dedans.
Croyez-vous que si c'était le cas, les médias ne seraient pas bourrés à craquer de telles allégations ?
Il n'en ressort pas que Nahel ne dise que la vérité, et qu'il la dise tout entière. Dans son interview à Kombini, il dit que lui et son ami ont croisé des policiers en civil armés, et qu'ils leur ont dit bonsoir. Les policiers n'étaient pas d'humeur à discuter, ajoute-t-il.
Il n'est évidemment pas exclu que "bonsoir" soit un euphémisme arabe, et que le duo ait plutôt dit "bande d'enc... de f... de p... de sa race".
Auquel cas l'on se doit de rappeler que c'est le boulot des flics de se faire traiter de "bande d'enc... de f... de p... de leur race", et que la loi leur interdit formellement de répondre à des insultes en tirant dans la tête des gens avec un LBD.
Contrairement aux suggestions de Monsieur Marcel P, qui insinue qu'il s'agirait là d'intolérables agressions verbales susceptibles de provoquer d'intenses souffrances psychologiques, justifiant des congés-maladie et excusant des coups et blessures susceptibles d'occasionner la mort.
Si vous êtes angoissé et stressé au point de devoir garder la chambre sous prétexte que des immigrés vous insultent et vous attaquent, vous n'avez pas les qualités nécessaires pour être policier. Les services médicaux de la police devraient révoquer ces gens-là, et non leur délivrer des congés-maladie frauduleux.
"J'ajoute que les gens de l'IGPN ne sont pas de tendres rigolos et tous les policiers le savent: aucune corporation de fonctionnaires n'a en face d'elle d'aussi implacables limiers !"
C'est en effet une idée reçue qui circule. En revanche, les médias sont remarquablement avares d'informations concernant le nombre de policiers révoqués ou condamnés chaque année, ce qui nous permettrait de savoir si cette réputation de l'IGPN est justifiée, si les sanctions administratives suivent et si les condamnations judiciaires suivent.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 juillet 2023 à 22:23
@ Robert Marchenoir 21h57
Pour aller dans votre sens, j'ai lu les conseils d'un avocat expliquant la difficulté de contester une amende pour infraction au Code de la route au motif d'une erreur des policiers ou des gendarmes confondant un véhicule ou en étant incapable de fournir des preuves de la faute de conduite.
Il constate que neuf fois sur dix, les FDO entraînent l'adhésion du substitut lors du passage au tribunal puisqu'ils sont assermentés et que l'automobiliste ne l'est pas...
C'est arrivé à un proche et c'est très énervant d'être impuissant face aux menteurs.
Cela étant, j'ai de la compassion pour les policiers qui subissent des insultes et des violences de la part de manifestants souvent malintentionnés. Je serais curieux de voir les réactions des journalistes et des élus les critiquant face à des agressions dont les séquelles physiques et psychologiques ne sont pas nulles.
Pour les cas que vous décrivez, Hedi et Nahel par exemple, j'attends les résultats des enquêtes judiciaires avant de grimper aux rideaux de l'indignation.
J'ajoute que les gens de l'IGPN ne sont pas de tendres rigolos et tous les policiers le savent: aucune corporation de fonctionnaires n'a en face d'elle d'aussi implacables limiers !
Rédigé par : caroff | 28 juillet 2023 à 15:32
Cher Marcel,
Je sens bien votre hermétisme à la logique la plus simple.
En tant que citoyen, mon seul rayon d'action est un comportement serein et par principe respectueux. Envers tout le monde, police y compris, Emmanuel Macron non compris.
Vous estimez que lorsqu'un juge enferme un policier, propos de M. Veaux, de façon préventive, c'est anormal. Je ne suis pas d'accord. Un juge peut, au vue des faits, estimer qu'il est nécessaire d'enfermer ou pas. Et lui seul le peut, dans le cadre de la loi. Vos dénégations montrent le peu de respect que vous avez pour celle-ci, quand elle ne vous arrange pas.
Vous pensez que l'évidence des images ne compte pas. M. Zecler n'a rien fait qui mérite de tels coups. Et vos camarades ont menti, ce qui aurait pu valoir de nombreuses années de prison à M. Zecler.
Concernant le délinquant Nahel, le policier commet des erreurs. Puis produit un faux témoignage que son avocat tente de faire passer pour une erreur de saisie du commissariat. Il ne nie pas ce qui est écrit. Une sorte de Yassine Bouzrou du policier.
Quand je parle d'argutie, je parle de vos arguments. La présomption d'innocence ne vient qu'après la mise en examen qui elle témoigne d'une forte présomption de culpabilité. On ne met pas en examen le premier quidam venu qui passe dans la rue.
Le sale type, commandant de police, qui avait boxé un type qui est le long d'un mur et n'avait aucuns gestes malveillants... mis à la retraite. Pratique.
Vous ne consentirez jamais à dire qu'un policier dérape.
Vous ne voulez pas de l'expression du respect le plus élémentaire.
Vous ne voulez pas d'une justice qui ne suive pas vos avis...
C'est inquiétant. Entre voyous et policiers le citoyen n'a qu'à bien se tenir avec vous.
Rédigé par : Jérôme | 28 juillet 2023 à 14:38
@ Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 21:57
Comme quoi, quand vous voulez !
Toutes notions de race, religion, parti, ces ferments qui piquent le vin libéral pour en faire du tord-boyaux d'Ancien Régime sont un à un écartés.
Reste l'exigence démocratique nécessaire à l'usage de la liberté.
Votre pensée solide et convaincante servie par un talent littéraire indiscutable sait alors indiquer quels sont les termes du choix indispensable pour unir ce qui est divisé, et emprunter le chemin de la survie de l'humanité.
Bravo.
Rédigé par : Aliocha | 28 juillet 2023 à 08:34
@ Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 21:57
« Aimez-vous les facteurs ? les inspecteurs des impôts ? les aiguilleurs de train ? les contrôleurs des fraudes ? Aimez-vous, tiens ! les juges ? les procureurs ? non ? alors pourquoi aimer la police ? »
M’sieur, M’sieur, moi je sais !
C’est parce que tous les autres sont du masculin et que la police c’est du féminin !
Bon, d’accord je sors, mais c’est pô juste, chaque fois que j’essaie de répondre, j’suis puni !
Rédigé par : Tipaza | 27 juillet 2023 à 23:28
@ Robert | 27 juillet 2023 à 21:43
Êtes-vous un être humain, ou une machine à ratiociner ? Vous dites une chose et son contraire successivement.
Vous commencez par dire :
"Ben oui ! C'est la simple application de la loi."
Et vous dites immédiatement après :
"En revanche, si l'homicide est volontaire [...], alors [...] la détention provisoire peut s'imposer."
Vous me donnez raison immédiatement après être intervenu pour me donner tort. Vous allez bien ?
C'est ça que vous appelez des "arguments irréfutables" ? Vous êtes, comme tant d'autres, un agent actif de la destruction délibérée du langage et de la raison. Vous êtes la cause du problème.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 22:33
Encore une chose. J'entends dire partout qu'il faudrait aimer la police. C'est absurde et dangereux. La question n'est pas d'aimer ou de ne pas aimer la police.
Ce n'est pas parce que les délinquants immigrés haïssent la police, ou parce que l'extrême gauche blanche prétend que "tout le monde déteste la police", que la droite devrait se répandre en déclarations d'amour envers la police.
Aimez-vous les facteurs ? les inspecteurs des impôts ? les aiguilleurs de train ? les contrôleurs des fraudes ? Aimez-vous, tiens ! les juges ? les procureurs ? non ? alors pourquoi aimer la police ?
C'est dans les dictatures qu'on aime la police. C'est en URSS que vous vous preniez "dix ans de camp sans droit de correspondance" (c'est à dire la peine de mort) si vous étiez "un ennemi du peuple soviétique".
Or, comment prouver que vous aimez le peuple soviétique, sa police et ses dirigeants d'un amour ardent ? C'est impossible.
Vous pouvez prouver que vous n'avez pas tué Matthieu, mais vous ne pouvez pas prouver que vous "aimez la police".
C'est d'ailleurs pour la même raison que les bruyantes proclamations de ceux qui "aiment la France" sont profondément suspectes. De même que les accusations (contre le Président du moment, en général) de "ne pas aimer la France".
En réalité, comme on le voit bien dans ces pages, "ne pas aimer la police", c'est la même chose que de "ne pas défendre ses troupes" quand on en est le chef.
Cela veut dire qu'il faudrait systématiquement donner raison à la police, systématiquement servir ses intérêts corporatistes, systématiquement lui assurer l'impunité en même temps qu'une série de privilèges inaccessibles au reste de la population.
Faute de quoi, le tutoiement et les menaces commencent. Jolie maison que vous avez là, il se pourrait que nous restions au commissariat quand les cambrioleurs rôderont autour.
C'est la logique de tribu, la logique mafieuse. On dit beaucoup que les délinquants immigrés méprisent l'autorité de la police, qu'ils ne la considèrent que comme un gang rival ; le problème de tous ces "défenseurs de la police", c'est qu'ils ne considèrent les délinquants immigrés que comme un gang rival, et les opposants à leurs revendications de même.
On est (au mieux) dans un match de foot, où il s'agit de soutenir son équipe quoi qu'elle dise et quoi qu'elle fasse.
Le problème n'est pas d'être "pour" ou "contre" la police. Il est de discuter de son action, de ses méthodes, de son recrutement...
Par exemple, je n'ai pas vu grand'monde, dans cet espace de commentaires, s'indigner contre le fait que la police, durant les récentes émeutes raciales, ait tué un conducteur de scooter qui, certes, avait commis le péché irréparable de s'appeler Mohamed, mais enfin ne menaçait la vie de personne.
De même, nulle protestation contre le fait que la police ait proprement amputé d'une partie de son crâne, à coups de LBD, un type entièrement pacifique qui ne faisait que passer par là. L'attaquant délibérément et sans la moindre provocation, et achevant le travail à coups de poing. Bon, il s'appelle Hedi et il a franchement une tête d'Arabe. Mais est-ce une raison pour lui en enlever une partie ?
Rien, non plus, sur les talents de chirurgiens ophtalmologiques des policiers qui ont réussi à amputer un certain Abdelkarim d'un œil, sans anesthésie.
On a vraiment l'impression d'être dans un jeu vidéo. C'est "Les Blancs contre les bronzés". La police est du côté des Blancs. Tout ce qu'elle fait est bien et il faut hurler comme un dératé pour l'encourager.
Lorsque, malencontreusement, c'est un Blanc innocent qui perd un œil à cause des brutalités policières anti-Nahel, là non plus aucun sylvain ni aucun Marcel P pour s'en indigner. Sa mère a travaillé dans la police, pourtant. Elle a la Carte. Même cela ne suffit pas à faire dérailler la logique tribale.
Il y a quelques années, j'ai beaucoup lu, dans ces pages, d'honorables commentateurs se plaindre que la police éborgnait des Gilets jaunes, mais qu'on ne la voyait pas beaucoup mater les immigrés à coups de LBD.
Eh bien, voilà, c'est fait : un Arabe tué et deux autres handicapés à vie (*). La moindre des choses serait que les mêmes commentateurs rendent maintenant hommage à la police pour son action en faveur de la "justice sociale".
Bon, cela supposerait qu'ils expliquent à Nathaniel, 19 ans, Français de souche d'après ce que l'on peut en voir, qu'il vivra toute sa vie avec un œil en moins pour "l'amour de la police", mais je ne doute pas que les trésors de rhétorique déployés ici seront à la hauteur de cette tâche.
Une fois de plus, c'est la différence entre la démocratie, le libéralisme d'une part ; et toutes les variantes de la tyrannie, d'autre part.
______
(*) Et je ne compte que les "innocents". Nahel n'est pas dans la liste.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 21:57
@ Robert Marchenoir | 27 juillet 2023 à 01:20
"est-il normal, oui ou non, que le directeur de la police ait déclaré que les policiers ne devraient jamais faire de prison préventive, QUELLES QUE SOIENT LES INFRACTIONS COMMISES DANS L'EXERCICE DE LEURS FONCTIONS ?"
Ben oui ! C'est la simple application de la loi.
Quand un policier ou un gendarme fait usage de son arme, il y a manifestement volonté de tirer pour neutraliser l'auteur de faits graves de délinquance pouvant mettre en jeu sa propre vie ou celle d'autres citoyens. Mais en aucun cas il n'y a volonté délibérée de tuer. S'il y a homicide, il n'est pas volontaire. Dans ce cas la détention provisoire ne s'impose nullement.
En revanche, si l'homicide est volontaire et hors circonstances prévues par la loi, alors il doit être poursuivi avec des circonstances aggravantes du fait de son état de policier ou gendarme. En ce cas la détention provisoire peut s'imposer.
Gendarmes et policiers ne sont ni shérifs, ni justiciers...
Autre cas : en cas de prise d'otage menaçant la vie de ce dernier, lorsqu'un tireur d'élite du RAID ou du GIGN fait usage de son arme pour tuer le preneur d'otage ou lorsqu'en 2015 les policiers ont abattu Coulibaly dans l'assaut de l'Hyper Cacher, porte de Vincennes, ou encore quand les gendarmes du GIGN ont abattu les frères Kouachi à Dammartin-en-Goële, auraient-ils dû être placés en détention provisoire pour homicide volontaire ? Je vous laisse répondre à cette question.
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@ Marcel P | 27 juillet 2023 à 13:40
Je vous souhaite beaucoup de patience si vous voulez convaincre Robert Marchenoir. Il aura toujours raison même avec des arguments irréfutables.
Rédigé par : Robert | 27 juillet 2023 à 21:43
@ tous (& toutes...! )
"Publié le 26 juillet 2023
La police nationale fait le buzz" :
https://www.lemonde.fr/blog/moreas/
Rédigé par : Clafoutis | 27 juillet 2023 à 15:57
Bon après lui, il ne manque plus que le Capitaine de pédalo qui a brillé pour ses exploits en scooter, et la perruche Ségo et ses portiques qui nous ont coûté un milliard d'euros:
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/police-l-avertissement-de-cazeneuve-%C3%A0-macron/ar-AA1enzE4?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=8ce2e422f2084234b2706bb60cf57e5d&ei=17
Il ne reste plus qu'à appeler Hanounouille pour nous sauver, et pendant ce temps-là un pays verse tous les jours le prix du sang face au Cinglé, et des débats hallucinants sur des broutilles au fond en France.
Si j'étais un peu cynique, une bombe sur le coin de la figure nous ramènerait à l'essentiel.
On n'en peut plus de ces débats inutiles, de ces blancs montés en neige, de cette mayonnaise que l'on touille à satiété.
Et dire que le Vénézuélien fait encore recette et l'autre, la Blonde qui serrait la paluche au Cinglé encore toute chaude, sont toujours dans le champ des possibles et de discussions interminables.
Un dette colossale, des incapables aux commandes, argent public balancé à l'aveuglette, des commissions à n'en plus finir, Schiappa la playmate en est le dernier exemple, et dire que certains la regrettent.
Je ne le répèterai jamais assez, le chanvre dont on fait les cordes a été bradé sous Lénine, seuls les pays qui sentent le vent du boulet du Cinglé et de ses sbires ont pris la mesure de leur vie, ils vont à l'essentiel, nous nous occupons du futile et du dérisoire.
Nous avions paraît-il la meilleure armée du monde en 40, plus de tanks que les Allemands et ce fut la Débâcle. Pourquoi ? Oui pourquoi ? Nos tanks avaient une autonomie de 2CV et les liaisons radio étaient inexistantes, pour la suite vous consulterez l'immense Marc Bloch. Et pendant ce temps les politiques de l'époque se gargarisaient, la vérité était sous leurs yeux et ils étaient aveugles... Mais un vrai poulailler l'Assemblée de l'époque, peu ont été jugés à la mesure de leur nullité.
On compte des cuillères. Quand on veut rassembler et resserrer il faut faire le ménage, la police est multiforme, elle manque de guerriers, de puissants, une multitude de syndicalistes stars de TV qui devraient être interdits d'antenne. Ils n'ont rien à y fiche, s'ils ne sont pas contents ils s'en vont. On en a fait des coqs en pâte, c'est incroyable le nombre qu'ils sont ces syndicalistes. Ils devraient être au service du peuple, leurs états d'âme c'est pour l'industrie, sinon soit ils la ferment, soit ils se tirent et prennent la porte.
Assez de ces baveux, le linge sale se lave en famille, un chef fait défaut, il faut donc renverser la table et remettre de l'ordre.
Pénurie de vrais responsables, et puis des politiques peureux, qui remercient sans cesse la police, remercie-t-on le constructeur d'hôpitaux pour son travail (c'est un exemple) ? Et pourtant il le fait tous les jours naturellement, la police devrait être un élément naturel et simple de notre société, ce qui paraissait normal avant, est porté aux nues et reconnu comme exceptionnel aujourd'hui.
Et quoi plus encore ? Lécher les babouches des policiers au sens large, qu'ils fassent ce pourquoi ils se sont engagés et sont payés, foi de pointeur-tireur-appelé. On en a fait des pleurnicheuses professionnelles:
https://www.lesecransdeparis.fr/une-pleureuse-professionnelle-gagne-26-000-euros-a-chaque-fois-quelle-pleure/
Qui va remettre de l'ordre dans ce grand machin et bazar qui fait notre sécurité ? On aurait 1 000 000 de policiers ce serait la même ratatouille.
Rédigé par : Giuseppe | 27 juillet 2023 à 14:30
@ Jérôme
« Quels sont les actes dont vous parlez, que pourrait entreprendre un simple citoyen ? »
Condamner publiquement le fait que des députés, par exemple, surfent sur chaque nouveau fait impliquant la police pour la condamner, comme s'ils étaient légitimes juges, tout en oubliant tous les faits antérieurs où ils ont prononcé un jugement injuste.
Par exemple, lorsque Jean-Pierre Mignard, avocat du couple Royal-Hollande, accusait les policiers de Clichy-sous-Bois, en 2005 d'assassinat, il essayait des les faire poursuivre pour non assistance à personne en péril.
Ça n'a apparemment pas choqué les citoyens qu'un type s'instituant en accusateur public, accuse publiquement de crime des gens qu'il accuse judiciairement d'un délit.
De manière répétée, en première instance puis en appel, la justice a donné tort à Jean-Pierre Mignard. Lorsque la dernière décision est arrivée, tout le monde ou presque était passé à autre chose.
Cela fait 7 ans qu'on nous parle d'Adama Traoré. Ça en prend exactement la même tournure.
Pour ces Nahel, ces Hédi et autres, on peut déjà entrevoir le même cheminement : tout le monde s'en tape de savoir si, à la fin, les policiers étaient coupables de quoi que ce soit. Mais, en plus, en attendant, on veut incarcérer.
Les policiers n'ont pas besoin de votre respect ni de votre affectation. Ils ont par contre besoin d'une société qui respecte la présomption d'innocence, parce que la possibilité de leur innocence n'est pas une vue de l'esprit.
« Je maintiens à cette lecture que ces propos ne sont pas recevables. En fonction de l'infraction, du risque de pression... le juge peut décider l'incarcération. Le juge, pas le directeur de la police. »
Il me semble avoir déjà détaillé le fondement légal de la détention provisoire. Non, le juge ne peut pas « décider » de l'incarcération. Il ne peut y recourir que s'il n'a pas d'autre choix pour parvenir à des objectifs explicitement prévus par la loi, et démontrant l'impossibilité d'y parvenir par un contrôle judiciaire en se basant sur la procédure. Il n'y a normalement rien d'arbitraire là-dedans.
« Et c'est au juge d'en juger. Pas aux pair
La loi est dite... par les juges. Je ne vous contredis pas. Pas par les policiers.
[...] Je vous lis. Je n'ai pas de raisons de ne pas vous croire, mais ça ne change rien à la question de principe, et, à certains cas particuliers que seul le juge est en mesure, selon la loi, d'évaluer. »
Et lorsque le juge ne semble pas respecter la loi, ça s'appelle un scandale judiciaire.
Le juge ce n'est pas un haruspice. La décision du juge doit être évidente au regard de la loi, et pas une incantation ésotérique que toute la procédure contredit.
« Je ne peux pas vous suivre. D'abord le faux est acté, ce procès-verbal ayant servi, et, par chance pour M. Zecler, été contredit par la vidéo ce qui a permis au procureur d'invalider les poursuites. »
Vous aller trouver ça ennuyeux mais le procureur ne juge pas. Cette affaire n'est pas jugée. Rien n'est donc acté. Pour l'instant, c'est une suspicion, pas un fait judiciaire.
« Quand vous parlez d'égratignures Marcel, c'est là que vous faites du tort à votre profession. Ce tabassage est immonde. M. Zecler en a encore des séquelles. »
Je vous invite à vous entretenir avec un médecin d'une unité médico-judiciaire. 5 ou 6 jours d'ITT ce n'est rien, vraiment rien. C'est pour cela que, sans circonstances aggravantes, il s'agit d'une contravention.
Il n'a pas été tabassé. Il a longuement résisté face à des policiers qui ont employé des moyens globalement inefficaces.
« Vous pouvez considérer que, non jugés, ils sont toujours innocents. C'est une argutie »
Le respect de la présomption d'innocence est une argutie ?
Amusant.
Mais du coup, ce n'est qu'une argutie lorsque les policiers sont mis en cause ? Ou bien des catégories de personnes qu'on estime à abattre, genre Kevin Spacey, mâle, blanc, vieux ?
« Mais la mise en examen se fait sur la base d'un faisceau de preuves... et le juge a toute latitude d'évaluer le danger que représente un mis en examen et du coup, le coller en préventive. »
Non, justement, c'est là ou vous vous égarez complètement. Le juge n'a aucune latitude pour faire cette évaluation. Il doit respecter un principe d'absolue nécessité de la détention provisoire au regard des objectifs listés par le code de procédure pénale, et absolument pas selon une vague intime conviction mais par une démonstration factuelle.
Voir plus bas, il me semble que déjà cité le code qui ne laisse aucune « latitude » d'interprétation.
« J'ai regardé qui est Yassine Bouzrou. Un avocat. Il défend plutôt le délinquant que l'honnête citoyen si je vous comprends. Mais comme je vous lis, le délinquant est innocent avant condamnation 😀 je vous taquine. »
Je me moque de savoir si Yassine Bouzrou défend le délinquant ou l'honnête citoyen. Par contre, j'observe que ses propos publics sont généralement outranciers et typique de la défense de rupture (l'attaque de rupture, devrais-je dire), notamment proclamant partout à la presse que tel policier aurait commis un faux dans une procédure où il n'a produit aucun acte, ce qu'il ne peut ignorer.
Je pense donc que sa moralité et ses méthodes professionnelles sont significatives.
« Il arrive que des policiers se comportent de façon délictuelles. Du coup je n'aime pas ces policiers-là. »
Attendez donc que la justice tranche sur les faits.
Et exigez que toute la procédure antérieure au jugement sur le fond, donc par exemple la mise en examen, soit respectueuse du droit.
Vous pourriez, vous aussi, demain, être agressé dans la rue et vous défendre jusqu'à tuer. Voudriez-vous être placé en détention provisoire parce que votre profil, trop blanc, trop homme, trop français, permet d'économiser la démonstration en droit de l'absolue nécessité de votre incarcération au regard de la loi (et non des sentiments) ?
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@ Robert Marchenoir
« Comme à votre habitude, vous pinaillez à n'en plus finir et vous lancez des diversions dans tous les sens, pour dissimuler une seule chose : »
Parler de la loi et particulièrement de celle qui encadre très précisément la détention provisoire, c'est pinailler.
D'accord. Pour vous c'est donc un débat d'idée un peu ridicule où on peut raconter n'importe quoi, surtout sans devoir s'encombrer du cadre légal.
Pour d'autres, c'est une privation de liberté, peut-être pour avoir défendu votre propre intérêt.
C'est de la bouffonnerie honteuse. Si vous êtes incapable de vous intéresser à la loi, le monde peut bien se passer de votre avis sur qui devrait être incarcéré et qui ne devrait pas l'être, parce que nous vivons dans un univers de loi et non d'arbitraire.
« Mais vous vous abstenez bien de nous dire à quel moment un responsable de la police française aurait présenté ses excuses à la population pour avoir failli dans son boulot. »
Cela fait 50 ans que des sociologues et pédagogues imposent aux enseignants de présenter leurs excuses pour avoir failli. C'est bien, de nombreux enseignants s'y sont mis, ça a gonflé leur moral de rentrer dans le camp du bien, des gens qui présentent des excuses comme d'autres s'excusent d'être blancs et responsable de la traite négrière à un siècle qu'ils n'ont pas connu.
Moi, je n'en vois pas l'intérêt. Un responsable de la police est là pour mettre la police en mouvement pour protéger l'ordre public, empêcher les crimes et délits, présenter devant la justice leurs auteurs. Pas faire de la communication pourrie dégoulinante de bons sentiments et de malhonnêteté.
Vous auriez aimé qu'un responsable de la police chiale pour Zied et Bouna en 2005, présente des excuses, salissant donc l'action de son personnel, en suivant la masse, la pression de conformité, en ne se souciant pas du fait qu'ils seraient ensuite reconnus comme innocents de toute infraction pénale ?
Ce que vous suggérez, c'est de la daube. Et comme vous aimez parler de libéralisme, j'ai du mal à entrevoir comment vous articulez vos propos avec la posture attendue d'un chef, que ce soit d'entreprise ou autre chose. Si on veut pouvoir demander beaucoup à son personnel, on doit le soutenir pour que le droit s'applique à lui comme aux autres, en tout cas pas en sa défaveur. Un DGPN qui se rend compte qu'on incarcère à tour de bras des policiers en crachant sur les règles juridiques du placement en détention provisoire, a raison de le pointer du doigt.
Mais on en revient au point de départ : vous vous en moquez de la loi, vous voudriez donc du pur arbitraire, avec des prises de positions publiques arbitraires.
« Comme vous défendez le droit pour les policiers de violer la loi et de voler leurs compatriotes, en déposant en masse et de façon concertée des arrêts-maladie frauduleux. »
Dois-je me paraphraser ? Si vous faites vivre à votre employé une situation digne d'un film de Chaplin, qu'il s'en moque parce que son travail a un sens fort pour lui, vous vous exposez à ce que le moindre médecin venu l'arrête. Est-ce que le médecin est un escroc complaisant ? Non, c'est tout simplement que ce n'est parce que les bons policiers s'arrêtent rarement que ce n'est pas une possibilité médicale.
Vous croyez qu'un gouvernement peut régulièrement annoncer mettre sur la voie publique de 30 000 à 130 000 personnels, pour tout type d'événement, sur un effectif total d'environ 240 000 (incluant donc un large de part de personnels non opérationnels) sans légèrement tirer sur la corde, sans régulièrement contourner le droit du travail sous couvert de nécessité de services ?
« À vrai dire, cet exemple suffit. Il montre que vous êtes un voleur. Vous avez une mentalité de voleur. »
Que vous ne veuillez rien comprendre à la loi est une chose. Que ce soit pour défendre votre argumentaire, une autre.
Si vous donnez dans l'injure et la diffamation, comprenez bien que ça ne sera pas gratuit.
« Il est comique, à cet égard, de vous voir m'accuser d'être incapable de "réussir en tant que chef d'entreprise", vous l'über-fonctionnaire, vous qui n'êtes jamais intervenu ici que pour vous faire le défenseur le plus corporatiste qui soit de la fonction publique à la française »
Ouais. Je persiste. Je demande à vous voir à l'oeuvre. J'aimerais voir vos techniques de management et de direction. Je me marre déjà. Je pense que vous bossez seul.
« Je m'oppose à l'assertion imbécile de votre camp selon laquelle la mission d'un directeur de la police (ou d'un ministre de l'Intérieur, ou d'un sous-chef de bureau adjoint) serait de "défendre ses troupes".
Bien sûr que ce n'est pas sa mission. Sa mission, c'est de protéger les Français. C'est bien là son premier objectif. »
Je pourrais vous donner des références textuelles, légales, précises, qui vous diraient le contraire, qu'il s'agit bien d'une de ses missions essentielles.
Mais vous êtes tellement nul en management que vous ne comprenez pas que le bien-être et l'épanouissement des collaborateurs est un aspect essentiel de la direction et du commandement. C'est pourtant la base. Vous êtes au niveau de la gestion d'entreprise des bolcheviques, niant l'importance de l'humain. Vous n'êtes pas capable de tirer les conclusions de l'aventure capitaliste.
« Et je ne parle pas des brutalités policières, qui sont en cause, ici, on oublie de le souligner. Deux morts, selon mon décompte, et un type frappé à la tête au LBD, puis frappé à coups de pieds et de poings, alors que selon lui il était un simple passant pacifique. »
Ah si « selon lui » il était un simple passant pacifique, c'est bon. Parfait. C'est LFI qui vous donne des conseils juridiques ?
« Vous êtes tellement imbibé du poison soviéto-mafieux de la fonction publique à la française, que vous avez le culot de m'accuser "d'avoir, pour seule préoccupation, d'attaquer la fonction publique sous toutes ses formes". »
C'est « selon moi ». C'est donc une vérité absolue selon votre raisonnement.
« Un autre monde est possible. D'autres pays existent dans le monde en dehors de la France. D'autres façons de faire existent. »
Oui oui, j'ai bien vu vos exemples sur le Royaume-Uni. J'ai bien ri. J'ai bien compris que vous adorez le Royaume-Uni où les policiers affirment ne pas avoir fait leur boulot (en l'espèce s'excusent de ne pas avoir empêché des milliers de viols) par peur d'être taxés de racisme.
C'est sans doute préférable à la France où des policiers font leur boulot en refusant l'inaction par peur d'être taxés de racisme.
« Si vous étiez le seul à tenir ce genre de propos, vous ne seriez qu'un excentrique tout juste digne d'une moquerie un jour d'ennui. »
Vous n'êtes pas fichu de lire la loi mais vous voulez dire qui devrait aller en prison.
Vous parlez de libre entreprise mais vous n'avez pas la moindre idée de ce que signifie diriger et commander des hommes.
Charlatanisme dangereux.
Rédigé par : Marcel P | 27 juillet 2023 à 13:40